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LE JOURNA L D’INFORMATION GRATUIT DE L ’Î L E DE R É

Il est midi au clocher de l’église...

Sur l’île de Ré, comme partout en France, les maires se sont rassemblés avec la population, ce lundi 3 juillet, sur le parvis des mairies. Ils en ont gros sur le cœur, nos élus de proximité. Plus que jamais, cette fonction est devenue un vrai sacerdoce, au regard de la charge de travail inhérente et du manque de respect des citoyens... mais aussi, trop souvent, du manque de considération de l’Etat. Cette violence, ils l’ont sentie monter depuis plusieurs années. Elle fut d’abord verbale, elle a aujourd’hui dépassé l’entendable avec l’attaque physique.

Les quatre radars tourelle de l’île de Ré sont désormais opérationnels depuis le 30 juin. Bon nombre de Rétais et vacanciers les croyaient déjà en fonction depuis le début d’année, il n’en était rien. Une façon assurément efficace de leur faire d’ores et déjà lever le pied, six mois avant le jour J !

L’île de Ré est enfin reconnue en « Zone tendue », les élus s’en réjouissent, puisque cela va leur permettre de mieux maîtriser leur politique de logement, en régulant notamment la location touristique.

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POLITIQUE DE LOGEMENT

L’île de Ré enfin reconnue en « zone tendue »

Le président de la Communauté de Communes de l’île de Ré avait sollicité dès l’automne

dernier

l’intervention du député afin que l’île de Ré soit classée en « zone tendue », dans l’objectif notamment de pouvoir mieux maîtriser les locations touristiques.

Après plusieurs mois d’attente, un décret est sur le point d’être signé pour reconnaître le caractère de «zones tendues» aux dix communes de l’île de Ré, qui subissent une raréfaction des logements louables à l’année au profit des locations de meublés de tourisme. Le 13 juin, le Comité des finances locales (CFL) a donné un avis favorable au projet de décret listant 3700 communes en zone tendue en France dont 2600 nouvelles. Le point commun des territoires impactés par le décret est d’être dans une situation très délicate, à devoir concilier l’impérieuse nécessité de soutenir l’économie touristique, notamment à travers le développement des meublés de tourisme, tout en veillant à maintenir la vocation résidentielle de la commune (lutte contre les logements vacants, régulation des meublés, surtaxe sur les résidences secondaires).

« Des mesures pour faciliter le logement à l’année »

Pour le député Olivier Falorni, le premier à avoir confirmé la nouvelle via un communiqué de presse : « On a bien entendu besoin d’avoir une capacité d’accueil touristique suffisante et de qualité pour loger les touristes et les résidents secondaires, mais cela ne peut pas être fait au détriment des habitants de l’île de Ré et de ceux qui y travaillent, qu’ils soient artisans, commerçants, salariés du privé ou du public. ».

Carte des communes en zone tendue

Zone d’urbanisation continue de plus de 50 000 habitants

Extension prévue par la loi de finances pour 2023 pour les communes touristiques

ouvertes par la loi ALUR n’étaient jusqu’à présent réservées qu’aux seules agglomérations, métropoles et communes listées dans le décret n° 2013-392 du 10 mai 2013.

Le député est satisfait de l’aboutissement de ce travail mené conjointement par les élus locaux et les parlementaires : « Nous avons une responsabilité collective de donner les moyens aux travailleurs de l’île de rester habiter à proximité de leur lieu de travail. Si nous voulons préserver notre planète, il faut aussi limiter ses déplacements domicile-travail, je suis donc satisfait de voir que les maires de l’île pourront dorénavant prendre des mesures pour faciliter le logement à l’année et limiter raisonnablement l’offre de meublés de tourisme... »

Enregistrement, changement d’usage et taxe d’habitation

Le classement en zone tendue permet, en effet, aux communes de délibérer pour mettre en place le changement d’usage pour les meublés de tourisme ainsi que la procédure d’enregistrement, sans avoir à solliciter préalablement le préfet. Ces communes ont également la possibilité de mettre en place, pour 2024, en prenant une délibération avant le 1 er octobre 2023, la taxe annuelle sur les logements vacants et la majoration de la taxe d’habitation sur les résidences secondaires (THRS). Ces différentes possibilités

Peggy Luton, vice-présidente de la Communauté de Communes déléguée au logement, sujet qu’elle a pris à bras le corps depuis l’automne dernier, nous explique concrètement ce que cela va changer. « Ces mesures vont s’appliquer différemment selon les communes, qui auront le choix par exemple de majorer ou non la taxe d’habitation pour les résidents secondaires ou de maîtriser plus ou moins les locations touristiques. Par exemple, l’encadrement des loyers en relocation va pouvoir s’appliquer. Le numéro d’enregistrement va nous permettre de mieux connaître le marché du logement et de mieux le contrôler. Toute personne qui loue en courte durée devra avoir un tel numéro, exigé par les plateformes de type Airbnb, Le Bon Coin ou Abritel, qui chaque année transmettent une liste aux collectivités. Cela nous permettra de croiser les périodes de location avec ce qui a été déclaré par les propriétaires. Aujourd’hui nous avons une connaissance trop fragile de ce que sont les locations de

(Lire la suite page 3)

2 RÉ À LA HUNE | ÉDITION DU 7 JUILLET 2023 | N ° 264 Suivez l’actualité de l’île de Ré sur realahune.fr ACTUALITÉ Le mobile rochelais : Centre commercial des corsaires 17410 Saint-Martin-de-Ré
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La carte des communes en zone tendue montre que tout le littoral français est désormais concerné, ainsi que les zones de montagne.

courte durée. » Une meilleure connaissance du marché de la location constituera donc le fondement d’une nouvelle politique du logement.

« Etablir des critères proportionnés » Autre point important, le changement d’usage, sur lequel les collectivités auront la main. « Elles pourront établir des critères de changement d’usage, par exemple lorsqu’une maison d’habitation devient une location en courte durée. Evidemment ces critères doivent être proportionnés à la difficulté à se loger sur le territoire concerné. A cet égard, elle n’est pas la même dans les différentes communes de l’île de Ré. », explique Peggy Luton. Elle voit là des moyens de dissuasion forte vis-à-vis des gros investisseurs en

recherche de rentabilité : « Ils iront sur les territoires où il n’y a pas de règles. », pense-t-elle, précisant que ces futures mesures ne visent pas les petits propriétaires, pour lesquels ces locations saisonnières constituent un complément de revenu, parfois indispensable.

Comment cela va-t-il se passer ? Commune par commune ou à l’échelle de l’île de Ré, sachant que la compétence logement est du ressort des communes, la CdC s’en ayant doté uniquement pour les projets sociaux d’au moins 20 logements ?

« Nous allons dialoguer avec chaque commune, nous appuyer bien sûr sur les fondements juridiques et les dernières jurisprudences - on sait que plusieurs communes ont subi des recours à la suite de la mise en place de critères jugés parfois disproportionnés par les plaignants, à l’instar de Saint-Malo, du Pays Basque, etc. NDLR - puis élaborer un règlement intercommunal », chaque commune ayant in fine le choix de sa politique de logement.

Les élus de l’ensemble des

zones tendues du littoral français et des zones de montagne vont enfin pouvoir s’engager dans des politiques plus maîtrisées du logement, même si cette nouvelle fenêtre de tir ne permettra pas tout et que - on l’imagine bien -, les recours seront légion

Nathalie Vauchez

Ré à la Hune est une publication gratuite éditée par Rhéa Marketing : 183 rue des Gros Peux17940 Rivedoux-Plage / Tél. 05 46 00 09 19 / Fax : 05 46 00 09 55 / Mail : realahune@rheamarketing.fr Ce journal vous est offert par les Annonceurs, nous les en remercions vivement. Il est mis à votre disposition par tous les commerçants et lieux qui le souhaitent, merci à eux.

Directrice de la Publication : Nathalie Vauchez / Maquette : RC2C / Mise en page : Valérie Le Louer Rédaction, photos : Aurélie Bérard, Catherine Bréjat, Jacques Buisson, Mathieu Delagarde, Lucile Dron, Amandine Hemery, Valérie Lambert, Pauline Leriche Rouard, Nathalie Vauchez, DR, sauf mention expresse Dessin : Philippe Barussaud / Régie publicitaire : Rhéa Marketing : 05 46 00 09 19 - Frédéric Pallot-Dubois : 06 14 29 47 21 Nathalie Vauchez : 06 71 42 87 88

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Peggy Luton a pris à bras le corps le sujet du logement sur l’île de Ré.

Il est midi ou minuit au clocher de l’église...

Les

maires sont

de jour comme de nuit à pied d’œuvre dans leur commune, présents sur tous les fronts...

Et « les mots bleus » sont rares pour ces héros de la démocratie quotidienne, qui doivent en permanence endurer les frustrations de citoyens de plus en plus revendicatifs... et désormais parfois violents.

Ils sont en première ligne, celle de la proximité, le dernier rempart de la République dont ils doivent assumer et faire appliquer toutes les décisions, même quand ils ne les approuvent pas ou n’ont pas été « concertés ». Des décisions de plus en plus imposées par un Etat omniscient. Ils sont sur tous les fronts, les plus festifs comme les plus ingrats, les plus agréables comme les plus insupportables, jour et nuit, dimanche et jours fériés compris. Ils clament depuis longtemps « la nécessité absolue de donner aux pouvoirs locaux les moyens et l’entière responsabilité de conduire des politiques de proximité. Au temps des injonctions descendantes doit succéder celui des libertés locales et de la responsabilité. »

En solidarité au Maire de L’Haÿ-les-Roses et à sa famille, violemment agressés, mais aussi à tous les élus qui subissent ces violences, des rassemblements ont été organisés à midi devant les mairies de l’île de Ré ce lundi 3 juillet, comme partout en France.

Témoignages des élus, solidarité des habitants

Ceci n’est pas une alerte… à 12h tapantes, la sirène du Bois-Plage a été déclenchée en solidarité au maire de L’Haÿ-les-Roses en région parisienne. Après avoir lu devant l’assistance la

lettre nationale de l’Association des Maires de France, Gérard Juin, entouré de son équipe municipale, a prononcé quelques mots plus personnels. Il a été chaleureusement et longuement applaudi.

Même heure, autre village rétais, Lina Besnier, maire de Saint-Clément des Baleines, prononce un discours engagé : « Nous voulons apporter notre soutien indéfectible à la République, ce à quoi nous avons assisté ces derniers jours nous atterre, la colère faisant suite à la mort du jeune homme de 17 ans à Nanterre ne justifie pas l’escalade des faits ignobles de ces derniers jours, ciblant les commerces de proximité, les services publics et les mairies. Cessons de mettre le feu à notre maison commune, nous en appelons à des mesures fortes pour soutenir et protéger nos élus locaux, à la base du pacte républicain.

La République et la démocratie ne sont pas des concepts mais des pratiques auxquelles il nous appartient collectivement de donner vie et réalité par l’éducation renforcée, base de tout projet de société humaine, par la justice adaptant sa réponse avec fermeté, par la construction de la cohésion sociale et de la confiance en nos institutions. Nous ne céderons à aucune tyrannie. »

Gisèle Vergnon, maire de SainteMarie, remerciait au même moment « les habitants et vacanciers de leur mobilisation et de leur solidarité avec les valeurs de la République. » Un chevalet a été déposé devant la mairie, sur lequel a été apposée la lettre de l’Association des maires de France et permettant aux citoyens d’écrire quelques mots de soutien aux élus. Devant plus de cent personnes, qu’il a remerciées de leur présence, le maire de La Couardesur-Mer, Patrick Rayton, a redit la solidarité de tous les territoires de France, précisant que les élus locaux ont besoin de ces témoignages de soutien au quotidien, pas uniquement quand cela va mal... Il a lu l’appel de l’AMF.

A chaque maire, à chaque village, à chaque population, sa sensibilité, ses mots, son émotion... mais tous se rejoignent dans un plaidoyer pour plus de respect, de la part des administrés, mais aussi de l’Etat.

Combien faudra-t-il de démissions de maires, de plaintes déposées, de drames tout juste évités... et inéluctablement de drames avérés, pour que la société française réagisse ?

Toute l’équipe de Rédaction de Ré à la Hune, témoin chaque jour, sur le terrain, de cet engagement sans faille des maires de l’île de Ré, accompagnés des conseillers muni-

cipaux, tient à leur témoigner son absolue solidarité face à une évolution sociétale inquiétante. Notre esprit critique continuera de s’exercer, bien sûr, mais toujours dans le respect de la fonction et des êtres humains.

Aurélie Bérard, Lucile Dron, Pauline Leriche Rouard, Nathalie Vauchez... et l’ensemble de la rédaction

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PLAIDOYER
Gisèle Vergnon a évoqué « les valeurs de la République ». Gérard Juin a été longuement et chaleureusement applaudi. © Lucile Dron © Pauline Leriche Rouard Un discours engagé pour Lina Besnier.
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Patrick Rayton a dit combien les élus locaux ont besoin du soutien des habitants, au quotidien. Aurélie Bérard
Mairie de La Couarde

Les radars tourelle de l’île opérationnels

On les croyait déjà mis en exploitation depuis début 202 3 , or les radars de l’île de Ré ont été activés ce vendredi 3 0 juin, comme annoncé par un communiqué du Préfet à la presse en date du 2 9 juin, immédiatement relayé sur notre page Facebook Ré à la Hune. Les commentaires ont fusé.

Jusque-là il n’existait aucun radar fixe sur l’île. Seul le radar tronçon du Pont de l’île de Ré modérait ou sanctionnait les velléités de vitesse quelque peu, voire franchement, excessive d’automobilistes pressés. On notait aussi parfois la présence au bord de nos routes, plutôt rare, d’un radar mobile. La découverte au petit matin du 16 décembre 2021 de panneaux de signalisation de radars, un peu partout sur l’île, avait provoqué un tollé auprès des Rétais et des élus*. L’installation des quatre premiers radars avait suivi, dont certains avaient été immédiatement dégradés, au grand dam des Services de l’Etat. Leur mise en service nous avait été annoncée pour fin 2022, puis pour tout début 2023, tout le monde se demandait toutefois s’ils étaient vraiment opérationnels. Il nous avait été affirmé que oui de «source très officielle», réponse positive réitérée très récemment auprès de Ré à la Hune par un éminent représentant de l’Etat...

« L’itinéraire protégé de l’île de Ré »

En fait, il n’en était rien, puisque le Préfet a annoncé dans un communiqué

leur «mise en exploitation» à partir de ce vendredi 30 juin, avec quatre radars sur les cinq prévus - l’installation de celui prévu à Saint-Clément a été retardée par les travaux sur la RD au niveau du Moulin Rouge - qui fonctionnent alternativement. Un seul radar à la fois, pour être plus précis.

Le communiqué officiel de la Préfecture de Charente-Maritime, daté et reçu le 29 juin : « Île de Ré : l’itinéraire protégé de l’île de Ré sera mis en exploitation le vendredi 30 juin 2023 », prouve a posteriori l’annonce prématurée de leur mise en service début 2023... Confiance chancelante... Sans doute un retard lié aux contraintes techniques, assurément une façon efficace de préparer les Rétais et visiteurs de l’île à lever d’ores et déjà le pied, six mois avant le jour J !

A partir de 2014, la Délégation à la Sécurité Routière (DSR), en concertation avec le Conseil départemental de la Charente-Maritime, a engagé le déploiement d’itinéraires protégés au regard de l’accidentologie dans le département. Quatre étaient déjà en exploitation : RD 137, sur le tronçon entre Tonnay-Charente et Saintes ;

RD 137, sur le tronçon entre Mirambeau et Blaye (Gironde) ; RN 141, sur le tronçon entre Dompierre-sur-Charente et Saintes ; RD 150, sur le tronçon entre Saintes et Saint-Jean-d’Angély.

Le Préfet explique : « Un cinquième itinéraire protégé, sur l’île de Ré, a été retenu sur la base d’un bilan de l’accidentalité sur la période 2010-2018 (43 accidents corporels dont 12 mortels et 35 blessés hospitalisés). Il a été identifié comme l’un des plus accidentogènes du département de la Charente-Maritime (1er pour le nombre de tués et 2ème en termes d’accidents et de blessés hospitalisés). Cet itinéraire sera mis en exploitation à compter du 30 juin 2023. » . Dont acte. Les commentaires sont allés bon train sur les réseaux sociaux dès notre publication le 29 juin. Le sujet reste éminemment sensible, comme toujours.

L’un des quatre radars tourelle de l’île de Ré, installé au niveau de La Grainetière, sur la partie de la RD 735 qui contourne La Flotte. Esthétiquement décriés, tout comme les panneaux de signalisation, sur une île protégée ?

Comment fonctionne-t-il ?

Il se compose donc de quatre radars tourelles, trois sur la RD 735, un sur la RD 201. Ils fonctionnent alternativement, de manière que le tronçon soit en permanence couvert par un seul point de contrôle. L’objectif étant de faire respecter la vitesse maximale autorisée sur l’ensemble des 30 km du parcours, l’usager n’aura pas connaissance de l’endroit précis où il pourra être contrôlé. Evidemment.

Ces quatre radars tourelles relèveront exclusivement les excès de vitesse. En

tout cas dans un premier temps. On le sait, ils peuvent aussi potentiellement relever l’usage du téléphone au volant, le non port de la ceinture de sécurité ou même le non-respect des distances de sécurité. Chaque chose en son temps ! Nos lecteurs ayant découvert l’information sur les réseaux sociaux Ré à la Hune n’ont pas manqué de souligner l’opportunité de leur mise en service à la veille de l’arrivée des premiers vacanciers de la haute saison. Opportunité de sécurité... ou financière ? Chacun a un avis bien tranché en la matière… Nathalie Vauchez

*Lire notre article du 21 décembre 2021 : www.realahune.fr/les-radars-tourelles-arriventsur-lile-de-re-au-grand-dam-des-maires-et-dela-cdc/

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Plan Digues : « Nous sommes dans le planning fixé »

Lors du point d’étape sur le plan Digues du Département, Patrice Ra f farin, conseiller départemental en charge du dossier, a tenu à rassurer sur les délais de la protection du Fier d’Ars (PAPI 2), malgré des di f ficultés environnementales et techniques. Explications.

Le plan Digues du Département « suit son chemin ». C’est le message que Patrice Raffarin, vice-président en charge des Digues, a voulu faire passer lors du point presse organisé le 21 juin dernier. Malgré les changements politiques (notamment après le passage de témoin avec Lionel Quillet, ancien « monsieur Digues » du Département et président de la Mission Littoral) et réglementaires avec la loi Gestion des milieux aquatiques et prévention des inondations (Gemapi), la continuité a été assurée par le « travail exceptionnel » du service ingénierie du Département, symbolisé par la présence de son responsable Sébastien Pueyo. « Le plan Digues sera terminé en 2030. Nous serons donc dans l’objectif d’une fin des travaux vingt ans après Xynthia, malgré des problèmes réglementaires et de tracés par endroits », s’est fendu Patrice Raffarin. Lorsqu’il fit le point sur le PAPI de l’île de Ré, l’un des huit gérés par le Département (voir encadré), Patrice Raffarin a souhaité mettre fin à certains « bruits qui circulent ». « Je tiens à vous rassurer, nous sommes dans le planning fixé ». Devant certaines inquiétudes exprimées dans le nord de l’île, le dernier comité de pilotage, le 13 juin dernier, avait d’ailleurs été élargi aux autres maires, et particulièrement à ceux du nord de l’île. Il s’agissait de fournir en première main toutes les études techniques et les tracés du système d’endiguement du Nord de l’île, et éviter ainsi tout malentendu.

La digue des Portes (rouge) sera dotée d’un tronçon « fusible » à son extrémité Nord, en attendant la fin des travaux de la digue du Fier (en jaune). Le tronçon Sud de celle-ci, autour du village d’Ars-en-Ré, pose notamment des problèmes paysagers.

Compromis avec l’Etat Rappelons que les évolutions réglementaires apparues dès 2015 ont imposé un changement de stratégie, les deux projets de travaux prévus sur les communes d’Ars-en-Ré et des Portes-en-Ré n’entrant plus dans le cadre des nouvelles obligations liées à la définition de systèmes d’endiguement fermés (ne pouvant pas être contournés par l’eau en cas de submersion). Il a donc fallu présenter

un nouveau dossier de candidature conforme à la nouvelle réglementation (Papi 2) pour définir la protection des communes du nord de l’île (Les Portesen-Ré, Saint-Clément-des-Baleines et Ars-en-Ré). Alors que le plan initial (axe 7) prévoyait 56 millions d’euros de budget, le projet validé par la Commission Mixte Inondations le 2 juillet 2020 fut ramené à 30 millions1, après une intense négociation avec l’Etat. « Il a fallu accepter des compromis avec l’Etat, au risque de ne rien avoir du tout », rappelle Patrick Rayton, 1er vice-président de la CdC de l’ile de Ré, en charge des Digues, qui avait accompagné Lionel Quillet à la CMI, pour défendre le projet du nord de l’île de Ré, loin d’être acquis. L’endiguement du Fier (action 7.2), qui concerne les communes des Portes, Saint-Clément et Ars-en-Ré, est, avec ses 13 km, le projet le plus couteux2 du PAPI 2 et le plus complexe de l’île de Ré. Là où le projet initial envisageait un endiguement du Fier en suivant ses frontières « naturelles » avec un raccordement du dispositif sur la digue du Martray, il a fallu opter pour un tracé coupant à travers les marais, plus direct. Partant de la prise Barrot, la digue va protéger le village d’Ars, en passant par le port puis en englobant la zone artisanale à la sortie du bourg. Après un virage à 90°, elle ira se raccorder à la digue côté sud du village afin de fermer le dispositif. C’est ce dernier tronçon, d’environ 2,5 kilomètres, qui pose aujourd’hui problème et nécessite des études complémentaires. « C’est une partie compliquée car il y a des enjeux environnementaux et économiques, notamment avec la présence des sauniers. Le tracé est encore à affiner, ce qui va entraîner six mois de décalage par rapport au calendrier »,

explique Patrice Raffarin. La protection du village implique le franchissement de la route départementale, qui devra être surélevée pour assurer la continuité du dispositif : en lissant la pente sur une emprise large, les 2 mètres NGF devraient passer relativement inaperçus, à part un dos d’âne à son sommet.

Eviter l’effet « mur » D’un point de vue visuel, la présence d’un « mur » de terre de deux mètres de haut à l’entrée sud du village (en fonction de la cote NGF, cette hauteur sera moindre sur certains secteurs), offrira une vue assez différente sur le village et sur son emblématique clocher noir et blanc. Pour les résidents de la zone artisanale, cette ceinture de terre pourrait leur donner l’impression d’être « emprisonnés ». Il y a aussi cette station essence, pour l’instant à l’extérieur du tracé, et qu’il faudra intégrer dans la protection. Du côté des sauniers, cette digue risque de poser des problèmes d’accès à certaines de leurs aires saunantes, voire contrarier l’alimentation en eau de leurs exploitations. « Je crois que tout le monde a conscience que ce tronçon pose problème. Le bureau d’études va essayer de trouver des solutions et proposer autre chose », confirme Patrick Rayton. Ces nouvelles solutions techniques, plus esthétiques, devront bien-entendu s’inscrire, quoi qu’il arrive, dans l’enveloppe financière déjà validée.

Maritimisation de la réserve

L’autre point de friction concerne la partie nord du dispositif (action 7.1), qui protégera pour 3,6 millions d’euros le village des Portes d’une montée des eaux par le Fier d’Ars.

C’est d’ailleurs ici que seront lancés les premiers coups de pioche du PAPI 2 de l’île de Ré, avec un avantprojet pour 2024 et une livraison des travaux pour 2029. Reliant sur

4,5 km le secteur de la Patache au hameau de la Rivière, certains ont regretté qu’il n’épouse pas le tracé de l’actuelle digue protégeant La réserve de Lilleau des Niges, laissant la porte ouverte à la future maritimisation de la réserve naturelle. Construite au 17ème siècle, cette digue orpheline, en mauvais état, ne pourra pas résister à l’inexorable montée des eaux. « Lors de grandes marées ou de tempêtes, la mer passera régulièrement par-dessus. Inéluctablement, elle va continuer à souffrir, et des brèches vont s’ouvrir. La digue actuelle ne pourra pas faire face à des surcotes importantes », expliquait récemment Jean-Christophe Lemesle, conservateur de la réserve, dans nos colonnes3. L’analyse coût/ bénéfice (ACB) de l’Etat, juge de paix pour le financement (ou non) d’une digue, ne permettait pas la protection de la réserve naturelle, contrairement au village.

Un tronçon « fusible »

En attendant que le reste des protections du Fier (côté Ars) soient totalement achevées, avec un décalage de quelques mois, il a donc été décidé de créer un tronçon « fusible » entre la déchetterie et La Rivière. « Cela permet de fermer le dispositif et protéger le village en attendant la fin des travaux du Fier », confie Patrick Rayton. Lorsque cela sera le cas, il faudra décider si cette digue « fusible » n’était que temporaire (sa destruction) ou pas… Dans le cadre du PAPI 2, des travaux sont également programmés sur les façades maritimes des Portes (3 millions d’euros) et de Saint-Clément, au niveau du pas de Zanuck (2 millions d’euros) et de la pointe des Baleines (5 millions d’euros).

Enfin, avec l’inflation de ces derniers mois, Patrice Raffarin a annoncé des réajustements financiers et une « enveloppe supérieure probable » pour les PAPI, sans avancer de chiffres pour l’instant. « Il n’y aura pas de remise en cause des chantiers, ce sera à moi de négocier avec les partenaires et je le ferai. Les engagements seront tenus » a-t-il rassuré.

Mathieu Delagarde

1) Chiffre qui sera probablement revu à la hausse en raison de l’inflation.

2) 16,3 millions d’euros initialement programmés.

3) Le 5 avril 2023.

Point sur le PAP I 1

C’est quasiment terminé pour le PAPI 1. La protection de la Fosse de Loix (La Couarde) devrait passer par l’expropriation de propriétaires non-vendeurs, avec une livraison prévue pour 2025. Les travaux de la digue de La Corniche (Rivedoux) doivent débuter à la fin de l’année pour une livraison en 2024.

6 RÉ À LA HUNE | ÉDITION DU 7 JUILLET 2023 | N ° 264 Suivez l’actualité de l’île de Ré sur realahune.fr ACTUALITÉ
PLAN D’ A CTION S DE PRÉVENTION I NONDATION
© CdC Ile de Ré ©
Patrice Raffarin, conseiller départemental en charge du plan Digues, et Sébastien Pueyo, responsable du service d’ingénierie et littoral du Département.
Mathieu Delagarde

ÉCOTAXE DU PONT DE L’ÎLE DE RÉ

charente-maritime.fr

Lorsque vous empruntez le pont de l’île de Ré, vous réglez l’écotaxe. Grâce à elle, vous participez à la protection de l’environnement de l’île, au financement du réseau public de transports propres RespiRé, à l’acquisition de parcelles naturelles à protéger, à l’entretien des zones humides, des dunes… Et c’est toute la nature qui vous dit merci !

© Istock, AdobeStock

Portraits et mots des « invisibles » de La Couarde

Après Loix qui a initié la démarche en 201 9 , puis Les Portes en 2022, La Couarde-sur-Mer a lancé un projet de mise en valeur des professionnels des activités primaires de la commune, avec l’artistephotographe Anne Boudard*. Cette exposition intitulée « Terre et Mer » est criante d’humanisme.

peuvent perturber au départ, permettent de mettre en valeur l’émotion suscitée par le métier de chacun ». Ceux qui œuvrent souvent dans l’ombre sont ainsi mis en bien belle lumière.

tous réunis pour vous témoigner la reconnaissance de l’île de Ré et de ses visiteurs, pour votre activité. Jean-Paul (Héraudeau) et moi sommes issus de familles d’agriculteurs, nous restons très attachés à la terre et à la mer. »

exploitations, sur le marché ou encore au hasard de balades dans les rues, les marais et les vignes de La Couarde-sur-Mer !

Il s’agit, au travers de cette exposition photographique disséminée dans le village, depuis les murs de la mairie jusqu’au Mail, en passant par les façades de l’église ou de certains commerçants, de mettre en valeur des professionnels qui font l’âme de la commune et entretiennent patrimoine et paysage environnemental. A l’initiative du projet, la photographe humaniste a réalisé trente portraits, qui sont aussi tous rassemblés en mosaïque sur une bâche installée sur une façade de l’église.

L’âme de l’île

« Sans ces hommes et femmes rétais, sans leurs histoires, leurs vies, leurs contributions pour le bien-être de tous, l’île de Ré n’aurait pas d’âme, pas de sens au-delà de sa beauté. J’ai voulu, à travers ces reportages photographiques mettre en valeur ces hommes, ces femmes, leurs métiers, présence si essentielle dans une commune. » Pour la photographe, « les gros plans en noir et blanc, qui

Comme à son habitude, Anne Boudard a demandé aux professionnels ainsi immortalisés quelques mots sur leur attachement à leur métier et à leur commune. Ainsi, chaque photo est accompagnée d’un petit commentaire du sujet photographié. L’objectif, in fine, est d’inciter les habitants, visiteurs ou touristes à venir à la rencontre de ces femmes et hommes qui contribuent au dynamisme de La Couarde-sur-Mer, à l’année.

