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ÉDITION DU 24 AVRIL 2025


est l’histoire d’une petite île de l’Atlantique qui coulait des jours heureux. Ses habitants vivaient simplement, reliés au continent par un bac. Prendre ce bateau, pour entrer sur l’île ou en sortir, c’était déjà partir à l’aventure !
Puis des têtes bien pensantes imaginèrent construire un Pont. Le débat fut vif, un élu notoirement connu ici s’opposa à son édification, annonçant « la mort d’une île ». Foin des alertes des opposants à l’ouvrage, celui-ci fut inauguré en 1988.



Ce qui devait arriver, arriva ! La spéculation immobilière explosa au rythme d’un développement touristique de masse, les prix flambèrent, les constructions se multiplièrent.
Certes, les élus du territoire surent successivement protéger les espaces naturels, préservant 80 % de l’île de toute constructibilité. Et mener une politique en faveur de la vie permanente. Mais l’île n’a-t-elle pas vendu son âme en même temps que ses terrains ?










Avenue des Corsaires 05 46 09 42 02
Du lundi au samedi de 9h à 19h30, le dimanche de 9h à 12h30
ZA La Croix Michaud 05 46 09 52 56
Du lundi au samedi de 9h à 19h30 le dimanche de 9h à 12h30

Du surf et du fun au programme du Wipe Out !
À vos agendas ! Le samedi 10 mai, La Couarde accueillera la troisième édition du Wipe Out Surf Festival, une journée entière dédiée à la culture surf. Un rendez-vous à ne pas manquer, car le Wipe Out distille de la bonne humeur à haute dose.
Les organisateurs du Wipe Out n’ont cette année encore qu’un seul mot d’ordre à la bouche: du fun, du fun… et encore du fun ! « Le Wipe Out est un évènement bon enfant et sans prétention qui vise à réunir tous les amoureux du surf dans une atmosphère joyeuse et conviviale », expliquent Claire Bouchard de La Poterie et Julie Batisse, les deux co-présidentes de l’association Wipe Out. « Tout s’articule autour d’un contest de surf. Mais attention, ce n’est pas une compétition. L’idée c’est d’aller à l’eau pour s’amuser. On se costume, on fait des figures, des chorégraphies, on se lance des défis ! Cette année l’inscription se fera en duo, et ces couples pourront être mixtes et intergénérationnels. Il faudra avoir un nom et un look d’équipe, et les figures à deux seront possibles. L’objectif, c’est que ce soit encore plus déjanté que l’année dernière ! »
Un prix du fun

Pour participer au Wipe Out, les costumes sont obligatoires. Autre contrainte : surfer en s’amusant !
du village. Le cinéma La Maline, en partenariat avec le Wipe Out et le Festival international du film d’aventure (FIFAV), diffusera trois documentaires sur le surf (voir encadré) à partir de 17h30. Juste en face, la place du marché sur l’avenue du Mail accueillera du shape en live, des expos d’artistes et de la musique. Un set DJ de Robinson débutera à 19h, puis à 21h c’est le groupe rennais Chantalle qui distillera sa musique indie rock-garage psychédélique. Enfin, les DJ electro Djuk et Loulou mixeront de 23h à minuit, puis déménageront leurs platines à La Pergola pour un after.
Le contest de surf débutera à 12h plage de La Pergola, et les participants
A dhérer à l’asso Wipe Out
auront jusqu’à 17h pour faire preuve d’ingéniosité. La technique aura son importance bien sûr, mais un bonus sera accordé à l’originalité de la prestation. Un « prix du fun » sera d’ailleurs décerné aux plus déjantés des participants. Le jury sera composé de profs des écoles de surf partenaires, Ré Surf, Surf in Ré et Pop Surf. Le public pourra également participer au vote par le biais d’un applaudimètre.
Et en parallèle du contest, il se passera bien d’autres choses. Car au Wipe out, c’est toute la culture surf qui est mise en avant. « On veut fédérer tous les amoureux du surf, leur permettre de se rencontrer aussi, d’échanger et de passer un bon moment tous ensemble », insistent Claire et Julie. « Et puis on veut célébrer le surf mais aussi l’océan. Il y a donc toute une partie environnementale qui est abordée. Surfer, c’est aussi respecter l’océan, la nature. »
Cette année encore, une planche de surf, shapée en live par ZBoard et Fonky shape tout au long de la soirée, sera mise en jeu lors d’une grande tombola. L’inscription au contest de surf (10 € ) comprend d’ailleurs automatiquement un ticket de tombola, et le tirage au sort sera effectué place du marché à 22h15. À noter que les gagnants du contest de surf pourront quant à eux gagner un chèque cadeau dans le magasin Soöruz, parmi de nombreux autres lots offerts par les partenaires du festival.
Aurélie Bérard
Infos et inscriptions :
« Wipe Out - l’asso »

Créé au sein de l’association Label Oyat, le Wipe Out Surf Festival se dote aujourd’hui d’une structure associative à part entière afin de pouvoir bénéficier plus facilement de subventions publiques, qui font défaut aujourd’hui au bon développement du projet. « L’association Label Oyat a accompagné le projet depuis sa création, y compris financièrement, et a agi avec le Wipe Out comme un incubateur de projet », explique le directeur artistique de Label Oyat, Jonathan Odet. « Nous sommes heureux de voir que le collectif du Wipe Out est assez fort aujourd’hui pour prendre son envol ! L’énergie de l’équipe est incroyable et nous sommes heureux de participer au futur de cette association, notamment parmi les membres du conseil d’administration. » Label Oyat reste organisatrice de l’évènement pour cette édition encore, mais l’année prochaine c’est bien l’asso Wipe Out qui aura la pleine gestion du projet. Pour adhérer et soutenir l’asso du Wipe Out, scannez le QR Code !
La plage de La Pergola accueillera donc, en même temps que le contest, différentes animations : un stand de fabrication de wax en cire d’abeille par Passion Aytré ; un stand de massage par le Relais Thalasso de Sainte-Marie ; un bac de collecte de combi usagées pour le recyclage par Soöruz ; et des ateliers autour de la préservation de l’environnement. À 16h30 un concert d’Eve Poitevin au ukulélé, avec notamment des reprises de musique surf, précédera la remise des prix à 17h.
Une board made in Ré à gagner
Les festivités ne s’arrêteront pas là. L’évènement se déplacera ensuite à quelques pas de la plage, au cœur
Un bar et de la restauration sont prévus tout au long de la journée, plage de La Pergola puis place du marché.
L es docu diffusés à L a Maline
- 17h30 « A Hi’O I To Mou’ ARegarde ta montagne » de Jeanne Dauthy (25 min)
- 18h30 « North of the sun » de Inge Wegge et Jørn Nyseth Ranum (45 min)
- 20h « Surf the line » de Jeremy Frey (52min) Tarif : 5 € /projection

RÉ TEAM DESIGN ARCHITECTE
Marais salants, cheval, huîtres… que du bonheur !
Mon premier est un paysage incomparable, mon second la plus noble conquête de l’homme, mon troisième la saveur iodée d’un célèbre mollusque. Mon tout…

Vraiment vous ne voyez pas ? On vous dit tout… Direction Loix, non La Couarde, enfin bref, les deux finalement et voilà bien ce qui est magique…
Alliance terre-mer… Un jour en allant à la plage, Sophie Limelette, directrice des Ecuries de
Loix, passe devant La Rhétaise, grand bâtiment blanc posé au bord des marais salants et cabane de dégustation ostréicole. L’entreprise (familiale) a été reprise en 2020 ans par Jana Rose* et sa sœur Charlotte et il se trouve que Jana est une ancienne élève de Sophie (ailleurs et dans une autre vie). Le trio féminin a nombre de valeurs et d’envies communes : l’amour de l’Ile de Ré et
du souffle authentique à respirer à pleins poumons sur cette enclave où terre et mer se rejoignent, mais aussi une exigence de qualité et une envie de partage.
Pour parenthèse enchantée
Imaginez une belle journée estivale… à l’heure où l’ardeur du soleil se fait plus douce, que la lumière se teinte d’orange et que l’eau salée des marais frise sous la brise thermique du soir. C’est à ces heures privilégiées que Sophie, Jana et Charlotte ont choisi de nous embarquer pour un moment immersif. Pas de voiture ni de vélo mais un cheval et une traversée des marais salants reliant les Ecuries de Loix à La Rhétaise. Une promenade aller-retour de trois heures, ponctuée en son cœur par une dégustation d’huîtres, de crevettes et de bulots.
« Quelque chose de cool », souligne Sophie Limelette, insistant sur le soin apporté à la sélection de chevaux
« habitués à marcher au pas » et à l’encadrement par deux monitrices, garantissant une accessibilité à tous.
« Il ne s’agit pas d’une attraction mais
d’une opportunité de découverte et de partage », précisent en chœur Sophie et Jana, se réjouissant d’un projet impliquant aussi une équipe, celle saisonnière de La Rhétaise et Manon, des Ecuries de Loix.
A l’heure où nous les avons rencontrées, elles finissaient l’installation du ‘parking’ à chevaux. Car bien sûr, pendant que les cavaliers s’adonneront aux plaisirs des saveurs maritimes, leurs montures profiteront d’une pause avant le voyage retour !
Pauline Leriche Rouard
*Lire notre portrait paru dans Ré à la Hune N° 294 : www.realahune.fr/jana-une-vie-en-rose/
Des Ecuries de L oix à L a R hétaise
Promenade à cheval-dégustation
Les mercredis et vendredis d’avril à septembre (selon météo)Groupe de huit personnes
Réservation obligatoire auprès des Ecuries de Loix - 06 28 27 92 76

La séquence 6 entre Rivedoux et La Flotte relancée
Après la session départementale de printemps, les conseillers départementaux de l’île de Ré ont fait leur habituel point presse. Séquence 6 entre Rivedoux et La Flotte, opération « ports propres », giratoire de La Passe et passages souterrains sont les principaux sujets rétais abordés.
La séquence 6, dernière d’une série d’aménagements de la traversée de Rivedoux consécutive à la construction du pont de l’île de Ré (DUP signée en 1997 pour les six séquences) et qui auront bien occupé les élus depuis vingt ans, va enfin pouvoir démarrer à l’automne 2025, du moins pour le premier de ses trois tronçons. En effet, cette séquence, dite « de la forêt » concerne la partie de la RD entre La Corniche (au niveau du restaurant les Viviers) et l’Abbaye des Châteliers, comprenant la grande ligne droite, entre la Grande Vallée et Fort La Prée.
Une séquence 6 saucissonnée en trois tronçons Mais pourquoi un tel retard de cinq ou six ans sur le calendrier initial ? « La mairie de La Flotte a demandé au Département que la séquence 6 soit prolongée au droit de Fort La Prée / du GCU. Il est vrai que la séquence qui s’arrêtait au bout de la grande ligne droite, avec des vélos lâchés ensuite sur la RD, ce n’était pas cohérent et la demande de Jean Paul Héraudeau est légitime. », explique Patrice Raffarin, doublement concerné en tant que maire de Rivedoux et conseiller départemental.
Avec cette augmentation de linéaire, la séquence 6 ne sera pas terminée avant six ou sept ans. Aussi a-t-il demandé à la direction des infrastructures départementales (DID) de saucissonner le projet en plusieurs temps, ce qu’elle a accepté. « Le tronçon 1 est facile, il concerne la partie de RD entre Les Viviers et l’intersection de la rue de la Grande vallée avec l’avenue du même nom. On est en site inscrit, mais pas classé, il y a du bâti des deux côtés, on prend sur l’emprise routière. Le tronçon 2 peut aller assez vite aussi, même si on a de l’emprise sur le domaine forestier et qu’il y aura donc des dossiers réglementaires à élaborer. Pour le troisième tronçon, nous travaillons sur son tracé entre l’intersection rue/av de la Grande Vallée et le parking avant le Fort La Prée. »
Car les services de l’Etat, la DREAL*, l’Architecte des Bâtiments de France veulent avoir une vue globale du projet avant de délivrer les autorisations pour le premier tronçon. Ainsi, un aménagement global va être proposé, même s’il comporte trois tronçons.
Le flux entrant en sens unique pendant cinq mois « La première étape va s’étaler d’octobre 2025 à mars 2026, il s’agira de réhabiliter les réseaux d’eau en très mauvais état, avec aussi de l’amiante, Eau 17 devait de toutes façons faire ces travaux. Nous organiserons une réunion avec les riverains du tracé, ainsi

Vauchez
Les deux conseillers départementaux font un point presse après chaque session du Conseil départemental pour évoquer notamment les sujets rétais. © Nathalie
que ceux des rues de la Grande vallée et Charbonnière. La piste cyclable va longer le front de mer, puis elle sera côté droit de la RD en sens montant (vers la Flotte) et de l’autre côté pour le sens descendant (Vers Rivedoux). Les travaux de réseaux seront réalisés pour le printemps 2026 et ceux de surface débuteront au 1er octobre 2026, qualitatifs, avec des cheminements et du mobilier urbain. Tout sera terminé (pour ce 1 er tronçon) en février/mars 2027. », précise le conseiller départemental et maire de Rivedoux.
Pour la circulation sur cet itinéraire nord très emprunté, trois options ont été envisagées. Cinq mois de déviation totale de la circulation ; mise en place d’un alternat ; ou bien, option qui a la préférence de Patrice Raffarin et sera présentée à la population : garder le flux entrant, en sens unique, le flux sortant étant dévié de l’avenue de la Grande vallée vers la rue du même nom, la rue Charbonnière puis sur La Corniche au niveau des viviers, avec là aussi en sens unique.
Pour le budget « on a une vague idée, mais le financement de la partie travaux de surface (ceux des réseaux étant financés par Eau 17) sera réparti entre Rivedoux à 65 % et le Département à 35 %. Alors que pour les précédentes séquences, plusieurs ont été financées sur le budget du pont, puisque conséquences directes de sa construction. « Il m’a été dit qu’avec la fin du péage du pont (pour la partie d’amortissement du pont, pas pour l’écotaxe - NDLR) on ne pouvait plus prendre sur le budget du pont, le Département a acté de participer au financement, même si la participation de la Commune va être bien supérieure que sur les premières séquences (40 % pour Rivedoux, 60 % pour le Département), ce que je comprends tout à fait. »
« Ports propres » à Saint-Martin et La Flotte fin 2025
Christophe Sueur, conseiller départemental en charge des infrastructures et activités portuaires, a annoncé lors
de l’ouverture de session de printemps que le Département s’est engagé dans un processus de certification en matière de sobriété énergétique et de préservation de la biodiversité. Les ports départementaux de l’île de Ré : SaintMartin, La Flotte et Loix devraient obtenir cette certification « Ports propres » d’ici la fin 2025. En point presse île de Ré, Véronique Richez-Lerouge a précisé en quoi cela consiste : après un diagnostic de chaque port de Charente-Maritime (160 K€), déploiement de la norme ISO nationale et internationale à portée environnementale comprenant dix-sept critères opérationnels tels la maîtrise de la pollution chimique, la gestion des déchets, des eaux de carénage, la pollution accidentelle, les économies en ressources d’énergie, la formation du personnel du port, la sensibilisation des plaisanciers. Ces actions sont subventionnées à hauteur de 80 % par l’Etat. A Saint-Martin, une déchetterie fermée avec accès sécurisé sera créée pour 16 K € (financée à 80 % par le Parc naturel marin) et située derrière la capitainerie. Le permis de construire est en cours.
Giratoire de La Passe
Bien que sujet non débattu lors de cette session départementale, Véronique Richez-Lerouge a tenu à faire un point par rapport au réaménagement du rond-point de La Passe (La Couarde vers Loix et Ars) avec création d’un tronçon de piste cyclable dite du quotidien. La DID a intégré la préservation du pin et apporté quelques modifications, l’avant-projet paysager est retravaillé. L’arrêt de bus sera déplacé et le stationnement vélos requalifié, des trottoirs piétons sont prévus. Une réunion est planifiée avec la commune de La Couarde ce 22 mai, en vue d’établir une convention. La piste cyclable sera en liant végétal, avec des parties enherbées, car financée avec l’écotaxe. Pour le rond-point Véronique Richez-Lerouge espère un début des travaux pour fin 2025, Patrice Raffarin se montre plus prudent, car il faut attendre la signature d’autorisation ministérielle, s’agissant d’un site classé
Le passage souterrain de La Couarde en bonne voie ?
Concernant les passages souterrains (PIGR) le premier qui devrait se faire serait celui de La Couarde, bien que techniquement plus compliqué du fait de la zone humide, car le maire est partant, contrairement à celui de SaintMartin plus réticent. Quant au PIGR de La Flotte, alors que le maire Jean Paul Héraudeau le souhaite au niveau de La Grainetière (là où il existe déjà un passage protégé et le radar tourelle), la DID l’envisage pour des raisons de faisabilité technique au niveau du rond-point La Flotte-Saint-Martin (vers AquaRé et le collège).
Si le passage souterrain de La Couarde se fait, alors il devrait faire « jurisprudence » en matière de superposition de compétences et « débloquer » celui de Saint-Martin, la CdC de l’île de Ré (qui finance 70 % des PIGR comme les pistes cyclables, rappelons-le) bloquant les projets de PIGR en l’état actuel car elle ne souhaite pas récupérer la maîtrise d’ouvrage une fois les travaux terminés.
Plans digues
Les plans digues (PAPI*) avancent sur tout le département, Patrice Raffarin a évoqué les différents projets, dont ceux du nord de l’île de Ré-Fier d’Ars, le début des travaux aux Portesen-Ré étant prévu pour 2027. Il n’a toutefois pas évoqué le problème du financement de l’important surcoût, pour lequel la présidente du Département n’entend pas participer, comme elle l’a écrit au président de la CdC, l’ayant sollicitée à ce sujet à la suite de déclarations des conseillers départementaux rétais...
Enfin, le Département continue sa politique de préemption et de préservation des Espaces naturels sensibles, 1,26 M € étant budgétés en 2025 sur l’ensemble du département.
Câbles du pont
Ré à la Hune a interrogé Patrice Raffarin sur les travaux de remplacement des câbles de pré-contrainte du Pont (faisant suite à des malfaçons d’origine), qui semblent avoir marqué une longue pause depuis un an, aucune fermeture nocturne du pont n’ayant eu lieu. Il confirme que les travaux ont été stoppés, un système de veille (notamment acoustique) étant en place pour détecter tout nouveau phénomène de corrosion.
Nathalie Vauchez
* DREAL : Direction régionale de l’environnement, de l’aménagement et du logement / PAPI : Plan d’actions de prévention des inondations.
A La Couarde, mille et une façons d’aimer…

