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Catastrophes, risques, effondrement, décroissance, urgence… Ce sont les termes souvent utilisés pour parler d’un des enjeux majeurs de notre siècle : la transition écologique. Comme si l’écologie ne pouvait être envisagée que sous la contrainte. Un brin décourageant. Mais tout est une question de perspective. Car, face à l’urgence climatique, on peut tout à fait choisir d’adopter une autre posture et considérer l’économie verte non comme une lubie, mais comme un moteur de croissance. Ce qu’elle est déjà.
devrait encourager les acteurs à se mobiliser : selon Swiss Re, le changement climatique serait la plus grande menace à long terme pour l’économie mondiale, qui pourrait perdre jusqu’à 18 % de son PIB si aucune mesure n’est prise.

Selon l’European Environment Agency, l’emploi dans le secteur des biens et services environnementaux de l’Union européenne a progressé plus rapidement que l’emploi global au cours de la dernière décennie, passant de 2,02 % de l’emploi total en 2010 à 3,1 % en 2022. L’Agence internationale de l’énergie estime, elle, que les technologies vertes seront le levier de la révolution industrielle du XXIe siècle. Le marché de l’énergie photovoltaïque, l’éolien, des voitures électriques, des batteries, des électrolyseurs et des pompes à chaleur devrait, au total, atteindre plus de 2.000 milliards d’euros d’ici dix ans.
Sur le plan financier, le Luxembourg en tire déjà parti et se positionne même comme leader, avec 133 obligations vertes d’une valeur cumulée de 63 milliards d’euros. Chiffre moins réjouissant mais qui
Autant d’arguments qui devraient inciter à changer de prisme, mais aussi de tempo. Car, à ce jour, les mesures censées favoriser la transition écologique sont trop souvent freinées par la lenteur des décisions. C’est le cas, par exemple, du règlement de l’Union européenne sur les produits exempts de déforestation, repoussé et assoupli. Juste avant la COP, les ministres de l’UE ont débattu de la proposition de modification de la loi européenne sur le climat et se sont accordés sur un objectif de réduction de 90 % des émissions nettes de gaz à effet de serre à l’horizon 2040. Un signal fort et ambitieux sur le papier. Toutefois, la flexibilité et la souplesse permises par le texte, notamment concernant le recours possible à des crédits internationaux à hauteur de 5 % censé assurer une forme de pragmatisme, pourraient interroger sur la crédibilité et la cohérence d’une Europe qui veut avancer vite, mais garde le pied sur le frein. Or la transition n’est pas un idéal lointain, elle ne se joue pas dans le futur, à coups de projections et de promesses : elle se joue ici et maintenant.


042 Finance forward: strenght meets pioneering spirit
046 L’écosystème décryté
048 The “triple T mantra” of private markets
054 Patrimoine : l’ère de la gestion augmentée
058 Capital markets must face digital crossroads
064 Comment l’assurance veut garder son avance
070 Art at Work
076 The 2025 Finance Awards








La fin d’année approche mais l’actualité ne faiblit pas. Le gouvernement a annoncé investir 126 millions d’euros dans un supercalculateur nouvelle génération et une AI factory nationale. Côté entreprises aussi, on investit, comme Ocsial pour son centre de production européen de graphène à Differdange. Sur la Place, deux figures du monde bancaire ont annoncé leur départ : Béatrice Belorgey (BGL BNP Paribas) et Françoise Thoma (Spuerkeess).



15.10—15.11
The end of the year is approaching, but the news cycle shows no signs of slowing down. The government has announced a €126 million investment in a next-generation supercomputer and a national AI factory. Companies are investing as well, including Ocsial, which is developing its European graphene production centre in Differdange. On the financial centre side, two prominent banking figures have announced their departure: Béatrice Belorgey (BGL BNP Paribas) and Françoise Thoma (Spuerkeess).
Portrait-robot.
Dans le Global Entrepreneurship Monitor, le Statec tire notamment deux caractéristiques des entrepreneurs au Luxembourg. D’abord, on recense davantage d’entrepreneurs parmi les immigrés que les natifs (11,7 % des immigrés et 7 % des natifs). Ensuite, les femmes entreprennent moins que les hommes, et l’écart s’est accentué » en 2024 : 6.4 % de femmes contre 13.3 % d’hommes, alors qu’en 2023, les chiffres étaient de 8.7 % pour les femmes et 10.6 % pour les hommes. 16.10

Proximité.
Après 16 mois d’expérimentation à Esch et dans la capitale, la création d’une unité de police locale au sein de la Police grand-ducale est actée. Le projet de loi relatif a été adopté par les députés, adopté le 16 octobre. Il s’agit de renforcer la présence policière, la prévention et le lien de confiance avec la population. Les résultats sont jugés concluants, avec +1.650 contrôles menés en six mois et une extension déjà amorcée à Differdange et Museldall. Le dispositif restera concentré sur les zones urbaines à risque. 17.10
Réforme.
Le permis à vie, c’est bientôt fini. Les députés européens ont validé les contours du nouveau permis de conduire européen qui devrait être adopté en 2030 au plus tard, lorsque les permis seront numérisés. Les permis devraient être valables 15 ans pour les motos et les voitures. Les règles de conduite ne changent pas, il s’agit plutôt d’atteindre trois objectifs : favoriser l’échange transfrontalier d’informations sur les infractions, améliorer la formation des conducteurs et garantir l’aptitude des conducteurs dans l’ensemble de l’UE. 21.10

Autonome.
Cinébudget.
Le gouvernement prévoit 180 millions d’euros sur quatre ans pour soutenir la production audiovisuelle luxembourgeoise. Présenté en commission, le projet de loi introduit un nouveau mécanisme de financement, incluant la liquidation partielle des 97 millions d’avoirs du Film Fund, conformément aux recommandations de la Cour des comptes. L’objectif ? Maintenir la compétitivité internationale du secteur et offrir des perspectives aux jeunes talents formés localement. Le texte soutient aussi l’émergence du gaming comme filière culturelle stratégique. Entrée en vigueur visée : janvier 2026. 22.10
Si le projet de loi lié n’a pas encore été déposé, les ministres de l’Économie, Lex Delles, et de la Mobilité, Yuriko Backes, ont présenté la stratégie nationale que le gouvernement s’est donnée concernant la conduite automatisée. Le gouvernement veut se positionner comme un acteur de référence dans ce domaine et en faire un pilier de la diversification économique du pays. Les deux ministères ont identifié cinq domaines d’application :
1. Les rabotaxis pour des services de transport à la demande
2. Les navettes « last mile » automatisées et intégrées au réseau de transport public
3. Le valet parking et les sites à circulation restreinte (automatisation de manoeuvres)
4. Le secteur logistique automatisé pour le transport de marchandises
5. Le pilotage automatique sur autoroute pour renforcer la sécurité. 23.10

Logement.
Le ministère du Logement a acquis le site Caves du Sud à Remerschen auprès des Domaines Vinsmoselle pour 8,5 millions d’euros. Ce terrain accueillera environ 45 logements, dans le cadre de la stratégie nationale d’acquisition foncière en faveur du logement abordable qui vise à élargir le parc de terrains publics disponibles pour les promoteurs publics. 28.10
Scientifique.
Le Dr. Maxime Brami, chercheur luxembourgeois à l’Université Johannes Gutenberg de Mayence, a reçu la Bourse Fondation SchleichLentz 2025 pour un projet alliant intelligence artificielle et participation citoyenne afin d’identifier de nouveaux sites archéologiques au Luxembourg. Il consiste à « détecter de nouveaux sites archéologiques au Luxembourg grâce à l’analyse d’images LiDAR assistée par intelligence artificielle », tout en impliquant activement le public. 29.10
Consommateurs.
Le Luxembourg a enfin adopté le recours collectif en matière de consommation. La loi, votée à l’unanimité le 30 octobre, permet aux consommateurs de s’unir pour agir en justice contre un professionnel. L’ULC salue la réforme mais relativise son impact pratique. Trois étapes encadrent la procédure, désormais alignée sur les standards européens. 30.10
Les trois étapes de la procédure
1 Recevabilité : l’action doit être introduite devant le tribunal d’arrondissement de Luxembourg par une entité qualifiée – une association agréée de consommateurs. Le juge vérifie la légitimité de la demande et l’absence de conflit d’intérêts.
2 Réparation : le tribunal statue sur la responsabilité du professionnel et détermine les consommateurs concernés. Un liquidateur est désigné pour organiser l’indemnisation. Les consommateurs disposent de deux à six mois pour se manifester.
3 Mise en œuvre : le professionnel doit verser les compensations sous le contrôle du liquidateur, qui rend des rapports réguliers au tribunal.
Suivez l’actualité politique en continu.
Rupture.
L’Association des médecins et médecins-dentistes du Luxembourg (AMMD), principal syndicat représentant les praticiens libéraux, a résilié ses conventions avec la Caisse nationale de santé. En cause : une contestation du cadre actuel de rémunération, jugé trop rigide, et une volonté de revoir la gouvernance du système de santé. Une crise sans précédent qui pourrait rebattre les cartes du conventionnement médical. 01.11
Next station.
Distinction.

Le gouvernement débloque 138 millions d’euros pour réaménager la tête ouest de la gare de Luxembourg et transformer l’arrêt de Hollerich en pôle d’échanges multimodal. Ce futur nœud de transports, connecté au tram et aux lignes de bus, vise à désaturer la gare centrale d’ici 2035. Hollerich deviendrait ainsi la quatrième gare périphérique de la capitale, après Pfaffenthal-Kirchberg, Howald et Cessange
Rattrapage.
03.11
27 e
Le Luxembourg gagne deux places dans le classement World Digital Competitiveness Ranking de l’IMD, se hissant au 27e rang sur 69 économies. Il devance désormais la Nouvelle-Zélande, mais reste derrière ses voisins européens et loin du trio de tête composé de la Suisse, des États-Unis et de Singapour. Le pays pâtit toujours d’un déficit en compétences numériques et d’un accès limité aux financements pour l’innovation. 04.11
1. Suisse
2. Etats-Unis
3. Singapour
…
18. Allemagne
21. France
25. Belgique
27. Luxembourg
L’ONG Friendship, présente au Bangladesh et au Luxembourg, a remporté le prix Earthshot 2025 dans la catégorie « Fix Our Climate ». C’est la première fois qu’une ONG luxembourgeoise est récompensée par ce prix environnemental, décerné sous l’égide du prince William. Son projet de reforestation des mangroves, soutenu par des partenaires luxembourgeois dont la Banque Raiffeisen, protège plus de 125.000 personnes et capte déjà 15.000 tonnes de CO₂. Un modèle de résilience locale, fondé sur la nature et les Objectifs de développement durable. 07.11

Supercalculateur.
Le pays renforce sa stratégie numérique avec l’arrivée de Meluxina-AI, un supercalculateur de nouvelle génération dédié à l’intelligence artificielle, et la création d’une AI Factory nationale. Ces projets représentent 126 millions d’euros d’investissement selon le ministre de l’Économie Lex Delles seront cofinancés à 50% par EuroHPC. Le projet vise à soutenir les besoins croissants en calcul intensif pour la recherche, les entreprises et les services publics, tout en intégrant une politique énergétique durable. 11.11

wealins.com
GreenFleet.
Plus d’une entreprise luxembourgeoise sur deux ayant une flotte a déjà intégré des véhicules électriques, selon le Baromètre des Flottes et de la Mobilité 2025 réalisé par Ipsos pour Arval. Soutenue par des aides fiscales prolongées jusqu’en 2026, la transition s’accélère — mais reste freinée par le manque de bornes et les coûts d’achat. Si 84 % des entreprises électrifiées ont défini une stratégie de recharge, seule une minorité mesure encore l’impact carbone réel de sa mobilité. 16.10
Raisons de l’électrification


Changement de visages à la tête de la Fédération des jeunes dirigeants : Gérard Thein, directeur de l’entreprise de construction Bonaria Frères, succède à Stéphanie Damgé à la présidence pour le mandat 20252026. À ses côtés, Paul Ernster, directeur financier d’Ernster – L’Esprit livre, devient secrétaire général. Ils entendent placer leur mandat sous le signe de l’innovation, de la collaboration et du développement de la communauté entrepreneuriale. 20.10
Attractifs.
Randstad a publié son Employer Brand Research 2025 et dévoile son classement des employeurs les plus prisés par les salariés du Luxembourg. « Ces entreprises se distinguent par leur capacité à aligner leur marque employeur avec les attentes clés du marché » indique le spécialiste du recrutement. Le rapport indique aussi que le facteur « équilibre entre vie professionnelle et vie privée » dépasse la sécurité de l’emploi.
1. Université de Luxembourg
2. Banque et Caisse d’Épargne de l’État Luxembourg (Spuerkeess)
3. Groupe CFL
4. Luxair
5. Groupe Post Luxembourg. 27.10
Fusion.
Sweco renforce son implantation européenne en intégrant le bureau d’architecture Assar Architects (150 collaborateurs au Luxembourg, en France et en Belgique) avec l’ambition de faire de ces trois pays des « pôles stratégiques pour des projets de construction innovants et responsables en Europe ». En juillet dernier, Sweco avait déjà annoncé l’acquisition de Progroup et +Impakt via sa filiale Betic avec cette fois l’ambition d’ancrer la durabilité dans ses projets. 17.10
Vaisselle.
Le spécialiste de la location de mobilier et d’art de la table pour l’événementiel, Options, a inauguré un nouveau centre logistique à Contern Ce site de plus de 3.000 m², équipé de tunnels de lavage dernière génération, permettra d’accroître la capacité opérationnelle à 300 livraisons mensuelles. Un investissement stratégique pour fêter les dix ans de l’entreprise au Luxembourg et soutenir l’activité de son showroom à Howald. 24.10


Nightshift. Le groupe Emile Weber et la start-up suisse Twiliner ont présenté à Canach le tout premier autocar de nuit longue distance à très basse empreinte carbone. Il reliera Zurich à Amsterdam dès novembre, avec un arrêt à Luxembourg, pour un prix compris entre 155 et 250 €. D’autres itinéraires sont déjà prévus pour 2026, avec l’objectif d’étendre le réseau
Twiliner à un total de 30 destinations européennes au cours des trois prochaines années. 30.10



Déménagement.

La licorne française Criteo va transférer son siège juridique au Luxembourg d’ici 2026. Objectif : simplifier sa structure, séduire les investisseurs américains et, à terme, envisager un redomicilement complet aux États-Unis. Un mouvement stratégique entre Paris et Wall Street, alors que la plateforme de commerce média affine sa mue post-cookies. 31.10

Ocsial, investit 300 millions de dollars à Differdange pour y implanter son centre de production européen À la clé : plus de 300 emplois qualifiés et une montée en puissance du Luxembourg comme hub industriel deeptech. Le graphène est un matériau ultraléger, ultra-résistant et ultra-conducteur composé d’une seule couche d’atomes de carbone. 11.11

Transition.
Après plus de 1.135 jours à la tête de la MarkCom, André Hesse (VOUS Agency) passe officiellement le flambeau à Tom Turping (e-connect), qui prendra ses fonctions de président le 1er décembre. Le mandat d’André Hesse a marqué un tournant dans la structuration et la professionnalisation de la fédération. Son successeur entend poursuivre cette dynamique et préparer les agences aux défis à venir : IA, nouveaux formats, talents… 31.10
Partage.
Pour ses un an, la plateforme pairtopair passe à la vitesse supérieure avec InsideOut, un nouveau format de mentoring collaboratif en présentiel En petits groupes de cinq, les professionnels partagent leurs défis concrets, avancent ensemble, et recréent du lien dans un monde de plus en plus digitalisé. Inclusivité, transmission, engagement social fort : la start-up fondée par David Determe veut replacer l’humain au cœur du réseau. 12.11

Forces.
Le groupe français Onet a racheté Seris Luxembourg, intégrant ses 250 agents à ses effectifs locaux. L’opération renforce la position d’Onet Security Luxembourg – déjà forte de 6.000 collaborateurs – sur le marché de la sécurité humaine, cynophile, incendie et événementielle. Une étape stratégique pour répondre aux besoins croissants en protection des sites sensibles et tertiaires. 13.11

Rayonnement.
Goodyear renforce sa stratégie de durabilité avec une installation photovoltaïque de 7 MWp à Colmar-Berg, en partenariat avec Enerdeal. Le site produira 6,5 GWh d’électricité verte par an — l’équivalent de la consommation de 1.600 foyers — directement consommée sur place. 13.11




Luxembourg ranks 6th in the International Tax Competitiveness Index 2025. With a score of 81%, the country climbs two spots, thanks to its cross-border tax regime and efficient VAT structure. However, it is penalised by its “complex” corporate tax system and property taxation, which is said to create too many distortions. 21.10
Luxflag has introduced a new “Transition Label” to recognise financial products from companies that do not yet meet the EU’s strict sustainability thresholds but are moving towards greener activities. The goal is to offer investors a credible label that legitimises investments in companies transitioning towards sustainability. “This new label reflects our pragmatic approach to sustainable finance. It supports investors and asset managers in identifying credible transition strategies, while ensuring integrity, transparency, and impact” said the CEO of LuxFlag, Isabelle Delas. 15.10
Funds.
Spuerkeess and Edmond de Rothschild have entered into a strategic partnership, launching a new fund compartment: Luxfunds Portfolio Strategie Allocation. It will be part of the “lux | funds” family managed by Spuerkeess, which already includes money market, bond, equity and diversified funds. According to the two institutions, the new fund aims to offer investors globally diversified allocation with a high degree of flexibility in adapting to market developments 20.10
US-based GP Fund Solutions has obtained PSF status from the CSSF and opened an office in Luxembourg Already established in the UK, Ireland and Guernsey, the independent group — which administers over $85 billion in assets — has appointed James Vella-Bamber and Stephanie Atnas to head its local operations. Its aim: to serve alternative fund managers at the heart of the European Union. 29.10
The euro, our common currency, is a strong symbol of European unity. We are working to adapt its most tangible form — banknotes — to the future, by redesigning them and preparing for the introduction of digital cash".

Timeline.
The European Central Bank (ECB) has unveiled a roadmap for the roll-out of the digital euro. Key milestones include: 2026: hoped-for adoption by the European Parliament and Council Mid-2027: start of the pilot phase 2029: potential first issuance. 30.10
Luxembourg’s investment fund industry crossed the €6 trillion mark in September, driven by strong global markets and continued investor inflows, according to the CSSF. This represents a 1.26% increase month-on-month and 6.46% growth year-on-year — further evidence of the sector’s steady expansion. 28.10

Parce que nous croyons qu’entreprendre, c’est aussi bâtir pour demain. En alignant vos ambitions professionnelles et personnelles, nous donnons du sens à chaque décision et de la force à chaque projet.
Ensemble, construisons votre réussite.
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Nomination.
The Luxembourg Stock Exchange has appointed Maxime Aerts as Chief Information Officer, effective 1 November. He succeeds Laurent Pulinckx, now with Creos, and will lead LuxSE’s IT strategy at a time when data, cybersecurity, and AI are reshaping market infrastructure. 31.10
Birthday.
At the end of November, Fund Channel, a Luxembourg-based fund distribution platform, celebrates its 20th anniversary. A joint venture between Amundi and Caceis, it has established itself as a key European player by offering a one-stop solution for asset managers and distributors. Transparency, digitalisation, and process efficiency lie at the heart of its model. Fund Channel also operates in Italy, Switzerland, and Singapore. 18.11


Nicolas Otton will take over as Head of BNP Paribas in Luxembourg on 1 January 2026, succeeding Béatrice Belorgey, who is retiring after more than 40 years with the group. Currently Head of BNP Paribas Wealth Management France, Otton will also chair the executive committee of BGL BNP Paribas and coordinate the group’s activities in the country. 03.11
Non-EU banking subsidiaries held a steady 9.8% share of total EU banking assets in 2025, according to the European Banking Authority. Their presence remains particularly pronounced in specific segments, accounting for 29% of derivatives, 8% of loans and 6% of debt securities. The slight decline from 10.2% a year earlier was mainly due to reduced activity in loans and derivatives. The contraction was most notable among subsidiaries ultimately controlled by parent companies based in the United States and the United Kingdom. 04.11

The CEO of Spuerkeess Françoise Thoma is stepping down from her role. In agreement with the board of directors, she will remain in office until a successor is appointed, sometime in 2026. She will not be leaving the institution and will instead take on a new role as strategic advisor to the board, with a focus on regulatory developments. The bank said the move reflects its desire to initiate a generational renewal in its leadership. 10.11
After a still-elevated third quarter, Luxembourg’s annual inflation is expected to reach 2.2% in 2025, according to Statec. The trend is projected to ease to 1.5% in 2026, driven by stabilising energy prices, before gradually returning towards the ECB’s target, with 1.9% forecast for 2027. The next indexation adjustment is scheduled for Q3 2026, followed by another in 2027. 05.11
Deloitte launches its Digital Asset Accelerator Centre (DA2C), a centre of excellence designed to take tokenised projects from pilot to production. The firm aims to boost institutional adoption of blockchain and digital assets, while reinforcing Luxembourg’s position in the European DLT ecosystem. 12.11

Belgian-Swiss fintech Oper is aiming to conquer Luxembourg’s recovering mortgage market with its AI-driven digital loan origination platform. The company offers banks a fully automated solution to streamline the borrower journey and accelerate credit decisions. Its ambition: to digitise the end-to-end client experience, from initial application to qualified electronic signature. 13.11



















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Maëlle Hamma , Journaliste
Romain
Gamba , Photographe
Le patron de Bétons Feidt, veut poser les fondations d’une nouvelle pratique dans le secteur de la construction : l’impression 3D béton. Une technologie pas si récente mais qui présente des avantages alors que les logements manquent et la main d’œuvre s’amenuise.
Conversation avec Ferd Feidt
Le patron de Bétons Feidt veut ouvrir le débat sur autre façon de construire, grâce au béton 3D. Une technique qui ne résoudra pas la problématique de la construction, mais qui offre une alternative.
Architectes, ingénieurs : des indispensables
Si les machines et les encres minérales ont aujourd’hui atteint une certaine maturité sur le plan technique, pour démocratiser la construction 3D, l’apport des architectes et des ingénieurs est indispensable. Il faudra encore « mettre en place des catalogues de solutions répondant aux exigences statiques, thermiques…En collaboration avec les entreprises de construction, il faudra comprendre, tester et optimiser l’application de cette technologie dans le cadre concret des chantiers ».
Comment vous êtes vous intéressé à l’impression 3D de béton ?
Cette technologie se développe depuis les années 2000. Des années de recherche ont permis d’atteindre le niveau actuel. Nous avons suivi cette évolution de loin et, lors de la BAUMA exposition pour machines et équipements pour la construction en avril de cette année, nous avons été approchés par l’entreprise allemande Putzmeister et sa filiale Instatiq, qui nous ont proposé d’implanter leur dernier développement en partenariat au Luxembourg. Nous avons été tout de suite intéressés. De retour au Luxembourg, voilà qu’on nous demande de fournir du béton local pour le premier projet imprimé en 3D au Grand-Duché, la Tiny House de Rameldange à l’initiative de la commune de Niederanven et réalisé par l’architecte Bujar Hasani et l’entrepreneur allemand Georgios Staikos.
Quel est l’intérêt de la 3D face à la construction classique ?
L’impression 3D béton est un procédé qui consiste à superposer des couches de béton de 2 à 8 cm de hauteur imprimées à l’aide d’une tête d’extrusion montée sur un bras robotisé. Elle promet plus de rapidité, de réduire les coûts et davantage de possibilités de personnalisation. Elle s’inscrit dans une démarche d’éco-conception, car elle permet de mettre le bon matériau au bon endroit. La consommation de béton peut baisser de 60 %, et les déchets de construction être réduits de 30 à 60 %.
Pourquoi l’impression 3D est-elle une piste intéressante, particulièrement ici, au Luxembourg ?
C’est une technique qui pourra couvrir une partie des besoins en construction, notamment dans un contexte de manque de main-d’œuvre qualifiée.
En effet, environ 30 % des effectifs de la construction du Luxembourg, la génération des baby-boomers, partent à la retraite endéans cinq ans. Face au manque de logements et au retard que nous devrons rattraper dans les années à venir, cette technologie sera l’une des méthodes pour y parvenir.
Mais cela ne résoudra pas tous les problèmes… Oui, il ne faut pas faire d’amalgame, ce n’est pas une technologie magique à l’image d’une maison gonflable. Elle servira en premier lieu d’imprimer des murs et remplacer ainsi la maçonnerie. Elle ne pourra pas remplacer la construction en béton armé. Nous devons avancer par étapes et inclure dans la réflexion les ingénieurs et les architectes afin de développer ensemble les détails des constructions 3D, de préciser les champs d’application et de pousser ensemble la digitalisation indispensable à la robotisation de notre métier.
Dès lors, la mise en place d’un cadre normatif luxembourgeois respectivement européen sera des plus pressantes !
Que compte faire Bétons Feidt en la matière ?
Nous collaborerons avec Staikos 3D. Georgios Staikos est un pionnier de l’impression 3D en Allemagne. C’est à son initiative que fut construite à Beckum la première maison sortie d’une imprimante. C’est aussi à lui que nous devons la réalisation de la Tiny House de Rameldange.
Une structure nouvelle basée au Luxembourg, avec justement à la tête Georgios Staikos est en phase de création. PYH, print your house, se met comme objectif de rassembler les différents types de produits et de machines, pour arriver à atteindre
« Ce n’est pas une t echnologie magique à l’image d’une maison gonflable. »


-2,6 %
Le secteur de la construction a perdu près de 1.300 emplois entre le deuxième trimestre 2024 et le même en 2025. Il compte aujourd’hui environ 47.300 emplois.
un volume critique au niveau de la grande région. Elle assumera aussi bien l’exploitation de ces systèmes que leur développement.
Autour de PYH, Georgios Staikos mettra à disposition son expertise en matière de technique et de machines ; nous, Bétons Feidt, disposons du savoir-faire sur les techniques de fabrication du béton – appelé « encre » minérale lorsqu’il s’agit de 3D – et BFC, bureau d’études et de conception d’éléments préfabriqués qui fait partie du groupe Feidt, mettra aussi son expertise à disposition.
L’impression 3D béton est aussi appelée fabrication additive.

