Lolamag web women nov by Rachel Bellaiche

LO’LA - Nov/Dec 2015

LIFESTYLE FORMEN MODERN MEN&& WOMAN INISRAEL ISRAEL LIFESTYLE LIFESTYLE FOR MODERN & WOMAN INWOMAN ISRAEL IN FOR MODERN MEN

DIRECTEUR GENERAL Ariel Azoulay Tel: 0544-95-08-01 Nathan Ouaknin Daniel Bitane direction@lola-magazine.comt

SECRETARIAT Aurelie Bouaziz contact@lola-magazine.com Tel: 07-32-75-74-98

REDACTION Ariel Azoulay Dahlia Perez SaHaD Orly Insol Sabrina Benhamou Vanessa Attali redaction@lola-magazine.com

COMMERCIAL Ariel Azoulay Elie Guedj commercial@lola-magazine.com

GRAPHISME Rachel Bellaiche Rahel Cahen Aurelie Bouaziz (publicité) graphisme@lola-magazine.com

ADRESSE Yad Haroutsim,15 Talpiyot - Jerusalem

ONLINE www.lola-magazine.com et rejoignez-nous sur facebook

Sauf pour un usage personnel et privé au sens de ce Code, il est interdit d'utiliser, de reproduire intégralement ou partiellement, sur quelque support que ce soit, le présent magazine ou son contenu,sans l'autorisation préalable écrite de notre rédaction.

ÉDITO Mesdames,

La saison des pluies a commencé, l’hiver arrive doucement mais sûrement. Et comme dirait le Baal Shem Tov, la joie est ce qu’il y a de plus important. En Israël quand il pleut à torrent, que des énormes giboulées cassent ton pare-brise et les fenêtres de ta voiture, que le courant a sauté laissant plus de 8.000 familles dans le noir, que du même coup ton frigo ne fonctionne plus, t’obligeant à manger en un temps record tout ce qui s’y trouve… eh bien tu ris, car dans ce pays désertique la pluie est signe de bénédiction ! Ce qui ne t’empêche pas de te demander comment un pays à la pointe de la technologie hitech, des progrès médicaux défiant la science, à la tête de tellement d’inventions que tu en as perdu la liste, se trouve dans le noir total dès qu’il tombe quelques gouttes… La nature a ses mystères… Et puis, le pays connaît de nouveau depuis Souccot une série d’attaques propagées dans tous le pays, qui ne semblent pas s’arrêter avec la pluie, alors là, peut-on encore se réjouir ? Le Baal Shem Tov dirait encore que « oui », car rien d’autre n’existe ni ne doit exister en dehors de la joie… Pour toutes ces femmes et ces hommes qui me ressemblent, à qui je ressemble, avec qui nous ne faisons qu’Un. Quelques lignes – ce n’est pas grand chose, mais c’est une partie de la pierre à l’édifice –, pour se souvenir, pour ne pas oublier. Peuple vivant, pour savoir où l’on va, nous ne devons jamais oublier d’où l’on vient. La mémoire de l’Homme est inscrite dans notre Histoire. SaHaD

SOMMAIRE WOMEN

20 12

BIEN ÊTRE 6

TOURISME

Lo’la Santé AVC

Lo’la Beauté Cartographie du teint

Lo’la Tourisme Mitzpe Ramon

Lo’la Fashion Fashion Week TLV

PLAISIRS 22

Lo’la Rencontre Sophie Stern

Lo’la Coup de coeur Bamboo

ARTS SPORT 12

Lo’la Fitness 10 conseils sinon rien

Lo’la Arts Léon Sternberg

Lo’la Arts L'art Géorgien

Lo’la Star: Shy'm De Tel Aviv à Paris

Abonnez-vous à Lo'la Magazine sur www.lola-magazine.com ou envoyez un mail à contact@lola-magazine.com 6

Nov/Dec 2015 - LO’LA

Lo’la Culture Top livres

RECETTES 34

Lo’la Recettes Recettes Hiver

JEUX 36

Lo’la Jeux Mots fléchés & Sudoku

ASSURANCE

INTERVIEW 14

LECTURE

MODE 20

Lo’la Esthétique Chirurgie des seins

RENCONTRE 10

Lo’la Assurance Avi Sibony

Link of Health mutuelle prevoyance SANTE

LA CENTRALE DES MUTUELLES

PROPOSENT DES EMPLOIS DE LONGUE DURÉE 800 postes à pourvoir Un avenir stable en Israël Postes évolutifs Formation assurée

PROFIL RECHERCHÉ :  La maîtrise de la relation téléphonique  La maîtrise des outils bureautiques  Un relationnel aisé  Une capacité de rédaction et de synthèse  De l’autonomie et de la prise d’initiative

ACTIVITÉ PRINCIPALE DU POSTE Le/la conseiller(e) mutualiste est chargé(e) de conseiller, mener des actions de prospection, promouvoir la gamme de produits, de prestations et de services (complémentaire santé, prévoyance, épargne, retraite, …) auprès d’une clientèle de particuliers en réalisant des études spécifiques et un suivi auprès des clients. Il/elle contribue à la valorisation de l’image de l’entreprise mutualiste auprès de ses interlocuteurs et partenaires et au développement du chiffre d’affaires santé/prévoyance.

DIRECTION DU DÉVELOPPEMENT & RECRUTEMENT JULIA : 052.556.63.11 Horaires d’appel du Lundi au jeudi de 10h à 20h Vendredi de 10h à 13h development@linkofhealth.com - www.grouplinkhealth.com

Lo’la Santé

Accident Cardio Vasculaire ? David est victime d’un Accident Cardio Vasculaire (A.V.C.) ou attaque cérébrale. Pourtant, il n’a pas « eu de maux de tête »! Et dans son cas, c’est seulement 2 ou 3 jours après les premiers symptômes que son « état s’est dégradé ». Il ne « peut plus parler et est paralysé de tout le côté gauche ».

était une journée ordinaire pour David. Comme à son habitude, en fin de journée, il rentre du boulot, en musique, à bord de sa voiture. Sauf que, durant le trajet qui le conduit chez lui, le colosse de 36 ans ressent comme des « picotements » ou plutôt de « l’électricité dans son bras et sa jambe gauche ». Le père de famille ne s’affole pas plus que ça. Il se dit: « ça va passer ! » . Alors une fois arrivé à la maison, il prend une petite douche fraîche. Mais, il se sent toujours un peu fébrile. Il pense à l’AVC, mais pourtant il n’appelle pas les urgences pour autant, et ce malgré, les recommandations de sa femme.

Selon l’OMS

c’est la première cause de handicap physique de l’adulte et la première cause de décès dans le monde. Ce serait aussi la troisième cause de décès dans la plupart des pays occidentaux.

Nov/Dec 2015 - LO’LA

David « ne veut pas l’accepter ». Il fait un déni. A ce moment là, il a encore toute sa mobilité et peut encore parler… Mais sa femme insiste, alors David décide de se rendre à l'hôpital. Seul, en voiture, pour ne pas déranger sa femme et ses enfants. Arrivé aux urgences, il n’a plus la force de marcher. Tout le monde connait la rapidité aux miyoune…On le fait « patienter comme tous les autres patients ». En réalité, David est victime d’un Accident Cardio Vasculaire (AVC) ou attaque cérébrale. Pourtant il n’a pas « eu de maux de tête »! Et dans son cas, c’est seulement 2 ou 3 jours après les premiers symptomes que son « état s’est dégradé ». Il ne « peut plus parler et est paralysé

de tout le côté gauche ». Si avait été pris en charge plus tôt, il aurait peut-être pu éviter les séquelles et la rééducation. On lui aurait surement donné de l’aspirine pour diluer le caillot de sang. Heureusement, David a évité le pire. Il est passé de deux paquets de cigarettes par jour à deux cigarettes par jour, et surveille aussi son alimentation. Actuellement, il se refait une santé à l'hôpital Tel achomer, complexe hospitalier qui détient un service de neurologie et un service spécialisé dans les traumatismes du cerveau. Il devra séjourner à l'hôpital durant 4 mois et pratiquer durant cette période des exercices intensifs de rééducation…

1/600 120 000 est atteint d’un AVC / an (Europe, États-Unis)

personnes souffrent d’un AVC / an (en France)

Qu’est qu’un A.V.C. ? Il s’agit d’une défaillance de la circulation sanguine qui affecte une région plus ou moins importante du cerveau. Ce déficit neurologique est soudain et d’origine vasculaire c’est-a-dire causé par un infarctus ou par une hémorragie au niveau du cerveau.Il survient donc à la suite de l’obstruction (caillot de sang) ou de la rupture d’un vaisseau sanguin. Ce dernier provoque alors la mort des cellules nerveuses, qui sont privées d’oxygène et des éléments nutritifs essentiels à leurs fonctions. Un AVC peut être ischémique, cela représente 80% d’entre eux ou hémorragique 20% des cas. Les probabilités de faire un AVC ischémique augmentent avec l’âge ! Les probabilités de faire un AVC hémorragique est indépendante de l’âge! En effet, les symptômes peuvent varier d’un cas à l’autre et la gravité des séquelles dépend de la région du cerveau qui a été atteinte et des fonctions qu’elle contrôle. Il faut savoir que plus la région privée d’oxygène est grande, plus les tissus cérébraux sont endommagés et plus les séquelles risquent d’être importantes. La prise en charge doit être rapide dans les 3 heures dès l’apparition des premiers signes. Pour David qui a ressenti les premiers signes et la paralysie du côté gauche de son corps cela signifie que c’est dans la zone de l’hémisphère droit du cerveau que s’est déroulée la lésion cérébrale.

17,5 millions

nombre de décès imputables aux maladies cardio-vasculaires

Quels sont les signes annonceurs de l’AVC? - Perte de la motricité - Perte de coordinations - Vertiges - Perte de la sensibilité - Faiblesse dans un côté du corps - Confusion mentale - Troubles du langage - Perte de la vue - Perte de connaissance - Avoir la nausée, ou vomir Pour les infarctus, des douleurs ou une gêne dans la partie centrale de la poitrine, ou au niveau des bras, de l’épaule gauche, des coudes, de la mâchoire ou du dos. Ces symptômes apparaissent très rapidement (quelques secondes suffisent) et peuvent disparaître tout aussitôt. PREVENTION: Comment réduire le risque de maladie cardiovasculaire? Posez trois questions très simples à la personne en crise. 1. Lui demander de SOURIRE. 2. Lui demander de lever LES DEUX BRAS. 3. Lui demander de PRONONCER UNE PHRASE TRÈS SIMPLE (ex.. Le ciel est bleu

Si elle a de la difficulté à exécuter l’une de ces tâches, appelez les secours et décrivez les symptômes. - Cesser de fumer - Réduire l’apport en sel dans son alimentation - Consommer des fruits et des légumes - Pratiquer une activité physique régulière - Eviter l’usage nocif de l’alcool PROGRÈS CONTRE LA MALADIE : Bonne nouvelle pour les maladies, des chercheurs du département de neurologie de l’université de Tel-Aviv ont découvert que le traitement par oxygène hyperbare aide à récupérer des facultés cognitives comme la mémoire et la capacité de concentration, des années même, après la survenue d’un traumatisme crânien ou d’un AVC. Ce nouveau traitement pourra également permettre la prévention de la maladie d’Alzheimer et de la démence vasculaire...

aujourd’hui).

