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Cap sur les municipales !

Ă©jĂ  me direz-vous ? Oui assurĂ©ment, en filigrane des cĂ©rĂ©monies de vƓux de ce mois de janvier, on a senti clairement se profiler les prochaines Ă©lections municipales (mars 2026).

Si deux maires ont officiellement annoncĂ© qu’ils ne se rĂ©prĂ©senteraient pas - GisĂšle

Vergnon Ă  Sainte-Marie et Patrick Rayton Ă  La Couarde - d’autres Ă©lus/candidats non encore dĂ©clarĂ©s Ɠuvrent activement en coulisses depuis des mois, constituent leur liste et Ă©chafaudent leur campagne.

Echelon de proximitĂ©, la Commune reste fortement mobilisatrice auprĂšs des Ă©lecteurs. Le succĂšs des cĂ©rĂ©monies des vƓux en atteste, qui du nord au sud de l’üle de RĂ© font le plein.

MĂ©dia lui aussi de proximitĂ©, RĂ© Ă  la Hune tiendra comme toujours fermement la barre de sa ligne Ă©ditoriale, pour que chaque Ă©lecteur de l’üle de RĂ© puisse ĂȘtre informĂ© au plus prĂšs et au plus juste, pour ensuite voter en toute conscience, selon son libre arbitre.

Excellente année à tous !

Nathalie Vauchez

Sauvetage d’un jeune phoque gris Ă  Ars-en-RĂ©

Dimanche 2 9 dĂ©cembre un jeune phoque gris (Halichoerus grypus) est dĂ©couvert sur la plage de la Combe Ă  l’eau Ă  Ars-en-RĂ©.

L’équipe mammifĂšres marins de RĂ© Nature Environnement se rend sur place et constate que l’animal est en dĂ©tresse.

AprĂšs un examen rapide, elle se rend compte que le petit pinnipĂšde est

Tradi T ion

amaigri et dĂ©shydratĂ©. Ce trĂšs jeune individu pĂšse environ une douzaine de kilogrammes et ne doit ĂȘtre ĂągĂ© que de quelques semaines.

La dĂ©cision est prise de le capturer et de le transfĂ©rer Ă  PĂ©lagis oĂč les

premiers soins lui seront prodiguĂ©s. Il sera transportĂ© le lendemain Ă  Brest au centre de soins de l’ACMON (Association pour la conservation des mammifĂšres et des oiseaux) avec un autre phoque rĂ©cupĂ©rĂ© le mĂȘme jour Ă  l’üle d’OlĂ©ron.

L’hiver, pendant la saison des tempĂȘtes, des jeunes phoques sont rĂ©guliĂšrement isolĂ©s de leur groupe. Ils sont sans doute issus de colonies bretonnes ou plus vraisemblablement de GrandeBretagne. Certains arrivent en forme et se nourrissent sans problĂšme, dans le cas contraire, ils s’affaiblissent et errent le long du littoral français jusqu’en Espagne. DĂšs lors, ils sont capturĂ©s pour ĂȘtre soignĂ©s.

C’est le second phoque observĂ© sur l’üle de RĂ© cet hiver. Le prĂ©cĂ©dent avait Ă©tĂ© furtivement aperçu courant dĂ©cembre, vers le Canot de Sauvetage Ă  Saint-ClĂ©ment des Baleines.

GrĂące Ă  l’action du Rotary Club Ăźle de RĂ©, l’équipe de RĂ© Nature Environnement a pu utiliser pour la premiĂšre fois un fourgon dĂ©diĂ© aux sauvetages des mammifĂšres marins. La rapiditĂ© d’intervention a permis de prendre en charge dans des conditions optimales le petit pinnipĂšde.

Dernier bain vivifiant Ă  La Couarde

La Couarde, dimanche 29 dĂ©cembre 14h. Si le ciel n’était pas plombĂ© et le fonds de l’air bien froid, on pourrait se croire en plein Ă©tĂ©, et le parking de la plage

Un phoque vit dans l’ocĂ©an, mais vient Ă  terre pour se reposer, et surtout se rĂ©chauffer. Il n’est pas anormal de le voir rester de longues heures au sec, reconstituant lentement sa chaleur interne.

Si vous dĂ©couvrez un phoque, restez Ă  bonne distance, c’est un animal sauvage, et prĂ©venez PĂ©lagis Ă  La Rochelle au 05.46.44.99.10.

Jean-Roch Meslin RĂ©seau National Échouages RĂ© Nature Environnement

Pour certains, le dĂ©fi est devenu le plaisir d’un vrai bon moment.

du Peu Ragot affiche complet. Objet de cette promenade dominicale couardaise ? Le dernier bain de l’annĂ©e orchestrĂ© par l’association RĂ©-actifs 17.

C’est parti pour ce dernier bain 2024, avec quelques vagues en bonus ! Plus de deux cents

A l’entrĂ©e de la plage, sa prĂ©sidente Christine Cadoret a fort Ă  faire pour distribuer de petits jetons aux candidats Ă  la baignade qui se pressent Ă  ses cĂŽtĂ©s. Jeunes, moins jeunes, voilĂ  une entreprise vraiment intergĂ©nĂ©rationnelle.

Sur la plage beaucoup de monde, famille, amis ou curieux, venus en soutien, prĂȘts pour les photos et assurer la sortie de l’eau avec des serviettes. Top dĂ©part ! Sous le regard attentif d’équipiers bĂ©nĂ©voles de la SNSM-Ile de RĂ©, les nageurs s’élancent joyeusement (mais si !), la grande majoritĂ© en maillot de bain et c’est Ă  noter.

Certes, il y a plus de monde sur le sable que dans l’eau, mais quand mĂȘme


Ils sont une centaine Ă  s’ébrouer (plus ou moins bruyamment) et certains prennent plaisir Ă  jouer avec les vagues, dans cette eau salĂ©e de dĂ©cembre... Ă  quelle tempĂ©rature dĂ©jĂ  ? « On ne sait pas bien, elle Ă©tait Ă  14° hier de l’autre cĂŽtĂ© Ă  Saint-Martin », sourit Jean-Luc Dupeux de la SNSM. « Elle est Ă  11° », nous interrompt une dame derriĂšre nous. Bref, elle est froide pour tout ceux qui peinent Ă  faire trempette en dessous des 20°.

Morale de ce sympathique moment ? La tradition du dernier bain a Ă©tĂ© respectĂ©e et Ă  voir le sourire des courageux baigneurs (Ă  la peau rose au sortir de l’ocĂ©an), l’expĂ©rience est bonne pour le moral et la santĂ© ! Pauline Leriche Rouard

Mettre le PAT dans le plat !

Le mois de janvier, c’est le mois des bonnes rĂ©solutions, le mois des dĂ©fis de toutes sortes... mais celui que vont tenir dix foyers rĂ©tais est un challenge de six mois.

Le PAT, cet acronyme qui signifie Projet Alimentaire de Territoire, va entraßner quarante foyers charentais-maritime à manger de façon durable tout en maßtrisant leur budget et en se faisant plaisir avec un accompagnement rapproché et gratuit pendant six mois.

Vendredi 10 janvier dernier, Ă©tait lancĂ© la toute premiĂšre Ă©dition du DĂ©fi foyers Ă  alimentation positive portĂ© par La Rochelle-Aunis-RĂ© : la CommunautĂ© d’AgglomĂ©ration de La Rochelle, les CommunautĂ©s des Communes Aunis Atlantique, Aunis Sud et de l’Île de RĂ©. Un dĂ©fi dont l’objectif est de dĂ©montrer de maniĂšre conviviale que l’on peut avoir une alimentation savoureuse, bio et locale sans augmenter son budget alimentaire.

modifier son comportement « Une toute premiĂšre Ă©dition sur notre territoire » se rĂ©jouissait Marion Gomes, chargĂ©e de mission PAT Ă  la CdC Aunis Atlantique, qui assurait l’accueil et la prĂ©sentation de ce dĂ©fi foyers Ă  alimentation positive.

Les participants sont accompagnĂ©s par des professionnels dans diverses activitĂ©s imposĂ©es une fois par mois au minimum, cinĂ©-dĂ©bats, ateliers cuisine, jardinage, rencontres d’acteurs et de producteurs locaux. Françoise Grammont, diĂ©tĂ©ticienne, les aidera Ă  progresser vers une alimentation plus responsable pour atteindre leurs objectifs. Car il s’agit lĂ , de changer certaines habitudes.

Pour le lancement de ce premier dĂ©fi, tous les volontaires Ă©taient conviĂ©s Ă  un apĂ©ritif Ă  La Fabuleuse Cantine. Face Ă  l’entrĂ©e du MusĂ©e Maritime rochelais, ce lieu donnait dĂ©jĂ  le ton. Un restaurant inscrit dans une dĂ©marche raisonnĂ©e, qui propose des repas de qualitĂ© basĂ©s sur 80% de fruits et lĂ©gumes issus de cultures biologiques et qui lutte entre autres contre le gaspillage alimentaire. Tous leurs invendus sont reconditionnĂ©s dans des bocaux consignĂ©s et proposĂ©s Ă  la vente.

40 foyers regroupĂ©s par Ă©quipes Quatre Ă©quipes, Aunis Atlantique, Aunis Sud, La Rochelle et l’üle de RĂ© avec tout un panel d’ñges et

de profils socio professionnels. Elles sont suivies chacune par un animateur bĂ©nĂ©vole. Pour l’équipe rĂ©taise, c’est Ă  CĂ©cile Giraudeau-Vetter de La Couarde que revient ce rĂŽle. IngĂ©nieur agroalimentaire pendant trente ans, elle s’est lancĂ©e comme designer alimentaire LINALICO par passion, pour trouver des solutions innovantes et crĂ©atives dans la transition alimentaire des producteurs aux consommateurs.

dix foyers rétais motivés

De La Flotte, c’est Rosie qui a motivĂ© son compagnon Fred et leur fille Ambre 11 ans. « On avait le choix sur plusieurs critĂšres mais notre motivation premiĂšre c’est la rĂ©duction de nos dĂ©chets, d’acheter avec le moins d’emballages possibles et de manger local. On achĂšte de plus en plus en vrac mais on aimerait supprimer tous les emballages de nos achats. Le dĂ©fi c’est de s’engager Ă  faire tout cela et de s’y tenir tous les trois pendant six mois. »

Michel expert-comptable Ă  la retraite Ă  Rivedoux, motivĂ© par son Ă©pouse Brigitte, dĂ©clarait : « À peine retraitĂ©, je m’enquiquinais, comme j’aime cuisiner je me suis inscrit Ă  un CAP cuisto et puis, en ligne, Ă  l’AcadĂ©mie du goĂ»t et Ă  la Cuisine du chef
 J’ai pris le pouvoir dans la cuisine, j’aimerais surtout dĂ©couvrir la cuisine alternative, apprendre Ă  cuisiner les dĂ©chets.» Leurs amis, Anne-Catherine et Gilles de SainteMarie-de-RĂ© ont mis les pieds dans le PAT eux aussi. Anne-Catherine Ă  l’inverse de son mari, aime cuisiner. Avec ce dĂ©fi elle souhaite « manger plus sain sans dĂ©penser plus. » Et d’ajouter en souriant : « Mon mari a tout Ă  apprendre ! » L’ambiance est dĂ©tendue, Gilles assure : « Michel et Anne-Catherine sont les Ă©toilĂ©s, avec Brigitte, nous seront les goĂ»teurs. »

De La Couarde, HĂ©lĂšne MassĂ© et son compagnon Vincent CarriĂšre sont motivĂ©s pour manger de façon plus locale, de ne plus consommer des choses toutes faites. « On a du temps, avec HĂ©lĂšne, on adore cuisiner et manger local. » Lisa, sa fille de 13 ans, regrette dĂ©jĂ  le chocolat mais assure ĂȘtre motivĂ©e car finalement tous les quinze jours elle sera chez sa maman. Claire Foucheres, diĂ©tĂ©ticienne Ă  La Couarde-sur-Mer,

s’est inscrite par curiositĂ© professionnelle : « Ce dĂ©fi bien sĂ»r me parle beaucoup, j’ai envie qu’avec mes fils Jonas et Martin et mon mari Laurent on s’amĂ©liore quotidiennement dans le manger local sans dĂ©penser plus. » CĂ©line de Saint-Martin-de-RĂ©, se lance avec son compagnon JC et leur fille MaĂŻwenn, 5 ans « Et demi » souligne la fillette. C’est dans le cadre de son Ă©ducation Ă  elle, pour qu’elle mange mieux, qu’elle apprenne Ă  aimer cuisiner et manger les lĂ©gumes et pour qu’ils soient dans une consommation responsable qu’ils se sont inscrits. AgnĂšs et Philippe de La Couarde

veulent trouver des solutions pour consommer mieux, plus local et moins cher et dĂ©couvrir d’autres producteurs locaux du « bien manger » tout comme Sandrine et GĂ©rald de Rivedoux. Quant Ă  Isabelle de La Flotte, c’est avec son fils Mathis 14 ans qui a dĂ©jĂ  participĂ© au Festival AlimenTerre qu’ils entraĂźnent mamie Marie de Saint-Martin-de-RĂ© pour s’engager tous les trois dans ce dĂ©fi.

Avant de quitter la Fabuleuse Cantine, ils devaient choisir un nom pour leur équipe, les Rétais ont choisi : « Savou-Ré ! », comme un cri de guerre, a mentionné Anne-Catherine.

un défi étoilé

Un dĂ©fi sous forme de compĂ©tition sans lot Ă  gagner, rien d’autre que des points Ă  accumuler chaque fin de mois. Des points sous formes d’étoiles. Cinq pour avoir rĂ©alisĂ© des relevĂ©s d’achats responsables. Quatre pour avoir participĂ© aux ateliers et trois pour la rĂ©ussite de mini-dĂ©fis. Marion Gomes assure que de toutes façons, Ă  la fin de ce dĂ©fi, tout le monde sera gagnant.

Manger durable tout en maĂźtrisant son budget et en se faisant plaisir, on en reparle en juin prochain.

Valérie Lambert

Les participants rĂ©tais, autour d’une bonne table, rĂ©partis en deux pour l’apĂ©ritif.

Le

Fougerou :

des maisons... et bien plus

Vendredi 20 décembre était un jour heureux pour Madame le maire de Sainte-Marie de Ré, qui inaugurait auprÚs de propriétaires et locataires les vingt-deux logements de la premiÚre tranche du programme immobilier Le Fougerou, en plein centre du village.

Des maisons de plain-pied ou Ă  Ă©tage, Ă  l’architecture rĂ©taise, entre 71 m2 et 116 m2 habitables, toutes agrĂ©mentĂ©es d’un petit jardin.

GisĂšle Vergnon avait Ă  ses cĂŽtĂ©s pour cette occasion les prĂ©sidents et les dirigeants de la Compagnie du Logement, de Terra NoĂ©, d’Habitat 17, de Maisons Prim’Access (marque de la Compagnie du Logement), ainsi que le dĂ©putĂ©, le premier vice-prĂ©sident de la CdC et la conseillĂšre dĂ©partementale.

Les seize premiers logements en primoaccession sociale, sous forme de Bail Réel Solidaire (BRS) et les six logements locatifs sociaux ont été livrés à leurs occupants en octobre dernier, comme prévu. La livraison de la seconde tranche de onze logements en BRS est prévue pour le troisiÚme trimestre 2025, celle de la troisiÚme tranche de vingt-et-un logements étant programmée au premier trimestre 2026.

GisĂšle Vergnon, qui achĂšvera alors son troisiĂšme et dernier mandat, pourra quitter sa fonction avec le sentiment du devoir accompli. Car elle s’est battue pour le logement et pour ce projet, depuis sa premiĂšre Ă©lection en 2008 : « La vie du village et de ses Ă©coles dĂ©pend avant tout du logement, c’est une Ă©vidence. Et cette opportunitĂ© de BRS reprĂ©sente un bon

compromis, entre logement social et accession, cela permet de donner aux habitants un horizon et une stabilitĂ©... Pourtant, certains Ă©lus municipaux ont dĂ©criĂ© ce projet, particuliĂšrement lors de la campagne Ă©lectorale de 2020, on a tenu bon et on permettra ainsi Ă  cent soixante-cinq personnes d’élargir leur parcours rĂ©sidentiel, le BRS est un dispositif trĂšs prĂ©gnant. », a-t-elle notamment expliquĂ©.

Si GisĂšle Vergnon a rencontrĂ© quelque opposition parmi les Ă©lus (de la minoritĂ©), elle a pu compter sur un partenariat fructueux et en confiance avec des acteurs engagĂ©s autour de ce projet : Maisons Prim’Access, Terra NoĂ©, La Compagnie du Logement et Habitat 17. Avec ce programme, Maisons Prim’Access signe sa troisiĂšme opĂ©ration sur l’üle de RĂ©. En 2022, le constructeur livrait dix-neuf maisons en location-accession (PSLA), puis cinq maisons, au « Village de La Maladrerie » Ă  La Flotte.

Conçu pour favoriser la mixité sociale, ce projet du Fougerou se compose de sept maisons T3, trente-deux maisons T4, huit maisons T5 et une maison T6. Les six logements locatifs sociaux livrés

« Se loger ne doit pas ĂȘtre un luxe, mais devrait ĂȘtre un droit »

Le dĂ©putĂ© Olivier Falorni, prĂ©sent Ă  cette inauguration, a soulignĂ© le volontarisme de GisĂšle Vergnon et plus largement des Ă©lus rĂ©tais en matiĂšre de logement : « Vous dĂ©montrez que la volontĂ© politique, combinĂ©e Ă  l’efficacitĂ© des acteurs compĂ©tents, permet de lutter contre ce qui paraĂźt inĂ©luctable : la loi du marchĂ©. » Il a saluĂ© la mise en place par la CommunautĂ© de Communes de mesures de rĂ©gulation, devançant la loi nationale : « En plus de la programmation et de la construction de logements, vous n’avez pas attendu la loi pour agir et mettre en place une rĂ©glementation adaptĂ©e et efficace pour remobiliser le parc privĂ© et Ă©viter la submersion du marchĂ© par les meublĂ©s de tourisme. La loi que nous venons trĂšs rĂ©cemment de voter ne fait que confirmer que vous avez pris les bonnes dĂ©cisions et vous permettra d’ĂȘtre mieux protĂ©gĂ©s contre les recours. » Outre l’enregistrement automatique des meublĂ©s, le changement d’usage soumis Ă  autorisation prĂ©alable et la limitation de leur nombre par commune mis en place sur l’üle de RĂ© et dĂ©sormais instituĂ©s par la loi, celle-ci introduit Ă©galement la notion de performance Ă©nergĂ©tique pour ces meublĂ©s et accentue la sĂ©vĂ©ritĂ© des sanctions. Elle permet aussi aux maires de dĂ©terminer des parties des communes dĂ©diĂ©es exclusivement Ă  l’habitat principal.

avec cette premiùre tranche (trois T3 et trois T4) proposent des loyers attractifs entre 409 € et 691 €

foncier et bùti dissociés

Les quarante-huit logements en accession abordable du Fougerou le sont sous conditions de ressources. Le dispositif du BRS permet de les proposer Ă  des prix plafonnĂ©s et nettement infĂ©rieurs Ă  ceux du marchĂ©, permettant l’accĂšs Ă  la propriĂ©tĂ© Ă  des foyers locaux ou des personnes travaillant sur l’üle de RĂ©. Cela est rendu possible par la dissociation du foncier et du bĂąti, principe constitutif du BRS. Appartenant initialement Ă  diffĂ©rents propriĂ©taires, le foncier est dĂ©sormais dĂ©tenu par l’Organisme de Foncier Solidaire (OFS)

Terra NoĂ©, créé Ă  l’initiative d’Habitat 17, du DĂ©partement de Charente-Maritime et de la Compagnie du Logement, groupe coopĂ©ratif auquel est rattachĂ©

Prim’Access. Terra NoĂ© loue les terrains

Chiffres clés

18 311 m 2 est la surface du site, qui appartenait à 12 propriétaires

100 % des mĂ©nages travaillent ou vivent dĂ©jĂ  sur l’üle de RĂ©

80 % des foyers n’auraient pas obtenu leur prĂȘt sans le PTZ (prĂȘt Ă  taux zĂ©ro) -30 % : les prix de vente sont en moyenne 30 % en dessous du prix du marchĂ©

tout phénomÚne de spéculation et garantissant le caractÚre social du logement sur le trÚs long terme.

Locataires de logements sociaux, salariĂ©s d’entreprises locales, familles monoparentales, jeunes couples, cĂ©libataires... peuvent ainsi Ă©largir leur parcours rĂ©sidentiel* en devenant propriĂ©taires sur l’üle de RĂ©, ce qui renforce leur stabilitĂ© rĂ©sidentielle.

aux propriĂ©taires des maisons via le bail rĂ©el solidaire, avec une redevance mensuelle moyenne de 111 €

Ainsi, ces logements ont Ă©tĂ© proposĂ©s en moyenne Ă  217 K € pour les T3 et 249 K€ pour les T4, bien en-deçà des prix de marchĂ©. Les prĂšs de deux cents candidatures reçues et examinĂ©es pour les seize premiers logements tĂ©moignent du besoin urgent de logements abordables sur l’üle de RĂ©.

La commercialisation des deux autres tranches est aujourd’hui terminĂ©e, les heureux futurs propriĂ©taires emmĂ©nageront en 2025 et 2026. Outre les plafonds de ressources, les acquĂ©reurs doivent occuper ces logements Ă  titre de rĂ©sidence principale.

En cas de difficultĂ© de la vie, les accĂ©dants pourront s’appuyer sur la Garantie Rachat-Relogement (dans un logement locatif social) proposĂ©e par Maisons Prim’Access. En cas de revente, le prix sera encadrĂ© et le futur acquĂ©reur devra rĂ©pondre aux mĂȘmes critĂšres d’éligibilitĂ©, ceci afin d’éviter

L’accession abordable s’adresse aux primo-accĂ©dants (personnes qui n’ont pas Ă©tĂ© propriĂ©taires de leur logement au cours des deux derniĂšres annĂ©es) et Ă©galement Ă  celles dans l’obligation de revendre leur bien suite Ă  un Ă©vĂšnement de la vie.

Le Bail RĂ©el Solidaire est une alternative innovante, permettant aux foyers aux revenus intermĂ©diaires de devenir propriĂ©taire de leur habitation dans des zones tendues, comme l’üle de RĂ©. Dissocier le foncier du bĂąti permet de rĂ©duire le coĂ»t total du logement, les propriĂ©taires louant le terrain pour un faible montant mensuel. De nombreux avantages sont inclus dans ce dispositif : TVA Ă  5,5 % (au lieu de 20 %), frais de notaire rĂ©duits), prix d’acquisition plafonnĂ©, abattement de 30 % Ă  100 % de la taxe fonciĂšre sur la propriĂ©tĂ© bĂątie, si la commune le dĂ©cide, garantie de rachat-revente et de relogement. Les acquĂ©reurs peuvent aussi complĂ©ter leur achat par un PrĂȘt Ă  Taux ZĂ©ro.