Quel est l’intérêt pour Bétons Feidt ? En tant que fournisseur de matériaux, nous voulons continuer de proposer des solutions haut de gamme et développer des produits spécifiques pour l’impression 3D qui ne se limiteront pas qu’au simple emploi du ciment comme liant. Leur production sur base de matériaux locaux, se différencieront des produits sous forme de poudre prémélangée acheminés depuis des usines suisses, françaises ou allemandes. Quant au contact avec le monde digitalisé, il nous permettra de notre côté d’accélérer la robotisation de nos usines de préfabrication et de créer des synergies.
Quelle sera la suite ?
Une solution performante sera disponible d’ici la fin de l’année prochaine. C’est un développement que nous estimons sur cinq ans. À terme, je pense que dans le pays, 20 à 30 % des constructions seront liées à une technique d’impression 3D. En attendant, je pense que le Luxembourg a désormais la base nécessaire pour écrire une success story.

While most people throughout Europe charge their phones and switch on lights without thinking about the electricity market, JAO works behind the scenes to ensure it is fair, transparent, and efficient. Paperjam spoke to its CEO Frederik Johnsen.
What are some things about the electricity market that most people don’t know?
Europe’s electricity market is one of the most interconnected systems in the world. Imagine you are sitting at home charging your phone. The electricity may have been produced hundreds of kilometres away at a wind farm in Denmark, a hydro dam in Austria, or a solar plant in Spain. Electricity constantly flows between countries depending on where it is produced and where it is needed.
How does JAO ensure that electricity can go from where it’s produced to where it’s needed? We perform a regulatory function, and we strive to create a fair market that works. We make sure that connections between countries are used effectively and fairly, so that electricity can move to where it is needed most, both in the long and short term. We facilitate auctions for long-term transmission rights, which gives both energy producers and traders the ability to hedge against price volatility. We run auctions and support the settlement of cross-border exchanges in day-ahead and intraday markets. The need for these deals can arise at any moment and might involve moving power from a windy region in the North Sea to somewhere experiencing calm weather. This keeps the European grid balanced and prevents shortages and waste. We also ensure that these deals are reported and published on public websites.
How does JAO help in the integration and decarbonisation of the electricity market?
Historically, transmission rights were handled bilaterally between countries. In 2008, CASC was created to help
“ J AO works behind the scenes to make sure cross-border connections between countries are used effectively and fairly, so that electricity can move to where it is needed most.”
Frederik Johnsen , JAO CEO
lower the barriers to entry for smaller traders, harmonise capacity allocation across Europe, and establish a single set of rules. Established in 2015, JAO built on the foundations of CASC to further harmonise European capacity allocation. As renewable generation depends heavily on weather conditions, cross-border transmission has become essential for maintaining system balance. We act as the central link between Transmission System Operators (TSOs) and market participants, helping to ensure that surplus renewable power reaches where it’s needed, reducing waste and the reliance on fossil-fuel backup.
What is your role in helping to build a fair, transparent, and integrated European electricity market?
Capacity allocation across Europe used to be fragmented, with each region using different rules, systems, and procedures. This created barriers for market participants, limited competition, and made it harder to ensure equal treatment and transparency. That is why we operate as the Single
Allocation Platform for Europe, managing the entire lifecycle of crossborder capacity allocation – from auctions to settlement – through one system, one rulebook, and one collateral structure. This ensures all transactions are fully traceable and conducted under publicly available, non-discriminatory rules.
What is the underlying strength of your team in Luxembourg? Our strength lies in the diversity and adaptability of our people. With colleagues from 25 nationalities, we combine deep expertise in energy markets, finance, technology, and operations. Every day, our teams interact with TSOs and hundreds of traders across Europe, managing complex financial settlements and ensuring uninterrupted system performance. This requires not only technical excellence, but also strong communication skills and cultural awareness – qualities that help us build trust and collaboration across borders. Technology underpins everything we do. We continuously invest in secure, flexible systems that guarantee seamless operations, while our people bring the dedication and problem-solving mindset that make it all work.
JAO’s 3 values:
built through transparency and fairness
internally as well as with TSOs, traders, and European institutions
Excellence
from 99.85% auction success rates to ISO-certified systems for quality and information security
Why is Luxembourg an ideal home for your company? Luxembourg was carefully chosen for our headquarters. The country offers the perfect balance of trust and connectivity. As one of Europe’s most stable and well-regulated financial centres, it provides the security and confidence needed to handle billions of euros in transactions every year. Its political neutrality and cooperative spirit make it a natural hub for European coordination.
Learn more about JAO’s role in Europe’s energy market
Le ministre du Travail Georges Mischo a cristallisé contre lui la colère des syndicats ces derniers mois. Désormais sur le bureau de celui qui est présenté comme le maillon faible du gouvernement, deux gros dossiers : l’absentéisme et l’organisation du temps de travail.
Conversation avec Georges Mischo, ministre du Travail
Dans son bureau, le ministre Georges Mischo, bien que dernièrement mis sous pression par les syndicats, veut se montrer détendu et combatif.

« J e ne suis pas le ministre monstre que certains se plaisent à décrire. »
Vous êtes un des ministres les plus exposés du gouvernement. Pourquoi selon vous ?
Parce que le ministère de l’Emploi est un ministère confronté à beaucoup de problèmes et de défis à cause du marché du travail qui évolue à une vitesse énorme. Je trouve que la séquence de discussions que nous venons d’avoir avec le patronat et les syndicats n’a pas été aussi dramatique que ce que ces derniers ont bien voulu le dire.
Le fait que votre ministère ait été le pré carré des socialistes ces vingt dernières années a-t-il joué un rôle dans la grogne syndicale ?
Je le crois. J’ai une manière de travailler différente de celles de mes prédécesseurs. Il faut que tous l’acceptent. Je ne suis pas le ministre monstre que certains se plaisent à décrire.
Comment qualifieriez-vous vos relations avec les syndicats ?
Le dialogue avec les syndicats n’a jamais été rompu. Nous devons travailler ensemble, syndicats et patronat, pour le bien des salariés et des entreprises. C’est mon but ultime. C’est ce que nous faisons régulièrement, au sein du Comité de conjoncture, du comité de suivi ArcelorMittal, dans le suivi de dossiers comme ceux de Liberty Steel ou de SES. Les salariés doivent pouvoir travailler dans un environnement sécurisé et sain. Dire que le dialogue social est mort est exagéré. D’ailleurs, depuis le 28 octobre, nous sommes entrés dans un nouveau cycle de discussions bilatérales.
Quel est l’état de vos relations avec le patronat ?
Je traite avec le patronat de la même manière qu’avec les syndicats. Je suis avant tout le ministre des salariés.
Comment se porte le marché du travail ?
Il est en pleine évolution. Nous faisons face à l’augmentation du taux des demandeurs d’emploi et au recul des offres. Nous sommes également confrontés à une pénurie de main-d’œuvre qualifiée ou non qualifiée, et ce dans tous les secteurs. C’est vraiment un défi énorme pour nous Luxembourgeois. D’autant que sur une force de travail d’environ 500.000 personnes, nous comptons 240.000 frontaliers, qui se posent de plus en plus la question de savoir si cela vaut encore la peine de venir ici. À cause du trafic et des salaires qui augmentent dans les autres pays.
Dans ce contexte, l’économie peutelle créer les emplois nécessaires à l’équilibre du modèle social ?
Cela devient de plus en plus difficile. Nous étions habitués à des taux de croissance de l’ordre de 3 % par an. Les taux de croissance actuels – 1 % cette année après deux années de croissance négative – ne suffisent pas. Nous avons actuellement 18.000 demandeurs d’emplois pour 7.000 offres. Cela m’inquiète. En 2022, nous avions autant de demandes que d’offres. Désormais, l’écart se creuse.
Ce cercle vicieux est-il une fatalité ou existe-t-il des moyens de la briser ?
Il faut le briser évidemment. Comment ? En faisant de l’upskilling et du reskilling pour les demandeurs d’emploi et pour les salariés en poste. J’ai fait voter en juin une modification du Code du travail, en vue de l’introduction d’un programme de gestion prévisionnelle de l’emploi et des compétences qui permet aux salariés de pouvoir se former même pendant les heures de travail. Le gouvernement prend en charge presque la totalité du coût des formations.
6,1 %
Le nombre de demandeurs d’emploi s’élève à 18.920 soit un taux de chômage de 6,1% au 30 septembre, en hausse de 6,7% (+1.187 personnes) sur un an. La hausse est particulièrement marquée pour les demandeurs d’emploi les plus qualifiés, dont le nombre a augmenté de 14,1% sur un an.
1.285 millions : le coût de l’absentéisme
68,7% de ce montant est à la charge des employeurs et de l’État, et 31,3% à la charge de la CNS, selon le cahier statistique de l’IGSS d’octobre. La part des employeurs et celle de la CNS progressent respectivement de 7% et de 14,5%. En 2024, le taux d’absentéisme s’élevait à 4,8% marquant une légère hausse, ce qui s’explique selon l’IGSS, par la fréquence des épisodes de maladie de plus de 21 jours. 60,1% des salariés ont connu au moins une absence, avec un temps moyen d’absence de 25,2 jours.
C’est une belle opportunité pour les petites et les moyennes entreprises. À elles de la saisir. Il faut les y motiver.
Qu’en est-il de la question politiquement sensible et centrale de l’organisation du temps du travail ?
Les discussions ont commencé le 28 octobre avec les partenaires sociaux que j’ai reçus séparément et successivement. C’est encore trop tôt pour en tirer des conclusions, les positions des uns et des autres pouvant être très éloignées. Nous nous verrons encore deux fois sur ce sujet d’ici la fin de l’année et une fois en début d’année. L’objectif fixé, avec le ministre de l’Économie Lex Delles qui participe également à ces discussions, est d’arriver à un accord pour mars, voire début avril. Il n’y a pas de date butoir, mais l’objectif reste d’arriver à une réforme avant la fin de la législature actuelle.
Autre dossier propice aux controverses : celui de l’absentéisme au travail. Quels sont vos projets en la matière et où en êtes-vous ? Nous travaillons dans un groupe interministériel qui rassemble des fonctionnaires des ministères du Travail, de la Santé et de la Sécurité sociale. Nous n’avons pas encore de propositions concrètes, mais l’objectif est clair: éviter que l’absentéisme continue de progresser et le ramener à des niveaux raisonnables. Le taux moyen dans les entreprises oscille entre 8 % et 10 %. C’est beaucoup trop. Cela pèse sur l’activité des entreprises, mais aussi sur les salariés présents qui doivent compenser ces absences avec le risque de tomber en burn-out et donc de devoir prendre eux aussi des congés maladie.
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Kieran Dowling , Chief Client Service & Business Development Officer at FundBank (Europe) SA
FundBank is reengineering banking for asset managers—combining fintech agility with full regulatory strength. Built for the entire AIF ecosystem, FundBank offers fast onboarding, seamless data integration, and transparent pricing without compromise.
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We operate an open architecture model that enables collaboration. Non-bank depositaries and fund administrators often need a regulated
« We have a diverse client base from across the fund industry ecosystem, attracted by our focused approach of offering speedy access to fully compliant bank accounts. »
Kieran Dowling, Chief Client Service & Business Development Officer at FundBank (Europe) SA
banking partner, and we are well-positioned to fill that role. By staying true to our core, we create space for partnerships and deliver value across the ecosystem.
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Our Luxembourg-based New Business Acceptance Committee
meets multiple times weekly, enabling fast, informed decisions. The team’s deep local and global expertise ensures we stay responsive to client needs.
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Full regulatory compliance FundBank accounts come with real IBANs, offering a highly regulated offering with no virtual IBANs. These are fully compliant accounts with institutional-grade custody and EU passporting and transparent pricing.
Onboarding in ten days FundBank commits to onboarding within 10 business days. Decisions are made by a Luxembourg-based team—no outsourcing. We focus solely on banking and custody, complementing fund administrators and depositaries without competing.
Conversation with Lara Bertemes
Lara Bertemes embodies a generation that is both committed and eager to "live by its ideas". Hyper-connected, her peers also seek to rally others.
At just 25, Lara Bertemes has already made her voice heard in some of the world’s most prominent institutions. A former youth delegate to the United Nations and a former member of the Luxembourg Youth Parliament, she now represents Luxembourg’s young generation at the Cop climate summit in Brazil as a Climate Youth Delegate, together with Sarah Mackel.
Maëlle Hamma , Journalist
Julian Pierrot , Photographer

“ I t’s the government’s responsibility to set the direction, and the private sector’s role is to play along”
How did you gauge the expectations of other young people in the country?
We organised a consultation phase with several workshops to understand what young Luxembourgers know about the Cop and what they expect from it, allowing them to share their ideas and perspectives. The goal was to have small group discussions--real conversations--to understand how they position themselves on these issues and to assess how “climate education” is being implemented today. We also arranged a discussion with the minister, where young people could ask their questions directly. We had some very insightful--and sometimes critical--reflections, including about the fact that flying to Brazil isn’t exactly climate-friendly!
Why is it important for young people’s voices to be heard? Together with the other European delegates, we drafted a common position, because it’s important to speak with one voice. But we also want to amplify the voices of young people from the Global South--those who are less often heard. In the outermost regions of Europe, many young people are already experiencing the consequences of climate change firsthand.
Could you share some examples of the suggestions that were made? When you give young people a bit of context and background, a lot of ideas emerge. The topic of biodiversity, the sea and the oceans--which play a major role in climate change-was widely discussed. Eating less meat also came up several times, even though it’s not the main source of emissions in Luxembourg. Quite a few young people already eat less meat, sometimes simply because it’s cheaper.
Is Luxembourg doing enough to combat climate change?
The municipalities are already doing a lot, but on the other hand, our taxes on petrol, cigarettes and other things that are bad for people’s health and the environment are still too low. What really matters is helping people take part in the transition--for instance, by installing better heating systems or solar panels. There are subsidies for electric cars, for example, but they’re not enough for those who can’t afford to change their vehicle in the first place. So it’s not necessarily the people who need the most help who benefit.
How can we do better?
The municipalities are doing lots of small things--but they really matter. If you look around, there are some great projects out there: I met a farmer who was genuinely trying to reduce his emissions without necessarily switching to organic farming. That’s already a step forward.
Across Europe, cities and universities are also working on concrete measures to adapt urban planning to climate change. All of this gives us a reason to stay optimistic.
What message would you like to share with other young people?
Let’s be ambitious and do our best. Sometimes, even the smallest things we do can make a big difference.
Do you think we need to change the way we talk about it?
Yes, because the discussion is very focused on the problems--and that’s important--but it can be discouraging for young people. They receive a lot of information without always having the tools to act. It can feel overwhelming for a young person. But it’s also up to adults to take action: they need to
Quick chat with Sarah Mackel Currently studying in Dublin, Luxembourg native Sarah Mackel is also a Climate Youth Delegate. From afar, she shares her perspective.
How can a small country like Luxembourg make its voice heard in the negotiations?
The country’s strength lies in its interconnectedness. Luxembourg is also well positioned when it comes to climate and sustainable finance, and it can use that leverage to drive progress at that level.
When it comes to the future, are you worried or optimistic?
It’s a question we often ask ourselves as young
people. Given what we see --political decisions, the growing number of climate disasters -- it’s quite worrying to be a young person today. The only thing we can do is try, as much as possible, to stay focused on solutions: on what we can do in our own corner of the world in order to make our community a little more sustainable.
Is climate awareness a generational issue? No, I don’t think so. The older generations are very much aware of the climate crisis. But since we’re younger, it naturally raises more concern for the long term. The climate issue transcends generations.

The Luxembourger Sarah Mackel is currently studying medicine in Dublin.
communicate and show that they’re doing something. It’s important to have real “intergenerational justice”.
What does climate justice mean to you?
There’s a responsibility for the Global North to help the Global South finance the transition. The Global North produces 92% of emissions--it’s clear who should be paying.
If you could introduce one measure tomorrow--no matter how idealistic--in Luxembourg and around the world, what would it be?
Push for net zero. It’s the government’s responsibility to set the direction--and the private sector’s role is to play along.
Is there an accessible tool that everyone can use to learn about climate and the green transition?
During our preparation for the Cop, we took courses from the UNFCCC (United Nations Climate Change). They’re freely accessible on the UN CC:Learn platform.

When Simpson Thacher opened an office in Luxembourg earlier this year, it showed that the world’s leading asset managers increasingly see Luxembourg as the gateway to Europe. The firm’s three partners based in Luxembourg spoke to Paperjam about why the office launch is so significant – and how they plan to enhance and shape the local alternative investment ecosystem.
When Jean-Christian Six, Paul Van den Abeele and Yannick Arbaut were recruited from their respective ‘magic circle’ firms to open a Luxembourg office for the global law firm Simpson Thacher, they were hopeful but uncertain how the market would respond. Fortunately, the response has been overwhelmingly positive, which is unsurprising given the firm’s
reputation and deep ties to some of the world’s leading asset managers.
In a few short months, the firm has grown to 25 people, with ambitious plans to increase its on-the-ground presence over the coming years.
“We were happy to see that there is a strong desire to work for us, so we have been able to attract extremely talented lawyers at all levels.” says
“ In the field of alternative investment funds, it’s clear that Luxembourg is the prominent domicile in Europe.”
Jean-Christian Six, Partner at Simpson Thacher

Arbaut, a recognized authority on private fund formation in Luxembourg. What is also attractive for potential recruits, he says, is that the Luxembourg lawyers collaborate very closely with their team members in London and New York, also regularly spending facetime together – quite a lure for potential recruits.
Indeed, Simpson Thacher– enjoys a high degree of prestige in the world of alternative investments. Headquartered in New York, it employs over 2,000 lawyers, about 450 of whom work in private funds. Simpson Thacher has built what is widely viewed as the world’s preeminent private equity platform advising clients on the full private-equity life cycle.
Luxembourg: a portal to Europe
Since 2011, the firm’s European Funds Practice has been advising major private fund sponsors on significant capital raisings and ongoing fund-related matters. The next logical step was to open an office in Luxembourg. “On both the institutional and the retail side, Luxembourg has established itself as a key fund domicile next to the US, differentiating itself from the US as the entry point to Europe and to the rest of the world,”
“ We were happy to see that there is a strong desire to work for us, so we have been able to attract extremely talented lawyers at all levels.”
Yannick Arbaut, Partner at Simpson Thacher
says Van den Abeele, who advises some of the top global asset managers on the structuring of alternative investment funds. Arbaut adds that it was also clients themselves who asked for coverage in Luxembourg, as almost all of Simpson Thacher’s fund clients have a presence here. “They wanted the same service level, approach, and responsiveness, but offered locally.”
Six, who is described by the research firm Chambers as “one of the pillars in the Luxembourg investment funds market,” says that it is an extremely positive signal that when a firm like Simpson Thacher decides to increase its presence in Europe, it does so in Luxembourg. “In the field of alternative investment funds, it’s clear that Luxembourg is the prominent domicile in Europe,” he says.
Doing things differently
The three partners say that strong team spirit is at the heart of their office. They have invested in some of the best legal talent in Luxembourg, recruiting lawyers at all levels of seniority, and from a diverse range of firms. In alignment with the spirit of the US offices, they are focused on offering top tier client service, responsiveness, and pragmatism. “We look for solutions – not problems,” Van den Abeele says.
Because Simpson Thacher has long-standing professional relationships with many of the biggest players in asset management, Six, Van den Abeele and Arbaut really have their ears to the ground about what global asset managers want and expect. All three are active in industry bodies such as the Association of the Luxembourg Funds Industry (ALFI) and the Luxembourg Private Equity Association (LPEA), so they are uniquely positioned to use their
“ Our presence will enable our cross-border clients to access high quality legal services with ease.”
Paul Van den Abeele, Partner at Simpson Thacher
market intelligence to make the Luxembourg regulatory landscape more attractive. Also, Simpson Thacher’s investment into the Luxembourg market will boost funds legal services demand. “Our presence will enable our cross-border clients to access high quality legal services with ease, and it will support the broader legal ecosystem by virtue of our multinational client base. Simpson Thacher is excited to be able to contribute to this dynamic legal market,” Van den Abeele says.
While the Luxembourg office of Simpson Thacher is enjoying something of a start-up phase – yet one built on a solid, globally recognized platform – it has direct internal lines with the other offices, notably those in New York and London. “Our firm follows an integration model with mixed teams, so people often travel back and forth between offices, all of which offer the same level of service, responsiveness, and knowledge of our clients.”
CRYPTO
ELTIF
Amid rapid digitalisation, targeted reforms and the rise of private assets, Luxembourg’s financial centre--ranked 16th globally--is entering a new phase of maturity. As innovation from tokenisation to AI reshapes the landscape, the Place must consolidate its strengths, embrace change and seize the opportunities of a shifting global market.
Diversification, a pioneering spirit, digitalisation--but first the consolidation of existing strengths: finance minister Gilles Roth reflects on the government’s policy objectives. It’s a strategy that, in his view, delivers on its promises.

