January 2026
Nadia Calviño, President of EIB

TREND MAKERS 2026


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January 2026
Nadia Calviño, President of EIB

TREND MAKERS 2026



La question du vote des non-Luxembourgeois aux élections législatives se poserat-elle de nouveau dans le débat public en 2026 ? « Pourquoi est-ce que ceux qui travaillent n’ont pas le droit de voter au Luxembourg ? » ; « On ne peut pas bâtir une économie avec tous et une démocratie pour quelques-uns » ; ou encore : « Plus de 70 % des gens qui créent le PIB luxembourgeois n’ont pas le droit de vote national. C’est un déséquilibre démocratique. »
Voici trois remarques que j’ai recueillies auprès de patrons ou d’acteurs du monde économique ces derniers mois, lors d’interviews. Pourtant, ce n’était pas du tout le sujet de nos échanges. Compétitivité, avenir du Luxembourg, leadership… voilà plutôt les thématiques qui guidaient nos discussions. Ni perche tendue de ma part ni incitation : ce sont spontanément mes interlocuteurs qui ont fait le lien avec ces thématiques et ont mis en exergue la question délicate de la représentativité démocratique dans le pays.
En 2015, un référendum avait tranché : « Nee », à 78,02 %. Dix ans après, l’Association de soutien aux travailleurs immigrés (Asti) parle d’un changement de tendance. Avant l’été, elle a commandé un sondage à Ilres, réalisé auprès de 1.012 personnes.
Ses résultats indiquent que 66 % des répondants se disent favorables au vote des étrangers aux élections nationales, contre 78,02 % défavorables en 2015. Toutefois, si l’on affine l’échantillon pour se concentrer uniquement sur les réponses des Luxembourgeois (sans autre nationalité), 56 % sont favorables.
Le débat sur le droit de vote national pour les résidents non-luxembourgeois est moins une question juridique qu’une question politique, sociétale, voire philosophique : qu’est-ce qu’être « citoyen du Luxembourg » ? Est-ce la nationalité, ou la résidence, l’implication dans le pays, l’investissement dans sa vie collective ? « Nous voulons rester ce que nous sommes ». Cette devise, née vers 1850, exprimait la volonté de défendre l'indépendance du pays face aux puissances voisines, puis est devenue un symbole de résistance pendant la Seconde Guerre mondiale. Aujourd’hui encore, elle ne renvoie pas à un refus du progrès, mais à l’idée de préserver l’identité et la souveraineté du pays tout en continuant d’évoluer. L’enjeu en 2026 sera de comprendre ce que cette formule recouvre, quelles valeurs doivent être préservées et quels aspects font cette « spécificité luxembourgeoise » ?


034
Nadia Calviño
Readying Europe for a new era
040 Pierre-Adrien Grange
046
Demystify AI
Blanche Weber
No negotiation with the laws of nature
054 Sam Sales
La mobilité change d’échelle
060 Gérard Thein
Leadership, entreprises, construction, 2026 année de l’adaptation









Dans l’actualité du mois passé, le thème de l’espace a dominé : lancement des travaux du Space Campus à Belval et soutien réaffirmé (149,3 millions d’euros) à l’Agence spatiale européenne (ESA). Côté entreprises, Proximus NXT a annoncé un partenariat avec Mistral AI tandis que sur la Place, de nouveaux acteurs arrivent, comme l’espagnole Cecabank. Bonus, un recap des actus 2025 qui ont marqué les journalistes de Paperjam.
20.11 - 5.12
In the past month’s news, the space theme took centre stage : launch of construction works on the Space Campus in Belval and a renewed commitment (€149.3 million) to the European Space Agency (ESA). On the corporate side, Proximus NXT announced a partnership with Mistral AI, while new players are arriving on the financial centre, such as Spain’s Cecabank. As a bonus, a best-of of the 2025 stories that marked Paperjam’s journalists.

Le tram a poursuivi son expansion : la ligne T1 atteint l’aéroport depuis mars, tandis que l’extension K2A du Kirchberg est engagée pour une mise en service en 2027 et qu’une prolongation vers Nei Hollerich est programmée. Le tracé du tram rapide Cloche d’OrBelvaux, avec arrêt à Gridx, est confirmé pour 2035. Pierre Théobald
Le LUCA a invité à coopérer.
Lieu d’exposition et de réflexion entre architectes, étudiants et citoyens, le Luxembourg Center for Architecture a présenté l’exposition «Our new housing – An invitation to cooperate», de mars à juin, et a braqué les projecteurs sur le logement coopératif comme alternative vertueuse (durable et collective), en opposition au marché immobilier traditionnel. Alix Bellac
L’impact du Luxembourg à Osaka. Avec trois missions économiques et la participation de près de 100 entreprises, la présence du Luxembourg à l’Expo d’Osaka (d’avril à octobre) a concrétisé sa stratégie de renforcement des liens avec le Japon. Le pavillon a attiré 378.000 visiteurs, se classant parmi les plus fréquentés. Les secteurs spatiaux, santé et tech ont été mis en avant, déclenchant des discussions concrètes et des partenariats durables.
Emilio
Naud

Une manifestation historique.
Les manifestations nationales sont rares. Quatre en 52 ans : le 9 octobre 1973, le 27 mars 1982, le 16 mai 2002 et le 28 juin 2025. Au cœur des revendications, la réforme des pensions et la politique sociale du gouvernement. Un succès ? 25.000 manifestants selon les organisateurs et 12.500 selon la police, ont battu le pavé. Un chiffre supérieur aux 20.000 personnes espérées par l’OGBL et le LCGB. En 2002, 30.000 personnes s’étaient mobilisées.
Marc Fassone
Powerful annonces.
Finance Minister Roth announced on 19 June initiatives to boost Luxembourg’s financial centre. It includes reforms on modernising carried interest, favourable stock option tax for start-ups, and launching a FundTech Accelerator and AI Centre. The goal is to reinforce the alternative investment funds industry strengthen its FinTech hub. Sylvain Barette
Attaque.
Le 23 juillet, une cyberattaque « particulièrement avancée » a provoqué un dysfonctionnement massif chez Post, rendant notamment les numéros d’urgence injoignables. L’incident a rappelé que, même avec des infrastructures solides, le risque zéro n’existe pas et qu’une faille peut suffire à bloquer des services vitaux. Hugo Hirsch
Reconnaissance.
Après maintes tergiversations, le Luxembourg, par la voix de son Premier ministre, Luc Frieden (CSV), a solennellement reconnu l’État de Palestine dans ses frontières de 1967, le 22 septembre, lors d’une conférence des Nations unies à New York.
Ioanna Schimizzi
Un jour mémorable.
Les 3 et 4 octobre, le Trounwiessel a marqué un tournant historique : abdication du Grand-Duc Henri, serment à la Chambre du Grand-Duc Guillaume, avant la célébration qui a attiré les foules, ainsi que les dirigeants européens et familles royales. Une journée unique.
Rebeca Suay

Coup de frein.
Le Parlement européen prive le Green Deal de sa boussole. Au nom de la «simplification», les eurodéputés ont voté, le 13 novembre, un abaissement drastique des exigences de reporting durable des entreprises. Cela, grâce aux voix cumulées des droites proeuropéenne et nationaliste – «une majorité que l’on n’est pas allé chercher activement», jure Martine Kemp (CSV). Guillaume Meyer

Spatial.
Le projet de Space Campus franchit une étape clé avec le lancement officiel des travaux à Belval, où s’implantera l’Esric, centre européen dédié aux ressources spatiales et à l’innovation. Imaginé dès 2018, le campus doit renforcer la place du pays dans la recherche spatiale grâce à de nouvelles infrastructures scientifiques de pointe. 17.11

Impulse.
Trois nouvelles académies – IA & Data, cybersécurité et quantique – rejoignent le Digital Learning Hub, avec l’ambition de former rapidement une nouvelle génération de spécialistes du numérique. Présentées par le managing director du DLH Serge Linckels lors des Luxembourg Internet Days, elles accueilleront 150 apprenants dès le printemps, après une phase d’onboarding destinée à tester leur capacité à suivre le rythme intensif. 18.11

Clarification.
Avec son Digital Omnibus Package, la Commission européenne ouvre une vaste opération de simplification des règles encadrant la data, l’IA et la cybersécurité, et prépare le déploiement des European Business Wallets. Objectif : rendre le cadre numérique plus lisible, alléger la charge administrative et renforcer la compétitivité de l’économie européenne, un tournant salué par les entreprises. 19.11

Mercato.
Le député DP Fernand Etgen quittera son siège le 19 décembre pour « convenance personnelle ». L’exprésident de la Chambre sera remplacé le 20 janvier par Marc Hansen, journaliste de formation et ancien ministre, qui retrouve ainsi l’hémicycle après avoir siégé de 2013 à 2018. 20.11

Philanthropie.
La Spuerkeess lance sa Spuerkeess Foundation, hébergée par la Fondation de Luxembourg, pour financer des projets très ciblés : soutien aux jeunes en difficulté, initiatives d’éducation financière et actions en faveur du patrimoine artistique. Dotée d’une gouvernance mixte, la fondation démarre avec un horizon 2029 et veut ancrer la banque dans des engagements sociaux concrets. 22.11
Emploi.
En octobre, le chômage recule légèrement à 5,9 %, mais le nombre de demandeurs d’emploi résidents augmente sur un an (+2,3 %, à 18.720). Les tensions se concentrent sur les diplômés, les plus de 45 ans et le chômage de longue durée, tandis que les offres repartent timidement à la hausse (+7,8 %). Une dynamique fragile, où la baisse du chômage masque des pressions croissantes sur certains profils. 21.11
Évolution du nombre de demandeurs d’emploi sur un an

Après deux ans et demi de tests, le projet européen Potential confirme la faisabilité du portefeuille d’identité numérique (EUDI Wallet). Plus de 140 organisations de 19 pays ont validé son usage dans six domaines clés, avec plus de 1.000 transactions réussies. Le Luxembourg, via le ministère de la Digitalisation et le CTIE, a contribué à quatre volets. Le pilote montre que l’interopérabilité n’est possible qu’avec des normes communes, une gouvernance solide et la confiance des citoyens, en vue d’un déploiement des portefeuilles nationaux d’ici fin 2026. 27.11

Espace.
Au Conseil ministériel de l’ESA à Brême, le Luxembourg a confirmé une souscription de 149,3 millions d’euros aux programmes 2026-2029. À cela s’ajoute 115,8 millions pour le programme national LuxIMPULSE. Enfin, selon l’avant-projet de loi validé par le Conseil de gouvernement fin novembre, 265,1 millions d’euros devraient être consacrés au soutien du développement de l’écosystème spatial luxembourgeois au cours des trois prochaines années. 28.11
Lors d’une réunion du conseil départemental de Meurthe-et-Moselle, Franz Fayot (LSAP) et Vincent Hein, directeur de la Fondation Idea, ont porté la voix luxembourgeoise face à des élus lorrains particulièrement remontés. Cigarettes, rétrocessions fiscales, mobilité, dépendance : les critiques ont fusé, tandis que les deux représentants ont défendu la position luxembourgeoise et reconnu la nécessité d’un modèle transfrontalier plus équilibré. 29.11
« L a question du financement et de la rétrocession est un sujet de crispations au Luxembourg, mais il faut le dépasser. La volonté politique aujourd’hui au Luxembourg est quasi nulle pour avancer dans cette direction et il faut exercer une certaine pression, pour enclencher ce dialogue »
Logement.

Malgré le slogan « Méi, a méi séier bauen », seules 5 des 40 mesures annoncées en 2024 par le gouvernement sont réellement entrées en vigueur. Un an et demi plus tard, 14 avancent timidement et 17 n’ont même pas entamé le processus législatif. Pire : quatre mesures semblent avoir disparu des radars, aucun ministère n’en revendiquant la paternité. 01.12
C’est fait :
1 2 Guichet unique d’urbanisme PAP (mesures 7 et 34)
3 Catalogue national de plans types (mesure 10)
4 Relèvement du seuil d’EIE à 40.000 m2 (mesure 4)
5 Quotas de logements abordables, obligation de réserver 15 à 30% des surfaces (mesure 9).
Radio.
Broadcasting Center Europe (BCE) a lancé le premier multiplex DAB+ du Luxembourg, inaugurant l’ère de la radio numérique. Onze stations — d’Eldoradio à RTL Radio Lëtzebuerg — sont désormais diffusées via ce réseau national. Après l’obtention de sa licence en juin 2025, BCE a déployé antennes et émetteurs assurant une couverture mobile du pays. Six sites supplémentaires renforceront le signal en 2026. 01.12
Un consensus politique se dessine : les députés de la Commission des institutions souhaitent demander au gouvernement de préparer l’introduction d’un vote électronique par Internet, en complément du bulletin papier. Objectif : tester un système hybride, réduire les erreurs liées au panachage et faire baisser le nombre de bulletins nuls, qui dépassait 4% en 2023. La motion devrait être présentée en séance publique lors du débat budgétaire mi-décembre. 02.12




Hospitality.
La start-up luxembourgeoise Maic, fondée par d’anciens directeurs d’hôtels, lève des fonds auprès d’Expon Capital pour accélérer son expansion. La plateforme, déjà déployée dans neuf pays, promet jusqu’à 2.500 € de profit annuel par chambre en optimisant les opérations hôtelières. 17.11
« Notre objectif est de faire du Luxembourg un lieu où les créateurs de jeux se sentent soutenus, visibles et reconnus comme des artistes et des entrepreneurs. »
Fred Neuen, Président de la LGVA.
Level up.
Le pays se dote de la Luxembourg Video Game Association (LVGA), une nouvelle organisation destinée à structurer et accélérer l’essor du secteur vidéoludique. En fédérant studios, créateurs, enseignants et acteurs de l’e-sport, la LVGA veut renforcer la création, développer les talents et multiplier les événements afin de positionner le jeu vidéo comme un pilier des industries créatives du pays. 19.11

Gagnant.
René Beltjens, artisan du développement mondial d’Alter Domus, a été sacré Entrepreneur of the Year 2025 par EY Luxembourg. Le jury salue un bâtisseur qui a transformé un acteur luxembourgeois en plateforme globale. Le ministre Lex Delles rappelle, lui, l’importance d’un entrepreneuriat fort pour soutenir l’innovation et la croissance du pays. 20.11
Selon plusieurs sources, Alex Schumann, directeur manufacturing de Goodyear Luxembourg et viceprésident de la Fedil, est pressenti pour succéder à Georges Rassel à la tête de l’organisation patronale en 2025. Croisé à l’événement
« Entrepreneur of the Year », l’intéressé tempère toutefois : « Rien n’est fait. » Cadre industriel reconnu, Schumann pilote aujourd’hui l’un des sites de production majeurs du pays. 21.11
Centenaire.
Minusines a célébré ses 100 ans, elle qui était autrefois fournisseur pour les mines et sidérurgies luxembourgeoises. Aujourd’hui intégrée au groupe Encevo, l’entreprise s’est réinventée en distributeur de solutions électriques et d’énergies renouvelables. Avec 80 salariés et un ancrage local assumé, elle revendique un modèle à taille humaine et une capacité d’adaptation rapide face aux mutations technologiques. 26.11
Anniversaire.
L’entreprise luxembourgeoise Microtis a fêté ses 28 ans. Spécialisée depuis 1997 dans la digitalisation des ressources humaines, elle a fait évoluer son SIRH Gesper au rythme des besoins locaux, jusqu’à couvrir aujourd’hui l’ensemble du cycle RH. Sa stratégie repose sur le développement de solutions conçues au Luxembourg, l’adaptation rapide au cadre légal et un accompagnement de proximité. 22.11

Creos Luxembourg Hydrogen est officiellement le gestionnaire national du futur réseau de transport d’hydrogène, depuis le 1er décembre. Une étape décisive pour faire émerger une véritable filière hydrogène au Luxembourg. L’enjeu : permettre aux industriels d’accéder, à terme, à de l’hydrogène renouvelable et sécuriser l’ancrage du Luxembourg dans les futurs corridors énergétiques européens. 25.11

Accélération.
Arendt ouvre le capital d’Arendt Investor Services à BlackFin Capital Partners, qui devient actionnaire majoritaire en valorisant la filiale à 500 millions de dollars. Arendt garde une part minoritaire significative. Objectif : accélérer la croissance, la digitalisation et l’internationalisation du one-stop shop luxembourgeois dédié aux fonds, avec Luxembourg comme base de développement.
26.11
L’édition 2025 du Prix de l’environnement de la Fedil a distingué quatre projets industriels en phase avec la transition durable :
• Carrières Feidt, pour leur projet de renaturation après l’exploitation de ses sites.
• Le projet «EASyMelt», de Paul Wurth, pour réduire émissions de carbone en convertissant les gaz résiduels des aciéries en gaz de synthèse.
• Husky Technologies, pour son projet «PET Closure», des bouchons en PET vierge, c’est-à-dire avec un seul matériau, le même que la bouteille pour une meilleur recyclage.
• ArcelorMittal et son projet «XCarb® Recycled and renewably produced steel», un acier à faibles émissions de carbone fabriqué à partir d’un taux élevé de ferraille dans un four à arc électrique (EAF) alimenté entièrement par de l’électricité renouvelable. 27.11


Max Didier, président de la section développeurs de la Chambre immobilière et administrateur délégué de la Compagnie de construction luxembourgeoise (CDCL), et Steve Vermeer, son porte-parole, annoncent que la section des développeurs va s’émanciper de Chambre immobilière du Luxembourg dans une Fédération des développeurs immobiliers (FDI), pour mieux défendre leurs enjeux, leurs contraintes et leurs attentes. 27.11
Convergence.
Teseos entre au capital d’All In One Technologies aux côtés de CDCL et Becolux, chacun détenant désormais un tiers. L’arrivée de la filiale d’Encevo marque un virage stratégique pour AIO, qui renforce son positionnement dans le facility management, le smart building et l’efficacité énergétique, en combinant construction, exploitation et optimisation des bâtiments. 28.11
Partenariat.
En s’alliant à Mistral AI, Proximus NXT veut faire basculer l’IA européenne dans une phase plus opérationnelle : des modèles maison, un hébergement souverain et des intégrations prêtes à l’emploi pour les entreprises du Benelux. Un mouvement qui confirme l’ancrage de Mistral au Luxembourg.
28.11

Luxair a accueilli son premier Embraer E195-E2, ouvrant concrètement son programme de renouvellement de flotte. L’appareil, marque un investissement industriel et environnemental majeur : six avions sont commandés, avec une mise en service début 2026. Plus silencieux et moins gourmand en carburant. 29.11

Nomination.
NTT DATA Luxembourg confie la direction Sales & Go-To-Market à Patrice Chéret, figure clé du développement de l’IA au sein du groupe. Fort de 25 ans d’expérience dans les services IT et le cloud, il pilotera la croissance commerciale et renforcera les partenariats technologiques, notamment autour de l’IA souveraine. Sa nomination intervient alors que NTT DATA consolide son leadership européen en transformation digitale. 1.12
Combination.
Advanced Logic Technology (ALT), pionnier luxembourgeois de la géophysique, passe sous pavillon australien : ses actionnaires ont signé la vente de 100% du capital d’ALT et de sa filiale américaine MSI au groupe IMDEX. Une opération stratégique qui renforce l’écosystème tech du Luxembourg et ouvre un nouveau chapitre pour cette entreprise fondée il y a plus de 30 ans. 2.12

Swiss operator SIX is strengthening its presence in Luxembourg by acquiring Worldline’s ex-Cetrel Securities unit, which specialises in compliance and sanctioned-securities monitoring. At the same time, SIX is supporting Worldline’s restructuring plans but will not participate in the capital increase, accepting the dilution of its current 10.5% stake. The transaction is expected to close in the first half of 2026, subject to regulatory approvals. 17.11
French crypto-fintech Deblock has raised €30 million in Series A funding and is preparing a 2026 launch in the Benelux. Positioned as the first fully “on-chain” European banking solution, it combines a euro current account with a self-custodial crypto wallet. Already counting 300,000 clients across Europe – including 10,000 in the Benelux – Deblock sees the region as a strategic corridor for its expansion. 19.11
In the third quarter of 2025, premium growth continued across Luxembourg’s insurance market. The non-life segment posted a 3% increase in written premiums, confirming its resilience despite strong competitive pressure, modest economic growth in Europe and persistent global uncertainties. Total non-life premiums reached €15.6 billion, up from €15.1 billion during the same period last year. 20.11

The End.
JP Morgan will close its Luxembourg-based mobility payments subsidiary, a strategic group-level decision driven by the unit’s performance. Thirty-three jobs are at risk, although the Aleba union has secured improved severance conditions. The first layoffs are expected in 2026. 18.11
From 2026, DAC8 will mark a turning point: crypto platforms will automatically report all user transactions to tax authorities, including swaps and transfers to private wallets. Tax rules stay the same, but transparency increases sharply. The first reports will be filed in 2027. 21.11

Cecabank inaugurated its Luxembourg branch at a reception held at Mudam, attended by Gilles Roth and Claude Marx. The Spanish bank, a major player in securities services, aims to anchor itself in the Grand Duchy’s depositary ecosystem. With a banking and depositary licence obtained in 2025, the new entity will target UCITS, AIFs and digital assets, under the leadership of Brenda Bol. 23.11
According to the OECD, multinationals continue to report a disproportionate share of their profits in “investment hubs” such as Luxembourg. The organisation notes that “there is evidence of a misalignment between where profits are reported and where economic activities take place”. This form of tax planning is estimated to cause annual revenue losses of between 100 and 240 billion dollars, equivalent to 4% to 10% of global corporate tax receipts. 25.11
Demographic.
In a blog post, Patrick Montagner of the ECB Supervisory Board warned that ageing populations pose a slow-moving structural risk for banks. By 2050, one in four Europeans will be over 65, weakening loan demand and collateral values, while migrant-attracting cities may face opposite pressures. 26.11 1/4
Stablecoin.
Clearstream Luxembourg will provide institutional custody for AllUnity’s Eurau stablecoin as part of an expanded partnership with the Deutsche Börse Group. First step: making the on-chain euro accessible within a regulated post-trade environment, ahead of broader integration across the group’s ecosystem under the MiCA framework. 27.11

Suntera Global has partnered with Luxembourg-based Qualix to strengthen its platform for alternative funds and corporate services. The deal brings access to a 40-strong local team and expands its capabilities in private equity, real estate and infrastructure, while more closely connecting Luxembourg to the group’s international network. 28.11

