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uste avant la pleine saison, la terre tremble, les orages grondent et... les inaugurations pleuvent.

Saluons, à cet égard, celle de la maison en partage de Loix, concept inédit et solidaire, privilégiant proximité, mutualisation et rationalisation des espaces construits.

Autre commune, autre projet, mené par la CdC, celui de la réhabilitation des bâtiments du quai de la Criée, destiné à devenir un nouveau pôle de vie, sur le port d’Ars-en-Ré.

À l’initiative de La Flotte, plusieurs communes du sud de l’île se lancent dans une démarche de PAEN, visant à conforter sur le long terme la vocation naturelle et agricole d’espaces périurbains.

La Flotte, qui est d’ailleurs très à l’honneur dans cette édition...

Sur l’île de Ré, l’été est la saison des belles rencontres humaines, culturelles et environnementales. Parfois aussi celle des débordements en tous genres. Vous avez dit tourisme éco-responsable ?

Nathalie Vauchez

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Projet de réhabilitation - a rs-en- r é

Concertation autour des bâtiments du quai de la Criée

Le président de la CdC et la maire d’Ars-en-Ré ont organisé une réunion de présentation et concertation concernant le projet de réhabilitation des anciens bâtiments de la DDE, situés quai de La Criée. Le premier vice-président de la CdC et l’Architecte étaient aussi présents pour répondre aux questions. Les Casserons sont venus en nombre et semblent adhérer au projet.

Ces cinq bâtiments alignés, situés entre port et marais, abritaient historiquement les bureaux de la Direction départementale de l’Equipement (DDE devenue DDTM) et de l’ancienne capitainerie, sur une surface au plancher de 683 m2. Situés en zone PPRN*, ils se sont fortement dégradés au fil du temps.

10 ans de négociations

La CdC les a acquis auprès de l’Etat en septembre 2012, après négociation du prix, ainsi passé de 1,5 M€ HT à 1,28 M€ HT (soit 1,534 M€ TTC). Avec une difficulté majeure, puisque inondé lors de Xynthia, le site est situé en zone PPRL. Il fait aussi partie du périmètre des 500 mètres de l’Eglise d’Ars, et requière de ce fait un avis conforme (et non pas un avis simple) de l’Architecte des bâtiments de France (ABF). Il a donc aussi fallu négocier longuement une autorisation de permis de construire avec les Services de l’Etat et trois préfets successifs, pour des activités diurnes uniquement. Tout le bâtiment doit rester identique, avec le même volume et les mêmes ouvertures, avec pour seul changement le hangar. « On refait tout, sans rien démolir, on solidifie avec des micropieux enfoncés à 18 mètres de profondeur, sans quoi il n’y aurait aucune stabilité. On est sur le terrain meuble d’un ancien marais. Situé à l’extrême droite du bâtiment l’emblématique hangar va être refait dans son esprit patrimonial, c’est la seule chose sur laquelle l’ABF a été un peu ouvert. Ainsi, des panneaux solaires pourront être installés sur la toiture du hangar, sans encastrement.

Cela va valider une jurisprudence île de Ré des Bâtiments de France, il aura fallu quatre ans de négociations avec l’Etat. Cette réforme sera validée dans le PLUi*. Evidemment on ne pourra pas pour autant mettre des panneaux solaires partout, des refus seront possibles notamment en cas de covisibilité. », a expliqué Lionel Quillet. Autant dire qu’aucun des acquéreurs potentiels privés n’aurait obtenu de permis de construire.

Vie permanente et patrimoine

Les objectifs de ce projet de réhabilitation sont de deux ordres. D’une part, il s’inscrit dans la politique de pérennisation de la vie permanente : maintenir voire développer les activités économiques dans les centres-bourgs, faciliter la création d’espaces de travail, favoriser les circuits courts

et valoriser les filières locales, mais aussi structurer les offres de soins ; d’autre part il vise à mettre en valeur le patrimoine de l’île, en l’occurrence celui du port d’Ars-en-Ré. Sans oublier que le projet sera performant au plan énergétique, les panneaux photovoltaïques situés sur les toits de la partie « hangar » permettant d’alimenter tout le bâtiment en énergie.

Dans un premier temps, sur l’aile droite, le cabinet paramédical avait été réhabilité en 2016. Cette activité existante s’inscrira dans un lieu de mixité des usages : lieu économique avec cinq commerces de proximité d’une surface de 50 à 100 m2, ouverts à l’année, en lien avec des productions locales et en circuits courts et à l’étage, un espace de bureaux pour l’accueil d’entreprises ; lieu de santé, avec des

salles pour les acticités paramédicales existantes et un espace partagé pour développer l’accès aux soins ; lieu culturel et patrimonial enfin, avec une salle d’exposition.

d’énormes contraintes, un seul parti pris architectural Les contraintes nombreuses sont liées à la vulnérabilité du site, situé en zone d’aléa modéré et fort du PPRL* : pas de nouveaux logements, pas de nouvelle population exposée, pas de changement de destination du bâtiment vers des activités plus sensibles au risque de submersion marine, pas d’augmentation de la vulnérabilité des personnes et des biens, pas de démolition ni création d’ouvertures nouvelles, réhabilitation simple sans surélévation possible. Evidemment, la situation en site inscrit, aux abords du monument historique de l’Eglise, renforce les contraintes d’ordre patrimonial, tout comme les règles d’urbanisme imposent un traitement architectural conforme (par exemple les terrasses sont interdites) et une intégration harmonieuse pour la salle d’exposition (qui sera située dans le « hangar »).

Les aspects techniques représentent également des contraintes lourdes, notamment du fait de la nature des sols et des fondations existantes peu profondes.

« Le seul parti pris architectural du projet concerne ainsi la salle d’exposition, conçue dans le registre des anciens « greniers à sel », avec des mezzanines

Notre magasin est relais

La salle d’exposition sera hébergée dans le bâtiment à l’extrême droite, qui sera réhabilité façon « hangar à sel », seul parti pris architectural du projet, les autres bâtiments étant rénovés et embellis, mais à l’identique (photo-perspective prise depuis le bas de la cale).

© Agences FLINT & ARS Architectes

(Lire la suite page 3)

à l’étage et la recherche d’une sobriété énergétique via l’intégration de deux pans de toitures en panneaux photovoltaïques. », a indiqué Lionel Quillet. L’architecte a précisé que « sa couleur foncée, qui tranche avec les façades en enduit blanc, les toitures en tuiles et les volets battants verts aux étages des autres bâtiments, permettra de mieux intégrer visuellement les panneaux solaires, de couleur noire. Il y a deux hauteurs de bâtiments, trois d’entre eux, dont le hangar, ayant un étage et étant alignés en hauteur, entrecoupés comme actuellement par deux bâtiments en rez-de-chaussée. Architecturalement, ils font écho aux bâtiments de Blondeau Marine et de la salle des sports de la Prée. » L’équipe de maîtrise d’œuvre est, à cet égard, composée du cabinet d’architectes mandataire Flint (Bordeaux), du cabinet architecte co-traitant ARS Architecte (Sainte-Marie de Ré) et du Bureau d’Etudes Tout Corps d’Etat BETOM (Périgny).

adhésion des Casserons Après cette réunion d’information/ concertation, qui n’a pas révélé d’opposition des Casserons présents (lire les questions en encadré), ceux-ci pourront aller consulter en Mairie dans les prochains jours des plans complémentaires. Si cette appropriation de ce projet par la population se confirme, le dépôt du permis de construire pourrait intervenir d’ici la fin juin 2023. Les travaux de désamiantage auraient lieu de

septembre à novembre 2023, suivis des travaux de réhabilitation des réseaux d’eau et d’assainissement de janvier à mars 2024 ; les travaux de réhabilitation du bâtiment se dérouleraient de février à octobre 2024, une fois le permis purgé (5 mois). Les dépenses totales des travaux et études sont estimées à 2,2 M€ HT, avec une subvention de la Région NouvelleAquitaine attendue, ce qui en fait l’un de trois gros bâtiments stratégiques pour le Nord de l’île de Ré, « l’un des projets les plus coûteux. »

Questions des Casserons

Le parking du port côté quai de La Criée servira de zone de stockage pour le chantier, avec évidemment accès réservé à la cale pour les propriétaires de bateaux. Les extérieurs seront aménagés dans un second temps, dans une approche de développement durable, le parking sera supprimé, avec maintien seulement de places pour les utilisateurs de la cale. L’idée est d’en faire un lieu de promenade, des places de stationnement existant sur l’arrière du bâtiment et sur la zone du marché.

L’une des principales réactions a concerné la hauteur du « hangar », la photo projetée pouvant laisser penser que ce bâtiment sera très imposant. Ainsi que sa couleur foncée qui tranche.

La hauteur sera bien la même que celle des deux autres bâtiments à étage : « La photo a été prise depuis le bas de la cale à bateaux, ce qui donne un effet déformant, la hauteur de faitage est la même », a confirmé l’architecte. « La couleur foncée est, elle, souhaitable pour une meilleure intégration paysagère des panneaux photovoltaïques, eux-mêmes foncés, même si on la souhaite la moins foncée possible. »

La durée et les nuisances du chantier ont aussi été évoquées, « un mal pour un bien » a répondu la maire d’Ars, précisant que le chantier sera certes situé au centre du port mais pas au centre du village et que le gros du chantier aura lieu en hiver. « Mais oui, il s’agit d’un gros chantier. »

Pendant les travaux, les kinés retourneront là où ils étaient auparavant, rue Thiers (à partir de mi-septembre 2023).

Une question a concerné l’opportunité de surélévation des deux dents creuses situées au milieu de ces cinq bâtiments :

Lionel Quillet et Danièle PétiniaudGros ont proposé d’organiser une seconde réunion de concertation en vue du choix des commerces. A ce sujet, la commune aura la main : « Ars dira ce qu’elle veut et ne veut pas, afin de ne pas déséquilibrer le tissu économique du village. », a conclu Lionel Quillet.

Nathalie Vauchez

*PPRN : Plan de prévention des risques naturels / PPRL : Plan de prévention des risques littoraux/ PLUi : Plan local d’urbanisme intercommunal

« Impossible eu égard aux contraintes du PPRL », a réaffirmé Lionel Quillet. « La seule extension possible était soit 30 m2 au RdC et 30 m2 à l’étage, soit 60 m2 à l’étage, on a consommé tout ce que l’on pouvait niveau PPRL. »

Une autre question a porté sur le type et le potentiel de candidats pour les commerces : « On est inondé de demandes, ce ne sera pas des métiers de bouche, pas de cafés restaurants. Ils devront être ouverts à l’année. Nous n’irons pas au plus offrant, mais au plus utile, mais les loyers seront quand même en rapport avec la situation exceptionnelle de ce site. Le projet coûtera 4 M€ (acquisition + travaux) au contribuable rétais, il nous faudra au moins 40 ans de loyers pour amortir l’ensemble. », a précisé Lionel Quillet.

Une question a aussi porté sur les logements possibles pour les professionnels qui y exerceront. Différents projets de logements sont en cours de réflexion à Ars-en-Ré, qu’a détaillés Danièle Pétiniaud-Gros.

Une participante, qui habite le port, a dit en conclusion combien elle est ravie de voir bientôt revivre ce site, traduisant semble-t-il l’avis d’un grand nombre de Casserons.

Et soudain, la terre s’est mise à trembler…

le vendredi 16 juin, à 18h 3 8. Les témoins de cet évènement, rarissime par son intensité, nous racontent.

sommes demandé ce qu’il se passait. L’un d’entre-nous a reçu très vite un SMS, et nous avons compris que ce n’était pas une hallucination », confie Romain Masson, responsable du musée du Platin. Le séisme a aussi été ressenti au Bois-Plage et à La Couarde. Au nord de l’île, et même à Saint-Martin, il semble que le séisme a été beaucoup moins ressenti. Mais le lendemain, les discussions ne tournent qu’autour de cet évènement, même le dimanche pendant les commémorations de l’Appel du 18 juin 1940, du côté de La Flotte. Chacun se remémore ses propres expériences des tremblements de terre. Tous s’accordent à dire que c’est un des plus violents jamais ressentis dans la région. Sur les lieux de l’épicentre, entre La Laigne et Cram-Chaban, les dégâts sont considérables (voir encadré) et les habitants sont totalement hagards. « Le lendemain, tout le monde était abattu. Beaucoup de

gens ont passé la journée dehors, de peur de rentrer chez eux. On a même des amis qui ont dormi dans leur camping-car », témoigne William. La pression a du mal à retomber, d’autant qu’une réplique, de 5 sur l’échelle de Richter, les a de nouveau réveillés en pleine nuit, le 17 juin à 4h27 du matin3 « Nous avons bondi du lit, en attrapant quelques affaires. Nous nous sommes habillés dans le jardin. On se parlait avec les voisins à travers la nuit pour savoir si tout allait bien », confie William, qui n’est pas prêt d’oublier ce terrible weekend de juin 2023.

Mathieu Delagarde

1) A une quarantaine de kilomètres à l’Est de La Rochelle.

2) Le 7 septembre 1972, à 22h26. De magnitude 5,7, il fut le plus violent ressenti dans la région depuis le début du XXème siècle.

3) Une seconde réplique, de 3,7, a eu lieu le même jour à 9h31.

L’épicentre du séisme du 16 juin se trouve à proximité de La Laigne et Cram-Chaban, les deux villages les plus durement touchés.

Ce vendredi 16 juin, William, un habitant de Cram-Chaban, commune de 650 habitants située à 3 kilomètres de La Laigne1, vient tout juste de rentrer du travail. Après une semaine bien chargée, le week-end s’annonce radieux, surtout avec la perspective de la finale du Top 14 de rugby qui oppose le lendemain son club de cœur, le Stade Rochelais, au Stade Toulousain. Il discute tranquillement avec son fils dans le salon, autour d’un verre, quand l’improbable se produit. « Il y a eu une forte détonation, un gros boom. Puis tout s’est mis à trembler pendant 3 à 4 secondes », confie le père de famille. Par réflexe, il entraine son fils à l’extérieur de la maison. Sur le coup, les images se bousculent dans sa tête : il pense à un crash d’avion à proximité, ou à l’explosion d’une bouteille de gaz. Très vite, il comprend qu’il s’agit en fait d’un tremblement de terre. Dans la maison, tous les objets, bibelots, cadres accrochés aux murs et autres souvenirs sont tombés au sol, les crépis sont lézardés, le chai en pierre d’un voisin s’est effondré en partie dans son jardin. « On sait que ça peut arriver, mais on n’y pense pas. Ma mère m’a souvent parlé du séisme de 1972 sur l’île d’Oléron2 lorsque j’étais enfant. Mais c’est la première fois que je vis un truc pareil », explique William, encore sous le choc.

Stupeur et tremblements

Au même moment, à Rivedoux, se tient dans la salle des fêtes

l’assemblée générale de l’association communale de chasse agréée (Acca). Le maire de la commune, Patrice Raffarin, prend la parole en clôture de la réunion. Soudain, le son de sa voix est couvert par un bruit assourdissant, comme « si un avion à réaction venait de passer au-dessus de la salle ». « Il y a eu comme une ondulation, ma chaise s’est mise à balancer de gauche à droite. C’était très impressionnant », avoue l’édile. Dans la salle, les visages sont incrédules, comme abasourdis, et le temps se suspend quelques secondes, en même temps que le discours. Un peu sonné, le maire reprend ses esprits et abrège immédiatement sa prise de parole avec un peu d’humour, histoire de détendre l’atmosphère. « Si ça vous fait autant vibrer quand je parle, je vais en rester là ! » Les sourires ont du mal à masquer l’inquiétude, car tout le monde a compris qu’il s’agit d’un tremblement de terre. Alors que chacun se renseigne de son côté, Patrice Raffarin jette régulièrement un coup d’œil inquiet sur le téléphone d’astreinte de la mairie. « Je craignais qu’il y ait des dégâts, mais je n’ai finalement pas reçu d’appel ».

Dans la commune voisine de La Flotte, un conseil d’administration vient de se tenir à la maison du Platin, où les bénévoles sont encore sur place. Une discussion autour des bateaux est brutalement interrompue par une énorme vibration. « Nous nous

250 maisons inhabitables, des dizaines de familles à reloger

Par chance, ce séisme de 5 , 3 à 5 ,8, qui a été ressenti dans tout l’Ouest du pays, n’a pas fait de victimes, à part un blessé léger dans les Deux-Sèvres.

Après le passage des experts du SDIS 17 et 79 dans chaque habitation du secteur de l’épicentre, et selon les déclarations du Ministre de la transition écologique Christophe Béchu venu sur place ce lundi 19 juin, environ 250 habitations classées en noir ou en rouge sur la Charente-Maritime (200) et les Deux-Sèvres (50) ont été déclarées inhabitables dans l’immédiat, dont environ 90 à La Laigne et 80 à Cram-Chaban (au moment où nous écrivons ces lignes, des opérations de contrôle sont encore en cours). L’église de La Laigne est également dans un état préoccupant et des fissures importantes sont apparues sur les murs de l’école. D’ores-et-déjà, on sait que les maisons les plus endommagées, classées en « noire », ne pourront probablement pas être réparées. Dans l’urgence, une salle des fêtes, un gymnase et même un ancien terrain de foot (et ses sanitaires) ont été ouverts pour accueillir les sinistrés. La solidarité a joué à plein, de nombreux habitants ayant trouvé refuge chez des amis ou de la famille dans des maisons épargnées. Sur place, des témoins

confient que les maisons récentes, bâties selon les normes antisismiques, ont beaucoup mieux résisté que les habitations plus anciennes. « Il y a des maisons qu’on a mis 20 ans à retaper, et en l’espace de 4 secondes, tout est anéanti », confiait un habitant de Cram-Chaban.

Il faudra du temps pour panser les plaies (une cellule d’aide psychologique a été ouverte à La Laigne) et déterminer avec les experts quelles maisons peuvent être réparées ou non. Dans les prochains jours et prochaines semaines, il va falloir trouver des solutions d’hébergement pérennes pour des dizaines de familles. Dès le 17 juin, le ministre de l’Intérieur, Gérald Darmanin, a annoncé une procédure accélérée de reconnaissance de catastrophe naturelle. A noter que sur l’île de Ré, le maire de Rivedoux a proposé à ses homologues de La Laigne de mettre à disposition les services techniques de Rivedoux dans les prochains jours pour aider aux travaux de déblayage des gravats et de nettoyage.

Mathieu Delagarde

Un séisme de 5 , 3 à 5 ,8 sur l’échelle de Richter, dont l’épicentre se situe à proximité de La Laigne, a violemment secoué le département

Maison en partage à Loix : solidaire et originale

C’est dans une chaleureuse ambiance loidaise que Lionel Quillet a inauguré ce concept de logement unique sur l’île de Ré, entouré du secrétaire général de la Préfecture Emmanuel Cayron, du Député Olivier Falorni, d’une bonne partie des élus loidais et de plusieurs maires rétais.

Le logement public à Loix

Ce projet s’inscrit de façon inédite sur l’île de Ré dans la politique de logement. A Loix, 41 familles, soit plus de 100 personnes vivent dans un logement public, soit près de 15 % de la population. Ceux-ci se partagent entre logements communaux en centre-bourg (9), logements à loyers modérés (32). La maison en partage vient rajouter 8 hébergements temporaires pouvant accueillir jusqu’à 16 personnes, faisant ainsi monter la capacité en logement public à 19 logements.

Deux autres projets sont en cours : celui du clos de l’Abbaye avec trois maisons T2, pour lesquelles le marché de travaux est lancé, et celui des Pêcheurs, dont l’étude de faisabilité est en cours, sur la base de dix maisons en locatif et acquisition en BRS (Bail réel solidaire).

rationaliser

les surfaces construites

Voilà longtemps que la Commune avait des vues sur ce terrain déjà bâti de 916 m 2, à fort potentiel, situé juste à côté de la place du Marché. La propriétaire lui cède en 2019, pour un montant de 770 K€

Si certains auraient aimé y voir aménager un parking, le foncier est trop rare et l’endroit trop stratégique pour ne pas le dédier en priorité à du logement. La municipalité a toutefois l’idée de concevoir un vrai projet de vie et de partage. Il est réalisé sur l’ancien jardin de la propriété, la partie du terrain comportant la construction existante, louée à un particulier, constitue de son côté une réserve foncière pour un éventuel autre projet futur. La rue du Communal a pu être agrandie, afin de permettre une meilleure desserte de la place du Marché et de la maison en partage.

« Economiser et rationaliser les surfaces construites est une nécessité environnementale qui prend tout son sens sur une île où l’espace est par

essence limité », explique le maire, Lionel Quillet. Ainsi ce projet de maison en partage intègre la mutualisation des espaces de vie tels la cuisine, la salle à manger, la buanderie, le garage à vélos ou encore le jardin, tout en préservant l’intimité des occupants. Salles de douche/bain et sanitaires sont individuels, chaque appartement dispose aussi d’une kitchenette (sauf les simples chambres). Cette mutualisation devrait être propice à la solidarité et aux échanges, évitant l’isolement. Autour de ces espaces de vie, une base de huit hébergements est prévue, modulable selon les besoins, permettant ainsi de passer d’une simple chambre individuelle à un T3. Du fait de sa modularité, la maison peut accueillir jusqu’à seize personnes. La surface des hébergements est en moyenne de 18 m2 pour les chambres individuelles, 24 m2 pour les studios et 41 m2 pour les T2. Les espaces mutualisés représentent 103 m2, dont 37 m2 pour la cuisine et salle à manger et 26 m2 pour les couloirs des deux niveaux. 84 m2 sont dédiés à la jolie cour intérieure...

Hébergement temporaire et cabinet médical secondaire

La maison en partage est destinée exclusivement à un hébergement temporaire et la mixité des publics accueillis est l’objectif. Elle concerne des personnes ayant besoin d’un hébergement temporaire aussi bien pour des raisons économiques, comme des saisonniers

ou des apprentis, que pour des raisons sociales, liées à un accident de la vie, une séparation, le décès d’un conjoint, etc.

Le contrat proposé aux occupants est un bail temporaire en meublé. Projet à l’échelle du village, la maison en partage n’est pas réservée uniquement à des Loidais : ce critère fait partie d’un ensemble d’autres critères, parmi lesquels la place demandée, l’urgence de la situation, l’ordre d’arrivée et les besoins exprimés…

l’aménagement de liaisons douces, piétons et cyclistes.

Econome de la ressource, y compris dans son fonctionnement, la maison en partage est équipée d’une pompe à chaleur Très Haute Performance, d’un parking à vélos avec borne de rechargement électrique, elle est connectée à la fibre et son rez-dechaussée est accessible aux personnes à mobilité réduite.

Le Secrétaire général de la Préfecture - qui avait pris le temps avant l’inauguration d’aller à la découverte de Loix, accompagné par Lionel Quillet - est resté longuement échanger avec les Loidais et îliens présents. Emmanuel Cayron et Olivier Falorni, visiblement heureux de participer à ce moment fort de la vie du village, ont salué cette initiative solidaire, fonctionnelle et unique sur l’île. Le Député a dit son admiration pour la concrétisation de ce projet créatif, soulignant au passage l’action des maires, « briques de base de la démocratie ». Le maire a remercié l’architecte, l’Agence BlanchardTétaud-Blanchet de La Rochelle, ainsi que les Entreprises et salué le travail de son adjoint Erick Martineau, ainsi que celui de sa Directrice générale des services, Frédérique Boijoux, qui ont mené à bien le projet.