Des activités primaires très présentes

Le maire, Patrick Rayton, a expliqué devant une partie des professionnels présents, ses collègues maires - Patrice Déchelette et Jean-Paul Héraudeau - la conseillère départementaleVéronique Richez-Lerouge - qu’après la première action menée il y a trois ans avec la CCI pour valoriser les commerçants, puis la seconde action centrée sur les activités de la zone artisanale, « cette année, nous avons souhaité mettre en avant les activités primaires, qui couvrent 50 % du territoire. Viticulteurs, maraîchers, ostréiculteurs, sauniers, vous contribuez tous les jours, toute l’année au dynamisme de notre commune. Nous sommes

PRODUIT S DU TERROIR

Jean-Yves Dutertre, élu délégué aux activités économiques, accompagné par Lucie Sapin, collaboratrice de la mairie en charge des animations et de la communication, a impulsé ce travail avec la photographe. « Notre territoire compte 35 exploitants** employant jusqu’à 150 personnes. Avec cette exposition qui sera en place jusqu’en juin 2024, il s’agit de rendre visibles les invisibles qui entretiennent les 344 hectares de terres agricoles et les 292 hectares de zones humides (dont les marais), façonnent notre environnement, produisent ce qui nous nourrit. Circuit court, démarche Bio ou HVE3, chacun d’entre eux est engagé dans une démarche respectueuse. Dans un an, à l’issue de l’exposition, ces portraits leur seront offerts. »

Une déambulation musicale au rythme d’une batacuda, au cœur du village, a permis à tous de découvrir de magnifiques portraits. Une belle manière de faire mieux connaissance avec les professionnels, avant d’aller à leur rencontre sur leurs

Les élus réfléchissent à d’autres animations visant à valoriser les professionnels de la terre et de la mer : un pique-nique gourmand pourrait être organisé à l’automne et des conférences thématiques sont envisagées.

Nathalie Vauchez

*Et valentine Pedoussat à la post-production **4 maraîchers, 2 vignerons indépendants, 2 viticulteurs, 3 agriculteurs, 7 ostréiculteurs et 17 sauniers (dont 2 produisent algues et salicornes)

Fin de saison pour la pomme de terre primeur AOP

En ce début juillet, la saison de la pomme de terre primeur de l’île de Ré, commencée à Pâques, touche déjà à sa fin.

Les pommes de terre primeurs AOP reviendront pour Pâques 2024 !

Le millésime 2023 pour les jeunes tubercules des producteurs de la coopérative maraîchère de l’île de Ré s’est avéré être un millésime classique avec quelques aléas climatiques pendant cette saison printanière : petit coup de gel début avril sur certaines parcelles, stress hydrique en mai, puis pluie et chaleur en juin. Cependant rien à voir avec 2022 où le coup de gel du 6 avril fût fatal pour beaucoup de jeunes pousses, retardant et décalant la production.

Ainsi, la récolte 2022 s’était terminée mi-juillet.

Avec un peu plus de 1700 tonnes de pommes de terre commercialisées et 113 hectares plantés (en Alcmaria, Charlotte ou Primabelle), la récolte 2023 est dans les standards des années précédentes. Sa commercialisation a débuté timidement en avril et début mai, le pic de l’activité s’est concentré sur la fin mai et le mois de juin, avec plusieurs opérations commerciales en partenariat avec des enseignes de

grandes surfaces nationales.

À noter que la production de pommes de terre ne s’arrête pas fin juin sur l’île, elle continue cet été. L’appellation changera petit à petit de Primeur à Nouvelle . Mais cela ne concernera plus Uniré qui ne s’occupe que des pommes de terre en AOP Primeurs île de Ré. Elles ouvriront à nouveau la saison dès Pâques 2024...

Informations recueillies par Nathalie Vauchez

8 RÉ À LA HUNE | ÉDITION DU 7 JUILLET 2023 | N ° 264 Suivez l’actualité de l’île de Ré sur realahune.fr ACTUALITÉ
© YoshiOutdooUniré
E X P O S ITION EXTÉRIEURE
Les photos des trente professionnels, aussi rassemblées sur cette mosaïque, sont visibles sur les façades de la mairie, de l’église, des commerces du centre-bourg et jusqu’au Mail. La photo de Thierry, ostréiculteur, prise par Anne Boudard et le modèle en vrai ! © Nathalie Vauchez © Nathalie Vauchez

L’île de Ré : une contribution vitale à la collecte de sang

Les collectes de sang estivales ont une importance cruciale pour le maintien des réserves de l’Etablissement Français du Sang. La Maison du don de La Rochelle profite de l’a f fluence touristique rétaise pour organiser des collectes sur toute l’île, du 1 3 juillet au 2 5 août 202 3 .

Dates et lieux sur l’île de Ré

Sans RV de 9h à 13h, muni d’une pièce d’identité avec photo (salle polyvalente) : 13/07, 2/08 et 25/08

(salle polyvalente) : 26/07 et 17/08

Historiquement, la période estivale observe un recul dans le nombre de dons alors que les besoins, eux, ne diminuent pas. Paul Jarrossay, Chargé d’organisation des collectes et de la promotion du don pour l’antenne de l’EFS CharenteMaritime Nord - hébergée au sous-sol de l’hôpital Saint-Louis, et supervisée par le Docteur Thierry Baladine - ne ménage pas ses efforts. « Nous avons besoin de la solidarité rétaise pour répondre à ces besoins. La mobilisation est d’autant plus importante que depuis plusieurs semaines la fréquentation de nos collectes connaît un certain ralentissement. La collecte d’été, qui se fait essentiellement sur l’île de Ré, est primordiale. Pour cela

Qui peut donner ?

Il faut être âgé entre 18 et 70 ans, peser + 50 kg et être en bonne santé.

Pour vérifier que vous n’avez pas de contre-indications, retrouvez un questionnaire complet sur dondesang.efs.sante.fr rubrique

« Qui peut donner ? » ou sur l’appli Don de sang.

nous travaillons avec l’Association des donneurs de sang bénévoles de l’île de Ré. », explique-t-il. Outre l’organisation des collectes, le jeune homme gère toute l’année les partenariats avec les entreprises, les universités - les jeunes sont particulièrement impliqués - le Stade Rochelais... sans oublier les deux grandes collectes par an à l’Espace Encan de La Rochelle.

21 collectes sur l’île en été Gérard Régreny a succédé à Pierre Nivois à la présidence de l’association rétaise, qui assure le relais de la communication sur place, afin d’atteindre l’objectif des 1300 dons sur l’île. Si leur nombre a légèrement crû à l’été 2022 (1296 dons, avec 294 nouveaux donneurs) versus l’été 2021 (1265 dons), il n’a pas atteint l’exceptionnel résultat de la collecte estivale rétaise de 2020, qui avait enregistré 1431 dons. Si on les rapporte aux un peu plus de 15 000 dons récoltés par l’EFS CharenteMaritime Nord sur une année entière, on mesure le poids des collectes estivales rétaises.

(salle des fêtes Vauban) : 17/07 et 8/08

(salle du marais de la Prée) : 18/07 et 3/08

(salle des fêtes) : 20/07 et 4/08

(salle des associations) : 21/07, 7/08 et 21/08

D’ailleurs la maison du don de La Rochelle (Charente-Maritime Nord) est l’un des rares sites de NouvelleAquitaine dont les résultats sont légèrement positifs, autrement dit où la collecte est supérieure aux besoins locaux. Evidemment l’EFS mutualise et répartit en permanence les collectes sur toute la France, selon les besoins des différents établissements.

Avec cinq collectes mobiles par semaine, ce sont en tout vingt-etune opérations qui sont organisées alternativement dans les communes rétaises, dans des salles municipales. Soit en moyenne deux par commune. En moyenne, car Saint-Clément et La Couarde accueillent trois collectes par été et Ars-en-Ré une seule. Le nombre de dons par matinée de collecte varie

Modalités pratiques

Avant votre don, pensez à bien manger et à vous hydrater. Prévoir entre 45 mn et 1 heure sur place, soit environ : - 1 0 mn pour l’accueil et répondre au questionnaire

- 1 0 mn avec le médecin

- 8 à 1 0 mn de prélèvement - 20 mn de récupération, sur l’espace collation

Il ne faut pas faire de sport et se ménager dans les 24h qui suivent le don.

(salle des Paradis) : 27/07 et 10/08

(salle des fêtes) : 28/07 et 11/08

(salle de la base nautique) : 31/07 et 18/08

(salle des fêtes) : 1 er /08

quasiment du simple au double, entre 50 et plus de 90 ! Evidemment les collectes estivales permettent à la fois de mobiliser les donneurs habituels et de recruter de nouveaux donneurs. Au-delà des collectes d’été, il est bien sûr possible de donner son sang, son plasma ou ses plaquettes toute l’année à la Maison du don de La Rochelle. Il faut 10 000 dons par jour en France pour répondre aux besoins…

L e saviez-vous ?

Les femmes donneuses font un don en moyenne 4 fois par an, les hommes 6 fois par an. Cela est lié au taux d’hémoglobine, moindre chez la femme du fait des menstruations. Un don = une poche. On donne 4 à 6 litres de sang par don.

Une poche peut être composée de globules rouges, de plasma, de globules blancs ou de plaquettes

Le plasma se conserve 365 jours, les globules rouges 42 jours, les plaquettes 7 jours.

L’ensemble des prélèvements sont envoyés à l’EFS, qui les transmet au laboratoire d’analyse de Poitiers.

Si les analyses bactériologiques révèlent une anomalie, le donneur en est informé par l’EFS, et évidemment la poche n’est pas intégrée dans les stocks.

9 ZAP’ARTS RÉ À LA HUNE | ÉDITION DU 7 JUILLET 2023 | N ° 264 Suivez l’actualité de l’île de Ré sur realahune.fr ACTUALITÉ
SANTÉ
A la Maison du don de La Rochelle, le Docteur Thierry Baladine (à droite), responsable des prélèvements et Paul Jarrossay, chargé d’organisation des collectes et de la promotion du don. © Nathalie Vauchez

Les fortifications Vauban honorées

Pour le 1 5 ème anniversaire de l’inscription des fortifications Vauban sur la liste du patrimoine mondial de l’Unesco, Saint-Martin sera en fête les 7 et 8 juillet.

Histoire de la poudrière

La poudrière a été édifiée à partir de 1681 au cœur du bastion Saint-Louis, au sud de SaintMartin de Ré. Cette localisation protégeait l’édifice des probables boulets de canon tirés depuis la mer. La poudrière était également protégée des tirs directs par un mur «cavalier», vaste massif de terre soutenu par un haut mur, toujours visible. Site éminemment stratégique en cas de siège, conçu pour stocker jusqu’à 55 tonnes de poudre, il était à l’origine isolé des habitations par une vaste esplanade et cerné par un mur d’enceinte, détruit au milieu du XXe siècle.

Poudrière et porte des Campani

Vendredi 7 juillet à 18h, le maire Patrice Déchelette et le conseil municipal lancent une opération mécénat avec la Fondation du patrimoine pour la restauration de La Poudrière. La poudrière du bastion Saint-Louis de Saint-Martin de Ré, telle est plus précisément l’appellation de ce site stratégique de la citadelle Vauban (lire l’encadré). Prévus depuis des années, les travaux de restauration (et non de réhabilitation) démarreront en novembre 2023, ils permettront de pallier les problèmes structurels de ce monument historique. Ce programme de travaux pour la restauration extérieure de la poudrière, son mur cavalier et ses abords, veillera à préserver ses dispositions architecturales initiales.

Aucun changement de destination n’est prévu pour le bâtiment, traditionnellement loué pour des

Spectacle

évènements associatifs et devenu un vrai lieu de vie sociale à Saint-Martin. L’appel aux dons a pour objectif de financer 30 K € , le budget total des travaux étant estimé à 460 K €

Direction ensuite la Porte des Campani pour assister à 21 h au Concert « Le patrimoine de la chanson française » par Jazz’N opéra, suivi d’un feu d’artifice (lire notre article paru dans Ré à la Hune N° 263 sur www.realahune.fr/ hommage-aux-patrimoines/)

« Le Désespoir de Constance »

Le Désespoir de Constance » est une version revisitée, drôle et énergique des premières mésaventures de D’Artagnan, Constance et de leurs acolytes. Le fringant d’Artagnan et son fier destrier Bouton d’or arrivent tout juste de Gascogne pour faire étape à l’Auberge du Franc Meunier, plaque tournante des intrigues de cour. Il va alors se retrouver embarqué dans une sombre histoire de complot. Retrouvez les héros des trois

mousquetaires dans cette farce décapante, menée par cinq comédiens cascadeurs survoltés. Action, amour, intrigue, passes d’arme et cascades en tout genre seront au rendez-vous pour ce spectacle de cape et d’épée.

Pas de réservation, dans la limite des places disponibles. le musée sera ouvert entre 14h et 19h.

C’est un bâtiment rectangulaire de 13 mètres sur 17, dont les murs

Journée grand siècle

Proposée par la Compagnie Taprobane et offerte par la municipalité de SaintMartin de Ré, la journée grand siècle se déroulera samedi 8 juillet. Elle débutera à 14h avec des animations théâtrales dans la ville, suivies à 19h du spectacle « Le Désespoir de

latéraux très épais sont soutenus par six contreforts. La salle voûtée en berceau brisé, construite à l’épreuve des bombardements, occupe tout l’espace intérieur.

Exemple remarquable d’une conception militaire utilitaire au XVIIe siècle, le magasin à poudre est classé au titre des monuments historiques depuis 1984 et fait partie intégrante du site Vauban inscrit sur la liste du patrimoine mondial de l’Unesco depuis 2008.

Faites un don sur : www.fondation-patrimoine. et bénéficiez d’une réduction d’impôt !

Constance » dans les jardins du musée (lire l’encadré). Entre 22h et 22h30, place à une déambulation de feu dans les rues de Saint-Martin, avant le clou de la journée, le spectacle de feu place de La République.

Informations recueillies par Nathalie Vauchez

10 RÉ À LA HUNE | ÉDITION DU 7 JUILLET 2023 | N ° 264 Suivez l’actualité de l’île de Ré sur realahune.fr ACTUALITÉ
15 ÈME ANNIVER S AIRE DU CLA SS EMENT U NE S CO
© Mairie Saint-Martin de Ré
La poudrière, devenue lieu de vie culturelle et associative, va être restaurée. Un appel aux dons est lancé via la Fondation du patrimoine. Le spectacle de théâtre « Le Désespoir de Constance » sera joué par le Cie Taprobane dans les jardins du musée. © Cie Taprobane

Rénovation et embellissement de l’accueil maritime

Après s’être longtemps préoccupés de l’accueil terrestre des touristes, le Département et les di f férents acteurs portuaires ont œuvré à l’amélioration de l’accueil maritime des plaisanciers. La capitainerie du port de Saint-Martin est la première à avoir bénéficié de cette démarche.

portuaires et la réalisation d’aménagements structurants pour les ports du département. Toutes opérations qui s’accompagneront de la préservation de l’environnement avec le déploiement d’équipements évitant les rejets et la pollution du milieu.

dépasseront pas les 5%. De nouveaux services ont été créés, tel le contrat interports, permettant aux plaisanciers de trouver plus rapidement qu’auparavant une place dans l’un des ports de Charente-Maritime. De plus, ceux qui le possèderont bénéficieront d’une nuitée gratuite sur l’un des ports ouverts à l’escale.

L’aménagement intérieur sera identique dans toutes les capitaineries, qu’il s’agisse du comptoir de réception, des tabourets, du coin courrier ou de la boutique.

Le Département a repris depuis le 1er janvier 2018 la régie d’un certain nombre de ports. Un premier Plan Pluriannuel d’Investissement (PPI) a déjà permis, de 2018 à 2022, de financer la réhabilitation d’ouvrages stratégiques ainsi que la modernisation d’infrastructures portuaires à hauteur de 24 millions d’euros. C’est dans ce cadre que la restructuration du havre d’échouage du port de La Flotte et la reconstruction du brise-lames de celui de SaintMartin ont été effectuées. Un second PPI, allant de 2023 à 2027, pour lequel 40 millions d’euros supplémentaires ont été dégagés, est entamé comportant une remise à niveau des infrastructures

C’est dans le cadre de ce second PPI que le déploiement de la plaisance en CharenteMaritime a fait l’objet, depuis plus d’un an, de tous les soins du Département qui a rassemblé les acteurs concernés afin d’améliorer l’accueil dans les capitaineries de la vingtaine de ports qu’il gère. La réflexion a porté sur trois points : l’aspect tarifaire, les services proposés par les capitaineries et la création d’une ligne identitaire de communication.

Une capitainerie qui est la vitrine du département

Un travail a été effectué sur l’harmonisation des grilles tarifaires qui seront mises en place progressivement à partir de 2023, sur une période de cinq ans, avec des hausses qui ne

« La capitainerie est un lieu essentiel, c’est la vitrine du département, la porte d’entrée des plaisanciers qui arrivent par voie maritime », a rappelé Véronique Richez-Lerouge, conseillère départementale et présidente du Conseil portuaire de Saint-Martin. D’où l’importance d’un relooking réfléchi et l’emploi de matériaux de matériaux recyclés. Une réflexion a été menée de concert avec l’atelier Cyclab de Surgères, premier tiers-lieu dédié à l’innovation en économie circulaire. L’objectif était d’améliorer les aménagements destinés aux plaisanciers de passage (douches, machines à laver le linge, à le sécher, coin ordinateur, etc.) tout en utilisant des matériaux recyclés qui ne sont plus des déchets mais sont redevenus des matières premières et en respectant la nouvelle ligne graphique donnant une identité visuelle commune aux

différentes infrastructures portuaires de Charente-Maritime.

Le thème retenu pour cette nouvelle identité : les mouettes que l’on trouve déjà dans la charte du Département. Le mobilier de la capitainerie a été redessiné en fonction de la nouvelle ligne graphique et construit avec des matériaux recyclés. On retrouvera le même modèle dans toutes les capitaineries de Charente-Maritime : comptoirs, tabourets, boîte à courrier, étagère… Même la littérature présentant chaque port a été revue et se présente désormais sous forme de dépliants, avec une « Une » spécifique pour chaque lieu, détaillant les équipements et les services et indiquant le patrimoine à visiter ainsi que les balades à ne pas rater. De plus, un emplacement proposant de l’artisanat et des produits locaux a été créé.

Le budget de ce réaménagement de la capitainerie de Saint-Martin, qui est en quelque sorte un prototype de ce qui sera fait dans les autres ports, s’élève à 20 K € . Les prochains réagencements concerneront : Marans, Le Douhet, Boyardville, La Flotte et Fouras.

En marchant ou en pédalant, le touriste est invité à visiter des endroits typiques de l’île.

Maxime Carvalho, coach voyage et guide touristique, a créé son autoentreprise en octobre dernier. Il propose quatre circuits, à bicyclette. Le premier, sur le thème de l’histoire, va mener les visiteurs de Saint-Martin jusqu’à l’abbaye des Châteliers à La Flotte. Le second, abordant les questions de la nature, se fait sur une boucle partant de Saint-Martin et traversant la presqu’île de Loix. Le troisième se concentre sur le village de Loix. Le quatrième traite du thème de la gastronomie, les promeneurs partiront de Saint-Martin pour se rendre jusqu’à la cabane « L’Huître du saunier », entre Loix et La

Couarde, qui offrira une dégustation d’huîtres, accompagnée d’un petit verre de vin de l’île. Le responsable du circuit offrira, également, un dessert (baba au cognac), au cœur des vignes… Chaque balade dure de deux à trois heures.

Un cinquième circuit, d’une heure à une heure trente et pédestre celui-ci, propose une découverte de SaintMartin, ses vieilles rues, ses remparts, son bagne…

Les Estivales NouvelleAquitaine

Des idées de sorties et de visites SANS VOITURE avec les cars régionaux à PRIX MINIS

11 ZAP’ARTS RÉ À LA HUNE | ÉDITION DU 7 JUILLET 2023 | N ° 264 Suivez l’actualité de l’île de Ré sur realahune.fr ACTUALITÉ
C A P ITAINERIE DE SAINT- M ARTIN DE R É « J& M E VA S ION »
Catherine Bréjat
DR La Région
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Retrouvez Les Estivales sur transports. nouvelle-aquitaine.fr
R e trouvez vos desti n a t
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DR
J&M Evasion propose différentes balades thématiques, à vélo ou à pied.
Une façon originale de découvrir l’île de Ré

Les projets de logement avancent sur l’île

De nombreuses décisions ont été approuvées à l’unanimité pour la plupart et ayant trait à la vie permanente de l’île de Ré, lors du Conseil Communautaire du 21 juin.

L’association l’Encre et la Pierre s’était vue attribuer une subvention d’un montant de 10 K€ lors du Conseil Communautaire du 30 mars. Au regard des besoins de développement du Salon devenu Festival du Livre et du rayonnement de cet évènement, une subvention complémentaire de 18 500 € a été votée. La vice-présidente déléguée à la culture, Danièle Pétiniaud-Gros a expliqué : « Il faut redonner du souffle à l’association. » Le président Lionel Quillet a précisé s’attendre à avoir « d’autres demandes, le bénévolat étant en perte de vitesse. Le système coopératif aussi va être subventionné, on a des gros sujets sur l’île de Ré. » Le maire du Bois-Plage, Gérard Juin a rappelé qu’il ne s’agit pas d’un salon professionnel, ce qui permet à des auteurs indépendants d’y venir, et que les services techniques de la Commune donnent du temps et assurent des prestations pour compenser en partie le vieillissement des bénévoles.

Les minibus, un vrai plus Le service adolescence de la CdC a décidé de créer une tarification spécifique pour les lycéens. En effet, le bilan d’une année de fonctionnement de Ré Jeunesse montre que les lycéens fréquentent très peu les structures d’accueil pour adolescents. Etant au lycée à La Rochelle en semaine, ils ne peuvent bénéficier des activités le soir et peu le mercredi après-midi. Ils n’ont accès qu’à l’offre extrascolaire du vendredi soir et du samedi, et durant les périodes de vacances scolaires. Aussi, afin de mieux prendre en considération leurs habitudes et favoriser la construction d’activités, d’actions et de projets spécifiques pour cette tranche d’âge, il a été proposé la gratuité de l’inscription aux lycéens et une tarification par type d’activité.

La CdC organise quatre séjours pour les adolescents : un séjour hiver, une randonnée été, un week-end culturel pour les 15-17 ans et un séjour découverte.

Ces séjours sont financés à 45 % par les familles, 5 % par la CAF et 50 % par la CdC. La tarification de la part financière restant à charge pour les familles a été votée.

Les onze minibus mis à disposition des associations par la CdC ainsi que les deux minibus Ré Jeunesse constituent un vrai plus. Ils ont en 2022 parcouru 224 000 km, soit en moyenne 20 000 km par véhicule et ont été utilisés par 70 associations, pour 2082 jours de réservations. Les activités sportives représentent 60 % de ces utilisations, réparties de façon équitable entre les dix communes

(entre 8 % et 12 %). Evidemment, une grosse demande est observée durant les festivals. La convention de mise à disposition de ces minibus a été recadrée.

Dans le cadre du Contrat territorial milieux aquatiques (CTMA), l’AEMA (Association des étangs et marais) s’est vue attribuer une subvention de près de 200 K€ pour des travaux de curage, de protection de berges et d’urgence dans les marais et une autre de près de 112 K € pour ses travaux d’arrachage du Baccharis et de l’Herbe de la Pampa et son programme de gestion du Ragondin et de l’Ecrevisse de Louisiane.

Le logement, encore et toujours

Afin de répondre aux problématiques du logement, la CdC a adopté en décembre 2022 une feuille de route, qui prévoit de développer l’offre de logements à loyer modéré et l’habitat social, favoriser le logement à l’année dans le parc privé et permettre aux travailleurs saisonniers de se loger.

Avec l’élaboration du Programme

Local de l’Habitat (PLH), elle s’engage dans une démarche volontariste de reconquête de son parc de logements et de production de logements locatifs à l’année. Pour structurer sa stratégie relative au parc privé, la CdC lance une étude pré-opérationnelle pour la mise en place d’un dispositif adapté d’aides à l’amélioration de l’habitat. L’idée est d’abonder le parc d’habitat locatif à l’année et notamment de favoriser le maintien à domicile des personnes âgées ou handicapées. Cette étude pré-opérationnelle de 40 K € peut être subventionnée par l’Etat à hauteur de 50%.

Dans le cadre des projets de logements sociaux, deux délibérations ont été prises.

La première concerne le projet de 21 à 25 logements locatifs sociaux sur le site du Petit Noue à La Couardesur-Mer, porté par la CdC et qui nécessite l’acquisition foncière des parcelles identifiées dans le PLUi*, soit une emprise de 6 167m² de terrain. Les trois terrains appartenant à la Commune représente 5845 m2 cédés pour 549 430 €, un autre terrain de 300 m2 appartient à un privé. La seconde a trait au projet de 25 à 35 logements dont 2/3 en locatif social et 1/3 en accession sociale à la propriété qui nécessite de réaliser l’acquisition foncière de 10 375 m² de terrain situé au lieudit « les Noues » à Ars-en-Ré. Ce projet des Noues concerne la Communauté de Communes pour la partie « locatif social » et la Commune pour la partie « accession sociale ».

Aussi une convention tripartite les lie à l’EFPNA* pour les acquisitions foncières Une première convention opérationnelle a été signée le 12 janvier 2022 pour 6 ans pour permettre l’acquisition par l’établissement foncier de l’emprise nécessaire avec un engagement financier maximum de 800 K € HT. Cependant, compte tenu des estimations financières réalisées par le service de la Direction de l’immobilier de l’Etat/Pôle d’évaluation domaniale pour l’acquisition du foncier, du montant des études, et de l’indemnité d’éviction du fermier, le plafond maximal des engagements financiers doit être porté à 1,3 M€

Lionel Quillet en a profité pour faire un point sur les neuf grands projets de logements en cours. A SaintMartin, le permis pour le projet de 30 logements à loyers modérés (site de l’ancienne gendarmerie) va être déposé cet été, pour un démarrage des travaux au premier trimestre 2024 et une livraison début 2025. A Ars, le projet des Noues concerne 25 à 35 logements, dont la réalisation est

espérée pour 2025. A La Couarde, le projet du Petit Noue prévoit 21 à 25 logements prévus aussi pour 2025. Soient 80 nouveaux logements sur le marché du locatif social en 2025.

A Sainte-Marie, 20 à 23 logements sont prévus aux Hirondelles, au BoisPlage les premiers achats de terrain au prix de référence ont été réalisés à La Poizière et à Rivedoux-Plage, les problèmes de TVA ayant été résolus, le projet va pouvoir avancer.

Le projet des Ouches à Saint-Clément est complexe, on le sait. Aux Portesen-Ré, la Commune va finaliser ses 11 logements aux Peupliers et va lancer les 9 logements du Haut des Treilles. « Habitat 17 a demandé une subvention d’équilibre à la Commune des Portes de 700 K €, il faut que le Département se positionne là-dessus, que l’on ait un vrai débat avec la présidente de ce bailleur social, émanation du Département. », a expliqué Lionel Quillet.

Enfin à Loix, un pré-projet aux Pêcheurs sera lancé à l’automne 2023. « Seule La Flotte n’a déposé ni projet communal, ni projet intercommunal. » a conclu sur ce sujet le président de la CdC.

Pour le PLUi*, il restait six dossiers de contentieux à la Cour d’Appel de Bordeaux, cinq ont été rejetés, le sixième est en attente de jugement. « Le PLUi est désormais bien établi, même si les requérants peuvent encore se pourvoir en Cassation », a estimé le président.

La ZA intercommunale

Le Conseil communautaire a ensuite approuvé les termes de l’avenant à la convention opérationnelle tripartite liant la CdC, l’EPFNA* et la Commune de Sainte-Marie pour la future zone artisanale intercommunale. En effet, afin de mettre en œuvre ce projet, l’acquisition foncière de 31 000 m2 de terrain situé au lieu-dit Les Gruasses est nécessaire. Or, si la première convention signée le 12 mai 2022 pour permettre l’acquisition par l’EPF de l’emprise nécessaire prévoyait un engagement financier maximum de 800 K €, les estimations financières réalisées par le Pôle évaluation domaniale de la Direction de l’Immobilier de l’Etat conduisent à rehausser ce plafond à hauteur de 1,3 M€

Devant les réserves de Didier Guyon, se demandant s’il ne faudrait pas déjà optimiser les ZA existantes, sur lesquelles on observe par ailleurs de nombreuses dérives de destination, Lionel Quillet a rappelé

12 RÉ À LA HUNE | ÉDITION DU 7 JUILLET 2023 | N ° 264 Suivez l’actualité de l’île de Ré sur realahune.fr ACTUALITÉ
C ON S EIL COMMUNAUTAIRE DU 21 J UIN 2023
DR (Lire la suite page 13)
La CdC de l’île de Ré et les Communes continuent de développer l’offre de logements à loyer modéré et l’accession sociale à la propriété.

que la mise en place d’une zone artisanale intercommunale avait été approuvée en Conseil communautaire à l’unanimité et par les conseils municipaux. « Les projets de ZA des Portes, de Saint-Clément, de Rivedoux ont tous été refusés par l’Etat, une seule zone a été autorisée dans le cadre des 80/20 de notre territoire. Ce projet est fondamental, il représente un poumon économique, on a plus de cent demandes d’artisans voulant s’installer ou se développer. Par contre, je vous rejoins complètement sur la maîtrise de cette zone, sans doute la dernière, maîtrise qui doit être totale. Je propose d’ailleurs qu’on se penche sérieusement sur les ZA, qu’on y réinvestisse progressivement, afin de combattre les dérives d’usage, il nous faut rééquilibrer le territoire, cela vaut pour toutes les ZA, anciennes et récentes. Il nous faut débattre à quelle hauteur on envisage ce réinvestissement. On a déjà une opportunité dans celle du Bois-Plage. »

« Mon plus grand regret concerne la perte du projet de 1998 de ZA aux Portes-en-Ré, c’est une perte colossale, le site était idéal et aurait été un vrai poumon de vie pour la commune. » Xynthia et le PPRL de l’Etat sont passés par là.

Didier Guyon a approuvé cette idée de rationaliser les espaces et a finalement décidé de s’abstenir sur

cette délibération, alors qu’il avait prévu initialement de voter contre.

Le Conseil a autorisé le président à signer les marchés de travaux de reconstruction du hall de transfert des ordures ménagères au lieu-dit « les Gâchettes », y compris les avenants.