À la suite d’un AVC, certaines personnes auront des difficultés: d’élocution, d’aphasie et seront également sujets à des problèmes de mémoire. Elles pourront aussi être atteintes d’une paralysie plus ou moins importante du corps, tout comme David l’a été juste après l’accident. Environ 1 individu sur 10 récupère complètement.Les causes seraient internes, liées à l’alimentation ou à l’hygiène de vie (surpoids) l’obésité, le cholestérol, mais aussi le manque d activité sportive, utilisation nocive d’alcool et le tabagisme…

31%

de la mortalité mondiale totale.

Selon l’OMS, c’est la première cause de décès dans le monde. Ce serait aussi la troisième cause de décès dans la plupart des pays occidentaux. 17,5 millions le nombre de décès imputables

aux maladies cardio-vasculaires, soit 31% de la mortalité mondiale totale.Parmi ces décès, on estime que 7,4 millions sont dus à une cardiopathie coronarienne et 6,7 millions à un AVC (chiffres 2012). PAR NATHALIE L.

7,4 millions

de ces décès sont dus à une cardiopathie coronarienne

6,7 millions de ces décès sont dus à un AVC

LO’LA - Nov/Dec 2015

Lo’la Beauté

JENNI

CATOGRAPHIE

TEINT

Salut à toutes ! Lo’la Mag vous présente cette maquilleuse, pas comme les autres, qui a ravie TOUTE la rédaction !

BRON Z E R , BLUSH & HIGHLIGHTER

sont des outils ultra-efficaces pour créer un teint travaillé qui affiche bonne mine. Encore faut-il savoir bien placer ces trois outils afin de ne pas se retrouver à côté de la plaque! Contrairement au fond de teint, qui s’étale sur l’intégralité du visage, le bronzer, le blush et le highlighter se doivent d’être placés à des endroits bien précis. Voyons ensemble de quels endroits stratégiques il s’agit !

Le bronzer sert surtout à donner un peu de couleur à votre teint afin d’avoir un effet "mine d’été". Le bronzer peut être soit irisé soit mat. Quand votre bronzer est mat, on peut également parler de « contouring ». L’action du « contouring » est l’action de creuser le visage avec une poudre foncée (creuser par exemple les joues ou les côtés du nez pour les faire apparaître plus petits ou moins proéminent) et de relever

Nov/Dec 2015 - LO’LA

certaines parties du visage avec une poudre lumineuJENNI se, donc le highlighter tel : 0523682524 que nous verrons en Mail : jenni.mua.tlv@gmail.com troisième étape. Le bronInstagram : jenni_mua_tlv zer s’applique donc au Facebook : jenni make up artist pinceau kabuki afin de travailler le produit à perfection sans laisser de traces, car le kabuki écrasera le bronzer dans votre peau.

les

4 Étapes

LE BRONZER Le bronzer sert surtout à donner un peu de couleur à votre teint afin d’avoir un effet « mine d’été ».

De chaque côté du visage, dessinez un trois : partez d’abord du front (dessinez le bord des tempes) puis descendez dans le creux des joues pour repartir et dessiner le bord de la mâchoire. Si vous le jugez nécessaire, vous pourrez également en appliquer sur les côtés de votre nez

•Pinceau Kabuki 182 M.A.C (281 nis) •Poudre Bronzante Légère, Guerlain

LE BLUSH

LE HIGHLIGHTER

Le blush, je ne cesse pas de le répéter, est une étape indispensable du make-up. Vous pouvez aisément passer outre la case bronzer ou highlighter, mais pas la case blush. Tout simplement parce que le blush réveille votre visage et rehausse les tons de votre make-up des yeux.

Le highlighter teint (ou touche lumière), n’est pas à confondre avec la touche lumière des yeux, mais tous les deux ont le même but : mettre en valeur une partie de l’anatomie.

Si vous avez appliqué du fond de teint au préalable, sans blush vous ne ressemblerez à rien. Si… à un zombie.

La touche lumière teint peut être appliquée en crème, en poudre ou en liquide, et sert surtout) mettre en valeur le haut des pommettes et vous donnera un fini perlé/satiné style Jennifer Lopez ou Kim Kardashian. Sur chaque moitié de visage tracez un V comme représenté sur le schéma.Vous pouvez sans problème superposer highlighter et blush. Veillez juste à bien travailler la matière quand il s’agit d’un produit crème ou liquide. Je conseille fortement la Mineralize Skinfinish de M.A.C pour les débutantes, qui se travaille à merveille.

Bref, il est très simple d’appliquer du blush. Tout simplement : souriez, et appliquez le blush sur la partie la plus « avancée » de vos pommettes en partant des tempes. Simple comme bonjour !

•Pinceau Blush : 128, M.A.C (128 nis)

•Highlighter crème : Cream Colour Base (Pearl), M.A.C •Highlighter poudre : Mineralize Skinfinish (Soft and Gentle), M.A.C

Voilà le résultat final de l’application de nos outils teint (un fondu très grosso modo) mais j’espère qu’il vous fera comprendre ce que j’essaye de vous démontrer. On voit très bien l’effet du bronzer : un visage creusé qui « cache » les parties trop proéminentes d’un côté, et de l’autre côté on remarque le blush qui donne effet bonne mine et effet « je suis émue », puis finalement on note la partie des yeux qui est sensiblement relevée par l’effet du highlighter. En espérant avoir pu vous apporter des connaissances en plus, je vous souhaite une bonne routine de teint ! Allez, encore 5 minutes de plus dans la salle de bain chaque matin ! LO’LA - Nov/Dec 2015

Lo’la Rencontre

Sophie STERN

Sophie Stern, l’auteure, nous livre un deuxième roman à l’ambiance feutrée et prenante

“Maison de famille”

u’est-ce qui t’a donné envie d’écrire ? Quels sont les auteurs que tu aimais quand tu étais enfant et adolescente ? J’ai toujours écrit. J’ai commencé enfant, avec des centaines de lettres écrites à mes grands-parents maternels dont ma grand-mère qui vivait à Tel-Aviv. Ensuite, j’ai commencé à écrire un journal. Au lieu de jouer avec mes frères et sœurs à cache-cache, je préférais m’isoler dans une chambre pour rédiger un journal que je cachais. Un journal secret. Vers treize, quatorze ans, je me suis mise à écrire des petites nouvelles dans des cahiers d’écolière. Voilà, ça c’est mon passé d’enfant écrivain… J’ai toujours beaucoup lu évidemment, j’étais une grande lectrice, surtout adolescente. J’ai eu un coup de foudre pour Flaubert, un auteur très important pour moi. Et aussi Stephan Zweig, j’ai dévoré toute son œuvre. Il y a eu plusieurs périodes, mais ces écrivains ont joué un rôle.

MAISON DE FAMILLE Une vieille maison de famille délabrée. Vingt-quatre heures passées dans une vieille bâtisse de Normandie qui sont, pour Elsa Fisher, une confrontation avec son passé, son enfance, mais aussi avec ses racines. Sophie Stern, l’auteure, nous livre un deuxième roman à l’ambiance feutrée et prenante. Le testament français d’une famille juive ashkénaze, dont le rêve éventé d’une identité juive française posée, durable, apaisée, a volé en éclats. Entretien avec la romancière qui nous parle du passé pour mieux interroger le présent et l’avenir.

ver refuge, pendant vingt-quatre heures, dans la vieille maison de famille dont elle a gardé la clé. Elle va errer durant une journée, de souvenir en souvenir, et là c’est à la fois une confrontation avec son passé, son enfance, mais aussi avec ses racines. Beaucoup d’albums de famille, beaucoup de tableaux, qui la renvoient en fait, sans arrêt, pas seulement à son enfance, mais au passé de sa famille, à l’histoire, au destin de ses grands-parents paternels, une famille juive allemande qui a fui l’Allemagne. Un grandpère qui a réussi à survivre en quittant juste à temps l’Allemagne nazie, une grand-mère artiste qui a donc renoncée au piano, à son art, avec la guerre. Bref, c’est tout le destin d’une famille, juive allemande, de la grande bourgeoisie, et là on voit défiler tout un monde. Une partie du roman met en lumière cette période-là. Ce n’est pas anecdotique ou folklorique, c’est en fait totalement intentionnel de ma part. Je parle de l’identité de cette narratrice, de l’identité juive. Elle est aussi la fille de ce père juif allemand, caché dans une église, qui a compris le danger d’Hitler et qui a su sauter du bateau à temps. Elle est la petite-fille de cette grand-mère qui était extrêmement douée, artiste, pianiste virtuose, et qui renonce à son art.