Nathalie Vauchez

La Maison en partage hébergera à partir de cet automne un cabinet médical secondaire d’environ 28 m2 au rez-de-chaussée et 17 m 2 en mezzanine, permettant à plusieurs médecins et spécialistes, exerçant ailleurs, notamment à La Rochelle ou dans d’autres communes rétaises, et/ou habitant Loix, de proposer sur rendez-vous des consultations au plus proche des patients loidais.

un projet de proximité, économe de la ressource

Le projet est respectueux de son environnement, avec une architecture simple et intégrée, économe de l’espace. Le bâtiment assure une transition douce avec les zones d’habitation, il constitue le pivot d’un vrai projet de quartier prévoyant

Coûts

Acquisition : 770 K €

Construction du bâtiment 685 K €

Soit un coût total de 1,45 M €

Le Département a participé à hauteur de 140 K €

Loyers

Les loyers hebdomadaires sont de 53 € pour une chambre, 74 € pour un studio, 120 € pour un studio + 1 chambre.

Les loyers mensuels sont de 225 € pour une chambre, 315 € pour un studio, 510 € pour un studio + 1 chambre et 700 € pour un studio + 2 chambres.

La maison en partage, côté cour intérieure, l’un des espaces mutualisés.

Le secrétaire général de la Préfecture, le député, plusieurs maires de l’île et élus de Loix, heureux d’inaugurer cette belle réalisation.

La maison en partage est située en plein cœur du village de Loix.

© Nathalie Vauchez

© Nathalie Vauchez

© Nathalie Vauchez

Chambre r égionale des Com P tes

Aéroport : la CRC pointe du doigt les subventions versées aux compagnies low cost

Un rapport de la Chambre Régionale des Comptes (CRC) publié le 1 er juin sur la gestion de l’aéroport La Rochelle-île de Ré par la Chambre de Commerce et d’Industrie (CCI) met cette dernière en cause à propos d’irrégularités dans les aides accordées aux compagnies aériennes low cost. Dès le lendemain, la CCI convoquait la presse pour s’expliquer.

Le président Thierry Hautier expliqua que le rapport de la CRC appelait de nombreuses remarques et qu’il tenait à apporter des précisions sur la réalité des faits. Selon le CRC, le déficit d’exploitation cumulé de l’aéroport (plus de 3 millions d’euros), malgré plus de 240 000 passagers en 2018, proviendrait des sommes versées aux compagnies aériennes en 2017 et 2018, opération qui serait affectée d’irrégularité. Le projet de dissimuler l’attribution d’un paiement à Ryanair, compagnie irlandaise, est la conclusion à laquelle aboutit la CRC. Selon le président Hautier « les conclusions de la CRC témoignent d’une grave méconnaissance des conditions d’exploitation d’une plateforme aéroportuaire » explicitant que toutes les retombées économiques, directes et induites, dont le cumul dépasserait 49 millions d’euros, contribuent au développement de la Ville, du Département et de la Région et détaillant par ailleurs, le rôle économique prépondérant de la plate-forme de La Rochelle-île de Ré.

de quoi s’agit-il ?

Parmi les problèmes soulevés par la CRC, les deux contrats signés avec

© Catherine Bréjat

Ryanair. Le premier est une aide à l’installation de la compagnie à La Rochelle et le second permet à l’aéroport de faire de la publicité sur le site de la compagnie. Me Thierry Dal Farra, avocat de la CCI, présent en distanciel, rappela que les lignes directrices de la Commission européenne en 2014 acceptaient que les aéroports aident les compagnies aériennes à s’installer « pour autant que l’investissement soit celui d’un opérateur avisé. Le Conseil d’Etat estime que ces deux contrats forment un ensemble contractuel unique. La

inauguration bibliothèque

Cour des Comptes n’accepte pas cette jurisprudence et indique qu’il aurait fallu mettre en concurrence l’achat de publicité » et critique tous les montages de ce type sur la totalité du territoire, critiques que Me Dal Farra estime infondées.

La Cour des Comptes s’est également intéressée aux subventions accordées par la CCI à Charentes Tourisme en 2017 et 2018 pour développer le territoire à partir du tourisme et qui s’élèvent à 3,5 millions d’euros sur deux ans, dont deux pour Ryanair

Au Bois-Plage, « le livre est sacré »

Ces sommes ont été versées dans le cadre d’un marché public portant sur un engagement d’accroître le nombre de visiteurs et lancé auprès de tous les opérateurs susceptibles d’amener des touristes. Ryanair ayant fait la meilleure offre, c’est elle qui a emporté le marché.

La subvention de 550 000 € qui ne fait que transiter par Charentes Tourisme pour être reversée à Ryanair pour des « prestations marketing » est aussi montrée du doigt.

Le président Hautier a rappelé que « tout ce qui avait été fait l’avait été pour le développement du territoire » ce qui n’empêche pas la CRC de maintenir sa position. La CRC également après avoir pris connaissance des réponses de la CCI. Me Dal Farra constate que la CRC émet un rapport désagréable. « Est-ce qu’elle engagera à nouveau des procédures, je ne le pense pas et si elle s’obstinait je demanderai l’annulation par le Conseil d’État » comme cela avait été fait précédemment, en 2020, d’où l’étonnement côté CCI de la teneur de ce contrôle.

Catherine Bréjat

Ce sont en tous cas les propos du député Olivier Falorni, en référence au Festival du Livre qui ouvrira bientôt ses portes à quelques mètres de la nouvelle bibliothèque.

Il y avait du monde samedi 10 juin à l’inauguration de la (nouvelle) bibliothèque boitaise. Aux côtés du député Olivier Falorni, les conseillers départementaux Patrice Raffarin et Véronique Richez-Lerouge, les maires de Saint-Martin Patrice Déchelette et de la Flotte Jean-Paul Héraudeau, et bien sûr Gérard Juin entouré de plusieurs élus et membres des services municipaux. Et des Boitais…

nouvelle étape

d’une longue histoire Gérard Juin rappelle les grandes dates d’une bibliothèque née en 1887 par le prêt alors très informel de livres, avant de se constituer en coopérative en 1905. Après une première association éphémère en 1933 et une installation dans des locaux en 1946, il faudra attendre 1999 pour qu’elle devienne municipale. En 2002, l’association « Les Amis de la Bibliothèque » entre en scène. Elle est aujourd’hui riche de plus de dix

bénévoles que Gérard Juin ne manque pas de saluer, au même titre que la responsable de la bibliothèque Thérésa, en poste depuis vingt ans.

Merci à la présidente de l’association Odile Maillet, mais également à la 1ère adjointe Dominique Perlade pour son implication ou encore à Madeleine

Airaud, la « conteuse du Bois que tous les enfants connaissent et qui a tant œuvré pour la bibliothèque ».

moderne et accessible à tous Après deux ans de travail et « un peu de retard », près de 200m² de plainpied accueillent désormais une offre

renouvelée, sagement alignée sur des étagères à roulettes pour pouvoir laisser place aux animations. Les ados apprécieront sûrement l’espace qui leur est dédié et la cour intérieure est un atout supplémentaire.

Un projet structurant qui aura coûté près de 140 K € , subventionné à hauteur de 42 K€ environ par la DETR* et le Conseil départemental.

« Félicitations », résumera Patrice Raffarin qui voit dans cette « bibliothèque la preuve d’un engagement et d’un élan au service de la population ».

« Les meilleurs moments pour moi sont les inaugurations d’écoles et de bibliothèques car ce sont des lieux de civilisation », conclut Olivier Falorni, soulignant que « le niveau de violence est souvent corrélé au nombre de mots que l’on possède dans son vocabulaire ».

Pauline Leriche Rouard

La CCI et la Chambre Régionale des Comptes campent chacune sur leurs positions.

*DETR – Dotation d’Equipement des Territoires Ruraux.

Vue panoramique sur une bibliothèque réinventée.

t our de l’île de r é à P ied

« Rien n’est impossible » pour Virginie Moreau

Le samedi 10 juin à 12h, la randonneuse Virginie Moreau est partie à pied de Trousse-Chemise avec un défi : réaliser le tour de l’île de Ré en moins de 2 4 h*. Pari tenu, puisqu’elle est revenue à son point de départ 22h1 5 plus tard, après avoir marché 8 9 ,1 7 km. Petit débrief à tête reposée.

ré à la Hune : Virginie, comment te sens-tu aujourd’hui ?

Virginie moreau : Bien ! Je n’ai même pas de courbatures, ni même de coup de fatigue. Je suis très contente. C’était un chouette moment, que j’ai partagé en plus avec des amis et des personnes que je ne connaissais pas forcément. C’était super de fédérer des gens, de rassembler des randonneurs, expérimentés ou non. ll y a beaucoup de gens qui m’ont rejointe mais qui n’avaient jamais marché et sont venus faire une portion, parfois 10 ou 20 km. Du coup ce défi personnel a pris une autre dimension.

t u as mis moins de temps que prévu !

J’avais prévu 24 heures car c’est un format classique pour les défis sportifs. Mais je me doutais que cela prendrait moins de temps. J’avais dessiné un parcours au plus près de la côte via une application, et j’avais testé chaque boucle en amont. Mais je pense qu’on peut peaufiner encore le parcours, notamment dans les marais, et que le tour peut atteindre les 100 km et les 24 heures. C’est ce que j’aimerais arriver à dessiner comme parcours

Finale du t o P 14

pour en faire un évènement sportif et collectif dès l’année prochaine. C’est ton nouveau défi ? organiser l’année prochaine un évènement public ?

Oui, et c’était aussi l’objectif dès le départ. Je voulais d’abord le tester toute seule pour voir si c’était réalisable avant d’en faire un évènement ouvert à tous. Et je me rends compte qu’il y a de la demande ! Il y a beaucoup de gens au cours du défi qui m’ont sollicitée dans ce sens. Et je me suis déjà attelée à la tâche ! Je viens de contacter la Fédération française de randonnée pour créer une association affiliée, et je vais bientôt obtenir mon brevet d’accompagnatrice de randonnée. Donc oui, organiser un tel évènement pour l’année prochaine, c’est mon objectif et c’est réalisable ! Ce sera plutôt fin septembre je pense, pour faire vivre l’île hors saison touristique.

as-tu redécouvert l’île autrement ?

J’ai surtout découvert des parties de l’île que je ne connaissais pas ! Loix, par exemple, où j’ai pourtant habité, mais je ne connaissais pas tout e

la côte. Et j’ai découvert tout le Sud aussi, car je n’avais jamais marché là-bas. J’ai vraiment réalisé qu’on vivait sur une île magnifique.

Y a-t-il eu des moments difficiles ?

Je n’étais pas super en forme en partant, j’avais des nausées, peutêtre à cause de la chaleur. Et à partir de Montamer, ça a commencé à passer, aussi grâce à tous ces gens qui m’ont tenu compagnie et changé les idées !

Même la nuit je ne me suis pas sentie fatiguée. En fait, quand je marche, je ne pense pas, je ne m’ennuie pas. Je pense toujours à l’étape d’après. En revanche, j’ai une ampoule au pied qui est apparue à Rivedoux, à moitié de parcours, et à partir du Martray c’est devenu insupportable. J’ai alors

Chapeau aux Jaune et Noir !

hésité à arrêter. J’ai réduit un peu le parcours en ne faisant pas une petite boucle entre le Martray et Ars, mais j’ai tenu bon !

une leçon à retenir ?

Rien n’est impossible, quand on veut on peut !

Propos recueillis par Aurélie Bérard

*Lire notre précédent article : www.realahune.fr/le-tour-de-lile-de-re-a-lamarche-en-24-heures-chrono/

Dimanche 18 juin dernier, les joueurs du Stade Rochelais entourés de Vincent Merling, Pierre Veynaire, Ronan O’gara et tout le staff ont été reçus à la Mairie de La Rochelle par Jean-François Fountaine.

Samedi 17 juin, la ville de La Rochelle avait, comme lors de la finale de la Champion’s Cup, fait installer les deux écrans géants de 62 m2 sur le quai du carénage, dos à dos, de chaque côté du Vieux-Port pour une retransmission en directe à 21h de la finale du Top 14, où le Stade Rochelais allait affronter le Stade Toulousain. Près de 25 000 supporters s’étaient regroupés tout autour du port, amis et familles agitaient ou arboraient les couleurs jaune et noir de leur équipe préférée. Jusqu’à la

78ème minute tout le monde s’imaginait déjà voir brandir par les joueurs rochelais ce sacré bouclier de Brennus, mais un match c’est 80 minutes et les deux dernières furent fatales pour les Rochelais qui se sont inclinés 26 à 29 lors de cette finale exceptionnelle. Ce fut comme un couperet tombé sèchement et le rêve est devenu cauchemar. À la dernière minute, cet incroyable essai toulousain a consacré une 22ème fois les Rouge et Noir champions de France et laissé les

double champion d’Europe en titre sur leur « faim » d’un doublé de titres qu’ils rêvaient pour 2023. Stupeur, tristesse, larmes et énorme déception passées, tout le monde a tenu à souligner la saison exceptionnelle de l’équipe Jaune et Noir et la remercier pour les émotions données. Jusqu’au groupe Les Princes de LR, une fanfare rochelaise venue avec ses musiciens au pied de la statue de l’Amiral Duperré face à la Grosse Horloge, pour adoucir la défaite, avec tout un concentré de musiques festives produites jusque tard dans la nuit. Le dimanche 18 juin, le maire de La Rochelle au nom de la ville, de chaque maire de l’agglomération, de chaque Rochelais et Rochelaise a tenu à remercier « du fond du cœur » tous les joueurs du Stade Rochelais pour leur combativité et leur engagement : « Merci, vous avez été formidables ! »

Jean-François Fountaine a reconnu la déception de chacun suite à cette défaite amère mais a bien souligné combien ils avaient été merveilleux pendant toute la saison : « Faire deux finales et en gagner une, vous avez été géniaux et extraordinaires cette année, chapeau ! » En s’adressant à Ronan O’Gara, à Vincent Merling et Pierre Veynaire, le maire presque ému a déclaré : « Joindre l’humilité à

l’ambition, merci pour les valeurs que vous portez. On vous admire tous, vous avez fait preuve d’un engagement, d’une combativité, d’une volonté, d’un désir de vaincre total, je vous souhaite à chacun d’entre vous le meilleur, on sera toujours derrière vous. Il y a plein de Français partout en France qui, hier se sentaient Rochelais. »

Petite surprise de taille pour le joueur Romain Sazy, qui après plus de 300 matchs va raccrocher ses crampons, le maire lui a dévoilé son portrait en pied trônant momentanément à la place d’Henri IV sur la cheminée de la salle des fêtes où l’équipe était reçue. Un clin d’œil historique pour un joueur emblématique qui restera accroché, selon les dires du maire, durant tout le mois de juillet sous les yeux des futurs mariés. Chaque joueur est reparti avec la médaille de la Ville de La Rochelle et une bouteille de Cognac. Deux bus les attendaient entourés de nombreux supporters comme des centaines d’autres venus à la gare quelques heures plus tôt, lors de leur retour de Paris. Une chose est sûre la ville de La Rochelle est célèbre pour ses Tours, son Histoire mais aussi son formidable club de rugby Jaune et Noir vecteur de ferveur.

Valérie Lambert

Les joueurs tous rassemblés à la mairie, dans la salle des fêtes, sous le portrait de Sazy, qui raccroche ses crampons.

Virginie Moreau est passée devant le fort du Grouin à Loix le 11 juin à 5h40. Il lui reste alors encore plus de 5 heures à marcher.

h ommage - le b ois-Plage

Lancastria, devoir de mémoire autour d’une tragédie

A deux jours de la commémoration de l’appel du 18 juin 1 94 0, le cimetière du Bois-Plage a accueilli une cérémonie d’hommage aux soldats britanniques inhumés en terre rétaise.

Le 16 juin 2023, les élèves de la classe Défense du collège Pierre Mendès France et les volontaires du 3 ème régiment du Service militaire volontaire de La Rochelle, ont souhaité rendre hommage aux soldats et aux victimes civiles britanniques décédées suite au naufrage du Lancastria le 17 juin 1940, en déposant ici une urne contenant des pierres du Royaume-Uni. »

Derrière ce court texte gravé sur une plaque commémorative, de symboliques rencontres …. L’Histoire, la grande, composée de tant de petites, la résonance entre passé et présent et le devoir de mémoire. Retour sur un moment solennel et émouvant.

17 juin 1940

Il y a quelques heures, le Maréchal Pétain a annoncé la capitulation de la France. Vers 15h30 à Saint-Nazaire, le paquebot transatlantique Lancastria largue ses amarres, missionné par Sir Winston Churchill pour rapatrier le corps expéditionnaire en Angleterre. A son bord, Français, Canadiens, Belges, Polonais… A 15h50, un premier choc. Dans les airs, un bombardier allemand lâche quatre bombes. Deux manqueront leurs cibles mais les deux autres auront raison du navire.

A 16h12, le paquebot coule. Sur les 6 à 9 000 personnes embarquées, seules 2 477 survivront. Le lendemain 18 juin, le Général de Gaulle prononcera de Londres des phrases gravées dans l’Histoire.

Se comptant par milliers, les corps de certaines victimes dériveront sur des kilomètres jusqu’aux rivages de l’Ile de Ré, où ils seront enterrés là où les déposera l’océan. Sur l’Ile de Ré, c’est au Bois-Plage qu’ils sont les plus nombreux.

16 juin 2023

La cérémonie sous protocole militaire qui se déroule dans le cimetière boitais en présence de nombreux officiels est la conclusion d’un projet pédagogique, initié par le professeur d’histoire et de géographie au Collège Pierre Mendès France, Gérald Sim, secondé de deux collègues, l’un enseignant la même discipline et l’autre l’anglais.

i nauguration - l es Portes-en- r é

Alors que « l’action éducative s’est longtemps appuyée sur des témoignages qui disparaissent aujourd’hui, la charge de la transmission revient aux enseignants », explique Gérald Sim nous racontant l’histoire du Lancastria et le « travail biographique de passeur d’Histoire » fait sur cette tragédie par ses élèves. Après de nombreuses recherches et des prises de contact avec les communes d’Outre- Manche, il mène à la création d’un livre numérique écrit dans les deux langues sur les soldats britanniques enterrés sur l’Île de Ré. Et à cette cérémonie.

Lectures et hommages

Les acteurs principaux en sont les élèves, prenant tour à tour le micro

pour des lectures, biographies réalisées par leurs soins et une lettre, celle d’un rescapé de la tragédie à sa fiancée, précieux document retrouvé par un élu britannique suite à un appel à témoignages. Après quelques mots du Président de l’association Lancastria, venu de Saint-Nazaire pour l’occasion, ce sont eux encore qui déposeront au pied de la plaque commémorative dévoilée, un peu de terre et de pierres britanniques puis des roses et des bougies sur chacune des tombes. Enfin, avec les jeunes du 3ème régiment du SMV*, ils citent, un à un, les soldats britanniques « Morts en service », avant de céder la place aux officiels pour un dépôt de gerbe précédant une minute de silence chargée d’émotion.

Pris entre deux dates de l’Histoire en majuscules, il reste aujourd’hui du Lancastria une épave reposant par 24 mètres de fond à 17 km au Sud de Saint-Nazaire, dont l’emplacement est signalé par une bouée rouge, un chemin de mémoire, une plaque commémorative à l’entrée du marais breton. Et des tombes un peu partout sur la côte atlantique.

Alors que le bruit des bombes résonne de nouveau en Europe, la cérémonie boitaise fut, comme toute commémoration, un hommage aux morts. Portée par la jeune génération, elle se fait aussi hymne à la Paix.

Pauline Leriche Rouard

*SMV : Service militaire volontaire.

Un nouvel accueil touristique au cœur du village

Jeudi 1 5 juin, Alain Pochon, maire des Portes-en-Ré et Gisèle Vergnon, directrice générale Destination Ile de Ré, accompagnée de Laurence Bruneteau, ont inauguré le nouvel espace dédié à l’office du tourisme nouvellement aménagé dans les locaux de la mairie, en plein centre du village.

Au regard de sa situation excentrée du cœur de village au 6 place des Marais de la Prée, le projet de déménagement de l’office du tourisme constituait l’une des priorités pour la municipalité.

un des projets prioritaires pour les élus

Les élus et Destination Ile de Ré ont ainsi travaillé main dans la main depuis plus d’un an pour que ce projet puisse aboutir. C’est à l’occasion du projet de réaménagement des locaux de la mairie que l’idée d’intégrer le Bureau d’Accueil de tourisme a émergé.

Un projet que les conseillers municipaux ont tout de suite suivi, permettant la mise en œuvre rapide des travaux, réalisés en partenariat avec la Communauté de Communes et Destination Ile de Ré. L’actuel bureau d’informations touristiques deviendra

par ailleurs le futur local de l’association Les Portes en fête.

Le nouvel office du tourisme a donc pris place dans l’ancienne salle de spectacle de la mairie, accessible directement depuis la rue de la Grenouillère, véritable lieu de passage. Un nouvel emplacement qui permet à Destination Ile de Ré d’être « au cœur du village et au cœur de l’action » selon les mots du maire, pour cette commune qui passe de 600 habitants l’hiver à 20 000 l’été.

Gisèle Vergnon a remercié les élus

pour cette collaboration et rappelle l’importance des offices de tourisme qui constituent « le premier contact pour les touristes avec le territoire ».

Chaque année, Destination ile de Ré réaménage l’intérieur des bâtiments communaux pour donner plus de confort, plus d’attractivité auprès des touristes qui visitent chaque village. « C’est donc pour l’intérêt de tous qu’un office du tourisme a sa place dans le centre-bourg » conclut la Directrice générale.

des nouveaux horaires d’ouverture

Actuellement ouvert l’après-midi, le futur bureau d’accueil de l’office du tourisme offrira des plages horaires plus étendues avec une ouverture de 9h30 à 13h et de 14h à 17h30 du lundi au samedi, et de 9h30 à 13h les dimanches et jours fériés. L’ouverture de ce nouvel espace sera effective à partir du 3 juillet et durant toute la haute saison.

Amandine Hemery

Entre les tombes des soldats, l’hélice d’un bombardier britannique témoigne de l’engagement étranger durant la Seconde Guerre mondiale. Son pilote était NéoZélandais et âgé de seulement 20 ans.

Alain Pochon et Gisèle Vergnon inaugurent le nouvel espace dédié au futur bureau d’informations touristiques des Portes en Ré, dont l’ouverture au public sera effective à partir du 3 juillet.

© PLR

© Rose Bonhomme

Une soirée pour s’informer sur les arnaques en ligne

Comme la semaine précédente à La Couarde, s’est tenue le 13 juin une soirée de sensibilisation à la sécurité numérique à Sainte-Marie de Ré. Sous l’impulsion de la Communauté de Communes, de l’association Ré-Clé-Ré et des villes de Sainte-Marie et de La Couarde, ce temps d’information était animé par les Mousquetaires du Numérique de l’île de Ré, Lydie Astier, Julie Tappou, Martine Kientz et Thomas Ryo.

Plusieurs ateliers thématiques

un format voué à se pérenniser

Se sensibiliser aux différentes arnaques

La soirée a commencé par une présentation très concrète des différentes arnaques utilisées aujourd’hui par les hackeurs, aussi bien sur Internet que via les téléphones portables : piratage des mots de passe, cheval de Troie, phishing, piratage de sites marchands, etc… Un focus a été fait sur le vocabulaire utilisé par les pirates informatiques. L’équipe a ensuite présenté brièvement les meilleures manières de se prémunir de ce genre de risques informatiques.

