D É C E M B R E 2 0 1 4 - J A N V I E R 2 0 1 5 ’ lArtvues . . . l a r t v u e s . c o m Dans ce numéro : Dossier « Art et Architecture »
lArtvues L e m a g a z i n e c u l t u r e l d e v o t r e r é g i o n L e m a g a z i n e c u l t u r e l d e v o t r e r é g i o n l a r t v u e s . c o m ’ © G u i h e m C a n a l
Alain Gillet, architecte Philippe Pasqua, sculpture
Sarl Médi’Art Communication
5, Bd de l’Observatoire 34000 Montpellier
Tél 04 67 12 06 00
Fax : 04 67 60 70 32
Mail : contact@lartvues com
Site : www lartvues com
Directeur de la publication : Stéphane Jurand
Service commercial : Philippe Pech (Direction)
Rédacteur en chef : Luis Armengol
Rédaction : Marie-Christine Harant, BTN, Romain Dimo, Michel Pavloff, Jacques Moynier
Administration, agenda concerts et abonnements : Christine Martinez
Réalisation : Francis Duval
Impression : Rotimpres
Diffusion : BMC Diffusion
Dépôt légal à parution - Magaz ne gratuit
ISSN : 1164-7531
Edition et régie publicitaire
Soc été Méd ’Ar (Sarl au cap ta de 27 000 €) RCS Mon pe l er B 384662599
Les manuscr ts et documents envoyés ne sont pas rendus En aucun cas le ournal n est responsab e des documents qu lu sont conf és
Toute reproduct on même partie le des art c es et i lustrations parus dans ce numéro est interd te sauf autor sa ion préa ab e et écr te de la d rect on Les articles insérés n engagent que a responsabi ité de leurs auteurs N° 12/2014
Edito
L’architecture se donne de l’art
Art et architecture : qu’est-ce qui les rapproche, qu’est-ce qui les différencie ? A la faveur de plusieurs projets architecturaux présentés dans ce numéro de l’Art-vues, il est pertinent de se poser la question en raison de leurs enjeux esthétiques sur les populations qui vont les côtoyer tous les jours Il est clair que l’architecture est désormais perçue comme champ de création à part entière En témoigne la part faite aux projets d’architectes, aux maquettes et aux dessins dans plusieurs FRAC ou à Beaubourg pour ne citer qu’eux
On admet généralement que l’art et l’architecture partagent un questionnement esthétique transversal, à une époque où les institutions et les acteurs de l'art contemporain manifestent leur intérêt pour toutes les questions contemporaines liées à l'évolution urbaine : les frontières poreuses entre espace public et espace privé; l'omniprésence dans la ville du message publicitaire; la relation entre centre et périphérie « Etre créateur, c'est mettre en relation des choses qui existent déjà et que personne n'a mises ensemble », estime Jean Nouvel à qui on doit de grandes et belles choses à travers le monde. Pour peu qu’on ne le cantonne pas à une intervention purement décorative, l’artiste apporte un regard décalé sur le projet architectural, lui donnant du sens parce qu’il n’est pas hanté par sa fonctionnalité, L’architecte Frank Gehry, à qui l’on doit, entre autres, le Musée Guggenheim de Bilbao, définit ainsi le couple art-architecture : « La bonne architecture pourrait être appelée sculpture ou art, ou autre chose Reste qu'il y a un moment de vérité commun à l'art et à l'architecture A la fin nous mettons des toilettes ».
Avec son urinoir, ready-made passé à la postérité, l’artiste Marcel Duchamp avait peut-être résolu cette pressante question
Luis Armengol Rédacteur
en chef
Sommaire !
a r t v u e s . c o m
• DOSSIER :
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• Les Temps Forts p. 36-39
Bulletin d’abonnement à renvoyer à :
Sté Médi’Ar t - 5, Bd de l’Obser vatoire 34000 Montpellier
❒ Je m’abonne à l’Art-vues, le magazine culturel de votre région, pour 1 an (soit 6 numéros) pour un montant de 25 €
• Musique & lyrique p. 50-53
• Spécial Fêtes p 55-61
• Arts plastiques p. 62-66
• Musées ........................ p. 69-73
• Actu Expos p. 74-82
L E M A G A Z N E C U L T U R E L D E V O T R E R É G I O N Nom
Prénom
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Code
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Tél.* E-mail* Joindre à ce bulletin, un chèque de 25 € à l’ordre de : Médi’Art. * Facultatif
: ........................................................................................
: ............................................................................. Structure* : Fonction* :
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postal :
:
• Agenda concerts ................ p. 4-5
Art
et Architecture ............ p. 6-29
• Evénements p. 31-32
• L’Art-vues a vu p. 34
• Cirque ............................... p. 46
• Danse .......................... p. 48-49
N° du 10 décembre au 10 février Prochain numéro : sortie le 10 février Suite : Dossier Art, Architecture et Urbanisme To u t a u l o n g d e c e n u m é r o , d e s l i e n s v o u s i n v i t e n t à p o u r s u i v r e l a l e c t u r e d u m a g a z i n e s u r : w w w. l
L E M A G A Z I N E C U L T U R E L D E V O T R E R É G I O N
Dossier Spécial
et Ar chitectur e (1ère partie)
Dans ce numér o :
Art
lartvues.com
agenda des concerts
n Park&Suites Arena à Montpellier
• Du 21 au 26 janvier : Sur la route des Enfoirés
• Mar 17 février à 20h : Katy Perry
• Jeu 19 février à 20h30 : Danse aves les stars
• Les 27 et 28 février : Violetta
• Ven 3 avril à 20h : Shy’m
• Les 7 et 8 avril : Holiday On Ice
• Du 29 au 31 mai : Dirty Dancing
• Jeu 18 juin : M Pokora
• Jeu 5 novembre : Alain Souchon et Laurent Voulzy
• Les 22 et 23 janvier 2016 : Johnny Hallyday
• Sam 28 mai 2016 : La Légende du Roi Arthur Rue de la Foire à Pérols Tél 04 67 17 69 69 www ps-arena com
n Zénith Sud à Montpellier
• Dim 14 décembre à 14h : Aladin et la Lampe Merveilleuse
• Mar 16 décembre à 20h : Le Lac des Cygnes
• Ven 19 décembre à 20h : Calogero
• Sam 24 janvier : Kyo
• Les 27 et 28 janvier : Disney sur Glace
• Sam 31 janvier à 20h30 : Allan Dickens
• Jeu 5 février : Rendez-vous avec les stars
• Sam 14 février à 15h30 :
Saint-Pétersbourg Ballet Théâtre
• Sam 28 février à 15h : Le chanteur de Mexico
• Jeu 5 mars à 20h : Operamania
• Ven 6 mars à 20h30 : Gospel pour 100 voix
• Jeu 19 mars à 20h : Florent Pagny
• Sam 21 mars à 20h : Benabar
• Ven 27 mars à 20h : Nabuco
• Ven 3 avril à 20h : Julien Clerc
• Sam 4 avril à 20h : Soprano
• Mar 7 avril à 19h30 : Fauve
• Mer 8 avril à 20h30 : Les Prêtres
• Ven 10 avril à 19h : Shaka Ponk
• Sam 11 avril à 20h30 : Ballet et Orchestre du Bolchoï de Minsk
• Ven 22 mai à 20h30 : Fréro Delavega
• Ven 29 mai à 20h : Keen’v
• Jeu 4 juin : Rendez-vous avec les stars
• Sam 20 juin : Mistinguett reine des année folles
• Sam 17 octobre à 20h : Archive
• Mer 4 novembre : Chœurs de l’Armée Rouge
• Ven 20 novembre à 20h30 : The Rabeats
• Ven 27 novembre à 20h30 : La Traviata
• Sam 28 novembre à 20h : Hubert-Félix Thiéfaine
• Jeu 3 décembre à 20h : Casse Noisette
• Jeu 17 décembre à 20h30 : Gospel sur la Colline
• Du 20 au 23 janvier 2016 : Monaco - Le spectacle
2733, Avenue Albert Einstein à Montpellier Tél 04 67 64 50 00 www enjoy-montpellier com
n Salle Zinga Zanga à Béziers
• Ven 19 décembre à 18h et 21h : Le Cirque de Cuba
• Mar 23 décembre à 18h : Féerisney
• Ven 9 janvier à 20h30 : Daniel Guichard
• Sam 10 janvier à 15h : Blanche Neige
• Mer 4 février à 20h : Dany Brillant
• Sam 7 février à 20h30 : Patrick Fiori
• Dim 8 février à 16h : Messmer « Le fascinateur »
• Ven 13 février à 15h30 et 20h30 : Saint-Pétersbourg Ballet Théâtre
• Mer 4 mars à 20h30 : Tap Factory
• Jeu 5 mars à 20h30 : Kendji Girac
• Sam 14 mars à 20h30 : Voca People
• Ven 20 mars à 20h30 : Massilia Sound System
• Jeu 26 mars à 20h30 : « Cendrillon » du Malandain Ballet Biarritz
• Ven 27 avril à 20h30 : Patrick Fiori
• Mar 2 juin à 20h30 : Bharati
• Sam 14 novembre à 16h : Frank Michaël
Travers de Colombiers à Montflourés Tél 04 67 36 82 82 www ville-beziers fr
n Elmediator à Perpignan
• Jeu 18 décembre à 21h : Washington Dead Cats +
Mac Abbé et le Zombi Orchestra
• Sam 17 janvier à 21h :
Yaniss Odua & The Artikal Band
• Sam 24 janvier à 21h : Jay-Jay Johanson + Loa Frida
• Ven 30 janvier à 20h30 : Bonga
• Les 1er et 4 février : Le Grand Bazar
• Jeu 5 février à 20h30 : Angelo Debarre & Marius Apostol
• Dim 8 février à 18h : Miossec
• Ven 27 février à 21h : Manu Dibango
• Ven 6 mars à 20h30 : Renan Luce
• Ven 13 mars à 21h : EZ3kiel
• Dim 15 mars à 18h : Paul Personne
• Ven 20 mars à 20h30 : Nina Hagen
• Mer 25 mars à 21h : Luce & Mathieu Boogaerts
• Dim 5 avril à 15h : TILT Festival
• Dim 12 avril : Ana Popovic
• Sam 23 mai à 20h30 : Al Di Meola Duo
Avenue du Général Leclerc à Perpignan Tél 04 68
n Paloma à Nîmes
• Sam 13 décembre à 20h : The Amazing Snakeheads
+ The Wytches + Ps I Love You
• Jeu 28 décembre à 20h : Les Soces + Oz Corp + VSO
• Mer 14 janvier à 20h : Moriarty
• Ven 23 janvier à 20h : Festival Familias Gitanas
• Jeu 29 janvier à 20h : DJ Shadow + Cut Chemist
• Ven 30 janvier à 20h : Les Wampas
• Jeu 5 février à 20h : Amon Amarth
• Jeu 12 février à 20h : La Glitter Fever
• Sam 28 février à 20h : Asa
• Lun 9 mars à 20h : Baxter Dury
• Mer 28 mars à 20h : St Paul & The Broken Bones
• Dim 29 mars à 20h : The Dandy Warhols
• Sam 4 avril à 20h : Charlie Winston
org
250, chemin de l’aérodrome à Nîmes Tél 04 11 94 00 10 www paloma-nimes fr
n Salle Victoire 2 à Saint-Jean-de-Védas
• Jeu 18 décembre à 20h : Talisco + Muhadib
• Mer 25 février à 20h : Mademoiselle K + The Plans
• Jeu 5 mars à 20h : Broussaï
• Sam 14 mars : FM Laeti + Mess Drey
Domaine du Mas de Grille
Route de Sète à Saint-Jean-de-Védas
Tél 04 67 42 93 90
www victoire2 com
62 62 00 www elmediator
Katy Perr y Calogero
Les Wampas
Nana Mouskouri
– page quatre –
n Le JAM à Montpellier
• Jeu 11 décembre à 21h15 : Emmanuel Bex + Frederic Monino + Patrice Heral
• Ven 12 décembre à 21h15 : Bangril Collectif Méditerranée
• Les 18 et 19 décembre à 21h : concert des élèves du JAM
• Jeu 8 janvier à 21h : Franck Nicolas & Jazz Ka Philosophy 10
• Sam 10 janvier à 21h15 : Zimameya + invités
• Jeu 15 janvier à 21h : Bloom
• Jeu 22 janvier à 21h : Fwad Darwich & The Dialects
• Sam 24 janvier à 21h15 : Thirteen Moons + Grayhawk Perkins & Mezcal Jazz Unit
• Mer 28 janvier à 21h15 : Donald Kinsey Band
• Jeu 29 janvier à 21h15 : J-Bone
• Ven 30 janvier à 21h15 : Rimes Quartet
• Jeu 5 février à 21h : UBIQ Jazz Quartet
• Jeu 26 février à 21h : Cascino Trio
• Sam 28 février à 21h15 : Neil Conti and the Lazy Sundaze Big Band
• Jeu 5 mars à 21h15 : Let’s Getz
• Ven 6 mars à 21h15 : Africa Jazz Color
• Sam 7 mars à 21h15 : Nina Attal
• Mer 11 mars à 21h : Noëmi Waysfeld
• Jeu 12 mars à 21h : Okute
• Ven 13 mars à 21h15 : Rose Betty Klub
• Mer 18 mars à 22h15 : Jerez Texas
• Jeu 19 mars à 21h : David Costa Coelho & The Smoky Joe Combo
• Ven 20 mars à 21h15 : Richie Beirach
• Sam 21 mars à 21h15 : Chango Spasiuk
• Jeu 26 mars à 21h : Maudite Taraf
• Ven 27 mars à 21h15 : Chlorine Free feat Soweto Kinch
• Sam 28 mars à 21h15 : Bojan Z
• Jeu 2 avril à 21h : Electrip Quartet
• Mer 8 avril à 21h15 : King King
• Les 9 et 10 avril à 21h : concert des élèves du JAM
• Sam 11 avril à 21h15 : Comptoir des Fous 100 rue Ferdinand de Lesseps à Montpellier. Tél. 04 67 58 30 30. www.lejam.com
n Le Rockstore à Montpellier
• Jeu 11 décembre à 20h :
Massilia Sound System + Les Sols Cirés
• Ven 12 décembre à 20h :
Soft Parade plays The Doors
• Jeu 18 décembre à 20h30 : Archimede
• Ven 19 décembre à 21h : Top Espace Musical
• Sam 20 décembre à 23h : Paranoïd London +
Kim Ann Foxman + Daniel Maloso + Sundae
• Mer 31 décembre à 23h : concert du Jour de l’An
• Sam 17 janvier à 20h30 :
Louis Delort & The Sheperds
• Ven 23 janvier à 19h30 : Jay-Jay Johanson + Franck Rabeyrolles
• Mer 4 février à 19h30 : Paul Personne
• Mer 11 février à 19h30 : Milow
• Ven 27 février à 19h30 : Yelle + Guest
• Mer 17 mars à 19h30 : The Subways 20, rue de Verdun à Montpellier Tél 04 67 06 80 00 www rockstore fr
n Le Pasino à La Grande Motte
• Lun 15 décembre à 20h30 : The Man In Black
• Mer 28 janvier à 20h30 : Nana Mouskouri
• Dim 1er février à 18h : Marianne Faithfull
• Les 4 et 5 février à 20h30 : Serge Lama
• Ven 20 février à 20h : Tal
• Jeu 5 mars à 20h30 : Tap Factory
• Mar 10 mars à 20h : Dany Brillant
• Jeu 12 mars à 20h30 : Hugues Aufray
• Dim 29 mars à 14h30 et 17h : T’Choupi
• Jeu 9 avril à 20h30 : Vincent Niclo
335, Allée des Parcs à La Grande Motte Tél 04 67 56 46 46 www casinograndemotte com
Alizée dimanche 14 décembre à 18h au Corum à Montpellier
La Mal Coiffée jeudi 18 décembre à 21h au Sonambule à Gignac
Promethee + Leahtan + Elest vendredi 19 décembre à 20h à la Secret Place à St-Jean-de-Védas
Féérisney samedi 20 décembre à 20h30 à l'Auditorium Novotel Atria à Nîmes
Didier Varela mercredi 7 janvier à 20h à la Secret Place à St-Jean-de-Védas
Happy New Heavy samedi 10 janvier à 20h à la Secret Place à St-Jean-de-Védas
Skeletal Remains + Morfin vendredi 17 janvier à 20h à Secret Place à St-Jean-de-Védas
Ailey II – Hommage à Alvin Ailey mercredi 28 janvier à 20h au Corum à Montpellier
Lisa Simone jeudi 29 janvier à 20h30 à la Cigalière à Sérignan
Paris Combo vendredi 30 janvier à 20h30 à la Cigalière à Sérignan
Duo Vincent Courtois / Théo Ceccaldi vendredi 30 janvier à 19h à la Casa Musicale à Perpignan
Flavia Coelho samedi 31 janvier à 20h30 à la Cigalière à Sérignan
Miossec samedi 7 février à 20h30 à la Cigalière à Sérignan
Lady Flint + Fabulous Sheep vendredi 13 février à 20h à la Secret Place à St-Jean-de-Védas
Salvatore Adamo vendredi 27 février à 20h30 à la Cigalière à Sérignan
WhaHay Trio vendredi 27 février à 20h30 à la Casa Musicale à Perpignan
Emile Parisien Quartet jeudi 12 mars à 20h30 à l'Université de Perpignan
Les Années Goldman vendredi 13 mars à 21h à la Salle Bleue à Palavas-Les-Flots
Pierre Perret samedi 14 mars à 20h30 à la Cigalière à Sérignan
Olivier Py Trio vendredi 20 mars à 20h30 à la Casa Musicale à Perpignan
Celtic Legends vendredi 3 avril à 15h30 et 20h30 au Corum à Montpellier
Celtic Legends samedi 4 avril à 15h30 et 20h30 au Théâtre de l’Etang à Saint-Estève
Dani Lary dimanche 5 avril à 18h au Corum à Montpellier
Brigitte vendredi 1e mai à 20h30 à la Cigalière à Sérignan
Charlelie Couture vendredi 23 mai à 20h30 à la Cigalière à Sérignan
Pharrell Williams mercredi 24 juin à 20h30 aux Arènes de Nîmes
Johnny Hallyday jeudi 2 juillet à 20h30 aux Arènes de Nîmes
Lenny Kravitz jeudi 9 juillet à 20h30 aux Arènes de Nîmes
Ennio Morricone samedi 11 juillet à 20h aux Arènes de Nîmes
Toto + Christopher Cross mercredi 15 juillet à 20h aux Arènes de Nîmes
Santana jeudi 16 juillet à 20h30 aux Arènes de Nîmes
Joan Baez mercredi 22 juillet à 20h aux Arènes de Nîmes
Florent Pagny jeudi 23 juillet à 21h aux Arènes de Nîmes
Kendji Girac jeudi 23 juillet à 21h30 aux Arènes de Béziers
Calogero vendredi 24 juillet à 21h aux Arènes de Nîmes
Stars 80 samedi 25 juillet à 20h30 aux Arènes de Nîmes
Patrick Fiori jeudi 6 août à 21h30 aux Arènes de Palavas-les-Flots
Eric Collado vendredi 9 janvier à 20h30 à la Salle Bleue à Palavas-les-Flots
Elisabeth Buffet mardi 13 janvier à 20h30 au Pasino à La Grande Motte
Le Comte de Bouderbala mercredi 14 janvier à 20h30 au Pasino à La Grande Motte
Vincent Moscato vendredi 16 janvier à 20h30 à la salle Zinga Zanga à Béziers
Fabrice Eboué jeudi 22 janvier à 20h30 à la salle Zinga Zanga à Béziers
Claudia Tagbo samedi 24 janvier à 20h30 au Pasino à La Grande Motte
Anthony Joubert samedi 24 janvier à 20h30 à l'Auditorium Novotel Atria à Nîmes
Les Chevaliers du Fiel les 26 et 27 janvier à 20h30 à la Cigalière à Serignan
Chevallier & Laspalès mercredi 28 janvier à 20h30 à la salle Zinga Zanga à Béziers
Les Chevaliers Du Fiel vendredi 30 janvier à 20h30 au Zénith Sud de Montpellier
D'jal jeudi 5 février à 20h30 à la salle Zinga Zanga à Béziers
Titoff vendredi 6 février à 20h30 à la Salle Bleue à Palavas-les-Flots
Daniel Villanova vendredi 6 février à 20h30 à l'Auditorium Novotel Atria à Nîmes
Daniel Villanova samedi 7 février à 20h30 à la Salle Bleue à Palavas-les-Flots
Titoff samedi 7 février à 20h30 à l'Auditorium Novotel Atria à Nîmes
Anthony Kavanagh vendredi 13 février à 20h30 au Zénith Sud de Montpellier
Stéphane Rousseau mercredi 4 mars à 20h30 au Zénith Sud de Montpellier
Rolang Magdane vendredi 6 mars à 20h30 à l'Auditorium Novotel Atria à Nîmes
Roland Magdane samedi 7 mars à 20h30 à la salle Zinga Zanga à Béziers
Eric Antoine samedi 7 mars à 20h au Zénith Sud de Montpellier
Rolang Magdane dimanche 8 mars à 18h à l'Auditorium Novotel Atria à Nîmes
Jean-Marie Bigard vendredi 13 mars à 20h30 à l'Auditorium Novotel Atria à Nîmes
Jean-Marie Bigard samedi 14 mars à 20h30 la Salle Bleue à Palavas-les-Flots
Bernard Mabille jeudi 19 mars à 20h30 au Pasino à La Grande Motte
D’Jal jeudi 19 mars à 20h30 à l'Auditorium Novotel Atria à Nîmes
Anthony Joubert vendredi 27 mars à 20h30 à la salle Zinga Zanga à Béziers
Cauet vendredi 27 mars à 20h30 à l'Auditorium Novotel Atria à Nîmes
Jeff Panacloc samedi 28 mars à 20h30 au Zénith Sud de Montpellier
Olivier De Benoist mercredi 1er avril à 20h30 au Pasino à La Grande Motte
Patrick Timsit mercredi 8 avril à 20h30 au Pasino à La Grande Motte
Arnaud Ducret jeudi 9 avril à 20h30 à l'Auditorium Novotel Atria à Nîmes
Arnaud Ducret vendredi 10 avril à 20h30 la Salle Bleue à Palavas-les-Flots
D’Jal samedi 11 avril à 20h30 la Salle Bleue à Palavas-les-Flots
Nawell Madani jeudi 16 avril à 20h30 à la salle Zinga Zanga à Béziers
Eric Collado vendredi
L o c a t i o n : F n a c d e M o n t p e l l i e r, N î m e s , P e r p i g n a n e t A v i g n o n , C a r r e f o u r, A u c h a n , L e c l e r c . L o c a t i o n p a r i n t e r n e t : w w w . c o n t r e m a r q u e . c o mw w w . t i c k e t s u d . c o m
P o p • R o c k • C h a n s o n • E l e c t r o • V a r i é t é • R a p • F o l k • R ’ n ’ B
17 avril à 20h30 à l'Auditorium Novotel Atria à Nîmes Elisabeth Buffet samedi 25 avril à 20h30 à l'Auditorium Novotel Atria à Nîmes Kev Adams mardi 2 juin à 20h au Zénith Sud de Montpellier Norman jeudi 4 juin à 20h30 au Zénith Sud de Montpellier Madame Foresti dimanche 19 juillet à 21h30 aux Arènes de Nîmes Anthony Kavanagh samedi 21 novembre à 20h30 au Zénith Sud de Montpellier des
Suivez toute l’actualité concerts et GAGNEZ DES PLACES sur : www.facebook.com/artvues www twitter com/artvues To u s l e s j o u r s , l e s n o u v e a u x c o n c e r t s s o n t s u r w w w. l a r t v u e s . c o m – page cinq –
concerts, encore et toujours… agenda humour
ART ET ARCHITECTURE
L’architecture, le premier art !
Le septième art, tout le monde sait que c ’est le cinéma. Mais les six précédents ?
Au XIXe siècle, le philosophe Hegel en distinguait 5. Dans l’or dr e : l’ar chitectur e, la sculptur e, la peintur e, la musique et la poésie. Il les classe en fonction de deux critèr es : l’expr essivité et la matérialité.
Ainsi, il or ganise une double échelle allant de l’art le moins expr essif mais plus matériel à l’art le plus expr essif mais le moins matériel. C’est à la fin du XXe siècle que la liste est complétée pour arriver à 9, à l’image des muses antiques.
L’ar chitectur e, la sculptur e, les arts visuels (peintur e et dessin), la musique, la littératur e qui inclut la poésie, les arts de la scène (théâtr e, danse, mime et cir que), le cinéma, la photographie et la bande dessinée.
Etienne Souriau en 1969, distinguait sept arts selon leurs caractéristiques sensorielles. Mais toujours l’ar chitectur e en pr emier. Il est intér essant de noter que Morris, grand auteur de BD, ne considèr e pas la BD comme un art majeur. Mais l’ar chitectur e est bien un art à part entièr e, personne ne le conteste. L’èr e du tout béton sans ver dur e a vécu. Au XXIe siècle, les bâtiments sont fonctionnels certes, mais esthétiques et s’inscrivent dans un envir onnement paysager.
Dans ce dossier, nous abor derons l’architectur e du XXIe siècle dans la région. Nous avons constaté que de plus en plus de pr omoteurs faisaient appel à des designers et à des artistes, dès la conception de leur pr ojet. Est-ce une tendance ou un r etour à la tradition ? Le Parthénon était peint.
Le Palais de Versailles sans la galerie des glaces et son par c ne serait pas aussi pr estigieux. Nous nous sommes rappr ochés de pr omoteurs, d’ar chitectes, d’artistes et de décorateurs pour avoir leur vision.
Dossier
– page six –
(1ère partie)
Quand l’Art s’invite dans le bâtiment
Depuis quelques décennies maintenant, on peut dir e que l’Art et l’Ar chitectur e habitent le même immeuble, occupant des appartements différ ents tout en entr etenant d’excellents rapports de voisinage Il est plus que fréquent que l’artiste travaille en lien avec l’architecture tandis que des projets d’ar chitectes, par leur audace et leur caractèr e novateur, viennent enrichir la création contemporaine en donnant à voir, à travers maquettes et dessins, leurs procédur es de conception.
Depuis l’après-guerre en France, des mouvements tels que l’architecture-sculpture en portent témoignage, ou d’aut r e s p l u s r a d i c a u x q u i c o n s i d è r e n t l ’ a r c h i t e c t u r e n o n p l u s comme un objet construit mais comme un environnement en perpétuelle transfor mation, du domestique à l’urbain. P o u r l a p l u p a r t d e s a r c h i t e c t e s e x p é r i m e n t a u x d e s a n n é e s 1960-70, en Europe, aux Etats-Unis, au Japon, la ville est devenue un terrain privilégié d’expérimentation, marqué par la c r i s e d e l ’ h a b i t a t d a n s l ’ a p r è s - g u e r r e q u ’ i l l u s t r e , d e m a n i è r e prémonitoire, La Cité Radieuse inaugurée par Le Corbusier en 1952 à Marseille
Les affinités furent ensuite nombreuses avec des courants artistiques comme l’arte povera, l’art conceptuel, le body art, le land art entre autres L’architecture se libérait soudain du prog r a m m e , c o m m a n d é p a r l e s o u c i d e r e n t a b i l i t é m a r c h a n d e , p ou r é l a b ore r u n l a ng a g e p l u s a r t i st i q u e L e d é v e l op p e me nt des technologies numériques, au début des années 1990, allait provoquer un second choc au sein de pratiques architecturales moins standardisées, ouvertes à l’interaction des usagers, tout comme aux conditions environnementales
Aujourd’hui, de nombreux artistes réalisent des œuvres en lien avec l’architecture à travers le dispositif de maquettes ou d’installations comme on peut le voir dans de nombreuses expositions L’œuvre d’art y est moins conçue comme un objet à voir que comme un espace à vivre, à partager.
Sous un autre aspect, l’intégration des arts à l’architecture apporte à celle-ci un supplément d’âme qui lui donne sa pleine dimension esthétique et lui confère ses attributs d’œuvre d’art, on peut le constater à travers les réalisations de Jean Nouvel ou de Frank Gehry
Au-delà de leur autonomie respective, l’art et l’architecture se rejoignent aujourd’hui sur le terrain du vivre ensemble, afin de redessiner les contours d’une sociabilité possible pour le présent et le futur qui est notre lot commun, notre résidence sur terre De ce bail démocratique sur gira la cité de demain
Luis Ar mengol
Architectes & Art d’intérieur
M o b i l i e r c o n t e m p o r a i n LATTES - 34970 Montpellier Sud Tél. 04 67 65 24 96 www.domus-vivendi.fr
Table Arc Design Foster & Partners
Chaise Breva Design Arik Levy
Console LessLess Design Jean Nouvel
Rangement Night & Day Design Patricia Urquiola
Molteni & C
l’architecte Alain Gillet
La rencontre de l’art et de l’ar chitecture est une vieille histoire d’amour. Cela commence dès 1995 lors de la réalisation d’un bâtiment de bureau sur le Par c Geor ges Besse à Nîmes. Dénommé le Paros, du nom d’une île dans un pays emblématique pour un ar chitecte : la Grèce. Ce pays qui représente encore aujour d’hui mes racines culturelles et philosophiques. Dans la pure tradition méditerranéenne, mon moteur de pensée, j’avais imaginé un patio intérieur générateur de lumière et de fraîcheur l’été Dans ce volume était présent un grand mur en béton inondé par la lumière superbe du patio D’une manière évidente m ’est apparue l’idée d’utiliser ce support pour faire intervenir un artiste. Le peintre nîmois bien connu, For mica, a été retenu. Le résultat a été à la hauteur des espérances. 200 têtes grecques peintes sous for me de fresque, quinze jours de travail pour un résultat surprenant et qui m’interpelle encore aujour d’hui. Magnifique !
La rencontre entre art et architecture, comme le souligne Nicolas Beyret, dépasse lar gement la simple confrontation du mur et de la toile L’évolution de ces deux domaines de la création fait, qu ’entre eux, il existe beaucoup plus qu ’ une relation de lieu L’art oeuvre réputée sans fonction, et l’architecture, par nécessité plus contingente, relèvent aujourd’hui de démarches et de statuts parallèles Car l’architecture revendique sa voie propre, dans l’autonomie de décisions esthétiques, au-delà du respect des lieux et des fonctions Tandis que l’art devient de plus en plus sensible aux édifices, villes et territoires qui l’accueillent Il les intègre ou les transfor me, fusion subtile ou provocation radicale qui en modifie la perception et l’identité
Ainsi, l’art contemporain dans ce qu’il a de plus vivant, de plus démonstratif et de plus extrême, explore t-il un rapport aux lieux, dans une démarche comparable à celle de l’architecte Il pose une question qu ’est celle de l’architecture : l’essentielle question de l’espace Et lorsque Richard Serra enfonce dans le sol, devant une église de Bour gogne, un octogone de fonte brute, il frappe du poing sur l’arbitraire limite entre l’art et l’architecture
J’ai donc cherché à mettre en relation des démarches d’architectes et d’artistes en distinguant un certain nombre de thèmes qui font l’objet d’interrogations communes Les questions de la globalité, du hors d’échelle, de la matière, du lieu, de la couleur, de la représentation seront ainsi successivement abordées Les influences réciproques de l’art et de l’architecture on souvent été interrogées On peut citer les liens étroits qui unissent à la Renaissance, Art et Architecture, quand Raphaël ou Michel-Ange pouvaient sans mal quitter leurs pinceaux pour tracer les épures de quelques escaliers ou façades Plus près de nous, on cite les futuristes italiens, San Elia - Terragni, l’espace cubiste et Mallet Stevens - Le Corbusier.
On s’interroge moins souvent sur la nature des démarches qui sous tendent ces oeuvres Le Corbusier peintre ou Le Corbusier architecte suivent-ils la même démarche pour un tableau et pour un bâtiment ? Rien n ’est moins évident. Par ailleurs sa fascination de l’objet industriel, de la standardisation, du progrès l’éloigne des interrogations actuelles Les architectes, comme la société à laquelle ils appartiennent, ne comptent plus beaucoup sur le progrès technique pour faire le bonheur de l’humanité Quand on s’interroge aujourd’hui sur les démarches de conception, ne rencontre-t-on pas les mêmes interrogations que celles de l’artiste qui interpellent leur public sur la nature de l’art, ses fondements, sa légitimité ?
