RH 260

...fais ce qu’il te plaît. Le choix d’animations et d’activités est abondant. Du festival de surf à la traversée continent-Ré à la nage, de la Fête du port de La Flotte à celle de la Nature, du marché de l’AMAP-en-Ré de Sainte-Marie au salon du vin et de la gastronomie des Portes, en passant par le Marché paysan de La Flotte. Sans oublier, côté sportif, le tournoi national de foot de l’île de Ré, auquel participeront cette fin mai, à Saint-Martin, 64 équipes, venues de toute la France.

En matière d’art et de culture, le programme s’annonce réjouissant avec le retour, pour trois mois, de La Java des Baleines dès le 26 mai, tandis que les Ateliers d’artistes flottais ouvriront leurs portes du 27 au 29 mai. Artiste mondialement reconnu, solidement ancré sur l’île, Richard Texier crée l’actualité culturelle avec son superbe ouvrage Cosmos Ambulant.

Tous ces sujets, et bien d’autres, sont à découvrir dans nos colonnes !

Nathalie Vauchez

Coupe du Monde de rugby : l’Île de Ré sélectionnée

France 3 Nouvelle Aquitaine a révélé l’information le 5 mai : l’île de Ré sera l’un des trois sites sélectionnés en Nouvelle Aquitaine pour accueillir une délégation nationale lors de la prochaine Coupe du monde de rugby du 8 septembre au 28 octobre 2023 en France. Elle accueillera l’équipe de Géorgie.

Le 25 mai 2020, comme nous le relations alors dans nos colonnes, le président de la Communauté de Communes de l’île de Ré confirmait au Comité d’Organisation de la Coupe du Monde de Rugby France 2023 sa qualité de porteur principal* de la candidature de l’île de Ré dans le cadre de l’Appel à Manifestation d’Intérêt pour devenir un camp de base.

A l’issue des visites de conformité réalisées par le Comité partout en

France, 84 camps de base représentant les treize Régions françaises et cinquante-six Départements avaient été présélectionnés camp de base équipe/délégation. Conformément aux exigences techniques du Comité d’Organisation, le dossier porté par l’intercommunalité rétaise comprenait cinq installations : hôtel, terrain d’entraînement extérieur, gymnase, salle de musculation et piscine.

des installations rétaises et rochelaises mises à disposition gracieusement

L’île de Ré s’engage ainsi à octroyer au Comité d’organisation le droit d’utilisation à titre gratuit de quatre installations : le stade rochelais Marcel Deflandre comme terrain d’entraînement, le gymnase du stade

municipal martinais Marcel Gaillard, la salle de musculation du Stade Marcel Deflandre et le centre Aquatique intercommunal AquaRé.

La rencontre en 2019 avec le président du Sporting Club Rétais a laissé entrevoir la possibilité d’échanges sportifs sur le terrain communal de La Flotte. Le Maire de La Flotte s’était ainsi engagé à mettre à disposition, si besoin, ce terrain tout comme le Directeur Général du Stade Rochelais s’était engagé à octroyer au Comité le droit d’utilisation, à titre gracieux, de l’équipement sportif du Stade Rochelais.

La garantie ainsi apportée comprend un accès exclusif (seules les équipes désignées et autorisées par le Comité d’Organisation pourront utiliser les installations) ou au moins privilégié (utilisation en priorité par rapport à toute autre équipe sportive ou toute autre population) aux installations.

L’équipe de Géorgie devrait arriver le 20 août à l’hôtel d’accueil AtalanteRelais Thalasso Île de Ré situé à

Sainte-Marie de Ré. Outre sa réputée thalassothérapie, cet établissement a la capacité hôtelière, les compétences et l’habitude désormais d’accueillir des équipes sportives. Il avait notamment accueilli la célèbre Roja Espagnole en juin 2016.

La CdC organisera la réception officielle d’accueil de l’équipe des joueurs géorgiens le 30 août, en fin de journée et espère obtenir deux animations sur l’île de Ré avec les joueurs, dont l’une au stade de rugby, avec les élèves du SCR (Sporting Club Rétais).

Destination île de Ré devrait bien évidemment être associée au projet et déployer tous les moyens nécessaires à la bonne tenue de l’évènement… et on l’imagine à l’optimisation des retombées en termes d’image pour l’île de Ré.

Nathalie Vauchez

*Porteur principal, l’île de Ré est ainsi garante de l’ensemble des membres du groupement, dont fait partie la Ville de La Rochelle.

Marché Paysan à La Flotte

Samedi 1 3 mai, de 9 h à 18h, une vingtaine de producteurs et artisans de la région s’installeront cours Félix Faure à La Flotte, pour faire déguster et proposer à la vente leurs produits artisanaux.

Cette quatrième édition du Marché paysan de La Flotte, supervisée par Joël Menanteau, adjoint au Maire en charge des activités économiques et du marché, bénéficiera d’une ambiance musicale. Un animateur professionnel présentera tout au long de la journée les exposants. Il sera possible

Culture - S ainte-marie-de-ré

7 e Concours d’écriture

La Médiathèque de Sainte-Marie

lance son 7e Concours d’écriture, en partenariat avec l’ANCRE maritaise et Ré Nature Environnement. Le thème de ce concours : « Votre madeleine de Proust ». C’est-à-dire un souvenir personnel heureux qui, à la suite d’une rencontre avec une odeur ou la fragrance d’un parfum, vous revient. Les adultes, enfants et adolescents jusqu’à 18 ans peuvent participer. La date limite d’envoi des textes est le 16 juillet 2023 à minuit. Longueur maximale autorisée : 500 mots. Le texte devra ne jamais avoir été publié et se

présenter sous la forme d’un fichier Word qui sera adressé à l’adresse : concoursecriture17740@gmail.com. Le palmarès sera dévoilé le vendredi 18 août à 18h lors d’une soirée dans le jardin de la Médiathèque. A vos stylos !

CB

Règlement du concours : www.renatureenvironnement.fr

www.mediatheque-saintemariedere.fr

www.saintemariedere.fr

de déguster les produits achetés autour de mange-debout et de tables, le long du cours Félix Faure.

Huîtres flottaises, traiteur, babas au rhum et cakes faits maison, miel artisanal, confitures, Pineaux et vins, fleurs comestibles, épices et sel, biscuits sucrés et salés, crêpes, pain et gourmandises,

rôtisserie, rhum arrangé, saucissons et bières, produits au lait d’ânesse, légumes bio, Saucissons et Rétchup, chocolats de fabrication artisanale composeront l’offre présente. Des ânons seront présents, pour le plus grand bonheur des petits.

é vènement S portif

Le T24 Xtrem Triathlon est d’ores et déjà un beau succès

Les 3 et 4 juin prochains, la 3e édition du T24 va rassembler 1.100 triathlètes de tous niveaux. Cet évènement sportif unique en son genre, organisé sur les communes des Portes et de Saint-Clément, fait carton plein et les inscriptions sont déjà closes. Un évènement sportif, convivial mais également écologique, qui fait des petits ailleurs en France.

1100 participants en 2023 !

trouveront sur leur parcours des bonbonnes d’eau remplies avec l’eau du robinet.

En seulement 3 éditions, le T24 affiche déjà complet un mois avant la date de l’évènement. « Quand on sait que certains triathlons ou Ironmans ne rassemblent que quelques centaines de participants, on peut être fiers de nous », sourit le créateur et organisateur de l’évènement, Charles Gallant. Qu’est-ce qui explique un tel succès ? « Le défi sportif en lui-même, mais aussi le cadre de l’île de Ré », explique le jeune homme de 27 ans.

« Le cadre de l’île de Ré tout d’abord, car le lieu est juste parfait. On se demande même comment il est possible qu’aucun triathlon n’ait

t ouri S me

été organisé ici jusque-là ! Et puis le défi sportif en lui-même, car il n’y a pas d’équivalent ailleurs. Il s‘agit de réaliser le plus long triathlon possible en 24 heures. Il y a 3 parcours : 1 km en nage, 20 km en vélo, 5 km en course à pied. Les participants doivent faire le plus de tours possibles en 24 heures. Ce concept-là est unique en France ! ». Un véritable challenge pour tous les sportifs de hautniveau qui aiment se donner des défis. Mais pas seulement ! Les amateurs peuvent également se faire plaisir en participant en équipe avec un système de relais. Seule obligation : réaliser au minimum 1 tour dans chaque discipline.

Avec 350 participants la première année, 800 en 2022, et 1.100 cette année, le T24 suit une belle courbe de progression. Les participants viennent désormais de toute la France, mais aussi de bien plus loin. « Cette année nous avons des Canadiens, des Belges ou encore des Anglais », affirme Charles Gallant. « Le triathlon a le vent en poupe et notre concept est vraiment novateur. J’espère que l’année prochaine nous pourrons agrandir le parcours pour accueillir plus de participants. Le tour de vélo se fait sur les routes des Portes et celles de Saint-Clément. Peut-être faudra-t-il aller jusqu’à Ars ! ». En attendant, le T24 a déjà fait des petits ailleurs. Charles Gallant et son équipe organisent deux autres T 24 sur le continent cette année, les 16 et 17 septembre au Touquet et les 7 et 8 octobre à Bormes-les-Mimosas. « Il y a de la demande pour cela ! C’est un challenge sportif, qui se déroule dans la nature, et les sportifs adorent ! ».

Le T24 Xtrem Triathlon de l’île de Ré a d’ailleurs obtenu cette année le label « Triathlon durable » de la Fédération française de triathlon, qui reconnaît au T24 son faible impact sur l’environnement et la qualité de la sensibilisation faite auprès desparticipants. Le principal défi à relever fut celui des bouteilles en plastique, désormais bannies de l’organisation du T24. Les sportifs

Le départ de la course aura lieu le samedi 3 juin sur la plage des Loges, aux Portes, à 15h. Arrivée le lendemain 24 heures plus tard, à 15h donc, au Village du T24, situé route de la Pointe à Chabot aux Portes. Le Village est ouvert à tous, gratuit, et de nombreuses animations « surprises » seront proposées à tous les spectateurs. Une course pour les enfants de 6 à 12 ans est organisée le dimanche 4 juin, à 11h. RV à 10h30 pour les inscriptions sur place. Objectif : réaliser la plus longue course à pied en relais sur 24 minutes.

Aurélie Bérard

a ppel à bénévoles

Pour le bon déroulement de cet évènement d’envergure, 200 bénévoles sont nécessaires sur tout le week-end. Les missions sont plus ou moins longues et fastidieuses, et vont de la distribution des dossards à la gestion de la circulation sur le parcours vélo. Tout cela dans un esprit festif et convivial, avec à la clef une « crêpe party » réservée aux bénévoles.

Pour vous inscrire : benevoles@t24-xtremtriathlon.com

A Loix, le bureau d’accueil s’est refait une beauté

L’inauguration des locaux neufs, situés sur la place du marché, a eu lieu mardi 2 5 avril.

Lionel Quillet, président de Destination Île de Ré et maire de Loix, était accompagné, pour l’occasion, de Gisèle Vergnon, directrice générale de l’office de tourisme communautaire, ainsi que de Laurence Bruneteau, directrice opérationnelle.

Il s’agit du troisième bureau rénové sur l’île, après ceux de Saint-Martin et de La Flotte. Les élus ont bien précisé que l’objectif était de tous les remettre à neuf, et de les rendre encore plus fonctionnels.

un endroit privilégié pour assurer le développement du tourisme sur l’île

Le principal objectif du bureau est d’accueillir, de renseigner, d’informer, de répondre aux questions, aux attentes du public. Lionel Quillet s’est félicité des bons chiffres réalisés sur

sa commune : plus de 30 000 visiteurs pour l’année 2022, ce qui place le bureau d’accueil de Loix en troisième position sur l’île, au niveau de l’affluence, derrière Saint-Martin et La Flotte. Il faut signaler que celui-ci offre aux touristes, une manière tout à fait originale de découvrir les coins pittoresques, l’histoire du village. Il travaille en étroite collaboration avec le groupe des « Greeters ». Danièle Deshayes qui appartient à cette association de bénévoles, est intervenue pour présenter les différents thèmes de visites, proposés aux intéressés.

De son côté, Gisèle Vergnon a insisté sur les compétences de ces acteurs du tourisme qui s’efforcent de privilégier le dialogue et l’échange. « Il faut remettre l’humain au centre » , a-t-elle déclaré.

On a pu remarquer la qualité des travaux, notamment un bureau

fabriqué à partir de bois recyclé. Les intervenants ont félicité l’entrepreneur, Félix Lachaud. Séverine Drahonnet, responsable du bureau d’accueil, va recevoir le public dans un endroit bien réorganisé, à travers différents types d’espaces : coin « accueil », coin

« brochures », coin « boutique »…

Enthousiaste, Lionel Quillet n’a pas caché son optimisme. « La saison se présente bien », a-t-il déclaré, la demande de locations est en hausse.

Jacques Buisson

Le parcours de course à pied du T24 traverse les marais des Portes-en-Ré.

Séverine Drahonnet, responsable du bureau d’accueil de Loix, va recevoir le public dans un endroit rénové et fonctionnel.

© Jacques Buisson

Escale rétaise pour l’acteur André Dussollier

De passage pour quelques jours au Relais Thalasso Ile de Ré de Sainte-Marie-de-Ré, André Dussollier, l’un des acteurs les plus incontournables du cinéma français, a gentiment accepté de se confier sur son attachement à cette île, ses projets de tournage, son actualité.

monologues, connus ou moins connus, drôles ou pas pour partager mon amour des mots. Il s’agit de montages de textes qui se succèdent choisis au gré de ma fantaisie qui permettent de découvrir ou redécouvrir des auteurs comme Roland Dubillard, Raymond Devos ou bien Victor Hugo. Des auteurs de tous les âges, de tous les bords, de toutes les époques, de tous les genres, comiques ou graves qui permettent que cela s’associe très bien car réunis par le talent. Ces textes rendent les gens heureux quand ils sont partagés et j’aime ce rapport de complicité avec le public.

e st-ce que cet environnement naturel est propice à votre réflexion et vous conduit vers de bons choix ?

quatre coins du monde quand on a ce cadre naturel, si préservé à notre portée ?

Côté cinéma, avez-vous des projets de tournage et pourquoi pas sur l’île ?

C’est tout sourire et parfaitement relaxé après un massage bienfaiteur, que l’acteur André Dussollier se présente à nous en toute simplicité. D’emblée, un contact chaleureux s’instaure. Sa voix, assez caractéristique, lui confère une personnalité unique et reconnaissable qui rend l’échange envoûtant et très juste comme le sont ses interprétations. Lors de cette interview d’ailleurs, plusieurs personnes l’ayant reconnu s’arrêtent pour partager leur reconnaissance tout comme celle d’un large public en France. Cet homme est très apprécié pour ses rôles au cinéma comme au théâtre.

ré à la Hune : Vous êtes présent pour quelques jours sur l’île, est-ce pour du repos ou pour une raison professionnelle ?

andré dussollier : Un peu les deux. Après avoir joué la pièce « Sens dessus dessous » aux Bouffes Parisiens, que j’ai conçue et mise en scène, j’avais besoin de repos avant de la reprendre au Théâtre Marigny dès le 24 mai prochain. Cette coupure est aussi studieuse puisque j’en profite pour apporter différentes modifications sur le fond et la forme. Sur scène, j’interprète des textes de grands auteurs, extraits de littérature, de poèmes aussi, des sketchs, des

Je connais l’île de Ré depuis trentecinq ans. Je venais régulièrement aux Portes par habitude, convié par des amis, mais je m’y sens moins bien depuis quelques années car je trouve qu’il y a trop de Parisiens et je n’ai pas envie de partir en vacances dans le 21ème arrondissement de Paris. J’ai apprécié également des séjours à l’hôtel « Le Chat botté » chez la famille Massé. L’arrivée du vélo électrique a bien changé les choses et aujourd’hui, même lors de grand vent, on n’hésite pas à se déplacer sur des distances plus ou moins importantes. En séjournant ici, je découvre Sainte-Marie et tous ces chemins à parcourir à vélo où l’on peut se perdre à volonté et plus largement le sud de l’île, que je ne connais pas. Les plages magnifiques du Bois-Plage n’ont rien à envier à celle de La Conche. L’ Atalante est un endroit incroyable pour son calme, sa vue. Je me sens serein, en paix. La lumière et la clarté qui règnent sur ce territoire sont apaisantes et ressourçantes. Pourquoi aller aux

Depuis un mois c’est le film « En plein feu » de Quentin Reynaud dans lequel je joue aux côtés d’Alex Lutz qui est à l’affiche. Le cinéma est actuellement plus difficile que le théâtre car les films doivent être financés et la période n’est pas favorable à ces investissements. J’ai cependant la chance d’avoir deux projets de tournage : une comédie de Ivan Calbérac où je retrouve ma complice Sabine Azéma et un autre film de Thierry Klifa autour de l’histoire de Liliane Bettencourt avec Marina Foïs et Benjamin Voisin. Quant à un tournage sur l’île, j’aurais pu jouer dans le film « Alceste à bicyclette » mais cela ne s’est pas fait… Ou alors avec le metteur en scène François Ozon qui vient très souvent sur l’île et notamment à La Flotte… Je le verrai peut-être en juillet d’ailleurs quand je reviendrai pour une découverte de ce village que je n’ai pas eu le temps de faire cette fois-ci.

Peut-être aurons-nous le plaisir de vous voir un jour sur scène à La maline ?

J’étais présent cet été à l’avantpremière du film de Jean Becker « Les volets verts » et je ne savais pas que cette salle de cinéma pouvait également accueillir des spectacles, vous me l’apprenez. Je vais jouer prochainement à La Coursive de La Rochelle et pourquoi pas imaginer alors une halte rétaise pour jouer ma pièce ?

Florence Sabourin

Sylvain Morin, directeur de l’Atalante à Sainte-Marie-de-Ré et son hôte de marque André Dussollier.

Alain Pochon volontariste sur les mouillages et les logements

Les Portes-en-Ré est la seule commune de l’île de Ré à avoir anticipé le problème des mouillages, puisque le Maire a commencé à y travailler avant même son élection. Le dossier avance, tout comme celui des logements, enfin relancé.

Le Maire Alain Pochon a reçu Ré à la Hune pour s’entretenir de ces deux sujets qui lui tiennent particulièrement à cœur.

un projet exemplaire au plan environnemental

Il explique : « Concernant le projet des mouillages, toutes les études ont été faites. Nous avons recensé l’été dernier 540 mouillages, en procédant à des relevés par drone à marée basse, à marée haute, entre juin et octobre 2022. Nous avons reçu en janvier dernier Alice-Anne Médard, Directrice Régionale de l’Environnement, de l’Aménagement et du Logement (DREAL) Nouvelle-Aquitaine, Alain Priol, Directeur Départemental des Territoires et de la Mer de CharenteMaritime (DDTM), Céline Triolet, Inspectrice des sites classés à la DREAL Nouvelle-Aquitaine, et David Grégoire, Professeur à l’université de Pau-Adour. L’objectif était de faire un point d’étape sur le dossier des mouillages et de présenter le projet retenu, autour de 450 à 480 mouillages. Cette véritable innovation écologique permettra à cette Zone de Mouillage et d’Equipement Léger (ZMEL) d’être exemplaire au plan environnemental.

La commune participe en effet à des travaux de recherche, en partenariat avec l’université de Pau-Adour et le laboratoire de Géomécanique du Professeur David Grégoire. Il s’agit de mettre au point du béton biosourcé à base de coquilles d’huîtres, issues des élevages ostréicoles de l’Ile de Ré, dans une démarche d’économie circulaire. Ce béton biosourcé sera utilisé pour la conception des plots d’amarrage dans la future ZMEL. Quelques mouillages en bio sourcé ont été installés en test. Plusieurs relevés ont été réalisés et analysés depuis un an, Hervé Rocheteau suit ce dossier avec David Grégoire. »

La DREAL a demandé qu’une étude soit faite sur la zoostère, celle-ci a été réalisée l’été dernier par Créocéan et n’a rien révélé de significatif. L’étude d’impact environnemental est lancée.

Les enjeux d’une ZmeL

Les enjeux de la création de cette ZMEL sont de trois ordres : d’une part régulariser l’occupation des mouillages des navires sur le Domaine Public Maritime, via une AOT délivrée par la DDTM. Le Maire espère l’obtenir d’ici fin 2023, une fois l’étude d’impact

achevée ; d’autre part structurer, sécuriser et réglementer l’activité des mouillages sur l’espace de la commune en optimisant les services pour les usagers ; enfin minimiser l’impact sur l’environnement.

« Il y a beaucoup de pneus à l’abandon sans bateaux, des mouillages inutilisables, sans anneau dans le béton, je souhaite que nous nettoyions tout cela après la saison, en septembreoctobre, ce sera un long travail, qui coûtera assez cher. » explique Alain Pochon. « La commune va continuer de travailler avec les Services de l’Etat sur le type de mouillages, comment on les met. Nous avons travaillé avec différentes entreprises sur un système de bout qui existe déjà, étudié pour ne pas flotter et donc ne pas risquer de se prendre dans les hélices, qui coûte plus cher mais évite de mettre des chaînes, ainsi que sur des bouées classiques, de différentes couleurs, nous voulons garder l’esprit sauvage. »

Le Maire espère que ces mouillages pourront être mis progressivement en place à partir de la fin 2024. Ils concernent La Patache, le chenal de Riveau, l’anse du Fourneau, La Loge et le Gros Jonc. « La commune ne pourra tout faire en même temps, l’idée est de faire une première zone et de voir ce que cela donne au bout d’une année. Cela veut dire : nettoyer cette zone ; ôter les mouillages orphelins et/ou ensablés afin de dépolluer ; et enfin installer les mouillages écologiques, à base de matériau biosourcé. », conclut le Maire sur ce sujet.

Logements : l’incohérence en héritage

Alain Pochon souligne l’incohérence du dossier de logements des Peupliers, dont il a hérité à son arrivée. Un bail emphytéotique ayant été signé avec l’organisme public de logement, toute la partie des services techniques relève de la mairie. « Il s’est avéré qu’une personne a oublié de déclarer le chantier à l’INRAP*. Alors que le chantier avait commencé, Habitat 17 a été contraint de lancer un appel d’offres pour ces recherches archéologiques, qui a été retoqué une première fois. Ces fouilles, qui ont duré ensuite six mois, ont fait perdre beaucoup de temps, alors qu’il aurait été plus simple et rapide de procéder par radiographie 3D/ scanner qui aurait tout autant permis de repérer le mur Mérovingien découvert lors des fouilles, recensé par l’INRAP, et recouvert. Au total, on a perdu deux ans. Là tout a été cassé, alors que les travaux de VRD étaient faits par Habitat 17, le surcoût pour la commune est de l’ordre de 800 K€. Ce retard important est aussi responsable de ce surcoût, le contexte étant devenu très inflationniste entretemps. Ainsi, pour ce projet de onze logements sociaux, le prix de revient est passé de 1,98 M€ HT à 2,79 M€ HT, auquel il faut rajouter la TVA de 20 %. Les fouilles ont coûté 226 K€ HT, le coût de la reprise des fondations et de la VRD suite aux fouilles est lui estimé à 200 K€ !

Face à cette nouvelle donne économique, Habitat 17 demande une subvention d’équilibre de 800 K € On a deux solutions : soit on ne fait rien et on abandonne le projet, ce qui

est inconcevable au vu de la demande de logement, soit on se tourne vers la CdC, ce que j’ai fait en fin d’année dernière. Lionel Quillet m’a répondu qu’il allait essayer de trouver une solution. »

un soutien financier de la CdC possible ?