Thème éternel et universel, l’Amour a-t-il inspiré les photographes ? Réponse évidemment en images le vendredi 11 avril au vernissage de l’exposition dédiée, présentée à la galerie couardaise Derrière l’Eglise en présence du parrain de l’édition 2025, l’artiste Rodolphe Blandin dont la sculpture monumentale Mot d’Amour a longtemps tenu le haut du pavé sur le rivage rivedousais.
N AVETTE R ES P I R É
Une sélection exigeante
« Un peu trop peut-être… », selon la conseillère municipale et organisatrice de l’évènement Nadège Bielot. Il est vrai que sur environ cent soixante-dix photos participantes, seules vingtquatre ont été sélectionnées. « L’exigence est réelle mais c’est aussi parce que le concours est arrivé à une certaine maturité », renchérit le maire de La Couarde, Patrick Rayton, évoquant un
Parking provisoire en plus, près de l’aéroport

Horaires des navettes :
Pendant la durée des travaux sur le site du Belvédère (jusqu’à fin juin 2025), un parking gratuit temporaire est d’ores et déjà ouvert permettant de prendre les navettes piétons et vélos.
Depuis ce samedi 19 avril, un parking provisoire gratuit supplémentaire a été ouvert de 10h à 19h45 permettant de prendre les navettes piétons uniquement.
Premier départ du Parking provisoire : 10h25 (puis un départ toutes les 30 min) Dernier départ du Parking provisoire : 18h55
Premier départ de Sablanceaux : 10h45 (puis un départ toutes les 30 min) Dernier départ de Sablanceaux 19h15 + d’infos : https://la.charente-maritime.fr/actualites/respire-bonplan-pour-se-deplacer-sur-lile-re-sans-voiture
jury composé pour partie d’artistes, photographes et sculpteurs, donc sans doute « plus regardants sur la technique », souligne-t-il avant d’ajouter que « l’originalité compte aussi ». « Merci en tout cas à tous les photographes, sélectionnés ou non », conclut Nadège
Biélot avant d’annoncer d’ores et déjà le thème de la 15ème édition à venir : ce sera Que la Fête commence !
Noir et blanc ou couleur
Difficile de faire un choix car elles sont toutes belles ces images. Evocatrices d’un amour clairement exprimé ou induit avec pudeur, en couleurs éclatantes ou en noir et blanc, dans la nature ou en ville, dans un esprit Robert Doisneau. Deux ventres qui se touchent dont l’un bien rond évoquant une naissance à venir, une juxtaposition de mains, de la plus ridée à la plus petite et fraîche comme
un pétale exprimant l’amour familial, quatre jambes sans visages derrière le rideau d’un photomaton, des baisers, des cœurs, des dessins sur le sable, et jusqu’à la métaphore dans une décharge d’ordures. Comment choisir ? On y va résolument au coup de cœur, c’est le moment ou jamais !
Pour rappel, ces photos sont accessibles à l’achat, les recettes allant au CCAS de la commune. Pour un autre geste venant du cœur…
Pour le public, il est donc temps de voter. Vous avez loupé l’exposition à la galerie Derrière l’église ? Dommage mais une session de rattrapage vous attend dans le hall de la mairie où les photos seront visibles jusqu’au 31 mai. Parce que l’Amour le vaut bien…
Remise des prix le 3 août !
Pauline Leriche Rouard
Planning chargé pour la galerie Derrière l’Eglise
Hebdomadaires ou tous les quinze jours… peinture, sculpture, mosaïque, céramique, dessin, aquarelle, gravure, créations bijoux ou en cuir…
Les expositions se succèdent dans la charmante galerie animée et gérée par l’association Les Amis de la Plage, résolument ouverte à tous les arts. Une belle occasion de découvertes et de rencontres avec les artistes dans une ambiance conviviale. C’est où ? Et bien… derrière l’église de La Couarde ! PLR


& SPA****
à Saint-Martin-de-Ré
Partagez un brunch exquis en famille ou entre amis chaque dimanche de 11h30 à 14h00 et le jeudi 8 mai.
Un rituel sensoriel et convivial pour prolonger la magie du week-end. 49¤ par personne, coupe de champagne offerte sur réservation.


Les producteurs de l’île en débrief !
3,2
tonnes d’Huîtres de l’île de Ré (Association des Producteurs des Huîtres de l’île de Ré), soit 35 000 unités environ (le double qu’en 2024), 900 bouteilles de vin Soif d’Evasion blanc des Vignerons de l’île de Ré (Uniré), 800 produits (Sels aromatisés et Fleur de Sel) des Sauniers de l’île de Ré (Coopérative des Sauniers), de très nombreuses soupes de poissons fabriquées à Ars-en-Ré par le Chef Rémi Massé (Chez Rémi)... voilà le bilan des Producteurs de l’île de Ré au Salon de l’Agriculture 2025.
Seul stand privé de dégustation regroupant ainsi les produits du terroir d’un même territoire !
Et surtout une super cohésion entre tous les producteurs qui ont fait la plus belle des promotions de l’île de Ré.
Celle-ci se prolonge avec les ApéroRégalades qui ont fêté et fêteront la pomme de terre AOP de l’île les 18, 25 avril et 2, 9 mai de 17h à 20h à

Débrief et dégustation dans la bonne humeur pour les producteurs du terroir de l’île de Ré, en présence
la Coopérative, accompagnée par les huîtres, le sel et le vin de l’île de Ré.
Pour « débriefer » de cette aventure commune sur le Salon, tous se sont
retrouvés, avec des élus de l’île, dans la salle de séminaire d’Uniré mercredi 9 avril en fin d’après-midi autour d’un superbe apéro-dinatoire préparé par le
talentueux Sébastien Simaillaud. Saveurs et bonne humeur garanties !
Nathalie Vauchez L IBRAIRIE-GALERIE
SAISONNIÈRE
Les fous de Ré vient d’ouvrir à Saint-Martin

Les fous de Ré, galerie-librairie éphémère, ouvre ses portes des vacances de Pâques à celles de la Toussaint 2025.
L’un est Rochelais, journaliste, écrivain et photographe de métier, il a été, entre autres, rédacteur en chef
de VSD et a lancé
La Parisienne, supplément féminin du Parisien : Christian Moguérou.
L’autre a été reporter photographe durant plus de vingt ans pour des magazines internationaux, et diffusé par l’Agence Gamma. Il a créé en 2010 sa maison d’édition à Paris et habite l’île de Ré depuis quelques années : Erick Bonnier.
Tout a commencé par un coup de fil d’Erick à Christian, l’informant
que l’unique librairie de la capitale de l’île de Ré a fermé ses portes. Ensemble, ils décident d’ouvrir « une galerie libre, une librairie insolente et une carterie artistique. »
En outre, le prochain ouvrage de Christian Moguérou, qui sortira en mai 2025, s’intitule « Fou d’île de Ré », titre qui on l’imagine aisément inspire ces deux amoureux de l’île de Ré et passionnés des livres, pour donner son nom au lieu.
Ainsi est née l’idée, très vite concrétisée avec l’ouverture dès samedi 19 avril de cet espace culturel et artistique situé à deux pas du port de Saint-Martin de Ré.
Des livres et ouvrages, des images inédites de l’île, des cartes postales décalées et du pop art en vente libre, tel est l’engagement des deux comparses qui revendiquent cette «
prise de parole artistique. »
Chaque semaine aux fous de Ré vous pourrez découvrir « des évènements, une proposition, des rendez-vous qui agiteront la vie locale. »
Attention, comme le précise Erick devant l’engouement de cette annonce sur notre page Facebook Ré à la Hune, il s’agit d’une librairie d’éditeur.
Informations recueillies par Nathalie Vauchez
L es fous de R é
Ouvert du 19 avril au 3 novembre 2025, de 10h à 13h et de 16h à 22h 3 avenue Victor Bouthillier 17410 Saint-Martin de Ré. #thefousdere

DIMANCHE 4 MAI 8H30 18H30



toute la durée de l’installation et ce, gratuitement. Nous souhaitons faire de ce changement une vraie bonne nouvelle pour améliorer et simplifier les usages numériques de nos clients en leur garantissant une expérience optimale.

Fibre optique : sur l'Île de Ré, restez connectés !

nnectés !


J.-B.D.L : L’ADSL appartient presque déjà au passé. La technologie cuivre n’est désormais plus assez puissante et robuste pour assurer une bonne qualité de service à l’ensemble des usagers. Avec l’explosion du télétravail, l’amélioration des technologies TV, le développement des usages connectés… les usages évoluent et l’ADSL ne répondra bientôt plus aux besoins des particuliers et des entreprises. Par ailleurs, l’ADSL est aussi énergivore : il consomme jusqu’à trois fois plus d’énergie que la fibre. La fibre optique permet quant à elle d’obtenir un débit jusqu’à 100 fois plus rapide. Elle permet de tout voir en plus grand : débits, nombre d’équipements connectés, qualité TV…










Sur l'Île de Ré

Près de 25 500 foyers éligibles à la fibre Bouygues Telecom. Et vous ?




vers la fi bre. Pour les habitants encore abonnés à une offre ADSL, c’est le Telecom propose une transition simple et fluide pour permettre aux derniers foyers d’une connexion plus stable et bien plus performante. Jean-Benoît De Lacoste ,
Telecom, fait le point pour nous.
D’ici janvier 2027, 6 communes de l'Île basculeront vers la fi bre. Pour les habitants moment de changer. Bonne nouvelle, Bouygues Telecom propose une transition de bénéfi cier du très haut débit. La promesse d’une connexion plus stable Responsable des ventes Fibre chez Bouygues Telecom, fait le point pour nous.
D’ici janvier 2027, 6 communes de l'Île basculeront vers la fibre. Pour les habitants encore abonnés à une offre ADSL, c’est le moment de changer. Bonne nouvelle, Bouygues Telecom propose une transition simple et fluide pour permettre aux derniers foyers de bénéficier du très haut débit. La promesse d’une connexion plus stable et bien plus performante. Jean-Benoît De Lacoste, Responsable des ventes Fibre chez Bouygues Telecom, fait le point pour nous.
D’ici janvier 2027, 6 communes de l'Île basculeront vers la fibre. Pour les habitants encore abonnés à une offre ADSL, c’est le moment de changer. Bonne nouvelle, Bouygues Telecom propose une transition simple et fluide pour permettre aux derniers foyers de bénéficier du très haut débit. La promesse d’une connexion plus stable et bien plus performante. Jean-Benoît De Lacoste, Responsable des ventes Fibre chez Bouygues Telecom, fait le point pour nous. l'Île de Ré ?
Pouvez-vous nous en dire plus sur l’arrêt de l’ADSL sur l'Île de Ré ?
Pouvez-vous nous en dire plus sur l’arrêt de l’ADSL sur l'Île de Ré ?
Pouvez-vous nous en dire plus sur l’arrêt de l’ADSL sur l'Île de Ré ?
gouvernement en vers la fibre comptés : pour faire la s’arrêteront
Que proposez-vous aux habitants de l'Île de Ré pour en profiter ?
Fibre sous réserve d’éligibilité et de raccordement jusqu’au domicile.
Que proposez-vous aux habitants de l'Île de Ré pour en profiter ?
Que proposez-vous
Que proposez-vous aux habitants de l'Île de Ré pour en profiter ?
J.-B.D.L : Le plan Très Haut Débit, lancé par le gouvernement en 2013, prévoit la conversion de tous les foyers ADSL vers la fibre d’ici 2030. Sur l'Île de Ré, les jours de l’ADSL sont comptés : les habitants de 6 communes ont jusqu'à début 2027 pour faire la
J.-B.D.L : Le plan Très Haut Débit, lancé par le gouvernement en 2013, prévoit la conversion de tous les foyers ADSL vers la fibre d’ici 2030. Sur l'Île de Ré, les jours de l’ADSL sont comptés :
J.-B.D.L : Le plan Très Haut Débit, lancé par le gouvernement en 2013, prévoit la conversion de tous les foyers ADSL vers la fibre d’ici 2030. Sur l'Île de Ré, les jours de l’ADSL sont comptés : les habitants de 6 communes ont jusqu'à début 2027 pour faire la
transition, accompagnement de
technologie robuste pour des usagers. technologies TV, évoluent et particuliers et des consomme
débit jusqu’à grand : débits,
Sur l'Île de Ré, c’est la fin de l’ADSL, pas la fin du m o nde.
J.-B.D.L : Le passage à la fibre peut parfois générer une certaine appréhension pour les usagers. Nous faisons donc le maximum pour les rassurer et les accompagner au mieux.
J.-B.D.L : Le passage à la fibre peut parfois générer une certaine appréhension pour les usagers. Nous faisons donc le maximum pour les rassurer et les accompagner au mieux. En cas de changement d’opérateur, on se charge de la résiliation
J.-B.D.L : Le passage à la fibre peut parfois générer une certaine appréhension pour les usagers. Nous faisons donc le maximum pour les rassurer et les accompagner au mieux. En cas de changement d’opérateur, on se charge de la résiliation
J.-B.D.L : Le appréhension pour les rassurer En cas de de l’ancien en service formés et s’occuper ordinateurs, Pour permettre période de toute la durée faire de ce simplifier les une expérience
Jusqu’à
REMBOURSÉS (1)



CdC : un budget consolidé 2025 à 70 M€, dont 19 M € d’investissements
Au fil des années, notamment depuis 2008, la Communauté de Communes de l’île de Ré a acquis de nombreuses compétences. Ce qui se traduit par un budget principal et des budgets annexes très importants. Et suscite quelques débats en cette période pré-électorale*.
Ce budget primitif 2025 consolidé de plus de 70 M € traduit notre volontarisme politique, sans augmentation des taux d’imposition depuis 2008, la baisse de la TEOM, et sans nouvel emprunt depuis 2017 alors que l’investissement reste soutenu », a d’entrée de jeu souligné le président de la CdC, Lionel Quillet, précisant que la capacité de financement nette de la collectivité a même augmenté. « Nous maintenons les montants des compensations versées aux communes et ceux des subventions versées aux associations, ce malgré une évolution des recettes plus faible. »
Des taux de fiscalité inchangés Les délégués communautaires ont voté des taux de fiscalité directe locale 2025 inchangés versus 2024 : taxe d’habitation sur les résidences secondaires de 11,06 %, taxes foncières de 5,95 % sur les propriétés bâties et de 17,44 % sur les propriétés non bâties et cotisation foncière des entreprises à 24,96 %. « Des taux inchangés pour la 16è année » a rappelé le président.
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Le Conseil communautaire a également voté le montant du produit attendu de la taxe GEMAPI, affectée à la gestion des milieux aquatiques et à la prévention des inondations. La limite de plafond est fixée à 40 € par habitant, soit un montant maximal autorisé pour l’île de Ré de 1,29 M € . La répartition de ce montant est établie par les services fiscaux sur la base des taxes d’habitation, du foncier bâti et non bâti et de la CFE des entreprises. Il ne s’agit donc pas d’une taxe de 40 € par personne, un certain nombre d’habitants ne la paient pas, d’autres paient évidemment plus que 40 € . Le Conseil CdC a décidé de fixer ce produit GEMAPI à 1,1 M€ pour 2025, les dépenses prévisionnelles sur l’exercice de cette compétence s’élevant à 1,89 M€
Une TEOM qui fait toujours débat
Le vote de la Taxe d’enlèvement des ordures ménagères (TEOM), que le président a proposé de maintenir à 12,9 % comme en 2024 (soit une recette attendue de 6,95 M € ) a suscité plus de débat, comme à l’accoutumée. Le