Cédric et Nathalie, deux habitants du Fougerou, au cÎté de GisÚle Vergnon, heureuse et émue.

trophĂ©e opĂ©ration remarquable En outre, Le programme de logement social de Sainte-Marie de RĂ© s’est vu dĂ©cerner, le 28 mai dernier, le prix « OpĂ©ration Remarquable » par la coopĂ©rative des HLM, au titre du club sociĂ©taire mis en place. Celui-ci vise Ă  se faire rencontrer entre eux les diffĂ©rents propriĂ©taires et leur faire faire connaissance avec les Ă©quipes de l’opĂ©rateur social et diffĂ©rents acteurs du projet. Si Maisons Prim’Access est Ă  l’initiative de cette crĂ©ation de lien et anime les temps de rencontres, le but est que les accĂ©dants prennent le relais et crĂ©ent leur propre communautĂ© coopĂ©rative.

Ainsi, Cédric Valadon, qui fait partie des heureux élus de la premiÚre tranche du Fougerou, a-t-il témoigné de la vie

sociale et des nombreux enfants qui animent dĂ©jĂ  le quartier, du premier apĂ©ro de voisins, ou encore du groupe WhatsApp mis en place entre eux, pour communiquer et s’entraider.

Lors de cette inauguration, un arbre fruitier a Ă©tĂ© offert par la municipalitĂ© Ă  chacun des occupants, symbole d’un avenir durable au sein de leur nouveau quartier. En marge de l’évĂšnement, Terra NoĂ© et La Banque des Territoires ont officialisĂ© la signature du contrat de prĂȘt destinĂ© au financement de la deuxiĂšme tranche du projet du Fougerou.

Nathalie Vauchez

*Le taux de rotation des logements sociaux en location est actuellement trÚs faible, autour de 6 à 7 % contre 12 % il y a quelques années. Ces parcours résidentiels permettent aussi de libérer des logements en location...

i n F orma T ion e T communica T ion

Un site Santé pour les Rétais

Lors de sa constitution officielle* en septembre dernier, la CPTS** de l’üle de RĂ© avait, parmi ses premiĂšres actions, annoncĂ© le lancement du site internet : www.ilederesante.fr. Ce sera chose faite Ă  partir du mercredi 22 janvier 202 5

Ce site internet dĂ©veloppĂ© Ă  l’initiative des professionnels de santĂ© du territoire regroupĂ©s au sein de la CommunautĂ© Professionnelle de SantĂ© (CPTS) a pour vocation de devenir un vĂ©ritable « portail SantĂ© « pour la population rĂ©taise.

Volontairement le plus ergonomique et accessible possible, afin de convenir aussi aux personnes moins Ă  l’aise en informatique, il comportera plusieurs rubriques. Tout d’abord, un annuaire des professionnels de santĂ© du territoire, comportant trois entrĂ©es : Qui ? OĂč ? Pourquoi ? et ayant pour vocation de mettre en valeur les

professionnels du territoire et leurs compĂ©tences. Il sera dĂ©sormais facile de trouver un professionnel de santĂ© de l’üle, soit par spĂ©cialitĂ©, soit par village, soit par des situations particuliĂšres.

Une seconde rubrique vise Ă  mieux faire connaĂźtre et comprendre la permanence des soins proposĂ©e par les professionnels de santĂ© : mĂ©decins, pharmaciens, dentistes et kinĂ©sithĂ©rapie respiratoire. Elle distingue la permanence des soins proposĂ©e en juillet/aoĂ»t, de celle proposĂ©e toute l’annĂ©e. Les professionnels de santĂ©, notamment les mĂ©decins gĂ©nĂ©ralistes, sont trĂšs mobilisĂ©s pour assurer

Antoine Albeau, officier !

toute l’annĂ©e des consultations les samedis, dimanches et jours fĂ©riĂ©s mais Ă©galement en semaine via le SAS (Service d’AccĂšs aux Soins), dispositif national dĂ©veloppĂ© pour Ă©viter le recours aux urgences du CH de La Rochelle. Cette permanence des soins est sous-utilisĂ©e car mĂ©connue.

Enfin, la rubrique actualitĂ© santĂ© relaiera notamment auprĂšs du grand public, tout au long de l’annĂ©e, des campagnes de prĂ©vention créées spĂ©cifiquement pour l’üle de RĂ©, par les professionnels du territoire. Plus largement, le site aura vocation

d’informer les rĂ©sidents et vacanciers de toute l’actualitĂ© en santĂ© en gĂ©nĂ©ral. Ce site web, en ligne dĂšs ce mercredi 22 janvier 2025, sera amenĂ© Ă  Ă©voluer en fonction des besoins et des remarques. CP et NV

*Lire nos articles publiés en 2023 et 2024 : www.realahune.fr/un-nouveau-dispositifpour-prendre-soin-des-retais/ www.realahune.fr/la-cpts-de-lile-de-rebientot-officialisee/ www.realahune.fr/une-cpts-pour-optimiserles-parcours-de-soins/

** CPTS : Communauté professionnelle territoriale de santé

Nouvel officier de l’ordre national du mĂ©rite maritime, le vĂ©liplanchiste accumule les distinctions.

Mercredi 11 dĂ©cembre dernier, au nom du PrĂ©sident de la RĂ©publique, Antoine Albeau recevait la rĂ©compense honorifique de l’ordre national du mĂ©rite maritime pour saluer l’ensemble de sa carriĂšre (dĂ©cret du 07 juin 2024). C’est Ă  la PrĂ©fecture de Charente-Maritime que le sportif français le plus titrĂ© a reçu des mains de Pierre Niollet, prĂ©sident de l’association dĂ©partementale de l’ordre national du mĂ©rite, l’insigne d’officier. AprĂšs avoir Ă©tĂ© promu chevalier en 2015 et 2022, Antoine Albeau se dit trĂšs honorĂ© par cette nouvelle distinction : « Une belle surprise d’ĂȘtre ainsi promu officier, on

ne sait pas qui l’a proposĂ© mais c’est un vrai honneur d’ĂȘtre ainsi dĂ©corĂ©. » Une cĂ©rĂ©monie qui s’est dĂ©roulĂ©e Ă  la prĂ©fecture de Charente-Maritime et qui s’est poursuivie au MusĂ©e Maritime de La Rochelle oĂč Patrice Bernier* rĂ©cipiendaire des insignes de l’Ordre National du MĂ©rite et de la mĂ©daille de la sĂ©curitĂ© intĂ©rieure avait conviĂ© officiels, famille, amis et Antoine Albeau autour d’un cocktail. Deux mĂ©dailles remises Ă  Patrice Bernier par Brice Blondel prĂ©fet de la Charente-Maritime qui en a profitĂ© pour saluer, entre autres, le tout nouveau record de vitesse en planche Ă  voile d’Antoine rĂ©alisĂ© le

1er dĂ©cembre dernier en Namibie. Il a battu son propre record du monde avec une vitesse moyenne de 53,49 nƓuds sur 500 mĂštres, soit 99,06 km/h. Il promet d’afficher les 100km/h l’annĂ©e prochaine et rappelle qu’en 2025, du 29 au 31 aoĂ»t, plage du Peu Ragot Ă  La Couarde-sur-Mer, ce sera la troisiĂšme Ă©dition des Antoine Albeau SĂ©ries. Une carriĂšre toujours prĂȘte Ă  accumuler d’autres exploits, Antoine, rien ne l’arrĂȘte !

Valérie Lambert

*Patrice Bernier, maĂźtre de port principal du Port de plaisance de La Rochelle.

Antoine Albeau, Patrice Bernier et Brice Blondel.
Le chantier du Fougerou continue, pour une livraison de la 2Ăšme tranche au 3Ăšme trimestre 2025 et de la 3Ăšme tranche au 1er trimestre 2026.

Le Bois : 1Ăšre pierre posĂ©e au 9 av. du Pas des BƓufs

Il a fait du logement l’une des prioritĂ©s de sa mandature. Le 6 dĂ©cembre, GĂ©rard Juin a posĂ© la premiĂšre pierre du programme locatif social du Pas des BƓufs.

Si ses talents de maçon restent Ă  prouver, « GĂ©rard Juin a fait le boulot », selon les termes du prĂ©sident de la CdC Lionel Quillet, fĂ©licitant l’élu boitais pour la pose de cette premiĂšre pierre symbolique du programme de logements locatifs de l’avenue du Pas des BƓufs. EntourĂ© de membres de son Ă©quipe municipale et d’autres Ă©lus, ainsi que de FrĂ©dĂ©ric Milhiet reprĂ©sentant le dĂ©putĂ© Olivier Falorni, et du directeur gĂ©nĂ©ral d’Habitat 17, MiKaĂ«l Jungers, le maire du Bois-Plage n’a pas boudĂ© son plaisir.

dix logements idéalement situés

Au bout de l’avenue du Pas des BƓufs, se situe la plage du mĂȘme nom et Ă  quelques minutes Ă  pied, marchĂ© et commerces. Rappelant la « volontĂ© de ne pas s’étendre en pĂ©riphĂ©rie pour maintenir la vie en centre-village », GĂ©rard Juin prĂ©sente les dix logements Ă  venir. DotĂ©es chacune d’une place de stationnement, d’un jardin et toutes de plain-pied, ces petites maisons accueilleront leurs habitants en septembre prochain. « Un beau projet trĂšs qualitatif et trĂšs intĂ©grĂ© Ă  son environnement », souligne l’assistant parlementaire FrĂ©dĂ©ric Milhiet, approuvant par ailleurs la mise en place d’une

rĂ©glementation sur les meublĂ©s de tourisme sur l’Ile de RĂ©.

« Je dis seulement : aujourd’hui plus dix ! », se rĂ©jouit Lionel Quillet, Ă©voquant son « appel incessant Ă  ce que toutes les communes fassent du logement car la CdC ne pourra pas tout faire ». « Tout Ă©lu qui ne l’aurait pas fait ou tentĂ© durant son mandat ne devrait, Ă  mon avis, pas se reprĂ©senter », estime-t-il.

un dossier sans contentieux

Assez rare ici pour ĂȘtre notĂ©, voilĂ  « l’un des premiers projets qui n’a pas de contentieux », souligne Lionel Quillet, Ă©voquant quarante-six procĂšs sur quarantehuit projets du cĂŽtĂ© de la CdC.

MĂȘme satisfaction du cĂŽtĂ© du bailleur social Habitat 17, prĂ©sent sur l’Île de RĂ© depuis 1981, rappelle son directeur gĂ©nĂ©ral. Chaque maison du programme coĂ»tera environ 168 K € , coquet budget inhĂ©rent aux contraintes de l’urbanisme rĂ©tais mais Ă©galement Ă  une « hausse d’environ 20% du coĂ»t de la construction en cinq ans », prĂ©cise MikaĂ«l Jungers, ajoutant que « sur l’Ile de RĂ©, nous savons que les projets se

Vendée g lobe 2024-2025

font avec des soutiens financiers au rendez-vous ».

Rappelons que le financement de l’opĂ©ration est assurĂ© par le recours au prĂȘt (Banque des Territoires) et par des subventions de l’Etat, du DĂ©partement et de la Commune, celle-ci ayant abondĂ© le projet d’environ 300 K €

Avant de manier la truelle, GĂ©rard Juin Ă©voquera encore rapidement l’autre projet en cours un peu plus haut sur l’avenue, cette accession Ă  la propriĂ©tĂ© Ă  laquelle il tient et pour laquelle il est aujourd’hui possible de candidater. Mais ça, c’est une autre histoire
 Pauline Leriche Rouard

En direct de Human Immobilier : le cap Horn, l’Éverest des ocĂ©ans

Le mythique cap Horn franchi, c’est dĂ©sormais la remontĂ©e de l’Atlantique Sud, direction l’Équateur, pour le skipper rĂ©tais Antoine Cornic. Il sera alors temps de se concentrer sur la derniĂšre ligne droite et l’arrivĂ©e aux Sables


« J’embrasse la mer pour vous ! » Les selfies Ă  bord, rien de tel pour garder le moral !

Alors que les premiers concurrents du VendĂ©e Globe ont franchi la ligne d’arrivĂ©e depuis le 14 janvier, accueillis en hĂ©ros par la foule des grands jours dans le chenal des Sables

d’Olonne, Antoine Cornic, lui, continue avec assurance et dĂ©termination son combat contre les Ă©lĂ©ments, les vents parfois trop faibles, le gros temps parfois trop fort, la solitude, l’absence des siens, plus deux ou trois autres petites choses encore, que seuls les skippers en solitaire tourdumondistes Ă©prouvent dans ces dĂ©fis au long cours et que les « terriens » ne peuvent comprendre. Le formidable dĂ©fi qu’il s’est lancĂ© il y a quatre ans, avec toute l’équipe de Human Immobilier, n’en est peut-ĂȘtre pas encore Ă  son Ă©pilogue, mais il s’en rapproche Ă  grand voile : si Antoine ne rencontre ni avarie ni pĂ©pins, ce que personne ne lui souhaite, encore une bonne quinzaine de jours et le marin de Rivedoux devrait apercevoir les cĂŽtes françaises.

Le cap Horn, l’Éverest des navigateurs autour du monde, Ă©tait Ă  peine franchi que dĂ©jĂ , Antoine avait un nouvel

objectif en tĂȘte : atteindre l’Équateur en poussant un peu la machine, lui qui a barrĂ© avec prudence lorsque les vents dĂ©passaient les 60 nƓuds dans l’Antarctique. « Le bateau tient les chocs, je suis content, et les rĂ©parations de fortune que j’ai dĂ» effectuer il y a quinze jours aussi, ça c’est bon pour le moral
 » Le moral justement, comment va-t-il ? « Aujourd’hui (mardi 6 janvier, Ndlr), j’ai un petit coup de mou. J’ai empannĂ©, j’ai dĂ» sortir les voiles
 J’ai froid, je suis trempĂ© de sueur, je suis gelĂ©. Mais ça va passer, je vais essayer de me rĂ©chauffer en avalant un grand thĂ© bien chaud. Et puis je connais un super anti dĂ©presseur qui s’appelle le chocolat ! »

match Ă  trois

La traversĂ©e du Pacifique Sud est dĂ©sormais derriĂšre lui, et avec elle la menace de croiser un iceberg, cauchemar de tous les skippers du VendĂ©e depuis ceux aperçus par SĂ©bastien Marsset, Éric Bellion ou encore Conrad Colman. InvitĂ© dans le live du VendĂ©e Globe du

9 janvier sur la chaĂźne YouTube, Antoine se voulait rassurant sur la question : « On a un boulot remarquable qui est fait par la Direction de Course, qui nous envoie des relevĂ©s de positions des icebergs. Il y a aussi Oliver Heer, juste devant moi, qui en a croisĂ© un et qui m’a donnĂ© sa position. Et puis j’ai mon radar en permanence sur ma table Ă  carte, avec les alarmes activĂ©es. AprĂšs, la nuit, c’est la nuit, il faut faire confiance au matĂ©riel pour repĂ©rer ces Ă©normes morceaux de glace
 »

Au dernier pointage de ce dimanche 12 janvier, Ă  19 heures, le Rivedousais Ă©tait solidement installĂ© Ă  sa 30e place, Ă  quelque 272 milles nautiques du Suisse Oliver Heer sur Tut Gut. Mais attention Ă  la remontada juste derriĂšre du navigateur Chinois Jingkun Zu, sur Singchain Team Haikou, qui pointait Ă  54 milles Ă  peine du RĂ©tais. Ce match Ă  trois pour faire partie du Top 30 promet un joli suspense jusqu’à l’arrivĂ©e aux Sables.

Fabrice Argelas

Bonne humeur autour du maire du Bois-Plage posant la premiĂšre pierre.

Patrick Rayton clĂŽture l’annĂ©e « un peu fĂąché »

Projets retoquĂ©s, Ă©tudes Ă  rallonge, dĂ©lais sans fin
 derriĂšre des propos mesurĂ©s, le quotidien d’un Ă©lu aux prises avec une rĂ©glementation parfois incomprĂ©hensible.

Ambiance comme Ă  l’ordinaire studieuse pour cette derniĂšre sĂ©ance municipale couardaise du 16 dĂ©cembre, riche en points de gestion financiĂšre. Et Patrick Rayton attendra les questions diverses pour s’exprimer sur trois dossiers importants pour sa commune. Alors commençons donc par la fin


Quid du PPrn couardais ?

Ce n’est pas la premiĂšre fois qu’il Ă©voque le sujet : en lien avec la derniĂšre phase d’endiguement du village dans le cadre du PAPI 1 et dont les travaux ont dĂ©butĂ© en octobre dernier sur les chemins des Prises et Grifforine, Patrick Rayton a demandĂ© par Ă©crit au PrĂ©fet le 16 octobre la rĂ©vision du PPRN couardais, avec pour objectif « plus de souplesse ». DĂ©marche restĂ©e tout d’abord sans rĂ©ponse mais le maire de La Couarde n’a pas manquĂ© de rappeler au SecrĂ©taire GĂ©nĂ©ral de la PrĂ©fecture, l’engagement pris « en public » par la PrĂ©fĂšte de l’époque BĂ©atrice Abollivier, d’en reparler le moment venu. L’élu espĂšre en une reprise du dialogue courant janvier.

Le moulin brĂ»lĂ© en danger Objet du courroux Ă  peine voilĂ© du maire, la situation au Moulin brĂ»lĂ©, dont la dune ne cesse de reculer en raison « d’une surverse de vase »,

explique-t-il, rappelant aussitĂŽt un projet de protection datant de 2021. Dans le cadre d’un marchĂ© public d’étude, celle concernant le site a Ă©tĂ© confiĂ©e Ă  CrĂ©ocĂ©an. Oui mais voilĂ , « entre le dĂ©but de l’étude et ses conclusions », un changement d’équipe au sein du cabinet d’ingĂ©nierie rochelais remet les compteurs Ă  zĂ©ro avec une seconde Ă©tude Ă  la clĂ©. « FĂącheux concours de circonstances » qui ne s’arrĂȘte pas lĂ  puisque lorsque Patrick Rayton demandera au DĂ©partement oĂč en est cette fameuse Ă©tude, il apprendra qu’une troisiĂšme Ă©quipe a Ă©tĂ© nommĂ©e, augurant donc d’une troisiĂšme Ă©tude ! C’en est trop pour l’élu couardais, s’interrogeant Ă  la fois sur la pertinence et sur les coĂ»ts engendrĂ©s. « Si ça continue, il ne sera plus utile de se poser la question car le sentier littoral sera la route dĂ©partementale », fustige-t-il.

Le projet du Goisil remis en cause


Par la DREAL*, qui a plutĂŽt sĂ©vĂšrement retoquĂ© l’étude prĂ©alable rĂ©alisĂ©e dans le cadre de rĂ©amĂ©nagement de la globalitĂ© de ce site emblĂ©matique, pour lequel la municipalitĂ© souhaite une valorisation et une mixitĂ© des usages.

« Le pré projet présenté convenait mais la DREAL a finalement mis un trait de crayon dessus », souligne Patrick

c onseil m unicipal d’ a rs-en- r Ă© du 18 dĂ©cembre 2024

Marché couvert : une rénovation fin 2025

Lors du dernier Conseil municipal de l’annĂ©e, les Ă©lus arsais ont adoptĂ© les tarifs municipaux pour 2025 : le prix de location des diffĂ©rentes salles, l’occupation du domaine public, les tarifs du marchĂ© et du cimetiĂšre. Le marchĂ© de commande publique des travaux courants d’amĂ©nagement des voiries et des rĂ©seaux divers pour l’annĂ©e 2025 a Ă©tĂ© accordĂ© Ă  la sociĂ©tĂ© Colas pour les trois annĂ©es Ă  venir. La location du logement venelle du Natureau au brigadier-chef principal a Ă©tĂ© prolongĂ©e jusqu’à la fin du mois de septembre. La convention de mise Ă  disposition du terrain pour l’antenne situĂ©e sur la parcelle qui abrite les services techniques a Ă©tĂ© renouvelĂ©e sur une durĂ©e de douze annĂ©es contre une redevance

Rayton résumant les commentaires :

« Réduction des activités sportives, des emplacements de stationnement voitures et vélos et suppression de la haie de tamaris pour plus de visibilité ».

« La copie devra ĂȘtre amendĂ©e gentiment avec la CAUE* 17 », poursuit le maire, prĂ©voyant un dĂ©calage de six mois Ă  un an sur un projet de 5 Ă  6 M€

« Une perte de temps, si on aboutit Ă  un projet ! », s’indigne-t-il Ă©voquant un « jusqu’au boutisme environnemental ».

Ne peut-on s’interroger en effet sur

l’intĂ©rĂȘt de supprimer une haie de tamaris (espĂšce rĂ©gionale), Ă  la fois esthĂ©tique et brise vent, Ă  l’heure oĂč arbres et biodiversitĂ© sont l’objet de toutes les attentions ? Ou encore sur les coĂ»ts exorbitants d’études Ă  rallonge quand la perspective d’une crise budgĂ©taire est devenue rĂ©alitĂ© ?

Pauline Leriche Rouard

*DREAL : Direction RĂ©gionale de l’Environnement, de l’AmĂ©nagement et du Logement / CAUE : Conseil d’Architecture, d’Urbanisme et de l’Environnement.

vers un budget 2025 au plus prĂšs Patrick Rayton l’avait dĂ©jĂ  laissĂ© entendre mais la tendance se confirme avec le vote du budget primitif du camping municipal (nĂ©cessaire pour le maintien de son activitĂ©). Avec 800 K € de dĂ©penses de fonctionnement inscrites (982 K € en 2024), le conseiller municipal en charge Jean-Yves Dutertre s’aligne sur le rĂ©alisĂ© 2024. Un « budget de crise » prenant en compte des considĂ©rations commerciales mais aussi un rĂ©amĂ©nagement futur incontournable augurant d’un « gros investissement en 2026 », souligne Patrick Rayton. « Nous restons ambitieux, optimistes mais modestes », conclut Jean-Yves Dutertre, prĂ©cisant que ce budget pourra bĂ©nĂ©ficier d’une rallonge lors du vote dĂ©finitif en mars prochain, aprĂšs validation des rĂ©sultats 2024.

MĂȘme tonalitĂ© concernant les effectifs saisonniers avec « une rĂ©duction des postes pour cause de restrictions budgĂ©taires ». Soit quatre agents de moins, prĂ©cision faite que les effectifs avaient Ă©tĂ© « un peu chargĂ©s l’annĂ©e derniĂšre pour cause de Jeux Olympiques ».

Enfin, Ă  noter que les tarifs communaux seront eux, réévaluĂ©s Ă  +2% (contre 5% l’annĂ©e derniĂšre), Ă  l’exception de la maison des saisonniers (inchangĂ©s car encore en phase de lancement) et de la bibliothĂšque (inchangĂ©s Ă©galement), l’occupation du domaine public ayant fait l’objet de conventions personnalisĂ©es avec ses occupants. +7% en revanche pour la zone de mouillage du Goisil, « une réévaluation progressive en accord avec l’association AMIGO pour pouvoir assurer l’entretien du site (curage) », prĂ©cise la conseillĂšre dĂ©lĂ©guĂ©e Virginie Besson.