En effet, la CdC ayant la compétence logement pour des projets à partir de 20 habitations, elle ne peut, en l’état, subventionner un tel projet de onze logements. Interrogée par nos soins, celle-ci confirme être en cours d’étude de la faisabilité juridique, espérant être en mesure d’apporter une réponse d’ici cet été. Soit les élus communautaires décident de revenir, comme à l’origine, lors de la prise de compétence logement par la CdC en 2008, à un seuil de dix logements, ce qui empêcherait de facto les communes rétaises de mener directement des projets de dix logements et plus. Soit, et cette hypothèse est privilégiée, une dérogation est demandée au Préfet pour que les deux projets de logements des Portes soient exceptionnellement « fusionnés », ce qui amènerait à un projet de vingt logements, de compétence communautaire, et permettrait à la CdC de soutenir financièrement celui-ci, sans doute via une subvention d’équilibre.

En effet, un second projet de 9 logements est en cours au Haut des Treilles, avec Habitat 17. Une maison et son terrain avaient été acquis par la commune, sous un précédent mandat. Celle-ci ne pouvant être démolie sera réaménagée en deux logements RdC et R+1, et 7 autres logements seront construits en lotissement sur le reste du terrain.

Alain Pochon annonce une reprise du chantier des Peupliers en septembre 2023, pour une livraison des 11 logements début 2025. La « seconde tranche », celle du Haut des Treilles, démarrera en 2025.

Ces 20 logements, très attendus, apporteront une bouffée d’oxygène à la vie d’une commune sur laquelle les terrains constructibles ont été réduits comme peau de chagrin suite à l’élaboration par l’Etat, au lendemain de Xynthia, d’un Plan de prévention des risques littoraux (PPRL) extrêmement contraignant et restrictif.

Nathalie Vauchez

* Institut national de recherches archéologiques préventives.

© Isabelle Campion

David Grégoire, Professeur des Universités, Hervé Rocheteau élu des Portes chargé de l’environnement, Alain Pochon, Maire des Portes et Patrick Bouraine, 1er adjoint lors d’un point d’étape des études sur les mouillages.

« Tous les

réunis pour la 1 ère édition des « Antoine Albeau Series »

un samedi pour s’échauffer à terre

Ces trois jours dédiés au windsurf ont débuté plutôt tranquillement, samedi matin, avec un running sur la plage de l’Anse du Fourneau. Trois parcours étaient proposés sur 2, 4 et 6 km. Une petite trentaine de personnes a répondu à l’appel, sans compter les membres de la Team Orange mobilisés pour l’occasion. Antoine Albeau bien sûr, mais encore Benjamin Fall, tout juste retraité du rugby pro et Liv Wesphal, coureuse de demi-fond. C’était le challenge de cette course, rattraper ces sportifs de haut niveau. « Mais ils nous ont laissés gagner », déplore le vainqueur du 6 km, Alexandre. « Clairement, ils n’ont pas tout donné ! ».

L’esprit de cette course était, comme le reste de l’événement, avant tout bon enfant et convivial. Le reste de la journée s’est déroulé dans le même état d’esprit avec l’après-midi, des démonstrations de foil sur l’eau et un ramassage des déchets sur terre. Une activité organisée par la Surfrider Foundation, en la personne de Karim. « Une quarantaine de personnes a répondu à l’appel, c’est une bonne participation », dit-il. « Pour moi c’est un honneur d’être là avec Antoine Albeau », complète-t-il. « Je fais du windsurf et quand j’ai commencé, je le regardais ; c’était mon idole. Il l’est toujours d’ailleurs ! » La notoriété du sportif le plus titré de France a d’ailleurs attiré la plupart des spectateurs présents. Tout comme le défi lancé aux amoureux du vent et de la glisse de rattraper le « Colosse de l’île de Ré ».

un dimanche de glisse plus que réussi ! Pour les organisateurs, comme pour les visiteurs venus apprécier le spectacle, ce dimanche dédié aux courses a permis à tous les curieux et amoureux de la voile de vivre une très belle journée sportive. « On a eu le vent qu’il fallait, tous les éléments étaient réunis pour vivre une journée parfaite ! » confie Freddy, l’un des organisateurs phares de l’événement. Heureusement, puisque le lundi, le vent est tombé… Ne permettant plus aux sportifs pros et aux amateurs de s’armer de leur voile pour partir à l’assaut du waterman rétais.

La course pour chacune des catégories a pu avoir lieu pour le grand plaisir des participants venus voler sur l’eau à pleine vitesse. Les compétiteurs se sont donc élancés depuis l’anse du Fourneau avec une épreuve de 25 km jusqu’au phare des Baleineaux. Ce raid a d’abord sélectionné les 10 meilleurs riders (3 wingfoil et 7 windfoil) à la poursuite d’Antoine Albeau sur son terrain de jeu. Une course intense avec plus de 10 km en remontant au près, et qui aura permis au champion en titre de rester l’homme le plus rapide sur l’eau. Un parcours réalisé par Antoine Albeau en 1 h 07’, soit, dix minutes plus tôt que les premiers compétiteurs qui auront tenté ce beau challenge sportif.

Au vu des conditions du lundi, la remise des prix a été avancée et s’est déroulée à 16 h sous le regard du public venu applaudir les heureux vainqueurs. Une clôture pleine d’émotions pour les passionnés de glisse, de tous âges confondus. Carl

Gillet, le gagnant de la plus jeune des catégories (moins de 15 ans) savoure sa victoire, des étoiles plein les yeux : « Je pratique le windfoil depuis trois ans sur l’île. Je m’entraîne tous les samedis avec mon club. C’est pour moi une vraie sensation de liberté et de plaisir. Là, ce n’était que ma deuxième compétition ! Je suis hyper heureux ». Carl imagine même, pourquoi pas, faire de sa passion un

métier et poursuit son témoignage : « ça me donne envie de continuer plus tard dans l’aéronautique, dans la construction de foils, de voiles ou de boards ».

Antoine Albeau sort de ce week-end « heureux de l’événement, même si le vent est tombé ce lundi. La remise des prix a été un super moment, il y avait énormément de prix à donner, dont 1700 euros pour le premier de toutes les catégories. On remercie les collectivités qui nous ont aidés, la Communauté de Communes, le Département, la mairie des Portes et les nombreux sponsors qui nous ont suivi dans cette aventure. On va essayer de remettre ça pour l’année prochaine ! ». Quant à Freddy, qui organise ce type d’événement depuis plus de vingt ans, ce week-end a été aussi pour lui « la rencontre de la nouvelle génération de jeunes talents d’amoureux du vent avec le « Colosse de l’île de Ré ».

Aurélie Bérard et Amandine Hemery

C ompétition wingfoil et windfoil

éléments »

Ces 6, 7 et 8 mai, l’Anse du Fourneau aux Portes-en-Ré a accueilli les passionnées de wingfoil et windfoil, venus des plus grands spots de glisse de France, pour tenter de défier le « Colosse de l’île de Ré ».

© Freddy

© Freddy

Le dimanche a réuni toutes les conditions pour permettre aux compétiteurs et aux visiteurs de vivre une belle journée sportive.

Antoine Albeau réalise le parcours sur 25 km de course, jusqu’au phare des Baleineaux en 1h07’, dix minutes plus tôt que les meilleurs riders sélectionnés.

Spe C ta C le S - 29 ème édition Site S en SC ène

Trois Sites en scène sur l’île de Ré cet été

Le millésime 202 3 des Sites en scène, dévoilé officiellement par Catherine Desprez et Stephane Villain*, le 4 mai dernier, affiche 1 3 0 spectacles sur 3 1 sites charentais-maritime dont 3 sur notre île.

ll y a près de trente ans que le label « Sites en scène » a été créé. En 1994 c’était la première édition avec quatre sites, Fort Boyard, La Citadelle de Brouage, l’Abbaye de Saint-Jean d’Angely et les Arènes de Saintes. Vingt-neuf ans plus tard ce sont trente-et-un sites labellisés à travers toute la Charente-Maritime qui vont mettre en lumière châteaux, cœurs de villes, abbayes, citadelles, ports, plages, du 17 juin au 10 septembre ! » a rappelé Stéphane Villain pour débuter cette présentation. « Les Sites en scène c’est un marqueur fort qui met en valeur notre patrimoine charentais-maritime naturel ou bâti avec des spectacles variés de haute tenue pour tous publics. Des spectacles qui ont reçu le label Sites en scène qui assure leur grande qualité et le soutien financier du Département. » Pour l’édition 2023 le Département de la Charente-Maritime a investi 644 K€ pour assurer la programmation de Sites en scène, sa promotion et sa communication.

un voyage coloré

Le festival musique en ré pour sa 36ème édition, du 20 juillet au 3 août, accueillera douze musiciens de renom comme le chef d’orchestre Jean-Claude Casadesus pour assurer seize concerts dont six gratuits en plein air, cinq symphoniques en église, cinq concerts de musique de chambre et un concert pour « jeune public ». L’opéra Carmen à Saint-Martin-de-Ré

sera proposé gratuitement et en plein air ; pour ceux qui regretteraient de ne pouvoir y assister, la chaîne Arte sera présente pour l’enregistrer et le produire ultérieurement.

Kamiar Kian, président de Musique en Ré, a tenu à souligner : « Grâce à Sites en scène on peut proposer 30% de billets gratuits pour les chômeurs, les RMIstes, les possesseurs de la carte Restos du cœur… on a réussi à désacraliser la musique classique ! »

Le festival jazz au Phare à SaintClément-des-Baleines, dont le phare

est désormais géré par le Département et Horizon Marine affichera quand à lui cinq dates du 30 juillet au 3 août pour venir écouter Bernard Lavilliers, Murray Head, le pianiste Roberto Fonseca & La Gran Diversion (l’artiste s’est fait connaître au début des années 2000 au sein du mythique Buena Vista Social Club). Ils se produiront sur la grande scène installée au pied du phare des Baleines. La soirée d’ouverture se fera à La Java des Baleines avec Antonio Lizana un des représentants les plus célèbres du nouveau flamenco jazz.

On notera aussi une nouveauté cette année à l’initiative de Musique en Ré : le 31 juillet une soirée coproduite entre les deux festivals avec le guitariste de jazz Biréli Lagrène qui jouera devant l’orchestre symphonique de Musique en Ré.

La f lotte met les voiles. Identique à l’édition 2022, des navires classés monuments historiques ou d’intérêt patrimonial seront amarrés dans le port départemental de La Flotte, pavoisés, ils navigueront toute une partie de l’aprèsmidi. Une date unique à La Flotte pour cette journée du 12 août qui s’achèvera à 22h30 par

un spectacle pyro-aquatique, un sho w de 30 minutes, sur une façade de presque 800 mètres de long. JeanPaul Héraudeau, maire de La Flotte, a tenu à souligner que c’est le seul spectacle pyrotechnique Sites en scène tiré depuis la mer. « Une prouesse qui illumine toute la côte flottaise. »

Musique, arts de rue, théâtre, concerts, cirque, humour rythmeront la saison estivale sur toute la CharenteMaritime pour séduire les touristes et les résidents. Catherine Desprez en reprenant le slogan de Sites en Scène : « La Charente-Maritime donne des couleurs à votre été » ajoutait : » « et permet à toutes ces compagnies de vivre et d’animer le territoire en le valorisant. » Stéphane Villain lancera un petit appel vers les artistes qui pourraient produire des spectacles de danse, « cette forme d’art manque à la programmation ».

Valérie Lambert

*Catherine Desprez : première vice-présidente du Département en charge de la politique culturelle - Stéphane Villain: vice-président du Département en charge du sport, du tourisme, de la communication et de l’évènementiel.

m ar C hé printanier - Sainte- m arie de r é

L’AMAP-en-Ré fait son marché local, écolo et festif

Après une année de «pause», l’association maritaise AMAP-en-Ré organise une nouvelle édition de son marché, cette fois-ci printanière et à Sainte-Marie de Ré, samedi 1 3 mai*.

Cette édition printanière est inédite de par sa saison et son village, puisque les marchés de l’AMAP sont organisés depuis des années en automne, à Rivedoux, mais aussi parce que l’évènement sera bien plus qu’un marché : un groupe de musique latino-américaine, Los Pulpitos, viendra joyeusement musicaliser l’évènement, et des artisans et individus engagés dans des projets locaux, éthiques et écologiques : bijoux, bougies, sérigraphie, cosmétique, chocolat, pâtisserie, vin, etc., viendront étoffer les stands des producteurs et productrices de l’AMAP. Une buvette sera également proposée par l’AMAP. Toutes les conditions sont

réunies pour passer un agréable moment, encourager les échanges entre consommateurs (adhérent.es

ou non de l’AMAP) et producteurs de l’AMAP, et encourager les initiatives locales et éthiques !

Qu’est-ce qu’une ama P ?

m arché ama P-en-Ré Samedi 13 mai entre 15h et 19h, Salle des Paradis à Sainte-Marie de Ré.

Contact : Jeanne Nicod au 07 88 85 09 23 amapenre@gmail.com amapenre

Informations recueillies par Nathalie Vauchez

Une Association pour le maintien d’une agriculture paysanne consiste en un partenariat direct entre un groupe de citoyens et un groupe de producteurs paysans bio et locaux. Cet engagement réciproque permet chaque semaine leur rencontre : les producteurs apportent leur récolte / production, financée au préalable par Amapiens. Il s’agit d’un système en vente directe, avec zéro intermédiaire entre producteur et consommateur !

Où les trouver sur l’île de Ré ?

Les vendredis entre 18h30 et 19h30 au local de l’AMAP, 30, rue de la République à Sainte-Marie-de-Ré

Les vendredis à partir de 15h00 à Ars-en-Ré

Musique en Ré.

© Pascal Thiebaut

La Flotte met les voiles.

© Mille feux

Jazz au Phare.

© Sophie Leroux

Prendre la mer ne s’improvise pas

(une obligation), pull et coupe-vent, autant de précautions dont la liste n’est pas exhaustive et qu’il est utile de rappeler, au même titre que les règles à respecter en cas d’accident ou « d’homme à la mer ». Bref, sauter dans un bateau et filer à toute vitesse ne se voit que dans les films.

« La mer est un tapis roulant »

en permanence ». Autogonflant, « il a la vertu de maintenir la tête hors de l’eau », souligne-t-il. Première règle en cas d’accident, « garder son calme », la panique pouvant conduire au « suraccident ».

C’est une reprise désormais sous l’égide de l’URCAN* et en collaboration avec la SNSM* », souligne Régis Baudonnière, rappelant que ces matinées ont été initiées il y a des années par Guy Mallet alors Président du CNM*. Le Président de l’URCAN donne ensuite la parole à Etienne Caillaud 1 er Adjoint en charge du port d’Ars. « La sécurité est la chose la plus importante, on a toujours des choses à apprendre », affirme l’élu, évoquant rapidement le Club de voile casseron remis à neuf ou encore le « gros problème d’envasement du port qui devrait être résolu en 2024 ».

Première partie studieuse Sous un tivoli, les participants écoutent le Président de l’AUPAR*, Jean-Luc Bernard, dérouler les bonnes pratiques. A commencer par les règles de base dont certaines respirent l’évidence (même pour une néophyte) et pourtant… comme le soulignera plus tard Denis Chatin, la majorité des personnes secourues et parfois en danger ne portent pas… de gilet de sauvetage !

Vérification du niveau de gasoil, date de validité des extincteurs et fusées de détresse, radio VHF à avoir sous la main branchée sur le Canal 16 avec une carte papier en appui, échelle à l’arrière du bateau

Stop aux vieux clichés !

« Merci pour cette matinée prévention »… paroles d’or que celles du Président de la SNSM Ile de Ré. « Trois tasses d’eau de mer dans les bronches et c’est l’arrêt cardiaque », rappelle Denis Chatin avant d’ajouter que « les chutes à la mer sont fréquentes ». Ne jamais tirer quelqu’un derrière un bateau, ne jamais plonger pour aider la personne tombée à l’eau mais en revanche ne jamais la lâcher des yeux car « à 20 mètres par mer moutonneuse on ne la voit plus », en cas de bateau à moteur virer tout de suite dans le sens où la personne a chuté, afin d’éviter le risque (horrible) qu’elle soit prise dans l’hélice, prévenir les secours « même si au final c’est pour rien »… Ses recommandations sont issues de l’expérience et d’histoires vécues. « C’est très compliqué de sortir quelqu’un de l’eau », affirme Denis Chatin rappelant la nécessité de l’incontournable gilet « à porter

Enfin, ne pas oublier météo, marées et vents. « On est souvent engagés entre 16h et 18h, c’est l’heure de la brise thermique », raconte-t-il. Résultant du choc entre température de l’eau et de la terre, ce fameux ‘thermique’ en a eu plus d’un.

Aux côtés de Denis Chatin, Olivier Blanc, formateur secouriste à La Rochelle, rappelle les premiers gestes de secours, selon qu’une personne est consciente ou non.

Concrète et pragmatique, cette matinée se poursuit par une démonstration du matériel de sécurité. Dans le canot de sauvetage ouvert pour l’occasion, fusée de détresse et fumigène, couverture et biscuits de survie qui seront testés (et goûtés). Autant d’éléments qu’il vaut mieux voir déployés sur terre plutôt qu’en plein océan !

Pauline Leriche Rouard

*URCAN : Union Rétaise des Clubs et Associations Nautiques / CNM : Cercle Nautique Martinais/ AUPAR : Association des Usagers du Port d’Ars-en-Ré /SNSM : Société Nationale de Sauvetage en Mer.

Après quelques années d’interruption, les associations nautiques rétaises se sont retrouvées le 1 9 avril autour de la sécurité en mer.

Dans le canot de sauvetage, ce qu’il faut pour alerter et survivre.

Fête du port de La Flotte, un week-end festif

Les 1 9 et 20 mai, pendant le week-end du Pont de l’Ascension, Le port de La Flotte sera le cœur de la 1 5 ème édition de la fête organisée par l’AUPLF*. Des animations pour tous à ne pas manquer.

Chaque année, ce rendez-vous est très attendu des amoureux de la mer. Il rassemble de nombreux visiteurs, marins amateurs et fait un carton plein. Grâce au soutien financier de la municipalité et de celui du Département, cette édition 2023 s’annonce sous le signe de la convivialité.

un village du port autour de trois pôles

D’une part des stands « institutionnels » pour découvrir les activités portuaires et maritimes comme l’AUPLF bien sûr, le CNPA (Ecole de voile et natation de La Flotte), le CNLF (Cercle Nautique de La Flotte), l’association Flottille en Pertuis mais aussi des associations en faveur du respect de l’environnement comme Ré Nature Environnement qui réserve d’ailleurs une grosse surprise aux visiteurs !

Puis un espace restauration et buvette sous tente, géré par l’association les Cols bleus, sera ouvert à tous en journée et pour la première fois également en nocturne. Des plats à base de thon grillé, moules… réga-

leront les gourmands. Des dégustations d’huîtres seront aussi proposées. Enfin, une offre artistique et culturelle avec des peintres, des sculpteurs, une brocante marine s’implantera sur le front de mer pour ravir les passionnés et chineurs d’art marin.

des animations à ne pas manquer

Ces deux jours de fête seront ponctués d’animations pédagogiques, ludiques et festives. Des chants marins entonnés par les Gaillards du Pertuis et les Frères du Port, un spectacle musical et une déambulation d’un jazz band rythmeront, en musique, le port à différents moments de la journée. Des animations nautiques comme des balades en mer à bord de bateaux à moteur ou de vieux gréements, la visite d’un bateau à quai de la gendarmerie nationale pour faire des piqûres de rappel sur le code maritime et ses infractions, un hélitreuillage avec la SNSM*, s’organiseront pour le plus grand bonheur du public.

L’association Nautilus, club de plongée de l’île de Ré, fera une plongée pour

e quipement S S portif S

ramasser les déchets trouvés en mer et sensibiliser ainsi les visiteurs sur la préservation de l’environnement.

Les chiens sauveteurs s’entraîneront comme chaque année dans le Port, sous les yeux du public toujours très admiratif du travail effectué après des heures de dressage.

Des constructeurs et vendeurs de bateaux, RC Marine et Motte Marine, exposeront leurs dernières nouveautés afin de séduire de potentiels futurs acquéreurs. Bateau PC école sera également présent pour informer sur les différents permis bateau.

Des jeux comme la découverte du poids d’une bourriche d’huîtres ou une tombola permettront également de faire gagner de nombreux lots

Il est important de noter que l’ensemble des bénéfices récoltés à l’issue de cet événement seront reversés intégralement à la SNSM comme nous l’expliquait Christian Bondon, le président organisateur de l’AUPLF.

Florence Sabourin

Boulistes et paletistes cherchent terrain de jeu couvert

Créée en juillet 1 977 , l’Amicale Bouliste Maritaise est présidée par Jean-Yves Breilloux depuis 2002.

L’AmicaleÎledeRéPaletest née, quant à elle, en novembre dernier et son président est Stéphane Thomas.

un appel à l’aide

Les deux associations se partagent l’espace aménagé par les boulistes il y a plusieurs années, cependant elles vont être invitées à quitter les lieux prochainement pour cause de construction de logements à cet endroit…

« des promesses non-tenues » 67 licenciés dont 20 femmes font partie de l’Amicale Bouliste Maritaise qui contribue fortement à animer la vie permanente et touristique du village maritais. Entre avril et octobre 2012, durant des journées entières, une vingtaine de membres avaient donné de leur temps et de leur énergie pour nettoyer, désencombrer et aménager une ancienne cave maraîchère située à l’entrée de La Noue. Ils avaient fait une

demande auprès d’Uniré pour occuper provisoirement et gracieusement les lieux, après les avoir remis en état. L’inauguration avait eu lieu en novembre 2012 en présence de Gisèle Vergnon, Christophe Barthère et Lionel Quillet. Ce dernier était tellement impressionné par le dynamisme du Club qu’il se disait prêt à ce que la CdC apporte une contribution à hauteur de 30% du financement du projet de futur boulodrome couvert promis par Madame le Maire de Sainte-Marie, Gisèle Vergnon, et envisagé pour 2016. Yann Maître, 1 er Adjoint, avait alors confirmé à Ré à la Hune que le dossier déposé par Jean-Yves Breilloux allait être examiné très prochainement et qu’un terrain serait réservé près du stade…

Onze ans plus tard, le président et les membres de l’association de l’Amicale Bouliste Maritaise sont toujours dans l’attente de la construction de leur boulodrome couvert et ils vont être invités à quitter leur terrain de jeux actuel d’ici un an et demi car Uniré souhaite le transformer en logements pour son personnel. De plus, la construction du nouveau boulodrome n’a pas l’air d’être d’actualité car le lieu qui avait été promis en 2012 poserait problème quant à la protection de certaines espèces d’oiseaux. “Nous espérons que la cave coopérative repousse la construction de logements le plus possible, au moins le temps qu’un autre endroit soit trouvé pour la construction de notre boulodrome. Nous comptons sur l’aide de la CdC dans cette démarche et espérons être enfin entendus… Les associations telles que la nôtre font vivre et animent le village toute l’année, nous sommes en colère de voir à quel point nous sommes délaissés par la mairie de Sainte-Marie concernant ce projet”, nous confie Jean-Yves Breilloux.

L’Amicale Île de Ré Palet compte quant à elle 35 joueurs de palets vendéens et partage depuis quelques mois les locaux d’Uniré avec l’Amicale Bouliste Maritaise. Son président, Stéphane Thomas, compte bien se battre aux

côtés de Jean-Yves Breilloux pour la création d’un lieu commun aux deux clubs ! Affaire à suivre…

Stessy Bourreau

Les paletistes lors d’un entraînement du mardi soir.

L’ a micale Bouliste m aritaise

Président : Jean-Yves Breilloux

Tél : 06 10 68 68 54

L’ a micale Île de Ré Palet

Président : Stéphane Thomas a micale Île de Ré Palet

Mail : amicaleilederepalet@gmail.com

Concours de pétanque en hommage à la journée des droits de la femme du 18 mars 2023.

