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The Flavor Of Colors à la Galerie 38

« Ce qui est sans forme est sans couleur » écrivait Jacques Ferron. Affirmation qui correspond parfaitement à l’exposition inaugurale de La Galerie 38, à Marrakech. Pour son ouverture, la galerie met en avant formes et couleurs, à la fois corrélatives et interdépendantes. Née en 2010 de la rencontre de deux passionnés d’art, Fihr Kettani et Mohammed Chaoui El Faiz, la Galerie 38 est historiquement implantée à Casablanca, au cœur du Studio des Arts Vivants, centre culturel et artistique qui abrite également l’École des Arts de la scène et un théâtre professionnel. Pour leur deuxième ouverture, ils ont choisi Marrakech avec une exposition intitulée « The Flavor Of Colors » qui met en avant les formes et les couleurs, à commencer par l’abstraction symbolique du maître de l’Ecole de Casablanca, Mohamed Hamidi et à l’hypnotisme des ondulations lumineuses de son élève Younes Khourassani . Puis des poétiques fragments picturaux de Yacout Hamdouch au chimérique univers de Ines-Noor Chaqroun , en passant par les captivants totems de Ghizlane Agzenaï aux énergiques rouages de Meriam Benkirane , c’est un chemin plastique et transgénérationnel auquel conduit cette exposition liminaire de La Galerie 38 Marrakech. Un parcours plein de nuances chromatiques et de matières qui revêtent une importance telle qu’elles deviennent indissociables.

Galerie 38 - Jusqu’au 10 avril

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Madame Sort

Special Projects

Pensée comme un regard pluriel sur les notions de territoire, de temps et d’espace, la 4 e édition du programme In-Discipline s’articule en tant que dialogue multiple entre les arts et les cultures. Après avoir mis à l’honneur le Bénin, la Côte d’Ivoire, la République Démocratique du Congo et la République du Congo, cette édition fait halte dans les états du Sud aux États-Unis. Regroupés sous le parrainage de Fahamu Pecou, ce sont sept artistes afroaméricains qui font face à la notion d’identité Noire –Blackness – en ébranlant les désignations imposées.

Abi Salami, Michael Reese, Gregory Michael Carter, Ariel Danielle, Cosmo Whyte, Paul Stephen Benjamin et Fahamu Pecou déconstruisent les couches constitutives d’une identité complexe et de la façon dont elle est représentée. Majoritairement établis à Atlanta, ville dont l’histoire est intrinsèquement liée à celle de l’esclavagisme, les artistes reconsidèrent de manières singulières les formes de violence. Sondant la Mémoire collective et individuelle, les œuvres de Blackness mettent en lumière une perception multiple de l’identité Noire.

Fondation Montresso - Du 12 février au 6 mai