Piste cyclable La Flotte-Saint-Martin

Le Schéma directeur cyclable, dans l’objectif de développer le vélo du quotidien, a prévu la création d’itinéraires directs permettant de se déplacer rapidement en contournant les bourgs. A ainsi été identifiée la nécessité de créer un contournement du bourg de La Flotte le long de la RD 735. Ce contournement est constitué de deux tronçons d’environ 2 km chacun, avec un planning en deux phases : En 2025, pour le tronçon Est, situé entre le rond-point des Brossards à Saint-Martin-de-Ré et le rond-point de Bel Air à La Flotte ; En 2026, pour le tronçon Ouest, situé entre le rondpoint de Bel Air et le rond-point de la Quinquine à La Flotte.

Pour le tronçon Est, entre SaintMartin-de-Ré et La Flotte, un itinéraire de principe a été identifié par les services de la CdC et présenté au maire de La Flotte et à l’Inspectrice des Sites. A ce stade des études, la création de cette piste cyclable nécessiterait l’acquisition de 21 parcelles appartenant à 18 propriétaires et la conclusion de conventions d’occupa-

tion avec le Département et la Commune de La Flotte. Le planning des étapes a été présenté : « Si on est à 100 % à l’amiable le premier permis de construire pourrait être déposé en avril 2025, sinon on table sur octobre 2025. », a précisé Lionel Quillet

« Un choix politique fort »

La CdC souhaitant favoriser les déplacements quotidiens à vélo, une aide financière à l’acquisition d’un vélo à assistance électrique a été mise en place en 2022 et renouvelée en 2023. Le montant attribué pour cette année s’élève à 200 € par vélo et par foyer, pour une enveloppe budgétaire dédiée à cette opération de 10 K € Depuis le 1 er avril, une trentaine de dossiers ayant été déposée, l’enveloppe annuelle de 10 K € pourrait s’avérer insuffisante pour satisfaire l’intégralité des demandes. Les élus ont décidé de porter son montant à 20 K€. 9 élus se sont abstenus, regrettant que cette aide ne soit pas conditionnée aux ressources des ménages.

Sur l’île de Ré, les ressources en eau douce sont peu importantes, et les nappes souterraines

sont en équilibre fragile avec les eaux marines. Pour les préserver la CdC souhaite encourager les initiatives individuelles permettant d’utiliser de l’eau de pluie pour arroser les jardins. Il a ainsi été décidé (avec trois abstentions) de lancer un dispositif d’aide à l’acquisition de récupérateurs d’eau de pluie fixée à 80% du prix d’achat TTC d’un ou plusieurs récupérateurs d’eau de pluie d’un volume total d’au moins 300 litres, le montant de l’aide étant plafonné à 300 € . Les modalités pratiques et critères ont été définis. « Il s’agit d’un choix politique fort », a conclu le président.

Nathalie Vauchez

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« 77 personnes cherchent un logement à Ars-en-Ré »

Pas moins de trois projets de logements ont été débattus lors de ce Conseil estival. L’avenir du Port, l’évolution géologique préoccupante du Fier d’Ars et le devenir de la Zone artisanale ont aussi été largement évoqués. Un Conseil riche.

Une minute de silence a été observée en début de séance en hommage à Rémi Caillaud, figure d’Ars-en-Ré et conseiller municipal pour un second mandat, qui s’est éteint le 10 mai dernier à l’âge de 57 ans. L’émotion était palpable. Le dragage du chenal d’accès au port est urgent, sans quoi nombre de bateaux ne pourraient bientôt plus le rejoindre. Les services du Conseil départemental ne pouvant pas intervenir dans les délais impartis, deux entreprises ont été consultées, une seule étant disponible.

La Maire Danièle Pétiniaud-Gros est intervenue auprès du Secrétaire général de la Préfecture afin d’obtenir rapidement les autorisations, pour ce dragage par aspiration et non par clapage. « On recreuse le chenal à l’identique. », a-t-elle précisé. Le Conseil a validé l’intervention de l’entreprise Merceron Travaux Publics pour un montant de 133 850 € HT. A la question de Pierre Bœuf, la maire a précisé qu’il s’agit du désensablage du chenal, le dévasage du bassin du port nécessitant le dragage de 25 000 m3 de sédiments étant un autre dossier. Ce fut aussi l’occasion d’évoquer le rapport d’étude de Créocéan 20132023 sur le trait de côte, récemment présenté aux élus, et qui ne traite absolument pas du Fier d’Ars.

A la suite de la démission pour convenances personnelles de MarieHélène Vincent-Valensi, troisième adjointe au Maire, Elisa Gibaud a été élue pour la remplacer, avec 12 voix favorables et un bulletin blanc.

Projet de logement des Noues

La Communauté de Communes de l’île de Ré a validé le 21 juin l’avenant n°1 à la convention opérationnelle qui lie les collectivités à l’EPFNA* au sujet des acquisitions foncières nécessaires à la réalisation des logements au lieudit Les Noues. Le montant maximal des engagements financiers a ainsi été porté à 1,3 M€ HT (contre 800 K € initialement). Le Conseil municipal a approuvé à l’unanimité cet avenant. Le projet

comprend cinq logements en accession sociale à la propriété, à la charge de la commune, et 20 à 25 logements locatifs, de compétence intercommunautaire. « La Commune aura son mot à dire, nous pourrons donner nos idées d’implantation, proposer les voiries nouvelles, un parking indépendant ou pas, un espace partagé pour les enfants... par exemple. », a précisé la maire. « Nous allons travailler en amont très rapidement, 77 personnes cherchent des logements sur Arsen-Ré, ce projet représente 25 à 30 logements, il va falloir attendre 24 à 30 mois pour qu’il sorte de terre, trois ans en tout. Le prix proposé pour le foncier a été de 100 €/m2 il y a deux ans, cela fait référence pour les aménagements de la CdC, afin d’éviter toute spéculation. »

Projet Natureau

Sur Ars, une autre OAP*, le projet Natureau, n’avance pas car les propriétaires demandent 700 € /m2 de leur terrain. « Or il ne sera jamais vendable puisqu’il est en zone OAP. » Par une délibération, le Conseil a autorisé le transfert de deux parcelles à Habitat 17 pour la réalisation d’environ huit logements, dont trois ou quatre en bail réel solidaire (BRS) et quatre ou cinq en locatif social. Un espace de jardin partagé est envisagé. Ces parcelles seraient mises à disposition du bailleur social par un bail emphytéotique dont la durée n’est pas encore établie. Une préétude a été remise à la municipalité. « La commune apporte le projet, on sera décisionnaire sur le choix des locataires-propriétaires en BRS » a précisé Danièle Pétiniaud-Gros.

Emprunt pour acquérir une maison

La maire a également sollicité l’avis du Conseil sur l’acquisition par emprunt de la maison située au 78 bis rue Thiers, « un très beau bâtiment, sain ». La Commune est dans l’attente de l’avis de France Domaine pour

confirmer le montant de 997 K € hors frais de notaire et d’agence. Ce bâtiment de 180 m2 au sol comporte une forte capacité de logement et des aménagements pourraient concerner la réalisation de deux locaux commerciaux ou d’activités tertiaires au rez-de-chaussée, qui seraient gérés et loués par la Commune. Habitat 17 serait également intéressé pour effectuer les travaux d’aménagement intérieur, dans le cadre d’un bail à réhabilitation, pendant lequel le bailleur social gérerait et louerait les logements, qui pourraient être au nombre de 4 à 5. « Nous allons demander à la CdC quels sont les types de logements, T1 ou T2, les plus recherchés. »

Il a été demandé au Conseil de valider ce projet et le recours à l’emprunt afin de le financer. La Conseillère de la DGFIP, dont l’avis a été sollicité par la maire, confirme que ce nouveau recours à l’emprunt, sur une longue période, « permettra de conserver un montant de remboursement annuel en capital soutenable bien qu’en forte hausse. »

A CAF* constante, la capacité de désendettement serait à un peu plus de 5 ans, là où « le seuil de vigilance correspondant à un niveau d’endettement élevé est estimé entre 6 et 9 années ». « Mais il faut souligner l’augmentation rapide de celui-ci sur la période récente (doublement en 2022 et en 2023 augmentation d’une année). », précise la DGFIP.

Des choix politiques forts « Avec la proposition d’acquisition de cette maison, nous aurons fait une quarantaine de logements pour la population », a précisé la maire, tandis qu’Etienne Caillaud, 1er adjoint, tentait de convaincre Pierre Bœuf, dubitatif : « Certes cela coûte cher, mais cela enrichit la Commune et on peut toujours revendre. Face à une telle demande de logement, il faut agir, garder des jeunes à Ars. » En réponse au conseiller d’opposition, interrogeant la maire sur la possible augmentation des impôts locaux pour financer les autres aménagements de la commune, comme par exemple les extérieurs du projet du quai de la Criée, Danièle Pétiniaud-Gros a précisé que des arbitrages pourraient être faits sur certains aménagements : « C’est la question de comment on applique une politique et on la maintient, oui on va augmenter les impôts, le logement est vital. » Douze conseillers ont voté pour, seul Pierre Bœuf s’est abstenu.

Autre question abordée, celle du legs en 1966 de la maison Poisot : « Qu’en fait-on, on le vend ou pas ? Ce

bâtiment n’est pas très intéressant. La SEMDAS en avait proposé 720 K€ en 2020 pour y construire 2,5 logements, il doit valoir 1 M€ aujourd’hui. Si on le gardait on pourrait réhabiliter le rez-de-chaussée. » a évoqué la maire.

Enjeu du port et avenir du Fier d’Ars

Etienne Caillaud a reprécisé sa pensée : « Faire du logement est un choix politique, quitte à faire moins d’esthétisme ailleurs. Quant au port, il y a d’autres enjeux. Va-t-on pouvoir le garder ou devrons-nous le transférer au Département ? Le port d’Ars a été rattaché à la Commune en 2007, le Département y a fait des travaux conséquents avant. Avec la loi NOTRe les ports de Saint-Martin et La Flotte sont passés dans le giron départemental. A Ars, on n’a jamais pensé lâcher notre port, ce serait un crève-cœur, mais il faut bien se poser la question, a-t-on intérêt à le garder ? Avec le financement du dragage du chenal on est sur la corde raide. C’est un vrai choix politique et tous les jours des associations ou des usagers m’interpellent pour savoir ce qu’on attend pour donner la gestion du port au Département. On connaît l’état de notre port. Il faudrait augmenter le prix des places de 30 %. Cela pourrait mettre en péril l’économie du village. Et le dossier des études est lourd. Les pouvoirs publics font aussi tout pour nous empêcher d’avancer. Il faut que le PAPI* 2 démarre. Je suis inquiet quant à l’avenir du Fier d’Ars, qui pourrait devenir une plaine à moutons, ou au contraire disparaître sous l’eau. Je n’ai pas entendu à cet égard les sauniers et les ostréiculteurs. Les Services de l’Etat et les scientifiques disent depuis cinq ans qu’au plan géologique le sable va monter. Les pouvoirs publics ont-ils envie qu’il y ait encore de l’eau dans le Fier d’Ars ? On en reparlera. » a conclu Etienne Caillaud. Les études de Créocéan, qui n’abordent pas ce sujet, inquiètent à cet égard fortement la maire d’Ars.

Quel devenir pour la ZA ?

Parmi les informations diverses évoquées par la maire, figurait la rénovation de la sacristie de l’église, envisageable sur 2024, le chantier inévitable mais difficile autour des conduites d’eau, qui sera phasé en deux temps : du VVF à la rue du Havre, puis de celle-ci à l’ancien bâtiment de la DDE. « On s’en serait bien passé après le chantier déjà difficile de la route de la Prée, mais Eau 17 nous a déconseillé d’attendre au vu du risque d’écroulement », a expliqué le 1er adjoint.

14 RÉ À LA HUNE | ÉDITION DU 7 JUILLET 2023 | N ° 264 Suivez l’actualité de l’île de Ré sur realahune.fr ACTUALITÉ
C ON S EIL MUNICI P AL DU 28 J UIN
©
Vauchez
Un duo très actif à la tête de la Commune d’Ars-en-Ré.
Nathalie
(Lire la suite page 16)
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En lien avec des questions du public, deux sujets d’actualité ont été abordés par la maire. Une étude a été commencée avec un bureau de médiation pour envisager le devenir de la zone artisanale, afin qu’elle soit vivable pour toutes les parties prenantes. La première réunion, qui a regroupé une trentaine de participants, s’est déroulée dans une ambiance constructive. Et des idées intéressantes ont été évoquées. La CCI va venir présenter les réglementations qui s’appliquent dans les ZA de l’île de Ré. Puis une rencontre avec la municipalité permettra de rechercher des solutions, face à des co-usages multiples.

Une réunion est aussi prévue le 7 septembre, avec les commerçants du marché et sédentaires, au cours de laquelle un cabinet d’avocats viendra exposer comment est évalué le domaine public. « Dans le cadre de la loi de finances de 2017, applicable en 2022, l’Etat demande aux collectivités de mieux maîtriser le domaine public, il nous en faut connaître la valeur. Il s’agit d’une réflexion que mènent toutes les communes de France, sur l’île de Ré St Martin, Ste Marie et La Couarde ont avancé. On ne peut prendre le risque que l’Etat fasse à notre place. ». Et impose d’augmenter brutalement les prix des terrasses et autres amodiations.

C ON S EIL MUNICI P AL DU 8 J UIN 2023

Des appareils de sport montés... et démontés

Enfin, les appareils de sport installés à Beauregard, sans autorisation, vont être enlevés. Mea culpa de la maire : « Oui, on aurait dû faire une demande d’autorisation. L’Inspectrice des sites de la DREAL nous a confirmé que nous ne l’aurions pas eue, même si c’est un site où les jeunes viennent faire leur jogging, car on est en zone Natura 2000. Mme Triolet comprend les problématiques des maires, en faveur de la vie permanente. Elle nous dira ce qui sera possible. Elle ne nous verbalise pas. Il nous faut donc

trouver un autre site, en zone urbaine puisqu’il s’agit de matériel urbain. » Pour terminer sur une note positive, le succès de la Maison des saisonniers, ouverte juste avant la saison 2022, où 9 d’entre eux sont à nouveau logés cette saison 2023, et où tout se passe bien, est source de satisfaction pour les élus d’Ars-en-Ré.

*EPFNA : Etablissement public foncier Nouvelle-Aquitaine / OAP : Opération d’aménagement programmée / CAF : Capacité d’autofinancement / PAPI : Plan d’actions de prévention des inondations.

Le pôle médical de La Flotte opérationnel à l’automne

Acquisition d’un local commercial sur le marché, modification du cahier des charges d’aménagement des terrasses, critères d’attribution des locaux du pôle médical et formalités de mise à disposition du minibus ont été les principaux points délibérés.

Le maire a informé le Conseil que l’Association des peintres et sculpteurs qui bénéficie d’une mise à disposition gracieuse par la Commune des espaces où les artistes exposent et vendent leurs œuvres, lui fera don d’une œuvre par artiste qui expose. La Commune les proposera à une vente aux enchères dont les profits seront donnés au CCAS de La Flotte.

L’eau, un sujet majeur

La Flotte utilise pour l’irrigation 15 000 m3 d’eau sur les 650 000 m3 traités par la station d’épuration de La Flotte et saint-Martin, soit 2.3 % de la totalité ou 4.5 % de la part flottaise. La moyenne nationale atteint 1%, contre 8 % en Italie, 14% en Espagne, 95 % en Israël, tandis qu’à Singapour 40% des eaux usées traitées sont réinjectées dans les eaux de consommation. La Commune entend poursuivre cette orientation au travers des projets de réhabilitation des anciennes fosses Chevalier, de l’irrigation élargie aux cultures de Sainte-Marie et de l’arrosage de la pelouse du stade de rugby. Jean-Paul Héraudeau a de nouveau regretté que la Communauté de Communes ne se saisisse pas de ce sujet primordial.

Acquisition d’un local sur le marché

A la suite de la volonté de la SCI Marin de vendre son local commercial, situé sur le marché médiéval, le maire a décidé de préempter une partie de la propriété, un lot d’une superficie d’un peu plus de 28 m². Cette acquisition au prix de 245 K € permettra de maintenir une activité commerciale liée à la préparation et à la vente de produits alimentaires.

Charte d’aménagement des terrasses des professionnels

Le maire a évoqué la nécessité de modifier le cahier des charges relatif à l’aménagement des terrasses du port et du front de mer de La Flotte. En effet, les extensions de l’emprise

et de l’exploitation commerciales sur le Domaine Public doivent répondre à des prescriptions patrimoniales et esthétiques conformes aux règlements du Plan local d’urbanisme intercommunal (PLUi) et du Site Patrimonial Remarquable (SPR). La commune se situant en SPR, toutes les autorisations doivent recueillir l’avis conforme de l’Architecte des Bâtiments de France, qui prend en compte les dispositions contenues dans ce cahier des charges pour rendre son avis. Celui-ci a pour vocation de prescrire les modalités d’installation des terrasses et prévoit une mise à jour des secteurs concernés afin de rendre compte de la réalité des aménagements existants. Lorsque la commission s’est réunie, certaines modifications ont été prescrites ayant trait à une couleur de bâches ajoutée, aux matériaux des chaises, à la suppression des jardinières sur les coupe-vent de séparation. Le périmètre où la charte s’impose a aussi été élargi.

L’adjoint à l’économie, Joël Menanteau, a précisé que la charte sera remise contre signature aux commerçants concernés et qu’il sera veillé à son bon respect.

Critères d’attribution des locaux du pôle médical Jean-Paul Héraudeau a informé le conseil de l’avancement du projet du pôle médical principal dont l’objectif est d’apporter une complémentarité de professionnels de santé à ceux déjà présents sur La Flotte. Les loyers seront calculés de manière à en assurer l’équilibre budgétaire pour la commune. Ce pôle médical principal est composé de huit cabinets répartis sur deux espaces, l’un plutôt dédié aux spécialités ophtalmiques et l’autre aux autres activités de santé. Des premiers candidats se sont manifestés et le pôle pourra accueillir ses premiers professionnels médicaux dans le courant de l’automne. Aussi, les élus souhaitent entamer la réflexion quant aux critères d’attribution de ces locaux et aux principes essentiels qui régiront les relations entre les occupants et la Commune.

Les critères de sélection proposés par le maire établissent une priorité donnée aux occupants actuels du pôle médical annexe : un ophtalmologiste, un orthoptiste, une sage-femme. Ensuite, la priorité est donnée aux professionnels de santé exerçant les

spécialités et activités attendues par la commune et plus largement la population de l’Île de Ré : cardiologie, psychiatrie, consultation de chirurgie et de rhumatologie, dermatologie, gastroentérologie, endocrinologie, ORL, gériatrie, ophtalmologie en complément de l’offre existante au sein du pôle et la profession médicale de sage-femme.

Il a ainsi proposé de travailler en deux temps ces modalités d’attribution : d’abord valider l’attribution des cabinets aux occupants actuels du pôle médical annexe, puis constituer un groupe de travail qui sera chargé d’étudier la recevabilité des candidatures, selon les critères suivants : ordre chronologique de la manifestation d’intérêt des professionnels par type de spécialité ou activité ; exercice d’une des spécialités attendues par la commune ; et enfin priorité donnée dans le classement final aux professionnels proposant un temps d’exercice le plus important (temps plein, puis temps partiel, puis vacations) et une spécialité non encore présente ou retenue.

Enfin, La Flotte a souhaité se doter d’un minibus, livré en mai 2023, dont la fourniture est gratuite pour la commune, puisque financée par la publicité. Il desservira les arrêts de la navette scolaire qui n’existe plus depuis la rentrée 2022 et qui conduisait les élèves du collège de la partie Est de La Flotte à l’arrêt de bus de la Vierge. Il sera aussi à la disposition du centre de loisirs, du CCAS, et des associations flottaises en priorité, ainsi que de tout organisme rétais qui le demanderait. Les formalités de mise à disposition de ce véhicule, notamment via une convention calquée sur celle que la CdC utilise pour ses minibus, ont été approuvées.

En fin de séance, Jean-Paul Héraudeau a présenté la seconde esquisse des travaux prévus du bâtiment principal de la Mairie.

Informations recueillies par Nathalie Vauchez

16 RÉ À LA HUNE | ÉDITION DU 7 JUILLET 2023 | N ° 264 Suivez l’actualité de l’île de Ré sur realahune.fr ACTUALITÉ
© VB
Le nouveau pôle médical situé à La Croix-Michaud sera composé de huit cabinets, répartis sur deux espaces.

Mais où est passée la police au Bois-Plage ?

Elle a déménagé,

du Pas des Bœufs pour des locaux tout neufs… et un emplacement stratégique.

Samedi 24 juin. Deux semaines jour pour jour après l’inauguration de la bibliothèque réinventée, c’est juste à côté que ça se passe. Et sur l’ensemble du parking du marché puisque cette journée est aussi celle du 1er forum des métiers de la sécurité.

Retour aux sources

« Il y a très longtemps, elle était au centre du village et a même été dans la mairie », se souvient Gérard Juin, se rappelant que le premier policier municipal boitais était un gardechampêtre et « l’avoir rencontré quand j’étais enfant ». Voilà qui ne rajeunit pas M. le Maire mais c’est ainsi, le temps passe… Après lui vint le temps du premier policier municipal puis celui où la présence de saisonniers devint nécessaire. Déménagés pendant plusieurs années sur l’avenue du Pas des Boeufs, voilà les services de police de retour au bercail. Entre l’aire de jeux des Gollandières, la plage et le marché, la position est stratégique.

Toujours plus de présence

La police municipale retrouve ainsi « une place prépondérante au centre du village », conclut Gérard Juin, avant de revenir à la fonction de gardechampêtre, aujourd’hui représentée par Kévin Mouëllic. « C’est le personnage le plus important car il a pouvoir

d’enquête, de suivi et de verbalisation sur le code de l’Environnement que n’a pas le policier municipal », souligne-t-il. « On a peut-être relancé la dynamique », poursuit-il en référence aux communes de La Flotte et Rivedoux s’intéressant au sujet.

Sur la police municipale, « il faut de la présence » assure Gérard Juin, expliquant que « sur les études, Le Bois-Plage est la commune subissant le plus d’incivilités non graves ». Une présence assurée par la proximité, le Chef de la Police Jonathan Congiu ayant (pour information) une vue panoramique sur le parking et au-delà, depuis son bureau.

Les métiers de la sécurité à l’honneur Commencée par cette inauguration, la journée se poursuit autour de la sécurité et de ses métiers. Sous des tivolis installés sur le parking du marché, les uniformes se succèdent. Armée de terre et de l’air, Marine, Gendarmerie terrestre et maritime, Police nationale mais aussi sapeurspompiers et Service Militaire Volontaire ont répondu présents à l’invitation. Pour communiquer sur leurs métiers et leurs rôles, informer sur les possibilités de carrière, les emplois et les formations, susciter des vocations peut-être ou tout simplement échanger

avec les citoyens. Une première sur l’île de Ré, « qui sera renouvelée l’année prochaine, plutôt sur le printemps et avancée sur la place Raymond Dupeux », nous précise Jonathan Congiu.

Justement, laissons la conclusion au chef de la police municipale boitaise. « Nous sommes encore en phase d’installation », nous confiet-il. Sur ce forum des métiers de la sécurité, le bilan est plutôt positif. « Les participants ne s’attendaient pas à avoir une foule de visiteurs car c’est une première mais ils étaient satisfaits », nous explique-t-il. Le monde il y en a eu néanmoins, surtout en fin de matinée et autour des démonstrations comme la voiture tonneau.

I nfos pratiques

A partir du 1 er juillet :

- une permanence se tient dans les locaux de la police municipale 7j/7 de 10h à 13h

- les effectifs sont portés à huit au total sur la haute saison

- N° d’astreinte : , opérationnel tous les jours de 8h à 18h et les mercredis, jeudis et vendredis jusqu’à 3h du matin.

17 ZAP’ARTS RÉ À LA HUNE | ÉDITION DU 7 JUILLET 2023 | N ° 264 Suivez l’actualité de l’île de Ré sur realahune.fr ACTUALITÉ
Pauline Leriche Rouard
SÉCURITÉ
quittant l’avenue
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2ème ruban coupé en deux semaines pour Gérard Juin, entouré de Patrice Raffarin et le Commandant de Gendarmerie Jean Chevassu.
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Saint-Clément : l’immobilier au cœur du Conseil

Après la démission de Bruno Vega lors du dernier conseil municipal puis de Brigitte Vrignaud quelques jours plus tard*, le calme semble revenu au sein de la mairie. La plupart des propositions soumises au vote a été adoptée à l’unanimité lors de ce conseil dominé par des questions immobilières.

Il faut sauvegarder les commerces de proximité sur la commune », a à nouveau affirmé Lina Besnier lors de ce conseil municipal du 29 juin.

Acquisition des murs du salon de coiffure Et c’est au nom de cette cause que la maire de Saint-Clément des Baleines a proposé à son Conseil de se porter acquéreur du local de l’ancien salon de coiffure Sylvie, situé rue du centre. « Sylvie est partie à la retraite et elle ne trouve pas de repreneur. Elle a eu une proposition d’achat par une personne qui veut en faire une boutique de déco, ouverte les week-ends et les vacances… » Ce qui ne convient pas à Lina Besnier. « Pour une petite commune comme Saint-Clément, où il y a très peu de commerces ouverts toute l’année, on se doit d’être attentifs et de préserver nos commerces. »

Un accord à l’amiable ayant été trouvé entre la municipalité et la propriétaire pour l’achat des murs à hauteur de 160.000 euros, Lina Besnier entend donc faire entrer ce local dans le giron de la Mairie au nom du service public. « La priorité est de trouver un coiffeur, sinon on trouvera un autre service

ouvert à l’année. On ne peut pas laisser passer un commerce comme ça ». Une proposition adoptée par le Conseil municipal, tout comme la modification du budget intégrant l’acquisition de ce local. Seul Daniel Tassigny, absent et s’exprimant par délégation de voix via Manuel Martineau, a exprimé son scepticisme en rappelant que le local rue de la Boulangerie était resté quasiment trois ans sans locataire, alors même que le remboursement de l’emprunt, quant à lui, a bien eu lieu. Lina Besnier a alors rappelé que « ça a mis du temps car nous attendions de trouver un commerce utile à la commune, mais on avait eu des propositions. C’était notre choix. »

Expropriation suite à “abandon manifeste”

Autre bien dont la municipalité devrait être prochainement propriétaire : la parcelle située au 227 rue du Réveil. La procédure d’expropriation suite à l’abandon manifeste suit son cours et devrait prochainement prendre fin. Le projet simplifié est mis à disposition du public jusqu’au 4 août 2023, disponible sur place à la mairie ou en ligne sur le site de la mairie. A l’issue de cette période, il pourra être transmis

au préfet. Une estimation porte la valeur du bien à 60.000 euros pour ce petit local qui nécessite beaucoup de travaux. Les termes du dossier d’acquisition publique ont été approuvés à l’unanimité lors de ce conseil.

Dernier point immobilier abordé le 29 juin : la convention relative à l’aide financière du Département permettant la création d’un logement communal à loyer libre 62 rue du Figuier. 14.000 euros de subvention avaient été accordés pour l’acquisition de ce bien, et maintenant ce sont 17.500 euros qui, selon les termes de cette nouvelle convention, pourront être accordés pour réaliser les travaux.

Furent également acceptés lors de ce Conseil le projet de convention pour le logement des travailleurs saisonniers entre l’État et la Commune, et la convention entre la Communauté de Communes de l’île de Ré et la Commune pour la mise à

disposition d’un minibus.

Dernier point abordé : la désignation d’un nouveau membre de la commission municipale « urbanisme ». Suite à la démission de Brigitte Vrignaud, une place était vacante au sein de cette dernière. Gildas Jacquot s’est porté candidat et sa proposition a été acceptée à l’unanimité.

Aurélie Bérard

*Lors du Conseil municipal du 1er juin, le conseiller municipal Bruno Vega avait présenté sa démission, évoquant des désaccords de méthode avec la maire. Brigitte Vrignaud, quant à elle, a présenté sa démission par courrier le 6 juin.

A La Couarde, acte 1 pour le projet logement

Après l’annulation de celui du mois de mai, deux Conseils municipaux en un attendaient l’équipe municipale couardaise le 26 juin.

2026. De son côté, la municipalité a déjà lancé l’étude sur la transformation du camping et une première réunion est annoncée début juillet.

extérieurs à la commune ou encore aux établissements publics comme le SDIS pour exemple.

Au menu, décisions modificatives aux différents budgets, ressources humaines mais aussi petits et grands sujets faisant la vie du village.

Importante cession de parcelles Voilà une délibération qui était attendue puisqu’elle marque la première étape d’un grand projet. Par un vote unanime, l’équipe municipale cède 5 845m² (sur trois parcelles) du patrimoine foncier couardais à la Communauté de Communes, en vue de réaliser le projet de logements à loyers maîtrisés

du Petit Noue. Le prix demandé par La Couarde, soit 94 € le m ² , a été accepté par l’intercommunalité. Comme le rappelle Patrick Rayton, il ne s’agissait pas de tirer profit de la transaction mais de financer par celle-ci les travaux nécessaires au réaménagement de l’environnement proche (camping, skate parc ou encore délocalisation de certains services).

La signature définitive devrait intervenir avant la fin de l’année. S’ensuivra le dépôt du permis de construire, précédant le temps des travaux en 2025 pour une livraison prévue en

Sur le logement saisonnier Comme les autres communes, La Couarde concrétise les impératifs de la loi Montagne concernant le logement saisonnier en passant Convention avec l’Etat. Selon le diagnostic mené par la CdC, le besoin couardais en la matière se monte à quarante lits environ. Pour y répondre, la municipalité a acquis l’ancienne « Maison des artistes », désormais en fonction. Elle propose également un accueil au camping municipal tandis qu’une troisième action consiste à accompagner les employeurs « dans la formation et la fidélisation de leurs saisonniers ».