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premier à dégainer fut le conseiller minoritaire de La Flotte Patrick Salez : « Nous étions six à voter contre ce maintien en 2024, je suggère qu’on la baisse légèrement pour 2025, par exemple de 0,3 points. » « Il convient de rester prudent », ont rétorqué le président Quillet et la vice-présidente aux déchets, Lina Besnier, « on a un gros travail de négociation à mener avec Cyclad et on a déjà baissé la TEOM de 16,68 % à 12,9 % ces dernières années. Les investissements continuent et une baisse de ce taux en année électorale serait considérée comme politique, cela ne se fait pas. Mais le vrai débat serait de revoir le niveau du service rendu, avec la collecte fréquente et les cinq déchetteries sur notre territoire. »
La principale charge est toutefois venue du maire de La Flotte, Jean Paul Héraudeau : « Depuis quelques années on a un excédent de fonctionnement énorme sur le budget annexe des déchets ménagers, cet excédent ne devrait pas être là. Un budget se doit d’être le plus sincère, équilibré, proche de la vérité. Je suis d’accord qu’il faut rester prudent mais tout en se rapprochant du coût du service. On a pris pas mal d’augmentation sur la taxe foncière, qui pèse sur les impôts des ménages. On pourrait faire un effort. Cette TEOM est injuste socialement, on taxe les plus faibles. »
« La CdC n’a pas augmenté ses impôts depuis 2008, contrairement à différentes communes et alors qu’elle a pris le plus de compétences », a argumenté le président Quillet. Les deux élus sont revenus sur l’historique des taux, et le maire de La Flotte a rappelé que certes dans son jugement du 7 janvier 2025 le Tribunal Administratif de Poitiers a débouté la requête de Mr Bahuet et de l’Association des contribuables du Nord de l’île de Ré, estimant qu’aucune disposition législative ou réglementaire n’impose que des excédents antérieurs de TEOM affectés sur un budget général soient réintégrés sur un budget annexe dédié établi postérieurement. Toutefois, dans son délibéré, le TA précise bien que la TEOM doit être dédiée à la gestion des ordures ménagères et relève qu’entre les années 2015 et 2019, le produit de la TEOM représentait un excédent annuel moyen de l’ordre de 30% au titre du fonctionnement de ce service public, soit un taux revêtant « un caractère manifestement disproportionné. » Lionel Quillet estime pour sa part que « le vrai débat aujourd’hui n’est pas sur la TEOM de la CdC mais sur les recettes fiscales des communes. » Le taux 2025 de la TEOM a ainsi été adopté avec cinq voix contre et une abstention**.
Vote du budget général à l’unanimité
Le budget général primitif 2025, s’élevant à 32,49 M€ en fonctionnement et 13,74 M€ en investissement a lui été voté à l’unanimité, avec cinq abstentions (les mêmes que les votes contre le taux de TEOM) et vingt-deux voix favorables. Patrick Salez a comme à son habitude pointé les effectifs et les charges de personnel, dénonçant « un train de vie plutôt important à l’heure où l’on demande aux collectivités territoriales une certaine sobriété. » Lionel Quillet a rappelé les nombreuses compétences récupérées et assumées par la CdC, votées à l’unanimité par les élus, et qui supposent évidemment des effectifs. Il a pris l’exemple des crèches gérées par la CdC, qui emploient 35 personnes dédiées. « Veut-on en confier la gestion au secteur privé, via une DSP (Délégation de service public) ? Sur l’île on a fait le choix d’une personne pour quatre enfants. C’est un débat de fond. » Il a reçu le soutien de Jean Paul Héraudeau : « Je suis d’accord avec le président, on a le même débat au Conseil municipal de La Flotte. Je préfère créer des emplois et bien assurer le service public, on se doit de faire très attention aux besoins de tout le monde. »
De gros investissements en 2025 Parmi les plus gros investissements budgétés pour 2025 figurent les acquisitions foncières du quartier du Château à Rivedoux (2,78 M€) et celui des Noues à Ars (1,2 M€), des « aides à la pierre » et des actions dans le cadre du Plan local de l’habitat (PLH) pour 895 K€, la rénovation de deux bâtiments : celui du quai de la Criée à Ars (2,6 M€) et celui de la régie des services techniques dans la ZA du Bois-Plage (860 K€), mais aussi les aides financières aux équipements sportifs des communes (220 K € ), la participation aux travaux des PAPI 1 et 2 pour 716 K € et des travaux de défense des côtes pour 1,66 M € , ou encore la réfection de pistes cyclables touristiques...
Des budgets annexes conséquents
Le budget annexe 2025 des déchets, s’élevant à 9,06 M€ en fonctionnement et 1,96 M€ en investissement a été voté à l’unanimité, avec trois abstentions***. Les principaux investissements concernent le centre de transfert, le déménagement de la décheterie des Gâchettes du Bois-Plage sur le site du centre de transfert, une subvention d’équipement pour le rond-point des Gâchettes et les colonnes enterrées.
Le budget annexe 2025 de l’écotaxe, d’un montant de fonctionnement de 7,74 M€ et d’investissement de 3,02 M€ a été voté à l’unanimité. Parmi les
plus gros investissements figurent les pistes cyclables des déplacements du quotidien pour 902 K€ et la subvention d’équipement pour les traversées des RD (passages souterrains dits PIGR). La création de la piste cyclable de La Flotte vers Saint-Martin est prévue sur le budget d’investissement de 2026 pour 900 K€, l’ensemble des investissements du budget écotaxe s’élèveront en 2026 à 3,7 M €
Le budget annexe 2025 cinéma-spectacle, voté à l’unanimité s’élève à 2,04 M € en fonctionnement et 370 K € en investissement. L’aménagement du hall de La Maline et l’acquisition de matériels techniques représentent l’essentiel de l’investissement.
Plus d’1 M € de subventions aux associations
Les subventions aux associations ont été votées à l’unanimité (3 abstentions sur les subventions « Patrimoine » des élus de La Flotte car le Musée du Platin n’est pas suffisamment subventionné à leurs yeux), pour un montant total d’un peu plus de 1 M€. Sur les 77 demandes de subventions (moins 7 versus 2024), 73 associations ont été reçues. « Nous avons souhaité maintenir le niveau des subventions, mais pas compenser les autres structures qui ne financent plus. Là aussi ce maintien traduit notre attitude non électoraliste, cela serait facile d’augmenter les subventions en période pré-électorale. »
Les secteurs culturel (447 K € ) et socioéducatif (382 K € ) se taillent la part du lion, avec notamment l’Ecole de
Musique (160 K € ), la crèche parentale
Les Petits Drôles (138 K € ), Ré-Clé-Ré (46 K € ) et La Verdinière (75 K € ) qui pèsent lourd. Parmi les évènements culturels, sont particulièrement bien soutenus Musique en Ré, Jazz au Phare, Label Oyat (La Java des Baleines), le Salon du livre... A noter aussi dans le secteur sportif le soutien important à l’évènement Ré Handi Tennis.
Côté Environnement, les subventions via le budget de l’écotaxe vont pour 60 K € à l’ONF sur les 70,5 K€ attribués.
Valorisation et préservation de la forêt domaniale et restauration des dunes de l’île de Ré sont réalisées par l’ONF, dans le cadre d’une convention avec la CdC.
Par ailleurs, la CdC a voté une subvention de près de 30 K € à l’AEMA pour des travaux d’entretien et de restauration des marais salants, également sur le budget écotaxe.
D’autres sujets ont été abordés lors de ce long Conseil communautaire, sur lesquels nous aurons l’occasion de revenir.
Nathalie Vauchez
*Les élections municipales sont prévues en mars 2026, avec sur chaque liste municipale les candidats fléchés pour la délégation communautaire. Elles seront suivies au printemps 2026 de l’élection indirecte (par les conseillers communautaires) pour déterminer la composition du Bureau de la CdC : président(e) et vice-président(e)s.
**Votes contre le taux 2025 de la TEOM : Jean Paul Héraudeau, Annie Bergeron, Daniel Pinaud, Patrick Salez (élus de La Flotte, et Didier Guyon (élu minoritaire de Sainte-Marie). Abstention : Patrice Raffarin (maire de Rivedoux-Plage).
***Abstentions sur le vote du budget primitif 2025 des déchets : Jean Paul Héraudeau, Patrick Salez et Didier Guyon.


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Ars-en-Ré : un budget rigoureux voté à l’unanimité
Le Conseil municipal du 9 avril dernier a été largement consacré aux finances de la commune.
Après avoir approuvé les comptes de gestion et les comptes administratifs, les élus ont pu voter les différents budgets primitifs 2025. Et c’est d’abord celui de l’écotaxe qui a été passé à la loupe, d’un montant total de 146,9 K€. 17,7 K€ sont prévus en investissement pour deux principaux chantiers, à Bernicart et Grignon. Côté Port, le budget primitif 2025 s’élève à 2,56 M € , dont un peu plus de 1M € consacré aux investissements. 285,42 K € sont notamment budgétés pour l’aménagement du Quai de la Criée, suite aux travaux de réhabilitation des anciens bâtiments de la DDE par la Communauté de Communes de l’île de Ré.
Le budget primitif de la commune s’élève quant à lui à 6,21 M € , pour « un programme à la fois ambitieux dans sa conception et prudent dans sa réalisation » a estimé la maire d’Ars-en-Ré, Danièle Pétiniaud-Gros.
« Nous avons en effet des dépenses incontournables et qui ne font qu’augmenter » , a-t-elle expliqué.
« Nous avons conçu ce budget de manière à pouvoir entamer les travaux qui étaient prévus, sur le marché mais aussi sur le terrain du Natureau, afin

Les travaux de rénovation de la salle des sports, pour 412 K€, font partie des plus gros investissements 2025.
que ces logements puissent sortir de terre assez rapidement. »
Au total, le budget communal prévoit 4,15 M € en section de fonctionnement et 2,06 M€ en section d’investissement. 124,7 K € sont impartis au programme de logements du Natureau, et 591,6 K€ aux travaux du marché. Concernant ces derniers, il a été précisé que la possibilité d’obtenir une subvention (prise en charge potentielle de 40%) pourrait en retarder le lancement à 2026. Les travaux de rénovation de la salle des sports sollicitent quant à eux un
investissement prévisionnel de 412 K € , et 100 K € sont provisionnés pour le projet de la caserne des pompiers. Très peu de travaux de voirie sont prévus en 2025 pour un investissement total de 96,34 K € concernant un chantier venelle des Paradis et un autre rue de la Grosse borne.
Côté recettes, la commune compte sur 1,46 M€ issus de la fiscalité directe locale, montant en hausse de 2,9% par rapport à 2024. La majoration de la taxe d’habitation sur les résidence s
secondaires, fixée à 60 % par la municipalité, dégagerait quant à elle un produit supplémentaire de 203,8 K €
Les subventions aux associations ont également été votées lors de ce conseil, pour un montant total de 76,77 K €
La mise à disposition de la maison des saisonniers pour des logements d’urgence a été actée, une convention devant être prochainement signée avec l’association Altéa Cabestan. L’instauration de l’indemnité spéciale de fonctionnement et d’engagement pour la police de police municipale a été définitivement acceptée. Enfin, une protection fonctionnelle à Madame le maire a été votée, la commune étant tenue de protéger ses élus municipaux contre des violences, menaces ou outrages dont ils pourraient être victimes à l’occasion du fait de leurs fonctions. Danièle PétiniaudGros faisant l’objet de menaces et harcèlements de la part de l’un des administrés, tous les élus ont voté cette proposition. « C’est quand même dommage que, même dans un petit village comme le nôtre, on en soit arrivé là » a notamment déploré Pierre Bœuf.
Aurélie Bérard
Sobriété et prudence budgétaire à Saint-Clément
Le budget primitif 202 5 de Saint-Clément des Baleines a été adopté en Conseil municipal le 10 avril. Un programme qui se révèle prudent à l’approche des élections municipales.
En l’absence de la directrice générale des services, en congé maladie depuis plusieurs mois, la municipalité a eu recours au Centre de gestion administrative pour établir son budget primitif 2025. Présenté devant une quinzaine de Villageois présents pour l’occasion, ce dernier s’est avéré concis. « C’est un budget un peu flou », a constaté l’adjoint au maire Christophe Penot en clôture de séance, « mais on a essayé de faire au mieux. Il y aura certainement des décisions modificatives à passer, mais on avance quand même. »

La municipalité a également acquis quatre locaux ces dernières années. Deux d’entre eux, situés rue de la Boulangerie, sont encore disponibles pour un commerce ouvert à l’année.
D’un montant total de 4 M€, ce budget prévoit très peu de nouveaux projets. « C’est notre dernier budget avant les élections », a expliqué la maire, Lina Besnier. « Nous sommes donc prudents sur les investissements afin que la prochaine municipalité puisse investir. On s’engage juste sur ce qu’on avait prévu. » Une grande partie des dépenses d’investissements de 2025 (402 K € sur 1,58 M € ) est donc dévolue au remboursement des emprunts contractés par le passé pour l’achat de maisons et locaux. Est également budgété l’achat d’une nouvelle maison, la quatrième depuis


Sainte Marie de Ré
Diagnostics immobilier professionnels et particuliers
2020, conformément à la stratégie de l’équipe municipale axée sur le logement et la défense de la vie permanente. Quelques travaux de voirie sont également prévus, comme le changement d’éclairage du Chabot jusqu’à l’entrée du village, des travaux d’enfouissage sur le quartier

des Roussières, le ravalement des façades de l’école et des logements municipaux, ou encore la réfection du boulodrome de l’aire de loisir.
Les taux d’imposition restent quant à eux stables, avec 41,51 % pour la taxe foncière sur les propriétés bâties, 36,04 % pour la taxe foncière sur les propriétés non bâties, 8,86 % pour la taxe d’habitation sur les résidences secondaires sur laquelle est appliquée une majoration de 60 % comme l’an passé. Enfin, Lina Besnier a demandé aux élus, lors des Questions diverses, de voter un avis favorable quant au maintien de l’école de Saint-Clément à la rentrée 2026, le Directeur académique des services de l’éducation nationale (DASEN) devant trancher d’ici le mois de juin sur l’avenir des différentes écoles du nord de l’île.
Aurélie Bérard


Le bateau des Gollandières hisse les voiles !
Même si l’océan est à deux pas, il n’ira certes pas bien loin. Mais il est o f ficiellement inauguré…
Et la joie des élèves des classes élémentaires du groupe Paul Laidet est jubilatoire en cet après-midi du jeudi 17 avril au cœur de la plaine de jeux des Gollandières.
Un moment attendu…
Et presque un an d’attente pour voir aboutir ce projet construit avec les enseignants de l’école boitaise. Rappelons que le 14 juin 2024, appelés aux urnes quelques jours après les adultes pour les élections européennes, les enfants devaient répondre à une épineuse question : bateau ou château ? Cartes d’électeurs, bulletins de vote et même procurations à l’appui, ils ont tranché à une écrasante majorité, offrant au bateau une victoire à faire pâlir d’envie toute la gent politique.
A l’abordage !
Avis de beau temps… Assis sur le sable, les enfants attendent sagement le maire

joyeuse impatience. Pas de discours,










ont que faire. Juste quelques mots et un appel du Rivedousais : « Vous avez un super village, un super maire alors profitez, lâchez vos consoles et vos écrans, voyez vos copains pour vous amuser ensemble ! ». Bon c’est bien mais on le coupe quand ce ruban ? Voilà c’est fait, Antoine Cornic étant le premier à investir le bateau, bientôt suivi d’une nuée enfantine. Trop nombreux pour y monter tous en même temps, les enfants se partagent entre bateau et… goûter, servi à quelques mètres par des élues. Et force est de constater qu’entre appel du large et appel des bonbons, le choix n’est pas si simple !
En bois de robinier résistant aux intempéries et à l’air marin, muni d’échelles de corde et d’un toboggan, voilà le bateau des Gollandières prêt à larguer les amarres pour de lointains voyages imaginaires…
Pauline Leriche Rouard






R é à la Hune est une publication gratuite éditée par Rhéa Marketing : 183 rue des Gros Peux17940 Rivedoux-Plage / Tél. 05 46 00 09 19 / Mail : realahune@rheamarketing.fr Ce journal vous est offert par les Annonceurs, nous les en remercions vivement. Il est mis à votre disposition par tous les commerçants et lieux qui le souhaitent, merci à eux.
Directrice de la Publication : Nathalie Vauchez / Maquette : RC2C / Mise en page : Valérie Le Louer Rédaction, photos : Aurélie Bérard, Catherine Bréjat, Lucile Dron, Eugénie Rambaud, Jordan Riché, Pauline Leriche Rouard, Nathalie Vauchez, DR, sauf mention expresse / Dessin : Philippe Barussaud / Régie publicitaire : Rhéa Marketing : 05 46 00 09 19 - Frédéric Pallot-Dubois : 06 14 29 47 21 - Nathalie Vauchez : 06 71 42 87 88 - rhea@rheamarketing.fr / Imprimeur : Imprimerie Rochelaise / N° ISSN : 2257-0721 - PEFC 10-31-1240

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Un service de proximité au cœur des familles rétaises
Trouver un mode de garde pour son enfant en toute sérénité, c’est possible sur l’île de Ré ! Le Relais Petite Enfance (RPE), piloté par la Communauté de Communes et animé par Stéphanie Longué, accompagne depuis un an les familles dans leurs démarches, tout en favorisant le lien social, le partage d’expérience et l’éveil des tout-petits.

Depuis un an, Stéphanie Longué coordonne avec passion le Relais Petite Enfance (RPE), un service de la CdC de l’île de Ré qui facilite la vie des familles en quête d’un mode de garde pour leurs tout-petits. Plus qu’un simple point d’information, le RPE est devenu une véritable passerelle entre les parents, les assistantes maternelles, les crèches et les Maisons d’Assistants Maternels (MAM) du territoire.
Un service public essentiel pour les familles
Chaque famille sait combien la recherche d’un mode de garde peut être une source de stress, surtout lorsqu’il s’agit de confier son enfant pour la première fois. C’est justement pour répondre à ce

besoin fondamental que le Relais Petite Enfance a été pensé. Grâce à un guichet unique, les parents sont accompagnés dans toutes leurs démarches, depuis l’information sur les différents types de garde, jusqu’à la mise en relation avec des professionnelles qualifiées, sans oublier l’accompagnement administratif et juridique lorsqu’il s’agit d’employer une assistante maternelle.
Avec une connaissance fine du territoire, le RPE offre une réponse sur mesure aux besoins des familles, garantissant un accueil adapté pour chaque enfant de 0 à 3 ans. Sur l’île, on compte aujourd’hui trente-neuf assistantes maternelles agréées, un maillage solide et rassurant. Les crèches affichent quant à elles un taux de remplissage de 100%, preuve de

leur attractivité et de la confiance accordée par les familles.
Un rôle social et éducatif qui dépasse la simple garde Mais l’action du RPE va bien au-delà de la simple mise en relation. Le service s’inscrit dans une démarche globale de soutien à la parentalité, en proposant aux familles et aux professionnels de la petite enfance des moments d’échange, de partage et d’éveil.
Chaque jour - à l’exception du mercredides ateliers d’éveil sont organisés, du nord au sud de l’île, afin de proposer aux enfants des activités variées dans un cadre sécurisé et bienveillant. Ces rencontres permettent aux toutpetits de s’éveiller au monde qui les entoure, de stimuler leur créativité et de favoriser leur socialisation, tout en laissant une large place à l’imaginaire et à la découverte.
Les assistantes maternelles sont également actrices de cette dynamique collective : des actions partagées sont régulièrement mises en place pour permettre l’échange d’expériences professionnelles, la mutualisation des idées et l’émergence de projets communs. Un véritable réseau de solidarité et de professionnalisation, au service des enfants.
Un engagement écologique reconnu
Cette volonté de mettre l’enfant au cœur de chaque démarche s’accom-
pagne aussi d’une réflexion sur son environnement. Le RPE a d’ailleurs obtenu le label Éco Petite Enfance, une distinction qui valorise son engagement en faveur d’activités éco-responsables et de pratiques respectueuses du développement durable. Une manière d’initier dès le plus jeune âge une relation positive avec la nature et l’environnement. « Plutôt que d’acheter de la pâte à modeler, on apprend à la fabriquer nous même, on éveille aussi à la nature dès le plus jeune âge, c’est une démarche très importante pour nous », confie la responsable.
Un lien vivant avec les familles
Pour tisser et maintenir ce lien précieux avec les familles, le RPE publie régulièrement la Gazette du RPE qui met en mots et en images les moments forts vécus par les enfants lors des ateliers, mais aussi les projets et initiatives menés tout au long de l’année. Une manière conviviale d’impliquer les parents dans la vie quotidienne de leurs enfants, même lorsqu’ils ne peuvent pas toujours être présents. Sous la coordination bienveillante de Stéphanie Longué, le Relais Petite Enfance s’affirme comme un partenaire de confiance pour les familles et les professionnels, garantissant un accueil de qualité et un accompagnement humain et attentif, au plus près des besoins des enfants et des attentes des parents.
Jordan Riché
Info : https://cdciledere.fr/decouvrir-le-relais-assistante-maternelle/
YooToo, une aventure familiale et de passion
YooToo, c’est un état d’esprit (libre) : une aventure familiale et de passion pour les deux roues, initiée par un inventeur champion de France de moto, Franck Savard, reconverti dans la location de vélos zen sur l’île de Ré, identifiables au premier coup d’œil par leurs pois blanc sur fond noir, façon « dalmatiens ».