“ Predictability means that one must deliver what one announces.”
The banking and financial community at large appreciates Luxembourg for its AAA rating, its political stability, its social cohesion and its predictability. Predictability means that one must deliver what one announces. That is what I have aimed to do since the beginning of my mandate.
Twenty years ago, there was a dynamic, “pioneering” spirit in the Luxembourg financial centre. Would you say it still exists or has it been lost, with players tending to rely on public action?
more than €7,600bn of assets under management. The industry benefits fully from the remarkable growth of alternative funds, especially European long-term investment funds (Eltifs), the deployment of which we have favoured. Two-thirds of these funds created in the EU are domiciled in Luxembourg.
We’ll be discussing the future of the Luxembourg financial centre. But first, how can we ensure that the grand duchy does not lose its market share or the companies that are already established here?
First of all, the future is prepared through sound management of the current situation. That’s why the government adopted, in the coalition agreement, an ambitious programme that aims to reinforce the attractiveness of the financial centre and the competitiveness of its players. And we have already achieved a lot. We reduced the corporate income tax (CIT) by one percentage point; we exempted all exchange-traded funds (ETFs) from the subscription tax; we introduced a very favourable tax regime for expatriates--the first €400,000 of annual compensation are 50% exempt--and we remodelled the profit-sharing bonus. We’re now working on changing the regime for investments in startups, including fintechs, as well as that of carried interest, in order to attract even more asset managers.
I don’t believe that pioneering spirit has been lost. I meet many international financial institutions, asset managers, neobanks, electronic payment service providers and fintechs, and the initiatives taken by the government encourage them to take an interest in Luxembourg. This is thanks, in part, to its predictable legal framework. Attracting them brings fresh blood. We also remain attentive to market developments to seize opportunities. I’m thinking in particular of the current interest in securitisation and initiatives taken within the framework of the Savings and Investments Union. It is a continuous process.
As for the pioneering spirit, the High Level Committee of the Financial Sector is experiencing a renewed dynamic. It conducts discussions aimed at improving the attractiveness of the financial centre. The most promising ideas could, moreover, give rise to concrete initiatives.
You mention the diversification of the financial centre. What paths do you see ahead?
The financial centre relies on three pillars. The first is banking, insurance and reinsurance--a pillar that must be continuously adapted. The second is the fund industry, which accounts for
The third pillar, which should not be underestimated, is that of fintechs. When we talk about fintechs, that includes new activities that must be supported with appropriate legislative initiatives. I’m thinking of the Markets in Crypto-assets (Mica) regulation, blockchain and tokenisation. There is also the emergence of neobanks to which an appropriate legal framework must be given and the risks related to deposit guarantees carefully assessed.
Of the 76 operators authorised under the Mica regulation governing the crypto-asset market within the EU, only three are registered in Luxembourg. Are we losing ground to the competition?
The largest of these operators, Coinbase, received its licence in Luxembourg, and other files are being processed. We act with the necessary caution and we rely on quality in this field. The reputation of the financial centre is at stake.
How does Luxembourg’s blockchain regulation give the financial centre a competitive advantage?
The great advantage of our framework is that it is technologically neutral, which allows the implementation of several technologies under a single regime. We also use this regime in connection with tokenisation. We have thus attracted HSBC’s digital platform, Franklin Templeton’s money market fund and we have launched,
Facilitating hydrogen financing is a key request from the private equity sector. The minister says he is “open to making the necessary legislative adjustments.” He also highlights the growing relevance of blue finance --the management, treatment and protection of water, known as the Blue Economy. “The potential is enormous in the southern hemisphere and across the Pacific region. With the expertise we already have in financing environmental projects, this is a niche that should not be underestimated.”
at the initiative of the treasury, a digital treasury certificate. It has brought strong publicity, as did the announcement that the sovereign wealth fund has opened its investment strategy to 1% for Bitcoins.
The government has announced that it wants to digitalise the financial sector. What’s your roadmap?
For me, initiatives must come from actors on the ground. It is the government’s responsibility to handle the legal side. Our approach, mirroring the European approach, is to ensure a legal framework that enables the promoter to act and deploy all their initiatives while ensuring investor protection.
There is one area where I would like the government to invest more, together with other players in the sector: cybersecurity. It’s a matter of our reputation, our resilience and our defence. Here, I would have no problem in seeing public money support private projects, including those that may fall under dual-use. This public funding would complement the investments made by large financial groups on a global scale--investments that benefit the financial centre. I think parliament is, moreover, not opposed to associating public money with private initiatives in this domain, where necessary.
How can the private equity framework evolve to make it even clearer that Luxembourg is the jurisdiction of choice in Europe?
Luxembourg is fully open to implementing, as quickly as possible, the initiatives suggested in the reports by Draghi and Letta to further involve private equity as a source of financing for the European economy. In Europe, 80% of economic financing comes from the banking sector and only 20% from the non-banking sector. That
must be rebalanced. To accelerate the development of the private equity sector, we have just revised the tax regime for carried interest. It’s a strong message.
A request from private equity professionals heard in recent weeks, notably at the LPEA Insights 2025 conference and Luxembourg Venture Days, concerns the need to facilitate financing for green hydrogen. You say you are listening--do you have projects in that respect?
There is great expertise in the financial centre when it comes to financing environmental projects. If adaptations are to be made at the legislative level that move in the right direction, I am open.
Where I’d like Luxembourg to be more active is in blue finance, which refers to everything connected with water: its treatment and its protection, but also the protection against water-related events. This is what is called the blue economy. The potential is enormous in the southern hemisphere and in the Pacific region. With the expertise that we have in financing environmental projects, this is a niche that should not be underestimated, and one which we should promote further. I’ve mentioned the topic to the Brazilian finance minister and to the new president of the African Development Bank. Both showed significant interest.

Maelle Hamma , Journaliste
Développée autour de plusieurs piliers dont les acteurs sont interconnectés, la Place financière est un vaste écosystème pas toujours facile à appréhender pour les non-spécialistes. Le CEO de Luxembourg For Finance Tom Théobald donne quelques clés.
Position
« Le Luxembourg est vu comme une Place qui offre une expertise pointue, notamment dans le transfrontalier. Cet expertise internationale est une force, un fil rouge que l’on retrouve dans les différents segments dans lesquels nous sommes actifs. La Place est aussi réputée pour sa stabilité, qui donne de la prévisibilité aux acteurs, et à sa rigueur règlementaire et à la supervision qui sont sa marque de fabrique vis-à-vis des investisseurs, mais aussi vis-à-vis des entreprises financières. S'il est reconnu comme sérieux et strict, le régulateur l'est aussi pour son ouverture au dialogue et à l'innovation. »
Faiblesse
« Le point critique qui revient régulièrement est la difficulté de faire du business en Europe à cause du cadre réglementaire souvent plus complexe. Mais son marché offre un avantage énorme comme le passporting qui permet de desservir 27 pays à partir d’une seule juridiction. Nous sommes optimistes qu’une réelle prise de conscience au niveau européen conduise à réduire la complexité de la réglementation. Il ne s'agit pas de déréguler mais de simplifier pour vraiment permettre aux acteurs de se développer et au secteur financier de jouer son rôle : financer l'économie. »
Une opportunité
« Au-delà des private assets qui continuent de bénéficier d’un fort dynamisme et pour lesquels le Luxembourg s’impose désormais comme le centre incontesté des fonds alternatifs en Europe, une autre opportunité se dessine avec les ETF actifs. Lorsque vous achetez des fonds sur une plateforme via votre smartphone, dans 90 % des cas, il s’agit de fonds ETF, le plus souvent passifs car ils se contentent
Renforcer la résilience en fournissant un cadre prévisible et stable.
Stimuler la compétitivité européenne en connectant les capitaux mondiaux aux opportunités à travers l'Europe. Être un chef de file en matière d'innovation en développant des technologies de pointe et en réinventant les services financiers.
Avoir un impact significatif en intégrant la durabilité et l'inclusion au cœur de la finance.
de répliquer un indice boursier. Maintenant il y a des ETF actifs, avec une réelle gestion active derrière. Ils ne sont pas encore très développés en Europe. Le Luxembourg étant le hub européen de la gestion active, ce serait une évidence de les développer ici. Si vous avez déjà un produit à succès tel qu’un fonds et que vous ajoutez dans ce fonds une classe d’actifs ETF, vous créez un canal de distribution additionnel pour une clientèle auprès de laquelle vous n’aviez peutêtre pas de visibilité. »
Une évolution à suivre.
« La tokenisation, c’est-à-dire créer des fonds tokénisés. On pourrait aussi imaginer voir dans un futur proche une façon complètement nouvelle d'acheter ou d'accéder à des titres ou à des fonds ; de façon presque immédiate, en temps réel, avec la possibilité
d’acheter des titres fractionnels par exemple, comme avec la tokenisation d'actifs immobiliers. Vous pouvez alors créer des tranches que n'importe quel investisseur, peut facilement acheter. Là, nous avons de belles cartes à jouer grâce à notre cadre règlementaire et à notre écosystème des fonds qui est là. »
Défis.
« L’accès au talent. L'autre défi pour le Luxembourg, ce sont les coûts : notamment le coût du logement. Le gouvernement est pleinement engagé à adresser ces enjeux et a d’ores et déjà mis en place des mesures, notamment un régime fiscal particulièrement attractif pour les expatriés ainsi que des dispositifs visant à soutenir les jeunes actifs dans leurs coûts liés au logement. Une autre difficulté est la création de nouvelles activités du fait du cadre européen. Le Luxembourg s’engage et doit continuer à s’engager pour un cadre européen qui soit propice au secteur financier et à son développement. »
Le virage à ne pas manquer
« La digitalisation de la finance. La tokenisation est juste un exemple. Le Luxembourg doit rester à la pointe de l’innovation. On ne peut pas attendre que l’innovation vienne de l’extérieur. Je crois que l’IA peut évidemment être extrêmement transformatrice, mais il faut être smart dans son application. On peut être très ciblé et utiliser ces technologies pour rendre nos différents secteurs plus compétitifs, plus efficaces, réduire les coûts aussi. »
1
Ce ne sont ni les fonds ni les banques qui ont marqué les premières heures de la Place mais les marchés de capitaux, dans les années 1960, quand la bourse de Luxembourg a coté le premier euro bond, avec un émetteur italien, sous droit anglais, en dollar.
2
Dans cet écosystème, la banque privée se développe dans les années 1980, déjà avec une dimension transfrontalière.
3 Grâce aux OPVCM, le secteur des fonds se développe.
Le Luxembourg était le seul pays à avoir le potentiel d'un produit pouvant être vendu dans plusieurs marchés.
4 Puis l’assurance s’est développée, l’assurance vie d’abord puis la réassurance et le non-vie.
In the private assets industry, the next stage of growth will centre around tax, tech and transactions, says Claus Mansfeldt, chairman of Swancap Luxembourg. Here’s a three-part breakdown.


Taxation already constitutes a key driver for running investment funds out of Luxembourg, with an exemption at source that avoids inconvenience and potential losses. To maintain this competitive advantage, Claus Mansfeldt believes that “Luxembourg must remain at the most competitive end of the allowable spectrum,” while adhering to the guardrails set by the European Union and other institutions. “It is critical not to create uncertainty around this foundation,” he insists. A second key element in tax matters concerns the environment applicable to managers. “Performance should benefit investors, but for the sake of alignment, it should also benefit the executives when they do well,”
he says, while welcoming the legislative initiatives underway to clarify the definition of carried interest for tax purposes. The reform of carried interest is indeed strategic for the future, first because it is a criterion by which large managers choose their operational base, but also to consolidate the local value chain. An attractive tax framework for carried interest should make it possible to repatriate the decision-making and management functions that are currently exercised mainly in other financial centres.
Mansfeldt nevertheless distinguishes between two situations: invested carried interest is when the executive invests personally and can establish a direct link between their
In Luxembourg’s financial ecosystem, investors, managers, and distributors are converging, driving a growing overlap between Ucits and private assets. Florence Stainier of Arendt & Medernach links this trend to the shrinking pool of listed securities. She suggested four strategies to strengthen the Ucits market.
Enabling ETF share classes:
Luxembourg should continue promoting the inclusion of ETF share classes within existing, successful Ucits funds. This creates an efficient new distribution channel without the need to rebuild the entire ecosystem elsewhere.

investment and the receipt of carried interest from the same fund, thus demonstrating that they are taking a “real risk”. This type of investment benefits from the capital gains regime if the assets are held for more than six months, and the government’s recent clarifications make this mechanism clearer. General carried interest, on the other hand, is granted without a direct link to the employee’s investment (often as part of long-term retention plans). This will not be taxed as a capital gain but at a single flat rate equivalent to about a quarter of the marginal tax rate (around 12%). “And above all, this regime would be permanent, not temporary,” says the chairman of Swancap Luxembourg, who considers this clarification “an exceptionally powerful tool.”
Harmonising distribution:
At the EU level, Stainier believes efforts should focus on removing administrative frictions and non-harmonised consumer protection rules that currently hinder cross-border sales within the Union.
Revamping the PEPP:
The Pan-European Personal Pension Product (PEPP) has struggled partly because its requirements—such as being closed-ended—conflict with Ucits structures. If these constraints were lifted, Ucits could become the ideal vehicle for this product.
4
Protecting the Ucits brand:
Safeguarding the reputation of the Ucits brand is crucial for non-EU distribution. Stainier warns that current EU discussions aiming to narrow the range of eligible Ucits investments— such as banning certain structured products or hedge fund exposures— could undermine the international perception of Ucits.
To remain competitive and keep its advantage, the fund sector must focus on technology and automation, especially where tasks are repetitive and predictable, even though private equity reporting remains more bespoke than that of listed securities.
“The government, professionals and the industry should accommodate, to some degree, consolidation in fund operations,” notes Mansfeldt, who points to Luxembourg’s high labour costs, which may tempt companies to outsource fund administration to low-cost jurisdictions.
While “fund administration companies are currently juggling outsourcing and technology,” automation, in his view, offers a double benefit: cost reduction and greater accuracy.
Achieving perfection (100% reliability) remains difficult, forcing firms to hire large control teams to correct human errors. Automation also enables the handling of larger volumes.
At the policy level, Mansfeldt believes that the government could promote the creation of centralised systems for AML and KYC, for example through a single ultimate beneficial owner (UBO) register. A “dream system,” he says, as it would allow investors to update their data only once for all their subscriptions. Being the first European country to have a centralised KYC/AML system would be “a major advantage,” he argues. “You can keep your compliance processes, but some of the basics could be shared within a centralised system,” he suggests.
“This is really about positioning Luxembourg as a true marketplace, not just as a domiciliation or administration jurisdiction. We’re not talking about transacting Luxembourg assets, but about transacting international assets,” Mansfeldt explains.
Luxembourg is not always the place where private equity buyers and sellers meet--those exchanges usually take place in Paris, Munich or London. It is therefore crucial to multiply local events and conferences. The goal: to attract more large investors (LPs), which in turn will encourage fund promoters (GPs) to come, or even to set up their investor relations teams locally.
“The LPEA conference in October 2025 brought together nearly 200 LPs (including family offices and institutions). This is the kind of initiative that encourages promoters to come over”, he says as an example.
Although many assets are domiciled in Luxembourg, transaction decisions are not always made locally--a “weakness” that could be leveraged. Moreover, facilitating secondary transfers through technology would place the country at the forefront of a fast-growing market, encompassing both institutional transactions and, potentially, retail investor participation.
In euros, the amount of assets under management in funds domiciled in Luxembourg, making the country the world’s 2nd largest investment centre (1st in Europe). 56% 7 trn
Global market share of cross-border investment funds.
De croissance moyenne par an prévue pour le marché du capital investissement. 10%
The main types of funds
UCITS are the standard funds for retail investors, investing in liquid assets such as equities and bonds. They come in several legal forms (FCP, SICAV or SICAF). AIFs, or alternative investment funds, are intended for experienced investors. There are different subtypes, including SIFs, SICARs, RAIFs and ELTIFs.
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La gestion de patrimoine vit une mutation silencieuse mais irréversible : celle de la gestion augmentée, où l’intelligence artificielle amplifie l’intuition humaine et où la confiance devient le véritable capital.
Longtemps perçue comme un bastion discret du conseil individuel, la gestion de patrimoine bascule dans une nouvelle dimension. L’équilibre entre expertise humaine, puissance algorithmique et proximité relationnelle devient le moteur d’un modèle que les grands cabinets internationaux, de PwC à Oliver Wyman, décrivent comme celui de la « gestion augmentée ». Ce n’est plus seulement la fortune qui se transforme, c’est la manière même de la penser, de la transmettre et de la protéger. L’industrie mondiale du wealth management vit une révolution d’ampleur comparable à celle qu’a connue la banque de détail il y a 20 ans sous l’effet de la digitalisation. Mais cette fois, la mutation est cognitive. Elle ne consiste plus à connecter des systèmes, mais à connecter des intelligences.
L’intelligence artificielle, devenue catalyseur central du secteur, bouleverse le rapport au conseil. Dans les rapports PwC et Natixis, près de 80 % des dirigeants considèrent les technologies disruptives comme les principaux vecteurs de croissance des revenus, tandis que 77 % pensent que l’IA leur permettra d’intégrer une offre de services plus large et plus personnalisée. Mais la promesse de la technologie ne réside pas dans l’automatisation. Ce qui se joue, c’est la naissance d’un binôme inédit : le relationship manager augmenté, capable de combiner la finesse humaine et la rigueur analytique d’une machine. Dans la gestion augmentée, la donnée n’efface pas la relation, elle la rend plus pertinente, plus empathique, plus réactive.
Un repositionnement vital
Cette hybridation entre intelligence artificielle et savoir-faire humain s’inscrit dans un contexte de transformation profonde des clientèles. « Le mot-clé, c’est la résilience dans un monde incertain », observe Vincent Manuel, directeur général adjoint d’Indosuez Wealth Europe. « Malgré la volatilité et les tensions géopolitiques, nos clients continuent d’investir, notamment dans les marchés privés. Ils recherchent de la visibilité, de la personnalisation et une capacité à naviguer dans la complexité. » Cette complexité, autrefois perçue comme une contrainte, devient aujourd’hui un levier de différenciation pour les institutions capables de la maîtriser grâce à la technologie et à la compétence humaine.
Chez EY, 60 % des clients interrogés s’attendent déjà à ce que leur gestionnaire utilise l’IA pour piloter leurs actifs. 43 % accepteraient même de confier leur planification financière à un outil automatisé. Mais la
confiance ne suit pas toujours la curiosité : 49% des investisseurs s’inquiètent encore de la confidentialité de leurs données. Le défi est donc culturel avant d’être technologique. L’IA ne s’imposera pas par sa puissance de calcul, mais par sa capacité à inspirer confiance. « Luxembourg reste perçu comme un centre financier sûr et diversifié, un véritable refuge pour les investisseurs », souligne Claude Medernach, juriste à la Banque de Luxembourg. « Notre solidité institutionnelle, notre note AAA et notre expertise réglementaire créent les conditions d’une innovation responsable, où la technologie peut se développer sans fragiliser la confiance. »
Le rôle du conseiller de patrimoine, au cœur de cette évolution, est en train de muter radicalement. La gestion augmentée le transforme en un orchestrateur d’écosystème: fiscaliste, planificateur successoral, analyste de données, coach financier. Il n’est plus le gardien exclusif du savoir, mais l’interprète de l’intelligence collective de la machine et de l’entreprise. Olivier Gérard, directeur de la banque privée chez Société Générale Luxembourg, le résume ainsi: « À mesure que nos clients montent dans l’échelle du patrimoine, nous devons monter dans la chaîne de valeur. Nous devons exceller dans le conseil en structuration, la planification patrimoniale et la transmission, tout en restant agiles et concentrés sur nos véritables expertises. »
Ce repositionnement est vital face à une génération d’héritiers qui repensent les codes. D’ici 2048, près de 83.000 milliards de dollars seront transférés entre générations. Jamais autant de richesse n’aura circulé en si peu de temps. « Au cours des 25 prochaines années, plus de 100.000 milliards de dollars passeront entre les
« Le pays est un pôle européen du wealth management, mais la concurrence

Claude Medernach (Banque de Luxembourg)
« Nous devons rationaliser nos modèles et investir dans les technologies et les nouveaux marchés »
Olivier Gérard (Société Générale)

mains de la nouvelle génération, dont 18.000 milliards dès les cinq prochaines années », rappelle Vincent Manuel. « Si le Luxembourg en capte ne serait-ce qu’une fraction, ce sera un succès majeur. » Ces nouveaux détenteurs de fortune — entrepreneurs technologiques, investisseurs à impact, dirigeants cosmopolites — n’attendent plus seulement de la performance : ils veulent de la cohérence. Ils recherchent un partenaire capable d’aligner la stratégie financière avec le sens de leur histoire familiale.
Le Luxembourg, grâce à sa position unique de hub européen pour les clients internationaux, devient un laboratoire de cette nouvelle approche. « Nos clients sont de plus en plus jeunes, souvent issus de la tech, et répartis sur plusieurs continents », poursuit Vincent Manuel. « Cela implique de naviguer dans des réglementations complexes, mais c’est aussi une formidable opportunité pour le Luxembourg de se positionner comme centre
de coordination mondiale des patrimoines familiaux. »
Une concurrence féroce
La gestion augmentée s’enracine ainsi dans un environnement où la complexité juridique et la diversité culturelle deviennent des avantages concurrentiels. Le Grand-Duché attire les grandes fortunes non seulement pour sa stabilité, mais aussi pour sa capacité à faire dialoguer les juridictions, les fiscalités et les générations. « Le pays est aujourd’hui un véritable pôle européen du wealth management », affirme Claude Medernach. « Mais la concurrence est réelle, notamment de la part de la Suisse, du Portugal ou des Émirats. C’est pourquoi nous devons continuer à investir dans le talent, l’innovation et la qualité du service. »
Cette innovation s’exprime aussi dans les produits. Oliver Wyman souligne la montée en puissance des actifs privés et semi-liquides, appelés à croître de 10 à 15 % par an. Les fonds tokenisés, selon PwC,
pourraient dépasser les 300 milliards de dollars d’ici 2028. Le Luxembourg, pionnier dans la structuration de fonds alternatifs et dans la tokenisation d’actifs réels, est déjà en avance. « Nous observons un regain d’intérêt pour les marchés privés, pour l’assurance-vie internationale et pour les solutions de co-investissement », note Vincent Manuel. « Les clients veulent accéder directement aux opportunités, tout en conservant un haut niveau de gouvernance et de transparence. »
Trouver le juste équilibre
Dans ce nouvel environnement, la relation client devient un espace augmenté, prolongement naturel du lien de confiance. L’IA anticipe les besoins, propose des scénarios, alimente la décision. Le conseiller, lui, apporte la nuance, la mémoire et le discernement. Ce dialogue entre l’humain et la machine transforme la nature même du patrimoine : il devient fluide, intelligent et personnalisé. « Nous devons renforcer l’équilibre entre la sphère
entrepreneuriale et la sphère familiale de nos clients », estime Claude Medernach. « Les deux doivent évoluer ensemble. Cela passe par une gouvernance plus participative, une meilleure éducation financière et une implication active des héritiers. »
La productivité en question Sur le plan macroéconomique, la gestion augmentée est aussi une réponse à la pression sur les marges. Oliver Wyman observe une érosion des revenus unitaires et prévoit que la productivité des conseillers devra augmenter de 20 % pour compenser. Plutôt que de réduire les équipes, la solution consiste à amplifier leur efficacité. PwC estime que les pionniers de l’IA peuvent générer jusqu’à 12 % de revenus additionnels en optimisant les décisions et les processus. « Nous devons continuer à rationaliser nos modèles opérationnels, tout en libérant de la capacité pour investir dans les nouveaux marchés et les technologies », confirme Olivier Gérard. « L’efficacité et l’expertise vont de pair avec la proximité. »
Au-delà des chiffres, c’est une philosophie qui se dessine. La gestion augmentée ne vise pas à déshumaniser la relation, mais à lui redonner sa pleine profondeur. Dans un monde saturé d’informations, la valeur du conseil réside à nouveau dans la compréhension, l’interprétation, le temps passé à écouter. Les outils numériques ne font que libérer l’espace nécessaire pour cela. Le patrimoine de demain ne sera pas seulement géré, il sera orchestré. Et le Luxembourg, grâce à son ADN de stabilité et d’ouverture, se positionne pour devenir l’un des chefs d’orchestre de cette symphonie mondiale.
« À mesure que nos clients montent dans l’échelle du patrimoine, nous devons monter dans la chaîne de valeur. »
Vincent Manuel (Indosuez Wealth Europe)

Nombre de banques internationales établies, de 25 pays.
La «traditionnelle» banque privée se développe toujours bien et a dépassé la barre des 750 milliards d’actifs sous gestion. Soit un nouveau record de 14% en un an. Mais l’activité bancaire s’exerce aussi autour de l’industrie des fonds, via les banques dépositaires. «L’activité qui pèse beaucoup plus encore qu’il y a dix ans, c’est l’activité de corporate banking. Ceci est notamment lié à la croissance des fonds alternatifs parce qu’ils nécessitent des services bancaires», souligne le CEO de LFF, Tom Théobald. Un exemple concret : Intesa San Paolo qui deviendra une banque systémique en janvier.
The historic strength of Luxembourg’s financial sector, especially in the area of capital management, is facing the impending Uber moment that will disrupt “business as usual” with some reticence. This will likely involve some of the long-discussed technologies, such as distributed ledger technology and digital currencies descending from cryptocurrencies. Some firms may find themselves accelerating quickly.
Luxembourg’s dominant financial sector, the largest fund domicile in Europe, managing some €6,000–7,000 million in assets, stands at a critical inflection point, awaiting what Clearstream Banking SA CEO Philip Brown characterised as its «Uber moment».
«Financial services has not had its disruption moment and this is what is happening now» said Brown.
Strong foundation
The country benefits from historical strengths and forward-looking regulation. Brown highlighted that Luxembourg possesses a very strong, historically grounded position in European post-trade capital markets.
Furthermore, Jean-Baptiste Graftieaux, CEO of Coinbase noted that Luxembourg is «well positioned to lead in areas such as digital assets» due to its innovation-friendly regulatory environment.
The regulatory environment is largely prepared for the digital shift. Luxembourg was one of the early adopters of digital securities law in
“ I t’s not an option to fight against technology”