Formations gratuites pour les associations de l’üle de RĂ©

Le pĂŽle Ressources de RĂ©-ClĂ©-RĂ© propose des formations gratuites pour les associations. En voici le planning 2025, ainsi que les modalitĂ©s et le contact pour s’inscrire.

annuelle de 4501 €. Le nouveau rĂ©gime indemnitaire de la police municipale a Ă©tĂ© adoptĂ©, conformĂ©ment au dĂ©cret du 26 juin 2024, permettant d’instituer une indemnitĂ© spĂ©ciale de fonction et d’engagement au profit des agents relevant des cadres d’emploi de la police municipale.

En fin de sĂ©ance, la maire DaniĂšle Petiniaud-Gros a prĂ©sentĂ© Ă  son conseil les plans des travaux de rĂ©novation du marchĂ© couvert dont la charpente est Ă  refaire en urgence. Les plans ont d’ores et dĂ©jĂ  Ă©tĂ© prĂ©sentĂ©s en commission paritaire, la prochaine Ă©tape sera la validation par l’Architecte des BĂątiments de France pour un dĂ©but de travaux espĂ©rĂ© en septembre 2025.

Pour le projet du site de Goisil, rien n’est gagnĂ© et Patrick Rayton s’impatiente.

Un dernier Conseil municipal de 2024 au bilan positif

Le 1 9 dĂ©cembre, pour son dernier Conseil municipal de l’annĂ©e, Alain Pochon a fait le bilan de ses quatre annĂ©es Ă  la tĂȘte de la municipalitĂ© et a rĂ©coltĂ© les applaudissements de son Conseil.

La liste regroupant tous les objectifs que s’était fixĂ©s la municipalitĂ© Ă  son arrivĂ©e en 2020 Ă©tait longue. Soixante-deux points avaient Ă©tĂ© listĂ©s par Alain Pochon lui-mĂȘme, des travaux de la salle des Marais de la PrĂ©e Ă  la rĂ©fection du parking de la Redoute, en passant par le nettoyage des chenaux ou encore l’installation de la fibre dans l’école et la mairie. Toutes ces actions n’ont pas encore Ă©tĂ© rĂ©alisĂ©es ou sont en cours d’accomplissement, mais la trĂšs grande majoritĂ© d’entre elles ont bien d’ores et dĂ©jĂ  Ă©tĂ© achevĂ©es. Un bilan qui lui a valu les applaudissements et fĂ©licitations de son Conseil.

Auparavant, diffĂ©rentes propositions avaient Ă©tĂ© adoptĂ©es Ă  l’unanimitĂ©. À commencer par les tarifs municipaux 2025, sans grands changements par rapport Ă  2024, sauf pour la location de la salle des Marais de la PrĂ©e, dont les diffĂ©rents tarifs vont pour la plupart augmenter. La gratuitĂ© demeure nĂ©anmoins pour les associations de la

c onseil municipal

commune organisant une manifestation Ă  but non lucratif. Le maire a annoncĂ© qu’aprĂšs diffĂ©rents retards sur les travaux, la salle devrait finalement ĂȘtre livrĂ©e au 31 janvier.

agence postale et nouveau terrain

Une demande d’aide au financement auprĂšs de la Commission de PrĂ©sence Postale Territoriale a ensuite Ă©tĂ© dĂ©cidĂ©e lors de ce Conseil municipal. La transformation du bureau de poste en agence postale communale intĂ©grĂ©e aux locaux de la mairie, actĂ©e en avril 2023 par le Conseil, nĂ©cessite en effet des travaux d’amĂ©nagement. L’ouverture Ă©tant prĂ©vue pour le 5 mai, la crĂ©ation d’un poste d’adjoint administratif Ă  temps non complet a Ă©tĂ© actĂ©e Ă  compter du 1er mai.

En clĂŽture de ce dernier conseil de l’annĂ©e, un don de 2000 € au profit de Mayotte a Ă©tĂ© votĂ© Ă  l’unanimitĂ©.

L’acquisition d’un nouveau terrain, cĂ©dĂ© pour 1 € symbolique, a Ă©galement Ă©tĂ© votĂ©e Ă  l’unanimitĂ©. SituĂ© au lieu-dit La Prise des Trois frĂšres , il comporte un engin hydraulique dont il faudra entretenir la vanne dans le cadre de la protection contre la submersion marine. Le nouveau rĂ©gime indemnitaire de la police municipale a Ă©tĂ© adoptĂ©, conformĂ©ment au dĂ©cret du 26 juin 2024 permettant d’instituer une indemnitĂ© spĂ©ciale de fonction et d’engagement au profit des agents relevant des cadres d’emploi de la police municipale.

Au Bois-Plage, bis repetita sur le cimetiùre


Reporté le 2 5 septembre dernier, le vote de la reprise des concessions abandonnées a donné le tempo au conseil municipal du 1 7 décembre 202 4 .

Parce qu’à un moment il faut bien prendre des dĂ©cisions, aussi sensibles soient-elles, GĂ©rard Juin est revenu sur le devenir de soixante-sept concessions « officiellement en Ă©tat d’abandon » sur les sept cent soixantedeux que contient le cimetiĂšre municipal. Non sans mal


une procédure contraignante

L’édile aborde le sujet sous l’angle rĂ©glementaire, rappelant que d’une part, l’octroi d’une concession n’est qu’un droit d’usage cĂ©dĂ© Ă  un tiers, ayant par ailleurs obligation de l’entretenir,

et que d’autre part, une commune a interdiction de laisser des concessions en Ă©tat d’abandon, leur reprise effective Ă©tant strictement encadrĂ©e par le Code GĂ©nĂ©ral des CollectivitĂ©s Territoriales. Ainsi, la procĂ©dure ad hoc ne peut-elle ĂȘtre engagĂ©e que sur des concessions « de plus de trente ans d’existence et dans lesquelles aucune inhumation n’a Ă©tĂ© effectuĂ©e depuis dix ans au dĂ©but de la procĂ©dure ». Ajoutons que cette derniĂšre se dĂ©roule sur plus de deux ans et au fil de diffĂ©rentes Ă©tapes, sĂ©parĂ©es entre elles par des dĂ©lais plus ou moins longs (convocation des ayant-droit prĂ©sumĂ©s, constats et affichages). AprĂšs

saisie du Conseil municipal, le Maire peut ensuite, et par arrĂȘtĂ© individuel, se prononcer sur la reprise des terrains concernĂ©s.

Soixante-deux + cinq

Sur les soixante-sept concessions concernĂ©es, il est proposĂ© que soixantedeux d’entre elles soient « remises en service » aprĂšs reprise matĂ©rielle, soit exhumation des restes et dĂ©pĂŽt dans l’ossuaire, suivis d’un enlĂšvement des monuments (si existants), ceux-ci ne prĂ©sentant « aucune valeur patrimoniale particuliĂšre ». Les cinq autres feront l’objet d’une reprise ultĂ©rieure « accompagnĂ©e d’un projet de restauration ».

désaccord persistant

« Chaque concession sera traitĂ©e de maniĂšre individuelle, les arrĂȘtĂ©s fixant tout », prĂ©cise GĂ©rard Juin, se voulant rassurant face Ă  un Conseil municipal divisĂ©. Car de fait, les avis n’ont pas changĂ© depuis le 25 septembre, le maire regrettant que son invitation Ă  « venir voir » n’ait guĂšre Ă©tĂ© suivie, avant de rappeler que Le Bois n’est pas seule contrainte Ă  une telle dĂ©marche.

« Une commune doit aussi veiller Ă  un nombre suffisant de concessions disponibles (au minimum dix) », justifiet-il. Aujourd’hui, seules huit sont dans

ce cas. Du cĂŽtĂ© de l’opposition, JeanPierre Gaillard estime le nombre de concessions Ă  reprendre trop important et la conseillĂšre Claudie Buat conteste l’existence de cavurnes « oĂč on aurait pu mettre trois armoires Ă  columbarium », tandis que l’élue de la majoritĂ© Karine Dupeux rĂ©affirme la valeur historique de sĂ©pultures centenaires. Sans surprise, celle-ci s’abstiendra lors du vote et l’opposition se prononcera contre.

Sous-jacente au dĂ©bat, c’est en fait la question de la taille du cimetiĂšre qui se pose, GĂ©rard Juin souhaitant qu’il reste « lĂ  oĂč il est dans son entier », avant d’évoquer un agrandissement possible du cĂŽtĂ© du grand parking et de la rue des Iris, le tout composant une seule parcelle. Un autre chapitre qui, pour l’heure, reste ouvert.

ArrivĂ© aux questions diverses, le maire Ă©voquera encore une rĂ©flexion en cours sur la prĂ©emption Ă©ventuelle de commerces du centre village, afin d’en « garder la maĂźtrise », mais Ă©galement un projet de fusion des Ă©coles maternelle et Ă©lĂ©mentaire sur lequel le conseil municipal devra se positionner. A priori unanimement approuvĂ© par les conseils d’école, il conduirait Ă  la naissance de « l’École primaire du Bois-Plage ».

Pauline Leriche Rouard

Le cimetiÚre, un sujet sensible se heurtant à des réalités.
La salle des Marais de la Prée sera livrée à la fin de ce mois de janvier.

c onseil municipal du 11 décembre 2024

Saint-Martin : un budget primitif 202 5 prudent

Le Conseil municipal a votĂ© le budget primitif de Saint-Martin de RĂ© prĂ©sentĂ© par le 1 er adjoint, Alain Bednarek, le 11 dĂ©cembre dernier, avant d’intĂ©grer en mars prochain les rĂ©sultats de gestion 202 4 , pour le vote d’un budget supplĂ©mentaire.

Une nouvelle convention pour la gestion du port de Saint-Martin de Ré a été signée entre le Département et la Commune pour 2025-2027.

Au budget primitif de fonctionnement s’élevant Ă  4,61 M € , il convient de rajouter celui de l’investissement Ă©quilibrĂ© Ă  1,86 M€ , grĂące Ă  un emprunt de 1,49 M€, qui sera rĂ©visĂ© voire annulĂ© lors du vote du budget supplĂ©mentaire intĂ©grant les rĂ©sultats 2024.

des investissements pour 1,34 m€

Les opĂ©rations d’investissement propres Ă  2025 - le budget intĂšgre un dĂ©ficit d’investissement reportĂ© de 520 K€ - s’élĂšvent Ă  1,34 M€. Voies et rĂ©seaux reprĂ©sentent le plus gros de celles-ci, avec prĂšs de 472 K€ , suivies des travaux sur patrimoine historique avec 287 K , les matĂ©riels (143 K€) et le stationnement/circulation (133 K€). Les subventions d’investissements concernent essentiellement les travaux sur patrimoine historique avec plus de 197 K € inscrits au BP 2025. L’endettement global au 1er janvier 2025 s’élevait Ă  4,2 M€

Le budget annexe du marchĂ© et des commerces est Ă©laborĂ© au plus juste dans l’attente des rĂ©sultats 2024. Les charges gĂ©nĂ©rales subissent l’augmentation de coĂ»t de l’énergie et les dotations aux amortissements restent Ă  un niveau Ă©levĂ©. La section investissement de ce budget annexe intĂšgre 62 K€ pour l’agrandissement de la supĂ©rette.

Le budget annexe de l’écotaxe de 51 625 € correspond Ă  la part communale de l’écotaxe du pont, les rĂ©sultats 2024 seront intĂ©grĂ©s lors du vote du budget supplĂ©mentaire.

la carte grise et de la carte d’identitĂ© du salariĂ© n’habitant pas Saint-Martin. Les tarifs du camping municipal n’augmentent pas du fait des travaux dĂ©butant en ce mois de janvier et qui vont crĂ©er quelques dĂ©sagrĂ©ments.

Le projet de piste cyclable avenue de Philippsburg, entre le CollĂšge et le chemin des Maraises, nĂ©cessitait d’élargir l’emprise de l’avenue en empiĂ©tant sur la propriĂ©tĂ© de Slow Village. Ainsi un Ă©change sans soulte de parcelles a Ă©tĂ© votĂ© entre la commune et le village de vacances.

extinction pĂ©renne de l’éclairage en intra-muros Jean-Paul Goussard, aprĂšs avoir rappelĂ© l’engagement de la mairie en faveur de la maĂźtrise des consommations d’énergie, a expliquĂ© que le test en intra-muros d’extinction de l’éclairage public, dĂ©cidĂ© en novembre 2022, n’a pas dĂ©montrĂ© d’incivilitĂ©s supplĂ©mentaires, ni de mĂ©contentement des habitants. RĂ©duction de

la facture et prĂ©servation de l’environnement en sont les enjeux. Aussi le conseiller municipal a-t-il proposĂ© d’éteindre l’éclairage public dĂšs dĂ©but 2025 (dĂšs achĂšvement des travaux de rĂ©novation) dans les rues intra-muros, exceptĂ©s las quais du port. Le Conseil municipal a votĂ© favorablement, avec un vote contre et deux abstentions. Luc de la Tranchade a votĂ© contre, estimant que « les Martinais ne sont pas d’accord avec cette plongĂ©e de Saint-Martin intra-muros dans le noir complet. » Enfin, la nouvelle convention de prestations concernant la gestion du port entre le DĂ©partement et la Commune a Ă©tĂ© validĂ©e pour la pĂ©riode 2025-2027. Pour ne pas crĂ©er de rupture de gestion du port, la Commune apporte un appui technique au DĂ©partement pour des interventions dans le pĂ©rimĂštre administratif du port : propretĂ©, entretien des espaces verts et rĂ©parations ponctuelles ; police municipale pour la circulation et le stationnement ; rĂ©gisseur du parking de La Courtine. Cette convention prĂ©voit aussi les espaces mis Ă  la disposition de la Commune pour ses festivitĂ©s tels, par exemple, le marchĂ© de NoĂ«l ou la fĂȘte du coquillage.

FO-EN-105 MAJ le 26/05/2023 par A. RiviĂšre

Charte PEFC d'utilisation du logo et du numéro de licence de l'Imprimerie Rochelaise, Imprimerie Planchenault, Imprimerie Connivence.

CĂŽtĂ© zone de mouillage, le budget annexe primitif en fonctionnement s’élĂšve Ă  10 K€, les recettes des anneaux louĂ©s pour la saison Ă©tant estimĂ©s Ă  cette somme. Idem, les rĂ©sultats seront intĂ©grĂ©s ultĂ©rieurement. La section investissement prĂ©voit les travaux pour les vingt prochains (et derniers) mouillages, de 12 K€

Sur quel document puis-je apposer le logo ?

travaux au bñtiment d’accueil du camping

Le budget primitif annexe du camping pour 2025, d’un montant de 860 K€, a Ă©tĂ© Ă©laborĂ© sur la base de recettes prudentes et une maĂźtrise des dĂ©penses de fonctionnement. Le rĂ©sultat attendu pour l’exercice 2024 est stable, grĂące Ă  une bonne saison. S’élevant Ă  1,25 M€, le budget investissement du camping prĂ©voit le rĂ©amĂ©nagement du bĂątiment d’accueil, qui date des annĂ©es 1970. Il intĂšgre un emprunt d’équilibre d’un million d’euros, en attendant l’intĂ©gration des rĂ©sultats en mars 2025, lors du vote du budget supplĂ©mentaire.

« Pas d’inflation Ă  Saint-martin »

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Les tarifs 2025 des infrastructures et services de la Commune demeurent inchangĂ©s, hormis ceux du MusĂ©e, dont le tarif plein pour une visite libre passe Ă  5 € (+ 1€), les pleins tarifs des visites guidĂ©es et couplĂ©es augmentant aussi. « Globalement nos tarifs restent stables, car nous sommes anti-inflation Ă  Saint-Martin », a prĂ©cisĂ© le maire.

Comment utiliser le logo et le numéro de licence ?

Le logo peut ĂȘtre utilisĂ© en blanc sur fond colorĂ©, en noir ou en vert, selon la situation.

Les tarifs du stationnement sont tout aussi stables, hormis ceux de la partie du parking Vauban rĂ©servĂ©e aux : la carte de salariĂ© passe de Ă  l’annĂ©e, elle est dĂ©livrĂ©e sur prĂ©sentation du contrat de travail (ou autre justificatif d’emploi), de

r é à la Hune est une publication gratuite éditée par Rhéa Marketing : 183 rue des Gros Peux - 17940 Rivedoux-Plage / Tél. 05 46 00 09 19 / Mail : realahune@rheamarketing.fr Ce journal vous est offert par les Annonceurs, nous les en remercions vivement. Il est mis à votre disposition par tous les commerçants et lieux qui le souhaitent, merci à eux.

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Directrice de la Publication : Nathalie Vauchez / Maquette : RC2C / Mise en page : Valérie Le Louer Rédaction, photos : Fabrice Argelas, Aurélie Bérard, Catherine Bréjat, Valérie Lambert, Pauline Leriche Rouard, Eugénie Rambaud, Jordan Riché, Nathalie Vauchez, DR, sauf mention expresse / Dessin : Philippe Barussaud / Régie publicitaire : Rhéa Marketing : 05 46 00 09 19 - Frédéric Pallot-Dubois : 06 14 29 47 21 - Nathalie Vauchez : 06 71 42 87 88 rhea@rheamarketing.fr / Imprimeur : Imprimerie Rochelaise / N° ISSN : 2257-0721 - PEFC 10-31-1240

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Un Conseil communautaire riche, sous tension

Patrimoine, sport, protection du littoral, planification d’urbanisme, logement et habitat durable, mobilitĂ© et relations avec La Rochelle : les sujets furent nombreux et des tensions ont Ă©clatĂ©.

AprĂšs l’installation de Daniel Pinaud en qualitĂ© de Conseiller communautaire titulaire reprĂ©sentant la Commune de La Flotte, en remplacement de Roger ZĂ©lie, divers points d’ordre administratif et financier ont Ă©tĂ© traitĂ©s avant de passer au vif des sujets.

Une motion de soutien Ă  la demande de classement de sauvetage en mer au patrimoine immatĂ©riel de l’humanitĂ©Unesco, a Ă©tĂ© approuvĂ©e. La CdC de l’üle de RĂ© se joint ainsi Ă  l’initiative promue par l’Association Nationale des Elus des Littoraux (ANEL) pour ce classement. Toujours au chapitre patrimoine, les Ă©lus ont Ă©galement validĂ© le bilan dĂ©cennal 2012-2023 du Pays d’art et d’histoire de l’üle de RĂ©, ainsi que la demande de renouvellement, via le projet de candidature 2024-2034, dont la qualitĂ© a Ă©tĂ© soulignĂ©e.

Convention territoriale avec la Caf

Au plan social, la Convention territoriale globale avec la Caisse d’Allocations Familiales de Charente-Maritime 20242028 a Ă©tĂ© approuvĂ©e. Elle repose sur trois axes prioritaires : l’inclusion sociale et numĂ©rique, la jeunesse et l’insertion sociale et professionnelle, la petite enfance, l’enfance et la parentalitĂ©. Elle vise Ă  favoriser la participation citoyenne, lutter contre l’isolement des personnes isolĂ©es et/ou vulnĂ©rables, faciliter l’accĂšs Ă  des services de proximitĂ© pour tous les habitants, favoriser l’autonomie et l’épanouissement des jeunes, structurer les rĂ©seaux des acteurs Ă©ducatifs, sociaux et mĂ©dico-sociaux, crĂ©er le Service Public de la Petite Enfance (SPPE), sĂ©curiser les parcours de tous, notamment les enfants Ă  besoins spĂ©cifiques, ou encore dĂ©velopper des moyens de communication adaptĂ©s Ă  destination des familles.

Pour rĂ©pondre Ă  ces objectifs, un plan d’actions a Ă©tĂ© dĂ©fini avec les conseillers municipaux et communautaires, les associations, ainsi que l’ensemble des professionnels. La Caisse d’Allocations Familiales de Charente-Maritime, en approuvant cette convention, s’engage Ă  financer ces actions.

fonds de concours sportifs Deux fonds de concours sportifs ont Ă©tĂ© attribuĂ©s. L’un pour la crĂ©ation d’un terrain de padel-tennis Ă  La Couarde (23 370 € pour un coĂ»t total de 77 900 € HT) sur l’espace tennistique communal. Ce projet vise par ailleurs Ă  accueillir un tournoi de handi-padel en marge du tournoi international de tennis handisport qui se dĂ©roule chaque annĂ©e sur le site de La Couarde. Patrick Rayton en a profitĂ© pour rappeler que le club de tennis de La Couarde organise des stages et formations pour l’ensemble des RĂ©tais, mĂȘme en hiver, afin de tester le padel. Le second concerne la rĂ©alisation

d’un city-stade Ă  Rivedoux (12 793,20 € pour un coĂ»t total de 42 644 € HT), sur la cĂŽte sud, Ă  proximitĂ© immĂ©diate des aires de jeux dĂ©jĂ  prĂ©sentes.

Polémique autour du financement du PaPi 2

La dĂ©libĂ©ration sur l’avenant n°1 Ă  la convention cadre de partenariat avec le DĂ©partement relative Ă  la maĂźtrise d’ouvrage des Ă©tudes et travaux de protection contre la submersion et les inondations a fait l’objet d’un Ă©change musclĂ© entre le prĂ©sident Lionel Quillet et le conseiller dĂ©partemental Patrice Raffarin. Alors que ce dernier avait affirmĂ© devant les mĂ©dias, lors d’un rĂ©cent point presse (23 octobre 2024), que le DĂ©partement assumerait sa part de financement de l’importante plusvalue de 18 M€ du PAPI 2, acculĂ© par Lionel Quillet qui a entre-temps vĂ©rifiĂ© auprĂšs de la prĂ©sidente du DĂ©partement si elle acceptait de financer 50 % de la plus-value comme le fera la CdC, il a clairement tenu un autre discours lors du Conseil communautaire, affirmant que le DĂ©partement s’en tenait Ă  20 % du montant initial, allant mĂȘme jusqu’à mettre en cause les mĂ©dias qui « disent ce qu’ils veulent ». Sauf qu’autant il peut ĂȘtre facile de faire croire qu’un seul mĂ©dia - RĂ© Ă  la Hune en l’occurrenceait « sorti ses propos du contexte » au sujet du regroupement des Ă©coles de l’üle qu’il appelait de ses vƓux, autant il devient plus compliquĂ© de faire passer l’ensemble des mĂ©dias prĂ©sents (trois Ă  ce point presse, qui ont tous relatĂ© les propos des Conseillers dĂ©partementaux dans les mĂȘmes termes) pour des charlots.