Et justement, la Maison des saisonniers n’est pas pleine car arrivée tard sur le marché en raison des contraintes de rénovation. Alors plutôt que d’avoir des chambres vides, le Conseil municipal préfère assouplir temporairement ses critères d’attribution, ouvrant l’hébergement à des employeurs

Plus de présence pour le marché Déjà évoquée, la question de l’élargissement de la période obligatoire d’ouverture du marché du Mail « aux vacances de La Toussaint, de Noël et de Février pour la zone dite de Paris » a été tranchée favorablement par la Commission paritaire avec quelques aménagements, excluant notamment les vacances de février. Une décision conjointe entre Commune et commerçants qui reste une bonne nouvelle pour le dynamisme commercial du village : « ça va dans le bon sens », résume M. le maire.

En faveur de l’environnement Patrick Rayton l’avait annoncé, la préservation de l’environnement et des ressources sera au cœur de chaque projet de cette mandature. Une volonté se concrétisant de multiples manières, en récupération d’eau de pluie par travaux de voirie

18 RÉ À LA HUNE | ÉDITION DU 7 JUILLET 2023 | N ° 264 Suivez l’actualité de l’île de Ré sur realahune.fr ACTUALITÉ
C ON S EIL MUNICI P AL DU 29 J UIN C ON S EIL MUNICI P AL DU 26 J UIN
La Commune de Saint-Clément se porte acquéreur du local de l’ancien salon de coiffure Sylvie, situé rue du Centre, afin de favoriser l’ouverture d’un commerce à l’année, utile à la population.
DR © PLR (Lire la suite page 19)
Premier acte du projet du Petit Noue, la cession du terrain à la CdC.

du quartier d’Antioche, par une étude sur l’installation de panneaux photovoltaïques sur le toit de la mairie, par une réduction de l’éclairage public, ayant déjà mené à une économie de 70% des coûts énergétiques, mais aussi par la désimperméabilisation de la cour de l’école. Pour cela, la municipalité a choisi de se faire accompagner par

l’ONG Bleu Versant, qui a déjà œuvré à Rivedoux, par exemple. Ce projet sera participatif et étalé sur plusieurs années par tranche de travaux subventionnables à hauteur de 70% par l’Agence de l’Eau Loire-Bretagne, sous réserve que « 100% des eaux de pluie tombant des toits des bâtiments soient infiltrées dans la cour ».

D’autres sujets porteurs seront validés lors de ce dernier Conseil avant la rentrée. Citons pour conclure l’approbation du Contrat de Proximité avec le Département ou encore la validation de l’usage du droit de préemption pouvant être rétrocédé à la Commune par la CdC dans le cadre de projets communaux comme

l’acquisition de biens pouvant servir à créer du logement à l’année. « Pas évident de trouver une cohérence entre prix et nombre de personnes logées mais il ne faut pas se couper d’éventuelles opportunités », estime M. le maire.

C ON S EIL MUNICI P AL DE SAINTE- M ARIE DE R É DU 29 J UIN 2023

Un foncier renchéri pour la zone artisanale Les Gruasses

Le projet de zone artisanale intercommunale Les Gruasses a occupé l’essentiel de la dernière séance du conseil municipal de Sainte-Marie avant l’été. Mais la surprise est venue d’un autre sujet, hors ordre du jour, qui a laissé perplexes élus et public.

Après la délibération prise au Conseil communautaire du 21 juin, le conseil municipal de Sainte-Marie devait approuver les termes de l’avenant à la convention opérationnelle tripartite liant la CdC, l’EPF-NA* et la Commune. En effet, afin de mettre en œuvre le projet de nouvelle ZA intercommunale et d’un équipement, l’acquisition foncière de 31 000 m2 de terrain situé au lieu-dit

Les Gruasses est nécessaire. Or, si la première convention signée le 12 mai 2022 pour permettre l’acquisition par l’EPF de l’emprise nécessaire prévoyait un engagement financier maximum de 800 K€, les estimations financières réalisées par le Pôle évaluation domaniale de la Direction de l’Immobilier de l’Etat conduisent à rehausser ce plafond à hauteur de 1,3 M€

Une concertation prématurée et du ressort de la CdC

Elus minoritaires, Didier Guyon est intervenu pour solliciter la mise en place d’une concertation, tandis que François Léonard a demandé que soit présenté un projet plus approfondi. « L’environnement va être modifié, les terres agricoles vont perdre de la surface, un développement commercial de la zone voisine pourra s’opérer. Offrons-nous un débat ce sera l’occasion de faire vivre la démocratie participative (...). La population a besoin de détails pour connaître le périmètre, le nombre de lots, le prix du m2, les garde-fous spéculatifs, l’évolution de ZAC des Clémorinands, l’avenir des pieds de vigne. » ont-ils expliqué de concert. Pour François Léonard, les enjeux environnementaux, d’urbanisme, socioéconomiques et au regard de la loi résilience & climat ainsi que de la ZAN* nécessitent que soient étudiées des alternatives au projet.

Reprécisant que ce projet est communautaire - et non communal - la maire, Gisèle Vergnon, a aussi rappelé qu’il ne datait pas d’hier, et estimé qu’à ce stade il était prématuré d’organiser une réunion publique, qu’il sera préférable de prévoir fin 2023 ou en 2024, quand les élus auront davantage avancé sur le projet et des réponses à apporter aux questions des citoyens.

Genèse du dernier projet de ZA de l’île Elle a tenu à revenir sur l’histoire de cette zone : « J’ai été élue en 2008. En 2012/2013 on voit bien que la ZA des Clémorinands est extrêmement complète. Nous travaillons alors avec l’architecte urbaniste de la commune sur la possibilité de construire une nouvelle ZA en face de l’existante, en site classé. On a présenté le projet à Ségolène Royal, alors présidente de Région, qui est venue deux fois sur place et a souligné sa qualité. Elle n’a pas été réélue à la Région et est devenue Ministre de l’Ecologie. On lui a renvoyé à nouveau le dossier, elle a donné un avis défavorable en 2015, ce qui a généré une très grande déception. Nous avons réitéré et essuyé un second refus, au prétexte que mettre un projet plus proche du village allait lui faire perdre un peu d’authenticité. Le PLUi* a ensuite proposé trois sites possibles pour une nouvelle ZA aux Portes-en-Ré, à Rivedoux-Plage ou à Sainte-Marie. Les deux premiers ont été refusés par l’Etat, qui a accepté uniquement le site de Sainte-Marie de 2,4 ha avec desserte et à la condition que cette zone soit juste artisanale, sans activité commerciale, ni même de showroom. Ce site pourra accueillir 20 à 25 artisans au maximum. Cette ZA est indispensable à l’échelle de l’île de Ré, on a plus de cent demandes d’artisans voulant créer leur entreprise ou la développer. Dès lors, Didier Leborgne a représenté la Commune à la commission économique de la CdC et nous a régulièrement informés sur l’avancement du projet. »

Des élus communautaires très sensibilisés

« Par ailleurs, tous les élus communautaires sont parfaitement informés de la loi Climat et Résilience et de la ZAN*. A Sainte-Marie nous avons déjà imposé un coefficient pleine terre (CPT) il y a cinq ans dans notre Plan d’occupation des sols (POS), avant même que le PLUi* ne le fasse. Au niveau communautaire nous allons retravailler les OAP*, imposer des panneaux solaires photovoltaïques, demander aux bailleurs sociaux l’intégration de chauffe-eau solaire... Concernant l’AOP de la ZA nous avons une intégration paysagère

extrêmement dense sur la partie ouest, correspondant aux demandes des riverains. Nous allons insister sur la nécessité de créer un rond-point ou une voie de décélération, on y travaille parallèlement. Le viceprésident de la CdC, délégué à l’économie et maire des Portes, Alain Pochon, ne souhaitera pas faire de réunion publique en 2023, car nous n’aurons pas encore de réponses assez étayées à apporter. Donc oui il y aura une réunion publique, plus tard, et avec l’accord de Lionel Quillet. L’intercommunalité, qui a la compétence économique, aura tout loisir d’organiser cette réunion. L’EPF a pris un retard conséquent. Didier Leborgne rencontre ces jours-ci un propriétaire récalcitrant, qui bloque tout le projet. On travaille en temps masqué sur le projet. Et Lionel Quillet a assuré les élus de sa grande vigilance quant à la non création de logements en ZA. » Alors qu’il s’était abstenu sur cette même délibération en Conseil communautaire, Didier Guyon a voté contre en Conseil municipal. La délibération a été adoptée avec 18 voix pour, 2 abstentions et 3 contre.

La Fanfare crée un vrai malaise

Les autres points à l’ordre du jour, ayant trait à l’éclairage public, à la désignation du référent déontologue élu local, ainsi que le compte-rendu des décisions prises et les informations diverses ont été rapidement traités. A l’exception de la dernière information, que Gisèle Vergnon a pris le temps de présenter en s’attachant aux seuls faits, compte-tenu de la « sensibilité » du sujet.

En synthétisant fortement son propos, il s’est agi du refus de la Fanfare de Sainte-Marie - une institution patrimoniale - de partager avec les autres groupes musicaux, notamment

Les Frères du Port, la salle de répétition, qu’elle n’utilise pourtant que deux heures par semaine. Si l’on rajoute un lien explicitement établi

par la présidente entre ce refus et la subvention reçue de la mairie, moindre que celle demandée (2 K € contre 3 K€ sollicités), ce contexte de « chantage » et cet état d’esprit ont fortement déplu aux élus municipaux, tous très attachés à la Fanfare mais ne souhaitant ni céder à cette pression, ni créer un précédent. Seul Didier Guyon a quelque peu tergiversé, ce qui lui a valu les foudres de Gisèle Vergnon. La mutualisation des salles et équipements est largement utilisée, à Sainte-Marie, comme dans toutes les communes rétaises, que ce soit pour les activités sportives, artistiques ou culturelles... Après ce Conseil municipal, Gisèle Vergnon a rencontré lundi 3 juillet au soir la présidente Catherine Guion, des membres du bureau et des musiciens de La Fanfare. « Partager reste difficile pour certains d’entre eux, qui se sentent dépossédés et ne comprennent pas que la mutualisation soit la règle. Certains d’entre eux sont toutefois enclins à ce partage. La Fanfare est aussi revenue sur la subvention, elle n’admet pas qu’elle ait baissé, alors que cela a été le cas pour nombre d’associations cette année. Je leur ai redit que ces deux sujets n’ont pas à être liés. », nous relate la Maire. Cette position de la présidente et d’une partie de La Fanfare serait d’autant plus incompréhensible que l’association bénéficierait d’une trésorerie très conséquente.

Nathalie Vauchez

*EPF-NA : Etablissement public foncier de Nouvelle-Aquitaine / ZAN : Zéro artificialisation nette / PLUi : plan local d’urbanisme intercommunal / OAP : Opération d’aménagement programmé.

19 ZAP’ARTS RÉ À LA HUNE | ÉDITION DU 7 JUILLET 2023 | N ° 264 Suivez l’actualité de l’île de Ré sur realahune.fr ACTUALITÉ

Plusieurs collégiens rétais se distinguent

Le mercredi 28 juin dernier, s’est déroulée la remise des prix du concours national de La Résistance et de la Déportation et la 9 ème édition du concours « Bulles de mémoire » salle Jean Moulin à la préfecture de La Rochelle.

Des représentants d’associations de la Mémoire de la Résistance et de la Déportation et Mahdi Tamene, directeur académique des services de l’Education Nationale ont participé à cette remise des prix aux lauréats. Monsieur Tamene rappelait, quant à lui, la citation de Nelson Mandela « L’éducation est l’arme la plus puissante que l’on puisse utiliser pour changer le monde. »

Dans le palmarès collégiens, trois prix départementaux en catégorie « devoirs individuels » ont récompensé six collégiens pour être ensuite soumis au jury régional.

Dans cette grande salle au nom symbolique, le préfet, Nicolas Basselier, a accueilli avec enthousiasme les très nombreux collégiens et lycéens venus participer à cette remise des prix accompagnés de leurs professeurs et de leurs familles. Il a rappelé qu’il était important de ne pas oublier ces épreuves que la France a connu pendant les années 1939/1945 et a repris la citation de Winston Churchill : « Un peuple qui oublie son passé se condamne à le revivre. » Depuis 1961, en mémoire de la date de la création du Conseil national de la Résistance, le 27 mai 1943, un concours est proposé aux collégiens en classe de 3ème et aux lycéens pour assurer le devoir de mémoire de la Résistance et de la Déportation pour « en tirer des enseignements, la guerre en Europe n’a pas malheureusement disparu de notre univers » soulignait le préfet,

« nous nous devons d’être lucides et d’en tirer des leçons civiques. »

284 lycéens et collégiens du département

Sur le plan départemental, ce sont les meilleurs devoirs qui ont été récompensés pour être soumis au jury régional puis, les meilleurs travaux seront envoyés à Paris pour concourir au national. Le concours de la Résistance et de la Déportation met à l’honneur des jeunes lauréats et leurs professeurs pour leurs travaux collectifs ou individuels qui, cette année avaient pour thème « L’école et la Résistance. Des jours sombres aux lendemains de la Libération (1940-1945) ». Le concours « Bulles de mémoire » créé par l’Office National des Anciens Combattants et Victimes de Guerre (ONACVG) en 2011 avait cette année pour thème « Si notre patrimoine nous racontait la guerre ».

Le collège Les Salières en force

Pour le palmarès collégiens, le premier prix départemental a été décerné à Mariguite Leclerc du Collège Les Salières à Saint Martin-de-Ré, le 3ème prix à Louise Beau-Pedro du même collège et trois mentions spéciales ont été attribuées à Kim Borne-Guerineau, Emma ChataignierFernandes et Laly Muller, là encore du collège rétais.

Mariguite Leclerc s’est également distinguée avec un second premier prix départemental, catégorie lycéens, qui sera lui aussi soumis au jury régional. Dans la catégorie, « prix des associations et collectivités », Mariguite Leclerc a reçu le prix de la Légion

d’Honneur, Kim Borde Guerineau a reçu le prix de l’Union Nationale des Parachutistes, Emma ChataignierFernandes et Laly Muller ont reçu le prix Nicole Proux par la Fondation de La Résistance et mémoire des CVR 17 et pour couronner le tout, le collège Les Salières s’est vu décerné le prix du Bluet de France pour récompenser tous les travaux de ses collégiens ayant participé. Pour le palmarès complet de ces 32 prix attribués, il est possible de le consulter sur le site officiel de la préfecture. Les lauréats sont repartis avec un diplôme certifiant leurs prix ainsi que des livres consacrés à ces thèmes historiques. À l’issue de cette cérémonie, le préfet a remis deux médailles de bronze pour acte de courage et de dévouement à deux récipiendaires ayant sauvé une femme de la noyade le 2 août dernier à Châtelaillon-Plage.

A Saint-Martin, un local pour la future MAM

A l’ordre du jour du Conseil municipal du lundi 26 juin, la signature d’une Convention favorable aux familles.

Le constat

Une Maison dédiée

Passée entre la commune et la Communauté de Communes, elle est l’aboutissement d’une réflexion menée en trois phases et conduisant jusqu’à l’avenue de Philippsburg.

S’il n’est pas spécifique à l’Ile de Ré, il le concerne néanmoins. Soutien essentiel aux parents devant faire garder leurs jeunes enfants, les assistantes maternelles à domicile sont de plus en plus difficiles à trouver. Les raisons ? Des logements non adaptés, le manque d’attractivité du métier mais aussi l’arrivée d’une nouvelle génération de professionnelles de l’enfance souhaitant s’intégrer dans des projets plus collaboratifs. Il s’agissait donc d’ouvrir le champ des possibles.

Après avoir évalué les besoins des familles, recensé les bâtiments « disponibles et adaptés pour l’accueil de jeunes enfants », et lancé un appel à projets auprès des assistantes maternelles concernées, la CdC a choisi de soutenir la création d’une Maison des Assistantes Maternelles (MAM), tandis que de son côté la Commune de Saint-Martin décidait de mettre un local à disposition de l’association « Les petites fleurs de sel », dont le projet a été sélectionné en priorité par le jury du groupe d’assistantes maternelles réunies le 28 janvier dernier. Avant que celle-ci ne puisse s’installer, des travaux d’aménagement intérieurs et extérieurs sont nécessaires et seront financés par la CdC.

Une franchise de loyer est accordée par la municipalité martinaise pour les trois premières années.

A noter également à l’ordre du jour de ce Conseil estival, l’appel à candidatures concernant le local commercial de la place de la Poterne, la convention liant la commune à l’épicerie Vival étant arrivée à son terme, l’attribution du marché public en vue de la réfection de la toiture des tennis ou encore la demande de subvention sollicitée auprès de l’Etat pour la modernisation de l’éclairage public, à hauteur de près de 52,6 K €

20 RÉ À LA HUNE | ÉDITION DU 7 JUILLET 2023 | N ° 264 Suivez l’actualité de l’île de Ré sur realahune.fr ACTUALITÉ
C ONCOUR S DE LA R É S I
S TANCE
© Valérie Lambert DR
Les jeunes Rétais du collège Les Salièresr récompensés, avec à leurs côtés leur professeure, le préfet et le directeur académique. Mariguite Leclerc, qui a reçu 4 prix, au côté du préfet.
C ON S EIL MUNICI P AL DU 26 J UIN
© PLR
A quelques encablures du Collège, bientôt un nouveau lieu d’accueil pour les petits.

Rotary île de Ré : Françoise Wagon confirmée

Les salons de l’hôtel Atalante, à Sainte-Marie, ont accueilli mardi 27 juin en soirée les membres du Rotary Club île de Ré pour leur soirée de passation confirmant Françoise Wagon dans ses fonctions de présidente.

Le renouvellement des présidents du Rotary se faisant chaque année en début d’été, la prise de fonction de Françoise Wagon, nouvelle présidente, aurait dû intervenir le 1 er juillet. Mais, Bernard Maillet s’étant éloigné de la présidence pour raisons personnelles en décembre dernier, elle assure ce poste depuis lors et continuera jusqu’en juillet 2024 comme l’a confirmé la soirée de passation du 27 juin.

Durant ce premier semestre 2023, Françoise Wagon n’est pas restée inactive. Elle a rappelé devant les membres du club, les personnalités du district, ainsi qu’Amandine Bouhier, 5 e adjointe à la vie associative à la mairie du Bois-Plage et Patrice Raffarin, maire de RivedouxPlage, les actions entreprises par le club, dont la plus récente est la marche sur la commune du Bois-Plage en partenariat avec Ré Jeunesse. Action qui sera maintenue, tout comme la tournée de Noël des EHPAD avec distribution de cadeaux et de chocolat ou le financement de

certains jardins thérapeutiques dans ces établissements.

Les orientations de l’année 2023-2024

Elle a également brossé un tableau des orientations de la nouvelle année rotarienne et a annoncé que le club rétais se joindrait, en septembre, au Rotary club de Matha pour le Handi Tandem. Le club financera le saut en parachute d’un handicapé moteur, en binôme avec un parachutiste. Une vidéo immortalisera l’exploit. Par ailleurs, la présidente a souligné l’importance du Salon du Goût et du Vin, qui se déroulera come chaque année au Bois-Plage en octobre prochain et dont les fonds récoltés sont redistribués aux jeunes, aux enfants défavorisés et financent un bon nombre d’actions caritatives. Tout l’intérêt d’une conférence organisée en partenariat avec Ré Nature Environnement le 30 octobre a également été mis en évidence.

C HANTIER D’IN S ERTION

Parmi les nombreux projets à l’étude, le club travaillera avec les Rotariens de La Rochelle pour proposer la création d’un prix de l’éloquence et de « la dictée » du Rotary. L’idée est également de consulter les différentes parties intéressées pour leur proposer la constitution d’un Club Interact au Collège Les Salières à Saint-Martin, comme il en existe déjà un aux collège et lycée Fénelon. Cette soirée a été l’occasion de remettre un chèque de 2 000€ à Clément Gaonac’h, élève au CESI de La Rochelle, pour l’aider à financer son inscription d’un montant de 10 000€ à l’Université de Las Vegas où il doit effectuer un stage de trois mois pour valider son diplôme d’ingénieur BTP. Une soirée de passation qui laisse envisager une année très active pour

le Rotary Club de l’île de Ré, fidèle à la devise du club « servir d’abord ».

Les vertus de l’atelier iCycle à la Maison centrale

Depuis 2021, un nouvel atelier a pris place au sein de la Maison centrale de Saint-Martin : l’atelier de réparation de vélos insufée par l’association iCycle et largement soutenu par les structures représentantes de l’administration pénitentiaire (la DISP, l’ATIGIP et le SPIP). Un projet vertueux pour de nombreuses personnes en lien avec la prison et qui propose un cadre de travail unique pour les détenus en fin de peine.

et humain. Coralie, qui porte ce projet avec tout son cœur, confie « toutes les connexions étaient alignées pour créer ce projet. Tout s’est mis en place au bon moment, avec les bonnes personnes et au bon endroit ».

Lancé par la team Shoodrik

L’idée de créer ce chantier est née au cœur de l’atelier Shoodrik géré par Coralie Morel et son compagnon Cédric Surmin spécialisé dans la création artistique en métal et le recyclage de vélos. Ces deux créateurs de projets aux valeurs artistiques et sociales fortes ont alors créé un premier lieu dédié à leur artisanat en 2020.

C’est à ce moment-là que les liens avec la Maison centrale ont commencé à se tisser et que l’idée de créer un atelier d’insertion au sein même de la prison a germé. Son idée : aménager un atelier de réparation de cycles dans un local au sein même de la prison où plusieurs personnes en fin de peine (- de 3 ans) peuvent travailler et être accompagnées sur le plan professionnel, social

La création d’une SIAE pour « se remettre en selle » Les structures en lien avec la sécurité, le social, et l’insertion ont tout de suite été sensibles à cette idée innovante sur le territoire. Elles ont alors décidé de suivre les deux porteurs de projet dans cette aventure, les amenant à la création de la première SIAE de Charente-Maritime (Structure de l’insertion par l’activité économique). Une structure qui permet de remettre le pied à l’étrier à des personnes qui sont en demande de travailler via des chantiers d’insertion notamment. Au côté des autres ateliers de fabrication au sein de la prison, un local a donc été dédié à l’association iCycle, rénové avec l’énergie débordante de la team Shoodrik. Le lieu s’est transformé en véritable atelier avec des espaces dédiés au démontage, à la réparation, aux

outils et aux stockage de vélos. Un travail de longue haleine souligné par Guillaume Goujot, directeur de la DISP (direction interrégionale des services pénitentiaires) « Mme Morel donne du sens à la prison avec toute son humanité à l’égard des personnes qui ont pris le mauvais chemin. Certaines sont en difficulté sociale, et si nous n’avons pas de structure sociale adaptée, on les laisse sur le bord du chemin ».

Les détenus possèdent un véritable contrat de travail de 30 heures et sont rémunérés au SMIC pénitentiaire. Ils ont été choisis sur la base du volontariat et ont dû passer un entretien d’embauche puisque l’atelier peut aujourd’hui accueillir cinq personnes, avec l’objectif d’en accueillir sept à termes.

Un projet tourné vers l’humain Le lieu est désormais encadré par Stéphanie Choncero, ancienne éducatrice spécialisée, qui a effectué une formation de réparateur cycle, et pour qui le projet a tout de suite

Suivez l’actualité de l’île de Ré sur realahune.fr 22 SOCIAL À LA HUNE RÉ À LA HUNE | ÉDITION DU 7 JUILLET 2023 | N ° 264
Catherine Bréjat
PA SS ATION DE P RÉ S IDENCE
DR ©
Louis Bontemps
Françoise Wagon, présidente du Rotary Club de l’île de Ré remettant un chèque de 2 000 € à Clément Gaonac’h, élève au CESI de La Rochelle.
(Lire la suite page 23)
L’atelier de réparation de vélos insufflé par l’association iCycle à la Maison centrale.

raisonné. Avec l’aide très régulière de Coralie et de Cédric, elle accompagne les travailleurs, les forme et les encourage vers l’apprentissage du métier. Car s’il y a bien un travail qui se fait par étape pour comprendre le processus de démontage, la fonction des pièces et la rénovation, il y a également un accompagnement avec chacun d’entre eux pour réapprendre le travail d’équipe et la cohésion. Des mots qui raisonnent peu dans les couloirs de la prison et que Stéphanie, Coralie et Cédric tiennent à faire évoluer dans le cadre de ce

PATRIMOINE

chantier d’insertion. Un pari réussi au regard de l’ambiance de travail agréable et bienveillante que relatent les trois encadrants et l’entraide entre les travailleurs qui s’y opère. L’une des autres particularités de ce chantier réside aussi dans la manière dont les détenus ont à cœur de prendre soin de l’atelier et de trouver de nouvelles idées pour en améliorer régulièrement les conditions de travail.

Cédric qui était présent tous les jours les six premiers mois du chantier confie : « Il y a une vraie entraide qui se développe, les plus anciens

apportent leur expérience aux nouveaux. lls acquièrent de nouvelles compétences, des notions de savoirêtre et savoir-faire, une revalorisation de l’estime de soi. La notion de se rendre utile très importante pour eux aussi, de faire du beau et de créer des choses qui vont être utile à l’extérieur. On travaille dans une ambiance détendue, de respect et d’échange ».

Un chantier riche de sens qui fait parler de la vie de la prison parfois méconnue, en collaboration forte avec le SPIP (service pénitentiaire d’insertion

et de probation). Pour Frantz Pineaud, directeur fonctionnel du SPIP de Charente Maritime, ce type d’atelier constitue « un projet innovant pour contrer la récidive et permet de travailler avec les détenus sur l’estime de soi, la confiance, la capacité à entrer en relation, travailler en équipe avec des objectifs en commun. La SIAE représente une structure qui leur permet de les orienter peu à peu vers un projet professionnel, dans un cadre bienveillant. »

A la création de l’association, il y a 28 ans, seulement six écluses étaient en activité. Aujourd’hui celle-ci veille sur quatorze d’entre elles et participe à la reconstruction d’une quinzième, Le Trou d’Cheu aux Portes-en-Ré.

Présidée successivement par d’emblématiques Rétais : M Bonnaudet, Lucien Joubert, Robert Barrère et aujourd’hui

Dominique Chevillon, l’association fédère 140 adhérents qui œuvrent quotidiennement et souvent avec acharnement à la préservation de ce patrimoine maritime, qui témoigne de pratiques ancestrales des îliens.

Ré et Oléron derniers bastions

Il n’est en effet pas tâche aisée de lutter en permanence contre les assauts de la mer, comme l’explique Dominique Chevillon : « On était à 36 écluses à poisson en activité en France, à La Tranche sur Mer (3 écluses dont 2 en bon état), à Noirmoutier où elles ont été ruinées, tout comme à Granville, seule bonne nouvelle avec Ré, les 15 écluses de l’île d’Oléron sont toujours en activité. On est ainsi passé à 32 écluses cette année. Les îles de Ré et d’Oléron sont les deux derniers bastions de leur conservation. »

Pourtant, avec une population qui vieillit, cela n’était pas acquis. Grâce à son dynamisme, l’Adépir sait entretenir le moral des troupes et a la chance de voir son équipe se renouveler avec des jeunes retraités, résidents permanents ou secondaires. Une prouesse à une époque où le bénévolat associatif est à la peine. « Ils sont rentrés petit à petit et deviennent au fil des ans codétenteurs. Quelques jeunes en activité ont aussi rejoint nos équipes, à l’image de Thierry Florentin, ostréiculteur et saunier à La Couarde, qui est entré au conseil d’administration l’an dernier, ou encore de Stéphane Giraudeau, co-détenteur de la Belle Pointe à Sainte-Marie, devenu secrétaire général de l’Adépir en remplacement d’Alain Belloc. Autre arrivée, celle de Didier Courtemanche, président de Moufette à Saint-Clément, à la suite de Norbert Rizo, qui vient renforcer le conseil d’administration. Alain

Guionnet va aussi remplacer Michel Gallot en tant que trésorier. », détaille le président.

Une association responsable et fédératrice Si l’Adépir ne sollicite pas de subvention de la part des collectivités, elle sait pouvoir compter sur le soutien de la Communauté de Communes en cas de coup dur ou tant que de besoin, comme est venu réaffirmer son président, Lionel Quillet, lors de l’AG de l’Adépir du 17 juin dernier. La structure intercommunale a d’ailleurs dans le passé octroyé une subvention venue soutenir l’opération de transmission du patrimoine menée avec Jacques Boucard et l’université littorale.

Peut-être lui sera-t-il fait appel dans le cadre du projet d’information autour des écluses, via des panneaux d’affichage, visant à sensibiliser les touristes et visiteurs de l’estran.

Côté promotion, l’Adépir a organisé 52 visites d’écluses en 2022, concernant chacune entre 10 et 20 personnes, étalées sur toute l’année.

L’association a reçu des classes en fin d’année scolaire, avec l’ANCRE Maritaise également. Elle édite chaque année son calendrier des écluses, illustré de superbes photos, donnant les horaires et coefficients des marées, qui s’arrache au mois de décembre et vient abonder la trésorerie. Le calendrier 2024 sera illustré de photos prises par un drone. De courtes vidéos autour de la marée montante et descendante sur les écluses de l’île de Ré seront aussi produites.

Souhaitant se concentrer sur sa raison d’être, l’Adépir a décidé d’arrêter sa brocante traditionnellement organisée en juillet à Sainte-Marie : « Tout est devenu compliqué, cet évènement, la plus grande brocante de l’île, mobilise 70 bénévoles et est éloigné de notre objet statuaire. »

Elle a besoin de toutes ses forces vives sur les écluses. Outre les cent codétenteurs, l’association sait pouvoir compter l’été sur les sympathisants, qui ont par exemple beaucoup participé à la reconstruction de l’écluse Le Trou d’Cheu. Les jeunes

du SMV (Service militaire volontaire) sont aussi d’un grand renfort, ils sont intervenus trois fois en 2022 sur 3 jours ou une semaine, et devraient continuer en 2023. Côté investissements, l’Adépir a financé en 2022 l’acquisition d’un nouveau tracteur pour les travaux sur les écluses des Portes et Saint-Clément. Ses recettes proviennent des cotisations, des visites, de la vente des calendriers et de dons.

Parmi les projets 2023, figure la création d’un périodique visant à informer sur l’histoire et la vie des écluses.

