Madame à Marrakech fév/mars 23

Madame À MARRAKECH

Ghizlane porte une robe Atelier 44, un perfecto Chakib Louigat, un collier et des manchettes Dar Bouchaib Photographe : Alexandre Chaplier

Coiffure et maquillage : Hakim et Zineb pour Bel'Ange

Photos réalisées à la Kasbah Es Saada

SOMMAIRE

6 - MADAME SORT 1-54, CONTEMPORARY

AFRICAN ART FAIR - L’AFRIQUE

EN TOUTES LETTRES 18 - MADAME

DÉCOUVRE NOUVELLES ADRESSES -

NOUVELLES TABLES 32 - MADAME

AIME LES WEEK-ENDS COCOONING

42 - MADAME CRÉE GUYLAINE TILLEAU,

HAND.SO.ON 44 - LE STYLE MADAME

CHAMPÊTRE CHIC 56 - ADRESSES

DIRECTRICE DE LA PUBLICATION

AURORE CHAFFANGEON aurore@madameamarrakech.com

REDACTRICE EN CHEF

CATHERINE VIDEMONT

JOURNALISTE

KARINE BERTONNET DIRECTION ARTISTIQUE

TARIK JABRANE POUR KRAFT STUDIO

PHOTOGRAPHE

ALEXANDRE CHAPLIER RÉVISION

CLAUDINE GILLES

ASSISTANTE DE DIRECTION

MARIA AIT SOUSSI

MADAME À MARRAKECH EST ÉDITÉ PAR MADAME BUTTERFLY EDITIONS

MARRAKECH GOLF CITY

LOTS LOUBANE

TÉL. : 06 61 08 43 41

DÉPÔT LÉGAL : 2012PE0104

ISSN : 2028-9243

IMPRESSION : IDEALE

Depuis quelques mois, Marrakech ne désemplit pas. Les touristes sillonnent de nouveau les souks, respirent allègrement les pots d’échappement des mobylettesqui elles aussi connaissent une croissance exponentielle en médina - et on se dit que la ville a bien plus à offrir. La preuve ? Cette nouvelle édition de la 1-54 Contemporary African Art Fair et la première du Festival du Livre Africain. Bâtiments historiques, lieux atypiques, places insolites... c’est tout Marrakech qui s’ouvre à l’art et à la littérature, le temps d’un weekend. Comme un avant-goût des possibles à explorer, loin des circuits tout tracés.

Aurore Chaffangeon Directrice de Publication

1-54 Contemporary African Art Fair

Rendez-vous incontournable de tous les passionnés d’art en général, africain en particulier, la 1-54 Contemporary African Art Fair aura lieu du 9 au 12 février. Si la manifestation a pour point d’ancrage La Mamounia où exposent des galeries d’Europe et d’Afrique, bien d’autres projets seront visibles dans toute la ville.

Fatima Zohra Serri, We run this mother, 2019, Photograph (Fujiflex print), 70cm x 50cm and 90cm x 64cm, 5 editions + 2 PA. Courtesy of MAÂT Gallery.

Ouverture au public à La Mamounia : Samedi 11 février de 11h à 19h

Dimanche 12 février de 11h à 18h.

1-54.com

Référence aux cinquante-quatre pays qui constituent le continent africain, le nom 1-54 établit les paramètres et l’esprit de la foire : elle est une plateforme qui s’efforce de représenter la multiplicité et la diversité de la création contemporaine en Afrique au niveau international. Première foire internationale dédiée à la promotion de l’art contemporain d’Afrique et de la diaspora, 1-54 Contemporary African Art Fair a été lancée par Touria El Glaoui en 2013 à Londres, en 2015 à New York puis en 2018 à Marrakech. Avec ces trois éditions annuelles, 1-54 est aujourd’hui la plus grande foire internationale dédiée à la création artistique liée au continent africain. Ce sont plus de 60 artistes qui vont ainsi être exposés. Parmi eux, des artistes qui ont été révélés lors des précédentes Marrakech Art Fair - Kehinde Wiley, Thandiwe Muriu, Johanna Mirabel, Marlon Amaro, Maya Inès Touam, Mariam Abouzid Souali, Ismail Zaidy Bathelemy, Toguo et Omar Ba…- mais également d’autres grands noms qui présenteront leur nouveau travail, tels Abdoulaye Konaté, Nù Barreto, Youssef Nabil, Johanna Choumail, Ana Silva, Mous Lamrabat, Prince Gyasi… Si l’épicentre de l’événement reste La Mamounia, c’est toute la ville et les acteurs culturels majeurs qui l’accompagnent. Que ce soit le MACAAL (Musée d’Art Contemporain Africain d’Al Maaden), le MAP Marrakech (Musée des Arts de la Parure), Jajjah by Hassan Hajjaj, Al Maqam, Les Etoiles de Jemaa el Fna de la Fondation Ali Zaoua… ou encore toutes les galeries de Marrakech, chacun s’allie à l’événement pour en faire une grande fête dédiée à l’art. Et cette année encore, parions que ce sera plus que réussi !

Special Projects

Yvanovitch Mbaya à L’Blassa

Originaire du Congo, Yvanovitch Mbaya a suivi une formation en arts plastiques, à l'École Nationale des Beaux-Arts de Brazzaville. Fin 2013, il part en Afrique de l’Ouest poursuivre ses recherches sur les religions traditionnelles liées à l’eau. Il présente son travail à Lomé fin 2014. Entre 2016 et 2019, il est également représenté au Sénégal lors du Off de la Biennale de Dakar (Bind), en Turquie pour le Yaz Karmasi 17, au Cameroun pour la Douala Art Fair et au Mali pour Segou’Art. L’exposition « Gâta Bantu » est le premier solo show de l’artiste. Elle réunit un ensemble d’œuvres inédites, spécifiquement pensées et réalisées pour la CDA Gallery pour sa salle d’exposition L’Blassa Art Space.

Joël Andrianomearisoa au MACAAL

Pour sa première exposition monographique consacrée à un artiste contemporain, le MACAAL invite Joël Andrianomearisoa à explorer les savoir-faire traditionnels marocains en investissant l’ensemble des espaces du musée. Dans un parcours polyphonique et immersif, l’artiste engage des dialogues avec diverses approches artistiques rythmés par une sélection d’oeuvres des collections de la Fondation Alliances. Conçues exclusivement à Marrakech, les œuvres produites pour « Our Land Just Like A Dream » s’appuient sur une diversité de techniques artisanales locales dans un dialogue permanent avec leurs détenteurs. C’est avec le même souhait de résonance que Joël Andrianomearisoa engage des conversations plastiques avec six artistes parmi lesquels Amina Agueznay (Maroc), Clotilde Courau (France) et Hindi Zahra (Maroc). Par l’orfèvrerie, la gravure sur bois ou le son, chacun de ses complices plasticiens, comédienne ou musicienne répond à la déambulation poétique de matière créée par Joël Andrianomearisoa.

Madame à Marrakech - 8

… et Yasmina

Alaoui au Comptoir des

Mines

L’exposition de Yasmina Alaoui, intitulée Binatna (entre-nous) est une introspective qui illustre la voie choisie par l’artiste pour penser les représentations de la féminité et les connotations qui en découlent. À travers ses différentes recherches, elle aborde la complexité du rôle qu’assume la femme dans nos sociétés actuelle, sa force et sa fragilité. Née à New York en 1977, d’origine française et marocaine, Yasmina Alaoui a étudié les beaux-arts au Carrousel du Louvre à Paris. C’est par force d’expériences issues de son éducation multiculturelle que ses œuvres tendent à vouloir faire se rejoindre les extrêmes par la fusion des oppositions telles que : religion et laïcité, le classique avec le contemporain, l’ordre et le chaos ainsi que répulsion et attraction. Elle crée des œuvres visuelles complexes en utilisant une grande variété de techniques qu’elle combine de manière authentique.