L’équipe YooToo vous accueillera avec professionnalisme et décontraction, afin de vous conseiller un vélo adapté
à chacun des membres de la famille ou à chacune de vos envies d’évasion. Elle vous proposera des itinéraires riches en beautés naturelles, en calme et sérénité. Marion et Steeve vous invitent à visiter leur site internet, afin de vous guider dans la préparation de votre prochain séjour.
Installée à Saint-Martin-De-Ré depuis 2005, l’équipe YooToo sera heureuse de vous recevoir dans un bel espace de 300 m2 exclusivement dédié à votre bienêtre à vélo.
PUBLI-RÉDACTIONNEL
Ouverture d’un centre audition conseil à Saint-Martin
Audioprothésiste diplômé d’Etat*, Pierre Corbin vient d’ouvrir son centre aux Boutiques de SaintMartin. Du bilan auditif au suivi régulier en passant par le choix de l’aide auditive, il vous accompagne et vous conseille au plus près de vos besoins.
La profession était jusqu’ici peu représentée sur l’île de Ré, alors que la population permanente et secondaire justifie la présence d’un magasin de proximité.
Au 1 rue des Salières à Saint-Martin, Pierre Corbin dispose d’une cabine insonorisée, d’équipements de prise de mesures et d’un atelier de nettoyage des appareils auditifs.
Besoin de conseils pour mieux entendre ?
La baisse auditive peut concerner tous les âges et les causes d’une baisse auditive peuvent être multiples. Les agressions acoustiques extérieures sont souvent responsables d’un bon nombre de problèmes d’audition. Ainsi que bien sûr le vieillissement.

existent. Effectuer un bilan ou un test auditif auprès d’un professionnel de santé reste nécessaire pour bénéficier des meilleurs diagnostics et traitements possibles.
© Pierre Corbin

Suite à une trop longue exposition sonore, 58 % des 22-25 ans disent avoir ressenti une douleur dans l’oreille, un sifflement ou un bourdonnement. La fatigue, les maux de tête ou les acouphènes font aussi partie des symptômes révélateurs de problèmes auditifs. Utiliser des bouchons d’oreille et diminuer le temps d’exposition aux bruits trop élevés est indispensable pour réduire les risques de pertes auditives.
Dans les milieux professionnels bruyants, comme les chantiers par exemple, se protéger les oreilles à l’aide d’un casque acoustique est nécessaire.
Les personnes de plus de 50 ans sont susceptibles d’être atteintes de presbyacousie, un vieillissement naturel des cellules de l’oreille. A partir de cet âge-là, il est donc conseillé d’aller consulter afin d’être pris en charge le plus tôt possible et ainsi éviter que la situation ne s’aggrave. Les pertes d’audition sont fréquentes et dégradent le confort de vie des nombreuses personnes concernées. Elles conduisent parfois à un isolement social et à une gêne quotidienne, entraînant dépression et mal-être pour les cas les plus graves. Pourtant, diverses solutions
Pourquoi faire un test auditif ?
Deux raisons peuvent amener à faire un test auditif. La première va de soi quand on ressent une perte ou une gêne au niveau de l’audition. Vous faites répéter vos interlocuteurs ? Vous augmentez le son de votre téléviseur, mais entendez toujours faiblement les émissions ? Vos proches remarquent que vous êtes perdus ? N’attendez alors plus pour prendre rendez-vous chez votre audioprothésiste. Souffrir d’acouphènes doit aussi vous conduire à consulter, car ceux-ci peuvent constituer un handicap au quotidien, et peuvent être atténués par un appareil auditif !
La deuxième, c’est la prévention ! Tester vos oreilles alors qu’elles entendent parfaitement représente pour les spécialistes un « examen d’étalonnage » : cela permet d’avoir un point de repère par la suite pour mesurer une éventuelle perte d’audition. Vous pourrez ainsi vous rendre compte que vous entendez moins bien, et réagir au plus vite. Essentiel donc à partir de 60 ans ! Votre audioprothésiste peut effectuer le premier bilan, et ce gratuitement. Celui-ci pourra ensuite vous orienter vers un ORL (oto-rhino-laryngologiste) pour des examens plus poussés.

Comment Pierre Corbin vous accompagne-t-il ?
Membre du réseau Audition Conseil, premier réseau d’audioprothésistes indépendants en France, Pierre Corbin est indépendant. Cette liberté lui permet de proposer toutes les marques d’aides auditives disponibles sur le marché, sans aucune contrainte et de sélectionner, en toute objectivité, l’appareil le plus adapté.
Pierre Corbin vous reçoit sur rendez-vous dans sa cabine insonorisée. Il peut assurer un premier dépistage gratuit (test à but
non médical), avant de vous orienter le cas échéant vers un ORL. Ou bien il intervient sur prescription d’un ORL pour un premier appareillage. Il effectue alors des tests complémentaires pour bien définir la perte auditive, avant de vous présenter les différentes solutions possibles.
Ainsi l’appareillage est choisi avec le patient, selon son audition, ses besoins de confort, de discrétion, de connectivité (solutions connectées TV et smartphone) et ses préférences. Après ce premier rendez-vous d’une heure environ, il reçoit au bout de quelques jours l’appareillage. Un second rendez-vous de 30 minutes environ permet de le présenter et l’installer. L’essai est obligatoire en France, au minimum trente jours. Durant cette période, plusieurs séances sont prévues afin d’adapter au fur et à mesure l’appareil en ajustant les réglages. Le patient ne paie la prestation qu’à la fin de la période d’essai, tout est compris dans l’appareillage, qui peut être pris en charge partiellement ou en totalité par la Sécurité Sociale et la Mutuelle.
Pierre Corbin vous propose également des solutions 100 % santé (entièrement prises en charge financièrement).
Ensuite, le patient revoit son audioprothésiste quelques fois chaque année pour le suivi de son appareil, qui est illimité et à vie. Il s’agit d’une obligation légale et qui va dans le sens du confort du patient car l’audition fluctue au cours du temps. L’entretien est aussi nécessaire.
*Faculté de pharmacie de Montpellier.
Pierre Corbin A udioprothésiste
Membre du réseau A udition Conseil
Tél : 05 79 97 93 80 (prise de rendez-vous)
1 rue des Salières - 17410 Saint-Martin de Ré Ouvert du lundi au vendredi de 9h à 12h et de 14h à 18h
Possibilité de RV en dehors des horaires d’ouverture.
Accessibilité facile, PMR, parking
Un Camp américain à Sablanceaux
A l’occasion de la célébration des 80 ans de la Libération de nombreuses animations sont prévues à Rivedoux-Plage lors du week-end du 8 au 11 mai prochain.
Tout d’abord du 1er au 11 mai, salle des fêtes Robert Vergnaud il sera possible de découvrir l’exposition itinérante prêtée par le Département « Résistance et Libération de la CharenteMaritime 1940-1945 ». Entrée libre de 10h à 18h.
Par ailleurs, du 8 au 11 mai la reconstitution d’un camp américain accueillera les visiteurs pointe de Sablanceaux, dès leur entrée sur l’île. Ce campement de campagne sera composé de dix toiles de type américaines seconde guerre mondiale, dont deux de commandement et sept tentes d’officiers, d’un mat des couleurs et de divers matériels typiques. Sur place seront aussi présents six ou sept Jeep US Navy dont une avec sa remorque, une kuchman (petite moto), deux ou trois dodges US Para en version transport de troupes, un dodge command car et un
GMC transport de troupe. Des tours en Jeep seront proposés durant les quatre journées de l’événement.
En parallèle, salle des fêtes Robert Vergnaud, les visiteurs pourront participer à l’animation autour de matériels de télécommunication de la seconde guerre mondiale. Entrée libre de 10h à 18h.
Le jeudi 8 mai à 10h, se déroulera la commémoration officielle du 8 mai 1945 sur l’Esplanade de la Mer, à laquelle une partie des véhicules présents participeront.
Puis, à 11h , salle des fêtes Robert Vergnaud, sera donné le concert de la « Chorale de la Paix » spécialement conçu pour cet évènement. Avec plus de deux cents participants, les élèves de l’école Isabelle Autissier, ainsi que des habitants de la commune vous feront
- LA F LOTTE


vivre un moment inoubliable avec un récital conçu et interprété pour eux sous la houlette de Claire Verney, cheffe de chœur.
A 1 h ce sera le moment de se retrouver autour d’un verre pour un vin d’honneur offert par la mairie et l’Association des parents d’élèves (APE).
Et comme tout se termine par une chanson et le verre de l’amitié, le samedi 10 mai , esplanade de la mer, il sera possible de s’initier au Rock à partir de 18 h, avant l’apéro dansant « Méfie-toi du Chat » animé par le groupe « Swing » de 19h à 21h.
Sur place, boissons, food-truck et dégustation des Huîtres de l’île de Ré, avec les ostréiculteurs de l’APH-Ré*.
Informations recueillies par Nathalie Vauchez
*APH-Ré : Association des producteurs d’huîtres de l’île de Ré.
La Flotte labellisée «80è anniversaire de La Libération »
Parmi dix-sept communes de Charente-Maritime, La Flotte a reçu le label « 80e anniversaire de la Libération » et organise pour l’occasion un bel évènement, avec l’Amicale des Anciens Combattants du village.

Victoire de 1945, libération de La Flotte et liberté retrouvée », tel sera le fil rouge de cette fête du 8 mai 2025 à laquelle participeront
hautes autorités, VIP, élus, élèves des écoles, associations flottaises ainsi que de nombreux VIP.
Le port, les bateaux et le cours Félix Faure seront pavoisés, des petits drapeaux distribués aux participants, un concours de dessins réalisés par les élèves des écoles élémentaires de La Flotte avec remise des prix et exposition à la Galerie Sénac de Meilhan est organisé et une exposition de photos de l’ONaCVG* prévue dans
ANIMATIONS - LE BOIS- P LAGE EN R É
Le maire, Gérard Juin et l’Union
les écoles et à la mairie. Le Bleuet de France sera collecté entre 10h et 12h30 le 8 mai sur le port et dans les rues du centre-bourg de La Flotte.
Neuf Flottais morts pour La France récemment identifiés
Après avoir été accueillis à 11h45 sur le parking Verdun , invités et détachements militaires se rendront à midi autour du monument aux morts pour accueillir le public. Une musique d’ambiance sera jouée par le Big Band Harmony’s Swing de l’Harmonie municipale, avant l’arrivée des Autorités et le début de la cérémonie à 12h30 . Au cours de celle-ci, seront dévoilés les noms des neufs Flottais morts pour La France, récemment identifiés. Les enfants des écoles liront
des textes, le Maire fera son discours et le ministre des Armées délivrera son message. Ces moments solennels se prolongeront avec un dépôt de gerbes, les honneurs aux Morts et la minute de silence, suivis de la Marseillaise chantée par les enfants et reprise par tous, puis de l’aubade en jazz du Big Band Harmony’s Swing.
A la fin de la cérémonie, vers 13h , les convives se rendront en mairie pour le vin d’honneur et la remise des prix des dessins aux enfants.
Une cérémonie digne et forte à laquelle les habitants de La Flotte sont invités à participer nombreux.
Informations communiquées par le Général Théry
* Office national des anciens combattants et des victimes de guerre.
Locale des Anciens Combattants (ULAC) convient la population à la cérémonie commémorative qui se tiendra le jeudi 8 mai 2025 à 10h30 Le rassemblement aura lieu sur la Place de la Liberté et des Droits de l’Homme, suivi d’un défilé et d’une cérémonie au Monument aux morts, en présence des sapeurs-pompiers, de la Banda’Loups, et des enfants du groupe scolaire Paul Laidet. À l’issue de la cérémonie, un vin d’honneur sera servi au square de l’Ancienne École.
Raises et Venelles de Ré. Ouverture exceptionnelle le jeudi 8 mai à 10h30
Du 6 au 10 mai, de 14h30 à 18h30, la Salle du Conseil et des Mariages accueillera l’exposition : “La libération de l’Île de Ré et de La Rochelle” en Playmobil©, proposée par l’association
Le dimanche 11 mai à 17h30, à la Salle des Oyats, l’association Raises et Venelles de Ré vous invite à assister à la conférence : “Les bombardements de La Rochelle et de l’Île de Ré”, animée par Xavier de Ronne, historien et écrivain. CP

Au temps de la liberté retrouvée…
Entre devoir de mémoire et célébration festive, Saint-Martin s’apprête à revivre la Libération de mai 1945.
Les Après le débarquement de Normandie le 6 juin 1944 et la Libération de Paris en août, il faudra attendra un an pour celle des « poches de l’Atlantique », dont celle de La Rochelle et l’île de Ré, qui sera officiellement libérée le 9 mai 1945. Quatre-vingts ans plus tard, SaintMartin vous propose de revivre sur trois jours la fin des heures sombres du territoire.


Une conférence en ouverture
La date n’est pas anodine puisqu’elle marque la reddition des forces allemandes basées à La Rochelle, même si les Rétais devront encore attendre deux jours pour la cessation des combats. Mercredi 7 mai, l’Association des Amis du Musée Ernest Cognacq recevra Luc Brauer pour une conférence dédiée à la poche de La Rochelle. Passionné de la Seconde Guerre mondiale, Luc Brauer et son frère Marc ont initié la création de trois musées (Batz-sur-Mer et Quineville) dont le musée du Bunker à La Rochelle.
Le Musée Ernest Cognacq au cœur des célébrations
« Le musée s’est d’abord positionné sur une exposition sur la Libération mais aussi sur l’Occupation », explique sa directrice. Pour Christelle Rivalland, il s’agissait aussi de « réagir à une certaine idée reçue qu’il ne s’était rien passé sur l’île de Ré pendant l’Occupation, alors que les recherches prouvent le contraire ». Et oui ici aussi, il y a eu des actions de résistance mais aussi de collaboration « en haut lieu et ordinaires », souligne Christelle ajoutant que « tout ça existe : les cours de justice sont claires, c’est factuel ».
AGENDA
Mercredi 7 mai à 18 h : Conférence « La Poche de La Rochelle il y a 80 ans » par Luc Brauer. Salle Vauban. Billetterie sur place.
Jeudi 8 mai à 11h : Cérémonie officielle au Monument aux Morts. Place de la République.
Vendredi 9 mai
10h30 : Défilé de véhicules américains avec l’Association HMP79
14h : Ouverture de l’exposition « Ré occupée, Ré libérée » au Musée Ernest Cognacq. Entrée libre.
Et tout l’après-midi, présentation des véhicules américains.
18h30 : Sardinade avec l’Amicale des
Sur les deux salles du premier étage du musée, l’exposition « Ré occupée, Ré libérée » retracera les heures tourmentées du territoire, des réquisitions à une vie quotidienne où tout doit être mis au service de l’occupant en passant par la peur des bombardements, l’évacuation des enfants ou encore la question juive. Des documents d’archives, peu d’objets mais à la symbolique très forte, beaucoup de photos venant des collections du musée et de prêts privés, et un film sur la Libération, réalisé avec l’appui de l’intelligence artificielle.
D’une exposition à une célébration populaire « Au-delà de l’exposition, l’idée est ensuite venue d’une journée festive », raconte Christelle. Contact est pris avec l’association de reconstitueurs HMP79* qui, par exemple, intervient régulièrement au Fort la Prée. Mais elle est déjà réservée par Rivedoux pour l’installation d’un campement sur trois jours.
Christelle contacte alors Isabelle Ferré, élue rivedousaise en charge de l’évènement, mais aussi le Général Marc Théry, Président des Anciens Combattants de La Flotte, afin d’éviter que les cérémonies ne se chevauchent. « Et Il y a eu une vraie collaboration autour de l’histoire du territoire », se réjouit-elle.
Cols Bleus de l’Ile de Ré. Port de Saint-Martin de Ré.
21h : Bal de la Libération avec les Satin Dolls Sisters. Port de Saint-Martin de Ré.
Samedi 10 mai
10h-12h30 / 14h-18h : Entrée libre au musée - Exposition « Ré occupée, Ré libérée ».
10h30 et 15h30 : Enquête immersive et interactive avec la Compagnie du Bord des Mondes. Inscription obligatoire au Musée Ernest Cognacq au 05 46 09 21 22.
Dimanche 11 mai
10h-12h30 / 14h-18h : Entrée libre au musée - Exposition « Ré occupée, Ré libérée ».
Vendredi 9 mai : Saint-Martin célèbre la liberté Le lendemain des commémorations officielles et nationales, Saint-Martin revivra donc sa libération avec dès le matin un défilé de véhicules américains par HMP79, qui les présentera ensuite tout l’après-midi. Après une inauguration sur invitation, l’exposition « Ré occupée, Ré libérée » sera ouverte au public gratuitement à partir de 14h et pour tout le week-end. Et Libération rimant aussi avec liesse populaire, « il fallait aussi un bal ! », souligne Christelle Rivalland. Il aura lieu en soirée sur le port et sera aussi spectacle avec les voix des
Satin Doll Sisters, groupe exclusivement féminin dédié aux années 30 et 40. Mais avant, passage par le stand de l’Amicale des Anciens Cols Bleus de l’Ile de Ré pour une sardinade organisée au profit de l’association de plongée Le Nautilus, qui s’est fait voler cet hiver une partie importante de son matériel.
Lendemain de fête
Et non ce n’est pas fini ! Samedi 10 mai, place à une animation historique avec la Compagnie de théâtre du Bord des Mondes. Pour le journal fictif « La Gazette libre », les participants devenus journalistes iront à la rencontre de personnages tels infirmières, résistants ou postiers, afin de recueillir leurs témoignages. « Une véritable enquête pour restituer la chronologie des faits », explique Christelle Rivalland. Sur deux sessions cette reconstitution immersive à la fois ludique et éducative s’adresse évidemment à tous les publics et toutes les générations.
9 mai 1945 - 9 mai 2025… Parce que l’Histoire, passée mais aussi présente, impose de ne jamais oublier… ni le bruit des bottes, ni le goût de la liberté, ni la saveur inestimable de la paix.
Pauline Leriche Rouard
* HMP79 : Histoire-Mémoire-Passion79

Mathieu Latour ou l’émotion animalière à l’état pur
Nous avons connu un adolescent passionné par le règne animal et la photographie, nous retrouvons un jeune homme de 2 7 ans engagé, dont la vie est vouée à sensibiliser le grand public à « la 6ème extinction de masse, causée par l’homme ». Avec toujours une note d’espoir, autour de toutes les actions de protection des animaux menées par les ONG. Et un travail d’une beauté époustouflante. Rencontre.
Latour
© Mathieu