© Stéphane Thomas

*AUPLF : Association des Usagers du Port de La Flotte - SNSM : Société Nationale de Sauvetage en mer.

Cette 15ème édition de la Fête du Port de La Flotte promet d’être joyeuse et pleine de surprises.

Wipe Out Surf Festival célèbre la culture de la glisse

Ce tout nouveau festival de surf sur l’île de Ré donne rendez-vous aux passionnés de glisse les 12, 1 3 et 1 4 mai, avec une programmation riche et intense, savamment concoctée par l’association « Label Oyat » en partenariat avec la « Java des Baleines » et le FIFAV*.

l’île. Pour ce trio de choc, l’idée est aussi « de faire du lien entre tous les acteurs locaux qui gravitent autour de la culture surf en général ».

des expos et création d’une planche en live

Pour la partie culturelle et artistique, rendez-vous au Fort dès le vendredi soir.

un fun Surf Contest aux Grenettes

Nos trois organisateurs ont tenu à proposer une compétition sportive, mais pas n’importe quel type de contest. « Il s’agit d’un « vrai fun surf contest », précise Claire. « On est là pour s’amuser, pour rigoler, pas de limite à quoi que ce soit, on peut même venir costumé ! Les participants seront d’ailleurs jugés sur leur costume, le fun, les manœuvres, et un prix sera également donné pour le plus beau « Wipe out » qui signifie littéralement « Se casser la gueule » !

et grands : ateliers de sensibilisation aux déchets, confection de wax écologique, initiations surf et cours de yoga encadrés par Yoga à la plage. Et pour clôturer ce week-end en beauté, l’artiste rétais Toro fera monter la sauce et proposera un mix de 19h à 21h. Un rendez-vous qui promet de vivre un sunset unique sur le spot des Grenettes.

C’est une grande première et il est attendu avec impatience par les visiteurs, les organisateurs et les nombreux acteurs partenaires de ce nouvel événement qui se déroulera sur deux lieux phares du sud de l’île : Fort la Prée à La Flotte et le spot des Grenettes à Sainte-Marie-de-Ré.

L’idée a émergé avec les bénévoles de l’association « Label Oyat » qui programment déjà de nombreux événements culturels sur le nord de l’île avec La Java des Baleines, et depuis avril dernier, dans l’enceinte du Fort de la Prée avec l’installation de La Java du Fort. Son envie ? « Mettre en valeur les sports de glisse de l’île de Ré, notamment le surf et de faire rayonner cette pratique qui représente bien plus qu’un sport », explique Claire de la Poterie, l’une des organisatrices du festival. « L’idée aussi était de pouvoir l’organiser en partenariat avec le FIFAV* pour que ses membres puissent apporter leurs conseils et leur vision de la culture surf qu’ils connaissent très bien. Une réussite puisqu’ils ont tout de suite répondu présent », poursuit-elle.

Une collaboration qui a porté ses fruits au vu du programme proposé aux festivaliers qui s’annonce d’une grande richesse et qui mêlera compé-tition sportive, expositions, et concert live ! Claire s’est entourée de deux acolytes passionnés de la discipline pour dessiner cet événement : Julie Batisse, Rétaise et surfeuse, et Antoine Le Coq, Rochelais, et surfeur également sur

Au programme : projections de films avec le FIFAV, mais aussi des courts métrages réalisés par des jeunes de l’île de Ré, des expositions avec des photographes, sculpteurs et aquarellistes qui ont tous un rapport avec le surf, notamment Olivier Tourillon très connu pour ses photos réalisées dans l’eau.

D’autres artistes sont attendus : Douglas (plus connu sous le nom Sweet Ice Cream photography), Julien Mavier avec son projet Asym et Gaël Contal et son projet « Into the wave » et bien d’autres encore…

Trois shapers rétais seront également de la partie au sein du Fort : Olivier de « Cachalot Surf Board », Zachary de « Z board » et Flo de « Fonky Shapes », réunis pour une mission collaborative originale. Leur objectif, créer en live et à six mains une planche de surf devant les festivaliers, qui constituera le lot du grand gagnant du Fun surf contest programmé aux Grenettes. Pour eux, c’est aussi l’occasion de sensibiliser le public aux matériaux utilisés et au temps de création que nécessite une planche, souvent réalisée sur mesure. Les trois shapers présents exposeront également plusieurs de leurs créations et Olivier (Cachalot Surf Board) présentera aussi son projet en collaboration avec Julien Mavier, Asym : un court métrage qui mêle création, expérimentation et poésie.

Pour celles et ceux qui souhaitent tester leurs connaissances, un apéro quizz est organisé le samedi à 19 h avec, à la clef, cinq nuits dans un hôtel à Bali. Le soir, l’ambiance s’annonce festive sur la piste du Fort de la Prée aux notes surf rock avec la venue du groupe Lollie & the Surfing Rodgers suivi d’un mix de Toro qui terminera d’enflammer le public.

Ce fun surf constest se tiendra de 10h à 14h le samedi et le dimanche, en partenariat avec les écoles Ré Surf et Surf’in Ré. Deux catégories sont prévues, avec pour chacune d’entre elles un lot pour les heureux gagnants : une planche de surf (réalisée par trois shapers rétais) pour la catégorie plus de 18 ans et une combinaison pour les moins de 18 ans. La remise des prix de cette compétition à ne pas manquer se fera le dimanche 14 mai à 18 h. Les participants doivent s’inscrire via le formulaire ou directement au Fort le vendredi soir (avec une participation de 5 euros).

Le trio remercie les nombreux partenariats rétais et rochelais qui ont permis d’étoffer la palette d’activités et de proposer aux participants de très beaux lots, entre autre le Relais Thalasso de Sainte-Marie, les surfshops Rêves d’îles et Soöruz (l’un des partenaires phare du festival).

En parallèle du surf contest, de nombreux acteurs en lien fort avec la discipline et associations qui agissent pour la protection des océans et de l’environnement - dont Blutopia, Surfrider La Rochelle ou encore, l’école Buissonnière - investiront le site des Grenettes le samedi et le dimanche. Ils animeront des ateliers pour petits

Le trio remercie tous les partenaires pour les avoir suivis dans la programmation de ce nouvel événement ainsi que la mairie de Sainte-Marie de Ré. « On souhaite que ce Wipe Out Surf Festival soit un moment fort pour se retrouver, se rencontrer, fédérer les acteurs locaux et faire émerger des talents et des artistes rétais ou rochelais… Et pourquoi pas, qu’il devienne un rendez-vous annuel à destination des habitants et des visiteurs pour partager l’océan et la culture surf ensemble ».

*FIFAV : Festival International du Film et du Livre d’Aventure.

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Programme détaillé : https:// lajavadesbaleines.fr/wipe-outsurf-festival/

Les activités seront réparties entre deux lieux : Le Fort de la Prée et les Grenettes.

L’entrée au Fort la Prée est à 6 € pour les adultes, 3 € pour les moins de 18 ans et gratuit pour les moins de 4 ans L’accès aux Grenettes est gratuit.

Participation aux Fun Surf Contest : 5 € (inscription via le formulaire sur le site de La Java)

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cours Eugène Chauffour à La Flotte

Amandine Hemery

Cette première édition du Wipe Out Surf Festival promet une programmation riche et sportive durant tout un week-end.

Passage de relais au Comité consultatif citoyen

Le 2 7 avril dernier, la Communauté de Communes a réuni les membres du Comité Consultatif Citoyen (CCC). Les nouveaux… et les anciens.

« j’attends de vous des propositions »

Venu introduire la réunion, Lionel Quillet rappelle le rôle de la CdC, « représentative des compétences qu’elle exerce » et le sien « je ne suis pas Maire de l’Ile de Ré », le pouvoir des élus des dix communes mais aussi la complexité du territoire « le plus réglementé de France », imposant « trois visions, celle des élus, des citoyens mais aussi de l’Etat ». « La CdC essaye de donner une vision commune et il y a des débats de fonds très intéressants », précise-t-il.

Quelques gros sujets

Les nouveaux venus interrogent.

« C’est un sujet » reconnaît Lionel

Quillet à une question sur la pratique des produits phytosanitaires et une diversité souhaitée des cultures.

« Les vignerons veulent toujours plus de vignes, nous souhaitons installer d’autres choses », expliquet-il, ajoutant que le maraîchage pose aussi la question de l’eau, « fondamentale c’est le dossier stratégique des 30 ans à venir », estime-t-il.

Une citoyenne regrette qu’un Comité intercommunal d’action sociale (CIAS) n’ait pas été proposé. « Si mais cela a été refusé », interviennent les anciens du CCC. Avec le pouvoir de police et la signature des permis de construire, l’action sociale est une prérogative des Maires qu’ils n’entendent pas céder. Sans

surprise, questions aussi sur les locations saisonnières. « Je suis dans une position plutôt interventionniste, pour un encadrement et une limite mais tout le monde n’est pas d’accord », précise Lionel Quillet

Le logement, les membres du Comité seront invités à se pencher de nouveau dessus. Citons également au cahier des charges de leur mandat, les déchets, le Plan alimentaire territorial (PAT), la mobilité (qui aura ses Assises et une journée dédiée), mais aussi le budget participatif, les propositions devant ensuite être soumises à la population par internet. Ajoutons enfin la possibilité d’enrichir ou d’amender le Schéma de développement durable.

Douche en libre-service pour nos toutous à La Flotte

Bien connue de nombre de chiens rétais et de leurs maîtres qu’elle contribue à éduquer (oui, les deux !), Elodie Henry de Coach 4 Dogs vient d’installer sur le parking de la clinique vétérinaire de La Flotte un « Dog wash », inauguré le 28 avril dernier.

souvent une propreté pour les chiens « champêtres »à toute heure du jour et de la nuit, 7 jours sur 7. Des enseignes de jardinageanimalerie en disposent un peu partout en France, mais en Charente-Maritime, la plus proche est à... Surgères. Un peu loin ! Grâce à la complicité des vétérinaires avec lesquels Coach 4 Dogs travaille depuis plusieurs années en partenariat, cette superbe machine a été installée sur le parking de la clinique de La Flotte.

“mode d’emploi” du toutou propre

fonction. Chacun décide à quel moment il actionne chaque touche, pour un programme de toilettage personnalisé ! L’eau est tempérée, sa température sera adaptée par Elodie selon les saisons afin d’éviter tout risque de choc thermique.

Le shampoing au pH neutre, composé d’ingrédients naturels et sans parfum, est dosé dans l’eau, il se répartit bien sur tout le pelage de l’animal. L’aprèsshampoing permet ensuite de passer plus facilement la brosse dans les poils du chien, afin de parachever la séance. Il est bien sûr possible d’apporter ses brosses pour peaufiner le toilettage sur place. Le produit antiparasitaire, aux huiles essentielles, permet de débarrasser le chien d’éventuels tiques, puces et autres aoûtats, après une balade dans les bois ou les champs. S’il est efficace une quinzaine de jours, il ne remplace

en aucun cas le traitement vétérinaire (pipette ou cachet) à administrer régulièrement aux animaux.

Une fois le processus terminé, il faut rincer la baignoire pour le chien suivant avec la touche désinfection (30 à 60 s offertes).

Cette installation est adaptée pour les chiots et chiens de toutes tailles. Pour un chien de taille moyenne de type Border Collie il faut compter 6 € (programme de base), pour un Golden Retriever bien sale vous en aurez pour 10 à 12 €, selon les options que vous choisirez. Vous n’avez pas encore testé ? Pensez-y au retour d’une prochaine balade avec Médor, il vous dira Merci ! Et votre salle de bain restera propre… et sèche ! Nathalie Vauchez

L’éducatrice et comportementaliste canine, qui dispense des séances collectives et individuelles, exerce son métier avec passion et efficacité. Combien de maîtres, désespérés par le manque de « rappel » du chien ou par ses comportements quelque peu perturbants, ont pu, après avoir fait preuve d’assiduité, constater un retour à la normale ? Elodie place la relation entre l’animal et son maître au centre de sa démarche éducative.

C’est dans un souci de diversification de ses services qu’elle a décidé de faire l’acquisition d’un « dog wash », baignoire-douche élaborée, permettant aux toutous de se refaire une beauté - ou

L’utilisation est simple etaprès quelques tests grandeur nature à l’appui - les chiens apprécient nous semble-t-il ! Il suffit d’installer votre chien dans la baignoire antidérapante, de l’attacher et de fermer la paroi transparente dont la mi-hauteur est parfaitement étudiée. Pour un crédit minimum de 6 € , qui permet un lavage de 10 à 15 minutes, vous utilisez les touches souhaitées : shampoing (3 à 6 mn conseillées), rinçage (2 à 4 mn), après-shampoing (2 à 3 mn), produit antiparasitaire (30 s à 1 min), séchage doux ou fort (5 mn). Il est conseillé d’apporter une serviette pour sécher votre chien, en plus ou à la place du séchage machine. Petit détail intéressant, il est possible à tout moment d’appuyer sur « pause » pour profiter de l’instant ! Et d’ajouter des € pour prolonger telle ou telle

• Éleveur de porcs bio en plein air

• Transformateurs de viande de porc bio

• Vendeurs de viande de porc

Pauline Leriche Rouard

Pour les anciens du Comité consultatif citoyen, tenir le Schéma de développement durable entre les mains est une satisfaction.

Le jour de l’inauguration, Elodie Henry, assistée d’Océane Thomas en stage à Coach 4 Dogs, nous montre comment utiliser la Dog Wash, approuvée par Izzy !

L’huître Charente-Maritime fête ses 10 ans

Née en 2013 pour valoriser l’huître de Charente-Maritime, la marque HCM a été fêtée comme une perle précieuse à la Maison du Département le 26 avril dernier.

Sylvie Marcilly présidente du Département de la CharenteMaritime, entourée du préfet Nicolas Basselier, de Philippe Morandeau, président du Comité Régional de la Conchyliculture de la Charente-Maritime, de Fanny Marié, présidente de la Marque Huîtres Charente-Maritime, d’Annie Aubier ostréicultrice et de Daniel Coirier maire de Fouras-les-Bains et ancien président du CRC, s’étaient réunis salle Claude Belot à la Maison de la Charente-Maritime pour célébrer avec quelques ostréiculteurs et autres acteurs de la conchyliculture les 10 ans de l’huître HCM.

La stabilité

« 10 ans, l’âge de la stabilité, on peut regarder sereinement l’avenir » soulignait en préambule de cette célébration Sylvie Marcilly. Il est vrai que ce n’était pas gagné d’avance. Il y avait auparavant eu d’autres tentatives de création de marques qui ont toutes échoué car trop restrictives, elles ne rassemblaient pas l’ensemble des producteurs. « Mais la marque HCM a fait ses preuves, c’est une réussite pour cette marque collective, l’ostréiculture et le bassin charentais-maritime ne font qu’un. La marque a réussi à fédérer les ostréiculteurs de tout le territoire charentais-maritime du nord au sud.

m anife S tation S

HCM est un blason révélateur de notre savoir faire », assurait Philippe Morandeau. Daniel Coirier ajoutait : « Représenter le territoire, véhiculer une belle image de notre métier et de notre département, réussir à diffuser la marque au-delà de nos frontières, voir ces huîtres sur tous les marchés de France, on est fier de célébrer cet anniversaire. »

jeune et dynamique

Fanny Marié, ostréicultrice aux Boucholeurs et présidente de la

marque, lançait un appel : « 10 ans pour valoriser le produit. Les ostréiculteurs se sont fédérés et ont adhéré. HCM mise sur les jeunes, c’est important qu’ils nous rejoignent pour l’évolution de la commercialisation et de la communication. »

Jean-François Beynaud ostréiculteur à La Couarde était présent avec sa fille Léa 27 ans, ostréicultrice 3 ème génération. La jeune femme connaît déjà bien son métier : « On privilégie la qualité à la quantité, on y tient.

Une bonne huître c’est un travail au naturel, une huître diploïde avec un cycle de vie liée aux saisons. » (À l’inverse de la triploïde, une huître modifiée en laboratoire, stérile elle a l’avantage de ne pas être laiteuse l’été et peut donc être consommée toute l’année). Le père et sa fille n’ont rien contre ceux qui en produisent, Jean-François Beynaud ajoutant : « Les huîtres c’est une histoire de goût, le consommateur doit les goûter dans différentes fermes ostréicoles et ainsi faire son choix, noter sa préférence. La marque HCM rassemble les ostréiculteurs et fédère les échanges, c’est une bonne dynamique pour tous nous faire connaître. »

Quelques chiffres

La filière ostréicole en CharenteMaritime ce sont :

1021 entreprises

6000 actifs

62 communes ostréicoles

2613 hectares de parcs en mer

2650 hectares de claires

Un week-end de l’Ascension animé à Loix

« Les

invitent les Loidais à différentes manifestations bien originales.

vendéen, dès 15 heures, sur la place de l’église. « C’est une première à Loix », nous précisent les jeunes responsables. Ces derniers n’en resteront pas là. Le soir, Théo Coillier, le président, sera devant sa sono. En effet, un bal se déroulera sur la place du marché, à partir de 22 heures. Une buvette est prévue pour l’occasion.

Le village à l’heure de la finale européenne

Stade Rochelais, samedi 20 mai. Un écran de 2,5 mètres sur 4, sera installé sur la place du marché. Les amateurs du ballon ovale sont attendus dès 17h45.

Jacques Buisson

1) E mail : cochonnetloidais@gmail.com

Ces deux associations travaillent ensemble de façon régulière. Vendredi 19 mai, les boulistes proposent un vide-garage, sur l’ensemble de la journée. L’emplacement des maisons concernées par cette initiative sera indiqué, devant le bureau d’accueil, sur une carte représentant le plan de la commune, avec le nom

des rues. Les inscriptions-vendeurs (dont le prix est fixé à 5 euros), se feront par mail sur le site du « Cochonnet loidais » (1), jusqu’au 15 mai. L’argent récolté sera, ensuite, versé à la coopérative scolaire de l’école maternelle.

De leur côté, « Les Copains Réthais » organisent un tournoi de palet

A Loix, il existe de nombreux supporters des « Jaune et Noir », les joueurs de l’équipe de rugby de La Rochelle. « Les Copains Réthais » ont l’intention de s’adresser aux artisans, aux commerçants, afin de leur demander une participation pour financer leur projet : la location d’un écran géant, dans le but de retransmettre le match de la finale de la « Champions cup » qui opposera le club irlandais du Leinster au

chrystelle.longeville@iadfrance.fr

Valérie Lambert

« Le Cochonnet loidais » et

Copains Réthais »

Dégustation d’huîtres HCM pour fêter cet anniversaire pour Philippe Morandeau, Nicolas Basselier et Sylvie Marcilly.

La place du marché, un endroit très convivial.

St-Clément : contrat de proximité avec le Département

Les élus se sont réunis ce jeudi 2 7 avril : à l’ordre du jour, contrat de proximité, accueil de ruches et points sur les nouvelles infrastructures.

projets sur les territoires concernés dans de nombreux domaines qui rythment la vie des habitants.

Ce dernier se décline en fiches actions qui traitent les dimensions humaines, économiques et environnementales : on y retrouve les sujets notamment liés à la mobilité, à la place des aînés, la santé, le logement, l’accès aux services publics, les équipements culturels et sportifs, la politique de l’eau, le tourisme, la protection de l’environnement et tout autre sujet qui constituent des points centraux la cohésion sociale et territoriale. Pour les élus de Saint-Clément, ce sont les thématiques liées au logement, à la ressource en eau et à l’accompagnement des personnes âgées qui constituent des défis majeurs pour les années à venir.

une nouvelle contractualisation entre les communes et le département

Le vote du Contrat de proximité constituait le point majeur de ce Conseil municipal. Ce contrat, passé entre le Département de CharenteMaritime et les communes de l’île de Ré, a pour vocation de dynamiser les

Con S eil muni C ipal du 27 avril inauguration

Ce document récapitule également les demandes d’aides reçues par le Département concernant les communes de l’île de Ré, au 31 décembre 2022. Pour rappel, les aides du Département dont a bénéficié la commune de Saint-Clément ont notamment contribué à l’aménagement et à l’agrandissement d’un logement à l’étage du bâtiment

communal, place de l’église (17 500 €), l’achat d’un bien immobilier rue des Figuiers (14 000 € ) afin d’y aménager un logement communal, mais également la création du parking dédié aux bus et l’aménagement de la traverse de la Tricherie. Dans le futur, ces aides contribueront aussi à la réfection des portions restantes de la rue du centre et de la rue Nationale.

un projet pour les abeilles reporté

Un autre point abordé lors de ce conseil concernait la potentielle venue de nouvelles habitantes pollinisatrices sur une parcelle dont la commune est propriétaire. L’idée initiale consistait à réaliser une convention d’occupation précaire sur une partie de ce terrain pour y installer six ruches durant quatre mois. Ce projet en faveur de l’environnement au regard du déclin de la population des abeilles, ne pourra malheureusement pas voir le jour cette année puisque la proximité du terrain avec la route ne permettra pas son aboutissement sur celui-ci.

de nouvelles infrastructures pour les usagers

Suite aux travaux réalisés ce printemps, l’aire de stationnement du Moulin

rouge sera ouverte dès le 15 mai ainsi que le chemin qui permet de relier le quai bus au centre-bourg, dédié pour sa part aux cycles et aux piétons. Le terrain du Moulin Rouge fera aussi l’objet d’un aménagement transitoire pour cet été avec une préfiguration des plantations qui auront lieu à l’automne.

L’autre équipement dont la commune bénéficie à destination des usagers est l’arrivée d’une borne de recharge pour les véhicules électriques, positionnée rue du Centre, en face de l’église. Financée et installée par le SDEER (syndicat départemental d’électrification et d’équipement rural), elle est en fonctionnement depuis le 28 avril, en continu, et permet des charges de 25 à 75 KW pour deux véhicules simultanément.

150 ans de Saint-Clément

Une réunion publique se tiendra le 15 juin pour préparer les 150 ans de la commune qui seront célébrés en 2024. Vous avez des idées, des propositions ? Venez en faire part aux élus de Saint-Clément !

La Maison des Arts et Loisirs inaugurée aux Portes

C’est à l’occasion de la Saint Eutrope, patron de la paroisse des Portes, que le maire Alain Pochon a officiellement inauguré samedi 2 9 avril dernier la Maison des Arts et Loisirs, située au 1 5 rue de la Grenouillère.

les différentes associations de la commune. Un bail de 9 ans a été signé avec le diocèse pour un montant symbolique de… un euro par an en contrepartie des travaux réalisés pour l’aménagement. Le diocèse, qui a parallèlement restauré intégralement la Maison Paroissiale située au fond de la cour, dispose du local les deux mois d’été pour y loger les prêtres qui

assurent les offices pendant la saison. De nombreux membres du conseil municipal étaient présents parmi lesquels Marie-Françoise Penaud qui a suivi ce partenariat pendant près de deux ans, Vincent Motte et son épouse Christine représentants de l’ensemble pastoral ainsi que Victor Seré, Vicaire.

Du côté des Portes-en-Ré

Le 20 mai, un concert exceptionnel avec un homme/ orchestre

Dans le cadre des événements gratuits organisés par la municipalité, Yann Quetelard se produira le samedi 20 mai à 19h30 Place de la Liberté.

Anciennement la Cure, c’est grâce au Père Cottereau, absent à cette cérémonie pour cause d’hospitalisation, qu’un partenariat a pu être noué entre le diocèse et la municipalité.

Entièrement remise en état par la mairie et ouverte à tous, la Maison des Arts et Loisirs permet maintenant d’y accueillir gratuitement des événements socio-culturels et des activités de loisirs, entre-autres pour

Surtout ne manquez pas d’assister à une démonstration étonnante de Yann Quetelard qui joue seul de la guitare, de l’harmonica, de la grosse caisse et du tambourin. Il nous entraîne dans un medley de variétés française et internationale des années 30 à nos jours. Déjà venu aux Portes l’année dernière, il avait enthousiasmé l’assistance qui se pressait aux terrasses des restaurants.