Ce revirement de position public Ă©tait du pain bĂ©ni (politique) pour le prĂ©sident de la CdC qui n’a cessĂ© d’émettre depuis plus d’un an des doutes sur la prise en charge par le DĂ©partement de sa part de la plus-value. « Le moins qu’on puisse dire est que les dĂ©clarations sont contradictoires entre la prĂ©sidente et les conseillers dĂ©partementaux. J’ai Ă©crit Ă  la prĂ©sidente du DĂ©partement mi-novembre, sa rĂ©ponse a cinglĂ©, ce dernier ne prendra pas en charge 50 % de la plus-value, contrairement Ă  la CdC. Alors, comment peux-tu affirmer

le contraire et faire des annonces sur le dĂ©but des travaux de protection du Fier d’Ars, alors qu’on doit trouver ce financement ? Pour rĂ©aliser une digue il faut les accords rĂ©glementaires, la faisabilitĂ© technique mais aussi le financement ! »

« tu sais qu’il y a des gens qui te croient encore ? »

« Si la CdC souhaite que le DĂ©partement aille au-delĂ , elle n’a qu’à en faire la demande et on verra si l’assemblĂ©e dĂ©partementale l’approuve. » a rĂ©pliquĂ© Patrice Raffarin. « Alors, pourquoi as-tu fait une telle affirmation de prise en charge de 50 % de la plus-value par le DĂ©partement en confĂ©rence de presse. Tu sais qu’il y a des gens qui te croient encore ? Tes prĂ©dĂ©cesseurs tenaient leurs engagements. Tu es responsable d’un projet, alors bats toi pour aller chercher le financement, pour nĂ©gocier avec la prĂ©sidente, pour faire approuver par l’assemblĂ©e ! DĂ©sormais je ne croirai plus que la prĂ©sidente », a rĂ©torquĂ© Lionel Quillet.

Enfonçant le clou, le 1er vice-prĂ©sident de la CdC, Patrick Rayton, a confirmĂ© que « seule la CdC ne pourra pas financer 18 M€ de plus. » « Il nous faudra sinon trouver seuls une solution, revoir notre plan pluriannuel d’investissement 20272030, la CdC a encore une gestion saine et quelques leviers, sans avoir touchĂ© Ă  ses impĂŽts depuis 2008. » a prĂ©cisĂ© Lionel Quillet.

« Pour ma part j’ai toujours prĂ©fĂ©rĂ© travailler plutĂŽt que lancer de la poudre aux yeux, ce qui compte est la rĂ©alitĂ©. » a de son cĂŽtĂ© lĂąchĂ© une GisĂšle Vergnon excĂ©dĂ©e Ă  l’encontre de Patrice Raffarin. « Soit ta parole devant les mĂ©dias t’engage, soit tu les prends pour des journalistes totalement abrutis ! ».

Ambiance...

des enjeux forts pour le prochain PLui

Petite pause dans les Ă©changes politiques tendus, avec le vote de l’attribution du marchĂ© d’assistance pour l’élaboration du Plan Local d’Urbanisme intercommunal de l’üle de RĂ© Ă  l’entreprise Citadia, pour prĂšs de

399 K € et des tranches optionnelles.

« La qualitĂ© du PLUi dĂ©pendra de la qualitĂ© du PADD, il y a des enjeux forts notamment en termes d’OAP (OpĂ©ration d’amĂ©nagement programmĂ©), comme par exemple Ă  La Flotte oĂč les zones OAP ne sont pas cohĂ©rentes et qu’il va falloir revoir et rejustifier. Il y a un gros travail Ă  faire, pour ce PLUi, outil qui dessine l’avenir du territoire pour au moins sept ou huit ans », a prĂ©cisĂ© Patrick Rayton. Par la mĂȘme dĂ©libĂ©ration, a Ă©tĂ© actĂ©e la sollicitation des subventions affĂ©rentes Ă  l’élaboration du PLUi dont la Dotation GĂ©nĂ©rale de DĂ©centralisation (DGD), participant au financement des documents d’urbanisme.

Le RĂšglement local de publicitĂ© intercommunal (RLPi), issu de quatre annĂ©es de travail, a aussi Ă©tĂ© approuvĂ© : « J’espĂšre qu’il sera mis en Ɠuvre par les Communes Ă  partir du 10 janvier 2025, pour ĂȘtre bien appliquĂ© et respectĂ© il doit ĂȘtre contrĂŽlĂ© par les polices municipales, sinon n’importe quelle association pourra le faire appliquer. », a prĂ©cisĂ© le prĂ©sident.

Quand la 3Ăšme voie du Pont revient sur le devant de la scĂšne Nouveau sujet de polĂ©mique avec ce qui devait ĂȘtre un simple avis des conseillers communautaires sur le projet arrĂȘtĂ© du SchĂ©ma de CohĂ©rence Territoriale La Rochelle-Aunis.

« Le SCoT La Rochelle est tournĂ© intra-muros, des discussions sur la mobilitĂ© doivent se faire. C’est un sujet d’inquiĂ©tude pour nous, l’üle de RĂ© est liĂ©e Ă  une agglomĂ©ration de 180 000 habitants, un comitĂ© de pilotage sur la mobilitĂ© avec le DĂ©partement et l’Etat va se mettre en place, la grande difficultĂ© de La Rochelle est sa rocade, rĂ©guliĂšrement sujette Ă  des bouchons, aussi est Ă  l’étude la crĂ©ation d’une troisiĂšme voie de rocade entre Angoulins et l’entrĂ©e du Pont de RĂ©. La CdC de RĂ© a acceptĂ© d’intervenir financiĂšrement en appui d’une grande Ă©tude mobilitĂ© Ă  condition que le sujet de la troisiĂšme voie du Pont soit rouvert. Ainsi, avec Jean-François Fountaine nous avons conjointement rĂ©inscrit le dossier troisiĂšme voie du Pont rĂ©servĂ©e au transport public et de sĂ©curitĂ©. Celle-ci existe, elle nĂ©cessite juste des encorbellements, si le prĂ©sident de la CdA de La Rochelle arrive Ă  fluidifier la rocade on ne peut dĂ©boucher ensuite sur une seule voie sur le pont. », a expliquĂ© Lionel Quillet.

« La premiĂšre partie du plan Cap MobilitĂ© pour l’üle de RĂ© que nous avions lancĂ© avec Dominique Bussereau est faite avec la crĂ©ation de la passerelle, aujourd’hui la seconde partie est en cours avec le rĂ©amĂ©nagement du site du belvĂ©dĂšre, la troisiĂšme partie concernant la voie sĂ©curisĂ©e du pont, puis la quatriĂšme partie concernant la

(Lire la suite page 11)

Le dossier de l’ouverture de la 3Ăšme voie du Pont de l’üle de RĂ©, pour les transports collectifs et les services de sĂ©curitĂ©, est rouvert.

voie sud de Rivedoux, voire la cinquiĂšme partie pour la voie entre Rivedoux et Sainte-Marie doivent aussi ĂȘtre rĂ©alisĂ©es, sinon cela n’aurait aucun sens. Il faut que le conseiller dĂ©partemental et maire de Rivedoux ne bloque pas ces projets. »

Le conseiller dĂ©partemental Patrice Raffarin a confirmĂ© l’accord du DĂ©partement pour que soit Ă©tudiĂ©e la faisabilitĂ© technique de cette troisiĂšme voie sur le pont (pour mĂ©moire, lors de la campagne des derniĂšres Ă©lections dĂ©partementales, notre mĂ©dia avait Ă©tĂ© mis en cause, les candidats Patrice Raffarin et VĂ©ronique Richez-Lerouge affirmant notamment que ce projet n’existait pas et que cette 3Ăšme voie n’était techniquement pas possible - NDLR).

Autre polĂ©mique entre Lionel Quillet et Patrice Raffarin, ce dernier affirme que la voie sud de Rivedoux n’a toujours Ă©tĂ© imaginĂ©e que dans le sens sortant, sans lien donc avec la 3Ăšme voie du pont. Ce

qu’a toujours rĂ©futĂ© Lionel Quillet : « Il s’est toujours agi d’une voie alternĂ©e montante et descendante, dans le prolongement de la 3Ăšme voie du pont. » Fin de la discussion, pour le moment.

Le Conseil communautaire a donc donnĂ© un avis favorable au SCoT La Rochelle-Aunis, avec une remarque sur la mobilitĂ©. Un peu plus loin dans le dĂ©roulĂ© du Conseil, a Ă©tĂ© votĂ©e la dĂ©libĂ©ration concernant une convention de cofinancement pour la rĂ©alisation d’un diagnostic des mobilitĂ©s et d’un schĂ©ma multimodal Ă  horizon 2030 et 2040 avec la CdA de La Rochelle et les CdC d’Aunis Sud et d’Aunis Atlantique. La CommunautĂ© de Communes de l’üle de RĂ© participe pour un montant de 3 450 € TTC.

Autre dĂ©libĂ©ration d’importance, celle affĂ©rente Ă  l’attribution d’une subvention d’équilibre de 600 K € Ă  l’opĂ©ration de 25 logements locatifs sociaux sur le site de l’ancienne gendarmerie Ă  Saint-Martin de RĂ©, permettant Ă  ce

l ancemen T d’en T reprise

projet de dĂ©marrer en ce dĂ©but d’annĂ©e 2025.

Projet de piste cyclable entre Saint- m artin et La f lotte Ont aussi Ă©tĂ© approuvĂ©s la signature des promesses de vente et le dĂ©pĂŽt du permis d’amĂ©nager pour la crĂ©ation d’une piste cyclable entre Saint-Martin et La Flotte. Rappelons que le SchĂ©ma directeur cyclable, dans l’objectif de dĂ©velopper le vĂ©lo du quotidien, a prĂ©vu la crĂ©ation d’itinĂ©raires directs permettant de se dĂ©placer rapidement en contournant les bourgs. Dans ce cadre, a Ă©tĂ© identifiĂ©e la nĂ©cessitĂ© de crĂ©er un contournement du bourg de La Flotte le long de la RD 735. Ce contournement est constituĂ© de deux tronçons d’environ 2 km chacun. Une premiĂšre tranche de travaux concerne le tronçon Est, situĂ© entre le rond-point des Brossards Ă  Saint-Martin-de-RĂ© et le rond-point de Bel Air Ă  La Flotte. A ce stade, 19 propriĂ©taires parmi les

21 concernĂ©s ont donnĂ© leur accord pour une acquisition amiable, qu’il convient de formaliser. Par ailleurs, le projet de piste cyclable Ă©tant situĂ© en espace remarquable au titre de la loi littoral, il est nĂ©cessaire de dĂ©poser une demande de permis d’amĂ©nager. Le projet Ă©tant Ă©galement situĂ© en site classĂ©, la demande de permis d’amĂ©nager sera soumise Ă  l’avis de la Commission dĂ©partementale de la nature, des paysages et des sites.

Parmi les autres sujets Ă  l’ordre du jour de ce dernier Conseil communautaire de 2024, sur lesquels nous aurons l’occasion de revenir, figuraient aussi le deuxiĂšme arrĂȘt du Plan Local de l’Habitat, l’approbation du Pacte Territorial France RĂ©nov’, la mise en place d’un dispositif d’aides Ă  l’amĂ©lioration de l’habitat sur l’üle de RĂ©. Les tarifs 2025 des dĂ©chets ont aussi Ă©tĂ© votĂ©s.

Un CƓur vagabond, pour de belles dĂ©couvertes

Ayant grandi sur l’üle de RĂ©, aux Portes, Emmy Morin (28 ans) et Sven Bourgne* ( 34 ans) sont devenus insĂ©parables depuis plus de quinze ans. Aujourd’hui, ils se lancent ensemble dans une nouvelle aventure.

Un temps Ă©lue aux Portes, dans l’équipe municipale de...

Christian Bourgne, Sandrine Morin gĂ©rait le restaurant La Calanque, bien connu dans le nord de l’üle. On ne prĂ©sente plus Christian, qui fut enseignant en sport, puis directeur de l’UNSS Charente-Maritime et maire des Portes en RĂ© de 2008 Ă  2014. Il prĂ©side aujourd’hui RĂ©-ClĂ©-RĂ©, la plus importante association sociale de l’üle de RĂ©.

Leurs enfants Emmy et Sven se sont connus Ă  l’adolescence, un temps amoureux, avant de devenir d’insĂ©parables « meilleurs amis », comme

disent les jeunes ! Aujourd’hui tous deux installĂ©s Ă  Bordeaux, passionnĂ©s par la dĂ©couverte du monde, ils ont voyagĂ© un peu partout autour du globe (NouvelleZĂ©lande, USA, Afrique du Sud, Jordanie, Mexique, la RĂ©union, Maroc, Espagne, Italie, Angleterre...). AnimĂ©s par l’ambition d’accomplir de beaux projets, chacun a lancĂ© son auto-entreprise en 2020. Ce sera Puppy Wonka, une biscuiterie pour chien en ligne, pour Emmy, devenue une vraie rĂ©fĂ©rence dans le secteur canin. Sven lui lancera son entreprise de graphisme, avec dĂ©sormais un beau portefeuille de clients et produits.

Leur amour pour les voyages et la dĂ©couverte de nouvelles cultures les a poussĂ©s Ă  crĂ©er ensemble Un CƓur Vagabond.

marier amour et voyage

Il s’agit de la toute premiĂšre agence hybride de rencontres et de voyages, qui ambitionne de rĂ©volutionner l’art de faire des rencontres. Son principe ? RĂ©unir des Ăąmes vagabondes Ă  l’aĂ©roport ou Ă  la gare, pour un dĂ©part immĂ©diat vers une destination tout inclus. Un concept innovant qui marie l’émotion des rencontres avec l’évasion du voyage.

Le lancement officiel aura lieu le 14 fĂ©vrier 2025, pour cĂ©lĂ©brer la fĂȘte des amoureux avec un souffle d’aventure. Les prĂ©inscriptions, quant Ă  elles, ont dĂ©butĂ© le 8 janvier 2025, sur les chapeaux de roue, grĂące Ă  une communication habile, notamment sur les rĂ©seaux sociaux.

« Nous avons testĂ© notre idĂ©e il y a plus d’un an, via un questionnaire sur Tik Tok, nous avons reçu plus de cinq mille rĂ©ponses. Il en ressort que les jeunes se dĂ©tournent de plus en plus des Applis de rencontres, qui ne mĂšnent le plus souvent Ă  rien, davantage basĂ©es sur la consommation que sur le partage de valeurs. Les 18-35 ans voyagent de plus en plus. Les mentalitĂ©s changent et notamment depuis la crise du Covid, cette tranche d’ñge est plus encline Ă  dĂ©couvrir le monde et profiter de son temps libre pour partir en voyage. Cette mĂȘme tranche d’ñge rencontre de sĂ©rieuses difficultĂ©s Ă  rencontrer l’amour, ou du moins, Ă  faire des rencontres bienveillantes et correspondant Ă  ses attentes. » « Notre but est de revenir aux fondamentaux, reconnecter sincĂšrement les gens en leur offrant la possibilitĂ© de s’intĂ©resser rĂ©ellement Ă  l’autre, dans un cadre les poussant Ă  compter l’un sur l’autre. »

« revenir aux fondamentaux »

Prenant le contrepied de ces outils de rencontres dĂ©passĂ©s, en alliant des compĂ©tences de matchmaking professionnel et d’organisation de sĂ©jours, Le CƓur Vagabond propose des expĂ©riences uniques oĂč chaque Ă©tape est pensĂ©e pour crĂ©er des liens authentiques et durables.

« En nous inspirant aussi d’émissions comme « MariĂ©s au 1er regard », nous

avons imaginĂ© notre concept inĂ©dit, qui correspond Ă  ce que nous sommes et ce que nous avions prĂ©cisĂ©ment en tĂȘte », prĂ©cise Sven. L’émission Grands Reportages de TF1 a d’ailleurs repĂ©rĂ© ce projet sur les rĂ©seaux sociaux, il y a un an, et devrait ĂȘtre du premier voyage pour suivre l’un des participants durant tout le sĂ©jour !

« L’amour et le voyage sont deux aventures qui se complĂštent Ă  merveille, et nous avons imaginĂ© une formule oĂč ces deux univers se croisent pour crĂ©er des souvenirs inoubliables. », disent de concert les deux fondateurs de ce concept original. Au-delĂ  des rencontres amoureuses, Emmy et Sven souhaitent aussi proposer de belles rencontres amicales. Le voyage se fait en petit groupe de douze Ă  dix-huit personnes (six Ă  neuf binĂŽmes). Une fois sur place, les duos seront libres de partager ou non leur voyage avec les autres couples.

Voyages lointains d’une dizaine de jours ou grands week-ends de quatre jours, diffĂ©rentes formules seront proposĂ©es. La premiĂšre destination sera trĂšs probablement le Mexique au mois de mars 2025.

Célibataires, à vos inscriptions ! Nathalie Vauchez

*Sven Bourgne est aussi connu sous son second prénom de Florent !

+ d’infos

un CƓur vagabond

Site Web : uncoeurvagabond.com

Un cƓur vagabond Mail : hello@uncoeurvagabond.com

Vauchez
Emmy et Sven, lors d’une escapade en Provence, à Sillans-la-Cascade.

éco à la hune

Ça bouge Ă  la CoopĂ©rative des sauniers !

Depuis l’arrivĂ©e de son nouveau directeur et l’obtention de plusieurs labels en 202 4 , la CoopĂ©rative des sauniers de l’üle de RĂ© est en pleine mutation. En ce dĂ©but 202 5 , la structure qui rĂ©unit soixantedix sauniers va faire peau neuve et concrĂ©tiser de nombreux projets.

L’annĂ©e 2025 restera gravĂ©e dans l’histoire de la Coop des sauniers de l’üle de RĂ©. Car dĂ©sormais, et plus prĂ©cisĂ©ment Ă  compter du 16 janvier, tous ses produits porteront non seulement le logo du label IGP, mais aussi celui de la toute nouvelle identitĂ© visuelle de la structure, censĂ©e mieux les incarner.

« Le bon, le brut et la finesse » CĂŽtĂ© couleur : du vert, du bleu et du blanc. CĂŽtĂ© graphisme, des lignes Ă©purĂ©es suggĂ©rant les rayons du soleil en haut, les vagues de la mer en bas. Au centre, un saunier encadrĂ© par un tas de sel et un vĂ©lo. Le logo est entourĂ© des deux phrases : « Un savoir-faire ancestral » et « Paysans de la mer ». Le message est clair : le sel de la Coop de l’üle de RĂ© est Ă  la fois naturel et respectueux de son environnement et des personnes qui le produisent. Des idĂ©es que la punch line « Le bon, le brut et la finesse » incarne habilement, en modifiant le titre du western de Sergio Leone. Avec pour objectif de rendre l’identitĂ© de la Coop plus comprĂ©hensible pour les consommateurs, en pointant du doigt l’hĂ©ritage, mais aussi la responsabilitĂ© que porte la filiĂšre.

Cette nouvelle identitĂ© visuelle est le fruit d’un long travail de rĂ©flexion entamĂ©e avec l’arrivĂ©e de Boris Zukanovich Ă  la direction de la structure il y a un an. « Il y avait en interne un rĂ©el besoin de rĂ©flĂ©chir Ă  l’identitĂ© de la Coop. Le besoin de redire qui on est, de redonner de la fiertĂ© Ă  l’ensemble. Alors on s’est tous rĂ©unis pendant l’hiver 2024 afin de mettre des mots sur les valeurs qui nous unissent. Les principales qui sont ressorties, et qu’on a appelĂ©es « fiertĂ©s », sont : le collectif humain et la solidaritĂ©, le terroir de l’üle de RĂ©, la qualitĂ© du produit brut, mais aussi le cĂŽtĂ© poĂ©tique et sensible du mĂ©tier

de saunier. En rĂ©sumĂ©, nous sommes des paysans de la mer, nous voulons faire rayonner le terroir de l’üle de RĂ©, le partager et le transmettre dans le respect de la nature et de l’humain. C’est ce que nous sommes, et c’est ce qui doit guider chacun de nos choix. »

iGP « Sel de l’üle de rĂ© »

A compter du 16 janvier Ă©galement, le logo du label IGP sera lui aussi prĂ©sent sur tous les produits de la Coop, un an aprĂšs l’obtention du label par la filiĂšre saline rĂ©taise. On s’en souvient, les dĂ©nominations « Sel de l’üle de RĂ© » et « Fleur de sel de l’üle de RĂ© » avaient Ă©tĂ© officiellement reconnues en Indication GĂ©ographique ProtĂ©gĂ©e (IGP) par la Commission europĂ©enne en novembre 2023, aprĂšs treize longues annĂ©es de travail pour l’APSIR, l’Association des producteurs de sel de l’üle de RĂ©, dont Louis Merlin est le prĂ©sident. Mais avant que chaque opĂ©rateur du sel, saunier indĂ©pendant ou structure telle que la CoopĂ©rative, puisse afficher le logo du label sur ses produits, il a d’abord fallu rĂ©aliser un long travail administratif.

« On a passĂ© six mois Ă  se prĂ©parer aux audits » explique Louis Merlin, qui est Ă©galement saunier adhĂ©rent de la CoopĂ©rative. « Puis les premiĂšres habilitations sur l’üle ont eu lieu Ă  la mi 2024, et il y a eu des audits de suivi jusqu’à fin 2024. Ça a Ă©tĂ© une annĂ©e trĂšs intense, qui compte un petit peu double », s’amuse-t-il. Pour cela, les sauniers de l’üle ont pu bĂ©nĂ©ficier d’une aide de la CommunautĂ© de Communes. « La premiĂšre annĂ©e d’un label est toujours complexe car ces coĂ»ts d’audit sont des frais que la filiĂšre n’a pas l’habitude de supporter. Heureusement la CdC a rĂ©pondu prĂ©sente en proposant Ă  chaque opĂ©rateur de payer 80% de ses coĂ»ts d’audit », complĂšte Louis Merlin. La possibilitĂ© de se faire labelliser

Agriculture Biologique (AB) est Ă©galement possible depuis l’annĂ©e derniĂšre. Quelques sauniers de la Coop ayant passĂ© les certifications trĂšs rapidement, certains produits de la gamme devraient arborer en 2025 le fameux label vert. Pour autant, la question de le gĂ©nĂ©raliser sur tous est encore en rĂ©flexion. « Les certifications seront assez faciles Ă  obtenir », explique Boris Zukanovich, « dans le sens oĂč la question est uniquement administrative, le sel de l’üle de RĂ© Ă©tant naturellement bio, mais aussi parce que le plus gros du travail de certification a Ă©tĂ© fait pour l’IGP. NĂ©anmoins, pour ma part, je ne suis pas sĂ»r qu’il sera judicieux de le faire apparaĂźtre sur tous nos produits pour une question de perception consommateurs car aujourd’hui encore le bio est assimilĂ© Ă  un coĂ»t plus Ă©levĂ©. Ce qui est totalement faux chez nous, le bio n’entraĂźnera pas de surcoĂ»t. »

des sauniers mieux rémunérés

Si le label AB devra attendre encore un peu pour ĂȘtre gĂ©nĂ©ralisĂ© sur les packagings de la Coop, le label commerce Ă©quitable Fair for life quant Ă  lui, apparaĂźtra bien sur les cinquante produits de la marque dĂšs janvier 2025, Ă  cĂŽtĂ© du label IGP. Obtenu en 2024 par la CoopĂ©rative, ce label n’était jusqu’ici physiquement prĂ©sent que sur un seul produit. Finalement, dĂ©cision a Ă©tĂ© prise de le gĂ©nĂ©raliser sur tous. « Avec ce label de commerce Ă©quitable, le consommateur sait que les sauniers sont mieux rĂ©munĂ©rĂ©s », explique le directeur.