Europe, which enabled initiatives like the state issuing a digital bond.
Future-ready
Brown lauded the CSSF regulator as being «tough on investor protection but sensible around how it adapts itself to the world changing around it.»
With MiCA (Markets in Crypto-Assets) and the DLT (distributed ledger technology) Pilot Regime operational, said Laurent Marochini, CEO of Standard Chartered Luxembourg, the industry is not “waiting on anything” in terms of necessary policy.
To strengthen this foundation, Graftieaux urged continued close collaboration between government and regulators to «balance innovation with compliance» and encourage institutional adoption.
The primary strategic imperative is the modernisation of the fund ecosystem, which the founder and CEO of Moniflo by investre Georges Bock described as a «steam machine» that is «slowly dying» in the retail space due to T+3 settlement and legacy technology. Bock insisted that «The electricity for the fund industry is tokenisation and digitisation».
Decisive battleground
Marochini identified the tokenisation of investment funds as the decisive battleground, particularly in the money market fund space, which creates crucial opportunities for collateral management and «cash on chain» stablecoins.
«The key thing is the adoption,” said Marochini. “To get the adoption we all need to work together.»This technological shift resolves major deficiencies of the current fund model, specifically the long settlement cycle and price uncertainty. Tokenisation facilitates near-instantaneous T+0 settlement, drastically
reducing the risk exposure window inherent in transactions.
«It’s not an option to fight against technology,” said Marochini.
Crucially, the new infrastructure is inherently less expensive. Bock confirmed that without using blockchain, his firm «would not have survived until now.»
Failure to act immediately carries high strategic risk. Bock warned that this moment risks repeating two critical historical failures: the inability to accommodate money market funds, allowing Ireland to build a cross-border business; and the failure to seriously address the rising importance of ETFs (exchange-traded funds) around 2013.
«We have to lead the way,” said Bock, “not have another money market or ETF moment.» Market incumbents pointed to increasing fund volumes during the ETF boom to justify their view that “everything is fine” and to reject necessary fixes. «The volumes were increasing, but the market size was diminishing,» Bock declared. Marochini reinforced this warning, stating, «If you are not doing it, the others will do it».
The industry’s capacity to execute this necessary transformation is the subject of the greatest debate. Bock reported observing «heavy foot dragging» and «inbuilt conservatism» among fund players who may have had it «too easy for too long». Marochini asserted that the largest hurdle is human capital at the strategic level, emphasising the need to «upskill the top manager and the decision makers» of banks who may still feel the current operational model is still sound, thereby lacking a «sense of emergency».
“ Financial services has no t had its disruption moment.”
Philipp Brown

Phil Brown, however, argued that Luxembourg should generally «keep doing what you’re doing» and said he sees the country as being «on the right track».
Highly competitive
He explained that Clearstream, as a major incumbent market infrastructure provider, possesses a corporate culture that is inherently «more agile» because it operates in a highly competitive, low-margin market where «if we don’t, if we’re not, our franchise is threatened.»
Clearstream also leads with its “digital CSD (central securities depository)”, the D7 DLT platform, which has already issued over 2 million digital securities.
Furthermore, being cloud-native facilitates the use of data in a much smarter way, with AI and large language models offering «enormous efficiency opportunities» in areas like fund accounting, customer query response, and data collection, driving overall market efficiency.
The timeline for transformation has dramatically accelerated since early 2023, largely due to external governmental policy changes. Brown pinpointed recent US legislation as the «accelerant for things happening more quickly than 2030», the date typically expected by the financial market.
«What’s changed everything is the Genius Act in the United States, which has confirmed the US Government’s sanctioning of stable coin as the chosen digital currency,» he explained.
This legislation, a United States federal law that aims to create a comprehensive regulatory framework for stablecoins, provided the critical missing piece for on-chain settlement: a viable, stable digital currency
to replace volatile cryptocurrencies like Bitcoin.
Digital cash acceleration
Graftieaux noted that the «explosive growth of USDC (US digital currency) has demonstrated how tokenised assets can streamline settlement processes and enhance liquidity». USDC is a US dollar-pegged stablecoin.
«If you consider that the future is tokenisation, you need to have the cash on chain,» Marochini pointed out.
This reliance on stablecoins introduces the most significant structural risk, which Brown identified as external to Luxembourg: Europe’s slow pace in agreeing upon and issuing a central bank digital currency (CBDC). Brown warned that Europe «has to come to a conclusion soon».
Without a viable wholesale digital euro for on-chain settlement, the market is currently «leaning towards stablecoin as the tool for settlement because it’s available,» he added.
This trajectory could lead to reliance on commercially issued stablecoins, potentially reducing the European Central Bank’s (ECB) control over the euro currency, which is why it is «important that the euro continues to be controlled and issued by the European Central Bank».
Coinbase also stressed the impor tance of focusing on «the adoption of euro-denominated stablecoins,» such as EURC.
Beyond infrastructure and cur rency, the shortage of human capital is universally cited as a crucial constraint. While Luxembourg benefits from a strong base of «world-class engineers, researchers and entrepre neurs», Marochini stressed the need to upskill existing decision-makers.
“ The electricity for the fund industry is tokenisation and digitisation”
Georges Bock



Graftieaux called for continued investment in targeted education and training programmes, alongside offering R&D incentives for Web3 and fintech innovation.
However, Brown identified the high cost of real estate and housing as the «one break» on Luxembourg’s continuing strength, calling the cost of real estate the «real killer» for attracting and retaining younger talent.
Losing the next generation
Failure by traditional banks to keep pace with the digital shift also creates an existential risk: losing the next generation of clients. Millennials and Gen Zers are already using wallet providers and neo-brokers (whose volumes are growing «3x year on year») for cryptocurrency trading.
Brown explained that these customers are expanding their relationships from volatile crypto to stablecoin as a hedge, all while remaining «on-chain.» The risk for conventional banks is that digital distribution platforms will expand their offerings to include tokenised funds.
“The risk that the banking system has is that the natural place where the next generation of investors will do their financial business is where their crypto wallet is, which is not with the banks today”, he said.
Time pressure
This threat is pushing traditional institutions, like Clearstream, to react by establishing relationships, such as its partnership with Crypto Finance AG, to offer institutional clients crypto custody alongside their traditional holdings, acknowledging that crypto will become «just another asset class».
“
Luxembourg is well positioned to lead in areas such as digital assets”
Jean-Baptiste Graftieaux



Luxembourg’s finance industry faces a rapidly evolving environment. Ongoing regulatory, structural and sustainability developments reshape the sector, creating opportunities for growth and progress.
“Our clients need guidance they can rely on, clear and actionable,” says Bob Scharfe, Managing Partner leading Banking, Finance & Capital Markets at Luther Luxembourg. “Our goal is to keep the team approachable, proactive, agile and ready to support clients as the market evolves.”
The team advises clients, combining expertise in alternative investments, asset management, banking & financial services. It goes beyond compliance to deliver practical
Luther’s Financial Services team helps financial institutions navigate regulatory and market changes, offering practical solutions and international insights.
Luther Luxembourg’s Financial Services team, part of a 30+ professionals cross-border network delivering expertise and driving client success.
solutions, helping clients navigate rules while pursuing strategic objectives.
“For fund managers, staying ahead of regulations such as AIFMD II, SFDR, and those affecting investors’ behaviour like Solvency II is key,” adds Claudia Hoffmann, Investment Funds Partner. “We help clients turn evolving rules into opportunities to innovate and strengthen their market position.”
Cross-border collaboration is central. Working closely with Luther Germany, the team, one of the largest Germano-Luxembourgish cross-border practices, offers seamless multilingual support, local insight and international reach. “This cooperation allows us to deliver integrated
advice and anticipate regulatory trends,” says Daniel Krauspenhaar, Investment Funds Partner.
From fund structuring to financing or regulatory work, the team prioritises clarity, responsiveness, and long-term value. It combines a leading international network’s expertise with the proximity and hands-on partner involvement, making the team a trusted partner for international players looking to grow in Luxembourg and beyond.
Le CEO de Vitis Life et président de l’Aca, Nicolas Limbourg, évoque les défis qui attendent les assureurs luxembourgeois pour rester compétitifs face à la concurrence mondiale. Ils comptent sur la stabilité réglementaire et la technologie pour conjuguer innovation et sur-mesure.

« L’Union européenne veut tout faire entrer dans des cases. »
Comment faire en sorte que l’assurance luxembourgeoise soit meilleure que la concurrence dans dix ans ?
Nous sommes déjà parmi les meilleurs. Il faut le rester ! Pour cela, l’agilité est essentielle. Elle nous permet d’innover, de créer de nouveaux produits et de répondre rapidement aux attentes des clients. Tout en préservant la diversité de nos produits et services, qui fait notre force, il est aussi crucial de rester compétitifs. Cela nécessite d’investir dans le digital et l’innovation pour améliorer notre efficacité et notre productivité. La performance de notre secteur doit aussi beaucoup au fait que le Luxembourg est reconnu comme étant un marché sûr et attractif, notamment au travers de sa stabilité juridique, économique et financière. Cela demande un effort collectif. Un partenariat étroit entre le secteur, le Commissariat aux assurances et le gouvernement est nécessaire pour attirer de nouveaux acteurs, fidéliser ceux déjà présents et investir sur le long terme.
Quels sont les grands défis réglementaires aujourd’hui ?
Le plus grand défi pour notre secteur est de bénéficier d’une stabilité réglementaire, soit au travers d’une
« Le futur sera omnicanal », déclare Baloise par la voix de son head of corporate development & international relations au Luxembourg, Xavier Roblin. « Le client choisit le canal, mais aussi le moment. Dans cinq ans, nous serons capables de gérer le parcours client
comme un Rubik’s Cube en 3D : le client pourra commencer et terminer son parcours par n’importe quel canal, à n’importe quelle étape. »
Selon Baloise, si la digitalisation fluidifie la souscription, l’humain reste clé au Luxembourg, où le conseil personnalisé
clarification et d’une meilleure coordination des réglementations européennes existantes, soit au travers d’une trêve réglementaire.
L’un des plus importants défis européens, à la suite du rapport de Mario Draghi, est le projet de Savings and Investment Union. Il vise à mobiliser l’épargne européenne pour financer l’économie réelle. Pour y parvenir, il sera nécessaire de simplifier l’accessibilité vers les produits financiers en mettant fin à la complexité de la réglementation et en renforçant l’éducation financière pour tous les citoyens européens.
Prenons l’exemple du Règlement PRIIPs, applicable aux produits d’investissement packagés. Celui-ci a donné lieu à la mise en place de « documents d’information clé » (DIC / KYD) bien trop complexes à appréhender pour les épargnants non spécialistes et difficilement applicable à des contrats d’assurance-vie qui sont bien plus que des produits financiers. L’Union européenne veut en effet tout faire entrer dans des cases. Mais un contrat d’assurance-vie, avant d’être un produit financier, est un outil de protection et de transmission de patrimoine. Cette uniformisation réglementaire, souvent inadaptée, freine l’innovation et réduit la diversité de l’offre au détriment
et la qualité de service demeurent la véritable valeur ajoutée face aux pure players étrangers.
Lire l’article complet sur paperjam.lu

des citoyens européens. Des initiatives comme la Retail Investment Strategy pourraient accentuer ce problème, aux dépens des besoins réels des épargnants.
Quels leviers peuvent accélérer la transformation numérique ?
Le premier levier est le cadre réglementaire. Pour investir dans des projets numériques, il faut un environnement clair et stable. Ces investissements sont lourds et à long terme, donc la sécurité juridique est primordiale. Le deuxième levier est de favoriser un écosystème vivant. Si le Luxembourg peut attirer ou favoriser le développement d’acteurs technologiques familiers de nos spécificités, le marché s’en portera mieux. L’Aca contribue à cela, notamment avec les Aca Innovation Awards, qui mettent en avant des start-up et partenaires insurtech et fintech répondant aux besoins des assureurs.
Dans la loi luxembourgeoise sur le secteur des assurances, nous étions limités par l’article 300 relatif au
secret professionnel. Une nouvelle disposition permet aux assureurs de faire appel à des prestataires informatiques critiques pour externaliser certaines activités. Cela ouvre la voie à davantage d’innovation.
L’externalisation est-elle un levier stratégique ?
C’est clairement l’une des orientations. L’idée est de pouvoir travailler avec des experts pour enrichir nos produits et services : meilleure gestion des données, personnalisation accrue, efficacité opérationnelle… Le but est de pouvoir s’appuyer sur les meilleurs partenaires, idéalement basés au Luxembourg. Mais quand l’expertise n’existe pas localement, il faut pouvoir la chercher ailleurs, dans un environnement réglementaire sûr et transparent.
Cette ouverture ne génère-t-elle pas de nouveaux coûts ?
Bien sûr. Tout l’enjeu est de trouver le bon équilibre : tirer parti de la technologie et de l’externalisation tout en respectant un cadre de gouvernance
« Le sur-mesure a un coût, mais c’est ce qui nous distingue. »
solide. Il faut suivre de près les prestataires et les outils utilisés, pour se conformer à la réglementation – qu’il s’agisse des règles sur l’externalisation, du règlement Dora (Digital Operational Resilience Act) ou encore de l’IA Act, qui fixe les bases de la future gouvernance de l’intelligence artificielle.
Certains nouveaux acteurs pourraient bouleverser le marché avec un usage massif de l’IA et des modèles plus légers. Une menace réelle ?
Je ne le crois pas. Notre modèle est unique, basé sur plus de trente ans d’expérience et une expertise réglementaire que peu d’autres marchés maîtrisent. La libre prestation de services et le régime d’établissement sont difficiles à mettre en œuvre. La diversité des transpositions européennes rend la gestion quotidienne très technique. Et l’IA ne remplace pas l’humain. Le véritable enjeu est l’évolution des offres vers plus de personnalisation. C’est une dimension que nous maîtrisons déjà.
Peut-on rester agile et compétitif quand on défend un modèle « sur mesure », plus coûteux par nature ?
C’est un équilibre à trouver. Le sur-mesure a un coût, mais c’est ce qui nous distingue. Les investissements dans la technologie et l’IA doivent optimiser les tâches simples afin de permettre aux équipes de se concentrer sur la compréhension des besoins complexes et la qualité du service. C’est tout l’enjeu de cette transformation collective.
En assurance-vie internationale, à partir de quel niveau d’investissement entre-t-on dans la clientèle Wealth ?
En général, à partir de 500.000 euros, on parle d’une offre Wealth. Cependant, plusieurs compagnies
proposent des contrats en dessous de ce seuil pour répondre à des besoins spécifiques. De nombreux clients fortunés font des donations à des bénéficiaires, qui souscrivent ensuite un contrat d’assurance-vie pour « prendre date » et l’alimenter progressivement. Cette approche montre bien la continuité intergénérationnelle de l’assurance-vie : un outil flexible et évolutif.
La baisse du ticket d’entrée pour les contrats Wealth est-elle une tendance de fond ? Oui. Sur des marchés comme la France, cette dynamique est particulièrement marquée. L’assurance-vie luxembourgeoise y a gagné en notoriété et attire désormais une clientèle plus large. Cela est dû à la diversification des canaux de distribution : nous travaillons désormais avec des distributeurs provenant d’autres réseaux que des banques privées ou des family offices. Le marché s’est clairement ouvert.
Cette ouverture permet aussi de répondre à la pression sur les prix et les marges. Comment maintenir l’équilibre entre volume et qualité ? Par une segmentation de l’offre et une meilleure efficacité opérationnelle. L’IA permettra de proposer des solutions très personnalisées pour certains clients et plus standardisées pour d’autres, tout en restant différenciantes. Les assureurs luxembourgeois sont déjà engagés dans ce mouvement : l’objectif est de préserver la qualité du service tout en élargissant l’accès.
L’assurance non-vie et la réassurance sont décrites comme des relais de croissance. Comment la Place peut-elle s’imposer sur les nouveaux risques ?
Nos acteurs sont déjà très dynamiques. De nombreuses compagnies non-vie et réassureurs se sont installées au Luxembourg ces dix dernières années et développent des produits innovants. Leur force réside dans leur agilité et leur diversité. Nous voyons apparaître des couvertures pour la cybercriminalité, les actifs numériques et les conséquences de l’IA. En matière de catastrophes naturelles, les acteurs non-vie et réassureurs sont connectés aux grands réseaux internationaux et anticipent déjà les évolutions du marché. Certains travaillent à la prévention des risques avec leurs clients institutionnels et mettent en place des laboratoires de recherche, comme FM Global à la Cloche d’Or, pour mieux anticiper les événements climatiques ou technologiques.
C es acteurs visent surtout les groupes internationaux. Peuvent-ils élargir leur clientèle ?
C’est déjà en cours. Grâce à leurs partenariats avec de grands courtiers européens et mondiaux, ils touchent désormais des PME et des clients privés. Il est crucial de rester connectés aux réseaux mondiaux tout en valorisant les atouts du pays. Ces forces continueront de faire du pays un acteur clé.
L’éclairage de Tom Théobald
« Traditionnellement, le Luxembourg est connu pour l'assurance-vie. Nous avons aussi une activité de réassurance. Depuis le Brexit, l'assurance non-vie internationale constitue le troisième pilier avec plus ou moins un tiers des primes encaissées.
15.337
Emplois dans le secteur (2024), les plus nombreux dans l’assurance non-vie (9.725), puis dans l’assurance vie (3.103), la réassurance (1.981) et le courtage (528).
Entreprises dans le secteur.
L’assurance vie reste un poids lourd (254 milliards d’euros), mais le non-vie progresse plus vite (+13%). 278 380
En milliards d’euros, somme des bilans 2024 de l’assurance vie, non-vie et de la réassurance (+8,9%).

Le marché immobilier au Luxembourg se transforme en profondeur. Dans le tertiaire, un mot d’ordre : moins d’espace, plus de qualité et de services. Pour Sergio Palumbo, Managing Director chez TDO Consulting, cette mutation appelle une approche fondée sur la réactivité, l’innovation et l’humain.
Comment percevez-vous l’état actuel du marché immobilier tertiaire luxembourgeois ?
Il y a selon moi davantage une évolution de la demande plutôt qu’une saturation. La flexibilité, la connectivité et des espaces adaptés aux nouveaux modes de travail, figurent parmi les principales demandes des clients.
Quelles grandes transformations avez-vous observées en vingt-cinq ans ?
Entre 2008 et 2010, de nombreux immeubles sont sortis de terre dans le secteur tertiaire, dont certains ne correspondent plus aux besoins actuels. Les entreprises privilégient désormais la qualité, les services et les bâtiments compatibles avec les critères ESG (environnementaux, sociaux et de gouvernance).
Les immeubles construits il y a quinze ans doivent être transformés pour garder leurs locataires. L’enjeu n’est plus de proposer de très grandes surfaces, mais la capacité à concevoir les espaces de manière plus intelligente.
Comment TDO répond-elle à cette évolution du marché ?
Notre rôle est double : la gestion immobilière d’une part, et les travaux d’aménagement d’autre part. Dans cette logique, nous avons mené la première décarbonation complète d’un immeuble existant au Luxembourg. C’est une manière concrète de réinventer l’existant plutôt que de construire plus, tout en anticipant les futures réglementations environnementales.
Vous avez également développé un Building Operating System. Que représente cette innovation ? Il y a deux façons d’aborder
TDO Consulting en chiffres :
420 000 m² de bâtiments gérés
Dont
35 000 m² à l’étranger (Milan, Paris, Bruxelles)
Près de 50 collaborateurs
Croissance moyenne de 20 % par an
« Chaque projet est pensé sur mesure, et le sur-mesure doit passer par le contact humain »
Sergio Palumbo, Managing director, TDO Consulting
Les dates-clés de l’aventure :
2003
Création du département Property Management
2012
Création du département
Asset Management et du département Facility Management
2025
TDO fête son quart de siècle
l’immobilier : attendre la réglementation ou anticiper. Nous avons choisi la seconde. Auparavant, les systèmes de gestion technique étaient surtout curatifs. Aujourd’hui, nous passons au préventif, voire au prédictif. Cela change complètement la manière de gérer un bâtiment : nous comprenons mieux comment il réagit, et nous pouvons anticiper les éventuelles contraintes (comme des problèmes techniques, énergétiques ou liés au confort). Le Building Operating System que nous avons développé permet un pilotage intelligent et prédictif des bâtiments. Il s’appuie sur les données pour améliorer le confort des occupants et la performance énergétique.
Les solutions d’automatisation sont-elles désormais un aboutissement à viser ?
Cela fait partie d’une vision plus large : investir dans le digital permet de libérer les équipes des tâches répétitives. Grâce à des outils comme Yardi (logiciel de gestion immobilière), nos collaborateurs peuvent se concentrer sur ce qui compte vraiment : la création de valeur, le conseil et la relation client. Chez TDO Consulting, nous avons toujours misé sur la proximité et la transparence. Nous ne proposons pas de solution standard : chaque projet est pensé sur mesure. Qu’un client dispose de 50 ou 20 000 m², il bénéficiera de la même qualité de service. Cette approche égale et respectueuse fait partie de notre culture.
TDO Consulting fête ses 25 ans cette année et rassemble désormais près de 50 collaborateurs, quel regard portez-vous sur ce parcours ?
Notre longévité repose sur la confiance. Certains clients nous suivent depuis 20 ans et plusieurs
collaborateurs sont là depuis plus d’une décennie. Cette fidélité mutuelle est notre plus grande réussite. Depuis sa création en 2000, l’entreprise a évolué sans jamais perdre son esprit d’origine : celui d’une structure à taille humaine où chacun reste proche du terrain et du client. Cela nous permet d’être souples et réactifs, avec des décisions rapides et des inter ventions qui le sont tout autant. Cela nous rend différents des structures plus lourdes, souvent freinées par leurs procédures. Ces 25 ans, c’est une continuité d’émotions, d’aventures et de découvertes, loin d’être terminée.
Comment voyez-vous TDO Consulting dans cinq ans ?
Nous tenons à garder une continuité, un esprit d’entrepreneurs. Notre volonté, aujourd’hui, consiste à devenir une entreprise incontournable du marché. Nous resterons de fervents défenseurs du service client personnalisé. À une époque où le digital prend toujours plus de place, nous sommes convaincus que le sur-mesure doit passer par le contact humain et nous recherchons des talents pour tous nos métiers souhaitant partager cette philosophie.
Flashez pour découvrir plus d’informations sur TDO Consulting
Across Luxembourg’s financial institutions, art quietly reveals another side of leadership. Inside each of these buildings, sculptures, paintings and photographs tell stories of heritage, innovation and emotion. This portfolio explores how major banks and financial institutions live with art every day: not as decoration, but as dialogue. From contemporary pieces that question identity and migration to timeless works of colour and form, each collection reflects a philosophy of balance-between tradition and modernity, reason and creativity, structure and soul.

Delphine Munro, Head of Arts and Culture, European Investment Bank
The EIB’s collection offers a broad view of contemporary creation in Europe, highlighting artists whose work engages with issues such as migration, identity, climate change, ecofeminism and social inclusion. With nearly 1,000 works, the collection serves as a catalyst for dialogue among staff and visitors and reflects the diverse voices that shape Europe today. Munro stands beside Małgorzata Mirga-Tas’s “Sofia Taikon”, a powerful textile portrait of a Roma activist whose story speaks to memory, resilience and exile.

Mario Pirola, CEO and Managing Director, Bank Pictet & Cie (Europe) AG, Luxembourg branch
At Pictet’s Luxembourg offices, art does more than decorate the walls -- it anchors the bank to its Swiss heritage. Every work comes from Pictet’s private art collection, weaving together classical views of Switzerland and contemporary pieces that give the building its quiet character. Mario Pirola stands beside Richard Paul Lohse’s “Gruppe von 8 Quadraten mit vier Rechtecken”, a composition of precise squares and carefully balanced colours that carries personal significance. It is in this room that he first met Marc Pictet, a moment he remembers fondly. He is drawn to the symmetry of the piece, which he sees as a metaphor for being a CEO: remaining straight in form while knowing how to adapt. And, he adds with a smile, its bright colours speak to his Italian side, a welcome lift on Luxembourg’s grey skies.
Nishant
Fafalia,
CEO, Advanzia Bank
Step inside Advanzia’s Emerald Building -- the first carbon-neutral office in the Benelux -- and art immediately sets the tone. Across four floors, 16 contemporary works invite reflection and dialogue, most curated by the Christen Sveaas Art Foundation to “bring art closer to people” and spark conversations that reach beyond banking. Fafalia’s favourite is «Emerald Bay» (as seen on the right side of the picture) -- a serene oil on canvas by Norwegian artist Ole Jørgen Ness that fits perfectly in its space, a work he says he can look at time and again always finding it just as beautiful. It also, he admits, reminds him of his home country, Sweden.


Claire Di Felice, Co-Curator; Philippe Dupont, Founding Partner and Paul Di Felice, Curator, Arendt & Medernach
Launched in 2003 and developed around contemporary photography, Arendt’s art collection now includes more than 350 works that capture the pulse of modern society. Established by Philippe Dupont in collaboration with curator Paul Di Felice and co-curated for the past two years by Claire Di Felice, the programme has brought art into the heart of the workplace where it sparks debate and reflection among colleagues. Within the firm, art has become part of daily life -- displayed in meeting rooms, corridors and offices — offering both employees and visitors a space for curiosity, perspective and connection beyond the legal world.

advice to the highest precision

Pierre Even, Secretary General, Banque de Luxembourg
At Banque de Luxembourg, art has evolved organically over time, shaping the atmosphere of the building rather than following a fixed curatorial line. More than 200 works — paintings, tapestries, lithographs and sculptures — now inhabit its walls, each chosen intuitively over the past three decades. Even is photographed beside David Nash’s Charred Red Cross Egg (1997), a monumental sequoia wood sculpture whose scarred surface and burned markings give it a raw, metaphysical presence. Surrounded by such pieces, he believes, people simply work better. For Even, art brings warmth and reflection to the workspace, a reminder that banking, like art, is ultimately about human connection.
LuxCMA is the unified voice of Luxembourg’s capital markets industry, bringing together professionals and stakeholders from across the sector. Serving as a single point of contact for authorities, regulators, and other associations, LuxCMA represents the collective interests of its members and provides a platform for the exchange of information, ideas, and best practices.