AOT de 30 ans au lieu de 5 ans

Postérieurement à l’AG, le président et des membres de l’Adépir ont été reçus par les Affaires maritimes le 21 juin : « Nous sommes en cours de modification de la nature du contrat de concession. L’Etat souhaite faire évoluer nos contrats d’AOT (Autorisation d’occupation temporaire) du domaine maritime. Jusqu’ici notre bail était renouvelé tous les cinq ans, il va désormais nous octroyer des AOT de trente ans. L’Etat souhaite dissocier les activités professionnelles de celles bénévoles. Notre autorisation concerne désormais une structure du patrimoine humain et maritime, alors que nous étions auparavant assimilés aux activités conchylicoles. »

Outre l’allègement des contraintes administratives qu’il induit, ce nouveau contrat constitue un signal positif donné par les Affaires maritimes et l’Etat, favorables à cette conservation du patrimoine, qui rallie tous les acteurs du territoire.

Suivez l’actualité de l’île de Ré sur realahune.fr 23 SOCIAL À LA HUNE RÉ À LA HUNE | ÉDITION DU 7 JUILLET 2023 | N ° 264
© Club Photo de l’Ile de Ré, Solange Le Gall et Bernard Collin Moufette, en couverture du calendrier des écluses 2023.
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L’Adépir préserve et valorise les écluses à poisson

Aldo François crée l’entreprise « l’Abeille de Ré » durant le courant de l’année 2011.

SAVOUREZ L’ÎLE DE RÉ ET DÉCOUVREZ TOUS LES BIENFAITS DE SON TERROIR !

La miellerie est basée sur la charmante Ile de Ré dans le petit village de Loix.

A la tête de plus de 900 ruches à l’heure d’aujourd’hui, Aldo François et son équipe s’occupent de leurs petites protégées installées sur l’Ile de Ré et le secteur Nouvelle-Aquitaine.

Les professionnels que nous vous présentons sur ces quatorze pages ont à cœur, toute l’année, de valoriser notre terroir, sélectionner les meilleurs produits régionaux, inventer de nouveaux concepts, pour que les visiteurs de l’île de Ré, d’un jour ou de toujours, se gorgent de saveurs, de nature… tout comme du soleil et des embruns de l’Atlantique… Nous espérons que vous (re) découvrirez avec plaisir ces valeurs sûres et incontournables de notre territoire !

Plus qu’un lieu de production ou une boutique, c’est également un lieu de partage où les visiteurs sont invités à déguster les différents produits de la ruche et à participer aux différentes visites et animations proposées tout au long de l’année.

Tous les secrets des abeilles et du miel

Aldo François crée l’entreprise

Chaque événement est un bon prétexte pour découvrir ou redécouvrir de manière ludique le monde minuscule des abeilles.

L’Abeille de Ré en 2011. La miellerie est basée sur la charmante île de Ré dans le petit village de Loix. A la tête de plus de 900 ruches, Aldo François et son équipe s’occupent de leurs petites protégées avec attention. Plus qu’un lieu de production ou une boutique, c’est également un lieu de partage où les visiteurs sont invités à déguster les différents produits de la ruche et à participer aux différentes visites et animations proposées pendant les vacances scolaires. Chaque événement est un bon prétexte

pour découvrir ou redécouvrir de manière ludique le monde minuscule des abeilles.

Nouveauté 2023 : l’atelier « Frelon Garou » propose tous les mardis et jeudis des animations conjuguant apprentissage et divertissement, au travers d’un jeu de rôle en lien avec différentes missions des abeilles. Non seulement la légèreté est au rendezvous, mais la gourmandise s’installe dans l’établissement. Vous pourrez ainsi découvrir et déguster crêpes, gaufres…, dans l’annexe de L’Abeille de Ré, Le Beezz’.

Suite aux événements de cette année, Aldo François et son équipe ont vu une opportunité de réorganiser l’entreprise et de trouver du positif dans cette crise, l’entreprise va donc créer de nouveaux ateliers pour le plus grand plaisir des enfants et lancer quelques nouveautés en attendant l’année prochaine pour en concrétiser un plus grand nombre.

Depuis plus de vingt ans, Daniel Vallégeas et son équipe fabriquent avec passion un grand choix de gourmandises sucrés ou salés pur beurre, sans additifs, colorants ni conservateurs. Ils utilisent des ingrédients locaux tels que le beurre de région, la fleur de sel de l’île de Ré et des œufs frais. En mariant la fleur de sel à ses recettes, Daniel Vallégeas donne une note originale à ses biscuits, appréciés tant par les enfants que par les parents. Vous êtes invités à passer à la boutique pour tester le goût unique des sablés à la fleur de sel, au algues, des galettes et des croquants, et des trois sortes de sablés apéritifs… A l’heure du petit déjeuner et du goûter,

l’incontournable brioche rétaise à la crème fraiche qui fait l’unanimité auprès des consommateurs pour son goût et sa légèreté et les cakes sucrés comblant le palais des plus exigeants.

Les personnes intolérantes au gluten peuvent apprécier les biscuits à la farine de sarrasin, au petit épeautre et au sucre de canne (7 % de gluten), ainsi que des macarons à l’ancienne pur amande (sans gluten) ou encore les sablés à la cacahuète, aussi délicieux qu’originaux. La Biscuiterie de Ré est un vrai paradis pour les papilles des plus gourmands où vous pouvez aussi composer vous-mêmes vos propres paniers garnis !

Suivez l’actualité de l’île de Ré sur realahune.fr 24 RÉ À LA HUNE | ÉDITION DU 7 JUILLET 2023 | N ° 264
Abeille de Ré - 15 chemin du Corps de Garde - 17111 Loix - 0546310663
La Biscuiterie de l’Île de Ré : irrésistible tout simplement !

Oliviers & Co, la Méditerranée sur l’île de Ré

Geoffroy et Agnès ont ouvert en plein cœur de La Flotte, sous la franchise de marque Oliviers & Co, un magasin dédié aux produits méditerranéens. Comme pour le vin, chaque huile d’olive possède sa propre personnalité, résultante du terroir, du savoir-faire des hommes, de la variété et de la maturité des olives utilisées. Sélection exigeante, traçabilité unique du verger aux bouteilles, qualité et fraîcheur constituent la marque de fabrique des huiles Oliviers & Co qui viennent de tout le contour méditerranéen. Loin de commercialiser seulement des huiles, Oliviers & Co propose d’autres gammes de produits : sauces pour pâtes, produits à tartiner : tapenades (avec

anchois) ou olivades par exemple au citron confit, chèvre courgette, basilic ou encore amande se dégustent sur des croûtons à l’apéritif. Les vinaigres balsamiques, tous de première qualité et les vinaigres aux fruits – figue, pamplemousse, framboise, grenade, etc. – sont à accorder avec les mets. La gamme de produits à la truffe : pâtes, crème de parmesan, concassés à la truffe… est à se damner.

Panettone e Spaghetti, pour de vraies saveurs italiennes

Charlotte et Marine Santelli ont ouvert une épicerie et un traiteur italien à La Flotte. L’établissement bénéficiant d’une façade sur la promenade de la mer, vous pourrez boire un café italien sur la terrasse, déguster une pasta box maison (pâtes au choix cuites devant vous et sauce au choix), une pâtisserie (aragostine, cannoli…) ou encore une savoureuse glace à l’italienne.

Côté traiteur, tout est fait maison. Les nombreuses sortes de pâtes et de sauces, encornets, boulettes de viande, tiramisu peuvent être dégustés sur place ou

à emporter. Vous trouverez également des plats cuisinés typiques italiens, un très bel éventail d’antipasti, de fromages et de charcuterie. Tout vient en direct d’Italie bien sûr, chaque semaine.

Côté épicerie, depuis les vins italiens jusqu’aux huiles d’olive délicates et intenses, en passant par une gamme de sauces, chips et vinaigres truffés, sans oublier le café en grain ou moulu, le choix est vaste. Les gressins, amaretti croquants, panna cotta, mascarpone et autres délices italiens figurent en bonne place sur les étagères.

La Brasserie de la Plage, une expérience culinaire authentique face à la mer

La Brasserie de la Plage à La Flotte vous accueille dans une ambiance conviviale et détendue.

Le Chef de cuisine, Yoann Leraut, et son équipe, vous proposent une cuisine totalement élaborée sur place à partir de produits frais, régionaux et de saison ; de la mise en bouche, en passant par la préparation des crustacés, jusqu’aux desserts. Un véritable temple fait maison pour une symphonie de saveurs concoctées avec passion et orienté sur des produits régionaux et les produits de la mer.

A la carte de la brasserie, faites vous plaisir avec une entrée à la connotation estivale telle que l’assiette de légumes grillés, marinés, accompagnés de pistou et burrata, ou encore un ceviche de poisson du jour aux saveurs de coco, citron vert, mangue et coriandre...

Quel enchantement en bouche en dégustant le risotto crémeux, spécialité du Chef, associé au poulpe grillé et chorizo ibérique.

Les amoureux de viande ne sont pas laissés de côté et peuvent aussi se délecter de travers de cochon fermier cuits à basse température et grillés.

Les desserts sont aussi élaborés avec passion pour une fin de repas enchanteresse. Savourez une tartelette citron-framboise associée à une déclinaison de crème et

sorbet citron et framboises fraîches, une panna cotta à la verveine citronnelle associée à la pêche blanche pochée et en sorbet ... La Brasserie de la Plage vous propose aussi des services pour toutes vos envies :

- En fin de matinée, profitez à partir de 11h, avec le chef écaillé Philippe Couecou dit «Phiphi la Langoustine», du bar à huîtres avec vin blanc (plusieurs vignerons mais aussi les vins de la SCA Uniré, coopérative des vignerons rétais).

- Des plateaux de fruits de mer à emporter à commander auprès de l’écaillé.

- Le midi, entre promenade et plage, profitez aussi d’un menu «entréeplat» ou «plat-dessert» à 28 € et, pour les gourmands «entrée-platdessert» à 34 €

- Et, tous les jeudis, une soirée ambiance musicale en live est organisée avec les chanteuses Karine Gil Yaquero ou Téüra.

Toute la journée, de 11h à 23h, vous pourrez aussi apprécier, avec modération, les cocktails créés par le bartender du Bar à la Tchao. Un professionnalisme et une expertise des associations de saveur afin de vous proposer des cocktails uniques ou composer LE cocktail adapté à vos envies.

La Brasserie de la Plage, un lieu unique, pour partager des expériences gustatives vraies tout au long de la journée.

Suivez l’actualité de l’île de Ré sur realahune.fr 25 RÉ À LA HUNE | ÉDITION DU 7 JUILLET 2023 | N ° 264 LES ESSENTIELLES
Huiles d’olive - vinaigres - tapenades olives, produits méditerranéens o L ivie R s & co la flotte - île de ré espace dégustation 2 rue gustave dechézeaux 17630 la flotte 09 79 30 57 68 gustavolaflotte@gmail.com olivierscolaflotte Du mardi au samedi 10h-13h / 15h30-19h30 Le dimanche 11h30-13h30
SAVEURS & PRODUITS RÉGIONAUX
L’ ABUS D ALCOOL EST DANGEREUX POUR LA SANT É, CONSOMMEZ AVEC MOD É RATION Bar à huîtres Cocktails créés par notre Bartender Soirées Ambiance musicale en live 44 avenue de la Plage - 17630 La Flotte en Ré Infos & réservation +33 (0)5 46 09 60 70 Un
Panettone e Spaghetti 8 cours Eugène Chauffour à La Flotte 09 51 47 86 23
lieu d’exception face à la mer pour toutes vos envies !

La F iancée du Pirate

La Fiancée du Pirate, une adresse pour tous

L’aventure continue pour Sylvie, Hélène et Christian, toujours à la barre de La Fiancée du Pirate depuis 1986, rejoints maintenant par Marie.

Installez-vous sur la terrasse pour un déjeuner ou un dîner et vous régaler de galettes, salades mais aussi d’huîtres, de moules frites, viandes à la plancha avec sa pomme de terre au four, le tout accompagné de vins bio, cidre artisanal ou bien encore pour un goûter de crêpes, glaces et boissons fraîches… De quoi satisfaire toutes les envies, des petits et des plus grands tout en profitant de cet emplacement exceptionnel sur le port de La Flotte.

Pour un moment différent, faites un tour au Pub des 5 , à l’arrière de la crêperie, Tom vous accueillera de 16h30 à minuit,

de cochons Bio éléveur et vente directe

BRASSERIE ARTISANALE DE R É

Haut des Peux Bertaud RD201 à Sainte-Marie-de-Ré

Tom, barman au Pub des 5.

il vous proposera quelques 30 bières en bouteille et 7 à la pression, sélectionnées par Christian.

La Fiancée du Pirate, une adresse précieuse sur le port de La Flotte à consommer sans modération.

Salaison AVAAVA pour une cochonaille bio

Sandrine et Thomas Viardot ont ouvert leur première boutique sur l’île de Ré au printemps dernier. C’est dans cette boutique agréable à l’accueil sympathique et amical, qu’ils vous proposent des produits cochon 100 % bio.

Au début de la chaîne, il y a un élevage bio dans les Deux-Sèvres. A La Cochonne Rit, les animaux vivent leur vie naturellement en plein air sur plus de 20 ha dans le plus grand respect du bien-être animal, en partie nourris par des céréales maison cultivées sur 67 ha.

AVAAVA prend le relais sur la transformation

toujours en bio. Le résultat, des produits authentiques, naturels, le plus simple possible sans nitrite, sans gluten, sans conservateur ni colorant.

Au menu, la viande fraîche : rôtis, côtes, filets mignons, rouelle, escalopes, travers de porc, marinades… Et pour la partie charcuterie : une large gamme de saucisses, boudins blancs et noirs, pâtés, crépines, pâtés… Grâce au séchoir de 30 m3, AVAAVA produit également des saucissons, chorizos, jambons de pays à base du sel de l’île de Ré plus iodée, le tout exclusivement faits maison vous l’aurez compris.

Bières de Ré, de délicieuses bières locales

Installée au cœur de l’Île de Ré depuis

1996, la brasserie artisanale Bières de Ré propose des bières de qualité aux arômes authentiques et délicats.

Au fil du temps, la gamme s’est élargie et la brasserie propose désormais trois bières traditionnelles (blanche, blonde et ambrée), ainsi qu’une déclinaison brassée à partir de malts et de houblons BIO. À cela s’ajoutent des créations audacieuses comme la bière au miel de Ré, la Triple et ses trois types de houblons, la Déferlante et sa saveur très marquée, la Stout aux Café, l’IPA (India Pale Ale) ou encore les bières aromatisées au Cognac ou aux agrumes. Des bières artisanales multi médaillées lors de prestigieux concours.

Parmi les nouveautés de cette année, une bière GOSE au sel de l’île de Ré qui vous séduira par fraicheur, ses arômes et sa finale en bouche légèrement saline.

Les brasseurs ont à cœur de produire des bières locales, authentiques, de qualité, tout en gardant l’esprit artisanal de la brasserie. Privilégiant l’approvisionnement des ingrédients en circuit court, le malt utilisé est par exemple cultivé et malté dans la région.

Si la modernisation de l’outil de brassage et de fermentation est importante, en revanche les recettes qui ont fait le succès de la brasserie comme la « Blanche de Ré » perdurent.

Engagée en faveur du développement durable, sensible aux enjeux écologiques, la brasserie Bières de Ré n’a de cesse de minorer son impact environnemental en réduisant notamment sa consommation d’énergie et d’eau. Rien d’étonnant quand on est autant attaché à la splendeur et à la préservation des paysages de l’île de Ré. Découvrez également la gamme de spiritueux « LE PERTUIS ». Deux whiskies savoureux avec une finition en futs de Pineau des Charentes pour le Single Cask et une finition en futs de Bourbon, Cognac et Pineau des Charentes pour le Pure Malt. Une Vodka infusée aux graines de macerons. Un Gin aux arômes délicats de genièvres, sublimés par une note citronnée. Un Gin aux houblons. Un Pastis traditionnel et un Pastis bleu aux notes originales de poivre et de menthe sauvage.

La Brasserie élabore également une gamme de sodas Bio « OREA » aux arômes naturels qui comprend une limonade, un cola et un tonic. Un vieux rhum du Panama et un Spiced Rhum complètent l’offre pour des cocktails savoureux.

Visitez la boutique / brasserie située à Sainte-Marie-de-Ré et admirez le travail des brasseurs en action. Une agréable façon de découvrir le savoir-faire traditionnel de ces artisans passionnés et d’accompagner votre été avec des produits locaux de qualité.

Suivez l’actualité de l’île de Ré sur realahune.fr 26 RÉ À LA HUNE | ÉDITION DU 7 JUILLET 2023 | N ° 264 LES ESSENTIELLES SAVEURS & PRODUITS RÉGIONAUX
Éleveur de porcs bio en plein air Transformateurs de viande de porc bio Vendeurs de viande de porc
AVA AVA 19 av. de
L’ ABUS D ALCOOL EST DANGEREUX POUR LA SANT É, CONSOMMEZ AVEC MOD É RATION
Jeudi -9h13h / Vendredi 9h-13h et 15h-19h / Samedi -9h-13h / Dimanche sous Les Halles de la pallice Philippsburg à Saint-Martin de Ré
GA L ETTE S VIA N DE S À L A PL A N CHA HUÎTRE S ET MOU L E S GL ACE S ARTI S A N A L E S SERVICE CONTINU JUILLET ET AO Û T 05 46 09 52 46
S UR LE P ORT DE L A F LOTTE L’ ABUS D ALCOOL EST DANGEREUX POUR LA SANT É, CONSOMMEZ AVEC MOD É RATION

ÉPICERIE ÉCO-RESPONSABLE

Ré en vrac Reenvrac www.reenvrac.fr

06 37 76 23 95

Ré en Vrac / Aurélia, une nouvelle épicerie tout en saveur

Ré en Vrac et Aurélia traiteur se sont regroupés début juin pour ne former qu’un seul et unique commerce situé place d’Antioche à Sainte-Marie. Cette épicerie locale de proximité propose en plus des légumes et fruits bio locaux, des boissons fraîches, des bières, des vins, et des produits de qualité 100 % vrac. Inès, associée à son frère Damien, tous les deux maritais de souche, sont dans une vraie démarche éco-responsable privilégiant le Bio, le zéro déchet permettant de réduire les emballages, et d’acheter la juste quantité dont chacun a besoin. Les produits sont conditionnés dans des fûts alimentaires pour éviter tous les emballages plastique.

depuis cinq ans, privilégie les circuits locaux et n’a pas son pareil pour dénicher les meilleurs producteurs. La qualité de ce qu’elle propose est telle que la Chambre des Métiers de Charente-Maritime lui attribue en mai 2022 le label « Artisan Gourmand », une qualification propre à la Nouvelle Aquitaine qui implique qu’elle transmette son savoir-faire. Aurélia, qui a reçu le Trophée de la commune de SainteMarie, lors des vœux de Gisèle Vergnon, présente aujourd’hui une cuisine terre/ mer faite maison à base de produits frais majoritairement régionaux qui varie en fonction des arrivages et des saisons. Son credo : une restauration saine et savou-

aurelia.traiteur17 aurelia.traiteur17@gmail.com

06 86 36 21 06

Ré Un s

Pour le petit déj. un grand choix de céréales classiques et gourmandes, de fruits déshydratés ou confits vous sont proposés. Thés, cafés et infusions… pourront avantageusement être accompagnés, entre autres, de barres chocolatées et de biscuits. Ré en Vrac présente aussi des viennoiseries, des pains de mie et des pains spéciaux de La boulangerie M Un vaste choix de pâtes partage son espace avec les riz français et asiatiques. Toutes sortes de graines et de légumineuses vous donneront envie de cuisiner. Sucres, farines, cacao, huiles, vinaigres et une multitude d’épices en libre service… ont toute leur place dans cette spacieuse épicerie fine.

De son côté, Aurélia, revenue dans l’île

reuse qui ravit les papilles et réjouit le moral. Venez découvrir ses rillettes de saumon, de maquereaux ou encore son gravlax de saumon. Sa délicieuse brandade ou son parmentier de poisson ne vous laisseront pas indifférent. Aurélia propose également une formule « Prêt-à-manger » avec sandwichs polaire saumon crudité ou jambon artisanal bio sans nitrite (également à la coupe), compotes, salades de fruits frais, panna cotta…

Prenez un brin de fraîcheur avec les producteurs fermiers

Avec l’été, savourez les légumes et fruits de saison fraîchement cueillis par les producteurs fermiers locaux. Les variétés de tomates anciennes, les abricots et pêches, sans oublier les poivrons, les aubergines, fraises et autres légumes sont remplis de soleil. Au barbecue, ils accompagneront parfaitement vos grillades, comme le poulet mariné, les brochettes au thym/ citron, les saucisses de porc ou de bœuf.

Chaque matin, l’arrivée de pain frais, des huîtres et des moules rythme l’ouverture du magasin dans lequel vous trouverez de nombreux autres produits

fermiers comme les sirops de menthe et verveine citronnée ou encore les glaces en pots individuels et en bacs.

En terme de nouveautés, nous vous proposons toute une gamme de farine Bio de sarrasin, Khorasan..., des filets de pigeon séchés, des acras de poulet, de la fêta de Brebis et bien autres à découvrir prochainement dans nos rayons épicerie et produits frais.

A partir du 11 juillet, le magasin ouvre le mardi matin en plus des jours et horaires habituels du mercredi au samedi, tous les matins de 9h à 13h et le vendredi après midi de 15h à 19h.

Suivez l’actualité de l’île de Ré sur realahune.fr 27 RÉ À LA HUNE | ÉDITION DU 7 JUILLET 2023 | N ° 264 LES ESSENTIELLES SAVEURS & PRODUITS RÉGIONAUX
Chemin des Guignardes - 17580 LE BOIS PLAGE 05 46 69 30 45 lafermedesproducteursreunis@gmail.com Magasin de Producteurs La Ferme des Producteurs
10 G PL ACE D’ AN TIOCHE - 17740 S AI N TE - MARIE DE RE Ouvert du lundi au samedi 9h-13h30, 16h-19h30 et dimanche 9h-13h30
nouveau commerce à Ste-marie

La Cailletière La Cailletière

Fromages charcuterie vins

Place des Tilleuls - 1, rue de la Cailletière SAINTE-MARIE DE RE

05 46 41 60 53

Ouvert de 9h/13h -17h/19h - Fermé le lundi.

Depuis Seize ans, cette incontournable boutique gourmande tenue par David, située en plein centre du village de Sainte-Marie La Noue, place des Tilleuls, est bien connue des Maritais, des Nouais et autres habitants de l’île.

Elle vous propose une large gamme de fromages artisanaux au lait cru, roquefort, comté de trente mois et de très bons chèvres fermiers au lait cru des DeuxSèvres..., des yaourts gourmets au lait entier Pamplie fabriqués en Poitou-Charentes.

Côté charcuterie, vous trouverez des rillettes d’oie, du jambon cuit à l’os, du serrano, du pâté de campagne, des saucissons corréziens…, le tout arrosé, avec modération, de vins sélectionnés avec attention par David.

Vous pourrez accompagner également tous ces produits de qualité avec du beurre à la motte de baratte au lait cru au gros sel de l’île de Ré.

Il n’y a pas à dire, à La Cailletière, vous serez sûr de trouver votre bonheur gustatif.

La Baleine bleue, véritable institution sur l’île de Ré

05 46 09 03 30 info@baleinebleue.com

RestaurantLaBaleineBleue La Baleine Bleue www.baleinebleue.com

Le restaurant La Baleine Bleue est situé sur l’îlot du port de Saint-Martin. Doté de plusieurs terrasses plein soleil, il offre une vue panoramique exceptionnelle sur les bateaux de plaisance et les fortifications de Vauban.

Antoine Sciard, aux commandes de cette institution martinaise depuis janvier 2019, allie une cuisine raffinée et saisonnière dans un cadre chaleureux et cosy.

A partager en famille ou entre amis les huîtres n° 3 de la Maison Tony et Raphaël Brin, l’assiette de charcuteries de Charentes (grillons charentais, jambon sec et saucisson à l’ail des ours), l’assiette de la mer (3 huitres n°3, 3 crevettes roses française), ou l’assiette de nachos sauce cheddar à la bière.

Pour les entrées, un saumon fumé condiment ail noir pickles de céleris, une panisse de pois chiche crème de parmesan ou un tataki de bœuf crudités et laquage saté vous mettront en appétit.

Ensuite, un thon mi-cuit aubergine confite et ketchup de gingembre, ou un poisson de

la criée poêlée de fèves à la menthe et aïoli maison, des linguines de la mer (moules, encornets, crevettes) égaieront vos papilles, tout comme les viandes telle l’entrecôte 30 gr (bœuf origine France) pommes de terre grenailles de l’île de Ré et sauce Bordelaise, ou le suprême de poulet fermier (volaille origine France) purée de brocolis et jus façon grand-mère. Des salades sont également au menu comme la salade de poulpe méditerranéenne (salade frisée, poulpe mariné maison, piquillos, aubergine, féta) ou encore la salade de l’été (pastèque, melon des Charentes, melon jaune et jambon sec), sans oublier les tomates Burrata, pesto de basilic et ail des ours.

Pour les gourmands, vous aurez plaisir à finir sur une note sucrée avec le gratin de fruits rouges et son sabayon champagne, la grosse profiterole de La Baleine ou encore la brioche perdue avec le sorbet et confis abricot.

A partir du 6 avril 2023 jusqu’au 30 septembre 2023, le restaurant La Baleine Bleue est ouvert 7/7 de 12h à 15h et de 19h à 02h.

Les réservations se font uniquement par téléphone.

Suivez l’actualité de l’île de Ré sur realahune.fr 28 RÉ À LA HUNE | ÉDITION DU 7 JUILLET 2023 | N ° 264 LES ESSENTIELLES SAVEURS & PRODUITS RÉGIONAUX L’ ABUS D ALCOOL EST DANGEREUX POUR LA SANT É, CONSOMMEZ AVEC MOD É RATION 05 46 29 40 04 www.hotel-le-martray.com LeMartrayRestaurant hotel_le_martray hôtel restaurant
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SAVOUREZ VOS VACANCES !

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nial exceptionnel, à deux pas du port de Saint-Martin. V brunch de La Baronnie, chaque dimanche de 11h30 à 14h.

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Suivez l’actualité de l’île de Ré sur realahune.fr 29 RÉ À LA HUNE | ÉDITION DU 7 JUILLET 2023 | N ° 264 LES ESSENTIELLES SAVEURS & PRODUITS RÉGIONAUX * L ’A B U S D’ALCOOL E S T DANGEREUX P OUR LA S ANTÉ. A CON S OMMER AVEC MODÉRATION © Erwan Fiquet
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Lobster Ponps Factory, un endroit charmant pour une cuisine surprenante

Après le succès de son foodtruck à l’entrée de la plage de la Pergola à La Couarde, Ponps a trouvé un petit endroit charmant sur l’avenue du Mail afin de poursuivre ses propositions culinaires aussi surprenantes qu’originales. Oublions les entrées, plats, desserts et restons dans une street-finger food du 21ème siècle et dégustons sur une de ses deux terrasses un kebab de crevettes grillées, des frites de quenelles au brochet et mayo truffée, du poulpe grillé sauce chimuchurri ou encore son plat signature le lobster roll (sandwich au homard sauce blanche à la menthe et citron vert).

Alimentation

Vival

2 place de la poterne (à côté du marché couvert) ST-MARTIN-DE-RÉ

05 46 67 44 84 Ouverttousles jours, ycomprisle dimanche matin.

Situé sur le port de Saint Martin, dans le prolongement du marché couvert, cette supérette de 130 m 2 offre 2000 références alimentaires ou non alimentaires. En effet, vous y trouverez, en plus, une large gamme de Léa Nature (alimentaires et cosmétiques) et un espace PRODUITS ILE DE RE ET LOCAUX. Cette offre complémentaire est là pour renforcer la pérennité du commerce de proximité dans le centre de Saint-Martin. Votre supérette assure aussi la livraison gratuite auprès des Martinais(es).

« Préservez une vie commerciale, toute l’année, dans le centre intramuros de Saint-Martin, nous paraît essentiel ».

Des ‘’tartinables’’ confectionnées à Rivedoux (St Jacques crème fraîche, filet de bar et chorizo…) vous ouvriront l’appétit, accompagnées de vins bien choisis et abordables. Ouvert tous les jours sauf dimanche soir et lundi (avant la saison d’été), Ponps vous accueille pour déjeuner et dîner de 12h30 à 15h et de 19h30 à 22h.

Situé entre Le Bois-Plage et SaintMartin, mais excentré des deux villages, au calme, ce restaurant ouvert à l’année depuis maintenant douze ans, est bien connu des Rétais et de la clientèle touristique. On se sent bien dans cet établissement intimiste à l’accueil chaleureux et convivial situé au pied des vignes du Morinand, mêlant poutres et pierres apparentes, cheminée ancienne, à la décoration marine et locale.

Ludivine, Julien et leur équipe vous présentent une carte évolutive poussée sur la cuisson au feu de bois, en fonction des arrivages et de la météo.

Pour ceux qui l’attendent avec impatience, L’Aile de Ré vous proposent toujours leur fameuse éclade de moules. Ils travaillent, entre autres, avec les huîtres et les moules de la célèbre Maison Le Corre, ostréiculteur rétais.

Compte tenu de l’évolution de la clientèle, Ludivine propose un plat végétarien qui peut évoluer au courant de la saison.

L’Aile de Ré possède également une carte de vins riche d’une centaine de références de petits

producteurs chinés avec soin, dont une grande majorité de producteurs locaux et un grand nombre de vins de vignerons de Charente et de Vendée. Julien présente également une belle gamme de digestifs locaux dont un cognac XO (Extra Old, dont l’eau de vie a vieilli 50 ans en fût de chêne).

L’Aile de Ré, un incontournable à ne manquer sous aucun prétexte !

Le + : une terrasse ombragée.