D’une certaine manière les liens entre l’art d’une part et l’architecture d’autre part, se seraient comme dé-
placés Il ne s ’agirait pas de s’interroger sur les types d’espaces inventés, par les artistes et réinterprétés par les architectes mais peut-être de comparer des questionnements, des processus, des évènements mis en scène L’architecture mis à mal par la chute de « la révolution post-moder ne » et des espoirs de solutions conceptuelles qu ’elle avait pu susciter, afin de rompre avec la nostalgie du béton enduit, essaye de s ’affranchir des images pour renouer avec les lignes de forces qui traversent le projet Ces démarches d’artistes et d’architectes sont très variées cependant Par mi les architectes français, Jean Nouvel revendique une approche de l’objet architectural plus proche de celle d’un cinéaste, que d’un constructeur Sa démarche de projet mélange intui-
tion, recherche d’une sensation particulière, et réponse au contexte Ce qui pour lui signifie aussi bien coût du projet, désirs du client, lieu et temps Les habituelles catégories du beau qui mêlent solidité et usage lui semblent étrangères A propos de l’Institut du monde arabe, il cite le travail de quadrillage de Sol Lewit, artiste qui appartient à la tendance de l’Art minimal et qui a fait un passage dans l’agence de IM Pei Cette tendance appelée aussi « Shape and structure » rassemble des artistes comme Richard Serra, Dan Flavin, qui travaille sur la structure, la for me à partir d’éléments simples, industriels, disposés de manière à créer des intervalles, des regroupements, des lieux Lorsqu’on s’intéresse à cette démarche, on est frappé par les correspondances qui s’établissent entre la manière de concevoir la production artistique et une certaine création architecturale » L’artiste est comme le scientifique Le scientifique conçoit et ce sont les autres, les techniciens qui réalisent et vérifient la théorie
De la même façon, l’artiste invente la théorie, il la visualise avec un dessin ou un projet et d’autres, dans un atelier spécialisé, réaliseront l’œuvre L’idée est l’essentiel, l’objet est seulement un moyen de diffusion de la pensée » Jean Nouvel, à sa manière, reste hors du champ de la fabrication de l’objet dont il confie à ses collaborateurs le soin de la réalisation L’idée, les concepts ont plus d’importance dans un premier temps, que les solutions constructives qui permettront de les mettre en œuvre Solutions qui seront cependant choisies en relation avec l’idée maîtresse du projet
A propos de l’Arbre Blanc, dont le résultat et la finalité contrairement aux idées reçues, n ’est pas du tout une prouesse technique (les porte-à-faux en structures légères sont simples et par faitement maitrisés) mais bien la démonstration d’un mariage d’architecture entre le japon et la méditerranée dont la culture et le paysage sont très proche ; le célèbre peintre Vincent Van Gogh l’avait bien identifié La démarche de Sou Fujimoto Architecte du projet, associé à Nicolas Laisné et Manal Rachdi est encore différente. L’Arbre Blanc c ’est la stabilité qui dialogue avec l’élévation, l’équilibre de la for me avec l’élan vital C’est l’exaltation d’une liaison har monieuse entre le l’homme et le monde, entre l’intérieur et l’extérieur, propre à la culture taôiste De la conver gence des for mes est née une véritable sculpture habitée ; le bâtiment devient une œuvre d’art à part entière Une for me naturelle qui va épouser son environnement On est dans une relation art et architecture et nature
Alain Gillet
www gilletarchitecte fr www evolispromotion fr
DOSSIER ART ET ARCHITECTURE par
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« Le Corbusier peintre ou Le Corbusier architecte suivent-ils la même démarche pour un tableau et pour un bâtiment ? »
© G u i h e m C a n a
Le Corbusier dans son atelier à Paris
* P Pasqua expose à AD Galerie (voir page 75)
Alain Gillet pose devant une sculpture de Philippe Pasqua*
Quand l’Art et l’Architecture s’enlacent autour d’un Arbre Blanc
S’il y a bien un projet qui lie l’Art et l’Ar chitecture, c ’est celui de l’Arbre Blanc, ultime « folie » montpelliéraine, fruit d’une association entr e les gr oupes régionaux Pr omeo Patrimoine et Evolis Pr omotion r eprésentés par Gilbert Ganivenq/Cyrill Meynadier et Alain Gillet/Francis Lamazère.
Au XVIIIe siècle, à Montpellier et en périphérie de la ville, sont apparues d’élégantes demeures conçues par des architectes locaux, pour des aristocrates ou de grands bour geois : les « Folies Montpelliéraines » .
Afin de poursuivre cette tradition, la Ville de Montpellier, trois siècles plus tard, a décidé d’impulser la conception et la réalisation de deux nouvelles « Folies » .
La première « Folie » architecturale des Jardins de la Lironde, dans le quartier Port-Marianne, a été remportée par l’architecte britannique Farshid Moussavi, tandis que celle du quartier Richter a été attribuée en mars der nier a L’Arbre Blanc emmenée par le Groupe Promeo en association avec Evolis Promotion, l’architecte japonais de renommée inter nationale Sou Fujimoto et deux jeunes architectes parisiens Nicolas Laisné et Manal Rachdi
Mêlant logements, restaurant, galerie d’art, bureaux, bar panoramique et espace partagé, L’Arbre Blanc fait l’objet
d’un attachement tout particulier aux qualités du « vivre dehors » à Montpellier La tour à l’allure forestière, avec
ses 17 étages et ses balcons suspendus dans l’air comme des feuilles d’arbre, offre une occasion exceptionnelle de
profiter des vues imprenables vers la mer, le Pic Saint-Loup, ainsi que vers la ville et le Lez en contrebas
Un savoureux mélange entre Japon et Méditerranée
L’Arbre Blanc se nourrit d’une identité méditerranéenne mais également d’une culture japonaise : des limites épaisses et poreuses pour vivre dedans et dehors, une confusion entre le salon et le balcon, des espaces extérieurs d’une rare générosité voués à devenir des lieux de vie à part entière
Une première dans le monde, eu égard à la profondeur et au niveau d’équipement de ces jardins suspendus, d’une sur face au moins égale à la moitié de celle des appartements et pouvant accueillir des plantes, tables, chaises, bancs, rangements
Les travaux devraient débuter en 2016 avec une livraison prévue début 2018
PDG du groupe Proméo, qui notamment est à l’origine du projet de l’Arbre Blanc à Montpellier, Gilbert Ganivenq est un passionné d’art contemporain. Depuis plus de 20 ans, il achète régulièrement des œuvres suivant, comme seul fil conducteur, son instinct et ses coups de cœur. La réalisation de l’Arbre Blanc dont les travaux débuteront en 2016, « folie » ar chitecturale signée par l’architecte japonais Sou Fujimoto, sera aussi l’occasion pour ce collectionneur de créer un espace d’art au rez-de-chaussée du bâtiment.
Partagé entre atelier d’artiste et lieu d’exposition, cet espace de 250 m2 accueillera des artistes pour des rendez-vous temporaires et une présentation des œuvres de sa collection le reste du temps. Ce futur fond de dotation sera plutôt un lieu vivant, ouvert aux artistes et au public Dans cet entretien, Gilbert Ganivenq évoque bien évidemment cette « folie » ar chitecturale que représente l’Arbre Blanc, ce qui l’a poussé à s’investir dans sa réalisation mais aussi sa passion pour l’art et même l’idée de voir se créer en région un village d’artistes inspirée notamment par ses voyages en Chine.
Tout d’abor d, quel a été le point de départ de ce projet fou de l’Arbre Blanc ?
A l’occasion du concours lancé par la Ville de Montpellier dans lequel l’architecte et promoteur montpelliérain
Alain Gillet (Evolis Promotion) et ses collaborateurs nous ont proposé de candidater avec eux, ce que bien sûr nous avons accepté avec beaucoup d’envie et de plaisir, surtout au vue de la qualité de l’architecte japonais Sou
Fujimoto Nous nous sommes engagés dans ce concours avec une équipe soudée et très enthousiaste Si notre projet a réussi à faire la différence c ’est selon moi pour trois raisons : d’un point de vue architectural le projet est original
et ambitieux ; ensuite il est porté par une équipe enthousiaste et professionnelle; et on insuffle dans ce projet un volet artistique A mon sens, ce sont ces raisons qui ont fait que le choix se soit porté sur notre candidature et nous en sommes heureux
Alors justement L’Arbr e Blanc proposera au rez-de-chaussée un espace dédié entièrement à l’art. Pouvez-vous nous le présenter plus précisément ?
Ce nouvel espace d’art accueillera des œuvres de ma collection et présentera des expositions temporaires d’artistes choisis par un jury que nous allons constituer
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DOSSIER ART ET ARCHITECTURE
« Un espace d’art dans un espace dédié à l’art de vivre ! »
Entretien avec Gilbert Ganivenq PDG du groupe Proméo et promoteur de l’Arbre Blanc
G Ganivenq, passionné d’Art et d’Architecture
Un art de vivre où
L’Arbre Blanc, une « folie » architecturale, fruit d’une association d’entreprises régionales
les balcons prolongent la vie de l’appartement
Ceci sera réalisé en plein accord avec la Ville de Montpellier Notamment l’idée commune de réaliser dans cet espace d’art, un atelier d’artiste totalement équipé
C’est une satisfaction car toute ma vie j’ai eu l’intention de réaliser ce genre de lieu dédié à la création et aux expositions Grâce à cet espace, nous pourrons promouvoir des artistes régionaux, nationaux et inter nationaux, peintres et sculpteurs
Lorsqu’il n ’ y aura pas d’exposition, une sélection d’œuvres de ma collection sera présentée
Enfin, nous créerons également un lien avec le scolaire pour que les enfants puissent s’initier à l’art contemporain
C’est une idée que nous devons encore approfondir. Nous aurons le temps pour l’affiner, car la livraison du bâtiment est prévue pour début 2018
En plus de cet espace d’art, vous pr ojetez que d’autr es lieux de l’Arbr e Blanc soit accessible au public
Par faitement L’Arbre Blanc sera un immeuble ouvert à tous A l’image du phare de Palavas-les-Flots, les gens pourront profiter de la vue sur la ville et sur le Lez grâce au bar panoramique de 300 m2 du 17ème étage Cela ne gênera en rien les propriétaires qui auront leurs accès à des espaces similaires où ils auront aussi cette possibilité de profiter de la vue en toute tranquillité
L’Arbre Blanc abritera aussi en Rez-deChaussée un restaurant donnant sur un jardin aménagé sur les bords du Lez
Justement comment s ’est fait le choix de l’ar chitectur e en tenant compte de cet art de vivre, sur le design, les volumes, ou encor e l’espace global du bâtiment ?
Sou Fujimoto, a souhaité que l’aspect vie extérieure soit une dominante dans l’Arbre Blanc
bre Blanc a eu des retombées médiatiques considérables : plus de 150 articles de presse, télévisions en France et dans plus de 15 pays étrangers
En France, nous avons eu des articles dans de nombreux médias et ce n ’est pas ter miné Des gens de Dubaï nous ont contactés car ils souhaitent développer ce genre de concept Comme quoi, l’originalité et l’exceptionnel ont encore de la place !
Et l’Arbre Blanc sera un lieu phare qui pourra profiter à toute la population montpelliéraine
Au Rez-de-chaussée, un espace d’art accueillera ma collection d’œuvres et des expos temporaires
C’est une chose très importante au Japon et il est vrai que le sud de la France se prête aussi bien à cette idée D’où le concept de ces balcons de 30m2 A l’inverse des pays nordiques, nous avons une vie extérieure bien plus importante et toute l’architecture du bâtiment s ’est faite à partir de ce constat Ces grands balcons prolongent la vie de l’appartement et deviennent de véritables résidences extérieures
Leur positionnement, très sophistiqué, coupe le vent, optimise l’exposition et casse toute impression de vide
Comment ce projet a t-il été proposé à Sou Fujimoto ?
Ce sont les agences Nicolas Laisné Associés et Manal Rachdi Oxo Architectes qui nous ont présenté Sou Fujimoto Ils avaient le souhait d’apporter dans l’équipe une dimension internationale Sa participation a créé une véritable émulation Le projet de l’Ar-
Dans le futur, pensez-vous soutenir à nouveau ces pr ojets qui mêlent logements, ateliers d’artistes et lieux d’expositions ?
Oui je le pense
Ce sont des opérations qui peuvent mêler des acteurs « privés et publics » Elles peuvent s’équilibrer intelligemment d’un point de vue économique
Il y a des moyens très simples d’héberger des artistes, de faire un lieu d’expositions et donc de valoriser le patrimoine culturel de notre région Je trouve que le Languedoc-Roussillon foisonne de peintres ou de sculpteurs de grande qualité et je trouverais intéressant de créer un tel projet, peu importe le lieu, la ville qui l’héber gerait
On aurait ainsi un lieu un peu « fou » , une sorte de pépinière d’artiste J’avoue que ça ne me déplairait pas de développer un projet public/privé autour de Montpellier et Sète qui hébergeraient des dizaines d’ateliers d’artistes avec des lieux d’exposition ouverts au public
En tout cas c ’est une idée dans laquelle je serais prêt à m’investir
D’où vous vient cette passion pour l’art ?
J’ai acheté mes premières toiles à l’âge de 20 ans en vacances en Corse
En me promenant j’ai eu le coup de cœur pour trois œuvres en passant devant une galerie
Ce fut mon premier achat et j’en garde un souvenir bien précis J’ai toujours eu ce goût pour l’art malgré le fait que je n ’ai pas un sens esthétique particulier Je suis un instinctif J’ai démarré ma collection dans les années 90 sur les conseils d’Yves Faurie, bien connu à Sète avec des expositions comme « le déjeuner sur l’herbe » , « Don Quichotte » , « la Callas » .
raisonnable (rires)
Il n ’ y a pas de stratégies non plus Si j’ai un peu de disponibilité et que je passe devant une œuvre qui me plaît, je la prends Comme il se peut aussi que pendant 6 mois je ne vais rien acquérir Je vis dans le moment présent
D’ailleurs, c ’est tout le problème de l’équilibre de la vie Essayer d’har moniser son travail avec ses passions, sa vie familiale, ses enfants et ses amis Pour moi, l’intérêt de la vie c ’est de maintenir et gérer ces équilibres
Le projet de l’Arbre Blanc a des retombées médiatiques considérables, même Dubaï nous a contacté…
C’est une philosophie de vie qui se r etr ouve dans votre collection
Par faitement
Puis j’ai continué en aidant Martin Bez de la Galerie Dock-Sud à Sète Avec lui, j’ai notamment découvert des artistes chinois grâce à des voyages dans des villes où il y a plus de 5 000 ateliers d’artistes C’est extraordinaire
A cela s ’ajoutent des rencontres personnelles dans des ateliers J’aime ce contact avec les artistes Ils ont la capacité de nous ouvrir à d’autres mondes
Avez-vous un rythme particulier d’acquisition de toiles ? Fixezvous un budget ?
Franchement non Là aussi je fonctionne à l’instinct et au rythme de mes coups de coeur D’ailleurs, il m ’arrive de me faire reprendre par ma femme qui pense que je ne suis pas toujours
Ma collection est diverse, tant dans ses thèmes que par la diversité des artistes qui la compose et je suis toujours attentif à son développement
Recueilli par Stéphane Jurand
arbreblancmontpellier.com
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L’Arbre Blanc sera un lieu phare qui pourra profiter à toute la population montpelliéraine notamment avec sa vue panoramique au 17ème étage
Sou Fujimoto / Nicolas Laisné / Manal Rachdi
Promoteurs, designers et artistes
Deux tendances se distinguent chez les pr omoteurs Ceux qui font appel à des designers dès l’origine du pr ojet, comme Roxim à Philippe Stark pour le Nuage ou NG Promotion à Jean-Charles de Castelbajac pour Coloramor Et ceux qui comme Nexity ou Cogim font intervenir les artistes en cours de programme, pour la touche finale, l’esthétique de l’environnement. Leur rapport aux artistes procède d’une for me de mécénat. Hélénis pour sa part allie les deux tendances, associé à RBC pour certains programmes, il fait appel aux artistes pour « muséaliser » ses résidences
Alexandra Aznar de HÉLÉNIS : « L’art est dans notre ADN »
Créée en 2006, Hélénis, filiale promotion immobilière du Groupe GGL, est présidée par Thierry Aznar. L’art est au cœur des projets d’Hélénis. Dans le show-room de la société, rue Foch à Montpellier, agencé en partenariat avec RBC, Alexandra Aznar développe cette philosophie en revenant sur les programmes en cours et en dévoilant un projet de fondation
Quelle est le lien entre l’art et Hélénis ?
Nous sommes le plus gros faiseur de l’agglo Nos résidences ont une image de qualité et un rapport qualité/prix intéressant Nous programmons de belles résidences qui ont un sens L’art fait partie intégrante de cette démarche Au Royal Villeroy à Sète, l’art était déjà présent Nous intégrons aujourd’hui l’art contemporain sous toutes ses for mes, sculptures, peintures, dans la plupart de nos réalisations On a en région, une génération montante à soutenir L’attrait de mon mari, Thierry Aznar, pour l’art est réel Il fait partie de la Fondation Musée Fabre et il est membre du club Mécènes de la CCI de Montpellier qui soutient des projets artistiques Depuis un an, on est passé à la vitesse supérieure
On s ’est notamment adjoint les ser-
vices de Numa Hambursin qui nous accompagne dans notre réflexion en amont sur le projet avec l’artiste L’idée étant d’impliquer l’artiste dès l’appel d’offre C’est dans notre ADN d’être ouvert à toutes for mes d’art
Parlez-nous de votr e partenariat avec RBC ?
Le partenariat avec RBC est lié à la gamme de programmes « MUST by Hélénis » , dans des endroits d’exception Nous offrons à nos clients la pos-
sibilité d’avoir un ameublement bien pensé, en accord avec leur appartement, ce qu ’ on appelle le « global project » C’est une belle rencontre, c ’est un partenaire fort qui commercialise le mobilier Polifor m et les cuisines Varenna, des marques italiennes Nous avons créé une syner gie intéressante qui nous nourrit pour nos programmes haut de gamme
Quels sont ces projets ?
A la fin de l’année, nous livrons la rési-
Vincent Bioulès, peintre in situ dans le parc La Feuillade
Inventeur du nom Supports/Sur faces pour le groupe d’artistes constitué de Tjeerd Alkema, Jean Azemard, Alain Clément et Patrice Ver meille et dont il est une des principaux animateurs, Vincent Bioulès revient à la figuration des années 70, avec une prédilection pour les paysages de la région, le Pic-SaintLoup ou le Canigou Egalement décorateur et costumier pour le théâtre, il a collaboré souvent à des créations de son frère Jacques au Théâtre du Hangar Ce montpelliérain amoureux de la nature était tout indiqué pour participer au projet Hélénis dans le parc La Feuillade à Montpellier Le domaine doit son nom à l’artiste lyrique belge qui s ’ y retira et y mourut en 1872 C’est par l’inter médiaire de Numa Hambursin que Vincent Bioulès a été contacté « Je connaissais bien l’endroit où je jouais enfant avec mes amis Grasset Mais je l’avais un peu oublié Je l’ai dessiné il y a un an et demi environ et j’ai trouvé que que le projet d’Hélénis était une bonne idée Aujourd’hui les sculpteurs ont presque terminé leurs œuvres » Par mi eux, Alain Clément « J’ai réalisé une dizaine de dessins fusain et pastels, très librement, » poursuit le peintre Il a posé son chevalet dans différents endroits du parc : du côté des bassins, dans une allée de buis, près d’une statue, sous les frondaisons « J’avais déjà dessiné dans les jardins de la Villa Médicis en 2007/2008, j’ai retrouvé cette architecture méridionale, moins grandiose Le jardin est très construit avec des allées, un labyrinthe, une série de vases d’Anduze » , souligne-t-il La série sera visible dans la résidence
dence Origin, en front de mer au Barcarès pour laquelle nous avons fait intervenir l’artiste Talou Coron On a joué le street art à Lattes pour la résidence Metropolitan Sur le Domaine de Lafeuillade à Montpellier, trois artistes sont associés au projet, Pagès, Clément et Bioulès qui ont la volonté de sublimer le parc Clément prépare entre autres les sur-toitures de la résidence et une clôture. Pour Artemisia, sur un thème baroque à Lattes, Cervera va concevoir deux « figures du temple » pour le hall d’entrée monumental Stéphane Pencreac’h intervient également. Pour Sakura Garden, au Mas du Rocher à Castelnau-le-Lez, l’ambiance zen est inspirée du Japon, nous projetons un beau partenariat artistique
En dehors de ces pr ogrammes vous allez lancer une nouvelle agence, quel sera son but ?
En effet, dès le début de l’année 2015 nous allons créer une agence privée de promotion et d’événementiel en matière d’art contemporain Elle aura notamment pour but de gérer les opérations de mécénat, elle sera la préfiguration d’une fondation d’entreprise Au fil des ans, nous avons constitué une collection que nous souhaitons montrer On veut être acteur de la vie culturelle à Montpellier, où il est en train de se passer quelque chose d’important dans le domaine de l’art contemporain La muséalisation des résidences Hélénis est notre façon de participer à l’innovation et au rayonnement de notre région en matière d’art et d’architecture
Recueilli par MCH www.helenis.com
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DOSSIER ART ET ARCHITECTURE
Domaine des Héliades au Crès réalisé par l’architecte Antoine Garcia Diaz
Alexandra Aznar, chargée des projets artistiques
© J e a nL u c G i r o d © M a r c G n o t
Thierry Aznar, président de Hélénis
ART ET ARCHITECTURE
Promoteurs, designers et artistes
Cédric Gonzalez de NG PROMOTION :
Dans le paysage des promoteurs montpelliérain, NG Promotion est un incontour nable. Créée en 2006 par Cédric Gonzalez, cette société collabore depuis ses débuts avec différents artistes, ar chitectes ou designers de renom tels que François Fontès, Jean-Charles de Castelbajac, Yann Kersalé ou Mist Un choix judicieux puisque NG Promotion a déjà reçu trois pyramides, la récompense ultime dans la profession
Quelle est la philosophie générale de NG Promotion ?
Ne pas nor maliser la construction au détriment de la créativité Ne pas tomber dans la répétitivité, dans la facilité de construire, mais être dans la recherche et dans l’intégration de l’art qui amène à une fusion de celui-ci avec la construction
C’est un geste romantique, poétique, qui donne un message et qui pérennise la valeur du bien vendu. Au même titre qu ’ une toile, un bâtiment qui a une histoire soulignée par un artiste acquiert une certaine valeur
Pour quoi avez-vous décidé de développer des partenariats avec des artistes ?
C’est une question militante qui fait partie intégrante de ma philosophie d’entreprise
Quand je suis arrivé dans le métier en 2006, j’ai voulu me démarquer en proposant des choses nouvelles
J’imaginais la profession différemment, avec de la nouveauté, de la création et c ’est dans ce sens-là que j’ai commencé à nouer des partenariats avec RBC et Bang & Olufsen
Ensuite, j’ai fait des rencontres, j’ai regardé le travail de grands architectes de l’époque et je me suis demandé comment je pouvais le retranscrire avec les moyens d’expression artistique d’aujourd’hui Je n ’ai rien inventé
Tout cela existait déjà et il a simplement fallu ouvrir les yeux
Comment s ’articule une collaboration avec un artiste ?
C’est toute la complexité de notre démarche Une fois que le partenariat avec l’artiste est établi, il faut définir son champ d’action
Par exemple, pour la résidence Link
réalisée par Mist il a fallu composer avec l’univers sauvage, under ground, du street-art Dans un bâtiment support qui respecte la charte NG il a créé une œuvre unique mettant en scène sa sculpture emblématique, le « Goldorus » , dans une bataille galactique
Il y a une véritable fusion avec l’œuvre
Elle n ’existe pas sans le bâtiment et vice-versa
Il y a un an, vous avez lancé
E-Nest, une mar que 100% web dont les appartements habillés par Jean-Charles de Castelbajac sont vendus à des tarifs inférieurs à ceux du mar ché. Art et Ar chitectur e peuvent-ils ainsi êtr e grand public ?
Bien sûr C’est une philosophie que nous étendons à toute notre gamme
Nous avons un savoir-faire qui nous per met de bâtir des logements économiquement maîtrisés tout en y apportant une touche artistique D’où cette collaboration avec Jean-Charles de Castelbajac qui per met de relever le niveau de richesse du bâtiment qui a été rationnalisé à des fins économiques C’est un équilibre entre percept et affect En 2006, nous avons été les premiers à ouvrir cette dimension entre art, design et architecture et, aujourd’hui, je suis heureux de voir que d’autres promoteurs nous ont rejoints C’est une saine concurrence qui nous per met de tirer l’art vers le haut et de faire vivre cette relation char nelle entre l’artistique et l’architecture
Recueilli par Romain Dimo http://ngpromotion.fr
TROIS questions à l’artiste Mist, à propos de sa collaboration avec NG Promotion
Artiste par mi les plus talentueux de la scène contemporaine urbaine mondiale, Mist collabor e avec NG Pr omotion à travers le pr ojet LINK.
Quel a été le point de départ de cette collaboration ?
Un coup de téléphone ! Cédric Gonzalez qui était intéressé par mon travail de sculpture a souhaité en intégrer dans son architecture L’idée n ’est pas de poser une œuvre telle quelle, mais il tient à ce qu ’ on ressente l’interaction entre l’architecture et l’artiste Pour moi, le projet est assez simple car il tour ne autour de mes personnages inspirés de la série Goldorak Goldo arrive sur terre en pleine baston contre un Golgoth et la résidence devient la scène de bataille Bien sûr, ce côté va être un peu édulcoré car s’il m ’avait écouté j’aurai faits une ruine avec seule-
ment quelques appartements habitables L’idée est de faire transparaître le combat sans non plus faire fuir les acheteurs. C’est un pari en soi.
Concrètement, qu ’est-ce qu ’ on r etr ouvera dans cette résidence ?
Il y aura deux sculptures de 4 mètres ainsi que des ustensiles de Goldorak comme sa Figure au poing ou son Astero Hache plantés dans la façade Des griffures sur les murs aussi La complexité de ce projet est de faire cohabiter l’idée de la bataille avec les standards d’une résidence plus traditionnelle sans qu ’elle perde de son sens
Quelle place tient l’architecture dans votre espace créatif ?
Je suis un artiste issu de la rue et l’architecture tient un rôle majeur Elle apporte un plus à une œuvre C’est une colonne Plus le mur est intéressant, plus l’œuvre va être riche Ce projet avec NG Promotion est assez nouveau et il y a ce petit côté prise de risque qui me plaît et que je retrouve dans le street-art mais aussi dans l’art en général
Recueilli par Romain Dimo
– page quinze –DOSSIER
« Faire vivre la relation charnelle entre l’artistique et l’architecture »
© N G P r o m o i o n
La résidence Coloramor+ à Montpellier habillée par Jean-Charles de Castelbajac La résidence LINK
Cédric Gonzalez, directeur général
Ce«bâtiment hors norme en forme de boîte est entièrement recouvert d’ETFE Une membrane gonflée d’air qui lui donne un effet ballon On voit de l’extérieur, la vie à l’intérieur » , commente Carole Pigeon, fille du créateur-fondateur de la société Roxim Une entreprise familiale qui s ’est diversifiée depuis 2008 dans la création de complexes sportifs et de bien-être.
Après le succès d’un premier Club 7 dans le quartier de l’Aiguelongue, un deuxième centre a été ouvert à PortMarianne
Dans ce quartier en pleine mutation « nous avons voulu créer un nouveau lieu de vie qui corresponde aux nouvelles exigences de la clientèle Un
Promoteurs, designers et artistes
Carole Pigeon de ROXIM : un nuage signé Starck
Inauguré début octobre, le Nuage signé Philippe Star ck pour la société Roxim est une des réalisations les plus innovantes de la région. Et pour tout dire, unique.
lieu qui combine à la fois sport, loisirs, boutiques, restaurant et santé Nous avons fait appel à Philippe Starck car nous voulions donner une dimension spéciale au projet, sur cette artère prestigieuse qu ’est l’avenue Raymond Dugrand Il a immédiatement donné son accord car il trouvait ce projet innovant » En effet, si l’ETFE a déjà été utilisé pour des stades et des bâtiments publics, c ’est la première fois qu’il l’est pour un espace privé Philippe Starck ne s ’est pas contenté d’un croquis d’habillage de l’ensemble, il a tout conçu de A à Z
« Nous souhaitions donner une impression de légèreté, il l’a traduite en imaginant quatre plateaux en suspension, très ouverts, sans cloisonnement traditionnel, organisés en village, par étage » , poursuit Carole Pigeon. « Il a porté une attention particulière au choix des matériaux selon leur fonction, ils collent à l’espace » Au rez-de-chaussée, les restaurants, les boutiques, les soins de massage ; au premier, le plateau santé avec kinés, ostéopathes, diététiciennes ; l’espace aquatique est au-dessus avec la microcrèche Les étages supérieurs sont dé-
diés à la for me Ce paradis se veut accessible, tant au niveau des horaires d’ouverture, de 7h à 23h tous les jours, que d’un point de vue des tarifs Un équipement original qui tient déjà sa place
MCH
Le Nuage 769, avenue Raymond Dugrand à Montpellier www le-nuage fr www.roxim.fr
Philippe Ribouet de NEXITY : « On a osé le rouge »
Nexity est spécialisé dans les immeubles d’habitation et les bureaux, logements, résidences. Le programme Version Rubis à Port Marianne a reçu la Pyramide d’or nationale. Autre programme en cours, So White dans le quartier d’Ovalie. Philippe Ribouet, président de Nexity, parle de son rapport à l’art.
« N
ous travaillons avec les architectes sur les façades et la perception que pourront en avoir nos clients Nous voulons qu ’elles soient fonctionnelles, qu ’elles soient reconnaissables » , indique Philippe Ribouet.
« On travaille des ambiances dans les jardins avec bancs et éclairages spécifiques, c ’est un paysage dessiné »
La réalisation emblématique du groupe, Version Rubis de l’architecte Jean-Paul Viguier a été primée à plusieurs reprises Elle a reçu en particulier, la Pyramide d’or nationale
« Nous avons osé le rouge ce qui était rare à l’époque, avec des soubassements gris, des terrasses suspendues, des étranglements tailles de guêpe » , souligne le promoteur
Autre projet montpelliérain dans le quartier d’Ovalie, So White, « un immeuble très épuré, monolithe percé de trous qui sont des loggias et lui confèrent un aspect artistique »
Concer nant la participation des artistes, ils n’intervenaient qu ’ au final Dans les halls des peintures étaient accrochées, malheureusement rapidement volées
« Alors on a pensé à la sculpture, mais les utilisateurs l’ont refusée Trop encombrante
Le problème avec l’art contemporain c ’est que les gens sont parfois réfractaires » , regrette Philippe
Ribouet
Et comme l’architecture est très photogénique, l’entreprise fait travailler des photographes spécialisés, pour des ouvrages d’art qu ’elle diffuse
Une autre for me de collaboration artistique, un peu plus dans la discrétion
DOSSIER
ARCHITECTURE
ART ET
MCH www
nexity fr
La résidence Version Rubis de l’architecte Jean-Paul Viguier
Carole Pigeon, directrice
© P h o o : M a t h i e u D u c r o s
Philippe Ribouet, président
– page seize –
Le Nuage né de l’imagination de Philippe Starck
Sonnom est indissociable de celui de Jean Nouvel, ils ont signé ensemble la nouvelle mairie de Montpellier Ancien des Beaux-Arts de Montpellier, François Fontès s ’est d’abord destiné à l’archéologie, une de ses passions, il fait souvent référence à ces bâtisseurs exemplaires que furent les Egyptiens et les Grecs Ne déclare-t-il pas « que serait la colline de l’Acropole si elle n’était pas dominée par le Parthénon » François Fontès est un artiste, un créateur Ce qu’il pense de la mode de faire appel à des designers dans le bâtiment ? « Le problème n ’est pas designer ou architecte, si le designer est bon, si le bâtiment a du sens Le Nuage réalisé par Philippe Starck est très intéressant On ne peut se baser uniquement sur les diplômes Certains diplômés ne font pas dans la qualité, je considère que faire appel à un bon designer est positif » , dé-
Montpellier
Promoteurs, designers et artistes
François Fontès, architecte : la créativité comme moteur
Pour ce dossier sur l’art et l’architecture, nous donnons la parole à François Fontès, un de représentants les plus brillants de la profession de la région. Bien que ce natif de Montpellier ait acquis une réputation bien au-delà de la ville, il continue à y résider et à y travailler. Parmi ces œuvres de référence : le musée Agropolis, le lycée Jean Monnet, la transformation de l’hôpital Saint-Charles, le complexe de la Coupole à Nîmes
clare-t-il avec conviction Il considère sa profession comme en pleine évolution du fait notamment des nouvelles technologies : « Toute nouvelle technologie est bonne à prendre dans la mesure où elle favorise la créativité Mais il faut se méfier des dérives du tout technologique En internationalisant la circulation des matières premières, on pénalise le coût La modernité, c ’est savoir utiliser des matériaux traditionnels tels que le bois avec une écriture contemporaine La technologie a permis à l’architecte de se dépasser » , insiste-t-il Passionné de la nature, il trouve le temps de s ’ occuper de sa manade, au milieu de nulle part en Camar gue Sans doute une des raisons pour lesquelles il pose un regard bienveillant sur les contraintes de son art, liées à l’environnement Enfin pas toutes « Certaines contraintes liées aux nouvelles normes thermiques sont problématiques On peut se demander si celles-ci ne sont pas imposées par certains industriels tels que Saint-Gobain ou Lafarge pour obliger à se fournir avec leurs matériaux Laisser une place plus importante aux espaces verts est une tendance On ne peut faire fi d’un rapport étroit à la
nature C’est positif Mais cela n’intervient pas directement dans notre métier » , souligne-t-il François Fontès va livrer à la rentrée 2015 la nouvelle Faculté de Médecine de Montpellier Il a été choisi aussi parce que son projet était le plus méditerranéen : « Nous y retrouvons les principes d’une architecture méditerranéenne contemporaine La façade principale sur la place affirme la monumentalité de l’institution par une forêt de poteaux élancés laissant percevoir le hall d’entrée et la nef latérale, la toiture qu’ils portent est percée de trous multiformes qui font éclater la lumière sur le sol et les parois dans une vision impressionniste propre à la méditerranée La réédition des deux statues de l’entrée historique se retrouve en encadrement de l’accès
Marc Séchaud de COGIM :
pour assurer un lien historique » Pour ce projet, il est encore associé à Jean Nouvel, le Montpelliérain a d’ailleurs acquis 50 % des parts des ateliers Nouvel, dont il est devenu Président En face de la mairie, l’architecture travaille sur Art-Code, résidence de Cogim, un bâtiment élégant tout en légèreté Pour François Fontés, il n ’ y a pas de petits projets Il met autant de soin à concevoir une restauration comme celle des halles de Sète pour lesquelles il a imaginé un enveloppement en for me de coquille d’huitre Toujours dans le respect de la « singularité » de cette ville C’est pour cela, aussi, que les promoteurs lui font confiance Et pour sa créativité, son moteur MCH www f-fontes fr
Pendant vingt ans, Mar c Séchaud a travaillé chez Bouygues Immobilier Un très grand groupe Il est arrivé en 1986 à Montpellier pour diriger la branche régionale de l’entreprise de promotion immobilière. Il y est resté depuis, après avoir créé une entreprise à taille humaine, Cogim. La SERM lui a confié le projet Art Code dont les ar chitectes sont Jean Nouvel et François Fontès.
n 1986, Marc Séchaud ne devait rester que deux ans à Montpellier mais son arrivée a coïncidé avec les débuts de la métamorphose de la ville « sous l’impulsion de Georges Frèche mais surtout de son adjoint à l’urbanisme, Raymond Dugrand Il y a une continuité avec Philippe Saurel qui a lui aussi été adjoint à l’urbanisme A Montpellier, la qualité architecturale est depuis longtemps mise en avant Pendant longtemps on n ’ a pas fait appel aux artistes On ne les faisait intervenir qu ’ une fois le projet terminé » Montpellier est donc devenu une ville phare sur laquelle on essaye des nouvelles tendances De quoi séduire ce professionnel « S’associer en amont avec un artiste ou un designer peut amener quelque chose, cela peut être intéressant mais c ’est une tendance qui s ’approche du marketing » Certains architectes comme François Fontés sont réellement des artistes « il est très particulier, pas toujours facile à suivre mais quel talent ! » , associé à Jean Nouvel, c ’est à lui qu ’ a été confié le projet Art Code « un immeuble en lévitation, pour percevoir la mairie à travers Cela donne une image étonnante » Autre projet, la résidence Invictus dans le quartier Ovalie, pas dans les mêmes prix « On a pris les architectes du stade Yves du Manoir, A+ architecture, et nous avons veillé à rester économiquement viables »
EL’aspect économique dans un marché tendu semble particulièrement important à Marc Séchaud Il est très soucieux de la qualité des produits, de leur durée de vie Il est, par exemple, contre l’utilisation exagérée du bois en façade, ce matériau vieillit mal, son entretien est coûteux « C’est une donnée importante dans l’immobilier privé Nous sommes très sensibles au coût de l’entretien Ma philosophie est simple Je fais deux opérations dans l’année, mais je choisis tout Quand le produit est fini, le promoteur fait appel à des artistes peintres ou photographes, de jeunes créateurs comme Eve Marie pour la résidence Cœur Marianne ou Romain de Kew Grafiti Deco pour Providencia Une façon de partager l’art » MCH www.cogim.eu
DOSSIER
ART ET ARCHITECTURE
«
met depuis longtemps la qualité architecturale en avant »
– page dix-sept –
La nouvelle Faculté de Médecine de Montpellier, livrée à la rentrée 2015
Art Code, une véritable œuvre d’art à Montpellier
François Fontès, l’architecte artiste
Marc Séchaud, président
DOSSIER
ART ET ARCHITECTURE
Promoteurs, designers et artistes
Haussmann Group : L’Art de réhabiliter
Créé en 2013, Haussmann Group dirigé par Adrien Rambier, rejoint par sa sœur Mathilde, est un des rares acteurs français (le seul en région) à proposer des logements neufs au sein d’immeubles de caractères. L’idée ? Racheter des bâtiments entiers, les réhabiliter et proposer un service d’aménagement à la carte haut de gamme.