Né à Paris, Mathieu rejoint dès l’âge de 3 ans l’île de Ré avec ses parents et son petit frère. Ses grands-parents maternels y habitent déjà. Il y passe toute son enfance et son adolescence, élève en primaire à La Flotte, il déménage au Bois-Plage et devient collégien et lycéen à Fénelon Notre-Dame à La Rochelle. Dès son plus jeune âge, il est passionné par le monde animal, dévore les livres sur les animaux, les documentaires à la télé. Garçon solitaire, très timide, il est fasciné par « ce monde irréel peuplé de créatures fantastiques », il a envie de toutes les voir, s’intéresse à tous les animaux, collectionne des fiches, fait des voyages avec ses parents et son stage de 3ème au Muséum de La Rochelle, où il a pris l’habitude d’aller se réfugier à la pause méridienne durant ses années de collège et de lycée.
« J’aime tout de cette nature à l’état sauvage »
Ses parents ont une passion pour les voyages, toujours centrés sur la Nature, et son père adore les animaux. La petite famille part à la découverte des animaux sauvages dans les forêts tropicales ou les savanes, fait des voyages-safaris, des sorties « birdwatching », du snorkeling... Asie et pays tropicaux, Seychelles, Costa Rica, île de La réunion, Kenya, Tanzanie, Afrique du Sud... Mathieu ne se sent jamais aussi
bien que dans la forêt tropicale ou la savane : « La végétation, les couleurs, les senteurs... j’aime tout de cette nature à l’état sauvage. », explique-t-il. Son père faisant beaucoup de photos d’animaux, c’est en l’observant durant ces voyages que Mathieu se dit qu’il peut aussi s’y essayer et y prend très vite goût. « Pour se souvenir, savoir parfois de quelles espèces il s’agit, alimenter mon travail de collection animalière, mais aussi pour les montrer à mes proches et les émerveiller. ». A 7 ans, il reçoit son premier appareil et photographie les animaux lors de ses voyages, mais aussi sur l’île de Ré. A 11 ans, il se demande ce qu’il va faire plus tard. Il n’est pas tenté par le métier de vétérinaire, qui comporte trop de médecine scientifique à son goût et concerne souvent les animaux domestiques. Soigneur animalier pourrait le tenter. Mais il a envie de côtoyer les animaux sauvages dans leur milieu naturel et aime tellement faire des photos qu’il pense plutôt à la photo animalière.
Trois rencontres décisives
A l’âge de 15 ans, sa rencontre avec François Blanchard, ancien reporter de guerre à la retraite, qui passe une bonne partie de ses loisirs à photographier notamment les oiseaux de l’île de Ré, sera décisive. François prend le jeune
« Regards d’extinction » sur l’île de R é
Première de cette série d’expositions, depuis cette mi-avril 2025 et pour six mois , en partenariat avec la mairie de Sainte-Marie de Ré, l’exposition extérieure, cours des Tilleuls, de vingt tirages de « Regards d’extinction » sur vingt espèces menacées, dont certaines sur l’île de Ré.
Également le 22 mai à 18h Mathieu Latour interviendra à la Coopérative des vignerons pour expliquer son projet et son travail photographique sur l’île de Ré, à l’initiative du Rotary Club île de Ré.
Un autre projet devrait aussi prendre forme cet été, mais chut ! il est trop tôt pour en parler !
Mathieu sous son aile, l’emmène admirer le Harfang des Neiges qu’il a découvert le premier lors de ses pérégrinations dans la nature rétaise et - touché par la motivation sans faille du jeune adolescent - lui propose de l’accompagner lors de ses sorties à travers les marais. « François a été mon mentor dans la photographie animalière, il m’a enseigné beaucoup de choses, appris à utiliser au mieux la lumière matinale ou de fin de journée. Il m’a inculqué la plus grande des vertus en photographie animalière, la patience ! Cela a été une super rencontre. C’est lui aussi qui m’a poussé à faire de la vidéo quand j’ai terminé le lycée. »
Mathieu estime qu’il a suffisamment de connaissance sur les animaux, n’a pas forcément envie de faire des études trop scientifiques, et choisit ainsi la photographie. Durant ses trois années à l’Ecole de Condé à Paris, il découvre la technique, la retouche, la prise de photos en studio, l’utilisation de la lumière en intérieur, ainsi que le mon-
« Ma troisième rencontre déterminante a été à peu près à la même époque avec Dominique Chevillon, vice-président de la LPO et président de Ré Nature Environnement, qui fut mon mentor naturaliste. Il m’a tant appris sur le fonctionnement des écosystèmes, la faune rétaise... » Mathieu rejoint Ré Nature Environnement, et se voit assez rapidement proposer d’en devenir administrateur, le plus jeune du Conseil.
Le cinéma animalier, bon complément à la photo Mais il est difficile de vivre de la seule photo animalière, aussi le jeune homme se lance dans deux années d’études à l’IFFCAM (Institut Francophone de Formation au Cinéma Animalier de Ménigoute). « Cinéma et photo sont deux métiers qui se complètent. » Il fait des films sur les oiseaux de l’île de Ré et des animaux en France, puis sur la protection des animaux en voie de disparition. Il aura dès lors pour leitmotiv de toujours aller au-delà des belles images, pour sensibiliser le public aux espèces menacées, transmettre l’émotion qui émane de la beauté animalière et faire découvrir des espèces rares et méconnues. « Emouvoir, apprendre, sensibiliser » sont les trois points les plus importants de mon travail. »

macareux moine, tigre de Sumatra et dendrobate jaune font partie des espèces menacées, photographiées par Mathieu Latour dans le cadre de son projet « Regards d’extinction ».
tage d’expos photos, la réalisation d’affiches, de livres, etc. La photo animalière n’étant pas une spécialité de l’école, il sort ainsi de sa zone de confort. Ce sera ses « meilleures années d’études ». Avec beaucoup de rigueur et de détermination.
Nouvelle rencontre importante pour Mathieu, qui mène son stage de 2ème année de Condé au sein de notre journal Ré à la Hune, pour lequel il réalise des photoreportages animaliers, sur l’île de Ré. Il y apprend à concevoir des articles, rédiger, mais aussi la rigueur d’un travail récurrent. « Cela a été mon meilleur stage ! » se rappelle-t-il. Ses pages « Photos à la Hune » sont tellement réussies et plaisent tellement à nos lecteurs que ce stage se transformera en collaboration régulière pendant près de cinq ans !
A sa sortie de l’école de Ménigoute il a la chance de travailler six mois pour Yann Arthus-Bertrand qui le sollicite sur quatre tournages pour son grand film « Vivants », sur tous les animaux de France. Puis il travaille aussi en partenariat avec la LPO, réalise notamment le film « Les 4 saisons du Fier d’Ars » diffusé à la Maison du Fier.
« Regards d’Extinction », un magnifique projet Son grand projet, qui a pris ses racines lors de sa dernière année d’études à Condé, s’intitule « Regards d’extinction ». Ce projet de fin d’études, avec trente animaux, a pris une telle ampleur qu’il y a consacré - et continue - trois années, avec l’objectif de faire trois cents portraits d’animaux menacés. Son fil rouge en matière d’esthétisme : des photos prises toujours en face à face, « droit dans les yeux ». De tous les groupes
(Lire la suite page 17)
d’animaux, des mammifères aux invertébrés. « Jamais un projet n’a présenté autant d’espèces menacées, avec le même esthétisme, c’est Yann Arthus-Bertrand qui m’a conseillé de viser les trois cents photos, pour un projet vraiment marquant. Après la 5ème extinction de masse, celle des dinosaures, il y a 65 millions d’années, on parle aujourd’hui de 6ème extinction de masse, causée celle-ci par l’Homme. » Pour ce projet, Mathieu travaille en partenariat avec une vingtaine de parcs zoologiques, dont il s’est assuré évidemment de la réelle éthique en matière de bien-être animal et de préservation des espèces : « Les parcs zoologiques financent des programmes
PORTRAIT
dans le monde entier, pour protéger les animaux menacés, ce sont les premiers donateurs auprès des ONG partout dans le monde. Et cela n’aurait pas eu de sens au plan écologique de faire trois cents allers-retours en avion. J’ai juste fait quelques voyages dans des parcs en Europe pour photographier certaines espèces et ai aussi photographié quelques animaux en pleine nature, en France. Mon seul grand voyage hors de l’Europe pour ce projet je l’ai fait il y a deux mois, au Mexique, pour photographier un œil de baleine. Dans un endroit où chaque année vers la fin mars les baleines grises se reproduisent et se laissent approcher par des bateaux à moteur. »
« Pour chaque photo de ce projet « Regards d’extinction », il faut énormément de temps pour que l’animal accepte de me regarder en face, parfois j’attends plus de trois heures, les soigneurs sont de précieux alliés, ils connaissent bien les animaux et savent attirer leur attention. »
Mathieu passe ensuite par un travail de retouche, « mais sans jamais dénaturer le réel, c’est ce que je vois de mes propres yeux, il n’y a pas de triche », tient-il à préciser.
Son projet prendra la forme d’un livre dont la sortie est prévue à l’automne 2026, comportant ces trois cents portraits - il en a déjà réalisé deux cents soixante-dix - et des textes d’explication
Trente ans de navigation au long cours
sur chacune de ces espèces menacées. Avec toujours aussi une note d’espoir, en mettant en avant le formidable travail des ONG au service de la protection animalière et en expliquant comment protéger les espèces menacées.
Mathieu prévoit aussi de monter des expositions de photos extraites de ce livre, partout en France, en intérieur et en extérieur. Ce travail de longue haleine a été possible grâce à un mécène, le groupe ABC Arbitrage.
Il en a fait du chemin, le jeune Mathieu et il n’a pas fini de nous émouvoir, de nous émerveiller et - espérons-le - de réveiller les consciences...
Nathalie Vauchez
La 6 e édition du livre de souvenirs du Commandant Guy Kerignard « Carnets de bord » vient de sortir d’imprimerie. Un ouvrage passionnant qui raconte tout à la fois une carrière variée et remarquable, et un monde désormais révolu.

Né à La Rochelle dans une famille de marins, Guy Kerignard intègrera à 20 ans l’Ecole Nationale de la Marine Marchande du Havre et embarquera à la fin de sa scolarité sur un navire de la Cie Générale Transatlantique, compagnie dans laquelle il fera toute sa carrière, naviguant sur un nombre incroyable de bateaux. L’homme, connaîtra un avancement rapide parcourant les mers et rencontrant les grands de ce monde. Sa hiérarchie, trouvant qu’il avait le profil type de l’officier de paquebot, lui confiera des missions délicates dont le commandement du France. En 1965, il rencontre Hermine Bettin et l’épouse. Elle sera toujours le soutien auprès de qui il se ressource dans leur maison de l’île de Ré lors de périodes difficiles.
Une élégance onéreuse
A bord du France, Guy Kerignard vivra parfois des heures difficiles liées à l’actualité du moment. Le France accueille une clientèle riche, de nombreuses vedettes de cinéma dont Liz Taylor et son mari Richard Burton, Charles Bronson ou des peintres célèbres tel Salvador Dali et les trois ocelots qui ne le quittaient jamais. Le France est un bateau de transport qui rejoint New York en cinq jours et
demi, mais tradition oblige, le capitaine doit faire en sorte que les clients soient satisfaits et bénéficient d’un service exceptionnel connu sous le nom de « French Lines Service », avec argenterie, vaisselle monogrammée et, en 1ère classe, au restaurant, un serveur pour six personnes. La cuisine est gastronomique et les dîners et soirées dansantes en robes longues et smoking. Mille employés sont aux petits soins des deux mille passagers. Le bateau utilise sept-cent-vingt tonnes de mazout par jour et tout cela coûte très cher.
La fin du dernier grand paquebot de ligne Rattrapé par le choc pétrolier des années 70 et par l’exploitation du tout nouveau Boeing 747 qui lui enlève la plus grande partie de sa clientèle, le France connaît une sérieuse baisse de sa rentabilité et le 11 sept 1974, réagissant à l’annonce du Gouvernement Chirac de désarmer le bateau, une mutinerie s’instaure devant le port du Havre qui ne se terminera qu’avec la vente du France au Norvégien Knut Kloster. C’est à Guy Kerignard que l’on s’adressera pour amener le France au chantier naval de Bemerhaven, en Allemagne, afin de le transformer en navire de croisière plus économe. Il sera le consultant du commandant
Norvégien assurant le passage du France sous pavillon norvégien.
Le commandant Kerignard ne prendra sa retraite dans sa maison de Rivedoux qu’en 1986 et connaîtra d’autres aventures mais aucune n’aura autant de résonance que la fin du dernier grand paquebot de ligne.
Guy Kerignard recevra la cravate de Commandeur du Mérite maritime des mains du Commandant Pierre Estur, le 7 janvier 2006, qui le félicitera d’une
« carrière intéressante, riche et variée » durant laquelle il aura connu une véritable révolution technique de la navigation à laquelle il aura su s’adapter.
Catherine Bréjat
Pour se procurer « Carnets de B ord » (498 pages avec photos), contacter Hermine Kerignard : 06 60 31 90 38 44
BRASSERIE ARTISANALE DE R É
Haut des Peux Bertaud RD201 à Sainte-Marie-de-Ré







La Flotte Saint-Martin de Ré

Terre de Cristal, des gammes élargies
Manon et Simon ont déménagé juste trois numéros de rue plus bas, ce précieux magasin de minéraux, bien-être et lithothérapie au cœur de SaintMartin de Ré. Avec deux fois plus d’espace, le choix est ainsi plus vaste et ils ont pu élargir leurs gammes de bien-être, bijoux et minéraux, ainsi que le rayon senteurs.
Ils sont partis cet hiver en voyage pour sélectionner eux-mêmes les minéraux de leur choix, dans les mines en Bulgarie, Chine, Brésil, Tanzanie et Uruguay.
Ainsi la boutique Terre de Cristal propose-t-elle des pierres venant de plus de trente pays, brutes, polies, géodes (roches contenant des cristaux en leur intérieur) ou encore sculptées. Pierres de collection, grosses pièces de déco et nombreux bijoux : colliers, bagues, boucles d’oreilles viennent compléter cette belle offre. Côté déco, les lampes sont fabriquées sur mesure, à partir de minéraux bruts et les attrape-rêves font
de bien belles idées cadeaux !
En matière de « Bien-être », on y retrouve les bougies d’aromathérapie se parant de nombreuses vertus, les parfums de maison, les bâtons d’encens, cailloux parfumés, bols tibétains, accessoires bien-être, savons de sel ou encore sels de bain, sans oublier les infusions et thés aux arômes exotiques. Nouveauté 2025, hors horaires d’ouverture, le magasin se transforme en cabinet de soins énergétiques, assurés par Manon.
Nathalie
Vauchez
T ERRE DE CRI S TA L
06 47 35 36 12 (Simon)
06 08 96 27 02 (Manon)
11 rue Jean Jaurès

Vert Marine : l’excellence au service de vos piscines, SPA et espaces verts
Entreprise dynamique reprise il y a trois ans par Arnaud Roy et Sébastien Lamit, Vert Marine se distingue par son expertise dans la gestion des piscines et des espaces verts. Située à La Flotte (La Croix Michaud), elle intervient principalement sur l’île de Ré et ponctuellement sur La Rochelle. Avec un nouveau bâtiment de 300 m², comprenant une partie bureaux, boutique, ateliers et entrepôt sur un terrain de 1500 m², Vert Marine dispose d’une infrastructure moderne pour offrir des services de qualité.
entretien respectueux de l’environnement. Les salariés bénéficient chaque année de cycles de formation spécifiques, couvrant des domaines tels que la chimie de l’eau, la régulation automatique et l’habilitation électrique, garantissant ainsi une expertise toujours à la pointe.
Vert Marine incarne la fiabilité et le professionnalisme, offrant à ses clients des services adaptés à leurs besoins et respectueux des normes environnementales.
Frédéric Pallot-Dubois
S A S V ERT MARINE



Saint-Martin de Ré Sainte Marie de Ré
Diagnostics immobilier professionnels et particuliers
L’entreprise emploie quinze salariés, dont treize spécialisés dans l’entretien et la gestion des piscines, et deux dédiés aux espaces verts. Ces derniers, issus de formations de paysagistes et agréés phytosanitaires, assurent un
Place à L’Arrondi !
Un nouveau bar a éclos sur le port d’Ars pendant les vacances de Pâques, en lieu et place de Chez Laure et Seb et Le Repère. L’Arrondi, un joli nom tout en douceur pour ce nouveau commerce situé sur le port d’Ars, à l’endroit où le quai de la Criée effectue un angle droit pour rejoindre le quai de la Prée. Les jeunes Maxime Duval et Arthur Olivier, deux enfants du Nord de l’île, ont racheté les fonds de commerce de deux établissements voisins, Chez Laure et Seb et Le Repère, pour les fondre en une seule entité.
L’Arrondi sera donc un mix de ces deux anciens commerces. « On garde le concept des burgers de Chez Laure et Seb, et le côté bar du Repère », explique

05 46 09 20 60
1 place du bois de l’Ardillier 17630 La Flotte
Maxime Duval. « Le Repère faisait aussi des tapas, mais nous on va plutôt partir sur des galettes et des crêpes. L’Arrondi n’est pas un restaurant, mais plutôt un endroit convivial où on peut manger à toute heure. Notre volonté est aussi d’être ouvert à l’année, afin que les locaux puissent en profiter l’hiver. » En saison, les horaires d’ouverture vont s’étendre de 8h du matin pour les premiers cafés, jusqu’à 2h du matin pour les fêtards.
Aurélie Bérard
L’ARRONDI
06 74 25 59 03
13 quai de la Criée 17590 Ars-en-Ré


Intermarché : Une nouvelle équipe pour la Poissonnerie
Sébastien Marchesi et Jean-François Rodriguez ont récemment repris en main le rayon poissonnerie du magasin Intermarché de Saint-Martin de Ré et montent leur équipe. Professionnalisme et sens de l’accueil les caractérisent, pour la plus grande satisfaction des clients.