Quelle a été la genèse de ce second roman, “Maison de famille” ? Peux-tu résumer en quelques mots le thème et l’histoire ? Les personnages ? Il y a trois ans j’ai d’abord écrit un premier roman, “Recommencer ailleurs”, qui en fait relate le périple d’une jeune Française, parisienne, en Israël. Toute sa découverte de Il y a donc bien une passerelle entre ton la société israélienne et sa confrontation premier et ton second roman, puisqu’on avec la réalité de cette société. Mais là, j’ai retrouve cette figure féminine et solitaire. eu besoin, pour ce second roman, de faire Qu’est-ce qui a changé (ou pas) pour toi la démarche inverse, c’est à dire, au condans ta façon d’écrire ? « Maison de famille », Sophie Stern, traire, de retourner vers le lieu que, entre J’ai évidemment un peu plus d’expérience, Editions de l’Avant-Propos guillemets, j’avais quitté. La France. dans ce ce qui est logique, et je pense que ce qui Disponible à Jérusalem à la librairie roman, “Maison de famille”, il s’agit d’un rea changé aussi c’est que dans le premier Vice-versa A Tel-Aviv à la Librairie du Foyer, et à Haïfa tour de la narratrice, de l’héroïne, vers son livre on est entre le roman et la nouvelle. disponible au Centre Culturel Français passé. Son passé au sens large du terme. Elle J’ai moins éprouvée le besoin de construrentre d’un colloque au Brésil, c’est une uniire l’intrigue. Dans ce second roman il me versitaire, et elle ne retrouve pas son comsemble qu’il y a un travail dans l’architecpagnon. A la place, dans leur chambre vide, elle trouve sur son ture du récit qui est plus important, plus prononcé, plus attenbureau une lettre, la lettre qu’il lui a donc laissé. Elle prémédite tif. Je pense aussi que mon style s’est encore affirmée bien que quelque chose d’assez dramatique, une lettre de rupture probje crois qu’il soit resté le même, assez impressionniste d’après ce ablement. Au lieu d’affronter cette lettre, elle s’enfuit et va trouqu’on m’a dit et qui décrit très vite une ambiance. 12

Nov/Dec 2015 - LO’LA

“ELSA EST AUSSI LA FILLE DE CE PÈRE JUIF ALLEMAND QUI A COMPRIS LE DANGER D’HITLER ET QUI A SU SAUTER DU BATEAU À TEMPS “ Je pense qu’il y a une affirmation du coté du roman dans ce livre-là. En revanche, ce qu’il y a de commun c’est qu’il y a toujours cette voix, comme çà, de la narratrice, cette voix féminine qui traverse des tas d’émotions, intérieure. Une plongée toujours dans l’univers, dans la tête, du psychisme de cette narratrice. Quand écris-tu? As-tu un « rituel d’écriture », des horaires ? Oui, j’ai un rituel d’écriture. D’abord il y a des périodes ou j’écris et des périodes ou je n’écris pas pas. Moi je ne suis pas du tout dilettante. Lorsque je suis dans ce que j’appelle une période d’écriture je suis extrêmement disciplinée. Je dépose mes enfants à l’école, je prends un café et j’écris. J’écris le matin, c’est le meilleur moment, en évitant de répondre au téléphone, d’être dans une relation quelle qu’elle soit. Je ne discute pas pendant une heure avec la voisine. Si je ne fais pas ça, je n’écris pas. Pour arriver à cette concentration que demande l’écriture d’un roman, cette plongée, j’ai besoin de cette discipline, de pouvoir écrire plusieurs heures d’affilée et d’être un peu à l’abri du monde justement, comme mon héroïne... Par ailleurs j’écris presque toujours du même endroit, de la maison. Pour faire un parallèle avec le cinéma, l’ambiance de ton roman m’a fait penser à “Violence et passion” avec cette ambiance viscontienne, un même personnage, même si celui de Visconti est beaucoup plus âgé, qui se réfugie dans une grande demeure où les objets, les photos sont comme une muraille faisant obstacle au temps présent, à la réalité. Comment t’es-tu imprégnée, as-tu recréée ce décor normand tellement français, si suranné ? Je n’ai jamais autant éprouvé le besoin d’écrire en français que depuis que je vis en Israël. Mon alya, il y a huit ans, a renforcé considérablement le besoin d’écrire. J’écrivais bien sûr avant mais d’une façon beaucoup plus dilettante, l’intensité était moindre. J’écrivais dans les cafés de Paris, c’était une activité un peu ludique et mondaine. Et puis c’est comme si en venant en Israël l’écriture était devenue une sorte de deuxième monde, et un monde nécessaire pour moi. D’ailleurs avant l’alya je ne publiais pas. C’est depuis que je suis en Israël que je publie. Ça a pris une tout autre mesure, une autre ampleur. Je pense que ça n’est pas un hasard non plus. Parce qu’il y a eu paradoxalement avec l’alya un sentiment d’exil quand même, d’une certaine partie de moi-même, au niveau culturel en tout cas. Là, c’est comme si j’avais eu à me définir davantage. Et puis il y a le recul... Quand j’ai vécu au début à Jérusalem, puis à Haïfa, j’ai vu le monde que j’avais quitté avec une distance et un regard qui avait complètement changé. Et çà, ça compte énormément. Ce n’est plus une Parisienne qui écrit des histoires parisiennes, c’est une franco-israélienne, une immigrante en fait, qui écrit tout à coup à partir de ce qu’elle vit, avec ce regard qui est complètement bousculé par l’alya. Il y a la figure d’Eyal, cet israélien trouble fête qui détruit le décor d’un passé moribond: il représente le mouvement, la vie, il vide, fait de la place, alors qu’Elsa Fisher se claquemure dans le silence et ce qui est figé. A l’instar d’Eyal, Elsa doit aussi faire le ménage, se délester de son passéisme pour avancer ?

C’est en fait toute la famille qui est liée intrinsèquement à cette maison, parce qu’elle n’est pas seulement une demeure de campagne, un lieu de villégiature où on va se distraire ou respirer le bon air l’été. En fait cette maison c’est un symbole, le symbole de tout un ancrage en France, d’un certain rêve. Le rêve justement d’une identité posée, d’une identité juive française durable, apaisée. Cette maison ressemble presque à un château d’aristocrate, on a l’impression qu’elle est là depuis des générations. Que le père en a peut-être hérité. Ce qui n’est pas le cas. Et je pense qu’il y a dans cette maison la tentation d’une installation pérenne, d’un ancrage de cette famille en France. Ce n’est pas un hasard si Eyal est israélien, que le père lui a confié la tâche de tout débarrasser pour préparer la vente de cette maison. Il faut l’énergie d’un Israélien, il faut peut-être une certaine insouciance pour arriver à ce que cette demeure soit concrètement mise en vente. Aucun des membres de cette famille n’est capable d’assumer cette tâche. Tous ces cartons entassés, qui emportent, qui transportent tout le passé et l’histoire de cette maison, de ce clan familial, c’est quelque chose de très agressif, de très intrusif pour Elsa. Il y a aussi une dimension très esthétique dans cette maison, et c’est aussi un piège. Il faut lâcher tout ça, il faut lâcher l’esthétique. Et c’est aussi une question identitaire qui renvoie évidemment, pour moi, franco-israélienne, au contexte de la communauté juive de France aujourd’hui. De tout ce que je vois et d’un certain désarroi, d’une grande interrogation liée tout simplement à la dégradation du climat social en France. J’ai évidemment été très influencée par les attentats de début janvier. Je l’ai écrit dans ce contexte-là, et il y a aussi ça dans ce roman. Je n’aurais pas écrit ce livre-là il y a dix ans. Notre passé, c’est une partie de notre identité; Estce qu’on peut couper avec soi-même ? Toutes ces questions sont indirectement posées dans ce roman. Comment l’éditeur a-t-il réagi lorsque le texte lui a été présenté ? T’as-t-il demandé de modifier, ou de supprimer certains passages ? Y a-t-il eu une négociation sur le contenu ? Comme pour mon premier roman, j’ai envoyé à mon éditeur le manuscrit. Le soir même, il m’appelait pour me dire qu’il y était totalement acquis. Après le grand oui, il y a aussi quelques contraintes, il m’a demandé effectivement des modifications au niveau du texte, du titre, qu’il n’acceptait pas. On a besoin, surtout pour les premiers romans, de savoir composer avec les éditeurs. Le titre, le nombre de pages, le contenu du livre avec des chapitres à réduire, ou à remanier. Es-tu sensible à la critique littéraire ? Que penses-tu du traitement qu’elle te réserve généralement ? “Maison de famille” est sorti seulement début juillet, donc je n’ai pas beaucoup de recul. Pour l’instant j’ai fait quelques radios et eu des articles, et surtout le courrier des lecteurs, très intéressant... J’ai eu beaucoup d’instituts qui m’ont proposé de venir parler de ce livre et de débattre autour de celui-ci. Je suis en pleine période de promotion, donc c’est difficile de faire un bilan. Pour le précédent, (“Recommencer Ailleurs”, sur l’alya) ce que je peux juste dire, c’est que j’ai eu de la chance. Il a été très bien accueilli et j’ai eu beaucoup d’échos, beaucoup d’intérêt, une réception très attentive et sensible au livre. Pour celui-là, c’est à peu près pareil aussi, même si le thème ici est plus intimiste, peut-être un peu moins consensuel. Les réactions des lecteurs ou des journalistes me donnent l’impression d’être lue avec attention, d’être comprise et c’est pour moi quelque chose d’extrêmement agréable. PAR DAHLIA PEREZ

LO’LA - Nov/Dec 2015

Lo’la Fitness

Sport, nutrition & mentale, le mélange parfait.

o’la vous présente 10 conseils qui pourraient changer et améliorer votre vie . Laissezvous guider.

MANGER INTELLIGEMMENT POUR MAIGRIR ET MAINTENIR UN POIDS IDÉAL. Cette pratique ancestrale est maintenant une tendance moderne. « La pleine conscience nutritive, c’est choisir des aliments avec une intention délibérée, en prenant conscience du goût et de la texture et en les mâchant longtemps ». Votre plaisir de manger augmentera et vous maintiendrez un poids idéal en raison de la lenteur du repas.

SPORT: SÉANCES D’ENTRAÎNEMENT ÉCLAIR. Les séances d’entrainement rapides (moins de 20 minutes) sont devenues légendes en 2015. Selon de nombreux experts, la qualité prime sur la quan-

Nov/Dec 2015 - LO’LA

tité. « Si vous travaillez dur pendant 20 minutes, vous tirez un bénéfice aussi grand – parfois plus grand – qu’à passer une heure au gymnase. » Pour de meilleurs résultats, assurez-vous que votre exercice présente une activité modérée ou vigoureuse. « Il ne s’agit pas d’une simple promenade autour du pâté de maisons ».

DÉCLIN DES RÉGIMESAMAIGRISSANTS En 2013, le NPD Group, une organisation américaine d’études de marché, a révélé que de moins en moins de gens suivent des régimes. Au lieu de se priver de nourriture, les individus se tournent vers des approches plus équilibrées et réalistes pour perdre du poids et rester en bonne santé. Cette tendance continue de croître. Les régimes ne fonctionnent tout simplement pas. Les gens ont compris que des aliments nourrissants, une activité physique quotidienne, une pensée positive et des choix futés de style de vie

procurent un corps heureux, en santé. Ainsi plus de gens mangent et vivent bien, sans régime.