La soirée s’est poursuivie sous forme d’ateliers thématiques en petits groupes. Cela a donné l’occasion aux intervenants de revenir de manière très pédagogique sur les points de sécurité essentiels (la sécurité matérielle et la navigation web sécurisée notamment) et sur les arnaques informatiques les plus courantes (le mail et le SMS frauduleux). Les participants ont ainsi pu découvrir des exemples concrets sur ces quatre sujets, et échanger directement avec les intervenants sur des conseils simples à mettre en place, de manière individualisée. La soirée s’est ensuite terminée par une présentation des bonnes pratiques à adopter lorsqu’on est victime d’une arnaque informatique.

Ce temps de rencontre, aussi bien à La Couarde qu’à Sainte-Marie, a rencontré un fort succès auprès des participants. Cette fois-ci axé sur la thématique primordiale de la sécurité informatique, ce format de rencontre vise à se renouveler dans les prochains mois, avec d’autres thématiques pratiques sur l’utilisation des outils numériques. De quoi permettre aux Rétais de « prendre le temps d’apprendre », comme le formule Martine Kientz, à utiliser au mieux et en sécurité ces outils maintenant indispensables à la vie quotidienne.

Les mousquetaires du numérique au service des rétais

L’objectif des Mousquetaires du Numérique de l’île de Ré est de rendre autonome les Rétais sur les outils infor-

PUBLI-RÉDACTIONNEL

matiques. Ainsi, si vous en ressentez le besoin, ils sont à votre disposition pour vous accompagner sur la réalisation de vos démarches en ligne, sur l’utilisation de votre ordinateur ou de votre smartphone, ou sur la sécurisation de vos données numériques. Ils interviennent sur rendez-vous ou lors de cours collectifs.

Lucile Dron

Immersion dans le monde des spiritueux rétais

Avec l’ouverture de leur nouveau cellier en 2020, Les Vignerons de l’île de Ré ont fait le choix de promouvoir au mieux leur métier, leurs produits, et l’histoire rétaise liée à la vigne depuis des siècles.

et août, elle aura lieu du lundi au vendredi à 10h30 & 15h30). Elle se termine par une dégustation commentée de 2 Pineaux des Charentes.

A partir du lundi 26 juin, pour tout l’été, le marché de producteurs revient sur la terrasse du cellier, tous les lundis de 16h00 à 19h30 avec quelques nouveautés...

oui, nous avons le droit de produire du Cognac et du Pineau !

Dès l’entrée du magasin, un jeu de senteur réalisé sur plusieurs fûts vous fera voyager dans le monde des odeurs. À l’espace Dégustation, vous pourrez découvrir les Vins, Pineaux et Cognacs.

Mais si vous souhaitez vraiment connaître tous les secrets de fabrication des deux spiritueux charentais que sont le Cognac et le Pineau des Charentes, une visite s’impose.

Celle-ci s’oriente autour de la distillerie, des chais de vieillissement du Cognac et du Pineau des Charentes.

différentes formules vous sont proposées :

1/ « La visite sans rendez-vous » a lieu, en ce moment, tous les mardis et jeudis à 15h30 (en juillet

2/ une visite plus privative limitée à 12 personnes est également proposée à 17h00 sur réservation. Saucisson, fromage de chèvre et chocolat accompagnent une dégustation de différents produits de la cave.

3/ Tous les jeudis matins, vous pouvez partir à la découverte du vignoble en vélo en compagnie d’un guide qui vous racontera l’histoire de la vigne rétaise du Moyenâge à aujourd’hui. Une pause gourmande, originale et unique s’imposera d’elle-même en milieu de circuit. La balade se conclue par la visite et une dégustation apéritive.

4/ Vous préférez monter à cheval, ça se passe avec les Ecuries du Moulin Moreau qui vous emmènent à travers vignes et forêts. À votre retour, une personne d’Uniré vous attendra avec différentes boissons des Vignerons pour un échange convivial et bon-enfant.

Uniré a obtenu en 2020 le label « Qualité Tourisme » pour la qualité de ses activités qui permettent de mieux connaître une partie du patrimoine rétais.

Dans ses vidéos «Esprit Coopérateur», Uniré donne la parole à ses vignerons et personnels sur leurs méthodes de travail et des démarches effectuées pour l’environnement. Vidéos à retrouver sur la Page Youtube des Vignerons de l’ile de Ré vigneronsiledere3771, sur vigneronsiledere/ ou sur vignerons_iledere/. Pour plus de renseignements : www.vigneronsiledere.com/visites-degustations-vins-ile-de-re.html

SCa uniré : 05 46 09 23 09

route de sainte-marie

17580 le bois-Plage-en-ré

ilederepommedeterre

Commandes : unire.commande@orange.fr

eirL Agent commercial indépendant de la sAs @d France immatriculé au rsAC de La rochelle sous le numéro 794 915 256, mandataire indépendant en immobilier (sans détention de fonds), titulaire de la carte de démarchage immobilier pour le compte de la société @d France sAs

La soirée a rencontré un beau succès à la salle des Paradis.

© Lucile Dron

Conseil muni C i P al du 7 juin 2023

Les Portes-en-Ré : conseil sous le signe de l’unanimité

Lors du Conseil municipal des Portes-en-Ré du jeudi 7 juin, différents projets de convention ont été étudiés et la question du logement a de nouveau été abordée.

Après avoir approuvé à l’unanimité les comptes rendus de différentes commissions, le Conseil municipal a étudié plusieurs projets de convention. Tous ont également été approuvés à l’unanimité.

difficultés des Portes en fête Certains ont tout de même suscité quelques remarques. Celui avec l’association Les Portes en fête, tout d’abord, qui encadre les modalités d’occupation à titre gracieux du local des Marais de la Prée où se situait jusqu’ici l’office de tourisme, ainsi que les évènements et animations que l’association s’engage à organiser sur l’année. Cette dernière demandant que la liste exhaustive des animations soit remplacée par une formulation plus évasive, les élus se sont inquiétés des difficultés que connaît actuellement l’association à pouvoir organiser des événements, à cause notamment du manque de bénévoles. Autre projet de convention qui a provoqué un peu de débat : celui devant être signé entre la Commune et le Département. Un contrat de proximité que chaque Commune de Charente-Maritime doit signer avec le Département, et permettant de coucher noir sur blanc les besoins des Communes et les engagements du Département. « Qu’est-ce que cela va apporter de plus ? », a questionné Xavier de Boissard. « N’y aurait-il pas derrière tout cela un transfert

de compétences ? » Mais malgré ces quelques réticences, ce projet a lui aussi été adopté à l’unanimité.

Bonne volonté du Club nautique portingalais

Concernant le projet de convention liant la Commune au Club nautique portingalais, le maire Alain Pochon s’est félicité d’avoir trouvé une solution pour la mise à disposition d’un fauteuil d’accès à l’eau type « tir à l’eau » pour les personnes à mobilité réduite. Ce dernier pourra être stocké à l’intérieur de l’école de voile, son personnel administratif s’engageant à le mettre à disposition sur demande. C’est l’agent technique de la commune qui en assurera l’entretien quotidien.

Conseil m uni C i P al du 16 juin 2023

Alain Pochon a salué la bonne volonté du Club nautique et de son équipe.

une carence en logements saisonniers de 34 lits

La problématique du logement des saisonniers a ensuite été abordée à travers le projet de convention pour le logement des travailleurs saisonniers que chaque commune touristique doit signer avec l’État. Une enquête de la CdC a permis de recenser 208 travailleurs sur la commune et une carence en logement de 34 lits. Le maire a donc expliqué étudier la possibilité d’acheter des mobil-homes en obtenant des subventions de la Région, et de les mettre à disposition des saisonniers dans le Camping des

Portes-en-Ré. En fin de séance, lors des questions diverses, Alain Pochon a également abordé la question de la construction de logements sociaux sur la commune. Lors d’une réunion le 6 juin à la CdC, « certains maires de l’île se sont opposés à ma demande de revoir les règles d’attribution de subvention pour la construction de nouveaux logements sociaux », affirme Alain Pochon. « Depuis 2022 je demande que la règle des 20 logements soit adaptée pour les petites communes de moins de 1000 habitants, et revue à la baisse, c’est-à-dire que nous pourrions avoir des subventions pour des lots de 5 à 8 logements. Lionel Quillet s’était engagé, notamment lors de mes vœux de cette année, à nous aider sur cette question. Je vais donc lui faire une lettre pour lui faire part de mon mécontentement ». Les élus se sont étonnés que certains maires de l’intercommunalité ne jouent pas le jeu de la solidarité.

Lors de ce conseil, il fut également question de l’expropriation d’une parcelle. Ce terrain, dit « Mercier », se situe rue de la Bienvenue. Le projet à terme de la commune étant d’y implanter le marché et un parking supplémentaire. Projet sur le long terme puisqu’une procédure d’acquisition par expropriation peut prendre trois ans.

Aurélie Bérard

Le parvis de la mairie de Rivedoux bientôt embelli

Jeudi 16 juin a eu lieu le conseil municipal rivedousais, presque entièrement consacré aux travaux de la commune…

tarifs cantine et centre de loisirs

Concernant les tarifs de la cantine, l’inflation étant de 1,5% et les tarifs du fournisseur de Sodexo augmentant de 6,4%, la Commune a dû faire des calculs pour ne pas reporter la totalité de ces hausses de prix dans les repas.

L’augmentation à la rentrée prochaine sera donc de 5% par rapport aux tarifs actuels, soit 3,85 € par repas pour les maternelles et les élémentaires et 6,36 € pour les adultes.

Concernant les tarifs périscolaire du centre de loisirs, ils restent inchangés pour le moment.

Deux mini-camps sont organisés cette année, le premier pour douze CE2-CM1-CM2 aura lieu du 24 au 28 juillet à Crazannes, pour découvrir notamment la taille de la pierre, le second pour douze CP-CE1 aura lieu du 21 au 24 juillet et se déroulera au camping municipal de Saint-Martin qui offre le séjour aux enfants : ils feront des activités autour du cheval avec Equipassion. Les inscriptions sont

ouvertes, renseignements auprès du centre de loisirs pour les tarifs.

Points sur les divers travaux

Patrice Raffarin a expliqué qu’il souhaitait faire appel à la SEMDAS pour assistance à maîtrise d’ouvrage de plusieurs travaux à venir au sein de la bibliothèque, de la Redoute ou encore de la salle des fêtes.

L’édile a également expliqué que le projet de chaufferie bois proposé par le service énergie du Département a été validé avec un montant prévisionnel de 535 K€ HT comprenant études et travaux. Sachant que des subventions tels que le fonds chaleur de la DEM, le fonds vert de l’État ou encore le fonds Énergie du Département permettent de diminuer la note à hauteur de 308 K€ La commune n’aurait ainsi plus qu’à payer un peu plus que 226 K € : “C’est une très belle opération dont il faut profiter, l’investissement de départ sera rentabilisé sur le long terme grâce aux économies d’énergie que nous ferons. C’est un engagement

politique fort de la commune pour la transition énergétique, je suis donc très heureux de vous présenter cette étude qui est maintenant aboutie”, a ajouté Monsieur le maire. Les travaux seront probablement réalisés d’ici un an.

Enfin, Patrice Raffarin a conclu sur ce sujet avec les travaux du parvis de la mairie.

L’idée est d’embellir l’entrée en refaisant les escaliers, le carrelage, la rambarde et de remettre à niveau le chemin qui accède aux escaliers, qui est actuellement en pente, ce qui permettrait de gagner deux marches sur ce même escalier. Tout cela en gardant la façade historique. Le montant prévisionnel de l’étude et des travaux s’élèvent à près de 53 K€ HT.

offre d’emploi

Suite à un départ en retraite, la commune rivedousaise recherche un agent technique en emploi permanent et à temps complet pour septembre prochain, si vous êtes intéressé il faut rapidement contacter la mairie de Rivedoux.

Stessy Bourreau

Stessy Bourreau

Un fauteuil d’accès à l’eau type « tir à l’eau » pour les personnes à mobilité réduite sera stocké à l’intérieur de l’école de voile.

Le parvis de la mairie de Rivedoux en attente de son rafraîchissement…

Conseil muni C i P al du 9 juin 2023

Le Bois-Plage suit son cap

Après un début difficile, majorité et opposition se sont néanmoins accordées sur le dossier logement.

« plage sans tabac ». Ce sera celle des Gollandières « dans un périmètre de 150 m de part et d’autre de l’entrée ». Une initiative menée en collaboration avec le Comité de la Ligue contre le Cancer, qui « a contribué à labelliser 973 espaces sans tabac à ce jour dont 50 plages ». Une convention officialise le partenariat entre le Comité de la Ligue et la commune, qui s’engage notamment à « apposer le label Plage sans Tabac à l’entrée de la plage et de manière visible ».

la situation antérieure et visiblement peu soucieux de ce qui est légal… ou pas.

Pauline Leriche Rouard

24 et 25 juin, un week-end chargé

En préambule, la validation du procès-verbal du Conseil du 28 avril a provoqué de vives tensions, JeanPierre Gaillard demandant le retrait du terme « faute grave », prononcé à son adresse par le Conseiller Hervé Dupeux, suite à la récupération successive de 320 K€ (redevances dues par un camping) puis 75 K€ (subventions sur travaux de rénovation). Gérard Juin rappelant qu’un procès-verbal de Conseil municipal « doit retranscrire fidèlement les propos tenus », et Hervé Dupeux refusant de les retirer, le document est validé moins les quatre voix de l’opposition et l’abstention du conseiller dissident Vincent Chauvet. Mais revenons à l’ordre du jour.

nouveaux logements en vue

Plus constructif, le projet de logements locatifs sociaux de l’avenue du Pas des Bœufs avance. Pour le présenter, Gérard Juin a invité Mikaël Jungers, Directeur général d’Habitat 17 pressenti pour sa réalisation. Sur la parcelle de 1 773m² où se situent les anciens ateliers municipaux, l’étude valide la faisabilité de dix logements répartis en sept T2 et trois T3 pour répondre au besoin de petites surfaces. Pour Mikaël Jungers, le coût zéro du foncier (puisque communal) est un atout pour ce dossier monté sur bail emphytéotique dont la durée (entre 55 et 85 ans) est actuellement en discussion. Rappelant qu’un projet sur l’Ile de Ré n’est jamais chose facile, le DG d’Habitat 17 espère néanmoins l’obtention d’un permis de construire dès la rentrée pour une livraison début 2025. « Les agréments, on les aura, je ne suis pas inquiet là-dessus », affirmet-il. Une confiance confirmée par Kévin Vautey, le 3ème Adjoint évoquant « de très bons échanges avec Habitat 17 et une CdC à l’écoute ». « Sur le planning c’est vraiment enthousiasmant », intervient Jean-Pierre Gaillard.

Validation unanime pour ce projet, à une abstention près, celle de la Conseillère Claudie Buat, estimant qu’il prive les associations de salles. « Le logement est la priorité N°1, dommage de s’abstenir

sur ce sujet », regrette Kévin Vautey, le maire évoquant par ailleurs « une période intermédiaire mais deux salles supplémentaires à venir ».

Sur le logement saisonnier Autre dossier obligeant à une convention entre la Commune et l’Etat, Le Bois-Plage étant classé « Commune touristique et station de tourisme ». Si la CdC a mandaté un cabinet d’études aux fins de réalisation d’un diagnostic sur le territoire, il incombe à la Commune d’engager des actions spécifiques en vue de pallier les carences. « Nous avons travaillé avec les patrons », souligne Gérard Juin en référence aux établissements de plein air. « Suite à une réunion, ce n’est pas si simple », poursuit l’élu évoquant néanmoins « des réponses favorables ». L’offre en logements pour les saisonniers pourra être enrichie d’une mise en location temporaire de logements communaux, Gérard Juin notant que « choisir entre logement permanent et saisonnier est compliqué ». « Beaucoup de saisonniers sont aujourd’hui itinérants », remarque le conseiller délégué Jean-François Beynaud, estimant qu’il faudrait proposer des emplacements de stationnement pour des véhicules aménagés.

Parking estival éphémère

Au Bois-Plage comme ailleurs, l’abondance de voitures stationnées en haute saison dans les rues du village devient un vrai problème. En quête de solution, la municipalité a trouvé une réponse auprès de propriétaires privés d’un terrain situé rue de la Croix-Blanche et disposés à le mettre à disposition. Une « Convention d’occupation précaire » est donc établie pour pouvoir y installer un parking de délestage laissé à l’état naturel, où un fauchage aura lieu une fois par an. Il sera fermé en hiver.

Pour la santé et l’environnement Validation unanime de la proposition de Jean-François Beynaud pour une

Le chapitre questions diverses est l’occasion de faire un point sur la Zone 30. « Il y a un peu de temps d’adaptation mais pas plus d’accrochage à ce jour », explique Kévin Vautey, relevant par ailleurs que les bus ne respectent pas la priorité à droite. Sur la signalétique routière, Gérard Juin évoque le retour à la légalité du Chemin des Baleines qui avait été mis en double sens interdit par Jean-Pierre Gaillard, justifiant cette décision par les travaux de la résidence Séniors toute proche. « C’est non réglementaire et cela aurait dû être présenté en Conseil municipal, ce qui n’a pas été le cas », souligne le maire qui sera ensuite interpellé par un riverain présent dans le public, demandant par deux fois un retour à

A peine sorti de la Fête de la Musique qui se déroulera un peu partout en centre-bourg cette année, place au Forum des Métiers de la Sécurité, qui réunira le samedi 24 juin Armée de Terre, mer, air et espace ainsi que les forces de sécurité civiles locales. Objectif, la découverte de métiers assortis de quelques démonstrations. L’évènement suivra l’inauguration des nouveaux locaux de la Police municipale, désormais installée au cœur du village dans un bâtiment entièrement rénové.

Tout cela ne suffisant pas, la Fête des Associations boitaises occupera le dimanche 25 juin. Une occasion pour les habitants de découvrir (ou retrouver) tous ceux qui contribuent à enrichir la vie du village. A ce jour, le programme définitif des animations prévues n’étant pas encore arrêté, ce sera un peu la surprise… bon week-end au Bois-Plage !

Les Estivales NouvelleAquitaine

Après une occupation éphémère l’été dernier, la Police municipale prendra définitivement ses quartiers le samedi 24 juin à côté de la bibliothèque.

Retrouvez Les Estivales sur transports.

Barn’s a célébré ses 6 ans avec une Tattoo day

À Loix, le salon de coiffure mixte et barbier de Virginie a fêté cette année ses 6 ans ! Et pour marquer le coup, la gérante du lieu

une journée pour célébrer le salon

dans son salon : pas de rendez-vous en amont : premier arrivé, premier tatoué ! Le tout dans une ambiance familiale et décontractée.

gérante de Barn’s de créer un salon de coiffure à Saint-Clément des Baleines, village d’où elle est originaire et auquel elle est particulièrement attachée.

L’équipe de Barn’s a ainsi transformé le salon de coiffure en salon de tatouage toute la journée du dimanche 11 juin. Un franc succès pour cette tattoo day qui leur a donné très envie de réitérer l’expérience !

Après deux grands moments qui avaient marqué les 1 an et 5 ans du salon (dont certains se souviennent encore !), Virginie avait envie de proposer une nouvelle expérience aux clients. David a ainsi proposé des « flashs » - c’està-dire des dessins élaborés préalablement par le tatoueur, et proposés au choix, par thème aux personnes désireuses de se faire tatouer. Ce type de tatouage n’excède pas plus d’une heure de réalisation d’où son nom et son prix plus avantageux. Chaque dessin est unique et ne sera tatoué qu’une seule fois. Pour celles et ceux qui avaient déjà une idée bien précise en tête, cette journée était aussi l’occasion de discuter du projet. Pour cette première journée tattoo

votre spécialiste en robot de tonte !

d’autres journées à venir Une journée qui a été intense pour toute l’équipe, au vu du succès remporté. À midi, tous les créneaux étaient remplis, avec la venue des habitués, des touristes, des curieux et des commerçants dont certains avec qui la gérante du lieu collabore, en exposant leurs créations. Une initiative que la team Barn’s a très envie de réitérer pour répondre à la liste d’attente comptant une trentaine de personnes, et pour la convivialité et l’émulsion créative que cette journée a permis de créer dans l’enceinte du village artisanal. Au vu de la demande et du nombre de visiteurs, d’autres journées seront donc programmées durant l’été.

des projets qui en cachent d’autres... Une belle collaboration artistique pour David et Virginie qui se disent « avoir la vie de rêve », tous deux passionnés par leur métier respectif et débordant d’idées pour la suite… Avec entre autres des projets de voyage et le rêve pour la

D’ici là, le programme pour le salon est déjà bien rempli. Virginie et Maude, qui travaille chez Barn’s et s’y épanouit depuis un an, sont d’ailleurs à la recherche d’une nouvelle personne pour venir renforcer l’équipe !

Amandine Hemery

SAINTES (17100) 3 av. Gémozac ZI Les Charriers - 05 46 93 07 36

SAINT-SULPICE DE ROYAN (17200) ZI La queue de l’Âne - 05 46 06 51 91

TONNAY CHARENTE (17430) 130 av. d’Aunis - 05 46 83 27 56

LA ROCHELLE (17000) 96 av. Emile Normandin - 05 46 44 28 27

CHAMPNIERS (16430) 277 route de Paris - 05 45 94 60 72

MONTBRON (SC) (16220) Route d’Angoulême - 05 45 23 60 64

Chevalerias Espaces Verts www.chevalerias.com

Pour cette occasion, David avait conçu des motifs inspirés de l’île de Ré qui ont un franc succès.

g rands P rix de l’artisanat

La société Pastis de l’île de Ré primée

La société, basée à Rivedoux-Plage a reçu début juin le Prix départemental Stars & Métiers dans la catégorie Responsable. Organisés par les Chambres de métiers et de l’artisanat et les Banques Populaires, ces prix sont destinés à promouvoir l’excellence et l’innovation dans l’artisanat.

La Catégorie Responsable, récompense la capacité de l’entreprise à intégrer les préoccupations sociales et environnementales dans son activité. Ce prix vient récompenser le travail de la petite équipe de Pastis de l’île de Ré, dirigée par Didier Dorin et Elodie Nardese, pour le lancement de son 10 ème millésime.

Ses engagements écologique : utilisation d’ingrédients biologiques et suppression de l’intégralité du plastique, dynamique locale : l’ensemble de ses fournisseurs sont en France, français : tous les produits dérivés sont fabriqués en France avec

un véritable savoir-faire artisanal, environnemental : la fabrication en France permet de réduire l’empreinte carbone lié au transport, ont ainsi été récompensés par cette distinction. Informations recueillies par NV

s’est associée avec son compagnon, David Sabre, tatoueur professionnel, qui officie à « La Rochelle Tatouage ».

© Virginie Wachter

© Virginie Wachter

Virginie et Maude ont réaménagé le salon de coiffure en salon de tatouage pour cette journée spéciale « Tattoo day ».

Élodie Nardese, co-gérante de la société, fière de ce prix.

eC onomie & P olitique

Soutien des élus aux Huîtres de l’île de Ré

Le député Olivier Falorni et le président de la CdC Lionel Quillet sont venus à La Cabane Océane, à La Flotte, assurer le bureau de l’Association des Producteurs d’Huîtres de l’île de Ré (APH-Ré) de leur soutien dans sa démarche visant à l’obtention d’une IGP*.