French mutual insurer Macif has chosen Luxembourg to set up M Réassurance, its new internal reinsurer. Launched with €90 million in capital, the entity will absorb a growing share of climate and motor risks from 2026, amid a sharply tightening reinsurance market. A move that strengthens the Grand Duchy’s position as a key European reinsurance hub. 29.11
The collective investment sector in Luxembourg saw its total net assets reach €6.160 billion in October 2025, representing an increase of 2.28% month-on-month and 8.77% year-on-year, supported by the recovery in Japanese and US equities and positive returns on fixed-income securities, according to the CSSF. 3.12
Transformation.
BPER Bank Luxembourg has adopted Olympic Banking System, the core banking platform developed by ERI, to replace its existing infrastructure. This upgrade aims to streamline operations, automate processing, and deliver a fully integrated digital experience for clients. Operating in Luxembourg since 1996, the subsidiary of Italian banking group BPER is reinforcing its position in one of the world’s most competitive financial centres. 2.12

Announced in the 2026 budget, the Defence Bond is already politically underway, although its legal framework is still being debated in the Chamber of Deputies. Backed by a large majority, the instrument is progressing without suspense, but has attracted criticism over its fiscal cost and fairness. If both bills are passed by the House of Commons, individuals will be able to subscribe to the bond for up to €150 million from 15 January. 4.12
The merger between Baloise and Helvetia took effect on 5 December, in line with the initial timeline. All required regulatory approvals were obtained, allowing the transaction to be finalised. The combined entity now forms the second-largest insurance group in Switzerland and a major player in Europe. 5.12































































Thierry Labro, Journalist
Patricia Pitsch, Photographer
Maana co-founder Joost Van Oorscht launches Kore, a spin-off aiming to disrupt global silicon production through a low-emission, low-cost electrolysis process adapted from the aluminium industry--a strategic bet on industrial sovereignty and cost competitiveness.
You have just announced the creation of Kore. Why this new company? When we launched Maana, our ambition was to produce solar panels from lunar or terrestrial raw materials. Along the way, we developed several key technologies, including a method for producing silicon from very simple inputs. But the market changed dramatically: the massive price collapse of Chinese solar panels made our initial business case far less realistic. When we reviewed the whole value chain, we realised that the real value was at the very beginning. Our molten-salt electrolysis technology can produce ultra-pure silicon with far lower emissions and energy use. That was strong enough to justify a dedicated spin-off.
Why separate this activity from Maana?
Maana is doing well, but it has become a contract-driven space company: IP development, ESA projects, technology maturation. Combining that with a highly disruptive industrial technology made the story too complex. Our new model is simple: once a technology is mature enough and the business case is clear, we spin it out as a standalone company. Kore is the first concrete example of that strategy.
Your environmental conviction seems central to this project. Absolutely. The silicon industry has not seen a true technological disruption for about 100 years. We are introducing a process with much lower emissions, based on a technology already proven at scale in the aluminium industry. That significantly reduces scale-up risk. But the value is not only environmental. Economically, our model is far more competitive. Today, 35--40% of silicon production costs come from raw materials. In our case, we only
need sand--not even very pure sand-which pushes raw-material costs below 5%. That completely changes the equation, even in a market with historically low prices.
If the technology already exists in aluminium, couldn’t others do the same?
We can reuse existing infrastructure, yes, but our process has very specific technical features that are protected by patent applications. We expect our first patent to be granted next year.
Who are your customers?
Mainly aluminium, semiconductors, chemicals and batteries. These sectors are all growing fast. There is also solar, but the market is so strongly concentrated in China that it is not an immediate target for us.
Can the technology be applied to other metals?
Yes. We could use the same approach for iron or titanium. That would require additional work, so for now we are fully focused on silicon. But the potential goes far beyond one single material. We can cut emissions by more than a factor of five--not only for silicon.
What is the size of the market?
Roughly €10 billion globally, including about €2 billion in Europe. And it is growing fast--driven by AI-related semiconductor demand, silicon alloys in the automotive industry, and batteries. All our target segments are expanding strongly.
Will Kore remain based in Luxembourg?
Yes, for R&D and technology development. We want to build our pilot plant here. But an industrial-scale plant requires around 200 megawatts of continuous electricity and huge

“ Luxembourg is no t known for low energy prices, so...”

From aluminium to silicon
Kore adapts a molten-salt electrolysis process long used in the aluminium industry. Applied to silicon, it drastically reduces raw-material needs, production costs and CO₂ emissions while delivering higher purity. The same platform could later be extended to other metals such as iron or titanium.
surface areas. Electricity prices and logistics will ultimately determine where large factories are built. Luxembourg is not known for low energy prices, so industrial deployment will depend mostly on energy cost.
Kore also positions itself in the debate on European sovereignty. One hundred percent. Today, if China-which produces close to 90% of global silicon--stopped exporting tomorrow, Europe would immediately face massive shortages: no smartphones, no semiconductors, no modern aluminium. Restarting local production would take years. Downstream industrial players are beginning to understand this risk and are demanding that part of their supply comes from Europe. Our ambition is to offer a competitive alternative. Sovereignty has a cost, but innovation can close a large part of the price gap.
How much funding do you need to scale up?
The next step is our pilot plant, with a capacity of 500 to 1,000 tonnes per year. We will raise a significant funding round next year--certainly above €10 million. This is hardware, so capital-intensive. But it is also highly defensible. If we succeed in shifting this industry to our technology, competition will be very limited.
Your background is not that of a classic engineer, yet you lead a highly technical project. My background is in economics, but I quickly moved towards technology because I enjoy the hands-on side. Most of my companies were technical, and I learned a lot along the way. Technology gives you a defensible position. Today, seeing customers excited because there is simply
no alternative on the silicon market is extremely motivating.
Moving from start-up logic to industrial-scale production is a major mental shift. Every entrepreneur has moments of doubt. If they say they don’t, they are lying. But building something from scratch is incredibly rewarding. You think carefully about decisions, and once they are taken, you move forward. That mindset is essential.
Luxembourg aims to become a green-finance hub. Does that help you?
Honestly, today nobody is willing to pay more just because emissions are lower. But if two products are priced the same, customers will choose the cleaner one. Future regulations and carbon quotas will clearly work in our favour. Where Luxembourg still struggles is risk capital for industrial startups. There is a lot of money here, but very little goes into high-risk technology. The regulatory burden is also heavy. Fiscal incentives for funds investing in local start-ups could make a real difference.
What role can the local R&D ecosystem play?
With Maana we already work with LIST and ESRIC. Luxembourg has strong advantages, but the innovation ecosystem is still very small and the cost of living makes it difficult to attract engineers. The country is very accessible, which helps a lot, but becoming a real deep-tech hub will require massive long-term investment.





Ahead of a symbolic final stop this year in Luxembourg, Director General Maksym Dotsenko of the Ukrainian Red Cross Society describes the organisation’s 15-fold growth across work, staff, volunteers and budget over four years, and its pivot to recovery as needs rise and funding falls.
What does it really mean to be the Director General of the URCS under the conflict’s pressure since 2022?
It is a very difficult question. First of all, you are Ukrainian and you live in this environment. You are affected in the same way as everyone else, from politicians to ordinary people. At the same time, you are the manager of a fast-growing organisation, which has grown almost 15-fold in four years. This growth covers activities, personnel, volunteers, budgets, and partners. You are responsible for the final result: supporting our people who are in need here in Ukraine. This obligation creates a lot of pressure every day. However, I feel personally satisfied with the work we are doing. When you see the results—like 30 million people served during these four years--you are really proud. The team is large: 5,000 staff, 10,000 volunteers. We are privileged to be part of the Red Cross during the war, because we feel that we’re changing the lives of Ukrainians who need our support.
How do you support volunteers, and how do they keep going in the long run?
closely with the departments responsible for engaging volunteers and staff. This toolkit covers mental security, avoiding overload, and physical security for those engaged in search and rescue, evacuation, and working in frontline regions.
[The electricity cuts out momentarily.]
Sorry--you see, the power is gone for a few seconds. That’s daily life. Our office can run for 72 hours on generators and batteries, so we only feel these short breaks.
We have to continue living. I think that the volunteers’ commitment is linked to the general resistance of the population.
Do you think there is a humanitarian reality people outside Ukraine don’t understand?
Active in Ukraine since 1986, Luxembourg Red Cross International Aid has expanded its work since 2022, with teams based in Kyiv and operating in Kyiv, Mykolaiv, Sumy, Dnipropetrovsk and Donetsk. Working with the Ukrainian Red Cross, it provides shelter and repairs homes, hospitals, schools and displacement centres--meeting urgent needs while rebuilding long-term resilience.
Engaging new volunteers is not a problem at all. The culture of volunteering is strong, but the bigger problem is keeping volunteers motivated and engaged. Most of our volunteers are young or middle-aged people, which is not the case in European countries, where volunteers are usually older. We are all in the same situation of constant pressure--missile attacks, hybrid attacks, cyber pressure, communication pressure from everywhere. We are taking care of our people. We have a big unit responsible for mental health, for caring for carers in Ukrainian Red Cross. We employ a lot of psychologists, and our Mental Health and Psychosocial Support teams work very Luxembourg's support.
Of course, people don’t understand everything yet--and it’s good that you don’t, it means you are not in the same situation. Our task is not to make you afraid, but to bring more reality, because the reality is not the same as the news and you could be manipulated very easily. We just want to keep this in your information field: it’s not easy here. I believe this winter will be the worst, because attacks on civilian and energy infrastructure are quite heavy. We can cope without electricity, but without electricity we don’t have heating and water supply: plus five degrees outside is okay, minus 15 is a problem.
Is there a story that changed the way you see humanitarian work?
The most difficult was at the beginning of the full-scale invasion in February and partly in March 2022. There were many difficult stories regarding evacuation from occupied territories through so-called green corridors, which were never secured. The most difficult situations are when
“ Volunteers’ commitment is linked to the general resistance of the population.”
you understand that people need your support, but you cannot do anything. Sometimes you were only 200 meters from that address you were asked to save the people, and you could not reach them. But then people were calling and saying, ‘We were able to evacuate my mum,’ and you realise that at the end of the day you can change lives.
What messages and expectations do you bring to Luxembourg?
It is very important to talk with the public and with the donors to keep Ukraine on track. The needs are not going down, unfortunately, even though humanitarian funding is going down significantly. Everyone is talking about Ukraine's fatigue. We fully understand this. But for Ukrainians, this is like to be, or not to be. We have to stay in this battle, everyone on their own battle.
What is the next urgent humanitarian action in Ukraine?
We are moving from a fully emergency response to more recovery and development. We are engaged in Civil Protection and providing the reconstruction of shelters, medical facilities, and educational facilities. The goal is to make communities more resilient, to make communities stronger. Everything is linked in one chain: people coming back, living a more dignified life, and investing in the social and economic development of Ukraine.
How do you maintain trust and transparency in a high-scrutiny environment?
We invest a lot together with our partners in transparency and accountability systems. We established a risk department, a compliance function, internal audit, and external audits.
We are the first Red Cross and National Society that received the ISO certification on an anti-bribery system. We also established an Independent Ethics and Audit Committee. In the humanitarian field, trust and transparency--these are the assets we operate on. We do everything possible to provide this openness.
How could collaboration with the Luxembourg Red Cross grow from here?
Luxembourg Red Cross supported us years and years before the war. This is more a friendship than a partnership, I would say. We fully understand that even if the war will stop today, a lot of problems will be on our shoulders, and we still need this support from our partners, including Luxembourg.
Over the past decades, technology has evolved from a support function to a central leadership topic.
OUR SPEAKERS
Tuesday 20 January 2026
18:30
Registration Program Kinepolis Kirchberg
Today, AI is dramatically accelerating this shift, placing itself at the very core of corporate strategy. CEOs and CIOs are working hand in hand to steer their organisations through this transformation, which is driven by automation, productivity and the reinvention of the value chain.
Contenu sponsorisé par Nextensa

Comment résumeriez-vous la place de l’ESG dans la stratégie de Nextensa ?
Valérie Vanderveken, ESG Project Manager : Nous constatons chez les investisseurs, clients et locataires une volonté d’intégrer ces critères écologiques, sociaux et de gouvernance. Au-delà du cadre réglementaire, l’ESG est un véritable outil stratégique d’aide à la décision. Planète, People et Prospérité, forment un seul raisonnement cohérent et indispensable pour construire une vision durable à long terme.
Comment ces trois piliers influencent-ils vos projets ?
V.V. : Les bâtiments et leur environnement direct forment un tout. Notre mission est de développer des immeubles résilients face au climat, tout en favorisant la cohésion sociale et la viabilité économique du projet afin de contribuer à une prospérité durable et partagée. Ces trois dimensions s’équilibrent en fonction des contraintes et opportunités propres à chaque projet.
Comment votre équipe ESG intervient-elle concrètement ?
Pour évaluer la performance de l’activité immobilière, il faut inclure au-delà du profit ses impacts environnementaux et sociaux. Rencontre avec les spécialistes de chez Nextensa, promoteur et gestionnaire immobilier.
V.V. : Nous disposons d’une équipe ESG constituée de quatre personnes. Ce comité conseille le management interne sur les stratégies et objectifs. Parallèlement, l’équipe ESG joue un rôle opérationnel en supervisant les outils de collecte de données, qui permettent d’analyser l’impact de nos actions dans les projets.
William Moulin, Head of Luxembourg : Nous intégrons l’équipe ESG très tôt dans les phases de conception, les réflexions financière et la durabilité vont de pair. Cette composante est désormais centrale dans la façon de développer
« Nous intégrons l’équipe ESG très tôt dans les phases de conception, les réflexions financières et la durabilité vont de pair. »
William Moulin, Head of Luxembourg chez Nextensa
un projet immobilier, car il en influence profondément sa t ypologie.
Comment les usages actuels transforment-ils la manière de concevoir les bâtiments ?
W.M : Analyser les usages actuels est essentiel afin d’anticiper et parfois influencer les usages de demain. Les comportements ont profondément changé au cours des dernières années : flexibilité des horaires, télétravail, sport sur le temps de pause... Les espaces de travail doivent s’adapter à ces nouvelles habitudes. Là où les locataires restaient auparavant dans leurs bureaux privatifs, à présent, ils s’ouvrent, se déplacent et se croisent, favorisant des interactions plus dynamiques. Nous assistons à un véritable changement de paradigme dans la manière de concevoir les environnements professionnels.
V.V. : Notre objectif est de favoriser ce changement en intégrant des équipements comme des locaux vélos sécurisés et des douches pour encourager la mobilité douce, ou encore en aménageant les rez-de-chaussée avec des espaces de loisirs favorisant les rencontres entre usagers.
Quels résultats concrets observezvous sur vos projets récents ?
W.M. : Sur le site de Moonar, notre complexe de bureaux au Findel, nous avons mené quatre ans de rénovation.
Nous n’avons perdu aucun locataire et en avons même attiré de nouveaux. Les retours sont très positifs. Les usagers s’approprient de plus en plus les espaces sociaux, les différents services intégrés et les aménagements paysagers.
V.V. : Pour Moonar, l’objectif était de réduire de 30 % la consommation d’énergie primaire, ce qui a été atteint. Grâce à une association de diverses solutions, comme optimiser l’isolation de l’enveloppe du bâtiment et optimiser l’efficacité des installations techniques, une rénovation durable cohérente se traduit en résultats mesurables.
Comment concilier durabilité, mobilité et qualité de vie ?
V.V. : Lorsque nous concevons nos projets, nous créons les espaces à l’instar du modèle urbain du quartier du quart d’heure. Ce concept vise à avoir accès à pied ou à vélo aux besoins essentiels et réduire ainsi la dépendance à l’automobile. L’impact est positif à différents niveaux : diminution des émissions et préservation des espaces naturels; la qualité de vie est favorisée par la création d’espaces de rencontre.
pour
l’ensemble
Les preuves par l’exemple
Moonar, Luxembourg
Situé au Findel, le complexe de bureaux Moonar traduit la vision ESG de Nextensa : du point de vue environnement, une baisse de 30 % de la consommation d’énergie primaire ; du point de vue social, intégrer des équipements pour une meilleure qualité de vie au travail.
Tour & Taxis, Bruxelles Au cœur de la capitale belge, le site de Tour & Taxis combine patrimoine industriel et nouvelles constructions. Le site vise à devenir un modèle de réaménagement urbain durable en développant des bâtiments dits « climato-adaptatifs » et des lieux de vie et de travail sains et inspirants. La structure de gouvernance claire guide la vision et les actions de Nextensa pour faire de l’immobilier un levier de création de valeur à long terme.
Avenue Monterey, Luxembourg
Nextensa réalise en ce moment un projet ambitieux : le premier immeuble de bureau à structure bois du centre-ville de Luxembourg, situé sur l’avenue Monterey. Le choix du matériau résulte d’une analyse carbone et vise à réduire ses émissions totales.

Les regards de celles et ceux qui sont au cœur des transformations perçoivent 2026 comme l’année de l’accélération. La présidente de la BEI, qui investit dans le futur ; un dirigeant de la tech qui veut démystifier et démocratiser l’IA ; un chef d’entreprise confronté à la réalité du terrain ; une figure écologique qui rappelle les limites physiques du modèle ; et un opérateur de mobilité qui doit tout repenser... Tous pointent de grands enjeux : le financement de la transition, l’industrialisation de l’IA, l’émergence de nouvelles façons de bouger, de construire, de produire…




The fundamentals that have made Europe successful are being challenged. At this crucial moment, European Investment Bank president Nadia Calviño wants to ensure that the EU stays on track. Her priorities? Climate, tech leadership and security.

“
I r egret that certain words ha ve become taboo in some f inancial institutions.”
In recent years, the European Investment Bank (EIB) has had to undertake a strategic repositioning to address the new challenges facing the European Union. What are the main pillars of your roadmap?
In a world undergoing profound change, where the foundations that ensured the EU’s extraordinary success over the past eighty years are now being questioned, if not disrupted, we need a more strategic vision. This is why, at the start of my term, we prepared a roadmap unanimously approved by all 27 members of the board of directors.
Its first priority is to support the green transition of the European economy--in other words, to consolidate our role as the EU’s climate bank. The second priority is to boost Europe’s leadership in new technologies through a new programme, TechEU, to support innovators and ensure they can scale here. The third priority is security and defence, an area in which we were not very active until now.
Today, 3.5% of our total financing--or €3.5bn--supports major infrastructure, military mobility, industrial capabilities, research and innovation in the field of security and defence. There are, of course, other priorities, such as agriculture, cohesion, social infrastructure,our activity outside the EU and capital markets union.
Defence is a new activity for the EIB. What challenges do you face?
Since 1945, we have benefitted from the peace dividend, which has enabled us to develop a market economy with solid social infrastructure and unprecedented prosperity. The new geopolitical reality is pushing us to become more autonomous. This requires building a truly pan-European industrial capacity to which each
country can contribute. This is the case for Luxembourg with its space technologies. We have just launched Space TechEU, a dedicated programme for the European space industry that supports SMEs and midcaps throughout the entire value chain. The aim is to mobilise €1.4bn in investments through credit lines, guarantees and technical advice. I am convinced that Luxembourg will play an important role here.
The major controversy when the EIB moved into defence was determining which activities could be financed and which should remain on an exclusion list. What does this list contain today?
This list has been significantly reduced and now includes only weapons and ammunition. This means that in the military field, we are financing major infrastructure, facilities, mobility, research and innovation, as well as supporting and financing SMEs. In addition--and this is particularly important for Luxembourg--the EIB Group, and especially the European Investment Fund (EIF), plays an absolutely crucial role in supporting Europe’s venture capital ecosystem, and we are increasingly investing in funds specialised in the field of security and defence.
You mentioned €3.5bn in financing for 2025. What are your short-and medium-term financial targets?
We have a significant project pipeline. Europe is clearly changing, as shown by the increasing number of major projects submitted to us in three specific areas: strengthening borders in the east; mobility; and anti-drone systems. For next year, we have proposed to our shareholders a €4.5bn envelope, the equivalent of 5% of our
investments in the European Union I believe we will continue on this trajectory in the years ahead.
Does this commitment to defence and security come at the expense of other priorities?
The annual volume of financing has increased in recent years, reaching the historic level of €100bn. We have proposed to our board of directors to stabilise our activity at this level for 2026.
That said, flexibility is part of our culture. Most of the projects submitted to us combine several of our priorities. For example, we decided to finance the modernisation of the port of Gothenburg in Sweden. The works will allow the port to accommodate Nato vessels, but also strengthen environmental sustainability and technological innovation. The same applies to other investments that also contribute to Europe’s technological innovation.
The EIB presents itself as the EU’s climate bank. What are your priorities, your concrete investments for 2026 in this area?
In recent years, and increasingly as we observe what is happening around us, while some are backtracking on climate commitments, Europe is moving forward. All 27 member states--our shareholders--have been unanimous on this. Beyond political debates, the reality is that businesses are investing in the climate transition. Our latest Investment Survey shows that 90% of European companies are investing in the green transition. It is not only a matter of competitiveness; it is also a question of security. We must reduce our dependence on fossil fuels . We have just approved our Climate Bank Roadmap phase 2 which runs upto 2030. And I can tell you that we
1.1%
Impact on EU GDP by 2028
1.5 m
Jobs created by 2028
19,800
Social or intermediate housing units built or renovated 14.7 m
Households with access to electricity
20.96 MWh of electricity generation capacity from renewable sources
238,000 Hours of afforestation and forest restoration
49 Satellites launched into orbit
The 100 bn mark
In 2024, the EIB Group signed €88.8bn in new financing, including €14.4bn through the European Investment Fund (EIF), which specialises in venture capital for micro-enterprises and SMEs. Of the €76.6bn lent directly by the EIB, €68.2bn went to EU countries; €8.4bn was for financing outside the EU. The official figures will be known in early 2026, but in 2025 the EIB reached the symbolic level of €100bn in investments. Nadia Calviño’s goal is to remain at this level for 2026.
will strengthen our investments in climate change prevention and adaptation. We will focus on projects that contribute most to Europe’s competitiveness, security and technological leadership. And we will continue to dedicate more than 50% of our investments to green activities.
With this in mind, what is your assessment of the Cop30 outcomes? We can see that the world is changing on this issue, and I deeply regret that certain words have become taboo in some international financial institutions--words such as climate, rising sea levels, women, gender, development. They are now forbidden terms. We are all the more proud to continue using them and to remain an institution that promotes these European values.
Technological leadership is one of your priorities. In which technologies can Europe lead?
We have universities, research centres and large companies that are truly world leaders. We are leaders in cleantech, healthtech, space and renewable energy. We also have a very dynamic startup ecosystem, comparable to that of the United States. Where we struggle is when these startups want to scale. We must ensure they have access to financing. That is the core purpose of the capital markets union (CMU). Integrating this market will allow us to invest in the companies that will be tomorrow’s technological leaders. And here, Luxembourg has a major role to play. It is a key financial centre for Europe, specialised in investment funds, and home to a stock exchange specialising in green bonds. Europe’s strength will also be Luxembourg’s strength once the single capital market is completed.
The CMU is stalling. What can the EIB do to speed things up?
We are very active on this file. We are working on pan-European financial instruments capable of channelling savings into productive projects here in Europe--whether through securitisation, venture capital, co-investments with corporate venture funds or via the EIF. In 2021, the EIF launched a pioneering initiative: the European Tech Champions Initiative, which supports investment in funds that themselves invest in startups. Three such funds were created in Luxembourg. And I hope the country will participate in the European Tech Champions Initiative 2.0, which will be launched in 2026. Because I really do think that this area of venture capital is one in which Luxembourg has already clearly benefitted and stands to even more with larger funds established here Luxembourg in this next phase of the initiative.
Beyond your political responsibilities, you are also a woman and a mother. In the current context of geopolitical instability, how do you view Europe’s future?
We must strengthen Europe’s voice to ensure that the emerging new world order respects our interests and values--if we want the future to allow us to celebrate another eighty years of peace, stability, prosperity and social cohesion, as we have enjoyed until now. This is what motivates me every day, in my office in.