Travaillant
à l’heure actuelle uniquement sur Montpellier, avant de dupliquer ce modèle dans d’autres villes de France, ce jeune acteur de la promotion immobilière redonne vie à des bâtiments du centre ville historique et de la première couronne En rachetant des immeubles laissés pour compte, souvent préemptés ou insalubres, Haussmann Group leur donne une seconde jeunesse grâce à un travail de rénovations mené en lien étroit avec des architectes et des artisans agréés Bâtiments de France « A Montpellier, tous les bâtiments du centre historique, classés ou non, comportent une fiche, explique Adrien Rambier Dans le cadre de la rénovation d’un immeuble nous devons respecter ce qui est écrit dessus en accord avec les architectes des Bâtiments de France, les services de la mairie, les services pompiers, la DRAC » Un travail de précision qui vise à marier le cachet des immeubles de caractère à une rénovation contemporaine qui respecte le patrimoine et le valorise Concer nant l’intérieur, le groupe s ’appuie sur l’expérience dans le luxe acquise par Mathilde Rambier au sein de LVMH et propose un accompagnement personnalisé et un aménagement du logement à la carte, clé en main Allant du T1 au T4, le choix est alors donné, entre autres, sur le coloris du parquet, la taille du carrelage, la faïence, les spots, la cuisine Et peut même être poussé jusqu’à l’installation vidéo De plus, de récentes lois permettent de défiscaliser en investissant dans l’ancien* Pour Adrien Rambier et ses 5 collaborateurs l’ampleur d’un travail de rénovation de bâtiments du XVIIIe et du XIXe siècle est loin d’être un frein, au contraire « On participe au renouvellement urbain des villes
On donne un second souffle à notre patrimoine immobilier tout en le liant aux attentes d’aujourd’hui, à cette modernité que ce soit dans l’aménagement où dans le choix des matériaux » A sa manière, Haussmann Group per met ainsi d’équilibrer un tant soit peu la balance entre construction de nouveaux logements et réhabilitation de l’existant Une aubaine pour les cœurs de ville RD http://haussmann-group.com
5 programmes à Montpellier
Haussmann Group compte actuellement
5 programmes réalisés ou en cours sur Montpellier :
• Le Carré Haussmann face à la nouvelle gare Saint-Roch
17 logements du T1 au T4
• La Villa Bohème dans le quartier des Beaux-Arts
8 logements du T1 au T3
• Les Coulisses dans le quartier Opéra / Comédie
4 lofts avec terrasse
• Le Parc Saint Roch dans le quartier Saint-Roch
11 logements du T1 au T4
• L’Hôtel Foch dans le quartier Ecusson
* Investir dans l’ancien pour défiscaliser
En France, la loi Malraux permet depuis le 1er janvier 2013 d’obtenir un fort taux de défiscalisation pour des logements neufs acquis au sein d’immeubles rénovés en périmètre sauvegardé des centres historiques
Le dispositif Malraux 2014 donne droit à une réduction d’impôt allant de 22 à 30% du montant des travaux de restauration dans la limite de 100 000 € par an
CAUE : un organisme au ser vice de l’architecture, de la réhabilitation et de l’environnement
La loi sur l’Architecture du 3 j a n v i e r 1 9 7 7 i n s t i t u e l a c r é a t i o n , d a n s c h a q u e d épartement, d’un organisme, l e C o n s e i l d ’ A rc h i t e c t u r e , d ’ U r b a n i s m e e t d e l ’ E n v ironnement (CAUE), chargé d e p o u r s u i v r e , s u r l e p l a n l o c a l , l e s o b j e c t i f s d é f i n i s a u p l a n n a ti o n a l e n v u e d e promouvoir la qualité archit e c t u r a l e , u r b a i n e , p a y s agère et environnementale
Le CAUE assure, dans le cadre d’un ser vice public de proximité et d’une offre à la fois culturelle, pédagogique et technique, la conduite des 4 missions que lui assigne la loi :
• Informer et sensibiliser tout public dans les domaines de l’architecture, de l’urbanisme, du paysage et de l’environnement et favoriser sa participation à l’élaboration de son cadre de vie
• Conseiller les particuliers dans leurs projets de construction ou de réhabilitation, pour une meilleure prise en compte de la qualité architecturale et environnementale des constructions et leur bonne insertion dans le site environnant
• Conseiller les collectivités territoriales dans tous les projets et démarches d’aménagement des territoires
• Former les professionnels, les élus et les maîtres d’ouvrage dans les domaines de l’architecture, de l’urbanisme, du paysage et de l’environnement
Infos et contacts sur www caue-lr fr
– page dix-neuf –
Adrien Rambier, gérant-fondateur
Le Parc Saint-Roch, un des projets de Haussmann Group qui redonne une seconde vie au patrimoine architectural du cœur de ville
DOSSIER
De nos jours et de plus en plus, quand on va voir une expo, plus particulièr ement de ce que nous nommons d’art contemporain, c ’est au moins autant la façon d’occuper un espace que nous jugeons, que la qualité des œuvr es en elles-mêmes. Disons que les deux sont concomitants C’est dire si la r elation des arts à l’espace qu’il habite est devenue majeur e. Dans notre région il est assez évident que le Crac, par exemple se prête à ce type de dialogue in situ, qu’il accueille Claude Lévêque, Melik Ohanian, Dominique Gauthier ou Joa Mogarra. Des lieux comme la Vigie, ou Iconoscope choisissent les artistes en fonction de leur capacité à pourvoir l’espace pr oposé, donc une ar chitecture atypique ou problématique.
Et il ne s ’agit pas seulement des décisions d’un artiste « contemporain » qui demande à voir les lieux ou en consulter les plans ou maquettes avant que de l’investir Les commissaires d’expo, les directeurs de musée, recherchent la meilleure mise en situation des œuvres C’est même pour cela souvent que l’on va voir l’expo : moins pour revoir tel ou tel tableau de tel artiste moder ne, vu et revu pour qui voyage - ou lit - un peu, que la façon de lui prêter des significations nouvelles en fonction du contexte dans lequel on le fait intervenir Je suppose qu’il en est ainsi du musée Picasso relooké, et peut-être même relooké en fonction des œuvres, étonnant renversement et preuve du rapport étroit qui lie architecture et peinture Et Pierre Soulages à Rodez ? Voire à Conques ?
Il est des artistes pour qui l’œuvre ne se conçoit pas sans le support mural qui l’accueille, je pense à Yves Reynier, et bien sûr à Viallat, ce que l’on a pu vérifier cet été au musée Fabre ou au musée Sabatier d’Espeyran, sans parler des vitraux des Sablons (un superbe catalogue vient de leur être consacré) L’installation dans un cadre donné est une composante courante des activités contemporaines Mais au fond, est ce aussi nouveau, ou comme on dit, « contemporain » ?
C’est vrai que l’architecture est le premier des arts, l’art total par excellence
Dès l’origine supposée de l’art, les anonymes pariétaux adaptaient la for me ou le volume aux reliefs, aspérités et difficultés de la roche brute Les décorations des villas romaines n’étaient pas placées au hasard Les mosaïques de Ravenne, les vitraux de Chartres, les fresques de Giotto ou de Piero della Francesca, font corps avec l’architecture des chapelles, églises ou cathédrales Les regards des Amours émanant du ciel de lit des Époux, au palais ducal de Mantoue, s ’expliquent par la chambre conjugale qui les vit apparaître Ber nin, à Versailles, n ’ a pas placé ses statues n’importe où Et Viollet Leduc, architecte émérite, n ’est-il pas considéré comme l’un des fondateurs de l’Histoire de l’art ? Encore me limité-je à l’art occidental
Et que dire de la présence de l’architecture dans les tableaux de peintres mêmes, qu’il s ’agisse des arrière-plans des œuvres renaissantes, de la volonté de géométriser le paysage chez Cézanne, ou des places désertes version Ferrare ou Bologne, de Chirico.
C’est vrai que l’architecture est le premier des arts, l’art total par excellence Au Bauhaus, où la moindre cuillère importait autant que les toits et les combles, à Weimar, cher à l’architecte Gropius, travaillaient Klee ou Kandinsky voire Albers dont le travail est hanté par cet art majeur Ce n ’est sans doute pas non plus une coïncidence Regardons, du côté de chez nous, comment Alain Clément, est
passé de la peinture, à une sculpture monumentale qui s’inscrit donc dans l’espace architectural. On a pu le vérifier cet été à Florac.
Plus près de nous, Anne et Patrick Poirier composaient leurs installations à partir de ruine antiques Dans notre région, Jean Azémar, après avoir abandonné temporairement sa pratique artistique pour construire, justement, des maisons camar guaises qui portent aujourd’hui son nom, recourait au ciment pour ses sculptures murales, à l’instar de Tjeerd Alkéma et de son béton modelé Les spécialistes du 1% ont fleuri dans chaque agglomération, concurrençant les monuments aux morts et les fraîches fontaines, avec du bon et du moins bon A Montpellier, la ligne du tramway, lui-même décoré, est rythmée d’interventions plus ou moins réussies, soulignant la spécificité d’un espace urbain A Sérignan, les bandes colorées de Daniel Buren sont consubstantielles aux cloisons de verre du MRAC A Nîmes, une colonne de Ber nard Pagès exalte les vertus du béton coloré : elle fait tellement partie du paysage urbain, au milieu des immeubles moder nes, que l’on finit par la trouver naturelle De même, qui remarque que le plafond de l’arche de la Défense est tapissé de carreaux signés Jean-Pierre Raynaud ?
Et que dire de la présence de l’architecture dans les tableaux de peintres mêmes…
Architecture et Art ont le plus souvent fait bon ménage Si c’était le contraire, cela tendrait à signifier que les architectes ne sont pas des artistes Michel Ange appréciera
Des noms actuels ? Sur le plan national, Christopher Berdaguer et Marie Péjus, marseillais représentés à Paris par notre compatriote montpelliéraine : Martine Aboucaya
Alain Bublex, récemment vu en gare de Montpellier et au Frac L-R (façon Gambetta), Yves Belorgey ou Didier Marcel, (MRAC Sérignan), Jean-Marc Bustamante (FRAC façon République)… Sur le plan régional, le sétois Jean Denant, dont on a pu voir les réalisations galerie Alberti ou au Vallon de Villaret Mais il faudrait en citer bien d’autres, ne serait-ce que les « baraquettes» de David Bioulès, ou par mi les plus jeunes Alexandre Giroux passionné de Bauhaus, Nicolas Daubanes, intéressé par l’espace carcéral
Je jette ces notes un peu dans l’anarchie, pour répondre à une demande impromptue On m ’ en pardonnera la légèreté et le caractère non-exhaustif Je suppose que j’aurais pu écrire dix textes à ce sujet, avec d’autres idées et d‘autres références Pourquoi les découpes d’immeubles de Gordon Matta Clark ne me sont-elles pas venues à l’esprit plus tôt, par exemple ? C’est en tout cas cet impromptu, et cette anarchie qui m ’ en ont inspiré le titre BTN
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ART ET ARCHITECTURE
« Impromptu en Archi » par BTN
Vue d’une installation de Pierre Bismuth au Palais de Tokyo
Poutrelle en acier de Bernard Pagès
par Jacques Blancher, artiste plasticien
Nous avons demandé à l’artiste plasticien héraultais Jacques Blancher qui revient d’un séjour de travail au Japon, quel regar d il porte sur l’Art et l’Ar chitecture
Sinous remontons au XVe siècle, et en particulier en Italie, il n ’ y avait pas d’un côté l’architecte et de l’autre l’artiste peintre ou le sculpteur et même l’ingénieur Le maître d’un atelier de cette époque for mait ses élèves à toutes ses disciplines Un exemple remarquable fut l’atelier de Verrocchio qui for ma le jeune Léonard de Vinci, mais nous pourrions en citer d’autres, puisque tel était l’esprit de l’époque
Néanmoins, nous ne pouvons omettre Michel Ange qui fut nommé architecte en chef de la Basilique St-Pierre, bien qu’il se consacra avec passion à son travail pictural et sculptural Ce qui faisait que tous ces hommes créaient un monument d’architecture comme une œuvre d’art, car ils en avaient l’universalité
Puis les siècles suivants il y eut segmentation des disciplines, l’architecte ingénieur devint un métier à part entière et les artistes peintres et sculpteurs adaptèrent leurs œuvres à l’architecture pensée par un autre. C’est tout le changement fondamental de cette époque, l’œuvre complète offerte à la vue du public ne venait pas d’un seul homme, mais de plusieurs hommes
A cela, s ’ajouta l’art du jardin qui, là aussi, fut une discipline à part entière
Puis à la fin du XIXe siècle et début XXe s, une exception, et pas la moindre, renouera avec la synthèse artiste-architecte avec Antoni Gaudi qui couvrira la ville de Barcelone et autres endroit de ses réalisations, au point que lorsque celles-ci furent reconnues comme patrimoine mondial, ce fut sous le nom « d’œuvres de Gaudi »
Le Bauhaus qui prendra son essor avec Gropius en 1919, tendra de faire le rapprochement de toutes les expressions artistiques, y compris le design naissant
La dominante restant malgré tout l’architecture Les nazis fer mant cette école en 1933, feront s’éparpiller tous ses créateurs dans d’autres pays et en particulier l’Amérique Une nouvelle ère architecturale très moderniste va naître pour parvenir jusqu’à nos jours
Une autre exception qu ’ on ne peut écarter au XXe s siècle, est celle de Hundertwasser qui, reconnaissant Gaudi comme maître, marchera sur ses traces avec une identité bien à lui dans ses réalisations architecturales Il voulait donner du bonheur à ceux qui allaient vivre dans celles-ci
L’architecture de notre siècle tend à marquer les esprits par son apparence extérieure, elle redevient, renouant avec le passé, œuvre d’art, j’ajouterais sculpturale Les architectes, dans les pays qui leur en donnent les moyens, rivalisent entre eux de prouesses techniques qui nécessitent des cabinets d’ingénieurs-conseils sans qui leurs œuvres ne pourraient prendre corps, on parle peu d’eux et pourtant ils sont la clé de voûte de ces édifices Tel le Viaduc de Millau de l’architecte Foster qui confia l’ingénierie à l’ingénieur Virlogeux
Cette nouvelle architecture, controversée lorsqu’elle à l’audace de vouloir côtoyer l’ancienne, comme à Paris, donne l’image de notre siècle Il en a toujours été ainsi tout au long de l’histoire de l’Art, sauf que celle-ci est plus visionnaire et se projette pour un temps plus long Pensons qu’à l’image de Hundertwasser qu ’elle contribuera au bonheur de l’humanité pour le plus grand nombre
Jacques Blancher, Villetelle le 2 décembre 2014
et par Stratos, peintre et sculpteur
Entr etien avec l’artiste gar dois Stratos, bien connu pour ses personnages hybrides colorés, qui travaille depuis longtemps sur des sculptures monumentales destinées notamment à évoluer dans des espaces ar chitecturaux
Vous qui êtes architecte de for mation, quel regar d portez-vous sur les liens entr e l’art et l’ar chitecture ?
Ma passion pour l’art comme pour l’architecture m ’ a conduit vers la sculpture et je suis un inconditionnel sur l’Art de l’architecture Lorsque je suis à Montpellier, mon regard se porte sur ces bâtiments contemporains et me font voyager par leurs for mes et leurs couleurs ; nulle part ailleurs je n ’ai vu une telle diversité Je suis très admiratif de ces nouvelles for mes conçues par les architectes qui par fois se rapprochent de la sculpture Récemment, j’ai découvert le musée des Confluences à L yon qui est une merveille architecturale, mis à part quelques domes qui sortent d’une toiture Sinon dans un autre genre, dans le der nier film Iron Man 3, on voit une demeure en bord de falaise* qui est particulièrement intéressante architecturalement, cela m ’ a marqué
Durant votr e carrièr e, vous avez souvent travaillé pour que vos sculptur es monumentales s’intègrent dans des espaces ar chitecturaux
r i e d e M o n t p e l l i e r i m a g i n é p a r S t r a t o s . U n e i d é e i n t é r e s s a n t e !
C’est vrai et c ’est particulièrement d’actualité Der nièrement une sculpture monumentale en inox a été placée à l’intérieur d’un espace d’architecture, le Terra Mundi du Grand L yon Un de mes projets, serait d’intégrer sur la place de la nouvelle mairie de Montpellier une exposition de mes sculptures monumentales en inox Peut-être qu ’ un jour cette exposition se réalisera
Avez-vous des projets de realisation d’une oeuvre architecturale ?
Lorsque je voyage, je suis créatif en pensée et mon imaginaire me conduit sur des créations suréalistes Une der-
nière en date : à partir d’une sculpture qui représente 3 arches, je tente de les imaginer dans un lieu comme un loft mais je n ’ai pas encore trouvé comment les insérer dans l’espace Il faut certainement que j’en parle avec un architecte et un promoteur Recueilli par Stéphane Jurand
Vous aussi vous avez vu les films Iron Man et vous avez craqué en voyant sa somptueuse villa high-tech ? Malheureusement sa demeure est fictive, mais une villa nommée « The Razor Residence » est surement l’équivalent réel le plus probant On y reconnait son garage, son escalier vitré et bien sûr vette vue imprenable sur l’océan Située à San Diego (États Unis) la maison de 1 000 m2 a été dessinée par le très célèbre Wallace Cunningham en 2007
Le designer a travaillé sur la lumière en y plaçant beaucoup de verre Faite de béton et de panorama vitré, cette villa prend place dans un domaine de plus de trois hectares à flanc de montagne
– page vingt et un –DOSSIER ART ET ARCHITECTURE
J a c q u e s B l a n c h e r é c h a n g e a n t a v e c d e s e n f a n t s d e v a n t u n d e s e s t a b l e a u x L e p a r v i s d e l a M a i
* La maison de Tony Stark
L a m a i s o n d ’ I r o n M a n i n s p i r e S t r a t o s
La Fenêtre, centre d’art
Christian Gros, ethnologue et anthropologue, a un violon d’Ingres : l’ar chitecture. Dans un ancien garage du quartier de la gare à Montpellier, il a installé, voici quatre ans, un centre d’art qui lui est consacré ainsi qu ’ aux arts appliqués.
L«orsque l’occasion s ’est présentée d’utiliser ce local, nous avons réfléchi A quel domaine nous pourrions le dédier ? Il nous a semblé que l’architecture pouvait être un bon créneau, il n ’existait pas de galerie dédiée à cet art Je préfère dire “centre d’art” » , souligne Christian Gros Ainsi est né le projet de la Fenêtre. Espace associatif, il fallait trouver des moyens de le financer La DRAC a immédiatement soutenu le projet Dès l’ouverture, la première exposition, en liaison avec le L ycée Champollion, a porté sur l’architecture Elle avait pour thème la reconstruction et la transfor mation du local, sous for mes de photos Depuis, chaque année, au moment du mois de l’architecture institué par la DRAC, La Fenêtre propose une exposition sur cet art D’abord avec Ber nard Kohn qui a fondé la Manufacture des Paysages près du Salagou Puis Ser ge Renaudie qui met en scène l’espace public Son exposition se composait de films réalisés par lui sur son travail en cours de création Et aussi une rétrospective des grands prix, en liaison avec l’ordre des architectes et La Maison des archi-
Cafés « Patrimoine et Architectures »
Une fois par mois, à 19h, à La Panacée ou à la Fenêtre à Montpellier, sont or ganisés les Cafés Patrimoine et Architectures
Les dates de 2015 :
• 14 janvier, Evidence et complexité, par Dominique Coulon, architecte, La Panacée
• 4 février, L’effet miroir de la Chine, par Olivier Greder, architecte G studio, La Panacée
• 4 mars, Du bon usage des expérimentations en architecture et en urbanisme, par Thierry Paquot, philosophe de l’Urbain, La Panacée
• 8 avril, Pecha Kucha vol.5, architecture, design, arts plastique, graphisme , La Fenêtre
• 20 mai, La ville organoleptique : l’espace public comme catalyseur de la logique urbaine, par Car men Santana, architecte, La Panacée
• 3 juin, Une approche culturelle de l’architecture écologique, par Vincent Rigassi, architecte Association Patrimoine et Ar chitectures.
Tél. 06 87 85 62 48. www patrimoine-architectues com
tectes « une façon de nous ancrer dans le milieu » Christian Gros insiste sur la volonté du collectif d’être ouvert, de travailler en réseau Dans cet esprit, trois collectifs, ABRèGe, Coloco et le collectif ETC, représentant les nouvelles générations d’architectes ont été invités à travailler en public La Fenêtre
Festival Architectures Vives à Montpellier et à La Grande Motte
Dans les cours des hôtels particuliers de l’Ecusson de Montpellier depuis 9 ans, au milieu des pyramides de La Grande Motte depuis 2 ans, le festival Architectures Vives est devenu un événement incontournable au mois de juin Une manifestation unique organisée par des architectes, avec des professionnels de la question architecturale et urbaine, qui a pour objet la sensibilisation du grand public au large domaine de l’architecture Il s’attache non seulement à mettre en avant le travail d’une jeune génération d’architectes, paysagistes, urbanistes mais aussi à faire découvrir des territoires urbains inattendus A Montpellier, un parcours relie des hôtels particuliers et cours intérieures qui, majoritairement privés, ne sont pas visibles pour les visiteurs A La Grande Motte, c’est la découverte d’un patrimoine architectural contemporain, principalement celui de Jean Balladur, revisité, réinscrit et même par fois réécrit par de jeunes architectes A Montpellier ce sera donc la dixième édition qui aura comme thème Dixième, tout simplement
Prochains FAV : 3 au 14 juin à Montpellier et 20 au 28 juin à La Grande-Motte www festivalsdesarchitecturesvives com
développe des partenariats comme les cafés Patrimoine et Architecture, une partie édition comme les Cahiers, le premier numéro est dédié à De l’enfermement à l’oubli, sur le travail de Jacqueline Salomon pendant le workshop à l’abbaye d’Aniane Arts visuels, design, sont également à l’honneur à
la Fenêtre La photo, en particulier, y est un art en tant que tel Le collectif s’implique dans les Boutographies En 2015, l’expo sera or ganisée autour de Jaulmes et Deshons, architectes de l’ancienne mairie de Montpellier, du resto U du Triolet ou de la tour du Polygone En quatre ans, la Fenêtre a creusé son sillon et, bien identifié, le centre est en pleine ascension.
n Les rendez-vous à La Fenêtre : Greenwich, Jean Lecointre, photomontages, jusqu’au 24 janvier
Un travail très ludique, débordant d’imagination Chip Chop de Noël, 18 au 21 décembre, Marché spécial Design Graphique et Micro-édition Cor nélius, Arts factory, En traits libres, galerie Le Mat, Cari Medley ; 12 janvier, Le Fenêtre accueille THT avec Manifeste Contra-Sexuel de Beatriz Preciado, mise en espace Juan Navarro Grande Traversée de l’œuvre de Claudine Galea, sous for me de cinq lectures-présentations, de janvier à mai 2015
La Fenêtre - 27, rue Frédéric Peyson à Montpellier.
www.la-fenetre.com
DOSSIER ART ET ARCHITECTURE
– page vingt-trois –
B r e a t h B o x d e N A S A r c h i t e c t u r e © B r u n o P a c c a r d L a F e n ê t r e , u n l i e u d é d i é à l ’ A r t d e l ’ A r c h i t e c t u r e
Parking Jean Jaurès Tél 04 67 36 36 87 & Tél 04 67 28 54 33 www.archi-truc.com
5, rue de Montmorency & 28, rue de la Citadelle BEZIERS
Proche
Art d’intérieur : quand design rime avec architecture
Largement utilisé depuis plus de cinquante ans, le design est une émanation de l’ar chitecture. Avant d’être considéré comme un objet de mode, le design fut une réponse à une réflexion menée par des ar chitectes sur la manièr e d’habiter. Historiquement, ce lien remonte aux années 1920 avec la fondation en Allemagne par Walter Gropius du Bauhaus, une école qui « se doit de servir la cause d’un nouvel habitat confor me aux exigences de notre temps, aussi bien à propos d’un simple ustensile de cuisine que de la maison ellemême ». L’enseignement, révolutionnair e, est basé sur une pratique commune des arts et des enseignements techniques Des artistes d’avant-gar de, tels que Paul Klee ou Wassily Kandinsky, voyaient là, une chance de fair e à nouveau de l’art, une partie natur elle de la vie quotidienne par leur enseignement. Aujour d’hui, cette notion semble pr esque natur elle. Industrie, mode, cuisine, infor matique, du fauteuil à l’automobile, en passant par la tasse à café, le design est partout ! Voici une sélection de concepteurs ou distributeurs qui le font vivre et le développent en région
n RBC Design Center
L’histoire de RBC démarre en 1987 à Nîmes avec l’ouverture d’un premier showroom dessiné par Philippe Starck Dès lors Franck Ar gentin, le gérant, a confié l’architecture de ses showrooms aux grands noms du design : Antonio Citterio et Piero Lissoni pour Montpellier et à Christophe Pillet pour Avignon L‘année 2012 a été marquée par l’ouverture du RBC Design Center : luminaires, objets, mobilier de bureau, habitat, un restaurant, une librairie un lieu de rendez-vous incontour nable pour les aficionados de l’art de vivre design réalisé par Jean Nouvel A l’intérieur, on chemine au milieu des productions des designers regroupés en espaces thématiques et par éditeurs par mi les plus célèbres : Kartell, Cappellini, Vitra, B&B, Cassina, Moroso, Artemide, Flos, Polifor m & Varenna, Foscarini, Antonio Lupi, Knoll, Arper, les sparring-partners favoris de Franck Ar gentin, distributeur de 400 marques disponibles sur le marché du design Sans négliger les lumières de Belux, Ingo Maurer, Luceplan et Moooi
609, Avenue Raymond-Dugrand à Montpellier.
Tél. 04 67 024 024. www rbcmobilier com
n Lluck
Dans une magnifique salle voutée, la boutique Lluck fait partie des rares adresses dans Montpellier pour trouver l’objet design du moment Dans cet espace de 400 m² , les marques se comptent par centaines : Adelta, Alias, B&B, italia, Casamania, Cappellini, Classicon, Crassevig, De Padova, Misura Emme, Montana, Menphis, Moooi, Lago, Living Divani Il y en a pour tous les goûts et pour tous les budgets.
De plus, Pierre-Jean Lluck, architecte d’intérieur de for mation et toute son équipe, vous proposent de réaliser un aménagement design de votre maison, de votre appartement ou de votre bureau
Par mi un immense choix de meubles, il saura trouver votre cuisine, votre table, votre chambre ou votre salon, votre salle de bain, votre dressing et même votre jardin
Le tout issu de l’imagination des plus grands designers
19, Boulevar d du Jeu de Paume à Montpellier
Tél 04 67 60 52 04 www.lluck.com
– page vingt-quatre –DOSSIER ART ET ARCHITECTURE
P h o t o M a r eC a r o i n e L u c a s R B C d e s i g n c e n t e r à M o n t p e l l i e r A r t e t V o l u m e à L a t t e s L l u c k à M o n t p e l l i e r R o c h e B o b o i s à L a t t e s e t à C a b e s t a n y E n 2 0 1 2 , l ’ a r c h i t e c t e J e a n N o u v e l r é a l i s e l e R B C D e s i g n C e n t e r à M o n t p e l l i e r
n Focus
En 1967, Dominique Imbert dessine sa première cheminée pour son usage personnel au sein même de son atelier de sculpture situé au pied des Cévennes Fort du succès rencontré par ce premier modèle, il le reproduit pour quelques personnes enthousiastes, et c ’est ainsi que démarre Focus Très souvent citées dans des magasines de d’architecture et de décoration, ces cheminées à bois sont incontour nables dans ces domaines et leur design et leur originalité sont désor mais mondialement connus et reconnus 2014 a été une année riche en innovations pour le créateur de cheminées qui a lancé un nouveau modèle intérieur inédit, le Grappus, qui a obtenu l’Etoile de l’Observeur du Design et l’Interior Innovation Award Il a également développé une gamme de foyers « outdoor » aussi conviviaux qu ’authentiques afin d’exporter le spectacle envoûtant des flammes au-delà de l’enceinte de la maison Ces créations unissant confort et rendement représentent la symbiose par faite entre design, innovation et efficacité Focus Montpellier - 2, rue Henri Guinier. Tél. 04 67 92 50 50. www.focus-creation.com
n Roche Bobois
Depuis sa création il y a plus de 50 ans, la compagnie de meubles haut de gamme Roche Bobois développe ses collections en collaboration avec de nombreux designers, architectes et créateurs Dans les années 80 avec Hans Hopfer, puis Luigi Gor goni, entame une collaboration avec l’éditeur de mobilier de 30 ans. Dans les années 2000, des collections telles que Metropolis en collaboration avec Iosa Ghini, la collection Rive Droite de Christophe Delcourt, la collection Furtif de Daniel Rode voient le jour Des créateurs de mode ont également décidé d’apporter leur univers personnel à Roche Bobois : Kenzo, Missoni, Ungaro, JeanPaul Gaultier et Sonia Rykiel. Avec plus de 240 magasins et une présence dans une quarantaine de pays, Roche Bobois s ’est imposé à l’inter national comme une référence en matière de meubles design Une belle preuve du rayonnement français dans cet univers !
A Lattes (34) : Route de Boirar gues, Rond Point du Soriech.
Tél. 04 67 22 28 88.