Ils y ont été reçus par le président de la jeune association Sébastien Réglin (La Cabane Océane), son vice-président Didier Fournier (Ré Ostréa) et sa secrétaire Jana Rose (La Réthaise), ainsi que par Fanny Marié vice-présidente du CRC, en charge du dossier CRC Avenir et présidente des Huîtres Charente-Maritime (HCM). Les ostréiculteurs rétais sont accompagnés dans leur démarche par Franck Pinon, du cabinet boitais RSE Impact.

L’iGP île de ré pour « créer de la diversité »

Après une visite de son établissement, Sébastien Réglin a notamment expliqué que l’IGP pourra permettre de créer de nouvelles niches de marché pour Les Huîtres de l’île de Ré. Les facteurs discriminants pouvant justifier les spécificités gustatives de l’huître élevée a minima durant sa dernière année sur l’île (selon le critère choisi par l’association) sont liés à la fois aux pratiques professionnelles propres aux ostréiculteurs rétais et à l’orientation géographique des parcs à huîtres. « Il est bien de créer de la diversité », a précisé le président de l’association, « nous ne nous comparons pas aux huîtres de Marennes-Oléron ».

La marque « Les Huîtres de l’île de Ré », déposée, au début du printemps 2023, n’est en rien antinomique avec « Les Huîtres de Charente-Maritime », ce qu’a confirmé Fanny Marié, qui fait d’ailleurs partie de l’association rétaise, étant ostréicultrice aux Boucholeurs et possédant des parcs sur l’île de Ré.

Soutien de la CdC et du député Au-delà de la labellisation IGP recherchée, l’autre objectif de ce regroupement d’ostréiculteurs est de permettre une approche plus cohérente des collectivités, en leur

proposant un interlocuteur unique. Message reçu 5/5 par Lionel Quillet : « Enfin ! » a-t-il lancé. « Il y a déjà eu des tentatives dans le passé, qui n’ont pas abouti. Je vois trois points importants dans votre initiative : mettre en avant la spécificité de vos huîtres avec la marque Île de Ré puis l’IGP ; regrouper les acteurs d’une filière extrêmement fragile ; structurer une démarche RSE/Développement durable, il faut avancer en la matière. Nous vous soutiendrons, parfois les élus tapent à côté, là nous serons à vos côtés, sollicitez-nous dès que vous en aurez besoin. Le Député, présent à mes côtés, devrait aussi vous aider à ouvrir des portes. »

Message également reçu de façon très bienveillante par Olivier Falorni : « Nous avons justement organisé mercredi 14 juin une opération de valorisation des Huîtres de Charente-Maritime, à la questure de l’Assemblée Nationale, avec les deux autres députés de CharenteMaritime ayant une activité ostréicole sur leur circonscription, Anne-Laure Babault et Christophe Plassard. Nous avons pu mesurer la forte identité de votre produit parfaitement

associé à la Charente-Maritime. Une IGP île de Ré ne va pas contre les Huîtres de Charente-Maritime, mais constitue un complément et sera de nature à valoriser encore plus l’huître de l’île de Ré. Il s’agit d’un enjeu de territoire important, que je soutiendrai, auprès de l’INAO mais aussi il existe une personnalité incontournable, le Commissaire du Gouvernement, nommé par le Ministre de l’Agriculture, qui assure l’interface entre les décisions de l’INAO et la volonté du Ministre. Le moment venu, je pourrai faire ce lien. L’île de Ré sans ses ostréiculteurs ne serait pas l’île de Ré. L’enjeu est identitaire, d’attractivité, économique et écologique. Je suis assez confiant, il y a beaucoup d’arguments qui plaident en votre faveur. »

L’enjeu écologique

Sébastien Réglin a confirmé que « le second axe de ce regroupement vise à emmener tous les adhérents vers une ostréiculture plus durable. Nous nous sommes rapprochés de AgroParisTech, dont les étudiants vont venir faire un audit de nos

pratiques sur l’île de Ré, afin de connecter consommation durable avec production durable, pour intégrer notre ostréiculture dans un cycle vertueux. L’un des gros dossiers en cours concerne le recyclage des poches, avec l’utilisation de nouveaux matériaux, les coupelles et les tubes sont biosourcés. Il faut faire en sorte que nos poches aient une autre vie. »

L’APH-Ré va organiser quelques manifestations cet été sur l’île de Ré et envisage d’être présente l’hiver prochain au Salon de l’Agriculture. Un soutien financier et technique de la Communauté de Communes lui sera certainement nécessaire. La Commune de La Flotte lui verse déjà une petite subvention.

Fanny Marié, avec notamment sa casquette CRC Avenir, a évoqué les enjeux environnementaux, sociaux et économiques de la profession : « L’ostréo-tourisme se développe, il s’agit d’une demande forte du consommateur et du vacancier de donner du sens à sa consommation et à son expérience touristique. La gastronomie constitue un élément important de l’attractivité d’un territoire. Concernant la pollution, le CRC a entamé une vaste opération de nettoyage des friches ostréicoles, nous devons tous être plus res-ponsables et nos pratiques évoluent. »

Les représentants de l’APH-Ré présents ont ainsi pu conforter le bien-fondé de leur démarche et apprécier le soutien des élus, dans un processus qui s’annonce long mais fédérateur.

Nathalie Vauchez

*IGP : Indication Géographique Protégée, au niveau européen. Lire notre article sur l’association, la marque Huîtres de l’île de Ré et la démarche IGP, paru dans Ré à la Hune du 25 mai : www.realahune.fr/ les-huitres-de-lile-de-re-une-marque-etbientot-une-igp/

La Sellerie de Marie

Didier Fournier, Jana Rose, Lionel Quillet, Sébastien Réglin et Olivier Falorni, satisfaits de leurs échanges, sont sur la même longueur d’ondes.

1 er composteur collectif de l’île de Ré à Sainte-Marie

Le 16 juin, les élus rétais ont inauguré le premier composteur collectif de l’île de Ré.

des référents de quartier très impliqués

Aux côtés de Gisèle Vergnon, maire de Sainte-Marie et Philippe Laulannet, adjoint délégué au cadre de vie et à l’environnement, étaient également présents Lionel Quillet, président de la CdC, ainsi que Lina Besnier et Thomas Robin, respectivement vice-présidente déléguée à la mobilité et à la gestion des déchets et responsable du service déchets.

C’est devant une vingtaine d’habitants du quartier des Jaulaines que la CdC a inauguré officiellement le premier composteur de l’île de Ré, disposé au 7 de la rue. Composé de trois bacs,

n ature P artagée

en libre-service, il est dédié aux habitants du quartier qui ne peuvent ou ne souhaitent pas installer de composteur individuel chez eux. Les habitants pourront donc y déverser leurs biodéchets (végétaux, déchets verts de cuisine, etc…), qui seront à mélanger avec du broyat, fourni régulièrement par la CdC. Le compost en cours de formation sera déversé par les équipes municipales à intervalle régulier dans un bac de maturation. C’est dans celui-ci que les habitants pourront venir se servir pour alimenter leurs jardins, dans 9 à 12 mois.

Ce projet n’aurait pas pu voir le jour sans l’implication des habitants du quartier des Jaulaines, et notamment de trois bénévoles désignés par la mairie comme référents du projet : François Léonard, Joël Givelet et Albert Laforge. Engagés depuis plusieurs années dans la protection de l’environnement ou simple citoyen, ces référents ont été choisis pour leur motivation et leur capacité à fédérer leurs voisins autour de ce projet. Ils ont suivi une formation complète sur le compostage, dispensée par l’association Compost’Age, partenaire de la Communauté d’Agglomération de La Rochelle. Ils seront les garants du bon usage du composteur collectif auprès de la mairie sur les prochaines années.

Le premier d’une longue série

Ce composteur collectif s’inscrit dans une volonté forte de la CdC de continuer la mobilisation pour la réduction des déchets, alors même que 31% des ordures ménagères des habitants de l’île de Ré sont des biodéchets. Ainsi, dans les prochains mois, de nombreux autres composteurs collectifs seront installés, en partenariat avec les différentes communes. Cette solution perme t

une réponse globale au traitement des biodéchets, en complément des composteurs individuels distribués par la CdC. Cette démarche s’inscrit notamment dans la loi Agec 2020, qui donne l’obligation aux collectivités de mettre en place des solutions de tri à la source des biodéchets au 1er janvier 2024. C’est également un moyen pour les habitants de prendre conscience de l’importance du tri de ces biodéchets, ne serait-ce que pour limiter les coûts de traitement des déchets, et donc la taxe d’enlèvement des ordures ménagères (TEOM).

La CdC prévoit également de faire un pas supplémentaire en matière d’écologie en proposant très prochainement aux Rétais des récupérateurs d’eau de pluie individuels, au même titre que les quatre mille composteurs individuels déjà distribués sur le territoire.

Lucile Dron

e n p R atique

Le composteur est situé sur le parking de la rue des Jaulaines, Les habitants du quartier qui le souhaitent peuvent retirer gratuitement un seau à biodéchets à la mairie de Sainte-Marie.

Le verger communal de La Flotte inauguré

A La Flotte, point de jardins familiaux ou partagés - le maire n’y est pas favorable - mais un grand verger planté à la jonction entre le village et la zone commerciale.

Plus précisément sur l’ancien terrain en jachère, situé au coin de la rue du Peux Baudin et de la rue des Bois. Il a été pensé pour que certains fruitiers puissent produire des fruits de qualité dès cette année. Ils n’ont fait l’objet d’aucun traitement. Aux 36 arbres plantés (abricotiers, amandiers, cerisiers, pommiers, noisetiers, kakis), ont été associés les prénoms des enfants flottais nés depuis 2020, dont les parents ont souhaité participer à l’opération « Une naissance, un arbre », soit une bonne vingtaine de familles. Chaque pancarte indique le nom de l’espèce d’arbre en français et en latin. Une jachère fleurie et un jardin d’eau sont aussi prévus, avec une noue d’évacuation des eaux de ruissellement. Présent en tant que conseiller départemental et maire de Rivedoux, Patrice Raffarin a dit combien il est important d’amplifier les liens intergénérationnels et a salué cette belle réalisation, sur un site qui avait été fortement dégradé. « Cela me donne une idée pour ma commune ! ». Il a insisté, tout comme Jean-Paul Héraudeau, sur le fait que le Département est un partenaire incontournable de la mairie de La Flotte. Celui-ci a, en l’occurrence, apporté une subvention pour cette réalisation.

de nombreuses familles avec enfants en bas âge « Ce verger s’inscrit dans une logique environnementale, nous avions défini plusieurs objectifs lors de notre campagne, dont la renaturation de certains espaces de la commune, devenus ainsi plus propres, plus utiles et plus perméables. Je ne suis pas favorable à faire du vert pour faire du genre. Ce verger est le premier d’une route encore

longue, dans la gestion des ressources naturelles. Par ailleurs, nous attendons qu’Intermarché fasse les travaux de son nouveau magasin, qu’il va reculer sur l’ancien site de DBMA, nous referons la circulation et l’aménagement de la zone ensuite, ce sera beaucoup plus agréable. Nous avons déjà réalisé le chemin piétonnier (et sécurisé NDLR) le long du verger. », a expliqué un maire manifestement heureux d’être entouré

de nombreuses familles flottaises avec enfants en bas âge et d’une partie de son conseil municipal.

« La seconde dimension est sociale, j’éprouve la nécessité en tant que maire de créer du lien, certes la communication y contribue, la politique urbanistique aussi, en privilégiant le confort, le partage et des lieux utiles pour tous. La Flotte a toujours eu des vergers dans le passé, nous renouons avec cette tradition. D’ici trois ans, le plus grand nombre en profitera. »

Comme le précisent les panneaux explicatifs implantés de chaque côté du verger, chaque Flottais pourra venir cueillir des fruits, en quantité raisonnable, pour usage familial. Le maire a remercié les services techniques de la Commune, dirigés par David Aubin, ainsi que le pépiniériste-paysagiste Robin.

« La municipalité entend faire évoluer les choses durablement, avec toutes les forces vives du territoire », a conclu le maire, avant que ne soit servi un jus de pomme dans un verre à emporter à l’effigie du verger et proposé des pommes d’un producteur des Fermiers RéUnis... Celles du verger devront attendre que le cycle de la Nature fasse son œuvre.

Nathalie Vauchez

Les référents de quartier ont vidé le premier seau de biodéchets pour inaugurer le composteur.

Viktoria, entourée de ses parents, pourra bientôt savourer les fruits de l’abricotier polonais marqué à son prénom, tout comme ceux de l’ensemble des 36 arbres fruitiers plantés.

© Nathalie Vauchez

1 5 tortues retrouvent la liberté à La Conche

Quinze pensionnaires du Centre de soins pour les tortues marines (CESTM) de l’Aquarium de La Rochelle ont été relâchés jeudi 8 juin plage de La Conche à Saint-Clément des Baleines. Un nombre historique dû aux évènements météorologiques de cet hiver et, de manière plus globale, au réchauffement climatique.

Nazaré est la plus grosse des 15 tortues relâchées le 8 juin. Elle pèse 37 kilos et s’était échouée en Vendée au mois d’avril.

C’est un moment stressant mais très émouvant », explique Elsa Mesmieres, soigneuse au CESTM, avant de relâcher la première des quinze tortues qui doivent retrouver la liberté ce matin-là. « On leur a donné les premiers soins, on les a nourries et veillées pendant des mois. Et là,

Chasse

c’est l’aboutissement de notre travail : relâcher ces animaux dans leur milieu naturel, et en bonne santé ». Deux par deux, les tortues ont été libérées par l’équipe de soignants à quelques mètres de l’eau. Deux plongeurs les y attendaient afin de les aider à rejoindre les courants. Une opération qui a duré plus d’une heure, devant le regard ébahi des élèves de quatre classes primaires de différentes écoles de l’île. De nombreux journalistes et caméras étaient également présents pour immortaliser cet instant historique dans l’histoire du Centre. « En 2001, nous avions relâché une quarantaine de tortues, mais beaucoup venait d’Espagne avec qui nous travaillions à l’époque », explique Florence Dell’Amico, responsable du CESTM. « 2023, c’est historique, car toutes ces tortues se sont échouées sur la côte atlantique française en quelques mois. Nous en relâchons quinze aujourd’hui, mais il en reste une dizaine dans notre centre de soin et nous en recevons encore. »

des tortues piégées dans les eaux froides Sont en cause les phéno-mènes météorologiques extrêmes survenus cet hiver. Les tortues, très jeunes pour la plupart, se sont retrouvées piégées et fragilisées dans les eaux froides, puis poussées près des côtes par des courants forts. « Le réchauffement climatique a joué un rôle important, oui » affirme Florence Dell’Amico. « Non seulement cela intensifie les tempêtes, en nombre comme en puissance, mais en plus cela change les courants. Les tortues se retrouvent dans des zones où elles ne sont pas censées être. Piégées dans des eaux froides auxquelles elles ne sont pas habituées, certaines arrivent avec des pathologies lourdes, comme des infections pulmonaires. La plupart sont carencées, en situation d’hypothermie voire de déshydratation. »

Pesant en moyenne deux kilos, ces tortues juvéniles ont donc pu retrouver leur milieu naturel. Mais pour aller où ? « On les relâche depuis cette plage car nos études ont montré que c’est le meilleur endroit pour rejoindre le large », explique Florence Dell’Amico. « Mais ensuite on ne sait pas où elles vont ! On a placé des balises sur six d’entre elles, ce qui nous permettra de les suivre pendant les six prochains mois et d’en savoir un peu plus sur leurs déplacements. » Les tortues caouannes (Caretta caretta) sont présentes dans toutes les régions tempérées et tropicales des océans Atlantique, Pacifique et Indien. C’est la seule espèce à nidifier en zone tempérée. Depuis 1988, 207 tortues caouannes ont pu retrouver leur milieu naturel en bonne santé grâce au CESTM, ainsi que 9 tortues de Kemp et 4 tortues vertes.

Aurélie Bérard

La perdrix rouge s’invite sur le territoire loidais

Les membres de l’ACCA* ont tenu leur assemblée générale, le vendredi 9 juin, dans la salle des fêtes de Loix.

Après avoir approuvé le compte rendu de la dernière AG, après avoir adopté le bilan financier ainsi que le règlement intérieur, et s’être mis d’accord sur la proposition du prochain budget, il a été procédé à l’élection du nouveau conseil d’administration composé de six membres plus deux administrateurs stagiaires (une innovation, cette année) qui ont désigné le bureau.

Jean-Michel Pelin reste président, Joël Faret a été nommé trésorier et Claude Billion est reconduit dans ses fonctions de secrétaire.

Lors de la saison passée, on a compté 44 chasseurs, dont 18 résidents principaux. Le prix de la carte, pour l’ouverture 2023, ne subira aucune augmentation.

une initiative originale : l’opération perdrix

A titre expérimental, les responsables de l’ACCA ont décidé de lâcher un fort contingent de perdrix rouges de race pure, pour autoriser leur installation à demeure avec l’objectif d’abandonner, à terme, les lâchers d’oiseaux de tir.

La fédération départementale des chasseurs permet de se procurer des oiseaux dont l’ADN a été débarrassé de toute trace de pollution. 144 perdrix rouges, dûment tamponnées (par le biais d’une bague en alu, marquée de « R 2023 »), seront lâchées dès que l’éleveur jugera que les conditions sont favorables. Les initiateurs

de l’opération, afin d’assurer son succès, ont l’intention de mettre en place un réseau de couverts à graines, d’agrainoirs et, surtout d’abreuvoirs. Il faudra, sans doute, s’occuper des prédateurs…

Les oiseaux seront lâchés sur la partie « est » du territoire de chasse. Sur cette partie, le tir de la perdrix rouge sera interdit durant toute la saison 2023-2024. La même opération devrait être réalisée sur la partie « ouest » pour la saison suivante.

Jacques Buisson

*Association Communale de Chasse Agréée.

Les perdrix rouges vont s’installer en force à Loix.

départementale des chasseurs

g estion des es P a C es agri C oles et naturels

Vers la création d’un PAEN

Dès le début de son mandat, et régulièrement depuis, le maire de La Flotte a évoqué son intérêt pour la création d’un PAEN*. Celui de Rivedoux l’a rejoint dans cette démarche et ceux de Sainte-Marie et Le Bois-Plage y réfléchissent. De quoi s’agit-il ? Jean-Paul Héraudeau et Patrice Raffarin nous l’expliquent.

La loi du 18 juillet 1985 a confié la politique des Espaces Naturels Sensibles (ENS) à l’assemblée départementale. Les Périmètres de protection et de mise en valeur des espaces agricoles et naturels périurbains (PAEN) ont été introduits par la Loi relative au développement des territoires ruraux (DTR) du 23 février 2005.

Qu’est-ce qu’un Paen ?

La protection des terres agricoles par les documents d’urbanisme (SCoT et PLU) ne s’exerce qu’à court et moyen termes puisque ces documents peuvent rendre urbanisables de nouveaux secteurs à l’occasion de révisions. Pour assurer une préservation sur le long terme, deux dispositifs introduisant des protections réglementaires fortes peuvent être engagés à l’initiative des collectivités : les ZAP et les PAEN*.

Un PAEN est un périmètre de protection renforcée qui s’applique aux zones A et N des PLU, confortant leur vocation agricole et naturelle au-delà des révisions et modifications de SCoT ou de PLU. Le PAEN doit être compatible avec les SCoT, les PLU. Le périmètre ne peut pas inclure de parcelles situées en zone urbaine ou à urbaniser de PLU ou dans un périmètre de zone d’aménagement différé. Seul un décret interministériel permet une modification à la baisse du périmètre.

Au-delà du zonage, le Conseil départemental, structure porteuse du PAEN, doit élaborer, « en accord avec la ou les communes ou EPCI compétents, un programme d’action qui précise les aménagements et les orientations de gestion destinés à favoriser l’exploitation agricole, la gestion forestière, la préservation et la valorisation des espaces naturels et des paysages au sein du périmètre. »

Cet outil de protection comprend également un nouveau droit de préemption spécifique pour réaliser des acquisitions foncières, à l’amiable ou par préemption. Ce droit peut être exercé à la demande et au nom du Conseil départemental via la SAFER.

L’objectif est de confirmer sur le long terme la vocation naturelle et agricole d’espaces périurbains. Cela passe par la définition de ces périmètres à l’échelle parcellaire (1/5000e). Les surfaces des actuels PAEN en France vont de 97 ha (en Moselle) à 17 000 ha (en Loire-Atlantique). Ils sont assez peu nombreux, autour d’une dizaine.

« Bloquer l’urbanisation »

« Le PAEN est un moyen de bloquer l’urbanisation, il y a une pression

foncière forte sur les terres agricoles, qu’il est très important de préserver. Le PAEN, porté par le Département, s’impose au PLUi, il protège de manière pérenne les espaces agricoles et environnementaux. Les actions à mener dans ce périmètre sont déclinées avec la Chambre d’Agriculture et autres personnes publiques associées. Il s’agit de redynamiser l’agriculture et maîtriser l’environnement. Certains font de la rétention foncière ou de la spéculation, les agriculteurs n’ont pas de visibilité à long terme et on a le risque de voir un jour construire en limite d’urbanisation. La rétention foncière conduit au développement de friches et des massifs boisés, qui ont un impacte sur le climat, les paysages avec leur fermeture. Beaucoup de propriétaires privés ne gèrent pas. Le PAEN permettra de bloquer ces zones et de préempter à l’amiable. On peut ensuite contrôler les installations. Il y aurait une certaine cohérence à délimiter un PAEN à cheval sur La Flotte, Rivedoux, Sainte-Marie et Le Bois-Plage. », explique Jean-Paul Héraudeau.

D’ailleurs au début des années 2000, sous l’impulsion de Jacques Labonde, le Conseil communautaire de l’île de Ré avait délibéré dans ce sens pour l’ex Canton Sud, mais la délibération n’aurait jamais été transmise au Département par le président de la CdC de l’époque, Léon Gendre, très proche de Claude Belot alors président du Département et qui ne souhaitait pas forcément financer un tel projet.

« Voilà 20 ans qu’on parle d’un PAEN et je l’avais mis dans mon programme aux cantonales dès 2011. », précise Patrice Raffarin.

La présidente du département favorable au projet de Paen Ainsi a-t-il co-signé avec Jean-Paul Héraudeau, il y a deux mois, un courrier envoyé à la présidente du Département, Sylvie Marcilly, qui leur a répondu très favorablement

Les Services départementaux verraient d’autant plus d’un bon œil l’instauration d’un tel périmètre que la situation juridique est parfois fragile dans le cadre de certaines préemptions en espaces agricoles.

« Lorsqu’on est en Espaces Naturels Sensibles, le Département préempte systématiquement et cela ne pose aucun souci. Quand on se trouve en espaces agricoles, on a deux cas de figure. Si l’acquéreur évincé n’est pas un agriculteur on préempte et il n’y a pas de recours possible. S’il s’agit d’un agriculteur, le Département laisse l’agriculteur acheter car il pourrait perdre dans le cadre d’un recours. » Sans compter que l’acquisition financée par l’écotaxe d’espaces autres que des Espaces Naturels Sensibles est limite au plan juridique.