Amandine Hemery

La borne de recharge pour les véhicules électriques, installée rue du Centre par le SDEER, est en service depuis le 28 avril.

Le maire Alain Pochon entouré de Marie-Françoise Penaud, Vincent et Christine Motte et Victor Seré.

Campion

Salon du vin et de la ga S tronomie - l e S p orte S -en- r é

«Fleur de Vigne en Ré» : le bon goût du vin

Pour sa 1 4 e édition, du 18 au 20 mai, le salon du vin et de la gastronomie « Fleur de vigne en Ré » porté par « Les Portes en fête » conserve sa formule d’invitation aux différentes appellations de France.

Une trentaine de vignerons indépendants et de professionnels des métiers de la bouche sont attendus. Au départ créé par l’office du tourisme, l’évènement est aujourd’hui organisé par « Les Portes en fête ». Venu en visiteur sur l’une des premières éditions du salon JeanLuc Pouteau, meilleur sommelier du monde en 1983 et résident de La Couarde, est ensuite devenu parrain du salon, une belle tête d’affiche !

Sur le même format que les éditions précédentes, chaque région est représentée sur ce salon très familial. Marilyne Hernandez fait la

sélection tout au long de l’année, elle démarche, va goûter des vins et essaie de choisir des jeunes vignerons pour les aider à démarrer. On y vient découvrir, goûter et acheter. Un verre sérigraphié est vendu à l’entrée 2€ et c’est parti pour le tour de France des vignobles !

Tous les conseils sont sur la page Facebook des Portes en fête ainsi que le mode d’emploi pour visiter ce type de salon. Par exemple chaque jour une couleur de vin, ne pas commencer par des alcools forts… mais surtout un petit livret qui permet aux visiteurs de s’orienter. Avant l’édition, un petit comité de dégustateurs, sous la houlette de Mr Pouteau, goûte les vins mis en avant par les stands pour sortir un petit flyer avec des commentaires sur chaque vin.

C’est une vraie rencontre entre les vignerons et le public que nous propose « Les Portes en fête », qui

devrait rencontrer, comme chaque année, un joli succès. JO et NV

Ouverture le jeudi 18 mai de 16h à 21h avec inauguration à 19h

Le pot en présence des élus et de Mr Pouteau sera offert par la Cave Coopérative. Vendredi 19 et samedi 20 mai, le salon est ouvert de 10h à 13h30 et de 17h à 20h. Salle des Marais de la Prée, Les Portes en Ré.

Conseils de Jean-Luc Pouteau

Il y a 10 ans tout juste, à l’occasion de Fleur de Vigne 2013, Maryline Bompard avait posé quelques questions pour Ré à la Hune à Jean-Luc Pouteau, parrain du salon. Parmi lesquelles celle-ci : Quels conseils donneriez-vous aux visiteurs du Salon ?

Les viticulteurs ont de la fierté à présenter leurs productions. C’est un moment de partage. Il ne faut pas hésiter à s’arrêter, leur

PUBLI-RÉDACTIONNEL

poser des questions sur le terroir et leur façon d’élaborer le vin. Beaucoup de gens n’osent pas aller à leur rencontre, mais les vignerons adorent cela. Il ne faut pas se sentir obligé d’acheter, il faut juste goûter… et recracher. Sinon, au bout de quelques verres, le palais ne sent plus rien. Je dis souvent « Ne soyez pas des buveurs d’étiquette ! », plein de vins inconnus ou quasi inconnus sont des pépites.

Immersion dans le monde des spiritueux rétais

Les néophytes découvrant l’île de Ré pour la première fois sont stupéfaits d’y voir de la vigne, il était important qu’ils puissent avoir un lieu pour répondre au mieux à toutes leurs questions.

secrets de fabrication des deux spiritueux charentais que sont le Cognac et le Pineau des Charentes, une visite s’impose.

Celle-ci s’oriente autour de la distillerie, des chais de vieillissement du Cognac et du Pineau des Charentes. Vous y découvrirez leurs secrets d’élaboration.

4/ Vous préférez monter à cheval, ça se passe avec en collaboration avec les Ecuries du Moulin Moreau qui vous emmènent à travers vignes et forêts. À votre retour, une personne d’Uniré vous attendra avec différentes boissons des Vignerons pour un échange convivial et bon-enfant.

Uniré a obtenu en 2020 le label « Qualité Tourisme » pour la qualité de ses activités qui permettent de mieux connaître une partie du patrimoine rétais. Pour plus de renseignements : www.vigneronsiledere.com/visites-degustations-vins-ile-de-re.html

Avec l’ouverture de leur nouveau cellier en 2020, Les Vignerons de l’île de Ré ont fait le choix de promouvoir au mieux leur métier, leurs produits, leur mode de travail et l’histoire rétaise liée à la vigne depuis des siècles.

Différentes formules vous sont proposées, avec le même fil conducteur :

oui, nous avons le droit de produire du Cognac et du Pineau et on va vous expliquer le pourquoi & le comment !

Dès l’entrée du magasin, un jeu de senteur réalisé sur plusieurs fûts vous fera voyager dans le monde des odeurs. À l’espace Dégustation, vous pourrez découvrir les Vins, Pineaux et Cognacs.

Mais si vous souhaitez vraiment connaître tous les

différentes formules vous sont proposées :

1/ « La visite sans rendez-vous » a lieu, en ce moment, tous les mardis et jeudis à 15h30 (en juillet et août, elle aura lieu du lundi au vendredi à 10h30 & 15h30). Elle se termine par une dégustation commentée de 2 Pineaux des Charentes.

2/ une visite plus privative limitée à 12 personnes est également proposée à 17h00 sur réservation. Saucisson, fromage de chèvre et chocolat accompagnent une dégustation de différents produits de la cave.

3/ Tous les jeudis matins, vous pouvez partir à la découverte du vignoble en vélo en compagnie d’un guide qui vous racontera l’histoire de la vigne rétaise du moyen âge à aujourd’hui. Une pause gourmande, originale et unique s’imposera d’elle-même en milieu de circuit. La balade se conclue par la visite et une dégustation apéritive.

SCa uniré : 05 46 09 23 09

route de Sainte-marie 17580 le Bois-plage-en-ré

ilederepommedeterre Commandes : unire.commande@orange.fr

Jean-Luc Pouteau dans sa cave à La Couarde.

Deux documentaires sur L’Ecole Buissonnière et le débat éolien

La chaîne TV Public Sénat diffuse au mois de mai deux documentaires intéressant l’île de Ré. L’un sociétal sur l’école dans la forêt déployée par Caroline Cartalas, l’autre plus « politique » sur le débat public autour du projet d’éolien en mer, organisé par la CNDP*.

Le premier, intitulé « école dans la forêt, une révolution verte ? » d’Anne-Charlotte Oldra, produit par O2B Films sera diffusé le samedi 20 mai à 21h sur la chaîne nationale. Ce documentaire, soutenu par la région NA et le Département 17, met en avant une école alternative sur l’Ile de Ré, celle de « l’Ecole Buissonnière ». Cette école en extérieur, ouverte aux petits dès l’âge de 2 ans et pour trois années de maternelle, fait partie des trente « écoles dans la forêt » qui ont été créées en France ces dernières années. Elle a été rendue possible grâce au dynamisme et à la détermination de « Caro des Bois » , qui a commencé par mettre en place les stages et activités périscolaires « Les P’tits Robinson » pendant plusieurs années, avant de lancer à la rentrée 2021/2022 son « Ecole Buissonnière ». Durant 4 saisons Anne-Charlotte et son équipe ont accompagné l’Ecole Buissonnière, pour un documentaire « immersif ». Touchant du doigt le sens véritable de la pédagogie par la Nature, ce film, intéressant, comporte de magnifiques images et paroles d’enfants et d’adultes.

Après sa diffusion sur Public Sénat, il sera projeté le 23 mai à 18h, salle des Paradis à Sainte-Marie de Ré. Une

Ouverte il y a près de 2 ans, l’Ecole Buissonnière figure parmi la trentaine d’ « écoles dans la forêt » créées en France ces dernières années.

buvette sera ouverte, au profit de l’Ecole Buissonnière. Il est conseillé de réserver sur ecolbuissoniereiledere@ gmail.com

Lire aussi notre dernier article paru dans Ré à la Hune N° 259 : www. realahune.fr/lecole-buissonniere-faitle-plein-de-projets/

Le second documentaire, intitulé « des voix dans le vent », de Cyrille Gallais, produit par Anekdota Productions, sera diffusé samedi 27 mai à 21h sur Public Sénat. On y suit la Commission nationale du débat public saisie dans le cadre du projet de

construction du parc éolien en mer sur la façade maritime Sud-Atlantique. Ce documentaire met en exergue le fort vent de contestation soulevé par ce projet. Quelques figures des îles de Ré et d’Oléron y évoquent leur opposition au projet, parmi lesquelles Johnny Wahl, président du Comité régional des pêches maritimes de Nouvelle Aquitaine ou encore Dominique Chevillon, actif représentant du collectif NEMO. Ré-Avenir , seule association rétaise favorable au projet, représentée notamment par Philippe Chatin dans ce documentaire, s’y exprime également.

Chantal Jouanno, présidente de la CNDP* y explique que loin de chercher à dégager un consensus autour du projet, celle-ci a au contraire souhaité mettre en avant les désaccords qu’il suscite, « se mettre d’accord sur les désaccords » selon son expression. Le président de la CPDP** en charge du débat public autour de ce projet éolien marin, Francis Beaucire, ne se voile pas la face, même s’il compare les îliens d’Oléron et de Ré à d’ « irréductibles Gaulois » ! Chantal Jouanno résume parfaitement la « raison d’État », qui transcende tous les débats, en évoquant le caractère éminemment politique du sujet, avec « un Etat qui doit écouter le territoire tout en ne se désavouant pas au plan national sur le sujet de la transition énergétique », qu’il ambitionne d’accélérer fortement. Déjà projeté sur l’île d’Oléron en avant-première, ce documentaire volontairement « candide » interroge toutefois les limites d’un tel exercice de débat, face au rouleau compresseur de l’Etat.

Nathalie Vauchez

*CNDP : Commission nationale du débat public **Commission particulière du débat public

Un mini-bus électrique sponsorisé à La Flotte

Le maire Jean-Paul Héraudeau a décidé de mettre à nouveau un véhicule de 9 places à disposition des associations flottaises, du centre de loisirs, ainsi que des petits collégiens habitant l’Est de la commune.

financent le coût total de la location sur six ans, soit 32 K€ TTC. Le Maire a remercié ces professionnels, insérés dans la vie économique et sociale de La Flotte.

Il a tenu à présenter lui-même ce mini-bus aux partenaires publicitaires* et aux associations, entouré de plusieurs élus municipaux. La commune a donné pour cahier des charges à la société lui louant le véhicule (avec

option d’achat au bout de 6 ans) et assurant la recherche de partenaires publicitaires, de se concentrer sur une douzaine d’annonceurs au maximum. L’objectif étant d’assurer une certaine visibilité à ces professionnels, qui

La fonction de ce mini-bus sera double. Elle permettra aux quelques collégiens de 6ème habitant l’Est de la commune (moins d’une dizaine cette année), privés depuis septembre dernier de l’ancienne navette départementale, de rejoindre le matin l’arrêt de bus de La Vierge, via les arrêts des Peupliers et de Beauregard, afin ensuite de monter dans le bus les déposant au collège des Salières et inversement en fin de journée, de rejoindre leur quartier depuis l’arrêt de La Vierge. Ce véhicule d’appoint pourra être emprunté par le centre de loisirs communal, par les associations, en priorité de La Flotte, ou encore utilisé par les agents et élus municipaux lors de réunions extérieures ou encore pour la visite de la commune par des officiels.

La municipalité va plancher sur les règlement et modalités d’utilisation, à l’image de ceux en vigueur pour les mini-bus mis à disposition par la Communauté de Communes de l’île de Ré. Le mini-bus flottais roulera dans les rues de la commune et dans les environs à partir de la rentrée 2023/2024. L’idée étant qu’il soit utilisé essentiellement pour de petits trajets, afin que la visibilité des annonceurs soit porteuse, sur leur zone de chalandise.

Ou comment joindre l’utile à l’agréable, pour un coût nul pour la commune et donc pour les Flottais.

Nathalie Vauchez

*Cyrille Drouin agent immobilier, Ilot Doré cuisines, LDA Maçonnerie, Brize Monnée, Le Saint-Georges, Bricomarché, Intermarché, Huîtres Le Corre Les Copains Bâbord, Le Richelieu, Da Costa Menuiserie, MSECS Electricité Plomberie Chauffage.

Quelques-uns de la douzaine de partenaires professionnels posent devant le mini-bus, aux côtés du Maire de La Flotte.

Nathalie Vauchez

La Nature fait aussi sa fête sur l’île de Ré

La Fête de la Nature, c’est six jours de manifestations gratuites pour permettre à tous les publics de vivre une expérience de la nature à son contact. Et c’est tous les ans, au mois de mai !

La Fête de la Nature se déroule chaque année à une date la plus proche du 22 mai, date de la journée internationale de la biodiversité. Cette édition 2023 se déroulera du 24 au 29 mai. À cette occasion, des milliers de manifestations sont organisées par les associations de conservation et d’éducation à la nature, les collectivités locales, les établissements scolaires, les entreprises, les particuliers… Sur tout le territoire français, en métropole et en Outre-mer, dans les villes comme à la campagne. Dans le cadre de cette manifestation, plusieurs animations seront organisées sur l’île par la LPO avec l’équipe de la Maison du Fier. Le mercredi 24 mai, une sortie nature qui emmènera le public à la découverte des « Oiseaux

e vènement - 20 mai - Sainte- m arie de r é

chanteurs » est programmée de 9 h à 11 h. Cette journée sera également l’occasion d’aller tester ses connaissances durant un quiz nature programmé de 17 h 30 à 18 h 30 à la maison du Fier.

Le dimanche 28 mai, c’est une sortie nature à vélo qui sera organisée par la LPO de 9 h à 12 h. Prévoyez et enfourchez votre bicyclette pour partir à la découverte des oiseaux et des paysages de la réserve naturelle de Lilleau des Niges avec un animateur de la maison du Fier.

Amandine Hemery

Rendez-vous à la maison du Fier Les animations sont gratuites et sur inscriptions au 05 46 29 50 74 (nombre de places limité)

Une journée mondiale des Abeilles participative

Pour la Fête de la nature, le service Environnement de la Communauté de Communes de l’île de Ré intervient du 22 au 26 mai dans les écoles du Bois-Plage, de Rivedoux-Plage et de La Flotte, ainsi qu’au collège des Salières sur des thèmes différents et sur la Journée mondiale des Abeilles du 20 mai.

Al’initiative des Nations unies, la Journée mondiale des abeilles sera célébrée le 20 mai 2023 à Sainte-Marie-de-Ré où de nombreuses animations gratuites seront organisées par les écogardes de la Communauté de Communes. Le matin, de 9h30 à 12h, rendez-vous place des Tilleuls, sur le marché. Des observations au microscope permettront d’en apprendre davantage sur les espèces de pollinisateurs. Pour aider les abeilles et bourdons dans leur mission, les écogardes offriront des graines mellifères - plantes riches en nectar et en pollen - à planter dans le jardin. En plus de nombreux autres ateliers ludiques organisés, les Rétais pourront mettre leur touche à une grande fresque « participative », en peignant des fleurs en grand format.

Sur le thème « dans la peau d’un naturaliste, l’après-midi, de 15h à 17h, les festivités se dérouleront au niveau du chemin des Ridelles, à proximité de la piste cyclable. Équipés d’un filet et de boîtesloupes, les participants captureront des insectes pollinisateurs avant de les analyser de près. Des observations de fleurs permettront également d’en apprendre davantage sur les interactions entre les insectes et les plantes. En effet, la majorité d’entreelles se reproduisent grâce aux pollinisateurs.

Cette journée mondiale de sensibilisation est ainsi l’occasion de rappeler aux participants que les insectes pollinisateurs sont essentiels à la production agricole et, in fine, à notre survie.

Ce même 20 mai, de 9h à 12h30 seront exposées des affiches réalisées par des élèves du collège et présélectionnées pour le concours national du Lions Club « Tous au secours des abeilles, porteuses de vie ». Un mini-film sur l’apiculture, toujours réalisé par les collégiens, sera aussi diffusé sur le stand. Les affiches seront ensuite exposées à la médiathèque de Sainte-Marie-de-Ré. Le vernissage aura lieu le 23 mai à 18h, en présence des réalisateurs et des membres du lions Club. Les écogardes y présenteront aussi les pollinisateurs de notre territoire.

Informations recueillies par NV

Dans le cadre de la fête de la Nature, la LPO organise plusieurs sorties nature à pied ou à vélo pour aller à la découverte de la faune et la flore de la réserve naturelle.

Les insectes pollinisateurs sont essentiels à la production agricole et à notre survie.

Contact : service environnement de la CdC au 06 27 51 66 08

Loix Saint-Martin de Ré

journée

mondiale des abeilles

Depuis toujours, les abeilles ont joué un rôle essentiel en tant que pollinisatrices contribuant à la sécurité alimentaire de notre univers. C’est pourquoi, les Nations Unies ont désigné le 20 mai Journée mondiale des abeilles. L’ Abeille de Ré , qui parallèlement à son activité de production de miel a toujours développé l’aspect pédagogique et communiqué pour mieux faire connaître les abeilles, a décidé de célébrer cette journée particulière en organisant des conférences pour petits et grands, des jeux avec des lots à gagner et des remises exceptionnelles sur les produits en magasin.

Toute l’équipe de L’ Abeille de Ré vous accueillera samedi 20 mai, de 10h à 18h, dans son magasin de Loix pour vous faire découvrir une journée pleine de surprises. Des réservations sont indispensables pour les balades au rucher et les ateliers. Des informations

La Flotte

K-réConstructions : compétence et fiabilité

Après avoir restructuré tous les grands châteaux du vignoble bordelais pendant six ans et passé dix-sept années épanouissantes chez Eiffage Construction, dont sept ans en tant que directeur de travaux de l’ensemble de la structure pour le secteur La Rochelle, Limoges, Périgueux, Denis Reyes a eu envie de se lancer dans un nouveau challenge

C’est chose faite.

sur les événements de la journée sont disponibles sur Facebook et Instagram.

L’ aB ei LL e de Ré

15 Chemin du Corps de Garde 17111 loix – 05 46 31 06 63

Contact.abeilledere@orange.fr

Zéphir & Lune, fantaisie poétique

Matière, couleur, texture… c’est ainsi que la maîtresse des lieux définit son univers. Dans une autre vie professeur de Lettres, Charlotte Devreux vit aujourd’hui pleinement sa passion pour une décoration non formatée, qu’elle se plaît à parfumer de poésie, se reconnaissant très sensible à l’âme des objets et des lieux. Autre élément important, l’accessibilité. « Je n’aime pas l’idée que le beau soit réservé à ceux qui en ont les moyens », confie-t-elle, prenant pour exemple le linge de maison de qualité qu’elle propose à des prix remisés. Parures de lit en mousseline, courtepointes en velours fleuri cohabitent ainsi avec une multitude d’objets souvent issus de l’artisanat. Et si Charlotte fonctionne aux coups de cœur, c’est dans un souci éthique. Travaillant principalement avec des fournisseurs français et européen, elle ne dédaigne pas l’étranger, sous réserve que les entreprises soient engagées dans une démarche durable et équitable. Ouverte depuis Pâques, sa boutique Zéphir & Lune a trouvé son nid dans

Le Bois-Plage

Se ré-générer avec Stéphane Puteaux

l’une des plus jolies venelles de SaintMartin. Et à ceux qui se demanderaient d’où vient ce nom, c’est tout simplement celui de ses chats !

On aime : l’idée de trouver de quoi se faire plaisir (ou faire plaisir) dans une sélection à tous les prix.

Zé P hi R & Lu N e Rue de l’ a miral m aquin à Saintmartin - Ouvert tous les jours de 10h30 à 19h30 (horaires élargis en été) 06 12 06 31 96

Un chantier de K-RÉ-Constructions en cours de réalisation aux Portes-en-Ré.

Depuis l’année dernière, il a créé K-RÉ-Constructions qui prend en charge toutes les étapes de votre futur projet sur l’île de Ré et alentours, qu’il s’agisse de de construction neuve, de restauration ou d’extension et réalise des projets clés en main.

Denis Reyes, toujours à la pointe de l’information, fait preuve d’un grand professionnalisme, comme en témoignent les particuliers pour lesquels il a déjà effectué des travaux dans l‘île. N’hésitez pas à visiter son site sur Internet ; vous le retrouverez également sur Facebook et Instagram. Les nouveaux locaux de la société seront basés à La Flotte et

opérationnels dès le début de juin. A votre écoute, Denis Reyes saura vous conseiller et vous accompagner, vous permettant de suivre les différentes étapes des travaux entrepris.

Nathalie Vauchez

K-R é -C ONS t R u C ti ONS

2, rue des Sablins la Croix m ichaud à la f lotte reyeskreconstructions@gmail.com 06 27 43 72 12

www.kreconstructions.fr

Stéphane Puteaux, naturopathe de son état, n’a rien d’un gourou. Devant un jus de légumes (du jardin), ce qu’il nous explique de l’organisme humain semble même tout à fait rationnel face à des aliments auxquels il ne sait tout simplement pas s’adapter. Alors vous ne le savez peut-être pas, mais certains d’entre eux sont des poisons, sans même parler de la nourriture industrielle ultra transformée (le pire du pire).

Un autre regard sur notre alimentation avec Stéphane Puteaux.

Naturopathe mais aussi géobiologue et Maître Reiki, Stéphane Puteaux a beaucoup à nous apprendre en matière d’énergie(s).

Le + : un suivi offert pendant un mois après une consultation diagnostic et le protocole associé.

Est-il né naturopathe ? Non bien sûr.

C’est face aux problèmes de santé de son épouse que Stéphane a choisi une autre voie, après une vie professionnelle dans le secteur de l’automobile en Allemagne. Il apprend, suit des formations et se reconvertit.

Ce qu’il nous propose ? De nous apprendre à nettoyer notre organisme asphyxié et à changer notre alimentation. A notre rythme et selon notre nature.

Sté P ha N e PuteauxR é - G é N é R e R

8 rue du Polygone au Bois-Plage 06 51 39 55 62

www.re-generer.com

Consultations de naturopathie en présentiel, en visio, ou même à domicile : 75 €

Un apiculteur en plein travail dans le rucher de l’Abeille de Ré.

Charlotte Davreux et l’Ile de Ré, une histoire d’amour qui dure depuis l’enfance.

Catherine Bréjat

Pauline Leriche Rouard

Pauline Leriche Rouard

Salon

L’association Mieux-Être en Ré organise son salon éponyme le dimanche 28 mai sur la plage Sud de Rivedoux-Plage. Cette nouvelle édition propose une journée riche en rencontres autour du bien-être et des médecines douces.