LuxCMA champions the interests of all stakeholders in Luxembourg’s primary capital markets, actively promoting the country as a leading financial centre. We drive innovation by setting market standards, providing technical and strategic input, and fostering collaboration and networking among industry participants both locally and internationally. The association is dedicated to supporting the growth and excellence of the industry by formulating opinions and proposals on legislation and regulation.

Join Luxembourg’s capital markets community
Paperjam × Luxembourg for Finance
The Finance Awards, taking place on 25 November at GridX, will honour the sector’s most outstanding achievements--from digital transformation and sustainable finance to risk management and client excellence. These are the areas where innovation, expertise and leadership are reshaping the financial landscape.
Toshihiko Otsuka Rakuten Europe Bank SA
José Luis Acea Rodríguez Banca March, SA, Luxembourg Branch
Ignacio Nájera Alesón Sáiz CaixaBank Wealth Management Luxembourg SA
Chris Allen Quintet Private Bank (Europe) SA
Riad Arslan BEMO Europe - Banque Privée
Laust Bertelsen Banking Circle SA
Markus Blaes COMMERZBANK Finance & Covered Bond SA
Brenda Bol Cecabank SA, Branch in Luxembourg
Christian Borner UBS EUROPE SE, Luxembourg Branch
Philip Brown Clearstream Fund Centre Luxembourg SA
Michael Burch ING Luxembourg SA
Serge Cammaert Delen Private Bank Luxembourg SA
Thomas Campion
Itaú BBA Europe SA, Luxembourg Branch
Olivier Carcy CA Indosuez Wealth (Europe) SA
Humberto Carvalho Banco Bradesco Europa SA
Patrick Casters Union Bancaire Privée (Europe) SA
Damien Chapon Natixis Corporate and Investment Banking Luxembourg SA
Conor Cleere Citco Bank Nederland N.V., Luxembourg Branch
Michael Coffman
Goldman Sachs Bank Europe SE, Luxembourg Branch
Marcello De Paola SMBC Nikko Bank (Luxembourg) SA
Didier Delvaux U.S. BANK EUROPE DESIGNATED ACTIVITY COMPANY Luxembourg Branch
Jeffrey Dentzer Banque Internationale à Luxembourg SA
Nishant Fafalia Advanzia Bank SA
Falk Fischer Bank Julius Baer Europe SA
Marc Flammang Intesa Sanpaolo Wealth Management SA
Emmanuel Frantz Banque Populaire ALC, succursale du Luxembourg
Felix Frie John Deere Bank SA
Carlos Frubies
Creand Wealth & Securities (Banque de Patrimoines Privés SA)
Tobias Gansäuer
DekaBank Deutsche Girozentrale, Succursale de Luxembourg
Holly Gardner Brown Brothers Harriman (Luxembourg) SCA
Pablo Garnica J.P. Morgan SE, Luxembourg Branch
Artur Gigueira
Banco Santander (Brasil) SA, Luxembourg Branch
Eduardo Gramuglia
Citibank Europe plc, Luxembourg Branch
Michael Green
Svenska Handelsbanken AB (Publ), Luxembourg Branch
Zhiyao Guo Bank of China Limited Luxembourg Branch
Ole Fredrik Hamre Skandinaviska Enskilda Banken AB, Luxembourg Branch
Hallgeir Hollup DNB Luxembourg SA
Didier Huard Banque Transatlantique Luxembourg SA
Thomas Jäger Wüstenrot Bausparkasse AG, Niederlassung Luxemburg
Daniela Klasen Royal Bank of Scotland International Limited, Luxembourg Branch
Riccardo Lamanna State Street Bank International GmbH, Zweigniederlassung Luxemburg
Stéphane Lambert China Merchants Bank Co., Ltd., Luxembourg Branch
Lena Lascari EFG Bank (Luxembourg) SA
Liao Lin
Industrial and Commercial Bank of China (Europe) SA
Jiang Liu China Construction Bank (Europe) SA
Sebastian Marquenie Hauck Aufhäuser Lampe Privatbank AG, Niederlassung Luxemburg
Álvaro Martínez Bankinter Luxembourg SA
Massimoluca Mattioli BANCO INVERSIS SA, Luxembourg Branch
Laurent Misonne Banque J. Safra Sarasin (Luxembourg) SA
Theofanis Mylonas Eurobank Private Bank Luxembourg SA
Benoit Nevouet Bank of America Europe Designated Activity Company, Luxembourg Branch
Olivier Noël Northern Trust Global Services SE
Thomas Pellequer CIBC Capital Markets (Europe) SA
Mario Pirola Bank Pictet & Cie (Europe) AG, succursale de Luxembourg
Alexander Pohl Bank GPB International SA
Alessandra Protopapa UniCredit International Bank (Luxembourg) SA
Vassilios E. Psaltis Alpha Bank SA, Luxembourg Branch
Jessica Rabut Lombard Odier (Europe) SA
Benoit Renson Rothschild & Co Wealth Management (Europe) SA
Luc Rodesch Banque de Luxembourg SA
Ricard
Rodríguez Fernández Andbank Luxembourg SA
Duarte Rosado Novo Banco SA, Succursale de Luxembourg
Iuri Dias BTG Pactual Europe SA
Peter Schirmbeck DZ PRIVATBANK SA
Thorsten Schmidt NORD/LB Luxembourg SA Covered Bond Bank
Emilie Serrurier-Hoel Mirabaud & Cie (Europe) SA
Gu Shu Agricultural Bank of China (Luxembourg) SA
Naci Sigin Banque de Commerce et de Placements SA, succursale de Luxembourg
Eric Soubry
Nomura Bank (Luxembourg) SA
Gustavo Sousa Banco Votorantim SA, Luxembourg Branch
Dave Sparevell Swissquote Bank Europe SA
Annabel Spring Allfunds Bank SAU, Luxembourg Branch
Yves Stein
Edmond de Rothschild (Europe) SA
Björn Storim
The Bank of New York Mellon SA/NV, Luxembourg Branch
Claude Strasser
POST Luxembourg
Frédéric Surdon
Société Générale Luxembourg SA
Françoise Thoma
Banque et Caisse d’Epargne de l’État, Luxembourg (Spuerkeess)
Massimo Torchiana Intesa Sanpaolo Bank Luxembourg SA
Snorre Tysland
Barclays Bank Ireland plc, Luxembourg Branch
Yvan Van Humbeeck
Mitsubishi UFJ Investor Services and Banking (Luxembourg) SA
Robert van Kerkhoff BGL BNP Paribas SA
Natsuhiko Okumura
Sumitomo Mitsui Trust Bank (Luxembourg) SA
Emanuele Vignoli
HSBC Continental Europe, Luxembourg SA
Markus Weimann European Depositary Bank SA
Ye Wu Bank of Communications (Luxembourg) SA
Yasuhiro Yamagata Mizuho Trust & Banking (Luxembourg) SA
Laurent Zahles Banque Raiffeisen, SC
Paolo Zanni BPER Bank Luxembourg SA
Daniel Zapf Deutsche Bank Luxembourg SA
Songsong Zhu China Everbright Bank (Europe) SA
Alexander Ziehl VP Bank (Luxembourg) SA
Florent Albert Lombard International Assurance
Christian Alt AIOI Nissay Dowa Insurance Company of Europe SE
Rose-Marie Arcanger Scottish Widows Europe
Gennaro Auricchio Bolton International
Lize-Mari Barnes Swiss Re International SE
Ivo Bauwens KBC Group Re
Ludovic Bayard Assicurazioni Generali S.p.A. Luxembourg Branch
Valérie Blanck Lalux Group Ré
Thomas Canor Ethias Réassurances
Olivier Claessens Esofac Luxembourg
Pierre-Yves Collée EasyNext
Brians Collins SES Insurance International (Luxembourg)
Nadia Côté RSA Luxembourg SA
Peter Csakvari Colonnade Insurance
Michael Dehm Stonefort Group
Paride Della Rosa AIG Europe
Christopher Dempsey FM Insurance Europe
Octavie Dexant AXA Luxembourg
Alexandre Draznieks Cardif Lux Vie
Charlotte du Plessis Greenstars BNP Paribas
Julie Dubuisson Convex Europe
Ludovic Dulauroy AFI ESCA Luxembourg
Jean Elia Sogelife
Tanguy Gaidoni Oceane Re
Pierrot Gieres Media Assurances
Danilo Giuliani Le Sphinx Assurances Luxembourg
Laure Gomez iptiQ Life
Nofel Goulli BPCE Life
Philippe Goutière Advisory, Brokerage & Insurance Leaders (ABIL)
Filippo Granocchia Swiss Life Products (Luxembourg)
Ella Hagell The Britannia Steam Ship Insurance Association Europe
Vanessa Herrero Tokio Marine Europe SA
Pascal Herrmann The Shipowner’s Mutual Protection & Indemnity Association
Delphine Icart Foyer Global Health
Simone Joachim Office du Ducroire Luxembourg
Daniel Kuhn CGFP Assurances
Rosalba Laurent Thaic
Olivier Le Bescond The West of England Shipowners Mutual Insurance Association (Luxembourg)
Loïc Le Foll La Mondiale Europartner
Paul Lecoublet Allianz Luxembourg
Nicolas Leonard Société Générale Luxembourg Crédit Insurance (SG LuCI)
Christophe Leroy International Crédit Mutuel Life
Song Li China Taiping Insurance (LU)
Nicolas Limbourg Vitis Life
José Lopez CGPA Europe
Franck Marchand Foyer-ARAG
Marie-Hélène Massard Foyer
Jean-Léon Meunier Pack Assurance Management
Georges Michelena Libertytown Re
Pierre-Henri Molle Atradius Crédito y Caución SA de Seguros y Reaseguros
Gérard Moris Pandias Re
Amandine Motte Barents Reinsurance
Xavier Nevez Zurich Eurolife
Julien Parasie CNA Insurance Compagny (Europe) SA
Sabine Parcollet SKP Re
Antoine Parisi Europ Assistance Luxembourg
Stefan Pelger DKV Luxembourg
Sophie Peton-Sauvage Hiscox SA
Luc Rasschaert Wealins
Cornelia Roeskau SI Insurance (Europe)
Christian Rola Liberty Mutual Insurance Europe
Eve Roux CNP Luxembourg
Bernard Schacht ERGO Insurance
Olivier Schmidt-Berteau Monument Assurance Luxembourg
Alain Siegrist CAMCA Assurance
Muriel Sosnowski Cowen Reinsurance
Christian Strasser LALUX Assurances
Richard Sutton CALI Europe
Christine Theodorovics Baloise Assurances Luxembourg
Bruno Valersteinas OneLife
Danny Van Welkenhuyzen Nuclear Industry Reinsurance Association
Sophie Vandeven Aon Captive & Insurance Managers (AIM Luxembourg)
Luc Verbiest Marsh
Karine Verbruggen Swiss Life
Alvaro Villamor Garcia Colombe Assurances
Fabrice Walek Generali Luxembourg
Claude Weber PXS Re
Yannick Zigmann Risk & Reinsurance Solutions
Joséphine Andonissamy Tishman Speyer Europe
Piotr Andrzejewski Castlelake
Patrick Basner Union Investment Luxembourg
Nathalie Bausch DWS Investment
Raphael Bernard Mizuho Trust & Banking (Luxembourg)
Steve Bernat ONE group solutions
Peter Bernstorn Danske Invest Management A/S Luxembourg Branch
Frederic Bilas Apex Fund Services
Craig Blair
Franklin Templeton International Services
Pauline Bouillon The Carlyle Group (Luxembourg)
Enrique Bouillot Montero AManco (Arendt)
Philippe Bourgues CACEIS Bank, Luxembourg Branch
Arnaud Bouteiller Mirabaud Asset Management (Europe)
Richard Browne GEN II Luxembourg Services
Finbarr Browne Schroder Investment Management (Luxembourg)
Stéphane Brunet BNP Paribas Asset Management Luxembourg
Marco Bus Eurizon Capital
Antoine Capone Alpha Omega
Peter Carroll Invesco Management
Thérèse Collins Allfunds Investment Solutions
Thibault Corrion Advent International Luxembourg
Gaëtan De Weerdt ING Solutions Investment Management (ISIM)
Dominique Dubois Quaero Capital Luxembourg
Stéphanie Duval-Sorgius Hines Luxembourg
Mark Edmonds Lombard Odier Funds (Europe)
Dr. Jens Ehrhardt DJE Investment
Hind El Gaidi ICG Luxembourg
Paolo Faraone NS Partners Europe
Bruno Fischer Three Hills Capital Partners
Jean-François Fortemps MUFG Lux Management Company
Roland Franz Swisscanto Asset Management International
Sonia Garcia Luis VP Fund Solutions (Luxembourg)
Claire Gerault Blackstone
Basile Gerber Kartesia Management
Rowena Giordani Savills Investment Management (Luxembourg)
Samanta Graziosi Nord Est Asset Management (NEAM)
Benjamin Gregson BlackRock Luxembourg
Philippe Guenet Massena Partners
Leighton Harris Orbis Investment Management (Luxembourg)
Denis Harty Waystone
Bruno Hellemans Pictet Asset Management (Europe)
Arnaud Hirsch OFI Invest Lux
Dirk Holz Commerz Real Fund Management
Pierre Jond Amundi Luxembourg
Bob Kneip Kneip Management
Christophe Kraiker Hauck & Aufhäuser Fund Services
Mathieu Lebrun Ardian Luxembourg
Maelle Lenaers TMF Fund Management
Richard Long HSBC Investment Funds (Luxembourg)
Cyril Lustac Nikko Asset Management Luxembourg
Laurence Magloire Broad Street Luxembourg
Jean-Yves Maldague Candriam
Lina Medeiros MFS Investment Management
Jens Meiser Assenagon Asset Management
Andrea Millioni SwanCap Investment Management
Carole Miltgen Prisma
Francesco Moglia Neuberger Berman AIFM
Carlos Alberto Morales ADEPA Asset Management
Fèmy Mouftaou IQ-EQ Fund Management
Olivier Noel Northern Trust Global Services SE
Fanny Nosetti
BLI - Banque de Luxembourg Investments
Hélène Noublanche Coller Investment Management (Luxembourg)
Marco Onischschenko IPConcept (Luxembourg)
Fabio Pavone BG Fund Management Luxembourg
Thomas Péan DNCA Finance Luxembourg Branch
Nadia Pedersen Clearlake Capital
Cédric Pedoni Permira Luxembourg
Mathieu Perfetti Threestones Capital
Alexandre Pierron iM Global Partner
Bernard Pons Pure Capital
Peter Presley Oaktree Capital Management
Francesca Prym UBS Asset Management (Europe) SA
Francois Ralet Wellington Luxembourg
Tilo Reichert Swiss Life Asset Managers Luxembourg
Sven Rein PANDOO Management
Steve Sabatier Chenavari Investment Managers (Luxembourg)
Mattia Scabeni Generali Investments Luxembourg
Dirk Schulze Sparinvest
Ruediger Schwarz PGIM Luxembourg
Carlo Stronck Spuerkeess Asset Management
Laurent Ternisen BNP Paribas Real Estate Investment Management Luxembourg
Michael Thomas Ares Management Luxembourg
Dr. Christian Tietze HANSAINVEST LUX
Mark Tluszcz Mangrove Capital Partners
François Trausch PIMCO Global Advisors (Luxembourg)
Marcus Ulm MultiConcept Fund Management
Ronnie Vaknin Jupiter Asset Management International
Marnix Van Den Berge Carmignac Gestion Luxembourg
Robert van Kerkhoff BNP Paribas SA, Luxembourg Branch, Securities Services
Fabio Ventola Mediobanca Management Company
Jean-Pierre Verlaine Engelwood Asset Management
Henri Vernhes Alma Capital Investment Management
Rosa Villalobos Macquarie Investment Management Europe
Cristina Vinci Morgan Stanley
Renata Virzintaite Quilvest Capital Partners
Douglass Welch Pemberton Asset Management
Nigel Williams Royalton Partners
Alice Yamada Astorg Asset Management
Mike Zimmer Golding Capital Partners (Luxembourg)
Emilie Allaert Luxembourg Blockchain Lab
Benoit Andrianne Docunify IP Company
Brian Armstrong Coinbase
Ian Atkinson Governance.com
Federico Basile Kerdo
Vitaly Bondar Bitvalley
Pascal Bouvier Middlegame Ventures
Arnaud Brive Juniper Square
Brigit Bucari Unzer
Denise Chambers Vialto Partners
Arnaud Collignon Fund XP
Olivier Collins COMO Digital Life
Alberto Dalmasso Satispay Europe
Patrick Dan Piller Licorne Capital
Julien De Mayer Fundcraft
Laurent Denayer ume Luxembourg
Pierre Gerard Scorechain
Mario Gloeckner Fundsquare
Jean-Baptiste Graftieaux Bitstamp Europe
Adina Grigoriu Active Asset Allocation
Simon Hamsch Blauhill
Dr Heiko Hector FundHero
Vincent Him Gresham Technologies
Leonhard Kossmann Fundvis
Dariusz Landsberg Fundequate
Tommy Lehnert Regnology Luxembourg
Christophe Lepitre IZNES
Janusz Lorenc Metrosoft
Paolo Maceratesi Armundia Luxembourg
Laurent Marochini Standard Chartered
Davide Martucci Next Gate Tech
Claude Meurisse Luxhub
Pierre Michea 7th Degree Consulting
Mélanie Moos Depowise
Renato Moreschi Nadi Solutions
Raoul Mulheims Finologee
Magueneï Pari Sentz Consulting, AML Experts
Olivier Portenseigne FundsDLT
Ala Presenti Moniflo
Li Ruoyan Westyle
Enrique Sacau FNZ
Markus Sauerland NowCM Luxembourg
Christian Schackmann FundRisQ
Tobias Seidl STOKR
Antonio Separovic Oradian
Tahar Slimani Digital Equity
Daniel Soriano Zodia Custody
Pawel Stosik Ping Pong Europe
Guido Stroemer HQLAx
Christophe Santer Bunch
Alexandre Thilmany U IT RegTech
Antonio Varriale Creopay
Patrick Vincenot bitFlyer Europe
Arnaud Vinciguerra Domos FS
Maciej Waloszyk Cascade
Denzel Walters B2C2 Europe
Rénald Wauthier Thot IT Solutions
Ivan Zhiznevskiy 3S Money (Luxembourg)
Veronika Zukova Grace Connect
Giulia Bruni Roccia Quintet
Sebastien Alusse CA Indosuez Fund Solutions
Lotte Beck Macquarie Group
Petra Besson Fencikova Société Générale Private Banking
Caroline Bocklandt Elvinger Hoss Prussen
Isabelle Cabie Candriam
Julie Castiaux KPMG
Antoine Dieulot Edmond de Rotschild
Olivier Goemans BIL
Benjamin Gregson Blackrock Capital
Gael Guibert Fidelity
Laetitia Hamon Luxembourg Stock Exchange
Jacques Hoffmann Banque Raiffeisen
Michael Horvath PWC
Alexander Krauss EIB
Jean-Florent Richard BNP Paribas
Diana Senanayake IQ-EQ
Sara Airini Quadrivio Group
Yves Alexandre L-GAM Advisor
Sébastien Alusse CA Indosuez Fund Solutions
Giacomo Barchetta Neuberger Berman AIFM
Jean Beffort Trois I Investissements Industriels Internationaux
Steve Bernat ONE group solutions
Giuliano Bidoli BC Partners Management
Craig Blair
Franklin Templeton International Services
Pauline Bouillon The Carlyle Group (Luxembourg)
Marc Boulesteix PAI Partners
René Brisbois efa SA
Richard Browne Gen II Luxembourg Services
Finbarr Browne Schroder Investment Management (Luxembourg)
Stéphane Brunet BNP Paribas Asset Management Luxembourg
Cyril Cayez Haca Partners
Rebecca Collins Park Square Capital Luxembourg Management Services
Aurélie Comptour Bridgepoint Services
David Dana Expansion Ventures, Luxembourg Branch
Olivier de la Gueronniere Argos Wityu Partners
Renaud De Matharel Cube Infrastructure Managers
Julien de Mayer Fundcraft
Eleonore De Potesta ConvergInvest Capital Partners
Claude de Raismes Wendel Luxembourg
Gaëtan De Weerdt ING Solutions Investment Management (ISIM)
Alain Delobbe Alter Domus Management Company
Johann Dumas Antin Infrastructure Partners
Alexandru Dumitru H.I.G. Global Holding
Alexandre Dumont Fundsight
Lukas Eckhardt Golding Capital Partners (Luxembourg)
Mark Edmonds
Lombard Odier Funds (Europe)
Hind El Gaidi ICG Luxembourg
Gregory Fayrolle Oraxys
Marc Fohr
Edmond de Rothschild Asset Management Luxembourg
Carolin Förster Patrizia Investment Management
Jean-François Fortemps MUFG Lux Management Company
Roland Franz Swisscanto Asset Management International
Guy Geldhof Vesalius Biocapital Partners
Basile Gerber Kartesia Management
Bogdan Gogulan Newspace Capital CP
Jean-Philippe Gouvernec Carmignac Gestion Luxembourg
Uli Grabenwarter European Investment Fund
Benjamin Gregson BlackRock Luxembourg
Jill Griffin
Columbia Threadneedle Investments
Denis Harty Waystone
Laurent Hengesch Ilavska Vuillermoz Capital
Markus Hieronymi Actis EU Management
Aleksander Jakima GP Bullhound Luxembourg
Pierre Jond Amundi Luxembourg
Pascal Kayser European Capital Partners Luxembourg
Sean Kelly Bain Capital Investments
Martine Kerschenmeyer Advent International Luxembourg
Aaron Kienwald Oakley Capital Holdings
Marc-Olivier Kiren Astorg Asset Management
Martin Krist Nordic Capital Management
Constance Laneque HLD Associés Europe
Markus Langner Capital Dyanmics
Gautier Laurent Cinven Luxembourg
Mathieu Lebrun Ardian Luxembourg
Hervé Leclercq Sienna Investment Managers
André Lecoq MC Square
Richard Long HSBC Investment Funds (Luxembourg)
Claus Mansfeldt SwanCap Investment Management
Richard Marshall Carne Global Financial Services
Donatien-Xavier Martin Trill Impact Luxembourg
Alexandra Matias TPG Capital Luxembourg
Diana Meyel Cipio Partners
Nicolas Milerioux Encevo Invest
Ulfar Mölk EOS Creditable Investment Management
Fabien Morelli Apollo Global Management
Fanny Nosetti BLI - Banque de Luxembourg Investments
Hélène Noublanche Coller Investment Management (Luxembourg)
Diana Ogunlesi Arcmont Asset Management
John Penning Luxempart
Mathieu Perfetti Société Générale Private Market
Michael Phillips Castik Capital
Laura Pilato LGT Fund Administrators (Luxembourg)
Markus Pimpl Partners Group
Beka Pipia Threestones Capital
Francesca Prym UBS Asset Management (Europe) SA
Tilo Reichert Swiss Life Asset Managers Luxembourg
Katarina Sallerfors Apax Management Luxembourg
Tudor Sambritchi Blackstone
Manuel San Salvador Antwort Capital
Mattia Scabeni Generali Investments Luxembourg
Ruediger Schwarz PGIM Luxembourg
Diana Senanayake IQ-EQ
Naouras Soukkari BTD Management
Chris Splillane Runa Capital
Joshua Stone EQT Fund Management
Carlo Stronck Spuerkeess Asset Management
Menachem Tabanpour Gener8tor
Gabriella Tambou Rayalou Alpha Private Equity Funds Management Company
Michael Thomas Ares Management Luxembourg
Dr. Christian Tietze HANSAINVEST LUX
Mark Tluszcz Mangrove Capital Partners
Konstantinos Tsiveriotis Gestron Asset Management
Rosa Villalobos Macquarie Infrastructure and Real Assets
Eckart Vogler BI-Invest Endowment Management
Sylvia Wisniwski Finance in Motion Asset Management
Jérôme Wittamer Expon Capital
Julien Wolff 6 Monks (6M)
Georges Zahlen-Karanatsios Axiomatic
Thorsten Zimmermann Aperam Ventures
Miguel Alcantara La Grave Citco
Kalin Anev Janse ESM - European Stability Mechanism
Arnaud Arrecgros Maples and Calder (Luxembourg)
Gaelle Attardo TMF
Arnaud Barchman AKD
Nahima Bared Deutsche Bank

Jean-Baptiste
Beauvoir-Planson
Charles Russell Speechlys
Guilhèm Becvort White & Case
Smain Bouchareb IQ-EQ
Stéphane Braun Norton Rose Fulbright
Dr. Björn Bronger EIB - European Investment Bank
François Brouxel
Brouxel & Rabia Luxembourg Law Firm
Yves Cacclin Société Générale
Marco Caligaris LuxCSD
Zamyra Cammans Circumference (FS)
Olivier Carcy Indosuez Wealth Management
Etienne Ceulemans Creatrust
Stanislas Chambourdon KMPG
Oliver Cloess Chartered Investment
Louis-Maël Cogis Simmons & Simmons
Raphael Collin CM Law
Florian Dalchow Universal Investment Luxembourg
Etienne De Crepy Strelia
Arnaud Delestienne Luxembourg Stock Exchange
Boika Deleva Clifford Chance
Gregory Denis BGL BNP Paribas
Nuala Doyle BSP
Bernard Felten Felten & Associés
Laurent Fessmann Baker & McKenzie
Katia Fettes Ashurst
Jean-Louis Frognet Dechert Luxembourg
Luca Gallinelli Fundamentals
Raffaele Gargiulo Van Campen Liem
Bertrand Geradin Ogier
Fabrice Hablot Centralis
Andreas Heinzmann GSK Stockmann
Philippe Heisbourg BHB & Partners
Holger Holle Eversheds Sutherland LLP
Graeme Jenkins Lightway Partners
Nicki Kayser Linklaters LLP
Robert Kimmels Global Serve
Robert Koller NowCM
Arek Kwapien Cafico International
Olivier Lansac Trustmoore
Renaud Le Squeren DSM Avocats à la Cour
Ulrich Lewandowski Lux Kapitalmarkt Management AG
Miao Li
BIL - Banque Internationale à Luxembourg
Christoph Ludwig Prime Capital
David Luksenburg Atdomco
Gérard Maitrejean CMS Luxembourg
Lukasz Malecki Alter Domus
Laurent Massinon DLA Piper Luxembourg
Nicholas Maton Alpha FX Group
Frank Mausen Allen Overy Shearman Sterling Luxembourg
Stephen McKenna Altum Group
Ariane Mehrshahi Marks Hogan Lovells LLP
Gérald Origer Stibbe Avocats
Karl Pardaens Elvinger Hoss Prussen
Chan Park Molitor Avocats à la Cour
Harrisan Patag Apex Group
Thomas Pellequer CIBC Capital Markets
Cédric Raffoul Stellan Partners (ex PwC Legal)
Namik Ramic Dentons Luis Rebelo Ocorian
Isa Ribeiro Clearstream
Béatrice Riguidel Spuerkeess
Salvatore Rosato CSC Luxembourg
Pablo Sánchez Gonzalez EIF - European Investment Fund
Sinan Sar United International Management
Bob Scharfe Luther SA
Constanze Schmidt MaplesFS (Luxembourg)
Torsten Schmitt TS&P
Daniel Schneider Tenzing Partners
Elie-Raphael Soudry Goodwin
Jean-Paul Spang Kleyr Grasso
Béatrice Stülp Oaklet
Anja Taferner EY
Matthieu Taillandier Arendt & Medernach
Nicolas Thieltgen Brucher Thieltgen & Partners
Patrick Thilges Advanzia Bank
Van Cuong Trinh Jinfa tax S.à r.l.
Sven Ulbrich Wisdomize
Eric-Jan van de Laar Amicorp
Denis Van den Bulke Vandenbulke
Jean-Pierre Verlaine Engelwood
Ekaterina Volotovskaya Deloitte
Holger von Keutz PwC
Martin Watkins Montis Digital
Josée Weydert NautaDutilh
Beata Wlodarczak-Mantione Vistra
Manfred Wuethrich UBS Wealth Management
Junle Xie China Construction Bank
Vassilyan Zanev Loyens & Loeff Luxembourg


Lorsque l’on parle de données publiques et de statistiques, le STATEC est l’acteur clé au Luxembourg. Rencontre avec Tom Haas, son directeur, qui partage sa vision d’une organisation humaine et innovante, engagée dans une modernisation continue.