Actuellement, une fois que le Département a préempté en Espaces agricoles, une Commission d’attribution choisit parmi les candidats intéressés. « Elle fonctionne pas mal. Mais avec un PAEN on va plus loin, on élabore un plan de gestion en cohérence avec le Plan Alimentaire Territorial (PAT). »

La flotte, commune engagée Historiquement, La Flotte est très concernée par la préemption d’espaces naturels, on se rappelle qu’il avait même été reproché en son temps à Léon Gendre, vice-président du Département, de privilégier quelque peu sa commune, particulièrement bien lotie en espaces préemptés. Avec l’arrivée de son successeur, Jean-Paul Héraudeau, la Commune est très engagée dans une politique différenciée : « On a passé une motion avec le Département. La Commune se porte acquéreur sur les espaces agricoles, pour éviter l’utilisation de l’écotaxe. Toutes les communes n’ont pas une zone de préemption, c’est le cas par exemple de La Couarde dont les espaces agricoles ne sont pas en zone de préemption. Cela date de Paul Neveur, qui ne souhaitait

pas que le Département se mêle de l’Agriculture. Quand le Département préempte un terrain agricole, c’est fragile. En Zone naturelle sensible, la Commune de La Flotte récupère les espaces à l’intérieur de la zone urbaine, et cède en échange des terrains extérieurs de surface équivalente au Département. Ainsi on végétalise et on arbore, on crée des poumons verts en zone urbaine. » En extérieur, c’est le Département qui préempte et gère les terrains.

« une zone la plus étendue possible »

De son côté, Patrice Raffarin explique : « L’intérêt d’un PAEN est de couvrir une zone la plus grande possible, afin de figer les espaces naturels et les espaces agricoles, et d’élaborer un plan de gestion et d’action. Il s’agit d’un outil très coercitif, il faut bien deux ans pour le mettre en place. C’est une démarche très concertée, avec les chambres consulaires, la Coopérative Uniré... La logique, l’esprit sont les mêmes que ceux du Comité de Gestion de l’Agriculture et de l’Environnement (CIGALE) mis en place par la CdC en 2015, mais le PAEN va au-delà. »

« Pour le mettre en place il faut quelqu’un de moteur, si demain la CdC veut s’investir sur ce projet, elle sera la bienvenue. », précise JeanPaul Héraudeau. « Tout s’imbrique, je suis inquiet sur l’avenir, installer des agriculteurs c’est aussi faire venir des familles, protéger les espaces boisés fait partie de la préservation environnementale et de la prévention des risques de feux. La lutte contre le camping sur parcelles privées en espaces naturels sensibles en fait partie. La gestion de l’eau, l’irrigation, la zone AOP, la Zéro artificialisation nette (ZAN), tout cela est lié. L’intérêt du Département est que la zone concernée par le PAEN soit la plus étendue possible, l’EPCI (la Communauté de Communes) devrait s’inscrire aussi dedans. La maîtrise d’ouvrage est assurée par le Département, on peut y associer la CdC, le PAEN s’appuie sur le PLUi. Celui-ci n’empêche pas l’extension de certaines zones, l’évolution du trait de côte peut aussi faire changer beaucoup de choses, le PAEN verrouille l’urbanisation. »

Si les quatre communes du Sud citées s’engageaient déjà dans ce PAEN, celui-ci couvrirait environ trois mille hectares d’espaces agricoles et naturels. A suivre de près...

Nathalie Vauchez

*PAEN : Périmètre de protection et de mise en valeur des espaces agricoles et naturels périurbains / ZAP : Zones agricoles protégées.

Le maire de La Flotte et le conseiller général et maire de Rivedoux s’engagent dans la création d’un PAEN et espèrent y rallier Sainte-Marie et le Bois, voire la CdC...

© Nathalie Vauchez

La Flotte, une approche concrète de l’écologie

Le temps écologique est plus long, il faut laisser faire le cycle de la Nature, les actions menées ne sont pas toujours immédiatement visibles, elles le sont pour les générations suivantes. », explique-t-il. Pourtant, la commune s’est indéniablement verdie depuis trois ans, et le cadre de vie s’y améliore sensiblement, même s’il a toujours fait bon vivre à La Flotte.

désartificialisation et renaturation

Au premier rang de ces actions figure l’évolution des aménagements, avec une volonté de désartificialisation et renaturation. A l’entrée de l’école de voile, le bitume a été enlevé et le sol remis en perméabilité, tout comme le pavage de la placette Charles Biret remplacé par de la végétalisation. La renaturation est bien visible aussi sur le parking de La Croix Michaud, et avec la création du verger communal (lire notre article en page 14). Depuis fin 2022, 130 arbres « déjà un peu forts » ont été replantés, renforçant les effets d’ombrage dans la commune. Un travail a aussi été fait rue des Courans, en zone naturelle sensible, appartenant au Département. L’ancienne carrière-décharge des Caillotières d’un hectare - l’une des trois verrues environnementales de La Flotte avec les Hauts de Turpine qui ont été renaturés par la CdC et le site de l’ancienne déposante Chevalier (lire infra) - a été entièrement nettoyée avec l’aide du Département, qui a financé cette opération à hauteur de 150 K€ « La Commune a échangé avec le Département cette carrière contre des terrains en espace sensible qui appartenaient à ce dernier, à l’intérieur du bourg. Une multitude de petites parcelles ont ainsi été permutées : en extérieur, la Commune favorise l’acquisition par le Département, tandis qu’en intérieur, en accord avec lui, elle achète ces parcelles et en fait des espaces verts. En extérieur de bourg, le Département est fortement impliqué et la Commune joue les facilitateurs, afin de préserver la biodiversité et

les forêts. », précise le maire. Elle favorise aussi les installations professionnelles par l’acquisition de zones agricoles. « Ecotaxe et TENS sont des taxes affectées à l’environnement, elles ne doivent pas servir à la mise à disposition de terrains aux agriculteurs, il y a une tolérance, mais ce n’est pas le sens de la loi. La Commune essaie de favoriser les productions en bio et/ou en circuit court. »

Création d’un Paen

Le maire entend aussi s’engager avec les communes voisines volontaires dans un PAEN (lire notre article en page 16). Autre point de vigilance et de réflexion de la Commune, la sécurité en espace boisé, celui de La Flotte faisant partie des trois massifs à risque de CharenteMaritime. « On travaille avec le SDIS pour faciliter l’accès aux secours, en faisant une reconnaissance de tous nos sentiers ruraux et communaux et l’on fait quelques manœuvres pour voir où l’on peut passer. Il nous faut aussi insister auprès des propriétaires sur l’obligation légale qui leur est faite de débroussailler. »

Gestion maîtrisée de l’énergie et de l’eau

« Nous sommes aussi engagés dans une politique de gestion de nos énergies et eau, nous sommes en cours d’expérimentation de l’extinction des lumières à minuit (sauf sur le port et en zone commerciale), les Flottais jugeront au regard des éléments sur les économies de coûts et la préservation de la biodiversité. »

En matière d’eau, deux axes sont travaillés : la gestion des réseaux, avec une accélération de leur renouveau et la réutilisation des eaux usées traitées (avec lampes UV) pour l’irrigation

agricole. « La Flotte réutilise 4,5 % de ses eaux usées, contre 1 % en France, mais 8 % en Italie ou 80 % en Israël. On ne réutilise pas assez en France et on ne traite pas suffisamment. L’île de Ré doit prendre ce sujet à bras le corps, personnellement j’y travaillerai. Il y a deux sujets qui nous passionnent : l’arrosage du terrain de sport de Bel Air à partir des eaux usées retraitées, une canalisation d’environ 600 mètres doit y venir depuis la station d’épuration, on est dessus ; Et les anciennes fosses déposantes de l’Entreprise Chevalier (ancienne ICPE*) où l’on voudrait récupérer une bonne partie des 650 000 m3 d’eau traitée simplement chimiquement de la station d’épuration qui sont actuellement rejetés dans l’éco-système marin, ce que j’ai du mal à accepter. La réserve d’eau ainsi constituée en espace boisé serait fort utile en cas d’incendie, sans compter qu’elle favoriserait le développement de la biodiversité, notamment en répondant aux besoins en eau des oiseaux. Enfin, on étudie avec des hydrologues la possibilité de rechargement de la nappe phréatique, cela demande beaucoup d’études et de précautions. »

« Ce sujet dépasse toutefois la Commune, je suis favorable que tout cela soit pris à bras le corps par la communauté insulaire, ce sont des sujets sur lesquels on est en retard, en matière de réflexion des élus. »

La Grainetière

La Flotte a aussi signé une convention avec Ré Nature Environnement pour une surveillance et une meilleure connaissance de ses espaces naturels, terrestres et marins. L’association remonte certains problèmes relevés sur le terrain, comme les dépôts sauvages, les lieux où il faut intervenir... Elle sera aussi partenaire avec la LPO du projet de Refuge à La Grainetière. Ce site boisé fait d’ailleurs l’objet depuis quelques mois, avec la Ville de Reims, d’une convention de superposition de gestion, qui permet une mise à disposition gracieuse à la Commune de ce vaste site avec en contrepartie son entretien assuré par celle-ci, qui entend l’ouvrir à la population, y créer un arboretum et y développer un projet pédagogique, ainsi que ce Refuge LPO.

arrivée prochaine de deux gardes-champêtres

Enfin, la Commune va employer deux gardes-champêtres. « L’un des policiers municipaux s’en va, on le remplace par l’un des gardes-champêtres et on crée un poste. On a la chance d’avoir trouvé deux très bons profils. L’un qui est déjà en Charente-Maritime, il a une expérience de près de vingt ans en gendarmerie, il a aussi été en Outre-Mer, c’est un homme de terrain qui connaît très bien les procédures et enquêtes judiciaires ; l’autre est en train de passer son diplôme de gardechampêtre chef principal, c’est un ancien pompier professionnel durant vingt-cinq ans, ce qui va être très utile sur tous les sujets de sécurité. Les gardeschampêtres ont plus de prérogatives que la police municipale, et un gardechampêtre chef principal peut même prendre le commandement de la police municipale. Ils vont nous accompagner sur la préservation environnementale et sur le sujet du PAEN. », conclut le maire, intarissable sur toutes ces thématiques environnementales.

Nathalie Vauchez

*ICPE : Installation classée pour la Protection de l’Environnement.

A mi-mandat, le maire Jean-Paul Héraudeau fait un point sur sa vision environnementale et les actions menées dans sa commune, « concrètes et utiles, ni idéologiques, ni politiques. »

Sur l’ancien site des déposantes Chevalier, en plein milieu boisé, le maire souhaiterait créer une réserve d’eau, acheminée depuis la station d’épuration de La Flotte.

© Nathalie Vauchez

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La Flotte, un village où il fait bon vivre à l’année

comme en vacances

Au Sud de l’Île, La Flotte abrite de multiples trésors qui rendent ce village idyllique tout en offrant un cadre de vie naturel, doux et préservé.

Seulement à quelques kilomètres de la sortie du pont, vous ne pouvez pas visiter l’Île de Ré sans vous arrêter à La Flotte. Résolument attractif, ce village est tout simplement devenu un incontournable. Son petit port de plaisance, son marché d’inspiration médiéval, ses venelles fleuries, son sentier côtier, sa vie culturelle, ses soirées animées, son patrimoine architectural vont vous séduire à coup sûr… suivez le guide pour passer une journée à la mode flottaise !

Les promeneurs, les gourmands, les curieux… tout le monde y trouve son compte !

Son port niché au cœur du village

P our bien commencer la journée, rien de tel que de prendre un petit café face au port, assis à l’une des terrasses ensoleillées des bistrots et

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encadrement sur mesure

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V.A. La Croix Michaud

11 place du Bois de l’Ardilliers La F Lotte en Ré

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restaurants qui l’entourent. C’est l’occasion de voir le ballet incessant des bateaux de plaisance qui larguent les amarres pour partir au large. L’une des particularités du Port de La Flotte, ce sont les vieux gréements, une dizaine, qui y séjournent. Ces bateaux anciens qui rappellent les voiliers de pêche du début du XXe siècle, classés pour certains au titre des Monuments Historiques, font l’admiration des passants.

Son marché unique

Ensuite direction le marché, l’un des plus pittoresques de l’Île de Ré. Datant de 1804, son charme contribue à la renommée du village. Sa cour pavée bordée d’étals couverts d’appentis de bois et ses tuiles tiges de bottes en font un lieu unique. Les commerçants présents, de nombreux producteurs locaux, créent une ambiance chaleureuse et sont de dignes ambassadeurs des saveurs du terroir. Toujours prêts à vous faire déguster leurs produits, ils ne manquent pas d’ambiancer ce typique marché !

Son architecture authentique

Après cette halte gourmande, place à la balade pour vous dégourdir les

jambes. Au choix : flâner dans les nombreuses venelles où la quiétude du village ne manquera pas de vous charmer ou bien partir à la découverte de son architecture harmonieuse.

L’Eglise Sainte-Catherine offre un témoignage des grandes époques de l’Histoire de France ainsi que des ex-votos, dont certains sont classés au titre des Monuments Historiques. Le Cours Félix Faure, une large avenue en partie piétonne, bordée

d’arbres, décorés de guirlandes qui s’illuminent à la tombée de la nuit, peut vous faire penser à certains centres-bourgs du Sud de la France. Les ruines de l’Abbaye des Châteliers, sur la route menant au pont, à la sortie du village, dominent La Flotte et s’imposent entre terre et mer. Cette ancienne abbaye cistercienne est l’un des plus anciens édifices religieux de l’Île. Au coucher du soleil, la lumière y est exceptionnelle !

ÎLE DE RE COLLECTION

1 5 bis rue Jean Jaurès SAINT-MARTIN DE RE

1 rue du Général de Gaulle LA FLOTTE EN RE

D’avril à septembre : sur les marchés d’ A RS et du B OIS -P LAGE

Juillet et août : sur le marché des PORTES et nocturnes à LA FLOTTE

(Lire la suite page 19) E-mail :

Autre lieu chargé d’histoire et endroit stratégique de défense, le Fort la Prée. En forme d’étoile à quatre branches, il est l’un des plus anciens ouvrages militaires conservés sur l’Île de Ré. On l’aperçoit quelques kilomètres avant l’entrée du village. Il se dresse, en pleine nature, comme un guerrier vieux de plus de 350 ans. En s’y promenant, c’est une invitation à voyager dans le temps.

Son site ostréicole

L’heure du déjeuner a sonné. Une idée pour un moment convivial en solo, à deux, ou entre amis ? A pied ou à vélo, rendez-vous dans la zone du

Praud pour y déguster des huîtres directement venues de l’océan, situé à quelques mètres. A côté des exploitations, avec une très belle vue, laissez-vous tenter par la découverte de saveurs iodées proposées par les nombreux ostréiculteurs présents à cet endroit.

Prendre un bol d’air et se baigner

Après cette pause gourmande, place à la balade ou à la baignade. Ceux qui préfèrent prendre un grand bol d’air, peuvent emprunter le sentier côtier réservé aux piétons et longer les 8 kilomètres de bord de mer au départ du Fort la Prée, en passant par l’Abbaye des Châteliers pour rejoindre Saint-Martin-de-Ré. Quant aux fans de baignade, ils apprécient la plage de l’Arnérault, située à quelques pas du port. Cette petite plage « de ville » est idéale pour les familles avec enfants puisque la baignade est surveillée l’été par des maîtres-nageurs sauveteurs. C’est aussi la promesse d’un agréable moment de détente et d’une sieste sous les arbres tout proches.

(Lire la suite page 20)

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En fin de journée, c’est à nouveau un passage obligé par le port pour la dégustation d’une bonne glace ou prendre l’apéritif sur l’une des terrasses au soleil couchant.

Partager des moments d’émotion

Le village de La Flotte est également réputé pour la qualité de ses animations et festivités estivales (Lire article sur les festivités de l’été 2023 en pages 24 et 25). Trois soirs par semaine, en juillet et en août, le village s’anime en soirée grâce à une programmation éclectique de concerts, fanfares… sur la

scène installée près du port. Il y en a pour tous les goûts musicaux, pour les petits et les grands. Il n’est pas rare de voir le public se déhancher au rythme de la musique. Des spectacles féériques, les 14 juillet et 15 août, sous forme de feux d’artifices tirés depuis la mer et visible sur toute la côte flottaise, contribuent à la réputation de ce village d’exception. Un marché nocturne ravit les amateurs de shopping et met en valeur l’artisanat.

Classé « Plus beau village de France », La Flotte le mérite amplement. L’atmosphère qui y règne est paisible et vivante à la fois. L’accueil y est chaleureux et 24 heures ne seront pas suffisantes pour en faire le tour.

Florence Sabourin

© Bernard Collin

Intermarché La Flotte fortement ancré sur la commune

Toujours plus proche, plus à l’écoute et plus responsable, telle est la devise du magasin Intermarché situé dans la zone commerciale de La Croix Michaud, à La Flotte.

ou encore de fromages sont élaborés à la demande et peuvent être personnalisés. Des glaçons pour l’apéritif sont disponibles dans le magasin, été comme hiver.

toujours plus responsable & solidaire

Le magasin Intermarché de La Flotte souhaite accompagner tout le monde et amplifier sa lutte anti-gaspi. Grâce aux différentes actions déployées, le magasin parvient à revaloriser 80 % de sa « casse ».

exemple, les poulets proviennent exclusivement d’élevages en plein air.

Proximité, écoute, responsabilité se retrouvent dans la politique de recrutement du magasin. Ses effectifs sont largement composés de Flottais et Rétais, vivant à proximité, ce qui leur permet de gagner en qualité de vie, d’économiser les prix des trajets et de contribuer par la même occasion à la préservation de la planète.

Les responsables des rayons recrutent en saison mais aussi tout au long de l’année, ils privilégient les candidats du coin, leur permettant ainsi de rester vivre sur l’île de Ré.

toujours plus proche

Ouvert hors été du lundi au samedi de 9h à 19h30 et le dimanche matin, le magasin Intermarché de La Flotte adopte ses horaires estivaux à partir du 3 juillet, en étant ouvert de 8h à 20h, 7 jours sur 7, y compris les jours fériés. Bénéficiant d’une entrée indépendante, la boulangerie ouvre pour sa part de 7h à 19h30 et jusqu’à 20 h cet été.

La station mitoyenne au magasin fonctionne, pour sa part, 24h/24 : il est ainsi possible d’y faire son plein d’essence à tout moment, tout comme le lavage automatique de son véhicule. Des bouteilles de gaz sont également proposées, en journée, à la station. Le Drive Intermarché La Flotte permet de faire ses courses en tout confort, depuis son domicile et la livraison à domicile concerne toute l’île de Ré. Le magasin de La Flotte constitue un site Mondial Relay de dépôt et retrait des colis, dispose d’un point d’impression des photos. Le magasin assure ainsi une large prestation de services, renforçant ses liens avec la clientèle.

toujours plus à l’écoute

Toutes les équipes du magasin, dans tous les rayons, se mobilisent pour satisfaire vos envies du moment et éventuels projets. Tous les besoins des clients, au quotidien, peuvent être couverts. Intermarché La Flotte est livré quotidiennement en produits frais, ainsi que pour ses rayons en libre-service.

Le service traiteur propose des plats chauds à emporter tous les midis, tandis que la boulangerie peut faire votre sandwich au dernier moment et avec le pain souhaité. Que ce soit pour vos grandes occasions (à anticiper) ou pour votre quotidien, le traiteur prépare vos commandes sur place. Plateaux de fruits de mer, de charcuterie,

Ainsi l’enseigne flottaise travaille-t-elle en partenariat avec l’Application Phénix : des paniers anti-gaspi sont proposés régulièrement le matin dans tous les rayons et signalés en magasin ainsi que directement en ligne, sur l’Application. Un bon moyen de tout à la fois participer à la lutte contre le gaspillage et faire des économies substantielles (- 50 %), avec des produits dont la date limite de consommation est proche mais la qualité irréprochable. Près de trois cents personnes en bénéficient régulièrement.

Les partenariats associatifs traduisent également cet ancrage local, se traduisant de différentes façons. Les organismes collecteurs - Restaus du Cœur, Banque Alimentaire, associations de défense des animaux, etc. – sont reçus régulièrement dans le magasin de La Flotte, qui participe à différentes campagnes de solidarité, à l’image des Tulipes contre le Cancer, initiée par le Lions Club île de Ré.

i ntermar C hé L a FLotte

La Croix Michaud - Rue Caillotière

Tél : 05 46 09 52 56

Vous pouvez aussi passer commande sur http://drive.intermarche.com

Intermarché met tout en œuvre pour ne pas jeter de marchandise, dans un esprit de solidarité. Une collecte hebdomadaire est proposée aux associations partenaires, telles Les Restaus du Cœur, la Banque Alimentaire ou encore l’ADAF. Cette association de protection des chats de La Flotte récupère les aliments impropres à la consommation humaine et nourrit ainsi tous les chats dont elle s’occupe.

Côté écologie, le magasin Intermarché de La Flotte dispose de containers de récupération des piles, cartouches d’encre et ampoules usagées.

L’enseigne flottaise a pour parti pris fort de fonctionner d’abord en local, en favorisant les achats de produits locaux, faisant le moins de trajet possible, ainsi que le régional et le Made in France. Elle privilégie la proximité, les circuits les plus courts possible, ainsi que l’origine des produits. Ici, par

Dans L es C ou L isses

D e L’ aCC uei L

Encadrant et animant l’équipe de l’Accueil et des caisses du magasin Intermarché de La Flotte, Hélène a la responsabilité financière de la ligne des caisses, et en gère le fonctionnement : horaires, pauses, planning, problèmes techniques, recherches de prix. Elle gère aussi les trois caisses en libre-service.

Sa seconde fonction, avec son équipe, est d’assurer l’accueil des clients et de gérer les réclamations, remboursements, retours d’articles, le service après-vente, sans oublier de dispenser les informations. Gérer les cartes de fidélité, les prix, promotions et ruptures de produits fait aussi partie de ses attributions.

L’Accueil s’occupe aussi de la récupération et de la livraison des colis Mondial Relay et gère l’ensemble des autres services proposés par le magasin : Photomaton, Distributeur à billets, photocopieur, développement photos, reproduction de clés.

Les paniers des “fruits et légumes moches anti-gaspillage” sont préparés dans le magasin chaque jour.

Gwenaëlle Le Mée, une artiste singulière

Photographe plasticienne, Gwenaëlle Le Mée mêle à l’image le travail de la peinture. Ses œuvres sont aussi une déclaration d’amour à l’île de Ré, le paradis de son enfance, le repère familial et désormais son havre de paix quotidien.

Après une carrière professionnelle de journaliste menée tambour battant dans les médias audiovisuels comme LCI et France Info TV, une vie d’expatriée partagée entre le Liban et le Qatar, un divorce, elle est malmenée par deux cancers. Gwenaëlle revient alors sur les terres familiales pour s’ancrer dans une nouvelle vie et s’adonner à la création artistique. Depuis toute petite, elle dessine beaucoup initiée par une maman peintre. Ses parents étaient antiquaires à La Flotte, sa sœur galeriste aussi à La Flotte, la fibre artistique habite cette famille. Même si elle a choisi de s’orienter vers des études de communication, dans son métier de journaliste, l’image a toujours résonné en elle et ce goût pour l’esthétique est omniprésent dans son travail à travers ses reportages, ses émissions ou montages.

Mariée à un photographe, elle accompagne son mari dans la création d’une agence de presse photographique, puis une maison d’édition à Beyrouth et à Doha pendant les dix ans d’une première vie. Ainsi, pendant son expatriation, elle obtient à distance sa licence en arts plastiques à La Sorbonne tout en se formant dans divers cours de techniques et ateliers suivis en France et à l’étranger.

C’est l’expérience de la maladie et ce chemin de temps à autre chaotique d’une vie, qui lui donne un second

Portrait d’artiste

souffle et l’entraîne vers Ré, à La Couarde plus précisément où elle installe son propre atelier. Là, elle redécouvre son vieux boîtier Olympus argentique au fond d’une caisse. Il lui redonne le goût de l’objet, de la technique, c’est une évidence.