Suivez l’actualité de l’île de Ré sur realahune.fr 30 RÉ À LA HUNE | ÉDITION DU 7 JUILLET 2023 | N ° 264 LES ESSENTIELLES SAVEURS & PRODUITS RÉGIONAUX
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L’Aile de Ré, votre restaurant entre terre et ciel
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18 Av du Mail à La Couarde-sur-mer 06 98 13 07 13 LobsterPonps LobsterPonps@gmail.com
L’ ABUS D ’ ALCOOL EST DANGEREUX POUR LA SANT É, CONSOMMEZ AVEC MOD É RATION

Chocolats artisanaux

Ballotins, boîtes, paniers, au détail. Minimum 72 % de cacao, huile de palme. Faits Maison et par de petits artisans.

G uimauves à l ’ ancienne

Nombreux parfums : violette, framboise, citron, vanille... n ou G ats tendres

Caramel beurre salé, nature, aux amandes et pistaches, tiramisu et nombreux autres parfums à découvrir

P alettes ou cœurs de chocolats

Chocolats et caramels, spécialités comme les pommes de terre ou les amandes et noisettes enrobées

P etites boîtes d ’ œufs de sterne et mouette

Pralinés avec nougatine, ganache au caramel beurre salé

1 rue du Marché - 17630 La Flotte 05 46 09 56 15

www.lachocolatiere-iledere.fr

En été : ouvert de 9h à minuit du lundi au samedi et le dimanche 9h à 13h & 14h30 à 21h

Les

Suivez l’actualité de l’île de Ré sur realahune.fr 31 RÉ À LA HUNE | ÉDITION DU 7 JUILLET 2023 | N ° 264 LES ESSENTIELLES SAVEURS & PRODUITS RÉGIONAUX ns de l'Île de Ré SCA Uniré 05.46.09.23.09
pensez à commander à l’avance !
ouVert toute l’année

Pain Pâtisserie Restauration rapide

Salades Boissons Glaces artisanales Traiteur

Place des Délices, lieu de vie gourmand

Sur la charmante place du marché de Loix, un peu en retrait du brouhaha du marché, Place des Délices invite à faire une pause gourmande sur sa terrasse légèrement ombragée.

Véritable lieu de vie et de lien social, où se côtoient gens du cru et vacanciers, l’établissement a été repris le 17 mars dernier par Olivier - qui a travaillé pendant 9 ans pour Erick Martineau, l’ancien propriétaire - et sa compagne Julie.

Salon de thé réputé pour ses spécialités pâtissières telles les tartes fines aux fruits, les tartes classiques et ses gâteaux, Place des Délices propose une prestation de restauration rapide

faite maison à base de produits frais, sur place ou à emporter : sandwichs savoureux et belles salades croquantes et toute fraîches à la demande faits minute, tartines, quiches, croque-monsieur, croquechèvre… Les délicieuses glaces artisanales du Maître glacier Jean-François Duport, font craquer petits et grands à toute heure de la journée.

Une adresse savoureuse, pour déguster en toute quiétude une douceur sucrée, boire un café, ou manger un morceau… en prenant le temps de vivre !

Kpizz, c’est K-Ré-ment inKontournable !

Kpizz, ce sont deux commerces ouverts à l’année situés dans le centre village de Saint-Martin de Ré (1 bis, petite rue du Marché) et dans la zone artisanale de La Croix Michaud à La Flotte en Ré (16 rue de la Caillotière).

Les pizzas sont à emporter avec possibilité de commander par téléphone. Celles-ci sont vraiment délicieuses et savoureuses à souhait. Elles sont artisanales à base de produits frais sélectionnés avec soin et rigueur. La farine spécifique utilisée pour la fabrication de la pâte a été déposée par la marque. Celle-ci est donc unique ! Kpizz tient spécifiquement à valoriser la qualité à la quantité.

Chloé et son équipe vous proposent

plus d’une trentaine de pizzas salées ou sucrées plus originales les unes que les autres. Laissez-vous tenter par la Karnivore (sauce tomate, olives, lardons, viande hachée, fromage, chèvre, gorgonzola), la Végétarienne (sauce tomate, olives, champignons, tomates fraiches, poivrons, cœurs d’artichauts), sans oublier l’Orientale (chorizo/merguez/oignons/poivrons), la Napolitaine (tomates fraîches/herbes de Provence/ persillade) ou encore la pizza Boursin (crème fraîche, pommes de terre, jambon, dès de boursin, œuf) ou la Barbekue (tomates, oignons, poulet, merguez, sauce barbecue, herbes de Provence).

Le + : livraison gratuite dès 30 € d’achat de Rivedoux à La Couarde.

Suivez l’actualité de l’île de Ré sur realahune.fr 32 RÉ À LA HUNE | ÉDITION DU 7 JUILLET 2023 | N ° 264 LES ESSENTIELLES
SAVEURS & PRODUITS RÉGIONAUX
place-des-delices@orange.fr 05
06 67
8 place du Marché à Loix
46 29
POUR LA SANT É, CONSOMMEZ AVEC MOD É RATION kpizz saint-martin-de-re 05 46 29 24 30 kpizz la flotte-en-re 05 46 34 89 29 kpizz.fr ouverture et livraison à l’année La Newsletter (abonnement gratuit) Le site 05 46 00 09 19 realahune@rheamarketing.fr ReALaHune Le journal papier ReALaHune La page Facebook Suivez toute l’actualité de l’île de Ré et communiquez dans :

Intermarché : proximité, fidélité et évolution rythment la saga familiale

Voilà 3 ans, le nouveau magasin Intermarché Saint-Martin ouvrait ses portes. La famille Desmereau est présente sur l’île de Ré, à Saint-Martin et à La Flotte, depuis 37 ans.

de vente au concept très novateur, en symbiose avec l’île de Ré.

« Nous avons continué d’évoluer, avec la création du centre commercial des Corsaires. Comme nous nous y étions engagés, nous avons privilégié soit l’extension de commerces et services déjà existants, qui avaient besoin d’espace, soit l’installation de magasins proposant une offre qui n’existait pas encore sur l’île de Ré. » précise Séverine Desmereau.

« Dès l’entrée du centre commercial, nous avons aménagé l’espace dans l’esprit de l’île de Ré. Le parking a un côté bord de mer, avec ses végétaux et ses passages piétons qui rappellent les accès en caillebotis aux plages et les végétaux. »

Une réussite confirmée...

du rayon traiteur, qui a travaillé chez Fauchon, renouvellent régulièrement leur offre, s’adaptent aux demandes de la clientèle ou encore de la direction.

Plusieurs prestations viennent compléter les offres du magasin Intermarché de Saint-Martin : ainsi en est-il de Beach Bike, installé en corner dans la galerie d’entrée, proposant la location de vélos ou encore le distributeur automatique d’huîtres de la maison ostréicole voisine Neveu, permettant d’acheter 7 jours/7 et 24 heures/24 différentes tailles de bourriches d’huîtres, au calibre souhaité. Les prestations du drive, qui se sont fortement développées, satisfont une clientèle rétaise et saisonnière de toute l’île de Ré et la livraison à domicile est réalisée par l’équipe dédiée d’Intermarché, dans un camion réfrigéré, dans le respect de la chaîne du froid.

C’e st la même famille à la tête de l’Entreprise depuis l’origine, et nous sommes restés fidèles à la même enseigne des Mousquetaires. Tout comme nos parents, Dany et Maryse, à qui nous avons succédé depuis 2011 (La Flotte) et 2014 (Saint-Martin), nous privilégions les valeurs familiales, la proximité client et la stabilité de l’équipe. Certains salariés sont là depuis plus de trente ans » expliquent Séverine et Emilie.

Un concept très novateur

Fidélité ne rime pas avec immobilisme, preuve en est la transformation totale du magasin, qui s’est traduite en juin 2020 par la réouverture d’un point

« Globalement, notre nouveau magasin est une réussite, nous avons de bons retours de nos clients, qui bénéficient d’une vraie transformation dans leur expérience-client, dif férente de ce qui est déjà proposé sur l’île de Ré. L’organisation par univers, tous les plus que nous apportons, la possibilité de faire ses courses sans emballage, sont extrêmement importants. Notre force réside dans notre capacité à répondre rapidement à un maximum d’attentes de nos clients, nous évoluons régulièrement. Ainsi après toutes les nouvelles offres mises en place depuis trois ans (lire sur www. realahune.fr), nous proposons un bar à salades et nous développons des solutions adaptées en matière évènementielle. Nous sommes par exemple en mesure de fabriquer des pièces montées et sommes toujours à la recherche de nouvelles idées et de nouveaux partenariats.

Le magasin martinais est à la recherche de toujours plus de professionnalisme et d’accompagnement du client. Ainsi, l’œnologue Eric Planchot anime-t-il toute la journée l’espace vins et spiritueux. Lors de la foire aux vins prévue comme chaque année en septembre, vous serez invités à découvrir en avant première notre sélection.

... grâce à une équipe étoffée Côté traiteur, Gaëtan, fort de son expérience de cuisinier à Esprit de Famille et Frédéric, responsable

« Toutes ces transformations du magasin, notre accueil très bien noté par Critizer, n’ont été possibles que grâce à l’équipe à l’année du magasin, qui s’est étoffée, en plus des collaborateurs présents depuis toujours, c’est essentiel, sans cette équipe il n’y aurait pas cette réussite. Nous avons aujourd’hui dans l’équipe plusieurs personnes en apprentissage et une réelle volonté d’accompa-

gner dans leur développement d’autres jeunes, sur des métiers de bouche, à la poissonnerie, la boulangerie-pâtisserie, la charcuterie, la boucherie, ainsi que sur les métiers de la vente et plus globalement tous les métiers de la grande distribution, qui sont passionnants, riches et variés. » conclue Séverine Desmereau.

Pour des recrutements à l’année ou en saison (il reste quelques places pour cet été, y compris pour un premier job, comme par exemple au drive, en caisse ou encore pour la mise en rayon des produits), il est recommandé de postuler en envoyant sa candidature sur l’adresse mail :

, les horaires étant adaptés selon l’âge et le profil des candidatures.

Avenue des Corsaires

Lundi au dimanche de 9h à 20h Et n’oubliez pas le Drive Intermarché

Suivez l’actualité de l’île de Ré sur realahune.fr 33 RÉ À LA HUNE | ÉDITION DU 7 JUILLET 2023 | N ° 264 LES ESSENTIELLES
PUBLI-RÉDACTIONNEL
SAVEURS & PRODUITS RÉGIONAUX

Nuages de Ré, des petits choux généreux pour des instants gourmands

Les cousins Adrien et Denis Accarias sont rétais depuis plus de trente ans. Passionné de pâtisserie, Adrien s’est formé à travers ses voyages en Australie, Suisse et Angleterre. Denis, quant à lui, issue d’une école de marketing, s’oc cupe de toute la communica tion numérique. Propriétaires des boulan geries 2018, ils ont eu l’idée de confectionner, sous la marque Maison Accarias petits choux garnis qu’ils ont baptisés « Nuages de Ré. »

Ces créations artisanales sont de petits choux généreux et gourmands à la crème légère et onctueuse, élaborés par Adrien très rigoureux dans ses préparations qu’il garde secrètes.

Les nuages au caramel à la fleur de sel de l’île de Ré sont devenus des incontournables, tout comme ceux à la vanille de Madagascar ou aux citrons bio avec de vrais zests de citron vert et jaune.

Ces petites douceurs gourmandes rencontrent un réel succès auprès de la clientèle. Très frais, légers et facile à déguster, ils peuvent se savourer sur le pouce ou tranquillement chez

Pour vos séminaires, vos évènements (mariage, anniversaire, fêtes…), Les Nuages peuvent vous confectionner de belles pyramides jusqu’à cent pièces. Alors pour un instant de bonheur gourmand, laissez vous emporter avec légèreté par ces nuages tout doux et sucrés Vous trouverez ces délicieux petit choux à la crème dans les enseignes de la boulangerie « Ô Pain du Pêcheur », sur leur banc du marché médiéval de La Flotte et dans les halles du marché de Saint-Martin.

Horaires d’ouverture :

- Saint-Martin de 7h30 à 15h et de 17h à 20h

- La Flotte de 7h30 à 13h30

Pour toute commande : 06 81 02 66 87

Les Confitures du Clocher, gourmandises et distinction !

SAN CONF

Naturellement Sublime

CONFITURES CONFITS PÂTES DE FRUITS GELÉES

1 Chemin des Palissiats - 17590 Ars-en-Ré

Les Confitures du Clocher dirigées par Bertrand Heraudeau, à la tête de l’entreprise artisanale, membre de l’ordre des maîtres confituriers de France et de l’ordre culinaire international, fabriquent, depuis plus de 20 ans, confitures, pâtes de fruits, gelée pour infusion Ré O Tea & Herbier, confit sucré et salé... sans produit chimique, ni conservateur.

Les Confitures du Clocher, ce sont avant tout des produits qui sortent de l’ordinaire avec des mélanges de fleurs et de fruits. On y trouve aussi des produits conventionnels de haute qualité qui ont été de nombreuses fois primés au concours régional des saveurs ainsi qu’au concours général agricole.

Sur cinq participations au concours général agricole Les Confitures du Clocher ont été médaillées à chaque fois. L’abricot 100% fruits médaille d’or en 2013, médaille d’argent sur l’incontournable mara des bois en 2016, médaille d’or sur la délicieuse framboise en 2017, médaille d’or sur la douce confiture d’orange en 2018 : l’Entreprise a été élue meilleur confiturier de France lors du salon du chocolat de Bastia. En 2019, Les Confitures du Clocher ont obtenu la médaille d’argent

pour la cerise noire griotte. Elles ont également participé au championnat du monde de la confiture à Beaupuy (Lot et Garonne) où elles ont reçu le premier prix insolite en 2018 pour la confiture de fraise hibiscus*.

Pour cet été courant juillet, Bertrand vous propose des produits originaux et gourmands comme : la confiture banane cannelle vanille, la framboise litchi ou bien même la mangue fruit de la passion. On vous attend pour la découverte de ces nouveaux produits.

*La dernière arrivée est la médaille d’argent au concours général agricole de 2022 sur la confiture de mirabelle.

les confitures du clocher

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Les Nuages de Ré les_nuages_de_re
lesnuagesdere.com
Tél. 05 46 27 15 56 RCS La Rochelle 531 452 852 Crédit photos DR

Cet été, vous allez profiter de l’île de Ré à vélo ; avec toutes ses pistes cyclables, l’île vous offre de belles balades à faire en famille. Vous pourrez en faire le tour à votre rythme, au fil des villages et de vos envies.

Lorsque vous arriverez à Saint-Martin de Ré, surtout ne râtez pas la visite de la chocolaterie Île de Ré Chocolats et son parcours découverte, de la production du cacao jusqu’à la fabrication de nos spécialités en chocolat.

Pensez à venir aux bonnes heures pour assiter à la démonstration de notre chocolatière, qui vous expliquera et vous montrera les secrets de fabrication du célèbre Fort Boyard en chocolat, une des spécialités emblématiques de la chocolaterie.

Et si vous êtes sage, elle pourra même vous le faire goûter ! Île de Ré Chocolats est une institution de l’Île de Ré qui de père en fils existe depuis maintenant plus de 30 ans. Cette chocolaterie familiale est devenue au fil des années, un incontournable de l’île de Ré, avec ses spécialités originales, connues dans le monde entier.

Eric Vallégeas perpétue cette tradition et s’engage pour un cacao plus « équitable », avec notamment l’adhésion à la Charte des Chocolatiers

Engagés (Association bénévole créée par des artisans passionnés) et un engagement personnel auprès des producteurs de cacao.

Il va falloir penser à faire plaisir à toute la famille, avec les petites Patates en chocolat, le célèbre Fort Boyard en chocolat et les fameux Pilots de sel, sans oublier les caramels au beurre AOP de CharentesPoitou et à la fleur de sel de l’île de Ré, nous sommes sûrs de faire des heureux.

Boutique Ile de Ré Chocolats

15, avenue de Philippsburg à Saint-Martin de Ré

Magasin ouvert du lundi au samedi en juillet et août

De 9h30 à 13h et de 14h30 à 19h

Horaires des visites : 11h et 15h30 du lundi au vendredi

Visites de groupe : nous consulter

Tél. 05 46 09 22 09

www.iledere-chocolats.com

Une des adresses les plus célèbres de l’île de Ré à proximité du port de Saint-Martin, Le Bastion est une escale incontournable. Le restaurant-bar-club bâti sur un promontoire cerné par les fortifications construites par Vauban au XVIIIème siècle, classées patrimoine UNESCO depuis 2008, offre une vue imprenable sur l’océan. C’est dans un cadre chaleureux à la décoration contemporaine et cosy que vous vous installerez pour laisser exploser en bouche des saveurs étonnantes.

Le chef Christophe Poulot Cazajous vous concoctera une cuisine bistronomique généreuse et créative. Les plats faits maison à base de produits frais raviront vos palais. Laissez vous tenter par de savoureuses entrées comme le carpaccio de langoustine façon cannelloni, ricotta aux herbes bio du Marais des Baleines (île de Ré) ou encore le tartare de thon « Asian style » qui réveillera vos papilles.

Ensuite, choisissez le turbot en tronçon, rôti, beurre meunière ou la belle tranche de thon Rossini, escalope de foie gras, sauce périgueux truffée.

Pour ceux qui préfèrent la viande ou les abats : la selle d’agneau de lait de la coopérative basque « Axuria » qui fond en bouche, ou les ris de veau aux langoustines, belle association terre-mer feront des heureux.

Il ne restera plus qu’à finir sur un dessert telle que la mousse au chocolat praliné minute, gourmande et légère, ou le gratiné de fenouil signé Bernard Frigière.

Pour accompagner votre repas, Le Bastion vous présentera une vaste carte de vins rouge, blanc, rosés et champagnes...

Suivez l’actualité de l’île de Ré sur realahune.fr 35 RÉ À LA HUNE | ÉDITION DU 7 JUILLET 2023 | N ° 264 LES ESSENTIELLES SAVEURS & PRODUITS RÉGIONAUX B E URREAOP CHARE N •UOTIOP-SET FLEUR DESEL D E LILEDE RÉ
Cet été, profitez de l’île de Ré, et de ses spécialités régionales gourmandes
Le Bastion, restaurant festif, lieu d’exception et cuisine bistronomique
L’ ABUS D ALCOOL EST DANGEREUX POUR LA SANT É, CONSOMMEZ AVEC MOD É RATION
LE BASTION VOUS ACCUEILLE DANS SON RESTAURANT, BAR, CLUB, ET POUR VOS ÉVÉNEMENTS ET MARIAGES. @lebastionclub www.lebastioniledere.com 50 Cours Pasteur, 17410 Saint-Martin de Ré 05 46 00 10 94
Christophe Poulot (à droite) et Swan un de ses chefs de partie avec un magnifique maigre de 22 kilos.
Lës
søïrs dû mërçrëdï åû dïmåñçhë

L’art en partage

C’est l’histoire d’une saga familiale débutée avec Louis Suire, peintre lié à l’île de Ré, qui, ayant hérité de la fibre artistique de ses aïeux (1) , la transmettra à son fils Claude et à son petit-fils Olivier, le premier à vivre totalement dans l’île.

vie et fille du coiffeur de la rue de la Grosse Horloge, il rentre à La Rochelle et l’épouse en 1923. Son fils Claude naîtra l’année suivante.

Le peintre de l’île de Ré Louis peint sans arrêt, mais ce n’est pas un homme d’argent et il ne sait pas se vendre, fait des prix aux amateurs qui viennent lui acheter des tableaux et souvent les invite à déjeuner. Pour se garantir des revenus réguliers, il deviendra professeur au lycée Fénelon. Le week-end, il reprendra le chemin de l’île de Ré que son professeur Louis Giraudeau lui avait fait découvrir en 1912. La lumière lui était alors apparue fascinante. Il la retrouve, toujours aussi fantastique dans les marais du nord de l’île qu’il aime peindre. Le chemin est long depuis La Rochelle jusqu’aux Portes-en-Ré. Après le bac, la famille doit emprunter le petit train s’arrêtant dans chaque village et une bonne partie de la journée est consacrée au voyage.

Une place difficile

Louis Suire a longtemps hésité entre la musique, la peinture et la poésie. Il choisira la peinture sans pour autant jamais se priver de l’écriture ou de la musique. D’une certaine manière, sa musique ressemblait à sa peinture. Elles étaient toutes deux issues du même univers créatif, se souvient son petit-fils Olivier.

Ayant opté pour la peinture, Louis poursuivit ses études artistiques à l’École des Arts décoratifs à Limoges où il rencontre Charles Bichet, un professeur important qui le pousse à « monter » à Paris. En 1917, trop jeune pour partir à la guerre, il entre aux Beaux Arts et fréquente l’Académie Julian où le découvre Albert Marquet, un des artistes qui influenceront le plus sa peinture. A Paris, Louis loge dans le quartier, alors bohême, du 6e arrondissement, rue Gîtle-Cœur, à côté de l’immeuble où sont installés Marquet et Matisse. Il intègrera rapidement la communauté des artistes de Montparnasse où « s’affrontaient les partisans de la couleur et ceux de la ligne, dont Pablo Picasso était le gourou »(2) et sympathise avec Dunoyer, Modigliani, Foujita, Soutine … Rattrapé par la guerre, il travaillera à la section camouflage de l’armée, une arme essentielle même si elle ne tue pas, et passera son temps à cacher le château de Versailles et à reconstituer « un faux Paris dans la plaine de Roissy pour tromper les aviateurs allemands. »(2)

Les hostilités terminées, il prépare quelques expositions, qui vont l’aider à percer, cependant il n’est pas attaché à un seul marchand, son ami Paul Durand Ruel ne l’ayant pas pris sous son aile car ses tableaux ne se vendaient pas encore assez chers pour qu’il s’y intéresse.

Amoureux d’Hélène, la femme de sa

En 1929, Louis achète une masure dans le hameau de La Rivière pour une bouchée de pain. Il la restaurera, y travaillera sans jamais s’y installer définitivement. Il y venait en vacances et retournait ensuite à son port d’attache : La Rochelle où il venait de créer sa maison d’édition A la Rose des Vents, une maison axée sur ses centres d’intérêt grâce à laquelle il écrira des choses sensibles qui lui correspondaient. Lorsqu’il était dans l’île, il la sillonnait dans une voiture verte à pédales, qui transportait tant bien que mal son épouse, son fils et son matériel de peintre, mais qui faisait grand effet(3). Les Rétais s’habitueront à ce personnage étrange qui peignait leur grange ou « une moitié de ruelle remplie de roses trémières. »(2), se l’approprieront comme peintre de l’île et vont l’enfermer dans un régionalisme qui fera sa renommée mais qui ne le représente pas, Louis étant un peintre reconnu de stature nationale.

Claude hérite de la fibre artistique familiale. Tout naturellement, il intègre à 20 ans l’École nationale supérieure des Arts Décoratifs à Paris. C’est un dessinateur extraordinaire ; il fait beaucoup d’illustrations, de portraits aussi. Comme son père, il sera professeur de dessin au lycée Vieljeux à La Rochelle. Il s’est beaucoup cherché, dans des styles différents. On lui parle sans cesse de son père, on les compare aussi…Sa personnalité a été quelque peu écrasée par l’aura de Louis qui avait à son égard une relation éducative certaine, différente de celle tout en tendresse qu’il entretiendra avec son petitfils Olivier. A La Rochelle, il demeure dans le quartier Maubec, à deux pas de chez son père, il expose dans la même galerie que ce dernier et il aura un fils qui lui aussi aura hérité de la fibre artistique familiale ! Coincé entre l’ombre géante de son père et talonné par sa descendance, Claude, qui n’a pas subi l’envoûtement de Ré autant que Louis, aura du mal à prendre son envol.

La Rivière devient le point d’ancrage de la famille

La famille s’élargissant, la maison de La Rivière s’agrandit et devient le point d’ancrage de tous. Les enfants y passent leurs vacances. C’est là qu’Olivier, absorbé par la magie de voir se construire les tableaux sous le pinceau de son grand-père, recevra, sans le savoir, ses premiers cours. Florent Massé, à la tête de l’Hôtel des Voyageurs (l’ancêtre du Chat Botté) est un ami proche de Louis et les deux familles se fréquentent. Olivier va pêcher de nuit la crevette ou, de jour, la chevrette dans les marais, avec Daniel Massé. Dans la journée, il rêve de pirates et d’aventures sur la plage de la Conche en compagnie de Bernard Giraudeau. A l’époque, les maisons ne disposaient pas du confort actuel et lorsqu’il arrivait que la « tribu » Suire passe Pâques dans l’île, elle amenait bouillottes et édredons et faisait un grand feu dans la cheminée.

Une stature internationale Olivier saura éviter une partie des écueils rencontrés par son père. D’abord, il se distinguera des Suire qui l’ont précédé en ajoutant à son patronyme celui de sa mère : Verley. Il indique ainsi clairement qu’il accepte l’héritage tout en s’en démarquant. L’intelligence est de le faire sans rupture. Lui aussi se

cherchera beaucoup. Vers l’âge de 18 ans, il découvrira la vie parisienne et tout ce qu’elle offre sur le plan culturel à un jeune provincial. Graveur sur cuivre à l’origine, il estime que la discipline le bride trop et décide de se consacrer totalement à la peinture. De tendance surréaliste, il aura le sentiment de ne rien apporter de nouveau et amorcera dans les années quatre-vingt un virage vers la recherche de l’essentiel qui lui fera rencontrer la couleur. Sûr désormais de ne s’être fourvoyé ni dans une discipline, ni dans un style qui ne lui convenaient

pas - « On devient toujours ce qu’on doit devenir en peinture » dit-il -, il respire et sa carrière va décoller. Il expose beaucoup à l’étranger, en particulier en Chine, au Japon et aux Etats-Unis. Il voyage aussi un peu partout dans le monde car « dans les métiers de la création, il est toujours bon d’aller voir ailleurs ». Il séjournera entre autres sur la Riviera française, à Rome, Venise, New York, lieu véritablement extraordinaire dans les années 80 pour les peintres, c’est là que tout se passe ! Les enfants suivront jusqu’au jour où l’île de Ré s’impose d’elle-même comme résidence à temps complet et lieu idéal pour peindre et pour élever des enfants.

Aujourd’hui, la famille Suire-Verley est implantée dans une charmante ruelle fleurie de La Rivière, dans laquelle sont situés le domicile et l’atelier-galerie d’Olivier. Il ne travaille plus qu’avec trois grandes galeries internationales dont l’Addison Art Gallery à Cap Cod sur la côte Est des Etats-Unis, et il prépare une exposition particulière pour chacune d’elles tous les deux ans.

Dans l’île, la Galerie Carnot à Ars-en-Ré expose pratiquement exclusivement ses œuvres. Et la fibre artistique de la famille n’a pas fini de s’exprimer puisque son fils Renaud est photographe et Victor, musicien !

Notes

1 – Jean-Baptiste Mesnier, arrière-arrièregrand-père de Louis Suire peignait les batailles napoléoniennes.

2 – Louis Suire ou la passion de peindre –Daniel Bernard – Editions PC – 207 p 3 – Quelques vélocars circulaient à l’époque dans l’île mais encore très peu

Suivez l’actualité de l’île de Ré sur realahune.fr 36 RÉ À LA HUNE | ÉDITION DU 7 JUILLET 2023 | N ° 264 LES GENS D’ICI
SAGA FAMILIALE
DR DR © Daniel Bernard –Editions PC –207 p
Louis Suire en uniforme de soldat lors de la Première Guerre mondiale. Louis Suire peignant Notre-Dame à Paris. Marie-Françoise, épouse de Claude Suire, leur fille Anne, Claude Suire et, debout, leur fils Olivier.

Jean-Baptiste Dumond, photographe et militant de la biodiversité

L’Arsais Jean-Baptiste Dumond est un amoureux de nature. Une passion qu’il exprime par le biais de la photographie, mais aussi en animant le site internet faunesauvage.fr, source inépuisable d’information sur la biodiversité.

mon statut d’être humain. La nature naît, se déploie, flétrit, et meurt, comme nous. La nature, c’est un moyen de traverser la vie.

C’est une leçon d’humilité et de connaissance absolument fabuleuse. »

Des jumelles pendues au cou et un appareil photo à la main.

C’est ainsi que vous pourriez le croiser, au lever du soleil dans les rues d’Ars, ou à toute heure dans les marais du nord de l’île. Les yeux levés au ciel. À traquer les cygnes, les sternes et autres Gorgebleues à miroir. Les insectes et les plantes aussi parfois. Car finalement, c’est toute la nature dans son entièreté qui fascine Jean-Baptiste Dumond.

« Je ne suis pas un chasseur d’images, comme certains photographes animaliers qui veulent mettre à leur palmarès telle ou telle espèce », dit-il. « Moi ce qui m’intéresse, c’est d’être dans la nature, écouter les animaux, les comprendre. Les ambiances. J’ai besoin de la nature. Je peux rester à l’affût des heures durant, en attendant une apparition. Et puis c’est presque philosophique. Cela me renvoie à

Ainsi, Jean-Baptiste Dumond, 74 ans, passe des heures à photographier la nature. Sa grande passion, ce sont les cervidés, les grands animaux, qu’il est allé rencontrer en Italie, en Ecosse, ou encore en Pologne. Chaque mois de septembre, il quitte le monde des humains et part se fondre dans les forêts d’Europe pour profiter du brame du cerf. Si les grands animaux sont sa première passion, l’île de Ré lui a ensuite fait découvrir autre chose. « J’ai acheté une maison à Ars-en-Ré en 1988. Ici j’ai découvert le monde des oiseaux, les marais, la LPO… Dès que je me réveille, je pars dans les marais. Mon endroit préféré c’est bien sûr entre les Portes et Ars, la réserve de Lilleau des Niges. Je connais maintenant les habitudes des oiseaux, je sais où les retrouver chaque année ! »

De l’industrie à la protection de la biodiversité Économiste de formation, JeanBaptiste Dumond a d’abord travaillé pour l’industrie pétrolière. Un poste qui l’a fait voyager aux quatre coins du globe. « Je suis curieux de nature » dit-il. « Tout ce qui peut me faire découvrir autre chose me plaît. » Puis, pendant cinq ans, il a travaillé en Afrique de l’Ouest pour une industrie de récupération et de

recyclage de métaux, avant de prendre la direction de WWF France à la fin des années 80. La photo animalière est alors déjà présente dans sa vie, et dans les années 1990 il co-écrit un premier livre de photos, dont le thème est le chevreuil. Il fut aussi co-producteur de films et documentaires, avant de participer à la création de la Fondation Lemarchand pour l’Équilibre entre les Hommes et la Terre. Aujourd’hui il est encore administrateur de cinq fondations, dont la Fondation Nicolas Hulot, et milite pour la sauvegarde de la biodiversité.