Pour rappel, un des objets de la CoopĂ©rative des Sauniers de l’Île de RĂ© est effectivement de permettre aux sauniers de mieux vivre de leur travail en garantissant une juste rĂ©munĂ©ration des adhĂ©rents. Et, de fait, leur rĂ©munĂ©ration va augmenter cette annĂ©e. « Fin 2024 la dĂ©cision a Ă©tĂ© prise par le conseil d’administration et la direction d’augmenter la rĂ©munĂ©ration au kilo des sauniers. Et comme nous

tablons sur une augmentation des ventes en 2025 : la rémunération va donc considérablement augmenter. De plus, le label Fair for life nous oblige à une prime collective de 5%. Tout cela cumulé, nous tablons sur une augmentation de leur rémunération qui sera supérieure à 15%, » estime Boris Zukanovich. Pour absorber cette hausse de rémunération, la Coop compte donc sur une augmentation des ventes. Sera-t-elle suffisante ?

« La seule solution, c’est une meilleure gestion globale », sourit-il. Et sur ce point, le directeur a dĂ©jĂ  fait ses preuves. « En 2024 les ventes et le chiffre d’affaires ont progressĂ© de 20%. Pour permettre la hausse de rĂ©munĂ©ration au kilo des sauniers en 2025, les ventes vont devoir continuer Ă  progresser. Mais les projections sont trĂšs bonnes, tous les indicateurs sont au vert, et l’arrivĂ©e des labels sur nos produits ne va que conforter cette tendance Ă  la hausse. Ça va ĂȘtre difficile de mesurer l’impact que l’IGP aura sur nos ventes, mais ce sera forcĂ©ment positif, car ça crĂ©dibilise la qualitĂ© de la filiĂšre. »

un local Quai de la Criée

La Coop surfe sur la vague du changement et d’autres projets seront concrĂ©tisĂ©s rapidement, comme la participation au Salon de l’Agriculture au mois de mars aux cĂŽtĂ©s des filiĂšres ostrĂ©icole et viticole rĂ©taises. L’ouverture d’un local de vente au sein de l’ancien bĂątiment de la DDE, situĂ© quai de la CriĂ©e Ă  Ars-en-RĂ©, pour lequel la CommunautĂ© de Communes avait lancĂ© un appel d’offres fin 2024, devrait ĂȘtre possible Ă  l’automne 2025. Ce qui permettra Ă  terme de libĂ©rer l’espace de vente situĂ© sur le parking de la Coop, que les sauniers projettent de transformer en lieu d’accueil du public afin de proposer en 2026 des visites de leur lieu de travail.

Les produits de la Coop arborent depuis le 16 janvier les nouvelles couleurs de la CoopĂ©rative, ainsi que le logo de l’IGP « Sel de l’üle de RĂ© ».
Chaque année, les sauniers participent tous au charroi du sel vers les locaux de la Coopérative, comme ici en septembre 2024.

fait courir Shoodrik ?

Enfin, c’est une image quoi que
 vu le rythme de ses journĂ©es, ses envies et ses idĂ©es
 Rencontre avec un artiste surprenant.

Voilà un poisson de métal qui a demandé au persévérant Shoodrik au moins cent cinquante heures de travail (dont une bonne partie de nettoyage des piÚces).

Il est des personnes Ă  qui l’on sait dĂ©jĂ  peu ou prou quelles questions on va poser ou ce qu’elles vont nous raconter. Rien de tel avec Shoodrik (alias CĂ©dric Surmin). Alors on comprend vite qu’il faut laisser aller, que c’est au fil d’une conversation Ă  bĂątons rompus, nous menant par moments sur des sentiers inattendus, que l’on saisira (peut-ĂȘtre) de quel mĂ©tal il est fait.

autodidacte Ă  1000% Commençons par une question, facile il est vrai, sur son parcours d’artiste. « Je n’ai jamais la mĂȘme histoire Ă  raconter sur les dĂ©buts », nous assĂšnet-il du tac au tac. Bon, ça c’est dit mais quand mĂȘme


Il semble faire un effort de mĂ©moire, c’est clair, pour lui le passĂ© est dĂ©passĂ© et donc sans grande importance. Comme repĂšres, l’achat de son premier poste Ă  souder fin 2016 et la dĂ©cision de quitter son job dans la location et rĂ©paration de vĂ©los. DĂ©but 2017, il s’installe dans son premier local, Ă 

Loix, avec une ouverture prĂ©vue en avril. « J’ai achetĂ© les outils et c’est parti ! », prĂ©cise-t-il comme si tout cela n’était pas grand-chose. Une pĂ©riode test durant laquelle « j’apprenais en mĂȘme temps ». Inutile de lui demander quelle a Ă©tĂ© sa premiĂšre crĂ©ation, il ne s’en rappelle pas. « Au dĂ©but je faisais beaucoup de luminaires » prĂ©cise-t-il quand mĂȘme, ajoutant faire comme ça venait et que ça fonctionnait bien. « Ce n’est pas une passion c’est un job », lance-t-il. Effondrement du mythe de l’artiste en proie aux affres de la crĂ©ation solitaire dans son atelier.

au travail résolument

Du coup, sans rien laisser paraütre, on s’interroge : fausse modestie ?

PlutĂŽt absence totale de prise de tĂȘte. Shoodrik a envie, Shoodrik se lance, Shoodrik travaille et puis voilĂ . Dans le milieu artistique, on dit souvent qu’il faut 20% de talent et 80 % de travail. Alors, loin de nous l’idĂ©e de juger son

Des sorties LPO tout l’hiver

Pour passer un bon moment, au cƓur de la Nature du nord de l’üle de RĂ© et dĂ©couvrir sa faune et sa flore, voici les dates des prochaines sorties Nature proposĂ©es par la LPO Ă  la RĂ©serve Naturelle de Lilleau des Niges. dimanche 26 janvier : les Portes en RĂ© / Point d’observation des oiseaux. RV le long de la rĂ©serve naturelle. Des bĂ©nĂ©voles vous accueillent. Sans Inscription. Gratuit. Plus d’informations au 05.46.29.50.74

mercredi 29 janvier : Sortie nature « La rĂ©serve naturelle en famille ». Rdv Ă  la Maison du Fier (les Portes-en-RĂ©). Tarifs : 7 € 50/4 € 50. Inscription obligatoire au 05.46.29.50.74 ou par mail lpo. iledere@lpo.fr

talent, mais pour le travail c’est sĂ»r, Shoodrik est un bel exemple. Pas le temps de se poser des questions. « On trouve toujours une excuse pour ne pas faire alors qu’on a tout Ă  portĂ©e de main », estime-t-il. Alors il travaille et travaille encore, sans relĂąche. Pour maĂźtriser toutes les techniques et un matĂ©riau exigeant. « Je fais aussi beaucoup de mĂ©nage », sourira-t-il un peu plus tard devant l’une de ses Ɠuvres, particuliĂšrement fournie en moult petites piĂšces de mĂ©tal savamment assemblĂ©es.

et indépendant farouchement

AprĂšs un second local (Ă  Loix toujours), Shoodrik dĂ©mĂ©nage. « A Loix, il y a eu une belle Ă©nergie dans les deux » se souvient-il. Les dates ? C’est son alter ego Coralie, passĂ©e en coup de vent, qui restitue l’aventure boitaise : 2020, 2021, on ne sait plus trop
 PĂ©riode compliquĂ©e d’autant que Shoodrik a des problĂšmes de santĂ© l’obligeant Ă  faire une pause. « Avec son pĂšre, nous lui avions reconstituĂ© l’atelier de Loix Ă  l’identique », raconte-t-elle. Disons que tout repart en 2022. Beau parcours quand mĂȘme, menĂ© en toute autonomie financiĂšre. « Pas de banque, nous nous sommes toujours autofinancĂ©s », assure Shoodrik Ă©voquant seulement une caution parentale qui les a inquiĂ©tĂ©s (ses parents). « Alors je n’ai pas une grande maison, ni une grosse voiture. Avec Coralie, nous rĂ©investissons tout ». Comme quoi on peut ĂȘtre artiste et bon gestionnaire
 car rien de tel que la libertĂ©.

et maintenant ?

A chaque crĂ©ation d’un univers de prĂ©dilection marin, Shoodrik invente une histoire Ă  des sculptures ayant un nom, et « ça plaĂźt beaucoup ». Alors, il souhaite aujourd’hui les mettre en images. En plus bien sĂ»r de ses autres travaux : de nouvelles

crĂ©ations (il a plein d’idĂ©es) et un projet sur le championnat de France de la soudure avec une proposition pour les trophĂ©es correspondant Ă  son univers et aux diffĂ©rents procĂ©dĂ©s de la soudure.

Mais revenons Ă  cet « art dans l’art », pour lequel Shoodrik est de nouveau en apprentissage
 du mĂ©tier de rĂ©alisateur. Il apprend, jusque tard dans la nuit, avec en perspective le lancement d’une nouvelle chaĂźne youtube. La premiĂšre ? Elle est arrĂȘtĂ©e. « Les tutos ont permis de voir tout le travail derriĂšre une crĂ©ation mais franchement, ça ne marchait pas », confie-t-il. Pas grave, il regarde dĂ©jĂ  ailleurs. Vers cette nouvelle aventure qui a dĂ©jĂ  pris corps dans un court-mĂ©trage de 4 mn, rĂ©alisĂ© en collaboration avec Paria Production. On y voit Shoodrik (Gepetto) saisissant des piĂšces de mĂ©tal en apesanteur pour crĂ©er un Pinocchio au cƓur battant. De belles images sur une histoire prenant valeur de symbole, son fils Max ayant subi quasi simultanĂ©ment une opĂ©ration du cƓur. Et voilĂ  que se dessine en filigrane une ambition : « Un film familial, une histoire qui se dĂ©roulera sur l’üle de RĂ© ». Nous n’y sommes pas encore mais l’artiste va tellement vite


Alors quel carburant anime donc Shoodrik ? « Ce que je respecte c’est le dĂ©passement », nous confie-t-il. Et cela vaut avant tout pour lui-mĂȘme. Pauline Leriche Rouard

https://www.youtube.com/ watch?v=pn-lBzp65H0

Max joue le fils décédé de Gepetto sur vidéo dans le film https://www.youtube.com/c/ shoodrikatelier

Shoodrik2 Exploration artistique et alchimie métallique

Samedi 1er février : Sortie « Journée Mondiale des Zones Humides ». Gratuit. Inscription obligatoire au 05.46.29.50.74 ou par mail lpo. iledere@lpo.fr. rdv à la Maison du Fier (les Portes en Ré)

dimanche 9 fĂ©vrier : les Portes en RĂ© / Point d’observation des oiseaux. Rdv le long de la rĂ©serve naturelle. Des bĂ©nĂ©voles vous accueillent. Sans Inscription. Gratuit. Plus d’informations au 05.46.29.50.74

Samedi 15 février : Sortie « Journée Mondiale des Zones Humides ». Gratuit. Inscription obligatoire au 05.46.29.50.74 ou par mail lpo. iledere@lpo.fr. rdv à la Maison du Fier (les Portes en Ré)

mercredi 19 fĂ©vrier : Sortie nature LPO « la rĂ©serve naturelle en famille ». rdv Ă  la Maison du Fier (les Portes en RĂ©). DurĂ©e : 1h30. Tarifs : 7 € 50/

4 € 50. Inscription obligatoire au 05.46.29.50.74 ou par mail lpo. iledere@lpo.fr CP

Un groupe de sarcelles d’hiver, des canards facilement observables pendant les sorties LPO en hiver.

Le Bocal loin de tourner en rond !

L’association Le Bocal qui fĂȘtera ses deux ans en ce mois de janvier 202 5 , vient d’intĂ©grer ses nouveaux locaux Ă  La Couarde. Une situation temporaire pour l’association, qui nous a dĂ©voilĂ© ses perspectives, lors de l’inauguration de ce nouveau lieu convivial.

L’inauguration du nouveau Bocal a eu lieu le vendredi 6 dĂ©cembre, en prĂ©sence de sympathisants et du prĂ©sident de la CdC de l’üle de RĂ©, Lionel Quillet.

Adestination des familles de l’Île de RĂ©, Le Bocal se dĂ©finit comme un lieu commun, oĂč chacun peut trouver une place pour crĂ©er du lien avec les autres. D’abord tournĂ© vers les jeunes parents, en quĂȘte de repĂšres ou de rĂ©ponses sur leur nouveau rĂŽle, l’association devient au fil des mois un lieu fĂ©dĂ©rateur et multiculturel, dont les limites ne se rĂ©sument pas aux questions de parentalitĂ©.

trouver un lieu pour se sĂ©dentariser
 pour un temps Depuis prĂšs d’un an, l’association cherchait une solution pour se doter d’un lieu fixe et identifiable pour ses sympathisants et adhĂ©rents. GrĂące aux efforts de la CommunautĂ© de Communes et de la Mairie de La Couarde, c’est dĂ©sormais chose faite, non sans une profonde satisfaction pour Maroussia Michaut,

c réa T ion

salariĂ©e, « aprĂšs deux Ă©tĂ©s passĂ©s Ă  la cabane de Montamer Ă  Sainte-Marie, c’est le bon moment. On remercie sincĂšrement la Commune, qui nous a permis de dĂ©velopper nos actions, mais on ne peut pas sans cesse rester hors les murs, il nous faut pour continuer Ă  les mener, un lieu repĂšre ». Si la mairie de La Couarde a rĂ©pondu Ă  l’appel Ă  projet, mettant Ă  disposition gracieusement l’espace qui Ă©tait rĂ©servĂ© auparavant au centre de loisirs, il faudra pourtant plier bagage dĂšs juin, car le local sera ensuite rĂ©quisitionnĂ© pour faire un nouveau logement et accueillir une famille sur la commune couardaise. Pas abattues pour autant, les salariĂ©es voient dans cette premiĂšre opportunitĂ© une rĂ©ponse politique et un intĂ©rĂȘt pour leur travail. Jeanne Nicod, l’autre salariĂ©e, confie que « si nous voulons rester une association vivante et Ă©conomiquement viable, il faut aussi une volontĂ© politique, on

attend vraiment qu’il y ait une suite Ă  ce projet. » Une suite, il y a en aura une dĂšs l’horizon 2027, puisque le PrĂ©sident de la CdC, Lionel Quillet, leur a promis un local sur la commune du Bois-Plage, d’ici lĂ  il faudra patienter et trouver un autre espace.

Le Bocal, dans la tendance de l’action sociale et parentale La CommunautĂ© de Communes, partie prenante de l’action de l’association, y trouve un intĂ©rĂȘt certain, tant sur le plan de la stratĂ©gie associative, que dans l’intĂ©rĂȘt Ă©conomique. « A ce jour, l’Île de RĂ© possĂšde un tissu associatif exceptionnel. Il est important d’aider les associations pour qu’elles puissent exercer leurs activitĂ©s, lĂ  oĂč nous ne pouvons pas toujours ĂȘtre », dĂ©clare Lionel Quillet. En effet, mettre gracieusement Ă  disposition des locaux « publics », c’est offrir une bouffĂ©e d’air Ă  des associations qui n’ont pas des ressources Ă©conomiques inĂ©puisables. Pour appuyer cela, « nous devons poursuivre notre action en maintenant les Ă©coles dans les communes, mais aussi en travaillant sur de nouveaux projets de logements » dĂ©clare le prĂ©sident de la CommunautĂ© de Communes. Une ambition indissociable avec la bonne santĂ© des Ă©coles primaires du territoire, pour y intĂ©grer de nouveaux enfants, mais aussi de la vie associative qui, de fait, surfe sur le recrutement de nouveaux habitants.

maintenir la dynamique

Avec une ouverture du mercredi aprĂšsmidi au samedi aprĂšs-midi, Le Bocal propose une belle diversitĂ© d’activitĂ©s. Recyclerie pour les enfants, ateliers intergĂ©nĂ©rationnels, ludiques, cafĂ© associatif, rĂ©flexion collective etc., l’association revendique une ouverture presque sans limite. Barbara, l’une des bĂ©nĂ©voles Ă©galement co-prĂ©sidente, confirme l’idĂ©e qu’on ne tourne pas en rond au Bocal : « On essaie de faire quelques grandes fĂȘtes dans l’annĂ©e, qui rassemblent plus de deux cents personnes, on a vraiment pour objectif de faire famille autrement, avec de la bienveillance et du bien-ĂȘtre pour tous ». L’association qui propose des plannings mensuels sur ses rĂ©seaux (Facebook, Instagram, Site Internet), offre aussi des rendez-vous rĂ©currents, Ă  l’image des « remue-mĂ©ninges », ateliers destinĂ©s un jeudi par mois aux adultes uniquement, oĂč des thĂ©matiques autour de la parentalitĂ© sont souvent dĂ©clinĂ©es.

Avec une adhĂ©sion annuelle de 15€ par an par famille, et un cafĂ© associatif Ă  1 € la cotisation boisson, ces agitateurs du lien social, comme ils aiment Ă  s’appeler, restent dans une dĂ©marche d’accessibilitĂ© Ă  tous. Si les futurs locaux promis par la CommunautĂ© de Communes ne seront pas livrĂ©s avant 2027, l’association a dĂ©jĂ  repris contact avec Sainte-Marie, pour se retrouver Ă  Montamer, dĂšs l’étĂ© 2025.

Jordan Riché

Infos : https://assolebocal.com/

Les Horizons Artistiques de Rivedoux-Plage

Les membres du collectif des Artistes de Rivedoux ont décidé de se constituer en association portant désormais le nom de HARP (Horizons artistiques de Rivedoux-Plage).

Le but de l’association HARP en se formant en association est de permettre Ă  ses adhĂ©rents de s’impliquer de façon plus importante dans la vie de la commune. Les expositions seront bien sĂ»r maintenues et leur nombre augmentera autant que faire se peut, prĂ©sentant des artistes de Rivedoux Plage ainsi que d’autres venus d’ailleurs. Des projets d’animations verront Ă©galement le jour comme ceux prĂ©vus pour focaliser l’attention d’éventuels mĂ©cĂšnes sur la restauration de La Redoute ou bien pour l’anniversaire des quatre-vingts ans du droit de vote accordĂ© aux femmes, Ă©vĂ©nement auquel Isabelle FerrĂ© est, comme la prĂ©sidente StĂ©phanie Aubin, particuliĂšrement attachĂ©e et qui devrait avoir lieu

les 12 et 13 avril prochains. Par ailleurs, le fait d’avoir juridiquement le statut d’association permettra Ă  HARP de recevoir des subventions, gĂ©rer un budget, crĂ©er des Ă©vĂ©nements et par consĂ©quent de disposer de rentrĂ©es financiĂšres et de mieux s’occuper ainsi du sort des artistes qui la composent. Ils devraient ĂȘtre onze d’ici peu : Ozlem Ergin, Dominique Petit, Evy Dermaline, StĂ©phanie Aubin, Chritine Berchardsky, VĂ©ronique Ivanovic, Didier FerrĂ©, Claire Poyer.

Jocelyne Dangely et GaĂ«lle Bonneau se sont Ă©loignĂ©es, en revanche François Quibilato, photographe, a rejoint l’association et deux sculpteurs devraient en faire autant prochainement. Le groupe

ne souhaite pas s’agrandir outre mesure et voudrait pas dĂ©passer une quinzaine de personnes au total afin de pouvoir vĂ©ritablement s’occuper de la communication et des expositions de chacun de ses membres.

Les travaux prĂ©vus dans la salle Robert Vergnaud rendront au cours de l’annĂ©e Ă  venir le choix des lieux d’exposition un peu compliquĂ©, mais la prĂ©sidente est confiante qu’il sera toujours possible de trouver des salles disponibles.

Catherine Bréjat

Exposition de Stéphanie Aubin et Didier Ferré.

S’engager pour protĂ©ger

Depuis 2 4 ans, l’association Echo-Mer s’engage activement dans la lutte contre la pollution marine. ImplantĂ©e en plusieurs points de la cĂŽte charentaise, elle offre un cadre souple Ă  celles et ceux qui souhaitent agir pour la protection des ocĂ©ans.

Nathalie Daniel a rejoint l’aventure Ă  ses dĂ©buts. David Beaulieu, ancien marin, venait d’achever une traversĂ©e de l’Atlantique au cours de laquelle l’état dĂ©gradĂ© de l’ocĂ©an l’avait alertĂ©. Il crĂ©e l’association pour rĂ©pondre Ă  cet « appel », lui faire Ă©cho. Echo-mer agit Ă  deux niveaux : en sensibilisant le grand public et en contribuant Ă  une Ă©conomie circulaire qui transforme ce que nous rejetons en matiĂšre premiĂšre. Nathalie Daniel est responsable du projet LiĂšge. « Nous avons collectĂ© 10.5 tonnes de bouchons de liĂšge en 2024. » BroyĂ©s et mĂ©langĂ©s Ă  de la chaux, ils forment un bĂ©ton de liĂšge qui sert Ă  isoler le sol de maisons en rĂ©novation. L’association rĂ©cupĂšre Ă©galement les voiles et les poches ostrĂ©icoles qu’elle dĂ©cline en sac et corbeille, en vente en ligne.

récupérer, le nerf de la guerre

Les bĂ©nĂ©voles d’Echo-mer sont les acteurs principaux de la rĂ©cupĂ©ration. L’opĂ©ration-phare de l’association, « Epuise ta mer », rĂ©unit les volontaires pour rĂ©colter (Ă  l’épuisette) les dĂ©chets

échange

Trois fois par semaine, une opĂ©ration « Epuise ta mer ! » a lieu dans le port de La Rochelle. Lors des opĂ©rations de ramassage, les bĂ©nĂ©voles portent les couleurs d’Echo-mer, une maniĂšre d’agir et de sensibiliser Ă  la fois.

flottants dans les ports de la cĂŽte.

« Nous avons des actions de ramassage toute l’annĂ©e », se fĂ©licite Nathalie.

Elle souhaite aujourd’hui dĂ©velopper le rĂ©seau sur l’üle de RĂ©. Deux bĂ©nĂ©voles y sont dĂ©jĂ  actives dans la collecte de bouchons. « Aujourd’hui tout le monde est Ă©colo, mais souvent on ne sait pas comment agir. C’est lĂ  que nous intervenons. » Chacun peut venir avec son idĂ©e, l’association aide ensuite Ă  sa rĂ©alisation, que ce soit un ramassage collectif, la tenue d’un stand dans

une manifestation, une intervention dans une Ă©cole. « Chez nous », prĂ©cise Nathalie, « on s’engage Ă  la hauteur de ses possibilitĂ©s et de son temps ». Cette souplesse et l’ambiance, chaleureuse, en font le succĂšs.