En 2026, l’IA n’est plus un test, elle opère à grande échelle. Selon le Country Lead de Microsoft Luxembourg, PierreAdrien Grange, le pays pourrait même se positionner comme laboratoire européen de l’IA responsable. Un virage qui se joue sur le trio confiance, compétences, intégration. Lui veut « démystifier les concepts ».


Quelle sera selon vous la grande tendance technologique qui va transformer le Luxembourg en 2026 ?
Nous allons assister à une industrialisation de l'IA : on va passer de projets pilotes à de réelles intégrations à l'échelle des entreprises, dans les services financiers, les administrations publiques, et doucement, de plus en plus de secteurs vont l'intégrer dans leurs processus clés. Par exemple, au niveau financier : l'automatisation des contrôles de KYC, la détection proactive des fraudes, l'optimisation des portefeuilles d'action via une IA prédictive... Dans la santé, nous aurons de plus en plus de diagnostics qui vont être assistés par l'IA. Dans l’administration publique, de plus en plus d'agents IA qui vont aider à faire des démarches...
Les PME, qui représentent la plus grande part des entreprises, sontelles prêtes à passer ce cap ?
Elles ont souvent l’avantage d’avoir une approche beaucoup plus pragmatique à l'IA que les grandes sociétés, par l'échelle de changement que l'IA va emmener. Les PME réagissent et s'adaptent rapidement. L'IA peut les aider à optimiser un certain nombre de processus pour réduire les coûts et augmenter leur productivité. Elles peuvent générer 30 % de gains de productivité.
Dans beaucoup de secteurs, l’IA est plutôt au stade de l’expérimentation que du vrai standard. Quand ce changement s’opèrera-t-il ?
Je pense vraiment que nous sommes maintenant à un stade assez crucial où on commence réellement à comprendre comment l'IA peut apporter de la valeur ajoutée à tout un chacun, à un business, et que nous avons atteint le stade de l'IA à grande échelle. Je crois
que l'IA cesse d'être une expérimentation lorsqu'elle devient invisible. C'està-dire que nous sommes tous consommateurs de l'IA, mais souvent, nous ne savons même pas que nous la consommons.
Que manque-t-il encore pour parvenir à un vrai « tournant » ?
Trois conditions doivent être réunies, la première, c'est qu'il faut des cadres de confiance, une gouvernance claire, c'est-à-dire savoir qui a accès à quelle donnée, comment les classifier. La deuxième, c'est la formation, parce qu'aujourd'hui une des raisons pour laquelle l'IA n'est pas encore un vrai standard, c'est parce qu'il y a un déficit de compétences. La troisième, c'est une intégration accélérée, c'està-dire que l’IA doit être intégrée aux processus existants, et non considérée comme un outil à part.
Aujourd’hui, ce qui manque, c’est la confiance et la clarté. En 2026, nous aurons des cadres réglementaires. Là, le Luxembourg a un rôle à jouer, il pourrait se positionner comme « laboratoire européen » de l’IA responsable, où naissent des solutions qui allient innovation, souveraineté et compétitivité. Mais aussi comme laboratoire d’innovation stratégique pour tester des solutions.
Quels conseils très concrets donneriez-vous aux PME qui voudraient intégrer l’IA ?
D'abord, de partir de leurs problèmes et de leurs contraintes business, pour comprendre et définir quels peuvent être les gains de productivité. De façon générale, dans les entreprises, il est important que le board, les décideurs soient très vite embarqués là-dedans.
Ensuite, je leur conseillerais de classifier le risque, définir comment classifier quel type de données
en fonction de sa sensibilité et de son aspect critique pour le business model. Enfin, je conseillerais de ne pas négliger la formation. Et de communiquer la valeur ajoutée de l'IA, pour désamorcer des craintes.
La question de la souveraineté technologique est sur toutes les lèvres, à quelle évolution peut-on s’attendre en 2026 ?
La souveraineté évolue d’une posture défensive vers un modèle collaboratif. L’Europe et le Luxembourg, réalisent que la souveraineté ne signifie pas l’isolement ; elle signifie contrôle avec interopérabilité et résilience. On a souvent tendance à aborder la souveraineté sous un angle très émotionnel, en la réduisant à une question de localisation des données. Or, l’enjeu réel est rationnel et basé sur la gestion du risque. Il s’agit de catégoriser les données selon des matrices de risques et d’y appliquer un niveau de contrôle, de résidence et de résilience adapté. Cette approche pragmatique permet de concilier innovation et sécurité sans tomber dans une logique de « bunkerisation » qui freinerait la compétitivité.
Quel(s) risque(s) majeur(s) identifiez-vous ?
Avec l'IA, les techniques d'attaque sont de plus en plus sophistiquées et le risque cyber devient même désormais systémique. En matière de sécurité, nous passons d’une approche réactive à une approche proactive et même prédictive avec l'IA. Et ça, c'est vraiment un shift . Un autre risque qui se profile, c'est le risque post-quantum. L’arrivée des ordinateurs quantiques pourrait rendre obsolètes les algorithmes cryptographiques actuels, exposant les données sensibles à des attaques massives. Cela signifie que toutes

Ce qu’en dit le Premier ministre
« Renforcer la souveraineté numérique européenne est essentiel. Mais la souveraineté ne peut être l’équivalent de protectionnisme, elle est synonyme de la liberté de choisir. Vu les opportunités économiques et sociétales qu’offre l’intelligence artificielle, il est important de consolider les liens entre le Luxembourg et les États-Unis, acteur incontournable dans la technologie, en favorisant des partenariats stratégiques et en créant des synergies dans un paysage géopolitique et économique en pleine mutation. »
Le 13 novembre aux États-Unis où Luc Frieden a échangé avec des entreprises dont Nvidia, Amazon, Google et Microsoft.
les données chiffrées aujourd’hui avec ces standards deviendront vulnérables demain. C’est ce que l’on appelle le concept « Harvest Now, Decrypt Later ». Des acteurs malveillants interceptent et stockent dès maintenant des données chiffrées (transactions bancaires, dossiers médicaux, secrets industriels) pour les déchiffrer plus tard, lorsque les ordinateurs quantiques seront suffisamment puissants. Les entreprises doivent dès aujourd’hui se préparer en adoptant des protocoles
de cryptographie post-quantum et en évaluant la résilience de leurs systèmes face à cette menace.
Quel sera selon vous le grand virage à ne pas louper en 2026 ?
Le virage critique consiste à intégrer l’IA à tous les niveaux de l’entreprise, non pas comme un outil mais comme une capacité. Les organisations qui n’opérationnaliseront pas l’IA — en l’intégrant à la prise de décision, à l’expérience client et à la gestion des risques — seront distancées.
Pierre-Adrien Grange

« Le virage critique consist e à intégrer l’IA non pas comme un outil mais comme une capacité. »
3e
Si la cybercriminalité était un pays, elle serait la 3e économie mondiale, derrière les ÉtatsUnis et la Chine, avec une valorisation supérieure à 10.000 milliards de dollars, selon le Cybercrime Report de Cybersecurity Ventures.
20 mrds
La somme investie en 16 mois par Microsoft dans les infrastructures cloud et IA en Europe, « pour répondre à la demande croissante et renforcer la souveraineté numérique ».
+40 %
Objectif que s’est fixé Microsoft en matière de croissance de capacité des datacenters en Europe d’ici 2027, avec plus de 200 datacenters dans 16 pays européens. « De nouveaux vont ouvrir, avec des clouds souverains (en partenariat avec des acteurs comme Bleu en France, Delos en Allemagne ou Post au Luxembourg). Nous allons ouvrir un datacenter à Luxembourg, la première partie de l’année prochaine. »
1.800
« Nous intégrons aujourd’hui plus de 1.800 modèles d’IA. Il s’agit pour la plupart de modèles open source, comme ceux développés par les Mistral et Hugging Face. Ils sont en outre tous accessibles via des API publiques pour faciliter l’interopérabilité. »

Alors que les marchés mondiaux tendent vers de nouveaux équilibres, discipline, sélectivité et vision de long terme sont désormais capitales. Echiquier World Equity Growth anticipe cette recomposition de l’économie, structurée par des mégatendances mondiales.

S’exposer aux mégatendances qui façonnent l’économie de demain peut en e et s’avérer avisé pour capter des suppléments de croissance et de performance dans ce contexte. Et si les marchés actions restent chers, avec des niveaux de valorisation élevés au regard de la croissance observée, certains acteurs conservent un couple
rendement-risque attractif, y compris parmi les valeurs de croissance de qualité. La gestion active prend donc tout son sens dans ce contexte de raréfaction des valorisations intéressantes.
Vers de nouveaux équilibres
La croissance reste portée par les acteurs historiques de l’IA – Google,
Amazon ou Meta – qui a chent des résultats records. La division cloud de Microsoft, Azure, a ainsi enregistré plus de 40% de croissance lors des derniers résultats trimestriels. Mais l’envolée du chi re d’a aires et des béné ces des entreprises, en particulier américaines, ne s’accompagne pas de création d’emplois. Ce phénomène illustre le découplage entre marchés boursiers et économie réelle, et certaines trajectoires boursières interrogent. Si les acteurs traditionnels nançaient leur croissance grâce à d’importantes réserves de trésorerie, ceux ayant émergé dans le sillage de ChatGPT – OpenAI, Anthropic, CoreWeave – se nancent par des augmentations de capital ou de la dette. Les conditions de nancement deviennent donc une variable déterminante pour une partie de l’écosystème IA, introduisant ainsi une vulnérabilité. Si ces dernières années l’envolée des béné ces par actions a été essentiellement nourrie par la tech, les politiques accommodantes pourraient redynamiser le reste de l’économie, incitant à se réintéresser à d’autres secteurs. Le jugement attendu de la Cour suprême sur la légalité des tarifs douaniers imposés par Trump au nom d’une loi d’urgence, l’International Emergency Economic Powers Act, pourrait également donner un bol d’air à certaines entreprises en cas d’invalidation des tarifs.
Mégatendances & Croissance mondiale Aux côtés de l’IA, d’autres forces structurelles façonnent l’économie mondiale de demain. C’est le cas notamment du vieillissement démographique des pays développés comme émergents. La diminution du nombre de travailleurs nécessitera
« La gestion active prend tout son sens dans ce contexte de raréfaction des valorisations attractives.»
Louis Bersin, CFA, Gérant d’Echiquier World Equity Growth, La Financière de l’Échiquier
des solutions d’automatisation et de robotisation, que certaines entreprises commencent à développer. Le Japonais Keyence, un des leaders mondiaux de l’automatisation industrielle, propose ainsi des dispositifs de vision industrielle capables de guider des robots sur une chaîne de production ou de contrôler la qualité des produits nis.
Autres mégatendances, la modernisation des réseaux électriques pour répondre aux besoins grandissants de l’économie - data centers et véhicules électriques par exemple -, avec des valeurs telles que WEG SA. La santé se distingue également avec des acteurs comme Eli Lilly ou AstraZeneca qui a chent des niveaux de croissance remarquables dans les domaines du traitement du diabète, de l’obésité et de l’oncologie. Autre illustration d’entreprises de classe mondiale dotées d’un fort niveau de croissance, Stryker, acteur majeur de la robotique médicale. Avec plus de 10 ans d’historique, son robot Mako est aujourd’hui utilisé dans près de 45% des opérations du genou réalisées avec les prothèses de la société.
Ces moteurs de croissance nous permettent de construire un portefeuille concentré d’une vingtaine de
convictions, avec pour objectif, notamment, de maintenir une discipline sur le plan des valorisations. A n septembre, le niveau de valorisation moyen était de 25,5 fois les béné ces sur l’année, contre 22,3 fois pour l’indice de référence. Le fonds, composé aujourd’hui de poches de croissance séculaire et cyclique, re ète notre philosophie, portée par un historique de performance notable, ancrée dans les grandes tendances structurelles mondiales.
Ces données et opinions de LFDE, ainsi que les valeurs et secteurs mentionnés, ne constituent ni une o re d’achat ou de vente d’un titre ni un conseil en investissement ni une analyse nancière. Ni leur présence dans les portefeuilles gérés, ni leur performance ne sont garanties. Le fonds est principalement exposé au risque de perte en capital, actions, de change et de taux. Pour plus d’informations sur ses caractéristiques, ses risques et ses frais, veuillez consulter les documents réglementaires disponibles sur www.lfde.com. L’attention de l’investisseur est attirée sur le fait les parts/actions présentées pourraient ne pas être ouvertes à la commercialisation dans son pays.
La Financière de l’Échiquier Stéphane Van Tilborg svantilborg@lfde.com
With biodiversity continuing to decline and the green transition lacking direction, Blanche Weber, president of the Mouvement écologique, urges the government to clarify its strategy and reopen dialogue with the agricultural sector.


Are we sufficiently aware of today’s climate crisis?
Part of the population understands the urgency, but many still cling to a form of optimism. The facts, however, leave no room for doubt: by destroying our ecosystems, we are jeopardising the very conditions of our survival. In Luxembourg, biodiversity continues to collapse, while our production methods-and, above all, our lifestyles--are not evolving at the pace required by climate reality. The message struggles to gain traction because collective attention is absorbed by other crises (wars, geopolitical tensions, inflation…), pushing environmental issues to the background.
Who bears the greatest responsibility today for driving the transition forward?
The political sphere. It is up to it to set a clear course and rally all actors.
How do you assess the action of the current government?
The executive relies on “positive encouragement,” but without a strategy or priorities, this pragmatism largely turns into inaction. A responsible government must identify the challenges, rely on science and offer a coherent vision. Without objectives or a shared direction, engaging society in the transition is impossible. Some measures, such as pre-financing solar installations, go in the right direction, but they fall far short of the scale of the challenge. For example, when it comes to CO₂ emissions, the state claims to be on track with its targets, without specifying that emissions in some sectors--particularly industry--are still rising.
Is this situation unique to Luxembourg?
The trend is not unique to Luxembourg. But the country too often positions itself on the wrong side of European tradeoffs: the EU-Mercosur agreement,
forestry rules, wolf protection, pesticide reduction… there are many files in which a more ambitious stance could have been defended.
Should Luxembourg, as Paris has done, increase taxes on the SUVs that pollute the most?
A penalty proportional to emissions makes sense: the more a vehicle pollutes, the more it should be taxed. Very expensive, high-emission SUVs are purchased by wealthy households; taxing them is hardly shocking. If Luxembourg is looking for additional revenue, this is an obvious avenue.
Is the carbon tax an effective tool, or just another tax?
The CO₂ tax remains one of the most effective tools to support the transition. But the government needs to clarify its trajectory, especially since European reforms make a rise in carbon prices inevitable. For this mechanism to remain sustainable, two conditions are essential. First, significantly strengthened redistribution: it already exists in Luxembourg, but will need to expand as the tax increases to avoid penalising low-income households. Second, massive support for alternative options (public transport, soft mobility, energy efficiency renovations…). Without accessible solutions to reduce emissions, the tax loses its purpose.
You mention alternative options, yet cross-border trains face delays and saturation. Given these limits, how can access to Luxembourg be ensured through genuinely green means?
Luxembourg benefits from immigration and cross-border workers, on whom a significant part of its economy depends. But this model is showing its limits. Neighbouring regions are running out of labour, and the country’s
The MecoSkop stays red
Launched by the Mouvement Ecologique, the MecoSkop tracks 77 key sustainability pledges from the coalition agreement. Two years into the CSV–DP government, the NGO delivers a bleak verdict: 38 promises have not even been touched. For the organisation, addressing barely half of the selected commitments can only result in a negative assessment and it urges the government to engage in a frank debate on Luxembourg’s longterm direction.
dependency is becoming fragile. If wages were to rise across the border, many would give up the daily commute. It is becoming urgent to rethink our growth trajectory and organise territorial planning on a cross-border scale, such as by creating more jobs in the Greater Region, sharing added value and reducing daily flows. This would reduce certain tax revenues, but allow the country to adopt a more balanced and more sustainable model.
Luxembourg has set a goal of protecting 30% of its territory by 2030. But what does biodiversity actually look like behind these figures?
The number of protected areas is not the heart of the matter; intensive agriculture remains the leading cause of biodiversity loss in Luxembourg. Yet the minister of agriculture refuses to engage in genuine dialogue with environmental organisations like ours and does not make organic farming a priority. Bringing farmers, consumers and NGOs to the same table would help clarify challenges and identify shared solutions, all the more so since farmers themselves remain trapped in a subsidy system that pushes them to maintain an unsustainable model. Such an exchange has not yet been initiated due to lack of political will.
Is continuous construction compatible with the country’s environmental ambitions?
Luxembourg faces a housing crisis, but political debate focuses almost exclusively on new builds, even though 5% to 15% of homes in some municipalities stand empty. But the bulk of a dwelling’s carbon footprint comes from its construction. Renovation, however, is held back by disproportionate rules (mandatory changes to ceilings, staircases to rebuild), which discourage many
homeowners. The result is that we keep building, even though an ambitious renovation policy could quickly bring existing homes back on the market and support the craft sector.
Is the younger generation more aware of environmental issues?
Many young people experience strong eco-anxiety. They perceive the risks, but the school system does not give them the tools to act. Information is not enough: we must show them that they can lead projects, have political influence and contribute to the transition. Otherwise, many disengage, convinced their efforts will be pointless.
If you could make one wish for 2026, what would it be?
The priority would be genuine awareness: the laws of nature are not negotiable. Such clarity would avoid half-measures and push us to address problems at their root, rather than leaving them to future generations. I would also like the government to better highlight the positive aspects of the transition, which is full of opportunities. Nobody prefers concrete to greener cities. These perspectives must be more strongly promoted, because they motivate people to act and strengthen our collective ability to meet challenges.
More broadly, our societal model deserves to be questioned. Luxembourg is among the world’s richest countries, but studies show that consuming more does not necessarily make people happier. Social relationships, stability and a healthy environment matter more for quality of life. Refocusing the debate on these values would be more constructive than the “always more” logic--and would remind us how fortunate we are to live here.

Solaire, éolienne ou hydroélectrique, votre électricité est produite à côté de chez vous.
Enovos fournit et produit une électricité 100% verte et locale.
“ I would like the government to better highlight the po sitive aspects of the transition.”
Renewables still far off target
Luxembourg sourced only 14.4% of its final energy consumption from renewables in 2023, far below the 37% target set for 2030. Despite progress in solar and wind, the country remains heavily reliant on imported energy. The gap highlights how much faster deployment will be needed if Luxembourg wants to align with its own climate roadmap.
Blanche Weber



Contenu sponsorisé par Luxembourg Convention Bureau

Bettina Bunge, CEO Luxembourg Convention Bureau
Le Luxembourg Convention Bureau accueille sa nouvelle CEO, Dr. Bettina Bunge, qui apporte une solide expérience internationale et une vision stratégique pour renforcer la visibilité du pays sur la scène mondiale des Business Events.
Vous prenez vos fonctions à la tête du Luxembourg Convention Bureau à un moment charnière pour l’organisation. Qu’est-ce qui vous a séduite dans la mission du LCB ?
C’est pour moi une réelle opportunité. La mission du LCB a tout de suite fait sens pour moi : accroître l’attractivité du Luxembourg sur la scène mondiale des Business Events. Le pays combine proximité, stabilité et efficacité, avec une taille qui facilite les collaborations et des infrastructures adaptées aux rencontres professionnelles.
Le LCB a pour vocation de positionner le Luxembourg comme une destination de choix pour les congrès et événements internationaux. Comment comptez-vous renforcer cette position dans les années à venir ?
Le LCB s’appuie sur la Stratégie Business Events 2030, qui fixe une vision claire, des priorités solides et une approche fondée sur l’analyse, la collaboration et la visibilité. Nous travaillons actuellement à la création d’un observatoire des Business Events,
« Dans le cadre de notre Stratégie Business Events 2030, nous travaillons main dans la main avec nos partenaires pour placer le Luxembourg parmi les 50 premières destinations mondiales de Business Events. »
Dr. Bettina Bunge, CEO Luxembourg Convention Bureau
un outil essentiel pour comprendre les tendances, anticiper les besoins des organisateurs et orienter nos actions vers un développement structuré et durable.
Le secteur des Business Events évolue rapidement. Quelles tendances observez-vous ?
La demande pour les grands congrès, salons et voyages incentive progresse, tandis que les réunions internes se stabilisent. Nous observons un intérêt croissant de la part des organisateurs allemands et français, attirés par la proximité et la qualité des infrastructures du Luxembourg. Les participants proviennent majoritairement de Belgique, des Pays-Bas, de France et de Suisse. Le segment du bleisure (business/leisure), qui combine affaires et loisirs, promet, même s’il doit encore évoluer. Seuls 37 % des voyageurs d’affaires prolongent actuellement leur séjour au Luxembourg, contre 51 % dans le reste de l’Europe.
Comment votre solide expérience internationale influence-t-elle la vision que vous souhaitez insuffler au LCB ? Mon parcours en Allemagne, à Hambourg, Dresde et SchleswigHolstein, m’a appris à valoriser les atouts locaux tout en construisant des récits puissants à l’international. J’aime relier les talents, les idées et les cultures - une approche qui s’accorde parfaitement avec l’esprit du Luxembourg. Le pays bénéficie de nombreux atouts qui constituent une base exceptionnelle pour attirer des événements internationaux.
En quoi la diversité de l’équipe du LCB est-elle une force pour comprendre et accompagner au mieux les organisateurs d’événements ? Notre équipe, composée de huit femmes aux parcours et origines variés, reflète la diversité et l’ouverture du Luxembourg. Cette multiculturalité nous permet de comprendre les attentes d’organisateurs venant de différents horizons et d’offrir un accompagnement personnalisé.
Le LCB intervient comme un partenaire neutre et gratuit pour les organisateurs. Pouvez-vous illustrer concrètement cette mission à travers un projet ou un accompagnement récent ?
Le LCB agit comme un partenaire neutre, offrant gratuitement ses services pour faciliter la mise en relation entre organisateurs et acteurs locaux grâce à un système d’appel d’offres. Deux exemples récents illustrent parfaitement cette mission :
Gen-E 2027, le plus grand festival européen de l’entrepreneuriat des jeunes, qui rassemblera plus de 1 000 jeunes venus de 40 pays ; ESVS 2028, le congrès annuel de la European
Society for Vascular Surgery, qui réunira environ 1 500 professionnels de santé.
Ces succès démontrent la compétitivité du Luxembourg et la qualité de son écosystème événementiel .
2025 marque une nouvelle étape pour le LCB, avec une identité revisitée et un site web repensé. Quelle est la dynamique actuelle du LCB avec ces évolutions ?
Ces outils reflètent un repositionnement assumé. Depuis 2019, le LCB a structuré l’écosystème et créé des collaborations efficaces. Aujourd’hui, notre but est de conforter le Luxembourg comme une destination attractive pour les événements internationaux.
En quelques mots, quel esprit incarne le « nouveau » LCB ?
Notre ligne directrice tient en trois mots : Meet. Connect. Accelerate. Nous souhaitons faire du Luxembourg un lieu où les rencontres professionnelles sont efficaces, enrichissantes et porteuses d’impact.
Alors que le Luxembourg vise le zéro émission de CO₂ dans le transport public d’ici 2030, Sam Sales, CEO de Sales-Lentz, détaille les défis techniques, humains et organisationnels d’une électrification qui transforme en profondeur le secteur.