TECHNOLOGIES PORTABLES POUR VOTRE SANTÉ Tous les experts sont d’avis que la popularité de la technologie portable (compteurs de calories et de pas, moniteurs de sommeil) va s’envoler en 2016, notamment grâce à l’i Watch d’Apple. Avec la technologie portable, les choix de vie plus sains sont à portée de mains. Le suivi de vos activités montrera votre bilan quotidien et vous fournira des statistiques à partir desquelles vous pourrez tirer des enseignements. Ces informations vous motiveront à bouger plus, à consommer moins de calories et à dormir plus longtemps. Plus vous porterez d’attention à votre santé, plus vous adopterez des comportements sains, meilleures seront vos chances d’améliorer votre bilan.

mesure dans les gymnases, à la maison ou en déplacement deviendront plus populaires en 2016. À la maison, c’est aussi simple que de devenir membre d’un site Web, puis de vous entraîner quand bon vous semble. Vous pouvez aussi télécharger des séances sur des applications mobiles, donc travailler sans Wi-Fi. Un service que j’aime bien est FitnessGlo.com. Afin que votre séance d’entraînement sur demande reste sécurisé, vérifiez les qualifications professionnelles des entraîneurs.

SPORT: BOUGER AU QUOTIDIEN Vous souhaitez adopter un entraînement qui reprend les mouvements de la vie quotidienne? Essayez la mise en forme fonctionnelle. Cette tendance va croître en 2016. Au lieu de travailler un groupe musculaire à la fois, la mise en forme fonctionnelle met en action plusieurs muscles en un seul mouvement. Pompes, planches, squats et fentes font partie du répertoire fonctionnel. Ces exercices imitent la façon dont une personne bouge dans la vie quotidienne. Les personnes qui suivent le protocole de mise en forme fonctionnelle verront des améliorations dans leur posture et dans la prévention des blessures.

MANGER DE VRAIS ALIMENTS Une étude israélienne publiée en septembre 2014 a démontré un lien possible entre les édulcorants artificiels et l’obésité: les édulcorants artificiels ne sont pas l’option la plus saine. « Ma philosophie est de manger de vrais aliments ». Les aliments de laboratoire ne conviennent pas à notre corps. Je recommande aux gens de manger ce qui leur convient en lisant la liste des ingrédients de l’étiquette et de manger des aliments qui viennent de la nature. Les remplaçants naturels des édulcorants artificiels comprennent le miel, le sirop d’érable et le sucre de date.

MISE EN FORME: ENTRAÎNEMENT SUR MESURE Le monde du fitness, prévoit que les séances d’entraînement vidéo sur

8 RETOUR DES VRAIS ALIMENTS NON ALLÉGÉS ALIMENTS FAIBLES EN MATIÈRES GRASSES, VOS JOURS SONT COMPTÉS : 2016 voit le retour des bons gras, un des éléments essentiels d’une alimentation saine. Lorsque vous vous passez de bons gras ou choisissez des aliments faibles en gras, vous souffrez de sécheresse de la peau, de douleurs articulaires et d’inflammation. Oubliez la notion que des produits faibles en gras sont meilleurs que leurs homologues pleins de lipides. Les produits faibles en gras sont généralement pleins de sucre, d’édulcorants artificiels ou d’autres produits chimiques pour leur donner meilleur goût. Je recommande toujours des aliments riches en matières grasses parce que vous vous sentez rassasié plus rapidement et vous mangez donc moins.

“ LES SÉANCES D’ENTRAÎNEMENT VIDÉO SUR MESURE DANS LES GYMNASES, À LA MAISON OU EN DÉPLACEMENT DEVIENDRONT PLUS POPULAIRES EN 2016 ”

EIHI (ENTRAÎNEMENT PAR INTERVALLES DE HAUTE INTENSITÉ) AVEC RÉCUPÉRATION La popularité de l’EIHI continue de croître, mais sachez que les temps de récupération après un entraînement intense sont essentiels au succès. Les gens ont abusé du EIHI en en faisant trop et en ne laissant pas leur corps récupérer assez. Non seulement vous devez prévoir des périodes de récupération pendant votre séance d’entraînement, mais vous devez aussi tenir compte des jours de repos entre les sessions vigoureuses. Les jours de récupération réduisent les risques de blessures ou d’épuisement et vous rendent plus énergique lors de la séance d’entraînement suivante.

LE RETOUR DE LA MARCHE! Je vous recommande une tendance bien-être de 2016 gratuite et bonne pour l’âme : une dose quotidienne d’espaces verts. La recherche démontre que la nature stimule les zones du cerveau associées à l’amour, à l’empathie et au plaisir. La plupart des gens passent jusqu’à 90 % de leur temps à l’intérieur, donc sortez vous balader sur les rives du Yarkon, au gan Saker ou sur ces belles plages , vous vous sentirez plus joyeux dès que vous adopterez cette saine habitude.

PAR LAURENCE

BONUS LES BIENFAITS DE LA BANANE LA DÉPRESSION : la banane contient du tryptophane qui est une protéine que le corps convertit en sérotonine. La sérotonine est connue pour être un excellent relaxant naturel. De ce fait, consommer de la banane aide à avoir un bon état émotionnel, à se sentir plus heureux et donc diminuerai considérablement les dépressions. LA CONCENTRATION : ce fruit est fort en potassium, un minéral vital, ce qui favorise la concentration et l’apprentissage car il rend les pupilles plus alertes. LA NERVOSITÉ : la banane est riche en vitamine B, ce qui aide à détendre le système nerveux. LE STRESS : le potassium présent dans la banane permet d’envoyer de l’oxygène au cerveau et de garder un pouls normal. Lors d’un moment de stress, le manque d’oxygène a tendance à augmenter, le pouls à s’accélérer et le potassium à diminuer. Une banane va vous aider à tout régulariser.

LO’LA - Nov/Dec 2015

Lo’la Star Lo’la Star

Shy’m “ De Tel-Aviv à Paris-Bercy en passant par Cannes… Shy’m nous en met plein les yeux ! Aujourd’hui, la jolie métisse est bel et bien rentrée dans la cour des grands avec cinq albums vendus à plus de 1,5 million d’exemplaires

epuis qu’elle a gagné la deuxième saison de Danse avec les Stars et qu’elle a provoqué un véritable buzz médiatique avec sa robe ultra sexy aux NRJ Music Awards à Cannes, Tamara, alias Shy’m, ne cesse de faire parler d’elle ! Aujourd’hui, la jolie métisse est bel et bien rentrée dans la cour des grands avec cinq albums vendus à plus de 1,5 million d’exemplaires, 50 millions de produits digitaux, 4 millions de followers sur les réseaux sociaux, plus de 150 millions de vues sur Youtube... Pour célébrer ses dix ans de carrière mais aussi bientôt ses 30 ans [le 28 novembre], la star a décidé de sortir un double best of intitulé « A nos Dix ans » !

Celle qui avait tourné son clip l’an dernier à Tel Aviv poursuit également sa tournée Paradoxal Tour et sera de nouveau sur la scène de Bercy-Paris les 17 et 18 novembre prochain. Portrait d’une femme accomplie qui, malgré sa timidité, le divorce de ses parents et les petits jobs pour s’en sortir, est parvenue à réaliser son rêve.

Nov/Dec 2015 - LO’LA

Depuis votre sacre à Danse avec les Stars en 2011, tout s’est enchaîné pour vous : le Zénith de Paris, les récompenses aux NRJ Music Awards, les Enfoirés, albums, clips, tournées… Comment vivez-vous ce tourbillon médiatique ? Ce n’est que du positif ! Je n’ai pas vu tout cela arriver. L’année 2012 a été pour moi un tournent incroyable dans ma vie ! Ensuite, j’ai été vraiment honorée de faire partie de la grande famille des Enfoirés. Puis il y a eu le Zénith… c’était la première fois que je partais à la rencontre de mon public et je peux dire que c’était fou comme sensation ! Quant à la tournée, je me souviens qu’il n’y a pas si longtemps, elle me semblait inenvisageable donc oui, en effet, je peux dire que je vis un véritable tourbillon qui va de surprise en surprise ! Depuis que vous avez gagné Danse avec les stars 2, la danse est-elle devenue pour vous une nouvelle vocation ? Non car, à la base, mon premier objectif était de devenir danseuse ! J’ai commencé à 15 ans le modern jazz, la danse classique… Je m’étais lancée un défi que je n’avais pas pu réaliser donc forcément, lorsque l’on m’a proposé de participer à cette émission, j’ai tout de suite accepté. Ma victoire à cette émission a été pour moi une sorte de revanche sur le passé !

Credit photo : Guillaume Gaffiot / Agence Visual LOâ&#x20AC;&#x2122;LA - Nov/Dec 2015

Lo’la Star Justement, parlez-nous de vos origines créoles… C’est malheureusement une partie de moi que je connais assez mal car j’ai toujours vécu avec ma mère en métropole mais quand j’étais jeune, je passais mes grandes vacances en Martinique, chez ma grand-mère. Je crois d’ailleurs qu’en grandissant, j’ai ressenti un manque car j’adorais manger des plats créoles, j’écoutais beaucoup de zouk et je dansais dessus en imitant ma grande sœur qui est très antillaise dans sa façon de vivre… Et puis, j’ai volontairement rajouté « M » à « Shy’m » en référence à la Martinique… à défaut d’y aller souvent, je me suis raccrochée à un tas de choses qui me rappelaient l’île de mon papa ! Bien que vous n’ayez pas grandi à ses côtés, êtes-vous malgré tout proche de votre père ? C’est sûr que je n’ai pas la même complicité avec lui qu’avec ma mère mais bien sûr, nous sommes proches. C’est un musicien [ndlr : il a chanté avec Carole Fredericks] donc je vais le voir chanter et il vient me voir mais nous n’avons encore jamais fait de scène ensemble… Toute ma famille a un penchant pour la musique et la danse donc j’ai vraiment baigné dedans depuis toute petite. Cette passion se trouve dans mes gènes ! Comment avez-vous vécu le divorce de vos parents ? J’étais très jeune. Tout cela est très lointain… mais tout va bien, j’ai bien grandi !