La photographie plasticienne, deux techniques…

Si la photographie fige le moment, la peinture amplifie et agit sur la matière tout en créant le mouvement. Elle avait envie d’aller plus loin qu’une simple photo et se l’approprier.

Gwenaëlle part de la photographie, sa matière première, puis la transforme, un peu à la manière de photoshop… mais à la main. Elle transfère l’image sur un support en bois recyclé, matière vibrante, puis elle ponce, cisèle, creuse, glace, ajoute acrylique, huile, pigments, encre, pastel, feuille d’or parfois pour la sublimer en œuvre nouvelle, unique, originale et pleine de poésie. Son terrain de jeu : l’île de Ré à laquelle elle voue un véritable amour. Les paysages, la nature, la lumière, les villages, la douceur de vivre, le chant de l’océan l’apaisent et l’incitent à la création. Comme nous l’explique l’artiste : « Je travaille comme si je réparais quelque chose, un peu comme je l’ai été. Puis, petit à petit, à l’image de la vie où tout

est mouvement et changement, je transforme en cheminant comme chacun (e) d’entre nous peut le faire dans sa vie. J’essaie d’aller vers le beau. Mon travail artistique évolue sans cesse, au rythme des idées, d’expérimentations, d’erreurs, d’envie.

Objets singuliers K, une jolie découverte

Comme pour tenter de sensibiliser ce monde effervescent à la fragilité de la vie. »

Ses œuvres se déclinent en éditions limitées, photographies retravaillées puis tirées sur papier Fine Art ou en œuvres uniques, sur bois.

une consécration et reconnaissance de son travail Choisie parmi plus de mille candidatures, elle est sélectionnée au Salon des Beaux-Arts avec la série « s’aimer à tout vent » se déroulant aux Jardins du Luxembourg à l’Orangerie du Sénat à Paris puis au Salon des artistes français au Grand Palais en 2022 et 2023. Elle est exposée également dans une galerie à Bordeaux. Son actualité estivale : du 15 au 30 juin, elle s’expose en solo à Ars au Cercle Nautique sur le port. Et du 1er au 12 juillet, elle participe au Festival Ile de Ré photo avec des tirages photos sur la thématique de l’océan. Du 29 juillet au 11 août, elle s’affichera à la Galerie Sénac à La Flotte.

Florence Sabourin

Conta C t

Gwenaëlle Le m ée www.gwenaellelemee.com glm.artist

A l’occasion du week-end de la Pentecôte, une vingtaine d’artistes flottais ouvraient leurs ateliers au public à l’initiative de la Mairie de La Flotte. Nous avons poussé la porte d’une artiste très discrète, presque à l’abri des regards… DR

jolis objets en argile qu’elle conçoit de toute pièce avec patience et amour.

LoVe argile minérale

Cyclades, lieux que Karine affectionne particulièrement.

Karine Sebban est la créatrice de Objets singuliers K. Cette Flottaise d’adoption, déjà peintre à ses heures sous le nom de AK peinture minérale, s’est mise à imaginer de

Sur le thème du LOVE, ces objets se déclinent en jolies fleurs comme les BB flowers si chères à Brigitte Bardot, en colombes, l’oiseau messager du bonheur…Il y a également des pièces nomades, palmiers, médaillons, de petits souvenirs de vacances à poser sur une table ou à accrocher au mur. Des miniatures minérales, petits tableaux en trio ou duo imaginés dans des tonalités de terracotta ou bleu denim. La croix bohème pour l’art mural tout comme des colliers à poser ou suspendre complètent aujourd’hui ses propositions créatives. Son univers est bohème et poétique. Le nuancier : des couleurs douces allant des teintes chaudes qui rappellent les bords de la méditerranée sous le soleil à son zénith, aux ambiances iliennes, coloris peps comme celle de Minorque ou les

Rassurants, ces objets s’intègrent parfaitement dans les intérieurs des maisons rétaises et partent comme des petits pains. Ils séduisent une clientèle d’architectes et décorateurs tout autant que le particulier. Comme nous le confie karine : « Je me réjouis de cette nouvelle aventure créative et de ce succès. Les messages d’encouragement et de bienveillance que je reçois me portent et me rendent très heureuse ».

une énergie créative joyeuse et un style unique « Je ne fais pas cuire l’argile volontairement. C’est un souhait. Je trouve que la cuisson fige la matière. Je me

suis essayée à la poterie avec un four et cette technique ne m’a pas séduite. J’utilise une terre auto-durcissante à laquelle je rajoute un apprêt pour la rendre plus résistante ainsi qu’un hydrofuge de surface ».

L’imagination de Karine ne s’arrête pas là, elle fourmille d’idées et de projets. « Travailler l’argile, c’est me reconnecter à moi-même et donner du sens à ce que je fais de mes mains, de mon esprit. » Les matières minérales comme la chaux, qu’elle expérimente déjà en peinture, représentent son terrain de jeu. Son futur projet : mixer la peinture et l’argile pour réaliser des objets XXL… mais aussi aller à la rencontre d’autres créatrices pour partager et s’enrichir. A suivre.

Florence Sabourin

Gwenaëlle Le Mée dans son atelier couardais, au milieu de ses œuvres uniques entre photographie, peinture et poésie.

Miniatures minérales et collier en argile parmi les Best Sellers de Objets singuliers K.

Retrouvez Karine s ebban et ses o bjets s inguliers - Porte Maubec à La Rochelle pour une expo du 30 juin au 6 juillet. Vernissage le 1 er juillet. objetssinguliersk - akobjetssinguliers.com

Saint-Clément : un nouvel esprit de village

Ils sont venus nombreux samedi soir des quatre coins de Saint-Clément des Baleines, quel que soit leur âge, pour participer à cet évènement convivial et chaleureux sur lequel travaillaient depuis quelques mois la quasi-totalité des associations et la mairie de Saint-Clément. La bibliothèque de Saint-Clément y a proposé un coin lecture. L’artiste Vinye une démonstration et initiation de danse du ventre. Marie Schuch avait organisé un atelier fabrication de boules de graines. Les enfants de l’école du village avaient travaillé sur un quiz contenant des questions sur ce qu’ils avaient appris dans l’année, et sont allés à la rencontre de chaque personne présente. L’association de théâtre les Ré-Acteurs a proposé quelques scénettes sur lesquelles travaillent ses différents comédiens amateurs. La soirée s’est ainsi déroulée, afin que chacun puisse se rencontrer et découvrir les talents cachés de ses voisins. La chorale Iavnana a chanté pour le plus grand bonheur de tous, ainsi que le duo CléAu lors d’un petit concert intimiste. Après le vin d’honneur offert par la Mairie et un pique-nique partagé,

un quiz patrimoine décalé a été proposé. La soirée s’est enfin terminée en musique avec un quiz musical.

associations, bénévoles et mairie, tous ensemble Une vingtaine de bénévoles a travaillé tout le week-end pour la réussite de cet événement, avec, à la logistique, le soutien de la Mairie, de la Java des Baleines, de Saint-Clément Basket et du Comité des fêtes villageoises. Pour Christophe Penot, adjoint au maire en charge de la culture, le Printemps

des Baleines fait plaisir à voir à bien des égards. « Chaque association jusqu’ici avait « sa » manifestation, qui réunissait ses adhérents et un public ciblé. Le Printemps des Baleines a permis de recréer un esprit de village. On réunit tout le monde en même temps, et toutes les asso travaillent ensemble. Le lendemain, il y a même des gens qui sont venus nous aider pour ranger spontanément, alors qu’ils ne faisaient partie d’aucune association. Ça fait vraiment chaud au cœur. » Le principe a fait ses

PUBLI-RÉDACTIONNEL

preuves également lors de l’Automne des Baleines, le pendant hivernal du Printemps des Baleines, organisé en novembre 2022. Passer au-dessus des clivages et des prés carrés de chacun n’est pas chose aisée. « Cette fois encore, tout s’est déroulé avec bienveillance et convivialité », estime Jonathan Odet, le coordinateur de Label Oyat, l’association à l’initiative de ces fêtes de village. « Il n’y a aucune prétention dans cet évènement, si ce n’est celle de réunir tout le monde pour une belle soirée de partage. Le fait que cela soit co-construit avec les personnes du village, et que chacun fouine pour aller chercher les talents locaux à l’intérieur du village, fait qu’on a une vraie découverte de chacun. » L’événement semble désormais regardé par les communes voisines qui pourraient y trouver un exemple afin d’unifier leurs forces vives et s’animer. Il est aussi le signe d’un vrai renouveau de ce village qui, depuis quelques années, voit des commerces refleurir et une vie de village à l’année se consolider.

Aurélie Bérard

Des nouveautés à la pelle pour votre jardin !

Il est temps de vous détendre et de vous relaxer dans votre jardin. Les Pépinières Guilbon Bricoloisirs vous proposent une large sélection de végétaux, de poteries en passant par le plein air et divers accessoires de décoration d’intérieur comme d’extérieur.

Créez et aménagez votre jardin Reverdissez durablement votre jardin avec des plantes adaptées aux conditions de l’île et pour lesquelles nous apporterons les conseils nécessaires à leur bonne tenue dans le temps. Nous vous proposons aussi des gazons nécessitant moins d’arrosage et des solutions pour remplacer vos zones gravillonnées afin d’éviter les désherbants.

Prenez plaisir à habiller et faire vivre vos espaces verts !

Nous vous proposons une large palette de végétaux allant des plantes fleuries annuelles aux palmiers, en passant par les vivaces et les plantes potagères.

Nous avons un arrivage régulier de poteries Anduze, Ravel et Goicoechea. Vous trouverez une grande sélection de pots en Pépinière selon différentes tailles et couleurs, en fonction de vos goûts. Prenez plaisir à assortir votre poterie avec un des nombreux végétaux que nous proposons, et à aménager vos terrasses et jardins.

Pour avoir de bons œufs, diminuer vos déchets, favoriser la biodiversité et le lien social, avec un jardin vivant, pensez à nos poules !

Nous vous proposons des promotions chaque semaine sur une sélection de plantes annuelles et potagères

L’été rime avec soirée, en famille ou entre amis

Les Pépinières innovent avec le showroom ! Les barbecues et planchas, le plein air (salons de jardin, parasols, bains de soleil) ainsi que les tables d’extérieur en aluminium donneront vie à vos envies. Nous continuons à vous

proposer le mobilier et les luminaires Fermob, les fauteuils EMU, Copacabana...

Suite au succès des braseros Oyat, nous avons agrandit la gamme avec les braseros Pyro, posés sur socle ou bien sur roulettes avec leur poignée en bois pour un déplacement plus aisé. Vous pourrez vous prélasser à deux dans un transat double muni d’un pare-soleil, ou bien dans le fauteuil en osier en forme d’œuf.

Pour profiter au maximum de vos barbecues, pensez à les agrémenter d’accessoires, tels que les pierres à pizza, le wok, la rôtissoire de chez Weber. En été, on cuisine à l’extérieur avec la cuisine aménagée avec évier ENO, et plancha intégrée.

Les p épinières Gui L bon bri C o Loisirs e ntrée de la zone artisanale en direction du port - Chemin du Moulin des Sœurs - a rs-en-Ré 05 46 29 46 39 - info@pepinieres-guilbon.com

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À Saint-Clément, les associations travaillent ensemble pour le plus grand bonheur de tous. Le 10 juin au soir, la 2 e édition du Printemps des Baleines s’est tenue dans le Petit Clos de la Mairie. Cet évènement, qui réunit toutes les forces vives du village, a connu à nouveau un franc succès.

© Christophe Penot

La chorale de femmes Iavnana a chanté devant le public du Printemps des Baleines, samedi 10 juin, dans le Petit Clos de la mairie.

La Flotte en fête

202 3 qui réserve une fois encore une belle programmation, de qualité, avec de l’inédit.

de cette musique. Tout comme Jeyo et son univers particulier de musique du soleil qui vous embarquera à bord de son concept de scène-caravane : la MobiLive. Sans oublier les amateurs et fans de jazz. Plusieurs soirées seront consacrées au jazz, jazz Blues, jazz Manouche avec William Lecomte Trio, Enerjizz Trio, Maxime Plisson Quartet, Chanson d’Occasion.

Marcel Proust les huit dernières années de sa vie.

Le 27 juillet, à partir de 22h45, apportez vos transats, sièges, plaids ou foutas pour assister dans les Jardins du Clos Biret, à la projection en plein air du film « le Chêne ». Cette manifestation est organisée par la Communauté de Communes conjointement avec la municipalité de La Flotte.

28 concerts et 185 artistes vont se succéder durant toute la saison : l’été flottais s’annonce musical, mêlant tous les styles. D’ores et déjà l’une des nouveautés concerne le planning. La saison a débuté dès le 10 juin, avec une déambulation de la Guinguette de Peggy sur le port. Cette embarcation roulante a enchanté le public, comme l’an passé, au son du répertoire des chansons françaises comme celle de « Boum ! » de Charles Trenet, « la vie en rose » d’Edith Piaf ou encore « mon amant de SaintJean » de Lucienne Delyle. Les divertissements se termineront aussi plus tardivement, le 17 septembre avec le rendez-vous très prisé des Journées Européennes du Patrimoine. Loïc Sondag, élu au Conseil municipal, en charge des festivités nous confie que cette volonté d’étirer le côté festif avant et après saison permet de satisfaire les nombreux touristes présents à ces périodes.

une première : un programme papier dédié

Un guide en papier répertoriant l’ensemble du programme sera largement diffusé d’une part à tous les Flottais, dans les boîtes à lettres avec la lettre du maire. Puis distribué aux commerçants d’autre part, pour être affiché en boutique. Disponible également à l’Office du tourisme,

en mairie et sur le site web de la commune.

« musique ! et que chacun se mette à chanter… et que chacun se laisse emporter* »

Installée sur le port dès le 10 juillet, la scène sera le cœur du dispositif musical initié par la municipalité. Tous les styles musicaux animeront trois soirées par semaine, le lundi, mercredi et vendredi. Les concerts débuteront un plus tardivement cette année, aux alentours de 21h30 pour laisser le temps au public de dîner en terrasse et d’apprécier ensuite les spectacles. Des valeurs sûres déjà appréciées comme de nouveaux talents se partageront la scène. Le 12 juillet, Charlilou, un duo rétais, lancera en live son nouvel album. Le groupe Maskhagaz, présent pour la première fois, va à coup sûr donner envie de danser au rythme de son rock celtique. Cactus Riders, Chat noir, la Route des airs, Pépite, le Biscuit, Ilde Fingers, les Nouveaux Dossiers, Swing Vandals, PVC entre autres, animeront les chaudes soirées d’été et feront monter la température dans une ambiance tantôt Funk, Pop rock, Pop folk, ou concert cabaret… Mestica, un groupe de musique cubaine vous fera voyager sur l’essentiel des rythmes latino qui ont fait la renommée internationale

ré à la Hune est une publication gratuite éditée par Rhéa Marketing : 183 rue des Gros Peux17940 Rivedoux-Plage / Tél. 05 46 00 09 19 / Fax : 05 46 00 09 55 / Mail : realahune@rheamarketing.fr Ce journal vous est offert par les Annonceurs, nous les en remercions vivement. Il est mis à votre disposition par tous les commerçants et lieux qui le souhaitent, merci à eux.

Directrice de la Publication : Nathalie Vauchez / Maquette : RC2C / Mise en page : Valérie Le Louer Rédaction, photos : Aurélie Bérard, Stessy Bourreau, Catherine Bréjat, Jacques Buisson, Mathieu Delagarde, Lucile Dron, Amandine Hemery, Valérie Lambert, Pauline Leriche Rouard, Florence Sabourin, Nathalie Vauchez, DR, sauf mention expresse Dessin : Philippe Barussaud / Régie publicitaire : Rhéa Marketing : 05 46 00 09 19 - Frédéric Pallot-Dubois : 06 14 29 47 21 Nathalie Vauchez : 06 71 42 87 88 rhea@rheamarketing.fr / Imprimeur : Imprimerie Rochelaise / N° ISSN : 2257-0721 - PEFC 10-31-1240

Plein « feux » sur La flotte ! En quête d’un super spot pour admirer les feux d’artifice ? Le point d’orgue de l’été flottais est sans aucun doute les feux d’artifice tirés en mer, visibles tout le long des côtes environnantes qui s’étendent sur plus de 800 mètres. A la tombée de la nuit, le ciel s’embrase. Le 14 juillet, après une retraite aux flambeaux, l’orchestre de Pascal Loubersac ouvrira le bal, pour renouer enfin avec la tradition des bals populaires de la fête nationale. La journée se poursuivra à 23 heures avec le feu d’artifice et ensuite place à la danse jusqu’au bout de la nuit !

Quant à celui du 12 août, il est labellisé Sites en scène, gage de grande qualité et soutenu financièrement par le Département. Dès l’aprèsmidi, la flotte des vieux gréements amarrés dans le port, navires classés monuments historiques, naviguera en mer sous les yeux d’un public admiratif. A 22h30, une marée humaine envahira alors le front de mer pour découvrir un spectacle pyroaquatique, show de 30 minutes où chaque éclat de feu fera vibrer de l’intérieur. Un spectacle à 180 degrés pour un moment suspendu.

a chacun son spectacle

A d’autres endroits du village, théâtre, spectacle vivant, cinéma de plein air s’affichent dans des lieux plus intimistes.

Le 1er juillet, « Céleste », une pièce de théâtre créée par Chica Bigarnet et interprétée par Sigrid Gloanec se jouera dans la salle des fêtes de la Mairie. En partenariat avec le Radeau de la Méduse et d’après le recueil de Georges Belmont, cette pièce s’inspire de Céleste Albaret qui a accompagné

Le 13 août, un concert théâtralisé « Andrée 2.0 » se déroulera dans les jardins de la Mairie. A partir de 19h30, une centaine de personnes aura l’immense plaisir d’apprécier deux artistes à vélo, Lola et Léandro, tirant une remorque avec un piano, qui interprètent « sur la route de Barbara » en hommage à la chanteuse de l’Aigle noir.

Enfin le 11 août, Harmony’s Swing investit les Jardins de la Mairie pour une soirée jazzy. L’entrée à cette soirée sera payante (7,50 euros pour un adulte, 5 euros pour les 6-17 ans et gratuit pour les moins de 6 ans, pack famille 20 euros). Les fonds perçus seront entièrement reversés au CCAS de La Flotte.

Les enfants ne sont pas oubliés dans ce dispositif festif. Des dates leur sont entièrement réservées notamment le 19 juillet avec « Léon et Léo passeurs de rêve » et le 9 août c’est Donin qui animera son fameux « bal des loustics ».

Parmi les incontournables de l’été flottais : Le marché de nuit. Dès le 8 juillet, les camelots, créateurs, artisans s’exposent sur le cours Félix Faure chaque soir de 19h à minuit. Pour les accros de bonnes affaires, ne pas oublier les deux braderies commerciales qui auront lieu les jeudis 20 juillet et 24 août dans les rues commerçantes du village.

Pour connaître en détail l’ensemble du programme www.laflotte.fr

La Flotte et Appli La Flotte

Toute l’actualité de l’île de Ré sur www.realahune.fr

Votre journal est imprimé sur du papier écologique sans chlore et issu de forêts gérées durablement, avec des encres végétales, les déchets sont recyclés. Le logo Imprim’Vert et la certification PEFC de notre imprimeur le garantissent. Écolo, le journal s’engage pour un avenir positif et durable sur notre île !

Florence Sabourin

*Comme le chante France Gall.

Chaque été, le village de La Flotte bat au rythme des concerts, déambulations, fanfares, représentations théâtrales, feux d’artifices… Levons le voile sur l’agenda

Tirés en mer, les feux d’artifice sont visibles de toute la façade maritime de La Flotte. Ils attirent un public venu souvent de tout le département.

a nimations au Fort la Prée

Un incontournable du parcours patrimonial

vieux monument de l’île, le Fort la Prée ne cesse pourtant d’innover et propose pour animer votre été un large choix d’activités pour tous les âges.

Plus

On ne reviendra jamais assez sur l’importance du rôle que joua ce fort dans l’histoire de l’île et comment il fut utilisé pour cacher les forces royales qui vinrent au secours de Toiras assiégé dans la Citadelle de Saint-Martin en 1628. A tous ceux qui s’intéressent à l’histoire et au pourquoi des situations, nous ne saurions trop recommander de consulter l’ouvrage de Jean-Laurent Grissot*. Après des années d’assoupissement, le lieu occupé pendant la Deuxième Guerre mondiale par les Allemands qui ont compris son intérêt stratégique, retombera dans l’oubli. Propriétaire du site, le CNOSAP** confiera la direction du site rénové à Sonja Lesaigle en 2016. En quelques années, elle le dépoussièrera, le rendra opérationnel et rentable, proposera des activités intéressantes et saura le rendre incontournable.

des événements ancrés dans l’histoire

Après avoir accueilli La Java du Fort pendant six semaines, résultat d’un partenariat avec La Java des Baleines, qui a contribué à faire connaître et

mettre en valeur le Fort, La Fête de la musique, fut aussi un réel succès pour sa seconde édition au Fort.

Le Bivouac napoléonien, une reconstitution historique très suivie reviendra du 24 au 28 juillet pour la 5e année. Les soldats napoléoniens du 16 e régiment d’infanterie légère vivront sous les yeux des spectateurs la vie quotidienne d’un soldat de l’Empire et participeront, dans leurs costumes d’époque, aux manœuvres et autres charges en douze temps.

Le Campement de la Seconde Guerre mondiale investira les lieux du 7 au 11 août. Le fort sera envahi de soldats américains avec leurs célèbres tentes kaki et leurs jeeps. Cette manifestation attire des collectionneurs passionnés et fait partie des grands moments du Fort la Prée

Moment fort de la saison : une lecture du Théâtre Amazone. Animé par Laurence Andreini Allione, le Théâtre Amazone donnera le 27 juin, une lecture exceptionnelle intitulée « Lettre à Louis Jouvet ». Il s’agit d’un texte de Charlotte Selbo, secrétaire de Louis Jouvet, déportée à Auschwitz.

Un regard neuf sur les activités du Fort

par le Fort qu’il s’agisse des visites guidées ou de l’Escape Room où celui qui n’a pas trouvé la solution de l’énigme est exécuté en place d’Armes et qu’elle trouve « très sympa » comme animation !

Présente lorsque le maître répétait les textes du répertoire, elle voyait défiler Fabrice Del Dongo, Alceste, Électre et bien d’autres. Ceux-ci ressurgissent dans l’obscurité de sa cellule, l’accompagnent dans cette terrible épreuve. L’art est ici un acte de résistance qui l’aide à dépasser ses peurs. Louis Jouvet décèdera trop tôt pour pouvoir prendre connaissance de ce formidable texte publié en 1975 (« Spectres, mes compagnons »). Clémentine Bernard prête sa voix à Charlotte Delbo et elle est accompagnée au violoncelle par Laura Caronni.

des animations qui font le succès du fort La Chasse au Trésor s’appuie sur une ancienne légende selon laquelle un célèbre pirate, William le Terrible, aurait caché autrefois un trésor dans l’enceinte du Fort. La recherche de ce fabuleux trésor se fait au sein d’une équipe constituée de plusieurs familles qui doivent trouver 15 indices répartis dans les lieux pour avoir une chance d’entrevoir le but final.