A Cabestany (66) : 2, Avenue André Ampère Tél 04 68 34 89 90 www.roche-bobois.com
n Art et Volume
Installé depuis une quinzaine d’années à Lattes, Art et Volume est spécialisé dans le design allemand et français avec différents espaces dédiés aux marques Hülsta, Himolla et Steiner, une des rares marques qui conçoit et fabrique encore en France Lits, sièges, bibliothèques à la pointe de la technologie, ar moires Impossible de ne pas être séduit par les différents espaces du magasin qui répond par faitement à une clientèle exigeante sur le design, la qualité de fabrication et les innovations techniques Unique en région, Art et Volume possède un espace canapé « La Maison du convertible » qui représente une solution par faite pour tous ceux qui cherchent une solution pour gagner de la place
ZAC Le Solis - 5, Allée du Levant à Lattes Tél 04 67 64 55 36 www.artetvolumedesign.com
n Domus Vivendi
Depuis près de 20 ans, l’enseigne Domus Vivendi s’inscrit dans la diffusion et la mise en valeur de marques innovantes, haut de gamme du mobilier et luminaire contemporains « Nos connaissances et notre passion pour le design et son histoire nous permettent de proposer, au sein de notre show-room, des pièces emblématiques, des collections uniques, un large choix de finitions et un accompagnement personnalisé pour répondre aux attentes de notre clientèle » explique Yann Lanave qui dirige Domus Vivendi L’enseigne se veut être un support dédié au mobilier contemporain qui regroupe « des marques partageant nos valeurs et notre vision de la création contemporaine » ajoute t-il
L’équipe de décorateurs d’intérieur diplômés propose un service d’études et d’accompagnements personnalisés pour la mise en œuvre de chaque projet Ces projets sont livrés et installés par des professionnels qualifiés intégrés à l’entreprise « Après déplacement sur site, nous réalisons plans et intégrations 3D afin de concevoir, avec nos clients, leur futur lieu de vie » indique Yann Lanave
Les principaux partenaires de Domus Vivendi sont : Molteni&C, Leolux, Magis, Kristalia, Oxyo, Foscarini, Fiam, Desalto et très bientôt Dada (filiale cuisine du groupe Molteni&C)
Domus Vivendi - « Le Soriech » (près de Castorama) à Lattes. Tél 04 67 65 24 96 www Domus-vivendi fr
n Architruc & Baltaz’art
Avec deux boutiques en plein cœur de ville, Architruc & Batlaz’art est LA boutique du biterrois pour faire le plein d'idées déco Ouvert aux particuliers mais aussi aux professionnels, le showroom de 500m2, rue de Montmorency, présente une sélection originale d’objets, de mobiliers contemporains et de luminaires Dans un cadre singulier, Ber nadette Boissière et son équipe de passionnés, offre de bons conseils pour suivre les der nières tendances mais aussi pour s ’ y retrouver entre les gammes des plus grandes marques du design actuel telles que Fer mob, Lago, Artémide, Foscarini, Flos Le mobilier extérieur n 'est pas en reste grâce à un patio extérieur où mobiliers et accessoires jouent avec les for mes et les couleurs Du fameux Philippe Starck, en passant par Zaha Hadid ou Patricia Urquiola, les plus grands designers sont ainsi présents à Béziers La deuxième boutique, shop in shop Kartell, présente quant à elle une sélection d'objets et mobiliers ludiques et hauts en couleurs
28 rue de la citadelle & 5 rue Montmorency à Béziers
Tél. 04 67 36 26 87. www.ar chi-truc.com
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F o c u s à M o n t p e l l i e r D o m u s V i v e n d i à L a t t e s
Des lieux culturels, vitrines de l’architecture contemporaine en Languedoc-Roussillon
A MONTPELLIER : n L’Hôtel de Ville
Conçu par le prestigieux architecte inter national Jean Nouvel, en collaboration avec l’architecte urbaniste montpelliérain François Fontès, ce nouvel Hôtel de Ville résolument novateur sur le plan architectural et écologique fait partie intégrante du projet de développement de Montpellier vers la mer
L’optimisation des ressources éner gétiques requises par le bâtiment est assurée grâce aux 1 300 m² de panneaux photovoltaïques placés sur les brise-soleil et le toit En outre, des puits de lumière, des patios ouverts et des ombrières mobiles et coulissantes facilitent l’apport de lumière naturelle dans tout l’édifice
Les puits de lumière per mettent d’éclairer les bureaux, les espaces de travail et de ménager des vues Les patios ouverts diffusent du jour naturel dans l’ensemble des bureaux et favorisent les flux d’air Les façades sont habillées en inox, en aluminium et en verre
Un travail de haute couture car chaque façade est travaillée en fonction de son orientation Voilà pourquoi, au fil de la jour née, selon la météo, le bâtiment change de couleur
Date de livraison : 12 nov 2011
Architectes : Jean Nouvel et François Fontès
n Pierresvives
Cette cité des savoirs et du sport, faite de béton et de verre, abrite les archives départementales de l’Hérault, la médiathèque départementale et l’activité physique pour tous avec l’association Hérault Sport Le bâtiment, qui présente toutes les fonctionnalités demandées, illustre une certaine vision que l’architecte anglo-irakienne Zaha Hadid cherchait à obtenir : « de belles vues à partir de tous les angles possibles » D’où une création à la géométrie complexe, en trois dimensions, faite de lignes fluides et ondulées, d’angles aigus, de plans superposés, de volumes en porte à faux, de nervures et de jeux de transparences L’édifice d’une taille imposante (195 mètres de long, 24 m de haut, 46 m de lar ge) donne pourtant une impression de mouvement
A l’intérieur, les grands volumes sont doux, les murs inclinés répondant à des courbes
Date de livraison : 13 sept 2012
Ar chitecte : Zaha Hadid
n Lycée
Georges Frêche
Ce lycée hôtelier conçu par Massimiliano Fuksas est une structure complexe, aux courbes fluides, implantée sur un terrain exigu Fidèle à ses idées géométriques, l’architecte italien a souhaité que le lycée Geor ges Frêche
« soit une vitrine, non seulement de son activité traditionnelle mais aussi de son ambition, à savoir un enseignement de qualité au service de l’excellence, dans le respect des exigences du programme et surtout des besoins des futurs utilisateurs » L’ensemble se compose d’une partie sculpturale, le lycée hôtelier, et de ses bâtiments satellites : le gymnase et le bâtiment à vocation résidentielle, partie plus privative Les bâtiments du lycée hôtelier ont des volumes évoluant sous la caresse du soleil, de ses lumières et des ombres Des espaces creusés comme dans la masse d’un monolithe per mettent des cheminements et des échanges visuels qui for ment une sorte de lien socialisant
Date de livraison : 7 sept 2012
Ar chitecte : Massimiliano Fuksas
n Park&Suites Arena
Dessinée par le cabinet A+ Architecture, la Park&Suites Arena et son architecture massique taillée à la serpe de 14 000 m2 est la deuxième plus grande salle de France multifonctions
La conception est modulable afin de recevoir différents événements comme les matchs de handball, les compétitions de tennis, les expositions, les spectacles musicaux
La vêture du bâtiment a été travaillée afin d’adoucir la brutalité de l’ouvrage
En dénominateur commun de ces différents lieux, un parvis et un hall d’ac-
cueil aux dimensions exceptionnelles mettent en valeur l’ambiance tant lumineuse que sonore Le grand voile de verre enveloppant le hall d’accueil est clairement identifiable par les visiteurs ainsi que par les usagers de l’autoroute menant à la méditerranée
Date de livraison : 3 sept 2010
Conception : A+ Architecture
n Théâtre
Jean-Claude Carrière
Le Théâtre Jean-Claude Carrière est une structure « éco-responsable » unique en Europe qui a été conçue dans une démarche environnementale globale visant des objectifs de basse consommation et de qualité environnementale Confié à l’agence A+ Architecture, le bâtiment, entièrement démontable, composé de murs et d’un toit de bois (type KLH), est doublé à l’extérieur d’une résille en losanges qui lui donne son style et sa spécificité
Une attention particulière a également été portée à l’isolation phonique afin de réduire les nuisances sonores auprès du voisinage et de créer une acoustique intérieure optimale En septembre dernier, la salle de spectacle du Domaine d’O a obtenue le premier prix du « Prix national de la construction bois » dans la catégorie « Bâtiments Publics Education et Culture »
Date de livraison : 21 sept 2013
Conception : A+ Architecture
– page vingt-six –DOSSIER ART ET ARCHITECTURE
T
P i
r e s v i v e s à M o n t p e l l i e r Ly c é e G e o r g e s F r ê c h e à M o n t p e l l i e r
H ô t e l d e V i l l e d e M o n t p e l l i e r
h é â t r e J e a n - C l a u d e C a r r i è r e à M o n t p e l l i e r
e r
P a r k & S u i t e s A r e n a à M o n t p e l l i e r
Depuis l’ouvertur e du Corum en 1988, en moins de vingt ans le Languedoc-Roussillon a vu son patrimoine urbain s ’ enrichir de musées, de médiathèques, de théâtr es, de bâtiments publics, qui témoignent de la créativité des ar chitectes contemporains. De verr e ou de pierr e, d’acier ou de bois, ces constructions s’insèr ent har monieusement dans le paysage des villes. Par mi les plus r emar quables :
A CARCASSONNE : n La Fabrique des arts
Le Conservatoire de l’Agglomération de Carcassonne, d’une super ficie totale de 5 702 m2, s’étale telle une harpe vue du ciel ou un « piano blanc » , à la sortie de la ville sur les terrains de PratMary, en direction de Limoux Il pourra accueillir jusqu’à 1 700 élèves et mérite son appellation La Fabrique des arts. Un outil culturel démocratique qui se détache sur le vert des pins parasols Sa réalisation a été confiée au cabinet Ripault-Duhart Il s’inscrit dans les méandres des voiries d’entrée de la ville Le projet est rassemblé dans une conque par sa façade curviligne et infléchie, enceinte d’un théâtre extérieur Les ateliers d’art plastiques en éventail, s ’ouvrent au nord face aux salles d’arts dramatiques or ganisées autour de la scène du théâtre de verdure Les salles de danse en hauteur sont accessibles par une rampe qui contribue au parcours aérien des danseurs Les salles de musiques se déroulent le long de la conque acoustique qui installe les salles trapézoïdales favorables à la diffusion sonore La grande salle d’orchestre marque un ancrage près du hall comme un contrefort L’école délimite un parvis qui préserve un lar ge dégagement entre les deux mats St-Jacques et Prat Mary Une architecture novatrice à basse consommation d’éner gie
Date de livraison : 2012
Ar chitecte : Cabinet Ripault-Duhart
A NÎMES : n Le Carré d’Art
Temple contemporain face au temple antique, Le Carré d’Art a été conçu par Lord Nor man Foster Regroupant sur un même site bibliothèques, médiathèque et musée d’art contemporain, il est à l’image du Centre Pompidou, un centre culturel pluridisciplinaire Le célèbre architecte anglais a voulu un édifice translucide en acier, verre et béton pour faire écho à la Maison Carrée Cinq des neufs niveaux du bâtiment sont construits en sous-sol Ainsi, les proportions du Carré d’Art respectent celles du Temple romain L’espace entre les deux bâtiments a été aménagé en place, rappelant symboliquement le forum antique
Date de livraison : 1993
Ar chitecte : Nor man Foster
A PERPIGNAN : n Théâtre de l’Archipel
Les Ateliers Jean Nouvel et Métra & Associés ont été sélectionnés par mi 62 architectes de renommée inter nationale pour relever le défi de la création de ce haut lieu de la vie culturelle perpignanaise Le caractère éclaté du projet théâtral, l’emploi de matières qui évoquent l’architecture traditionnelle locale et la création d’un environne-
ment végétal méditerranéen répondent par faitement à l’ancrage identitaire du lieu et à la logique d’archipel, fil conducteur du projet urbain de la ville Une construction arrondie grenat (pierre précieuse emblématique de la plaine du Roussillon) abrite la principale salle de spectacles et domine la rivière Têt qui coule au centre de Perpignan Le complexe, une première dans le domaine culturel, résulte d’un partenariat public et privé Il abrite également une salle de 400 places dédiée aux musiques contemporaines, une salle de répétitions et un atelier pour stocker les décors
Date de livraison : 10 octobre 2011
Conception : Ateliers Jean Nouvel et Métra & Associés
AU PONT DU GARD
: n Les Bâtiments rives gauche et droite
Après son classement au Patrimoine Mondial par l’UNESCO en 1985, le site du Pont du Gard est rapidement devenu un haut lieu du tourisme international Mal maîtrisée, cette fréquentation par mi les plus fortes en France, mettait le site en péril Ainsi, afin de concilier protection et fréquentation, un projet architectural a été confié à Jean-Paul Viguier, architecte urbaniste français de renommée mondiale Il en
Le label du Patrimoine du XXème siècle
Quel est le point commun entre La Grande Motte, le Théâtre des Variétés à Béziers, l’Eglise Sainte-Thérése à Montpellier, le Viaduc sur le Carol à Porta dans les P -O , la Cave coopérative de Fleur y d’Aude, la Maison moulin à Aigues-Mortes, les Arènes du Cailar et celles d’Aimargues, le Puits Ricard à La Grand-Combe ou l’atelier du sculpteur Dardé ? Ils ont tous reçu le label du Patrimoine du XXe siècle Ce label, lancé par le ministère de la culture et de la communication en 1999, a pour objet d’identifier et de signaler à l’attention du public, au moyen d’un logotype conçu à cet effet, les constructions et ensembles urbains protégés au titre des Monuments Historiques ou des espaces protégés Il a évidemment pour objectif de sensibiliser le grand public à l’architecture moderne C’est le Préfet de Région qui attribue le label En Languedoc-Roussillon, pas loin d’une centaine de bâtiments ou de sites sont labélisés
On ajoute encore l’éolienne de Rouerie à Quarante et l’Université Paul Valér y à Montpellier www culture gouv fr
résulte deux bâtiments d’accueil du public créés de part et d’autre du Gardon dans un vocabulaire minimaliste, implantés en non co-visibilité avec l’édifice antique La philosophie du nouvel aménagement peut se résumer à travers les quatre principes qui l’ont guidé : protection de l’environnement et du patrimoine, qualité de l’accueil, transmission des connaissances liées à l’aqueduc antique de Nîmes et développement économique local
Date de livraison : juillet 2000
Ar chitecte : Jean-Paul Viguier
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page vingt-sept
L e C a r r é d ’ A
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r t s à C a r c a s s o n n e
T h é â t r e d e l ’ A r c h i p e l à P e r p i g n a n
DOSSIER
Des lieux culturels, vitrines de l’architecture contemporaine en Languedoc-Roussillon
n Architecture et médiathèques
Lieux d’échange, de culture, de partage, les médiathèques sont aussi de très bons terrains d’expressions pour les architectes Jouer avec les espaces de lectures, de vie, les lieux de stockage ou encore avec la lumière, leur conception n ’est pas une mince affaire et quelquesunes en région méritent le coup d’œil
• A Montpellier : La Médiathèque Centrale d’Agglomération Emile Zola. Bâtiment de 15000 m2 conçu par les architectes Paul Chemetov et Borja Huidobro elle s’inscrit dans un concept architectural regroupant deux corps de bâtiments : côté sud, là où le rayonnement solaire est le plus intense, s’élève un bâtiment de pierre et de béton, rempart voué à la conservation des ouvrages ; côté nord, la lumière douce est apprivoisée afin d’éclairer les espaces de lecture et de convivialité d’une façade toute en transparence.
• A Béziers : La Médiathèque André Malraux Dessinée par Jean-Michel Willmotte, ce bâtiment de 8000 m2 aux lignes épurées se compose de trois volumes, faussement disjoints, habillés de pierre claire et de verre Dès la conception une démarche particulière a été faite sur l’entretien et la maintenance, le confort hygrother mique et le confort acoustique
• A Narbonne : La Médiathèque du Grand Narbonne Réalisé par l’Agence Brochet Lajus Pueyo, le bâtiment, profitant de la déclivité naturelle du terrain, se définit comme une strate de béton posée d’un côté sur le sol naturel, et de l’autre, en lévitation au-dessus du parvis Les façades sont composées de panneaux en béton alter nant avec des panneaux d’inox qui créent des ponctuations, reflets de l’environnement végétal
A SÉRIGNAN : n La Cigalière et le Musée Régional d’Art Contemporain
Dans la banlieue de Béziers, Sérignan s ’est doté de deux équipements culturels d’exception Le théâtre de La Cigalière est une très belle salle signée Nicolas Guillot, cer née par un environnement créé par Daniel Buren, le Parc du Rayonnant Cette œuvre in situ a pris en compte les spécificités de village méridional et de son paysage littoral. Sur près de trois hectares, 170 pylônes en métal ajouré sont déployés dans l’espace pour guider notre regard vers l’horizon
En 2006, après une refonte et une extension de l’ancien Espace Fayet, le Musée Régional d’Art Contemporain ouvrait ses portes Le projet a été confié aux architectes Anne Gaubert et François Moget Daniel Buren, à quant à lui enserré la totalité du musée en posant des couleurs sur l’ensemble des parties vitrées créant ainsi des effets visuels à l’intérieur comme à l’extérieur du musée L’artiste islandais Erró a offert la série des Femmes fatales, fresque de plusieurs m² de céramiques installée sur la façade extérieure du musée
Le Viaduc de Millau
Difficile de ne pas citer le Viaduc de Millau, une des réalisations les plus remarquables du début du siècle, dans un dossier célébrant l’architecture contemporaine Un ouvrage d’art dont l’architecte est le Britannique Norman Forster Un pont à haubans qui enjambe le Tar n du haut de ses 270 m, un record A ce jour, il est toujours le viaduc routier le plus long du monde, 2 460 m Il s’intègre par faitement dans l’environnement caussenard Une splendeur qui, on l’espère, défiera le temps Depuis 2004, faisant mentir les Cassandre, son trafic ne cesse de croître
Conçu par les Catalans RCR Arcuitectes associés au cabinet d’architectes Passelac & Roques et aux bureaux d’étude Grontmij et Ther mibel, le musée est or ganisé en un enchaînement de volumes parallélépipédiques Les intervalles ne sont pas sans rappeler les traditionnelles fenestras aveyronnaises qui offrent une vue sur l’horizon et sont propices à la contemplation Ouverte sur les jardins du Foiral, la façade sud n ’excède pas les trois mètres tandis qu ’ au nord, les boîtes sont en porte-à-faux au dessus d’un chemin de pro-
n Sans oublier aussi :
• Le CRAC à Sète (1)
• La Paloma à Nîmes (2)
• Le Quartier Antigone à Montpellier (3)
• Le bâtiment Nemausus à Nîmes (4)
• Le Colisée à Nîmes
• Le Corum à Montpellier
• La Passerelle des Anges à St-Guilhem-le-Désert (5)
n Sans oublier les importantes réhabilitations et lieux repensés :
• Le nouveau musée Fabre et l’Hôtel Sabatier d’Espéran.
• L’Agora, Cité Inter nationale de la Danse à Montpellier
• Le Phare de la Méditerranée à Palavas-les-Flots (6)
menade Le bardage est d’acier Corten ou acier auto-patinable En s ’oxydant, ce matériau créé une patine protectrice qui porte la marque du temps et s’intègre par faitement dans l’environnement végétal du parc Son chromatisme n ’est pas sans rappeler le grès rose de Rodez et les nuances de cet acier évoquent aussi le travail de Pierre Soulages, qui a suivi de près la construction de l’édifice, qui abrite désor mais sa donation
Date de livraison : 30 mai 2014
Conception : RCR Arquitectes
ART ET ARCHITECTURE
– page vingt-huit –1 34 5 6 2
n Le musée Soulages à Rodez
M é d i a t h è q u e A n d r é M a l r a u x à B é z i e r s
Les projets de demain
Secteur en perpétuel mouvement, aux possibilités infinies, le patrimoine urbain n ’ a pas fini de se développer. De nouveaux équipements sont en chantier ou en projets très avancés, ils vont encor e enrichir cet atout majeur de la région.
A RIVESALTES : n Mémorial du Camp de Rivesaltes
Situé à quelques kilomètres de Perpignan, le camp de Rivesaltes témoigne des deux conflits majeurs de la France au vingtième siècle, la Seconde Guerre mondiale et la guerre d’Algérie Il fut camp de transit pour les réfugiés espagnols, centre d’héber gement surveillé, centre régional de rassemblement des Juifs et camp de regroupement de Harkis et de leurs familles Après plusieurs années d’attente, les travaux de construction du Mémorial ont démarré fin octobre 2012 C’est l’architecte Rudy Ricciotti qui a remporté le concours de maîtrise d’œuvre et qui a donc travaillé sur la configuration du Mémorial, en collaboration avec le cabinet audois Passelac & Roques Son projet fait « une proposition très exacte entre site, territoire et mémoire » L’architecte ayant pris le parti d’« un bâtiment qui ne parle pas » et qui « repose dans la terre » , son point le plus bas sera au niveau du sol et le point le plus haut ne dépassera pas les baraques
Inauguration prévue : juin 2015
Ar chitecte : Rudy Ricciotti
A NARBONNE : n Musée Régional de la Narbonne Antique
Bâti à l’entrée de la ville, à proximité du Théâtre et en bordure du canal de la Robine, ce musée fera revivre, à travers plus de 15 000 pièces, le riche patrimoine historique de Narbonne, première colonie romaine créée en Gaule Imaginé par l’architecte Norman Foster, qui a réalisé le Carré d’Art à Nîmes et le Viaduc de Millau, le musée sera construit autour d’un mur monumental interactif de plus de 100 mètres de long pour 7 mètres de haut qui accueillera sculptures, mosaïques, peintures murales, vases en céramique et en verre, objets du quotidien issus des fouilles et des travaux de recherche « Le bâtiment s’inspirera de ce qui se faisait à cette époque-là, que ce soit pour la gestion de l’eau ou des flux d’air, a déclaré Nor man Foster. MuRéna sera l’interprétation contemporaine de l’architecture romaine »
Inauguration prévue : Printemps
2016
Ar chitecte : Nor man Foster.
A MONTPELLIER : n Le Centre d’Art Contemporain
Proche de la gare Saint-Roch, Le Centre d’Art Contemporain de Montpellier s’installe dans l’espace qui devait abriter le musée de La France en Algérie Projet abandonné par Philippe Saurel, Maire de la Ville et Président de l’Agglo, qui a décidé d’opter pour un Centre d’art Contemporain, un projet que Philippe Saurel a depuis longtemps en tête Les architectes Michèle Ferri et Vincent Castelnau ont été char gés de réaliser les travaux d’extension de l’Hôtel Montcalm, un bâtiment du XVIIIe siècle au milieu d’un beau parc Avec plus de 2 000 m2 d’espace d’exposition, il pourra recevoir des collections issues du Fonds Régional d’Art Contemporain (FRAC), actuellement à l’étroit rue Rambaud, mais aussi du musée Beaubour g à Paris, avec qui Montpellier Agglomération a déjà une convention, et de diverses collections d’art contemporain La direction de ce nouveau lieu culturel est d’ores et déjà confiée à Michel Hilaire et Numa Hambursin Livraison prévue : juin 2018.
Architectes : Michèle Ferri et Vincent Castelnau
A NÎMES : n Musée de la Romanité
La Ville de Nîmes souhaitait depuis longtemps donner un écrin à la hauteur de l’exceptionnelle qualité de son patrimoine antique et de ses collections archéologiques, trop à l’étroit dans l’actuel musée archéologique Le site de l’îlot Grill, en plein cœur de la ville, face aux Arènes, a été choisi Les défis étaient nombreux : imaginer un musée ouvert sur la ville, qui autorise un libre accès vers un nouveau jardin archéologique autour des vestiges de remparts antiques, imaginer un musée qui permette aux Nîmois de s ’approprier leur identité bimillénaire, imaginer un musée qui contribue plus lar gement à faire reconnaître au monde la singularité et les richesses de la ville Le projet lauréat est celui d’Elizabeth et Christian de Portzamparc Nîmes, qui défend ardemment son inscription au patrimoine mondial de l’UNESCO, ne pouvait pas exprimer plus clairement son ambition
Ar chitectes : d’Elizabeth et Christian de Portzamparc.
Ouverture du musée : 2017
Retrouvez dans le prochain numéro (N° février-mars 2015, sortie le 10/02) la seconde partie de ce dossier : « Art, Architecture… et Urbanisme »
– page vingt-neuf –ART ET ARCHITECTURE
M é m o r i a l d u C a m p d e R i v e s a l t e s M u R é n a , m u s é e R é g i o n a l d e l a N a r b o n n e A n t i q u e M u s é e d e l a R o m a n i t é à N î m e s
Festival Chrétien du cinéma à Montpellier
THÉÂTRE Festival arc-en-ciel Friendly au Carré Rondelet
Un festival devenu adulte, Le festival Chrétien du cinéma fête cette année ses 18 ans Il a lieu au Corum pour la soirée d’ouverture et au Centre Rabelais pour toutes les autres séances Il a pour thème Et demain ?
C’est-à-dire qu’il interroge notre futur à travers les films « En observant, de manière non exhaustive, notre Terre et les hommes qui l’habitent, je note trois types de comportements dans les questionnements sur l’avenir, sur demain Il y a ceux qui pensent que le futur ne peut se concevoir que comme une résurgence au passé “ ce qui a réussi hier donne des garanties quant à la réussite de demain“ Il y a ceux qui, féconds en imagination, au tempérament sinon audacieux en tout cas tout du moins optimistes, comme Jésus, Luther King, Mandela, Sœur Emmanuelle, Gandhi, l’Abbé Pierre, et bien d’autres envisagent demain comme un avenir à imaginer, à construire, pour une humanité libérée toujours plus responsable de sa vie et de celle des autres Il y a enfin
ceux dont la préoccupation ne dépasse pas la surface de leur ombre ; ceux pour qui le statu quo ne pose pas de problème dans un horizon limité à leur cercle de relations le “maintenant“ leur suffit ! » , écrit le Père Christian Doumairon dans son éditorial Or ganisé par Chrétiens et Cultures et l’association Profil, le festival est animé par des cinéphiles bénévoles qui présentent le film et mènent les rencontres à l’issues de la projection Il est précédé d’un prélude le 24 janvier au centre Rabelais Le documentaire Il était une fois de Pierre Bar nérias est projeté à 14h30 Il est suivi des courts-métrages réalisés en région, une projection gratuite Jury et public prime le meilleur film qui sera projeté le lendemain 25 janvier, à l’ouverture, salle Pasteur au Corum Cette année, il s ’agit de Après la pluie de Takashi Koizumi
Du 25 janvier au 2 février, Centre Rabelais à Montpellier. Tél 04 67 64 14 10 www chretiensetcultures free fr
DANSE/THÉÂTRE
Cycle Israël à L’Archipel
En soutien et solidarité avec Le Refuge à Montpellier, le Carré Rondelet or ganise un festival arc-en-ciel Friendly, du 8 janvier au 8 février Les spectacles ont un lien plus ou moins immédiat avec l’homosexualité Le frigo, de Copi mise en scène Olivier Sanquer avec Sebastian Bossero et Sébastien Pruvost L, un travesti, rentrant chez elle découvre un frigo envahissant 8 au 11 janvier Romeo et Juliette, d’après Shakespeare, mis en scène Olivier Sanquer Une version délirante où deux interprètes jouent les 14 personnages, 8 au 18 janvier De profundis d’Oscar Wilde avec Christophe Truchi et marjolaine Humbert De sa geôle, l’écrivain écrit une longue lettre à son amant Lord Alfred
Douglas, 15 au 18 janvier Tuer Phèdre, de et avec Marine Martin-Ehlinger et Eva-Marie Courbon Le pouvoir n ’est pas toujours aux mains de celui que l’on croit Un hommage au théâtre, une ode au désir, 22 au 25 janvier Rue d’Orchampt, de et avec Harold David Dans l’ombre, quelqu’un a assisté aux der niers instants de Dalida, sans rien pouvoir faire, 22 au 25 janvier La fausse suivante, de Marivaux par l’Ensemble Esprits Libres
L’histoire singulière d’une femme qui se transfor me en homme pour mettre à l’épreuve son prétendant, 7 au 8 fév Du 8 janvier au 8 février, Carré Rondelet - 14, rue de Belfort à Montpellier. Tél. 04 67 54 94 19. http://carrerondelet.pagesperso-orange.fr
THÉÂTRE
Imprudence à Lattes
Véritable
ensemble communautaire autour de son directeur artistique Rami Be’er, la Kibbutz
Contemporary Compagny Dance est l’une des compagnies de danse contemporaine les plus excitantes au monde If at all est spectacle unissant danse sensationnelle et éclats théâtralisés à couper le souffle : du jamais vu ! Créée par Yehudith
Depuis quelques années déjà, Frédérique Muzzolini a imaginé un cycle dédié à l’écriture contemporaine, Imprudence Il a lieu cette année du 29 janvier au 5 février De belles découvertes en perspective et une prise de risque pour la directrice
• Ivan et les chiens, de Hattie Naylor, mise en scène
« If at all »
Ar non, rescapée des camps de concentration, la Kibbutz Contemporary Compagny Dance devient l’un des plus grands ensembles de danse contemporains d’Israël, 27 et 28 janvier
Adaptée du premier livre explicitement autobiographique d’Aharon Appelfeld, paru en 2004 et récompensé par le Prix Médicis Etranger, Histoire d’une vie est fidèle à son écriture simple et économe Elle mêle fragments de mémoire et réflexions sur la langue, l’identité, avec une grande finesse et une grande émotion
Le parcours d’Aharon Appelfeld est unique : orphelin à 8 ans, il va s’échapper d’un camp ukrainien et errer seul dans les forêts jusqu’à la fin de la guerre
À 13 ans, il débarque en Israël Commence alors la lente et douloureuse prise de conscience de sa vocation littéraire, les 3 et 4 février
If at all, 27 et 28 janvier et Histoire d’une vie, 3 et 4 février, L’Ar chipel à Perpignan Tél 04 68 62 62 00 www theatredelar chipel or g
Toni Cafiero, l’histoire vraie d’un garçon de 4 ans, terrorisé par son beau-père abusif, qui s ’enfuit et vit au milieu d’une meute de chiens, 29 janvier
• Dos à deux 2éme acte, écriture, mise en scène, chorégraphie, scénographie, Arthur Ribeiro et André Curti, per for mance théâtrale en for me de geste, sans parole mais proche d’En Attendant Godot, 1er février
• Un obus dans le cœur, 3 février
• Jeunesse sans Dieu, 4 au 6 février
• L’Art(N’) e(s)t (pas) la science ? Mise en scène Antoine Wellens, une observation critique mais ludique, entre les domaines artistiques et scientifiques, 5 février Du 29 janvier au 5 février au Théâtre Jacques-Cœur, Mas d’En Civade à Lattes. Tél. 04 99 52 95 00. www.ville-lattes.fr
– page trente et un –ÉVÉNEMENTS
© U r i N e v o
« Un obus dans le cœur »
« La fausse suivante » de Marivaux par l’Ensemble Esprits Libres
CINÉMA
« Après la pluie » de Takashi Koizumi
6ème Agora des Savoirs
Débutée au début du mois de novembre der nier, la 6ème édition de l’Agora des Savoirs propose un cycle de conférences gratuites et ouvertes à tous autour du thème « (R)évolution(s) » . Depuis le lancement de l’Agora des Savoirs en 2009, les plus grands noms de la recherche française, représentant les disciplines et savoirs les plus divers, et issus des institutions les plus prestigieuses se sont ainsi succédés à Montpellier, au Centre Rabelais de 20h30 à 22h La programmation de chaque saison est élaborée par la Ville en lien avec un conseil scientifique composé d’une quarantaine d’enseignants et de chercheurs issus des trois Universités de Montpellier Programme en décembre-janvier :
• Mer 17 décembre : « Courbet ou la peintur e à l’œil » par Jean-Luc Marion, phénoménologue, membre de l’Académie française, professeur honoraire à l’Université Paris-Sorbonne et professeur à l’Université de Chicago
• Mer 7 janvier : « La monnaie ciselée par la cité grecque » par Olivier Picard, agrégé d’histoire, ancien membre puis directeur de l’École française d’archéologie d’Athènes, enseignant à l’Université de Nanterre, puis à la Sorbonne
• Sam 17 janvier : « Les romanciers du XIXe siècle et la Révolution française » par Aude Déruelle, pro-
fesseur de littérature à l’Université d’Orléans et Jean-Marie Roulin, professeur de littérature à l’Université de Saint-Étienne
• Mer 21 janvier : « La sérendipité ou l’art de la découverte » par Sylvie Catellin, maître de conférences à l’Université de Versailles Saint-Quentin-en-Yvelines et chercheur au Centre d’Histoire Culturelle des Sociétés Contemporaines
• Mer 28 janvier : « Voyager dans le temps : la science moder ne et la temporalité » par Marc LachièzeRey, docteur en sciences, ancien élève de l’École Nor male Supérieure et Directeur de Recherches au CNRS Jusqu’au 27 mai au Centre Rabelais - 29, Boulevar d Sarrail à Montpellier Tél 04 67 34 71 33 www.montpellier.fr
À NARBONNE « Il Viaggio »
Acheval entre janvier et février, la communauté d’Agglomération du Grand Narbonne met à l’honneur l’Italie à travers l’événement « Il Viaggio »
Au programme :
• Du 27 janvier au 14 février à l’Espace Public : exposition photo « La Strada Languedoc/Italia » par Raquel Hadida Un théâtre à ciel ouvert Des scènes de commedia dell’arte jouées en per manence, par des acteurs qui s’ignorent Du noir et blanc des rues italiennes, aux couleurs des rues languedociennes, les photos de Raquel Hadida saisissent des attitudes populaires et pleines d’humour Rugueuse et exubérante, cette identité se transmet depuis 1850 entre les générations, et au sein même des villes. En clin d’œil aux vagues d’immigration napolitaines, c ’est en miroir qu ’ on explore les deux rives de la Méditerranée • Ven 30 janvier à l’Auditorium Jean Eustache à 18h30 : Chansons napolitaines par le groupe Acqua Pazza Le répertoire de ce trio va du début du siècle aux années 60 avec des arrangements originaux, colorés d’influences swing, bossa, tango, biguine. Un voyage dans le temps qui retrace la vie des Napolitains avec leurs souffrances, leurs amours et leur joie de vivre Un spectacle haut en couleurs à déguster al dente ! Réservation au 04 68 43 40 40 • Du 31 janvier au 14 février à l’Auditorium Jean Eustache : Cycle de projection Cinéma italien. Six séances à 15h à la découverte des multiples visages de l’Italie incar née par des artistes de légende.
Tél 04 68 58 14 58 www legrandnarbonne com
Autour de la Grande Guerre
L’Art-vues a vu
Les poilus ™™™
Programmé à Saint-Jean-de-Védas dans le cadre de la quinzaine de la Grande Guerre, le spectacle Les Poilus a été créé l’année der nière en février à Narbonne Le travail du Théâtre de l’Hyménée sur le texte de Delteil est remarquable de sobriété, dans une scénographie de Pierre Heydor ff, deux panneaux gris à la fois parois, tranchées, miroirs L’écriture rugueuse comme les cailloux des garrigues et poétique de l’auteur s’épanouit dans la bouche des deux comédiens, Antoine Chapelot qui signe également la mise en scène et Hervé Gaboriau Il s ’agit d’un dialogue entre deux hommes conscients de leur terrible condition Ils sont des témoins, leur témoignage est accablant avec en filigrane, le manque, dans ces tranchées de la terreur : la faim, l’amour, la femme Et les lettres, ce souffle chaleureux qui les soutient le temps de la lecture C’est un spectacle qu’il faut voir dès les années collège Une page d’histoire et un grand moment de théâtre, proche du théâtre documentaire Humain, très humain Mar di 13 janvier au Chai du Terral à Saint-Jean-de-Védas. Tél. 04 67 82 02 34. www.saintjeandevedas.fr
Court-miracles
et cirque pour évoquer la Grande Guerre, voilà qui est inhabituel Court-miracles, spectacle à voir dès 7 ans, a choisi cette for mule pour s ’adresser au jeune public Ce spectacle est né d’une mission « clown sans frontière » , en Palestine et en Israël « Premier matin dans un pays en guerre on est huit, pour jouer deux fois par jour pour les enfants victimes de la guerre » , explique la comédienne Lucie Boulay, de la Cie Le Boustrophédon, qui a conçu ce spectacle, mis en scène par Christian Coumin. Un camp de rescapés. Le gardien, les infir miers et les blessés ont en commun d’avoir provisoirement survécu à la guerre qui se poursuit non loin de là Les marionnettes et les humains s ’entremêlent pour parler avec humour et humanité, de monstruosité, d’héroïsme et de lâcheté
Marionnette
Le 22 janvier au Chai du Terral à Saint-Jean-de-Védas.