Comment voyez-vous le secteur de la mobilité en 2026, avec l’objectif zéro émission de CO₂ fixé pour 2030 ? Pour nous, la réponse est un peu particulière, car nous travaillons surtout dans le transport public, organisé par l’État. Le gouvernement s’est fixé l’ambition d’atteindre un transport public à zéro émission de CO₂ en 2030. C’est très positif d’être aussi proactif et ambitieux, et notre rôle, en tant qu’opérateur, est de suivre cette ambition. Mais la transition est considérable : un bus électrique coûte presque le double d’un bus diesel et l’électromobilité ajoute une couche de complexité.
Laquelle, précisément ?
Avec l’électrique, on ne doit pas seulement gérer les véhicules, mais aussi le réseau. Si nous venions charger tous nos bus en même temps, le réseau exploserait. Il faut donc anticiper : optimiser la charge, développer des solutions de ‘smart charging’, équiper nos sites de la meilleure façon possible. 2030, c’est demain.
Êtes-vous aidés financièrement par l’État dans cette transition ?
Non, c’est à chaque opérateur de gérer cela. Nous ne recevons pas d’aides ni de subsides spécifiques pour cette transition.
Où en est aujourd’hui votre flotte électrique et où voulez-vous aller ?
Environ 40 % de notre flotte est déjà électrique. Nous prévoyons d’atteindre 85 à 90 % d’électrique à terme, au niveau de la flotte globale, d’ici 2030 si le client le demande. Il restera probablement une part de services, comme certains transports scolaires communaux, où le tout-électrique demandera encore à être évalué.
L’hydrogène fera-t-il partie de la solution ?
L’hydrogène sera une alternative intéressante dans certains cas de figure, notamment pour l’autonomie, où il a aujourd’hui une avance sur l’électrique. Mais cela restera plutôt de niche. La production d’hydrogène vert est complexe, les prix d’acquisition des véhicules sont encore plus élevés que pour l’électrique. À ce stade, l’électrique semble clairement être la technologie dominante en développement.
En déplacement à Berlin le 19 novembre, la ministre de la Mobilité Yuriko
Backes a rencontré son homologue allemand, le ministre fédéral Patrick Schnieder. Elle a annoncé la finalisation prochaine d'une étude de faisabilité pour une liaison directe Luxembourg-Mannheim via Sarrebruck et a évoqué l'importance, pour le Luxembourg, d'une meilleure connexion à l'A64 pour délester les routes dans la vallée mosellane. Le moment le plus marquant de cette rencontre est la ratification de la modification du traité sur la Moselle. La modification la plus importante concerne la suppression définitive des taxes de navigation prélevées depuis l'inauguration de la grande voie navigable de la Moselle en 1964. L’objectif est de garantir une navigation fluviale compétitive et durable du fait de l’allégement financier permis par la suppression des taxes.
Parc roulant de plus de 850 véhicules, SalesLentz revendique disposer de la flotte privée la plus importante du Luxembourg et de la Grande Région avec des activités couvrant notamment le transport public, le transport scolaire, ou encore les navettes aéroport.
Cette transformation technologique change-t-elle les métiers chez vous ? Complètement. L’infrastructure des ateliers a changé et les métiers évoluent. Nous avons désormais des électriciens au sein de l’entreprise, et les mécaniciens se concentrent davantage sur tout ce qui est roulant et électronique que sur le moteur classique. Il faut former les chauffeurs, les mécaniciens, adapter les ateliers… On accompagne nos employés pour qu’ils se développent et restent dans l’entreprise. Ce qui me passionne, c’est de pouvoir leur donner des perspectives.
Vous avez lancé la start-up Fleetlab, un logiciel de gestion des flottes de minibus. Quel rôle joue le digital dans votre vision de la mobilité ?
Fleetlab est née d’un constat : beaucoup de solutions digitales de mobilité étaient très orientées vers l’utilisateur final, mais oubliaient l’aspect opérationnel. Avec mon background terrain, l’idée était de combiner ce que le client attend aujourd’hui – des solutions digitales flexibles – avec un outil de planification pour l’opérateur. Cela permet d’opérer plusieurs services, de les combiner, de garantir au client ponctualité et qualité tout en utilisant nos ‘assets’ de la façon la plus efficace et la moins coûteuse possible. La technologie est un facilitateur pour optimiser notre production et offrir un service fiable, sûr et de qualité.
Et l’intelligence artificielle, comment l’abordez-vous ?
Pour l’instant, ce sont surtout des discussions. Moi, je regarde surtout l’impact RH : comment cela va structurer le travail des salariés. Ce qui m’intéresse le plus, c’est de concevoir une organisation où, grâce à l’IA ou à d’autres outils, les collaborateurs disposent des bonnes informations et du bon cadre pour prendre des décisions de façon plus autonome. Notre responsabilité, en tant que manager, est de designer cette organisation pour attirer et faire grandir les meilleurs talents.
Dans ce contexte, la question de l’attractivité du Luxembourg et des frontaliers est centrale… Oui, tout le monde est en pénurie de talents et se bat pour les mêmes profils. Il faut donc travailler sur l’attractivité globale, dans la Grande région et au-délà et offrir des carrières et des perspectives de développement. Chez nous, ce qui compte, c’est une
culture d’entreprise authentique, un management de proximité, respectueux, qui donne des responsabilités et de l’autonomie. Peu importe que la personne soit résidente ou frontalière : l’essentiel, c’est qu’elle se sente entendue, qu’elle se développe et qu’elle ait envie de participer à cette transformation.
La question de la langue se pose aussi pour recruter des chauffeurs… Aujourd’hui, le standard pour les chauffeurs, c’est de maîtriser au moins une des trois langues officielles du pays. À terme, je pense que l’anglais pourrait être ajouté, ce qui ouvrirait un nouveau vivier de talents. Dans les bureaux, nous sommes déjà très flexibles : la langue naturelle est souvent le français, mais de plus en plus de réunions se font en anglais. Les langues ne doivent pas être une barrière. Au contraire, cette mixité culturelle et linguistique est une vraie richesse.
« L’électrique semble clairement être la technologie dominante en développement. »
Sam Sales


Sponsored content by WEALINS
While the wealth insurance sector is performing well, it is crucial to proactively support its development, whilst meeting the evolving expectations of an international clientele, explains Luc Rasschaert, CEO of WEALINS.
How is the Luxembourg wealth insurance sector evolving?
Luc Rasschaert, CEO of WEALINS: The sector has experienced significant growth in recent months, with a 38% increase in collected premiums over the first three quarters of the year, compared to the same period a year earlier. Faced with political uncertainty in several European countries, many wealthy clients have decided to consider Luxembourg life insurance contracts to protect their assets.
Why does this offer appeal to clients looking for wealth structuring and transfer solutions?
Recognised for its stability, Luxembourg stands out as a European, and even an international, platform for wealth management. It benefits from an advanced regulatory framework offering robust security guarantees, as well as strong expertise in supporting cross-border clients. Luxembourg life insurance contracts are particularly appreciated for their portability. This allows us to offer solutions tailored to the expectations of different generations and the mobility of wealthy clients.
In your view, what are the main challenges in strengthening this position as an international hub? We observe that our business is still heavily concentrated on a few key markets: France, Belgium, Germany and Italy. With competition intensifying, particularly in countries such as Ireland, and other nations adopting protectionist measures that threaten the Freedom to Provide Services regime, we need to consolidate our position as an international hub by developing new markets. At WEALINS, we believe it is important to target UHNWIs in the Nordic countries,
“ I t is essential to consolidate our position as an international hub, notably by developing new markets.”
Luc Rasschaert, CEO of WEALINS
where we already have a strong presence, and in South America, where wealth is currently being created, to promote our solutions and expertise in meeting wealth structuring and transfer needs.
How do these solutions adapt to the needs of this clientele?
We have particularly flexible tools that enable wealthy clients to incorporate a range of investment strategies into their life insurance contracts. It is essential to continue innovating to support our clients over the long term, particularly by developing expertise that can effectively integrate alternative assets into our offerings, and by better addressing ESG factors in our investment approaches. WEALINS already has solid experience in complex asset investment, and we are committed to strengthening this further.
How can technology support this development?
More than ever, technology facilitates exchanges with our partners, whether they are distributors, depository banks, or asset managers. Innovation increases efficiency, streamlines operations and ensures an optimal experience for everyone — from
employees to end clients. The integration of AI is currently emerging as a strategic driver for offering competitive wealth insurance solutions.
What other major challenges need to be addressed?
Now more than ever, it is vital to enhance cooperation with authorities to anticipate regulatory changes, simplify processes, and strengthen the sector’s competitiveness. Another key challenge is attracting talent. Promoting Luxembourg as a hub for international expertise in wealth insurance and wealth management is a priority. The younger generation wants to work in a flexible, performance-oriented environment with access to the right tools — such as AI — but also to the best expertise. It is important for employees to embrace a meaningful long-term vision.
Hyper-personalised experience
Wealthy clients also expect an enhanced experience, combining human advice and digital tools for hyper-personalised support “anytime, anywhere”. In this regard, a player such as WEALINS continues to invest in the innovation sector, particularly in artificial intelligence.
Strategic partnerships
In the coming years, one of the main challenges will be to intensify cooperation between wealth insurance and wealth management players. Sharing expertise and resources will help to increase the competitiveness of Luxembourg as a financial centre in a context of growing European competition.
vision
In a constantly changing environment, employees and talents need guidance in order to be fully committed to the company. Sharing a meaningful vision provides a common direction and enables the company to inspire, federate and foster innovation, turning future challenges into collective opportunities.


Directeur de Bonaria Frères (construction et génie civil) et tout juste élu président de la Fédération des Jeunes dirigeants, Gérard Thein détaille sa vision : un leadership à bâtir sur l’identité et l’adaptation. Dans son secteur, 2026 ne sera pas l’année de la révolution, mais de l’amélioration.
« La manière de construire va profondément évoluer dans les prochaines années. »
Vous venez d’être élu président de la Fédération des jeunes dirigeants, quelle tendance voulez-vous porter ? Nous travaillerons autour de trois grandes thématiques : la géopolitique, la sécurité et la résilience. Selon moi, ce qui est primordial, c'est de résoudre toutes les crises majeures qui impactent l'attractivité des entreprises, leur compétitivité mais aussi la lourdeur administrative.
incontournable. La cybersécurité, la santé et la sécurité au travail exigeront des investissements pour garantir la résilience des entreprises. Enfin, la pression économique liée à la baisse du PIB et des budgets obligera les entreprises à innover pour maintenir la performance sans sacrifier la qualité.
Quelles sont les attentes des jeunes dirigeants que vous représentez ?
au Luxembourg
Le « Building Information Modeling », couramment appelé « BIM » est une méthode permettant de créer, partager et mettre à jour un modèle numérique intelligent d’un bâtiment ou d’une infrastructure. Elle a l’avantage de réduire les erreurs sur les chantiers, d’améliorer la coordination ou encore d’optimiser le planning et les coûts. Cette technique « révolutionnera la manière de concevoir un projet et les habitudes de travail, d’une manière comparable voire même supérieure à ce que fût l’introduction du dessin assisté par ordinateur à partir des années ’80 », indique le Centre de Ressources des Technologies et de l’Innovation pour le Bâtiment sur sa plateforme digitalbuilding.lu
Quelle sera, selon vous, la tendance majeure qui va redéfinir la manière de diriger une entreprise en 2026 ? Il y a une question clé pour les entreprises en 2026 : Kënne mir bleiwe wat mir sinn ? (Peut-on rester ce que l’on est ?). Elle interroge la capacité des entreprises à préserver leur identité tout en s’adaptant à des mutations rapides. En 2026, la tendance majeure sera un leadership adaptatif et centré sur l’humain, capable de conjuguer authenticité et transformation. Les dirigeants devront rester fidèles à leurs valeurs tout en répondant à des mutations profondes. La digitalisation, l’arrivée de la génération Z, la pression économique et les attentes sociales imposent une révision des modes de gestion. En 2026, « rester ce que l’on est » ne signifie pas figer le passé, mais réinterpréter son identité pour rester pertinent. Les entreprises qui réussiront seront celles qui sauront allier leurs valeurs à une capacité d’adaptation rapide.
À quels défis les dirigeants luxembourgeois devront faire face ?
La gestion des talents sera au cœur des préoccupations. La responsabilité sociale prendra également une place importante. Face à la crise du logement et au coût de la vie, les entreprises seront incitées à soutenir le bien-être de leurs collaborateurs. La gestion des risques deviendra
Les jeunes dirigeants souhaitent avant tout un cadre qui assure la compétitivité économique et la qualité de vie ; une fiscalité compétitive et transparente, afin de maintenir l’avantage du pays face à ses voisins. La pénurie de main-d’œuvre qualifiée est un défi majeur. Nous souhaitons des politiques actives pour attirer, retenir et développer les compétences. L’innovation est un autre pilier essentiel pour l'écosystème entrepreneurial ; avec un environnement favorable aux start-ups, à la recherche et au développement, ainsi qu’une réglementation agile pour expérimenter.
Vous êtes actif dans le secteur de la construction, quelle y sera la grande tendance en 2026 ?
La recherche d’efficacité et de durabilité, dans un contexte de baisse conjoncturelle et de pression sur les marges. Les entreprises devront « faire plus avec moins » en misant sur trois leviers stratégiques.
Le premier axe sera la simplification administrative, avec des initiatives comme le concept « Gebäudetyp E » qui vise à accélérer les procédures et réduire les coûts liés aux démarches réglementaires. Cette simplification est essentielle pour fluidifier les projets et améliorer la compétitivité.
Le deuxième levier sera la digitalisation, qui représente un moyen concret de gagner en productivité.
The wealth management industry is evolving fast, driven by digital innovation, changing client expectations, and the rise of new asset classes.
OUR SPEAKERS
Tuesday 24 February
18:30
Kinepolis Kirchberg
Registration Program
From AI-powered advice to democratised private markets, the rules of the game are being rewritten. In this Paperjam 10×6, ten experts from across finance, tech and advisory will explore how tomorrow’s wealth will be built, managed, and passed on.
A must-attend event for anyone shaping the future of private wealth.
L’intégration des outils numériques permettra de réduire les délais, limiter les erreurs et optimiser les ressources. Enfin, la construction durable s’imposera comme une priorité. L’utilisation de matériaux locaux et à faible impact environnemental, comme les ciments CEM III et les aciers recyclés, contribuera à répondre aux exigences écologiques tout en soutenant l’économie circulaire.
Qu’est-ce qui va changer dans la manière de construire ?
Elle va profondément évoluer dans les prochaines années sous l’effet de plusieurs tendances majeures. La première transformation concerne la construction durable. Les entreprises devront réduire l’empreinte carbone des. La logique de construction circulaire, qui consiste à réutiliser et recycler les matériaux, deviendra une norme incontournable.
La deuxième évolution est liée à la digitalisation. Les outils numériques tels que le BIM (Building Information Modeling) permettent une conception collaborative et une meilleure gestion des projets. L’Internet of things (IoT) facilitera le suivi en temps réel des chantiers, améliorant la sécurité et la productivité. Ces technologies contribueront à réduire les erreurs, optimiser les coûts et accélérer les délais. Enfin, l'industrialisation et l’automatisation des processus vont transformer les méthodes de construction. La préfabrication et la modularité permettent de produire des éléments en usine pour les assembler sur site, réduisant ainsi les délais et les coûts. L’automatisation, notamment via la robotique pour certaines tâches répétitives, aidera à pallier la pénurie de main-d’œuvre et à améliorer la qualité.

Gérard Thein
La digitalisation avance encore lentement : quel sera le point de bascule ? En 2026, un point de bascule complet vers la digitalisation semble prématuré, car la priorité restera la relance du secteur. Mais elle continue à progresser en accompagnant la reprise plutôt qu’en la devançant. Les entreprises vont privilégier des solutions qui apportent des gains immédiats de productivité. L’automatisation des chantiers reste limitée à des projets pilotes, car les investissements lourds sont difficiles dans un contexte de marges réduites.
En résumé, 2026 sera une année d’amélioration continue, pas une révolution.
77m2
Depuis 2022, les autorisations de bâtir montre une nette diminution de la taille moyenne des logements planifiés depuis 2022. « La réduction de la taille des nouveaux logements est probablement la conséquence de la forte hausse des taux hypothécaires, qui avait considérablement augmenté les coûts des ménages pour un achat immobilier », explique le Statec. La surface moyenne des appartements vendus en construction ne s’élève qu’à environ 77 m2 depuis 2023, alors qu’elle était d’environ 82 m2 sur les dix années précédentes. Au 1er semestre 2025, elle est même tombée à 71 m2, un plus bas enregistré jusqu’à présent.

Contenu sponsorisé par Rockhal

Moment d’échange entre Olivier Toth, CEO, et Mathieu Rosan, Head of Marketing, au cœur des réflexions qui animent la Rockhal.
Alors que l’industrie du live ne cesse de se transformer, la Rockhal célèbre deux décennies de rayonnement culturel et territorial. Rencontre avec son CEO, Olivier Toth, et son Head of Marketing, Mathieu Rosan, l’occasion d’évoquer le modèle si singulier de la Rockhal.
Comment se porte l’industrie du divertissement, notamment celle des concerts et spectacles, au Luxembourg et dans la Grande Région ?
Olivier Toth : L’industrie du divertissement traverse une période de mutation profonde. Les réactions du public changent, les artistes tournent différemment, et les attentes autour de l’expérience live deviennent plus exigeantes. Malgré tout, le Luxembourg et la Grande Région affichent une vitalité remarquable : la demande est forte, les publics sont curieux, et le marché se professionnalise.
Mathieu Rosan : Cette dynamique s’illustre par l’affluence 2025. Avec plus de 280.000 spectateurs attendus à la fin de cette année, la Rockhal franchit un seuil historique, révélateur de la solidité du marché et de l’attrait du live dans la région. Une affluence qui soutient l’économie locale, renforce l’activité culturelle, et donne à Belval une visibilité accrue. Nous en sommes très fiers !
« Tous
nos efforts convergent vers un même objectif : faire en sorte que chaque spectateur vive une expérience qui dépasse le simple concert ! »
entreprise à succès. Quel est d’ailleurs son business model ?
O.T. : C’est un équilibre entre une activité commerciale solide et une mission culturelle exigeante. En accueillant les plus grandes productions et les promoteurs externes, nous garantissons en partie la stabilité financière nécessaire pour l’ensemble de nos activités. En opérant comme promoteur et producteur, nous diversifions les sources de revenus. L’autre pilier, c’est le Rocklab, notre incubateur dédié au développement du secteur musical luxembourgeois. On ne se contente pas de financer du talent : on l’aide à se professionnaliser, on l’accompagne, et on lui met à disposition des opportunités de rencontre avec son public.
en 2024 a matérialisé cet état de fait : une image forte, claire, qui synthétise et incarne notre programmation.
O.T. : Notre image de marque repose également sur la diversification et l’innovation. Les grands shows tirent la notoriété vers le haut ; les concerts émergents élargissent le spectre et enfin, l’accompagnement des artistes via le Rocklab renforce notre rôle d’acteur culturel.
Demain, à quels défis devra faire face la Rockhal ?
À l’échelle européenne cette fois, comment la Rockhal se positionne-t-elle ?
M.R. : La Rockhal s’y illustre dans une catégorie très particulière : la plus petite des grandes, et la plus influente des petites. Au sein de l’European Arenas Association (EAA), nous sommes le plus petit membre du réseau, mais notre voix porte loin. Le fait qu’Olivier en ait longtemps été le Président a eu une influence certaine. O.T. : Nos confrères sont des points de référence qui nourrissent notre réflexion, nous permettent de rester agiles et d’adapter notre modèle aux attentes changeantes du public. Grâce au Rocklab et à Liveurope, nous pouvons accueillir des talents émergents venus de tout le continent, et ouvrir les portes des meilleurs clubs européens aux artistes luxembourgeois. C’est une façon concrète de transformer notre ancrage local en tremplin international.
La Rockhal est un acteur culturel phare, mais c’est aussi une
M.R. : La force du modèle Rockhal c’est l’union de ces dimensions. Le commercial alimente le culturel ; le culturel renforce l’attractivité de la salle : c’est un cercle vertueux !
Rockhal, c’est aussi une marque et une notoriété. Comment construit-on un branding comme le vôtre ?
M.R. : Les marques Rockhal et Rocklab se sont longtemps définies à travers les artistes, puis progressivement, les artistes se sont définis à travers elles aussi. Le rebranding initié
« Le commercial alimente le culturel ; le culturel renforce l’attractivité de la Rockhal : c’est un cercle vertueux ! »
Mathieu Rosan
M.R. : Notre mission institutionnelle repose sur l’accessibilité culturelle. Nous sommes donc déterminés à proposer des tickets abordables pour tous les publics. Cela nous oblige à développer de nouvelles sources de revenus, et de facto à renforcer encore notre attractivité.
O.T. : Le marché du live évolue vite, les salles européennes innovent constamment, et nous devons rester au niveau - voire en avance. Qu’il s’agisse de confort, de services, de technologies immersives ou de circulation du public, tous ces efforts convergent vers un même objectif : faire en sorte que chaque spectateur vive une expérience qui dépasse le simple concert.
As AI and digital tools reshape how organisations operate, new questions emerge about skills, structures and leadership. This dossier traces the forces redefining Luxembourg’s digital workforce and the approaches gaining ground across the country.
084 Le secret des entreprises où l’on reste
Cybersecurity: From silent threat to strategic priority
Le secteur de l’information et de la communication représentait 4,5% de l’emploi total au Luxembourg en 2024, rappelait l’économiste d’Idea Ioana Pop dans son article « Y’a-t-il un jeune informaticien dans la boîte ? », publié le 30 juillet. Elle soulignait également que la dynamique de l’emploi s’y était nettement atténuée depuis 2023. Malgré ce ralentissement, le secteur demeure un pilier de l’économie nationale, puisqu’il génère 6% de la valeur ajoutée brute du pays Si son périmètre dépasse largement la seule sphère IT — puisqu’il englobe l’ensemble des activités liées à l’information et aux communications —, le constat reste le même pour les métiers du numérique. « Le Luxembourg ne fait pas exception face à la pénurie de talents IT, qui touche la majorité des économies en voie de digitalisation. Des profils sont disponibles sur le marché de l’emploi, mais le nombre de candidats expérimentés reste insuffisant pour répondre aux besoins concrets des entreprises », observe la directrice de l’Adem, Isabelle Schlesser.
« Les efforts de formation devraient permettre de réduire partiellement ce déséquilibre dans les années à venir, mais restera cependant structurel dans certains métiers très spécialisés.
Evolution annuelle de la valeur ajoutée brute du secteur de l’information et de la communication
* M18 désigne une catégorie métier large qui englobe les professions de l’IT, des médias du numérique et de l’information. Le secteur J, lui, correspond à une classification économique stricte limitée à l’informatique, aux télécommunications et aux services d’informations.
annuelle de l’emploi total dans le secteur de l’information et
Demandeurs d’emploi et offres d’emploi Métiers ROME M18*Informatique et télécommunications
déclarés
Selon Ioana Pop, la baisse simultanée du nombre de postes déclarés et du stock de postes vacants, conjuguée à un ralentissement global de la dynamique de l’emploi, « suggère un allègement temporaire de cette pénurie de talents ICT. »
Une dynamique que confirme la responsable de l’Adem : « Entre 2020 et 2022, le marché était en forte tension : on comptait jusqu’à sept fois plus de postes vacants déclarés à l’ADEM que de demandeurs d’emploi disponibles dans les métiers de l’informatique et des télécommunications . Cette situation traduisait une pénurie de talents dans un secteur en pleine expansion ».
Depuis 2023, la tendance s’est inversée. Le nombre de postes vacants a été divisé par trois, passant de plus de 1.600 en 2022 à environ 440 en septembre 2025, tandis que le nombre de demandeurs d’emploi a plus que doublé sur la même période. « Cette évolution reflète un ralentissement du marché et un décalage croissant entre les profils disponibles et les compétences recherchées », note-t-elle.
L’étude Zoom emploi sur les évolutions et tendances récentes dans le domaine de l’informatique, publiée par l’Adem en juin 2025, met en lumière cette transformation. Parmi les compétences émergentes les technologies du cloud figurent parmi les plus recherchées, tout comme les pratiques DevOps, désormais enrichies d’une dimension sécurité.
Chez les développeurs, la barre continue de monter. Les sociétés de conseil exigent des compétences à jour sur les principaux langages
de programmation et ajoutent désormais l’IA aux prérequis. Elles forment déjà leurs équipes en interne et les spécialisations en machine learning, data science ou data mining connaissent un essor notable dans les offres d’emploi. Au niveau des compétences linguistiques, le rapport met en évidence l’importance de l’anglais pour les métiers IT, aux côtés du français. Et au-delà des savoir-faire techniques, les soft skills s’imposent comme le véritable facteur différenciant
«La conjoncture s’améliore, mais la pénurie de talents pourrait revenir avec le vieillissement de la population et devenir structurelle. »