Le site faunesauvage.fr, dont il est co-créateur, lui prend une grande partie de son temps. « J’y consacre environ un jour et demi par semaine. Ce site compile tout ce qui peut se dire sur la faune sauvage et la biodiversité. Tous les quinze jours je publie une newsletter. Du coup je lis énormément, environ trois heures par jour ! » Jean-Baptiste Dumond est le co-auteur de plusieurs ouvrages sur la nature et la faune, dont « Objectif Nature 1986 » (collectif), « Panda magazine », « Images du chevreuil » (avec Guy

Bonnet, Jaques Meggs, Christian Pernay).

L’état de la biodiversité inquiète beaucoup ce naturaliste passionné. « Je m’inquiète moins pour le climat et le réchauffement climatique, car je sais que l’Homme va trouver des solutions. Déjà aujourd’hui il y a des inventions incroyables qui donnent de bons espoirs. En revanche, je constate un appauvrissement de la biodiversité, ici sur l’île mais aussi partout ailleurs, ce qui me paraît irrémédiable. Le besoin des Hommes en termes d’occupation des sols, leur artificialisation, m’effraient. Il faut qu’on trouve une harmonie entre la nature et la présence de l’homme. Il faut qu’on recule, qu’on recycle plus, qu’on fasse durer les objets plus longtemps… »

Dernière passion de Jean-Baptiste : la musique. Chaque année il joue trois ou quatre concerts au Clocher avec son comparse Laurent Pradeau. Lui au chant et à la guitare, dans un univers plutôt folk et blues. Le prochain aura lieu le 21 juillet. Vous pourrez y découvrir l’un de ses multiples talents.

Aurélie Bérard

La Sellerie de Marie

Suivez l’actualité de l’île de Ré sur realahune.fr 37 LES GENS D’ICI RÉ À LA HUNE | ÉDITION DU 7 JUILLET 2023 | N ° 264
PORTRAIT
© Hippolyte Sellès 2021
© Jean-Baptiste Dumond Jean-Baptiste Dumond, un amoureux de nature.
4 rue de La Croix Michaud - 1 7 6 3 0 La Flotte - 06 3 1 21 8 9 20
Une très belle photo du photographe naturaliste et animalier.
Vêtements, chap’s, boot’s, bombes, cravaches... Produits de soins équins, longes, tapis... Equip E m E nts pour cavali E rs & ch E vaux n af, Equithèm E , r av E n E , h ors E pilot, l E ov E t , B ac K on trac K... Ouverture : lundi, mardi, mercredi, vendredi 9h30 à 12h30 et de 17h30 à 19h30, jeudi 9h30 à 12h30. Fermé samedi et dimanche. devenez propriétaire de votre résidence de vacances sur l’île de ré Informations ou prises de RDV au 05 64 10 20 20 ou par mail : vente@seagreen.fr DEVENEZ PROPRIÉTAIRE RÉSIDENCE DE VACANCES DE VOTRE SUR L’ÎLE DE RÉ à 300 m de la plage ! Fabrication française Mobil-home entièrement meublé Gestion intelligente de la consommation d’énergie pour faire des économies SAINTE-MARIE-DE-RÉ Contact au 07 86 99 10 52 JLD CAMPING LES GRENETTES***** ou par mail : vente@seagreen.fr

La mer, toile de fond des festivités à Rivedoux

Fête de la mer, feu d’artifice, concert et marché de la créativité vont réjouir les habitants et vacanciers en juillet à Rivedoux.

d’ailleurs un concert gratuit avec les jeunes talents de la musique classique le 21 juillet sur l’esplanade de la mer (lire en page 44).

un concert sera donné sur la cale du port par le groupe de musiciens Les Nouveaux Dossiers.

La fête de la mer et des littoraux ouvrira la saison des festivités dimanche 9 juillet, de 11h à 16h, sur le port. Elle s’inscrit dans le cadre

de la manifestation nationale, dont Gautier Capuçon, violoncelliste internationalement reconnu, est cette année le parrain. Ce musicien donnera

Au programme, de 11h à 11h30, la SNSM se prêtera à un exercice de sauvetage dans le port, puis de 11h30 à 12h place à une démonstration de kite surf au large par l’école de kite surf de Rivedoux-Plage et l’association « Ailes de Ré ». Une exposition de peintures et des stands associatifs permettront de (re)découvrir des talents artistiques et activités proposées à Rivedoux. Pour un moment convivial, le repas de midi se déroulera sur la cale, face à la mer, préparé par l’Amicale des anciens cols bleus et des jeux ludiques de bord de mer seront proposés par l’Association pour le port et la plaisance de Rivedoux (APPRP). A 14h,

Rive de Mômes enchante les petits

Les traditionnels feu d’artifice et bal populaire se dérouleront jeudi 13 juillet : distribution des lampions à 22h à la salle des fêtes, retraite aux flambeaux à 22h30 sur l’Esplanade de la Mer, avant le feu d’artifice tiré à 23h

Le 23 juillet se déroulera la seconde édition de l’année du marché de la créativité, ayant connu un beau succès pour sa première journée du 25 juin. De 9h à 14h, sur l’Esplanade de la Mer, des artistes et artisans d’art proposeront leurs bijoux, objets de décoration, meubles, peintures, céramiques, luminaires, vêtements et cosmétiques (dates suivantes les dimanches 13 août et 3 septembre 2023).

Le festival de manèges insolites revient pour sa 1 3 ème édition, du 18 au 20 juillet, à Rivedoux-Plage.

Installé sur l’Esplanade de la mer, ce festival d’anciens manèges à pédales est unique en son genre. Il vous transporte dans un monde imaginaire et extravagant. C’est l’association Rive de Mômes présidée par Linda Chastagnet qui en assure l’organisation*.

Cinq manèges à thème Chaque créateur de manège rivalise d’inventivité pour séduire les enfants et les plonger dans un passé pas si lointain. Gratuit pour les parents et à tout petit prix pour nos chères têtes blondes, ces trois jours sont la promesse de vivre un moment festif, enchanté et apprécié de tous. Cinq manèges à thème seront proposés cette année : « Le manège écolo », avec un nouveau manège qui vient

remplacer l’ancien. Le « Musicavélo » un manège original, interactif et écologique : les neuf sujets en bois de fabrication artisanale peuvent recevoir des enfants de 2 à 9 ans. Les tours de manège sont animés en direct avec des chansons et comptines originales accompagnées à la guitare, à l’accordéon et à l’harmonica. Les enfants voudront aussi, à coup sûr, tester « Billy et Lila », « les chaises volantes », sans oublier l’incontournable « Nourse », un habitué du festival et son manège à histoires réservé aux tout-petits. Quelques surprises sont au programme de ces trois jours : sculptures sur ballon et jeux en bois feront oublier tous les jeux vidéo, des séances de maquillage… viendront compléter l’offre proposée par les bénévoles

F E S TIVAL P OUR ENFANT S

de l’association. Un bar à sirop, crêpes, bonbons régalera les petits, comme les accompagnateurs !

Nathalie Vauchez

*Avec le soutien ou la participation de la Commune de Rivedoux, le Comité des fêtes, la Communauté de Communes de l’île de Ré, Thierry Bonnin traiteur, U Express et l’association Demain en mains.

Rive de Mômes

Les grands pédalent, les petits profitent !

Tarifs à la demie journée, la journée ou forfait pour les 3 jours. Entrée gratuite pour les parents. Horaires : le 18 juillet de 16h30 à 19h30, les 19 et 20 juillet de 10h30 à 12h30 et de 17h à 19h30.

Voyage en enfance avec Les Martinelles

Après le succès de la première édition l’année dernière, Saint-Martin récidive pour le bonheur des enfants.

Si Martinelles peut aisément rimer avec Maternelle, n’allons pas croire pour autant que seuls les toutpetits sont invités à s’éparpiller joyeusement sous la fraîcheur des arbres du Parc de la Barbette, déjà riche en distractions les concernant. Non, Les

Martinelles de Saint-Martin, c’est le festival de tous les enfants, celui de cet âge tendre de l’insouciance, de la légèreté, du jeu et du rêve, s’épanouissant en un florilège d’animations variées. Jeux en bois géants, séances de maquillage, sculptures sur ballons, bulles de savon, pauses lectures, spectacles de magie, théâtre et même bal… voilà quelques-unes des réjouissances enfantines qui rythmeront deux journées embaumées du parfum des grandes vacances

Allez faisons un pari, même les adultes en reviendront les yeux plein d’étoiles. Normal, rien de tel qu’un conte ou un peu de magie pour retrouver… son âme d’enfant !

Suivez l’actualité de l’île de Ré sur realahune.fr 38 RÉ À LA HUNE | ÉDITION DU 7 JUILLET 2023 | N ° 264 LOISIRS À LA HUNE
A NIMATION S EN J UILLET
DR
La fête de la mer ouvrira la saison des festivités le 9 juillet à Rivedoux.
F E S TIVAL DE
P ÉDALE S
MANÈGE S À
© Rive de Mômes
Les Martinelles, un festival à déguster à tous les âges. © Mairie de Saint-Martin Parc de la Barbette à Saint-Martin Festival gratuit

Un grand succès pour le « Toyota Open International »

L’élite de l’« handi-tennis » avait rendez-vous à La Couarde du 21 au 2 5 juin, pour la 1 9 ème édition de ce tournoi créé et piloté par Yann Maître.

On a vu apparaître, sur les courts, une nouvelle génération très prometteuse.

Le jeune Britannique

Ben Bartram, tout juste âgé de 17 ans, et classé 18ème joueur mondial, a accédé à une demi-finale.

Contre toute attente

Sur un espace rénové*, 70 joueurs et joueuses se sont retrouvés dès le mercredi 21 juin au matin. Le soleil, lui aussi, était de la partie. Dix-huit nationalités, issues des cinq continents, étaient représentées.

Pas la moindre faille au niveau de l’organisation, les quelque soixante bénévoles ont tout donné pour assurer le succès de cette manifestation. Comme les années précédentes, les compétiteurs étaient hébergés à l’hôtel « Atalante », à Sainte-Marie de Ré. On a ressenti une ambiance festive et conviviale tout au long de ces cinq journées. Britta Wend, une joueuse allemande qui venait pour la première fois sur les courts rétais, nous a confié : « C’est formidable, tout se passe bien et, en plus, il fait très beau… ».

Pauline Déroulède, première joueuse française, a rapidement été éliminée en simple. En revanche, elle est parvenue en finale du double féminin, associée à la Chinoise Zhenzhen Zhu. Les deux complices ont battu le duo SudAméricain Angelica Bernal et Maria Florencia-Moreno. La finale du double messieurs a été remportée par la paire Maikel Scheffers-Frédéric Cattanéo, face à un autre duo SudAméricain Alexander Cataldo et Brayan Alvarez.

La finale des quads (tétraplégiques) a été remportée par le Brésilien Ymanitu Silva face au Slovaque Thomas Masaryk. Chez les femmes, Angélica Bernal (Colombienne) s’est imposée devant Annick Van Koot (Pays-Bas). Chez les hommes, Maikel Sceffers (Pays-Bas), ancien numéro 1 mondial, a battu, à la suite d’un match passionnant, le Chilien Alexander Cataldo, 14ème mondial.

Un public enthousiaste et très attentif Parmi les nombreux spectateurs, on comptait beaucoup de jeunes. Comme pour les années précédentes, des élèves du collège des Salières, de SaintMartin de Ré, et de plusieurs classes du primaire, se sont rendus sur les courts. Le jeudi 22 juin, six classes de 5ème, et plusieurs collégiens de 3ème, se sont déplacés. Ce fut également le cas pour deux classes du groupe scolaire Louis Gaucher de Sainte-Marie de Ré. Les organisateurs ont reçu la visite des élèves de l’école publique de Matha (17). Le lendemain, deux classes de l’école René Brunet d’Ars, et une classe de l’école de La Couarde, sont venues assister à ce spectacle sportif de haut niveau. En tout, un peu plus de 500 élèves sont venus assister à un match. Les responsables du tournoi avaient fait appel à la Sécurité Routière qui est intervenue, à des fins pédagogiques, afin de sensibiliser les jeunes aux dangers de la route, aux risques d’accidents. Plusieurs joueurs et joueuses se sont exprimés pour parler de leur handicap et de l’intérêt qu’ils portent pour la pratique du tennis.

Des élèves se sont installés sur des fauteuils pour échanger quelques balles. A l’issue de cette expérience, un groupe de collégiennes nous a confiés : « Nous avons écouté, avec beaucoup d’intérêt, ce tennisman qui nous a parlé de son accident de moto. C’est un modèle de courage. Il a expliqué comment se déplacer sur le court, avec le fauteuil. C’est très difficile d’avancer en regardant la balle et en maniant la raquette. Cet homme-là est un champion… ».

A l’issue des trois finales, Yann Maître, responsable du tournoi, s’est déclaré tout à fait satisfait et n’a pas manqué de donner rendez-vous à tous, joueurs et spectateurs, pour 2024…

*Lire notre article paru dans Ré à la Hune N° 262 : www.realahune.fr/bientot-la-19eedition-du-toyota-open-international/

Z AP ’ AR T S

L’âme du gardien du clocher d’Ars bientôt réveillée

La nouvelle création Son et Lumière, préparée par l’association Ars Spectacles sera jouée à trois reprises entre juillet et septembre. Un spectacle vivant qui retrace les temps forts de la ville d’Ars-en-Ré du XI e siècle à la seconde guerre mondiale, réalisé avec le soutien de la municipalité.

continuer de faire vivre, le temps d’une soirée, les moments qui ont marqué la ville d’Ars.

mêlera différents supports : photos projetées, vidéos d’époque et scènes reconstituées, son, lumière, et mise en scène vivante.

Depuis des décennies, le spectacle Son et Lumière, réalisé à partir des textes de l’Abbé Mervault basés sur des faits réels, prend vie au pied de l’église. Maryse Le Gars, présidente de l’association, a repris le flambeau en 2019 pour

La rencontre avec une âme errante dans le clocher… Pour cette création, un nouveau dialogue sera proposé. La rencontre entre une femme venue visiter l’église et une voix qui résonne dans le clocher… Celle de l’âme du gardien. Ce dernier lui révélera tour à tour les secrets que les Casserons ont vécu au fil des siècles, dans une mise en scène qui

A travers le regard de cette femme venue en visite sur l’île, le public découvrira la vie quotidienne des habitants à l’époque, les métiers anciens liés au sel, à la vigne, à l’écluse et à l’osier. Mais aussi les grands moments de l’histoire et celle du bâti, de la révolution, le battage des blés et bien d’autres...

Une trentaine de figurants amateurs

Le spectacle sera joué dans son intégralité avec une bande son et animé par des amateurs figurants en costume, coordonnés minutieusement par Maryse. La présidente prépare ce

spectacle avec beaucoup d’énergie et s’affaire également à la reconstitution des costumes d’époque, pour faire voyager au mieux le public dans le temps. En tout, plus de trente comédiens monteront sur scène pour rendre vivants les souvenirs de la mémoire casseronne.

tout public Organisé par l’association ArsSpectacles avec le soutien de la municipalité.

Représentations 2023 :

- Le 17 juillet à 22h30

- Le 11 août à 22h

39 Suivez l’actualité de l’île de Ré sur realahune.fr SPORTS À LA HUNE RÉ À LA HUNE | ÉDITION DU 7 JUILLET 2023 | N ° 264
T OURNOI DE TENNI S HANDI SP ORT
Maikel Scheffers, vainqueur de la finale chez les hommes.
© Toyota Open International
Des élèves très attentifs.
©
Toyota Open International
S P ECTACLE
SON ET LUMIÈRE
© Ars
Le spectacle sera joué au pied de l’église d’Ars et animé par des amateurs figurants en costumes.
Spectacles
- Le 16 septembre à 21h 39

Bal, concert et festival de cirque à La Java

Si la programmation pour jeune public de La Java des Baleines est dense en ce mois de juillet, les grands ne seront pas en reste avec notamment le bal du 1 3 juillet, la 1 ère édition du « One two festival » de cirque contemporain et le concert du Umlaut big band.

Le bal du 13 juillet se déroulera la veille donc de la fête nationale, en compagnie des incontournables Scouts du Bœuf à 1000 pattes, que la Java réinvite chaque année au plus grand plaisir de tous. Au menu, des chansons à déguster collectivement. Le public choisit les chansons dans le menu, il chante en chœur, guidé par les musiciens, autour de cahiers qui compilent une soixantaine de chansons issues du patrimoine populaire. Très vite la piste de danse est prise d’assaut !

Jeudi 13 juillet à 21h. Suivi d’un bal. Ouverture jusqu’à 2h. Tarifs : 5 € Demi-tarif pour les 12-18 ans. Gratuit pour les moins de 12 ans.

les 17 et 18 juillet. Ce festival des solos et duos de cirque contemporain, se veut un tremplin artistique ouvert à tous les jeunes circassiens. Des candidats venus des écoles d’arts du cirque du grand ouest ainsi que d’écoles amateurs présenteront leurs numéros sur différentes disciplines : mât chinois, clown, trapèze, main à main, équilibre, jonglage, acrobatie... Ils se confronteront ainsi au public et profiteront de l’émulation créative du festival. Car un défi leur sera donné le second soir : créer un numéro avec un autre artiste choisi par tirage au sort. Un jury désignera un vainqueur le premier soir et un duo vainqueur le second soir.

Les 17 et 18 juillet à partir de 20h. 5 € . Gratuit moins de 4 ans.

Concert du U mlaut big band vendredi 21 juillet à 21h. Sous l’impulsion de Pierre-Antoine Badaroux, cet orchestre de quatorze musicien.ne.s explore à la fois le répertoire historique des Big Bands (1920-1940) et les possibilités sonores offertes par ce format sous une forme plus contemporaine. Depuis sa création, le groupe s’est principalement concentré sur le jazz des années 1920-1940, à travers la musique de Don Redman, Mary Lou Williams, Fletcher Henderson, Duke Ellington, Benny Carter et d’autres, mais aussi des musiciens européens. Dans son interprétation, le groupe privilégie l’acoustique et les atmosphères chaleureuses et festives...

les 17 & 18 juillet.

La Java lance la 1ère édition du « One two festival »

Des ateliers d’initiation sont aussi organisés de 18h à 19h30 : jonglage, clown, trapèze, acrobaties, tissus... etc. Sur réservation au 06 30 91 52 06. Attention places limitées.

La Java des grands… et des petits !

Tarif : 10 € . Demi-tarif pour les 12-18 ans. Gratuit pour les moins de 12 ans.

Informations recueillies par Nathalie Vauchez

À La Java des Baleines, se cache un monde rempli de surprises, de musiques et de magie pour les grands, mais aussi, pour les petits ! Plusieurs spectacles jeune public sont programmés les mercredis et certains dimanches pour continuer de rêver et à s’émerveiller en famille sous le grand chapiteau.

Les spectacles de Donin

Comme à son habitude, La Java accueille la grande star de l’île de Ré des plus petits (mais aussi de certains grands, et même très très grands ! ) : Donin, qui viendra faire ses spectacles certains mercredis. Son énergie débordante, ses chansons et ses danses entraînantes feront remuer la piste de La Java à 18 h les mercredis 12, 26 juillet et les 2, 16 et 23 août. Au programme : « Le Bal des p’tits gourmands », « Le bal des loustics » et « Balman & Co ».

Les cabarets d’Ophidie Circus

Un moment magique sous le chapiteau qui fera écarquiller les yeux quel que soit votre âge : le cabaret cirque d’Ophidie Circus. Cette équipe pleine de talents menée sous la direction de Marie La Bohème réalise un cabaret époustouflant plusieurs samedis de l’été dans un univers rempli de grâce, de force, de souplesse et de précision. Les petits et les grands pourront admirer des numéros de trapèze, de cerceau, de sangles, d’équilibre et de jonglage les 15, 22 et 29 juillet et les 5 et 19 août. 6 € (gratuit moins de 3 ans).

D’autres spectacles durant tout l’été Tout au long de la saison, des artistes viennent éveiller les esprits des petits en abordant différentes thématiques de la vie et de la nature de manière ludique. Les prochains spectacles feront voyager les enfants dans la forêt, le monde de la musique et de la danse, mais aussi au côté de deux grenouilles à l’humour coassant dans une comédie musicale pleine d’humour. Une belle occasion pour sortir en famille et profiter de jolis moments interactifs où l’on pourra s’émerveiller devant des spectacles d’ombres chinoises, de théâtre et de musique créés et programmés spécialement pour les plus petits.

S P ECTACLE S ENFANT S

- Dimanche 9 de 18h30 à 19h30 : « Laissez-nous coOaasser »

- Dimanche 16 de 18h30 à 19h30 :

- Mercredi 19 de 18h00 à 19h00 : « Kdanse Marmay »

- Dimanche 6 de 18h30 à 19h30 : « Gaston & Raymond »

- Dimanche 13 de 18h30 à 20h00 :

- Dimanche 20 de 18h30 à 19h30 : Toute la programmation jeune public et les infos pratiques sont disponibles sur le site https://lajavadesbaleines.fr/.

Spectacles à 6 € , sauf « Manon et les secrets de la forêt » : 5 € moins de 5 ans, 10 € à partir de 5 ans.

Suivez l’actualité de l’île de Ré sur realahune.fr 40 RÉ À LA HUNE | ÉDITION DU 7 JUILLET 2023 | N ° 264 ZAP’ARTS
PROGRAMMATION DE L A JAVA DE S BALEINE S
U B LIC
PROGRAMMATION J EUNE P
De jeunes circassiens pourront se confronter au public de La Java des Baleines, en solo puis en duo, lors de cette 1ère édition du « One two festival », Avec ses chansons et ses danses entraînantes, Donin viendra presque chaque mercredi enflammer la piste de La Java, pour le bonheur de ses nombreux petits fans.
© La Java des Baleines DR DR
Dimanche 13 août les enfants découvriront « Manon et les secrets de la Forêt ».

Deux

très

grands artistes au musée : Arcabas et Etienne

Du 8 juillet au 5 novembre, le musée Ernest Cognacs à Saint-Martin accueillera deux artistes majeurs : le peintre Arcabas et le sculpteur Etienne. Le vernissage aura lieu le samedi 8 juillet à 11h.

Cette manifestation rassemblant Etienne et Arcabas est un événement exceptionnel. C’est la première fois que les œuvres de ces deux artistes, que lie une relation familiale puisqu’Arcabas est le père d’Étienne, sont exposées dans un même musée. Une soixantaine d’œuvres, réparties à peu près également entre les deux artistes, ont été sélectionnées par Etienne et sa sœur Isabelle Pirot (1) , avec l’aide de François Gauthier, ami du peintre ayant réalisé un important travail d’édition avec lui. « Les œuvres mises en scènes sont les plus représentatives de l’art des deux artistes et choisies dans un souci de dialogues entre les deux univers », explique Christelle Rivalland, directrice du musée.

Arcabas, une figure de l’art sacré français Jean-Marie Pirot, qui prendra le pseudonyme d’Arcabas en 1968, était une figure de l’art sacré français. Diplômé des Beaux Arts de Paris, devenu professeur à l’École des Arts décoratifs de Grenoble en 1950, il va découvrir l’église SaintHugues de Chartreuse qui sera à l’origine de l’orientation de sa vie d’artiste. En effet, lors de cette découverte, il sympathise avec le curé, un prêtre ouvrier, et lui propose de décorer gratuitement son église. A SaintHugues de Chartreuse (devenu un musée départemental depuis 1984), il exécute également les vitraux. Cette première réalisation lui apporte d’autres chantiers, sacrés ou profanes d’ailleurs car, comme l’écrivait François Gauthier, en 2018, dans la revue Golias : « L’œuvre d’Arcabas est immense par sa taille et sa qualité, mais elle l’est surtout par sa portée et son universalité (…) Toute sa vie, il a revendiqué sa liberté d’homme et de peintre pour notre plus grande joie. » Ainsi les tableaux exposés au musée se répartissent en quantités égales entre scènes religieuses et scènes laïques, même si l’œuvre est imprégnée de spiritualité religieuse. L’artiste possède une palette rayonnante, toute de couleurs spécifiques, sans tons violents et sur laquelle il joue avec la lumière, éclairant plus ou moins un personnage, rendant un bleu lumineux ou un violet orageux, et l’enrichissant fréquemment d’or.

Etienne et sa foi en l’être humain

En face, l’univers d’Etienne paraît bien différent, même s’il est également empreint de spiritualité, mais d’une spiritualité plus vaste qui va au-delà de la religion. Le Corbusier écrivait que « prendre possession de l’espace est le premier geste des vivants » (2). C’est le sentiment que l’on a lorsque l’on découvre les statues monumentales du sculpteur dans la cour de l’Hôtel de Clerjotte. Leur élégance classique, néanmoins tout en légèreté, s’intègre parfaitement à l’architecture de ce petit bijou du XVe siècle. Les lignes de ses créations, miracle d’équilibre, sont toujours aussi pures et les thèmes exploités, récurrents dans son œuvre, sont l’expression de sa foi en l’être humain.

Deux mondes différents certes, mais le visiteur constatera une filiation dans les thématiques abordées. De même, certains symboles utilisés par Arcabas, comme la croix trapue recouverte de feuille d’or, signe de vie, l’oiseau de la liberté et une sorte de fresque ressemblant à une bordure de puzzle, figurent également dans certaines créations d’Etienne.

Pour ceux qui s’intéressent à ces deux artistes, signalons que la boutique du musée propose plusieurs ouvrages très intéressants sur Arcabas ainsi que des lithographies d’Etienne. Si ces deux artistes se trouvent régulièrement en bonne place dans tous les grands musées de New York à Hong Kong, il est rare de voir dans l’île des expositions de cette qualité et on ne peut que remercier la famille d’Arcabas qui est à l’origine de ce cadeau et le musée de nous l’avoir proposée.

Catherine Bréjat

(1) Isabelle Pirot est romancière, comédienne et auteure de théâtre pour lequel elle a écrit une douzaine de pièces. Elle a par ailleurs été directrice artistique du théâtre de la Ville de Saint-Malo.

(2) Le Corbusier, L’espace indicible, 1945, in L’architecture d’aujourd’hui.

Galerie Glineur

18 rue de Sully

Saint-Martin de Ré

Port : +33(0)

Tél : +33 (0)

ÎLE DE RE COLLECTION

1 5 bis rue Jean Jaurès SAINT-MARTIN DE RE

1 rue du Général de Gaulle LA FLOTTE EN RE

D’avril à septembre : sur les marchés d’ A RS et du B OIS -P LAGE

Juillet et août : sur le marché des PORTES et nocturnes à LA FLOTTE

41 Suivez l’actualité de l’île de Ré sur realahune.fr RÉ À LA HUNE | ÉDITION DU 7 JUILLET 2023 | N ° 264 ZAP’ARTS
E X P O S ITION M U S ÉE E RNE S T C OGNACQ
DR DR
Etienne : Le réveil amoureux. Arcabas : Le peintre paysagiste.
La Flotte 2 bis rue Gustave Dechézeau (Face Carrefour express) 05 46 34 68 80 Loix 2 chemin du corps de grade Village artisanal 05 46 41 32 13 vacancesalameriledere E-mail
Ile de Ré Collection @iledere collection
: ilederecollection@yahoo.com

Dans les coulisses du Festival du Livre

J- 3 0 et des poussières… le Festival du Livre n’a pas encore publié sa 1 5 ème édition mais les chapitres en sont désormais écrits et tous les personnages connus.

C’est le temps suspendu de la lecture assidue, celui de la préparation du programme et de la chronologie des tables rondes. Studieux, appliqué, silencieux, il précède le bouillonnement des derniers jours. Il est temps de présenter l’invité d’honneur.

Samuel Benchétrit, parcours d’un enfant de banlieue Réalisateur, comédien, auteur de théâtre, de chansons et de livres aussi bien sûr… Samuel Benchétrit touche à tout et réussit tout ce qu’il touche avec une liberté frisant l’insolence. Derrière une allure un brin nonchalante on devine la timidité, sous le côté ténébreux l’élégance d’un dandy moderne. Autodidacte passionné de tous les arts et particulièrement de cinéma, tous les cinémas, dont il découvrira les multiples visages avec les femmes de sa vie, le jeune Samuel quittera sa banlieue pour Paris et vivre sa vie d’artiste commencée par de petits boulots. Loin de renier son enfance dans un HLM de Champigny-sur-Marne, il en fera un livre, et même plusieurs…

Sous le béton, la vie

Plus de dix ans entre deux tomes et pourtant le même regard empli de tendresse. Avec le quatrième opus de

DE R É

Raconter l’irracontable, le talent de Philippe Besson

Un féminicide, d’après le Petit Robert, est le meurtre d’une femme, d’une fille en raison de son sexe.

Le terme est calqué sur homicide avec la racine femina, æ, f., « femme, femelle » en latin, et le suffixe - cide issu du latin cædo « frapper, battre, abattre, tuer, massacrer ». Il y a trop de féminicides, bien sûr. Un seul, c’en est un de trop.

Philippe Besson a choisi d’escalader cette montagne tragique par la face nord en donnant la parole aux enfants de la femme sacrifiée. Ils sont frère et sœur. Quand l’histoire commence, ils ont dix-neuf et treize ans. Cette histoire tient en quelques mots, ceux que la cadette, témoin malgré elle, prononce en tremblant, au téléphone avec son frère : « Papa vient de tuer maman ».