Comptoir des Mines - Jusqu’au 30 mars

Mustapha Akrim…

La Galerie Comptoir des Mines accueille Mustapha Akrim, cinq ans après sa première exposition individuelle, Chantier II.  Avec « Part of / », l’artiste s’est approprié plusieurs espaces des bâtiments qui composent le Comptoir des Mines pour inventer un parcours passionnant. À travers différents media - dessins, photographies, objets en béton, peinture, et bas-reliefs -, Mustapha évoque ses préoccupations et ses nombreuses observations sur les dysfonctionnements de notre monde et l'usure de certains repères communs. L’exposition « Part of / » ne se veut pas seulement être la continuité de recherches déjà entamées mais aussi le dévoilement d’un nouveau lexique artistique pour aborder «ce moment particulier» que nous traversons où nos certitudes et convictions semblent ébranlées par les aléas et les crises globales du monde. Cette exposition inscrit le parcours singulier de Mustapha Akrim dans l'histoire de l'art marocain. Une histoire riche en expériences et recherches contemporaines au service d'une pluralité de visions et d’idées qui témoignent de la vitalité de notre société Comptoir des Mines - Jusqu’au 12 février

Special Projects

Yassine Balbzioui

à la MCC Gallery

Essentiellement peintre et dessinateur, Yassine Balbzioui développe, depuis une vingtaine d’années, une production d’une grande richesse formelle et sémantique, dans laquelle la représentation de l’humaine animalité, le plus souvent sous le couvert du masque, croise les notions de dérision, de l’idiotie et du grotesque, appréhendés comme postures artistiques. Dans un veine néo expressionniste, Son œuvre théâtralisante met en exergue de manière radicale et systématique l’« esprit de sérieux », et s’évertue, avec un vitalisme jamais démenti et une énergie brute, au mélange de l’art et de la vie. Tout est propice à nourrir son insatiable imaginaire. En perpétuelle recherche, il développe aussi des travaux sur divers media : sculpture, céramique, photographies, installations, vidéo. Se mettant fréquemment en scène, il déploie également une importante activité de performeur. L’engagement à ses côtés de la MCC Gallery et du curateur camerounais Simon Njami (directeur artistique de la Biennale de Dakar en 2016 et 2018) marque un tournant dans sa carrière. Dans cette exposition, intitulée « Charades », on y retrouve ses peintures grand format mais également des pièces émaillées, des sculptures, des dessins à l’encre, des installations… le tout ponctué de performances.

MCC Gallery - Jusqu’au 25 février

Madame à Marrakech - 10

Amina Azreg à Dar Moulay Ali

Amina Azreg crée une poésie du regard, imprégnée de mystère et de souvenirs, qui bouscule nos sentiments. La toile est un voyage vers des temps passés, encore présents, peut-être. Déchirée entre différentes émotions, entre le réel et l'imaginaire, c'est Casablanca qui est représentée et plus largement le monde contemporain et son histoire. Confinés dans des mondes intérieurs, les symboles de la ville émergent dans le paradoxe entre ce qui a été et ce qui reste. Le réalisme se confond alors avec l'étrange et la disparition. L'artiste accentue certains traits pour en effacer d'autres, la peinture devenant le moyen de souligner et de faire ressurgir des sensations enfouies. La dramatisation des décors devient pour elle un moyen d'élaborer un univers inscrit dans l’intemporalité. Présentée par la galerie African Arty.

Dar Moulay Ali

Du 8 au 12 février

Rita Alaoui à la Galerie

Siniya28

Plasticienne, artiste du végétal, Rita Alaoui consigne les paysages. D’obsessions en obsessions, elle recrée des espaces, des végétations et la poésie exacte des lieux. Dans cette exposition, intitulée Le Jardin Silencieux, elle redonne vie au jardin qui longe son atelier et nous révèlera une véritable ode à la nature, silencieuse et intimiste. Imprégnée par les paysages sauvages et la lumière qui ont bercé son enfance au Maroc, c’est pourtant dans la solitude de son atelier parisien que, ces deux dernières années, Rita Alaoui crée cette série de peintures. Elle exposera également une installation, Le Jardin de ma Grand-mère, phase préparatoire d’un projet plus général qu’elle présentera en 2024 au centre d’Art Contemporain Tignous (Montreuil) et qui rend hommage à son arrière-grand-mère et à l’utilisation de plantes médicinales.

Galerie Siniya28 - Du 4 février au 4 mars

Special Projects

Karim Chater A DaDa

Exposition collective Au Palais Badii

Lieu insolite avec un côté underground, Dada n’ouvre, depuis 2019, qu’à l’occasion de la 1-54 pour mettre en avant l’effervescence de la scène artistique. Cette année, l’espace, situé à quelques dizaines de mètres de la place Jemaâ el Fna, invite le jeune photographe et influenceur Karim Chater aka Style Beldi à exposer pour la première fois son travail photographique personnel. L’exposition MERA O NESS présente le portrait de femmes marocaines et puissantes, de mères, de figures protectrices, de « dadas ». En vis-à-vis de cette série seront montrés une sélection des portraits qui ont fait la notoriété de Style Beldi sur le réseau social Instagram. Des images stylisées par son complice Abdelaziz Elberdai et influencées par l’album de famille de Karim dans lequel il puise son inspiration parmi les photographies de son père en dandy vintage des années 80, sublimant dans le même temps l’image des quartiers populaires de Casablanca.

Le Palais El Badii accueille une exposition intitulée "Le corps spirituel et l'esprit charnel". Elle regroupe une douzaine d'œuvres d'artistes en dialogue avec l'œuvre d' Amina Benbouchta . Parmi eux : Fatime Zahra Morjani, Mahi Binebine, Ilias Selfati, Mohamed El Baz, Deborah Benzaquen, Nourredine Amir, Younes Atbane, Abdeljalil Saouli, Saïd Aït El Moumen, Yasmine Hadni, Simohammed Fettaka, Sanae Arraqas, Zouhair Atbane et Yiman Fakhir. Ensemble, ils interrogent la manière dont l'art témoigne sous des formes souvent imprévisibles, d'un au-delà de l'ordinaire. Cette exposition met en lumière le besoin irrépressible que l'Homme a de dépasser son enveloppe charnelle, pour se connecter à l'Univers tout entier, son véritable palais, jusqu'à pénétrer de toutes les façons possibles ce territoire espéré.

Palais El Badii - Du 9 février au 1 er mars.

Amina Benbouchta

Madame à Marrakech -

The Flavor Of Colors à la Galerie 38

« Ce qui est sans forme est sans couleur » écrivait Jacques Ferron. Affirmation qui correspond parfaitement à l’exposition inaugurale de La Galerie 38, à Marrakech. Pour son ouverture, la galerie met en avant formes et couleurs, à la fois corrélatives et interdépendantes. Née en 2010 de la rencontre de deux passionnés d’art, Fihr Kettani et Mohammed Chaoui El Faiz, la Galerie 38 est historiquement implantée à Casablanca, au cœur du Studio des Arts Vivants, centre culturel et artistique qui abrite également l’École des Arts de la scène et un théâtre professionnel. Pour leur deuxième ouverture, ils ont choisi Marrakech avec une exposition intitulée « The Flavor Of Colors » qui met en avant les formes et les couleurs, à commencer par l’abstraction symbolique du maître de l’Ecole de Casablanca, Mohamed Hamidi et à l’hypnotisme des ondulations lumineuses de son élève Younes Khourassani . Puis des poétiques fragments picturaux de Yacout Hamdouch au chimérique univers de Ines-Noor Chaqroun , en passant par les captivants totems de Ghizlane Agzenaï aux énergiques rouages de Meriam Benkirane , c’est un chemin plastique et transgénérationnel auquel conduit cette exposition liminaire de La Galerie 38 Marrakech. Un parcours plein de nuances chromatiques et de matières qui revêtent une importance telle qu’elles deviennent indissociables.