Part des postes exigeant une compétence en IA
rétention : l’autre enjeu du numérique
« Si le Luxembourg continue d’attirer les talents du numérique, porté par la solidité de son économie, son expertise reconnue et des salaires compétitifs, la vigilance reste de mise. Il faut maintenir ces atouts en les accompagnant d’actions concrètes en matière de rétention des talents », prévient Isabelle Schlesser. « Les employeurs et leurs services RH doivent plus que jamais prendre en ce compte ce paradigme. »
Car d’autres paramètres influencent désormais l’attractivité du marché, à commencer par le télétravail. Devenu la norme dans nombre de
métiers IT, il se heurte à une contrainte majeure : les frontaliers (53 % des effectifs du secteur ICT) sont limités par les seuils fiscaux encadrant le travail à distance, un frein potentiel à l’attractivité du pays « L’enjeu est de taille : notre modèle économique repose sur le numérique et les services à haute valeur ajoutée. Les compétences recherchées sont très pointues, et la concurrence est de plus en plus rude entre entreprises comme entre pays pour attirer ces talents rares », conclut la direction de l’Adem.
« L e pays devra attirer des talents internationaux pour préserver sa compétitivité et soutenir un marché de l’emploi durable. »

Based on the Hays Luxembourg 2024 Salary Guide, this benchmark reveals IT pay by role, seniority and sector, offering a clear view of trends and talent competition. Job
Lead
Software
System
System
ERP
Business
Data
Business
Project
Team
Product
Scrum
Agile
Chief
To read this benchmark properly, it’s essential to keep context in mind: pay varies widely by company and sector. A developer in industry won’t earn what one in banking does. It’s also key to distinguish tech from non-tech firms, as small tech companies often pay more for technical roles than peers in other sectors.
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❚ Pick-up
❚ Contrôle technique
Longtemps cantonnée à un rôle technique, la fonction IT s’impose désormais au cœur des décisions stratégiques. Le CIO de Creos, Laurent Pulinckx, décrypte cette montée en puissance et la place croissante du numérique dans la gouvernance d’entreprise.

« Séparer IT et business, c’est gérer une entreprise comme il y a 15 ans. »
Comment décririez-vous votre rôle à l’avenir ?
D’après le CIO Pulse Survey 2022 - PWC
Dirigeant d’entreprise
Développeur de valeur et de croissance d’entreprise.
Gardien des opérations
Développeur de talents
Entrepreneur, concepteur d’idées et acteur de rupture
Ambassadeur du changement
Catalyseur de l’écosystême Tech Évangéliste technologique
Les intitulés de postes se multiplient dans la tech : CIO, CISO, CTO, CDO… Plus qu’une complexité, n’est-ce pas surtout le signe que la technologie occupe désormais une place centrale dans la gouvernance des entreprises ?
« Les réglementations comme DORA ou NIS2 imposent des responsabilités claires en matière de cybersécurité et de gestion du risque IT. Ce rôle est souvent attribué au CISO, le CIO, porte quant à lui, une vision d’ensemble du système d’information, intégrant sécurité, résilience, performance et innovation. Ces deux fonctions travaillent main dans la main. Les autres rôles traduisent une même réalité: le numérique est désormais au cœur de la gouvernance des entreprises. Peu importe le titre, l’essentiel est que la réflexion technologique soit pleinement intégrée au plus haut niveau décisionnel, aux côtés des enjeux humains et stratégiques. »
Faut-il aller encore plus loin et considérer que le CEO de demain devra lui-même avoir une véritable culture numérique ?
« Les dirigeants de demain devront comprendre le numérique pour piloter efficacement leur entreprise. D’ici dix ans, la transformation digitale ne sera plus un projet, mais la norme du quotidien. Cette culture doit s’installer aussi bien au niveau des CEO que des conseils d’administration. Les entreprises qui séparent encore la stratégie IT de la stratégie business sont parfaitement organisées… pour un monde qui existait il y a 15 ans. »
Au Luxembourg, les entreprises ontelles pleinement intégré ces enjeux, ou le pays reste-t-il encore en retrait par rapport à d’autres marchés ?
« Le Luxembourg progresse, mais il reste encore du chemin à parcourir.

Gagnez du temps, sécurisez vos données et améliorez l’expérience client grâce à des solutions digitales simples et locales.
%
D’ici trois à cinq ans, selon l’étude State of the CIO 2025, 52% des CIO estiment qu’ils conserveront un rôle stratégique, 32% anticipent un positionnement transformationnel et 16 % prévoient de se recentrer sur des fonctions IT plus traditionnelles.
Parcours
Ingénieur de formation, Laurent Pulinckx a gravi un à un les échelons de l’IT, des postes techniques chez Procter & Gamble et Dexia jusqu’aux comités exécutifs. Passé par IBM, eProseed et la Bourse de Luxembourg, il incarne cette génération de leaders pour qui la technologie est devenue un levier stratégique. Depuis juillet 2025, il est CIO de Creos.
Globalement, la transformation digitale est bien présente… tant qu’elle ne bouscule pas trop les habitudes. Or, les technologies évoluent à une vitesse inédite, et les entreprises qui tardent à s’y adapter creusent leur retard. Comme le dit un proverbe chinois, le meilleur moment pour planter un arbre, c’était il y a vingt ans; le deuxième meilleur, c’est maintenant. Intégrer le digital dans la stratégie n’est plus une option, c’est une condition de survie. »
Aviez-vous imaginé, au début de votre carrière, que l’IT prendrait une place aussi centrale dans les entreprises ?
« Pour être honnête, non. À mes débuts, l’IT était un service purement technique, souvent relégué au soussol, loin des décisions stratégiques. Puis tout a changé. L’apparition des helpdesks, la gestion des incidents et le suivi des demandes ont créé un vrai lien avec les utilisateurs. L’IT est ensuite devenu un fournisseur de services, centré sur la qualité et l’efficacité des outils métiers. Aujourd’hui, nous vivons une nouvelle phase : celle du partenariat business. L’IT n’est plus un prestataire, mais un acteur stratégique, qui co-construit les solutions et aide l’entreprise à tirer parti des nouvelles technologies. »
Cette évolution du rôle s’est forcément accompagnée d’un changement dans les compétences attendues. Quelles qualités sont devenues essentielles pour évoluer dans ce domaine ?
« Deux qualités me paraissent essentielles: l’écoute, pour comprendre les besoins des métiers, et la pédagogie, pour expliquer, rassurer et donner du sens aux choix technologiques. Mais un bon CIO ne se limite plus à ses compétences
internes : il s’appuie sur un écosystème, identifie les bons partenaires, anticipe les tendances et orchestre des solutions cohérentes. Il ne s’agit plus seulement de piloter la technologie, mais de fédérer autour d’une vision numérique commune. Le passage de l’expert au décideur, c’est avant tout une question de curiosité et de courage. »
Finalement, l’IT de demain sera-t-il avant tout une affaire de dirigeants stratégiques ou de profils techniques ?
« Le leadership du futur sera hybride : technologique, humain et stratégique. Il faudra donc combiner le tout. Les experts techniques resteront indispensables pour transformer les visions en solutions concrètes. Comprendre les fondements du digital restera essentiel pour être crédible, car cette maîtrise constitue la base de tout leadership numérique. Mais ceux qui aspirent à des rôles de direction devront aussi faire preuve de curiosité: comprendre l’évolution des technologies, la logique du business et la dimension humaine du changement. Car le vrai défi de demain ne portera pas sur les outils eux-mêmes, mais sur la capacité des équipes à s’adapter à un monde en mutation rapide. »

Et vous ?
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Plus sélectif, plus exigeant, le marché IT luxembourgeois arrive à maturité. Retour sur cette évolution et ses nouveaux codes avec Alice Camblat, experte du recrutement tech et country manager de Hays Luxembourg.
Pendant la pandémie, le Luxembourg s’est pris de fièvre pour les talents IT. Entre digitalisation à marche forcée et explosion du télétravail, chaque entreprise traquait les profils comme de l’or rare. Quatre ans plus tard, la tension reste réelle, notamment dans la cybersécurité, la data ou le cloud. Mais le marché s’est nettement assagi. Moins d’emballement, plus d’exigence : les entreprises recrutent toujours, mais avec davantage de discernement. « Le marché est aujourd’hui bien plus sélectif », constate la country manager de Hays Luxembourg, Alice Camblat. Ce pragmatisme s’incarne dans les pratiques. Les sociétés de services IT, moteurs du secteur, continuent de recruter à un rythme soutenu, privilégiant des profils agiles et immédiatement opérationnels. Mais chez les employeurs finaux (banques, assurances, institutions européennes, acteurs publics...) la logique s’inverse. Le mot d’ordre est désormais la stabilité.
Les cycles d’embauche s’allongent, les critères se durcissent, et chaque décision repose autant sur la compétence technique que sur l’adéquation culturelle. « Le réflexe de tester un consultant pendant six mois avant une embauche en CDI est
devenu courant », note la recruteuse. À l’inverse, les démarches interminables et les décisions tardives nourrissent la méfiance. Dans un marché où certaines ESN finalisent une embauche en une semaine, les cycles internes à rallonge deviennent un véritable handicap pour les grandes organisations. « Préciser d’emblée les étapes, les interlocuteurs et le calendrier du recrutement est aujourd’hui un prérequis », insiste-t-elle.
Le projet avant le package
Si les entreprises peaufinent leurs process, les candidats, eux, ont changé de boussole. Si la rémunération reste un critère, c’est maintenant le projet qui fait la différence. « Je rencontre beaucoup de profils prêts à revoir leurs prétentions salariales pour retrouver du sens à leur travail », observe Alice Camblat.
Les talents IT ne veulent plus être cantonnés à une fonction support : ils veulent contribuer à la stratégie, livrer des produits concrets et mesurer leur impact. Sur ce point, les PME pure tech et fintech disposent d’un véritable atout. « Une structure moyenne, où les décisions sont rapides, la hiérarchie courte et les projets au cœur de la stratégie, peut être bien plus attractive qu’un grand groupe », analyse-t-elle.
Cette recherche de sens dépasse d’ailleurs le contenu des missions : elle englobe aussi la manière de travailler. Autonomie, pouvoir de décision, équilibre de vie et culture d’équipe pèsent autant que le salaire. Et surtout, la flexibilité est devenue non négociable. Selon le Randstad Workmonitor 2025, 80 % des professionnels IT jugent la flexibilité essentielle, soit 13 points de pourcentage de plus que la moyenne mondiale des autres secteurs. Quatre sur dix ont déjà quitté un poste par manque

« Le projet compte dés ormais autant que le salaire. »
Nouvelle Country Head de Hays Luxembourg
Alice Camblat occupe depuis septembre le poste de Country Head de Hays Luxembourg, succédant à Pierre Gromada. Elle apporte à cette fonction plus de dix ans d’expérience dans le recrutement, l’executive search et la consultance informatique. En parallèle de ses nouvelles responsabilités, elle conserve son rôle de Head of Tech France & Luxembourg, qui lui permet de continuer à piloter la stratégie de Hays sur les marchés technologiques.
de souplesse, et plus de la moitié affirment qu’ils démissionneraient si leurs attentes n’étaient pas entendues.
Au Luxembourg, cette aspiration se heurte toutefois à une contrainte bien connue : la limite des 34 jours de télétravail transfrontalier, qui complique autant la vie des employeurs que celle des salariés. « De nombreux talents préfèrent désormais se tourner vers Paris, où les salaires sont similaires mais l’offre de télétravail bien plus souple », explique la consultante.
Chasser plutôt qu’attendre Au-delà des conditions de travail, un autre enjeu émerge : celui de la visibilité. Connaître les attentes des talents ne suffit plus, encore faut-il les atteindre. « Sur les profils techniques très demandés, les jobboards ne servent presque plus à rien, constate Alice Camblat. Ces candidats sont approchés plusieurs fois par semaine, et certains filtrent les sollicitations. » Publier une annonce ne suffit donc plus : sans démarche proactive, difficile de recruter la perle rare
« Les profils encore actifs sur le marché sont surtout les chefs de projet, les business analysts ou les cadres dirigeants », poursuit-elle. « En revanche, sur les postes très techniques (développeurs, ingénieurs cloud, experts data…), le déséquilibre reste criant : peu d’offres visibles, beaucoup de sollicitations, et des candidats qui choisissent désormais leurs employeurs autant que leurs missions. »
À cela s’ajoute la contrainte linguistique, toujours déterminante au Luxembourg. Le couple françaisanglais réduit considérablement le vivier, le français constituant souvent la véritable barrière pour des profils internationaux pourtant très qualifiés.
Potentiel ou expertise : un équilibre encore fragile Autre question qui divise les recruteurs : faut-il miser sur le potentiel ou sur l’expérience ? Pour les profils juniors, les entreprises parient volontiers sur la personnalité et la capacité d’adaptation. Même si « recruter sur le potentiel plutôt que sur le CV reste encore rare », nuance Alice Camblat.
Pour les seniors, le réflexe demeure celui de l’expertise immédiate. « Dans les sociétés de services, un client paie pour une compétence livrable, pas pour une formation », résume-t-elle. Quelques entreprises osent toutefois une approche plus audacieuse, comme intégrer un senior désireux de se reconvertir sur une nouvelle technologie, accompagné plusieurs mois par un mentor. « Une stratégie efficace à condition d’avoir du temps, des ressources et un management impliqué. »
Les recruteurs ne sont d’ailleurs pas les seuls à devoir s’adapter : du côté des employeurs aussi, les attentes ont évolué. Le critère décisif n’est plus uniquement technique : ce sont dorénavant les soft skills qui font la différence. « Les profils les plus performants ne sont pas forcément ceux qui codent le plus vite, mais ceux qui savent traduire la technologie en valeur business », rappelle Alice Camblat. Compréhension des enjeux, pédagogie, créativité, force de propositon, communication, curiosité et esprit critique : autant de qualités devenues indispensables dans un univers de plus en plus hybride. En 2025, recruter un talent IT n’a rien d’impossible. Ce qui l’est, c’est de continuer à le faire sans cap, sans culture et sans vision.


Après avoir recruté, encore faut-il fidéliser. Retour avec Akabi, Sword et InTech, trois ESN labellisées Great Place to Work, sur les initiatives qu’elles mettent en place pour entretenir l’engagement de leurs collaborateurs.
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Quand flexibilité rime avec fidélité
Apprendre pour rester
Faire vivre l’esprit d’équipe
La crise sanitaire n’a pas créé la flexibilité, elle l’a rendue incontournable. Ce qui relevait hier de l’avantage concurrentiel est devenu un prérequis pour attirer wet retenir, les talents. Certaines entreprises l’avaient anticipé bien avant le Covid. Chez InTech, par exemple, le télétravail faisait déjà partie du quotidien. Aujourd’hui, l’entreprise – tout comme Sword et Akabi – a structuré une offre complète, pensée aussi pour les frontaliers, qui représentent une part importante de leurs effectifs. Les collaborateurs peuvent ainsi télétravailler jusqu’à deux jours par semaine : un équilibre calculé, qui reste sous le seuil des 50 % fixé par la Sécurité sociale, tout en allant bien au-delà des 34 jours encore pratiqués ailleurs. « Nous avons choisi d’assumer cette charge administrative », confie Julien Ledoux, manager chez InTech. « Même si nos collaborateurs doivent parfois s’adapter aux politiques internes de nos clients », rappelle Dimitri Bilczewski, HR Manager d’Akabi. La flexibilité ne se limite d’ailleurs pas au télétravail. Rachat de congés, horaires décalés ou jours de repos anticipés : les possibilités sont nombreuses pour répondre aux attentes des salariés.
Sword, de son côté, mise sur les bureaux satellites à Windhof, Wolwelange, Mondorf et Wasserbillig, afin de réduire les trajets de ses équipes. Mais fidéliser, c’est aussi redonner du sens. « Dans le métier de consultant IT, il n’est pas toujours facile de percevoir l’impact concret de ce que l’on fait », reconnaît Dimitri Bilczewski. Pour y remédier, Akabi a lancé l’Akabi Foundation, qui soutien diverses actions solidaires. Le groupe encourage également les initiatives internes : l’Akabeer, bière maison imaginée à partir de la recette d’un consultant, illustre cette volonté d’offrir à chacun la possibilité de s’investir au-delà des missions clients.

Dans un secteur où la tech évolue plus vite que les intitulés de poste, la formation continue devient un levier clé de fidélisation. Certaines sociétés, comme InTech, ont choisi de dépasser les budgets individuels pour offrir davantage de liberté. Chaque collaborateur peut ainsi formuler jusqu’à dix souhaits de formation par an via une plateforme interne. « L’objectif est d’adresser la bonne formation, qu’elle soit technique ou liée aux soft skills », note Julien Ledoux. Pour former, deux approches coexistent: former en interne ou en externe. « Nous avons la chance d’avoir un public averti, souvent expert dans son domaine », affirme Dimitri Bilczewski. « Et lorsque nous ne pouvons pas la dispenser nousmêmes, nous faisons appel à des prestataires externes », complète la HR Manager chez Sword, Aurélie Mendes. Au-delà de la formation classique, le mentoring et le coaching prolongent l’apprentissage sur le terrain. « Apprendre quelque chose en formation est une chose, mais encore faut-il le mettre en pratique », souligne Julien Ledoux.
À l’heure du travail hybride et des équipes éclatées entre sites ou missions, l’événementiel redevient un ciment de la cohésion. « Nos employés sont souvent amenés à prester chez les clients. L’idée, c’est de pouvoir se réunir régulièrement et de renforcer notre culture d’entreprise », souligne Dimitri Bilczewski. Sortie à la Schueberfouer, marchés de Noël, dîners de rentrée ou olympiades : Akabi multiplie les moments de partage. Son siège, une maison spacieuse à Itzig avec jardin, favorise ces rencontres. « Ce lieu nous confère une atmosphère conviviale et nous permet de nous retrouver facilement », ajoute le HR Manager.
Même logique chez Sword, qui organise « au minimum un afterwork par mois », indique Aurélie Mendes. Hackathon, soirées à thème ou événements sportifs ponctuent l’année. « Les collaborateurs disposent d’un abonnement annuel au padel, pris en charge par l’entreprise, et se retrouvent régulièrement sur les terrains à la pause de midi », précise-t-elle.
Chez InTech, l’esprit d’équipe s’exprime à travers un véritable dispositif interne : le Comité des Fêtes et Loisirs. Environ cinquante activités par an, du bowling au paintball, en
passant par des tournois de foot, des week-ends ski ou des séjours à Europa-Park rythment la vie de l’entreprise. Tous les trois ans, un grand voyage baptisé Far Far Away embarque une soixantaine de collaborateurs vers une destination tenue secrète jusqu’au départ. « Nous sommes partis en Sicile, aux Baléares, à Lisbonne, en Andalousie et en Crète », raconte Julien Ledoux.
Au-delà des événements, le manager met surtout l’accent sur l’attention portée à ses collaborateurs. Le respect, la reconnaissance et le bien-être au quotidien sont les véritables leviers de fidélisation.
« Les avantages et le salaire comptent, bien sûr, mais ce qui fait la différence, c’est de se sentir considéré et épanoui dans son travail », résume-t-il.
« Le salaire attire, mais c’est le sentiment d’être utile et reconnu qui fait rester. »


Cyberattacks are soaring and regulations multiply. From AI-driven risks to increasing pressure on talent, cybersecurity has become a strategic issue.
Sabika Ishaq, Head of Information Security and CISO at Grant Thornton Luxembourg, explains what’s at stake.