Pensez-vous que c’est Danse avec les Stars qui a boosté votre popularité ? Oui, c’est sûr, le fait d’être sur un prime time tous les samedis soirs pendant deux mois devant des millions de téléspectateurs a fait que lorsque je sortais dans la rue, je ne passais plus inaperçue… Votre nom de scène vient du mot « shy » qui signifie timide en anglais… Pourquoi ? Car avant, j’étais super timide et réservée. Quand j’étais petite, j’aimais rester seule dans ma chambre à faire mes devoirs… j’avais peu d’amis et je le vivais très bien car j’étais très complice avec ma mère. J’étais loin d’être une gosse capricieuse ; d’ailleurs, j’ai toujours dit que lorsque j’aurai un enfant, j’aimerai qu’il soit comme moi j’étais ! C’est important pour vous de fonder une famille ? Oui, ça c’est sûr… je veux avoir plein de bouts de chou ! Je leur transmettrai ma culture antillaise qui vient de mon père. Je suis pour le mélange, la mixité donc je pense que cela ne pourra être qu’un plus pour eux. 18

Nov/Dec 2015 - LO’LA

Comme Djamel Debbouze, Omar, Anelka… vous avez grandi à Trappes. Les connaissez-vous ? Hormis Djamel que je connaissais un peu quand on était beaucoup plus jeunes, j’ai connu les autres une fois célèbres. En même temps, c’est vrai que je suis née à Trappes mais étant très renfermée, j’avais très peu d’amis ! Et j’y suis partie à l’âge de 10 ans… J’ai passé ma scolarité à Montigny le Bretonneux (78), un bac littéraire à Plaisir et après j’ai arrêté les cours. J’ai fait pas mal de petits jobs comme serveuse dans une pizzéria afin de financer ma carte orange pour aller à Paris ; puis de rencontre en rencontre, j’ai réussi à accomplir mon rêve ! Quel est la clef de votre réussite selon vous ? Je crois que c’est parce j’ai toujours eu une espèce de foi à l’intérieur ! J’ai beaucoup cru en mes pré-sentiments. Je me suis dirigée vers les bonnes personnes et j’ai emprunté les bons chemins aux bons moments. Et même quand je me trompais, j’arrivais toujours à rebondir ! Je touche du bois pour que cela continue ! Etes-vous croyante ? J’ai une foi en la vie et c’est déjà beaucoup ! Vous avez participé à un concert SOS racisme en 2011… C’est important pour vous ce combat ? Dans mon titre « Femme de couleur », il y a une phrase qui fait référence à la tolérance mais ce n’est pas un hymne à la lutte contre le racisme. Je l’ai chanté afin de raconter mes souvenirs, mes origines, mon enfance… et donner un sens à mon pseudonyme ! Après, il est vrai qu’en tant qu’artiste,

« J’AI TOUJOURS EU LA FOI ! j’ai la chance de pouvoir véhiculer des idées et de les faire entendre donc dès qu’on m’appelle pour un concert pour la tolérance ou pour l’égalité SOS racisme avec Yanick Noah ou encore pour se mobiliser dans la lutte contre le sida, je réponds présente ! Cela vous dérange qu’on vous compare à Lady Gaga ? Non, pas du tout ! On me compare aussi à d’autres références outre-Atlantique comme Rihanna : ce ne sont que des artistes jolies et talentueuses donc au contraire cela me flatte ! En même temps, en France, on n’a pas beaucoup d’artistes qui chantent, dansent et pour qui l’image est super importante... En parlant de votre image, quels sont vos secrets de beauté ? Du sport forcément, notamment de la danse… Mais jamais de régime ! Je maigris quand je suis stressée mais je ne suis pas du genre à m’interdire des choses ! Je suis plutôt épicurienne dans la vie ! Propos recueillis par Vanessa Attali

Info Lo'la « Pourquoi avoir choisi Tel-Aviv pour le tournage du clip l'Effet de serre ? » « A l'époque du clip de la Malice, j'ai connu le travail du réalisateur Roy Raz qui est israélien. J'avais gardé l'idée de travailler avec lui car j'aime son imagerie... Et pour l'Effet de serre, cela a été naturel. On a tourné deux jours là-bas » a expliqué Shy’m*. Il y a donc pile un an, en novembre 2014, la jolie métisse avait décidé de poser ses valises en Israël afin de tourner le clip hot et sensuel de L'Effet de serre issu de son cinquième album Solitaire. Pour réaliser ce clip dont la musique est produite par le célèbre groupe israélien TYP, il était important pour Shy’m de faire appel au spécialiste qui a travaillé avec les plus grands et a notamment réalisé des clips pour Anggun “Echo (You & I)” et pour Mylène Farmer (“Lonely Lisa”). Récompensé par des trophées pour la qualité de son travail, le cinéaste avait séduit l’interprète de Et alors ? qui avait confié au micro d’NRJ, qu’avec ce clip elle prenait un « un très gros risque » évoquant la « signature visuelle, très abstraite et très arty », de l’israélien Raz ! Et pour cause ! Dans ce clip, on retrouve Shy’m dans tous ses états, en lingerie noire ou blanche, dansant avec beaux éphèbes ou évoluant dans un tunnel rouge fait d’alvéoles. Un clip qui laisse une grande place à l’imagination… Aussi, pour allier l’utile à l’agréable, l’artiste au tempérament libéré n’a pas hésité à s’octroyer un moment de détente et de baignade sur les belles plages de Tel Aviv, histoire de recharger les batteries… Un souvenir qu’elle n’a pas manqué de partager avec ses fans sur son compte instagram en postant une vidéo d’elle en bikini... C’est donc épanouie, souriante, rayonnante et sexy que la belle apparait sur la toile sous le soleil de Tel-Aviv !

Un double Best-of 10 ans de carrière, ça se fête ! Pour marquer le coup, Shy’m a fait fort ! Elle a choisi de sortir le 9 octobre dernier chez Warner son premier best-of baptisé “A nos dix ans”. Un double album composé des titres phares de la chanteuse : de Femme de couleur à La Malice, en passant par Et alors ?, ou sa reprise de Calogero, En apesanteur… On retrouve ainsi sur un premier disque Les incontournables, compilation de ses plus grands tubes et sur un second les morceaux qui n’ont pas été exploités en single et que l’artiste s’amuse à nommer “Les oubliées”, telles que Caméléon, Ta Lady ou On s’en va. Enfin, on découvre dans ce nouvel opus deux inédits : Il Faut Vivre écrit et composé par le groupe français Hyphen Hyphen et Tandem, une reprise du titre chanté par Vanessa Paradis et écrit par Serge Gainsbourg. 35 chansons en tout pour fêter ses dix ans de carrière et son trentième anniversaire. C’est ce que Shy’m a décidé d’offrir dans ce double best-of, dans lequel se trouve aussi un entretien exclusif avec elle. De quoi ravir les fans !

*Lors d’un chat avec les internautes du Parisien-Aujourd’hui en France.

LO’LA - Nov/Dec 2015

Lo’la City

LES SECRET DU DESERT

à Mitzpe

Ramon LE PLUS ! L’hôtel Beresheet est situé au milieu d’un magnifique paysage primitif, près de l’ancienne route des épices, sur le bord des falaises qui descendent dans le cratère de Ramon - un phénomène naturel extraordinaire sans équivalent dans le monde. L’emplacement unique de l’hôtel (800 mètres au-dessus du niveau de la mer) garantit un temps frais et confortable toute l’année - les clients sont invités à apporter des vêtements chauds, même pendant l’été.

asis au beau milieu du désert du Néguev, entre sentiers et falaises, sources et monts, à 85km au sud de Beer Shéva, Mitzpe Ramon jouit d’un point de vue extraordinaire et incomparable étant située sur la berge du cratère de Ramon, à 300 mètre au-dessus. “Point d’observation de Ramon”, la ville emprunte le nom du cratère sur lequel elle est nichée, « Ramon » serait une déformation de « Romain », et viendrait d’une voie que les Romains avaient construite. Long de 40 km, large de 8 km et d’une profondeur de 500 mètres, il s’agit du plus grand cratère du Neguev. Techniquement, un Machtesh (le mot hébreu traduit par « cratère ») est une vallée érodée, murée de falaises pentues de tous ses cotés, et drainée par un unique cours d’eau. Ce phénomène n’existe qu’en Israël, d’où l’introduction du terme hébraïque dans la littérature scientifique international. Notons que le Mac htesh Ramon est une exception à la définition, puisque deux ruisseaux y cheminent : Le Nahal Ramon (le plus important) et le Nahal Ardon. Un second cratère se trouve au sud, né de l’érosion de deux cratères jumeaux : le Mont Arif. Dans la ville, des traces de la vie juive qui remontent à environ 3.000 ans, à l’époque du premier Temple, ont été mises à jour. Les habitants y avaient créé d’immenses puits pour récolter, en hiver, le plus d’eau possible en vue des étés désertiques. Durant l’occupation, les Romains avaient construit une voie d’accès vers le sud. La route n’ayant pas résisté au temps, elle fut reconstruite dans les années 1950 afin de relier

Nov/Dec 2015 - LO’LA

le sud au reste du pays, et poussée au delà vers la mer Rouge. Mitzpe Ramon voit donc le jour en 1951, et la présence juive est ainsi renforcée dans le Neguev. Aujourd’hui Mitzpe Ramon reste une petite ville, assez isolée des grands ensembles urbains israéliens, et lutte avec un des taux de chômage les plus élevés du pays. L’implantation récente de plusieurs bases militaires de près de 10.000 soldats et d’une vaste base aérienne dynamise la région, ainsi que la présence de l’observatoire d’astronomie Wise, le seul au monde situé entre l’Europe et l’Australie capable de communiquer à la Nasa des informations d’ordre spatial. Quant au centre touristique, il recèle énormément d’activités reliées à l’environnement désertique : un centre touristique avec une vue spectaculaire sur le Machtesh, un parc zoologique qui abrite des animaux du désert caractéristiques de la région, des ballades à dos de chameaux ou de lamas, en jeep, des randonnées pédestres, des visites de la ferme organique ou de la maison des artistes, des escalades, des descentes en rappel, du tir à l’arc. Une petite communauté, des African Hebrew Israelites of Jerusalem (souvent appelés Black Hebrews), est une communauté religieuse d’origine afro-américaine, considérant descendre des anciens Hébreux de la Bible – mais non reconnus comme Juifs par Israël –, et qui a émigré à ce titre en Israël à partir de 1969, surtout à Dimona, mais aussi dans d’autres villes, comme Mitzpe Ramon. Ils font un parallèle incertain entre l’esclavage des Hébreux en Egypte et la traite des nègres en Afrique et aux Etats-Unis. Pour eux tout peuple affranchit devient le « peuple de D.ieu » et fait d’eux le nouveau peuple élu. PAR SaHaD

LO’LA - Nov/Dec 2015

Dorin Frankfurt

Dodo Baror

Shachar Avnet

Dodo Baror

L’essentiel L’ESSENTIEL DE LA FASHION WEEK EN 3 POINTS de la Fashion Week TEL-AVIV 2015-2016 1

udace, et indépendance sont les maîtres mots de la saison 2015-2016 de la Fashion Week de Tel-Aviv. C’est dans le futur grand centre commercial « Gindi » que pour la quatrième année consécutive Motty Reif et son équipe ont présenté le meilleur de la mode Israélienne.

Acheteurs, journalistes et blogueurs sont venus du monde entier, malgré le climat de tension qui règne dans le pays. Des talents de demain aux grands noms de la mode, tous ont répondus présents. Les designers proposent un vestiaire urbain chic, souvent décalés…Inspiré de la culture du pays, entre Orient et Occident.