Galerie 38 - Jusqu’au 10 avril

Mohamed Hamidi

Ines-Noor Chaqroun

MADAME SORT

Special Projects

Pensée comme un regard pluriel sur les notions de territoire, de temps et d’espace, la 4 e édition du programme In-Discipline s’articule en tant que dialogue multiple entre les arts et les cultures. Après avoir mis à l’honneur le Bénin, la Côte d’Ivoire, la République Démocratique du Congo et la République du Congo, cette édition fait halte dans les états du Sud aux États-Unis. Regroupés sous le parrainage de Fahamu Pecou, ce sont sept artistes afroaméricains qui font face à la notion d’identité Noire –Blackness – en ébranlant les désignations imposées.

Abi Salami, Michael Reese, Gregory Michael Carter, Ariel Danielle, Cosmo Whyte, Paul Stephen Benjamin et Fahamu Pecou déconstruisent les couches constitutives d’une identité complexe et de la façon dont elle est représentée. Majoritairement établis à Atlanta, ville dont l’histoire est intrinsèquement liée à celle de l’esclavagisme, les artistes reconsidèrent de manières singulières les formes de violence. Sondant la Mémoire collective et individuelle, les œuvres de Blackness mettent en lumière une perception multiple de l’identité Noire.

Fondation Montresso - Du 12 février au 6 mai

In-Discipline, Blackness… … et Hasnae El Ouarga à la Fondation Montresso

La Fondation Montresso présente Koussouf, une exposition personnelle de l’artiste Hasnae El Ouarga qui inaugure le nouvel espace de la Galerie des Résidents. Guidée par la lumière naturelle, la création de Hasnae El Ouarga se réalise en phase avec un dessein extérieur où le hasard révèle des réminiscences intimes. Entre apparition et disparition, les cyanotypes célestes retracent un rythme cyclique à l’image de l’éclipse solaire – Koussouf. Dans ce processus photographique affranchi de tout appareil, le geste retrouve une valeur méditative et initiatique, insufflant un aspect spirituel à la création. Tels des astres abstraits, les œuvres de Hasnae El Ouarga évoquent une cosmogonie intime où passé irrévocable et futur incertain convergent dans le récit d’un ailleurs éthéré.

Fondation Montresso - Du 12 février au 6 mai

L’AFRIQUE EN TOUTES LETTRES

Du 9 au 12 février, une quarantaine d’écrivains - parmi lesquels Djaïli

Amadou Amal, Louis-Philippe

Dalembert, Kamal Daouad, JMG Le Clézio, Boualem Sansal, Véronique

Tadjo, Lilian Thuram, Pascal

Blanchard, Blaise Ndala…- viennent

fêter la littérature et la culture africaines au coeur de la médina, au centre culturel Les Etoiles de Jemaâ

El Fna.

Cafés littéraires, palabres, entretiens, lectures, nocturnes, activités pédagogiques… la programmation de cette première édition du festival - qui se tient sciemment en même temps que la 1-54, foire d’art contemporain africain - s’annonce riche ! Sa volonté? Rassembler romanciers, essayistes, philosophes, poètes et intellectuels pour raconter l’Afrique d’hier, dire l’Afrique d’aujourd’hui et penser l’Afrique de demain. A l’initiative de ce projet quatre amoureux de Marrakech, des arts, de la culture et, évidemment, de l’Afrique. Il y a Mahi Binebine, peintre sculpteur, romancier, et également co-fondateur de la Fondation Ali Zaoua qui compte aujourd’hui cinq centres culturels au Maroc, dont Les Etoiles de Jemaâ El Fna où se tient le festival ; Fatimata Wane Sagna, journaliste à France 24 et co-présidente de l’association Action Africa Culture; Hanane Essaydi, professeur en études africaines à l’Université Cadi Ayyad ; Younès Ajarraï, entrepreneur culturel.

L’Afrique en toutes lettres se donne pour objectif de devenir une agora africaine et un rendez-vous

international du livre et des auteurs du continent et de ses disporas. Dès cette première édition, un parterre de grands noms, de jeunes plumes, de femmes et d’hommes africains et afro-descendants ont déjà répondu présents. Côté animations, une programmation dédiée au jeune public se fera en journée avant de laisser la place, le soir, à des concerts, de la danse, des lectures poétiques… Autre bonne nouvelle : tous les ouvrages des auteurs invités - et bien d’autres ! - seront à retrouver dans la librairie tenue par des libraires professionnels - Emmanuelle Sarrazin de la Petite Librairie by Emma et Stéphanie Gaou de la Librairie les Insolites -. Pour continuer de nous évader bien après le festival…

Programme complet sur le site flamarrakech.com

Centre culturel Les Etoiles de Jemaâ el Fna

36 Derb Fhal Zefriti

(à côté de l’hôtel Les Jardins de la Koutoubia)

05 24 38 02 21

Madame

MADAME DÉCOUVRE

NOUVELLES ADRESSES

CONCEPT STORE - SHANNAZ - ZUSHIROGER & GALLET - KHALID ART GALLERY

CONCEPT STORE - CORINNE BENSIMON-

STUDIO AUGUSTINE - INFINITE

TABLE NOBU

MADAME DÉCOUVRE

La Boucherie Concept Store

Créée par Loïc de Wafl Concept Store, cette boutique kitsch à souhait a élu domicile près de la place des Ferblantiers. Le graphiste belge à l’humour certain y propose ses créations décalées, dans lesquelles il détourne marques et icônes de la culture pop. Un t-shirt arbore «Yves Saint quoi ? », un autre « Enjoy Cous Cous». Sur ses affiches, La Joconde est parée de bijoux berbères, quand le parfum préféré de Marilyn devient Chamel n° 5. Pourquoi une boucherie ? Pour l’univers codifié, les couleurs rouge et blanc, et toujours l’humour. Les articles sont exposés dans une vraie vitrine de boucher, entourés du très kitsch faux persil, certains en équilibre sur la fameuse balance de boucher ; et les t-shirts, accrochés sur des cintres en forme de jambonneaux suspendus à des crochets de boucher… Le tout à des prix qui permettent de se faire plaisir sans culpabiliser.

Shahnaz Jewellery

Après Casablanca et Rabat, l’enseigne de bijoux fantaisie aux pierres semiprécieuses s’est enfin installée à Marrakech, à Dar el Bacha, juste après l’entrée du derb qui mène au restaurant Les Jardins du Lotus. En plus des créations originales de sa fondatrice, Zahra Tadili Chugani, on retrouve des marques que l’on adore, telles Gas Bijoux, Philippe Ferandis et Zag bijoux. Pour tous les goûts et tous les budgets !

Zushi

La carte de notre resto asiatique préféré s’étoffe avec des incursions à Taïwan et en Indonésie ! A tester : le sauté de bœuf à la mongole et le satay de poulet au curry. Côté sushis, le chef a imaginé de nouvelles créations gourmandes… On craque pour les tacos, fusion entre le Mexique et le Japon. Surprenant mais excellent ! Quant aux adeptes des traditionnels menus japonais et thaïlandais, qu’ils se rassurent, ils retrouveront tous leurs basiques.