Une solide expérience du métier Arrivé début avril pour prendre en charge la responsabilité de la poissonnerie, Sébastien connaît très bien le milieu de la grande distribution et le métier de poissonnier. Parcours aussi riche qu’atypique pour ce professionnel âgé de 34 ans, qui a occupé son premier poste de responsable de rayon à 22 ans. Après un BAC S, il entre dans le milieu de la poissonnerie en travaillant auprès d’un grossiste en Charente-Maritime, dans une grande surface de Rochefort, puis en tant que second de rayon à Intermarché, avant de devenir, durant dix années, responsable de poissonnerie - rayon auquel s’ajoutent ceux de la charcuterie et de la crèmerie - dans une grande surface de Tonnay-Charente.
Puis Sébastien se lance dans une reconversion professionnelle durant deux ans, obtenant son BTS Banque. Mais très vite il se rend compte que ce métier ne lui convient pas : il lui faut du terrain, du dynamisme, le contact avec la clientèle. Il rejoint Intermarché Saint-Jean d’Angély, puis récemment Intermarché Saint-Martin pour dynamiser le rayon poissonnerie, dont il prend la responsabilité.
Pour cela, il peut s’appuyer sur Jean-François Rodriguez, une « figure » du magasin, connu de tous les clients pour sa bonne humeur, son professionnalisme et son dynamisme. Rétais d’origine, ayant grandi sur l’île de Ré, diplômé de l’Ecole hôtelière de La Rochelle (section du Lycée Doriole à l’époque) Jean-François a d’abord travaillé durant quatorze saisons dans différentes boutiques de l’île de Ré. En 1986, il est présent auprès de Dany et Maryse Desmereau pour l’ouverture du magasin Intermarché de Saint-Martin, où il officie alors au rayon crémerie. Puis il rejoint le rayon poissonnerie d’une autre grande surface, avant de s’exiler durant onze ans à Levallois-Perret où il travaille au magasin Leclerc : accueil, Manège à bijoux, brasserie Leclerc... il acquière une forte expérience entre 2003 et 2014, avant de revenir vivre sur son île natale. Depuis il navigue entre accueil, caisse, caisse libre-service... Quand l’opportunité de repartir en poissonnerie s’offre récemment à lui, il la saisit, connaissant déjà bien le métier. Très complémentaire, le duo - aidé par un jeune collaborateur - va recruter un poissonnier à l’année et des saisonniers (lire encadré pour postuler).
De la commande à la vente…
Dès potron-minet Sébastien négocie les prix avec ses fournisseurs, commande (pour livraison dès le lendemain matin) son poisson, ses crustacés et coquillages dans les différentes criées locales, notamment celle de La Côtinière mais aussi de Royan ou La Rochelle. Ses poissons viennent des

côtes de l’Atlantique nord-est, du golfe de Gascogne, de Bretagne : « Je commande essentiellement du local. Et si un client souhaite une espèce de poisson que nous n’avons pas, nous pouvons lui en commander ! » Une fois livrés, les poissons et crustacés sont soigneusement implantés sur le banc, sur un lit de glace. En été, il faut parfois jusqu’à cinq heures pour tout installer, y compris les prix du jour, avant l’ouverture du magasin. Bien sûr, le banc est réachalandé en cours de journée. La poissonnerie est le seul secteur du magasin où tout doit être rangé en chambre froide le soir et chaque matin le banc doit être recomposé.
… en passant par la préparation du poisson et des coquillages
Sébastien et Jean-François préparent les filets de poisson, brochettes, réalisent à la demande les cuissons sur place des crevettes, langoustines, pinces de tourteau, langoustines… s’occupent du fumoir de saumon et tous autres poissons, composent des plateaux de fruits de mer personnalisés… Ils apprécient le contact avec les clients - certains d’entre eux viennent tous les jours -, et les conseillent sur leur choix de poissons et crustacés, la cuisson, etc.
L’équipe poissonnerie gère aussi le bac libre-service et ses bonnes affaires du jour, le fumoir, le rayon conserves de poisson et l’aquarium.
« La poissonnerie est un métier très diversifié, que j’exerce en toute autonomie au sein d’Intermarché. », estime Sébastien. « Du frais et du local, des poissons, coquillages et crustacés choisis en fonction de leur saisonnalité, uniquement des produits nobles et de qualité, je suis très exigeant et nos fournisseurs le savent. »

« La fonction est très variée, depuis la préparation du banc en assemblant harmonieusement couleurs et variétés, jusqu’au conseil et à la vente. Et c’est motivant de monter une bonne équipe, pour dynamiser le rayon ! » précise Jean-François.
Recrutement en CDI et en saisonnier
Le travail est dense, aussi l’équipe doit être renforcée dès ce printemps. Intermarché recrute pour sa poissonnerie, en CDI, ainsi que des saisonniers, d’avril à fin septembre ou juste pour les deux mois de haute saison. Ces recrutements concernent la préparation et la vente.
Mais quelles sont les qualités requises ? « Que vous soyez étudiant en alternance (en CAP ou BTS), débutant ou confirmé, de tout âge, issu de tous secteurs d’activité et métiers, en reconversion, le plus important est votre motivation pour apprendre et l’envie de travailler en équipe ! Si les candidats témoignent leur intérêt pour ces deux composantes essentielles pour bien s’intégrer, alors ils ont toutes les chances d’être recrutés à Intermarché Île de Ré, nous les formerons. », précisent Séverine Desmereau et Angèle Decharne, respectivement PDG et responsable des Ressources Humaines des deux magasins Intermarché Île de Ré.
Déposer sa candidature
Pour candidater, il faut déposer son CV à l’accueil du magasin Intermarché de Saint-Martin de Ré ou l’envoyer sur : intermarche. saintmartin@gmail.com
N’hésitez pas à postuler ! Une période d’essai de trois jours à une semaine pour les CDD, d’un à trois mois pour les CDI, vous permettra de rapidement vous faire une idée du métier, avant de vous lancer pour la saison… ou plus. Et si un apprentissage accompagné d’une équipe professionnelle vous tente, même procédure !
INTERMARCHÉ SAINT-MARTIN DE RÉ
Avenue des Corsaires
Du lundi au samedi de 9h à 19h30
Le dimanche de 9h à 12h30
Et n’oubliez pas le Drive I ntermarché
Le FCR, fédérateur sportif et social pour les jeunes Rétais
Issu de la fusion des clubs de Saint-Martin, du Bois-Plage et de Sainte-Marie à l’été 2022, le Football Club Réthais est sans conteste l’association de sport collectif la plus dynamique de l’île.
Al’approche du Mémorial Bruno Tesson, le gros évènement annuel du club, qui drainera pour sa 32è édition lors du week-end de Pentecôte (7 & 8 juin 2025) près de mille huit cents personnes, dont mille six cents venant de l’extérieur, le président, Michel Desfontaines et le manager général, Jordan Riché, nous font un point sur l’activité du FCR et ses projets.
La fusion : un bon choix pour le foot rétais Alors que la fin de la saison 2024/2025 se profile, la 3ème du FCR fusionné, force est de constater que ce regroupement des trois clubs fut le bon choix, permettant la survie d’un foot de qualité et dynamique sur l’île. L’ASR de Saint-Martin était notamment forte pour son équipe seniors d’un niveau sportif équipe première, elle comptait soixante-dix enfants en école de foot. Sainte-Marie et Le Bois drainaient beaucoup de jeunes dans leur école de foot. « La fusion a permis de métisser et rééquilibrer l’ensemble, avec trois cent trente licenciés, dont cent quatrevingts enfants et quarante dirigeants actifs sur cette saison 2024/2025 (trois cent dix licenciés en 2023/2024). » confirme Michel Desfontaines.
Les enfants rétais licenciés au FCR
Le FCR compte des licenciés, issus des 10 communes rétaises :
- La Flotte : 69
- Saint-Martin : 56
- Sainte-Marie : 47
- Le Bois-Plage : 45
- Rivedoux-Plage : 28
- La Couarde : 12
- Ars : 8
- Saint-Clément : 4
- Loix : 3
- Les Portes : 1
57 licenciés viennent s’entraîner depuis le continent sur l’île de Ré et/ou intégrer les équipes rétaises lors des compétitions.
Le club accueille de plus en plus d’enfants, âgés de 5 à 16 ans (180 donc en 2024/2025 contre 145 auparavant) et a créé une équipe U17 de lycéens de 15-16 ans. « Nous avons aujourd’hui une image qui donne de la confiance, résultat du travail stratégique mené depuis trois ans », précise Jordan Riché, fier que le FCR se soit vu décerner (pour trois ans) le label « Espoir » de la Fédération Française de Football, gage d’une bonne organisation et d’un bon schéma d’évolution pour les jeunes. Outre les cinq équipes adultes (quatre masculines et une féminine), le club a trois équipes U11, trois U13, deux U15, et une U17.

28 % des jeunes Rétais licenciés au FCR !
C’est là tout le paradoxe de la place prise par le foot sur l’île de Ré, sur des terres du sud-ouest historiquement davantage tournées vers le rugby. Cent quatre-vingts enfants licenciés sur mille deux cents jeunes âgés de 5 à 16 ans recensés sur notre territoire (se répartissant équitablement entre filles et garçons), cela représente 15 % des jeunes Rétais et Rétaises. Les footeux étant à 95 % des garçons (une dizaine de filles), ce sont plus de 28 % des Rétais licenciés au FCR !
Le président, le bureau et la vingtaine de bénévoles actifs toute l’année est épaulée par trois salariés, Romain Charruau, à temps plein, en charge de l’école de foot, un apprenti (qui doit être remplacé) et Jordan Riché, à mi-temps, qui s’occupe depuis quatre ans de la gestion globale du projet, assure les fonctions de secrétariat général, communication et met en musique l’organisation. Avec quinze équipes et des déplacements très réguliers, la logistique est essentielle.
L’avenir du club s’inscrit dans la poursuite de cette dynamique : « Si nous ne sommes pas dans le bon tempo en compétition, cette dynamique s’essoufflera vite. »
Subventions et aides
« On réfléchit aussi en permanence à comment organiser l’’école de foot pour qu’elle reste attractive. » C’est pourquoi le FCR adapte les jours et horaires d’entraînements, pour permettre notamment aux collégiens de pratiquer une autre activité et aux lycéens de s’inscrire durablement dans les entraînements : « La motivation pour le foot est à son apogée chez les écoliers, et encore au début du collège, les parents s’accrochent à 100 % pour que leurs enfants s’investissent dans une activité sportive. On constate une première rupture au passage à l’adolescence, vers la 5 ème-4 ème les parents ne se battent plus et on a une baisse d’effectif importante dans cette tranche d’âge, la deuxième cassure a lieu au moment du passage au lycée, cela devient plus compliqué de trouver du temps. Ainsi les entraînements de la U17 (15-17 ans) ont-ils lieu le mercredi en fin d’après-midi pour permettre aux lycéens de travailler avant, et le vendredi soir. A contrario, pour les collégiens, on met les entraînements des soirs de semaine, et les matchs ont lieu le samedi, ce qui leur permet de pratiquer une autre activité, par exemple le mercredi. »
Le FCR reçoit chaque année (depuis 3 ans) une subvention de7500 € de la Communauté de Communes pour l’organisation de son évènement phare, le Mémorial Bruno Tesson.
Sept communes sur dix lui octroient une subvention, allant de quelques centaines d’ € à quelques milliers d’ €
Saint-Martin de Ré assure l’entretien et l’éclairage des infrastructures qu’elle met à disposition du FCR : terrains de foot, terrain de five, club house, parking...
Les stades de foot du Bois-Plage et de Sainte-Marie sont aussi mis gracieusement à disposition du FCR et entretenus par les communes concernées.
La compétition, gage d’avenir pour le club
Au FCR, le mot compétition n’est pas tabou, la participation régulière à des rencontres et championnats dès 10-11 ans permet de maintenir la motivation des joueurs, en termes sportifs et d’engagement, en proposant une pratique de bon niveau. Ainsi l’objectif pour la saison prochaine est que les équipes de jeunes se hissent en élite départementale, puis retrouvent « après-demain » un niveau régional. « Des objectifs réalistes », pour le président et le manager. Pour les Seniors, le maintien au niveau régional est essentiel, pour garder la dynamique actuelle et offrir de bonnes perspectives d’avenir aux jeunes, avec un foot qualitatif sur Ré et un objectif d’évolution.
Finances :
« un colosse aux pieds d’argile » Après deux années déficitaires lors de la crise sanitaire, les comptes du FCR sont revenus dans le positif, « mais nous serons en déficit cette année », estime Michel Desfontaines.
Aussi, le club ne reste-t-il pas les deux pieds dans le même sabot et, sans jamais faire de concession sur son projet pédagogique et social - tout aussi essentiel à ses yeux - auprès de 180 jeunes Rétais, il se démène pour organiser des évènements et dégager des bénéfices lui permettant d’investir dans des projets d’avenir.
Parmi les sources de recettes, outre le Mémorial Bruno Tesson le WE de La Pentecôte (bénéficiaire d’environ 55 K € , 1600 personnes de l’extérieur de l’île seront accueillies en 2025 contre 1100 en 2022), l’annuaire Le Fil de Ré (en perte de vitesse mais qui fut pendant 40 ans une source de revenus importante), les brocantes (15 K € de bénéfices) et lotos (3 à 4 K € de résultat), les subventions publiques représentent moins de 10 % du budget du club (autour de 16 K € ), les licences 22 K € « L’Ecole de foot est déficitaire d’environ 8 K €, elle coûte 25 à 30 K € au club. » On voit bien là le rôle éminemment social du foot, sport qui permet pour le prix d’une licence (115 € /an en moyenne) de jouer trente semaines par an et de participer à de nombreux matchs.
Terrain synthétique : un projet essentiel « Pour fidéliser joueurs et dirigeants, il faut proposer des projets. » estiment Michel et Jordan. Ainsi, les bénéfices
récents ont-ils permis au FCR d’investir 40 K € pour le terrain de Five (foot qui se joue à cinq) ouvert en permanence et également loué à des tiers, 22 K € pour l’acquisition de son propre minibus, venant compléter la flotte mise à la disposition des associations par la CdC de l’île de Ré et 15 K € pour la buvette « La Lucarne » venant d’ouvrir en ce mois d’avril.
Le club travaille à convaincre les collectivités (Etat, Région, Département, CdC) de l’accompagner dans un projet essentiel pour la montée en gamme de ses équipes, celui de
la création d’un terrain synthétique, qui prendrait la place de l’actuel terrain annexe. Un investissement de 900 K € pour lequel « il faut une vraie volonté politique ; On sait que le président de la CdC a cette volonté, il faut convaincre les autres partenaires potentiels. » Y compris la municipalité, car il faudra qu’elle lègue à la CdC le foncier communal. » Pourquoi est-ce si important ? « Du fait de la météo, pluvieuse l’hiver, très sèche l’été, on est à l’arrêt plusieurs mois par an. Or, on le voit bien, aujourd’hui les clubs en haut du tableau le sont parce que leurs équipes s’entraînent toute l’année,
sur des terrains synthétiques. C’est un vrai débat que l’on doit avoir aussi sur l’île de Ré, avec le réchauffement climatique, on peut considérer que le devenir du foot passe par le terrain synthétique, le foot à onze. » Pourquoi ne pas imaginer aussi une section foot au collège des Salières mitoyen ? « Aujourd’hui la priorité est d’élever le niveau de compétition, une fois que toutes les équipes seront en élite départementale, alors oui ce sera légitime. », répond Jordan Riché. Très humble dans sa démarche sportive et sociale, le FCR diffuse beaucoup
d’énergie sur notre territoire, il a besoin pour cela du soutien de tous.
Nathalie Vauchez
L es évènements 2025
Deux lotos les 26 & 27 avril à la salle des Paradis de Sainte-Marie 32 è édition du Tournoi « Mémorial Bruno Tesson » les 7 et 8 juin à Saint-Martin
Nouvelle équipe pour le Cercle nautique martinais
Deux brocantes en juillet et en août Après