Dodo Baror

Depuis 2011, l’évènement est parrainé par un créateur : Moshino, Cavalli ou Missoni. Cette année c’est l’école de mode et de design « Shenkar » ( Ramat Gan Tel-Aviv) qui est à l’honneur. Dirigé par Léa Peretz, le département mode est classé CINQUIÈME AU RANG DES ÉCOLES DE MODE les plus influentes dans le monde. Trois jours d’un marathon de la mode qui ont pris fin le 21 octobre.

Nov/Dec 2015 - LO’LA

Une affirmation identitaire : Pour le Gala d’ouverture ce ne sont pas moins de trente couturiers de renommée mondiale, tous issus de ce temple de la mode qui ont donné le « la ». Chaque créateur a fait défiler un mannequin de son choix avec le look qui le représente le mieux. Ronit Elkabetz (actrice) ouvre le bal dans une robe jaune signé Alber Elbaz sur un air de « Yaasé Shalom », puis Sigal Dekel ou Yaniv Persy et sa mannequin Titi Aynaw (1ère mannequin Ethiopienne élus Miss Israël en 2013). Ce sont tour à tour trente couturiers Israéliens qui ont collaboré avec des grands noms de la mode comme Chloé, Donna Karan ou Ossie Clark... qui se sont succédés tout au long de la soirée. Avec en point d’orgue Bar Rafaeli, dans une création de Shai Shalom : une robe pailleté argentée aux faux airs de sirène.

Le show des élèves de « Shenkar »: En partenariat avec la marque « New Balance ». Avant-gardiste et créatifs, ils nous ont présenté des jeans, des cuirs, dans un style ethnique ou Old Fashion…Le succès ne s’est pas fait attendre et deux des élèves se sont fait sélectionner, pour une interview dans un magazine de mode Américain : Shahar Avnet et Amir Shavit.

Côté tendances : designers vétérans vs Upcoming Pour le Printemps – Eté 2016, la tendance est aux années 70, 80, des jeans, des dentelles dans des couleurs chaudes ou aux accents marin. Des imprimés fleuris, des lignes graphiques…dans des cotons, de la mousseline ou des lins… (dixit le bureau d’étude de Nelly Rodi Paris ). Et en Israël quand est-il ? La maison Maskit (fondé en 1954) donne le coup d’envoi officiel de la semaine de la mode. Pour la directrice artistique Sharon Tal « reprendre la Maison Maskit est un défi ».

Lo'la Assurance

Liron Itzhakov

Cette ancienne de chez Shani Zimmerman Alexander MacQueen a réussi le pari de garder l’identité de la marque… Elle réinterprète les modèles « djellabas » dans des soies au style épuré dans des blancs ou vert émeraude… Injecte un esprit working girls avec des tailleurs pantalons gris ou noir associés à des chemises en mousseline aux imprimés fait main. Une collection chic, dans des matières douces. Côtés couleurs: Sharon mise sur les couleurs chaudes, de l’ocre, des beiges ou des orangés mais aussi de noirs et du blanc. Minimaliste les mannequins n’ont pas d’accessoires seule une petite bourse chocolat en guise de sac à main. Dans la même lignée Dorin Frankfurt, monument de la mode Israélienne,créatrice engagée et dont la réputation dépasse les frontières, présente une collection dans des jeux de gris ou de noirs pour des tailleurs pantalons aux coupes structurées. Une valeur sure…. Yaron Minkowsky quant à lui donne à voir des robes de soirées fluides, tout en légèreté et colorés.

Kobi Alperine

Coté Upcomings - On retiendra : Liron Itzhakov, dont les looks sont colorés dans des pastels jaunes, bleus ou orangés et des imprimés. Une collection fraiche 100% portable… Shani Zimmerman, repérée par Jean-Claude Jitrois, nous présente des items, aux couleurs vives, des bleus rois ou des orangés aux accents Gipsy. De longues robes féminisées par un jeu de transparence. Coté accessoires elle fait le choix de créoles maxi. Rima Romano quant à elle se démarque avec des looks dark :Du noir ou du bordeaux pour les codes couleurs. Les yeux sont charbonneux et contrastent avec le blanc immaculé des baskets. Des sacs plastiques font office de sac à main. Des cuirs, des zippés…Tout est underground. C’est Dodo Baror qui ferme ces trois jours d’euphorie avec sa marque éponyme « Pas pour toi ». Ancienne actrice, en seulement cinq ans, Dodo a conquis la planète fashion avec son style Glam rock. Présente à Los Angeles, Londres ou Berlin. Le dressing de Dodo est composé de robes aux imprimés graphiques rouge et blanc, bleu et blanc, avec des touches de noir, des broderies fleuries ou des robes noires, à clous …des boots dorés ou argentés qui donne un esprit rock à l’ensemble.Alors ringarde ou avant-gardiste, tendance ou déjantée, la mode Israélienne n’a pas fini de faire parler d’elle… PAR DARIA SOUSSAN / Crédit photos : Avi Vladman

LO’LA - Nov/Dec 2015 Dodo Baror

23 Maskit

Lo’la Coup de Coeur

Bamboo Situé dans l’une des plus belles rues de Jérusalem, Lo’la Mag a découvert, pour vous, ce fleuriste - café, unique et élégant. C’est avec un grand sourire qu’Anna, la maitresse des lieux, nous accueille dans cet endroit d’exception.

e concept est simple et pourtant tellement innovant. L’association de deux activités qui permet aux clients de se détendre dans un décor fleuri, ou bien de prendre un café, un thé ou un rafraichissement en attendant la composition de votre bouquet. L’harmonie entre les deux commerces va plus loin : quelle joie de pouvoir déguster un bon « hafouh » accompagné de merveilleuses pâtisseries ou de chocolats. Anna nous explique : « Mixer ces deux activités redouble les occasions de visite des potentiels clients et crée une atmosphère inimitable au sein de la boutique. Les clients y trouvent un espace de plaisir où il fait bon prendre son temps. Cette combinaison de plusieurs activités permet à ce type de commerces de se différencier en attirant une clientèle à la recherche de nouveautés, d’espaces d’échanges et de raffinement » Pourtant Anna, qui est montée en Israël depuis 10 ans n’est pas issue du milieu floral.

En effet, après avoir travaillé dans le monde du cinéma, elle décide de quitter ce milieu, afin de pouvoir s’occuper au mieux de ses enfants et opte donc pour un poste dans le milieu de l’internet qui voit le jour en France en 1994. C’est en 2005 qu’avec son époux, ils décident de s’installer à Jérusalem et ensemble ils décident de créer « Infolive TV », et ce, afin de lutter contre la désinformation dont notre si beau pays souffre tant. Après de longues années derrière les écrans elle décide de retourner à sa passion, qui lui fut transmise par sa mère : les fleurs. Elle suit des cours pendant plus d un an avec un grand professeur et obtient ses diplômes de fleuriste. Forte de son expérience de fleuriste chez Zer4U, elle se dit qu’il manque à Jérusalem un fleuriste proposant des fleurs de qualité et des créations originales.

Nov/Dec 2015 - LO’LA

Elle décide alors de créer sa boutique à Emek Refahim et de l’appeller « Bamboo » vu que c’est un nom international, et que tout le monde connaît sa robustesse. (Un peu comme notre pays nous confie t’elle.)Bouquet de mariée, compositions florales, décorations de salles, bref tout ce dont vous pouvez avoir besoin vous le trouverez dans ce petit coin de paradis. De plus, et pour l’avoir rencontrée, Anna se fera une joie de vous accompagner de tout son cœur. Mis à part un large choix de fleurs, Anna vous propose également des vins sélectionnés du Goush Etsion, et de délicieuses pâtisseries de la maison « gourmandises, d'un grand pâtissier, lui aussi formé en France », des parfums d’intérieur exclusif en Israël. Alors chers lecteurs, n’attendez plus et laissez vous charmer par cet endroit magique, délicat et tellement accessible.

LO’LA - Nov/Dec 2015

Nov/Dec 2015 - LO’LA

Lo’la Art

QUAND L’ART DU NUMÉRIQUE PREND PLACE EN GALERIE AVEC

LÉON STE 28

Nov/Dec 2015 - LO’LA

LOâ&#x20AC;&#x2122;LA - Nov/Dec 2015

www.eyecandy-art.com - www.modern-judaica.com

RNBERG

Lo’la Art

raîchement arrivé en Israël à peine trois mois auparavant, Léon Sternberg s’est installé à Zichron Yaacov, la belle de Samarie, quant à ses créations, que l’on a déjà pu apercevoir depuis plusieurs mois déjà, elles se sont déjà bien implantées dans différentes galeries, comme à la Sarah’s Tent Gallery (Shlomzion haMalka street) et la Art & Music Gallery (Yoel Salomon street) de Jérusalem, à la Art Market (sur le port) et la PopUp Gallery (Neve Tsedek) de Tel Aviv. Cet artiste à la technique très contemporaine a su adapter les outils d’aujourd’hui à son art graphique, en mouvance totale avec son époque ; artiste du numérique, beaucoup d’œuvres de Léon sont peintes de façon digitale, sur une tablette professionnelle Wacom, pour être ensuite exposées sur des plexiglass grand format. Les œuvres sont imprimées sur papier photographique, pour être ensuite insérée entre deux plexiglass. L’aluminium arrière, qui maintient la planche, permet d’accrocher les œuvres sur le mur sans un cadre traditionnel. Effectuées dans une technique complexe, ses créations numériques donnent lieu à une explosion de créativité et d’équilibre en conjonction avec son âme colorée. C’est dès la petite enfance que ce fils de joailliers de Avers baigne dans l’esthétique et le raffinement. Une fois adulte, il se sent fortement attiré par la musique, notamment le jazz. Il apprend alors à jouer du saxophone, et développe de solides compétences d’improvisation ; pierre angulaire qui le dirige et le guide vers un chemin de vie non-conformiste. C’est durant cette période qu’une forte prise de conscience religieuse enrichie son âme à la recherche de morale et de valeurs encore plus élevées. Dans une quête toujours plus intime de son être, Léon a l’âme des artistes en questionnement, qui trouvent leur réponse dans la création et la couleur. Trois séries majeures marquent son œuvre. Le Judaïca moderne, comme par exemple son portrait inspiré du Rabbi de Lubavitch qui apparaît aux contours bleutés du « Shema Israel », l’abstrait et son jeu de formes, de couleurs et de

Nov/Dec 2015 - LO’LA

lumière, et le Pop Art avec toute sa lignée de portraits célèbres en passant de Bob Marley à Grâce Kelly. Chacun de ses travaux est marqué du même effet d’éclat, marque de sa signature d’artiste. D’ailleurs, son site internet www.eyecandy-art. com, parle de lui-même : ce qui importe avant tout à Léon Sternberg c’est le plaisir des yeux pour le spectateur, par l’utilisation de couleurs fortes et vibrantes (« Eyecandy », c’est-à-dire « de la douceur pour les yeux »). Très graphique et design, ses œuvres s’harmonisent particulièrement bien dans les intérieurs modernes. Rien que cette année Léon a exposé au Palais Constantin, en Russie, à la Art Monaco Fair, ainsi qu’au Salon d’Art Contemporain de l’Espace Pierre Cardin, il est également présent dans des galeries en Hollande et à Paris. Et c’est aujourd’hui dans le calme et la nature de Samarie que l’artiste puise son inspiration. PAR SaHaD

TRÈS GRAPHIQUE ET DESIGN, SES ŒUVRES S’HARMONISENT PARTICULIÈREMENT BIEN DANS LES INTÉRIEURS MODERNES.