DR

Pour cette nouvelle édition, le salon se déroulera les pieds dans le sable. Un rêve pour Isabelle Cailleteau, organisatrice de l’évènement et fondatrice de l’association Mieux Etre en Ré avec son compagnon Nicolas Chauvet. Et cette configuration rêvée a apparemment plu à de nombreux professionnels du bien-être, puisque pas moins de quarante exposants,

tous habitants de l’Ile de Ré ou de la région, ont répondu à l’appel de l’association. Vous pourrez donc découvrir tout au long de cette journée des produits cosmétiques, des compléments alimentaires, des bijoux, des produits d’entretien de la maison, etc... De nombreux thérapeutes viendront également présenter leurs pratiques. La plupart d’entre eux proposeront d’ailleurs des séances de découverte à un tarif

préférentiel, à réaliser directement sur le salon. Avec l’océan en fond sonore…

Conférences et ateliers

La journée sera rythmée par de nombreux ateliers organisés par les exposants. Ainsi, vous pourrez vous initier au yoga, aux Pilates, à la méditation ou encore à la danse lors de ces séances de 20 minutes, qui s’enchaîneront toutes les demi-heures. Neuf conférences sont également prévues sur la journée. Elles aborderont plusieurs thématiques liées aux médecines douces et au bien-être au quotidien, comme l’astrologie, l’hypnose universelle quantique, l’équicoaching ou encore la méditation.

une restauration savoureuse

Le salon accueillera plusieurs exposants présentant de quoi régaler les gourmands.

PUBLI-RÉDACTIONNEL

L’association Mieux Etre en Ré tiendra également une buvette, qui proposera des eaux aromatisées, des jus de fruits frais et des gâteaux crus réalisés par des diététiciens et des naturopathes. De quoi s’ouvrir à de nouvelles saveurs, saines qui plus est !

Lucile Dron

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88

Jean-Jacques Parant et son épouse Charlotte, à la tête de l’entreprise Atlantic Salaisons produisent et distribuent la large gamme des produits de leur marque Le Fleuré sur l’ensemble du territoire national et européen. La qualité de leurs créations, est la première préoccupation de ces dirigeants et c’est sur ce principe que la société a bâti sa réputation.

des soupes de poissons gourmandes

Le Fleuré propose de délicieuses soupes de poissons élaborées comme celles de nos grand-mères, et dans lesquelles se mêlent tradition et innovation. Réalisées à base de poissons de nos côtes, « Le Fleuré » est une soupe à la Fleur de sel de l’île de Ré, au goût spécifique et réputé pour sa finesse. Elle se déguste avec une rouille légèrement relevée, conditionnée en petite verrine Le Fleuré. On peut également l’enrichir de coquillages, moules coques ou palourdes. « Le suprême » de langoustines, élaboré à partir de

langoustines entières, exhale tout son parfum et les amateurs pourront y ajouter un filet de crème fraiche. A découvrir ou redécouvrir « La salicorne Bio » de la Ferme des Baleines du nord de l’île de Ré. Préparées sans additif, ni épaississant et délicatement assaisonnées, ces recettes mettent en valeur le goût du poisson.

des soupes pour accompagner tous les événements

Dîners de fêtes, entre amis ou en famille ou tout simplement seul pour se faire plaisir, ces soupes plairont par leur authenticité, la qualité de leurs ingrédients et leur facilité d’emploi.

Le packaging très soigné permet de facilement les identifier, chacune possédant une couleur rouge, verte ou bleue qui claque sur le fond ocre de l’élégante étiquette. Les bocaux sont ainsi facilement visibles dans les points de vente.

Il existe tout une gamme de tartinables de la mer, à base de poisson, ou de tartinables de la terre, à base de légumes. Au total c’est une vingtaine de références qui ont été concoctées au fil des ans. dont un petit miracle de saveur : une tafinade (1) à la figue violette.

Tous les produits de la marque Le Fleuré (soupes, tartinables, huiles et vinaigres) se trouvent quotidiennement durant la saison sur les marchés de La Flotte, du Bois-Plage ou d’Ars-en-Ré, ainsi que dans les épiceries fines, les poissonneries et cabanes à huîtres où ils sont facilement reconnaissable grâce à leur forte identité visuelle.

1 – La tafinade est une tapenade sans anchois.

Le

40 exposants du bien-être au quotidien

e n PR atique

Accueil du public entre 10h et 19h. Entrée libre.

Dans les coulisses du « Frais

d’Intermarché La Flotte

»

Au fil de cette année, le magasin Intermarché de La Flotte vous invite à découvrir les coulisses de ses métiers. Rencontre avec Patrick Bohnke, responsable des produits frais, pour partir à la découverte de ces rayons.

le magasin est livré tous les jours en produits frais. Même si une partie des références du secteur « Frais » sont proposées par la Centrale d’Achat d’Intermarché, sur l’île de Ré les deux magasins sont très tournés vers les produits locaux et régionaux. Ainsi, les chefs métiers d’Intermarché La Flotte ont la latitude de travailler avec des fournisseurs de proximité, de les recevoir, de sélectionner les produits, et de négocier les prix.

Autonomie, responsabilisation & créativité caractérisent cet état d’esprit, chacun pouvant être force de proposition. Proximité, recherche d’éthique, empreinte carbone minimisée... sont intégrés dans toutes les décisions, notamment dans le choix des producteurs et fournisseurs locaux. Les objectifs et les résultats sont communiqués à toute l’équipe, dans une certaine transparence, qui bénéficie aussi de formation. « Nous cherchons à faire grandir chacun, à lui proposer un accompagnement privilégié et le faire bénéficier d’un partage de savoir », conclue Patrick, sur ce sujet.

Le « Frais » en grande distribution concerne les rayons traditionnels : marée, fruits et légumes, charcuterie, traiteur, fromagerie, boucherie, boulangerie et pâtisserie, ainsi que les rayons en libre-service : crèmerie, surgelés, boucherie, charcuterie, snacking, volaille, pâtisserie industrielle, saurisserie.

une solide expérience

L’équipe du frais est supervisée par Patrick, responsable du secteur Frais, secondé par les chefs métiers : Thierry (boucherie), Mickaël (fruits &légumes et marée), Frantz (charcuterie-traiteur, fromage, boulangerie), Quentin (produits en libre-service) et Isabelle pour le service de qualité. Composée de 20 personnes à l’année, celle-ci est bien sûr renforcée en saison et durant les vacances.

Agés de 25 ans à plus de 50 ans, ayant récemment rejoint Intermarché La Flotte ou a contrario fidèles salariés du magasin depuis plus de vingt ans, dotés d’une solide expérience ou ayant bénéficié d’une promotion interne, habitant La Flotte, l’île de Ré ou le continent, l’équipe est efficace et solidaire, grâce à un management humain et de proximité.

Ainsi, par exemple, Frantz a-t-il près de 30 ans d’expérience en boulangerie et traiteur, Thierry 40 ans de métier en boucherie, tandis qu’Isabelle travaille depuis 37 ans à Intermarché Île de Ré.

Mickaël est issu du métier de négoce de poisson, il y a acquis 6 ans d’expérience, alors que Quentin, présent depuis 2 ans au magasin de La Flotte, a bénéficié d’une promotion interne.

Cette fidélité de l’équipe, tout comme son expérience, constituent bien

sûr un atout fort pour le magasin, les clients appréciant l’esprit familial qui y règne. Les formations proposées, les évolutions de poste, la souplesse d’organisation qui s’adapte aux contraintes de chacun ne sont évidemment pas étrangère à la fidélisation et à l’attractivité du magasin.

un état d’esprit entretenu Patrick insiste sur le vrai état d’esprit qui anime son équipe, à la recherche perpétuelle d’efficacité, dans son fonctionnement. Sa volonté de se renouveler, d’innover et de se mettre à la place du client est parfaitement illustrée, par exemple, par la création en avril 2023 d’un univers apéritif. Sont ainsi regroupés au même endroit du magasin de La Flotte les carottes, le foie gras, les toasts, les tartinables, les chiffonnades et autres aliments d’apéritif.

Si chaque personne est affectée à un univers, regroupant plusieurs rayons, toute l’équipe est polyvalente et dans le partage du savoir et de l’expérience. La mise en rayon, l’élaboration des commandes et le réapprovisionnement constituent une partie des missions, mais le « frais » a pour spécificités d’intégrer aussi la vente assistée ainsi que les contrôles sanitaires menés régulièrement, dans le respect de la charte fraîcheur. Autre spécificité,

intermarché La flotte recrute

Le magasin recrute pour avril à septembre une trentaine de salariés en CDD à temps complet (35 h) pour une saison de six mois, ou moins. Les personnes de tous âges - jeunes à partir de 17 ans et jusqu’y compris des « seniors » cherchant un complément de retraite à hauteur par exemple de 15h par semaineintéressées sont invitées à déposer leur CV dans la boîte à CV du magasin ou à l’envoyer par mail sur : pdv09156@mousquetaires.com

A l’issue de la saison, les salariés motivés peuvent postuler à un emploi à l’année, les deux magasins Intermarché La Flotte et Saint-Martin gèrent en symbiose les candidatures selon leurs postes à pourvoir respectifs.

iN te R ma RC hé La F LO tte

Rue Caillotière - 17630 L A F Lo TTE

Tél : 05 46 09 52 56

pdv09156@mousquetaires.com

la flotte

Une partie de l’équipe du « Frais » d’Intermarché La Flotte, dans son univers.

En se mettant à la place des clients et afin de répondre au plus près à leurs attentes, l’équipe « Frais » d’Intermarché La Flotte a créé en avril 2023 un univers « apéritif », regroupant les produits frais prisés pour l’apéritif

Le

Richelieu,

la qualité en toute convivialité

Après plus de deux ans de travaux, l’ensemble du Richelieu a été rénové et embelli. Philippe Cazenave a été pour cela épaulé par son épouse Elodie, en charge des ressources humaines et de la communication du groupe familial CV Développement. Également artiste talentueuse, elle a entièrement imaginé la nouvelle décoration, dans le respect de l’âme de l’établissement, tout en lui insufflant une touche de modernité et en renforçant l’atmosphère chic par le choix de matériaux nobles, de mobiliers tendances et de couleurs chaudes et douces… Une rupture de style tout en finesse.

La Brasserie de la Plage, ouverte à tous Rebaptisé Brasserie de la Plage , le restaurant conserve la qualité de ses produits et mets, tous faits maison, diététiques et simples, depuis les

fin de semaine, toute l’année, comprenant mise en bouche, entrée, plat et dessert pour 54 €

le bar propose sa carte de cocktails créés par le bartender-mixologue maison, à l’inventivité et au talent avérés.

Chaque troisième jeudi du mois, Karine Gil Yaquero anime une soirée musicale en live, de 19h à 22h30, dont bénéficient les clients du restaurant & du bar du Richelieu. En juillet & août, cette ambiance musicale sera proposée tous les jeudis soirs et d’autres artistes seront conviés.

Au Richelieu, même l’abondant buffet du petit déjeuner est ouvert aux clients extérieurs à l’hôtel, de 7h15 à 11h, avec sa formule brunch à 28 €. Les Rétais ou vacanciers peuvent ainsi bénéficier du cadre exceptionnel et partager ce moment en famille, entre amis ou encore pour une réunion de travail.

récupération sportive, l’espace est en accès libre pour les clients de l’hôtel et pour les visiteurs extérieurs ayant réservé un soin prodigué par une SPA Praticienne. Prochainement des cours d’aquagym seront dispensés dans le bassin d’eau de mer.

9 cabines et suites solo et duo, de 15 à 28 m 2, ont été entièrement réaménagées à la place des 22 anciennes cabines. Les 3 Suites Prestige sont équipées d’une baignoire hydromassante pour deux et d’un hammam privatif. Autre petite révolution, pour plusieurs soins, il est possible de rester dans sa cabine, chaque praticienne venant dispenser les soins réservés. Dotée d’un mur au sel d’Himalaya, chargé en ions négatifs favorables au bien-être, et d’une programmation lumineuse faisant office de chromothérapie, la salle de repos permet aux clients de se ressourcer, avant de repartir vaquer à leurs occupations.

Avec son implantation privilégiée et ses 8 000 m² rénovés, cette institution de l’île de Ré renoue doucement avec une clientèle locale en recherche d’une qualité non guindée. Qu’on se le dise, Le Richelieu est accessible à tous, du matin au soir, du petit déjeuner au cocktail, en passant par le SPA marin, le déjeuner ou le dîner, en toute simplicité.

Nathalie Vauchez

amuse-bouche jusqu’aux glaces et sorbets, grâce au Chef Yoann Leraut et au Chef pâtissier Jocelyn Dhuicque, tout en s’ouvrant franchement sur l’extérieur. Ainsi des menus du midi ont été récemment mis en place tous les jours (sauf dimanche et jours fériés) à 28 € ou 32 €, comprenant plat et dessert ou entrée, plat et dessert.

Un banc d’écaille avec vivier sera installé en saison sur la pelouse du restaurant, permettant de préparer et cuisiner devant les clients fruits de mer, crustacés et poissons. Accessible depuis le front de mer, il proposera des « Fish and chips » à emporter, tout comme des plateaux de fruits de mer. Une remise de 10 % sera appliquée le dimanche soir sur le banc d’écaille.

Toujours dans cette volonté d’ouverture, un menu « Le Plaisir du dimanche » sera proposé chaque

Bar, soirées musicales et buffet petit-déjeuner

Convivial et ouvert, avec lui aussi sa superbe vue sur la baie de l’Arnerault,

Outre le bar de piscine, une carte de déjeuner sera bientôt aussi proposée sur les terrasses autour de la piscine, située à l’arrière de l’établissement.

un SPa marin exceptionnel

L’ancienne thalassothérapie a été transformée en un vaste et lumineux SPA Marin sur 800 m 2. Equipé d’un bassin d’eau de mer et d’un jacuzzi chauffés à 36°C, d’un hammam, d’un sauna, de trois douches sensorielles (relaxante, tropicale et écossaise), ainsi que d’un bain d’eau froide à 6°C, idéal pour la

Dès sa reprise de l’établissement, début août 2020, Philippe Cazenave avait annoncé vouloir lui donner une nouvelle impulsion en intégrant pleinement Le Richelieu sur le territoire, afin que les Rétais se réapproprient cette institution. Désormais, tout est mis en œuvre dans ce sens.

La Brasserie de la Plage propose produits et mets savoureux, faits maison, dans une ambiance décontractée, avec superbe vue sur la baie de La Flotte.

Gérant les établissements de CV Développement aux côtés de son mari, Elodie Cazenave a supervisé l’ensemble de la rénovation du Richelieu. Yannick Lefèvre en assure la direction opérationnelle.

Le magnifique SPA, entièrement rénové et réaménagé, offre un parcours marin.

© Nathalie Vauchez

© Nathalie Vauchez

ag aSS o C iation i ntégré

La culture latino-américaine à l’honneur

L’association Latino-Américaine « Intégré » fête son premier anniversaire et procédait le 28 avril à sa première assemblée générale, salle des Tilleuls à La Noue.

Créée à l’initiative d’un petit groupe de personnes issues du continent sud-américain et arrivés dans notre île pour des raisons diverses dont suivre leur conjoint français, l’association « Intégré » a pris ses marques. Hector Gerez, s’est livré pour cette première AG à l’exercice de la lecture du rapport moral, Fernanda

Gutiérrez Alarcón à celui du rapport d’activités et Ruben Gutierrez présenta le rapport financier. Le nouveau bureau de l’association se compose d’Hectore Gerez, président, Fernanda

Gutiérrez, vice-présidente, Victoria Tamburrini, secrétaire, Franklin Torres

secrétaire adjoint, Julian Moldovan, trésorier et Ruben Henriquez trésorier-adjoint. Différentes opérations destinées à faire découvrir l’identité de la culture latino-américaine et par la même occasion de faciliter l’intégration sociale des membres de l’association, ont été menées au cours de l’année 2022. Le 8 juillet, « Intégré » s’est présentée au public rétais faisant part de son existence et de ses projets autour d’un apéritif sur fond musical d’Ema Yazulo, musicien argentin résidant en France depuis quelques années. Les Cuentacuentos, lectures de contes en espagnol faisant

aSS em B lée générale

découvrir la spécificité des contes latino-américains aux enfants ainsi qu’aux adultes ont eu lieu à trois reprises dans les salles municipales de Sainte-Marie : le 10 août, le 28 septembre et le 11 mars 2023. Deux apéros latino ont proposé un moment de rencontre et d’échange les 28 août 2022 avec une vingtaine de personnes au parc plage sud de Rivedoux et le 25 février 2023 rassemblant cette fois 45 personnes dans les locaux de l’association Horizon Habitat Jeunes à La Rochelle. Un atelier d’espagnol a été organisé en collaboration avec Ré-Clé-Ré qui est un espace de rencontre et de dialogue interculturel. 7 séances ont été dispensées par Fernanda Gutiérrez dans cet atelier qui continue son activité, pour comprendre, se faire comprendre et découvrir la culture de l’Amérique latine.

de riches projets à découvrir

L’association s’est inscrite à la 10e édition de la Semaine de l’Amérique latine et des Caraïbes organisée par le ministère Français des Affaires étrangères. Dans ce cadre, elle organisera cette année, lors de la première semaine de juin, le festival

La Pachanga-Fiesta Latina avec programmation de concerts et mise en place d’un petit marché d’artisans et de stands proposant des plats typiques d’Amérique latine. Cette Fiesta sera organisée en partenariat avec La Java des Baleines et permettra d’écouter le 9 juin la chorale des Iavnana qu’Arlette Sarthou dirige avec bonheur.

Les projets sont nombreux et ne pourront réalistement être concrétisés qu’avec un élargissement du nombre d’adhérents de l’association qui fourmille d’idées, mais les membres actuels ne peuvent tout faire. Les Cuentacuentos devraient devenir mensuels, une réalisation trimestrielle de l’apéro latino partage sera proposée aux Rétais. La Pachenga deviendra une fête régulière chaque année, durera plus d’une journée et élargira le nombre de ses activités. A l’étude également la diffusion de films latino-américains. Un site web viendra faciliter et améliorer la communication avec tous les publics.

Catherine Bréjat

Un vent de renouveau souffle sur La Vague Bleue

L’association La Vague Bleue tenait le 5 mai dernier son assemblée générale annuelle. L’occasion pour les bénévoles et les résidents du CDAIR* d’échanger sur les activités passées et à venir dans la bonne humeur collective.

une association en collaboration

étroite avec le Cdair

Le Centre départemental d’accueil de l’Ile de Ré accueille depuis 1988 des adultes handicapés mentaux et psychiques, que ce soit au sein du foyer occupationnel et d’hébergement, qui dispose de 55 places, ou de la maison de retraite spécialisée, qui, elle, dispose de 11 places. Alors que le CDAIR est financé par le Conseil départemental, l’association La Vague Bleue a été créée en 1981 de manière totalement autonome, dans le but d’améliorer le quotidien des résidents. L’assemblée générale de l’association s’est tenue au sein du CDAIR, en présence de certains membres du bureau, des résidents et de Pascal Daubert, le directeur de l’établissement.

Créer du lien avec les résidents du Cdair Depuis sa création, La Vague Bleue s’implique au sein du CDAIR pour proposer des activités culturelles, manuelles et sportives aux résidents. Cette association est unique en son genre, puisqu’en plus de financer du matériel utilisé au quotidien par les résidents, elle œuvre à véritablement créer du lien entre ces derniers, mais également avec leurs familles et amis,

et avec le grand public. Pour ce faire, l’association organise des activités culturelles et sportives au sein du CDAIR, ainsi que des sorties et des évènements tournés vers l’extérieur, comme le traditionnel marché de Noël du centre.

Le plein de nouveaux projets

Lors de ce moment d’échange, et après les obligations inhérentes à la tenue d’une assemblée générale (approbation des comptes et informations sur les modifications des statuts notamment), les résidents ont pu formuler leurs souhaits pour les prochaines activités. Et il est certain qu’ils ne manquent pas d’idées ! Sortie en mer, bowling, concert, camp à vélo ou encore activités sportives en tout genre, les résidents ont à cœur de découvrir le monde, et ça se sent !

un nouveau bureau et un conseil d’administration renforcé L’assemblée générale a également été l’occasion d’élire le nouveau bureau de l’association, après plusieurs démissions en son sein ces derniers mois. Le conseil d’administration avait également besoin d’un nouveau souffle. C’est sans compter sur la

motivation des résidents du CDAIR, tous membres de l’association ! Ainsi, 5 résidents ont décidé d’intégrer soit le bureau de l’association soit son conseil d’administration, pour le plus grand plaisir des membres déjà élus. Jacques Lépron, devient ainsi président de l’association, secondé par un premier vice-président, Laurent Costaouec, résident du CDAIR, et une seconde vice-présidente, Françoise Henri. Philippe Dupuis devient trésorier de l’association, secondé par Sylvie Jeannot en tant que trésorière adjointe, nouvellement

intégrée à l’association. Enfin, MarieLaure Dupuis devient secrétaire de l’association. Le conseil d’administration s’enrichit, lui, de 4 nouveaux membres, 4 résidents du CDAIR : Thomas Hauteville, Grégory Bracq, Théo Richard et Sophie Acis-Henri. Avec cette nouvelle équipe, La Vague Bleue fait peau neuve et promet de belles activités à venir, pour le plus grand bonheur des résidents du CDAIR.

Lucile Dron

*CDAIR : Centre départemental d’accueil de l’Ile de Ré.

Une chaleureuse association !

L’association a élu son nouveau bureau, et notamment son président Jacques Lépron, au second rang à gauche sur la photo.

AG festive pour le Cercle Nautique Martinais

Association Terre-Mer, le CNM cultive la joie de vivre, à pied, à vélo et bien sûr en bateau…

Le Président Philippe Carruel l’annonce d’emblée, l’aspect « formel » de cette réunion annuelle sera écourté au maximum pour « se remémorer les bons moments de 2022 ». Mais ceux-ci vont justement prendre une large place dans les deux rapports d’usage puisqu’en fait, tout dans la vie associative du Cercle Nautique Martinais évoque le plaisir du partage.

Sorties pêche, croisières, randos vélos… Ce qui aura bien sûr marqué 2022, c’est le retour à une activité normale, loin des annulations et autres angoisses marquant les deux années précédentes. Aussi les adhérents n’ont-ils pas boudé leur plaisir, reprenant volontiers leurs traditionnels rendez-vous (ramassage d’huîtres, pêche aux lançons, Coupe Charlotte etc.), et autres sorties entre passionnés, sans oublier les croisières, dont une particulièrement attendue car annulée par deux fois, qui a éloigné les plaisanciers de nos rivages pour rejoindre le fleuve Charente. Dans deux house-boats bien équipés, ils ont ainsi navigué jusqu’à Jarnac, s’arrêtant au hasard des berges (et des courses faites le matin) pour déjeuner. Ajoutons-y un voyage à l’Ile d’Aix agrémenté d’un tour en calèche, l’Ile d’Yeu, Boyardville ou encore le traditionnel pique-nique au banc du Bûcheron, et les randonnées à pied ou à vélo, le programme se terminant par un beau déjeuner le 6 octobre à la Pointe de Sablanceaux. Et n’oublions pas bien sûr le retour de la Fête du Coquillage le 24 septembre, assurant l’animation sur le port de Saint-Martin jusqu’à minuit.

Au vu des photos défilant sur l’écran de la Salle Vauban, force est de constater que « les bons moments » n’ont pas manqué !

implication associative

Si le quotidien du Cercle Nautique Martinais se vit aussi en joyeuses réunions hebdomadaires dans la casemate du port, cela n’empêche pas l’association de s’investir sur des sujets plus sérieux. Aussi n’oublie-telle jamais de soutenir la SNSM-Ile de Ré ou encore d’être représentée au Conseil Portuaire, sans oublier les

différentes structures dans lesquelles elle est elle-même adhérente, l’UNAPCM*et le FNPAM* dont elle est respectivement membre des Bureaux, et bien sûr l’URCAN (Union Rétaise des Clubs et Associations Nautiques), représentée par son Président Régis Baudonnière, présent dans la salle et prenant la parole à la demande de Philippe Carruel.