MADAME DÉCOUVRE

Khalid Art Gallery

C’est au cœur du quartier de Dar El Bacha que cette demeure de plus d’un siècle a été transformée et sublimée pour devenir un immense concept store. Vêtements traditionnels, bijoux, mais aussi livres, poteries, petit mobilier, cendriers, miroirs… chaque objet, du plus petit au plus grand, a trouvé sa place. A noter qu’ici les prix sont fixes et affichés. À l’étage, un espace féminin consacré à la mode, aux parfums et aux cosmétiques attend ces dames qui s’installeront au salon, comme à la maison. La bonne idée : choisir son tissus et passer commande d’une gandoura ou d’une djellaba qui sera livrée dans les semaines à venir. Autre atout : la terrasse où le propriétaire de lieux offre thé et café à ceux qui voudraient faire une pause ou tout simplement laisser leur moitié déambuler à leur rythme entre les différents espaces que propose ce lieu hors du temps.

Roger & Gallet

Et si vous vous replongiez dans vos souvenirs d’enfance, plus précisément dans la salle de bain de votre grandmère ? Roger & Gallet et son fameux savon rond et parfumé, enveloppé dans un papier de soie protecteur au plissé soleil fait son grand retour au Maroc. À retrouver également : les emblématiques eaux de Cologne de la marque. Cette année, quatre fragrances sont à l’honneur: thé vert, gingembre, lavande royale et shiso. Gamme complète - gels douche, crèmes pour le corps et les mains - disponibles en pharmacies, parapharmacies et parfumeries.

Savon : 95 Dh. Eau parfumée 30 ml : 330 Dh.

STUDIO AUGUSTINE

Slow shopping

Une villa à Tanger, un riad et un show-room dans la médina de Marrakech, c’est l’équation branchée imaginée par Willem Smit : House of Augustine. C’est dans le quartier de Dar El Bacha que le designer d’intérieur et hôtelier présente son deuxième acte, le Studio Augustine.

Mélanger les pièces chinées et les créations contemporaines, faire se côtoyer l’ancien et le nouveau dans un écrin à la sélection pointue, voilà quelle était la volonté du designer d’intérieur Willem Smit en imaginant le Studio Augustine. A la fois concept store et atelier de design, le lieu associe objets artisanaux, œuvres d’art, pièces contemporaines de collection, antiquités, prêt-à-porter, botanique... Des trésors que cet amoureux du beau chine aux Pays Bas, en Belgique et aux quatre coins du Maroc. Tout y est joliment mis en scène : ici de beaux livres issus de la collection du Jardin Majorelle, là des pièces vintages siglées Yves Saint Laurent et Christian Dior, là encore des lampes Murano, des bijoux de créateurs, des produits de soin…

Les céramiques graphiques de Bouchra Boudoua et les ponchos en alpaga de la marque Hand.So.On attirent particulièrement notre regard. Atelier de création, le lieu propose également des tapis réalisés sur mesure et du petit mobilier sur commande. En collaborant avec une équipe de stylistes et galeristes, le studio réalise en outre, des chantiers en décoration d’intérieur. Comme un avant-goût de ce que l’on pourra découvrir au Riad Augustine dont l’ouverture est prévue en mai.

Studio Augustine

170 Arset Aouzal, medina

Ouvert de 11h à 19h, fermé les mardis et mercredis. studio@houseofaugustine.com

NOBU Grand opening

Un restaurant, un hôtel, un rooftop et un spa… Nobu arrive en ville !

Il est accrocheur de dire que la marque appartient à Robert de Niro.. Mais Nobu, c’est surtout un nom, celui du chef japonais auquel s’est associée la star de cinéma. Il fait partie du cercle très fermé des chefs ultra charismatiques à l’échelle internationale. Sa spécificité ? Son style unique qui mêle avec originalité gastronomie japonaise et saveurs d’Amérique latine, inspiré de ses dix ans passés au Pérou. Le chef possède plus de 60 restaurants à travers le monde, dont le Matsuhisa Paris au coeur du Royal Monceau - Raffles Paris.

A Marrakech, la naissance du projet - un hôtel de 71 suites, un rooftop avec sushi-bar, un spa et bien sûr un restaurant - est née de la transformation de l’ancien hôtel Pearl, en association avec MC Hotels (propriétaires du Nobu Hotel Marbella, Marbella Club Hotel et copropriétaires du Nobu Hotel Ibiza Bay)

A peine posé le pied dans la salle où dominent le

bois et les tons clairs, on entend toute l’équipe crier : « Irasshaimase ! » (« Bienvenue ! »), comme cela se fait dans certains restaurants japonais. Un nouveau client entre ? « Irasshaimase ! » On sursautera une dizaine de fois avant de s’habituer. A la carte, des plats signature tels le black cod miso ou encore le yellowtail sashimi au jalapeno. On craque pour la salade de homard à la vinaigrette citronnée, le filet de boeuf au wasabi, le gratin de crabe épicé et les raviolis de boeuf wagyu. A découvrir également, toute une déclinaison de nigiri, sashimi, maki, tempura, soupes et riz.

Entrées : de 140 à 360 Dh, plats de 250 à 650 Dh, desserts de 120 à 180 Dh.

Nobu Hôtel

Angle avenue Echouhada et rue du Temple, Hivernage

05 24 42 42 42

MADAME DÉCOUVRE MADAME DÉCOUVRE

Ouvert en début d’année sur M Avenue, Infinitequi s’étend sur pas moins de 600 m 2 - concentre en un même lieu beauté, soins et détente. Idée ingénieuse qui va nous faciliter la vie ! L’espace le plus relaxant est indéniablement la partie spa, univers des plus zen aux couleurs apaisantes et naturelles. La lumière y est tamisée, la musique tout en douceur et les fragrances délicates. Cette zone propose notamment trois hammams, deux simples et un double pour les expériences en amoureux, mèrefille ou entre amies. Les massages y sont dispensés exclusivement par des professionnelles diplômées, thaïlandaises et philippines.

Petite spécificité: le hammam, les massages et les soins du visage sont prodigués avec la ligne de produits Infinite, créée en laboratoire à base d’ingrédients naturels locaux et certifiée ISO 9001. Fabriqués dans la région de Marrakech, gommage, lait, huile de massage et autres crèmes de jour viennent renforcer la dimension écoresponsable de cette nouvelle marque à suivre. A s’offrir pour poursuivre le rituel chez soi !

Ouvert tous les jours de 10h à 20h Hammam de 350 à 1 200 Dh. Massage : de 300 à 1 200 Dh. Soin du visage : de 450 à 900 Dh.

M Avenue - Emplacement 126 05 24 44 67 22

colorez l’hiver

CORINNE

BENSIMON

Ambiance et style

C’est à Bab Laksour en médina, derrière une devanture discrète, que la créatrice Corinne Bensimon a pris ses quartiers d’hiver. Annexe de la rue Dar El Bacha, cette nouvelle adresse réunit ses plus belles trouvailles. Difficile de ne pas craquer pour ces petits objets déco qui côtoient le linge brodé et le prêt-à-porter stylé.

Son nom s’est imposé ces dernières années dans le monde de l’architecture d’intérieur et du design. Synonyme de bon goût et d’élégance, la griffe Corinne Bensimon évoque le linge de lit brodé, les rideaux en lin, la céramique colorée… Un style chic et intemporel qui ne cesse de susciter l’engouement des fans de déco. Cette ancienne styliste modéliste qui a pris congé de la mode à son arrivée à Marrakech, en accompagnant au plus près les envies de sa clientèle, renoue aujourd’hui avec ses premières amours : la mode et le jeu des textiles.

Dans sa boutique de la rue Sidi Yamami, elle mélange avec style pièces chinées, et objets design, réunit avec entrain prêt-à-porter et petite décoration. A dénicher ? Les accessoires Marock n’roll désignés par Robert Merloz, les poteries des Ateliers du Beldi, les écharpes en laine imaginées par la créatrice textile et pionnière dans l’art du tissage Soumia Jalal Mikou, les nuisettes chics de Madame William M, les photographies anciennes de Brigitte Détrée brodées à la main de perles, de paillettes et de rubans. Sans oublier les robes fluides, vestes et manteaux en cachemire qui composent l’essentiel du dressing imaginé par Corinne Bensimon.