Tél 04 67 82 02 34 www saintjeandevedas fr
Encore
Retrouvez la suite des Evénements sur www.lartvues.com
ou flashez directement ce code :
– page trente-deux –ÉVÉNEMENTS
MONTPELLIER
A
plus ?
Cabaret
Les Folies L yriques et Opéra éclaté ont produit Cabaret en juillet dans l’Amphi d’O dans une mise en scène d’Olivier
Desbordes
Conçus pour le plein air, décors et mise en scène devraient supporter de se retrouver « enfer més » , au Théâtre de l’Archipel
L’action se passe dans les années 30 en Allemagne pendant la montée du nazisme dans l’univers décadent du monde de la nuit berlinoise Olivier
Desbordes a mis l’accent sur l’ambiance grise qui devient cauchemardesque, il fait une lecture très brechtienne du livret de Joe Masteroff, d’après la pièce de John Van Druten et les nouvelles de Christopher Isherwood C’est très pertinent mais du coup, on perçoit les faiblesses du livret un peu brouillon En revanche la musique de John Kander menée rondement à la baguette par Jérôme
Pillement, donne un rythme soutenu à la comédie musicale China Moses est une Sally convaincante, Éric Perez campe un Maître des cérémonies plein d’humour et Samuel Theis est par fait en Clifford Mais la belle surprise vient de Nicole Croisille qui brûle les planches en Frau Schneider Oui, Welkom to the Cabaret !
Les 10 et 11 janvier, L’Archipel à Perpignan. Tél. 04 68 62 62 00. www theatredelar chipel or g
Jeunesse sans Dieu
Le bouche à oreille a bien fonctionné chez les amis, les inconnus et les professionnels Jeunesse sans Dieu, vu quasiment entre deux portes, à l’Imprimerie, siège de la Compagnie L’Astrolabe, continue à tour ner depuis sa création. Ce tout petit spectacle créé avec une grande économie de moyens mais avec une grande générosité, a fait son chemin Il s ’agit d’un monologue adapté d’Horvath et joué par Nicolas Pichot Un professeur de géographie assiste impuissant à la montée du nazisme dans l’esprit de ses élèves Un texte terriblement prémonitoire qui met également en évidence la lâcheté des hommes Toujours très actuelle, cette lâcheté Avec comme unique élément de décor un rideau rouge, Nicolas Pichot, seul sur scène donc, fait vivre tous les protagonistes avec un engagement certain mais tout en nuance
Il passe d’un personnage à l’autre avec une inflexion de voix C’est tout C’est magnifique
A ne pas manquer à Lattes
Du 4 au 6 février, Théâtr e Jacques-Cœur à Lattes
Tél. 04 99 52 95 00. www.ville-lattes.fr
La sortie d’un artiste de la faim
C’est au Cratère d’Alès que Machine Théâtre a créé La sortie de l’artiste de la faim Un excellent spectacle de la compagnie montpelliéraine qui a trouvé son style et surprend à chaque nouvelle création Découvrir un texte est toujours un bonheur, Tadeusz Rozwicz, auteur polonais est peu joué en France Pour cette pièce, il s ’est inspiré de la nouvelle de Kafka L’artiste de la faim Un homme décide de jeuner pendant quarante jours Une fête avec flonflons est or ganisée pour sa sortie Plus qu ’ une figure christique, le personnage est biblique, le chiffre 40 y est récurent : le déluge, Elie, Moïse se retirent 40 jours et les hébreux errent 40 ans avant de rejoindre la Terre Promise Aujourd’hui, on peut faire du texte une lecture radicale contre la société de consommation Pendant qu’il est enfer mé dans sa cage, les gardiens, des bouchers, s ’empiffrent, il n ’ y a pas d’autres mots Enfin s ’agissant d’un artiste, on peut penser à sa place dans sa société, il est un héros qu ’ on admire La mise en scène de Nicolas Oton fait ressortir cet aspect. Le personnage accomplit une per for mance narcissique Cependant, Mathieu Zabé qui interprète l’artiste, ne surjoue pas Il est là, blême comme Job sur son fumier, image du sacrifice consenti Pierre Heydor ff a imaginé une scénographie ingénieuse sur deux niveaux avec des carreaux de faïence blancs, l’artiste est dans son coin tandis que les autres, joggeur, famille, gardiens poursuivent leur train-train Les comédiens de Machine Théâtre sont tous excellents avec une mention spéciale pour Brice Carayol, dans le rôle de l’auteur s’interrogeant sur la façon d’adapter Kafka, pas évident, il s ’ en tire avec un grand naturel Une totale réussite qui valait le déplacement Séances de rattrapage à Montpellier au Domaine d’O. Avis aux programmateurs, diffuseurs et directeurs de théâtres
Du 21 au 23 janvier, Théâtre d’O, domaine d’O à Montpellier
Tél. 0 800 200 165.
www.domaine-do-34.eu
Concerto pour deux clowns
Vivaldi, Strauss, Bach, Rachmaninov, Ravel, dans un programme de clowns, voilà de quoi interpeler les amateurs de musique classique Mais le titre du spectacle éclaire et laisse présager des surprises A Ganges devant une salle pleine (jusque sur les marches, mais c ’est un secret !) la compagnie Les Rois Vagabonds nous a régalés d’un vrai festival ! Elle, Julia Moa Caprez, sanglée dans son costume de petit marquis Grand Siècle, avec sa perruque blanche bouclée et des mimiques gouailleuses, a des allures de Chérubin ou de Mozart interprété par Roman Polanski au théâtre Lui, Igor Sellem, avec son nez rouge, son bonnet et sa blouse de bougnat pourrait être Gepetto fou de sa créature ou le comte d’Hoffmann avec sa poupée Elle, violoniste virtuose, joue la tête en bas en faisant acrobaties et cabrioles Lui, trompettiste est non moins talentueux Ils nous embarquent au son d’airs célèbres du répertoire dans une série de numéros étourdissants On vole, on nage de surprises en surprises. On sourit, on s’émeut, on s ’attendrit au cours de cette épopée burlesque et tendre Le public est amené à participer en soli ou en tutti pour une gigantesque berceuse délicieusement déjantée. Rien n ’est convenu, tout est imaginatif Comme quoi avec « du vieux » , de la musique classique et des clowns, on peut faire du neuf très neuf
Du 10 au 12 février, L’Ar chipel à Perpignan Tél 04 68 62 62 00 www theatredelar chipel or g
Perdu pas loin
Autre création collective de Machine théâtre, Perdu pas loin a été une révélation programmée par Jean-Marie Besset, au CDN la saison der nière Brice Carayol, Laurent Dupuy et Nicolas Oton mettent en scène et jouent le texte de Sarah Fourage avec toute la fougue de leur jeunesse pas totalement perdue Le sujet nous concer ne tous puisqu’il traite des problèmes de l’adolescence, un thème que l’on retrouve beaucoup au cinéma ces temps-ci Freddy, le grand frère de Chaf est enfer mé dans le mutisme depuis le printemps Le petit frère et son copain Rémi ne comprennent pas la situation Ils vont tenter de lui faire retrouver l’usage de la parole Le texte de Sarah Fourage est construit de façon elliptique et zappée Il est efficace dans sa brutale simplicité, dans son économie Les trois comédiens empoignent cette parole et la donnent comme s’ils l’inventaient sous nos yeux Un spectacle coup de poing auquel on ne peut rester insensible Il continue à tour ner dans les lycées et par fois ailleurs Jeudi 18 décembr e, 18h30, Caves du Château de Pignan Tél. 0 800 200 165.
L’ART-VUES A VU - A VOUS DE VOIR par MCH
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www.domaine-do-34.eu 4™ 4™ © M a r c G n o t
« La sortie d’un artiste de la faim » par la Cie Machine Théâtre
– page trente-quatre –
« Concerto pour deux clowns » par la Cie Les Rois Vagabonds
THÉÂTRE n Pommerat et Dussolier à Sète
Joël Pommerat, d’abord, un des metteurs en scène que se disputent toutes les salles Chacun de ses spectacles est une réussite, on a revu avec un plaisir intense sa version de Cendrillon, poétique, moder ne et méchante
Les 13 et 14 janvier, il arrive avec La Grande et fabuleuse histoire du commerce dont il est également l’auteur Dans cette pièce il révèle la malédiction des rapports marchands avec un humour grinçant Sur le plateau, cinq hommes, cinq comédiens, vendeurs à domicile, ligotés entre eux par l’obligation de résultats En 1960, un débutant rejoint quatre hommes d’âges murs En 2000, le jeune dirige quatre hommes âgés débutants dans la vente Rien n ’ a changé Joël Pommerat livre sa vision très fine du monde du commerce
Autre géant, André Dussolier, aussi à l’aise à l’écran que sur scène Novecento, un livre culte d’Alessandro Baricco a tenté bien des comédiens Ceux qui fréquentent habituellement les théâtres ont déjà vu au moins trois versions de ce monologue qui raconte la vie étonnante d’un enfant abandonné dans une boîte en carton sur un bateau et qui ne quittera jamais ce navire André Dussolier joue Novecento accompagné de musiciens, les 3 et 4 février Un texte qui semble avoir été écrit pour lui
La grande et fabuleuse histoire, les 13 et 14 janvier.
Novecento, les 3 et 4 février. Théâtre Molière à Sète.
Tél. 04 67 74 66 97. www theatredesete com
n La Needcompany
pour les petits et les grands à
Sète
On ne se lasse pas de la Needcompany et de ses trouvailles, de sa liberté de ton, de son imaginaire Décapant, toujours entre humour et drame, parfois hallucinant
Incroyable ? Mais vrai !, programmé le 28 janvier s ’adresse au jeune public dès 4 ans Ce spectacle de danse sur une chorégraphie de Grace Ellen Barkey, transporte le public dans un monde merveilleux où un ours tient un salon-lavoir et où le poisson porte un soutien-gor ge Tout est possible !
Mush-Room, autre chorégraphie de Grace Ellen Barkey, elle est également auteur et metteur en scène, invite à explorer le monde des champignons Là encore, on est dans un pays imaginaire, grouillant, violent, magique, pour les adultes, le 31 janvier
Les 28 et 31 janvier, Théâtre Molière à Sète.
Tél. 04 67 74 66 97. www theatredesete com
n Au CDN de Montpellier :
• Et Balancez mes cendres
sur Mickey
Deuxième rendez-vous de Rodrigo Garcia avec les spectateurs du CDN Dans Et balancez mes cendres sur Mickey, texte qu’il met en scène, on retrouve les thèmes récurrents de ses spectacles : la mise à mort de l’enfance, la torture de la nourriture, la violence politique de la porte fracassée et l’homme qui résiste à la chose comme à l’animal A partir de ces cauchemars, Rodrigo Garcia « tente de monter une pièce pleine d’espoir Dur labeur » , dit-il On en convient La pièce est en espagnol surtitré Le spectacle fait également partie de la programmation de la Scène Nationale de Sète et du bassin de Thau Un monde apocalyptique à l’image du monde réel que dénonce Rodrigo Garcia
Du 21 au 23 janvier CDN, domaine de Grammont à Montpellier.
Tél. 04 67 99 25 00. www.humaintrophumain.fr
• Tg Stan et Philippe Quesne
Deux figures de la création contemporaine se succèdent au CDN en janvier Tg Stan, le fameux collectif belge, proposes Scènes de la vie conjugale, de Ber gman Une chronique de la désintégration d’un mariage sur vingt ans, en six chapitres Six étapes clés de la vie de Johan et Marianne Lorsque Johan s’éprend de la jeune Paula, le couple se délite Avec le talent qu ’ on lui connait, le collectif nous fait entrer dans l’intimité du couple sans complaisance Philippe Quesne et le vivarium studio présentent La mélancolie des dragons, du 27 au 30 janvier Dans un paysage enneigé, une passante croise la route d’un groupe de hard rockers, transportant un parc d’attractions dans le coffre de leur voiture en panne Philippe Quesne dissèque avec douceur et poésie ses personnages dans une atmosphère délicate où la pensée mélancolique peut engendrer des monstres Scènes de la vie conjugale, 15 au 18 janvier et La mélancolie des dragons, 27 au 30 janvier CDN, domaine de Grammont à Montpellier Tél 04 67 99 25 00 www humaintrophumain fr
n Tout passe à Béziers et Montpellier
Si on aime Jean Varela, directeur de sortieOuest et du Printemps des comédiens, pour ses programmations toujours excellentes, on est frustré de le voir moins sur scène C’est donc avec un plaisir immense qu ’ on ira le voir dans Tout passe, produit par la Cie In Situ. Il s ’agit du der nier texte de Vassili Grossman auteur de Vie et destins
Un récit d’une profondeur et d’une vitalité hallucinante, qui dénonce la déconcertante destinée de l’homme soviétique L’auteur n ’ a retrouvé la liberté qu’à la mort de Staline après des décennies de camp Patrick Haggiag signe la mise en scène
Du 29 au 31 janvier, sortieOuest à Béziers Tél 04 67 28 37 32 www sortieouest fr
Les 5 et 6 février, théâtr e d’O, domaine d’O à Montpellier Tél. 0 800 200 165. www.domaine-do-34.eu
n La Tempête à Alès
Beaucoup considèrent La Tempête comme la pièce testamentaire de Shakespeare En effet, cette fable contient tout son théâtre : comique, drame, truculence, spiritualité, magie et poésie
Le merveilleux aussi, tel qu ’ on le trouvait déjà dans Le songe d’une nuit d’été Le metteur en scène de cette nouvelle production, Christophe Lidon explique sa vision : « La salle de notre théâtre va devenir ce fameux bateau que Prospero veut voir sombrer pour assouvir sa vengeance Et le plateau, espace sacré du jeu de viendra l’île du magicien peuplée des multiples facéties de Fabien Chalon (plasticien vidéaste) »
Les 13 et 14 janvier, Le Cratère à Alès Tél 04 66 52 52 64 www lecratère fr
n Les Gens connus à Béziers et à Mende
Le spectacle mis en scène par Ayadé Bascuanana a été créé en décembre à Villeneuve-lès-Maguelone, à la suite de sa résidence en Lodévois
Il s ’agit d’un texte de François Cervantés, Les gens connus, joué par Elise Caron et Daniel Dubois Dans un hôtel isolé, hors saison, au bord de la mer, un acteur apprend son texte à haute voix Survient une femme et un enfant
Qui sont-ils ? Ils ne sont pas là par hasard Le trouble s’installe La pièce est une commande d’écriture à François Cervantés, par Ayadé Bascuanana
Un texte aux par fums de Duras, bercé par les vagues de la mer Vivent-ils une aventure ? L’imaginent-Ils ?
Les 9 et 10 janvier, Théâtr e de Béziers.
Tél. 04 67 63 82 82. www.ville-beziers.fr.
Jeudi 29 janvier au Théâtr e de Mende. Tél. 04 66 94 00 23. www mende fr
– page trente-six –
LES TEMPS FORTS
« Les gens connus » de François Cervantés mis en scène par Ayadé Bascuanana
© C h r i s t a n B e r t h e o t
André Dussolier joue « Novecento »
T h é â t r e d e l ' E n t r e s o r t 26 quai de Lorraine - 11100 Narbonne Réser vations 04 68 75 02 73 www.theatre-entresort.com ON N OU S PRE ND POUR D ES CONS ! de Jean-Pierre Pelaez avec Bernard Laborde et Mireille Huchon LA VIE TREP ID ANT E D E LA URA WILSON de Jean-Marie Piemme Avec : Mireille Huchon, Pierre Laxague, Sylvie Guichenuy, Mirio Tozzini et Nathalie Damville Mise en scène : Bernard Laborde Scénographie : Laura Reboul Régie générale : Pierre Birba Les 18, 19, 20, 23, 24, 28, 29, 30 et 31 décembre, à 21h Du 25 au 28 février et du 4 au 7 mars à 21h CRÉATION
THÉÂTRE n Gros-Câlin à Narbonne et Béziers
Monsieur Cousin a adopté un python parce qu’ils étaient fait l’un pour l’autre Il lui a donné un nom, Gros-Câlin
C’est leur histoire que raconte le livre d’Emile Ajar alias Romain Gary (et inversement) Une histoire tragi-comique que l’auteur de La vie devant soi a écrite avec sa façon loufoque et cocasse Sa manière de parler de la solitude, du mal-être qui le conduira à se donner la mort Ce récit éminemment théâtral a été adapté par Thierry Fortineau Jean-Quentin Châtelain l’interprète seul sur scène dans une mise en scène de Bérengère Bonvoisin
Depuis sa création au Théâtre de l’Œuvre, la pièce vole de succès en succès Les spectateurs sortent bouleversés par l’interprétation du comédien C’est un grand bonheur de retrouver la langue de Gary Heureux
Biterrois, heureux Narbonnais
Mar di 3 février
Le Théâtre à Narbonne
Tél. 04 68 90 90 20.
www.letheatre-narbonne.com
Mer credi 4 février.
Théâtre municipal à Béziers
Tél 04 67 36 82 82
www ville-beziers fr
n Soie, dans le Grand tour
Autre grand texte de Baricco, autre grand comédien, voici Vincent Leenhardt dans Soie, mis en scène par Denis Lanoy Une œuvre subtile, légère, mystérieuse et poétique sur l’amour et le sens de la vie Il faut absolument le lire, c ’est un roman culte, au même titre que Novecento Hervé Joncour achète et revend des vers à soie A la suite d’une épidémie, il part au Japon Il rencontre une jeune femme, ils vivent un amour impossible La guerre survient, il suspend ses voyages Un jour, il reçoit une lettre en japonais Le dénouement est inattendu
Pourquoi monter Soie ? Denis Lanoy répond : « Dans notre époque troublée, aux cruelles illusions, aux crises répétitives, pour une fois, ne pas se laisser aller aux noirceurs du temps, aux douleurs morbides, aux méprises humaines, est un désir totalement assumé Ce n ’est pas, me semble-t-il, faire acte de trop d’optimiste et aucunement de naïveté
C’est bien un choix, l’expression d’une volonté consciemment acceptée Pas plus, en ce choix, il ne s ’agit d’un refus du monde, ou d’un quelconque rejet de sa complexité »
Vendr edi 23 janvier à Cor neilhan.
Samedi 24 janvier, dans un village de la communauté de communes de l’Orb.
Jeudi 29 janvier à Mèze.
Tél. 04 67 28 37 32. www sortieouest fr
n Jacques et Mylène en tournée
Pour des spectacles plus intimistes, la Cie 26000 couverts, réduit son nom à 260 Peu importe la quantité, qu’ils soient quinze ou deux ces comédiens sont toujours jubilatoires Dans Jacques et Mylène, un feuilleton artistique de Gabor Rassov, ils ne sont que deux sur scène, Philippe Nicolle et Ingrid Strelkoff Ils sont mis en scène par Benoît Lambert Cela commence comme un vaudeville classique avec des personnages qui s ’enfer ment dans des placards et devient une parodie échevelée, une comédie délirante qui malmène les codes du théâtre Au menu, désordre et surprise Décalage et cocasserie sont les deux mamelles de cette compagnie bour guignonne qui surprend à chaque création par son imagination dévastatrice
Vendredi 6 février, Théâtre Albarède à Ganges Tél 04 67 73 15 62 www.theatre-albarede.fr. Samedi 7 février, Théâtre Le Sillon à Clermont-l’Herault. Tél 04 67 96 31 63. www.theatr e-lesillon.fr et dimanche 8 février, salle des fêtes de Saint-Etienne-de-Gour gas. Tél 04 67 88 86 44 www lodevoisetlarzac fr
n Deux créations
au Théâtre Jean-Vilar
Le Théâtr e Jean-Vilar a été contraint d’annuler toutes les r eprésentations de l’automne pour causes de dégradations importantes dues aux inondations
Rien ne peut décrire l’enfer que va vivre Agnès, mais sa conquête émancipatrice est un enjeu humain intemporel Faut-il rappeler que le joug de l’homme sur la femme n ’est encore que trop d’actualité ? Qui se lasserait de revoir L’Ecole des femmes, ce chefd’œuvre proche de la farce initiatique ? Philippe Adrien revient à l’affection particulière qu’il attache à Molière et met en scène une Agnès jeune, bien sûr, mais pleine de maturité, qui saura s ’ opposer à Ar nolphe pour affir mer ses volontés, son indépendance et ses désirs La lucidité et le savoir-faire du dramatur ge parviennent avec une grande facilité à faire sur gir toute la complexité de la pièce, des situations, des sentiments Les fils invisibles de l’œuvre sont tirés avec dextérité, le public peut jouir à son aise de cette farce burlesque et tragique où le plus drôle est souvent aussi le plus terrifiant Dans cette implacable comédie, l’amour est le maître, et libère la parole À voir à tout âge !
Du 14 au 16 janvier, L’Ar chipel à Perpignan Tél. 04 68 62 62 00. www.theatredelar chipel.or g
www.lartvues.com ou flashez directement ce code :
L’équipe fait son possible pour accueillir à nouveau spectacles et public début janvier. Vérifier si les représentations ont lieu sur le site. Fondée en 2007 par Aurélie Namur, la Compagnie les Nuits Claires enchainent les créations de qualité et très personnelles On n ’est jamais déçu En résidence au Théâtre Jean Vilar, la Cie présente Isabelle 100 visages. Texte d’Aurélie Namur mis en scène par sa complice Félicie Artaud Quatre narrateurs polyglottes et musiciens racontent avec leurs mots d’aujourd’hui le parcours hors du commun d’une femme entre la Russie et l’Algérie, entre Orient et Occident, masculin et féminin Très librement interprété de la vie d’Isabelle Eberhardt Une invitation à nous recentrer, du 14 au 16 janvier En résidence elle aussi, La Cie Noctur ne de Luc Sabot propose Evaporés, les 29 et 30 janvier, texte de Sébastien Joanniez, mis en scène par Luc Sabot, dont ils sont les deux interprètes Extrait « Quand avez-vous disparu pour la dernière fois ? Dans le sommeil. Dans le sexe, la drogue, l’alcool, la musique ou les médicaments Dans l’agenda, le travail, la famille ou l’adultère Dans les images, les informations, l’ignorance, la maladie ou la mort » Deux univers. Deux compagnies importantes de la région A soutenir, sans vrai risque de se tromper Isabelle 100 visages, 14 au 16 janvier et Evaporés, 29 et 30 janvier, Théâtr e Jean-Vilar à Montpellier. Tél. 04 67 40 41 39. www theatrejeanvilar montpellier fr
MARIONNETTES (ADULTES) n Hilum à Villeneuve-lès-Maguelone
Patrick Sims est né dans le Ver mont, passionné de marionnettes, il a travaillé avec le Bread and Puppet Theater Avec sa Cie Les Anliaclastes, il joue Hilum à Villeneuve-lèsMaguelone le 23 janvier La pièce est une micro-tragédie comique basée sur les cycles d’une machine à laver ! L’action se déroule dans la laverie d’un muséum d’histoire naturelle peuplée de mioches douteusement adorables, exclus du reste du monde Les blanchisseuses vaquent à leur ménage au milieu des chamailleries des enfants Mission impossible, la machine se dérègle, blanc et couleurs se mêlent, la scène tour ne au théâtre de la cruauté pure et dure Visible dès 12 ans Vendr edi 23 janvier, Théâtr e de Villeneuve-lès-Maguelone. Tél. 04 67 69 58 00. www theatre-maguelone fr
LES TEMPS FORTS
Philippe Nicolle et Ingrid Strelkoff dans « Jacques et Mylène »
n L’Ecole des femmes © C h a n t a D e p a g n eP a a z o – page trente-neuf –Encore plus ?
Forts
Retrouvez la suite des Temps
sur
AGENDA THÉÂTRE
– page quarante –Benedetto de Cette à Gaeta par l’Asso Mélorythmes Théâtre La Vista à Montpellier les 10, 13 et 14 décembre Tél 04 67 58 90 90 J’écris comme on se venge par la Cie Les Arts Oseurs Collège Paul Dardé à Lodève jeu 11 décembre à 19h Tél 04 67 88 86 44 Cuac ! par Nartxi Azcar gorta Théâtre de Villeneuve-lès-Maguelone ven 12 décembre à 14h30 Tél 04 67 69 58 00 Diotime et les Lions de Henry Bauchau Salle Polyvalente de Cazedar nes ven 12 décembre à 19h Tél 04 67 28 37 32 13, rue du hasar d par Laurent Piron Théâtre de Villeneuve-lès-Maguelone ven 12 décembre à 20h30 Tél 04 67 69 58 00 La Belle au Bois Dor mant de M André et L Losada Théâtre Municipal de Tarascon ven 12 décembre à 20h30 Tél 04 90 91 51 02 Flame de Rodrigo Garcia La Chapelle Gély à Montpellier ven 12 décembre à 20h Tél 04 67 99 25 00 L’oiseau bleu d’après Maurice Maeterlinck Théâtre de La Calade à Arles ven 12 décembre à 20h30 Tél 04 90 93 05 23 L’Errance Moder ne par la Cie La Comédie Humaine Théâtre de Poche à Sète les 12 et 13 décembre Tél 04 67 74 02 83 Mooooooooonstres par le Collectif Label Brut Théâtre de Nîmes sam 13 décembre à 14h30 Tél 04 66 36 65 00 Cuac ! par Nartxi Azcar gorta Salle Paul Doumer à Fabrègues sam 13 décembre à 17h Tél 04 67 69 58 00 Contes gour mands de Russie par Sophie Chenko Théâtre de Poche à Sète les 13, 17 et 20 décembre Tél 04 67 74 02 83 Le Tombeur avec Michel Leeb Théâtre Jean Alary à Carcassonne dim 14 décembre à 20h30 Tél 04 68 77 70 99 Le Tombeur avec Michel Leeb Palais des Congrès de Perpignan lun 15 décembre à 20h30 Tél 04 68 68 26 26 Hypérion de Friedrich Hölderlin Théâtre de l’Archipel à Perpignan les 15 et 16 décembre Tél 04 68 62 62 00 Diotime et les Lions de Henry Bauchau sortieOuest à Béziers les 15 et 16 décembre Tél 04 67 28 37 32 Le Tombeur avec Michel Leeb Le Corum à Montpellier mar 16 décembre à 20h30 Tél 04 67 92 23 53 Flo condutor d’Urândia Aragão hTh à Montpellier du 16 au 20 décembre Tél 04 67 99 25 00 La balle per due par la Cie Histoire De Salle Brassens à Cler mont l’Hérault mer 17 décembre à 15h Tél 04 67 96 31 63 Rose par la Cie Le Mouton Carré Le Sillon à Cler mont l’Hérault mer 17 décembre à 15h Tél 04 67 96 31 63 Plastique par Csaba Raduly et Pavla Mano MPT de Saint-Géniès-des-Mour gues mer 17 décembre à 18h Tél 04 67 69 58 00 La fin du monde est pour dimanche avec F Morel Scène Nationale de Narbonne mer 17 décembre à 19h30 Tél 04 68 90 90 20 Pas de Noël sans jouet par France Bleu Roussillon Palais des Congrès de Perpignan mer 17 décembre à 20h30 Tél 04 68 68 26 26 L’Oiseau Bleu par Le Théâtre du Kronope Théâtre du Chêne Noir à Avignon jeu 18 décembre à 19h Tél 04 90 86 74 87 Plastique par Csaba Raduly et Pavla Mano Théâtre de Villeneuve-lès-Maguelone jeu 18 décembre à 20h30 Tél 04 67 69 58 00 Diotime et les Lions de Henry Bauchau Salle Marcel Pagnol de Hérépian ven 19 décembre à 20h30 Tél 04 67 28 37 32 TV - HD de Pavla Mano et Csaba Raduly Théâtre de Villeneuve-lès-Maguelone ven 19 décembre à 20h30 Tél 04 67 69 58 00 Ca y ’est j’suis grande par Cécile Giroud Théâtre de Poche à Sète les 19 et 20 décembre Tél 04 67 74 02 83 L’enfant racine de Fabienne van den Driessche Théâtre de Villeneuve-lès-Maguelone les 19 et 20 décembre Tél 04 67 69 58 00 Les fées fêlées par la Cie de l’Echelle La Maison de l’Eau à Allègres-les-Fumades sam 20 décembre à 15h Tél 04 66 24 96 02 Diotime et les Lions de Henry Bauchau Maison des Assoc de Saint-Julien sam 20 décembre à 20h30 Tél 04 67 28 37 32 A2 par la Cie Bobagem Théâtre La Vista à Montpellier du 20 au 27 décembre Tél 04 67 58 90 90 Montagne de Florence Ber nad Théâtre de Villeneuve-lès-Maguelone dim 21 décembre à 17h Tél 04 67 69 58 00 Le concert par Méli Mômes Théâtre de Villeneuve-lès-Maguelone lun 22 décembre à 20h30 Tél 04 67 69 58 00 Les Filles de l’Air par la Cie Léz’Art Mêlés Théâtre La Vista à Montpellier du 26 au 28 décembre Tél 04 67 58 90 90 Montagne de Florence Ber nad Théâtre de Villeneuve-lès-Maguelone jeu 8 janvier à 14h30 Tél 04 67 69 58 00 Îlo par la Cie Chaliwaté Scène Nationale de Narbonne ven 9 janvier à 18h30 Tél 04 68 90 90 20 Trahisons d’Harold Pinter Théâtre Jacques Cœur à Lattes ven 9 janvier à 20h30 Tél 04 67 88 86 44 Boîte à gants par la Toute Petite Compagnie Théâtre Lutéva à Lodève sam 10 janvier à 14h15 Tél 04 67 88 86 44 Îlo par la Cie Chaliwaté Théâtre Jean Alary à Carcassonne dim 11 janvier à 17h Tél 04 68 77 70 99 Modèles de Pauline Bureau La Garance, Scène Nat de Cavaillon mar 13 janvier à 20h30 Tél 04 90 78 64 64 La Tempête de William Shakespeare Scène National d’Alès les 13 et 14 janvier Tél 04 66 52 52 64 La Grande ( ) histoire du commerce de J Pommerat Théâtre Molière, Scène Nationale de Sète les 13 et 14 janvier Tél 04 67 74 66 97 Isabelle 100 visages par la Cie Les Nuits Claires Théâtre Jean Vilar à Montpellier du 14 au 16 janvier Tél 04 67 40 41 39 L’Ecole des Femmes de Molière Théâtre de l’Archipel à Perpignan du 14 au 16 janvier Tél 04 68 62 62 00 J’arrive par le Théâtre pour deux mains Espace des Anges à Mende jeu 15 janvier à 18h30 Tél 04 66 94 00 23 P P Les p’tits cailloux par la Cie La Loba Le Sillon à Cler mont l’Hérault jeu 15 janvier à 19h Tél 04 67 96 31 63 Mémoires d’un fou de Gustave Flaubert Théâtre de La Calade à Arles jeu 15 janvier à 20h30 Tél 04 90 93 05 23 Andromaque de Jean Racine Théâtre Jacques Cœur à Lattes les 15 et 16 janvier Tél 04 67 88 86 44 Scènes de la vie conjugale de et avec Ruth V Fer nandez hTh à Montpellier du 15 au 18 janvier Tél 04 67 99 25 00 Le Vin Bourru par la Cie Itinéraire Bis Théâtre La Vista à Montpellier du 15 au 18 janvier Tél 04 67 58 90 90 Au pied de Fujiyama de Jean Cagnard Théâtre de Nîmes ven 16 janvier à 20h Tél 04 66 36 65 00 Le secret des cigales de Patrick Sébastien Théâtre Jean Alary à Carcassonne ven 16 janvier à 20h30 Tél 04 68 77 70 99
Rose par la Cie Le Mouton Carré Le Tombeur avec Michel Leeb
Au pied
La fin du monde est pour dimanche avec François Morel
de
Fujiyama de Jean Cagnard
Isabelle 100 visages par la Cie Les Nuits Claires
AGENDA THÉÂTRE
– page quarante-cinq –Chienne de vie par le Collectif Le Bleu d’Ar mand Théâtre des Halles à Avignon les 16 et 17 janvier Tél 04 32 76 24 51 Au pied du Fujiyama par la Cie 1057 Roses Théâtre Le Périscope à Nîmes les 16 et 17 janvier Tél 04 66 76 10 56 Le Placar d avec Elie Semoun Palais des Congrès de Perpignan mar 20 janvier à 20h30 Tél 04 68 68 26 26 Et balancez mes cendres sur Mickey de Rodrigo Garcia hTh à Montpellier du 21 au 23 janvier Tél 04 67 99 25 00 La sortie d’un artiste de la faim de Tadeusz Ròzewicz Théâtre du Domaine d’O à Montpellier du 21 au 23 janvier Tél 0 800 200 165 Le mini Cir que Lilipuce par la Cie Meuh Productions Théâtre La Vista à Montpellier les 21, 24 et 25 janvier Tél 04 67 58 90 90 L’acteur nucléaire de et par Régis Ker morvant Le Sillon à Cler mont l’Hérault jeu 22 janvier à 19h Tél 04 67 96 31 63 Les Onze Tableaux de l’Escouade par Les Mélangeurs Théâtre de Mende jeu 22 janvier à 20h30 Tél 04 66 94 00 23 Quartier Lointain de Jiro Taniguchi et Dorian Rossel La Garance, Scène Nationale de Cavaillon les 22 et 23 janvier Tél 04 90 78 64 64 Le Miroir de Jade de S Bonnaire et R Shakar na Théâtre Molière, Scène Naionale de Sète les 22 et 23 janvier Tél 04 67 74 66 97 Emo Saliboulé par les Fêlés du Vocal Théâtre de Poche à Sète les 22, 23, 26 et 27 janvier Tél 04 67 74 02 83 Soie d’Alessandro Baricco Salle Polyvalente de Cor neilhan ven 23 janvier à 19h Tél 04 67 28 37 32 Hilum par Patrick Sims Théâtre de Villeneuve-lès-Maguelone ven 23 janvier à 20h30 Tél 04 67 69 58 00 Per dues dans Stockholm de Pierre Notte Théâtre du Chêne Noir à Avignon les 23 et 24 janvier Tél 04 90 86 74 87 Soie d’Alessandro Baricco Café Mounis à Graissessac sam 24 janvier à 20h30 Tél 04 67 28 37 32 Souvenirs d’un gratteur de têtes avec Ber nard Pivot Théâtre Jean Piat à Canet-en-Roussillon dim 25 janvier à 15h Tél 04 68 86 72 60 Avenir Radieux par la Cie Un Pas de Coté Salle Guibal à Saint-Jean-de-la-Blaquière dim 25 janvier à 17h Tél 04 67 88 86 44 Foi, Amour, Espérance d’Ödön von Horvàth Scène National d’Alès du 27 au 29 janvier Tél 04 66 52 52 64 La mélancolie des dragons de Philippe Quesne hTh à Montpellier du 27 au 30 janvier Tél 04 67 99 25 00 Les gens connus par La Chouette Blanche Théâtre de Mende jeu 29 janvier à 20h30 Tél 04 66 94 00 23 Ivan et les chiens de Hattie Naylor Théâtre Jacques Cœur à Lattes jeu 29 janvier à 20h30 Tél 04 67 88 86 44 Soie d’Alessandro Baricco Foyer Municipal de Mèze jeu 29 janvier à 20h30 Tél 04 67 28 37 32 Evaporés par la Cie Noctur ne Théâtre Jean Vilar à Montpellier les 29 et 30 janvier Tél 04 67 40 41 39 Double assassinat dans la rue Mor gue d’après Ed Poe Théâtre du Chêne Noir à Avignon les 29 et 30 janvier Tél 04 90 86 74 87 La vie trépidante de Laura Wilson de J -M Piemme Scène Nationale de Narbonne les 29 et 30 janvier Tél 04 68 90 90 20 Tout passe de Vassili Grossman sortieOuest à Béziers du 29 au 31 janvier Tél 04 67 28 37 32 Live ce soir ! par la Cie Laura Herts Théâtre La Vista à Montpellier du 29 janvier au 1er février Tél 04 67 58 90 90 Un chien dans la tête de Stéphane Jaubertie La Garance, Scène Nat de Cavaillon ven 30 janvier à 19h Tél 04 90 78 64 64 Huit clos au cœur d’un procès par Le Petit Th de Pain Salle polyvalente de Paulhan ven 30 janvier à 20h30 Tél 04 67 96 31 63 Vacances de mer de com de Puce Prod La Maison de l’Eau à Allègres-les-Fumades ven 30 janvier à 20h30 Tél 04 66 24 96 02 Un grand moment de solitude de et par J Balasko Le Corum à Montpellier ven 30 janvier à 20h30 Tél 04 67 92 23 53 Une chenille dans le cœur de Stéphane Jaubertie Théâtre de l’Archipel à Perpignan sam 31 janvier à 19h Tél 04 68 62 62 00 Enfer et contre tout de Daujat, Beller et Isel Théâtre Jean Piat à Canet-en-Roussillon sam 31 janvier à 20h30 Tél 04 68 86 72 60 Dos à Deux 2ème Acte d’Arthur Ribeiro et André Curti Théâtre Jacques Cœur à Lattes dim 1er février à 17h Tél 04 67 88 86 44 Le Placar d avec Elie Semoun Théâtre Jean Alary à Carcassonne lun 2 février à 20h30 Tél 04 68 77 70 99 Le mariage de Figaro par la Cie du Jour au Lendemain Théâtre des Halles à Avignon du 2 au 4 février Tél 04 32 76 24 51 Un obus dans le cœur de Wajdi Mouawad Théâtre Jacques Cœur à Lattes mar 3 février à 19h30 Tél 04 67 88 86 44 Nez à nue par la Cie Terre Sauvage Espace des Anges à Mende mar 3 février à 20h30 Tél 04 66 94 00 23 Gros câlin avec Jean-Quentin Châtelain Scène Nationale de Narbonne mar 3 février à 20h45 Tél 04 68 90 90 20 La vie de Smisse par la Cie Voix Off Scène Nationale d’Alès les 3 et 4 février Tél 04 66 52 52 64 Novecento d’Alessandro Baricco Théâtre Molière, Scène Nationale de Sète les 3 et 4 février Tél 04 67 74 66 97 Histoire d’une vie d’Aharon Appelfeld Théâtre de l’Archipel à Perpignan les 3 et 4 février Tél 04 68 62 62 00 Jeunesse dans Dieu d’Ödön Von Horvàth Théâtre Jacques Cœur à Lattes du 4 au 6 février Tél 04 67 88 86 44 Invisiball par la CheeeseCakeCie Théâtre La Vista à Montpellier du 4 au 15 février Tél 04 67 58 90 90 L’Art(n’) E(s)t (Pas) La Science ? de Marie Reverdy Théâtre Jacques Cœur à Lattes Jeu 5 février à 21h Tél 04 67 88 86 44 Tête Haute de Joël Jouanneau sortieOuest à Béziers les 5 et 6 février Tél 04 67 28 37 32 Tout passe par la Cie In Situ Théâtre du Domaine d’O à Montpellier les 5 et 6 février Tél 0 800 200 165 La Ronde de nuit d’après Patrick Modiano Théâtre de La Calade à Arles ven 6 février à 20h30 Tél 04 90 93 05 23 T’emmêle pas par la Cie du Fil à Retordre Théâtre Lutéva à Lodève sam 7 février à 14h15 Tél 04 67 88 86 44 Jacques et Mylène de Gabor Rassov Le Contre-point à Cler mont l’Hérault sam 7 février à 20h30 Tél 04 67 96 31 63 Jacques et Mylène de Gabor Rassov Salle des Fêtes de St-Etienne-de-Gour gas dim 8 février à 17h Tél 04 67 88 86 44 La mémoire du cœur de et par Arlette Bach Théâtre de La Calade à Arles du 9 au 20 février Tél 04 90 93 05 23 Le miroir de Jade de S Bonnaire et R Shakar na La Garance, Scène Nationale de Cavaillon mar 10 février à 20h30 Tél 04 90 78 64 64
Soie d’Alessandro
Un grand moment de solitude par Josiane Balasko Une chenille dans le cœur de Stéphane Jaubertie
Baricco La mélancolie des dragons de Philippe Quesne
Le Placard avec Elie Semoun
CIRQUE
Temps de cirque dans l’Aude
L’Aude aime le cirque. Le Conseil Général de ce département l’a compris en proposant Temps de cirque dans l’Aude, une manifestation qui prend de l’ampleur et irrigue l’ensemble du département. La programmation de grande qualité est assurée par La Verrerie d’Alès coor ganisateur de l’événement 42 représentations en trois semaines, du 15 janvier au 7 février Les spectacles :
n Tiravol, Cie Daraomaï Les deux artistes évoluent dans une structure à la fois cage, barre fixe, mât chinois, fil de fer, ils sont toujours épatants, 16 janvier, Alzonne Tél 04 68 24 50 32
21 janvier, Lagrasse sous chapiteau
Tél 04 68 27 03 35 5 février, Castelnaudary, Théâtre des Trois Ponts
Tél 04 68 94 60 85 7 février, Espace
Cathare, Quillan Tél 04 68 20 07 78
n Carte B, Collectif La grosse B
Des voltigeurs de l’extrême dans un univers très rock’n’roll, 23 au 25 janvier, Lagrasse, sous chapiteau.