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Cyberattacks up 59% in Luxembourg in Q2 2025
Organisations in Luxembourg faced 1,862 cyberattacks per week in Q2 2025, compared with 1,173 a year earlier, according to data published by Check Point Research in July. While slightly below the European average of 1,984 attacks, financial services, public administration and healthcare remain the most targeted sectors in the country.
Cyberattacks are rising fast. What are the main threats today, and how do they impact recruitment and skills needs?
It reflects two realities: detection has improved, and the threat landscape keeps expanding and growing more sophisticated.
The biggest risks arise where old and new worlds meet. Many key infrastructures still rely on legacy systems-built decades ago; once linked to cloud platforms, AI tools or external networks, their vulnerabilities multiply. Another growing weakness is identity compromise: most breaches result from stolen or reused credentials, often via supply chain partners, hence the regulatory focus on thirdparty risk.
Geopolitical tensions further complicate matters, with state-sponsored actors embedding themselves in networks. To adapt, organisations must both strengthen their defences and recruit talents able to bridge technology, analytics and strategy.
How does regulation reshape the way organisations structure their cybersecurity teams?
Dora has moved cybersecurity from the back office to the boardroom. Executives are now directly accountable, management listens, budgets follow, and resilience becomes a shared responsibility.
The problem is less about a lack of skills than about capacity. Europe has strong expertise, but too few professionals to meet demand. The challenge is to attract and retain the right talent.
Companies need experts in cloud, identity management and AI risk, but also profiles who can translate technical issues into business terms. That’s where diversity becomes strategic. Gender, background, experience or neurodiversity, each perspective helps to see risks differently.
How does this lack of resources translate to Luxembourg?
Like elsewhere in Europe, Luxembourg faces a double dependency. The first is human. Europe still relies on external experts, while local training and talent development remain limited.
The second is technological: much of the financial sector depends on a few global cloud providers--Amazon, Microsoft, Google. Without greater investment in sovereign and ethical digital infrastructures, this reliance will persist. Luxembourg’s sovereign cloud initiative is a promising start, but it must be matched by R&D, education and startup collaboration to build real digital autonomy in Europe.
Is recruiting cybersecurity talent even harder for SMEs?
Big firms can dedicate teams and budgets, while SMEs juggle compliance with daily operations. To avoid a two-speed cybersecurity landscape,
57% of respondents anticipate increasing their budget for cybersecurity over the next 12 to 24 months.
53% turn to AI amid cyber talent shortage
According to PwC’s 2026 Global Digital Trust Insights survey of 3,887 leaders across 72 countries, only 6% of organisations have fully implemented data risk management measures. The shortage of cybersecurity talent remains one of the main barriers to progress, pushing 53% of organisations to rely on AI and machine learning to fill critical skills gaps.
shared platforms, managed services and public-private support schemes are essential. Encouragingly, Luxembourg’s ecosystem is evolving in that direction, enabling smaller players to access best practices and affordable resilience without replicating large-enterprise models.
If training is part of the solution, how can we build education systems that stay relevant in a field evolving as fast as cybersecurity?
The key is continuous learning. Technology evolves daily, and so must we. That’s the mindset I share with my mentees: investing in your own learning is the best investment you can make.
Luxembourg is moving in the right direction. Institutions like the Luxembourg Bankers’ Association (ABBL), the Chamber of Commerce and the Luxembourg House of Cybersecurity are joining forces through working groups and uniting experts from finance, industry and the public sector. Together, they’re shaping training programmes, sharing intelligence and strengthening the local talent pipeline.
How will AI reshape cybersecurity jobs, will it replace or enhance human expertise?
AI is a game changer, but it won’t replace us. It will amplify us. It brings speed, precision and the ability to spot anomalies that humans might miss. But final judgments must remain human, because cybersecurity is about context, ethics and decision-making. The real competition is no longer human versus machine, but human + AI versus machine. Cybercriminals are already using AI, mastering these tools is the only way to stay ahead.
Can Luxembourg become a true European hub for cybersecurity, or is its market still too small to reach that level?
Luxembourg is well positioned: it’s multilingual, international and supported by a skilled cross-border workforce. Its strength lies not in size, but in quality, agility and collaboration. What truly sets the country apart is its ability to bring together public, private and academic actors around shared goals. It’s not about mass, it’s about excellence, and in that sense, Luxembourg has all the ingredients to lead by example in Europe.



From on-premises setups to hybrid and sovereign models, outsourcing has shifted with the rise of cloud and tighter rules.
David Barbaro, Head of Managed Services & Outsourcing at Proximus NXT, outlines the key challenges behind this shift.
Under pressure from a fast-evolving tech market, Luxembourg is reshaping its education landscape. New programmes, alternative methods and more flexible formats aim to equip learners with the skills companies increasingly expect. A shift explored with Serge Linckels (Digital Learning Hub) and Pascal Bouvry (University of Luxembourg).
Hiring remains difficult and skill needs are shifting fast. Luxembourg companies are turning to tailored training to keep pace. Cybersecurity, AI, data and cloud capabilities are now central to this effort. A trend Anthony Rossi, Senior Key Account Manager at Orsys, sees accelerating across the market.

AI is reshaping work and strategy. But converting hype into real impact is harder. Andreas Braun, Managing Director for Artificial Intelligence at PwC Luxembourg, explains how firms can move from experiments to tangible advantage.

Women make up about a quarter of Luxembourg’s IT workforce. The number is rising, yet tech remains male-dominated. As the country seeks to narrow the gap, Wide Andco highlights the barriers that persist and the levers to shift the balance.
The five jobs of tomorrow AI, data, cloud, cybersecurity: the backbone of today’s economy relies on people who are experts in these domains. Here are five key tech roles shaping tomorrow’s workforce and redefining the future of work.
Mardi 27 janvier 2026
18:30
Luxembourg
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Réservez votre table
Ce prix met en lumière les figures qui transforment les ressources humaines et les pratiques managériales.
Quatre catégories sont à l’honneur :
• Institutionnel
• Retail & Hôtellerie
• Services
• Secteur Financier
+ HR Leader of the Year
Une initiative qui valorise l’innovation RH et les architectes du futur du travail. Les distinctions seront remises lors d’un dîner de gala.
Contenu sponsorisé par Delos

Thibaut de la Grand’rive, directeur général de Delos, la suite bureautique d’IA générative sécurisée.
L’IA générative s’impose à des rythmes variés dans le monde de l’entreprise. Quand certains peinent à l’adopter, d’autres en font leur spécialité. Entretien avec Thibaut de la Grand’rive, Directeur Général de Delos, la solution qui réconcilie ambition technologique, sécurité et adoption.
L’IA semble être partout, mais le mur de l’usage professionnel se franchit difficilement. Qu’est-ce qui freine encore son adoption concrète en entreprise ?
Thibaut de la Grand’rive : D’abord, l’IA générative est souvent cantonnée à un rôle d’extension, pour un navigateur ou une application par exemple. Ensuite, elle gravite trop autour du chatbot : l’humain demande, la machine répond. Beaucoup d’utilisateurs ne savent pas quelles questions poser, ni ce qu’ils peuvent en attendre. Enfin, l’usage reste trop individuel, certains avancent plus vite que d’autres alors que l’IA doit devenir une aventure collective.
Comment accompagner concrètement les organisations dans cette transition ?
Déployer un modèle de langage ne suffit pas, il faut repenser l’IA à la racine pour la rendre réellement utile au quotidien. Nos modes de travail doivent l’incorporer par nature ! Lecture de documents, génération de PowerPoint, traitement de mails, toutes ces utilisations supposent d’être repensées. Nous devons également renforcer la collaboration entre équipes sur l’IA, pour que chacun puisse partager ses usages et ses automatisations afin de créer des effets d’entraînement.
Vous parlez d’une IA centrée sur l’utilisateur. Qu’est-ce que cela implique ?
Pour nous, l’idée n’était pas d’ajouter de l’IA à des outils existants, mais de
« L’utilisateur doit pouvoir agir en un clic, sans prompt complexe. »
Thibaut de la Grand’rive, Directeur Général de Delos
repenser chaque usage pour qu’elle soit présente partout, même sans commande explicite. Par exemple, l’IA peut désormais apprendre des conversations avec vos contacts pour rédiger un mail pertinent et personnalisé. L’utilisateur n’a pas à dialoguer avec une machine, il doit pouvoir agir en un clic, sans passer par des prompts complexes, et naviguer facilement entre différentes applications d’IA natives. C’est notre vision d’une IA vraiment centrée sur l’humain : intuitive, fluide et utile.
Quels usages concrets permet aujourd’hui votre technologie ?
Il y en a neuf. Un assistant général, une recherche web, une rédaction optimisée, un outil d’analyse documentaire, un récapitulatif de réunion, un traducteur, un système d’actualités automatisé, un outil de mail intelligent et un calendrier collaboratif. Une application mobile complète le tout. Et notre module de création de PowerPoint arrive très bientôt.
Pourquoi mettre l’accent sur la souveraineté et l’ancrage local ?
On ne pouvait pas concevoir une telle technologie sans y inscrire la souveraineté comme priorité. Nos marchés (France, Benelux, MoyenOrient, États-Unis) sont particulièrement sensibles aux questions de sécurité, notamment dans les secteurs de la banque et de l’assurance. Le produit connaît déjà un succès en France, et il nous semblait naturel de
nous ouvrir à d’autres régions comme le Luxembourg. Nous y avons déjà des clients, comme Grant Thornton et Finegan.
Nos ingénieurs ont adapté et intégré les grands modèles existants (GPT, Claude, Gemini, Mistral) pour qu’ils fonctionnent entièrement sur des serveurs européens, en décloisonné, sans connexion extérieure ni transfert de données hors de l’UE.
En quoi ces outils changent-ils la manière de travailler et quelles sont vos ambitions ?
Nos outils sont conçus pour libérer les collaborateurs des tâches répétitives pour ce qui fait vraiment la valeur de leur métier. Et nous sommes fiers que l’impact soit immédiat : par un taux d’adoption de 4 à 5 fois supérieur à la moyenne, par un gain de temps d’un jour par mois, comme le démontre une étude externe. Pour une licence à 20 euros par utilisateur, le calcul est vite fait. Le projet est né début 2023. Nous sommes aujourd’hui une cinquantaine, dont une quarantaine d’ingénieurs. Après une levée de 4,7 millions de dollars, nous préparons une nouvelle levée en 2026 pour accélérer notre expansion internationale. Et comme on dit : on ne se lance jamais dans une course pour finir deuxième.
Expérience partagée
« Nous recherchions une solution simple, qui respecte nos normes strictes de sécurité tout en restant compétitive pour aider nos collaborateurs dans leurs diverses activités, et l’approche de Delos nous a convaincus.
Les différents outils de Delos couvrent la variété de nos tâches quotidiennes. Il est essentiel de former les collaborateurs à ces outils afin de tirer pleinement parti de leurs avantages. Ces derniers constatent des gains concrets tant en termes de temps que de qualité. Par exemple, l’outil Docs réduit le temps de traitement des documents complexes.
Dans le cadre de nos activités de conseil technologique, nous accompagnons nos clients dans le déploiement de solutions d’intelligence artificielle. Grâce à notre partenariat avec Delos, nous intégrons cette plateforme à nos analyses et recommandations, notamment sur les critères de souveraineté. Ce partenariat s’inscrit dans notre démarche d’innovation et de responsabilité, au service de nos clients. »
Alain Rouen, Innovation Director de Grant Thornton Luxembourg
Le dernier Plan national de mobilité prévoyait entre 2019 et 2035 une progression de 40 % de demandes de mobilité. L’étude Luxmobil 2025 qui doit servir à l’élaboration du prochain PNM devrait confirmer cette dynamique et le « mal luxembourgeois » ; la dépendance à la voiture. Pour briser cette dépendance, il faut convaincre les gens d’opter pour une mobilité différente. Et donc proposer des infrastructures de qualité. Le Luxembourg veut aussi se placer sur la carte de la conduite autonome.
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La mobilité grande cause nationale ? Qu’en disent les chiffres ?
La dépendance à la voiture est-elle un mal luxembourgeois ?
La conduite autonome, le pari économique du gouvernement pour transformer un défi en opportunité.
La mobilité grande cause nationale ?
Cette année encore, le budget s’est montré généreux en matière de mobilité, élément clé de la compétitivité avec les salaires et le logement. « Le budget du ministère de la Mobilité et des Travaux publics pour 2026 s’élève à 4,5 milliards d’euros, enregistrant une augmentation de 10,8 % » indiquait le ministre des Finances Gilles Roth. Dont 3,2 milliards pour la seule mobilité. Pour qui ces investissements visent à maintenir la connectivité et la prévoyance pour le futur du pays. Les investissements alloués au secteur ferroviaire sur les quatre prochaines années atteindront 3,4 milliards d’euros, dont 742,7 millions via le fonds du rail (+9,4%). Le tram et son développement ne sont pas oubliés : la dotation de Luxtram s’élèvera à environ 73,8 millions l’année prochaine. Les dépenses pour les routes atteindront 2,6 milliards d’euros sur les quatre prochaines années. Une reconnaissance directe au poids
de la voiture. Le gouvernement compte également renforcer le transport par bus. Avec à la clé une enveloppe de 2,5 milliards jusqu’en 2029. Des dépenses qui concerneront notamment le transport scolaire, le Mobibus, l’Adapto et les bus du réseau RGTR. Le TICE sera renforcé avec la création d’ici 2027 d’un nouveau Syndicat mixte entre l’État et les communes du sud concernées, avec un budget total (incluant les communes) de 904 millions sur les 10 prochaines années. La voie des airs ? 44 millions sot prévus pour une nouvelle tour de contrôle virtuelle, 202 millions d’injection de capital dans Luxairport SA dont 100 millions à charge du budget de l’État et 21 millions entre 2025 et 2027 pour l’extension de la Fuelfarm. L’aéroport du Findel est plus que jamais stratégique pour le pays, « une vitrine pour l’économie, le commerce, la logistique, le tourisme, la sécurité et la résilience. »
C’est le montant total des crédits alloués au ministère de la Mobilité dans le budget
Les principaux projets
Nouvelle ligne LuxembourgBettembourg (414M€)
2e phase de la gare périphérique à Howald : (17M€)
Réaménagement de la gare de Diekirch : (25M€)
Renouvellement de voies entre Roodt/ Syre et Wecker(ligne LuxembourgWasserbillig : (17M€)
Mise à double voie de la ligne entre Sandweiler-Contern et Oetrange : (entre 130M€ et 150M€)
Modernisation de la gare d’Oetrange : (entre 130M€ et 150M€). Début des travaux en 2032.
Construction d’un P+R (460 places) à Bascharage-Sanem : (52M€)
Contournement de Käerjeng : (10M€)
Tronçon autoroutier Croix de Gasperich-Bettembourg (50M€)
Contournement de Hosingen : (30M€)
Échangeur de Steebrécken : (15M€)
Contournement à la Hoscheid-Dickt et sécurisation de la N7: (30M€)
1,6 milliards en 2024
2,2 milliards en 2025
3,2 milliards en 2026
La dépendance à la voiture est-elle un mal luxembourgeois ?
La voiture, signe extérieur de mobilité
Si la plus grande association au Luxembourg est l’Automobile Club, ce n’est peut-être pas un hasard ; le Luxembourg aime les automobiles. Avec 678 autos pour 1.000 habitants selon Eurostat en 2024, le Luxembourg affiche le taux de motorisation le plus élevé d’Europe après l’Italie (701). Mieux, la part des voitures d’exception y est sans pareille, avec un véhicule de luxe pour 13 habitants. Plaisir ou dépendance ?
La voiture reste pour deux actifs sur trois, le mode privilégié pour se rendre au travail. Les transports en commun représentent la plus grande partie du tiers restant (11 % des actifs occupés utilisent bus, 5 % le train 2 % le tramway). Les modes doux constituent le mode principal de déplacement pour 12 % des actifs et se partagent entre la marche (près de 10 %) et le vélo (plus de 3 %).
Mode principal de transport pour se rendre au travail
Si les Luxembourgeois privilégient la voiture pour aller au travail, ils font de même pour ce qui est des voyages de loisirs. 52,3 % des résidents l’utilisaient en 2023. En 2022 ils étaient 65 %
Mode principal de transport utilisé par les actifs utilisant au moins deux modes de transport pour se rendre au travail en 2021*
Evolution pluri-annuelle du nombre de véhicules en circulation
La conduite autonome, transformer un défi en opportunité
L’accord de coalition fait du secteur de la mobilité intelligente une priorité de la diversification économique et s’engage à mettre en place une stratégie holistique de la conduite automatisée et connectée pour positionner le Luxembourg comme pays européen pionnier en la matière. Cette stratégie, baptisée « Automatiséiert Fueren 2028 » vient d’être présenté par le ministre de l’Économie Lex Delles (DP) et la ministre de la Mobilité Yuriko Backes (DP). Elle prévoit d’un côté de capitaliser sur l’écosystème automobile existant – notamment la présence d’acteurs et infrastructures clés comme Pony.ai, l’Automotive Campus et l’écosystème de soutien à la recherche – et, de l’autre, de mettre en place un cadre réglementaire qui permettra la circulation durable de véhicules autonomes, avec des phases de développement progressives.
Pour faire du pays un leader en la matière, le gouvernement a ciblé six domaines d’action prioritaires :
— la formation des talents, — le renforcement des infrastructures et des écosystèmes, — la recherche et la promotion de l’innovation, — le développement de services
— la coopération internationale, — la création d’un cadre réglementaire adapté. Actuellement, cinq cas prioritaires d’utilisation sont définis pour l’intégration de la conduite autonome :
— les robotaxis,
— les « navettes last mile », — le valet parking, — les sites à circulation restreinte, — le pilotage automatique sur autoroute.
Un projet de loi doit être déposé avant la fin de l’année et idéalement voté en 2026.
400
Le cabinet Mc Kinsey estime la valeur du marché mondial de la mobilité autonome entre 300 et 400 milliards d’ici 2035. Il englobe les véhicules, l’adaptation des infrastructures, le développement des réseaux numériques et des activités traditionnelles comme le logiciel, la logistique, les télécommunications, l’énergie et l’assurance.
Evolution du marché des véhicules autonomes (En milliards de dollars)
23,27%
Taux de croissance annualisé du marché de la voiture autonome en 2030.
Les six niveaux d’automatisation de la conduite
0 Aucune automatisation
1 Assistance à la conduite
2 Automatisation partielle
3 Autonatisation conditionnele
4 Automatisation élevée
5 Automatisation complète
L e conducteur humain effectue toutes les tâches de conduite.
Le conducteur reste responsable mais le système peut aider à contrôler la direction ou la vitesse.
Le conducteur reste responsable mais le système peut aider à contrôler la direction et la vitesse dans des circonstances données.
Le système gère toutes les tâches de conduites.
Le conducteur doit pouvoir reprendre le contrôle à tout moment.
Le système gère toutes les tâches de conduites.
Le conducteur doit pouvoir reprendre le contrôle à tout moment.
Le système conduit seul, partout et tout le temps.




The second edition of the Finance Awards, held on 25 November at GridX, shone a spotlight on the talents shaping Luxembourg’s financial centre. Coming from banking, insurance and asset management, eight laureates were honoured for their professional expertise. Here they are. (*)
* The eighth laureate, Craig Blair (Franklin Templeton International Services), awarded in the Funds category, was absent on the evening and therefore could not be photographed on site like the other laureates.



Laurent Marochini
The title of Fintech Entrepreneur of the Year was awarded to the CEO of Standard Chartered Bank. A prominent figure in financial innovation, he has led numerous initiatives and helped establish a regulated digital asset custody unit under MiCA.
Claus Mansfeldt
The chairman of SwanCap Investment Management received the award in the Private Equity category. A former chairman of the LPEA, he embodies the structuring and professionalisation of Luxembourg’s PE/VC ecosystem.

Holger von Keutz
A Partner at PwC, treasurer of the Luxembourg Capital Markets Association, as well as a lecturer and trainer, he received the award in the Capital Markets category.

Marie-Hélène Massard
The CEO of Foyer was named Insurance Personality of the Year. Her ability to drive long-term transformations, her deep knowledge of the market and her strategic vision were highlighted.

Laetitia Hamon
In ESG, the distinction remains in her hands. She is the Head of Sustainable Finance at the Luxembourg Stock Exchange and a leading figure of the Luxembourg Green Exchange.

Georges Bock
The founder of Moniflo and a recognised figure in financial transformation received the “Visionary” award. His commitment to driving impact, including through social mandates, was strongly emphasised.

The CEO of HSBC was named Banking Personality of the Year. He now also serves as Market Head for Continental Europe. His active engagement within the local banking community was recognised.







La troisième édition du Brand Manager of the Year, organisée par Paperjam et la MarkCom met en lumière les professionnels qui façonnent les marques dans le pays. Voici les finalistes désignés par les votes de leurs pairs. Cinq gagnants seront dévoilés le 22 janvier à la Kulturfabrik.


Cécile Lorenzini Luxinnovation


Johann Herz Luxembourg Private Equity & Venture Capital Association - LPEA

Beryl Koltz LuXembourg –Let’s Make ItHappen

Amélie Hieronimus LCB - Luxembourg Convention Bureau G.I.E

Stéphanie Schleich Gridx

Mathieu Rosan Rockhal

Clémence Hadour Cocottes
Amandine Schosseler Kinepolis - Utopolis & Ciné Utopia




Michèle Andres Moulins de Kleinbettingen

Pol Lutgen

Céline Vannier Shopping Center Belle Étoile
Ils auraient pu y figurer
Aliki Zachariadis (Institutionnel) Philharmonie Luxembourg
Claudia Gaebel (Institutionnel) Fondation Cancer
Vincenzo Manzella (Services) Luxair
Romain Mary (Services) Enovos
Mathieu Lafond (Secteur financier) AXA Assurances Luxembourg
Désignés par les votes de leurs pairs, ces brand managers, déjà sacrés par le passé, ont décidé de se retirer pour laisser à d’autres l’opportunité de gagner.
