Pour chaque collection, celle-ci se met en quête des meilleurs artisans et entend promouvoir le savoirfaire local. Trois ateliers de broderie sont ainsi mis à contribution pour la ligne de linge de maison. Ultra désirables, les housses de couette, draps plats, serviettes de table, nappes et plaids alignés sur les étagères, sont rehaussés d’une broderie délicate. Style et caractère sont les atouts charme de la maison qui a même eu la bonne idée d’installer à l’étage un vestiaire éclectique emmené par cinq créatrices. On aime les robes et combinaisons Free Soul, les chemises et capes signées Suzane, les vestes pimpées Maison Bachelier, les créations griffées Ana K et Le petit grain de Mérédith. Toutes dotées d’un univers bien à elles, elles promettent de signer une nouvelle collection chaque saison. L’idée étant que chaque créatrice dessine des silhouettes hors du commun. Des modèles uniques qui sonnent tous comme autant de coups de cœur.

Ouvert tous les jours de 10h à 19h

32 Rue Sidi El Yamani, Bab El Ksour, médina 104 Dar El Bacha, médina 06 60 103 795

Les week-ends à la campagne

Quelques adresses de charme pour s’évader de la ville en attendant le printemps… Montagnards ou campagnards, proches ou éloignés, ces maisons d’hôtes et hôtels ont deux points communs : leurs salons-cheminée douillets et leur nature généreuse pour des weekends cocooning en famille… ou une Saint-Valentin au coin du feu !

Route d’Amizmiz

Jnane Tihihit

Le concept « ferme d’hôtes » prend tout son sens dans cette maison construite et tenue par un couple belge extrêmement sympathique ! C’est avant tout une adresse familiale avec ses petites maisons à l’architecture de terre, nichées dans des jardins d’oliviers, d’orangers et de vignes…

Quant à la ferme, elle abrite une basse cour, des vaches, des lapins, des dindons, et même des cochons ! Ajoutez à cela un potager bio et vous obtenez une cuisine 100% « home made » qui fait la part belle au terroir, mais garde aussi une place pour quelques spécialités belges… L'eau y glougloute de bassin en séguia, où se reflètent les cimes enneigées des plus hauts sommets du Haut Atlas. Une promenade par le lit de l'oued vous mènera à Jnanat Tabouhit, le petit lopin planté de vignes centenaires au bord du lac du barrage de Lalla Takerkoust. A partir de 900 Dh la chambre double avec petits-déjeuners.

Palais paysan

Un site à faire rêver les citadins en mal d’air pur, une architecture radicale qui fait corps avec l’environnement… Au Palais Paysan, tout invite à une immersion intense. C’est en surplomb du douar d’Akrich, à une demiheure de Marrakech, au pied des premiers contreforts de l’Atlas, que se déploie sur quatre hectares de pure nature cet ovni architectural. Là, au milieu de nulle part, a été créé et construit un havre de paix, hors du temps et du monde : une étonnante réalisation qui noie ses lignes droites, rigoureuses, presque futuristes, dans le no man’s land alentour. Et comme pour mieux nous laisser aller à la contemplation, tout ici accompagne un séjour de première classe : le luxe d’un silence intersidéral, la beauté d’un panorama à couper le souffle, l’éclat d’une expérience inédite.

A partir de 2 200 Dh la nuit avec petits-

Berber Lodge

Un désert de pierres, une piste vallonnée, une kasbah de terre, un petit village berbère… Et derrière un mur de pisé, une adresse que l’on voudrait garder jalousement. Loin de la ville - mais pas trop - et des hôtels standardisés, Berber Lodge se classe dans la catégorie des lieux d’exception. Pourtant, il ne règne ici ni luxe ostentatoire ni chef étoilé, juste une bonne dose de bon goût, d’élégance et de savoir recevoir. Planté d’oliviers, agrémenté d’anciens jardins, il s’étend sur deux hectares tournés vers l’Atlas. En son coeur : un hameau central - qui fait office de parties communes pour dîner, prendre un verre… - où viennent se greffer neuf maisonnettes, toutes agrémentées d’une terrasse ou d’un jardin privatif. Sa singularité ? Son architecture. Briques de terre, plafonds en roseaux, en tronc de palmiers et d’eucalyptus… C’est aux artisans de la région qu’a été fait appel pour réaliser ce projet dans la plus pure tradition berbère. Les détails et les finitions font alors la différence : chauffage central, marbre associé au tadelakt dans les salles de bain, oreillers en plumes, ventilateurs… Au confort s’allie la douceur des couvertures en laine du Moyen Atlas, le raffinement des têtes de lit tressées en paille par de petites mains sur la route d’Essaouira, la sensualité des carreaux de terre cuite que viennent réchauffer des tapis d’Asilah…

A partir de 2 400 Dh la nuit.

Kasbah Beldi

Moins connue que son grand frère, le Beldi Country Club, la Kasbah Beldi possède pourtant tout autant de charme. A quelques encablures du lac Lalla Takerkoust, à une trentaine de kilomètres de Marrakech, la Kasbah s’étend sur un domaine de 15 hectares, planté de graminées, de bougainvilliers, de cyprès, d’oliviers, d’arbres fruitiers et d’herbes aromatiques qui s’épanouissent dans ce paysage très minéral. Notre coin préféré : à l’ombre du vieux pistachier trois fois centenaire sous lequel glougloutent les seguias qui viennent irriguer le jardin. Sur le haut de la colline, 19 chambres, 9 lodges et 10 bergeries ont été aménagés pour profiter de la vue sur l’Atlas et le lac en contrebas. Envie de vous échapper quelques heures ou toute la journée ? Des balades à pied ou à dos d’ânes pour les enfants sont organisées avec guide et pique-nique. A votre retour, vous apprécierez de vous faire chouchouter au spa - situé encore plus en haut sur la colline- avec hammam et salles de massages. Un vrai moment de déconnexion. A partir de 1 500 Dh la nuit avec petitsdéjeuners.

Route d’Amizmiz

Beldi Country Club

A quelques encablures du centre ville, le Beldi Country Club possède la grâce du Marrakech d’antan : un bâti d’esthétique berbère mâtiné d’atmosphères élégantes, rétro comme on aime, d’immenses jardins où flâner de roseraies en tonnelles ombragées, des patios embaumés de fleurs d’orangers et des piscines bordées d’oliviers. Résidence de plusieurs jours ou escale de quelques heures loin de la médina, ce beldi haut de gamme joue la distinction de l’authentique. Le luxe, ici, est de se permettre d’abandonner l’espace à une liberté confidentielle. A la fois hôtel, jardins, écrin artisanal, ce lieu enchanteur, accueille ses invités sur ses terres qui s’étendent à l’infini : 12 hectares à arpenter, entre serre végétalisée et champs de roses, agaves tentaculaires et bassins où s’épanouissent nénuphars en fleur. En coulisses, l’hôtel Les Orangers est plus intime encore. Niché dans des jardins d’arbres fruitiers, d’aloès, de plumeaux et d’hibiscus, desservi par de jolis sentiers, il vient, depuis quelques mois, compléter l’offre du célèbre domaine. Reparties tel un petit douar, sur quatre pavillons, autour de trois piscines (dont deux chauffées), les chambres mixent avec élégances pierres d’Amizmiz et pisé, issu de la terre du domaine. De l’intérieur ou de la terrasse sur le toit, s’offrent à la vue des perspectives infinies de végétation luxuriante. Dans les chambres, c’est tout le savoir-faire des artisans locaux que l’on retrouve, des poteries aux miroirs, en passant par les sublimes plaids en haïk et les oreillers délicatement brodés.

Addition moyenne : 300 Dh.