Alors ? « 05 46 41 04 81 », conclut Nathalie avec un grand sourire.

un mĂ©got par jour, de l’eau propre toujours Pour un mĂ©got jetĂ©, ce sont 500 litres d’eau polluĂ©s. Si chacun ramasse un mĂ©got par jour, combien de litres d’eau seront prĂ©servĂ©s ?... Je vous laisse faire le calcul. On peut ensuite les envoyer Ă  la sociĂ©tĂ© MĂ©GO !, en Bretagne, qui les transforme en mobilier urbain. www.me-go.fr.

Eugénie Rambaud

a ssociation e cho-mer

8 quai Georges Simenon 17000 La Rochelle 05 46 41 04 81- www.echo-mer.com contact@echomer.fr

Une ouverture sur l’Australie pour les collĂ©giens rĂ©tais

L’association IledeRĂ©-EspĂ©rance a tenu son AssemblĂ©e gĂ©nĂ©rale, porteuse de nouveautĂ©s, le 2 9 novembre dernier, Ă  Saint-Martin.

L’AG a montrĂ© une gestion saine, des subventions de la CdC et de la mairie de Saint-Martin sans lesquelles rien ne pourrait se faire et un important travail en Ă©troite collaboration avec le Twin Towns Committee (ComitĂ© de jumelage rattachĂ© au ComtĂ© d’Esperance) pour l’organisation du voyage et des sĂ©jours des collĂ©giens qui se rendent en Australie. Les membres du Conseil ont Ă©tĂ© renouvelĂ©s en totalitĂ© et l’association ayant fait part de son besoin d’aide, Nathalie Le Chalony et Laetitia Viennet se sont proposĂ©es et ont rejoint le CA aux postes de secrĂ©taire adjointe et trĂ©soriĂšre adjointe.

échange 2025 : 17 candidats, 3 départs

L’intĂ©rĂȘt des jeunes RĂ©tais pour ce sĂ©jour de quatre semaines dans le cadre de cet Ă©change, existait dĂ©jĂ , mais cette annĂ©e ce sont dix-sept candidats qui souhaitent partir, or il n’y a que trois places. Le choix de ces trois Ă©lĂšves est fait par l’ensemble des professeurs d’anglais selon plusieurs critĂšres : adaptabilitĂ© de l’élĂšve, sociabilitĂ© et un niveau d’anglais suffisant pour pouvoir Ă©changer avec les Australiens. Le Principal donne ensuite son avis ainsi que l’association pour une validation dĂ©finitive. Le nom des trois collĂ©giens

qui s’envoleront l’étĂ© prochain est dĂ©jĂ  connu. Il s’agit d’Elisa Picaud-Viennet du Bois-Plage, NaĂŻs Wallerand de SaintClĂ©ment et un garçon, Malo Enet, de Saint-Martin.

Trois, c’est dĂ©jĂ  un de plus que lors du dernier Ă©change, mais c’est peu face Ă  la demande ! Le nombre est fixĂ© par le Twin Towns Committee, qui n’envisage pas d’en financer plus de son cĂŽtĂ©. Le français n’est pas une langue majeure pour l’avenir de ces jeunes Australiens dont la vie concernera beaucoup plus l’OcĂ©anie et l’Asie, que l’Europe. Alors

que les RĂ©tais vont amĂ©liorer leur connaissance d’une langue comprise mondialement, dĂ©couvrir un continent jeune et enfin savoir qui est Nicolas Baudin, navigateur rĂ©tais cĂ©lĂšbre en Australie et pratiquement inconnu ici.

Une soirĂ©e australienne organisĂ©e par l’association Ă  l’automne permet de constater que le rĂ©sultat est trĂšs positif pour tous et que, au-delĂ  des acquis pratiques, les adolescents ont gagnĂ© en maturitĂ©.

Le Conseil d’Administration de l’association a dĂ©cidĂ©, lors de son conseil

du 17 octobre 2024, d’augmenter l’aide financiĂšre octroyĂ©e aux familles : de 500 € prĂ©cĂ©demment, elle passe Ă  1 000 €. Le coĂ»t des billets d’avion ayant trĂšs sĂ©rieusement augmentĂ© ces derniĂšres annĂ©es, le billet aller-retour 2025 pour Perth Ă©volue entre 2 000 € et 2 500 €

RĂ©Vasion, qui se charge de l’organisation totale du voyage depuis plusieurs annĂ©es, s’est remarquablement bien dĂ©brouillĂ©e et a trouvĂ© des billets Ă  1 880 € par personne !

Victor Harbour en Australie du Sud. Plage sur laquelle se rencontrùrent Nicolas Baudin et Matthew Flinders, explorateur britannique, le premier à cartographier le contour cîtier de l’Australie.

Moment important de la vie dĂ©mocratique de proximitĂ©, les cĂ©rĂ©monies des vƓux des maires rencontrent toujours autant de succĂšs, du nord au sud de l’üle de RĂ©. Entre exercice contraint avec lecture d’un discours Ă  la lettre et improvisation sans notes (non moins prĂ©parĂ©e) chaque maire navigue en fonction de sa personnalitĂ©. Rencontres conviviales, dĂ©couverte des projets de l’annĂ©e Ă  venir... ou encore galette des rois, chaque habitant a ses bonnes raisons de venir ! Chacune de ces cĂ©rĂ©monies est couverte par un journaliste de RĂ© Ă  la Hune, tĂ©moignant de notre attachement fort Ă  la vie rĂ©taise de proximitĂ©.

ParticularitĂ© de cette annĂ©e, les prochaines Ă©lections municipales (mars 2026) approchent Ă  grand pas et ici ou lĂ  les Ă©quipes se constituent et les campagnes s’échafaudent. NouveautĂ© aussi, avec pour la premiĂšre fois une cĂ©rĂ©monie des vƓux des conseillers dĂ©partementaux de l’üle de RĂ©. DĂ©couvrez nos articles (synthĂ©tiques) dans ce dossier « VƓux Ă  la Hune », hormis la cĂ©rĂ©monie des Portes-en-RĂ© qui se tiendra seulement le 31 janvier, dans une salle des marais de la PrĂ©e flambant neuve (Ă  retrouver dans RĂ© Ă  la Hune 293).

Le dĂ©putĂ© Olivier Falorni ou sa supplĂ©ante Sabine Gervais et le prĂ©sident de la CommunautĂ© de Communes Lionel Quillet ont participĂ© Ă  une grande majoritĂ© de ces cĂ©rĂ©monies, apportant ainsi leur soutien aux Ă©lus de cet ultime Ă©chelon de proximitĂ©, celui qui mobilise le plus les habitants, citoyens... et Ă©lecteurs. Nous nous ferons l’écho de leurs discours, dans notre Ă©dition RĂ© Ă  la Hune N°293 de dĂ©but fĂ©vrier, en mĂȘme temps que la cĂ©rĂ©monie des vƓux du prĂ©sident de la CdC du 16 janvier.

Loix, un village plein de vie

Lionel Quillet, maire de Loix depuis bientĂŽt trente ans, ne se lasse pas de le dire : si l’üle de RĂ© est un paradis, que dire de Loix ?

Au moment de prĂ©senter ses vƓux, dans un contexte mondial pour le moins incertain, il rappelle, une fois encore, « la chance que nous avons ». « Peu de territoires peuvent revendiquer une telle qualitĂ© de vie », se fĂ©licite le maire.

A Loix comme dans les autres communes, cette chance repose sur un engagement quotidien des Ă©quipes municipales, auxquelles le maire rend hommage, saluant l’arrivĂ©e du nouveau directeur des services techniques dont l’expertise vient soutenir le travail des agents. Les travaux de voirie vont se poursuivre en 2025, qui verra Ă©galement s’ouvrir le chantier de restructuration de la halle de marchĂ©, Ă  l’automne.

associations et commerçants, main dans la main Mais si Loix est un village oĂč, pour ses 753 habitants, « il fait bon vivre », cela tient avant tout Ă  l’ambiance conviviale

entretenue par les commerçants et les nombreuses associations. Lionel Quillet souligne la vitalitĂ© du centre-bourg, grĂące aux commerces qui jouent le jeu de l’ouverture Ă  l’annĂ©e. Parmi les associations, citons le Cochonnet loidais, les Copains rĂ©tais, le Club et le Radeau de la MĂ©duse qui Ă  elles seules ont organisĂ© la majoritĂ© des animations de la saison. Plusieurs associations ont vu le jour en 2024, dont le ChƓur de L’Oye, qui s’est produit pour la premiĂšre fois le 28 dĂ©cembre, lors du concours de soupe. Loix compte Ă©galement un nouvel atelier d’écriture.

une question d’état d’esprit

A ce dynamisme associatif, il faut ajouter la vitalitĂ© Ă©conomique : reprise en 2022 par Brice Kuhnle, la Cabane du Grouin se dĂ©veloppe « d’une maniĂšre satisfaisante et raisonnĂ©e » prĂ©cise le maire. 2023/2024 a Ă©galement vu l’implantation et le dĂ©veloppement du domaine Arica dans la commune. Le rapprochement des Ă©coles de Loix et d’Ars est un succĂšs, concourant Ă  maintenir une population jeune dans le village. Sans oublier le tennis, qui accueillera soixante enfants en tournoi fin fĂ©vrier. « L’état d’esprit de la commune est extraordinaire », conclut Lionel Quillet. « Si on garde l’état d’esprit, quels que soient les problĂšmes que nous rencontrerons en 2025, nous avancerons. »

Une année de chantiers à Ars-en-Ré

Eugénie Rambaud

La salle des fĂȘtes d’Ars-en-RĂ© Ă©tait comble le 11 janvier au soir pour assister Ă  la cĂ©rĂ©monie des vƓux de la municipalitĂ©. La maire DaniĂšle PĂ©tiniaud-Gros a annoncĂ© le lancement d’importants chantiers.

En ouverture de son discours, DaniĂšle Petiniaud-Gros a placĂ© cette cĂ©rĂ©monie au cƓur des tumultes du monde. « L’annĂ©e passĂ©e a connu des Ă©vĂ©nements tant sur le plan national qu’international qui ont laissĂ© un sentiment d’incertitude. Heureusement l’échelle communale est une valeur sĂ»re qui permet Ă  son niveau d’engager des actions pour son futur ». Et les projets de la maire d’Ars sont nombreux.

2025 sera avant tout « l’annĂ©e des bĂątiments de la DDE », a-t-elle expliquĂ©, « puisqu’ils seront livrĂ©s au mois de septembre ». AprĂšs de longs mois de travaux, ce bĂątiment financĂ© par la CommunautĂ© de Communes va donc proposer quatre nouveaux locaux commerciaux qui accueilleront des activitĂ©s Ă  l’annĂ©e, et dont les nouveaux commerçants seront connus Ă  la fin du mois. « Ce nouveau bĂątiment va permettre un dĂ©veloppement de cette zone Ă  l’annĂ©e », s’est rĂ©jouie la maire d’Ars.

Chantier et logement 2025 verra Ă©galement le lancement de plusieurs chantiers conçus courant 2024. À commencer par celui des Halles du marchĂ© couvert qui « pourrait commencer au mois de septembre », s’est avancĂ©e DaniĂšle PĂ©tiniaud-Gros. « SurĂ©lĂ©vation de toiture, ouverture de nouveaux axes, rĂ©fection du sol, sanitaires, ventilation et local du

placier
 » a-t-elle Ă©numĂ©rĂ©. « Cela permettra Ă  ce magnifique marchĂ© d’accueillir les commerçants dans de meilleures conditions et d’assurer auprĂšs des clients un environnement de grande qualitĂ©. »

Autre chantier d’envergure pour 2025 : la rĂ©paration du toit de la salle des sports pour un montant de 400 K€. L’édile a Ă©galement annoncĂ©

l’agrandissement du cimetiĂšre grĂące Ă  l’achat d’un terrain, et le remplacement de tous les panneaux de stationnement interdits par des marquages au sol. Des nouveautĂ©s ont Ă©galement Ă©tĂ© annoncĂ©es en termes de logement. Une fois que les kinĂ©sithĂ©rapeutes et infirmiĂšres seront revenus sur le port, « nous pourrons nous occuper du terrain du Natureau », a dĂ©crit la maire.

« Je vous annonce la construction de quatre logements en accession à la propriété sur ce terrain. De plus, au 53 rue Thiers, deux à trois duplex et deux commerces sont prévus. »

« Toutes ces rĂ©alisations se font en maintenant l’équilibre financier de la Commune et en Ă©tant attentif aux dĂ©penses de fonctionnement. », a-t-elle conclu. « Ensemble continuons Ă  bĂątir une commune oĂč il fait bon vivre dans un espace remarquable, oĂč chacun a sa place et oĂč nos valeurs de respect et de tolĂ©rance sont au cƓur de nos actions ».

Le Choeur de Loye a donnĂ© son premier concert le 28 dĂ©cembre, Ă  l’issue du traditionnel concours de soupe.
Le nouveau bĂątiment quai de la CriĂ©e fera la jonction entre le marchĂ© et le port d’Ars.

La Couarde, sûre de ses valeurs

« N’est-on pas bien Ă  La Couarde, qu’est-ce qu’il manque ?! », se rĂ©jouit Patrick Rayton en introduction Ă  la cĂ©rĂ©monie des vƓux du 10 janvier

Le bien vivre couardais s’exprime dans le film d’une annĂ©e 2024 trĂšs active. De l’environnement au sport, de l’amĂ©nagement Ă  l’entretien des voiries, de rĂ©alisations en animations (plus de cent-cinquante en 2024), la commune se mobilise pour une qualitĂ© de vie toujours plus agrĂ©able et durable. En des temps pourtant contraints, affirme son maire saluant « les efforts collectifs et l’implication de tous, Ă©lus, agents communaux mais aussi habitants ». Dans un monde inquiĂ©tant et un contexte national instable, « il ne faut pas cĂ©der au dĂ©couragement mais agir ensemble avec luciditĂ© et courage », estime-t-il. Ajoutons-y une constructive ambition pour 2025, mais rimant avec raison.

relever les défis

Celui du maintien de l’école en est un. « Fermer les yeux reviendrait Ă  tourner le dos aux gĂ©nĂ©rations futures », assure Patrick Rayton rappelant briĂšvement les conditions du moratoire signĂ© en 2023 pour un projet Ă©ducatif de territoire et se matĂ©rialisant au travers d’un RPI* entre La Couarde et SaintMartin afin de garantir le maintien d’écoles de proximitĂ©, dĂ©velopper des apprentissages enrichis et assurer aux

enfants un ancrage local. « C’est un vrai projet, ambitieux, nĂ©cessaire et exigeant une collaboration Ă©troite entre les deux communes, l’engagement actif des parents et un partenariat avec l’Education nationale », explique-t-il. AprĂšs plusieurs rencontres, un avis sur le prĂ©-projet est aujourd’hui attendu mais le maire l’assure : « Ensemble, nous bĂątirons un projet fidĂšle Ă  nos valeurs ».

Poursuivre les projets en cours Et ils sont nombreux. Gratifiant, celui dĂ©posĂ© en vue d’obtenir le « Pavillon bleu ». Au long cours, celui des logements sociaux du Petit Noue (vingtcinq environ) « un projet essentiel et une Ă©tape importante ». Au stade des Ă©tudes, certains sont dĂ©jĂ  compliquĂ©s comme le rĂ©amĂ©nagement du camping pour lequel « il faudra convaincre les services de l’Etat pour parvenir Ă  l’équilibre financier face Ă  des contraintes rĂ©glementaires et environnementales incompatibles », mais aussi faire avec l’ONF*, propriĂ©taire pour partie du terrain, ou encore le projet global envisagĂ© pour le site de Goisil, lui aussi soumis Ă  des contraintes fortes en matiĂšre environnementale.

Rivedoux-Plage,

en initier de nouveaux Investir, avec l’acquisition d’un terrain de plus de six mille mĂštres carrĂ©s dans le secteur des Follies : une Ă©tude sur ses possibles usages est en cours et les commissions Sport-Jeunesse et Vie citoyenne travaillent sur un projet dont « une synthĂšse sera prĂ©sentĂ©e courant de l’annĂ©e ». RĂ©habiliter, l’ancien centre de loisirs pour en faire un logement communal mais aussi amĂ©liorer, par des travaux de voirie toujours nĂ©cessaires, la gestion des ressources en eau pluviales. Reprendre, le projet reportĂ© de vidĂ©oprotection Ă  divers points de la commune, mais aussi, espĂ©rons-le, celui de la ZMEL* des plages sud, dont l’étude a Ă©tĂ© repoussĂ©e par prudence budgĂ©taire. S’attaquer enfin, Ă  la protection de la bande cĂŽtiĂšre, puisqu’à l’heure oĂč le PAPI 1 s’achĂšve sur la commune, l’érosion menace. Ajoutons Ă  tout cela d’autres projets, celui de la piste cyclable La Passe-Les Prises ou encore le fameux souterrain de la dĂ©partementale pour lequel Patrick Rayton souhaite que cessent « les polĂ©miques pour se mettre autour de la table ».

Budget sous vigilance

DĂ©jĂ  dessinĂ©e, la prudence s’affirme. Nul ne sachant ce qu’il en sera cette annĂ©e, oui il s’agit de « redoubler de vigilance dans la gestion du budget ». « En fonctionnement, partout oĂč des Ă©conomies sont possibles et en investissement, il y aura des arbitrages Ă  faire et des reports Ă©ventuels. Des choix difficiles mais nĂ©cessaires », explique Patrick Rayton, annonçant nĂ©anmoins une annĂ©e 2025 sous le signe de « l’engagement et de l’ambition », avant de remercier son Ă©quipe municipale « moteur de l’action », les agents communaux « artisans discrets mais essentiels au bon fonctionnement de la commune » et en particulier le

“aller plus loin”

« Rivedoux est un village vivant et solidaire, il le sera toujours et davantage. Rivedoux est moderne, il le sera encore plus demain...», tel fut le fil conducteur du discours du maire de Rivedoux-Plage, Patrice Raffarin, lors de la cĂ©rĂ©monie des vƓux.

AprĂšs une rĂ©trospective 2024 en images et en mots, le maire a Ă©voquĂ© les projets de l’annĂ©e Ă  venir. Les efforts en matiĂšre d’éclairage LED vont ĂȘtre poursuivis, en dĂ©but d’annĂ©e 71 luminaires entre Le Platin et La Chaloupe seront concernĂ©s, gĂ©nĂ©rant des Ă©conomies d’énergie de l’ordre de 66 %. Il faudra ensuite gĂ©rer les modes d’allumage et d’extinction.

Des travaux de voirie vont continuer, l’accĂšs au cimetiĂšre sera bientĂŽt automatique, la bibliothĂšque rĂ©amĂ©nagĂ©e.

La Redoute est dotĂ©e d’une subvention de 170 K€ par la Mission Patrimoine, sa restauration va continuer afin de la rouvrir au public et une Ă©tude de programmation est en cours. Rivedoux est aussi un village maritime, le muret anti-submersion de La Corniche en cours sera terminĂ© dans quelques semaines,

une Ă©tude est prĂ©vue cet automne pour la requalification de la promenade Porsain. Le projet d’amĂ©nagement du port est bien engagĂ©*. Le maire a saluĂ© l’engagement d’Antoine Cornic sur le VendĂ©e Globe, 31Ăšme du classement le jour de cette cĂ©rĂ©monie.

« il fait bon vivre à rivedoux »

Labellisée « Villes et Villages fleuris », Rivedoux garde ses trois fleurs, dans le cadre de « critÚres de plus en plus exigeants », elle est aussi commune et station de tourisme. La qualité des eaux de baignade y est excellente.

Un nouveau support de communication de quatre pages sera rĂ©guliĂšrement diffusĂ© en boĂźtes Ă  lettres. Rivedoux reste toutefois prudente, car la DGF (dotation de l’Etat) est en baisse rĂ©guliĂšre,

Directeur des Services Thomas Toinel « ne comptant ni son temps ni son énergie », et toutes les forces vives de la commune.

Hommage Ă  la jeunesse

La commission Jeunesse a initiĂ© une bourse sportive dĂ©diĂ©e aux moins de 22 ans, alors les voilĂ  appelĂ©s un Ă  un pour la recevoir des mains d’Antoine Albeau. Wing-foil, planche Ă  voile, Ultimate, Beach-volley mais aussi Viet Do Dao
 tous se sont distinguĂ©s lors de compĂ©titions de haut niveau, ils sont champions de France ou sur le podium europĂ©en. Qui mieux que ces jeunes animĂ©s par le goĂ»t du challenge et de l’excellence pour illustrer l’espoir et la rĂ©silience Ă©voquĂ©e prĂ©cĂ©demment par Patrick Rayton ? Inutile de prĂ©ciser qu’ils sont chaleureusement applaudis


Enfin pour conclure, une annonce : sa dĂ©cision est prise, Patrick Rayton ne se reprĂ©sentera pas en 2026. « Merci pour votre soutien et votre confiance mais il Ă©tait temps de passer le flambeau », assure avec une Ă©motion croissante l’élu engagĂ© depuis bientĂŽt dix-huit ans. Et ce flambeau, c’est Ă  sa 3Ăšme adjointe Peggy Luton qu’il le passe « si vous le voulez bien sĂ»r », prĂ©cise-t-il Ă  l’assistance. Un dĂ©part annoncĂ© et un parcours saluĂ© par Lionel Quillet Ă©voquant la « relation de confiance rĂ©ciproque » qu’il entretient avec son 1er vice-prĂ©sident. « Nous ne sommes pas toujours d’accord et parfois ça y va fort ! », sourit-il. « Mais toujours dans le profond respect de nos engagements respectifs », prĂ©cise le prĂ©sident de la CdC avant d’annoncer des vƓux 2026
 Ă  La Maline !

Pauline Leriche Rouard

*RPI : Regroupement PĂ©dagogique Intercommunal / ONF : Office National des ForĂȘts.

mais la politique d’investissement au service de la population rivedousaise sera poursuivie. Le maire a saluĂ© l’engagement des agents de la mairie et des Ă©lus, qui grĂące Ă  leur prĂ©sence sur le terrain assurent un service public de proximitĂ© avec les habitants. Il souhaite que les Ă©nergies se rassemblent, pour plus de liens, de projet, de solidaritĂ© et de rencontres, avec toujours l’espoir de vie chevillĂ© au cƓur. Le maire a redit sa dĂ©termination intacte au service de ses valeurs, et la fiertĂ© qui est la sienne d’ĂȘtre maire. Les quelque quatre cents convives ont ensuite profitĂ© du gĂ©nĂ©reux buffet.

Nathalie Vauchez

*Lire notre article : www.realahune.fr/ le-port-de-rivedoux-reamenage-pour-leprintemps-2026/

« Aller plus loin », cette devise doit bien parler à Antoine Cornic, qui porte haut les valeurs de Rivedoux-Plage dans le Vendée Globe !