L’Escape Room est un passionnant jeu d’évasion mis en place l’an passé. Il s’agit de résoudre un certain nombre d’énigmes pour pouvoir sortir d’une geôle, en un temps donné. Si le joueur n’arrive pas à résoudre les énigmes et donc ne peut sortir de la prison, il sera exécuté. Ce jeu d’un niveau assez élevé est à destination des adultes et des grands ados. Quatre sessions ont lieu par jour avec une cinquième entre midi et quatorze heures en été. Un maître du jeu est présent en permanence afin que le jeu reste fluide si un participant bloque sur une énigme.

des expositions appréciées de tous

la Maison centrale de Saint-Martin. Il est possible de privatiser ce lieu exceptionnel pour une réception privée, un anniversaire ou un mariage de la mi-mai à fin septembre.

Catherine Bréjat

* 1627 : le grand siège, les énigmes dévoilées du Fort la Prée de Jean-Laurent Grissot en vente à l’accueil du Fort.

** CNOSAP : Comité National des Œuvres Sociales, Sportives et Culturelles de l’Administration Pénitentiaire.

i n F o S

h oraires d’ouverture du Fort : en continu de 10h à 18h30 en juin et de 10h à 19h en juillet et août. Visites guidées (durée 1h15), tous les jours à 10h30 et 16h.

Visites nocturnes : le mercredi soir en juillet et août, de 20h30 à 22h30 (Maximum 22 personnes, réservation conseillée).

Chasse au trésor : mardi et jeudi en juillet et août à 14h30. Sur réservation uniquement. e scape room : tous les jours sur réservation (âge minimum requis 13 ans)

Théâtre Amazone, lecture « Lettre à Louis Jouvet », le 27 juin à 19h30 Avec Clémentine Bernard et Laura Caronni au violoncelle. Adaptation et mise en jeu : Laurence Andreini Allione Réservation conseillée : 06 87 21 90 29

b ivouac napoléonien : du 24 au 28 juillet

Campement de la seconde Guerre mondiale : du 7 au 11 août. Portes ouvertes les 7 et 8 octobre avec marché fermier sur la place d’Armes, expositions d’artistes et buvette.

Chloé Borie, qui vient de finir une licence d’Histoire de l’Art et prépare un Master Patrimoine et Musée, a effectué un stage de dix jours au Fort. Elle a déjà participé à la Nuit des Musées aux Beaux-Arts de Bordeaux et aux Journées du Patrimoine à Angoulême. Elle fait ici son premier stage et teste en quelque sorte les activités et animations proposées

Côté entretien, elle a découvert les problèmes inhérents aux lieux fréquentés par le public : mégots jetés par terre, bouteilles plastiques également et les conditions à respecter pour une sécurité maximale des personnes. A un moment de son Master, elle devra choisir entre Patrimoine et Musée mais restera toujours dans la branche médiation. Vous la retrouverez au musée Ernest Cognacq à Saint-Martin à partir du 19 juin où elle fera aussi un stage.

« Entrez dans la peau d’un Mousquetaire » est une exposition qui se double d’une animation et permet aux parents et aux enfants de revêtir les costumes de cette célèbre garde du roi. On retrouve dans l’ancien bâtiment du commandant une série d’exposition pérennes comme celle sur les colonies de vacances, l’occupation de Ré durant la Seconde Guerre mondiale, la faune et la flore du littoral rétais, l’histoire des prisons et, nouveauté de cette année, l’exposition « Peauèmes » pour admirer la forme et comprendre le fond des tatouages de détenus de

Contact : 06 87 21 90 29 - 05 46 09 73 33 fortlapree@orange.fr

Le campement de la Seconde Guerre mondiale se met en place.

© Catherine Bréjat

Chloé Borie découvre le Fort.

© Catherine Bréjat

EIRL Yannic Vernaz-Franchy mandataire indépendant en immobilier (sans détention de fonds), agent commercial indépendant de la SAS iad France immatriculé au RSAC de La Rochelle sous le n° 435364336.Titulaire de la carte de démarchage immobilier pour le compte de la société I@D France SAS

L’ADMR confrontée aux difficultés de recrutement

Le 7 juin s’est tenue l’assemblée

générale de l’ADMR Ile de Ré, portant sur l’exercice 2022. L’occasion pour les membres du bureau de faire le point sur les difficultés de recrutement que connaît l’association.

Bilan 2022

Ces difficultés de recrutement, aussi bien de salariés que de bénévoles, ont émaillé les échanges tout au long de cette assemblée générale. En effet, l’ADMR connaît, tout d’abord, de grandes difficultés à recruter du personnel, alors même que les demandes de prestations explosent sur l’Île de Ré. L’association compte actuellement seize salariés d’intervention, dont un nouveau salarié recruté en CDI en 2022. Trop peu pour répondre à la demande, d’autant plus que les candidats sont souvent peu voire pas diplômés. Pour pallier cela, l’ADMR a mis en place un système de formation interne pour les salariés à leur arrivée sur leur poste puis tout au long de leur carrière. Reste la difficulté pour ces derniers de se loger sur l’île de Ré, d’autant plus sur la partie Nord du territoire. Résultat : sur les 15354 heures de prestations réalisées en 2022, seulement 111 ont été réalisées à Loix, 47 à Saint-Clément, et 9 aux Portes, alors même que l’ADMR a vocation à couvrir tout le territoire rétais. Enfin, l’ADMR peine à motiver des bénévoles, alors même que leur rôle est indispensable pour mettre

b ea C h volley

Une trentaine de personnes s’étaient déplacées pour l’AG, tenue par Geneviève Teruin et Didier Poussin, co-présidents de l’ADMR Ile de Ré.

en place les prestations chez les nouveaux bénéficiaires.

L’ADMR est également confrontée aux limites de la prise en charge à domicile. En effet, en lien avec le vieillissement de la population, l’association accompagne de plus en plus de personnes ayant des besoins importants en matière de soins à domicile, qui ne relèvent pas du seul service d’aide à domicile. Des discussions sont en cours avec

plusieurs acteurs du territoire, dont la Communauté de Communes, au sujet de la mise en place d’une réponse plus globale permettant à tous de rester à domicile dans de bonnes conditions.

Plusieurs projets à venir pour 2023

Pour contrer les difficultés de recrutement, l’ADMR, tant au niveau de la Fédération de Charente-Maritime que

pour le pôle Ile de Ré, est favorable à tous les modes de recrutement favorisant le retour à l’emploi. De plus, l’association propose aux salariés des véhicules de fonction. Ces véhicules sont par définition utilisables sur le temps personnel des salariés, et tous les frais d’entretien sont pris en charge par l’association, en contrepartie d’une modique retenue sur salaire. Un bon coup de pouce au quotidien. L’association cherche également à créer un partenariat avec une entreprise locale pour élaborer les quelque 13 400 repas distribués chaque année aux bénéficiaires. Des discussions avec la cantine de La Flotte sont en cours. Enfin, pour résoudre les soucis de vétusté des locaux de l’ADMR, la mise à disposition de nouveaux bureaux est en discussion avec la Communauté de Communes, dans le cadre de la création du site social, culturel et pour la jeunesse au Bois-Plage. Une vraie reconnaissance pour l’ADMR, « rouage essentiel » dans la prise en charge de nos aînés, comme le rappelle alors Lionel Quillet, président de la CdC. Première pierre prévue pour septembre 2025.

Lucile Dron

Toujours autant d’ambiance lors du Ré Beach France

L’élite nationale du beach-volley s’est retrouvée sur l’espace du Beach-stadium, au Bois-plage, du 9 au 11 juin, pour la 1 5 è édition du Ré Beach France.

finale, la paire Ophélie Lusson-Anouk Dupin. Le duo Alex Merle-Eméré Maau Boutry termine en troisième position.

Beaucoup de satisfaction pour le ré Beach Club

Outre le succès remporté par une organisation sans faille, le club ne peut que se féliciter des résultats obtenus. Après les phases qualificatives du vendredi 9 juin, il restait 12 paires chez les garçons, dont 4 du RBC, il en restait, également, 12 chez les filles, dont 3 du RBC. C’est une preuve évidente du parfait état de santé du club.

cipation au Ré Beach France , les deux paires féminines Marine KinnaElsa Descamps et Pia Zwerzick-Saofé Duval, ainsi que la paire masculine Kéran Duval-Joadel Geneviève Gardoque, se sont rendues dans le nord de la France, dès le 16 juin, pour participer au Word Beach Pro TourFuture de Lille, réunissant 26 paires chez les garçons, autant chez les filles.

Contrairement à l’édition précédente, le tournoi n’a pu se dérouler sur la plage de La Cible, à Saint-Martin de Ré. Celle-ci étant momentanément impraticable pour ce genre de sport.

Vingt paires masculines et vingt paires féminines étaient sur le terrain. Chez les garçons, c’est le duo Julien LegrandTitouan Alle qui a remporté la finale,

conservant son titre, contre Samuel Cattet et Olivier Barthélémy (actuels champions du monde militaires). La paire Kéran Duval-Joadel Geneviève Gardoque, a occupé la troisième place du podium. Chez les filles, les lauréates de l’année dernière, les Rétaises Marine Kinna et Elsa Descamps, ont, également conservé leur titre en battant, en

La paire féminine rétaise a remporté la finale. Titouan Alle, du RBC a partagé la victoire chez les hommes avec son partenaire rennais. Enfin, le jeune duo local s’est offert la troisième place.

Il faut signaler que Kéran Duval (16 ans) est le plus jeune joueur français à être monté sur un podium du circuit national. Il représentera la France lors des prochains championnats d’Europe, chez les moins de 18 ans.

A peine avoir terminé leur parti -

Yann de Kergret, président du Ré Beach Club et responsable de cette manifestation sportive de très haut niveau, nous a confié : « Un superbe tournoi, malgré la pluie du vendredi matin, nous avons eu de nombreux spectateurs, un peu plus de 400 pour la finale. Cette compétition s’est terminée autour du « Vespa Ice Cream Truck », à l’invitation de Xavier Cathala, gérant de La Martinière ». Il a poursuivi : « Tous les participants ont retrouvé, avec beaucoup de plaisir, l’environnement du Ré Beach Stadium. Rendez-vous en 2024, où ? »

Jacques Buisson

Le podium masculin.

sports à L a hune

iCycle, à la croisée du social et de l’environnemental

Dans

L’atelier a plus d’un tour dans son sac et l’énergie débordante de ses deux gérants, Coralie Morel et Cédric Surmin, fait naître, depuis leur installation, de beaux projets à la croisée de l’artistique, de l’environnement et du social.

Grande vente de vélos le 24 juin

Pour le lancement de cette nouvelle saison, les projets vont bon train pour l’atelier de métallerie implanté au Bois-Plage. Une grande vente de vélos sera notamment organisée le samedi 24 juin par l’association iCycle dans la zone artisanale sur le parking de la boutique Brodequins, à deux pas de l’atelier Shoodrik.Une centaine de vélos d’occasion seront présentés tout au long de cette journée, du VTT au vélo vintage, pour petits et grands, le tout proposé à des prix raisonnables.

Un vrai projet qui allie environnement et projet social, dans lequel Coralie met toute son énergie avec émotion, professionnalisme et conviction. En effet, « tous les vélos présentés ont été réparés par les détenus de la maison centrale de Saint-Martin » explique-t-elle. « C’est ce qui constitue l’ADN de l’association iCycle en tant que chantier d’insertion ». Des initiatives fortes qui donnent du sens pour chacune des personnes qui participent à ce projet, que Coralie porte avec beaucoup de cœur, avec le

j umelage

soutien de la Maison Centrale de SaintMartin et des organismes tels que l’Agence du travail d’intérêt général et de l’insertion professionnelle et la Direction interrégionale des services pénitentiaires.

Location de vélo à un 1 euro Dans les autres missions menées par l’association, il y a également le lancement de la location de vélo à 1 euro par jour à destination des

travailleurs saisonniers. Ce prix comprend les équipements annexes (antivol), la maintenance et la réparation durant toute la période de prêt, à tout moment.

Coralie précise « On répond à un vrai besoin qui a été identifié par la Communauté de Communes. Les saisonniers de passage pour quelques mois recherchent un vélo sur place, à moindre coût et qui leur permette de l’échanger ou le réparer directement

Un 35e anniversaire célébré en musique

en cas de problème ». Un système qui commence doucement à porter ses fruits et qui propose une centaine de vélos à la location.

un vrai travail de récupération

L’ensemble de ces vélos sont déposés par des particuliers ou récupérés dans les déchetteries. Pour cela, l’association est conventionnée sur le territoire de l’île de Ré pour récupérer les vélos et les pièces qui leur sont associées. Grâce au recyclage réalisé en collaboration avec les détenus formés spécifiquement à cela dans le cadre des chantiers d’insertion, ce sont dix vélos sur trente qui permettent de repartir sur les routes. Mais c’est aussi et surtout des personnes en fin de peine qui apprennent un savoir-faire, et un projet qui leur permettra de prendre un nouveau départ.

iCycle est également partenaire d’organismes écologiques anti-gaspi et reverse une écotaxe sur chaque nouveau vélo recyclé et vendu.

Amandine Hemery

Grande vente de vélos d’occasion s amedi 24 juin de 11 h à 19 h Parking de la Boutique Brodequins 2 rue du Coutord

Contact : 06 04 50 49 54

L’association île de Ré-Esperance célèbrera cet été le 35 e anniversaire de son jumelage avec le Shire of Esperance, créé à l’origine pour apaiser les tensions que soulevaient les expériences nucléaires de la France dans le Pacifique.

Al’heure actuelle, le jumelage se traduit surtout par l’envoi en Australie, chaque année, de deux élèves du Collège Les Salières et l’accueil, l’année suivante, de deux collégiens australiens de la Senior High School de Perth. L’échange ne porte malheureusement que sur deux élèves par an. En effet, les Australiens intéressés par ces échanges sont peu nombreux. D’une manière générale, le continent australien est beaucoup plus tourné vers l’Asie que vers l’Europe et comme tous les Anglophones, l’apprentissage d’une langue étrangère, fut-ce le Français, ne les intéresse pas. Gageons que, si les petits Australiens se retrouvaient à Paris plutôt que dans l’île de Ré, les demandes seraient plus nombreuses.

Le 1er juillet prochain, ce sont Kim Borne-Guerineau et Grégory Provendier, tous deux âgés de 14 ans et en classe

de 3e, qui s’envoleront pour Perth. Kim rêvait depuis l’enfance de visiter l’Australie et Gregory, qui souhaite

devenir astronaute, était curieux de découvrir une île-continent. Ces deux jeunes gens ont été choisis pour

leur bon niveau d’Anglais et le fait qu’ils soient assez matures pour se débrouiller et tirer le maximum de leur séjour. Ils nous feront part de leurs découvertes en fin d’année lors de la rituelle soirée australienne qu’organise l’association.

Patrice Déchelette, président de l’association et Bernadette Mathieu, secrétaire, ont choisi pour célébrer ce 35e anniversaire, de le faire en musique et de sponsoriser un concert de qualité : « Guitares en liberté », qui proposera un itinéraire de la soliste Ingrid Riollot à travers des classiques de la guitare et un voyage en Duo avec Philippe Villa et Anastasia Maximkina à travers l’Espagne romantique d’Albeniz et de Granados Ce concert, dont l’entrée est libre, aura lieu le 10 juillet à 21h, Salle Vauban à Saint-Martin de Ré.

Catherine Bréjat

Réunion de préparation de leur voyage en Australie pour Kim et Grégory.

l’atelier Shoodrik, l’association iCycle organise des projets aux valeurs sociales et environnementales fortes pour se remettre en selle !

Une centaine de vélos d’occasion sont à vendre, entièrement réparés et recyclés en collaboration avec les détenus de la maison centrale de Saint-Martin, dans le cadre des chantiers d’insertions organisés par iCycle.

Les mystères du trésor de La Flotte

La découverte en 18 5 2 de 93 0 monnaies gallo-romaines, dans un jardin à proximité du Clos Biret, fut passée sous silence pendant des décennies. En 2016, l’archéo-numismate Gil Arqué lui a enfin consacré un ouvrage, après en avoir fait un inventaire complet. Découverte.

C’est probablement l’un des plus beaux trésors jamais trouvés sur l’île de Ré : 930 monnaies romaines de la fin du IIIème siècle, à l’effigie de nombreux empereurs et issues d’ateliers1 de tout l’Empire romain ! Suite cette découverte extraordinaire en 18522, un épais mystère entoure le trésor de La Flotte.

Le trésor a été retrouvé dans un vase en bronze, dont il ne reste aujourd’hui que l’anse. Emile Atgier en avait fait une représentation, conservée dans les archives du Musée Ernest

Plus de quatre ans après la trouvaille, seuls quelques érudits locaux sont informés, comme le prouve un courrier en date du 29 janvier 1858, conservé dans les archives du Musée Ernest Cognacq de Saint-Martin-de-Ré. Cette lettre, rédigée par Théodore Phelippot, collectionneur de curiosités et passionné d’histoire locale, est adressée à Paul Cassagneaud, conservateur du muséum Lafaille de La Rochelle.

« En 1853, le sieur Fèvre Boudeau, en creusant dans son jardin un fossé à fumier à environ 0,50 m à 0,60 m de profondeur, a trouvé un vase de cuivre renfermant 700 à 800 petits bronzes romains… »

Le secret est si bien gardé qu’il faut attendre 1909, soit presque 60 ans après la découverte, pour que le trésor de « Puy Lizet » fasse l’objet d’une publication, par le docteur Emile Atgier. « En avril 1852, M. Fèvre, en creusant dans son jardin situé près du lieu dit « Puy Lizet », commune de La Flotte, découvrit au milieu de substructions anciennes, à 5 mètres de profondeur, un vase en bronze avec couvercle ayant une anse représentant un Bacchus jeune en relief. Ce vase renfermait un trésor composé de plus de 800 monnaies de bronze ou de billion… » Né en 1850, Emile Atgier n’a donc pu avoir connaissance de la découverte que par le bouche-à-oreille. Cette publication du docteur Atgier, dans le bulletin de la Société Préhistorique Française,

reste toutefois très confidentielle et n’est pas destinée au grand public. « Pendant très longtemps, seuls quelques érudits ont eu connaissance de cette découverte », confirme Gil Arqué, spécialiste de numismatique et auteur d’un ouvrage sur ce trésor3

une villa romaine à La flotte ?

Même le docteur Kemmerer, historien de renom sur l’île de Ré, n’en fait pas mention dans son célèbre ouvrage sur l’Histoire de l’île de Ré4. On sait seulement que le trésor est entré dans les collections de Monsieur Brisson, inspecteur de la Société Française d’Archéologie et membre de l’Académie des belles lettres et des sciences de La Rochelle à partir de 1853. La volonté de cacher la découverte (voir encadré) semble validée par le fait que l’Académie, dont Monsieur Brisson reste membre jusqu’à sa mort en 1866, n’en fera jamais mention dans ses propres publications. On perd à nouveau la trace du trésor jusqu’en 1930, lorsque le docteur Bourriau, conservateur des musées de La Rochelle, y fait référence dans un texte indiquant que les « écrivains attitrés de l’île de Ré et les journalistes n’ont pas eu connaissance de cette découverte », et qu’il a luimême redécouvert le fameux trésor en juillet 1928, oublié dans un grenier de la bibliothèque municipale ! On ne sait ni quand ni comment le trésor a atterri dans les collections municipales. Nous sommes donc presque 80 ans après la découverte de La Flotte, et le brouillard semble toujours aussi épais. Ce trésor, conservé depuis sa découverte dans différentes collections privées et publiques et à La Rochelle, fera finalement son entrée « officielle » dans les fonds des musées d’Art et d’Histoire de la ville en 1998.

En 2012, Gil Arqué est sollicité par les équipes des musées d’Art et d’Histoire de La Rochelle pour faire l’inventaire des collections de monnaies présentes dans le médailler. Ce travail considérable, qu’il vient

d’achever cette année, le mène à faire la première étude complète du fameux trésor de La Flotte, dont il avait déjà entendu parler, mais qui « dormait » depuis des années dans les placards du musée d’Orbigny. En 2016, il publie le premier ouvrage entièrement consacré à ce trésor, ainsi que son inventaire complet. Au-delà des multiples « disparitions » puis « réapparitions » du trésor, de nombreuses zones d’ombres demeuraient. A commencer par le lieu exact de la découverte. « Après le croisement des différentes sources écrites et des données cadastrales, on peut penser qu’il a été probablement trouvé sur une parcelle à l’ouest de l’actuel parking du Clos Biret, explique Gil Arqué. A proximité, un ensemble thermal gallo-romain a d’ailleurs été découvert dans les années 80 ». On

Période trouble

Vers 260, l’Empire romain connait une grosse période de troubles : pendant 14 ans, des empereurs « usurpateurs » vont administrer la Gaule et cohabiter avec les empereurs « officiels » romains 6 « A cette époque, les frontières de la Gaule s’effondrent un peu partout, ce qu’on appelle communément les « invasions barbares ». Rome a donc envoyé des généraux pour protéger les frontières avec la Germanie, mais ceux-ci se seraient auto-proclamés empereurs des Gaules », explique Gil Arqué. Cette période sombre favorisa peutêtre des razzias de bandes armées, des actes de piraterie sur les côtes, voire d’extorsions de soldats, qui, n’ayant pas été payés, « se seraient servis sur la bête ». « Les banques n’existaient pas à l’époque, rappelle le chercheur. Il était donc courant, en cas d’insécurité, d’enfouir son argent dans son jardin ». Les archéologues ont mis au jour à Nieul-sur-Mer (sur le continent, face à La Flotte) neuf corps jetés dans un puits au IIIème siècle Après-JC, ce qui confirmerait l’existence de troubles majeurs en Aunis à cette époque. Preuve que La Flotte possède un riche passé galloromain, au même titre que le BoisPlage7, un nouveau « gisement » de plus de 180 sesterces du second siècle a été découvert en 2008, sur la plage de l’Arnérault. « Au-delà de ces trésors numismatiques, cela montre que l’île de Ré a connu une riche antiquité gallo-romaine et qu’elle commerçait déjà avec l’ensemble de l’Empire romain », conclut Gil Arqué.

Mathieu Delagarde

peut ainsi imaginer la présence d’une grosse villa5 romaine - voire d’un bourg - couvrant tout le secteur, et dont les propriétaires auraient enfoui ce magot. D’ailleurs, si les monnaies ont été frappées au IIIème siècle, peut-on affirmer que l’enfouissement du trésor date de cette même époque ? « On peut penser qu’il a en effet été enfoui à la fin du IIIème siècle. S’il y avait eu thésaurisation, on aurait retrouvé des monnaies plus récentes ajoutées dans le temps », explique le spécialiste. Reste la question majeure : pour quelle raison ce trésor a-t-il été enterré ? Là encore, l’étude de Gil Arqué permet d’avancer certaines hypothèses. Outre les monnaies frappées à l’effigie de différents empereurs romains, on trouve parmi elles des monnaies en l’honneur de plusieurs empereurs des Gaules, comme Postume ou Marius.

1 - D’après l’étude de Gil Arqué, les monnaies proviennent des ateliers de Rome, Milan, Trèves, Cologne, Scisia, Samosate, Viminacium ou Syzique.

2 - Selon les sources, la découverte date de 1852 ou 1853.

3 - Le médailler des musées d’Art et d’Histoire de La Rochelle. « Le trésor monétaire du IIIème siècle de « Puy Lizet » découvert sur la commune de La Flotte ». 2016, éditions Archéaunis. 25 euros.

4 - Dans l’édition actualisée de son Histoire de l’île de Ré publiée en 1888, où il présente pourtant une longue liste des découvertes antiques sur le territoire.