Route d’Asni

Le Domaine de La Roseraie

Cette auberge familiale existe depuis les années 70. Les habitués y déjeunent au soleil sur une grande terrasse en pierre suspendue au-dessus d’un oued, avant de profiter de son parc naturel, à cheval ou en VTT électriques. Des salons-cheminées, une quarantaine de chambres-bungalows dissimulés dans un immense jardin luxuriant de 25 hectares, une ambiance de maison de famille bourgeoise : voilà qui augure des séjours en toute décontraction à la montagne ! Le barrage de Ouirgane et la vallée offrent un cadre idyllique aux amoureux de nature.

A partir de 1 550 Dh la nuit en chambre double avec petits-déjeuners.

Adresses p.56

Route d’Asni

Le Domaine de Malika

Cette belle maison d’architecte a préféré, aux sentiers battus de la palmeraie, les flancs reculés de la vallée d’Ouirgane, à 60 km de Marrakech, en plein cœur des premiers vallonnements de l’Atlas. Effet de surprise : hors ses murets de pierres, ses revêtements de terre et ses proportions à la taille d’un hameau - pas moins de trois hectares de potagers, de vergers, de jardins aromatiques et de roseraies - la propriété ne joue pas la carte « beldi » mais plutôt celle d’un « glamour bien tempéré ». Construite toute en dénivelés vers une longue piscine en forme de I majuscule, elle est dotée de prestations haut de gamme qui lui assurent une belle clientèle en quête de convivialité, de dépaysement et de ressourcement. Le domaine dispose de sept chambres - dont une suite indépendante - toutes avec leur cheminée et leur terrasse privative, de plain-pied ou à l’étage. Dès l’entrée, le ton est donné : le mobilier met à l’honneur une esthétique d’après-guerre qui n’est pas sans rappeler l’ancienne Mamounia. On trouve ici des pièces de collection, comme cette table de Salvador Dali qui occupe le salon ou ces grilles Art-Déco qui délimitent les espaces de circulation. Les sols sont couverts de granito incrusté de dalles de marbre ocre rouge, vert ou noir. Les murs des chambres sont décorés d’affiches de films des années 1950. Dans le jardin accédant à la piscine et aux espaces de restauration extérieurs ombragés de tonnelles de lianes de Floride, deux allées de petits plots rappellent l’univers de Jacques Tati. Le soir, le claustra rétro éclairé des façades extérieures évoque même quelque ambiance hollywoodienne. Chambre double à partir de 1 500 Dh avec petits-déjeuners.

Kasbah Tamadot

Perdue dans les hauteurs de l’Atlas, pénétrez dans  l’antre du milliardaire britannique Sir Richard Branson : la Kasbah Tamadot. Luciano Tempo - antiquaire californien qui céda la kasbah à Branson - s'est joint au milliardaire pour repenser la décoration. Un dédale d’escaliers mène jusqu’aux terrasses d’où l’on découvre une immense piscine à débordement encastrée dans le versant de la montagne, au-dessus de la vallée où coulent les neiges de l’Oukaïmeden… Les portes des 27 chambres ouvrent sur des pièces vastes et lumineuses qui disposent, dans leur grande majorité, de petites terrasses privatives. Le must : les neuf magnifiques tentes à la vue extraordinaire sur les montagnes… Côté loisirs, vous avez le choix entre le spa et sa piscine chauffée, le terrain de tennis, l’un des salons ultra-cosy où bouquiner au coin de la cheminée, ou la découverte de la vallée à dos de mulet. Le restaurant vaut également le déplacement jusqu’à cette adresse exclusive. A partir de 5 880 Dh la chambre double avec petits-déjeuners.

Olinto

Ancien propriétaire de la Maison Arabe, le prince

Fabrizio Ruspoli di Poggio Suasa a quitté la médina de Marrakech pour Ouirgane, dans les montagnes, à une heure de la ville. Son nouveau -très chicrepère : Olinto, référence à Haendel dont c’était le pseudo. Une élégante demeure de neuf suitesdont certaines avec piscine privée - érigée au milieu d’une immense oliveraie et de jardins paysagers ponctués de bassins. Ici, tout se joue dans le détail : armoires gansées de cuir, tissus précieux, têtes de lit en bois peint et sculpté… Côté confort, le chauffage et le refroidissement se font par le sol. Vous l’aurez compris, nulle place ici à l’improvisation. Tout n’est que raffinement et élégance. A partir de 7 500 Dh la nuit en chambre double avec petits-déjeuners.

La Kasbah du Toubkal

Point de départ des trekkeurs pour l’ascension du Toubkal, la Kasbah du Toubkal, ancienne résidence d’été du Caïd Souktani, culmine au-dessus de la vallée d’Imlil et de sa forêt de noyers. Rénovée en 1995 par deux Anglais tombés amoureux de la région, la kasbah fait appel au maximum aux ressources locales : la main d’œuvre pour la construction, le personnel, la nourriture, les assiettes, les tapis et coussins, les pots et les marmites… tout vient de la région. Aujourd’hui, cet hôtel est la parfaite rencontre du luxe et de l’authenticité. Ses vues plongeantes sur la vallée en font un lieu exceptionnel qui attire des voyageurs du monde entier. Et sa philosophie qui consiste à vivre en parfaite autonomie et harmonie avec la région, notamment en participant à des projets associatifs - un supplément de 5% sera ajouté à votre facture finale pour financer le programme Education for All, une association qui permet aux jeunes filles de la région de poursuivre leurs études- en font un lieu unique. A partir de 1 900 Dh la chambre double avec petits-déjeuners.

Douar Samra

Au cœur du village de Tamatert, perché audessus d’Imlil, Douar Samra offre sept chambres, joliment décorées et toutes dotées d’une cheminée et d’une terrasse privative. Mais son originalité se trouve en contrebas du ravissant jardin fleuri : deux cabanes - la première romantique, la seconde familiale - construites dans les arbres, équipée d’un poêle Gaudin et au confort optimal : wifi, lit moelleux, bouillotte pour les frileuses, kit pour le thé… En journée, vous aurez le choix entre buller sur une des terrasses ou partir en randonnée. A partir de Douar Samra, vous pourrez vous rendre au sanctuaire de Sidi Chamarouch en traversant par le village des Ait Mizane (6 heures) ou encore à la cascade en passant par le sommet de l’Outousse (5 heures). Les plus sportifs pourront même tenter, en deux jours, l’ascension du Toubkal !

A partir de 500 Dh par personne, en demipension.

Route de l’Ourika

Kasbah Bab Ourika

En direction de la vallée de l’Ourika, tournez à gauche à Tnine Ourika et empruntez une piste qui vous conduira sur un plateau surplombant la vallée à 360°. Le panorama est spectaculaire du haut de ce point de vue où a été construite la Kasbah Bab Ourika. Au sein de son architecture berbère typique, les séjours se vivent sur un mode convivial, l’immense terrasse ensoleillée étant le cœur de vie de l’hôtel du petit-déjeuner au coucher du soleil… Les repas se composent des produits du marché, avant ou après lesquels une promenade le long de l’oued s’impose. Les cheminées crépitent à la tombée de la nuit, dans une ambiance beldi chic au milieu d’objets chinés - vieilles malles, poste de téléphone d’un autre âge, meubles Art déco, sublimes tapis anciens…-. Une escapade pour faire le plein de quiétude et de nature, sur un air romantique... Mais aussi un point de départ stratégique pour de somptueuses balades dans la vallée, sans oublier la station de ski de l’Oukaïmeden qui n’est qu’à 30 minutes de route !

A partir de 2 300 Dh la chambre double avec petits-déjeuners.