Maud Lamborelle LALUX Assurances La Luxembourgeoise

BIL


Tuesday 19 May 2026
18:30
Kinepolis Kirchberg
Registration Program
From family businesses to founders, this Paperjam 10×6 gives the stage to entrepreneurs who will share their visions, challenges, and lessons learned as they plan their next moves.
On this occasion, Paperjam will also unveil its special issue featuring the results of its own study conducted with fifty national companies on their most pressing issues.
Contenus sponsorisés

L’or établit de nouvelles normes
Kiran Kowshik
Banque Lombard Odier

Commercial 4.0 ou la nouvelle servitude volontaire
Laurent Gayet AXA


Évolutions et mutations du wealth management
Marie Machavoine
Alexis Georges
Indosuez Wealth Management


Planification franco-luxembourgeoise, à quoi faut-il être attentif
Stefania Bidoli
Anne Gaëlle Van Walleghem Banque de Luxembourg

La gestion du patrimoine privé norvégien: un attrait pour les acteurs mondiaux
Vinh Nguyen Wealins
Retrouvez l’ensemble des contributions

Une approche «value investing» de la décarbonation
Lorenzo Van der Vaeren DPAM

Évolution sociétale: comment gérer son patrimoine
Gonzalo Garcia Perez OneLife
En matière de gestion de patrimoine, le Luxembourg dispose d’atouts solides –cadre légal et fiscal, expertise locale, attractivité internationale – pour optimiser et protéger les patrimoines. Découvrez les défis et les solutions grâce à nos experts.
- EVAS T H E DATE22 JAN 2026 KUFA ESCH/ALZETTE
SAVE T H E

Le Brand Manager of the Year 2026 revient pour une 3e édition pleine d’énergie à la KUFA – Esch-sur-Alzette.
Organisé par Paperjam et MarkCom, cet événement célèbre la créativité, la capacité d’innovation et l’impact du savoir-faire des professionnels du branding au Luxembourg. Cette année, après un premier vote entre pairs, les nominés dans les cinq catégories seront invités à répondre à un questionnaire-interview
Objectif : valoriser leur parcours de l’année, leurs réalisations, leur capacité d’innovation et l’impact qu’ils apportent à leur rôle de Brand Manager.
Une soirée festive et inspirante pour célébrer ceux qui font rayonner les marques !

Le ministre du Travail, de l’Emploi, et de l’Économie sociale et solidaire, Georges Mischo et la HR Leader of the year 2025, Lise Roda (Pictet).




Le 6 novembre, le Paperjam Club a réuni exclusivement ses membres féminins pour une dégustation de champagne à l’Hôtel Le Royal, animée avec expertise par la Sommellerie de France. Une soirée placée sous le signe des bulles, des accords gourmands et de conversations inspirantes.
Revivez l’événement en 39 photos









Ten speakers demonstrated that sustainability is not a slogan, but a complex reality made of paradoxes and concrete innovations. From steel to finance, food to architecture, each of them showed how their sector is moving forward despite constraints and regulations.
Relive the event in 73 photos








The celebration brought together Luxembourg’s leading finance deci sion-makers at GRIDX. Eight awards honoured the personalities shaping the financial sector.
Relive the event in 73 photos and find out who the winners are





Paperjam 10x6CEO and CIO together in the AI (R)evolution
Alors que l’IA redéfinit les modèles économiques, CEOs et CIOs doivent plus que jamais unir leurs expertises pour transformer leurs organisations. Ce 10x6 décryptera les opportunités et défis liés à l’automatisation, à la productivité, à la gouvernance des données et à la réinvention de la chaîne de valeur, afin d’accompagner durablement la stratégie d’entreprise.

As AI reshapes business strategy, CEOs and CIOs must jointly drive transformation. This 10x6 will explore key opportunities in automation, productivity, data governance and value-chain reinvention, offering insights to help leaders navigate the next wave of tech-enabled change.
20.01 Mardi 18:30 Kinepolis Kirchberg

Paperjam HR Leaders 2026
Lors d’un dîner de gala réunissant plus de 300 professionnels des ressources humaines, les leaders qui réinventent les pratiques RH au Luxembourg seront célébrés. Une soirée dédiée à celles et ceux qui innovent, transforment la culture managériale et façonnent le futur du travail. Les prix seront remis dans cinq catégories distinctes :Institutionnel, Retail & Hôtellerie, Services, Secteur Financier et HR Leader of the Year. Une célébration essentielle pour mettre en lumière celles et ceux qui façonnent le futur du monde du travail au Luxembourg.
27.01 Mardi 18:30 Tramsschapp
Paperjam Brand Manager 2026
Pour sa troisième édition, cette cérémonie célèbre les Brand Managers qui façonnent l’identité des organisations au Luxembourg. Distingués dans cinq catégories et élus par leurs pairs, ils incarnent l’excellence stratégique, la créativité et l’impact mesurable d’une marque bien pensée.
22.01 Jeudi
18:30
Kulturfabrik



Paperjam Together –Le rendez-vous des PMEs Ferber, les coulisses d’une success story luxembourgeoise. Nouveau format mensuel dédié aux entrepreneurs et dirigeants, Paperjam Together démarre avec le parcours inspirant de Laura Ferber. Au programme : échange sur l’entrepreneuriat familial et la transformation d’une entreprise, suivi d’une session d’apprentissage réunissant cinq interventions courtes pour aborder les défis concrets du quotidien des PMEs. Un moment conçu pour progresser ensemble et valoriser l’intelligence du terrain.
23.01 Vendredi 08:30 - 11:00 Spuerkeess
Programme complet et inscriptions (obligatoires)
Rethinking the Paperjam Club experience.
Rethinking the Paperjam Club experience.
Creating more value for our members.
Creating more value for our members.
In 2026, the Paperjam Club unveils a refreshed experience designed to meet the evolving needs of Luxembourg’s business leaders. At its heart: 12 exclusive Circles reflecting strategic roles and sectors, a thriving member-to-member marketplace, and bold new panels tackling the future of finance, work, and wellbeing. From practical SME mornings
to curated networking dinners, and from expert-built toolkits to smart business alerts, the Club delivers high-impact content, and meaningful connections. It’s a more dynamic, more valuable network; one that informs, empowers, and brings together the people who shape the economy. Welcome to the new Paperjam Club.
Grow your business
Connect with decision-makers, spark new opportunities, and explore fresh markets. Our events, circles, and marketplace are designed to accelerate your growth. We bring the right people around the table: you close the deal.
Elevate your brand
Be seen. Be heard. Be recognised. Paperjam puts your brand centre stage, online, in print, and in the room. Stand out where it matters: among Luxembourg’s top business community
Develop your people
Empower your teams with curated learning, exclusive insights, and inspiring experiences. From leadership to wellbeing, our programmes elevate every level of your organisation. Because people are your greatest asset, and your strongest investment.
Develop your people
Grow your business



Maestro du tiramisu.
Simon Loutid, déjà derrière Simon le Financier, décroche la troisième place au World Trophy of Professional Tiramisu, une performance inattendue pour quelqu’un que beaucoup ne voyaient même pas franchir les sélections. Inspiré par son enfance en Guinée, il a testé des centaines d’ingrédients avant de recentrer son dessert sur l’hibiscus : fraîcheur, gavottes croustillantes, vraie madeleine sensorielle. Fier de ce podium, il prépare déjà une commercialisation au Maroc… voire même

Un projet audacieux : faire cuisiner ensemble chefs luxembourgeois et musiciens. Le résultat ? Des duos inspirés qui bousculent les codes. Léa Linster et Olivier Kauffmann signent un suprême au vin jaune tout en finesse, tandis que Clovis Degrave et Benjamin Schäfer réinventent les kniddelen. Le livre qui donne envie de lancer la musique et de se préparer un bon plat.

Dinner club.
Gridx ajoute une corde gastronomique à son arc avec Jane. Loin du tumulte du foodhall, on entre ici dans un cocon façon steakhouse chic : déco léchée, tables espacées, cadre idéal pour un date ou un business lunch. Le service, très gastro, s’appuie même sur un sommelier et une cave axée Bourgogne. Reste que la cuisine de Joël Schaeffer n’atteint pas encore le niveau du lieu.
4-6, rue des Trois Cantons Wickrange
Happy New Year.
Bonne Nouvelle prépare une soirée de Nouvel An à son image : joyeuse, déjantée et ouverte à tous ceux prêts à fêter sans retenue. Au programme, un repas en trois temps signé Tommy, accompagné de belles bouteilles sorties de la cave et servies à volonté. Les places sont limitées, réservations sur le site bonnenouvelle.lu.
16a, avenue Emile Reuter Luxembourg (centre)

Eggnoggers.
Lola Valerius revisite l’eggnog signé Luxlait (boisson à base de lait, crème, sucre et jaune d'œuf) en petits bonbons chocolatés. Un clin d’oeil gourmand à la boisson star des Luxembourgeois.
37, avenue de la Gare Esch-sur-Alzette
Haus Döner.
Un kebab de plus dans la quartier gare ? Oui, mais pas n’importe lequel : Haus des Döners, la célèbre chaîne allemande arrive au Luxembourg. L’enseigne promet des ingrédients soignés et une identité de marque bien affirmée. 22, avenue de la Gare Luxembourg (gare)

Conscious. Umani, concept store porté par une philosophie healthy, met en avant un café de spécialité signé Jolt, choisi pour sa qualité. À déguster avec une pâtisserie d’Alegria, concoctée selon les recettes de la patronne, inspirées de son héritage sénégalais : baobab, moringa, hibiscus… des super-ingrédients qui donnent une identité forte et singulière au lieu.
3, rue du Palais de Justice Luxembourg (centre)
Soon.
Terrasse d’hiver.
Casa Duques lance The Tubbo, sa terrasse d’hiver dans un tube transparent, pour diner dehors, mais au chaud. Spécialités espagnoles au menu.
1, Park Dräi Eechelen Luxembourg (Clausen)

Gen Z.
Pepe Chicken, signé par le YouTubeur FastGoodCuisine (alias Charles GillesCompagnon) débarque avec un concept taillé pour la Gen Z. Ici, pas de salle : une dark kitchen dédiée au poulet frit, uniquement via Uber Eats, Wolt ou à emporter. Un projet qui surfe sur les tendances du moment et une culture fast-forward assumée.
Café Florence ouvre début janvier à Belair : café d’origine africaine, pâtisseries maison, brunch et petits lunchs. Le lieu adopte une esthétique pensée pour le quartier, avec sol conservé, mobilier sur mesure et ambiance plus épurée. 56, rue Maréchal Foch Luxembourg (Belair) Terroir.
7, rue Glesener Luxembourg (gare)
Folie Food-courts.
Au Belval Plaza, le dernier étage accueille désormais plusieurs enseignes : un bar estampillé Corona, Namur Lucullus et Maestri Della Pasta. Même esprit chez Food Court Luxembourg, qui réunit cuisines du monde sous un seul toit.
Belval Plaza, à Esch / 15A, rue de la Fonderie, Luxembourg (gare)
Cohsi, nouvelle brasserie à Esch, mise sur une cuisine terroir pimpée par ce qu’il faut de créativité. Située juste à côté du centre sportif, elle affiche une déco soignée et une atmosphère agréable. 34, bd Hubert Clément Esch-sur-Alzette
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Ecrivez-nous à foodzilla@paperjam.lu

Au restaurant Fields, la cuisine végétale de René Mathieu n’est pas une orientation : c’est une position intérieure. Cette année, le guide We’re Smart lui a attribué cinq radis verts, sa plus haute distinction, et l’a placé parmi les “Untouchables”, catégorie où seuls deux restaurants au monde figurent, ceux qui ont façonné le végétal au point de ne plus pouvoir être dépassés. Mais derrière ces titres se tient quelque chose de plus rare : une cuisine portée par l’amour et des convictions.
Depuis des décennies, il pratique une alimentation végétale, née d’une enfance marquée par des grands-parents qui soignaient par les plantes. Sa cuisine repose sur une intuition fondamentale : cuisiner avec le cœur et laisser la nature guider. Elle relie instinctivement intuition et santé, comme deux
faces d’un même geste. Les saisons, dit-il, nous donnent ce dont nous avons besoin : l’hiver nourrit, le printemps purifie, l’été hydrate. Dans cette simplicité se loge une force : une cuisine lisible, vivante, honnête. Sa présence en salle prolonge cette philosophie. René Mathieu arrive, dresse, explique à ses convives. Et dans l’assiette, tout s’éclaire : le chou-fleur, travaillé dans une acidité vive qui le rend étonnamment vibrant; le jus fermenté, puissant, presque fumé, qui révèle la douceur naturelle de la courge Hokkaïdo; des compositions où goûts et textures se répondent avec une précision rare. Le chef joue des équilibres avec une liberté singulière : ici, l’acidité devient un véritable moteur de goût.
6 Rue de Trèves L-2632 Findel Luxembourg
Emilie Gline, Journaliste
Jan Hanrion, Photographe
« Quand on t’annonce un poireau, tu dois voir le poireau. »

HUGO COFFEE & BRUNCH.
Emilie Gline, Journalist
Patricia Pitsch, Photographer
Christos Floros, founder and CEO of the social network Monnett, shares his favorite food spots.
The perfect place to talk numbers without losing any flavour.
Pain Quotidien Aldringen is my go-to: easy bites, no reservations, and the perfect casual spot for any business lunch or pitch.
Your go-to spot to unwind with colleagues without it turning into an afterwork. It’s right by my place, and I’ve been going to Brasserie Kirchberg for over 15 years. My local community gathers there (older neighbours, retirees, Luxembourgish teachers) and I love the vibe.
The table where you save your good news… and your best bottles.
Brasserie Guillaume is our go-to in the city centre. It’s a great spot where I meet friends to celebrate small wins: impeccable service and you have to try the beef carpaccio.
Your secret spot for eating healthy without giving up on pleasure.
At Hugo Coffee & Brunch, the menu has a Greek touch, it’s healthy, dog-friendly, and right by the forest--perfect for a walk with my dog before stopping in. And I love their cookies.
When you’re short on time but you deserve better than a soggy sandwich.
The nearest Oberweis is my go-to: always reliable, whether it’s a sandwich or something from the menu. That familiar quality is what I love.
The place that makes your heart beat as much as your taste buds.
Léa Linster in the city; I adore Léa. It’s a small, quiet spot where I enjoy tea and madeleines.
Tuesday 28 April 2026
18:30
Registration Program Kinepolis Kirchberg
Luxembourg has become a global hub for alternative investments, from private equity to infrastructure and private credit.
As asset diversification, valuation oversight, and regulatory precision gain prominence, this Paperjam 10×6 brings together ten experts to decode the sector’s future. With rising investor appetite and mounting complexity, the Grand Duchy stands at the crossroads of innovation and trust.
Join us to explore how Luxembourg is shaping the next chapter of global alternatives.

L’esprit Mesa Verde de Lucien Elsen
Mesa Verde, le restaurant végétarien de Lucien Elsen devenu lieu de fête culte, vient tout juste de célébrer ses 35 ans. Ici, toutes les générations se croisent, lors des nombreuses soirées qui rythment l’année. Mais c’est celle du 25 décembre qui, sans avoir jamais été pensée comme une vraie «nuit de club», est devenue la grande incontournable.
Comment Mesa Verde est-il devenu un lieu mythique de la fête ?
Tout est né du fait qu’on s’ennuyait. Je ramenais ici les gens rencontrés en voyage : San Francisco, Inde, Brésil… Certains ne sont jamais repartis. Maxwell George, que j’ai connu à Londres, est devenu le premier DJ résident du pays et le parrain de la house. D’autres faisaient les décors ou les premières soirées Halloween. C’est ce petit microcosme, très authentique, qui a construit le mythe. Rien n’a été planifié, tout s’est fait naturellement.
Qu’est-ce qui a fait du 25 décembre une soirée mystique ?
Pendant des années, seuls les initiés savaient qu’il fallait venir ce soir-là.
L’énergie était très pure, sans hype. Aujourd’hui, il y a parfois mille personnes dehors, mais Mesa Verde reste une maison, pas un club. Je fais attention à l’ambiance, aux énergies, au respect. Ici, les femmes savent qu’elles sont en sécurité. C’est ce mélange d’intimité, de contrôle et de chaos joyeux qui a donné au 25 son aura particulière.
Alors que les lieux fêtent leurs 35 ans, what’s next?
Pour les 35 ans, j’ai rappelé Maxwell George, qui n’avait plus joué depuis quinze ans (ndlr: soirée le 13/12).
Comme un retour à nos racines. Pour la suite, j’aimerais qu’une nouvelle génération reprenne un jour le relais. Moi, tant que ça me fait plaisir, je continue : j’aime connecter les gens, créer une ambiance, composer une soirée comme une recette. Je peux très bien faire ça jusqu’à 90 ans.
11, Rue du St Esprit, Luxembourg (Grund)
Retro night.
Le Bar Trianon, institution rétro ouverte depuis 1953, prépare une soirée de Nouvel An qui s’annonce stylée. Au programme : caviar et huîtres accompagné d’une sélection de vodkas, un menu alternatif pour ceux qui préfèrent d’autres saveurs et des cocktails créés spécialement pour l’occasion.
29 bd Franklin Delano Roosevelt

Christmas.
Pour les inconditionnels des Rives de Clausen et de chansons, Big Beer Company organise son Xmas Karaoké. Le 19 décembre à 22h.
12 rives de Clausen Luxembourg, (Clausen)

Bulles.
Le Royal Lounge se transforme en cocon d’hiver avec ses grandes bulles transparentes. L’institution luxembourgeoise y sert, en plus de sa carte habituelle, des créations originales autour du gin pour une parenthèse cosy au milieu de l’effervescence de la ville.
12, boulevard Royal Luxembourg (centre)

Dance social.
Les Rotondes passent en mode swing avec Swing Dance Luxembourg. Une initiation pour débutants est prévue de 19 h 30 à 20 h 30, histoire de se mettre dans le rythme avant la soirée.
L’événement est gratuit et ouvert à tous.
3, pl. des Rotondes Luxembourg (Bonnevoie)

Café stories. Esch by Night replonge dans l’ambiance des cafés d’Eschsur-Alzette. Pour cette deuxième soirée, rendez-vous le 13 décembre à la Taverne Battin. L’accordéo, se mêlera à des influences venues d’ailleurs, avec Daniel Pagliarini et Catherine Hengesch. Un projet du Escher Theater avec l’historienne Laura Steil.
1, rue Simon Bolivar Esch-sur-Alzette
Parcours vignoble.
Wine Lights Enjoy revient les 30 et 31 janvier 2026, entre Wormeldange et Ahn : cinq kilomètres le lond de la Moselle, illuminée dès le coucher du soleil. Plus de vingt stands de vignerons et d’associations y servent vins, crémants et spécialités du coin. Une déambulation nocturne à vivre entre amis, en famille ou en duo.
Rue des Caves Wormeldange

Nightshift.
On finit 2025 en beauté avec Leen, DJ bordelaise et résidente du Gudde Wëllen. Elle navigue entre house garage, afro, broken beats et versions dub avec un instinct sûr. Au Gudde, l’énergie reste brute : trois étages où l’on danse librement, ambiance foutraque mais bienveillante. Le 20 décémbre, à partir de 20h. 17, rue du St Esprit Luxembourg (centre)

Monsieur Chevalier, the new artistic director of Luxembourg’s National Folkloric Ballet, is establishing himself as the bad boy of tradition. The enfant terrible of reimagined folkloric dance, he now dreams of launching Luxembourg’s heritage onto the global stage.


Business.



Coup de coeur de la rédaction


Marc Fassone, Journaliste
Les fêtes approchant, voici quatre modèles susceptibles de mettre quelques paillettes dans les yeux des passionnés.
1
Arnold & Son – Luna Magna Steel, Turquoise Edition
2
Chopard L. U. C. Quattro Spirit
3 Slim d’Hermès Neo Brandebourgs
4 Benrus Ultra-Deep
Boitier 44 mm 40 mm 39,5 mm 36,5 mm
MatièreAcier
Réserve de marche
Mécanique, réserve de marche de 90 heures
Or blanc 18 carats Platine Acier
Mécanique, réserve de marche de 8 jours
Automatique, réserve de marche de 48 heures
Mécanique, réserve de marche de 36 heures
Prix 53.400 USD 64.100 euros130.000 euros 1.130 euros

La manufacture propose un modèle exclusif – 18 exemplaires produits pour le marché nord-américain. Au cœur de cette création, une lune astronomique tridimensionnelle de 12 mm de diamètre mi-opale Cacholong, miturquoise. Au dos, un second affichage des phases de lune permet un réglage d’une exactitude astronomique.
Chopard lance six nouveaux modèles inspirés par le Japon. Dont la L.U.C. Quattro Spirit. Le cadran est réalisé en émail Grand Feu et rends hommage à l’ensō, le cercle emblématique dessiné d’un seul geste en tant qu’acte de méditation et de pleine conscience. Série limitée à huit pièces et disponible uniquement en boutique Chopard.
Plus qu’une montre, une œuvre d’art. Deux cadrans sont proposés, chacun étant un véritable tableau miniature dû au designer japonais Daiske Nomura qui réinterprète des Brandebourgs – une ornementation militaire du XIXe siècle – pour les transformer en armure futuriste. Cerise sur le cadran : un tourbillon à sept heures. Edition limitée à 24 pièces par cadran.
La manufacture américaine créée en 1921 à New York ressort un modèle emblématique. Cette plongeuse lancée dans les années 60 joue la carte vintage tout en adoptant une construction moderne à couronne vissée, garantissant une étanchéité jusqu’à 200 mètres. Proposée avec un bracelet acier et un bracelet Nato.

Sur des routes saturées par les embouteillages, on aurait presque oublié le sens de l’acronyme SUV :
Sport Utility Vehicle. Voici quatre modèles qui conjugue puissance et sobriété énergétique, pour ne pas débuter l’année 2026 à la traine.

Range Rover sport SE 97.600 €


1
Volvo XC90
Dans la famille des SUV, le Volvo XC 90 joue la carte du confort plutôt que de la sportivité, mais cumule 455 ch et atteint 0 à 100 km/h en 5,4 secondes. Tout de même. Spacieux, polyvalent et avec un niveau de sécurité élevé, la marque scandinave propose un véhicule familial efficace au quotidien.
Range Rover sport SE
Plus dynamique que certains concurrents, le Range Rover Sport SE conserve l’ADN de la marque britannique qui conjugue la puissance (460 ch) et la capacité tout-terrain. Sur ce second point, ce SUV se distingue de ses rivaux. Parmi ses autres points forts : des trajets urbains qui peuvent se faire presque exclusivement en VE.
Les chiffres correspondent au classement en termes de puissance, de 1 (la moins puissante) à 4 (la plus puissante). Prix et informations de base, sans configuration spécifique.
Porsche CayenneE-Hybrid
3

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BMW X5 xDrive 45e
Dans le segment des SUV premium électrifiés, le Cayenne E-Hybrid conserve les fondamentaux de Porsche, avec une puissance combinée de 470 ch et un temps d’accélération de 4,9 secondes de 0 à 100km/h sur la version de base, et plus pour les versions S et Turbo. Son point faible : son poids (environ 2,5t).
Le modèle de la marque allemande s’impose comme redoutable dans son segment et mise sur le confort et l’efficacité. Avec un moteur essence de 313 ch, associé à un moteur électrique de 197 ch, il développe une puissance totale de 489 ch. Lui aussi lourd (2,5t), on lui reconnait une bonne stabilité.