Sous les regards de Patrick Rayton et d’Antoine Albeau, la ConseillĂšre dĂ©lĂ©guĂ©e Virginie Besson appelle les laurĂ©ats Ă  la bourse sportive couardaise.
© Louis Bregeon

Sainte-Marie de Ré : une année riche en belles promesses

Logements sociaux, nouvelle Maison de l’Habitat, amĂ©lioration de la voirie et nouveaux commerces
 Les vƓux en forme de premier bilan de GisĂšle Vergnon Ă©taient trĂšs attendus. Ses derniers avant 2026 et la bataille des municipales, Ă  laquelle la maire de Sainte-Marie ne participera pas.

Dans une salle des Paradis pleine Ă  craquer, plus de trois cents Maritaises et Maritais s’étaient rassemblĂ©s ce dimanche 5 janvier pour cĂ©lĂ©brer ensemble la nouvelle annĂ©e, trinquer Ă  2025 autour d’une galette
 mais aussi et sans doute mĂȘme surtout, prendre le pouls d’un village en pleine mutation. Bien entourĂ©e par un arĂ©opage d’élus locaux - Lina Besnier, maire de Saint-ClĂ©ment, Patrick Rayton, maire de La Couarde, Lionel Quillet, prĂ©sident de la CdC, Olivier Falorni, dĂ©putĂ© de la 1Ăšre circonscription de Charente-Maritime et Emmanuel Cayron, secrĂ©taire gĂ©nĂ©ral et sous-prĂ©fet de Charente-Maritime, en tĂȘte -, GisĂšle Vergnon, maire de Sainte-Marie, a d’abord tenu Ă  remercier son Ă©quipe

de la majoritĂ© au conseil municipal, les commerçants et les associations « qui contribuent Ă  concourir Ă  la vitalitĂ©, au dynamisme et au bien-ĂȘtre des Maritais. »

L’accent fut cette annĂ©e encore mis sur le logement social, sans doute l’un des engagements les plus constants de la mairie depuis l’élection de la nouvelle municipalitĂ© en 2008. GisĂšle Vergnon s’est d’abord fĂ©licitĂ©e d’avoir fait surgir de terre quatrevingt-dix-sept maisons locatives et en accession sociale Ă  la propriĂ©tĂ© en seize ans, dont ceux du quartier du Fougerou, en complĂšte rĂ©habilitation depuis deux ans. Avant de rappeler que le terrain des Hirondelles, cĂ©dĂ© en 2024 Ă  la CommunautĂ© de Com-

On vit bien Ă  La Flotte !

munes, verra la construction dĂšs cette annĂ©e de vingt nouvelles maisons sociales. « Le logement permanent est l’objectif vital pour le maintien des familles et par consĂ©quent des Ă©coles », rappelle opportunĂ©ment GisĂšle Vergnon.

Annonce fut Ă©galement faite de l’inauguration prochaine de la Maison de l’Habitat Intercommunale, au 2 bis, rue de la RĂ©publique, un lieu d’information pour la rĂ©novation, l’amĂ©lioration et les Ă©conomies d’énergie des logements qui en ont besoin. CĂŽtĂ© voirie, « un sujet qui n’aura jamais de fin », trois projets majeurs sont inscrits au calendrier : le passage Ă  double sens de la partie sud de la rue des Alouettes, pour prendre en compte les nouveaux flux de voitures avec l’arrivĂ©e des habitants du Fougerou, l’amĂ©nagement de la rue du Clos et la rĂ©fection des rĂ©seaux d’eau en amont de la rue du LiĂšvre.

Au chapitre des espaces publics, aprĂšs le cours des Écoles et la place d’Antioche, qui devrait ĂȘtre inaugurĂ©e au printemps aprĂšs les amĂ©nagements des espaces verts, 2025 verra la transformation qualitative de la place Eudes d’Aquitaine. Quant aux travaux de rĂ©amĂ©nagement de l’église, ils ont dĂ©butĂ© en octobre 2023 avec le clocher, la flĂšche et les façades, et se poursuivront dĂšs le mois de fĂ©vrier avec la restauration intĂ©rieure des murs et des sols, pour une fin des travaux annoncĂ©e Ă  la fin de l’hiver. Les commerces ne sont pas en reste, puisqu’un bistrot, bar et petite Ă©picerie verra le jour en avril sur la place. GisĂšle Vergnon terminait en citant Jacques Brel, « en vous souhaitant des rĂȘves Ă  n’en plus finir et la furieuse envie de les rĂ©aliser. » AprĂšs les vƓux de Lionel Quillet, trĂšs en verve, Olivier Falorni et Emmanuel Cayron, les participants se sont dirigĂ©s comme un seul homme vers le buffet pour partager une galette roborative et bienvenue.

Fabrice Argelas

Cinq Maritais Ă  l’honneur Comme chaque annĂ©e, plusieurs habitants de Sainte-Marie ont Ă©tĂ© rĂ©compensĂ©s par GisĂšle Vergnon pour leur implication dans la vie du village. Pour l’exercice 2025, ils sont cinq Ă  avoir Ă©tĂ© cĂ©lĂ©brĂ©s par un trophĂ©e : Gilles LĂ©onard, ancien Ă©lu municipal et ancien prĂ©sident du ComitĂ© des FĂȘtes, MarlĂšne Paronnaud-Le Gratiet, propriĂ©taire du salon de coiffure Art’ys, place d’Antioche, Damien Martineau, prĂ©sident de Terra NoĂ©, qui dĂ©veloppe l’accession sociale Ă  la propriĂ©tĂ©, Thomas Corbineau, entraĂźneur du club de basket et Sandrine Peras, cheffe au Bar Ă  Quai.

Le clou de la cĂ©rĂ©monie des vƓux du maire, Jean-Paul HĂ©raudeau, a Ă©tĂ© la projection d’un nouveau film vidĂ©o. Point d’annonce de projets Ă  La Flotte, mais la mise en avant des nouveaux arrivants et un hommage au Docteur Annick MĂ©tais-Dehen, qui a rĂ©cemment pris sa retraite.

Le maire a saluĂ© l’action des associations du village, qui tissent un lien culturel, sportif, social, mettant l’accent sur la petite derniĂšre Des Flots et des Notes, qui a portĂ© avec l’AR4S la seconde Ă©dition des Musicales de La Flotte les 27 & 28 dĂ©cembre, ayant rassemblĂ© mille quatre cents spectateurs (en plein hiver), valorisant l’image de La Flotte.

Jean-Paul HĂ©raudeau a rappelĂ© la prĂ©sence de trois mĂ©decins gĂ©nĂ©ralistes sur la commune, d’un pĂŽle mĂ©dical Ă  taille humaine pour les Flottais et les RĂ©tais et de quarante professionnels mĂ©dicaux et paramĂ©dicaux. « La santĂ© est un sujet majeur sur une commune oĂč plus de huit cents personnes ont plus de 70 ans », a-t-il argumentĂ©.

Jacqueline Dervieux* et Blanche Gadiou, toutes deux centenaires, ont Ă©tĂ© saluĂ©es et un hommage appuyĂ© a Ă©tĂ© rendu Ă  l’un des mĂ©decins du village, qui a rĂ©cemment pris sa retraite, Annick MĂ©tais-Dehen, aprĂšs de trĂšs nombreuses annĂ©es au service des Flottais et touristes.

« un village pas trop apprĂȘtĂ© »

« Avec 3131 habitants identifiés lors du dernier recensement, 240 élÚves et 69 nouveaux arrivants en 2024 (17 secondaires et 52 permanents)

La Flotte est une commune trĂšs attractive », s’est-il enorgueilli. Cette attractivitĂ© s’explique Ă  ses yeux d’une part par le charme du village, de son port et de son marchĂ©, de ses ruelles et habitations, et « plus qu’ailleurs » par le fort attachement des Flottais Ă  leur village, « une tradition refuge ».

Un film « Regards croisĂ©s » rĂ©alisĂ© par 84 Productions et le talentueux vidĂ©aste rivedousais Baptiste TurbĂ©, a permis Ă  quatre « Flottais » de tĂ©moigner justement de leur attachement au village. Jean-François, astronaute Ă  l’Agence spatiale europĂ©enne, Olivier, crĂ©ateur et dirigeant d’entreprises dans le secteur mĂ©dical, AurĂ©lie, travaillant Ă  l’Agence française du dĂ©veloppement Ă  PĂ©kin, Bruno, professeur en Neurologie Ă  La PitiĂ© SalpĂȘtriĂšre et Richard artiste mondialement connu, viennent rĂ©guliĂšrement se ressourcer Ă  La Flotte,

Le maire, Jean-Paul Héraudeau, trÚs bien entouré, par la sénatrice, Corinne Imbert, et la présidente du Département, Sylvie Marcilly.

havre de sĂ©rĂ©nitĂ© et de douceur de vivre avec son patrimoine, sa nature, ses animations et commerces... « Un village pas trop apprĂȘtĂ©, charmant, qui prend autant soin des Flottais que des touristes, reconnaissable facilement depuis l’espace par la typicitĂ© de son trait cĂŽtier, un village oĂč on se sent chez nous », ont-ils racontĂ©, sur fond d’images tantĂŽt de La Flotte, tantĂŽt de leur lieu de travail, Ă  Paris,

La Rochelle, PĂ©kin... ou dans l’espace ! « La grande aventure de l’existence, c’est de se trouver lĂ  oĂč on est bien », cette citation de Sylvain Tesson a clĂŽt la cĂ©rĂ©monie sous les applaudissements de prĂšs de cinq cents Flottais, fiers de leur village !

Nathalie Vauchez

*lire notre article : www.realahune.fr/jacquelinedervieux-une-femme-resistante-et-engagee/

Cinq Maritaises et Maritais honorĂ©s par GisĂšle Vergnon Ă  l’occasion de la cĂ©rĂ©monie des vƓux.
© Nathalie Vauchez

Saint-ClĂ©ment Ɠuvre pour la vie permanente

Le 11 janvier aprĂšs-midi, les Villageois se sont pressĂ©s salle du Godinand pour Ă©couter les vƓux de la maire Lina Besnier qui continuera, en 202 5 , Ă  Ɠuvrer pour le logement Ă  l’annĂ©e et la vie permanente.

Avec 74% de rĂ©sidences secondaires, le logement Ă  l’annĂ©e Ă  Saint-ClĂ©ment-des-Baleines n’est plus une prioritĂ©, mais une urgence absolue » a affirmĂ© l’édile dans son discours. La question sera donc au centre de son action pour cette nouvelle annĂ©e Ă  venir. « C’est l’avenir de notre commune qui se joue, si l’on veut espĂ©rer conserver notre Ă©cole, nos commerces Ă  l’annĂ©e et notre tissu associatif. »

investissements et surtaxe

Les investissements immobiliers vont donc continuer. « D’ici la fin janvier nous aurons acquis une troisiĂšme maison destinĂ©e Ă  la location Ă  l’annĂ©e » a-t-elle annoncĂ©, « et l’achat d’une quatriĂšme est Ă  l’étude. Nous continuerons nos investissements pour le logement avec un projet qui se dessine autour de la construction de neuf logements. Quant au projet de vingt logements aux Ouches, il dĂ©pend de la CommunautĂ© de Communes et suit son cours » a-t-elle dit. « Si nous pouvons investir dans le logement, c’est grĂące Ă  la majoration de la taxe sur les logements non affectĂ©s Ă  la rĂ©sidence

principale, qui nous a rapportĂ© plus de 200 K € en 2024. Cette surtaxe nous permet de nous projeter sur des emprunts Ă  moyen et long terme. » La maire a Ă©galement appelĂ© les Villageois qui le peuvent Ă  mettre des logements en location Ă  l’annĂ©e et a rappelĂ© que des aides Ă  la rĂ©novation et Ă  la garantie des loyers allaient ĂȘtre mises en place par la CommunautĂ© de Communes. Lionel Quillet, qui a pris la parole Ă  sa suite, l’a fĂ©licitĂ©e pour son bilan en termes de logement. « Maison par maison, couple par couple, c’est toujours une population qui revient. Le rĂ©sultat est lĂ . C’est de l’engagement et de la volontĂ©. »

CĂŽtĂ© commerces, deux locaux commerciaux attendent de trouver des locataires qui proposeront une activitĂ© Ă  l’annĂ©e, et la salon de coiffure devrait ouvrir au mois de mai aprĂšs quelques travaux de rĂ©novation.

travaux et protection du littoral Dans les projets 2025, Lina Besnier a Ă©voquĂ© la poursuite des travaux de modernisation de l’éclairage public au Chabot, ainsi que des travaux d’enfouissement des rĂ©seaux prĂ©vus

rue des RoussiĂšres, rue du Peu, rue du Moulin et rue des Landes. Une Ă©tude est en cours pour la mise Ă  jour du schĂ©ma directeur des eaux pluviales pour des travaux qui auront lieu en 2025 et 2026. CĂŽtĂ© littoral, auront lieu des travaux sur le chemin cĂŽtier entre la Pyramide et l’écluse Moufette, ainsi que sur la descente du canot de sauvetage sur dĂ©cision de l’État. L’avenir des blockhaus devrait Ă©galement se dĂ©cider, une Ă©tude de l’ONF Ă©tant en cours quant Ă  la meilleure solution Ă  adopter,

Au Bois-Plage, le temps des

réalisations

les travaux devant ĂȘtre pris en charge par la CommunautĂ© de Communes dans le cadre du plan Ă©rosion.

Lors de cette cĂ©rĂ©monie des vƓux, la maire a reçu la “Marie-Anne du civisme” pour le taux de participation de la commune aux lĂ©gislatives de 2024 (79,43% en moyenne sur les deux tours), des mains de la vice-prĂ©sidente de l’Association des anciens maires de Charente-Maritime.

« Un village en mouvement pour un futur agrĂ©able », rĂ©sume GĂ©rard Juin en fin de cĂ©rĂ©monie le 9 janvier. Quelques mots qui ont tout d’une signature


Mais avant de faire le point sur les projets (rĂ©alisĂ©s, lancĂ©s ou Ă  venir), le maire formule ses vƓux de santĂ© et de bonheur mais aussi d’apaisement, espĂ©rant en une intelligence collective qui permette Ă  chacun d’exprimer son opinion en respectant celle de l’autre. Le ton est donnĂ©.

La commune, un maillon essentiel

« Plus que jamais elle crĂ©e du lien et rassemble les bonnes volontĂ©s », assure le maire en rĂ©ponse Ă  un contexte politique national erratique. Un « pĂŽle de stabilitĂ© » portĂ© par un personnel communal « pleinement investi au quotidien », et par des Ă©lus soucieux de l’intĂ©rĂȘt gĂ©nĂ©ral. Mais entrons dans la vie d’un village faisant lien lui aussi « entre le nord et le sud du territoire ».

Plus de trente projets aboutis ou trÚs avancés

Ils concernent amĂ©nagement du territoire, vie quotidienne, patrimoine, environnement et littoral
 et GĂ©rard Juin « ne va pas les citer tous » (quoique presque), en invitant l’assistance Ă  les retrouver sur des panneaux dans la salle. RĂ©fection de voiries et de salles associatives, animations, activitĂ©s sportives, vĂ©gĂ©talisation, biodiversitĂ©, Ă©cole, jeunes, anciens
 mĂȘme les pipistrelles ne sont pas oubliĂ©es. Le Bois-Plage est en mode projets depuis le dĂ©but de la mandature.

2025 ? « Pas une fin mais un prolongement » Certains parmi les plus structurants vont sortir de terre. C’est le cas du pĂŽle SantĂ©. « ArrĂȘtons de dire qu’il est

vide », souligne GĂ©rard Juin prĂ©cisant que « tout va bien » du cĂŽtĂ© du permis de construire et que les « dix-sept salles de consultation sont remplies ». Le logement sera Ă©galement Ă  l’honneur, avec les dix logements locatifs sociaux du 9 avenue du Pas des BƓufs, tandis que le projet d’accession Ă  la propriĂ©tĂ© (un peu plus loin sur la mĂȘme avenue) suit son cours. D’autres sujets sont au menu : poursuite des travaux de voiries, sĂ©curisation des rues, salle d’exposition, accompagnement d’un programme de logements en zone OAP,* rĂ©flexion sur le maintien des commerces et du bureau de poste, restauration scolaire, plan de vĂ©gĂ©talisation, poursuite des Ă©conomies d’énergie ou encore valorisation de la place Raymond Dupeux (« un plan existe dĂ©jĂ  »).

« je tiens Ă  rassurer sur les finances » En rĂ©ponse Ă  certaines inquiĂ©tudes, GĂ©rard Juin revient sur l’augmentation de la taxe fonciĂšre, « un rattrapage partiel par rapport aux autres communes mais nous restons dans la moyenne basse », explique-t-il, assurant qu’il n’y en aura pas de nouvelle cette annĂ©e. « Les budgets sont ceux d’une collectivitĂ© qui avance », conclut-il, assumant une stratĂ©gie d’investissement.

Le temps des hommages Tradition que cette mise Ă  l’honneur de Boitais, et cette annĂ©e, GĂ©rard Juin remet six trophĂ©es
 A Eliott Salin, mĂ©daillĂ© Or du concours des MAF* dans la catĂ©gorie poissonnier-Ă©cailler,

au binĂŽme SaofĂ© Duval et Marilu Pally, championnes de France de beachvolley, Ă  Nicole et Michel Truel pour leur implication pour le don du sang, au duo Ludovic Glaziou et Alain Bandrier du RĂ© Handball club pour le voyage aux Jeux Paralympiques, Ă  l’association Le Foyer et Ă  tous ses dirigeants, et enfin aux quarante-trois ans de service du chef du centre d’incendie Denis CarrĂ©. Clap de fin, c’est le temps de la galette. Pauline Leriche Rouard

*OAP : OpĂ©ration d’AmĂ©nagement ProgrammĂ© dans le Plan Local d’Urbanisme intercommunal / MAF : Meilleurs Apprentis de France.

u ne interruption malvenue

Alors que Lionel Quillet s’exprimait sur le logement, un nuage est passĂ©. Une jeune femme distribue des tracts dĂ©nonçant un projet d’accession Ă  la propriĂ©tĂ© qui serait « fictif ». Un peu agressive et coupant la parole au prĂ©sident de la CdC, elle est courtoisement invitĂ©e par ce dernier Ă  attendre la fin de la cĂ©rĂ©monie pour s’exprimer. Notre journal Ă©tant citĂ©, voilĂ  votre servante trĂšs attentive au texte de ce document Ă  l’information incomplĂšte voire inexacte
 due Ă  une information partielle ou sĂ©lective ?

A nos lecteurs qui le souhaiteraient, ils peuvent retrouver le dernier article dédié dans le N°291 du 9 décembre dernier (www.realahune.fr/au-boisplage-reunion-municipale-eclair).

La municipalitĂ© de Saint-ClĂ©ment-des-Baleines va proposer deux nouvelles maisons en location Ă  l’annĂ©e.
Un projet de valorisation existe déjà pour la place Raymond Dupeux mais beaucoup de choses restent à concilier.

« La Belle Vie » à Saint-Martin de Ré

Tout comme le talentueux trio musial EnerJizz qui a entamĂ© l’air et les paroles de «La Belle Vie» de Sacha Distel, un autre trio - politique - a fait entendre sa petite musique, sur une partition diffĂ©rente, quoique !

Le maire a salué le trÚs bon climat régnant au sein des services de la Commune et le travail accompli par Pascale Schwartz, DGS.

« On a la belle vie Ă  Saint-Martin ! », avec son patrimoine exceptionnel, ses infrastructures, commerces et services. Remerciant les pompiers - 9 professionnels et 19 volontairesPatrice DĂ©chelette n’a pas manquĂ© de rappeler la vĂ©tustĂ© de la caserne datant de 1973 et de redire son impatience quant Ă  la construction d’une nouvelle caserne, alors mĂȘme qu’un terrain d’une valeur de 400 K € a Ă©tĂ© cĂ©dĂ© par la commune au DĂ©partement dĂšs 2019 (en face de la piscine et de la station essence). « On l’annonce pour 2028-2030, SƓur Anne, je ne vois rien venir », alors que les pompiers de Saint-Martin ont rĂ©alisĂ© 1160 sorties en 2024, depuis l’actuelle caserne encastrĂ©e dans la ZA de Saint-Martin. Il a formulĂ© sa « trĂšs grande inquiĂ©tude » quant au niveau d’activitĂ© de l’EHPAD public, le seul de l’üle, avec 80 lits ouverts actuellement sur une capacitĂ© de 164 lits, alors qu’une Ă©norme demande existe. Les associations ont Ă©tĂ©

remerciĂ©es tout comme l’ensemble des forces de gendarmerie, police municipale, SNSM... des affaires juridiques coĂ»teuses Concernant les affaires juridiques en cours, l’une concerne des arbres coupĂ©s et pavĂ©s qui « auraient Ă©tĂ© emmenĂ©s », « on nous prend pour qui ? » avec des frais d’avocats, tandis que la seconde concernant les malfaçons du MusĂ©e a donnĂ© lieu Ă  un jugement trĂšs favorable Ă  la Commune. Enfin, un contentieux (Ă  hauteur de 522 000 € !) concerne un terrain utilisĂ© pour une voirie du lotissement de logements sociaux des Pertuis, voie qui desservait dĂ©jĂ  l’ancienne maison de retraite.

Dans un contexte financier serrĂ©, et bien que les impĂŽts martinais n’aient pas augmentĂ© depuis 2008, la mairie continue d’aller de l’avant. Ainsi, un terrain de plus de 700 m2 a-t-il Ă©tĂ© acquis en ZA financĂ© par un emprunt de 500 K€. L’atelier existant va permettre aux ateliers municipaux de s’agrandir. La maison sera dĂ©truite et des box créés pour rĂ©pondre Ă  la demande d’artisans et commerçants, ce qui permettra d’autofinancer le projet.

25 logements sociaux grĂące Ă  la subvention de la CdC Autre trĂšs bonne nouvelle, la subvention de 600 K€ ayant Ă©tĂ© votĂ©e (Ă  l’unanimitĂ©) en Conseil communautaire de dĂ©cembre 2024, le chantier des 25 logements sociaux sur le site de l’ancienne gendarmerie, dont Habitat 17 Ă©tait dĂ©jĂ  propriĂ©taire, va pouvoir bientĂŽt dĂ©marrer. Pompiers, soignants, mais aussi jeunes foyers pourront y ĂȘtre prioritairement logĂ©s.

Le diagnostic complet des remparts rĂ©alisĂ© par l’architecte Philippe Villeneuve a Ă©tĂ© remis Ă  la mairie, il se chiffre Ă ... 73 M€ de travaux nĂ©cessaires.

La PoudriĂšre, dont la toiture a Ă©tĂ© restaurĂ©e, va voir son sol refait au printemps. L’HĂŽtel des Cadets Gentilhommes, qui hĂ©berge la mairie, pose de gros soucis de structure et d’infiltration d’eau, les travaux s’élĂšveront Ă  2 M€

DotĂ©e d’un nouvel Ă©clairage, l’église accueille dans son clocher 35 Ă  40 000 personnes par an. L’escalier menant au clocher doit ĂȘtre refait.

CĂŽtĂ© de La Cible, une seconde phase de rĂ©alisation de mouillages va ĂȘtre menĂ©e - permettant de naviguer du 1er avril au 30 septembre, pĂ©riode trop courte – permettant au final d’atteindre les trente mouillages.