Chez Juju

En 1936, le Club Alpin Français de Marrakech construit à l’Oukaïmeden un modeste refuge pour l’organisation des premiers stages de ski, malgré les difficultés d’accès d’autrefois : six heures à dos de mulets depuis Asni ! Aujourd’hui, 1h30 suffit pour atteindre la station aménagée d’un télésiège et d’un téléski, d’hôtels et de chalets privés. Cette toute petite station de ski semble avoir été figée dans le temps, ce qui lui confère un charme suranné, souligné par le passage des skieurs qui se font conduire au télésiège à dos d’âne... Dans les années 40, monsieur et madame Juvien y fondent l’Auberge de l’Anghour, qui deviendra vite Chez Juju. Boiseries, skis anciens, le cadre typiquement montagnard chauffé au poêle est le temple de la bonne chère, avec entre autres son fameux cassoulet et son bourguignon de sanglier en saison… Sur la terrasse, le soleil tape, les pistes enneigées sont en vue : une vraie bouffée d’air frais ! On se laisse séduire par les gourmandises du jour, et on reste dormir quand une chambre est libre en haute saison… A partir de 900 Dh la chambre double avec petitsdéjeuners.

Les Deux Tours

Les Deux Tours ? C’est l’adresse à conseiller à tous les amoureux ! On a forcément les yeux qui brillent en pénétrant pour la première fois dans cet hôtel de caractère dessiné par l’architecte Charles Boccara. La beauté est partout, dans la floraison de couleurs et d’odeurs du parc botanique, dans le dédale des patios et des jardins andalous, au cœur du potager bio qui alimente la cuisine du chef, derrière les murs de terre ocre qui dissimulent les cabines de massage à ciel ouvert, sous le lit à baldaquin qui trône au milieu du jardin, parfait pour un tête à tête amoureux… Après ça, la piscine de 28 mètres (chauffée !) ne sera plus qu’un argument parmi d’autres. Dessiné sur trois hectares, cet hôtel de charme comprend six villas et huit petites résidences privatives, en plein coeur de la palmeraie. Intimiste et élégant, l’hôtel ravira les plus exigeantes d’entre vous. Le must : réserver une pool suite avec cheminée et piscine chauffée pour un bain de minuit des plus romantiques…

A partir de 2 500 Dh la chambre double avec petits-déjeuners.

Jnane Tamsna

Au coeur de la Palmeraie, Jnane Tamsna fait partie de ces demeures d’exception où règne une ambiance à la fois élégante et apaisante. Née de l’imagination d’un couple, Meryanne Loum Martin, sénégalo-antillaise, passionnée d’architecture et de décoration, autrefois avocate à Paris, et Gary Martin, américain, ethnobotaniste (parmi d’autres talents), elle a hérité de bien belles ondes. Sublime propriété aux murs jaunes qu’affectionnent amoureux de nature et de bon goût, Jnane Tamsna possède vingt-quatre chambres réparties dans cinq pavillons avec chacun sa piscine. Leur nom? Touareg, Calligraphie, Jaipur, Céladon, Suzani… selon le thème de leur décoration, fusion de styles et de cultures entre le Maroc, l’Afrique noire, l’Inde, l’Orient… Imaginée par Meryanne, la décoration marie le mobilier qu’elle a créé et les objets qu’elle a détournés comme ces pans de paravents en bois sculpté qui viennent sublimer les portes ou ces anciens plafonds placés au dos des assises de canapés. Photos d’époque, tissus brodés d’Ouzbékistan, têtes de lit inspirées des lances Touaregs ornées de bracelets en corne du Sénégal… apportent un côté unique à chaque chambre et font de chaque séjour une bien belle invitation au voyage.

A partir de 1600 Dh la nuit en chambre double avec petitsdéjeuners.

Agafay

La Pause

Palmeraie

Tigmiza

Au coeur de la Palmeraie, Tigmiza - la maison d’Izza berbèreabrite entre ses murs aux allures de kasbah, 27 suites, pavillons et villas dont une, royale, de 400 m2. Véritable invitation au voyage, la déco des dix suites - Zen, Anglaise, Majorelle, Chinoise, Verte, Art déco, Orientale, Brute…nous mène vers des escales intemporelles marquées par des objets chinés aux quatre coins du monde. Dans la Bambouseraie, trois pavillons - avec chacun un salon, une chambre baignée de lumière ainsi qu’une terrasse privativenous immerge dans la végétation. Au « Village », 14 villas aux allures de kasbahs, articulées tel un village berbère, offrent un sentiment d’intimité renforcé par l’architecture épurée. Notre spot préféré ? La Terrasse du 1er où l’on se retrouve pour profiter du coucher du soleil sur la palmeraie tout en sirotant un cocktail. Hors du temps.

A partir de 1 900 Dh la chambre double avec petitsdéjeuners.

Il y a plus de 15 ans, il fallait être sacrément visionnaire pour imaginer héberger quiconque dans ce désert de pierre, desservi par une petite piste peu engageante (rien à voir avec la route goudronnée d’aujourd’hui !). Et pourtant… Adresse confidentielle, La Pause accueillait les amis d’amis en quête d’exclusivité. Le spot : une vieille ferme en pisé, au coeur d’une oliveraie alimentée par un oued au lit creusé dans la roche. Si la base a été conservée, le lieu a, depuis, bien évolué. Une dizaine de petites maisons en pisé ont été érigées sur les flancs de la colline et huit tentes, de l’autre côté de l’oued, accueillent les visiteurs en quête d’absolu. Ici, il n’y a pas d’électricité… La principale source d’énergie: la gravité. Si une attention toute particulière a été portée à la préservation du patrimoine culturel - en témoigne la déco minimaliste où chaque objet possède une fonction -, la mise en valeur de la gastronomie locale épouse des traditions plus méditerranéennes. Certes, le mouton est cuit dans un four en terre… mais l’épaule d’agneau vous sera servie accompagnée d’un gratin dauphinois. Le tajine de boeuf ? Il sera aux poires, aux pruneaux et aux amandes. Après ce divin repas, vous aurez le choix entre ne rien faire - vive la sieste à l’ombre d’un olivier ! - ; griller quelques calories le temps d’une randonnée dans le canyon en contrebas ou dans le désert alentour, seul ou accompagné d’un guide ; jouer une partie de cross golf - 9 trous -, accompagné de votre âne-caddie ou préférer le disc golf avec un frisbee pour remplacer la balle de golf. A moins de ne préférer une petite balade à dos de dromadaire ou sur un VTT… A partir de 1700 Dh en tente double avec petits-déjeuners. Lodge : 2 200 Dh pour deux avec petits-déjeuners

Adresses p.56

MADAME CRÉE

GUYLAINE TILLEAU HAND.SO.ON

Rédactrice de mode pour les plus grands titres, Guylaine Tilleau voue une véritable passion aux belles matières en particulier, aux saris en général. Entre l’Inde et le Maroc, elle a imaginé Hand.So.On, une marque exclusive aux pièces numérotées. Il était une fois une bien jolie aventure…

Tout commence par un sari sorti d’un placard et transformé en robe croisée dans un atelier de Marrakech. Le milieu de la mode parisienne s’extasie devant cette merveille. Guylaine Tilleau se dit qu’elle tient peut-être une idée pour redonner vie à ces étoffes chargées d’histoire. Elle commence avec les saris qu’elle a chinés lors de précédents voyages. Des étoffes anciennes, en crêpe de soie, longues de cinq mètres, dans lesquelles elle ne peut faire découper plus de deux modèles. Les mains expertes des brodeuses se chargent ensuite d’apporter à ces pièces uniques le raffinement du Maroc. La créatrice Clarisse Virot - oui, oui, celle des sacs et des ceintures pour lesquels on serait prête à se damner… - lui propose de participer à une vente privée qu’elle organise. En une journée, les 30 robes qu’elle avait préparées sont vendues. Nous sommes en 2018. C’est le début du succès. Hand. So.On - en référence au terme "etcetera" qui traduit en anglais (« and so on ») évoque la continuité de l’histoire de ces saris - prend son envol. Vient alors une collaboration avec Zadig & Voltaire qui lui achète toutes ses robes kimonos, soit près de 200 pièces.