Maison entièrement en bois européen, conçue en modules préfabriqués : une structure en boîtes au charme non conventionnel qui compose un puzzle architectural.
Karin a imaginé sa maison avec son amie, l’architecte Claudine Arend et le menuisier-entrepreneur Norbert Brakonier.
Entièrement en bois, pensée en modules et ouverte sur le paysage, la maison épouse la nature qu’elle laisse entrer.
Un habitat chaleureux, vivant et écologique, façonné à trois mains.

La nature pénètre la maison et l’habite : un paysage vivant qu’elle laisse s’exprimer.

Espace de vie aux murs en pin, ce salon baigné de chaleur naturelle accueille lectures, siestes et instants en famille. Ouvert sur la nature, il devient un véritable refuge de calme et de contemplation.

La teinte entre bleu et vert et les petits carreaux de la salle de bain contrastent avec l’intérieur en bois clair.


Héritage.
Ibrahim Maalouf, trompettiste franco-libanais élevé dans une famille d’artistes, revient avec son mélange indocile de jazz, rock, hip-hop et musiques arabes. En convoquant l’héritage d’Oum Kalthoum, il cherche ce point de bascule où la musique serre la gorge autant qu’elle libère. Une intensité presque hypnotique qui rapproche interprète et public jusqu’au tarab ; cette communion totale où l’on se sent, l’espace d’un instant, entièrement vivant.
14.12.25
Philharmonie, Luxembourg

Impact.
Face2Face débarque pour la première fois au Luxembourg avec un line-up techno qui ne laisse aucune chance au calme. Luca Agnelli, Don Woezik, Human Error, Kø:Lab et une escouade locale en fusion pour une nuit qui s’annonce marquante.
25.12.25 Rockhal, Luxembourg

Comeback.
Den Atelier rallume les néons avec une 80’s Party taillée pour les nostalgiques assumés. Aux platines, le crew Hootenanny (experts maison du dancefloor) enchaîne les hits synth-pop et les tubes cultes. Pour l’occasion : leg warmers, glitter et épaulières de rigueur.
20.12.25
Den Atelier, Luxembourg
Afrovibe.
Gast Waltzing ouvre l’année avec un concert où les styles se mêlent librement. À ses côtés, la chanteuse ivoirienne Dobet Gnahoré, artiste magnétique et lauréate d’un Grammy, apporte la puissance de sa voix et l’énergie d’Abidjan. Entre mandingue, rumba, ziglibiti et bikutsi, une soirée pan-africaine intense, pensée pour le partage.
1.01.26
Escher Theater, Esch-sur-Alzette

Hitchcock s’invite à la Philharmonie : Vertigo se dévoile sur grand écran tandis que l’Orchestre Philharmonique du Luxembourg, dirigé par Ben Palmer, fait monter la tension autour de ce thriller hypnotique où obsession, vertige et illusion s’entremêlent jusqu’à brouiller la raison.
10.01.26
Philharmonie, Luxembourg
Bordel.
L2B débarque avec son rap nerveux et mélodique, porté par une énergie de quartier qui retourne chaque salle. Le trio promet une ambiance survoltée, entre bangers, refrains accrocheurs et show calibré pour lever la foule.
16.01.26
Den Atelier, Luxembourg

Vitrine.
La CeCiL’s Box revient avec une 38e intervention confiée à l’artiste Henri Schoetter. Avec «Do, Be, Continue it», il détourne son envie de bande dessinée pour investir la vitrine comme un terrain d’exploration immédiat, plus instinctif. Visible jour et nuit rue du Curé, cette microexpo prolonge la mission du Cercle Cité : offrir un espace urbain vivant aux artistes émergents et piquer la curiosité des passants.
11.01.25 – 15.03.26
Cercle Cité, Luxembourg
L’expo photo d’Eva Máñez remonte les traces du franquisme, des fosses de Paterna à la tombe de Franco. À travers les femmes qui gardent la mémoire des disparus, elle révèle un héritage de violence et de résistance.
10.12.25 – 15.02.26
Neimënster, Luxembourg

Avec Marés Vivas, Steven Cruz redonne voix à un ancien pilier de la gare centrale. Sa fresque en céramique, inspirée du manuélin et de l’azulejo portugais, convoque voyages, départs et renaissances. L’installation esquisse un récit sensible de mémoire et de migration.
À partir du 4.12.25
Rotondes, Luxembourg

Caricature.
La Ville de Differdange accueille une nouvelle édition du Salon international du cartoon et de la caricature, orchestré par Florin Balaban du musée de Vianden. Un rendez-vous où le dessin croque l’actualité et le quotidien avec humour et acuité. Cette année, le thème «News» inspire une sélection piquante, accompagnée d’un catalogue dédié.
5.12.25 – 3.01.2026
Aalt Stadhaus, Differdange
Exercice.
Au MNAHA, une visite-débat propose d’aborder le travail de Francis Bacon autrement. Avec Gilles Vandeputte, les thèmes de l’isolement, de la souffrance et du chaos se dévoilent sous un angle sensible, tout comme l’impact émotionnel de ces images troublantes. Une occasion de nourrir son regard et d’affirmer sa propre lecture des œuvres.
18.12.25
National Musée um Fëschmaart, Luxembourg

Laboratoire.
Dans «Lab Rats», deux acrobates enfermés dans une boîte transparente rejouent la rencontre comme une expérience sensible. Entre approche hésitante, jeux de pouvoir et tendresse maladroite, ils composent un duo drôle et fragile, portés par la danse, le cirque et le parkour.
17.12.25 – 18.12.25
Kinneksbond, Mamer

Atelier photo.
Le workshop photo de Sana Murad et Laurent Sturm propose d’explorer le processus créatif et de composer une série d’images cohérente. Une session guidée permet de créer sa mini-série. Ouvert à tous, sans prérequis.
10.01.26
Rotondes, Luxembourg
Peinture.
La Villa Vauban présente un aperçu de l’art luxembourgeois du XXe siècle aux années 2000, des pionniers comme Kutter et Rabinger aux créateurs plus récents tels que Lofy, Bertemes ou Scholl-Sabbatini. Un siècle de styles en dialogue.
29.11.25 – 17.05.26
Villa Vauban, Luxembourg

Fusion.
L’expo Crossover réunit les toiles éclatantes et intuitives d’Yvette Rischette avec les sculptures d’Assy Jans, façonnées en acier, bois ou outils recyclés. Deux univers qui se rencontrent dans un dialogue matière-couleur.
29.11.25 – 20.12.25
Schëfflenger Konschthaus, Schifflange
La prochaine conférence de Design Friends met à l’honneur l’illustrateur estonien Eiko Ojala. Réputé pour son minimalisme affûté et ses images en strates façon papier découpé, il dévoilera sa manière d’épurer une idée jusqu’à l’essentiel. Une plongée dans une pratique aussi précise que profondément sensible.
21.01.26 Rotondes, Luxembourg
Revisite.
Macha Makeïeff revisite Dom Juan en anti-héros à bout de souffle : un séducteur défraîchi, robe de chambre et charme en lambeaux, assiégé par celles qu’il a trahies. Dans un écrin baroque façon Liaisons dangereuses, la pièce interroge la chute du prédateur et le vacillement d’un mythe désormais remis en question.
12.12.25
Escher Theater, Esch-sur-Alzette

Danse.
DeLaVallet Bidiefono retrace la destinée de Kimpa Vita, figure de résistance africaine, dans un solo intense porté par Florence Gnarigo. Entre danse, texte et musique, un portrait vibrant d’une femme en lutte contre l’oppression.
12.12.25 – 13.12.25 Théâtre des Capucins, Luxembourg
Résonnance.
Avec «PESSOA – Since I’ve Been Me», Robert Wilson fait résonner les multiples voix du poète portugais. Entre hétéronymes, jeux de miroirs et images fortes, le spectacle explore l’identité mouvante et la poésie plurielle de Fernando Pessoa.
9.01.26 – 10.01.26
Théâtre de la Ville, Luxembourg
« Hänsel a Gréidel, sans les clichés. »
Metteuse en scène luxembourgeoise, Daliah Kentges alterne projets pour adultes et créations destinées au jeune public. Avec «Hänsel a Gréidel», écrit par Cosimo Suglia, elle revisite le célèbre conte des frères Grimm en lui donnant une forme résolument contemporaine. Son approche met l’accent sur les dynamiques familiales actuelles et sur des personnages plus complexes, loin des figures figées du conte traditionnel.
Parlez-moi de cette pièce : qu’est-ce qui vous a guidée dans votre adaptation ?
« Hänsel a Gréidel » est l’un des contes les plus connus. Pour notre version, nous avons voulu le rapprocher du quotidien d’aujourd’hui. Nous avons supprimé la figure de la « mauvaise belle-mère » pour montrer un père seul qui tente de jongler entre travail et responsabilités familiales. La sorcière aussi a été repensée : nous lui avons donné un vécu, inspiré de Baba Yaga. Elle peut être maternelle envers Gretel, mais devient plus inquiétante quand la faim la pousse dans ses retranchements. L’essentiel reste que les enfants apprennent à s’en sortir par eux-mêmes : s’ils restent ensemble, ils peuvent traverser toutes les épreuves.
Votre mise en scène cherche-t-elle à casser les stéréotypes traditionnels des contes ?
Oui, certains codes ne fonctionnent plus. Il faut revisiter, réinterroger, proposer autre chose. Les enfants d’aujourd’hui ne s’identifient plus aux rôles figés (la sorcière mauvaise « par essence », la belle-mère cruelle).
En modernisant ces figures, on les rend plus proches d’eux et de la réalité qu’ils observent autour d’eux.
Cette pièce s’adresse-t-elle uniquement aux enfants, ou aussi aux adultes ?
Nous la créons d’abord pour les enfants, car ils doivent pouvoir suivre l’histoire sans difficulté. Mais, comme dans les films Disney, si l’intrigue leur est accessible, les adultes y trouvent aussi leur place. Il peut y avoir plusieurs niveaux de lecture, tout en restant clair pour les plus jeunes.
Représentations les 14, 18, 20, 21 et 23 décembre au Grand Théâtre de la Ville de Luxembourg, en luxembourgeois avec surtitres en français et en anglais.

Chaque mois, et dès le 23 janvier, le Paperjam Club ouvre un nouveau chapitre dédié à celles et ceux qui façonnent l’économie du terrain. Un format matinal où entrepreneurs et dirigeants de petites et moyennes entreprises se retrouvent pour apprendre, partager leurs expertises et s’inspirer de pratiques concrètes.


Pour cette première édition, nous recevrons
Laura Ferber, associée du groupe Ferber Hair & Style (150 employés, 14 salons), qui nous parlera de l’entrepreneuriat familial, de la transition écologique du groupe, de son parcours personnel, ses lessons learned et du commerce au Luxembourg. Laura sera en conversation avec Mike Koedinger, le fondateur de Paperjam.
Un format dynamique, conçu pour apprendre ensemble et faire circuler l’intelligence du terrain.
Vendredi 23 janvier 2026
8:30 – 11:00
Spuerkeess Luxembourg City Programme
8:30 – Accueil & Salon des solutions Networking & walking breakfast
9:00 – Fireside Chat
Laura Ferber x Mike Koedinger
9:30 – Know-How Session
5 x 10 minutes d’expertise appliquée
• Anticiper la nouvelle réforme des pensions.
• Simplifier la gestion de vos RH.
• Explorer le potentiel de l’IA.
10:25 – Salon des solutions 10 exposants, dont : Business Mentoring Luxembourg, Lalux, Luxembourg AI Factory, Luxinnovation, Paperjam Club Academy, SD Worx, Spuerkeess et Verbalius.
Inscription Programme




Nearly everyone knows someone who’s burning out — the colleague who can’t switch off, the friend whose energy disappears behind tired eyes, the family member cycling through medications with no real improvement. Or maybe it’s you. Meanwhile, just outside the window of nearly every home and office in Luxembourg, sits one of the most powerful medicines we have. And we’re not prescribing it.
By J ulie Schadeck (UNature) Julian Pierrot , Photographer
The Luxembourg government recently announced the need to find €140 million in healthcare savings -- a challenge that naturally leads to discussions about cost control.
But what if the answer isn’t cutting care, but reducing the need for it? Research shows every €1 invested in nature-based prevention can save up to €14 in future health costs. The World Health Organization estimates well-designed preventive programmes deliver €7-€10 returns for every €1 invested.
That’s not just economic. It’s human.
Between 2021 and 2023, England tested a different approach to mental healthcare.
Here’s the idea in practice: A patient comes in struggling with anxiety and depression. High stress. Poor sleep. The conventional path: medication, perhaps talking therapies after a long wait, and vague advice to «reduce stress.»
Instead, their link worker offers a different prescription: structured nature-based activities -- woodland walks, community gardens, and conservation work with others facing similar challenges.
This is Green Social Prescribing -a pilot that began as a two-year trial but has been extended due to its promise, testing whether nature could be
systematically embedded in the NHS as treatment. The £5.77 million initiative built infrastructure: integrated care systems, aligned health and environment strategies; provided training, and created clear referral pathways for clinicians.
The results were striking.
Over two years, more than 8,500 people took part across seven pilot regions. Engagement rates consistently exceeded 85% -- far higher than typical mental health referrals. The national evaluation showed statistically significant improvements in wellbeing, anxiety and depression, with strong reach into communities most affected by health inequalities.
Why did it work? The program addressed what pills alone cannot: the fundamental disconnection between how we live and what our bodies need. We evolved in relationship with the living world. When that connection is severed -- particularly for people in disadvantaged areas -- health suffers predictably.
The demonstration was clear: nature-based care isn’t a «nice-tohave.» It’s an evidence-based, scalable intervention that improves mental health and reduces demand on services.
Luxembourg is surrounded by forests, rivers and natural landscapes, with green spaces accessible from nearly every home, school and workplace.
And yet, more than 7% of the population lives with chronic depression. Burnout is a leading cause of sick leave. Mental health conditions cost our economy more than €300 million annually in lost productivity. Our healthcare spending per capita is
among the highest in Europe -- over $8,000 per person, with 86% publicly funded.
We have the nature. We have the resources. We even have the research: a nine-year Luxembourg study found that people in neighborhoods with just 10% more green cover had 74% lower risk of metabolic syndrome.
What we’re missing is the connection -- the deliberate integration of nature into health policy, clinical practice and prevention strategies.
We are uniquely positioned to act -and perhaps move even faster than England.
Consider what we have: A country small enough that a pilot program in one commune can scale nationally within months, not years. Green spaces so accessible that most residents live within walking distance of a forest or park. A publicly funded healthcare system where every person kept healthy doesn’t just improve lives -- it directly reduces costs that can be reinvested in prevention.
We don’t need to create the infrastructure. The nature is already there. What’s missing is the prescription.
A national strategy for nature-based prevention requires coherent alignment, not sweeping reforms.
Healthcare providers could incorporate nature prescriptions into GP consultations for mental health, stress, and metabolic conditions, supported by training and CNS reimbursement pathways. Employers
could integrate nature-based initiatives into occupational health, recognizing their role in reducing sick leave and healthcare costs.
Policymakers could launch coordinated pilot programs with hospitals, municipalities and community organizations, ensuring equitable access nationwide.
Residents would benefit from guidance that emphasizes consistency rather than intensity: research suggests that around 120 minutes of nature exposure per week can significantly improve wellbeing, sleep, and stress regulation.
Organizations like UNature are ready to help coordinate these efforts. But this transformation belongs to all of us.
This isn’t about replacing medical care with walks in the woods. It’s about giving healthcare providers another evidence-based tool -- one that addresses root causes rather than just managing symptoms. England’s two-year pilot proved it works. Other countries have demonstrated it. The research validates it.
Our government is looking for €140 million in savings.
The question isn’t whether naturebased prevention works -- the question is whether we will choose to prescribe it.
Un bureau cocon.
C’est ainsi que l’experte en blockchain et CEO de Digital Minds, Emilie Allaert, définit son espace de travail, aussi coloré que ludique.

« Depuis toujours, je m’intéresse à la photo. Je conserve précieusement les appareils de mes grands-parents, et d’autres issus de brocantes et autres recherches. »
« Je garde à portée d’yeux, les œuvres d’art en papier, réalisées par mes enfants à l’école pour la fête des mères et qui épousent parfaitement l’ambiance de mon bureau. »

« Lorsque je travaillais à la LHoFT, en 2017 lors d’une soirée, chaque membre de l’équipe s’est vu offrir sa caricature dans un esprit Marvel. Et moi, en Catwoman, du coup, car je suis maman d’un chat. »
« Les Lego sont une des grandes occupations de ma vie. Hommage aux origines italiennes de mon mariet donc de mes fils de six et quatre ans avec ce petit bonhomme-pizza Lego. »
Un onboarding efficace est crucial pour fidéliser les talents, surtout dans un marché tendu. Selon l’étude « Onboarding : a key to employee retention and workplace productivity », 69 % des employés sont plus susceptibles de rester trois ans dans une entreprise après une bonne intégration. Il booste aussi la productivité de 62 %.
Effective onboarding is crucial for retaining talent, especially in a tight labour market. According to the study "Onboarding: a key to employee retention and workplace productivity", 69% of employees are more likely to stay with a company for three years following a strong onboarding experience. It also boosts productivity by 62%.
On m’a donné accès à un environnement test où je pouvais m’entraîner sur les outils sans toucher aux vrais portefeuilles. Je refaisais tranquillement les manipulations le soir en rentrant, pour m’assurer que j’avais bien compris. Le lendemain, tout me semblait naturel. Cette approche pas à pas m’a beaucoup aidé à gagner en autonomie. »
Julien
29 ans, analyste financier
Avec les départs à la retraite qui se multiplient, on a dû structurer l’intégration beaucoup plus sérieusement. Nous avons créé un programme de trois mois, très cadré : rencontres programmées avec les services, temps d’observation, modules internes. Ce qui a changé la marché, c’est l’aspect transmission : les plus expérimentés montrent concrètement comment ils travaillent, au lieu de tout laisser dans des process. Les nouveaux sentent qu’on les attend vraiment. »
Isabelle
44 ans, responsable RH
I was hired as an IT specialist, but from day one, no one seemed to know I was coming. There was no laptop, no workstation ready. I tried to stay positive, but after three days without any equipment — and a conversation with my manager who blamed me for not responding to an alert or logging my hours (even though I didn’t have a computer) — I realised this just wasn’t going to work out.”
James
38, IT
J’ai été accueilli autour d’un déjeuner avec toute l’équipe. Chacun m’a expliqué ses missions, mais aussi son rythme de travail, ses horaires, ses moments chargés… J’ai rapidement compris comment m’adapter au fonctionnement du lieu. Un moment comme cela hors des murs aide aussi à souder l’équipe. »
Pierre 42 ans, responsable administratif

My worst experience was an onboarding that basically went: ‘Here’s your seat, there are a few documents with notes — you should be fine. Sorry, we don’t have time for your questions.’ That was on a Monday. By Friday, they told me: ‘Maybe this job just isn’t for you...’ Lesson learned: always check how a company handles onboarding.”
Claire 29, administrative assistant
From day one, everything was ready for me. A colleague was waiting to walk me through how the team works and give me a quick overview of the top-priority tasks. What really stood out to me was the short daily check-in — just ten minutes each morning to go over what was on my plate. It helped me find my footing incredibly fast, without ever feeling lost.”
Marc 43, insurance
23 ans, assistante marketing “
J’ai eu le droit à une semaine de découverte et une de ‘mise en pratique’. À la fin de chaque journée, on prenait un moment pour répondre à toutes mes questions, que je notais au fur et à mesure. C’était un super moyen de comprendre le métier sans interrompre tout le monde toutes les cinq minutes. Au bout des deux semaines, j’étais déjà à l’aise avec les cas clients courants. »
Sophie
26 ans, chargée de clientèle
Lors de mon arrivée nous étions un groupe de quatre et avons été accueillis par la DRH pour la matinée d’intégration. Plus de 2h30 d’explications à la fois sur l’histoire de l’entreprise, ses valeurs, l’organigramme, les explications basiques sur le fonctionnement des demandes RH, les procédures pour badger…. Bref trop d’informations d’un coup ! »
Marine
Anecdotes, expériences, surprises… Partagez vos témoignages à l’adresse temoignage@paperjam.lu, avant les dates indiquées. Dans les prochains numéros, nous explorerons de nouvelles thématiques : le coworking et les relations au travail (20.12) – les pauses du midi (10.01) et les phrases les plus motivantes entendues au travail (20.01)
Share your stories with us at temoignage@paperjam.lu before the deadlines. In our upcoming issues, we’ll be exploring new themes: co-working and relationships (20.12) – lunch breaks (10.01) and the most motivating phrases heard at work (20.01)
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Les recherches les plus fréquentes associées au mot
Horizontal
1. Quartier des institutions européennes, mais pas que. 2. Nom qui désigne à la fois le pays et la capitale. 3. Vous protège et couvre les risques. 4. Attendu par les salariés, redouté par les patrons.
5. Nœud de mobilité, lieu de connexion, au cœur des débats sur la sécurité.
6. Compagnie nationale. 7. Voisine française, aussi une quiche. 8. Ils sont gratuits depuis 2020. 9. Lieu où il faut payer pour dormir. 10. Comme le Luxembourg, réputée pour sa stabilité et compte beaucoup de travailleurs frontaliers.
11. Souvent décrite comme un dortoir.
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Vertical
21. Lieu d’exposition et de conservation. 22. Ville principale, “d’Haaptstad”.
23. Espace souvent complet dans une ville où la voiture reste reine. 24. Patrimoine mondial et excellent refuge en cas de canicule 25. Hypermarché phare de la capitale, à la Cloche d’Or ou au Kirchberg. 26. Fondée en 2003 et située à Belval, lieu de savoir. 27. Relatif à l’impôt, aux prélèvements et à leur gestion.
28. Ville française voisine, plus grande que Thionville. 29. Aéroport du Luxembourg.
30. Friche sidérurgique devenue pôle universitaire. 31. Plateforme qui propose annonces et salons, très connue de ceux qui cherchent un emploi. 32. Infrastructure très utile, Yuriko Backes en veut un deuxième. 33. Objet ou véhicule de seconde main. 34. Contribution obligatoire. 35. Géant du commerce en ligne et géant de l’emploi au Luxembourg. 36. Prénom de l’ancien chef d’état. 37. Trois lettres, indispensables pour se faire soigner sans se ruiner. 38. Bord de Moselle, bon vin, bon week-end. 39. Au Luxembourg, il coûte cher, se loue s’achète et se partage. 40. Voisin de droite, partenaire historique et économique.
41. Voisin de gauche, très lié par l’histoire et la mobilité. 42. Valeur d’un bien, qui peut grimper ou se négocier. 43. Musée d’art moderne. 44. Sert à payer, à se repérer, à s’identifier 45. Droit dont ne bénéficient pas tous les habitants. 46. Il représente plus de la moitié de la main d’œuvre et vient d’ailleurs.