L’Accueil du camping municipal va faire peau neuve pour 1,2 M€ autofinancĂ©s et le studio des saisonniers sera rĂ©habilitĂ©. « Saint-Martin accueille quatre cents saisonniers en Ă©tĂ© ».

Un tronçon de piste cyclable entre le Slow Village et le camping des SaliĂšres, reliant la piste cyclable de la CdC, est en cours de rĂ©alisation, pour 300 K€, qui permettra de sĂ©curiser les abords du collĂšge.

CĂŽtĂ© environnement, le maire a mis en avant l’éco-pĂąturage au Vert Clos et la crĂ©ation de deux nouveaux refuges LPO Ă  La Barbette et au Vert Clos (qui seront inaugurĂ©s le 25 avril prochain en prĂ©sence d’Allain Bougrain-Dubourg, prĂ©sident de la LPO), celui existant des jardins du MusĂ©e devant ĂȘtre confortĂ©. Un beau projet de jardins familiaux est aussi en cours d’élaboration, en concertation avec les habitants. Une exposition sur le thĂšme « Algues et estran » sera proposĂ©e entre l’Ascension et la PentecĂŽte.

Le maire trĂšs rĂ©servĂ© sur le passage souterrain Patrice DĂ©chelette a questionnĂ© l’assistance au sujet du projet dĂ©partemental de passage souterrain pour faciliter le franchissement de la RD, au droit du cimetiĂšre de SaintMartin : « Doit-on adapter le site aux touristes, pour un mois et demi dans l’annĂ©e, avec tous les problĂšmes que cela va engendrer pour la Commune (inondation, entretien, etc.), ou est-ce aux touristes de s’adapter au site ? Ne faut-il pas se poser les bonnes questions ? Des feux tricolores ne seraient-ils pas suffisants ?», reconnaissant par ailleurs l’utilitĂ© d’un tel passage souterrain Ă  La Couarde, notamment en termes de sĂ©curitĂ©. « On n’est pas mĂ»rs lĂ -dessus et le RĂ©seau Vauban doit ĂȘtre averti... », a conclu le maire. En outre, la CdC ne souhaite pas endosser la maĂźtrise d’ouvrage, une fois le souterrain rĂ©alisĂ©. Le projet se chiffrerait Ă  1 M€, financĂ© Ă  70 % par la CdC et 30 % par le DĂ©partement. Il est en stand-by Ă  ce stade.

Lionel Quillet et Olivier Falorni ont chacun salué le dynamisme de SaintMartin, avant de laisser place aux discussions autour du buffet.

Des projets départementaux largement financés par le péage du pont

Le Département a adapté les saisons tarifaires du péage à la réalité du trafic, notamment en créant une troisiÚme saison tarifaire du 15 novembre au 1er mars, période pendant laquelle le trafic est le plus faible. Des ajustements ont également été apportés sur les deux autres saisons*. Ces évolutions se font « à recettes globales constantes ».

saison du 02/03 au 14/06 (hors weekends PentecĂŽte et Ascension y compris veilles) et du 16/09 au 14/11 : 8€ ; Tarif haute saison du 15/06 au 15/09 et week-ends prolongĂ©s de la PentecĂŽte et de l’Ascension (y compris veilles) : 16€

2,5€, soit prix de revient d’un passage Ă  0,50 € . Les salariĂ©s bĂ©nĂ©ficiant dĂ©jĂ  d’un abonnement dĂ©livrĂ© par le DĂ©partement pourront encore l’utiliser jusqu’à la date de fin de validitĂ©.

requalification du site du BelvédÚre

nouvelle tarification du pont Ainsi, depuis le 1 er janvier 2025, la nouvelle tarification pour les vĂ©hicules de classes 1 et 2 (vĂ©hicules lĂ©gers) est la suivante : Tarif basse saison du 15/11 au 01/03 : 4 € ; Tarif moyenne

Le DĂ©partement a Ă©galement souhaitĂ© faciliter les conditions d’accĂšs pour certaines catĂ©gories d’usagers, soutiens familiaux et salariĂ©s notamment, dont le rĂŽle est essentiel Ă  la vie locale. Ainsi, un nouvel abonnement sera proposĂ© aux salariĂ©s habitant le continent et travaillant dans l’üle permettant de rĂ©pondre aux mieux Ă  leurs besoins rĂ©els : sur la base d’un achat ou d’une recharge par tranche de 5 passages Ă 

Le site du BelvĂ©dĂšre est en cours de requalification, avec la crĂ©ation d’un pĂŽle d’échanges. AprĂšs la 1Ăšre phase (dĂ©cembre 2024 Ă  juin 2025) actuelle, la deuxiĂšme phase (septembre 2025 Ă  juin 2026) concernera la rĂ©alisation du parking et la requalification de toute la bande littorale. Puis, en 3Ăšme phase

(septembre 2026 Ă  fĂ©vrier 2027), ce sera au tour du parking de la gare de pĂ©age d’ĂȘtre rĂ©amĂ©nagĂ©.

La bande littorale sera re-vĂ©gĂ©talisĂ©e pour crĂ©er une promenade de bord de mer et la piste cyclable amĂ©liorĂ©e. Un pĂŽle d’échanges sera créé avec six quais-bus, une zone de covoiturage, une station de vĂ©los sĂ©curisĂ©e, des bornes de recharges pour vĂ©hicules Ă©lectriques. La RD 21 sera dĂ©voyĂ©e afin de ne plus passer sous le restaurant, mais de le contourner. 650 places de stationnement permĂ©abilisĂ©es seront amĂ©nagĂ©es et 350 arbres plantĂ©s**.

Lors de cette premiĂšre cĂ©rĂ©monie de vƓux de leur mandat, les conseillers dĂ©partementaux, VĂ©ronique Richez-Lerouge et Patrice Raffarin, ont rappelĂ© les principales compĂ©tences de la collectivitĂ©, avant de prĂ©senter les projets en cours sur l’üle de RĂ©. (Lire

Vauchez
Le maire de Saint-Martin, bien entouré, a parlé des projets mais aussi de ce qui fùche.

Protection contre les submersions

Les Plans d’Actions de PrĂ©vention des Inondations (PAPI 1 et 2), lancĂ©s sous le prĂ©cĂ©dent mandat, sont poursuivis. Les travaux de rehausse du chemin des Prises (la Couarde nord) et de La Corniche (Rivedoux) ont dĂ©marrĂ© fin 2024. Ainsi, l’ensemble du PAPI 1 sera achevĂ© courant 2025.

Pour le PAPI 2, les Ă©tudes techniques et rĂ©glementaires sont en cours sur les projets de l’ouest du Fier d’Ars, des Portes Ă  Ars, ainsi que sur le secteur de Zanuck Ă  La Conche des Baleines. La phase d’études de projet et d’élaboration des dossiers rĂ©glementaires est en cours pour la section Les Portes et Saint-ClĂ©ment, tandis que la phase avant-projet va dĂ©marrer sur Ars-en-RĂ©. « Les travaux sont visĂ©s en 2026 sur le secteur des Portes », a expliquĂ© Patrice Raffarin, sans aborder le problĂšme du financement de l’importante survaleur (lire en page 10 notre article sur le dernier Conseil communautaire).

des passages souterrains en stand-by

Le sujet des projets de passages infĂ©rieurs (souterrains sous la RD) de La Couarde, Saint-Martin et La Flotte, notamment celui de Saint-Martin, a Ă©tĂ© abordĂ© par VĂ©ronique Richez-Lerouge, une sorte de rĂ©ponse de la bergĂšre au berger, puisque le maire de SaintMartin avait le matin mĂȘme, lors de sa

cĂ©rĂ©monie des vƓux, Ă©mis de sĂ©rieuses rĂ©serves (lire notre article en page 20). D’autant plus que le prĂ©sident et la vice-prĂ©sidente Ă  la mobilitĂ© de la CdC ont Ă©galement fait savoir qu’ils ne souhaitaient pas en rĂ©cupĂ©rer la maĂźtrise d’ouvrage Ă  l’issue de leur rĂ©alisation. « Nous avons la chance d’avoir l’écotaxe pour les financer, celui de Saint-Martin est le moins compliquĂ© techniquement Ă  faire, nous pourrions dĂ©marrer les travaux Ă  l’automne 2025, Ă  condition que la CdC dĂ©lĂšgue la maĂźtrise d’ouvrage au DĂ©partement » a estimĂ© VĂ©ronique Richez-Lerouge. « Je formule le vƓu qu’enfin les Ă©lus puissent travailler ensemble dans l’intĂ©rĂȘt gĂ©nĂ©ral. » Il est Ă  noter que le financement de ces projets de passages souterrains serait assumĂ© Ă  70 % par la CdC et 30 % par le DĂ©partement.

Le projet de crĂ©ation d’un cheminement cyclable aux abords du rond-point de La Passe et d’un cheminement piĂ©ton avance, tout comme celui de la crĂ©ation d’une piste cyclable visant Ă  Ă©viter la RD 202 : les Ă©tudes sont en cours, une rĂ©union publique aura lieu courant 2025.

un projet de La favorite plus modeste

Le projet d’espace de mĂ©diation environnementale Ă  La Favorite (ancien Point P derriĂšre le cimetiĂšre de SaintMartin) est abandonnĂ©, car trop onĂ©reux (6 M€), le nouveau projet plus modeste, qui reprĂ©sente tout de mĂȘme

AprĂšs une brĂšve allocution du dĂ©putĂ© Olivier Falorni, appelĂ© aux vƓux du nord de l’üle, les conseillers dĂ©partementaux ont prĂ©sentĂ© les projets en cours sur l’üle de RĂ©, dont la plupart seront financĂ©s par les recettes de pĂ©age du pont (RSR et Ă©cotaxe).

un budget d’1,8 M € et sera financĂ© par l’écotaxe, serait livrĂ© dĂ©but 2027, espĂšre VĂ©ronique Richez-Lerouge.

Parking paysager de 220 places, espace dĂ©diĂ© Ă  la recharge des vĂ©hicules Ă©lectriques Respi’RĂ©, zone de dĂ©tente pour les cyclistes, le tout avec des « perspectives paysagĂšres restaurĂ©es avec vue sur les vignes et la Citadelle de Saint-Martin » caractĂ©risent ce projet.

Les projets de casernes d’Ars et de Saint-Martin n’ont pas Ă©tĂ© abordĂ©s par les conseillers dĂ©partementaux, malgrĂ© la prĂ©sence du chef du centre de secours d’Ars et l’agacement exprimĂ© Ă 

ses voeux par le maire de Saint-Martin, le matin mĂȘme. Par contre, VĂ©ronique Richez-Lerouge a tenu Ă  confirmer la tenue de la 3 Ăšme Ă©dition du Festival Fleur de Sel, toujours aux Portes-en-RĂ©. Un « banquet rĂ©publicain » attendait ensuite les quelque 120 RĂ©tais venus assister Ă  ces vƓux dĂ©partementaux, Ă  la cave coopĂ©rative UnirĂ©.

*RĂ© Ă  la Hune a diffusĂ© cette information dĂšs le 11 dĂ©cembre sur tous ses supports d’information numĂ©riques et page Facebook. **Lire notre article : www.realahune.fr/ metamorphose-du-site-du-belvedere/

Les Filles de Simone fustigent le patriarcat avec humour

Dans DerriĂšre le hublot se cache parfois du linge, la compagnie de théùtre Les Filles de Simone explore le terrain du couple hĂ©tĂ©rosexuel, « minĂ© par le patriarcat ». Une Ɠuvre fĂ©ministe oĂč le théùtre devient un outil de libĂ©ration et d’égalitĂ©. À dĂ©couvrir Ă  La Maline le 3 1 janvier.

Leur premiĂšre piĂšce, C’est (un peu) compliquĂ© d’ĂȘtre l’origine du monde, Ă©tait consacrĂ©e Ă  la maternitĂ©. Dans Les Secrets d’un Gainage Efficace, Les Filles de Simone avaient ensuite questionnĂ© la relation complexe que les femmes entretiennent avec leur corps. La reproduction des fougĂšres, petite forme d’éducation Ă  la sexualitĂ©, fut quant Ă  elle Ă©crite Ă  l’intention des collĂ©gien.ne.s. Créée en 2020 dans la lignĂ©e de ces sujets intimes et fĂ©ministes, DerriĂšre le hublot se cache parfois du linge s’attaque quant Ă  elle au patriarcat qui cantonne chacun, au sein du couple hĂ©tĂ©rosexuel, dans un rĂŽle assignĂ© et subi.

égalité des sexes

« Notre ADN, c’est le fĂ©minisme », affirme Tiphaine Gentilleau, co-directrice des Filles de Simone avec Claire Fretel. « Depuis la crĂ©ation de la compagnie, on travaille sur des problĂ©matiques qui nous agitent. Ça a commencĂ© avec la maternitĂ©, car devenir mĂšre est une vĂ©ritable rĂ©volution qui soulĂšve beaucoup de questions sur le rĂŽle et la place des femmes. Puis en a dĂ©coulĂ© le rapport conflictuel qu’entretiennent les femmes avec leurs corps. Car en 2024, elles Ă©prouvent encore une haine de soi et de leurs corps qui est

trĂšs forte. Qu’est ce qui peut bien entretenir cela ? MĂȘme questionnement au sujet du couple hĂ©tĂ©rosexuel, qui est la plus petite cellule sociale oĂč, malgrĂ© l‘amour, se rejouent les inĂ©galitĂ©s homme-femme. Pourquoi cela perdure ? À quoi cela tient-il ? Et quelles sont les attitudes que la sociĂ©tĂ© dans son ensemble, via la littĂ©rature, les imaginaires ou encore le cinĂ©ma, entretient ? »

Vécu intime

DerriĂšre le hublot se cache parfois du linge va donc vous plonger dans le quotidien d’un couple dĂ©passĂ© par les mĂ©canismes inconscients du patriarcat, de la tasse qui traĂźne Ă  la libido en berne, des Ă©motions mal partagĂ©es Ă  la mauvaise foi bien distribuĂ©e. Pour prouver et montrer les effets du patriarcat, Les Filles de Simone se sont appuyĂ©es sur un corpus littĂ©raire solide, comme RĂ©inventer l’amour de Mona Chollet ou On ne naĂźt pas soumise on le devient de Manon Garcia, mais aussi sur leur vĂ©cu intime. Comme pour toutes leurs crĂ©ations, elles ont travaillĂ© de maniĂšre collective en intĂ©grant le ou les comĂ©dien.ne.s au processus de crĂ©ation. Ainsi, AndrĂ© AntĂ©bi, au plateau aux cĂŽtĂ©s de Tiphaine Gentilleau et Capucine Lespinas, a lui aussi apportĂ© sa propre expĂ©rience

s pec T acle jeune public

d’homme Ă  l’écriture de cette piĂšce questionnant l’égalitĂ© des sexes.

« Mais attention ! Ce spectacle n’est pas Ă  charge contre les hommes. On ne le rĂ©pĂštera jamais assez : les fĂ©ministes ne sont pas contre les hommes », complĂšte Tiphaine Gentilleau. « On utilise toujours l’humour pour traverser ces questions-lĂ . Pourquoi ? Car on a aucune leçon Ă  donner ! Homme ou femme, on est tous dans la mĂȘme galĂšre. Alors on dĂ©cale tout, on se

Je suis tous les dieux Ă  La Maline

moque de nous-mĂȘme. L’humour est une bouĂ©e de sauvetage pour tout le monde et il nous sert, ici, Ă  revendiquer l’égalitĂ©. »

« DerriĂšre le hublot se cache parfois du linge » Cie Les Filles de Simone. La Maline le 31 janvier Ă  20h30. DĂšs 15 ans. De 8 Ă  16 € www.lamaline.net

Le samedi 8 fĂ©vrier ce spectacle de Marion Carriau invitera petits et grands dans un monde fantasmagorique oĂč se mĂȘlent mots, gestes et musique.

ProgrammĂ© Ă  La Maline dans le cadre d’un partenariat avec POUCE !, le festival de danse pour les jeunes initiĂ© par La Manufacture CDCN en Nouvelle-Aquitaine, Je suis tous les dieux de la Compagnie Mirage est une plongĂ©e dans la culture hindoue. Marion Carriau, auteure et danseuse interprĂšte de ce spectacle, a appris la danse traditionnelle indienne, le bahratanatyam, dans la plus pure tradition. « Le bahratanatyam Ă©tant liĂ© Ă  la religion hindoue, je me posais plein de questions par rapport Ă  cette

relation au sacrĂ© auquel je n’appartiens pas. J’ai eu besoin de crĂ©er mon propre lien entre cette danse et ma pratique contemporaine. »

Durant ces trente-cinq minutes de spectacle, Marion Carriau rentre dans la peau de différents dieux et déesses hindous. Et au fil de ses métamorphoses et de ses récits, elle laisse apparaßtre des personnages magiques et des figures sacrées. « Il y a 22 millions de déesses et de dieux en Inde. Le bahratanatyam raconte leurs histoires, mais toujours avec un

seul corps au plateau. C’est toute cette forme de schizophrĂ©nie des visages et des corps qui va ĂȘtre Ă  l’Ɠuvre dans ce spectacle. Les Dieux sont nombreux et il faut les faire vivre avec un seul corps. »

Un atelier de danse parents/enfants précédera le matin ce spectacle.

Aurélie Bérard

je suis tous les dieux Cie Mirage, le samedi 8 fĂ©vrier Ă  16h30 Ă  La Maline. 5 € Spectacle prĂ©cĂ©dĂ© d’un atelier danse parents/enfants Ă  10h30, dĂšs 6 ans, gratuit et sur rĂ©servation. www.lamaline.net

Librairie Quillet

Livres anciens et d’occasion, Bandes DessinĂ©es Affiches, Gravures, Cartes Marines, Tableaux Atelier d’encadrement CafĂ© littĂ©raire

Ouverte du lundi au samedi : 10h - 12h30 / 14h - 18h30

Fantaisie et humour permettent aux Filles de Simone d’aborder le sujet du patriarcat avec subtilitĂ©.
Le bahratanatyam est au cƓur du spectacle Je suis tous les dieux.
@ Christophe Raynaud de Lage

Une moisson de mĂ©dailles pour l’ARSSA

Les jeunes Rétais ont engrangé de nombreuses médailles, pour le plus grand plaisir de leur entraßneur, Pascal.

Les jeunes compĂ©titeurs de l’Association RĂ©thaise de Secourisme et de Sauvetage Aquatique se sont levĂ©s tĂŽt pour aller chercher de nombreuses mĂ©dailles Ă  Royan pour le « Kids de NoĂ«l », le dimanche 15 dĂ©cembre.

Les jeunes se sont illustrés sur les cinq épreuves proposées. A savoir : 50 m mannequin, 100 m bouée tube, 100 m mannequin palmes, 100 m combiné et le 200 m SLS (super sauveteur).

Dans la catĂ©gorie benjamine fille, Émilie est montĂ©e sur la plus haute marche sur les quatre Ă©preuves. SalomĂ©, EugĂ©nie et Roxane se sont partagĂ©es les deuxiĂšmes et troisiĂšmes places. Dans la catĂ©gorie minime garçon, Lucas a remportĂ©

cinq mĂ©dailles en se partageant les deuxiĂšmes et troisiĂšmes places. Le club salue le courage et l’engagement de Lisa qui est arrivĂ©e quatriĂšme Ă  l’épreuve du super sauveteur minime. A noter que tous les jeunes du club ont participĂ© Ă  toutes les Ă©preuves.

Au total, nos jeunes ont ramenĂ© dixsept mĂ©dailles sur l’üle de RĂ© et classent le club Ă  la quatriĂšme place. Le club les fĂ©licite pour avoir effectuĂ© toutes les Ă©preuves. On n’oublie pas les parents venus encourager, mais aussi Pascal, entraĂźneur et Isabelle, arbitre pour leur accompagnement au quotidien. Rendez-vous dĂ©but fĂ©vrier pour le Meeting de Poitiers.

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Grande premiÚre pour les féminines du FCR !

Le lundi 9 dĂ©cembre a eu lieu Ă  Saint-Martin de RĂ© le premier match des fĂ©minines du Football Club RĂ©thais, face Ă  la section loisir d’Andilly. Un rendez-vous d’histoire, aussi signe de bonne santĂ© pour le ballon rond rĂ©tais.

C’est avec beaucoup de courage que les filles de la section football fĂ©minin du FCR se sont retrouvĂ©es le 9 dĂ©cembre dernier, pour affronter leurs homologues d’Andilly, dans une nuit noire et un froid glacial. Les coachs, Philippe Laulanet et Laura Chatelet, n’ont pas boudĂ© leur plaisir d’une premiĂšre fois historique. Avec onze participantes, c’est une rencontre de foot Ă  huit (ndlr : sur demi-terrain), qui a vu s’affronter les sections, d’ordinaire « loisir » des deux clubs.

Premiers pas face Ă  l’adversitĂ© Si ces adeptes du ballon rond se retrouvent chaque lundi soir du cĂŽtĂ© de Sainte-Marie, c’est uniquement par plaisir de passer du temps ensemble, pour jouer dans un cadre bien loin de la compĂ©tition. Mais le coach, Philippe Laulanet, l’assure « rencontrer une autre section, c’est aussi dĂ©couvrir autre chose, mettre en

pratique en match et pas seulement faire de simples exercices ». Avec cette rencontre, c’est la premiĂšre fois que nos filles rĂ©taises s’opposent donc Ă  une adversitĂ© inconnue. Avec un but de chaque cĂŽtĂ©, la partie s’est soldĂ©e sur un score de paritĂ©.

une fierté pour le club

L’apprentie du FCR Laura Chatelet, qui accompagne ces joueuses Ă  chaque sĂ©ance, se dit « trĂšs fiĂšre de ce que l’équipe a fait, c’était complĂštement nouveau pour elles, et elles ont assurĂ© », confie la coache, elle-mĂȘme joueuse en compĂ©tition du cĂŽtĂ© de l’AS La Baie. Cette section fĂ©minine, qui vit intensĂ©ment depuis la fusion, c’est aussi une façon pour le FCR que c’est le club de tous les footballs, avec pour ambition de proposer du contenu pour qui voudrait pratiquer cette discipline. Pour Laura, possĂ©der une Ă©quipe fĂ©minine, « c’est aussi un

Les filles du FCR et d’Andilly avant la rencontre.

DR

www.fcrethais.fr f C r éthais

gage de bonne santĂ© pour un club », permettant aussi de toucher un public aussi divers que variĂ©. A ce jour, il n’est pas Ă©tabli que les fĂ©minines participeront un jour Ă  des compĂ©titions officielles, mais cette premiĂšre leur aura peut-ĂȘtre ouvert un appĂ©tit, qu’elles ne s’imaginaient pas encore.

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CommunautĂ© de communes de l’üle de RĂ©

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Jouons collectif !

Lionel Quillet

PrĂ©sident de la CommunautĂ© de communes de l’üle de RĂ© et les Ă©lus communautaires vous souhaitent leurs pour l’annĂ©e 2025

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