Et l’annonce d’emblée en introduction à l’Assemblée Générale du 10 avril. Voilà, c’est dit et nous découvrirons son heureux successeur un peu plus tard mais aucune inquiétude à avoir : le Cercle nautique martinais (CNM) avance toutes voiles dehors !
Toujours active et joyeuse
Le temps passe et on a beau chercher, le CNM ne prend pas une ride. Est-ce l’air du large qui procure une telle vitalité ? Ou encore la pratique assidue (et revendiquée) d’une convivialité partagée sans modération aucune ? Les deux mon Capitaine, répondraient sans doute les cent-dix adhérents de cette réjouissante association, toujours prêts pour de nouvelles aventures au fil d’un agenda annuel rythmé.
Sur terre et sur mer
Le CNM chérit ses (bonnes) habitudes et les thèmes de sorties sont devenus traditions : pêche à pied, praires, palourdes, lançons… et en mer avec (entre autres) la Coupe Charlotte et son concours en juin, « avec de belles prises
en 2024 », mais aussi croisières d’une ou deux journées à La Tremblade, Oléron, l’île d’Aix ou encore les Sables d’Olonne « et il est vrai que nous passons plus de temps à l’apéro qu’en mer », souligne Philippe Carruel… Sur terre, « toujours beaucoup de monde » pour les sorties vélos-restos et autres pique-niques, car il y a les rendez-vous ‘officiels’ et d’autres, plus improvisés, ayant toujours le même fil conducteur : bouger, être ensemble et profiter. Bref, d’ennui il n’est ici pas question !
De belles fêtes
Celle de la mer, le 15 août, évidemment à Saint-Martin, l’association tenant pour l’occasion le stand d’huîtres, et puis bien sûr l’incontournable, pour ne pas dire inévitable Fête du Coquillage qui a vu en 2024 « beaucoup de monde toute la journée », sans oublier sa conclusion, avec un public dansant sur le port jusque tard dans la soirée. Beaucoup de plaisir mais aussi de travail pour l’association qui prépare déjà la 15ème édition, planifiée le samedi 27 septembre prochain.
Au quotidien…
Convivialité toujours, avec les rencontres hebdomadaires du samedi à la casemate sur le port de Saint-Martin, mais aussi accueil d’autres associations nautiques comme celle de Saint-Denis d’Oléron en août 2024, adhésion à d’autres structures telles l’URCAN* ou l’UNAP-CM* et la FNPAM*, soutien ponctuel, comme à l’association de plongée martinaise Le Nautilus, impactée début 2025 par un vol au lourd préjudice, ou de rigueur à la SNSM Ile de Ré, avec un don annuel collectif (500 € ) venant s’ajouter aux dons individuels des adhérents (950 € en 2024). Implication enfin dans le Conseil portuaire où le CNM a quatre représentants pour « avis consultatif », Philippe Carruel évoquant « de bonnes relations avec le Département » autour d’un port très prisé ayant deux-cent soixante-dix-huit demandes en attente pour seulement quatorze places libérées en 2025. Enfin, n’oublions surtout pas la belle sortie en mer avec le CDAIR* qui a embarqué en 2024 quarante participants sur sept bateaux, « un plaisir et un bonheur partagé », conclut Philippe Carruel.
Prête à larguer de nouvelles amarres
Après le vote des rapports d’usage, place à la nouvelle équipe mais la succession de Philippe Carruel ayant été préparée, il ne s’agit là que de formalités… Gérard Roubinet, Toulonnais d’origine mais Rétais de cœur et d’adoption est pressenti au poste de président, se déclarant « très touché d’avoir été sollicité ». En tant que vice-président, Thierry Conroy (au passage gendre de Tonia de Turckheim, fondatrice de l’association), aura la responsabilité de la Fête du Coquillage. Ajoutons-y Michel Fernandez en tant que secrétaire et Patrick Lemoine en tant que trésorier et voilà le nouveau Bureau du CNM constitué, avec pour missions continuité mais aussi innovation, celle-ci se profilant déjà avec des ateliers formation (sécurité, techniques des nœuds, arrimage et autres), ou encore un projet de rallye nautique, avec l’idée de fédérer d’autres associations du territoire via l’URCAN.
Au CNM, pas de conclusion d’AG sans verre de l’amitié mais avant lui, remerciements et cadeaux marquent gratitude envers les membres du conseil d’administration sortants mais aussi Philippe Carruel. Et laissons le mot de la fin au président d’honneur, Guy Mallet, aussi incontournable que la Fête du Coquillage qu’il a reprise à son compte après son lancement par les marins pêcheurs de Saint-Martin Jean Marc André et Patrick Chevrier qui l’ont organisée trois années durant. « J’avais pris le relais de Tonia de Turckheim en 2008, je l’ai passé à Philippe en 2019... J’ai à la fois un regard sur le passé et un sur l’avenir. Vive le CNM ! »
Pauline Leriche Rouard
*CDAIR : Centre Départemental d’Accueil de l’Ile de Ré / UNAP-CM : Union des Associations de Plaisanciers de Charente-Maritime / FNPAM : Fédération Nationale des Plaisanciers de l’Atlantique et de la Méditerranée.
PATRIMOINE
A la découverte de l’église du Bois-Plage
Comme toutes les églises de France, elle a son histoire… Rencontre avec Notre-Dame-de-Tous-lesSaints au Bois-Plage.
Mais est-ce bien son vrai nom d’ailleurs… ? Guidée par Philippe, bénévole passionné et érudit de l’association Les Amis de l’Eglise, nous apprenons nombre de choses sur l’édifice religieux.
Sur les restes d’une première église
En 1821, le Conseil municipal est sollicité pour la réfection de l’église par une population catholique s’élevant alors à mille quatre cents âmes. « Ce qui est assez important au regard du nombre d’habitants », souligne Philippe, évoquant un regain spirituel peut-être dû à la période de La Restauration, instituant « le culte catholique comme culte d’Etat dans la première constitution écrite ». Un architecte de Saint-Martin est mandaté mais déclare qu’hélas, elle ne peut être sauvée. Elle sera donc reconstruite. Deux projets sont proposés par l’architecte de l’Évêché de La Rochelle, dont l’un déplaçant l’église au nord du village, initiative refusée par les habitants souhaitant la maintenir au centre. Il faudra encore attendre une décennie pour une pose de première pierre en 1832 et un aboutissement en 1834.
A noter que dans les archives de l’époque est mentionnée l’église de La Toussaint et nom de Tous-les-Saints. Déformation linguistique ? Le mystère demeure.
ZA P ’AR TS

Détail des églises littorales, les maquettes de bateau en ex-voto. Ici un simple don, une maquette identique étant présente dans l’église de La Flotte.
Changement d’orientation
Comme la majorité des édifices religieux catholiques, le chœur de l’église était orienté à l’est mais celui de la nouvelle le sera à l’ouest. « Sans doute pour des raisons d’urbanisme, à moins que ce soit pour éviter d’y entrer en passant par le cimetière qui est alors juste derrière » , précise notre guide. De style néo-classique, elle est composée d’une nef et de deux bas-côtés. Un détail anecdotique la
E X P OSITION - A RS-EN- R É
Des réseaux en résonance
rend unique : suite à une erreur de l’entrepreneur, l’un des deux bas-côtés est plus grand que l’autre de trente centimètres.
Époques successives D’origine, les bancs de l’allée centrale étaient loués selon différents tarifs et attribués par des étiquettes dont certaines sont encore visibles. Eléments remarquables, les vitraux sont de trois types et d’époque Art
Déco, à l’exception de ceux du bas (les plus proches du chœur), plus récents. Curieuse découverte également que celle des ‘miséricordes’, sorte d’excroissance nichées sous les bancs dédiés aux religieux, pour leur permettre de se maintenir en position quasi assise lors des (très longs) offices d’alors. Dans le chœur, trois niveaux également : vitraux datant de 1896, cartouches aux initiales des Saints représentés et enfin panneaux peints illustrant leurs vies. Autre élément remarquable, une statue de Saint-Joseph, remise en place en mai 2021 après restauration. Seule statue en fonte, elle était invisible aux regards depuis quatre-vingts ans car cachée pendant la Seconde Guerre mondiale…
Bien d’autres détails viennent enrichir cette parenthèse patrimoniale mais pas question de les dévoiler tous. Proposées par l’association Les Amis de l’Eglise et grâce à l’implication de cinq à six bénévoles, les visites sont organisées de Pâques à fin septembre tous les lundis de 10h30 à 12h. Un détour s’impose…
Pauline Leriche Rouard
A ssociation L es A mis de l’Eglise
Contact : 06 22 66 87 68 Visites gratuites et commentées en français ou en anglais.
Un an après sa première exposition dans l’île de Ré, Radu Tuian revient à la Galerie du Havre, à Ars-enRé, porteur d’une nouvelle invitation : faire dialoguer ses toiles abstraites avec les créations végétales de Christine Eon.
Leur association peut surprendre : sous le titre Réseaux flottants, la prochaine exposition de l’artiste d’origine roumaine aux multiples identités 1 ouvre un dialogue inédit entre deux manières de créer qu’on dirait opposées. D’un côté, l’œuvre d’un chercheur infatigable autour des rapports que l’humain entretient avec le numérique, marquée par une interrogation fascinée et inquiète quant aux promesses de l’intelligence artificielle. De l’autre, une pratique humble qui emprunte à l’herbier des naturalistes, tournée vers la résonance esthétique du vivant. Pour tous les deux, la confrontation de leurs arts dans un espace commun est un saut dans l’inconnu, dont ils sentent que quelque chose peut advenir.
Le tangible et l’invisible Pour Radu Tuian, à l’initiative de cette association, les créations de Christine Eon permettent d’opérer une « reconnexion avec le végétal ». Sur les vingt œuvres présentées, plus de la moitié ont été créées pour l’exposition.
Sans que le travail de Christine Eon l’ait à proprement parler inspiré, on l’y retrouve, dans les lignes qui traversent la toile comme autant de filaments ligneux. Résidant sur l’île d’Oléron depuis sept ans, Christine Eon travaille avec les algues qu’elle ramasse sur la plage. Inspirée par la pratique anglaise de l’alguier, elle joue avec les formes séchées pour donner à voir leur beauté graphique. Mises sous verre, celles-ci semblent immobiliser la grâce de l’instant, saisies dans leur éphémère et fragile perfection.
Au fil de l’eau et de la pensée, le geste créateur
En face de ces miniatures du vivant, les toiles de Radu Tuian sont des odyssées de l’esprit humain mis au défi de la virtualité. Sur des images numériques imprimées, agrandies jusqu’à en exposer la trame, l’artiste travaille la peinture, dans sa dimension organique – matière en relief, touches rendant compte du geste, volumes, aspérités réfléchissant la lumière –, mettant ainsi en scène la tension entre l’homme, être
sensoriel et imprévisible, et la machine, froide dans son implacable logique. Le tremblement du trait évoque le trajet imprécis de l’algue sur la feuille blanche, le fil ténu de l’esprit au-dessus de l’abîme du non-sens, la ligne menacée de toute destinée humaine.

Eugénie Rambaud 1 - Voir notre article dans Ré à la Hune n°279 et sur notre site : www.realahune.fr/radu-tuian-levoyageur-circulaire.
L’exposition est à découvrir du 6 au 11 mai 2025 à la G alerie du Havre, à A rs en R é, avec deux vernissages, les 6 et 8 mai, en présence des artistes.
Pour visionner les œuvres des artistes sur la Toile : Christine Eon : christine_oleron R adu Tuian : radutuian
Pour la deuxième année consécutive, Radu Tuian expose à la Galerie du Havre, avec une invitée : Christine Eon, artiste du végétal.
Retour aux sources
Cette année, le Radeau de la Méduse et Ardevac poursuivent leur collaboration avec trois programmations sous le chapiteau installé à Loix. Bout-tabous, de la compagnie Décor à corps, ouvre la saison.

Anatole, Nastassja et Martin n’ont rien dit, rien vu, rien entendu… A découvrir dans Bout-tabous le 3 mai sous le chapiteau de Loix.
Nastassja Cooke, Anatole Lebon et Martin Hesse se connaissent, séparément, depuis huit ans. Formés tous trois aux arts du cirque dans des écoles différentes, ils se retrouvent, en 2024, autour d’un projet commun et montent une compagnie : Décor à corps. « Nous aimons l’idée de combat, du corps à corps. Mais surtout, nos corps sont notre décor : quand on arrive quelque part pour jouer, on a juste une valise avec nos
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accessoires. On aime voyager léger. » Une résidence à Amiens leur donne l’occasion de créer leur premier spectacle. « Nous sommes partis de moments qui nous touchaient », raconte Anatole. Petit à petit, le mot « tabou » s’impose, « parce que cela concerne tout le monde, mais qu’on n’en parle pas. »
A l’endroit où la parole fait défaut, le corps prend le relais. Acrobates et équilibristes, ils vont puiser dans le répertoire du cirque traditionnel et d’un cirque plus contemporain, plus abstrait. « On s’appuie à la fois sur des personnages burlesques, du jeu clownesque, et sur du jeu d’acteur. » Guillaume Lebon, qui leur a apporté son regard extérieur sur la création, est d’ailleurs comédien. « Mais on aime aussi la performance pure, le salto pour le plaisir du salto ! »
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L’alliage de ces deux disciplines leur permet d’entrer avec légèreté dans des sujets sensibles, sans s’interdire la profondeur. Des fantômes aux questions de genre, en passant par l’art de se couper la parole, les trois compères jouent avec les interdits pour susciter le rire et l’émotion.
Dans la famille Lebon, je demande…
Jouer Bout-tabous sous le chapiteau Ardevac signe un retour aux sources : pour la toute jeune compagnie qui ne s’est encore jamais produite sous l’emblématique toile circulaire, mais plus encore pour Anatole Lebon. Car les rues de Loix lui sont familières : il y vient avec son frère depuis l’enfance, passer ses vacances chez ses grands-parents. Et son premier contact avec l’univers du cirque, il l’a eu… avec Manu Bigarnet. Ce dernier se souvient des deux garçons d’une dizaine d’années qui venaient prendre des cours de voltige. Fin 2018, ils figurent à l’affiche de Confidence, son dernier spectacle solo, dont ils font le final. « Ils s’étaient formés au parkour
et à la cascade. Je me suis dit qu’on avait quelque chose à faire ensemble. » Le 3 mai, Anatole ne sera pas le seul représentant de la famille Lebon. Antonin, son frère, présentera en première partie son nouveau solo, sur le thème de l’environnement. Guillaume, leur père, les a accompagnés dans la mise en scène du spectacle. Quant au grandpère, Jacques, il sera dans le public, évidemment. « Il a été le premier président d’Ardevac ! » se rappelle Manu Bigarnet. Quand on vous dit que c’est une histoire de famille…
Eugénie Rambaud
Informations
Bout-tabous, de la compagnie
Décor à corps
Avec en première partie, Comme un arbre en cage, d’Antonin Lebon
Sous le chapiteau A rdevac à L oix, samedi 3 mai à 20h
Réservations en ligne : billetweb.fr/bout-tabous
MAXIME ROBLIN
189 rue Gros Jonc 17580 BOIS-PLAGE EN RÉ maximeroblin@sfr.fr
06 07 35 70 16

«
Un corps qui vieillit a des choses à dire, il faut le laisser s’exprimer. »
Sous le titre Séduire, la pièce chorégraphique, présentée par l’association Théradanse le 2 9 mars dernier à Sainte-Marie, a prouvé que la séduction n’a pas d’âge.

Le 29 mars dernier, l’association Théradanse a présenté son premier spectacle, une création initiée par Céline Mayeur, ici entourée des cinq danseuses - de gauche à droite : Corinne Philippot et Claire Repérant, puis Josette Mayeur, Sylvie Darasse et Marie Grand.
Le rideau s’ouvre. Sur la scène, une femme est assise dans un fauteuil, et lit une liste de mots. Une voix lui répond depuis la coulisse. Séduire. Qu’est-ce que cela veut dire ? Entre théâtre et danse, le spectacle créé à l’initiative de Céline Mayeur, danse-thérapeute, explore les pouvoirs de l’attraction entre nos corps vivants. Les interprètes, cinq femmes, ont entre 60 et 80 ans. Et parler de la séduction ne leur fait pas peur.
La force de l’âge
Céline Mayeur a ouvert depuis plusieurs années un atelier de danse-thérapie
PORTRAIT D’ARTISTE
à La Rochelle. C’est avec l’une de ses participantes, Claire Repérant, que l’idée germe d’un projet de spectacle pour les seniors. « J’avais regardé un documentaire sur un ballet d’Angelin Preljocaj1, créé pour et avec des personnes de plus de 60 ans. J’avais été très touchée par les témoignages, notamment celui d’une femme qui parlait de l’âge et de la sensualité. » Claire, avec qui elle partage le film, réagit spontanément. « C’est le genre de projet auquel j’aurais aimé participer », lui dit-elle. Céline la prend au mot. Elles se mettent d’accord sur le thème - la séduction - et font un appel à participation.
Laisser parler son corps
Début octobre, la troupe est au complet : Claire, Marie, Corinne, Sylvie et Josette, la doyenne et la dernière arrivée. Certaines ont déjà pratiqué la scène, d’autres non. Toutes aiment danser, mais n’ont pas toujours suivi de cours. Cependant, la danse-thérapie, c’est autre chose. Le corps s’y exprime librement, selon ses possibilités - et ses limites. « Je m’abandonne à la musique », témoigne Josette, qui avoue simplement son âge, 80 ans. « J’oublie qui je suis, l’âge que j’ai et je laisse parler mon corps. »
De la création à la représentation
A raison d’une répétition par semaine pendant presque six mois, la pièce se monte, dans le secret de l’atelier. D’emblée, Céline leur a laissé le champ libre, les assistant sur des aspects techniques et dans la mise en scène. Elles choisissent les thèmes, la musique, des textes qui seront lus par Josette. A deux mois de l’échéance, la pensée de la confrontation avec le public s’invite dans la danse. « Je les ai vues devenir de véritables interprètes », s’émeut Céline.
« S’il fallait n’en retenir qu’une chose, c’est le gain de confiance en soi. »
Le cœur sur scène
Le jour J, la salle des Paradis affiche complet. Les proches et les amis sont
venus apporter leur soutien à la jeune troupe saisie par le trac. En un peu moins d’une heure, les cinq danseuses se dévoilent telles qu’en elles-mêmes, dans la vérité de leur âge, de leur corps, avec humour, tendresse et poésie. Les mots lus par Josette avec une merveilleuse qualité de présence, les accompagnent, ces « mots bleus, qu’on dit avec les yeux2 ». Elles seules savent de quelle couleur étaient les mots que les yeux du public leur ont murmurés. Mais à la fin de la pièce, lorsque, ultime bravade, elles descendent de scène pour inviter les spectateurs à danser, la plus belle des récompenses les attend : le public se lève, et hommes et femmes s’abandonnent avec elles à la joie de danser, cette joie que la troupe de Céline a eue tant de plaisir à partager.
Eugénie Rambaud
1 - La Force de l’âge, documentaire de Valérie Müller, diffusé sur France 3 le 5 février 2024. 2 - Paroles d’une chanson de Christophe, Les Mots bleus, que Josette a lue pendant le spectacle.
Si vous souhaitez participer à la prochaine aventure de Théradanse, contactez
Céline Mayeur au 06 10 17 48 80 ou par mail : theradanse@gmail.com
Nadine Constancin, quand art et vie se confondent…
A quelques jours d’une exposition des créations de ses élèves, l’occasion est belle pour une rencontre avec Nadine Constancin, peintre de l’océan mais pas que…
Silhouette longiligne, yeux bleus presque transparents… au premier regard, Nadine Constancin semble fragile comme du verre. Mais elle emplit l’espace et on comprend bien vite à qui on a affaire : une femme, de celles qui ne soumettent qu’à leurs propres élans, et une artiste, au sens aussi résolu qu’absolu du terme.
Enfance nomade
Si elle est Rétaise de naissance, Nadine Constancin ne passe pas son enfance sur l’île de Ré, la carrière de son père conduisant la famille ici et là, au fil de déménagements successifs. L’île de Ré, ce n’est que le temps des vacances, mais Nadine ne le regrette pas car à cette époque, « il faut bien dire que l’île était très archaïque », sourit-elle avec tendresse. Mais ses racines sont ici et la suite prouvera qu’on y retourne souvent…
La vie d’artiste
Jeune étudiante, Nadine entre à Sciences Po Bordeaux pour s’en échapper aussi vite. « J’ai pris la fuite, ce n’était pas pour moi ! » se rappelle-t-elle. Elle