Quels constats et observations faites-vous après cette première année à la tête du STATEC ?
Dès mon arrivée, nous avons engagé une ré exion collective avec nos équipes et nos partenaires pour dé nir une vision. Nous avons la conviction que la donnée publique est un bien commun, à valoriser par la modernisation de la statistique publique. Notre mission est de mesurer pour comprendre le pays, et nos points forts sont rigueur et objectivité. Elles renforcent la con ance des citoyens et des décideurs dans nos services d’intelligence économique.
Pouvez-vous nous dresser le portrait-robot de l’organisation ?
Le STATEC est une organisation publique humaine, moderne et engagée, qui innove continuellement. Ce qui nous dé nit, c’est la pluralité de nos métiers - de la science des données à la communication en passant par l’économie, les statistiques et l’informatique - ainsi que la transversalité des thématiques qu’on couvre. Nous travaillons sur les ménages et les entreprises, tout comme sur les dé s énergétiques et environnementaux, à une échelle nationale et internationale. Cette diversité crée un écosystème professionnel stimulant et épanouissant.
Comment la transformation numérique et IA influencent-t-elle vos activités ?
La donnée est une ressource stratégique, très abondante si on ajoute aux sources purement statistiques
les sources administratives. De nouvelles perspectives s’ouvrent alors en termes de qualité, de rapidité et de granularité. L’IA va aider pour automatiser la production et l’analyse de statistiques, mais elle doit être nourrie par des données ables. Plus représentatives et moins biaisées que les données privées, les statistiques publiques devraient être au cœur de l’IA pour éclairer des décisions mieux informées au service de tous.
Quelles sont les priorités pour les années à venir ?
Nous avons créé un Laboratoire de Données, a n de gagner en e cience et d’innover dans la gestion et la valorisation des données. L’objectif est de transformer les données en connaissance statistique, puis en véritable intelligence économique. Dans un monde interconnecté, une petite cause peut avoir de grandes conséquences. Notre ambition est d’aider chacun à mieux comprendre ces dynamiques et à fonder ses décisions sur des informations ables, indépendantes et éclairantes. C’est là tout le sens de notre action au service du Luxembourg.
Contenus sponsorisés


Démocratisation des fonds d’investissement alternatifs
Oliver Zwick
Schmitt Simone
Clifford Chance

Les actifs privés redéfinissent l’assurance-vie
Tifaine Martin Wealins


Instruments utilisés dans les opérations de private equity
Toinon Hoss
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Elvinger Hoss Prussen


Un point sur le private asset
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Luxembourg à la croisée des chemins pour le private equity
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Cinq enseignements clefs sur les marchés privés
Florent Saint-Quentin Indosuez Wealth Management Luxembourg

Un nouvel élan fiscal pour booster le private equity
Samantha Hauw ATOZ Tax Advisers
En quelques années, le Luxembourg s’est imposé comme une plateforme clé pour les gestionnaires d’actifs privés. Sa stabilité et la flexibilité de ses outils sont des atouts, mais le défi reste d’élargir l’offre, d’attirer de nouveaux talents et de renforcer l’expertise, selon Stéphane Pesch, CEO de la Luxembourg Private Equity Association.

Contenu sponsorisé par Quintet Private Bank

Stéphane Pardini (à g.) et Christophe Despierris partagent leur vision de la relation client lors d’un échange sincère et naturel.
Qu’attendent les personnes fortunées de leur banque privée ? Éléments de réponse avec Stéphane Pardini, Head of Wealth Management Luxembourg, et Christophe
Despierris, Wealth Management Market
Head au sein de Quintet Private Bank.
Aujourd’hui, comment définiriez-vous les attentes des clients fortunés vis-à-vis d’un banquier privé ?
Stéphane Pardini : Elles sont multiples et peuvent évoluer considérablement d’une génération à l’autre. Mais ce que souhaitent tous nos clients avant tout, c’est de pouvoir compter sur un partenaire de confiance. Celle-ci se construit sur le long terme, au fil des générations. Nous sommes un partenaire de référence. Un jour, un client a confié à ses enfants, en me présentant, que s’il devait lui arriver quelque chose, c’était à moi qu’il faudrait s’adresser. Cela en dit long sur notre responsabilité.
Christophe Despierris : Pour nos clients, l’univers de la finance paraît souvent vaste, complexe, voire intimidant. Ils ont besoin d’un guide, d’un interlocuteur de confiance capable de vulgariser les choses. Certains ont vendu leur entreprise, d’autres ont hérité d’un patrimoine important. Dans les deux cas, ils sont sollicités de toutes parts. Ils attendent donc de nous que nous
« Un client a clairement dit à ses enfants que j’étais la personne de confiance en cas de problème. »
Stéphane Pardini, Head of Wealth Management Luxembourg, Quintet Private Bank
les protégions, que nous les aidions à discerner les opportunités des promesses illusoires.
Comment une banque privée comme Quintet s’adapte-t-elle pour répondre à ces attentes ?
S.P. : Chaque client a une histoire, un parcours singulier à raconter. À nous de les comprendre et de leur proposer un service adapté à leurs attentes. Nous devons leur offrir de la réactivité et une vraie personnalisation. Ils souhaitent gérer leur patrimoine de manière fluide, grâce aux solutions digitales, tout en sachant qu’ils ont toujours accès à un interlocuteur humain disponible. Parce que, oui, ils peuvent vous écrire à 23 heures et attendre une réponse dans la demiheure.
C.D. : Nous devenons souvent leurs confidents, pas seulement sur les enjeux de placement, mais aussi visà-vis de choix de vie : la vente d’une entreprise, une succession, la création d’une fondation, un achat important ou personnel… Souvent, ces clients ont peu de personnes à qui
parler librement de ces sujets. Nous leur apportons ce regard extérieur, objectif et bienveillant.
Comment ces attentes évoluent-elles d’une génération à l’autre ?
C.D. : Les plus jeunes générations, celles qui héritent ou qui ont fait fortune plus tôt, veulent vivre pleinement, mais aussi investir dans des actifs porteurs de sens à leurs yeux. Elles s’intéressent à la santé, à l’impact, à la durabilité. Certains n’hésitent pas à dire que ce n’est pas grave s’ils gagnent un peu moins, mais ils souhaitent savoir où va leur argent.
S.P. : La gouvernance patrimoniale devient un sujet central. Nous créons avec eux des structures qui garantissent la clarté et la pérennité de leur patrimoine. Certains clients de moins de 50 ans préparent déjà la transmission à leurs enfants mineurs et nous demandent même quelques fois de les sensibiliser afin de les aider à comprendre la matière et la valeur de l’argent.
« Quand tout s’accélère, il faut allier confiance, personnalisation et innovation. »
Christophe Despierris, Wealth Management Market Head, Quintet Private Bank
Comment cela se traduit-il dans les portefeuilles ?
C.D. : Les clients fortunés veulent des portefeuilles alignés sur leurs convictions, avec des indicateurs d’impact clairs. Cela s’étend à toutes les classes d’actifs : immobilier, private equity, fondations…
S.P. : Cela nous pousse à innover en permanence. Ils attendent que nous leur apportions des idées, des oppor tunités off-market, que nous les aidions à décoder le monde. Ils souhaitent accéder à des opportunités qu’ils ne trouveront pas ailleurs, à travers des club deals, par exemple.
Comment se positionne
Quintet au regard de ces attentes ?
S.P. : Quintet est un acteur international de la banque privée. Avec 1 600 personnes, nous bénéficions d’une grande agilité tout en restant proches de nos clients. Notre gouvernance familiale fait que nous sommes ancrés dans une vision humaine du métier. D’autre part, notre collaboration stratégique avec BlackRock, premier gérant d’actifs mondial, nous permet d’être à la pointe de l’innovation.
C.D. : Et dans un monde où tout s’accélère, cette alliance entre confiance, personnalisation et innovation répond exactement à ce que les millionnaires recherchent aujourd’hui.
La Place financière reste incontournable dans le paysage politico-économique du pays. Ici, les coalitions se suivent et poursuivent l’œuvre de leurs prédécesseurs. Les ruptures ne sont pas à l’ordre du jour, on retouche, on polit, on affine. Désormais, on ne cherche plus les relais de croissance dans les niches de souveraineté, mais dans les niches de compétences.
Marc Fassone, Journaliste
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Le poids de la Place financière dans l’économie : bénédiction ou malédiction ?
Où en est le gouvernement dans l’adoption de son programme pour la Place ?
Diversifier la place financière : quelles sont les pistes privilégiées ?
Ressources humaines : le Luxembourg a-t-il les moyens humains de ses ambitions ?
Le poids
Le poids de la Place dans l’économie : les chiffres
Le secteur financier est la « pierre angulaire » de l’économie. Il a joué un rôle clé lorsqu’il a fallu absorber le choc de déclin de la sidérurgie des années 70. Depuis son importance n’a jamais décru. Il représente 15 % de l’emploi salarié (73.272 personnes, dont 26.284 personnes dans le seul secteur bancaire) et 30 % de la valeur ajoutée brute, soit 17,3 milliards.
Côté actifs, ceux du secteur bancaire ont progressé de 30 % entre 2014 et 2024 à 957,8 milliards. Croissance constante également pour l’industrie des fonds d’investissement qui gère 7.400 milliards d’euros, 4.800 dans les OPCVM et 2.600 milliards dans les fonds alternatifs. Malgré les critiques politiques et les tentatives de diversification économiques menées par les différents gouvernements ces 20 dernières années, son importante reste constante. Ce qui pose un défi au niveau de la gestion des risques.
Le poids de la place financière dans l’économie
Évolution de la Valeur ajoutée brute (VAB) de la place financière dans l’économie (en milliards d’euros).
C’est la valeur créée, autrement dit : combien d’euros elle « produit » chaque année. Évolution du poids de l’industrie financière dans l’économie, soit sa part dans l’économie totale (en % de la VAB)
Évolution de l’emploi financier dans l’économie
C’est 2,4 fois la moyenne nationale du reste de l’économie. 236.400
Évolution des recettes fiscales (en milliards d’euros)
Chaque employé du secteur financier a généré 236.400 euros de valeur ajoutée en 2024 selon les chiffres de Luxembourg for Finance.
Où en est le gouvernement dans l’adoption de son programme pour la Place ?
Compétitivité et attractivité : les mots d’ordre
Dans l’accord de coalition, le gouvernement s’est engagé à soutenir activement le développement, la diversification et la promotion de la place financière dans toutes ses dimensions. Il maintient son objectif premier de monter la chaîne de valeur dans ses différents champs d’activités (banques, assurances, industrie des fonds, marchés de capitaux). Innovation, connectivité, stabilité, durabilité et valeur ajoutée : telles sont les fondations de la place financière détaillées en mars dernier lors de la conférence mondiale sur la gestion d’actifs (Global Asset Management Conference) de l’Association luxembourgeoise des fonds d’Investissement (Alfi) du 25 mars dernier par Gilles Roth.
Le programme est chargé. Et beaucoup a déjà été accompli : — L’impôt sur le revenu des collectivités (IRC) a été réduit d’un point
de pourcentage. Le ministre Gilles Roth a laissé entendre lors de la présentation du budget 2026 qu’il était prêt à aller encore plus loin.
— Les ETF – comprendre les Exchange Traded Fund pour fonds négociés en bourse – sont désormais tout exemptés de la taxe d’abonnement, un droit d’enregistrement forfaitaire basé sur les actifs nets des fonds d’investissement. Les ETF, appelés également fonds passifs parce qu’ils cherchent à reproduire la performance d’un indice boursier, connaissent un très fort succès auprès des épargnants.
— La modernisation du régime des impatriés au terme duquel les premiers 400.000 euros de revenus annuels sont exemptés à raison de 50 %.
— La modernisation de la prime participative.
— Le projet de loi 8526 visant à faire évoluer le régime des
investissements dans les startup en général et dans les fintech en particulier est en cours d’examen par les députés.
— Le projet de loi 8590 réformant la taxation des carried interest –une demande très forte du secteur des fonds alternatifs – a été déposé le 24 juillet dernier. Le Conseil d’État a émis des oppositions formelles. Gilles Roth a confirmé que les critiques seront entendues et que le projet sera amendé rapidement. Organismes de placement collectif (OPC) : évolution des actifs et du nombre de véhicules
1,375 milliard
C’est ce que devrait rapporter la taxe d’abonnement dans le budget 2026. Soit 1,2 % par rapport au budget 2025. Et ce malgré la disparition de cette taxe pour tous les fonds ETF.
Diversifier la place financière : quelles sont les pistes privilégiées ?
Bitcoin, fundtech, blockchain, Blue
Le Gouvernement veut faire de la transformation numérique un levier de compétitivité pour la Place. Le dernier projet de budget fait la part belle la digitalisation du secteur financier. Plusieurs initiatives ont été annoncées :
— la création d’un FundTech Accelerator, destiné à accompagner les start-up spécialisées dans les technologies de gestion de fonds, — la mise en place d’un AI Experience Center, plateforme collaborative entre institutions publiques, banques et fintech pour expérimenter les usages de l’intelligence artificielle dans la finance, — un partenariat stratégique avec Mistral AI pour développer des solutions européennes souveraines d’IA. Le budget prévoit également 424 millions d’investissements publics d’ici 2029 dans l’IA, le cloud et la donnée, dont 57 millions dès 2026 pour soutenir le supercalculateur MeluxinaAI et la Luxembourg AI Factory.
Autres innovations majeures sont à noter : le Luxembourg deviendra en 2026 le premier État européen à émettre un certificat de trésorerie digital sur blockchain. Dans le même temps, le Fonds souverain intergénérationnel pourra investir 1 % de ses actifs – soit huit millions – en bitcoin. Une autre première étatique dans la zone euro. Il s’agit moins de spéculer que de montrer l’engagement de la productivité du gouvernement dans ces dossiers. De fait, ces annonces ont eu un fort impact à l’étranger assure Gilles Roth.
Des annonces qui vont servir la promotion de la Place à travers le monde. Un budget de 14,5 millions d’euros (+22 %) est prévu pour financer sept missions économiques internationales en 2026, avec un accent sur les marchés émergents et les places financières complémentaires à celle du Grand-Duché. Le ministre souhaite également que les acteurs de la Place s’investissent plus dans la cybersécurité et dans la Blue Economy, autrement dit tout ce qui a trait à l’eau. Un secteur complémentaire à la finance verte dans lequel il voit un fort potentiel.
8
millions
Soit le montant prévu dans le projet de budget 2026 au titre du développement de la Place. Ce montant comprend notamment la contribution de l’État accordée à Luxembourg for Finance et à la Luxembourg House of Financial Technology. Le budget prévoit également 4,5 millions pour soutenir le développement de la finance durable.
Somme des comptes et profits et pertes des établissements de crédits luxembourgeois (en milliards d’euros), c’est le résultat global de l’ensemble des banques établies dans le pays.
Produit bancaire
Frais
Résultat
Résultat
Ressources humaines : le Luxembourg a-t-il les moyens humains de ses ambitions ?
Le défi de la formation et des ressources humaines
L’écart entre les besoins de la Place en matière de ressources humaines et le potentiel de formation de l’Université du Luxembourg (Uni) interpelle : 600 étudiants sont inscrits dans les programmes de bachelor en administration des affaires et en sciences économiques. De l’autre coté, ces dix dernières années, l’emploi dans le secteur a progressé de 3,1 % par an, ce malgré le contexte de polycrises. En 2024, la Place occupait selon Luxembourg for Finance (LFF) 73.272 salariés. À tendance inchangée, si l’on applique une simple règle
de trois, elle devrait avoir besoin de 2.198 personnes supplémentaires environ. Même si, selon les chiffres de l’Uni, 75 % des diplômés restent au Luxembourg pour commencer leur carrière, le compte n’y est pas.
82 % des salariés du secteur financier sont de nationalité étrangère selon LFF, contre 78,7 % en 2014. La proportion de ressortissants non européens a triplé pour atteindre 10,2 %, avec une croissance annuelle moyenne de 15,7 %. Cette croissance peut-elle se poursuivre indéfiniment alors que l’attractivité, du moins pour
les frontaliers, pose actuellement beaucoup de questions ? Pour soutenir la compétitivité et attirer de nouveaux talents, le Gouvernement a mis en place un paquet de mesures (l’Entlaaschtungs-Pak) depuis juillet 2024, renforçant le régime de la prime participative celui applicable aux impatriés.
De son côté, l’Uni joue sur la pertinence des programmes établis suite à une large consultation des entreprises de la Place afin de déployer des filières spécialisées pour le marché du travail luxembourgeois.
Assurance : montant des primes émises par branche (en milliards d’euros)
146.655
En 2024, 146.655 emplois étaient directement ou indirectement liés à la place financière selon le Statec.


Les gestions actions value ont été délaissées par les investisseurs au cours des cinq dernières années, en dépit de leur vif rebond. Cette asymétrie doit beaucoup aux biais cognitifs des marchés et aux stéréotypes associés aux titres décotés.

souligne l’importance de l’investissement value en cœur de portefeuille.
C’est une trajectoire loin d’être anecdotique dont peut se prévaloir l’investissement value. Depuis le choc du Covid et le point bas boursier du 18 mars 2020, l’indice MSCI EMU Value a rebondi de + 160,9 % en 5 ans, surpassant de 21,6 points l’indice MSCI EMU, à + 139,3 %¹.
Cette performance appelle à réafrmer ce qu’est la gestion value : une philosophie d’investissement à long terme et non un critère de sélection
de titres ou de secteurs, sous l’unique prisme d’un momentum de marché ou de cycle macroéconomique. Revenons à la chronologie des marchés. Au deuxième trimestre 2018, l’économie mondiale est à un point haut conjoncturel et, jusqu’à l’automne 2019, le consensus craint une récession. Dans un environnement de taux d’intérêt nominaux alors nuls, les ux d’investissement sont massivement dirigés vers les
« Une approche de conviction, agnostique et sans contrainte sectorielle. »
Yann Giordmaïna
Responsable du Pôle Value, LFDE
actions « croissance » et « qualité », pour leur caractère protecteur et parce qu’elles tirent généralement leur épingle du jeu dans les cycles d’assouplissement monétaire.
La quête de valeurs refuges s’est légitimement accélérée avec l’éclatement de la crise du Covid et le point bas des marchés en mars 2020, ce qui a pu conduire à d’importants biais : des positions acheteuses sur l’unique autel de la visibilité de la croissance des résultats ont été privilégiées, contribuant à des surpondérations parfois excessives. Les thématiques du luxe, des pharmaceutiques ou de l’IA ont pu accentuer ce phénomène. A contrario, les investisseurs et allocataires sont majoritairement restés à l’écart des gestions value ces cinq dernières années et n’ont, par conséquent, pas pro té de la surperformance de ces titres.
Retour aux fondamentaux
Avec un peu de recul, cette période ouvre une ré exion sur la façon d’appréhender la gestion value, en rupture avec quelques idées reçues. Combinée aux valeurs de croissance, la value a toute sa place en cœur de portefeuille et cela doit se traduire par une poche constante au sein de l’allocation. Il est aussi judicieux de s’éloigner du carcan de style pouvant
estampiller dé nitivement tel ou tel pro l d’actions, de secteurs. Toute valeur peut, pour des raisons diverses, a cher une décote.
Tenter de déceler des opportunités value requiert les aptitudes les plus fondamentales de la gestion actions. Analyser la trajectoire d’une entreprise, de ses comptes de résultats et de ses métiers, pour confronter sa valeur intrinsèque à d’éventuelles ine ciences de valorisation boursière. Cultiver une psychologie contrariante à l’égard du foisonnement d’informations de marché. En n, reconnaître les signes de disruption qui bouleverseront, ou non, une activité.
Disclaimer :
Ces opinions correspondent aux convictions de l’auteur et ne sauraient engager la responsabilité de LFDE. Informations uniquement à titre d’indicatif, ne constituant ni une offre d’achat ou de vente d’un titre, ni un conseil en investissement, ni une analyse financière.
Les performances passées ne sont pas indicatives des performances futures. Les rendements indiqués sont nets de frais de gestion mais bruts d’impôts pour l’investisseur.
L’investissement dans le fonds comporte des risques, parmi lesquels : risque de perte en capital, risque actions, risque de gestion, risque de liquidité, risque de durabilité. Pour plus d’informations sur ses caractéristiques, risques et frais, consulter les documents réglementaires sur www.lfde.com.
Certaines informations ne sont pas des engagements de la société de gestion et ne sont pas reprises dans la documentation réglementaire du fonds. Rédaction achevée le 29.10.2025
¹Bloomberg. Au 18.03.2025, dividendes nets réinvestis.
²LFDE. Au 15.10.2025, performances annualisées Part I. Indicateur de référence MSCI EMU dividendes nets réinvestis : + 19,86 % sur 3 ans, + 12,76 % sur 5 ans.
Tocqueville Value Euro ISR
La performance annualisée du fonds atteint + 22,86 % sur 3 ans et + 16,50 % sur 5 ans (part I)². Sa stratégie d’investissement repose sur une approche de conviction, de sélection de titres.
Une rotation de 30 % du portefeuille a été engagée cette année, avec l’entrée de titres issus de secteurs variésMercedes, Capgemini, Heineken, Heidelberg Materials… - et en continuant de faire évoluer les positions des valeurs bancaires selon une lecture agnostique, sans contrainte sectorielle.