Au fil du temps, les modèles évoluent mais l’exclusivité perdure. Aux robes kimonos sont venus s’ajouter des chemises, des jupes et des pantalons. Chaque modèle est numéroté avant de rejoindre sa boutique très sélect d’une destination ultra chic. En cinq ans, Guylaine Tilleau a étoffé son réseau d’antiquaires qui lui sélectionnent les plus beaux saris en crêpe de soie. La créatrice a aujourd’hui à son actif plus de 5 000 pièces. Et toujours la même passion pour ces étoffes anciennes. La bonne nouvelle? Jusqu’au 31 mars, Guylaine Tilleau organise des ventes privées dans sa maison de Marrakech (sur rendez-vous). Le reste du temps, vous pouvez retrouver ses modèles chez House of Augustine et dans le nouveau concept store de Khalid Art Gallery.

Guylaine Tilleau 00 33 6 09 64 64 09

Madame

LE STYLE MADAME

CHIC ET CHAMPÊTRE

Tailleurs, chemisiers, robes du soir, chaussures, accessoires… Une seule adresse pour un dressing chic et branché !

Chic et champêtre

Gandoura 3 500 Dh Fadila El Gadi , collier 5 760 Dh, manchettes 4 260 Dh et 3 660 Dh Dar Bouchaib, bottes 3 150 Dh et sac 1 500 Dh Virginie Darling.

Photos : Alexandre Chaplier

Mannequin : Ghizlane

Maquilleuse et coiffeur : Zineb et Hakim pour Bel'Ange

Photos réalisées à la Kasbah Es Saada

Jupe 1 500 Dh, haut en crochet

500 Dh, caftan 5 000 Dh Gypsy

Queen, collier 1 090 Dh Dar

Bouchaib, sandales Zila Russi

1 500 Dh Boutique 961

Robe 1 800 Dh boutique 961, cape en plumes 5 500 Dh Stella Cadente, ceinture 550 Dh Virginie Darling, collier 9 060 Dh Dar Bouchaib.

Kimono porté en robe longue

7 900 Dh Hand.So.On, collier

9 880 Dh, manchettes 3 500 Dh, bracelets 2300, 2700, 2900 et 3600 Dh Dar Bouchaib, boots

2 200 Dh Virginie Darling

Robe 2 600 Dh Laly, collier 9600 Dh, manchettes 10 000 Dh Dar Bouchaib.

Robe 3 500 Dh Atelier 44, perfecto 3 500 Dh Chakib Louigat, collier 5 840 Dh, manchettes 4740 Dh et 3280 Dh Dar Bouchaib.

Robe 2 100 Dh Norya Ayron, colliers 10 160 Dh et 4 700Dh, bracelets 3 140 Dh, 2 680 Dh et 3 100 Dh Dar Bouchaib, sac 1 650 et sabots 1 250 Dh Virginie Darling.

Robe 2 200 Dh Hanout, collier 6760 Dh, manchette 3390 Dh, bracelets 3 100 Dh, 2 680 Dh, 3 620 Dh et 1 600 Dh Dar Bouchaib, sabots 1 300 Dh

Virginie Darling, sac bowling 3 400 Dh

Stella Cadente

ADRESSES

MADAME SORT

LA MAMOUNIA

Avenue Bab Jdid

05 24 38 86 00

CDA GALLERY / L’BLASSA

38 rue Tarik Ibn Ziad, Guéliz 06 68 39 18 70

COMPTOIR DES MINES GALERIE

62 rue Yougoslavie -Guéliz 06 63 01 01 91

MCC GALLERY

281 Sidi Ghanem 06 61 49 77 92

FONDATION MONTRESSO Visites sur rendez-vous info@montresso.com

MACAAL

Résidence Al Maaden - Route des Golfs

06 76 92 44 92

GALERIE SINIYA28

Rue Tariq Bnou Ziad, Guéliz 06 61 10 74 66

GALERIE 38

64 rue Tarik Ibn Ziad - Guéliz 06 61 85 99 36

DADA

2, place Jemaa El Fna 07 06 08 42 42

MADAME DÉCOUVRE

KHALID ART GALLERY

14, rue Dar El Bacha 05 24 44 24 10

ZUSHI

Avenue Mohammed VI

En face de la Gare des Trains 05 24 20 18 85 07 00 79 17 17

LA BOUCHERIE CONCEPT STORE

126, Riad Zitoun Lakdim

SHAHNAZ

16 bis, Sidi Ali Ben Hamdouch

Dar el Bacha

05 24 42 74 59

INFINITE GLOBAL BEAUTY

M Avenue - Emplacement 126

05 24 44 67 22

MADAME AIME

ROUTE D’AMIZMIZ

JNANE TIHIHIT

Douar Makhfamane

Lalla Takerkoust 06 62 16 32 26

BERBER LODGE

Oumnas Route d’Amizmiz 06 62 04 90 43

BELDI COUNTRY CLUB

Km 6, route d’Amizmiz 05 24 38 39 50

KASBAH BELDI

Lac de Lalla Takerkoust 05 24 38 39 50

PALAIS PAYSAN

Km 20, route d’Amizmiz 06 08 84 84 04

ROUTE D’ASNI

LE DOMAINE DE LA ROSERAIE

Km 60, route de Taroudant

Ouirgane 05 24 43 91 28

LE DOMAINE DE MALIKA

Marigha

Ouirgane 05 24 48 59 21

OLINTO Ouirgane 06 61 82 70 93

KASBAH TAMADOT

Asni 05 24 36 82 00

DOUAR SAMRA

Tamatert

06 36 04 85 59

LA KASBAH DU TOUBKAL

Imlil

05 24 48 56 11

KASBAH BAB OURIKA

Route de l’Ourika

Km 38, route de l’Ourika

06 61 63 42 34

CHEZ JUJU

Station de l’Oukaïmeden

05 24 31 90 05

PALMERAIE

LES DEUX TOURS

Circuit de la palmeraie

Douar Abiad

05 24 32 95 25

JNANE TAMSNA

Circuit de la palmeraie

Douar Abiad

05 24 32 84 84

TIGMIZA

Douar Laghribate

Bab Atlas

05 24 39 37 00

AGAFAY

LA PAUSE

06 10 77 22 40

LE STYLE MADAME

FADILA EL GADI

Passage Gandouri, rue de Yougoslavie

05 24 44 92 33

BOUTIQUE 961

Marrakech Plazza

Place du 16 novembre 05 24 42 11 44

LALY

137 Dar El Bacha

Médina 05 24 42 82 00

ADRESSES

GYPSY QUEEN

Passage de la Liberté

Rue de la Liberté

Guéliz

06 97 87 81 48

VIRGINIE DARLING

437 Sidi Ghanem 06 00 54 22 04

HANOUT - 90 Sidi Abdelaziz

Médina - 15 Rue Riad Zitoun el Jdid

Médina 06 48 12 97 38

RIAD STELLA CADENTE

29 Riad Laarousse

Dar el Bacha 06 62 63 42 26

DAR BOUCHAÏB

7 Derb Baïssi

Rue de La Kasbah 06 61 19 32 02

ATELIER 44

44 Rue Tarik Ben Ziad

Guéliz 05 24 20 14 89

NORYA AYRON

17 Rue Tariq Bnou Ziad

Guéliz 06 61 29 59 90

CHAKIB LOUIGAT 06 44 81 38 37

BEL’ANGE

Carré Eden

Boulevard Mohammed V

Guéliz 05 24 42 00 36