Tél 04 68 27 03 35
n 10/18 cir que en rayonnage, le cirque portatif, avec Sébastien Le Guen et Gar niouze Les artistes font leurs numéros au milieu des livres ou sur le seuil, 16 janvier, Belpech
Tél 04 68 76 50 07
17 janvier, médiathèque de Salle-sur-
L’Hers Tél 04 68 94 58 49
20 janvier, Castelnaudary, Médiathèque Tél 04 68 94 58 49
21 janvier, Abbaye de Lagrasse.
Tél 06 40 54 29 69
30 et 31 janvier, médiathèque, Leucate Tél 04 68 40 25 19
6 février, Port-La-Nouvelle
Tél. 04 68 40 43 13.
n Du plomb dans le gaz, La Famille Goldini Acrobaties époustouflantes de
AGENDA CIRQUE
deux complices incroyables, 30 janvier, Montréal
Tél 06 95 00 63 60
n Qui sommes-je ?, Ludor Citrik Le grand méchant clown fou furieux trash et tendre, 22 janvier, Castelnaudary, Théâtre de Trois Ponts
Tél 04 68 94 60 85
n Le cir que poussière, Cie La Faux Populaire Julien Candy entourés d’artistes dans une sorte de manège créent un music-hall de bric et de broc, 30 et 31 janvier, gymnase Trémesaygues, Limoux Tél 04 68 69 53 65
n Le vol suspendu, Cie Estouest Inspiré du mythe de Faust, trois acrobates et un musicien, 6 février, Gymnase Olympie, Limoux
Tél 04 68 69 53 65
n Dans la gueule du Gnou, Cie Blabla productions Un duo d’artistes manipulateurs d’objets et musiciens à l’univers singulier, 17 janvier, Le Chai, Capendu Tél 04 68 79 73 98
n Duo à trois, Cie Le doux supplice de la planche. Ils s ’empoignent, se projettent, se transportent en compagnie d’un factotum indispensable, 23 janvier, Halle Nougaro, Bram
Tél 04 68 78 91 19
Du 15 janvier au 7 février. www.polecir queverrerie.com
– page quarante-six –Morsure par la Cie Rasposo Sous chapiteau à Nissan-les-Ensérune mer 10 décembre à 19h Tél 04 67 28 37 32 Pan-Pot par le Collectif Petit Travers Le Théâtre, Scène Nationale de Narbonne jeu 11 décembre à 19h30 Tél 04 68 90 90 20 Or dures et Ménagère par la Cie Hors Pistes Sous chapiteau à Prades-le-Lez ven 12 décembre à 20h45 Tél 06 40 54 29 69 Ballet Manchot par la Cie Le Cubitus du Manchot Sous chapiteau à Cler mont l’Hérault les 12 et 13 décembre Tél 04 67 96 31 63 Tiravol par la Cie Daraomaï Salle Polyvalente de Claret les 13 et 14 décembre Tél 04 34 81 26 09 Huître par la Cie 1 Watt Théâtre Molière à Pézénas dim 14 décembre à 17h Tél 04 67 90 19 07 OFF par la Cie Kiaï Théâtre Jean Vilar à Montpellier mar 16 décembre à 20h Tél 04 67 40 41 39 La porteuse d’eau par la Cie Ijika Théâtre des 3 Ponts à Castelnaudary mer 17 décembre à 20h30 Tél 04 68 94 60 85 OFF par la Cie Kiaï Théâtre Le Périscope à Nîmes ven 19 décembre à 19h Tél 04 66 76 10 56 Tiravol par la Cie Daraomaï Salle Polyvalente de Creissan ven 19 décembre à 19h Tél 04 67 37 85 29 Or dures et Ménagère par la Cie Hors Pistes Sous chapiteau à Saint-Drézéry ven 19 décembre à 20h45 Tél 06 40 54 29 69 Le Cir que Portatif par Sébastien Le Guen et Gar niouze Médiathèque du Grand Narbonne jeu 15 janvier à 18h15 Tél 04 68 43 40 40 Le cir que Poussière par la Cie La Faux Populaire Le Théâtre, Scène Nationale de Narbonne les 15, 16, 17 et 24 janvier Tél 04 68 90 90 20 OFF par la Cie Kiaï Théâtre de la Mauvaise Tête à Marvejols ven 16 janvier à 20h30 Tél 04 66 32 40 82 Tiravol par la Cie Daraomaï Salle Polyvalent d’Alzonne ven 16 janvier à 20h45 Tél 04 68 24 50 32 Dans la gueule du gnou par la Cie Blabla Productions Le Chai à Capendu sam 17 janvier à 19h Tél 04 68 79 73 98 Le Cir que Portatif par Sébastien Le Guen et Gar niouze Médiathèque de Salle-sur-l’Hers sam 17 janvier à 20h30 Tél 04 68 94 58 49 OFF par la Cie Kiaï Théâtre Jean Alary à Carcassonne mar 20 janvier à 20h30 Tél 04 68 25 33 13 Le Cir que Portatif par Sébastien Le Guen et Gar niouze Médiathèque Canguilhem à Castelnaudary mar 20 janvier à 20h30 Tél 04 68 94 58 49 Tiravol par la Cie Daraomaï Complexe sportif de Lagrasse mer 21 janvier à 15h Tél 04 68 27 03 35 Le Cir que Portatif par Sébastien Le Guen et Gar niouze Abbaye de Lagrasse mer 21 janvier à 18h15 Tél 06 40 54 29 69 Court-Miracles par la Cie Boustrophédon Chai du Terral à Saint-Jean-de-Védas jeu 22 janvier à 20h Tél 04 67 82 02 34 Qui sommes-je ? par Ludor Citrik Théâtre des 3 Ponts à Castelnaudary jeu 22 janvier à 20h30 Tél 04 68 94 60 85 Duo à trois par la Cie Le (Doux) Supplice de la Planche Halle Nougaro à Bram ven 23 janvier à 20h30 Tél 04 68 78 91 19 Dans la gueule du gnou par la Cie Blabla Productions Salle culturelle de Rodilhan ven 23 janvier à 21h Tél 04 66 20 08 91 Carte B par le Collectif la Grosse B Complexe sportif de Lagrasse du 23 au 25 janvier Tél 04 68 27 03 35 Le Cir que Portatif par Sébastien Le Guen et Gar niouze Médiathèque d’Agglo de Trèbes jeu 29 janvier à 18h30 Tél 04 68 10 35 61 Huître par la Cie 1 Watt Théâtre Le Périscope à Nîmes les 29 et 39 janvier Tél 04 66 76 10 56 Dans la gueule du gnou par la Cie Blabla Productions MPT Voltaire à Montpellier ven 30 janvier à 20h30 Tél 04 99 52 68 45 Du plomb dans le gaz par La Famille Goldini Salle Polyvalente de Montréal ven 30 janvier à 20h45 Tél 06 95 00 63 60 Le cir que Poussière par la Cie La Faux Populaire Gymnase de Limoux les 30 et 31 janvier Tél 04 68 69 53 65 Le Cir que Portatif par Sébastien Le Guen et Gar niouze Médiathèque de Leucate les 30 et 31 janvier Tél 04 68 40 25 19 Le vol suspendu par la Cie EstOuest La Genette Verte à Florac sam 31 janvier à 20h30 Tél 04 66 45 23 60 Oktobre par la Cie Oktobre Espace Culturel de Ferrals-les-Corbières sam 31 janvier à 20h45 Tél 04 68 27 03 35 Dans la gueule du gnou par la Cie Blabla Productions Théâtre Na Loba à Pennautier dim 1er février à 17h Tél 04 68 11 45 32 Le vol suspendu par la Cie EstOuest Chai du Terral à Saint-Jean-de-Védas mar 3 février à 20h Tél 04 67 82 02 34 Tiravol par la Cie Daraomaï Théâtre des 3 Ponts à Castelnaudary jeu 5 février à 20h30 Tél 04 68 94 60 85 Le Cir que Portatif par Sébastien Le Guen et Gar niouze Médiathèque de Port-la-Nouvelle ven 6 février à 18h Tél 04 68 40 43 13 Le vol suspendu par la Cie EstOuest Gymnase de Limoux ven 6 février à 20h45 Tél 04 68 69 53 65 Dans la gueule du gnou par la Cie Blabla Productions MPT Michel Colucci à Montpellier sam 7 février à 15h Tél 04 67 42 52 85 Le Cir que Portatif par Sébastien Le Guen et Gar niouze Bibliothèque de Pennautier sam 7 février à 17h Tél 04 68 11 45 38 Tiravol par la Cie Daraomaï Théâtre Municipal de Quillan sam 7 février à 21h Tél 04 68 20 07 78 Concerto pour deux clowns par les Rois Vagabonds Théâtre de l’Archipel à Perpignan du 10 au 12 février Tél 04 68 62 62 00
© Y a h n n O w e n «
Tiravol » par la Cie Daraomaï
18, Rue Danton
38500 VOIRON
Tél : 04.76.67.00.84
Fax : 04.76.67.00.25
Strateges.organisation@wanadoo.fr
PROGRAMMATION BEZIERS, ZINGA-ZANGA
LE CLAN DES VEUVES
Jeudi 18 décembre 2014 à 20h30
BLANCHE NEIGE
Samedi 10 janvier 2015 à 15h
FABRICE ÉBOUÉ
« Fabrice Éboué, Levez vous »
Jeudi 22 janvier 2015 à 20h30
CHEVALLIER ET LASPALES
« "Vous reprendrez bien quelques sketches ? »
Mercredi 28 janvier à 2015 à 20h30
D’JAL
« Just D’jal »
Jeudi 5 février 2015 à 20h30
MESSMER
« Intemporel »
Dimanche 8 février 2015 à 16h
JE PREFERE QU’ON RESTE AMIS
Mercredi 18 février 2015 à 20h30
ROLAND MAGDANE
« Rire ! »
Samedi 7 mars 2015 à 20h30
VOCA PEOPLE
« Dernière Tournée »
Renseignements
Samedi 14 mars 2015 à 20h30
et locations : FNAC/Carrefour/Géant : 0 892 68 3622 (0 34€/min) ou ww.fnac.com Cultura/Leclerc/Auchan : 0892 390 100 (0 34€/min) ou www.ticketnet.fr CE : Stratèges Organisation : 04 76 67 00 84
DANSE
FLAMENCO
Nîmes : l’hommage à Paco de Lucia
Le Festival de Flamenco de Nîmes fête son 25ème anniversaire par un hommage vibrant au guitariste disparu cette année tout en programmant les interprètes les plus brillants de la scène flamenca aux côtés des talents prometteurs.
Le25 février der nier disparaissait au Mexique celui qui reste le plus grand guitariste de l’histoire du flamenco, Paco de Lucia Pour son 25ème anniversaire, le festival de Nîmes lui rend l’hommage qu’il méritait à travers deux conférences, une exposition et le documentaire inédit en France que lui a consacré son fils Curro Sánchez S’y ajoutent la grande évocation en images et son de l’écrivain et poète José María
Velázquez-Gaztelu et du guitariste Niño Josele, un de ses proches héritiers, ainsi que le spectacle du danseur Joaquín Grilo qui lui est dédié
Si l’ombre de Paco de Lucia va planer sur cette édition, le festival veut aussi célébrer la vie et se tour ner vers le futur Nîmes sera donc le carrefour vivant où vont se croiser, cette année encore, les plus nobles représentants du cante jondo et du baile flamenco
En l’occurrence, les chanteurs El Pele, El Lebrijano, Mayte Martín, Sorderita–et ceux qui le deviendront –Segundo Falcón, Miguel Ortega– ; les guitaristes les plus créatifs (entre autres Manolo Franco, Rafael Rodríguez, Manuel Silveria ou Juan Requena) Sans oublier les danseurs qui triomphent dans le monde entier et que Nîmes suit depuis des années : Belén Maya, Israel Galván et Rocío Molina
Tout en accueillant de grandes familles gitanes qui irriguent le flamenco de la région proche, le festival donnera à voir la rencontre insolite de l’acteur Patrice Thibaud, et d’un danseur atypique, Fran Espinosa, ainsi qu ’ une brillante anthologie de la danse concoctée par les jeunes David Coria et Ana Morales Nîmes coproduit cette année les der nières créations d’Israel Galván
et de Rocío Molina, à eux seuls symboles des révolutions en cours dans le monde du flamenco traversé par un souci d’orthodoxie et un désir d’innovation Et donc fidèle à l’image du festival de Nîmes LA
• 11 janvier. David Coria, Espiral Jeune danseur charismatique for mé au conservatoire de Séville David Coria décline en quelques tableaux épurés les principaux styles qui ont construit au fil du temps la danse d’aujourd’hui
• 14 et 15 janvier. Israel Galvan, Fla.Co.Men. Après Lo Real, Israel Galván avait sans doute besoin de souffler, d’apprendre à nouveau à danser sans souffrance Mais ce Fla Co Men n ’est pas simple accalmie et ce retour aux sources du son est aussi champ d’expérience pour poursuivre sa révolution incandescente
• 16 janvier. Concert Segundo Falcon, l’une des grandes voix de sa génération
AGENDA DANSE
• 16 janvier Hommage à Paco de Lucia
• 16 et 17 janvier. Franito Patrice Thibaud, humoriste et philosophe décalé, croise gaiement le fer avec Fran Espinosa, magnifique danseur atypique
• 17 janvier. Concert acoustique de Rafael Rodríguez et Manolo Franco, deux guitares de feu
• 17 janvier El Pele, la chair du Cante, charisme et profondeur, une maîtrise absolue des chants fondamentaux, une voix au registre immense, capable de nuances sidérantes
• 18 janvier Belén Maya, Los Invitados
• 20 janvier. Mayte Martín, Por los muertos del cante
• 20 janvier Flamencas de Extremadura, avec les jeunes chanteuses Celia Romero et Raquel Cantero, et la danseuse Zaira Santos
• 21 janvier. Le danseur Joaquin Grilo
• 22 janvier El Lebrijano
• 23 janvier. Concert acoustique avec le chanteur Miguel Ortega et le guitariste Manuel Herrera.
• 23 janvier Familias Gitanas Gitans du sud de la France et purs flamencos ! Enfin réunies pour une fête unique, les dynasties gitanes de Martigues, Marseille ou Port-de-Bouc vont nous embarquer vers les étoiles du flamenco
• 24 janvier. Sorderita, un grand chanteur-compositeur-interprète et flamenquiste d’instinct.
• 24 et 25 janvier Rocío Molina, Bosque Ardora
• 24 janvier. Los Pañeros y Antonio Moya, De Algeciras vengo Chanteurs et danseurs venus d’une autre planète Celle où déambulent leurs ancêtres
Festival Flamenco au Théâtre de Nîmes. Tél. 04 66 36 65 10 www.theatredenimes.com
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Car men Danse par le Siberian National Ballet Palais des Congrès de Perpignan sam 13 décembre à 20h30 Tél 04 68 68 26 26 Le Lac des Cygnes avec I Salenko et D Tamazlacaru Zénith Sud à Montpellier mar 16 décembre à 20h Tél 04 67 64 68 83 Contact de Philippe Decouflé Théâtre de l’Archipel à Perpignan du 18 au 20 décembre Tél 04 68 62 62 00 Si j’étais Elles par la Cie Faux Mouvement La Genette Verte à Florac sam 20 décembre à 15h30 Tél 04 66 45 23 60 Avalon Celtic Dances Centre Léo Lagrange à Bagnols/Cèze sam 20 décembre à 21h Tél 04 66 50 50 50 Cendrillon de Thierry Malandin Scène Nationale de Narbonne jeu 8 janvier à 20h45 Tél 04 68 90 90 20 Le Lac des Cygnes par le Ballet Impérial de Moscou Palais des Congrès de Perpignan mer 14 janvier à 15h30 et 20h30 Tél 04 68 68 26 26 Espiral de David Coria Théâtre de Nîmes mer 14 janvier à 18h30 Tél 04 66 35 65 10 Felahikum de Sébastien Ramirez Théâtre de l’Archipel à Perpignan du 20 au 23 janvier Tél 04 68 62 62 00 14 par la Cie Didier Théron Scène Nationale d’Alès ven 23 janvier à 20h30 Tél 04 66 52 52 64 May B par la Cie Maguy Marin Auditorium Jean Moulin au Thor sam 24 janvier à 20h30 Tél 04 90 33 96 80 Bosque Ar dora de Rocio Molina Théâtre de Nîmes les 24 et 25 janvier Tél 04 66 35 65 10 Felahikum de Sébastien Ramirez Scène Nationale de Narbonne mar 27 janvier à 20h45 Tél 04 68 90 90 20 If At All par la Kibbutz Contemporary Dance Company Théâtre de l’Archipel à Perpignan les 27 et 28 janvier Tél 04 68 62 62 00 Ailey II par la Cie Alvin Ailey Le Corum à Montpellier mer 28 janvier à 20h Tél 0 892 390 100 Mush-Room de Grace Ellen Barkey Théâtre Molière à Sète sam. 31 janvier à 20h30 Tél. 04 67 74 66 97 Car men de Dada Masilo Scène Nationale d’Alès les 3 et 4 février Tél. 04 66 52 52 64 B&B par La Zampa Théâtre de Nîmes Mer 4 février à 14h30 et 18h30 Tél 04 66 35 65 10 Tragédie d’Olivier Dubois Théâtre de Nîmes Mer 4 février à 19h Tél 04 66 35 65 10 L’escale La Milone invite Marina Gilbert et Ana Melillo La Cigalière à Sérignan ven 13 février à 20h30 Tél 04 67 326 326
© H u g o G u m e © B e r n a r d H i r b a r r e n « Fla Co Men » avec Israël Galvan Concert Segundo Falcon le 16 janvier
Carolyn Carlson à Béziers et Montpellier Felahikum à Perpignan et Narbonne
Ala fois chorégraphe et danseuse, Carolyn Carlson est une très grandes dames de la danse Elle est de ceux qui, avec Béjart, ont offert au grand public une approche de la danse contemporaine A l’Opéra Berlioz, les 21 et 22 janvier, elle présente Now, une pièce poétique pour sept danseurs, après l’avoir montrée à Béziers le 17 janvier Carlson a deux amours, la danse et la poésie, celle Bachelard qui l’inspire depuis quarante ans Poétique de l’Espace, semble être écrit pour elle Un acte en sept parties métaphoriques : la maison de la cave au grenier ; tiroirs, coffres, armoires enfer mant des secrets ; nids et cocons ; coins de solitude et de rêves ; du minuscule à l’univers ; l’immensité intime ; le cercle éter nel, dedans, dehors Chacune des sept parties est traversée par des poèmes de Rilke, Milosz, Baudelaire, tandis qu ’ ouragan, tempêtes, averses et ciels de traîne hantent le spectacle Une métaphore ponctuée par la musique de René Aubry
Le 17 janvier, Théâtr e municipal à Béziers. Tél. 04 67 36 82 82. www ville-beziers fr
Les 21 et 22 janvier, Opéra Berlioz à Montpellier Tél 0 800 600 740. www.montpellier danse.com
Mourad Merzouki à l’Opéra Berlioz à Montpellier
Après Monchichi en 2011 et Un Altre Món en 2013, Sébastien Ramirez, chorégraphe perpignanais nous revient avec une nouvelle création où la nonchalance du hip-hop se confronte à l’émotion et la passion du flamenco Quel langage chorégraphique pourra résulter de la rencontre de ces deux femmes, avec leurs attitudes, postures et esthétiques spécifiques ? L’égo et la fierté, éléments communs aux deux cultures, peuvent servir à leur fusion Avec Felahikum (nom arabe attribué à l’origine du mot Flamenco), Sébastien Ramirez mène une recherche en profondeur avec les danseuses Rocío Molina (flamenco / Séville) et Honji Wang (hip-hop / Berlin) L’échange chorégraphique sera l’occasion d’aborder le rôle de la femme dans la société mais aussi dans ces deux cultures artistiques prédominées par des hommes Cette création est la recherche d’un dialogue possible entre ces esthétiques, jusqu’à quel point la danse per mettra d’interagir et d’échanger ?
Du 20 au 23 janvier, L’Ar chipel à Perpignan. Tél. 04 68 62 62 00. www theatr edelar chipel or g et mar di 27 janvier, Le Théâtr e à Narbonne Tél 04 68 90 90 20 www letheate-narbonne com
Rares sont les chorégraphes qui aujourd’hui peuvent remplir l’Opéra Berlioz. Mourad Merzouki est de ceux-là Le directeur du CCN de Créteil explore à la fois l’univers du numérique et celui du hip hop, deux disciplines contemporaines et très populaires Pixel, sa der nière création, immer ge danseurs et public, par la force des choses dans des paysages mouvants, des contours indéfinis imaginés avec ses metteurs en scène, Claire Bardainne et Adrien Mondot. « J’ai eu la sensation de ne plus pouvoir distinguer la réalité du monde virtuel et j’ai eu très vite l’envie de tester un nouveau rapprochement en exploitant ces nouvelles technologies avec et pour la danse » Une dizaine de danseurs sont sur scène dans Pixel, un nouveau terrain de jeu avec Mourad Merzouki Du 3 au 5 février, Opéra Berlioz à Montpellier. Tél. 0 800 600 740. www montpellier danse com
– page quarante-neuf –DANSE
© L a u r e n t P h l p p e © L a u r e n t P h i i p p e © C e s a r M o r e n o L i n d e
Opéra et Orchestre National de Montpellier Languedoc-Roussillon
La saison se poursuit à l’Or chestre National de Montpellier Languedoc-Roussillon avec plusieurs rendez-vous majeurs en cette fin d’année et début de prochaine. On retiendra notamment le concert de la pianiste russe Viktoria Postnikova ou la venue du chef d’or chestre Guennadi Rojdestvensky qui célèbrera Schubert et sa Vienne aimée, un des fils rouge de la saison Côté opéra, Mozart est à l’honneur avec « Idomeneo, re di Creta », une œuvre directement inspirée du mythe antique d’Idoménée.
n Concerts Symphoniques
• Ven. 12 décembre à 20h : Opéra Berlioz / Le Corum.
L’Orchestre poursuit son exploration de l’univers mahlérien avec la Symphonie n ° 4, sous la direction du chef espagnol Pedro Halffter, remarquable connaisseur du maître viennois Lui est associé le Concerto pour violon et orchestre de Sibelius, magnifié par l’archet de Valeriy Sokolov En moins de dix ans, le violoniste ukrainien s ’est imposé comme l’un des très grands interprètes contemporains
Au pr ogramme : Jean Sibelius, Concerto pour violon et orchestre en ré mineur opus 47 ; Gustav Mahler, Symphonie n ° 4 en sol majeur
Valeriy Sokolov, violon et Kristiane Kaiser, soprano
Orchestre National Montpellier L -R sous la direction de Pedro Halffter.
• Jeu. 1er janvier à 12h : Opéra Berlioz / Le Corum
Le concert du 1er janvier est une tradition à laquelle l’Orchestre et le Chœur sont particulièrement attachés C’est sous le signe des musiques populaires que s ’ ouvre l’année 2015 : Anton Dvorák, Astor Piazzolla et Geor ge Gershwin ont tous trois regardé vers les folklores de leurs pays pour renouveler le langage musical Une joyeuse journée en perspective
Au pr ogramme : Johann Strauss Fils, Die Fledermaus « Ouverture » ; Astor Piazzolla, Milongón festivoAdiós Nonino ; Geor ge Gershwin, American in Paris ; Frederick Lowe, My Fair Lady « Get me to the Church on time » ; Richard Rodgers, The Sound of music « Edelweiss » ; Cole Porter, Can-Can ; Anton Dvorák, Danses slaves opus 46 ; Geor ge Gershwin, Porgy and Bess : « O, I can’t sit down » - « I got rhythm »
Juanjo Mosalini, bandonéon
Chœur de l’Opéra National Montpellier L -R sous la direction de Noëlle
Gény
Orchestre National Montpellier anguedoc-Roussillon sous la direction de Gisèle Ben-Dor
• Sam. 17 janvier à 17h :
Opéra Berlioz / Le Corum
L’an der nier, Guennadi Rojdestvensky a dirigé l’Orchestre National Montpellier lors d’un concert mémorable, dédié à sa Russie natale. Il revient célébrer
Schubert et sa Vienne aimée
Entendre sous sa baguette la Symphonie n ° 8 s ’ annonce comme l’un des moments forts de cette nouvelle saison
Au pr ogramme : Franz Schubert, Symphonie n ° 6 en ut majeur D. 589 - Symphonie n ° 8 en ut majeur « La Grande » D 944
Orchestre National Montpellier L -R sous la direction de Guennadi Rojdestvensky
• Ven 23 janvier à 20h : Opéra Berlioz / Le Corum
En sus de concerts dédiés à Schubert, Viktoria Postnikova et Guennadi Rojdestvensky reviennent rendre hommage à deux de leurs compositeurs fétiches : Rachmaninov et Chostakovitch Les deux interprètes partagent une complicité musicale hors du commun Cette fabuleuse entente avait déjà ravi les spectateurs montpelliérains l’an passé Après Tchaïkovski et Moussor gski, la pianiste et le chef d’orchestre poursuivent leur exploration de la musique russe
Au programme : Ser gueï Rachmaninov, Concerto pour piano et orchestre n ° 4 en sol mineur opus 40 ; Dmitri Chostakovitch, Symphonie n ° 8 en ut mineur opus 65
Viktoria Postnikova, piano
Orchestre National Montpellier L -R
sous la direction de Guennadi Rojdestvensky.
• Ven 30 janvier à 20h : Opéra Comédie
Au premier rang des figures qui influencèrent Ludwig van Beethoven, se trouvent Joseph Haydn avec qui il étudia brièvement à Vienne L’œuvre de Beethoven porte la marque de cette rencontre essentielle, perceptible dans le Triple Concerto pour violon, violoncelle et piano Découvert l’an dernier à Montpellier dans les Variations Rococo de Tchaïkovski, le jeune violoncelliste Aleksey Shadrin est magnifiquement entouré par Valeriy Sokolov et Mehdi Ghazi, sous la direction de Pavel Baleff, le directeur musical de la Philhar monie de Baden-Baden
Au pr ogramme : Ludwig van Beethoven, Egmont Ouverture opus 84Triple concerto pour violon, violoncelle et piano en ut majeur opus 56 ; Joseph Haydn, Symphonie n ° 88 en sol majeur Hob. 88.