Philharmonie Luxembourg 18.–23.11.2025 rainy days 2025 Festival de musiques nouvelles
Le festival rainy days propose un kaléidoscope sur le thème «Bodies», sous la direction artistique de Catherine Kontz. Corps et corporalité ont suscité l’intérêt des artistes de tout temps; ce thème est d’autant plus pertinent en musique, où l’idée que le corps n’est rien sans l’esprit et inversement va bien au-delà d’une simple expression. Cette pluralité d’approches du corps et des corps se reflète dans le programme du festival, destiné une nouvelle fois tant aux aficionados de musique contemporaine qu’aux simples curieux, et ce de presque tout âge.



Quels secteurs façonneront 2026 ? CEOs et dirigeants se réunissent pour décrypter les dynamiques clés de la tech, de la finance, de l’industrie et de l’immobilier avec Nadia Calviño (BEI), Julie Becker (LuxSE), Michèle Detaille (ELORA) et Yannick Oswald (Mangrove), lors d’un panel exclusif suivi d’un networking.
Which sectors will shape 2026? CEOs and business leaders gather to explore the key dynamics of tech, finance, industry and real estate with Nadia Calviño (EIB), Julie Becker (LuxSE), Michèle Detaille (ELORA) and Yannick Oswald (Mangrove), during an exclusive panel followed by networking.
10.12 Mercredi
18:30 - 21:30 Kinepolis Kirchberg

L’Artketing : l’art dans le monde du luxe et du lifestyle
Découvrez comment l’art peut enrichir votre approche du business dans les univers du luxe. Animée par Stéphanie Breydel de Groeninghe, conseillère et historienne de l’art, cette conférence vous aidera à comprendre, valoriser et intégrer l’art dans votre stratégie et vos échanges clients.
Discover how art can enrich your business approach within the world of luxury. Led by art historian and advisor Stéphanie Breydel de Groeninghe, this conference will help you understand, enhance, and integrate art into your strategy and client relationships.
03.12 Mercredi
18:30 - 21:30
Delen Private Bank Luxembourg
Foodzilla Live – Caviar & Champagne
Participez à une soirée exclusive réservée aux dirigeants autour d’une dégustation raffinée de caviar et de champagne. Cette édition de Foodzilla Live allie plaisir gastronomique et échanges stratégiques, offrant un moment privilégié pour partager défis et ambitions avec vos pairs avant les fêtes.
04.12 Jeudi
18:30 - 21:30 Francorchamps Motors Luxembourg

Designing the City of Porto:
10 years of city branding and creative vision by Eduardo Aires
How can design transform a city’s identity and legacy? Eduardo Aires, the creative force behind the city of Porto’s rebranding, reveals how visual design became a driver of civic pride, economic growth and global recognition.

04.12 Thursday
18:30 - 21:30
Casino Luxembourg

With over 20 years of experience, Isabelle Thill – founder of Exhale Yoga Luxembourg and the Yoga Conference Luxembourg – offers a session designed for professionals who want to take a real break in the middle of their day. On the agenda: dynamic postures, conscious breathing, guided meditation and deep relaxation. A moment that will both challenge and recharge you –helping you reconnect with your body, clear your mind, and return to work with renewed focus and energy.
11.12 Thursday 12:30 – 13:30 Nationalmusée um Fëschmaart





L’expérience client sous le regard de 10 experts
Revivez
Paperjam 10x6 - The CX revolution en 93 photos







Revivez
Thanks-God-It’s-Friday: Leadership Lunch en 39 photos








La GenIA et ses enjeux futurs avec Emmanuel Vivier
#TheBigRecap: GenAI Trends by Emmanuel Vivier en 62 photos




Round table Wednesday, December 10, 2025 18:30
Registration Program Kinepolis Kirchberg

OUR SPEAKERS
On the agenda: high-level discussions on the outlook, challenges and opportunities for Luxembourg and Europe in 2026 – from AI and productivity to the green transition and its financing, energy, and Luxembourg’s development and competitiveness. Lead Partners
Rethinking the Paperjam Club experience.
Rethinking the Paperjam Club experience.
Creating more value for our members.
Creating more value for our members.
In 2026, the Paperjam Club unveils a refreshed experience designed to meet the evolving needs of Luxembourg’s business leaders. At its heart: 12 exclusive Circles reflecting strategic roles and sectors, a thriving member-to-member marketplace, and bold new panels tackling the future of finance, work, and wellbeing. From practical SME mornings
to curated networking dinners, and from expert-built toolkits to smart business alerts, the Club delivers high-impact content, and meaningful connections. It’s a more dynamic, more valuable network; one that informs, empowers, and brings together the people who shape the economy. Welcome to the new Paperjam Club.
Grow your business
Connect with decision-makers, spark new opportunities, and explore fresh markets. Our events, circles, and marketplace are designed to accelerate your growth. We bring the right people around the table: you close the deal.
Elevate your brand
Be seen. Be heard. Be recognised. Paperjam puts your brand centre stage, online, in print, and in the room. Stand out where it matters: among Luxembourg’s top business community
Develop your people
Empower your teams with curated learning, exclusive insights, and inspiring experiences. From leadership to wellbeing, our programmes elevate every level of your organisation. Because people are your greatest asset, and your strongest investment.
Develop your people
Grow your business
Finance is undergoing a profound transformation, driven by digital innovation, regulatory shifts, and evolving customer expectations. This Paperjam 10×6 event brings together ten thought leaders to explore how financial institutions are adapting to this new landscape.
Topics include the rise of embedded finance, the impact of ESG considerations, and the integration of AI in financial operations. Join us to gain insights into the strategies shaping the future.
Tuesday 13 October 2026
18:30
Kinepolis
Kirchberg
Registration Program
Finance is changing fast.
Contenus sponsorisés

Une approche stratégique et multicouche de la cybersécurité
Mohammed Marrou LuxTrust

GRC : transformer la sécurité en valeur
Cédric Mauny Proximus NXT

Construire l’algorithme du numérique européen
Paul Konsbruck LuxConnect


Se préparer face aux imprévus afin de minimiser l’impact
Mohamed Ourdane Pierre Zimmer
POST Luxembourg

Raas, DDoS, IAB : cybercrime à la demande sur le dark web
Nicolas Pelletier Collaboration Betters The World

Healthtech : la cybersécurité, clé de voûte de l’innovation médicale
Orhan Ermis
Luxembourg Institute of Science & Technology

Consolider la cybersécurité
Isaak Dayan Dartalis

Cybersécurité : réglementations, contrainte ou opportunité
Antoine Leblais Foyer


Quand protéger rime avec priorité
Olivier Antoine Sébastien Weiland Luxcontrol

Le Soc : une vigie essentielle, désormais accessible aux PME
Frédéric Lens F3C Systems

Le luxembourg doit jouer avec ses forces
SNT
Face à la complexité croissante des menaces, la cybersécurité s’impose désormais comme un levier majeur de résilience et de compétitivité. Plus qu’une obligation technique, elle devient un enjeu stratégique invitant les entreprises à intégrer la prévention des risques au cœur de leur développement.




La brasserie MANSFELD se réinvente sous une nouvelle gérance depuis le 12 novembre 2025 .
À Luxembourg, certaines adresses font partie du patrimoine.
La Brasserie Mansfeld, nichée au cœur du quartier historique de Clausen, s’apprête à vivre une nouvelle renaissance.
À la mi-novembre 2025, ce lieu emblématique rouvrira ses portes sous la direction du restaurateur Cyrille Schneider à qui l’on doit la Brasserie Beaulieu à Bonnevoie, et du chef Mathieu Morvan, talent révélé au restaurant l’Hêtre beim Musée. Ensemble, ils s’engagent à faire revivre cette icône.
Ils assument, ce sera une Brasserie, et persistent, ce sera généreux en salle et surtout dans l’assiette tout comme eux. Les prix restent démocratiques.
Vous pourrez y déguster en entrée ou en plat le pavé en croute Mansfeld (cochon Luxembourgeois,

foie gras, pistaches, sucrine et légumes pickles), les poireaux rôtis au four, le tataki de thon rouge au citron vert, avec quelques spécialités luxembourgeoises comme la Wainzoossis mat Moschterzoos (faite maison), le cordon bleu de volaille Luxembourgeoise, ou les jambes de poulpe grillées et laquées, ris de veau rôti au beurre, joue de boeuf façon bourguignonne. Pour les végétariens, le chef vous propose le chou- eur rôti aux épices ou ses kniddelen végétariens.
En dessert, l’incontournable crêpe Suzette Mansfeld ou l’île ottante géante à partager, ou pas.
L’ambiance reste feutrée, possibilité de privatiser l’établissement pour vos di érents évènements.
À partir du printemps, venez pro ter d’une des plus belles terrasses de Luxembourg.
La Brasserie Mansfeld accueille ses convives du mercredi au dimanche, de 12h à 14h30 et de 19h à 22h. Fermée le lundi et mardi.

Bête de concours.
Fin octobre, Théo Kopp a représenté l’Europe de l’Ouest en finale du concours San Pellegrino Young Chef Academy, à Milan. À ses côtés, son coach, le chef Cyril Molard (Ma Langue Sourit), dresse le portrait d’un talent au parcours atypique : ancien ingénieur devenu cuisinier, formé dans de belles maisons, avec une inspiration culinaire marquée par l’Amérique du Sud. «Des profils comme le sien, avec de la réflexion, de l’ouverture et de l’audace, ça apporte un vrai souffle en cuisine», souligne Molard. Et ce concours ? «Une expérience qui crée des liens, remet en question, et fait vraiment grandir.»
Ma Langue Sourit
1, Route de Remich Oetrange

Immersif.
Cette année, Luxembourg Art Week confie l’espace du café au duo d’artistes Celeste. Pensé comme une œuvre immersive, ce lieu sera aussi un véritable café proposant boissons et snacking. Les visiteurs pourront s’y détendre, échanger sur l’art et savourer tout en découvrant l’univers coloré des artistes.
21.11.25 au 23.11.25
Luxembourg Art Week, parking Glacis

Solidaire. L’acteur de réinsertion professionnelle et sociale Co-labor vient d’inaugurer une nouvelle épicerie-café à Walferdange. L’espace est bio, local et solidaire. In fine, Co-labor a pour ambition de raconter «toute l’histoire, du jardin à l’assiette» et d’offrir une solution concrète de consommation durable.
Route de Diekirch Walferdange

Recette.
Pour le concours, Théo Kopp a sublimé sa potée lorraine revisitée, déjà présentée en demi-finale (le règlement imposant à chaque chef de conserver le même plat pour représenter sa région). Il transforme ce plat rustique en création gastronomique : porc et veau soigneusement travaillés, boudin réinventé, mirabelle en kimchi, sauce au Picon… Une version moderne et audacieuse d’un classique chargé de mémoire.

Torréfacteur.
Installé à Belval, Jolt se distingue comme l’un des rares cafés de spécialité du Luxembourg à torréfier ses propres grains. Ce collectif de cinq passionnés défend un café éthique et durable, en circuit court et en lien direct avec les fermes. Lauréat des European Coffee Trip Awards 2025, Jolt a fêté ses deux ans le 6 novembre… et pourrait bientôt se rapprocher de la capitale.
3, Avenue du Swing Esch-Belval
Mixte.
Cactus a inauguré une nouvelle enseigne à Lallange. En plus du supermarché, l’adresse offre plusieurs espaces gourmands de la gastronomie rapide, dont Cocottes et Oberweis, pour un plaisir local et varié.
2-16, rue de Mondercange Esch-sur-Alzette

Hivernal.
Au coeur du Kircherg, l’espace plein air “Chez Ugo” remet le couvert pour la saison hivernale en partenariat avec la Brasserie Beaulieu. Au menu, plats bien réconfortants et raclette à volonté le vendredi, au prix de 35 euros. 21, rue Edward Steichen Luxembourg (Kirchberg)
Vieille dame.
La mythique Brasserie Mansfeld, au coeur de Clausen, renaît avec le duo Cyrille Schneider (Brasserie Beaulieu) et le chef Mathieu Morvan aux commandes. Au menu : l’esprit brasserie à son meilleur, produits de qualité et plats coups de cœur, dont les incontournables kniddelen, préparés selon la recette du grandpère de Cyrille… en attendant de savourer le tout sur leur superbe terrasse cet été.
3, rue de la Tour Jacob Luxembourg (Clausen)

Petit bonhomme. Les Boxemännercher sont de retour ! Leur origine est floue, mais ces petits bonshommes en brioche sucré envahissent les boulangeries du pays à l’approche de la Saint-Nicolas. À tous les prix et pour tous les goûts (nature, chocolat, au sucre), ils restent pour petits et grands et font définitivement partie de la gastronomie luxembourgeoise.

Le petit nouveau de groupe de restauration Concept & Partners promet une bonne dose de rock’n’roll. Pour Rockhal Cafe, le groupe a voulu conservé un design industriel et se positionner clairement comme un restaurant. À la carte, on retrouve des “small bites” et des “larges bites” d’inspiration asiatique. À essayer: le tikka masala burger ou les barbecue ribs à la coréenne.
5, Avenue du Rock'n'Roll Esch-Belval
La gagne.
Le restaurant Le K du Domaine de la Klauss a brillé à la compétition
World Luxury Awards, remportant les titres de meilleure cuisine contemporaine et d’atmosphère la plus romantique, confirmant son excellence gastronomique.
2, Impasse du Klaussberg Montenach (France)

Foodbuzz.
Le Gault&Millau 2026 célèbre une scène gastronomique luxembourgeoise en pleine ébullition. Perle Noire décroche le titre de Bar de l’année et confirme son aura confidentielle. First Floor est sacré «Hip» (tendance) of the Year pour son esprit expérimental et ses assiettes à partager. Le Q dans le Beurre devient Restaurant de terroir 2026, tandis qu’Hugo Vaugenot chez Fields est élu Hôte de l’année. Nostos (Bonnevoie) rayonne côté Méditerranée, Le Lys (Villa Pétrusse) séduit en Découverte de l’année, Archibald De Prince s’impose comme Jeune Chef à suivre, et OIO comme
Equilibrium confirment leur envol avec trois toques bien méritées.
Une actualité food ?
Une bonne adresse à partager ?
Ecrivez-nous à foodzilla@paperjam.lu

Victoria Scharff maîtrise l’art du dessert au carré… mais aime toujours surprendre, jusqu’à transformer le panais en un délice sucré.
« Mon identité est de travailler les légumes en dessert. »
Sacrée Meilleure Pâtissière de l’année 2026 par Gault&Millau, Victoria Scharff apporte sa patte résolument singulière au restaurant Léa Linster, qu'elle a rejoint en septembre 2024. « Ça fait du bien d’être reconnue. On parle souvent des chefs, moins de ceux qui finissent le repas en beauté », confie-t-elle. Juriste de formation, passée par les ressources humaines, Victoria a décidé de troquer un jour les dossiers pour la toque, guidée un besoin viscéral de créer autrement. Après son entrée en scène à l’hôtel Le Place d’Armes en 2020, elle s’échappe vite du cadre strict de l’hôtellerie pour explorer une gastronomie plus libre, mais sans jamais lâcher la rigueur. Recrutée par Louis Linster pour l’aider à décrocher la deuxième étoile Michelin, elle relève le défi avec discipline et culot. Résultat : en avril 2025, la deuxième étoile tombe.
Son terrain de jeu ? Le légume, qu’elle pousse hors des assiettes salées pour le faire briller dans l’univers sucré. « Ici, j’ai commencé avec la patate douce, puis le panais et maintenant je suis sur le concombre. Je sucre au minimum car c’est la dernière bouchée; elle doit être légère, mais marquante », explique-telle. Elle emprunte aussi des gestes de cuisinier, comme pour son dessert à l’artichaut, cuit façon barigoule avec sirop de café en guise de vin blanc. Et derrière ses créations, il y a une méthode presque militaire, toujours portée par une belle complicité en cuisine. Rêvant déjà d’ateliers ou d’une école où transmettre « sans prise de tête », elle incarne une nouvelle génération de pâtissiers : carrés, créatifs, mais toujours partants pour lever le nez de leur assiette et éclater de rire.
Emilie Gline, Journaliste
Jan Hanrion, Photographe

Emilie Gline, Journaliste
Jan Hanrion, Photographe
Joanne Goebbels, directrice adjointe de l’Athénée et présidente des Rotondes, partage ses meilleures adresses.
La table où vous fêtez les bonnes nouvelles ?
Pour la bonne nouvelle, il n’y a pas mieux que Bonne Nouvelle ! J’adore y manger et ils ont une superbe carte des vins.
Quand le temps presse mais que vos papilles méritent mieux qu’un sandwich mou ?
Avec mes collègues, on commande souvent les sushis de chez Hakii et on se retrouve dans mon bureau pour les savourer.
Votre QG pour décompresser entre collègues sans finir en afterwork ?
Depuis que le Gudde Wëllen l’a repris, le bar des Rotondes est redevenu un lieu de rencontre avec les potes.
L’endroit parfait pour parler chiffres sans perdre en saveurs.
Ryodo est un endroit calme et serein. S'il faut parler chiffres, autant le faire dans un cadre où on mange bien et où le service est discret.…
Un lieu qui fait battre le cœur autant que les papilles.
Chef’s Table, c’est quand même une expérience exceptionnelle – surtout lorsqu’on voit le chef Clovis Degrave préparer ses petits plats derrière le comptoir. À chacun de mes passages, c’était une expérience unique.
Votre adresse secrète pour manger sain sans renoncer au plaisir.
Le Q dans le Beurre, parce que c’est tout à fait le contraire ! Avec des bons plats traditionnels, le chef réussit son pari.
Conference Tuesday 22 September 2026
18:30
Registration Program Kinepolis Kirchberg

A key milestone in our 2026 calendar, the Future CFO Panel is designed to bring together Luxembourg’s most influential finance leaders for a session of insights and inspiration.
The Future CFO panel addresses the key strategic priorities reshaping the finance function; from performance and risk management to regulatory change and digital innovation. It brings together Luxembourg’s top CFOs, financial leaders, and decision-makers to exchange insights, benchmark best practices, and explore the future of financial leadership.

Masterclass.
Rodolphe Chevalier, c’est l’encyclopédie des millésimes vivante : 26e meilleur sommelier au monde, Meilleur Sommelier 2026 Gault&Millau, il goûte « entre 50 et 100 vins par jour en concours » et peut « dater un vin rien qu’en regardant sa couleur ». Au bar Vinoteca, il défend un vin sans chichi : « On est là pour faire plaisir, pas pour impressionner. » Son plaisir ? Faire goûter du beaujolais à ceux qui pensent ne pas aimer : « Le beaujolais a mauvaise presse… mais un vrai cru fait toujours changer d’avis. »
6, rue Wiltheim Luxembourg (centre)

Hedonist, le wineshop né de la rencontre entre Caves Wengler et BernardMassard à Gridx, offre un lieu unique dédié aux amateurs de vin. Plus de 1.500 références sur 500 m², dans un décor raffiné signé BETA Architecture. Tous les vendredis, afterwork de 17h à 22h avec dégustation : une invitation à partager, découvrir et savourer le vin autrement, en toute convivialité. Gridx, Wickrange

Au Domaine Bentz, deux dates à retenir. Le 23/11, de 15h à 19h, Winter Wine Day réunit huit exposants locaux, du vin chaud maison et des bouchées à savourer dans une ambiance chaleureuse, avec le parc illuminé en toile de fond. Le 26/11, de 18h30 à 21h, Pilates & Wine invite à un moment de détente entre mouvements doux et verre partagé avec Véronique Scheer.
Domaine Bentz, Remich (Tel.: 23 69 92 16)

Le top 3 de Rodolphe. Trois bouteilles, trois humeurs. Le Pinot Gris de Schmit-Fohl, frais et précis, notes de pomme-poire, parfait à l’apéro, avec poisson ou fromages (80 % des fromages préfèrent le blanc !). Occhipinti Frappato, rouge sicilien nature, léger, fruité, sans tanin : frais avec poisson, tempéré avec veau ou poulet. Et le Santa Duc Gigondas 2021, solaire et puissant, idéal pour un boeuf bourguignon ou une viande grillée.
À l’italienne.
Drupi’s, à Esch-sur-Alzette, c’est le bar à vin 100 % italien : sélection pointue de vins, ambiance chaleureuse et planches généreuses de charcuteries et fromages venus tout droit d’Italie.
Drupi’s – Esch-sur-Alzette (Tel.: 26 53 27 92)
Gudde vibes. Pour les habitués qui aiment les ambiances brutes, Gudde Wëllen sert de bonnes bières, sons pointus, concerts ou sets qui se glissent dans la soirée sans prévenir. On y vient pour la simplicité, on y reste pour l’instant.
17 rue du Saint-Esprit, Luxembourg (centre)

Come lounge bar.
Come à la Cave, c’est bar lounge idéal pour afterworks et soirées, avec tapas maison. Chaque vendredi : soirée DJ. Chaque samedi : live jazzy et funky. Un incontournable pour décompresser et savourer des vins du monde et des bières artisanales.
1, Rue Nicolas van Werveke Luxembourg (Hollerich)
Groove et shaker.
Apoteca Bar, le spot des amateurs d’ambiance club, propose une jam session jazz avec Milt Jackson le 26/11. Bonne musique, cocktails soignés et vibes intimistes : une soirée parfaite pour ceux qui aiment groover avec style.
12, Rue de la Boucherie Luxembourg (centre)

Gourmand.
Pour les gourmands, le restaurant Mezze sert en continu : délicieux mezze à partager et cocktails savoureux, le tout dans une ambiance chaleureuse et conviviale.
1 A, Rue Beaumont Luxembourg (centre)

Spritz et chill. Partigiano, dans le quartier de la gare de Luxembourg, propose des afterworks chaque jeudi et vendredi de 16h30 à 18h30 : un Aperol Spritz acheté, un offert. Parfait pour enchaîner ensuite avec une pizza ou des pâtes maison dans une ambiance italienne décontractée.
14 Rue de Strasbourg Luxembourg (gare)
Vibe médiévale.
Dans un bâtiment du XIVe siècle, ce pub emblématique, ouvert depuis 1842, mêle histoire et esprit rock. Deux étages animés par des DJ sets, une carte variée entre bières fraîches et cocktails. Et pour une pause plus tranquille, installez-vous sur le balcon : la vue sur le centre historique y est imprenable, parfaite pour savourer l’instant.
2 Rue de la Loge Luxembourg (centre)
The wealth management industry is evolving fast, driven by digital innovation, changing client expectations, and the rise of new asset classes.
From AI-powered advice to democratised private markets, the rules of the game are being rewritten. In this Paperjam 10×6, ten experts from across finance, tech and advisory will explore how tomorrow’s wealth will be built, managed, and passed on.
A must-attend event for anyone shaping the future of private wealth.
Tuesday 24 February 2026
18:30
Kinepolis Kirchberg
Registration Program

Lou Philipps, director at Valerius Gallery and founder of Young Luxembourgish Artists asbl, proves that elegance is not about luxury labels. She masterfully blends affordable fashion with timeless investment pieces.
Afterwork.