L’auteur a choisi la difficulté car il s’agit d’un exercice périlleux qui aurait pu être empreint de bons sentiments et se noyer dans le pathos. Mais c’est mal connaître Philippe Besson qui, avec sa plume délicate et pudique, retrace le destin tragique de ces deux jeunes personnes qui essaient de (sur)vivre avec un

père assassin et une mère assassinée. Avec justesse et mesure, sans effets de style, il analyse les prémices qui ont conduit au drame et nous embarque dans ce maelström qu’est la vie d’après. La survie en quelque sorte…

ses Chroniques de l’Asphalte, Samuel Benchetrit reprend le fil de sa jeunesse dans une banlieue qui nous semble tout droit sortie d’un autre temps. Ceux qui ont savouré les précédentes chroniques retrouveront avec plaisir l’indéfectible bande de potes, Karim, Dédé, Daniel, Samuel et Cie, les autres les découvriront pour la première fois en pleine adolescence. Nous voilà transportés dans les années 80, celles d’une culture en pleine effervescence qui n’a pas encore peur de se déplacer dans les « quartiers ».

Les Chroniques de l’Asphalte numéro 4 s’achèvent avec un Samuel se rêvant musicien, chanteur, acteur, réalisateur, tout cela dans sa chambre au fil de soirées solitaires. Elles se commencent par le tournage d’un clip de Daniel Balavoine, pour lequel le peu apprécié Abdelkrim Bouglaoui a été sélectionné. Les filles se pâment sur son passage, les garçons sont verts de jalousie, il devient une star… qu’on apercevra à peine à l’écran.

Entre les deux, on ne sait pas trop vers laquelle de ces scènes de la vie quotidienne va notre préférence : le désespoir du zozotant Neness, amoureux de Bérangère elle-même amoureuse du chanteur de U2 avant de tomber dans les bras d’Igor Bébersy

dit Bébé, le souvenir de Véronique et Davina moulées dans leurs justaucorps fluos, les efforts pour capter Canal+ en clair, le choix existentiel d’une coupe de cheveux ou la disparition tragique de Coluche. Il y beaucoup d’émotions et d’humour sous le bitume. Beaucoup d’amour aussi…

Rendez-vous avec Samuel Benchetrit le Samedi 4 août, au Bois-Plage.

Le rythme est enlevé, l’écriture agréable et incisive, mais est-ce bien un roman en fait ? Au dos du livre, il est écrit roman mais aussi récit-enquête, et sans doute que si l’intrigue est une fiction, celle-ci fait écho à une réalité dissimulée derrière l’ivresse du numérique.

Il faut dire que son auteur Hugo Jauffret est un juriste spécialisé dans la protection des données personnelles. Ceci explique cela.

A un bout et l’autre d’une même chaîne, Ludovic et Yacine, deux presque anti-héros, à la fois acteurs et victimes d’un monde numérisé tout entier dévoué au culte de la DATA et à ses services associés, vendus par un géant du numérique nommé Hémisphères aux entreprises du web.

Supérieurement aboutie, l’intelligence algorithmique ? Pas tant que ça puisqu’elle doit pour être efficiente, recourir aux taskers , autoentrepreneurs (faussement) indépendants et réellement esclaves de leur clavier.

Sous pression constante, Yacine

s’enfonce, Ludovic déprime, la machine dérape. Derrière la misère sociale et morale, le portrait sévère d’un monde du travail en perte de sens et pour le coup totalement déconnecté de la plus simple humanité.

« Je ne suis pas un robot » -

- 256 pages Prix Public : 16,90 €

Suivez l’actualité de l’île de Ré sur realahune.fr 42 RÉ À LA HUNE | ÉDITION DU 7 JUILLET 2023 | N ° 264 ZAP’ARTS
I NVITÉ D’HONNEUR F E S TIVAL DU LIVRE DE L’ÎLE
Pauline Leriche Rouard
© JF Paga Tome 4 (sur 5) - Editions Grasset 298 pages - Prix Public : 20,90
DR
Samuel Benchétrit, invité d’honneur du Festival du Livre 2023.
L’IA coté pile, un éclairage sans concession d’Hugo Jaufret
Benjamin Lucas Pauline Leriche Rouard
Editions Julliard – 208 pages Prix Public : 20 €
DR DR
Editions Eyrolles

UN ESPRIT BOHÈME CHIC

dÉ cor Atrice d’i N t É rieur Nous sommes là pour vous conseiller et vous accompagner dans tous vos projets de décoration et l’aménagement de votre maison.

Au cœur du village du Bois-Plage, Jane (et sa maison) a ouvert ses valises en compagnie de son époux. Ces deux décorateurs, bretons d’origine, ont vécu et travaillé à Montpellier « Nous avons vendu nos boutiques avant la Covid », explique Jane, « mon mari prenait sa retraite et moi je voulais reprendre mon métier de décoratrice ». Les voilà sur l’Île de Ré, où ils ont depuis longtemps une résidence secondaire, devenue principale. Jane voulait une boutique au Bois-Plage « et nulle part ailleurs », précise-t-elle.

Depuis février 2022, La Maison de Jane a ouvert deux boutiques, l’une dédiée à

toutes les femmes située au 21 place de l’Eglise, proposant une collection de vêtements esprit Bohème chic « très personnelle », sélectionnée par Jane revendiquant l’avoir faite « avec un côté plaisir » ; l’autre dédiée à l’équipement de la maison au 17 place de l’Eglise, une caverne d’Ali Baba où trouver mille et un coups de cœur pour nos intérieurs. Côté marques « beaucoup de celles avec lesquelles je travaillais dans le sud m’ont suivie », explique Jane. Citons (parmi d’autres) Rock the Kasbah, Maisons de Vacances, Madame Stoltz, Best Before et en exclusivité pour l’Ile de Ré, NKUKU. Voilà de quoi réjouir tout le monde !

UN CONCEPT STORE MILLE ET UN COUPS DE COEUR

Acqu A verde, Notshy, L A Petite Étoi L e, hAPP y, Lou A N dre A o N e tee
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Maison JANE prêt à porter : 21 rue de l’église Maison JANE meubles et déco : 17 rue de l’église L e B ois PLAG e - 05 46 52 61 02 maisonjaneiledere - o uvert à l’année
Florent Fauqueux
Florent Fauqueux
© Florent Fauqueux

Ile de Ré Photo, le monde à 3 60°

Des photos et autant de regards se sont posés au Bois-Plage jusqu’au 12 juillet. Le Festival Ile de Ré Photo vous attend et vous ne le regretterez pas.

Alors bien sûr les images de ce photographe de guerre plusieurs fois primé ne sont pas simples à aborder, loin de là. Sur fond noir et légendées, des clichés présentés lors d’une exposition en hommage à ses quarante années de carrière - et surtout, il faut lire les légendes, nous dit Eric Bouvetsur fond blanc, l’Ukraine l’année dernière. La réalité crue des guerres, l’absurde, la destruction. Impossible de nier l’évidence de la souffrance et du chaos.

Détourner les yeux ? Plus facile bien sûr mais « Les photographes de guerre sont très dérangeants, pour les Etats, les forces armées, les milices. S’ils n’étaient pas là, il n’y aurait pas de témoignages objectifs », souligne Richard Merlet.

paysages impassiblement sereins, des galaxies lointaines, une libellule posée sur une feuille, des toits de tuiles, les portraits saisissants d’espèces menacées…

De Manhattan à l’Inde en passant par Essaouira et nos rivages, les images nous transportent, nous embarquent, dans un flot d’émotions mêlées.

Al’entrée de l’exposition, un bénévole vous tend un petit papier. Vous devrez y inscrire le nom de votre photographe préféré et vos coordonnées pour tenter de gagner un livre d’images par tirage au sort. Facile vous dites-vous, imaginant trouver d’emblée l’élu. Méfiez-vous, ce festival est plein de surprises, et le choix s’avère bien plus difficile que prévu.

Un Festival « étonnant »

Et à plus d’un titre. C’est ainsi que le définit Richard Merlet, Président de l’association Ile de Ré Photo Club, fondatrice de l’évènement. « Nous en sommes à la 8ème édition, c’est étonnant », se réjouit-il, rappelant que l’équipe « repart chaque année d’une page blanche ». Un petit miracle en perpétuel renouvellement

pour un festival sans thème. Là encore c’est inhabituel, cette volonté de « liberté absolue », hors cadre. Diversité des sujets, des styles, des techniques, richesse des regards… la photo en majuscules et dans tous ses états. « Quelle belle idée que le sans thème ! » souligne un peu plus tard Danièle Pétiniaud-Gros, vice-présidente de la CdC de l’île de Ré, représentant Lionel Quillet absent de l’île.

Eric Bouvet, la vérité de la guerre

Il est l’invité d’honneur et… absent. Étonnant décidément, mais voilà Eric Bouvet est en mission en montagne. Pourquoi nous ne le saurons pas mais nous avons le privilège de le voir par écran de smartphone interposé car il tenait à saluer public et élus.

Multitude de regards

Ils sont sans concession comme celui de Paul-Antoine Pichard photographiant des enfants du bout du monde vivant dans les ordures, ou de Jean-Luc Gélin, penché sur les cadavres d’animaux écrasés sur les routes, mais aussi émerveillés, fascinés parfois par les beautés du monde, immortalisant la lumière d’un sourire, les couleurs d’un papillon ou de la nuit urbaine, les lignes d’un paysage, la grâce, l’insolite, l’à-peine visible, de curieuses images enfermées dans des bocaux de verre, des danseurs de tango, un hymne au dieu du vin, des

TIVAL ITINÉRANT DE MU S IQUE CLA SS IQUE

Plus de sept cent photographies sont ici rassemblées, « une chance » pour la conseillère départementale Véronique Richez-Lerouge. Des photos rimant avec « partage », pour le Maire du Bois-Plage Gérard Juin tandis que Patrice Raffarin y voit le « bien-être de l’esprit ». Pour quelqu’un croyant en la valeur des mots, ce n’est pas facile à reconnaître mais c’est pourtant vrai : parfois une image en dit plus et mieux car nous mettant face à l’essentiel. De manière implacable ou enchantée.

Un été en France à Rivedoux

Pour cette quatrième édition du festival itinérant Un Été en France, onze jeunes musiciens lauréats se produisent du 4 au 21 juillet 202 3 aux côtés du violoncelliste Gautier Capuçon. Le concert de clôture, à Rivedoux-Plage, réunira tous les jeunes artistes de la tournée.

rejoindre les régions de l’ouest et du centre. Dix villes accueilleront un ou deux concerts gratuits dans des lieux publics, en plein air et ouverts à tous. Le dernier concert est prévu le 21 juillet sur l’Esplanade de la Mer,

Société Générale, partenaire historique de la musique classique, et Gautier Capuçon, violoncelliste de renommée internationale, ont imaginé un nouvel itinéraire qui démarrera en Ardèche, traversera la Bourgogne et le Grand Est avant de

Créé en 2020 par Gautier Capuçon et co-produit avec Société Générale dès té en France a pour ambition de favoriser l’accès à la musique classique dans tous les territoires et de soutenir les jeunes artistes classiques dans leur parcours professionnel « Cette année encore, nous avons reçu de nombreuses candidatures de

grande qualité. J’ai eu un plaisir immense, avec le jury, de découvrir des musiciens de talent que le public pourra écouter cet été dans toute la France. Je me réjouis également que les enfants de l’association Orchestre à l’Ecole, dont je suis l’ambassadeur, puissent être à nouveau à mes côtés pour cette 4 e édition. » déclare Gautier Capuçon.

Ces onze jeunes musiciens professionnels, sélectionnés à l’issue d’auditions exigeantes menées par un jury présidé par Gautier Capuçon, assureront la première partie des concerts. Les enfants d’Orchestre à l’École* participeront à certaines dates.

Informations recueillies par Nathalie Vauchez

*Un Orchestre à l’école : association contribuant à l’épanouissement des jeunes et à la réussite par la pratique instrumentale collective en milieu scolaire.

de la mer

Quatuor à cordes Magenta, Albane Baron (harpe), Mathilde Alvin Besson (flûte), Carla Moujahed Coste (violoncelle), Raphaël Horrach (trompette), Toma Bervetsky (violon), Anastasia Rizikov (piano), Gautier Capuçon (violoncelle) et Jérôme Ducros (piano)

Suivez l’actualité de l’île de Ré sur realahune.fr 44 RÉ À LA HUNE | ÉDITION DU 7 JUILLET 2023 | N ° 264 ZAP’ARTS
Pauline Leriche Rouard
F E S TIVAL F E S
© Paul-Antoine Pichard © Mathieu Latour
Dérangeante vision. Espèce menacée.
Dans limite des places disponibles. Société Générale, S.A. au capital de 046 405 540 552 120 222 RCS PARIS Siège social 29, bd Haussmann, 75009 Paris. PRÉSENTE Du 4 au 21 juillet 2023 14 CONCERTS GRATUITS DANS 10 VILLES ET VILLAGES Réservez vos places gratuites* sur societegenerale.com/un-ete-en-france

Rencontre exceptionnelle à la Galerie Glineur en juillet

Gordon Hopkins le magnifique revient en force à la Galerie Glineur, à partir du samedi 1 5 juillet, pour une rencontre d’artistes avec Christian Nicolas Höet et un nouveau venu : Luka Hair.

Gordon Hopkins

On pense connaître Gordon Hopkins et le même phénomène se produit à chaque fois, on le retrouve égal à lui-même, et cependant différent. La Californie à l’origine de sa palette de couleurs qui, depuis son installation en Europe, a subi l’influence de ses voyages méditerranéens, éclaire notre monde quotidien. Il bâtit ses toiles comme autrefois il créait des jardins avec une rigueur que vient démentir la

couleur, composante essentielle. Sa technique picturale, consistant à superposer plusieurs couches de couleur à l’huile sèche en bâton, se perfectionne d’année en année et finit presque par donner un véritable relief à ses toiles, créant une profondeur et une luminosité étonnantes. De la démesure de certains symboles, des feuilles gigantesques d’une plante par rapport à une table ou un fauteuil de jardin, naît la pointe d’étrangeté qui règne dans son univers personnel, pas aussi simple et joyeux qu’il n’y paraît. Il évolue presqu’insensiblement, nous faisant découvrir de nouveaux thèmes, toujours influencés par son passé d’architecte paysagiste, et même ces dernières années, de nouvelles couleurs. C’est à chaque fois un hymne à la vie, un cri poussé au sortir d’une période sombre ou douloureuse, et qui balaye tout sur son passage.

Du 8 juillet au 5 novembre 2023

Nicolas Höet

Les récentes toiles de Gordon Hopkins qui seront présentées lors de cette rencontre sont de la même force que sa production habituelle et face à ce déferlement de couleurs flamboyantes, les créations de Nicolas Höet tiennent le choc. Les amateurs, qui n’ont pu admirer les réalisations de ce dernier à Pâques, vont pouvoir se rattraper et découvrir de nouveaux travaux, toujours aussi pêchus, qui, pour certains, sont un peu moins dans l’abstraction que précédemment. La passion est toujours présente, transcendant une construction rigoureuse que souligne l’application au couteau d’une large palette de couleurs.

Luka Hair

Luka Hair, un artiste plein de promesse d’une vingtaine d’années est la dernière découverte de la Galerie Glineur. Fils de Joanna Hair et d’Alain Kurylo, artistes de renommée internationale, il a été élevé dans un univers créatif qui l’a amené à choisir la peinture comme mode d’expression. Il traque et exprime l’intimité de chacun d’entre nous à travers des objets personnels ou l’ambiance d’une pièce dans laquelle nous vivons. Ce monde matériel que nous créons, ces objets que nous avons choisis expriment

Les Animations de la Municipalité

JUILLET

notre personnalité, que nous le voulions ou non. La sienne également. Souvent inspiré par ses copains, dont il indique éventuellement le nom sur ses toiles, il s’attache à peindre ces manifestations de notre tempérament et de notre culture dans des couleurs douces, parfois voilées, qui façonnent une ambiance intime. Il peint aussi sur papier, obtenant des transparences étonnantes. Il s’agit généralement de grands formats qui sèchent ainsi plus vite. Quelques éléments lui suffisent pour créer une atmosphère et évoquer un univers à part.

Cette rencontre qui permettra de découvrir les dernières œuvres de deux artistes majeurs et de faire connaissance avec un troisième, est l’événement de ce mois de juillet à la Galerie Glineur et, cerise sur le gâteau, Gordon Hopkins sera présent en personne samedi 15 juillet à partir de 18 h.

Catherine Bréjat

Galerie Glineur

18 rue de Sully - Saint-Martin de Ré

Port : +33(0)

Tél : +33 (0)

2023

LES CONCERTS DE L'ÉTÉ

Mercredi 5 juillet

19h30, Place de la Liberté

Le Doigt dans l’œil - Jazz Manouche

Lundi 10 juillet

21h, Chapelle de la Redoute - Classique

Mardi 11 Juillet

21h, Eglise Saint Eutrope

Festival de Guitare (concert payant)

Mercredi 19 juillet

19h30, Place de la Liberté

Vent d'Est - Musique Slave/Tzigane

Samedi 22 juillet

21h, Place de la Liberté

Musique en Ré

Mercredi 26 juillet

19h30, Place de la Liberté

Note Bleue - Jazz

LES FESTIVITÉS DU 14 JUILLET

Jeudi 13 juillet

22h, Place de la Liberté

Soirée Dj

Vendredi 14 juillet

11h, Parking du Corneau Discours du maire et pot

(offert par la municipalité)

22h, Place de la Liberté

23h, Marais communal

45 Suivez l’actualité de l’île de Ré sur realahune.fr RÉ À LA HUNE | ÉDITION DU 7 JUILLET 2023 | N ° 264 ZAP’ARTS
E X P O S ITION D’ARTI S TE S
© Gordon Hopkins
Gordon Hopkins dans toute sa splendeur : « Table and blue chair in Touquet-Paris-Plage » (100 x 100 cm).
Création Imprimé par nos soins
Le Doigt dans l’œil Label Oyat Musique en ré Note Bleue Musée Ernest Cognacq Saint-Martin-de-Ré 13 avenue Victor Bouthillier 05 46 09 21 22 www.musee-ernest-cognacq.fr ETIENNE ARCABAS Sculpture Peinture

Le plein de nouveaux projets pour Ile, Arts et Culture

Présente depuis près de 2 5 ans sur l’île de Ré, l’association Ile, Arts et Culture s’est o f fert un nouveau sou f fle depuis septembre 2022, avec la mise en place d’un bureau renouvelé.

Pour ce nouveau mandat, Isabelle Chevallier, présidente, Blandine Hulin, secrétaire et Jocelyne Poussin, trésorière, sont accompagnées d’Elisabeth Mertz, vice-présidente, Emmanuelle Brunner, secrétaire adjointe et Sylvie Lagache, trésorière adjointe, avec un objectif ambitieux : dynamiser cette association historique de Sainte-Marie.

Si l’association était au départ conçue par et pour des artistes professionnels, le choix s’est vite orienté vers une ouverture aux pratiques amateurs. Ce juste dosage entre professionnels et amateurs a permis, depuis de nombreuses années, la programmation d’expositions régulières très appréciées du public.

Le plein de nouveaux projets Isabelle Chevallier et les autres membres de ce nouveau bureau fourmillent de nouvelles idées pour l’association. Ainsi, depuis septembre dernier, tous les jours de la semaine sont occupés par au

moins une activité proposée aux adhérents, du cours de modelage emblématique de l’association aux ateliers enfants du mercredi. L’association souhaite aussi proposer des stages pratiques de manière plus régulière, et faire de son local, situé aux ateliers Dazelle, un vrai lieu de partage, de convivialité et d’entraide.

L’association entend également réaliser plus d’évènements tout au long de l’année, toujours dans une relation de partenariat très forte avec la mairie de Sainte-Marie. Le Parcours des Arts, qui a eu lieu pour la première fois en juin dernier, sera notamment renouvelé l’année prochaine. L’association aspire à organiser une foire aux croûtes, évènement convivial par excellence. L’exposition « Les petits formats » est également réitérée cette année. Elle se déroulera du 8 au 10 juillet prochain à la salle des Tilleuls à Sainte-Marie. Les bénéfices

de cet événement seront redistribués à l’association maritaise le Bocal.

Ile, Arts et Culture ne perd pas pour autant son essence, puisque l’association souhaite avant tout

rester accessible au plus grand nombre. Ainsi, les cours sont en accès libre pour les adhérents, en contrepartie de l’adhésion annuelle à l’association, ou proposés à tarif très bas. Dans cette même idée, la plupart des intervenants sont bénévoles et partagent leurs connaissances sans autre contrepartie que le plaisir d’échanger entre artistes.

Appel aux bénévoles !

Pour continuer à proposer de plus en plus d’activités aux adhérents, l’association est à la recherche de nouveaux bénévoles pouvant intervenir sur des ateliers de manière régulière ou plus ponctuelle. Selon vos compétences, n’hésitez pas : l’association est ouverte à toute forme d’expression artistique !

Actualités de l’association sur : ileartsetculture) ile_arts_et_culture

Le plus ancien festival de guitare classique

Philippe Villa, guitariste de renom international, nous revient pour la 26 e fois avec le Festival International de Guitare grâce auquel il est devenu un acteur culturel incontournable de l’île de Ré.

romantique, il a enregistré des CD qui ont été fort bien accueillis. Il joue et enseigne un peu partout dans le monde avec une mention particulière pour la Russie qui répond à son âme slave, Philippe étant d’origine polonaise.

En 1998, avec le soutien de Léon Gendre, il organise le premier festival de guitare de l’île de Ré qui chaque année marque le début de la saison musicale. Ce festival qui intéresse autant les passionnés que les néophytes, est le plus ancien festival de guitare classique en France.

Une vingtaine de musiciens

musiciens participeront à ce festival, tous bien connus de Philippe Villa. Vous en reconnaîtrez certains qui sont déjà venus jouer dans l’île et reviennent toujours avec plaisir. Signalons la présence d’Ingrid Riollot, guitariste classique très connue à l’international (elle s’est produite dans plus de 25 pays) et dont la présence sur scène et la qualité de son interprétation séduisent les publics les plus difficiles. Elle interprètera ce soir-là Albeniz et Granados. Ingrid Riollot partage son temps depuis 2002 avec l’enseignement et elle est actuellement professeur au Conservatoire départemental du Val de Bièvre. Par ailleurs, pour la première fois cette année, le Trio Gorosso venant de Reims sera présent. Il est composé de trois jeunes interprètes : Caroline Ramierez,

Aliocha Laval et Sergio Arroyave, tous élèves de Philippe Villa.

Une nouveauté cette année, le concert du 10 juillet, « Guitares en liberté », est offert au public par la municipalité de Saint-Martin pour fêter le 35 e anniversaire du jumelage de l’île de Ré et du Shire of Esperance en Australie. Cette opération s’inscrit dans un projet culturel plus vaste, celui de la Semaine de la Culture Française à Esperance en 2024 où Philippe Villa représentera l’association île de Ré-Esperance et réalisera un certain nombre d’actions culturelles.

Narcisso Yepes lui a insufflé la passion de la guitare alors qu’il était adolescent. Le conservatoire à Nancy, puis des études auprès des plus grands noms de la musique feront de Philippe Villa l’un des talents les plus originaux de sa génération. Spécialiste du répertoire

Sa 26 e édition aura lieu sur l’île du 9 au 14 juillet et comprendra cinq concerts majeurs débutant tous à 21h, deux animations musicales en journée, l’une à Saint-Martin le 11 juillet, l’autre à La Couarde le 14 juillet et comme à chaque fois, Philippe et son épouse Anastasio Maximkina joueront à deux reprises devant les détenus de Saint-Martin. Une vingtaine de

Suivez l’actualité de l’île de Ré sur realahune.fr 46 RÉ À LA HUNE | ÉDITION DU 7 JUILLET 2023 | N ° 264 ZAP’ARTS
ASS OCIATION
© Association Ile Arts
et Culture
La première édition du Parcours des Arts a été un vrai succès.
26 E ÉDITION DU F E S TIVAL INTERNATIONAL
DE GUITARE
DR
Philippe Villa et son épouse Anastasia Maximkina joueront devant les détenus de Saint-Martin.
05 46 00 09 19 realahune@rheamarketing.fr ReALaHune ReALaHune

Chevalier Gambette, une galerie où il fait bon exposer !

Située à Loix, la galerie associative Chevalier Gambette accueille de nombreux artistes qui peuvent non seulement exposer, mais aussi travailler sur place. Un cadre propice à la création et à la rencontre.

Créée juste avant le confinement de mars 2020, Chevalier Gambette poursuit son petit bonhomme de chemin. Laëtitia Prin, désormais seule aux commandes de l’association et de la galerie, ne chôme pas ! L’artiste multicartes organise chaque année de nombreuses expositions et résidences artistiques au sein de son atelier-galerie. Dix sont d’ailleurs programmées entre fin juin et début novembre de cette année. Des sculpteurs, des photographes ou encore des peintres sont accueillis. La diversité est de mise. « C’est l’ADN de la galerie, » explique-t-elle. « J’ai créé ce lieu avec Julie Rey, qui est partie finalement il y a deux ans. Dès notre

installation ici, nous avions envie que d’autres puissent profiter de cet espace très grand. L’idée, c’est de les aider dans leur diffusion, mais aussi de diversifier les propositions artistiques. On accueille aussi des artistes dont c’est la première exposition, on aide à les lancer. Beaucoup sont d’ici, car finalement il y a peu de lieux d’exposition sur l’île et les artistes ont besoin de pouvoir montrer leur travail. »

Promouvoir l’art

Non seulement les artistes invités peuvent exposer leur travail, mais l’idée est aussi de leur proposer un espace de travail. Chez Chevalier Gambette, chaque artiste peut recréer

Mes services

TA PISSIER - DÉCOR ATE U R : rideaux, sièges...

Annabelle DELVIGNE

11 ZAC des Clémorinants 17740 SAINTE-MARIE DE RÉ

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11 ZAC des Clémorinants 17740 SAINTE-MARIE DE RÉ

son univers et doit pouvoir se sentir chez lui. Après avoir testé la première année des expositions collectives, Chevalier Gambette a finalement préféré l’option « résidence ». Les visiteurs auront donc la chance de pouvoir rencontrer l’artiste dont le travail est exposé, mais aussi de le voir créer. « Le concept est vraiment bien », dit Sébastien Bé, un habitué de la galerie. Ce plasticien, résidant à Sainte-Marie, vient chaque année depuis la création de la galerie. « Je peux travailler et montrer différents travaux. Dans une galerie traditionnelle, on doit exposer des œuvres totalement finies, tandis que là les visiteurs me voient travailler, ils découvrent réellement mon univers, et pas que le produit fini. Je peux même m’adapter à leur demande ».

Pour Laëtitia Prin, c’est un vrai plaisir d’accueillir ainsi ses confrères. « Ça me plait beaucoup de porter ce projet. C’est important de promouvoir l’art, de le diffuser. Au-delà de mes compétences d’artiste, j’aide les autres, je leur offre un cadre. C’est utile de mutualiser nos moyens, et puis la diversité permet une dynamique, des rencontres, un échange. Au cours de ces deux dernières années, j’ai eu de vrais coups de cœur, artistiques et amicaux. » L’atelier de Laëtitia se trouvant dans la galerie, les visiteurs ont également la chance de pouvoir découvrir son univers fait de gravure

Mes artisans

sur lino et d’aquarelle. Des stages sont d’ailleurs proposés tout l’été, les mercredis après-midi pour les adultes et adolescents et les samedis matin pour les enfants.

18 chemin du corps de garde, Loix

P R OG R A MM ATION du 10 au 16 juillet (sculpture, suspensions, luminaires) du 17 au 30 juillet (plasticien, dessin de bestiaire marin) du 31 juillet au 6 août (peinture à l’Huile, abstraite) du 7 au 13 août (maquettes de bateaux) du 14 au 20 août (peinture à l’huile, mobilier art nouveau; photographie)

du 21 au 27 août (dessin et sculpture d’après modèle vivant) du 28 août au 3 septembre (photographie naturaliste) du 20 au 28 octobre ( sculpture céramique) du 29 octobre au 5 novembre (sculpture céramique et illustrations)

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47 Suivez l’actualité de l’île de Ré sur realahune.fr RÉ À LA HUNE | ÉDITION DU 7 JUILLET 2023 | N ° 264 ZAP’ARTS
G ALERIE A SS OCIATIVE
DR
Laëtitia Prin, dans sa galerie-atelier Chevalier Gambette, propose également des ateliers de linogravure. Renseignements au 06 66 85 21 20.

Kosma

17 CONCERTS dont 7 gratuits en plein air

1 CONCERT JEUNE PUBLIC

Orchestre Symphonique de Musique en Ré

Schuber

Beethoven

Mendelssohn

Bize

Rachmaninov

Chausson

Proko

Vivaldi

Kosma

Gratuité du Pont de Ré par l’achat de billets à l’Office de Tourisme de La Rochelle (05 46 41 14 68)

Plein tarif : 20€ 1/2 tarif : lycéens, étudiants

Gratuité pour les moins de 14 ans, les demandeurs d’emploi et titulaires de la carte Restos du Cœur ou similaires.

Concert Jeune public : Enfant : 4 € / Adulte 7 €

Nos billets, sont mis en vente au Centre Leclerc de St Martin de Ré, et sur place, 1h avant les concerts.

Mozart

Bizet

Schu

Les brochures "Programme du festival" sont disponibles dans tous les o f ces de tourisme de l’ile de Ré et de la Rochelle.

20 JUILLET AU
AOÛT 2023
DU
03
FESTIVAL 36e
Conception graphique Franck Zaragoza / Ne pas jeter sur la voie publique MUSIQUE-EN-RE.COM
t
Françaix
Veres s Mozart
t
Bach
f ev
bert Ver es s
05 46 09 06 30 – 06 800 77 420 – 06 82 03 95 21

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