5 - Lieu d’habitation souvent très riche, composé de dépendances et de de bâtiments de production (viticoles ou autres).

6 - De nombreux historiens divergent sur ce sujet des empereurs usurpateurs.

7 - De nombreuses monnaies du 1er au IV ème siècle, faisant partie du médailler du Musée Ernest Cognacq, ont été découvertes sur la commune, témoignant d’une activité économique d’importance dans les premiers siècles de notre ère.

Gil Arqué, spécialiste de numismatique et vice-président d’Archéaunis, est le premier à avoir réalisé un inventaire complet du trésor de La Flotte.

Une des 930 monnaies est frappée à l’effigie de l’empereur Postume (260/269.

© Archéaunis

Cognacq.

© Archéaunis

© Archéaunis

Con C ert de la C hanson F rançaise

Hommage

au(x) patrimoine(s)

Le 7 juillet 2008, la commune de Saint-Martin voyait les fortifications Vauban entrer au Patrimoine Mondial de l’Unesco.

Depuis les dix ans de ce prestigieux statut, le maire de SaintMartin Patrice Déchelette et son équipe municipale ont décidé de célébrer chaque anniversaire par un concert hommage réunissant deux patrimoines faits pour s’entendre.

Patrimoine (s) de pierres, de musique et de mots Faites de pierre et du travail acharné des hommes, les fortifications Vauban témoignent du génie architectural de l’ingénieur du Roi autant que de l’histoire longtemps tourmentée de l’Île. Et si l’emblématique Porte des Campani est aujourd’hui l’écrin d’un concert, il fut un temps où sa vocation était toute autre.

Face à ces pierres résistant courageusement aux outrages du temps, un autre patrimoine, immatériel celui-ci, représenté par la Chanson française, celle des beaux textes et mélodies, célébrés en leur temps par d’incroyables interprètes dont les voix aujourd’hui se sont tues.

15 ans, jour pour jour

Nul doute que Jacques Brel, Gilbert Bécaud, Yves Montand, Charles Aznavour, Claude Nougaro et les autres, poseront d’où ils sont un regard bienveillant sur le groupe Alavoine Cousin & Compagnie qui leur rendra hommage, avec Pascal Alavoine au piano et à la basse, Jacques Favrel à la batterie, Jean-Pierre Hervieu à la trompette et aux arrangements, Thierry Lhiver au trombone, Sébastien Vallet au saxophone et bien sûr Gérard Cousin au chant.

15 ans, jour pour jour après la reconnaissance de l’UNESCO, ce moment d’exception, offert par la municipalité aux résidents d’un jour ou de toujours, avec la complicité de l’association Vivre l’Art à SaintMartin, se clôturera comme il se doit

é vènement artistique

par un embrasement des voûtes de la majestueuse Porte des Campani. A ne manquer sous aucun prétexte !

15 ans d’ unes C o, la chanson française porte des Campani Jeudi 7 juillet à 21h – Porte des Campani à Saint-Martin - Entrée

Festival Ile de Ré Photo, le monde en images

Après la musique et sa célèbre fête, il lance la saison estivale de la plus expressive des manières. Avec la seule force des images et le talent de ceux qui les saisissent.

passant par les conflits agitant la planète, Tchétchénie, Liban, Irak, Yougoslavie, Somalie, Soudan, Golfe, Afghanistan… et l’Ukraine bien sûr, où il est le 20 février 2014, lors de la bataille de Kiev. L’Ukraine où il retourne en 2022 pour couvrir l’invasion par la Russie.

« Eric Bouvet devait participer au Festival il y a quatre ans mais cela n’avait pu se faire », raconte Richard Merlet. Ce sera donc pour cette année mais il s’en est fallu de peu. Car parti en mission, le photographe n’a pas de temps à consacrer à la préparation.

en majuscules que nous convie le Festival Ile de Ré Photo. « Le niveau monte », remarque Richard Merlet, en référence aux nombreux dossiers de grande qualité envoyés par des photographes souhaitant participer au festival. « Etant un peu en panne de photographes rétais, je me suis tourné vers le club de Périgny », raconte Richard. Le public pourra aussi découvrir le travail d’un collectif ayant travaillé sur le Gabut pour la Municipalité rochelaise et l’Office de Tourisme.

Sur le flyer que Richard Merlet nous tend en introduction à notre rendez-vous annuel, 55 noms. Ecrits en lettres minuscules, c’est leur nombre qui compte, témoignant de l’intérêt des photographes eux-mêmes pour ce festival bon enfant et sans prétention, devenu en quelques années un véritable évènement artistique. 55 photographes pour environ 750 images accueilleront bientôt les visiteurs du Festival

et l’invité d’honneur est… Eric Bouvet et ses quarante ans de carrière. Après neuf ans au sein de l’agence Gamma, c’est ensuite en indépendant qu’il exercera son métier de photojournaliste, le menant de la chute du mur de Berlin à la libération de Nelson Mandela en

« Il m’a proposé les images d’une exposition faite à Perpignan pour ses 40 ans de carrière », se réjouit Richard Merlet. Après une ultime péripétie pour les récupérer, cinquante-cinq images sont arrivées sur l’Île de Ré tandis que leur auteur est on ne sait où. « Il nous faut seulement les encadrer », précise Richard, ajoutant à la liste douze images supplémentaires prises d’Ukraine l’année dernière. En tout soixante-sept images. Cela veut dire qu’il nous en reste près de sept cent à découvrir.

multitude de sujet et de regards…

Mais aussi de techniques et de styles. C’est à une photographie

Sur l’ensemble des photographes présents sur cette édition 2023, environ 50 sont des habitués et 50 des nouveaux que le public aura le plaisir de découvrir. S’y ajoutera celui des rencontres et des conférences qui rythmeront plus d’une semaine dédiée à un art devenu incontournable.

Pauline Leriche Rouard

Festival i le de r é p hoto Du 1 er au 12 juillet s alle polyvalente du b ois- p lage Entrée Libre

Pauline Leriche Rouard

Ile de Ré Photo 2023 dans la grande salle du Bois-Plage.

Paroles, musique et lumière… Chanson française et Porte des Campani méritent le meilleur.

Le photojournaliste Eric Bouvet, invité d’honneur, a fêté ses 40 ans de carrière.

libre

ème Festival de m usique en r é du 20 juillet au 3 août 2023

Musique en Ré, la musique classique pour tous

Pour son 36ème anniversaire, ce festival incontournable de l’île de Ré atteint son régime de croisière. Kamiar Kian rend accessible les «tubesdelamusiqueclassique» à tous, avec 17 concerts, dont 7 soirées gratuites en plein air.

un festival à l’esprit familial Musique en Ré est l’un des trois ou quatre festivals en France disposant d’un Orchestre symphonique à demeure, composé de musiciens de premier ordre. Depuis le Covid, il n’y a plus d’Académie, mais exclusivement des professionnels : « Nos solistes habituels participent aux concerts d’orchestre. » Et l’affiche 2023 est toujours prestigieuse. Comment Musique en Ré les convainc de venir jouer sur l’île de Ré ? « Dès le début où nous avons ouvert l’Académie, les élèves ont été accueillis entièrement gratuitement, séjour, repas et cours ont été pris en charge par l’association, ce qui a créé une affinité irremplaçable avec les musiciens. C’est un point d’éthique fort pour nous. Cela fait partie de l’esprit familial et de l’approche humaine du festival, on se retrouve tous les soirs dans mon jardin pour l’apéritif. Enfin, ils choisissent leurs morceaux, ce qu’ils veulent jouer et avec qui ! »

7 concerts « Sites en Scène » en plein air

Ainsi cette année sept concerts labellisés « Sites en Scène » par le Département seront donnés gratuitement en plein air, dans la plupart des villages : ils sont toujours très appréciés du public. Cette année encore, de grands noms seront présents, tels Biréli Lagrène, fils spirituel de Django Reinhardt, vraie légende vivante et acteur majeur du Jazz, l’un des rares musiciens français dont la notoriété soit mondiale. Il donnera un concert avec Loco Cello Trio. Cette soirée, organisée pour la première fois en co-production avec Jazz au Phare, se déroulera au pied du Phare des Baleines. En seconde partie de soirée,

é vènement

place au Jazz Manouche et Opéra avec Off Swing Quintet ! Pour Carmen qui sera donné place de la République à Saint-Martin, le chef d’orchestre sera Pierre Dumoussaud, révélation des Victoires de la musique classique 2022. Autre temps fort du festival, le concert « Paris at night », ou la rencontre de Jacques Prévert et de Joseph Kosma, chantée par Marie Perbost et servie par une mise en scène poétique, grâce à l’orchestration de Symphonie de Poche, dirigée par Nicolas Simon. Ou encore Cardenas / Enhco place de l’église à Ars-en-Ré... Pour le concert extérieur des Portesen-Ré « Musique de l’est » Trésors, carte blanche a été donnée à la célèbre violoniste Sarah Nemtanu et à ses amis. des têtes d’affiche et des révélations

Parmi les têtes d’affiche, citons aussi le grand chef d’orchestre français JeanClaude Casadesus, aux fortes attaches rétaises, la violoncelliste Anne Gastinel, demandée par les plus grands chefs et les orchestres les plus prestigieux, en France et à l’international, ou encore Déborah Nemtanu, violoniste francoroumaine, aujourd’hui super soliste au sein de l’Orchestre de chambre de Paris. Victoire de la Musique 2022, le pianiste Théo Fouchenneret sera dirigé par le grand violoncelliste, aussi chef d’orchestre, Victor Julien-Laferrière.

Le concert jeune public

« Pour la première fois, on a fait une commande au chef d’orchestre Nicolas Simon. Mes enfants ont été bercés par les pièces et poésies de Robert Desnos, aussi nous avons émis le souhait d’utiliser les trésors de cet auteur, avec une

orchestration classique. Cette création mi-théâtre mi-concert de musique « Myo, conte du bocage », conte musical d’après les Chantefables et Chantefleurs de Robert Desnos est interprétée au chant par Cécile Pruvot... »

Concerts dans les églises

Grâce aux concerts gratuits en plein air de musique classique et de musiques du Monde, suivis par toutes les générations, Kamiar Kian a gagné son pari et réussi en vingt ans à rajeunir le public des églises de dix ans ! « Le président Lionel Quillet, grâce à sa compréhension du problème et son soutien, m’y a bien aidé. », explique un président à l’enthousiasme resté intact, porté par sa passion de la musique. Impossible de tous les présenter, citons simplement la soirée baroque avec Trevor Pinnock, qui sera donnée en l’église de Loix, ou encore la soirée de clôture du festival, qui se déroulera à l’église de Saint-Martin, sous la direction de Jean-Claude Casadesus. Sarah Nemtamu, ainsi que Kioumarz

et Houcheng Kian, les fils de Kamiar devenus de grands musiciens et qui participent au festival, en assurent la direction artistique. Toutes les communes de l’île de Ré, hormis La Couarde, accueilleront des concerts dans leur église et/ou en extérieur. Cette 36è édition de Musique en Ré, s’annonce grandiose !

Nathalie Vauchez

e n avant-première !

Retrouvez le programme synthétique de Musique en Ré 2023 en 4 ème page de couverture de cette édition de Ré à la Hune N° 263 et bientôt le programme complet dans notre journal.

b udget

Le budget de 155 K € est financé à hauteur de 40 % par la CdC de l’île de Ré, 20 % par le Département, et par une participation des communes. Il devrait être à l’équilibre avec les recettes de la billetterie. Il sera fait appel à des dons pour combler un éventuel déficit. Musique en Ré est une association, qui n’a aucune vocation commerciale.

« Opéra Passion », lyrisme et gastronomie

La voix enchanteresse de la mezzo-soprano Catherine Lafont, le génie culinaire du chef Gilles Barre... Duo de rêve pour un dîner-opéra au restaurant « A côté de chez Fred » ce 3 0 juin !

Venelle de la Fosse Braye, liant le parc de la Barbette au port de Saint Martin, l’une des meilleures tables de l’île, cave et galerie d’art, discrète et accueillante, « A côté de chez Fred ». Le seuil passé, table encore nue, l’ombre douce d’une conscience se fait jour, le festin commence…

Les dîners opéra

Vins, tableaux, sculptures… la douceur d’un lumineux clair-obscur nous enveloppe. Çà et là, les yeux se posent… une danse se dessine…

Un raffinement subtil, élégant, tel une pluie fine d’intelligence, chaleureuse et fraîche, nous touche. L’Art, l’amour du beau, du bon, l’esprit de nos hôtes, nous accueille. Chaque tableau est musique, chaque plat un régal et, ce 30 juin, chaque note de musique sera bonheur

d’esthète. Depuis sept ans, grâce au concours de Jean-Claude Vignaud, compositeur et promoteur amoureux de la musique, et à la maestria du chef Gilles Barre, le restaurant « A côté de chez Fred » a pu accueillir de grands noms du chant lyrique, tels Greg Belobo,

Souad Natech ou encore l’extraordinaire Victor Dahhani, pour des dîners opéra au succès sans cesse renouvelé.

Catherine Lafont, cantatrice exceptionnelle…

Ce 30 juin à 21h, la mezzo-soprano

Catherine Lafont, brillante artiste lyrique venant de connaître un succès retentissant pour son interprétation de Carmen de Bizet à Paris, nous proposera un voyage musical inoubliable… Verdi, Donizetti, Bizet, Saint-Saëns, Lecouvreur, Bellini… et peut être quelques surprises !

au menu…

Dans un décor tout en art, Séverine Solcourt, Hom N’Guyen, Jacques Fourcadier, Laure Yem, Jorge Zero, Muriel Evangelista pour ne citer que quelques-unes des tocades du

Chef Gilles Barre, grand amateur et collectionneur d’art, mises en bouche, valses de mets raffinés, œufs parfaits à la chantilly truffée et cappuccino de champignons, pressé de raie bouclée aux tomates confites et fraise, volaille basse température aux agrumes, dessert chocolat passion…du Goût ! En somme, une soirée poétique et absolument délicieuse en perspective ! Catherine Lafont et le chef Gilles Barre nous préparent pour ce 30 juin 2023 un diner « opéra-passion »… d’exception ! Amoureux de musique lyrique, d’art, et de bon goût, hâtez-vous, le nombre de places étant limité, pensez à réserver la vôtre !

Romain Bonnet

« o péra passion » - 75 euros

Restaurant « a côté de chez Fred »,

6 venelle de la Fosse Bray à St-Martin 05 46 09 95 95

La mezzo-soprano Catherine Lafont, brillante artiste lyrique proposera un voyage musical inoubliable.

Les concerts gratuits en plein air contribuent à la démocratisation de la musique classique, souhaitée par Kamiar Kian.

Ribambelle de festivals à La Java des Baleines

Pour

Portugal em destaque

La Java des Baleines et la communauté portugaise se mobilisent pour vous faire découvrir leur culture, avec nourriture et jeux portugais sur place. 3 € / soir. Demi-tarif pour les 12-18. Gratuit moins de 12 ans.

Vendredi 23 juin, soirée folklorique avec les Minhotos de La Rochelle. Danse et musique traditionnelle. Initiation à partir de 20h et Bal à partir de 21h.

Vendredi 24 juin, à 21h, concert de Cordeone, accordéoniste mondialement connu, qui rendra un hommage au monde passionné du Fado. Avec le balancement de la rythmique de Boris Giraud tantôt à la viola de fado, tantôt à la basse. Et en vedette : l’enfant doré du Fado, la Guitare Portugaise, jouée à la perfection par Cordeone ; avec en prime, la visite occasionnelle de l’accordéon. Un voyage musical dans l’âme des rues de Lisbonne…

musiques et danses trad

La Java se transforme pendant deux jours en bal trad ! A partir de 19h30 chaque soir, venez vous initier à différentes danses folkloriques, qu’elles soient rétaises, bretonnes ou encore irlandaises ! Cercles circassiens, bourrée, mazurka, scottish… le folk est à l’honneur !

Vendredi 7 juillet, la Bretagne débarque sur l’île de Ré avec un

à La Flotte, en passant par Les Portes-en-Ré et Saint-Clément, lors de quatre soirées.

groupe breton qui viendra faire son Fest-Noz à partir de 21h et proposera une initiation à partir de 19h30. Samedi 8 juillet, à 19h30, danses rétaises avec les Casserons d’Ars Spectacles. Démonstrations et initiation avec costumes et coiffes locales. À 21h, Bal trad avec le groupe rochelais Les toqués du tempo et les danseurs de l’association Les Étournias.

musique classique itinérante

De la musique classique qui se balade dans les ports, marais et autres lieux patrimoniaux de l’île de Ré, voilà une belle idée de l’association Label Oyat en collaboration avec l’ensemble musical le Bestiaire, déjà

venu en résidence sous le chapiteau de la Java des Baleines en 2022. Ce collectif rassemble des musiciens professionnels avides de créations, qui seront en résidence début juillet sous le chapiteau, afin de finaliser la mise en scène et intégrer à la création circassiens, comédiens et autres artistes locaux.

Telle une série à suivre, cette création se divisera en quatre représentations, dans quatre communes de l’île, où se croiseront J.S Bach, D.Reinhardt, P.Schaeffer, Britten ou encore Küffner : Samedi 8 juillet, sur le port de Loix, à 21h, en partenariat avec le Radeau de la méduse et la mairie. Prix libre.

Lundi 10 juillet, à la Chapelle de la Redoute, aux Portes en Ré, à 21h, en

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mardi 11 juillet, à la Java des baleines, à 21h. 7€

mercredi 12 juillet, au Fort la Prée, à La Flotte, à 21h, en partenariat avec le CNOSAP. 15€

Informations recueillies par Nathalie Vauchez

s emaine type à La j ava

De 18h à minuit, du mercredi au samedi, jusqu’au 1 er juillet, tous les jours à partir du 5 juillet. Entrée payante pour les concerts de 20h à 22h.

Lundi, soit festival, soit dictée de Marinette à 19h puis le Quiz du patrimoine rétais à 20h30.

m ardi, soit festival, soit un set DJ ou un concert sans limite de genre, du classique au rock’nroll, du latino à la chanson française. Entrée payante de 20h à 22h pour les concerts.

m ercredi, à 18h, Donin s’empare de la Java pour faire valser les plus petits (6 € ). À 20h30, soirée Jam (entrée libre). j eudi, quiz musical. Et on chante ! Et on danse ! Entrée libre.

Vendredi, à 19h, les P’tites histoires locales de Marinette. A 21h, concert et dance floor.

Samedi, à 21h, le cabaret cirque d’Ophidie Circus (à partir du 19/07). À 22h, le Grand Bal de la Java avec «Djuk». Entrée libre.

d imanche, spectacle à destination des familles ou soirée chill, avec jeux de société.

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entrer gaiement dans la saison estivale, l’équipe de La Java vous propose trois festivals en l’honneur du Portugal, des musiques et danses traditionnelles et de la musique classique itinérante.

Six professionnels de l’ensemble musical Le Bestiaire vous proposeront de les suivre de Loix

Le jeudi 9h-13h vendredi 9h-13h/ 15h-19h et samedi 9h-13h Dimanche matin marché de la pallice.

Un été— un artiste

Jeudi 20 juillet / 21H - Ste Marie - Place de l’église

Église, en cas de mauvais temps (concert gratuit en plein air)

PARIS AT NIGHT

Symphonie de Poche

M. Perbost, N. Simon

Vendredi 21 juillet / 21H - Le Bois-Plage en Ré - Église

F. Schubert / J. Françaix / S. Veress / W. A. Mozart

H. Kian, R. C. Hansen, E. Benabdallah, E. Vaschdale, K. Kian, E. Bontoux,

A. Gattet, N. Yoshimura, M. Trénel

Samedi 22 juillet / 21H - Les Portes en Ré - Place de la Liberté

Salle des Marais de La Prée, en cas de mauvais temps (concert gratuit en plein air)

« Musique de l’est », Trésors

S. Nemtanu, F. Marat, N. Bône, R. Zekri, D. Rochemann, T. Fouchenneret

Dimanche 23 juillet / 21H - St Martin de Ré - Église

R. Schumann / S. Rachmaninov

Orchestre symphonique de Musique en Ré

T. Fouchenneret, V. Julien-Laferrière

Lundi 24 juillet / 21H - Loix - Église

W. A. Mozart / E. Chausson

S. Nemtanu, A. Tanaka, H. Kian, N. Bône, V. Julien-Laferrière, T. Fouchenneret

Mardi 25 juillet / 21H - St Martin de Ré – Place de la République

Église, en cas de mauvais temps (concert gratuit en plein air)

Georges Bizet : Carmen

Orchestre symphonique de Musique en Ré

A. Bertrand, F. Hyon, M. Dubroca, L. Aymonino, P. Du Saillant, N. Chesneau,

A. Issartel, P. Dumoussaud

Mercredi 26 juillet 18H Le Bois-Plage en Ré - Salle polyvalente

Salle des Marais de La Prée, en cas de mauvais temps

MYO, CONTE DU BOCAGE

C. Pruvot, R. Melchior, E. Loubaton, P. Valdazo, N. Simon, A. Caillet, A. Issartel, H. H. Wu

Le Bois-Plage en Ré - Place de l’église

Salle polyvalente, en cas de mauvais temps (concert gratuit en plein air)

« Soirée Mozart », Trésors

A. Tanaka, H. Kian, E. Benabdala, K. Kian, G. Tual, F. Buvat, A. Gattet, L. Guillot, M. Briday, P.L. Dauenh, M. Maillot

Jeudi 27 juillet / 21H - Loix - Église

Soirée baroque avec Trevor Pinnock

A. Vivaldi / J. S. Bach

S. Nemtanu, D. Nemtanu, V. Nemtanu, H. Kian, A. Gastinel, F. Morel, M. Trénel, J. Bollinger, S. Ouahman, T. Pinnock

Vendredi 28 juillet / 21H - Rivedoux - Esplanade de la mer

Salle Robert Vergnaud, en cas de mauvais temps (concert gratuit en plein air)

Pujuila Quartet

Samedi 29 juillet / 21H - La Flotte en Ré - Église

F. Mendelssohn / R. Schumann / S. Prokofiev

Orchestre symphonique de Musique en Ré

A. Gastinel, A. Azan Zielinski

Dimanche 30 juillet / 21H - Loix - Place de l’église

Église, en cas de mauvais temps (concert gratuit en plein air)

Trio H2O – Salque - Serra - Perchaud

Lundi 31 juillet

St Clément des Baleines – Phare des Baleines

Salle polyvalente du Bois-Plage en Ré, en cas de mauvais temps

Co-production avec Jazz au Phare

Réservations et billetterie : jazzauphare.com

Off Swing Quintet

Biréli Lagrène « Symphonic Django »

Orchestre symphonique du Festival Musique en Ré

B. Lagrène, F. Salque, J. Arranger, S. Strouk, A. Azan Zielinski

Mardi 1er août / 21H - Les Portes en Ré - Église

J. S. Bach

D. Nemtanu, N. Bône, A. Gastinel

Mercredi 2 août / 21H – Ars en Ré – Place de l’église

Église, en cas de mauvais temps (concert gratuit en plein air)

Cardenas / Enhco

Jeudi 3 août / 21H - St Martin de Ré - Église

W. A. Mozart / L. van Beethoven

Orchestre symphonique de Musique en Ré

A. Gattet, N. Yoshimura, M. Trénel, P.L. Dauenh, J. C. Casadesus

Gratuité du Pont de Ré par l’achat de billets à l’Office de Tourisme de La Rochelle (05 46 41 14 68)