Valeriy Sokolov, violon ; Aleksey Shadrin, violoncelle et Mehdi Ghazi, piano Orchestre National Montpellier L -R sous la direction de Pavel Baleff
n Concerts Amadeus
• Dim. 14 décembre à 11h : Salle Pasteur / Le Corum. Un rendez-vous en hommage au génie du compositeur allemand Johann Sebastian Bach
Au pr ogramme : Johann Sebastian Bach, Suite orchestrale n ° 2 en si mineur BWV 1067 - Concerto pour violon n ° 2 en mi majeur BWV 1042Concerto pour 2 violons en ré mineur BWV 1043 - Concerto brandebourgeois n ° 5 en ré majeur BWV 1050 Olivier Jung, violon ; Alice Rousseau, violon ; Michel Raynié, flûte et Christopher Hainsworth, clavecin Orchestre National Montpellier L -R sous la direction de Nicolas André
• Dim. 11 janvier à 11h : Salle Pasteur / Le Corum
Dorota Anderszewska, violon supersoliste, sait passer d’un rôle à l’autre et rappeler les origines anciennes du Konzertmeister, violoniste autant que chef d’orchestre Autour de Johann Sebastian Bach, elle a inventé un programme en for me de miroirs, où les compositeurs des XIXe et XXe siècles dialoguent avec l’esprit baroque, suscitant de fascinants reflets
Au programme : Edvard Grieg, Suite Holberg pour orchestre à cordes opus 40 ; Johann Sebastian Bach, Concerto Brandebourgeois n ° 4 en sol majeur BWV 1049 ; Henryk Górecki, Trois Pièces dans le style ancien ; Johann Sebastian Bach, Suite pour orchestre n ° 3 en ré majeur BWV 1068
Dorota Anderszewska, violon ; JeanMichel Moulinet, flûte ; Michel Raynié, flûte et Yvon Repérant, clavecin. Orchestre National Montpellier L -R
• Dim 25 janvier à 11h : Salle Pasteur / Le Corum
Aux couleurs de Vienne A l’orée du XIXe siècle, deux géants s’imposent dans la capitale autrichienne : Beethoven et Schubert En leurs quatuors à cordes, ils élaborèrent deux modèles diamétralement opposés : l’imposant héritage livré au romantisme par Beethoven ne peut masquer le legs schubertien dont le génie éclate dans cet éruptif chef-d’œuvre qu ’est le Quartettsatz
Au programme : Ludwig van Beethoven, Quatuor à cordes n ° 10 en mi bémol majeur « Les Harpes » opus 74 ; Franz Schubert, Quatuor à cordes n ° 12 « Quartettsatz » en do mineur D 703 ; Alexander von Zemlinsky, Quatuor à cordes n ° 3 opus 19 Quatuor Molière
– page cinquante –
MUSIQUE CLASSIQUE & LYRIQUE
© p h o t o H e n r y F a r
Gisèle Ben-Dor
Guennadi Rojdestvensky
n Concerts
Scherzo-Amadeus
• Ven 16 janvier à 20h :
Opéra Comédie
Viktoria Postnikova est une légende
Après sa mémorable interprétation l’an passé du Concerto n ° 2 de Piotr Ilitch Tchaïkovski, la pianiste russe revient pour un récital en miroir du concert consacré par Guennadi Rojdestvensky à Franz Schubert, entièrement dédié aux Impromptus du musicien viennois
Au pr ogramme : Franz Schubert, 4 impromptus opus 90 D 899 - 4 impromptus opus posthume 142 D 935.
Viktoria Postnikova, piano
jeur FWV 8 ; Maurice Ravel, Tzigane pour violon et piano
Susan Manoff, piano et Nemanja Radulovic, violon n Opéra s
« Idomeneo, r e di Cr eta » de Mozart.
• Ven. 26 décembre à 20h.
• Dim. 28 décembre à 15h.
• Ven. 2 janvier à 20h.
• Dim. 4 janvier à 15h.
• Mar. 6 janvier à 20h.
• Jeu. 8 janvier à 20h.
Opéra Comédie
Opera seria en trois actes, livret de Giambattista Varesco Créé le 29 janvier 1781 au théâtre Cuvilliés de Munich
Idomeneo, re di Creta : Brendan
Tuohy Ilia, fille de Priam, roi de Troie : Marion Tassou Idamante, fils d’Idomeneo : Anna Manske Elettra, fille d’Agamemnon : Clémence T ilquin Arbace, confident d’Idomeneo : Antonio Figueroa. Jean-Yves Courrègelongue, mise en scène Orchestre National de Montpellier
L -R sous la direction musicale de Sébastien Rouland
Le Piano dans tous ses éclats
Or ganisé depuis février 2010 à Grabels, le festival Le Piano dans tous ses éclats a un double objectif : pédagogique et artistique Sur le plan pédagogique, il s ’adresse aux élèves et aux professeurs des écoles de Musique ainsi que du Conservatoire à Rayonnement Régional de Montpellier (CRR)
Les élèves sont invités à participer à deux Master Classes avec un pianiste de haut niveau, mais aussi à jouer devant un public lors de trois Scènes
Ouvertes Le second objectif, l’artistique, sera atteint par la variété des concerts (gratuits ou payants) qui mettent en valeur les possibilités sonores du piano suivant les styles de musique : récital classique, Jazz, accompagnement, piano à quatre mains, musique de chambre Au programme :
• Jeu. 29 janvier : concerts scolaires
« Pierre et Le Loup » de Ser ge Prokofiev version 4 mains par Sabine Nicoli et Barbara Lazarevitch et une conteuse (9h15, 10h45, 14h15 et 15h45) ; Master Classes avec Emmanuel Christien de 18h à 20h15
• Ven 30 janvier : concerts scolaires (9h15, 10h45 et 14h15) ; Récital piano avec Emmanuel Christien à 20h30
• Sam. 31 janvier : A vous de jouer de 9h à 10h ; Master classe avec Emmanuel Christien de 10h à 12h15 ;
A vous de jouer de 13h à 14h ; concert scolaire pour les familles de 14h15 à 15h15 ; Scène ouverte de 15h30 à 18h ;
Concert trio Jazz : Cédric Chauveau, piano, Nicolas Sabato, contrebasse et Susana Chemal, chanteuse à 20h30
• Dim. 1er février : A vous de jouer de 9h à 10h ; Scène ouverte pour musique d’Ensembles de 10h à 13h ;
A vous de jouer de 13h à 14h ; Scène ouverte piano de 14h à 16h30 ;
Concert en trio : Sophie Gattard, piano, Olivier Brouard, cor et AnneMarie Regnault, violon de 17h30 à 19h ; Apéritif « Éclats de bulles » et clôture du festival à 19h
Du 29 janvier au 1er février à la Salle de la Gerbe à Grabels. Tél. 04 67 10 41 00. www ville-grabels fr
• Sam. 24 janvier à 20h :
Opéra Comédie
Le dialogue de Susan Manoff et de Nemanja Radulovic est celui de deux interprètes encensés par les scènes françaises et inter nationales, habités par un commun besoin de musique de chambre Les musiciens ont choisi cinq « instants » du répertoire : le baroque de Johann Sebastian Bach, le classicisme mozartien, la France fin de siècle de César Franck, le romantisme russe de Piotr Ilitch Tchaïkovski et l’apparente simplicité de Ravel
Au pr ogramme : Piotr Ilitch Tchaïkovski, La Dame de Pique - Romance de Pauline ; Wolfgang Amadeus Mozart, Sonate pour violon et piano en sol majeur KV 301 ; Johann Sebastian Bach, Chaconne, partita n ° 2 pour violon seul ; César Franck, Sonate pour violon et piano en la ma-
Pour rentrer dans sa patrie, Idomeneo, re di Creta, a fait le ser ment de sacrifier à la fureur de Neptune le premier être qu’il rencontrerait Sur son passage se trouve Idamante, son propre fils À partir du mythe grec d’Idomeneo, Mozart élabore l’un de ses chefsd’œuvre L’intensité des dilemmes moraux, le brio de l’écriture orchestrale, la beauté des airs donnent à l’opéra un souffle inouï
n Opéra Junior
• Mar di 16 décembre à 19h : Opéra Comédie
« Veillée de Noël en Provence »
Au programme : Nicolas Saboly, Veillée de Noël en Provence - harmonisée par Henri Tomasi ; Benjamin Britten, Ceremony of Carols opus 28 Classe Opéra sous la direction de Vincent Recolin
Informations - Billetterie 04 67 601 999 www opera-orchestre-montpellier fr
– page cinquante et un –MUSIQUE CLASSIQUE & LYRIQUE
À GRABELS
© C D o u t r eT r a n s A r t
Susan Manoff et Nemanja Radulovic
Viktoria Postnikova
Emmanuel Christien
Orchestre de Région Avignon-Provence (Orap)
Les soirées du 10 décembre au 10 février
Ouverte en octobre der nier sur un programme de musique Russe, la saison de l’Orap ne s ’essouffle pas en cette période de fête et propose son traditionnel concert du Nouvel An avec, cette année, la soprano Magali Léger Côté Opéra, deux Opéra-bouffe : « La Belle Hélène » d’Offenbach et « Don Pasquale » de Donizetti.
n Concerts Symphoniques
• Sam. 10 janvier à 20h30 : Concert du Nouvel An.
Opéra-Théâtre du Grand Avignon
Magali Léger, soprano
Quentin Hindley, direction musicale
Au programme : Auber, Furcik, Thomas, Shostakovich, Chabrier, Delibesvon Suppé, Ponchielli, Anderson, Waldteufel, Gounod, Strauss, Offenbach & Hahn
• Ven. 30 janvier à 20h30 :
Opéra-Théâtre du Grand Avignon
Au programme : Johann Christoph Vogel, La Toison d’Or, Ouverture ; Johannes Brahms, Concerto n°2 pour piano en si bémol majeur op 83 ; Franz Schubert, Symphonie n°8 « Inachevée » en si mineur D 759
Marie-Josèphe Jude, piano
Orchestre de Région Avignon-Provence sous la direction de Wolfgang Doer ner
• Ven 20 février à 20h30 :
Opéra-Théâtre du Grand Avignon
Au programme : Jean-Louis Florentz, Qsar Ghilâne, « Le palais des Djinns » , poème symphonique op 18 ; Wolfgang Amadeus Mozart, Concerto n°21 pour piano en ut majeur K 467 ; Richard Strauss, Le Bourgeois Gentilhomme – suite (1917/20)
Hélène Tysman, piano Orchestre de Région Avignon-Provence sous la direction de Christophe Mangou.
Avec le soutient de Musique Nouvelle en Liberté
n Opéra-bouffe
« La Belle Hélène » de Jacques Offenbach
• Sam 27 décembre à 20h30
• Dim. 28 décembre à 14h30
• Mer. 31 décembre à 20h30 Opéra-Théâtre du Grand Avignon. Opéra-bouffe en trois actes de Jacques Offenbach
Livret de Henry Meilhac et Ludovic Halévy Direction musicale : Dominique Trottein. Direction des chœurs : Aurore Marchand Mise en scène : Jérôme Savary Le char me de la Belle Hélène a rendu vert de jalousie nombre de compositeurs d’opéras Classée par mi les opéras bouffes à cause du rire qu ’elle provoque, l’œuvre d’Offenbach surpasse par son invention, par son sens du théâtre et par sa justesse musicale bien des grands opéras Son intuition et
AGENDA CLASSIQUE
son goût pour l’humour lui per mettent de dire les choses importantes et graves sur un ton léger, presque dans l’apesanteur Malicieusement, le musicien divise les genres, pour mieux régner
Les personnages : Hélène : Julie Robard-Gendre Oreste : Antoinette
Dennenfeld Parthoenis : Ludivine Gombert Loena : Audrey Kessedjian Bacchis : Isabelle Monpert
Orchestre Régional Avignon-Provence avec le Chœur et Ballet de l’Opéra Grand Avignon
« Don Pasquale » de Gaetano Donizetti
• Dim. 25 janvier à 14h30
• Mar 27 janvier à 20h30
Opéra-Théâtre du Grand Avignon
Opéra-bouffe en trois actes de Gaetano
Donizetti
Livret d’Angelo Anelli et Gaetano Donizetti Direction musicale : Roberto
Fores Veses Direction des chœurs : Aurore Marchand
Rome Don Pasquale s ’est mis en tête, malgré son grand âge, de se marier afin de donner une leçon à son neveu Ernesto, l’ingrat refusant l’union qu’il a arrangée pour lui Don Pasquale demande de l’aide à son ami qui lui présente sa sœur Sofronia Derrière celleci se cache en fait Norina, l’élue d’Er nesto Passé maître dans l’art du bel canto, Donizetti, sans faillir à l’humour, à la verve et au brio de l’opera buffa napolitain, en accompagne la mé-
tamorphose : Don Pasquale annonce l’esprit romantique, truffe la farce de sentiments, étoffe les caractères d’âme et d’humanité Les personnages : Norina : Anna Sohn Don Pasquale : Simone del Savio Er nesto : Ser gueï
Romanovsky Dottore Malatesta : Alex
Martini Il Notaro : Jean Vendassi ORAP avec le Chœur et Ballet de l’Opéra Grand Avignon
n Concerts en région
• Sam. 13 décembre à 17h - Auditorium Jean Moulin Le Thor.
• Mar. 16 décembr e à 18h30Théâtre de Tarascon.
« L’Histoire du Soldat » de Stravinsky revisitée Samuel Jean, direction Dizzylez, slam ; Mourad Bouhlali, percussions corporelles
• Dim 14 décembre à 11h - Chapelle du Méjan à Arles
• Mar 16 décembr e à 18h30Eglise St-Thomas à Privas
• Sam. 20 décembr e à 20h30L’Autre Scène à Védène.
« Bach en famille » Régis Pasquier, direction, violon et alto Au programme : Carl Philipp Emanuel Bach, Symphonie en mi bémol majeur wq 183/2 ; Johann Sebastian Bach, Concerto Brandebourgeois n°3 en sol majeur bwv 1048 - Concerto pour violon en mi majeur bwv 1042
- La Calamità, Ouverture ; Wilhelm Friedemann Bach, Symphonie en ré majeur falck 64 ; J Christian Bach, Concerto pour alto en ut mineur
Infor mations - Billetterie 04 90 85 22 39
www orchestre-avignon com
– page cinquante-deux –MUSIQUE CLASSIQUE & LYRIQUE
© L e d r o iP e r r n
Liszt et les Tziganes par Ferenc Vizi & L’Ensemble CIFRA Scène National d’Alès les 12 et 13 décembre Tél 04 66 52 52 64 Sabat Mater de Dvorak Eglise Ste-Perpétue à Nîmes dim 14 décembre à 15h Tél 04 66 64 20 94 Noël à Versailles par la Maîtrise de Nîmes Eglise Ste-Perpétue à Nîmes sam 20 décembre à 20h30 Tél 06 87 45 65 34 Ensemble Baroque d’Arianna et Ars Vocalis Basilique Notre-Dame à Montpellier les 20 et 21 décembre Tél 06 85 38 34 31 Voyage de Noël Féerique par le Duo Canticel Caves Ecoiffier à Alénya jeu 25 décembre à 17h Tél 04 68 81 36 71 Aux Sources du Sud par le Duo Canticel Caves Ecoiffier à Alénya jeu 1er janvier à 17h Tél 04 68 81 36 71 Dorota Anderszewska avec l’Orch. Nat. Montpellier L.-R. La Tuilerie à Bédarieux ven 9 janvier à 21h Tél 04 67 601 999 Dorota Anderszewska avec l’Orch. Nat. Montpellier L.-R. Maison de l’Eau à Allègre-les-Fumades sam 10 janvier à 17h Tél 04 67 601 999 Concert du Nouvel avec Fanny Vicens et Hélène Duret Gymnase Tabarly à Canet-Plage dim 11 janvier à 17h Tél 04 68 86 72 60 Les Folles Années de l’Opérette par la Cie Trabucco Centre Léo Lagrange à Bagnols/Cèze lun 12 janvier à 15h Tél 02 35 86 85 00 Trio Jérusalem et Mariam Adam Théâtre Molière, Scène Nationale de Sète sam 17 janvier à 20h30 Tél 04 67 74 66 97 Seigneur Riquet & Maître Haydn par le Quatuor Debussy Théâtre de l’Archipel à Perpignan sam 24 janvier à 19h Tél 04 68 62 62 00 Quatuor Debussy Théâtre de l’Archipel à Perpignan dim 25 janvier à 16h30 Tél 04 68 62 62 00 Cabaret par la Compagnie Opéra Eclaté Théâtre de l’Archipel à Perpignan les 10 et 11 janvier Tél 04 68 62 62 00 Haendel l’Italien, ensembles Les Eléments et Les Passions Scène Nationale de Narbonne jeu 5 février à 20h45 Tél 04 68 90 90 20 Trio Crescendo Théâtre de l’Archipel à Perpignan ven 6 février à 12h15 Tél 04 68 62 62 00 La Folle Nuit Théâtre de Nîmes sam 7 février à partir de 15h Tél 04 66 36 65 10 La Traviata de Giuseppe Verdi Théâtre de l’Archipel à Perpignan les 7 et 8 février Tél 04 68 62 62 00 Concerto pour Deux Clowns par Les Rois Vagabons Théâtre de l’Archipel à Perpignan du 10 au 12 février Tél 04 68 62 62 00
Julie
Robard-Gendre est « La Belle Hélène »
Opéra du Grand Avignon
Les soirées du 10 décembre au 10 février
Impulsée par le nouveau directeur, Ronan Allaire, qui a pris ses fonctions au mois de juin der nier, la saison se poursuit à l’Opéra du Grand Avignon avec pour objectif de faire découvrir ou redécouvrir une grande variété d’œuvres. On retrouvera les 13 décembre et 17 janvier les célèbres Apér’Opéra qui per mettent de rencontrer les artistes après le concert autour d’un verre Programme des soirées lyriques et symphoniques.
n Concerts Baroques
• Dim 14 décembre à 17h : Eglise Saint-Pierre à Avignon
Andreas Staïer, clavecin (Dans le cadre de Musique Baroque en Avignon)
Au programme : « Bach et la France »
• Dim. 11 janvier à 17h : Chapelle de l’Oratoire à Avignon. Stile Antico (Dans le cadre de Musique Baroque en Avignon)
Au programme : « Musique de la Maison des Habsbour g »
Cristobal de Morales, Jubilate Deo ; Josquin des Prez, Mille Regretz ; Thomas Crecquillon, Andreas Christi famulus ; Thomas Tallis, Loquebantur variis linguis - Gloria (Mass Puer natus est) ; Pierre de la Rue, Absalon fili mi ; Nicolas Gombert, Magnificat
n Musique de Chambre
çaises » avec Debussy, Henri Duparc, Gabriel Fauré et Maurice Ravel
beth Brusselle, piano
Au programme : Gershwin, Ber nstein et Mancini
Avec la participation de la Cave Terres d’Avignon
A l’issue de ce concert, un cocktail est offert aux spectateurs en présence des interprètes
• Sam 17 janvier à 17h : Opéra-Théâtre du Grand Avignon
Julie Mauchamp, mezzo-soprano et Nadine Duffaut, piano
Au programme : Fauré, Alexandre, Poulenc, Verdi, Moussorgsky, Debussy, Wagner, et Messiaen Lectures de poèmes de Lamartine, Hugo, Char et Stetié
Avec la participation de la Cave Canteperdrix, Mazan
A l’issue de ce concert, un cocktail est offert aux spectateurs en présence des interprètes
« primi toni
»Mille Regretz ; Clemens non Papa, Carole magnus eras ; Alonso Lobo, Versa est in luctum ; Heinrich Isaac, Virgo Prudentissima
• Sam. 24 janvier à 20h30 : Opéra-Théâtre du Grand Avignon
Karine Deshayes, mezzo-soprano et Philippe Cassard, piano
Au programme : « Mélodies Fran-
n Apér’Opéra
• Sam 13 décembre à 17h : Opéra-Théâtre du Grand Avignon Ludivine Gombert, soprano et Elisa-
Infor mations - Billetterie 04 90 14 26 40 www operagrandavignon fr
– page cinquante-trois –
MUSIQUE CLASSIQUE &
LYRIQUE
« Mélodies Françaises » avec Karine Deshayes
Certains n ’aiment pas les fêtes carillonnées qui r eviennent comme les bour geons au Printemps ou la neige en hiver. On peut trouver cette période angoissante, mercantile. Et si au contraire cette période de Noël apportait un peu de chaleur dans la grisaille ? Nous le pensons et beaucoup de villes, de salles de spectacle partagent cette opinion. Nous vous proposons donc quelques idées pour passer ces moments avec le sourir e.
AGDE « Noël Blanc »
Tousles jours du 15 au 21 décembre, la Ville d’Agde convie au Noël Blanc avec ateliers, marché de Noël, parades, promenades à poney et de nombreux cadeaux à gagner Au programme :
• Lun. 15 décembre à 17h : Ouverture du Marché de Noël ; 17h30 : Défilé de Saint-Nicolas proposé par le Comité des Fêtes d’Agde ; 18h30 : Dégustation gratuite de vin chaud
• Mar 16 décembr e de 10h à 19h : Marché de Noël ; De 16h30 à 18h30 : Atelier maquillage
• Mer. 17 décembre de 10h à19h
: Marché de Noël ; De 14h-17h : Balades à poneys ; A partir de 14h30 : Ateliers sculptures sur ballons, magie, tatoo paillettes et peluches géantes (lion et lapin)
De 14h30 à 16h30 : Boule de neige géante déambulatoire avec crèche vivante
• Jeudi 18 décembr e de 10h à 19h : Marché de Noël ; A 11h : Visite des Pères Noël en Solex avec l’association Solex Cap et la Peña du Comité des Fêtes ;
A 11h : Dégustation de vin et produits du terroir ; De 16h30 à 18h30 : Atelier maquillage ; A 18h : Airs et chants de Noël avec la Chorale et l’Har monie Junior
« ART KDÔ » à Lodève
Or ganisé par la Galerie Ô Marches du Palais et Méli-mélo-concept, le but d’ART KDÔ est de donner à tout un chacun la possibilité d’offrir un cadeau d’art à un prix très abordable Il est ainsi demandé aux artistes exposant de créer des œuvres à petits prix, entre 15 et 50€, sans pour autant négliger les pièces plus importantes. Cette manifestation se déroule sur 3 niveaux et chaque exposant dispose d’un espace de 3 mètres pour exposer ses œuvres et garantir aux visiteurs un confort de visite et un choix des plus variés De plus, des manifestations sont prévues tout au long de l’exposition entre concerts, per formances et spectacles
Du 13 au 27 décembre à la Galerie Ô Marches du Palais - 2, Bd Jean Jaurès à Lodève Tél 04 67 88 03 31 http://omar chesdupalais fr
MONTPELLIER
Les Hivernales
Depuis le 28 novembre, les Hivernales de Montpellier mettent en avant le travail des artisans et les produits de nos terroirs dans les chalets installés sur l’Esplanade Charles De Gaulle. Côté animations, la patinoire installée à l’entrée des Hiver nales, la crèche languedocienne, de grandes parades ou encore, des chorales, entretiennent l’esprit de Noël
Pour les tout-petits, le coin des Lutins est un espace d’animations et de décorations : maquillage, tatouages paillettes, origami, sculpture sur ballons sont au programme Il est également possible d’écrire au Père Noël...
Et même de le prendre en photo !
Mais les Hiver nales, c ’est bien plus que cela Des soirs de fêtes sont pro-
grammés tous les vendredis et samedis sous chapiteau à partir de 20h avec Las Vegas Wedding (le 12), One Shot (le 13), Tana et TTP (le 19), Tomawak (le 20), Dragon Fly (le 26) et Sticky fingers (le 27).
Sur la Place de la Comédie, des Chorales de Noël feront raisonner leurs chants au pied de la grande sphère lumineuse à 19h avec Jazz à tous les étages (le 12) et Les Sweeties (le 19).
Enfin, les grandes parades de Noël envahiront la ville avec La fanfare du Père Noël (le 14), Les reines des neiges (le 21) et Mickey, Minnie et tous leurs amis dans leurs habits d’hiver (le 24).
Trois passages à 14h, 15h30 et 17h Jusqu’au 28 décembre www.montpellier.fr
de l’Ecole de Musique d’Agde
• Ven. 19 décembr e de 10h à 19h : Marché de Noël ; De 16h30 à 18h30 : Atelier maquillage ;
A 17h30 : Peña et présence de Miss Agde sur échasses
• Sam. 20 décembr e de 10h à 19h : Marché de Noël ; De 14h à 17h : Balades à poneys
A 14h30 : Ateliers maquillage enfants et tatoo paillettes ; Parade avec les personnages de Disney : Sid et Scrat de L’Age de Glace, Anna, Elsa et Olaf de La Reine des Neiges (4 passages à 11h - 14h30 - 15h30 et 16h30) ; A 17h30 : Parade avec « Les Nymphéas »
• Dim 21 décembr e de 10h à 19h : Marché de Noël ; A 11h30 : Peña et visite du Père Noël pour une séance photo ; A 12h30 : Dégustation gratuite de vin chaud ; De 14h à 17h : Balades à poneys ; A partir de 14h30 : Ateliers sculptures sur ballons, magie et tatoo paillettes ; A 17h : Arrivée du Père Noël en calèche avec parade ; A 18h : Spectacle « Noël Blanc » en son et lumières or ganisé par Olivier Cabassut, metteur en scène et comédien.
Du 15 au 21 décembre Tél 04 67 94 60 00 www ville-agde fr
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page cinquante-cinq
Parade avec « Les Nymphéas »
f Joyeuses fêtes
au Carré Rondelet
Deux spectacles en alter nance dans le théâtre de poche montpelliérain qui n ’ont qu ’ une intention ; faire rire, du 23 au 31 décembre
Si la matière grise était rose, personne n ’aurait plus d’idées noires Voilà une idée qu ’elle est bonne, c ’est le titre du spectacle solo de Fabian Ferrari qui a pioché dans les textes de Jean Yanne, Pierre Dac et Francis Blanche
Cabaret burlesque par la Divine compagnie, dans l’univers des pin-up des années 30 à 60, règne l’alliance du char me, de l’humour et de l’émotion
Un enchantement sensuel
Du 23 au 31 décembre
Carré Rondelet – 14, rue de Belfort à Montpellier.
Tél. 04 67 54 94 19.
http://carredondelet.pagesperso-orange.fr
f Les filles de l’air à La Vista
Françoise Boccadifuoco, Juliette Pradelle et le pianiste Manuel Durand de la Cie Léz’Ats Mêlés, jouent et chantent, Les filles de l’air, mise en scène
Isabelle François, direction Laurence
Vigné
Un spectacle musical déjanté, traversé d’éclats de rire, d’éclats de lar mes
Entre confidence et tour de chant, les filles dévoilent le scénario de leur vie très mouvementée Elles bouleversent les cœurs, démangent les artères, ravivent les humeurs Elles brulent les planches, comme d’habitude Quel tempérament
Du 26 au 28 décembre
La Vista - 42, rue Adam de Craponne à Montpellier.
Tél. 04 67 58 90 90.
http://theatrelavista free fr
f Radio Coco’s au Théâtre de Poche
Les Best’Yoles se produisent dans un spectacle radiophonique, humoristique et musical, Radio Coco’s pour faire passer dans la fantaisie la fin de 2014
L’émission est animée par les charmantes présentatrices Solange (Corinne Lecomte) et Paméla (Nicole Austruy) Musiques et chansons, talkshow, jeux, pour un trépidant cabaret radiophonique avec les musiciens Jérémie Pourchot et Jacques L yprendi
Ce quartet loufoque d’une présence scénique peu ordinaire et à la mimique comique est idéal pour cette soirée pas comme les autres Drôle et détonnant, ces quatre-là excellent et en imposent par leur per fection et tout simplement leur talent
Mer cr edi 31 décembr e, 19h15, 21h, 22h45 ; 25 € champagne compris Théâtr e de Poche - 29, Grande rue Haute à Sète.
Tél. 04 67 74 02 83. www.theatredepoche.or g
f Les éponges et Rien sous la blouse
aux Coulisses d’Amélie
Pour fêter ses trois mois d’ouverture, la nouvelle salle, Les coulisses d’Amélie, se met en quatre le 31 décembre Au programme deux spectacles et un cocktail pour 30 € Les éponges, une comédie de Christian Dob à consommer sans modération ! Deux piliers de bar dans un bistrot en perdition : le patron Louis et le client Mickey dans l’attente d’un repreneur, vident les bouteilles en philosophant Christian Dob et son complice Jacques Brière sont ces deux poivrots Rien sous la blouse, nouvelle création de Christian Dob Un service des urgences délirant Des infir mières en manque d’amour Un patient pot de colle très pénible joués par Caroline Réali, Ana Dobriansky, Ber nadette Rignac, Bastien Ber nal Une soirée gaie en perspective
Mer credi 31 décembre - 19 bis, Chemin neuf à Montferrier-sur-Lez.
Tél 06 08 0629 69 www lescoulissesdamelie com
f Nuit d’été au Théâtre Pierre Tabard
Dans un bar, Helena, avocate, attend son amant et Bob, petit malfrat, attend les clés d’une voiture volée Deux personnes qui n ’auraient jamais du se rencontrer, vivent un drôle de week-end, c ’est Nuit d’été de David Greig et Gordon Mcinryte, mise en scène de Nicolas Morvan Cette pièce qui est un hymne à la liberté a été choisie par Marc Chaouat pour la période des fêtes Mieux, il propose au public de dîner après le spectacle le soir du réveillon ! Sinon c ’est 30€ spectacle et champagne compris aux deux séances du 31 décembre
Du 30 décembre au 4 janvier sauf 1er janvier, théâtre Pierre Tabar d17, rue Fer dinand Fabre à Montpellier. Tél. 04 99 628 313. www.theatrepierretabar d.com
Noël de verre à Claret
En constante progression depuis sa création en 2012, Noël de Verre à Claret est devenu un but de sortie incontour nable pour les Nîmois et les Montpelliérains Les 13 et 14 décembre, dans une atmosphère de fête de fin d’année, seront proposées aux visiteurs, des animations sur les thématiques du verre et de la magie de noël : visites guidées, stands d’artistes et artisans verriers, ainsi que des démonstrations d’art verrier et bien d’autres surprises : fanfare culinaire tzigane Au cœur des expositions du musée et autour du site, une trentaine d’artistes et artisans verriers vous présentera leurs créations et vous proposera des idées de cadeaux originaux et uniques pour tous les budgets : perles, bijoux, vaisselle, tableaux, vitrail, flacons, décoration, sculptures Sur les stands seront représentées toutes les techniques de l’art du verre : soufflage, fusing, sculpture, vitrail, verre filé A cette occasion aura aussi lieu le déver nissage de l’exposition temporaire « Demoiselles de Verre » en présence des artistes Laetitia Andrighetto, Valérie Fanchini, Célia Pascaud, Nathalie Massenet-Dollfus et Lise Gonthier Des animations rythment les deux jours En particulier à 17h, Tiravol, par la Cie Daraomaï, cirque contemporain acrobatique tout public, salle polyvalente 8€/5€ (rés conseillée 04 34 81 26 09) Les autres animations sont gratuites.