Sur la question des ZmeL* Régis Baudonnière annonce l’intégration à l’URCAN d’une 12ème association, l’AUPPSC étant née à La Couarde de l’initiative de riverains voyant leurs mouillages menacés (Lire notre article du 10 février 2023 : www.realahune.fr/une-associationpour-les-mouillages-couardais). « Il n’y a pas d’extension possible des ports », explique le Président de l’URCAN, justifiant ainsi la nécessité d’obtenir des mouillages légalisés par ces fameuses ZMEL. « Aux Portes, le dossier est à l’étude », poursuit-il, évoquant les quelque 500 mouillages aujourd’hui non autorisés et ajoutant que la commune de Rivedoux est également concernée tandis que Saint-Martin vient d’obtenir l’autorisation d’une ZMEL du côté de la plage de La Cible. Qu’en pense son Maire ? « Une fois de plus, on nous supprime un espace de liberté remplacé par des contraintes administratives », répond Patrice Déchelette, soulignant un « gros problème de gestion ». « Il faut prévoir un lieu pour les annexes et un budget de 140 000 €, comment va-t-on faire ? », interroge tout haut le Maire de Saint-Martin, précisant « avoir un an pour se mettre dans les clous ».

agenda chargé en 2023

Suite à cet aparté administratif et après la présentation du rapport financier, Philippe Carruel évoque les projets 2023 avec près d’une

trentaine d’activités prévues, allant de la Galette des Rois à la Fête de la Mer et aux sorties avec les résidents du CDAIR jusqu’aux multiples parties de pêche et pas moins de huit croisières, qui devraient mener les plaisanciers de Marans à la Fête du Thon de l’Ile d’Yeu et de La Tremblade à Rochefort en passant par Aix, Oléron et les Sables d’Olonne. Toutes les sorties bateaux étant bien sûr dépendantes de la météo.

Impossible de conclure sans évoquer la Fête du Coquillage 2023 et deux nouveautés d’importance. Mon Premier est la date, avancée au 16 septembre pour profiter de la présence encore significative des vacanciers. Quant à mon Second, il réjouira les amateurs : les festivités démarreront cette année dès 12h, avec un déjeuner exclusivement dédié à la dégustation d’huîtres. Joli programme en perspective…

Pauline Leriche Rouard

*UNAP-CM : Union des Associations de Plaisanciers de Charente-Maritime.

FNPAM : Fédération Nationale des Plaisanciers de l’Atlantique et de la Méditerranée.

ZMEL : Zone de Mouillages des Equipements Légers.

Les

le CNM, chaque sortie est l’occasion de joyeuses tablées.

Ré Nature Environnement fait le bilan d’un an d’actions

Toujours passionnantes, les AG de Ré Nature Environnement sont aussi l’occasion de faire le point sur l’environnement rétais.

Reconnue et réputée pour les compétences qu’elle rassemble, l’association a tenu son Assemblée Générale le 29 avril en présence des maires de Sainte-Marie, Gisèle Vergnon et de La Flotte, Jean-Paul Héraudeau. Au programme, les rapports d’usage, riches en actions et réflexions.

de l’éolien aux sorties nature

Membre du Bureau, Philippe Favreau présente le rapport d’activités 2022, largement commenté par le Président Dominique Chevillon. Aux côtés d’activités courantes comme les animations à l’Ancre Maritaise ou encore Sorties Nature, formation à la botanique (une nouveauté) et assistance et conseils à ceux qui le demandent, « nous sommes très sollicités », précise Dominique Chevillon, Ré Nature Environnement est également très impliquée dans de gros dossiers à la résonance bien plus large que la seule Ile de Ré.

dauphins en danger d’extinction

Le carnage a occupé les Une de l’hiver et les chiffres parlent d’euxmêmes : 32 individus échoués sur les côtes rétaises et 284 sur le littoral atlantique en 2022, 134 depuis janvier et 1 400 en 2023 sur les mêmes localisations. « C’est une catastrophe », affirme l’expert Jean-Roch Meslin. Pour Dominique Chevillon, on assiste à « un effondrement de l’espèce, 3 ème forme d’intelligence après l’homme et le singe », rappelle-t-il.

« Malgré toutes les alertes, l’Etat est sourd depuis 2016. Rien n’est fait. », constate Dominique Chevillon. Sur la décision du Conseil d’Etat, imposant une période de fermeture annuelle de trois mois des zones de pêche, « l’opposition est forte, malgré une grosse indemnisation des pêcheurs. On n’a jamais connu un tel état d’esprit, jamais vu une telle indifférence sur ces dossiers-là », s’indigne-t-il, évoquant les propos tenus par le Ministre de la Mer, prétendant vouloir « faire le maximum pour une application a minima ». « Pourtant une partie de la pêche », est d’accord souligne Dominique Chevillon.

Vigilance sur l’environnement insulaire

Elle passe par des actions contre les atteintes aux espaces naturels classés. Pas question pour l’association de ne pas intervenir face à certains évènements comme ce mariage aux Portes l’an dernier organisé sans autorisation et ne respectant pas les espaces publics. « Il y a eu dépôt de plainte et il y aura des suites », précise Dominique Chevillon, évoquant également la lutte contre la publicité sauvage, bientôt encadrée par un règlement intercommunal.

« Le combat continue »

Ainsi en va-t-il pour l’éolien marin. Rappelant les différentes étapes du débat public, Dominique Chevillon revient sur les documents complémentaires produits par l’association « sur les effets récifs prétendus positifs pour la biodiversité ».

« Non au contraire », affirme-t-il, évoquant les « 70 espèces protégées autorisées à la destruction ». Si au final le projet de parc éolien a été déplacé, « le principe est acté et c’est une déception », reconnaît-il avant d’ajouter : « le combat continue devant les juridictions françaises et européennes avec toutes les associations impliquées ». « Il y a des vents favorables mais aussi contraires sur l’éolien », poursuit le Président de Ré Nature Environnement, évoquant « le nombre important d’entreprises qui s’en sont retirées. C’est porteur mais pas tant que ça », conclut-il.

rapport moral en demi-teinte

« Le contexte général de la planète et de la France n’est pas bon. Il y a des vents contraires, désordres et dégradations provoqués par les activités humaines qui ne sont plus supportables », annonce Dominique Chevillon en introduction à son rapport moral. « Le réchauffement climatique va nous impacter plus que prévu et des activités économiques comme l’ostréiculture vont être touchées », affirme-t-il avant d’évoquer l’érosion des côtes et plus de 50% des terres en dessous du niveau de la mer dans le canton Nord.

Pour autant, « la situation des écosystèmes est dans l’Île de Ré extraordinaire », poursuit-il en comparaison avec la Plaine d’Aunis où les sujets deviennent « de santé publique ». Mais la qualité de l’air a baissé sur La

Rochelle et « cela nous touche aussi », estime-il, évoquant les activités invasives toutes proches du GPM. Pour Dominique Chevillon, notre chance vient de l’absence d’agroindustrie, mais aussi de « gros progrès en matière de traitements dans les vignes », et plus largement d’une politique de protection du territoire et des paysages avec 80% de zones classées. « Une situation très favorable grâce aux élus et acteurs du territoire. Il faut avoir conscience de ça », affirmet-il, se réjouissant par ailleurs de voir le niveau général de sensibilité à l’environnement monter dans les écoles rétaises toujours en parallèle avec ce qui est constaté sur le continent.

Reste que l’Ile de Ré, minuscule territoire, ne peut échapper aux conséquences générales. « Vous êtes des veilleurs »… Gisèle Vergnon définit ainsi une association qui a

dans son ADN la transmission des connaissances, enrichies par l’élection au Conseil d’Administration de Marcel Jouve, ingénieur agronome « non pratiquant », entomologiste spécialiste des coléoptères, et Patrice Giraudeau, Agrégé de Sciences de la Vie et de la Terre.

203 membres dont 85% résidant sur l’Ile de Ré composent cette association de « veilleurs » très actifs, continuant leur chemin contre vents et marées avec pour objectifs d’informer, de faire comprendre et de protéger.

Pauline Leriche Rouard

Autre symbole, le hibou Petit-Duc arrivant en lisière des bois… quand il n’entre pas dans les maisons comme celui-ci !

© Dominique Chevillon

Dominique Chevillon

Le coquelicot, fleur du printemps rétais est en train d’éclore.

Une marche au profit de Ré Jeunesse

Le Rotary-Club Ile de Ré organise le samedi 3 juin une marche ludique et culturelle sur la commune du Bois-Plage, en partenariat avec Ré Jeunesse* et la commune du Bois-Plage.

Les bénéfices serviront à financer des équipements pour les adolescents de Ré Jeunesse, choisis par leurs soins. Cette matinée sportive a été pensée comme un évènement intergénérationnel, aussi bien dans son organisation que vis à vis du public qu’elle compte bien fédérer !

une organisation fédératrice

L’organisation de cette marche de

6 km est le résultat d’un vrai travail d’équipe entre le Rotary-Club Ile de Ré, présidé par Françoise Wagon, la commune du Bois-Plage, et bien évidemment les jeunes de Ré Jeunesse, très impliqués dans ce projet. Les adolecents des trois centres ont en effet participé activement à l’organisation logistique de la marche, à sa communication et à la recherche de partenariats, et seront présents le jour J pour accueillir et accompagner les participants.

un parcours pensé pour mettre en valeur les richesses du territoire boitais

Le parcours de 6 km a été pensé pour offrir aux marcheurs une vraie découverte du patrimoine culturel et environnemental du Bois-Plage. Quatre ateliers viennent ainsi ponctuer

g reffe de rein pour n inon

la balade. Une première animation se déroulera au jardin pédagogique du Bois-Plage, avec une intervention de la Ligue de Protection des Oiseaux. Ensuite, une animatrice du patrimoine de la CdC présentera la batterie Herta et racontera l’histoire des blockhaus du Mur de l’Atlantique. Au même endroit, des jeux sportifs adaptés à tous seront proposés par Decathlon, partenaire de l’évènement, et les ados de Ré Jeunesse. Enfin, les écogardes de la CdC initieront les participants à la richesse de la biodiversité présente sur la plage des Gollandières. La marche se terminera par une collation offerte aux participants, et par une tombola organisée grâce au soutien de plusieurs enseignes locales partenaires.

Cette marche se veut également écoresponsable. Ainsi, les organisateurs ont pris soin de limiter au maximum l’utilisation de papier ou d’emballages le jour de l’évènement, et la collation sera servie dans des

contenants réutilisables. Il est d’ailleurs recommandé de venir avec sa propre gourde pour le ravitaillement !

Lucile Dron

*Ré Jeunesse est le service Adolescence de la Communauté de Communes de l’île de Ré.

e n pratique

Accueil des participants dès 8h45 à la salle des o yats (49 rue des Barjottes au Bois-Plage)

Départ de la marche à partir de 9h30

Une collation est offerte aux participants à 12h00 à la fin du parcours

Inscription recommandée sur le site de l’évènement : https://rejeunesse7. wixsite.com/rotary

Possibilité de s’inscrire sur place. Tarif : 6 € pour les + de 12 ans, participation offerte aux adolescents inscrits à Ré Jeunesse

Élan de solidarité familial autour de Ninon

Atteinte d’une insuffisance rénale chronique, Ninon, âgée de 3 0 ans, va bénéficier d’un don de rein de son père Dominique. Soudée dans cette épreuve, sa famille, qui habite à Sainte-Marie, souhaite sensibiliser à l’insuffisance rénale chronique et au don d’organes.

C’est en janvier 2022, à seulement 29 ans et au cours d’une prise de sang de routine, que Ninon apprend qu’elle est atteinte d’une insuffisance rénale chronique, à un stade déjà critique. Alors qu’elle n’avait aucun signe avant-coureur, son état se dégrade rapidement, et la greffe de rein s’impose vite comme l’unique solution pour lui éviter la dialyse et lui permettre de retrouver une vie quasi normale.

une famille mobilisée

Face aux difficultés que Ninon rencontre au quotidien depuis l’annonce de sa maladie (fatigue intense, symptômes divers, difficultés à travailler, isolement social…), et au manque de connaissances de son cercle proche et des professionnels de santé sur cette maladie comme sur le don d’organe, sa famille souhaite sensibiliser le grand public sur ces deux sujets. En effet, si l’insuffisance rénale

m o B ilité dou C e

chronique touche 6 millions de Français à un stade plus ou moins avancé, ses conséquences sur la vie quotidienne et sur la santé mentale des malades sont sous-évaluées. De plus, le don d’organes est encore un sujet tabou en France, alors même que ce geste peut sauver des vies.

un défi sportif pour sensibiliser le grand public

Pour soutenir Ninon dans cette épreuve à sa façon, son frère Valentin s’est donné comme défi de participer à une course cycliste, la Mountagnole XXL, en portant un maillot aux couleurs de Ninon. Cette course, dont le départ est donné le 24 juin prochain à Tarascon sur Ariège, offre un parcours montagnard de 2900 mètres de dénivelé sur 129 km. Ce défi sportif est associé à une collecte de dons au profit de l’association nationale Renaloo, qui représente et défend la voix des patients atteints de maladies rénales

et leurs proches et travaille à informer le grand public sur cette maladie et son dépistage.

Le printemps de l’espoir

Ninon a la chance de pouvoir recevoir un rein de son père Dominique, dans le cadre d’une greffe dite préemptive, ce qui signifie avant d’avoir eu besoin de recourir à la dialyse. L’opération est prévue en mai. Seuls 10% des greffés du rein bénéficient d’un organe prélevé sur un donneur vivant, alors que 90 000 personnes sont en attente d’une greffe de rein en France actuellement. Ninon et Dominique passeront ensuite l’été en convalescence sur leur belle île de Ré, pour, nous l’espérons sincèrement, reprendre le cours de leur vie dès la rentrée !

Pour découvrir l’histoire de Ninon et faire un don : www.lesoleildeninon.eu/

Les dons sont récoltés par la plate-

forme sécurisée Alvarum, et seront entièrement reversés à l’association de patients agréée Renaloo. Les dons sont déductibles des impôts à hauteur de 66%.

Lucile Dron

Elargir l’utilisation de l’écotaxe aux pistes cyclables

Sollicité il y a quelque temps par le président de la CdC de l’île de Ré pour obtenir l’élargissement de l’utilisation de l’écotaxe aux pistes cyclables, le député a déposé une proposition de loi dans ce sens.

Alors que le Gouvernement vient d’annoncer un plan vélo 20232027, Olivier Falorni a déposé à l’Assemblée nationale une proposition de loi qui prévoit d’élargir le champ d’application du droit départemental de passage du pont de l’Île de Ré, dit « écotaxe ».

Le gouvernement prévoyant toute une série de mesures pour favoriser la

pratique du deux-roues, notamment le développement des pistes cyclables et voies réservées au vélo, la proposition de loi du député permet de consacrer une part des recettes de « l’écotaxe » au bénéfice de l’aménagement et l’entretien de pistes cyclables en site propre (en revêtement ni cimenté, ni bitumé), ce que ne permet pas le code de l’environnement.

« Les élus de l’Île de Ré sont moteurs en matière de mobilité douce comme le montre le schéma directeur cyclable 2023-2030 qu’ils ont récemment adopté. Il prévoit, entre autres, la création de 21,5 kilomètres de pistes cyclables nouvelles pour un budget de 7 M € . Aussi, ma proposition de loi leur permettrait de financer ces nouvelles infrastructures sans

aucune augmentation de la fiscalité, en mobilisant seulement une part de l’écotaxe », indique Olivier Falorni.

« Permettre à nos concitoyens de pouvoir se déplacer facilement et en sécurité par des modes respectueux de l’environnement est une clé de la réussite de la lutte contre le changement climatique », conclut le député.

Cette marche organisée par le Rotary-Club de l’Ile de Ré et Ré Jeunesse offrira une vraie découverte du patrimoine naturel du Bois-Plage.

Valentin, le frère de Ninon, participe à une course cycliste pour collecter des dons.

© Famille Fougerit

YooToo,  une aventure familiale et de passion

YooToo , c’est un état d’esprit (libre) : une aventure familiale et de passion pour les deux roues, initiée par un inventeur champion de France de moto, Franck Savard, reconverti dans la location de vélos zen sur l’île de Ré, identifiables au premier coup d’œil par leurs pois blanc sur fond noir, façon « dalmatiens ».

L’équipe YooToo vous accueillera avec professionnalisme et décontraction, afin de vous conseiller un vélo adapté

La mer, notre invitée permanente !

à chacun des membres de la famille ou à chacune de vos envies d’évasion. Elle vous proposera des itinéraires riches en beautés naturelles, en calme et sérénité. Marion et Steeve vous invitent à visiter leur site internet, afin de vous guider dans la préparation de votre prochain séjour.

Installée à Saint-Martin-De-Ré depuis 2005, l’équipe YooToo sera heureuse de vous recevoir dans un bel espace de 300 m2 exclusivement dédié à votre bien-être à vélo.

Vacances à la Mer, les boutiques du design local !

Vacances à la Mer, c’est une entreprise installée dans le village artisanal de Loix depuis 2015 et dans le centre village de La Flotte depuis 4 ans.

Anne et Alain Bellouard, créateurs et fabriquants de bijoux uniques et insolites au design recherché 100 % made in France, vous proposent des produits exclusifs vendus uniquement dans leurs boutiques : bijoux, cartes postales, chiliennes, skyline...

Vous y trouverez la gamme de bracelets « Ababord », le bracelet du marin,

ainsi que leur fameux bracelet mixte H/F « Alanneb » au-dessus des codes et des genres, médaillé au concours Lépine 2019 pour son réglage permettant de s’adapter à tous les poignets, labellisé depuis 2019 Origine France Garantie. Venez découvrir les sacs de chez « Les Toiles du Large », fabriqués avec des voiles recyclées, de même que les chiliennes aux nombreux coloris (structure entièrement bois et toile marine déperlante et teintée dans la masse.)

Les boutiques sont ouvertes tous les jours jusqu’à fin septembre.

9 Avenue Victor Bouthillier - 17410 Saint-Martin-de-Ré 05 46 68 08

Le logo Ile de Ré Collection, désormais bien connu puisque la marque de vêtements à l’effigie de l’île de Ré existe depuis une dizaine d’années, figure en bonne place sur les boutiques de La Flotte, de Saint-Martin et en été des marchés d’Ars, du Bois-Plage… Sweats avec et sans capuches, T-shirts, vestes pour toute la famille, les vêtements d ’Ile de Ré Collection sont dessinés et imprimés en France. Deux gammes sont proposées à la vente : l’une, d’excellente qualité dont le textile en coton bio et jersey épais est très apprécié des clients et proposé au prix tout doux de 59 €. L’autre réalisée dans un jersey plus léger (60% coton, 40%

polyester) offre des vêtements à partir de 39 € . Les deux gammes séduisent par la variété des couleurs et une matière douce liée au coton biologique. On note que la ligne enfants comporte de plus en plus de coton bio.

La satisfaction de la clientèle fait qu’elle revient à 70 % obligeant Clément, gérant, à renouveler sans cesse son offre avec de nouveaux modèles et de nouvelles couleurs, sans pour autant laisser de côté les basiques bleu marine et gris chiné qui sont toujours prisés en bord de mer. La préoccupation constante de Clément en ces temps difficiles est de maintenir un prix abordable à des produits de qualité.

ÎLE DE RE COLLEC TION

1 5 bis rue Jean Jaurès à SAINT-MARTIN DE RE 1 rue du Général de Gaulle à LA FLOTTE EN RE

D’avril à septembre : sur les marchés d’ A RS et du B OIS -P LAGE Juillet et août : sur le marché des PORTES et nocturnes à LA FLOTTE

E-mail : ilederecollection@yahoo.com

Ile de Ré Collection @iledere collection

7 ème saison déjà pour le showroom d’exposition de Vélos à Assistance Electrique neufs des Cycles N au centre d’Ars en Ré. Bruno et son équipe vous accueillent tous les jours de 9h à 18h30 et vous conseillent sur le choix de votre prochain vélo.

u n espace repensé : Un nouvel agencement vous présentera et vous proposera des marques Premium. Le millésime 2023 du Showroom VAE vous permettra d’essayer et de tester en toute confiance les dernières technologies des motorisations Bosch, Fazua et Shimano. des services Premium : Essais gratuits, extension de garantie, personnalisation, livraison à domicile, reprise de votre ancien VAE…Les Cycles N proposent de nombreux services vous permettant de découvrir et de tester votre VAE dans les meilleures conditions.

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m émorial Bruno t e SS on de foot B all - 30 ème édition

600 joueurs pour le tournoi national de l’île de Ré !

Depuis maintenant 3 0 ans, le Mémorial Bruno Tesson et son équipe de bénévoles engagés et enthousiastes accueillent des équipes de toute la France pour faire du complexe sportif Marcel Gaillard de Saint-Martin de Ré un grand moment de football, de partage et de respect dans un cadre d’exception.

Le rendez-vous est fixé les 27 et 28 mai pendant le week-end de la Pentecôte. Le Football Club Réthais prévoit de recevoir six cents joueurs pour cette nouvelle édition…

Le fCr organise l’événement C’est donc la trentième édition de ce tournoi qui rend hommage à Bruno Tesson, un enfant du pays et un joueur de talent qui a marqué l’histoire du football sur l’île, mais la première année où il sera organisé non plus par l’ASR (Association Sportive Réthaise) mais par le FCR. En effet, pour ceux qui n’ont pas eu l’information, les trois clubs de foot rétais ont fusionné pour n’en faire qu’un, ainsi l’ASR Réthaise de Saint-Martin, l’ENT.S de Sainte-Marie et le FC Océan du BoisPlage sont devenus le Football Club Réthais.

L’école de foot tourne à plein régime avec 335 adhérents et notamment 170 enfants inscrits de 6 à 15 ans

é vènement S portif

ou encore 110 inscrits en cumulant les seniors et les vétérans dont une quinzaine de femmes. Le FCR organise différents événements tels

que des lotos ou des brocantes qui permettent de dynamiser le club, de le faire rayonner mais aussi de le faire vivre économiquement. “Concernant le tournoi Bruno Tesson, il reste à Saint-Martin pour des questions logistiques mais maintenant nous disposons du patrimoine culturel des trois clubs et d’un plus grand nombre de bénévoles, ce qui donne une force supplémentaire à cet événement”, nous confie Jordan Riché, chargé du développement du FCR.

1600 personnes attendues

Pour ce tournoi national, dix-huit départements français vont être représentés. L’hébergement se fera en mobil-homes ou en tentes dures dans des campings situés à Rivedoux, au Bois-Plage ou encore à Saint-Martinde-Ré, et les repas sont compris dans le pack memorial deux nuits ou trois nuits. La formule est ouverte aux joueurs mais également à leurs parents et accompagnateurs, ce qui

représente mille six cents personnes à loger qui vont avoir la possibilité de vivre un week-end sportif et convivial sur l’île de Ré à des tarifs attractifs.

Le coup d’envoi sera donné à 14h le samedi avec soixante-quatre équipes qui s’affronteront sur deux tableaux, à savoir les catégories U11 et U13, soit 704 enfants âgés entre dix et treize ans. Les matchs seront organisés sur cinq terrains au sein du complexe Marcel Gaillard de Saint-Martin-de-Ré. “C’est la première fois que l’on pousse la machine si loin, mais nous sommes motivés et confiants dans la réussite de cet événement très attendu par nous tous”, explique Jordan. Des activités telles que des jeux en bois seront mises à disposition des visiteurs, ainsi que des stands permettant de se désaltérer et de se restaurer tenus par des bénévoles qui ne manquent pas d’être au rendezvous chaque année !

Stessy Bourreau

21 5 nageurs pour la Traversée continent - île de Ré

Organisée par le club de plongée Subaqua 1 7 La Rochelle, reprise en 2022 après deux années de pause sanitaire, la Traversée de ce 13 mai 2023 concernera 90 nageuses et 125 nageurs venus de toute la France.

selon les horaires et le coefficient de marée, les courants peuvent perturber la trajectoire des nageurs. C’est pourquoi les organisateurs ont opté ces dernières années pour un jour avec un coefficient de marée faible (mortes eaux) et un départ avant l’étale de marée haute.