EXPOSITIONS À VENIR :

- DU 20 AU 21 JANVIER 2016 : MUSÉE EXPRESSION, PARIS - DU 18 AU 21 MARS 2016 : SALON DU LIVRE, PARIS - DU 23 AU 26 AVRIL 2016 : ART EXPO, NEW YORK LO’LA - Novembre 2015

Lo’la Art

32 artistes 1.Niko Tsetskhladze

LES JOURS GÉORGIENS en Israël “ Lo’la magazine vous invite à découvrir les meilleurs artistes géorgiens, qui après, Londres, Paris, New York et Moscou seront exposés pour la première fois en Israël. Un vrai retour à l’art traditionnel dans toute son authenticité. Nous donnons rendez-vous à tous les Amoureux de L’art avec un grand A.

partir du 14 novembre et jusqu’au 5 décembre la galerie d’art municipale d’Eilat (bekikar) revêtira les couleurs géorgiennes pour une exposition unique en son genre. Située à proximité du IMAX Eilat et de la tayelet, venez passer un moment agréable et original, tout en découvrant des œuvres d’une rare beauté. Comme vous le savez, l’Europe de l’est est remplie d’histoire et de souvenirs, et c’est par passion que Helena, femme d’affaires israélienne, a décidé d’im-

porter en Israël ces œuvres uniques, et ce, pour notre plus grand plaisir. Cette exposition vous démontrera qu’un vent nouveau souffle sur ce pays qui, à la croisée de l’Asie et de l’Europe, a décidé de s’ouvrir à ses voisins de l’ouest et au monde moderne. Ces artistes ont une vraie soif de reconnaissance de la part du public israélien. Tbilissi tente depuis plusieurs années de se rapprocher de Tel-Aviv au niveau commercial, politique et culturel. A travers cette « fenêtre artistique », vous pourrez découvrir ces jeunes artistes géorgiens qui utilisent des techniques, des styles, et des couleurs innovants. Pour ma part certaines toiles m’ont littéralement « transporté » vers des plaines verdoyantes et des paysages de films d’une certaine époque.

2. Ramaz Chantladze 3. Ia Gigoshvili 4.Otar Vepkhvadze (painting, ceramic) 5. Giorgi Vepkhvadze 6. Sophia Chelkezishvili 7. Maka Batiashvili 8. Tamuna Melikishvili 9.Mamuka Tsetskhladze 1o. Kako Topouria 11. Giorgi Mirzashvili 12. Gela Manjavidze 13. Otar Imerlishvili 14. Leila Shelia 15. Vakhtang (Tato) Akhalkatsishvili 16. Levan Mindiashvili 17.Ketevan Shalamberidze 18. GIa Revazishvili 19. Papuna Papaskiri 20. Gia Gugushvili 21.Nino Peradze

“UNE

OCCASION UNIQUE DE DÉCOUVRIR LE MONDE DE L’ART GÉORGIEN À DES PRIX DÉFIANTS TOUTES CONCURRENCE ET CE UNIQUEMENT POUR LE PUBLIC ISRAÉLIEN “

22. Gocha Kakabadze 23. Gogi Chagelishvili 24. Koka Tsikhelashvili 25.Misha Shengelia 26. Temo Machavariani 27.Levan Lagidze 28. Nino Morbedadze 29.Ketevan Matabeli 30. Mamuka Megrelishvili 31. Sophia Gongliashvili

Nov/Dec 2015 - LO’LA

32. Nata Gegenava

Les sujets traités sont multiples et variés : Identités, traditions et coutumes, histoires locales, autobiographies, le tout baignant dans les racines géorgiennes. L’exposition vous présentera les œuvres de 32 artistes, dont la renommée, a depuis longtemps, dépassé les frontières de leurs petit pays et leurs créations font le tour du monde depuis plusieurs mois maintenant. Cet évènement est également le moyen de célébrer les 45 ans de l’alyah géorgienne. Celle-ci a longtemps été considérée comme le déclencheur de l’immigration des juifs du bloc de l’est.

Un peu à l’image de la communauté francophone, les géorgiens aussi ont leur alyah Boeing. En effet nombreux sont ceux qui ont développé des activités commerciales avec leur pays d’origine. Cet évènement est aussi un moyen pour eux de mettre en avant leur relation affectueuse entre Israël et la Géorgie. Alors si vous êtes de passage à Eilat ou si vous y résidez, n’hésitez pas une seconde et rendez vous à la galerie municipale pour une soirée aux airs de Caucase. PAR ARIEL .A

Pour plus de renseignements n’hésitez pas a contacter Anat au : +972 (0) 545846276

LO’LA - Nov/Dec 2015

Lo’la Lecture

Livres

Best of 2084, la fin du monde L’Abistan, immense empire, tire son nom du prophète Abi, «délégué» de Yölah sur terre. Son système est fondé sur l’amnésie et la soumission au dieu unique. Toute pensée personnelle est bannie, un système de surveillance omniprésent permet de connaître les idées et les actes déviants. Officiellement, le peuple unanime vit dans le bonheur de la foi sans questions. Le personnage central, Ati, met en doute les certitudes imposées. Il se lance dans une enquête sur l’existence d’un peuple de renégats, qui vit dans des ghettos, sans le recours de la religion. Boualem Sansal s’est imposé comme une des voix majeures de la littérature contemporaine. Au fil d’un récit débridé, plein d’innocence goguenarde, d’inventions cocasses ou inquiétantes, il s’inscrit dans la filiation d’Orwell pour brocarder les dérives et l’hypocrisie du radicalisme religieux qui menace les démocraties. Par Boualem Sansal - Editions Gallimard

Nov/Dec 2015 - LO’LA

Sapiens, une brève histoire de l’humanité

Il y a 100 000 ans, la Terre était habitée par au moins six espèces différentes d’hominidés. Une seule a survécu. Nous, les Homo Sapiens. Comment notre espèce a-t-elle réussi à dominer la planète ? Pourquoi nos ancêtres ont-ils uni leurs forces pour créer villes et royaumes ? Comment en sommes-nous arrivés à créer les concepts de religion, de nation, de droits de l’homme ? A dépendre de l’argent, des livres et des lois ? A devenir esclaves de la bureaucratie, des horaires, de la consommation de masse ? Et à quoi ressemblera notre monde dans le millénaire à venir ? Véritable phénomène d’édition, traduit dans une trentaine de langues, Sapiens est un livre audacieux, érudit et provocateur. Professeur d’Histoire à l’Université hébraïque de Jérusalem, Yuval Noah Harari mêle l’Histoire à la Science pour remettre en cause tout ce que nous pensions savoir sur l’humanité : nos pensées, nos actes, notre héritage... et notre futur. Par Yuval Noah Harari - AlbinMichel

Ce pays qui te ressemble

C’est dans le ghetto juif du Caire que naît, contre toute attente, d’une jeune mère flamboyante et d’un père aveugle, Zohar l’insoumis. Et voici que sa soeur de lait, Masreya, issue de la fange du Delta, danseuse aux ruses d’enchanteresse, le conduit aux portes du pouvoir. Voici aussi les mendiants et les orgueilleux, les filous et les commères de la ruelle, les pauvres et les nantis, petit peuple qui va roulant, criant, se révoltant, espérant et souffrant. Cette saga aux couleurs du soleil millénaire dit tout de l’Egypte : grandeur et décadence du roi Farouk, dernier pharaon, despote à l’apparence de prince charmant, adoré de son peuple et paralysé de névroses. Arrivée au pouvoir de Gamal Abdel Nasser en 1952 et expulsion des Juifs. Islamisation de l’Egypte sous la poussée des Frères musulmans, première éruption d’un volcan qui n’en finit pas de rugir. C’est la chute du monde ancien, qui enveloppait magies et sortilèges sous les habits d’Hollywood. La naissance d’un monde moderne, pris entre dieux et diables. Par Tobie Nathan - Stock

On ne voyait que le bonheur

Antoine, la quarantaine, est expert en assurances. Depuis longtemps, trop longtemps, il estime, indemnise la vie des autres. Une nuit, il s’intéresse à la sienne, se demande ce qu’elle vaut vraiment. Par une introspection sans concession, il nous entraîne alors au coeur de notre propre humanité, lui qui ne s’est jamais remis de son enfance, ballotté entre faux bonheurs et réelles tragédies. Orchestré en trois mouvements, du nord de la France à la côte ouest du Mexique, On ne voyait que le bonheur explore aussi le pays de l’adolescence. Et montre que le pardon et la rédemption restent possibles en dépit de tout. Par Grégoire Delacourt - Le Livre de Poche

Isaac Babel, l’écrivain condamné par Staline

Juif d’Odessa né en 1894, écrivain russe protégé par Gorki, Isaac Babel commence à publier avant la révolution d’Octobre. Rallié aux bolcheviks, il travaille quelque temps pour la Tchéka. Durant la guerre russopolonaise, il est propagandiste au sein de la 1re armée de cavalerie de Boudionny, contrôlée par Staline. Ses Récits d’Odessa et surtout Cavalerie rouge (scènes brutales ou sibyllines rehaussées d’images somptueuses) le propulsent au premier plan de la jeune littérature soviétique. Mais Cavalerie rouge n’exalte pas assez les exploits des combattants et remet en mémoire des épisodes que Staline veut faire oublier. Le tyran ne le pardonnera pas. Malgré des amitiés haut placées, Babel, serviteur de la Russie nouvelle obnubilé par le monde juif de son enfance, tiraillé entre récits, théâtre et scénarios, déchiré dans sa vie familiale (une femme et une fille en France, une femme et une fille à Moscou), ne survit pas longtemps à la disparition de Gorki. Il est exécuté en 1940. Adrien Le Bihan confronte la vie et l’oeuvre de Babel aux grandes secousses qui les ont marquées : pogroms, débâcle des bolcheviks face aux Polonais, collectivisation forcée, terreurs successives, soviétisation de pays non russes. Il réussit le portrait d’un artiste insaisissable qui vénérait l’écriture, mais que fascinaient la violence, le sang et ceux qui en répandent. Un homme charmeur et secret, dont le principal ennemi, en dehors de lui-même, fut le maître du Kremlin. Par Adrien Le Bihan - Perrin