file alors vers sa (première passion), le théâtre et Paris, où elle suit les cours de l’école Charles Dullin. Survient alors une rencontre comme seule la vie en provoque : alors qu’elle vient d’assister à une représentation de la célèbre pièce Les Bonnes de Jean Genet, elle va au-devant du metteur en scène pour lui exprimer son admiration. « Que faitesvous demain soir ? », lui répond celui-ci. L’une des comédiennes jouant dans la
pièce s’étant désistée, Nadine reprend son rôle au pied levé… « Une rencontre comme il n’en arrive qu’une fois dans la vie », sourit-elle. Hum, pas si sûr… Le rideau tombe mais la peinture attend Après quatre ans d’une belle aventure théâtrale et sentant qu’elle n’ira pas plus loin, Nadine « entre en peinture », car, nous précise-t-elle, « on entre en
peinture comme dans un couvent ». Les Beaux Arts ? « Non », répond-elle d’emblée, estimant qu’« on y apprend beaucoup de choses sauf à peindre ». Direction la Belgique et l’école Van der Kelen, où elle trouve un maître et toute la richesse d’un établissement cosmopolite. Sérieuse et déterminée, Nadine se met à peindre, peindre et… peindre encore. Vie sociale réduite au minimum, pas de fêtes nocturnes, l’heure est à l’ascèse. Sortant de cette école prestigieuse, autre rencontre (on vous l’avait bien dit…), on ne se rappelle plus bien avec qui, mais peu importe, cette relation connaît nombre de personnes désireuses de s’initier à la peinture. Voilà Nadine à la tête d’une flopée d’élèves. Jeune peintre en devenir, elle découvre le plaisir d’enseigner et de transmettre. Parallèlement, elle sera aussi peintre décoratrice, créant trompel’œil et autres fresques. Mais l’horizon s’obscurcit bientôt : nous sommes dans les années 1990, à l’heure d’une profonde crise immobilière. Nadine voit ses chantiers tomber les uns après
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les autres, la jetant dans une situation
financière inextricable. Paris, c’est fini pour elle.
Retour aux sources (océanes)
L’artiste rentre alors en terre rétaise et chez ses parents… Pas si simple lorsqu’on arrive à la quarantaine. Mais Nadine a du ressort sous le pinceau. La découvrant peintre, une voisine montre son enthousiasme pour des cours. « Mais je n’ai pas d’atelier », répondelle. Qu’à cela ne tienne, son père lui en installe un dans la grange de la propriété
PORTRAIT D’ARTISTE
familiale. Une nouvelle vie commence. Au Bois-Plage, Nadine peint ce qu’elle a autour d’elle et sous les yeux, l’océan, qu’elle sent, ressent et capte dans tous ses états et sous tous ses ciels. Elle va l’enseigner aussi, ainsi que les forêts, les coquelicots, les chevaux et tant d’autres sujets encore, à l’aquarelle, à l’huile ou aux pigments, ceux-ci étant plus chers mais incroyables à travailler. Textures, matières, couleurs, joie de peindre et de transmettre, « enseigner l’Art, c’est enseigner la vie », affirme-t-elle sérieusement, une lueur pétillante dans le regard.
Ses élèves, Nadine en est fière et elle aime l’ambiance et les liens d’amitié qui se tissent autour des toiles. Des élèves, une quinzaine aujourd’hui, qui l’ont suivie lorsqu’elle s’est vue contrainte de quitter l’île de Ré pour s’installer à L’Houmeau. Elle se réjouit de l’exposition à venir, s’annonçant comme un heureux moment de complicité et de partage. Quittant Nadine après plus de deux heures d’entretien, on se dit qu’on n’a pas tant parlé peinture que ça… enfin, si finalement on n’a parlé que de ça, de peinture, d’art et de vie. « Une toile vierge
est un rendez-vous », nous a-t-elle dit. Une page blanche aussi…
Pauline Leriche Rouard
A telier Nadine Constancin« Des Songes et des Hommes » Créations des peintres de l’atelier
Du mardi 29 avril au lundi 12 mai
De 10h à 13h et de 15h à 19h
La Petite Ecole - 43, cours des Écoles à Sainte-Marie de Ré Vernissage le vendredi 2 mai à 18h
Izumi Mattei-Cazalis, une artiste plurielle
Izumi Mattei-Cazalis, est redevenue rétaise depuis cinq ans et travaille à la fois dans l’île et dans son atelier de La Rochelle à transmettre ce qui lui a été donné et qu’elle considère comme un magnifique cadeau. Portrait d’une artiste à la sensibilité franco-japonaise.
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Izemi et sa récente série « Mascarades des Bois », façonnée en grès noir anthracite, engobes et émail. Pièces uniques.
Après des études axées sur la communication visuelle, Izumi diplômée des écoles d’Arts appliqués Duperré et Estienne s’est formée à différentes disciplines. Aujourd’hui, artiste plurielle, née dans une famille franco-japonaise de Saint-Martin, elle évolue dans un univers fantastique très personnel. Elle possède de nombreuses cordes à son arc : graveure, céramiste, graphiste, illustratrice, formatrice, elle avoue avoir besoin de pratiquer plusieurs disciplines à la fois pour maintenir son équilibre.
Une artiste plurielle
La transmission est le fil rouge reliant ses différentes activités. Elle ne fait pas de la gravure par hasard : son père, Alain Cazalis, est graveur. Sa mère l’était également, ainsi que sa grand-mère paternelle et sa sœur. Elle a hérité d’une généalogie artistique et de compétences transmises dans le cadre familial. Puis elle s’est formée à la céramique, qui lui a ouvert un champ des possibles encore plus grand que la gravure. Elle applique à la céramique certaines techniques de la gravure qui lui permettent de façonner des créations très personnelles et uniques. Elle pratique et enseigne également le Kintsugi, une art-thérapie
ancestrale japonaise qui répare les objets brisés avec de la poudre d’or et panse, ce faisant, les blessures de l’âme. Elle donne des cours d’arts plastiques et de céramique dans son atelier de La Rochelle et intervient aussi dans les musées, les médiathèques, réalise des formations pour le secteur médico-social et enseigne au sein de l’Atelier d’Arts Plastiques de Pierre Soulages à Charenton le Pont. Une vie très occupée où aucune semaine ne ressemble à la précédente, c’est ce qu’elle recherche et qui lui convient.
L’apprentissage n’est jamais loin
Il y a toujours une vertu pédagogique dans ce que fait Izumi, comme on peut le constater dans les ouvrages, répartis en quatre collections, qu’elle a déjà édités : Légendes du monde, Bestiaire Botanique, Ecologie intérieure et Développement personnel. Les titres de la première collection sont pour le moins originaux : Quand le kiwi perdit ses ailes, Un manteau d’écailles pour le Pangolin, La nuit où le loris imita le cobra. Le but est de s’attacher à l’histoire d’animaux menacés d’extinction et de les faire connaître pour mieux les protéger. Chaque livre est un petit bijou de l’éditeur A2MIMO. Dos carré, beau papier, superbes illustrations d’Izumi et gaieté et force des couleurs pour un propos très sérieux. Ils s’accompagnent d’une exposition itinérante proposant bâches, panneaux pédagogiques et jeux ludiques afin de sensibiliser les enfants au monde animal. De même, le Bestiaire Botanique offre un accès surprenant au monde des plantes et propose aux enfants et à leurs parents d’aborder le monde végétal en créant un lien avec le monde animal. Izumi a ainsi animé à l’aide de ces ouvrages des ateliers, monté des expositions à la Médiathèque La Pléiade de Sainte-Marie et dans les écoles de la commune et elle les loue à tout organisme susceptible d’être intéressé. En Ecologie intérieure les titres Quelle mouche t’a piquée réinvente le monde à travers les
expressions et 13 ou comment saisir sa chance réinvente le monde à travers les superstitions. Elle a assuré la direction artistique et les illustrations des titres de la collection Développement personnel Le bonheur ça s’apprend et Heureux ou malheureux, à toi de choisir, qui ont fait l’objet de conférences, toujours à la Médiathèque de Sainte-Marie.
Par ailleurs, aux Editions de la Martinière, elle a participé aux illustrations et à leur mise en couleur à partir des illustrations d’Alain Cazalis des livres de Bernard Fischesser : La vie de la Forêt,
La vie illustrée de la Forêt, La vie de la Montagne, Rivières et Paysages.
Si vous ne la connaissez pas encore, vous pourrez découvrir l’univers unique et le parcours de cette créatrice atypique lors des Portes Ouvertes de Saint-Martin qui auront lieu les 16, 17 et 18 août prochains de 15h à 20h.
Catherine Bréjat
www.byizemi.com
Portes Ouvertes : 23 rue des G abaret - Saint-Martin

Théâtre et marionnettes réunies dans un spectacle intergénérationnel
« L’éloge des araignées », programmé à La Maline le 16 mai, rend hommage à la plasticienne Louise Bourgeois. Un spectacle qui mêle théâtre et marionnettes tout en se frottant aux thématiques du grand âge et des alliances intergénérationnelles.

La Compagnie Rodéo Théâtre mélange sur scène théâtre et marionnettes.
Dans ce texte de l’auteur anglais Mike Kenny mis en scène par Simon Delattre, les deux marionnettes, Louise, cent ans, et Julie, huit ans, sont chacune à une des deux extrémités des âges de la vie. Pourtant, les deux marionnettes de « L’éloge des araignées » vont tisser des liens profonds, réunies par un même sort qu’elles doivent subir, celui des interdictions des adultes. « Ces deux âges de la vie sont semblables en ce point. Qu’on
S AINTE- M ARIE DE R É
soit un enfant ou un adulte très âgé, nous dépendons des autres et un tas d’interdictions nous sont imposées », explique Simon Delattre, metteur en scène de la Compagnie Rodéo Théâtre. « Les marionnettistes qui manipulent Louise et Julie sont tour à tour des aidants, des assistants, des parents ou encore du personnel de maison. Cette petite fille et cette vieille dame vont créer des liens d’amitié et de soutien, et on va voir comment ces alliances
intergénérationnelles vont leur permettre de faire baisser les seuils d’interdiction qui leurs sont faits. »
Une vraie intimité entre les personnages
Dans ce spectacle à l’humanité simple et directe, la Compagnie Rodéo Théâtre met sur scène deux marionnettes et trois marionnettistes, qui deviennent eux aussi des personnages de l’histoire en naviguant d’une marionnette à l’autre. « La règle du jeu est posée dès le départ : les marionnettes sont conscientes qu’elles ont trois personnes qui s’occupent d’elles, et elles peuvent même choisir qui va s’occuper d’elles pour faire telle ou telle action. Il se crée une vraie intimité entre tous ces personnages. »
« L’éloge des araignées » est également une plongée dans l’œuvre de Louise Bourgeois, considérée comme une figure artistique majeure du vingtième siècle. Artiste inclassable et touche-à-tout, son œuvre est composée d’araignées monumentales, de femmes-maisons ou encore d’éléments phalliques qui interrogent la place des femmes dans l’espace domestique. Le titre de ce spectacle fait donc référence à ses
araignées, et si aucune œuvre n’est directement montrée, le texte cite de nombreux éléments visuels symboliques de son œuvre. « J’avais proposé à Mike Kenny d’écrire autour de l’art comme élément de réparation et nous avons travaillé sur plusieurs figures d’artistes contemporains. Dans notre travail de recherche au plateau, on a finalement décidé de s’arrêter plus précisément sur la figure de Louise Bourgeois car elle a beaucoup travaillé sur ses souvenirs d’enfance. C’était un de ses axes de réflexion et développement de son projet artistique. »
Accessible dès l’âge de 8 ans, « L’éloge des araignées » est à destination de toute la famille, la Compagnie Rodéo Théâtre ayant à cœur de proposer des spectacles jeune public intergénérationnel avec plusieurs niveaux de lecture. Un échange est prévu avec les comédiens après le spectacle.
Aurélie
Bérard
« L’éloge des araignées » de la Cie R odéo Théâtre, le vendredi 16 mai à 20h30, L a Maline. Tarifs : de 8 à 16 € . Dès 8 ans.
Une année d’expositions ponctuée de temps forts
D’année en année, les expositions culturelles gagnent en importance à Sainte-Marie. Panorama de la saison 202 5 .
La Pléiade, médiathèque de SainteMarie, a mis en place depuis le début d’avril le Parcours des Arts qui s’étoffe régulièrement depuis sa création et dont les expositions ont lieu à travers tout le village, depuis la charmante Petite Ecole, jusqu’à l’Ancre Maritaise et à la salle des Tilleuls. Les exposants sont pour un tiers des artistes issus de notre territoire, pour un deuxième tiers, des associations et pour le dernier tiers des artistes venus parfois de très loin conforter la réputation de l’île. Les techniques qu’ils utilisent sont nombreuses et différentes : peinture, aquarelle, dessin, photographie, collage linogravure, image numérique, surcyclage (ou recyclage par le haut), sculpture …
Les temps forts de la saison à la Petite École
A la cadence de trois artistes par quinzaine, les expositions permettent de donner de la visibilité à de nombreux artistes avec certains moments forts durant la saison. C’est ainsi que l’association « Les Amis de Kindi », qui œuvre au développement de projets éducatifs et entrepreneuriaux au Burkina Faso, propose quatre jours de stage de bronze à la cire perdue pendant le séjour de l’association à la Petite Ecole du 13 au 26 mai. Exposition
qui regroupe quatre artistes : Annick Proust et Philippe Darondeau tous deux maritais et Gnambé Bazié et Issaka Dermé artistes burkinabé . La cire perdue est un procédé de moulage de précision que les artisans burkinabé perpétuent depuis des siècles, technique que l’on retrouve dans toutes les grandes civilisations d’Afrique de l’Ouest. C’est Issaka Dermé, 5e générations d’artisan bronzier à Ouagadougou, qui animera le stage avec en point d’orgue, une coulée publique dans le jardin de la Petite École qui promet d’être spectaculaire, samedi 24 mai entre 14h et 17h.
Du 24 juin au 7 juillet, deux membres des Ateliers Dazelle, qui se trouvent rappelons-le à côté de la Petite Ecole, Bruno Beaudouin d’Esprit POP et le photographe Alain Rivière Lecoeur exposeront leurs créations. Les ateliers Dazelle (regroupement d’ateliers d’arts et d’artisanat) vont d’ailleurs accueillir trois nouveaux artistes aux techniques originales qu’il peut être intéressant de découvrir en même temps que la visite à la Petite Ecole.
Comme chaque année, le Lions Club de l’île présentera des artistes de talent, du 19 juillet au 1er septembre : Aylen (Nadine Fargeas), Lilane Feuillat et Éclosionscréative (Colette Rosinet). Les bénéfices de cette opération seront
versés à Vacances Plein Air afin d’offrir un séjour à Cussac à sept enfants rétais.
Du 22 juillet au 4 août, un groupe de trois artistes aux univers très différents, mais qui se complètent et se répondent investira la Petite Ecole : Maximilien Sporschill, photographe parisien travaillant principalement dans l’architecture, le design intérieur et l’hôtellerie, côtoiera Béatrice Mamont de Fragments-Atelier, ses superbes sculptures en porcelaine dont l’inspiration principale est la mer et Céline Assimeau, artiste peintre et illustratrice couardaise.
Et à l’Ancre Maritaise
Antoine Génin, passionné d’illustration et ancien designer automobile, explore la lumière et les paysages grâce à Power Point et aux très belles photos réalisées par sa fille dans l’île de Ré. Du 14 au 25 mai, une exposition toute en sensibilité et des ventes au profit de l’association de lutte contre la maladie de Charcot suivie d’un émouvant hommage de sa famille à Jeanine Wegner, récemment disparue, à travers ses tableaux du 13 au 15 juillet. En septembre les visiteurs retrouveront deux artistes qu’ils avaient déjà pu admirer l’an passé, Hervée et ses paysages abstraits qu’il peint à

l’éponge et au couteau et Terramika et ses magnifiques grès émaillés. La saison se terminera fin septembre avec les collages de Catherine Gillier (Cali). Parallèlement, des ateliers d’artistes maritais ouvriront leurs portes en juin, à une date qui n’est pas encore précisée, afin de faire découvrir leurs créations. Catherine Bréjat
Place à l’imaginaire le temps d’une soirée à la Barbette
Le vendredi 11 avril dernier, le parc de la Barbette à Saint-Martin-de-Ré s’est transformé en ode au voyage imaginaire. Cette soirée, temps fort du mois de l’environnement, a o f fert au public une parenthèse onirique et poétique.

La compagnie Sérafine et sa proposition artistique audacieuse. ©
Animations pour petits et grands
Dès 17h, le parc de la Barbette s’est animé de plusieurs ateliers autour du thème principal de l’environnement, avec toujours un lien vers l’imaginaire collectif ou individuel. Ainsi, les enfants ont pu participer à une chasse aux Pokémon ou partir à la recherche de créatures disparues. Les écogardes de la Communauté de Communes proposaient également un atelier de création d’animaux imaginaires à l’aide de végétaux cueillis dans le parc. Cette animation accompagnait une exposition de Jean-Philippe Asencio intitulée « Herbier imaginaire », conçue avec les élèves des écoles du Bois-Plage, d’Ars et de la Flotte, aidés des écogardes. Les plus grands n’étaient pas en reste côté animation : exposition de la carte narrative de l’île de Ré créée pour l’occasion (et qui prendra prochainement place au musée Ernest Cognacq), atelier d’aquarelle, ou encore découverte des richesses du parc naturel marin de l’Estuaire de la Gironde grâce à des casques de réalité virtuelle… il y en avait pour tous les goûts !
Le limule a-t-elle vraiment le sang bleu ? Le requin lutin existe-t-il ? Les écogardes
proposaient également un quiz pour les familles, permettant à chacun de tester ses connaissances sur la faune marine et d’en apprendre davantage sur ses espèces les plus atypiques.
Performances artistiques
Plusieurs performances artistiques ponctuaient la soirée. La compagnie de théâtre d’improvisation « Impro and Co » a proposé au public différentes saynètes autour de sujets évoquant l’île de Ré. Cécile Lacharme, violoncelliste, a enchanté le public avec ses compositions aux sonorités électroniques évoquant le voyage et l’imaginaire. Les visiteurs ont également découvert l’univers de la compagnie Sérafine et son cabinet de curiosités, où des plantes deviennent instruments de musique pour accompagner les deux artistes, qui mettent en musique des entretiens réalisés avec des professionnels du monde végétal. Un moment de réflexion autour de l’impact de nos actions sur la nature. Enfin, une fois la nuit complètement tombée, Kévin Ferré, danseur hip hop spécialisé dans le « waving », a proposé un moment hors du temps, évoluant dans la pénombre comme porté par le courant.

Illuminations à la nuit tombée
A la nuit tombée, la soirée a pris une toute nouvelle dimension, avec la mise en lumière de la scénographie du parc, conçue par l’association Territoires Imaginaires. Accompagnés de la lumière comme fil conducteur, petits et grands découvraient coraux phosphorescents,
méduses et autres poissons imaginaires, dans une ambiance hypnotique évoquant la fragilité des écosystèmes marins. Une soirée aux allures très poétiques, pour une cause bien concrète qu’est la protection de notre environnement.



En t rée l ibr e







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RENSEIGNEMENTS ET PLANS

ONIBLES
RENSEIGNEMENTS ET PLANS D IS P ONIBLES




d a r t ist e s o uve r ts … et a utr e s l ie u x








d a r t ist e s o uve r ts … et a utr e s l ie u x 5













24 et 25 mai 2025 11h-19h
24 et 25 mai 2025 11h-19h