Les temps de traversée s’échelonnent, selon les participants, entre 30 mn et 1h30. La benjamine des nageurs a cette année un peu plus de 14 ans, le vétéran 76 ans. Les participants ont le choix entre plusieurs équipements : bi-palme, monopalme, et avec ou sans support de nage.

météo et sécurité

traversée, des kayaks du club voisin encadrent le peloton des nageurs en s’assurant que ceux-ci restent dans le parcours. Des bateaux à moteur répartis sur le trajet sont prêts à prendre en charge le nageur défaillant, et l’amener dans les meilleurs délais au médecin de la course si nécessaire. Nouveauté cette année : une vingtaine d’élèves du lycée Doriole à La Rochelle s’est fortement investie dans le projet, de la conception de l’ affiche jusqu’à l’ encadrement de l’épreuve le jour J, en passant par la recherche de lots. Cette implication fait partie intégrante de leur formation pour l’obtention du baccalauréat professionnel AGORA (Assistance à la gestion des organisations).

Pour répondre aux appétits de nage avec palme, la course est ouverte à tout le monde : 55 non licenciés FFESSM participeront cette année.

un parcours de 3 km

La Traversée se déroule ce samedi 13 mai avec un départ à 11h45 de la plage de la Repentie au pied du restaurant Le Belvédère, à La Rochelle, direction la plage de Rivedoux, sur

l’Ile. Le parcours de 3 km se fait, en ligne directe, le long du pont, côté sud, sans jamais passer sous le pont. Ce parcours est celui qu’une bande de copains en 1968 a inauguré avant d’en faire une des rares épreuves de nage avec palmes en eaux vives de la façade atlantique. La marée a évidemment une incidence sur la course. Selon que le départ est donné à marée haute ou à marée basse la distance peut varier. Mais surtout,

La météo comme pour tous les évènements en extérieur, a un impact important sur l’épreuve. La traversée se fait selon un axe est-ouest. Si le vent vient de l’ouest, il ralentira la course, si le vent vient de l’est, en plus de rafraîchir l’eau, il favorisera la vitesse des participants. En final la météo peut avoir le dernier mot, si elle est vraiment mauvaise l’épreuve est annulée (ce n’est jamais arrivé).

La sécurité des participants est prise très au sérieux, outre le certificat médical obligatoire pour les concurrents, tout au long de la

Un cône d’arrivée accueillera les nageurs sur la plage de Rivedoux. Après avoir présenté leur bracelet d’identification au chronométreur, ils pourront rejoindre le buffet ou les attendra un sac contenant de quoi reprendre des forces.

Pierre Fajoux 06 14 40 25 73 ou pierrefajoux@gmail.com.

64 équipes en U11 et U13, venues de 18 départements, s’affronteront pendant deux jours pour tenter de ramener la coupe à la maison.

Première Color Run à La Flotte

Plus de 200 inscrits ont participé dimanche 7 mai à la première édition de la course La Flotte Color Run.

Festive et familiale, voilà les mots d’ordre de cette course à pied organisée par l’APE (Association des Parents d’Elèves) de l’école de La Flotte. Dans la bonne humeur et sous le soleil, ce sont près d’une cinquantaine d’enfants âgés de quatre à dix ans, qui ont parcouru, à leur rythme, une boucle d’un km. Dès 14 heures, un échauffement était prévu sous la houlette d’un coach sportif avant de s’élancer sur un parcours réservé aux mini kids, allant du parking situé à côté de la plage de l’Arnérault jusqu’au parking du front de mer du quartier des Marais. Les parents,

eC urie de territoire

venus soutenir leur progéniture, les encourageaient au bord de la route quand d’autres avaient chaussé leurs baskets pour tenir la main des plus petits. A l’arrivée, chaque concurrent passait sous un lancer de poudre coloré jaune, vert, bleu…

Puis à 15 heures, les adultes se sont élancés pour un parcours de cinq kms en direction de l’Abbaye des Châteliers parsemé de projection de couleur.

Peu importe le ou la gagnante, cette course n’était pas chronométrée et nul besoin d’être athlète ! L’important était au minimum de savoir marcher. Participer à cet événement joyeux et

Joli printemps pour Ile de Ré Galop

coloré c’était aussi faire une bonne action. Tous les fonds récoltés serviront à apporter un soutien financier aux multiples projets des classes des écoles maternelle et élémentaire de La Flotte comme : une visite au Puy du Fou, un déplacement à Nantes ou encore une journée au Château de Crazannes, surnommé le Château du Chat Botté… Nul doute que la mobilisation des participants, petits et grands, comme celle des bénévoles, des sponsors… a rendu cette première Color Run inoubliable !

Florence Sabourin

Deux raisons réjouissantes présidaient au rendez-vous donné par l’écurie de territoire Ile de Ré Galop le dimanche 3 0 avril.

Vigouroux et Capucine Nicot de partager petits et grands moments de la vie de l’écurie de territoire. Le 30 avril, deux raisons étaient le prétexte à un joyeux apéritif dominical.

une affiche signée olivier Suire-Verley

Ce n’est pas une première mais le peintre est venu en personne présenter l’œuvre qui sera aussi le nouveau visuel de l’écurie. Mieux encore, Olivier Suire a choisi de lui offrir cinquante exemplaires signés et numérotés. Le produit de leur vente ira intégralement abonder la caisse de retraite des chevaux, Ile de Ré Galop étant la seule écurie française à avoir initié une telle démarche.

retraite) puis Albertinelli et Jasmin Doré, voilà enfin une représente de la gent féminine chevaline pour porte les couleurs de l’Ile de Ré !

Arrivée le 18 avril, Lady Pink est âgée de 4 ans et a déjà gagné un premier Quinté.

autant de qualités bien présentes en cette matinée de printemps.

Ravie, Véronique Vigouroux présente à l’assistance la nouvelle affiche et le cadeau fait par le peintre Olivier Suire-Verley.

Comme leur nom l’indique, les Matinées Membres Ile de Ré Galop sont réservées aux adhérents. Mais on y croise aussi partenaires, élus et sympathisants. Autant d’occasions pour Véronique

et une nouvelle ambassadrice !

L’arrivée d’un nouveau cheval est toujours un évènement. Doublé pour celui-ci puisque pour la première fois, l’écurie rétaise accueille… une pouliche ! Après Lord of Gracie et Prophet’s Pride (aujourd’hui à la

Poussée au maximum comme la plupart des chevaux de course, « elle n’était pas bien quand elle est arrivée et ne mangeait pas », raconte Capucine Nicot. A voir l’appétit avec lequel elle déjeune sous nos yeux, ça va déjà beaucoup mieux ! « Comme pour les autres, nous prendrons avec elle le temps qu’il faudra », précise Capucine.

Car n’oublions pas qu’Ile de Ré Galop porte des valeurs fortes : gagner oui mais pas au prix de la santé et du bienêtre de ses ambassadeurs. Respect et bienveillance mais aussi partage et générosité,

Pauline Leriche Rouard

Très belle pouliche, Lady Pink portera avec élégance les couleurs de l’Ile de Ré.

La Color Run, une course pour tous.

Séverine Trouvé, une femme dynamique à la recherche de soi

même fonctionner le camping. Personne ne peut imaginer ce qu’elle vit ni ce qu’elle ressent à ce moment là. Cette femme courageuse et déterminée garde pour elle son chagrin, son stress et continue à assumer une charge de travail impressionnante. En revanche, une fois son fils sauvé, son dos lâche et elle doit être opérée d’une hernie discale.

Généreuse, elle aurait aimé travailler dans le secteur humanitaire. Finalement les aléas familiaux lui feront suivre une filière juridique et elle se retrouvera à évaluer et assurer les risques spéciaux des villes. Poste intéressant car chaque cas est particulier et demande un traitement différent.

un changement de vie radical Puis, en 2001 le père de son mari Bastien Trouvé part en retraite. Le camping des Baleines est à reprendre et la vie de Séverine va connaître un changement fondamental auquel elle devra s’adapter. Sur le plan personnel, le camping vient tout juste d’ouvrir le 1er avril, lorsqu’elle accouche, le 7 avril 2001, de son premier fils Louis. Paul, son second fils suivra deux ans plus tard

Au plan professionnel, la jeune mère qui n’avait jamais mis les pieds dans un camping se lance dans une activité totalement nouvelle, sans personne pour l’encadrer ou la conseiller et, compliquant les relations avec l’administration, le camping est dans un site classé. En 2006, la DREAL* Nouvelle-Aquitaine les poursuit, déclarant que des mobile home ont été installés sans que la demande en ait été faite auprès du ministère de L’Écologie. Or les mobile home en question étaient déjà présents lors du rachat du camping, il ne s’agit en fait que d’un remplacement. La DREAL ne veut rien entendre. La même année, Paul, qui n’est encore qu’un très jeune enfant, souffrant, doit passer deux mois à l’hôpital pendant lesquels Séverine fait quand

un besoin de faire le point Durant toutes ces années, Séverine et son mari n’ont cessé d’œuvrer pour faire du camping un site classé Ecolabel européen depuis 2013, membre du 1% pour la planète depuis 2018 et labellisé « Qualité tourisme ». Leur camping fait également partie des 5 sélectionnés par le ministère de la Transition écologique et la Fédération Nationale de l’Hôtellerie de Plein Air (FNHPA) pour participer à une réflexion sur l’insertion paysagère. Ce résultat a nécessité beaucoup de conviction et de travail. Séverine, a ressenti l’année dernière le besoin de se consacrer du temps, de s’octroyer une pause lui permettant de faire le point, loin du camping et de son emprise. Le rallye Aïcha des Gazelles du Maroc, une compétition 100% féminine qui se déploie dans le désert marocain, lui est alors apparu comme une solution envisageable.

Elle s’est inscrite avec Karine Brenac une amie toulousaine, à ce rallye, devenu mythique grâce à Dominique Serra, sa fondatrice, qui a osé investir, en 1990, le bastion très masculin et fermé de l’automobile et vient de participer à la 32 e édition qui s’est déroulée du 3 au 18 mars dernier.

une année entière de préparation

La recherche de sponsors est une priorité. L’inscription à elle seule coûte 15 000 € et ne comprend pas l’achat ou la location de la voiture. Des stages sont obligatoires : de conduite tout terrain et de mécanique. Le stage de navigation est l’indispensable formation avant de s’aventurer dans le désert. Les concurrentes y abordent la théorie et la pratique de la navigation terrestre « l’ancienne » c’est-à-dire avec juste

une carte, une boussole, une règle et pas de téléphone portable ni GPS. Séverine le découvrira sur le terrain, il existe une énorme différence entre la théorie et la pratique et faire le point correctement deviendra une préoccupation permanente. Elle sera d’ailleurs réorientée un jour par l’organisation car son team fonçait droit sur la frontière algérienne, ce qui dans le contexte politique actuel, aurait risqué de poser des problèmes sérieux. Elles sont très fières, à chaque fois qu’elles se sont perdues, de s’en être sorties seules et d’avoir vaincu par le calme et la réflexion une véritable difficulté. D’autant qu’il ne faut attendre aucune assistance de l’organisation, sauf situation dangereuse, ou de qui que ce soit d’extérieur sous peine d’élimination. Il n’y a qu’un équipage qui puisse venir en aide à d’autres concurrentes et elles le font volontiers à chaque fois que c’est possible.

dix jours qui vont faire la différence

Le binôme de Séverine a dix jours pour rejoindre dans sa Toyota jaune la plage d’Essaouira où se situe l’arrivée. Leur objectif : passer la ligne d’arrivée sans casser la voiture qui est louée. Elles y arriveront et termineront 120e sur les 190 équipages qui ont pris le départ (95 e sur les primo participants).

Avec la découverte d’un monde nouveau, séduisant mais rude, des nuits froides qui tombent tôt suivies de journées brûlantes, Séverine constate que la charge mentale que fait peser sur elle la gestion des tâches

administratives et domestiques s’est envolée. La rencontre avec la population est un temps fort de ce rallye pour elle. Cette population dépourvue de tout, qui lui offre son aide, qu’elle n’a pas le droit d’accepter, pour la sortir des pièges du désert l’a profondément touchée. Elle en apprécie d’autant plus l’esprit de cet événement suivi par une caravane médicale, gérée par l’association Cœur de gazelle, apportant ses soins aux participantes mais s’arrêtant aussi dans chaque village pour soigner gracieusement les populations.

Elle compare cette longue parenthèse, qui l’a obligée à aller chercher au plus profond d’elle-même ses ressources et ses capacités, au tsunami qu’elle a vécu en 2001 en reprenant le camping des Baleines. Ce rallye et ce qu’il lui a donné à vivre, a augmenté sa confiance en elle-même et lui a apporté un certain recul. Elle ne refera pas pour autant le rallye des Gazelles. A ce point de son parcours personnel, elle cherche une nouvelle expérience qui l’emmène plus loin sur le long chemin de la connaissance de soi-même.

Catherine Bréjat *Direction régionale de l’environnement, de l’aménagement et du logement.

Petite fille modèle, Séverine a été marquée par son enfance niortaise. Bien élevée, respectueuse des autres intelligente et discrète, elle ne se met jamais en avant mais elle n’en est pas moins déterminée !

Séverine Trouvé (à droite) et sa coéquipière Karine Brenac préparant leur voyage au Maroc.

Séverine Trouvé et Karine Brenac passent la ligne d’arrivée sur le toit de leur Toyota !

Commer C e île de r é - n ord de l’ e urope

Des Rétais Consuls de France à Bergen

Au XVIII e siècle, le commerce de l’île de Ré avec le nord de l’Europe prend un essor considérable. Les ports de Saint-Martin et de La Flotte se développent et la mer du Nord se transforme en un espace stratégique. Ses ports neutres deviennent très importants pour la marine française et ses corsaires, en particulier celui de Bergen, lieu habituel du débarquement du sel de Ré (1) .

Lorsque le Rétais Jacques Butaud(2) est nommé Consul de France, en 1716, cela fait déjà plusieurs années qu’un poste consulaire est réclamé à Bergen(3) en raison des problèmes occasionnés par la guerre de course(4) et ses répercussions sur le commerce et les relations avec le royaume Dano-Norvégien(5) Butaud était lui-même importateur de vin et de sel de l’île de Ré et bien intégré à la société norvégienne ayant épousé la fille d’un pasteur luthérien. Il eut en Norvège, une carrière relativement paisible comparée à celle de son successeur et neveu Jean-Etienne Dechézeaux, également originaire d’Ars en Ré, qui eut des crises importantes à résoudre en raison du comportement et des infractions commises par les corsaires, car à l’époque l’État français vendait dans les pays neutres le butin des corsaires, c’est-à-dire les bateaux ennemis et leurs cargaisons. Ces ventes passaient par les Consuls de France qui percevaient une commission. Cependant, celui-ci saura s’affirmer professionnellement et obtiendra pour l’assister, en 1752, la création d’un poste

t émoignage S

de vice-Consul à Christiansand, port commandant le passage de la Baltique à la mer du Nord, qu’occupera son propre frère Pierre-Adam Dechézeaux. Jean-Etienne Dechézeaux épousera, en 1760, Wenche Jacobine, fille du conseiller du commerce et inspecteur des pêcheries Thomas Von der Lippe et aura une nombreuse descendance uniquement féminine, ce qui explique que son patronyme s’éteigne. Cette union entérinera son insertion dans la société nordique sans que pour autant il perde le contact avec sa famille. Il rassemble progressivement autour de lui une petite cour cultivée qui renforce son prestige sur le plan local.

La Guerre de Sept ans, 1er grand conflit européen Cependant les méfaits des corsaires durant la Guerre de Sept ans (17561763), premier conflit majeur de l’Europe, ne font aucun bien à l’image de la France et les autorités de Bergen montrent de moins en moins de

compréhension quant à la présence de ces derniers dans les ports du Nord. Fort heureusement les relations francodanoises s’apaiseront avec le retour de la paix. Le Traité de Paris (1763), clôturant la guerre, permet une reprise du commerce extérieur. Dès sa signature, le consulat de Bergen renforce son action en direction des ports français qui ont quelque chose à vendre et en particulier ceux de La Rochelle et de l’île de Ré avec lesquels il existe, au plan des marchandises, une forte complémentarité. Les Français ont besoin de bois et de grandes quantités de poisson séché, nourriture adaptée aux longs voyages des marins et militaires français. Du côté Dano-Norvégien on recherche le sel de Ré, son vin et de l’eau-de-vie. Les produits issus de Ré sont, à quantité égale, d’une valeur marchande nettement supérieure à ceux importés de Norvège et créent un déséquilibre financier qui restera néanmoins acceptable pour les deux parties et perdurera.

Perturbations dues à la guerre d’indépendance américaine en mer du nord

De 1763 à 1778, quinze années de paix renforceront les liens entre Ré et le pays du nord de l’Europe. Les idées françaises pénètreront à Bergen et entretiendront une petite communauté française s’intéressant aux Beaux-Arts, à la mode et au théâtre français qui s’immergera dans la société norvégienne le siècle suivant. La guerre de l’Indépendance américaine (1778-1783) perturbera énormément le commerce en mer du Nord. Seuls les échanges entre Bergen et Ré semblent avoir subi à la veille de la Révolution, une légère augmentation.

Louis XVI signe le 6 février 1778 un traité d’amitié et de commerce avec les Etats-Unis qu’aucune puissance n’a encore reconnue. La réaction des Anglais est immédiate. La guerre enflamme

tous les territoires britanniques et perturbe également le commerce en mer du Nord. La paix étant revenue, le roi de France tente de redonner vie au commerce en mer avec difficulté. Cependant les échanges entre Bergen et La Rochelle restent stables et ceux avec l’île de Ré, assurés au départ de La Flotte par « Le Mercure », sont en augmentation. Dechézeaux estime que les mesures prises pour relancer le commerce sont trop timides ; il fait une série de propositions au roi et suggère entre autres que la France obtienne le droit d’établir des entrepôts sur la côte de Norvège, seul moyen selon lui pour susciter l’intérêt d’investisseurs français. Jean-Etienne Dechézeaux après avoir servi son pays sous différents régimes connaîtra la Révolution, une période difficile où les royaumes européens se ligueront contre la France. Les conseils qu’il donne à sa hiérarchie pour que les corsaires français puissent continuer à mouiller dans les fjords norvégiens sont avisés et, malgré des velléités passagères de le remplacer, continuera à représenter son pays jusqu’à sa mort à l’âge de 79 ans. Son fils Etienne-Daniel lui succède, mais il décède en 1800. De 1716 à 1800, Bergen a connu des Consuls rétais qui ont marqué l’histoire du pays par leur personnalité et leur originalité. La Norvège s’en souvient encore.

Catherine Bréjat

(1) « De l’île de Ré en Norvège » d’Eric LemPublication parue dans Écrits d’Ouest N°9 - 2001.

(2) Butaud ou Butauld.

(3) Bergen à l’époque est un port très actif, capitale de la Norvège jusqu’à temps d’être supplanté par Oslo au XIXe siècle.

(4) La guerre de Course aux XVIIe et XVIIIe siècles désigne les actes de piraterie perpétrés par des marins contre les ennemis de meurs pays avec l’agrément de leur souverain. Rappelons que le corsaire mandaté par son Roi, exerçait légalement un droit de pillage, c’est ce qui fait toute la différence avec un pirate !

(5) Le royaume du Danemark fut uni à la Norvège de 1380 à 1815.

Le film « Ars à l’heure allemande » projeté le 1 3 mai

Ce samedi 1 3 mai à 1 5 h 3 0, l’Association d’information arsaise organise une projection publique et gratuite du film dirigé par la réalisatrice Sabine Franel, à la salle des fêtes d’Ars.

En tout, ce sont une vingtaine d’Anciens qui ont participé à ce film.

Tous habitent Ars-en-Ré, et étaient enfants quand la seconde guerre mondiale a éclaté. Aujourd’hui la plupart d’entre eux ont plus de 90 ans, et tous se sont prêtés au jeu de la caméra de Sabine Franel. « Tous ces témoignages sont très poignants », estime la réalisatrice. « En jouant avec les champs, contre-champs, les regards entre les personnes, on restitue les émotions de chacun. On peut dire que c’est un film impressionniste sur la guerre 39-45, à travers le récit des Anciens et leurs mémoires. »

Pour mener à bien cette tâche d’envergure, entamée avant le premier confinement de mars 2020, Sabrine s’est entourée de six autres membres de l’AIA, association à l’origine du projet. « Nous avons eu cette idée en 2018 après notre exposition sur la guerre de 14-18 » explique François Barbotin, son président. « On s’est aperçu qu’on manquait cruellement de témoignages et que les derniers témoins de la seconde guerre étaient quant à eux encore là, et qu’il fallait en profiter ».

Avec une bonne vingtaine d’heures de rushes, Sabine et son équipe ont construit

un film en deux parties d’une durée d’une heure environ chacune. Un film agrémenté de nombreuses archives et photos d’époque, mais qui ne se veut pas un film historique. « C’est avant tout un film sur la manière dont les gens ont ressenti cette guerre », explique Sabine Franel.

« Comme tous les souvenirs, les leurs sont idéalisés, biaisés, souvent contradictoires. Et c’est leur confrontation, la juxtaposition de tous ces témoignages qui rend le tout particulièrement émouvant. » Une seconde projection est d’ores et déjà prévue le 12 juillet.

Aurélie Bérard

Le port de Saint-Martin au XVIIIe siècle. La maison située au centre de la gravure, entre le port et le bassin, abritait le vice-Consul du Danemark.

A La Java des Baleines, la culture est festive

Unique sur l’île, ce point de rencontre convivial, festif et culturel ouvre les horizons de tous, petits et grands, jeunes et seniors, habitants et vacanciers. Après La Java du Fort à La Flotte, nouveauté de ce début de printemps 202 3 , le chapiteau de La Java des Baleines sera de retour du 26 mai au 26 août. A savourer sans modération.

Avec une dizaine de festivals cette année, et toujours des concerts live, un cabaret cirque, des bals, des soirées jeux ou quizz musical, des spectacles pour enfants, mais aussi des ateliers et stages jeune public ou adultes, un parc de jeux géants en bois... et des food-trucks partenaires, La Java fera tourner les têtes durant trois mois.

un projet ayant du sens

Les trois co-fondateurs de La Java des Baleines, François Pécheux, Jonathan Odet et Emmanuel Journel, ont fait de cet endroit iconoclaste, joyeux et spontané, l’un des premiers lieux de diffusion de culture sur le territoire. Pour la sixième année consécutive, l’équipe de La Java revient ainsi animer nos fins d’après-midis et soirées printanières et estivales. Ils ont réussi le pari un peu fou sur l’île de Ré de réunir chaque soir un public mixte en termes de générations et d’origine sociale. La décontraction est de mise et la qualité de la programmation attractive pour tous. Ni élitiste, ni populaire, bien plus qu’un simple « bon moment », elle fait vivre à chacun une expérience culturelle immersive et festive.

« Toutes les origines, toutes les générations, tous les profils se retrouvent à La Java. Notre spectre s’est fortement élargi en termes de publics. Ceux-ci ont bien identifié que nous étions tout à la fois bar-resto, lieu de concert et de spectacle, site de loisirs, bref un vrai lieu de vie. Nous ne rentrons dans aucune case, nous sommes une sorte d’OVNI. », explique Jonathan Odet, l’un des trois co-fondateurs de La Java.