Millénium tome 4 - Ce qui ne tue pas Elle est une hackeuse de génie. Une justicière impitoyable qui n’obéit qu’à ses propres lois. Il est journaliste d’investigation. Un reporter de la vieille école, persuadé qu’on peut changer le monde avec un article La revue Millénium, c’est toute sa vie. Quand il apprend qu’un chercheur de pointe dans le domaine de l’intelligence artificielle détient peut-être des informations explosives sur les services de renseignements américains, Mikael Blomkvist se dit qu’il tient le scoop dont Millénium et sa carrière ont tant besoin. Au même moment, Lisbeth Salander tente de pénétrer les serveurs de la NSA.. Dix ans après la publication en Suède du premier volume de Millénium, David Lagercrantz livre un thriller d’une actualité brûlante et signe les retrouvailles des personnages cultes créés par Stieg Larsson La saga continue. Par David Lagercrantz - Actes Sud

Librairie du Foyer Masaryk 14 - Tel-Aviv - 03-5243835 Facebook: Librairie du Foyer Mail: librairiefoyer@gmail.com

LO’LA - Novembre 2015

Loâ&#x20AC;&#x2122;la Recettes

Recettes d'hiver

faciles et rapides

Soupe de petits pois au poireau

Rôti de Veau au Thym et à l’Ail

Recette Cake aux fruits secs à la cannelle

Sabayon italien

LO’LA - Nov/Dec 2015

Rôti de Veau au Thym et à l’Ail

Soupe de petits pois au poireau

INGRÉDIENTS (4 Personnes) :

1 rôti de Veau de 1 kg 3 gousses d’ail thym 2 c à s de persil laurier huile d’olive sel poivre Pommes de terre

1 gros poireau 10 g (2 c. à thé) de margarine 1 cube de bouillon de volaille ou Marak Of 1 boîte de petits pois de 398 ml sel poivre 3 c. à soupe de crème parvé 1 pincée de sucre

PRÉPARATION :

1. Farcir le rôti avec le persil, 2 gousses d’ail écrasé puis saler et poivrer puis ficeler. 2. Faites colorer le rôti dans une poêle avec un filet d’huile d’olive 3. Placer dans un plat allant au four, parsemer de thym, une feuille de laurier, une gousse d’ail et un filet d’huile d’olive 4. Enfourner dans un four préchauffer 200° et laisser cuire pendant une heure en arrosant avec le jus au fur et à mesure de la cuisson Pour finir: Rajouter les pommes de terres coupées en quartier une demi-heure avant la fin de la cuisson

1. Ôtez les racines et la première feuille du poireau. Lavez-le. Supprimez la partie dure du vert. Coupez le reste du vert et le blanc très finement. 2. Faites fondre la margarine dans une casserole. Ajoutez le poireau, couvrez et laissez cuire 5 min à feu doux. Versez 3 c. à soupe d’eau et laissez fondre encore 10 min. 3. Portez 750 ml (3 tasses) d’eau à ébullition. Versez-la sur le poireau, ajoutez le cube de bouillon et remuez. Couvrez. Laissez bouillir doucement pendant 10 min. 4. Versez alors le contenu de la boîte de petits pois dans la casserole. Sucrez. Laissez chauffer 5 min, sans laisser bouillir. Passez longuement au mixeur plongeant. Rectifiez l’assaisonnement. Pour finir: Fouettez la crème. Servez la soupe et déposez 1 c. à soupe de crème fouettée dessus.

Sabayon italien

Recette Cake aux fruits secs à la cannelle

INGRÉDIENTS (4 Personne) :

INGRÉDIENTS (4 Personnes) :

4 jaunes d’oeuf • 25 cl de vin blanc doux 75 g de sucre en poudre

125 g de margarine 100 g de sucre 2 oeufs 1 sachet de levure chimique 100 g de fruits secs (raisins, écorces d'orange, abricots...) 50 g de rhum 100 g de farine 40 g de poudre d'amande 1/2 cuillère à café de cannelle

PRÉPARATION :

1. Mélanger les jaunes d’œuf, le sucre et le vin blanc et mélanger 2. Placer le mélange dans un récipient dans un bain-marie à 60 / 70° 3. Battre au fouet pendant 10 à 15 minutes le temps que le mélange se transforme en une mousse tiède et aérienne. La composition doit (faire le ruban) , c'est-à-dire que la composition est devenue épaisse. La composition reste attachée au fouet et retombe en s’affaissant tout doucement.

1. Deux ou trois heures avant le travail, couper les fruits secs en petits morceaux et les mettre dans le rhum. 2. Laisser la margarine ramollir à température ambiante. Le battre en crème avec le sucre jusqu'à ce que le mélange blanchisse. 3. Puis ajouter les oeufs battus et mélanger. 4. Tamiser et mélanger doucement la farine, la poudre d'amande, la levure et la cannelle au-dessus de la préparation. Puis ajouter les fruits (sans le rhum). 5. Beurrer un moule et y verser la pâte. Enfourner à 180°C pendant 40 à 45 minutes (selon le four).

Nov/Dec 2015 - LO’LA

Lo'la Jeux

SUDOKU 1 Facile

Difficile

MOTS MÉLANGÉS

Nov/Dec 2015 - LO’LA

MOTS FLÉCHÉS

LO’LA - Nov/Dec 2015

Lo'la Assurance

LA BOURSE ou LA VIE 50 MILLES SHEKELS POUR SURVIVRE...

a mort vous va si bien, c'est le titre d'une comédie de boulevard française... Une formule qui pourrait, hélas, s'appliquer aussi dans un tout autre contexte et devenir le slogan (macabre) d'un système de santé qui abandonne, les plus vulnérables. Cette personne vulnérable, c'est vous, c'est moi, c'est l'israélien next door à qui on annonce soudain qu'il est atteint d'une grave maladie et qu'il va falloir allonger un (très) gros chèque pour s'en sortir. Les témoignages sont éloquents. Angoissants. Comme celui de Dana qui a choisi de parler. Cette mère de famille de quatre enfants, âgée de 39 ans, vivant dans le centre d'Israël, évoque la maladie qui l'a frappée. Un cancer du sein qui a très vite progressé et qui ne lui laisse aucun répit. Aujourd'hui, elle avoue, lasse : "Je ne vais pas me lancer dans une campagne de financement pour ma propre cause, et je n'ai pas la force de combattre toute cette bureaucratie. Je me considère comme faisant partie de la classe moyenne. J'ai travaillé toute ma vie et payé ce que je devais à la caisse de la koupat holim. Mais aujourd'hui, je n'ai pas droit à ces médicaments qui peuvent sauver la vie. Pour moi, la seule issue, c'est juste d'attendre que ma souffrance prenne fin." Des médicaments inaccessibles pour les budgets moyens Une situation inimaginable pour elle il y a encore quelques années : “Quand je me suis mariée, explique-t’elle, mon mari et moi avons étudié toutes les couvertures. Nous avons choisi la meilleure option avec supplément mensuel, pour toute la famille, auprès de notre koupat holim”. Pendant des années, nous avons vécu avec ce sentiment que nous étions couverts face à toute éventualité, que nous n'avions rien à craindre. Je pensais que si quelque chose arriverait un jour, nous aurions une couverture complète assurée par la Koupa". Dana précise : "Même dans les moments où notre situation économique était difficile, nous ne songions pas un instant à résilier ces mensualités. Ainsi, pendant des années, bien que nous ne consultions pas de spécialistes, la certitude que nous serions couverts un jour en cas de besoin". Et puis, il y a un an, le diagnostic tombe comme un couperet. Dana est atteinte d'un cancer du sein. Métastasé. «Ce fut un traumatisme terrible pour moi," se souvient-elle. "Mon monde s'est effondré, mais à ce moment là, on m'a rassuré et on m'a dit qu'avec différents types de traitements je pourrais tenir jusqu'à ce que le médicament qui puisse me guérir soit trouvé." Les médecins recommandent d'utiliser un médicament biologique approuvé par la "Food and Drug Administration", dont la fonction est d'inhiber le mécanisme de division cellulaire.

Nov/Dec 2015 - LO’LA

Puis, il y a six mois, le spécialiste qui suit Dana lui suggère l'utilisation de médicaments innovants. Mais très vite il lui assène, sans transition : "Ok, vous ne pouvez pas acheter ce médicament." Le coût du traitement se situant à environ... quarante sept mille shekels par mois ! Un montant exorbitant. Dana ne se fait plus aucune illusion. "Payer, c'était se retrouver sur la paille dans les six mois, autant le dire tout de suite." Le problème de la jeune femme est commun à des milliers de patients atteints aujourd'hui du cancer, qui ont pourtant souscrits durant de nombreuses années auprès de leurs caisses d’assurances respectives. Jusqu'à ce qu'ils réalisent qu'elles ne couvraient pas les médicaments dont ils avaient besoin. Se surendetter pour se soigner ? Que faire quand votre couverture sociale vous tourne le dos ? Certains se retrouvent contraints à la mendicité, dans la quête désespérée de dons qui leur sauveront la vie. Ou se dépouillent, avec la vente de leurs appartements. A moins, pire encore, d'être acculé à prendre d'énormes prêts et risquer le surendettement à vie. D'autres, comme Dana, abandonnent. Ils attendent la mort. PAR KP

Que faire ? Le cabinet d’assurances “Avi Sibony” se spécialise depuis maintenant 30 ans dans l’obtention d’assurances complémentaires santé avec des mensualités abordables. Ce type de couvertures permet de se couvrir pour l'ensemble des soins et traitements liés aux maladies graves (tout types de cancers) voir même en cas de greffes. le Cabinet vous propose à titre d’exemple, une formule complète valable jusqu’au 31 Décembre 2015 pour un couple de 40 ans et 2 enfants au tarif de 184 Nis par mois.

Pour un audit gratuit, n'hésitez pas à contacter le cabinet “Avi Sibony” au 02-6728810.

LO’LA - Nov/Dec 2015