Coup de coeur de la rédaction

Temps universel, phase de lune, conquête spatiale ou élégance intemporelle… Voici des montres tournées vers l’espace et les étoiles. De quoi faire rêver.
1
Jaeger-Lecoultre Master Grande Tradition Calibre 948
2
Tudor 1926 Luna
3 Breguet Reine de Naples
4 Omega Speedmaster Dark and Grey Side on the Moon
Boitier 43 mm 39 mm 36,5 mm X 28,45 mm / 33mmX 25 mm 44,25 mm
Matière Or rose 750/1.000Acier poli 316LOr Breguet Céramique
Réserve de marche
Automatique / 48 heures
Mécanique / 38 heures
Automatique / 45 heures (Ref. 9935) et 38 heures (Ref. 8925)
Prix 304.000 euros 2.540 euros 64.000 euros (Ref. 9935) / 80.000 euros (Ref. 8925)

Jaeger-LeCoultre dote sa Master Grande Tradition d’un boîtier en or rose. Ce garde-temps associe une complication temps universel à un tourbillon volant qui effectue un tour complet du cadran en 24 heures, évoquant la rotation de la Terre sur son axe et autour du Soleil. Édition limitée à 20 pièces.
Tudor dévoile son premier modèle phase de lune. La collection 1926 tire son nom de l’année où la marque Tudor fut enregistrée par Hans Wilsdorf, fondateur de Rolex. Le design travaillé avec l’artiste taïwanais Jay Chou soigne le détail – verre saphir bombé, cadrans soleillés et index appliqués.
Pour le 250e anniversaire de la Manufacture Breguet, la collection Reine de Naples s'enrichit de nouveaux modèles. Les 8925 bénéficient d’un nouveau mouvement, d’un affichage inédit et de nombreux apports esthétiques. Les 8925 se dotent d’un nouveau visage et d’un bracelet or.
Mécanique 60 heures (Dark side) /50 heures (Grey side)
15.400 euros à 16.200
Omega dévoile sept nouveaux modèles
Speedmaster Dark et Grey Side of the Moon déclinés en quatre cadrans distinctifs – dont une Grey Side au cadran squeletté –, chacun mettant en avant un savoirfaire en matière de céramique. Disponibles sur de nouveaux bracelets caoutchouc ou nylon.
- EVAS T H E DATE22 JAN 2026 KUFA ESCH/ALZETTE
SAVE T H E

Le Brand Manager of the Year 2026 revient pour une 3e édition pleine d’énergie à la KUFA – Esch-sur-Alzette.
Organisé par Paperjam et MarkCom, cet événement célèbre la créativité, la capacité d’innovation et l’impact du savoir-faire des professionnels du branding au Luxembourg. Cette année, après un premier vote entre pairs, les nominés dans les cinq catégories seront invités à répondre à un questionnaire-interview
Objectif : valoriser leur parcours de l’année, leurs réalisations, leur capacité d’innovation et l’impact qu’ils apportent à leur rôle de Brand Manager.
Une soirée festive et inspirante pour célébrer ceux qui font rayonner les marques !
Autonomie en électrique (en km) (plus petite batterie)
Face à des objectifs CO2 qu’il juge inatteignables, le patron de Stellantis a appelé en septembre à relancer la production de petites voitures qui « polluent toujours moins que les grandes ». Polyvalentes, les compactes sont le juste milieu entre la citadine trop limitée et le SUV trop encombrant. Électriques, elles pollueront encore moins !
4

Volkswagen ID.3 Pure à partir de 35.670€
km 1 MG 4
Avec une autonomie de 350 à 450 km, une recharge à 80 % en 30 min et plusieurs packs de batteries disponibles, la MG4 associe un design avant-gardiste et des technologies embarquées. Spacieuse et fonctionnelle, elle veut incarner une nouvelle génération de mobilité électrique.
2
VW ID.3 Pure
Avec une autonomie de 350 à 602 km et 170 ch sous le capot, l’ID.3 associe design épuré, habitacle soigné et technologies d’assistance de série. Cette compacte 100 % électrique illustre la vision Volkswagen d’une mobilité moderne et durable.
2


Born à partir de 38.605 €
e-Tech

3
Renault Megane e-Tech
Avec jusqu’à 468 km d’autonomie, 220 ch sous le capot et un châssis agile pour des accélérations dynamiques, la Mégane E-Tech affirme son caractère. Assemblée en France et proposée dès 37 952 €, elle gagnera encore en allure avec une version Esprit Alpine au design plus sportif.
4
Comparatif sur modèle de base, sans configuration ni options spécifiques.
Cupra Born
La Cupra Born s’impose comme une compacte électrique ambitieuse : de 373 à 426 km d’autonomie, 150 kW (204 ch) en propulsion, et une recharge rapide en 24 min. Affichée à partir de 38.605 €, elle conjugue performance, efficacité et design affûté, avec un restylage attendu en 2026.
Tuesday 28 April 2026
18:30
Registration Program Kinepolis Kirchberg
Luxembourg has become a global hub for alternative investments, from private equity to infrastructure and private credit.
As asset diversification, valuation oversight, and regulatory precision gain prominence, this Paperjam 10×6 brings together ten experts to decode the sector’s future. With rising investor appetite and mounting complexity, the Grand Duchy stands at the crossroads of innovation and trust.
Join us to explore how Luxembourg is shaping the next chapter of global alternatives.

La maison dévoile de grands volumes en béton brut, hommage aux chantiers de son père entrepreneur. Amatrice d’art, Laure Elsen façonne un lieu vivant.
Construite en 2007, la maison de Laure Elsen, directrice d’Accentaigu et administratrice déléguée de CK Charles Kieffer Group, se veut un lieu à son image : des espaces ouverts, des couleurs vibrantes et une ambiance loft pensée par Metaform et sublimée par l’architecte d’intérieur Nathalie Jacoby.

La chambre principale est rénovée avec goût : la salle de bain intégrée communique avec l’espace de repos.

Anecdote : c’est la deuxième maison signée Metaform, qui n’en construit plus aujourd’hui. Le revêtement extérieur en zinc apporte une touche contemporaine et résiste aux intempéries.

Coin lecture dans le salon, nourri de voyages : objets rapportés et livres s’y mêlent avec chaleur.


StARTing blocks.
La soirée d’ouverture de Luxembourg Art Week s’annonce hors norme. Sur scène, les Athletes of the Heart mettront à l’épreuve corps et émotions, transformant l’espace en un champ d’intensités physiques, sonores et affectives.
Au programme : une rencontre inédite entre la radicalité brute de Blackhaine, figure montante internationale de la performance expérimentale, et les paysages électroniques sensibles de Katarina Gryvul, violoniste de formation classique en quête d’un langage immersif.
21.11.25
Casino, Luxembourg

Pèse dans le game. Fin novembre, deux monuments du hip-hop s’emparent de den Atelier: DJ Premier et The Alchemist. Ils ont gravité autour de Nas et Mobb Deep et ils partagent deux écoles, deux époques mais une même fièvre : celle d’un art qui se joue en live comme une leçon de style et de soul.
23.11.25
Den Atelier, Luxembourg

Good vibration. Le trio bruxellois IBIYEWA présente son nouvel album, Vendredi Magnifique, à Neimënster. Mené par Angelo Moustapha, Joël Rabesolo et Toine Thys, le groupe célèbre la liberté et le groove, dans une musique qui relie les cultures et fait danser les cœurs. Bonne ambiance garantie.
30.11.25
Neimënster, Luxembourg
Back to the seventies.
Artiste et producteur hambourgeois, David Bay fait escale à De Gudde Wëllen avec son mélange irrésistible d’indie, de disco et de house. Entre groove tout droit sorti des seventies et touche moderne, il fait danser autant qu’il émeut. Pour les amateurs de live à la fois rétro, solaire et plein d’âme.
30.11.25
De Gudde Wëllen, Luxembourg

Mélancolie.
Toujours à fleur de peau, Tom Odell transforme la tristesse en élégance brute. Poète du désarroi, il mêle pop, mélancolie et lucidité sans jamais forcer l’émotion ; une authenticité qui le distingue.
3.12.25
Den Atelier, Luxembourg
Magnétique.
L’Italien Marco Mengoni débarque à la Rockhal avec sa pop soyeuse et sa voix qui retourne les cœurs. Révélé par X Factor Italia, sacré à l’Eurovision, il a ce magnétisme tranquille qu’on ne s’explique pas; on fond, tout simplement.
5.12.25
Rockhal, Belval
Strong Mama
Dans sa dernière pièce de théâtre, l’auteur et metteur en scène Aristide Tarnagda raconte l’histoire de Fadhila, une mère qui tente de protéger ses fils de la guerre et de l’absence du père. Sur scène, il rend hommage aux femmes qui résistent et préservent l’humanité face au chaos.
Du 18.11.25 au 21.11.25
Théâtre National du Luxembourg, Luxembourg
Romance.
Pièce culte qui a révélé le dramaturge britannique Nick Payne, Constellations fait vibrer le hasard et le destin : une histoire d’amour rejouée à l’infini, où chaque variation ouvre un nouvel univers.
Du 19.11.25 au 30.11.25 Théâtre du Centaure, Luxembourg
Corps virils.
Chef-d’œuvre revisité, Le Lac des Cygnes de Matthew Bourne bouscule la tradition en remplaçant les cygnes féminins par un corps de ballet masculin. Trente ans plus tard, cette version iconique mêlant passion, transgression et puissance scénique renaît pour une nouvelle génération.
Du 27.11.25 au 30.11.25
Grand Théâtre de Luxembourg, Luxembourg

Saint-esprit.
L’exposition d’Andres Serrano retrace quarante ans de son œuvre, aussi dérangeante que magnétique. De Immersions à America, le photographe confronte sacré, corps et société avec une intensité quasi baroque. Entre beauté et provocation, il révèle ce que l’Amérique et nos regards préfèrent taire.
Jusqu’au 31.03.26
Chez Arendt, avenue John F. Kennedy, Luxembourg

Chair.
Conçue par Agnès Gryczkowska, l’exposition Theatre of Cruelty réunit des œuvres de Pan Daijing, de Romeo Castellucci, d’Ed Atkins ou de Tadeusz Kantor. Vidéos, performances, sons et installations y explorent le corps, la douleur et la transe, dans l’esprit viscéral et cathartique d’Antonin Artaud.
Jusqu’au 8.02.26
Casino, Luxembourg

Identité.
Burdened by Blessings de la Californienne YoYo Lander explore le corps noir, celui de la femme noire, à travers des collages vibrants adoucis par aquarelle et une palette de couleurs strictement définie. De l’émotion bru
Jusqu’au 17.01.26
Galerie Zidoun-Bossuyt, Luxembourg

Immanquable.
Avant la soirée d’ouverture au Casino, passage obligé par la nocturne de Luxembourg Art Week sous la tente des Glacis. De 17h à 21h, découvrez 77 galeries et institutions venues de 15 pays; un concentré vibrant de la scène contemporaine.
21.11.25 Parking du Glacis, Luxembourg
Performance.
Pour le festival de musique contemporaine Rainy Days, organisé par la Philharmonie, le duo berlinois LABOUR présente Dispersion of subjectivity, une performance sonore en mouvement où sons, espaces et perceptions se confondent. Une expérience «d’écoute profonde».
22.11.25 et 23.11.25 Mudam, Luxembourg

Funny.
Nouvelle conférence de Design Friends avec Eva Cremers, artiste 3D néerlandaise au style pop et joyeux. Celle qui collabore par exemple avec Samsung, Mc Donald’s ou H&M partagera son parcours et sa vision de la création numérique.
26.11.25 Rotondes, Luxembourg
Local.
À la Villa Vauban, ce troisième chapitre d’une série met à l’honneur la peinture luxembourgeoise : des sécessionnistes des années 1920 aux artistes de la deuxième moitié du siècle. Des œuvres où la couleur, la matière et le geste témoignent de la richesse de l’art local.
Du 29.11.25 au 17.05.26 Villa Vauban, Luxembourg

Numérique.
Le collectif luxembourgeois
La Concierge présente Ctrl+Alt+Memory, une exposition collective réunissant quatre artistes émergents. Leurs installations interactives, vidéos et peintures explorent la mémoire à l’ère numérique, entre nostalgie, pixel et poésie.
Jusqu’au 7.12.25
Galerie Caw, Walferdange
Nostalgie.
La Cinémathèque replonge dans le mythe avec Citizen Kane, premier film d’Orson Welles, réalisé à seulement 25 ans. Œuvre fondatrice du cinéma moderne, ce portrait de pouvoir et de solitude fascine toujours par sa mise en scène audacieuse et sa force visuelle.
2.11.25
Théâtre des Capucins, Luxembourg

Cinéphile.
Dans le cadre du dixième anniversaire de CeCiL’s Box, le réalisateur luxembourgeois Stephen Korytko présente The Golden Record. Sans dialogue et inspiré par la mission Voyager de la NASA, il explore la communication et la distance humaine.
20.11.25
Cercle Cité, Luxembourg

Soundtrack.
La Philharmonie revisite le classique Dances with Wolves en version live, le tout accompagné par l’Orchestre Philharmonique du Luxembourg interprétant la partition épique de John Barry.
29.11.25
Philharmonie, Luxembourg
« Stitch Head, le film d’animation qui devient jeu mobile. »
Président de la FilmAkademie et cofondateur de Radar, Fred Neuen accompagne la sortie du film d’animation luxembourgeois Stitch Head, en salle actuellement au Luxembourg, avec un jeu mobile. Il revient sur le lien entre cinéma et jeu vidéo, et la reconnaissance grandissante de ce médium.
Pourquoi sortir un jeu en même temps que le film Stitch Head ?
Le jeu mobile qui accompagne le film d’animation Stitch Head se situe quelque part entre l’adaptation et le jeu promotionnel. Comme le film sort à l’international (ce qui reste exceptionnel pour une production luxembourgeoise), on voulait en profiter pour affirmer notre identité de studio de jeux vidéo et voir l’impact en termes de téléchargements pour un jeu gratuit lié à un film. Le jeu, qui est disponible sur Android et iOS, prolonge vraiment l’univers du film, en invitant les joueurs à créer des monstres et à défendre le château de Grotteskew.
Comment expliquer que le jeu vidéo pèse plus, en matière de finance, que le cinéma et la musique réunis ? D’abord, parce que tout le monde joue, souvent sans même s’en rendre compte. Et c’est un médium pour lequel les gens acceptent encore de payer : dépenser 60 euros pour un jeu, ça reste normal. À cela s’ajoutent les revenus publicitaires, les achats intégrés, etc. En plus, chacun a désormais un jeu vidéo dans la poche. Un jeu, c’est un logiciel ludique interactif : même un simple sudoku sur smartphone, c’est déjà du jeu vidéo.
Le Film Fund finance désormais les jeux vidéo. Qu’est-ce que cela dit de l’évolution du regard porté sur ce médium, au Luxembourg ?
Le fait que le Film Fund soutienne désormais les jeux vidéo montre qu’on commence enfin à leur donner la place qu’ils méritent, autant d’un point de vue culturel qu’économique. Au Luxembourg, il existe une dizaine de studios ou créateurs actifs dans le secteur : c’est encore petit, mais très dynamique. Le jeu vidéo n’est plus un passe-temps de geek, mais un médium à part entière, un objet culturel par lequel on peut s’exprimer.
Fred Neuen


Most of us spend our days indoors, surrounded by dashboards that measure “sustainability,” while the world that sustains us—the trees, the air, the soil—sits just outside the window. We hold meetings, set goals, track metrics. And yet, real change still feels just out of reach.
By J ulie Schadeck (UNature) Julian Pierrot , Photographer
In Luxembourg, we’ve positioned ourselves as leaders in sustainable finance, green tech, and ESG reporting. But here’s an uncomfortable truth: the sustainability movement, as currently practiced, is not sustainable. Not because the goals are wrong, but because we’re missing the foundation.
The problem isn’t that changing mindsets and systems is too hard. Humans are remarkably, when we care. But to care, we need connection—the kind of intrinsic motivation that drives lasting change.
That’s exactly where our current approach falls short.
We’ve built sustainability around disconnection—from nature, from each other, and from the emotions that move us. The movement itself was born as a response to industrialization, the very era
that distanced us from the natural world. If disconnection created the problem, reconnection must be part of the solution. Yet we’ve skipped ahead, reaching for technical fixes while ignoring the relational foundation.
Today’s frameworks rely on extrinsic motivation—compliance checklists, emission caps, efficiency targets. For businesses, this translates into a compliance exercise of doing just enough to meet regulations or maintain reputation. It rarely inspires transformational change. True sustainability must start by bringing us closer to nature. Only then can we meaningfully ask for stewardship and change.
We are part of nature
The first simple truth to start with is that we are not above nature, we are part of it. When we truly accept that, caring for nature becomes as instinctive as caring for ourselves.
For children especially, this connection is essential. How can they grow up to protect a world they never got to know?
Fortunately, schools across Luxembourg—from forest kindergarten to nature-based learning programs—are taking steps to support student wellbeing and reconnection. These aren’t just feel-good initiatives; they are investments in ecological literacy and in a generation that will need deep understanding to navigate the challenges ahead.
Business are learning similar lessons. Companies are integrating biodiversity corridors and green spaces into their campuses—not as aesthetics, but as infrastructure that reinforces environmental stewardship and employee wellbeing.
We are motivated by belonging and hope If we look honestly at dominant sustainability messaging, it’s no wonder people feel exhausted. “The planet is dying.” “Time is running out.” “We are the problem.”
Fear and guilt can spark action, but they can’t sustain a movement. Research from Princeton University found that people anticipating pride from sustainable choices were far more likely to act than those anticipating guilt. Positive emotions are more powerful and enduring drivers than negative ones.
If we want sustainability to succeed, we need to cultivate a relationship with nature that inspires radical care: care that is creative, courageous, and contagious.
We take care of things we care about
For decades, sustainability has relied on the belief that knowledge changes behavior. But UNESCO research
shows that cognitive knowledge alone rarely drives action – caring does.
Too often, sustainability is communicated in abstract terms. We calculate carbon footprints without ever setting foot in the environments those numbers are meant to protect. In boardrooms, we discuss biodiversity loss without ever witnessing a living ecosystem.
It’s no wonder the message struggles to stick.
If we want real change we need to make sustainability relational, not just informational. People don’t act to comply with rules; they act to protect what they love.
True innovation in sustainability will begin when care replaces compliance as the driving force—when stewardship grows from connection, not obligation.
Luxembourg is uniquely positioned to lead this shift. Our small size allows for rapid experimentation and coordination across sectors. Our concentration of financial institutions and multinational headquarters means innovations here can ripple globally. Our accessible green spaces provide infrastructure many larger cities lack.
This means investing not only in green technologies but also in access to nature, nature-based education, and nature-based wellbeing programs. Connection isn’t just an environmental goal—it’s infrastructure. An infrastructure of care.
When we make nature part of everyday life, we rebuild the foundation for a culture of stewardship, belonging, and hope—the true hallmarks of sustainability.
For business leaders, this reframing involves shifts:
— Rethink workplace design: Consider ow your spaces foster employee connection with nature.
— Reimagine stakeholder engagement:
Go beyond annual sustainability reports. Create opportunities for stakeholders to experience your environmental commitments.
— Invest in ecological literacy: Help your teams understand the living systems your business depends on and the impacts.
— Measure what matters: Track not just carbon and waste, but also employee connection to nature, community engagement with green spaces, and qualitative indicators of care and stewardship.
The next frontier of sustainability won’t be measured only in carbon or compliance—but in connection.
In the end, sustainability isn’t about saving the planet. It’s about saving our relationship with it.
Luxembourg has the resources and influence to pioneer this shift. The question is whether we have the courage to move beyond the dashboards and reports to reclaim what’s essential.
A more sustainable approach to sustainability is possible. It begins the moment we step outside.
Lex Thielen, Senior Partner au sein de son cabinet d’avocats, Lex Thielen & Associés, incarne une approche humaine et engagée de son métier.

Il admire Marilyn Monroe pour sa fragilité et son intelligence, et si un tableau d’elle trône fièrement dans son bureau, il refuse d’être défini par cette seule image.
Consul honoraire de l’Estonie, il arbore le drapeau dans son bureau d’avocat et assure la représentation du pays sur place.

Le dessin de sa fille posé derrière son bureau rappelle son attachement à la famille (quatre enfants, deux chiens et un chat) et son souhait d’une ambiance de travail qui lui ressemble : simple, conviviale et respectueuse.
Spécialisé en droit immobilier, auteur de cinq ouvrages, il garde sur son bureau stylos et cadeaux offerts par des clients, parfois utilisés pour signer de beaux contrats.
« Je suis plutôt quelqu’un de très sociable, et je travaille en open space ; heureusement que je suis souvent en télétravail, sinon je papoterais beaucoup trop avec mes collègues et je serais vraiment moins productive. »
Véronique
51 ans, communication
“In my company, the rule is clear: as long as the work gets done, my manager doesn’t care whether I’m in the office or not. I actually work better from home because my setup is far more ergonomic than at work. As a graphic designer, I mostly work on my own anyway, even when I’m in the office. But for some jobs, working remotely is definitely more complicated ! ”
Andrew
39, graphic designer
Pratique généralisée depuis le Covid, le télétravail séduit autant qu’il irrite. Décrit comme outil de flexibilité facile à mettre en place, il est souvent confronté aux notions de productivité et d’efficacité. Et là, les avis divergent...
Widely adopted since Covid, remote working both appeals and annoys.
Praised as an easy-to-implement tool for flexibility, it often collides with questions of productivity and efficiency. And that’s where opinions start to differ…
« À défaut de pouvoir nous surveiller, mon chef de service a quand même trouvé la parade. Mail urgent à 9h05 le matin, meetings inutiles en fin de journée juste pour surveiller que l’on soit encore là… Il nous demande aussi des rapports détaillés de ce qu’on a fait dans la journée, ce qu’il ne demande jamais quand on est sur place. C’est le jeu pour pouvoir travailler mais c’est dommage, cela devrait marcher à la confiance. »
Ludivine
44 ans, commerciale
“Unfortunately, in my company, residents and cross-border workers are subject to the same teleworking quotas. Sometimes you wonder what’s the point of paying such high rent if you don’t get any of the advantages of being a resident. I enjoy coming to the office to see some of my colleagues, but I also appreciate being able to focus away from the open space when I have longer or more complex tasks to handle. ”
Carla
29, marketing

“ Working from home is a reality in my company, but they don't like it at all. In my case, I prefer working from home than in the office, i feel more focused, there are less distractions and I don't have to tolerate my boss's mood swings. I am as efficient, or more, because I work in a healthy environment where I don't have to deal with other people.”
Damian 29, communication
« Je suis associé dans mon entreprise et j’ai failli refuser le poste car le télétravail est très limité. Finalement, je constate qu’aller au bureau est tellement mieux que travailler à la maison et j’adore ça. C’est peut-être lié à ma fonction mais l’esprit de camaraderie au bureau est positive, les gens sont plus investis. »
Simon
48 ans, immobilier
« Le télétravail m’a obligé à revoir toute mon organisation et j’ai dû apprendre à mieux planifier mes journées et surtout à déconnecter le soir, sinon j’avais tendance à ne jamais m’arrêter. Aujourd’hui, je me sens plus efficace, mais aussi plus discipliné. »
Marc
33 ans, chef de projet IT
« Nous avons instauré un jour fixe de télétravail collectif dans mon service. On garde la cohésion d’équipe tout en profitant d’un vrai temps de concentration. C’est un bon compromis. »
Inès
35 ans, RH
Anecdotes, expériences, surprises… Partagez vos témoignages à l’adresse temoignage@paperjam.lu, avant les dates indiquées. Dans les prochains numéros, nous explorerons de nouvelles thématiques : l’onboarding (témoignages à envoyer avant le 25.11) — coworking et relations au travail (02.12) – les pauses du midi (20.12)
Share your stories with us at temoignage@paperjam.lu before the deadlines. In our upcoming issues, we’ll be exploring new themes: onboarding (submit before 25.11) — co-working and relationships (02.12) – lunch break (20.12)
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Horizontal
1. Elle couvre vos arrières. 2. Action de rapporter, de rendre des comptes.
3. L’ainée des cryptomonnaies.
4. Entreprise qui s’occupe de toute la « paperasse » financière, comptable, fiscale et administrative d’autres sociétés ou de particuliers. 5. Le Luxembourg en abrite environ 120 de plusieurs pays.
6. Elle rythme les séances boursières… En or, elle donne son nom à un quartier de la capitale. 7. Quartier européen, siège de nombreuses institutions et banques.
8. Terrain où s’échangent des titres
9. Ce qui fait la renommée du pays et place le Luxembourg 2e au monde. 10. L’arbitre qui veille au respect des règles.
11. Variation positive 12. Ils remplissent le portefeuille, contraire de passifs.
13. Qu’il précède equity ou banking, ce mot évoque les capitaux les plus exclusifs 14. Née du combo entre finance et technologie 15. Contrairement à Karl, Claude ne critique pas le capital, il le régule. 16. Qu’il soit calorique, solaire ou boursier, il mesure toujours quelque chose. 17. Petit mais qui pèse dans le secteur des fonds 18. Récompense qui réjouit les actionnaires 19. Banque publique luxembourgeoise qui mise sur la proximité. 20. Pas celui où l’on achète ses fruits et légumes, celui où se rencontrent l’offre et la demande. 21. Qu’il contienne vos actions ou vos papiers d’identité, il reste stratégique. 22. Coup de pouce financier venu de l’État. 23. Dollar, Euro, Yen, Livre… 24. Le CEO de Luxembourg for Finance 25. Activité humaine qui consiste en la production, la répartition, l’échange et la consommation de biens et de services.
Vertical
26. Mode de stockage et de transmission de données sous forme de blocs. 27. Monnaie de référence mondiale. 28. Part du capital d’une entreprise. 29. L’OVNI de la finance, née sur la blockchain. 30. Art d’examiner la comptabilité et la gestion d’une entreprise à la loupe. 31. Différence entre recette et dépenses. 32. Caractère de ce qui est conforme. 33. Gain, avantage financier. 34. Désigne à la fois l’argent, et ce qui est le plus important.
35. La patronne de la bourse. 36. Fonds européen d’investissement à long terme destiné à soutenir l’économie réelle. 37. Acronyme qui désigne un critère clé dans la finance durable en phase avec les exigences européennes.




38. Société qui détient des parts d’autres sociétés 39. Petit jeton, grand potentiel. 40. On le paie, parfois on le gagne.
41. Professionnel chargé de gérer.
42. Contributions obligatoires 43. Le ministre des Finances. 44. Placement d’aujourd’hui pour récolter demain. 45. Qui génère plus qu’il ne coûte.


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