A chaque soir ses rencontres, humaines, artistiques, culturelles différentes, on ne sait jamais à l’avance qui on va rencontrer, quelle sera l’ambiance, mais l’on est certain d’être surpris. Et que l’on reviendra !

des festivals pour tous les goûts Gérée par l’association rétaise « Label Oyat », qui travaille à l’année sur différents projets culturels, la programmation artistique et culturelle, préparée collectivement par une quinzaine de personnes qui proposent et sélectionnent, devient cette année plus pointue, traduisant la volonté de La Java d’aller plus loin et de prendre des risques. Dix festivals seront déclinés tout au long de cette saison. « Il s’agit de rendre plus compréhensible notre programmation, le concept de La Java des Baleines, sur juste trois mois, est compliqué à cerner. » Après le Wipe out Surf festival qui célèbre la culture de la glisse du 12 au 14 mai à La Java du Fort et sur le

spot des Grenettes (lire notre article en page 11), place au festival Gipsy Island les 2 et 3 juin. Le 2 juin, le spectacle de danse équestre d’une compagnie chilienne et franco-espagnole sera suivi d’un concert de flamenco ; Le 3 juin, la famille des Gipsy Kings enflammera le chapiteau villageois.

Le 9 juin, le festival La Pachangafiesta Latina sera organisé par l’association latino-américaine Intégré* en partenariat avec La Java des Baleines, dans le cadre de la 10e édition de la Semaine de l’Amérique latine et des Caraïbes organisée par le ministère Français des Affaires étrangères. Au menu, concert de la chorale des Iavnana, danses latino-américaines, groupes de musiques latines et mise en place d’un petit marché d’artisans et de stands proposant des plats typiques d’Amérique latine. Dès le 7 juin, La Java accueillera en résidence des artistes équatoriens, qui donneront un concert le soir.

La Java a coutume de mettre à l’honneur un pays d’Europe. Cette année, les 23 & 24 juin le festival du Portugal permettra de découvrir le folklore portugais, à travers des jeux, danses, musiques contemporaines et art culinaire. « Il y a une vraie communauté portugaise sur l’île de Ré, peu présente sur les événements, ce festival fera mieux connaître sa culture », explique Jonathan. Samedi 24 juin, l’artiste chanteur multi-instrumentiste et accordéoniste Cordeone sera en concert sous le chapiteau.

Un orchestre de musique classique sera accueilli en résidence d’artiste à La Java du 4 au 10 juillet, avant le festival programmé du 10 au 16 juillet. Un concert sera donné au Fort La Prée à La Flotte, un autre à La Redoute aux Portes, et deux dates au moins sont prévues à La Java. D’autres sites sur d’autres communes sont en attente ;

Des spectacles mêlant musique, cirque et théâtre seront programmés en plein air et sous le chapiteau.

Un festival de danses traditionnelles aura lieu les 7 et 8 juillet en partenariat avec une association rochelaise : une soirée sera consacrée aux danses bretonnes, la seconde à l’ensemble des danses.

Juillet sera décidément très iconoclaste, avec le festival des solos de cirque, conçu comme un tremplin pour des artistes performers en solo qui présenteront à tour de rôle toutes sortes de numéros circassiens. Ils seront départagés par un jury et un vote populaire, avec un gagnant chaque soir des 17 et 18 juillet.

Le mois s’achèvera du 23 au 25 juillet avec le festival des mammifères marins, organisé en partenariat avec la Mairie de Saint-Clément des Baleines, Ré Nature Environnement et les Ré-Acteurs. Ateliers, malles pédagogiques, fresque participative, jeux et exposition sur différents sites de Saint-Clément sont au programme de ce festival de sensibilisation, ainsi qu’un concert, un spectacle et des animations en soirée.

En août, l’équipe de La Java envisage d’organiser un nouveau festival en hommage à Claude nougaro, elle attend les réponses des artistes pressentis. Puis les 7 et 8 août, place au bien-être avec le festival flower Power, en partenariat avec des acteurs du bien-être et de la relaxation de l’île de Ré : ateliers en journée et concerts en soirée sont prévus.

Les 24 et 25 août, le festival Queer mettra sur le devant de la scène la question des genres : conférence, spectacle Drag Queen, bal Madonna termineront la saison des festivals de La Java, qui fermera son chapiteau le 26 août.

Semaine type à La java

Evidemment, la semaine type à La Java, hors festival, se déclinera comme à l’accoutumée. A partir du 26 mai et jusqu’à début juillet : concerts les mardis et vendredis ; les mercredis : à 18h Donin fera danser et chanter les plus petits. A 20h30, la scène s’ouvrira à tous les musiciens ou chanteurs, pour des soirées jam uniques ; Quizz musical spécial Java les jeudis, cabaret Ophidie Circus suivi du Grand Bal de La Java les samedis. A partir du 5 juillet, La Java ouvrira tous les jours de 18h à minuit, avec aussi une programmation jeune public le dimanche à 18h30 : marionnettes, cirque, concerts et spectacles raviront les familles.

En journée, La Java proposera toujours ses activités : ateliers théâtre avec la Mer Ecrite, sophrologie, danse olfactive, yoga, arts plastiques, relaxation, etc.

Bal et soirée d’ouverture de jazz au Phare

Le 13 juillet, le chapiteau restera ouvert jusqu’à 2 heures du matin, pour son bal « du 14 juillet ». Et cette année encore, la soirée d’ouverture du Festival Jazz au Phare se déroulera à La Java des Baleines le 30 juillet, avec une soirée flamenco jazz et un chanteur-saxophoniste hors norme : Antonio Lizana.

A La Java, la programmation est participative et l’équipe travaille avec un nombre impressionnant d’associations et autres acteurs du territoire. C’est aussi pour cela qu’elle plaît, bien ancrée sur le territoire. Quand La Java est là, tout le monde y va, en solo, en famille, entre amis et tous se mélangent pour un cocktail réussi de culture, de convivialité et de vie, tout simplement.

Nathalie Vauchez

*Lire notre article page 22.

Côté financier

La Java des Baleines loue le terre-plein du Moulin Rouge à la Commune et paie également le stockage à l’année de ses équipements et matériels, ainsi que l’approvisionnement en électricité dont elle s’occupe directement. Label o yat, association culturelle qui assure la programmation de La Java, reçoit des subventions de la Communauté de Communes de l’île de Ré et du Département de Charente-Maritime. Celles-ci permettent de maintenir des billetteries faibles, malgré un équilibre financier précaire.

A noter le soutien sans faille (non financier), toute l’année, de la Commune de Saint-Clément des Baleines et de la Maire, Lina Besnier.

A la fois bar-resto, lieu de concerts et de spectacles, site de loisirs, La Java des Baleines est un vrai lieu de vie.

Onze artisans d’art exposent au Hangar à sel

Pour cette 9 ème édition, Capucine Artisanat organise du 1 7 au 2 5 mai son expositionvente d’art et d’artisanat.

Comme chaque année, cet évènement se déroulera au Hangar à sel (derrière la LPO), route du Vieux Port, aux Portes-en-Ré. Onze artisans aux savoir-faire variés (bois, métal, terre, noix de coco, sérigraphie, peinture, textile, pâte polymère et papier) s’approprieront ce lieu patrimonial aux portes de la réserve naturelle de Lilleau des Niges.

Les artisans présents : Fybulle, artiste peintre ; Zozoï création, zéro déchet ; Girouettes à tous vents,

girouettière ; Cyril Paulard, sculpteur noix de coco ; Atelier Mojo, céramiste ; Hugo Boudin, sérigraphe ; Takalfaire, couturière ; Les trucs de SAm, sculpture métal ; HF Sculpture, sculpture sur bois, Loïc B, pâte polymère et Atelier Face au Vent –céramique.

L’exposition ouvrira ses portes à 14h le mercredi 17 mai puis de 10h à 19h les jours suivants.

In F o S capucine.artisanat@gmail.com Capucine a rtisanat

Ga L e R ie G L ineu R

Rencont R e d’a R tistes

C lara CASTAGNÉ et

Richard POMMIER

Vendredi 19 mai à 18h

avril - 11 juin 2023

ré à la Hune est une publication gratuite éditée par Rhéa Marketing : 183 rue des Gros Peux17940 Rivedoux-Plage / Tél. 05 46 00 09 19 / Fax : 05 46 00 09 55 / Mail : realahune@rheamarketing.fr

Ce journal vous est offert par les Annonceurs, nous les en remercions vivement. Il est mis à votre disposition par tous les commerçants et lieux qui le souhaitent, merci à eux.

Directrice de la Publication : Nathalie Vauchez / Maquette : RC2C / Mise en page : Valérie Le Louer Rédaction, photos : Aurélie Bérard, Stessy Bourreau, Catherine Bréjat, Jacques Buisson, Lucile Dron, Amandine Hemery, Valérie Lambert, Pauline Leriche Rouard, Florence Sabourin, Nathalie Vauchez, DR, sauf mention expresse Dessin : Philippe Barussaud / Régie publicitaire : Rhéa Marketing : 05 46 00 09 19

Frédéric Pallot-Dubois : 06 14 29 47 21 Nathalie Vauchez : 06 71 42 87 88 rhea@rheamarketing.fr /

Imprimeur : Imprimerie Rochelaise / N° ISSN : 2257-0721 - PEFC 10-31-1240

Toute l’actualité de l’île de Ré sur www.realahune.fr

Votre journal est imprimé sur du papier écologique sans chlore et issu de forêts gérées durablement, avec des encres végétales, les déchets sont recyclés. Le logo Imprim’Vert et la certification PEFC de notre imprimeur le garantissent. Écolo, le journal s’engage pour un avenir positif et durable sur notre île !

Des formes d’arts très variées seront représentées à cette exposition-vente d’art.

Galerie Sénac de Meilhan : un lieu d’art incontournable

D’avril à novembre, cette institution culturelle située sur le port de La Flotte depuis 1 9 86, accueille une cinquantaine d’artistes différents. Nous avons rencontré Catherine Le Bouill, la dynamique présidente de l’association « Peintres et sculpteurs de l’île de Ré », qui gère la galerie.

travail individuel de chacun sans jamais se faire de l’ombre.

Le public qui franchit la porte est accueilli par les artistes qui assurent les permanences lors de l’ouverture. Cette spécificité permet un échange direct et constructif entre le public et le créateur de l’œuvre.

une saison ponctuée d’événements

« Chaque année, nous offrons une carte blanche à un artiste afin de mettre en avant des savoir-faire et talents artistiques peu connus », nous explique Catherine Le Bouill. « Cette année, ce sera la mer dans tous ses états avec le peintre breton originaire de Perros Guirrec, Didier Lozac’h. Il sera notre invité du 1er au 14 juillet. La galerie lui sera entièrement dédiée. Il réalise des tableaux semi-abstraits inspirés de sa Bretagne natale ».

poils », cette expo s’adressera essentiellement aux vingt-six membres de l’association dont deux artistes rétaises sont d’ailleurs venues récemment rejoindre les rangs : la peintre couardaise, Sandrine Merrien et la sculptrice flottaise, Nathalie Soulet.

une œuvre pour aider les démunis

Cette galerie participe largement au développement culturel de la commune et à son rayonnement. Comme à l’accoutumée, une quinzaine d’expositions rythment la saison et vont réunir quatre peintres et un sculpteur à chaque édition. Les expositions se succèdent ainsi pour mettre en valeur peintres et sculpteurs rétais ou hors territoire

- vingt-huit invités extérieurs attendus cette année - de renom comme en devenir. L’objectif est de promouvoir l’art contemporain et de le rendre accessible au plus grand nombre tout en faisant se juxtaposer, par exemple, des œuvres en racou, ou des sculptures en bronze ou résine, avec des toiles au style abstrait ou figuratif. Ce mélange des genres donne du sens et de l’épaisseur au

21 ème édition - l e S p orte S -en- r é

Parmi les autres temps forts, la 4ème édition du salon Envolée d’Art du 7 au 20 octobre réservé aux artistes amateurs, peintres et sculpteurs rétais. Aucun thème ni technique particulière ne sont requis, c’est l’occasion pour les artistes sélectionnés de montrer leur travail et de leur mettre un pied à l‘étrier. Le salon d’Automne du 21 octobre au 5 novembre clôturera la saison. Sur le thème « de plumes ou de

Le regard de Catherine Le Bouill s’illumine lorsqu’elle aborde cette opération. En partenariat avec la mairie de La Flotte, pour la première fois, l’association « Peintres et sculpteurs de l’île de Ré » s’associe pour soutenir les personnes défavorisées de la commune sous la forme d’une action sociale et solidaire. A ce titre, chaque artiste membre de l’association ou invité de la galerie fera le don d’une œuvre choisie par ses soins ou créée spécialement pour cette occasion, au profit d’une vente aux enchères prévue en fin d’année. Les fonds récoltés lors de la vente seront reversés au CCAS*.

Galerie Sénac de m eilhan

18 Ter quai de Sénac à La Flotte Ouvert tous les jours d’avril à fin octobre de 10h à 13h et de 15h à 19h

Galerie Senac

Une journée pour les amoureux des livres anciens

La Journée du Livre ancien et d’occasion, créée il y a 21 ans et reprise par l’Association « Les Portes en Fête » avec toujours Marilyne Hernandez comme fil conducteur, est programmée le dimanche 28 mai 2023 de 10 h à 19 h, à la salle des Marais de la Prée.

Cette journée, devenue une véritable institution, permettra d’aller à la rencontre de bouquinistes d’exception qui se consacrent à leur passion : l’amour des vieux livres. Ces derniers emmèneront les visiteurs à la découverte de livres anciens, modernes, rares ou épuisés. Un florilège d’ouvrages sera présenté pour continuer à apprendre, mais aussi à rêver… Des livres concernant le régionalisme, l’histoire, la littérature, l’ésotérisme, les arts, la philosophie, les voyages, l’archéologie ainsi que des journaux illustrés, des bandes dessinées pour enfants et pour adultes. Le programme ne s’arrête pas là, puisque la restauration d’ouvrages anciens et la reliure seront également à la page

Journée du livre ancien et d’occasion

de cette journée qui s’annonce riche en couleurs et en rencontres.

11 bouquinistes attendus ! Cette année, onze bouquinistes seront présents pour faire vivre cette 21ème édition, dont la librairie Quillet qui participe depuis le début à cette aventure. « L’idée de cette journée est née à l’époque autour d’un dîner avec le bouquiniste Henri Vignaux. Les années passent et certains bouquinistes ont vieilli ou ne peuvent plus venir. » confie Marilyne Hernandez. « Mais une chose est sûre, cette journée se déroulera dans une ambiance très conviviale ! ».

Amandine Hemery

salle des Marais de la Prée aux Portes-en-Ré. Le 28 mai de 10 h à 19 h. Entrée gratuite. Renseignements au 09 67 44 67 73 - lesportesenfete@gmail.cpm lesportesenfete

Florence Sabourin

*Centre Communal d’Action Sociale.

Aux côtés de Catherine Le Bouill, Eric Vanel, Patrice Simon, Jacques Dehée et Sébastien Bé exposent leurs créations sur les murs et les sellettes de la galerie.

La journée du Livre ancien et d’occasion permet de rencontrer des bouquinistes d’exception.

La Fashion Night couture revient sur l’île

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Le Rivedousais Philippe Noël, qui avait organisé de 2011 à 2013 des défilés de mode au Musée de Saint-Martin avant de s’envoler avec succès vers Paris, revient à ses premières amours, pour le tournage d’un défilé de mode le 13 mai, sur la cale du port de Rivedoux, avec en arrière-plan le pont de l’île de Ré. Environ 140 tenues d’exceptions seront présentées avec la présence de mannequins ukrainiennes, puisque la thématique sera un hommage au peuple ukrainien et à son président. Ainsi, 20 tenues défileront aux

couleurs de l’Ukraine, réalisées par des maisons de couture. Les danseuses de l’école Co-Ainsidanse seront également habillées par une créatrice. En production, pas moins de cent personnes, quatre caméras et un drone pour le tournage d’une douzaine de tableaux. Les premières images seront en ligne fin juin 2023, puis plusieurs clips sortiront en septembre 2023

Cet évènement est ouvert au public, gratuit et un écran géant sera installé.

l e printemp S de S Sai S on S mu S i C ale S en r é

Cuivres en Ré

Comme le veut la tradition, Les Saisons Musicales en Ré ouvre le bal musical insulaire avec le concert de printemps. Autre tradition, le thème. Si 2022 était celle de la Nature, 2023 sera celle du vent. En est-il un symbole de la douceur printanière ? « L’agréable zéphir venant de l’ouest », répond Bernard Dorin. Côté instruments, ce sont les cuivres qui exprimeront toute l’énergie de la saison du renouveau.

un bien séduisant quatuor

Marie Collemare (Cor) Fabien Verwaerde (Trompette), Mathieu Adam (Trombone) et Corentin Morvan (Saxhorn) ont bien des points communs. Outre une formation d’excellence, notamment au Conservatoire National de Musique et de Danse de Paris, une brillante carrière dans les grands orchestres français et étrangers et une passion pour la transmission et les échanges culturels, ils ont tous intégré le prestigieux orchestre de la Garde Républicaine.

Cuivres à la française

En 2022, les quatre virtuoses se lancent dans une aventure musicale

partagée. Avec le Quatuor Gaspard, ils souhaitent créer un répertoire sur-mesure réunissant transcriptions d’œuvres et créa-tions. Intitulé l’Empreinte parisienne , leur premier projet exalte l’histoire musicale de la capitale au 20ème siècle à travers ses grands compositeurs. Seront invités sur l’Ile de Ré le 19 mai prochain Darius Milhaud, Francis Poulenc, Claude Debussy, Camille Saint-Saëns et Astor Piazolla mais aussi Frédéric Chopin et Maurice Ravel, auquel sera rendu un hommage particulier.

Un moment musical qui s’annonce intense en l’église du Bois-Plage.

Pauline Leriche Rouard

Les Saisons musicales en Ré présente le Quatuor Gaspard vendredi 19 mai - e glise du Bois-Plage

Concert à 20h30 (ouverture des portes à 20h)

Entrée : 20 € (15 € pour les adhérents de l’AR4S - Association Rétaises des Quatre Saisons)

Places limitées – Réservation nécessaire sur www.ar4s.fr

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Après avoir organisé plusieurs défilés de couture au Musée Ernest Cognac à Saint-Martin au début des années 2010, Philippe Noël et sa Fashion Night Couture se sont imposés dans le milieu de la mode parisien. Il est de retour ce 13 mai, à Rivedoux-Plage.

Richard Texier : réconcilier mobilité et errance pour une plus grande aventure artistique

Cosmos ambulant, dernier livre de Richard Texier, peintre et sculpteur reconnu, et bientôt écrivain reconnu, vient de paraître chez Gallimard. Installé pour l’été dans sa propriété de La Flotte, il a pris le temps de nous parler de cet ouvrage qui nous fait découvrir un aspect essentiel de sa vie artistique : l’atelier nomade.

Ouvrage passionnant, Cosmos ambulant, se lit comme un roman d’aventure. L’auteur s’y livre sans effet de manche, simplement et intelligemment, et relate les circonstances qui entourent la création de ses œuvres. Traversé par les plus grands artistes de l’époque, c’est un vrai régal pour ceux qui s’intéressent à l’art contemporain. L’art est d’ailleurs pour Richard Texier une aventure intellectuelle, une aventure ouverte qui vaut tous les détours. Le livre débute par l’histoire d’un jeune artiste pauvre, qui ayant étudié l’architecture et les arts plastiques à Paris, imagine une stratégie nomade pour se lancer. D’abord à New York, où il s’envole avec un aller simple, brûlant ses vaisseaux pour être sûr de réussir et parce qu’il n’a pas les moyens de faire autrement, puis, toujours dans la perspective de renouveler son inspiration, la Russie et la Chine. Richard Texier n’est pas un touriste collectionnant les étiquettes sur ses valises qui ne fait que passer sans rien voir de ce qui l’entoure. C’est un nomade,

centre du monde des arts plastiques. Tous les artistes, reconnus ou en devenir, se trouvaient dans ce quartier d’une surface de 59 km2 et rêvaient de rejoindre une grande galerie ! Il se laissera séduire, booster, envahir par l’enchantement de Manhattan et y reviendra régulièrement les années qui suivront. Cette première résidence jouera un rôle dans la manière dont il envisagera son travail et son avenir.

C’est à New York qu’il se découvrira l’envie d’aller plus loin et « d’explorer les ressources de la sculpture »(1). Son ami César aura beau l’avertir que pour être sculpteur, il faut être riche car il faut

une œuvre est le meilleur moyen de soutenir et de montrer que l’on apprécie un artiste.

En Russie, il est fasciné par l’âme russe, la vraie, pas celle que l’on nous montre aux informations télévisées, mais celle dont le souffle investit la littérature, la musique et la danse. Son goût de tout explorer, sans limite et sans précaution, sa propension à se mettre en danger pour se sentir vivre plus intensément, lui attireront quelques soucis majeurs dans la jungle urbaine qu’est Moscou à ce moment-là. Mais l’osmose sera telle, qu’il aura beaucoup de mal à quitter la Russie.

les mœurs, le mode de pensée et la langue, un véritable cauchemar. Il doit à la réactivité des diplomates français de ne pas croupir actuellement au fond d’une geôle chinoise !

une actualité rétaise

éprouvant le besoin de se poser et de vivre de l’intérieur, une ville, un lieu, ou un peuple. Ce séjour qu’il nomme l’atelier nomade, et qui lui permet de réconcilier immobilité et errance, le ressource et donne à chaque fois un nouvel essor à sa créativité. Il en sort des toiles et des livres d’art qui doivent beaucoup au lieu qui les a vus naître. L’atelier nomade naît pratiquement à chaque fois d’une proposition qui s’offre à Richard Texier et qu’il conjugue avec une envie. C’est par exemple l’enthousiasme d’Emmanuel Lopez qui le conduira à la villa Noailles, à Hyères, parce qu’il rêve alors de Méditerranée.

Les étapes marquantes des ateliers nomades

L’ouvrage décrit cinq des ateliers nomades qu’il a expérimentés, probablement ceux qui l’ont le plus marqué. En commençant par New York, où il se rend pour la première fois en 1979, à un moment magique pour un artiste où Manhattan était le

de la place pour pouvoir travailler et disposer d’argent pour se procurer les matériaux nécessaires, il ira de l’avant et trouvera les moyens de satisfaire sa passion. C’est aussi à New York qu’il apprendra que « l’argent est un langage universel »(1) et qu’acheter

Après la solitude bénéfique d’une résidence au phare de Cordouan, Richard Texier travaillera, en 2004, avec la fonderie d’art Liu, à Shanghai. Ce séjour en Chine, riche sur le plan culturel, se révèlera, en raison de la légèreté des agissements de Richard Texier dans un pays dont il ignore

Richard Texier signera ce livre le 20 mai à la Librairie Le Grand Largue à Saint-Martin. Une occasion rare pour les amateurs de pouvoir discuter avec lui. L’île de Ré est un point d’ancrage important pour Richard Texier, elle représente sa relation à l’océan, un sentiment prégnant qui traverse son œuvre, mais elle reste un lieu « off » dans lequel il ne souhaite pas exposer. En revanche, il y travaille et se consacre pour l’instant à la réalisation d’un projet qui lui tient à cœur : la construction d’un atelier à ciel ouvert. Le peintre, qui fabrique lui-même ses couleurs, a constaté que lorsque ses toiles séchaient à l’extérieur, forcément plus vite à cause du vent et du soleil, l’éclat des couleurs était magnifié. Un phénomène chimique s’opère qui fait remonter les pigments à la surface provoquant une plus grande luminosité.

Il attend donc avec impatience la livraison de cet atelier qu’il se réjouit de pouvoir utiliser l’été prochain.

Catherine Bréjat

Signature le 20 mai 2023 de 18h30 à 20h à la librairie

Le Grand Largue - 4, rue de Sully Saint-Martin

1) Citation extraite de Cosmos ambulant.

© Stepan Falke

© Micheline Pelletier

© Simon Chaput

New York, Richard Texier peignant à l’intérieur du Starrett Lehigh Building, 2001.

Fonderie Liu à Shanghai en 2004.

Moscou, Pavillon de la culture en 1992, expositions des tableaux de Richard Texier.