Les 13 et 14 décembr e, Halle du Verr e - 50, avenue du Nouveau Monde à Claret Tél 04 67 59 06 39 www halleduverre fr
f Le clan des divorcés à l’Amuse Théâtre
Stéphanie d’Humilly de Malanpry, bour geoise venant de divorcer, doit vivre en colocation si elle veut conserver son appartement parisien Fraîchement divorcées aussi, Mary Bybowl, anglaise sexy et croqueuse d’hommes, et Brigitte, au physique particulier, s’imposent d’elles-mêmes
Les trois femmes n ’ont pas grand chose en commun, elles vont pourtant devoir partager le même appartement et une même quête : celle de l’âme sœur
La pièce d’Alil Vardar, Le clan des divorcés, continue à sur fer sur le succès Carole Bellanger, Nadia T illier et Bertrand Mayet la reprennent tout l’hiver et en particulier le 31 décembre
L’Amuse-Théâtr e, Mas du Pont au Crès. Tél. 04 67 55 65 36. www.lamusetheatre.com
f Joël Noyeux à La Chocolaterie
Joël Noyeux et sa future femme Alice préparent Noël, et dans la plus pure des traditions Alice décide d’inviter Gérard, le père de Joël, pour que père et fils, brouillés depuis trop longtemps, profitent des fêtes pour enfin se réconcilier Toujours proche des traditions, Alice invite aussi un clochard croisé dans la rue Bientôt on ne saura plus qui est le père, Noël, Joël, la dinde, le dindon ou la farce en tout cas, une sacrée bande de truffes ! Reprise d’un grand succès pendant le mois de décembre, spécialement le 31 203, rue de l’Industrie à Montpellier Tél 06 08 06 29 69 www.lachocolaterie.or g
f L’enfer c’est ma belle-mère à La Boîte à rire
Quand une belle mère s’impose dans un couple, ce n ’est pas la joie et si c ’est une peau de vache, les autres restent à leur place Dans la pièce de François Reyes, L’enfer c ’est ma belle-mère, la vie tour ne au cataclysme et au cauchemar A l’affiche de la Boîte à rire à partir du 20 décembre jusqu’au 4 janvier Séances les 24 et 31 décembre à 18h, 20h et 22h et une supplémentaire le 31 à 23h59
Ces jours là, 24 €, champagne et mignardises salées et sucrées compris. La Boîte à rire - 113, avenue du Palais des Expositions à Perpignan. Tél. 06 60 27 40 36. www.laboitearire.net
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Les filles de l’air à La Vista
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f Carrousel des moutons à Alès
Dirk et Fien sont flamands, le premier est acrobate et jongleur, le second pianiste De leur rencontre sont nés des spectacles qui ravissent le public par leur originalité Carrousel des moutons est invité à Alès du 17 au 21 décembre Cirque de l’instant présent : un balai pour trapèze, un piano acrobate, d’innombrables moutons, un corps-chapiteau, pensée tissée d’étoiles, la piste se dévoile des milliers de moutons la dévalent, on trouve de tout cela dans cette création dont l’univers se situe au croisement d’une rencontre improbable entre Buster
Keaton, Magritte et Erik Satie
Le spectateur n ’ en croit pas ses yeux
Du 17 au 21 décembre, Le Cratère à Alès. Tél. 04 66 52 52 64. www.lecratere.fr
f Ça y est je suis grande au Théâtre de Poche
Cécile Giroud interprète un one woman show, Ça y est je suis grande, qu ’elle a co-écrit avec Emmanuel Gaillard, qui la met en scène, les 19 et 20 décembre au théâtre de Poche
Ancienne du trio Les Taupes Modèles en compagnie de Céline Lanucci et Florence Foresti, Cécile Giroud vole maintenant de ses propres ailes Elle se moque des êtres humains qui ne le sont plus trop, elle se moque des cons qui le sont trop Puis elle pense En fait, elle imagine le pire pour que quand ça arrivera, elle soit au moins contente de l’avoir prédit ! Elle chante et joue du piano, mais ne chante pas tout le temps en jouant du piano, « Ça parle de grandir, de grandir dans un monde où la tentation serait de rester enfant » D’ailleurs elle, elle a cédé à la tentation. C’est une enfant, qui du haut de l’innocence de ses 35/36/37 ans, donne à rire de sa vision du monde qui l’entoure, ou qui l’étouffe, ça dépend des jours ! Les 19 et 20 décembre, Théâtre de Poche - 29, Grande rue Haute à Sète Tél 04 67 74 02 83 www.theatredepoche.org
f Nadals chantés à Villeneuve-lès-Béziers
Le CIRDÒC de Béziers collabore avec le Conservatoire Béziers-Méditerranée pour proposer, le 18 décembre, une soirée de découverte des « nadals » (noëls occitans), joyaux du patrimoine musical interprétés traditionnellement au moment des célébrations de Noël dans les pays d’Oc A partir des pièces conservées dans ses collections, le CIRDÒC présentera différentes sources patrimoniales relatives à la tradition des nadals occitans : pastorales, partitions, enregistrements sonores Ce patrimoine musical occitan présenté aux enseignants et élèves du Conservatoire servira de support pour l’élaboration d’un travail d’écriture et de recomposition L’Eglise Saint-Étienne de Villeneuve-lès-Béziers accueillera la soirée de restitution de ce travail et donnera l’occasion de découvrir un répertoire des noëls baroques occitans autour des chants accompagnés par divers instruments Jeudi 18 décembre à l’Eglise Saint-Etienne de Villeneuve-lès-Béziers Tél 04 67 11 85 10 www locir doc fr
Drôles de Noël fête ses 10 ans, à Arles
Temps fort de la programmation culturelle d’Arles, Drôles de Noël fête ses 10 ans Du 20 au 24 décembre, 60 rendez-vous gratuits sont proposés par dix-neuf compagnies dans les rues, sur les places Par mi les temps forts, l’ouverture le 20 décembre avec Les Echassiers lumineux, par La Boussole ; K@osmos, Compagnie Grupo Puja, un show de voltiges en musique ; Music Magic : les murs du son, une vidéo sur la façade de l’Hôtel de ville Image par image, Cie Kar navires, spectacle pyrotechnique féérique, du 21 au 23 décembre La ballade de Baba Yaga, par Actéon, un voyage magnifique dans les steppes de Russie, 21 décembre Glow, Cie Gandini Juggling, au Théâtre antique le 22 décembre Les allumeurs d’étoiles, Cie Lilou, lumière, pyrotechnie et chants, 23 décembre Fiers à cheval, Cie Des Quidans, spectacle de clôture déambulatoire, 24 décembre, Place de la République Des spectacles tous les jours et pour tous à 14h30 et 16h30 Des chants de Noël traditionnels et créoles. Un enchantement qui draine un public régional. Du 20 au 24 décembre à Arles Tél 04 90 18 41 20 www droles-de-noels fr
f Voleurs de poules à Béziers
Alexandre Romanès est un poète, et il l’écrit, ce qui est assez rare pour un tzigane Avec toute sa famille, il arrive pour séduire le public de Béziers Son spectacle, Voleurs de poules est l’histoire du peuple gitan joué par toute la compagnie du Cirque Romanès, en particulier les cinq filles de Délia et Alexandre
Sur la piste, les artistes ne se prennent pas au sérieux, ils sont là pour effectuer des contorsions, s ’envoler au trapèze, aux sangles ou à la corde Ils dansent, jonglent, font les funambules au son des musiques tziganes, des Balkans et du flamenco La révolte et la soudaineté du désir irradient le chant et la musique
C’est un spectacle pour clamer la liberté du peuple du voyage C’est à voir en famille pour aimer une famille d’artistes magnifiques
Les 18 et 19 décembre, Théâtre municipal à Béziers.
Tél. 04 67 36 82 82. www ville-beziers fr
f The Franck Sinatra show à Marseillan
Les crooners, il y a peu de temps, on s ’ en moquait, un peu trop guimauve
Les voilà de retour Stéphane Lafrance et le Big jazz Art rendent un hommage à l’un des plus fameux à travers The Franck Sinatra show, le 27 décembre à Marseillan
Il y a quelque chose de sublime dans la voix des chanteurs de jazz qui vous déchire le cœur et le fait battre de joie. Stéphane Lafrance embarque le spectateur dans le monde des grands spectacles musicaux Fous rires, anecdotes, complicité et swing imprègnent la représentation.
Le public peut se laisser emporter par un tourbillon de gaieté folle à la suite de Stéphane Lafrance, par le truchement d’immenses succès Samedi 27 décembr e, Théâtr e Henri Maurin à Marseillan Tél 04 67 01 66 99 www.ville-marseillan.fr
– page cinquante-neuf –
« Carrousel des moutons » à Alès
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« Fiers à cheval » par la Cie Des Quidans
La mode des années 1970 en images de Charlotte Fiell et Emmanuelle Dirix
Comme l’histoire, la mode est un éter nel r e c o m m e n c e m e n t En dehors des styletos, toutes les tendances d’aujourd’hui ne sont que la réactualisation des musts des décennies du siècle précédent Aujourd’hui on ne parle plus de mode mais des modes. Les années 70 ont donné le ton, la preuve dans un ouvrage intitulé La mode des années 1970 en images, de Charlotte Fiell et Emmanuelle Dirix, Editions Eyrolles Inspiration ethnique, peace and love, grunge Saint-Laurent, Issey Miyakey, Versace, Missoni, ils étaient déjà là, déjà des locomotives Des pièces cultes telles que les jupons, les jeans, les vestes sahariennes, les chaussures hyper compensées, les capelines sont toujours là Là encore, le fait main ou tricoté main L’extravagance, le mauvais goût croisent des silhouettes raffinées intemporelles On trouve les changements les plus importants dans les coiffures et les robes de mariées qui sont passées du très collet monté aux épaules dénudées et décolletés plongeants
Plus rétro, l’ouvrage La mode des années 20 en images, dans la même collection, par les mêmes auteurs Ici, ce sont les motifs des imprimés qui signent l’époque, car les chaussures à brides, les chapeaux cloches, les tailles basses ou au contraire un peu hautes, les manteaux déstructurés, le style garçonne ont fait ou font un retour en force Comme tous les arts, la mode n’échappe pas à la règle du retour aux sources Deux beaux livres d’art moins futiles qu’il n ’ y parait Editions
Eyrolles
Retour à Béziers de Didier Daeninckx
Une nouvelle forme de vie de Véronique Pouzeratte
Fan d’Amélie Nothomb mais insatisfaite par la chute d’un de ses romans, Une forme de vie, Véronique Pouzeratte se propose d’écrire une nouvelle fin. Une nouvelle forme de vie, Editions Lamiroy, est un bien bel hommage à la romancière belge Là encore, on est plus près de la nouvelle que du roman Ce qui séduit, c ’est la fantaisie de ce premier roman, son intrigue rocambolesque, tissée sur une série de mensonges On ne sait plus très bien qui dupe qui Les interpellations d’Amélie écrites sur le ton de la confidence en italique alter nent avec le récit inventé, elles rythment le livre Amélie Nothomb ayant approuvé ce détour nement de fin, il n ’ y avait plus qu’à le faire éditer Léger et charmant
Editions Lamiroy
Les années Beauduc de Cécil Mathieu
Aller à Beauduc, c’était aller au bout du monde Toute une expédition à partir des Salins de Giraud Une piste au milieu des étangs, par fois risquée par temps de pluie Passé les portiques for mant arcs de triomphe, vous vous retrouviez dans une sorte de village de pêcheurs unique, établi au gré de l’imagination de ses habitants Pas de construction en dur Un enchevêtrement composite de vieux cars, de caravanes, de cabanons. Sur la placette en terre battue, en sable brut serait plus exact, on joue aux boules, on refait le monde Beauduc a longtemps fait de la résistance Aujourd’hui l’accès est réglementé et beaucoup de cabanons ont été rasés En 2001 et 2002, Cécil Mathieu, photographe ne reconnaissant pas de l’être, décide de s’immer ger seul, avec un minimum de matériel, pour des périodes de 3 semaines, sur cette der nière plage sauvage mythique de la méditerranée entre Perpignan et Monaco Son travail donne lieu à une exposition à la librairie L’Ivraie à Montpellier à l’occasion de la sortie de son ouvrage, Les années Beauduc Des images étonnantes de rencontres de paysages sublimes, où le plaisir de vivre et la liberté sont à l’état pur, comme le ciel Nostalgie pour ceux qui ont fréquenté le site Ar naud Bizalion Editeur
Exposition jusqu’au 31 décembre, L’Ivraie, 21, rue de La Cavalerie à Montpellier
Tél 04 67 40 82 26 www livraie fr
Pourquoi est-ce un chef-d’œuvre ? 80 objets design expliqués par Susie Hodge
Plus proche de la nouvelle que du roman, plus récit que fiction, Retour à Béziers de Didier Daeninckx raconte les impressions de Houria qui retrouve sa ville au début du printemps 2014 Il y est beaucoup question de la décrépitude de cette sous-préfecture héraultaise autrefois
florissante Ceci explique peut-être une montée des aigreurs Entre propos de café du commerce et réflexions plus profondes le récit avance En moins de 60 pages, par des évocations successives, par des rencontres fugitives sur les allées Paul-Riquet aussi bien que dans le quartier de La Devèze, l’auteur et son héroïne nous font palper le mal être, le malaise, le désespoir d’une population dans un état de paupérisation profonde
Editions Ver dier
Prenons l’exemple de la chaise bistrot. Elle a été créée par Thonet en 1859, ce fut le premier à dessiner cette courbe reconnaissable entre mille Ce fameux siège qui a traversé un siècle et demi déjà sans prendre une ride, fait partie de la sélection par Susie Hodge de 80 objets design expliqués dans son ouvrage Pourquoi est-ce un chef-d’œuvre ? Editions Eyrolles Ce sont des objets fonctionnels, esthétiques et novateurs quant à leur design Le mot est lâché Il a un sens plus lar ge que celui qu ’ on lui prête depuis le milieu du siècle der nier Par mi les plus anciens : m ’encoignure de Thomas Chippendale, 1768-1778, la malle plate Louis Vuitton, 1858 ; la chaise longue Le Corbusier, Pierre Jeanneret et Charlotte Perriand, 1928 ou le flacon du N°5 de chanel, 1921 Par mi les plus récents : le presse-agrume de Starck, 1987 ; suspension Tom Dixon, 2005 et l’IPhone, 2007 Et bien d’autres qui ont à un moment ou à un autre fait évoluer ou radicalement changer notre vie quotidienne Editions Eyrolles
Notre coup de cœur : Souleiado
Souleiado, la vénérable maison célèbre pour ses indiennes, ces tissus imprimés appelés aussi tissus provençaux, a été reprise en 2009 par Daniel et Stéphane Richard Après une étape transitoire, un vent de jeunesse créatif souffle sur les collections Des stylistes, renouant avec les fondamentaux, les motifs et la couleur, ont totalement repensé le style de cette maison qui a survécu aux différentes crises Au début du XXe siècle, Souleiado à Tarascon, créée en 1806 par Jean Jourdan, était la seule fabrique d’indiennes Elle est riche d’un patrimoine de 40 000 planches de dessins gravés ou sculptés La ligne masculine s ’est étoffée et celle pour les femmes diversifiée Dans les boutiques de la région, cette collection constitue une mine de cadeaux pour tous Notamment des accessoires de modes : foulards, étoles, ceintures, cravates. Mais aussi du linge de maison. Des couleurs qui font entrer le soleil dans la maison, on en a tellement besoin !
Montpellier : 11, rue Foch Tél 04 67 66 36 46
Nîmes : 27, rue de la Madeleine. Tél. 04 66 36 70 15 et Centre Commer cial Géant Cap Costières. Tél. 04 66 05 88 81.
Béziers : Centre commer cial Le Polygone. Tél. 04 67 98 93 16. www.souleiado.com
– page soixante –DES LIVRES POUR LES FÊTES
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Buck
Danny « Classic », Tome 2 : Duel sur Mig Alley
De la haute voltige pour les héraultais Jean-Michel Arroyo et Frédéric Zumbiehl
Chosepromise, chose due ! Jean-Michel Arroyo et Frédéric Zumbiehl nous avaient promis la suite des nouvelles aventures de Buck Danny « Classic » pour Noël, c ’est chose faite !
Nos deux acolytes héraultais respectivement dessinateur et scénariste ont même, à l’instar du chasseur Sabre 86 mis en lumière dans l’album, franchi le mur du son, les éditions Zéphyr/Dupuis ayant sorti la suite de « Sabre sur la Corée » dès le 14 novembre
La pression était forte sur les épaules de Jean-Michel Arroyo et Frédéric Zumbiehl, tant le succès de ce nouveau concept, une série rétro dite « Classic » , en complément et en parallèle de la collection originelle, avait suscité l’enthousiasme et une attente auprès des fans de la première heure comme des nouveaux
Mission bien remplie pour nos deux talents régionaux
À la lecture de ce nouvel ouvrage, il faut avouer que leur mission a été aussi bien remplie que celle de Buck Danny dans ce nouvel album intitulé « Duel sur Mig Alley » dans la mesure où les dessins qui aident admirablement le scénario font regretter que l’histoire s ’achève en seulement 46 planches
Côté dessin, Jean-Michel Arroyo nous sert une prestation de haute voltige et son univers est très proche des personnages dessinés par Victor Hubinon (dessinateur de la série à sa création en 1947)
Les excellents cadrages génèrent par fois de véritables photographies notamment dans des scènes de « dog fights » époustouflantes L’impression de retrouver un album oublié datant des années 60 est bien réelle d’autant que les critiques concer nant le visage et mimiques de Buck Danny ont été levées
Des rebondissements à chaque page
Le scénario n ’est pas en reste Frédéric Zumbiehl nous distille des rebondissements à chaque changement de page alter nant les coups de théâtre les uns derrière les autres avec leur lot de traîtres, espions, déserteurs (la défection d’un pilote coréen et de son Mig 15 est authentique)
L’apparition de personnages historiques tels Staline ou Béria et la référence à de sinistres institutions (le NKVD, ancêtre du KGB, lui-même dorénavant supplanté par le FSB) ajoutent à la crédibilité du scénario qui, il faut le dire, nous laisse malgré tout sur notre faim de loup, tellement tout ceci est captivant
Le sujet aurait en effet mérité une histoire en, pourquoi pas, trois albums par exemple, signe que l’imagination de Frédéric Zumbiehl a quelque peu été bridée par la contrainte du nombre de planches
Mais bonne nouvelle, les prochaines aventures sont déjà bien présentes dans l’esprit de leur auteur La fin de l’album indique en effet le titre du prochain numéro et par là-même, le lieu du nouveau théâtre d’opérations : « Les fantômes du soleil levant » Nos deux talents héraultais n ’ont pas fini de nous surprendre !
Alain Bégoc
À noter enfin, pour les fans et collectionneurs, que la même histoire est disponible sous le titre « Duel sur la Corée » avec un dessin de couverture différent Une édition limitée en noir et blanc contenant un ex-libris numéroté et signé est également disponible Cette dernière est déjà difficile à trouver, signe d’un succès grandissant
« Duel sur Mig Alley » aux Editions Dupuis-Zéphyr
DES LIVRES POUR LES FÊTES – page soixante et un –
BANDE-DESSINÉE
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D. Nick : Un Collectionneur
L’artd’aujourd’hui, ce ne sont pas seulement les brillantes vitrines des effervescences médiatiques, les coups de cœur capricieux des institutions, les choix sélectifs des grandes capitales C’est également tout un réseau de passionnés grâce à qui chaque artiste, fût-il le plus humble ou le plus modeste, a droit de cité, et le public à ses arts de proximité Didier Nick fait partie de ces enchanteurs : ainsi un village sans identité culturelle autre qu ’ancestrale aura pu, depuis 33 ans, signifier quelque chose pour les acteurs et amateurs d’activités artistiques tour nées vers la créativité, l’innovation ou l’exploration Et au-delà pour toute une région voire sur le plan national Procédons par étape : Responsable artistique dans une grande fir me spécialisée dans le verre spécial, D. Nick décide d’ouvrir une galerie, spécialisée justement, dans le travail des verriers, et de la céramique contemporaine Il or ganise alors des expositions qui font référence
Mais très vite il ouvre son lieu à la peinture, à la sculpture et au dessin en général avant, et sous l’impulsion d’un enfant du pays, Claude Viallat, de déléguer des commissariats à des personnalités remarquables (On pense à Bioulès, à Clément, à Licata, à Skimao, H M Morat, cet autre enchanteur à qui il faudra aussi quelque jour rendre justice ), ce qui lui per met d’accueillir des artistes plus jeunes et d’élar gir davantage son public Puis, c ’est la création d’une association, « Les Artistes Nomades » , et la conception des « Les Quatre saisons de l’art » , rendez-vous saisonniers qui ne durent pas, précisément, juste l’espace d’une saison Le château, le lavoir d’Aubais, le Moulin auront été ainsi sollicités C’est dans la cadre des activités de cette association, dont D Nick a dû quitter la présidence (mais dont il demeure conseiller artistique), que
aux 4 Saisons de l’Art à Aubais
se déroule cette exposition hiver nale qui rend hommage ainsi à son créateur, galeriste certes mais avant tout collectionneur On y retrouvera toutes les figures qui auront marqué ces 33 années d’activités continues, par mi lesquelles on distinguera celle de Jeanne Gérardin qui vient tout juste de nous quitter, tout comme Marcel Robelin, ou Hélène Nick, il n ’ y a pas si longtemps Les enfants et petits-enfants du couple seront également présents comme pour incar ner la relève Et tous les amis qu’il a, ou qui l’ont soutenu Je pense à Dejonghe, à Four nier, à Clauzel, Riba, Gutherz, Ar nal, Lancereau-Monthubert, Crausaz
Une exposition conçue comme un véritable cabinet d’amateurs, étant donné le nombre de pièces que D Nick aurait pu four nir en lieu et place ou en sus de celles qui seront montrées comme pour ouvrir une année 2015 riche en événements, car la loi de la vie est ainsi faite qu’à une saison en succède une autre Souhaitons que les Quatre se prolongent le plus longtemps possible
BTN
Du 13 décembre au 11 janvier 2015, Galerie HD Nick - 324, chemin du Mas de la Vielle à Aubais (30). Tél. 04 66 80 23 63.
Il est des artistes dont on n ’ a pas forcément envie de dénaturer le travail tellement il s’impose avec évidence, sans que l’on ait besoin de la grande artillerie conceptuelle, théorique ou pire, un rappel des grandes articulations de l’Histoire de l’Art Je pense à Geor ges Autard ou plus loin encore à Gérard Gasiorowski François Bouillon fait partie de ceux-là, lui qui s ’ y fait connaître dans les années 80 et reconnaître pour la force char ge poétique que l’on pressent dans ses œuvres L’actuelle expo, en la galerie AL/MA, prolongée jusqu’à l’aurore de l’année 2015, en donnera une petite idée Elle se présente en séries : de sept peintures sous verre, directement appliquée au mur où se déclinent des images singulières et emblématiques d’une réconciliation entre notre époque et une inspiration plus primitive, ancestrale, puisée en particulier du côté de l’Afrique Car les origines sont omniprésentes dans nos interventions présentes et inversement le présent nous révèle en per manence nos origines
Un humaniste n ’a-t-il point écrit que rien de ce qui est humain ne nous est étranger ? Difficile, en fait, de dire ce que l’on voit, où la couleur a son mot à dire, où de larges plages de silence sont dévolus au blanc, et où chacun selon sa culture et ses expériences déter minera ce qu’il convient de définir dans ce qu’il voit : un gâteau, une tour de Babel, un circuit décoratif ? Un cadre assoupli et incurvé dans le cadre ? Un masque aux oreilles de lapin ? Un serpentin de fête ? Une image en tout cas ou du moins une proposition sur carré de plexi
Un chœur de sept vier ges, une vague for me buccale au centre vacant, multipliée par ce chiffre symbolique, impose sa présence féminine, dans des tons mêlant le rouge du soleil au noir de l’Afrique
Une sculpture au sol surélève, sur une plaque réfléchissante, un bâton de coudrier, exhaussé par des sortes de compresses en papier froissé On sent bien que l’on se trouve dans quelque chose de l’ordre de la magie, des confins de la médecine
et de l’art, de la pensée sauvage enfin Mais le clou de cette exposition, assez atypique au vu des artistes minimalistes que soutient habituellement la galerie (On attend d’ailleurs en février Guillaume Moschini, dans un esprit plus coutumier aux goûts de la galeriste), c ’est une installation murale d’une rare justesse Il s ’agit de petits gestes figuraux, peints sous des petits verres, et dispersés sur deux murs perpendiculaires Les tons sont ceux de la terre nourricière et primordiale Ici encore notre capacité d’identification est mise à mal Chacun y repère ce qu’il veut y voir mais chaque petite peinture, faite d’un seul geste, n ’est pas pur automatisme for mel On y voit des for mes se profiler, certaines connues d’autres plus énigmatiques, et l’on se prête au jeu comme un enfant qui regarderait les nuages ou un spectre de Rorschach Au centre de ces petites pièces de verre peint, une combinaison en chiasme de deux Y de métal, vert sombre et rouge, comme la Nature et la chair sanguine qui la peuplent A moins qu’il ne s ’agisse d’un bâton de sourcier, oublié par quelque chaman Et c ’est peut-être la clé de cette œuvre que de faire de l’artiste un sorcier, doté du pouvoir de suggestion inouïe Douze petites aquarelles viennent compléter, dans la seconde salle cette exposition, résumant l’alphabet et le vocabulaire inhérent à cet artiste qui au fond nous parle d’Humanité
Sur la mezzanine, Pierre Manuel a invité « Venus d’ailleurs » (présent aussi à la biennale de Sudestampe), ses publications de plus en plus abouties, qu’il s ’agisse d’un recueil de dessins de Michel Cadière, de photos de M C Schrijen avec Skimao à la plume, ou des lettres de Guez-Ricord à Yves Reynier, le spécialiste du collage que l’on sait.
Jusqu’au 10 janvier, Galerie AL/MA + Espace Méridiane - 14, rue Aristide Ollivier à Montpellier. Tél. 06 63 27 15 63.
– page soixante-deux –
ARTS PLASTIQUES
LA PLUS EMOUVANTE
BTN
Bouillon à la Galerie
LA PLUS CONVAINCANTE François
AL/MA
Œuvre de Jeanne Gérardin
Stéphanie Majoral à la Galerie Iconoscope
On ne dit pas assez le rôle joué par la galerie Iconoscope au sein de notre ville Comme Medamothi ou Errata (+ Christian Laune) dans les années 80, elle présente systématiquement, depuis plus de vingt ans des artistes connus (Pensons au « vénitien » Céleste Boursier-Mougenot, à l’islandais Ar ni Sigurdur Sigurdsson, annoncé au printemps), ou en devenir (Nina Childress, Clara Fanise), par fois issus de notre région (Alexandre Giroux, Jean-Adrien Arzilier) aimant se confronter à l’espace plastique, disons à l’architecture d’un lieu. Elle se compose d’une pièce aux contours irréguliers, visible depuis l’extérieur à travers la vitrine ; et d’un endroit plus réduit, plus régulier derrière une cloison, propice à des rapports plus intimes avec une vidéo, du son, des documents, la matérialité du support. Stéphanie Majoral s ’est donc approprié cet espace en réalisant des œuvres temporaires, par faitement adaptées à lui
En fait, son exposition pourrait se diviser en trois grandes parties : d’abord une réflexion sur le cadre d’une image. C’est le cas de ce grand paysage vertical dont ne nous est donnée à voir, en photocopie géante, démesurément agrandie aux dimensions de la pièce, que la périphérie Un angle du mur la juxtapose à trois paysages horizontaux plus modestes, conçus selon le même principe, à partir d’images empruntées à la réalité ou à celle du Net, peu importe au fond, il s ’agit en tout cas de prises de vue esthétiques En se focalisant sur le cadre et en laissant le centre vacant, Stéphanie
Majoral inverse les codes habituels de la lecture d’image, rend à l’espace du mur habituellement occulté sa plasticité et son pouvoir d’animation, invite le spectateur à prolonger mentalement ou à se raconter sa propre histoire
Ensuite, deux « fenêtres » , comme pour ouvrir ce mur justement, présentées selon les principes d’une pixellisation savamment orchestrée On sait que le tableau est habituellement conçu comme une fenêtre, Stéphanie Majoral s’inscrit donc dans une tradition Dans un cas, il s ’agit sûrement d’un paysage, de l’autre du mur et
du toit d’un proche voisinage Le contour est noir ou gris, le centre plus enclin à la couleur On pense tout de go à une impression numérique mais il faut aller y voir de plus près, la vision se modifiant selon la distance On s ’aperçoit alors que chaque pixel, de quelques centimètres pour conserver une dimension humaine, a été repris au crayon, de façon minutieuse et lente
Ainsi, non seulement la peinture ou le dessin, en ce qu’ils ont de manuel intègrent et dépassent les techniques numériques les plus emblématiques, mais le manuel réintroduit un facteur temporel que l’artiste espère faire partager au regardeur Le tableau redevient espace de méditation qu’il faut prendre le temps d’apprécier dans ses nuances
Dans un troisième tableau, visible de l’extérieur, Stéphanie Majoral mêle les deux expériences puisqu’il s ’agit du contour d’un visage, dans lequel effectivement projeter tous ceux qui nous viennent à l’esprit
A l’heure où chacun rêve à son moment de gloire, une fois dans sa vie, l’absence d’image crée une frustration qui nous pousse à imaginer et à nous interroger sur son besoin et son pléthore
Enfin, dans la salle plus intimiste de la galerie, Stéphanie Majoral a multiplié les flocons de neige en polystyrène, grand for mat, émer geant du mur dans leur blancheur immaculée, for mant comme une sorte nouvelle de décor en relief, tandis que sa voix fredonne quelques chansonnettes La surprise naît de la disproportion de ces images découpées dans la matière et qui nous plongent dans une sorte de cellule, où observer la réalité de près, les choses simples qui nous attendent à l’extérieur et qui prennent pour qui en est privé, des proportions démesurées
Lenombre grandissant de galeries à se consacrer à la photographie montre à quel point cette der nière a pris du galon par rapport aux activités artistiques traditionnelles (sans parler des associations comme Negpos, toujours sur la brèche à Nîmes, ou naturellement Le Lac Gelé)
La Galerie Gabrielli est de celles-là, à quelques encablures du Pavillon Populaire, sur l’Esplanade de Montpellier Guillaume Martial fait partie de ces artistes dont la démarche, plasticienne et conceptuelle, a toutes les raisons de séduire à la fois les amateurs d’images impeccables telles que le 8ème art sait les produire, au vu des progrès techniques qu’il a réalisés, mais également à ceux qui demandent à la photo un peu plus qu ’ une représentation fidèle, ou valorisante, de la réalité Ce jeune homme de 28 ans pose avant tout la question de l’utilité de certains éléments architecturaux qui traversent notre espace urbain ou périurbain Immanquablement, il l’occupe mais toujours de façon singulière, très souvent amusante, en tout cas de telle sorte qu ’ une signification temporaire leur soit attribuée En fait, tout se passe comme si le territoire repéré n ’attendait que la présence de l’artiste et l’objectif de l’appareil pour justifier son existence Inversement, l’artiste se plie à la spécificité problématique du lieu La moindre saillie lui suggère un mouvement de torsion du corps Un orifice suscite une apparition inattendue soit du visage, soit des membres et leurs extrémités Des sculptures chapeautées invitent à une pose sous parapluie plus ou moins aplati Souvent, à la manière d’un Pelen ou d’un Ramette, on a l’impression que l’artiste se met en danger, sur des
modules en béton, au bout d’un escalier donnant sur un plan d’eau, mais c ’est probablement le fruit de notre imagination et d’une illusion d’optique L’univers sportif est particulièrement sollicité, tout comme chez Jacques Tati, parce qu’il se prête, pour qui sait le regarder de près, au comique tacite Trois modules de couleurs, à décliner dans une salle de sport, et le tour est joué ! On remarquera que l’artiste travaille dans la quasi-solitude Sa présence est suffisamment prégnante pour habiter le lieu et c ’est de cette interaction, de l’artiste et du lieu, que naît en troisième ter me, l’œuvre d’art
Guillaume Martial adapte l’angle de vue à l’élément choisi : contre-plongée s’il s ’agit d’en montrer la courbe ascendante, plan d’ensemble s’il s ’agit d’en souligner l’ordonnancement géométrique, qu’il s ’ amuse à souligner ou à contrecarrer Une série de fenêtres en oblique lui inspire une attitude à la Hulot dont l’ombre se met en parallèle avec lesdites ouvertures.
Bref, on a affaire à une photographie intelligente, à prendre au sérieux à force d’être drôle, qui s’intègre au documentaire qu ’elle est censée s’imposer sur les aberrations de notre environnement On ne s ’ y ennuie pas une minute, ni en noir et blanc ni en couleur, ni les deux en même temps On aimerait même en voir plus souvent de cet acabit. De cette photographie-là, on en redemande.
Jusqu’au 10 janvier, Galerie Anne Gabrielli - 33, Avenue François Delmas à Perpignan. Tél. 06 71 28 53 24.
– page soixante-quatre –
ARTS PLASTIQUES
BTN Jusqu’au 7 février à la Galerie Iconoscope 25, faubour g du Courreau à Montpellier. Tél. 06 20 36 57 47. LA PLUS SYMPA
BTN
LA PLUS SURPRENANTE Guillaume Martial à la Galerie Anne Gabrielli
LA PLUS BOITARD, TOUT SIMPLEMENT
Fabien Boitard à la Galerie Myartgoesboom
Vousprenez deux des meilleurs représentants de la peinture actuelle en région, Fabien Boitard et Joris Brantuas Vous associez l’un, à même de s’imposer bien au-delà de notre région par la singularité de sa démarche (En Février à Bruxelles), et l’autre, animé de la volonté de faire sortir les toiles des ateliers de ses confrères entre autres afin de les donner à voir Et vous avez l’occasion de découvrir deux artistes-phares de la génération post- Figuration Libre pour l’un, post Supports-Sur faces et consorts pour l’autre. Fabien Boitard reste fidèle au tableau, même s’il lui est arrivé de donner à ses peintures la for me même de l’objet suggéré : une tente, un géant, une carte météo Plus généralement, on repère assez aisément des figures : un chien qui fait ses besoins, une famille idéale, un coin de nature, une imprimante à couleurs Mais la représentation est volontairement brouillée L’incendie guette, qui met le feu à la forêt Le sympathique écologiste saigne du nez La tente contient en surimpression le château en Espagne, l’inaccessible rêve Boitard ne hait rien autant que la convention, la standardisation, d’où son intérêt pour les pavillons en série, qu’il malmène et triture, ils le méritent bien Il traite l’image en iconoclaste Le tableau est pour lui comme un laboratoire où l’on traiterait la figure pour mieux la restituer selon les réactions passionnelles qu ’elle inspire à l’artiste Pour Boitard il faut détruire avant de recomposer Certains gros plans sur le sexe féminin, sa vision à lui de la création du monde, sont traités avec un tel rendu, un tel modelé que les profanes et timorés n ’ y voient que du feu Il se passe toujours quelque chose dans un tableau de Boitard Les images qu’il explore, et emprunte souvent à la source inépuisable de ressources qu ’est devenue la Toile mise au Net sont passés au crible de son esprit critique mais qui use de moyens plastiques pour s ’exprimer Et notamment ceux qu’il emprunte aux technologies moder nes : surimpressions, pixellisation, flouté, irisation Mais passés au filtre de la peinture, à même de tout englober De plus cette villa temporaire pour Boitard, c ’est promesse de vie, là, à portée de main, à s ’approprier symboliquement En attendant la reconnaissance qui ne peut manquer de venir Du 8 au 31 janvier, Galerie Myartgoesboom - 786 chemin Combe des Oiseaux à Nîmes Tél 06 23 75 37 21
Quant à Joris Brantuas, il est sur cinq fronts en même temps avant sa résidence à Musidora
Après avoir ouvert son atelier nîmois avec Jean Ver nède, rue Emile Jamais, et la Galerie Myartgoesboom, chemin du Mas Baron, où l’on a déjà pu voir Alain Léonési, Charles Vilder, Pascal Fancony
Jusqu’au 12 décembre, la très figurative Dorothée Clauss, qui peint le malaise, l’étrangeté voire la laideur avec minutie, sur fond le plus souvent blanc, ce qui crée un climat troublant, avant Anne Bréguiboul et son corps de balais peints, à partir du 13 décembre, pour 15 jours
Il nous surprend encore du côté de la ville active, 65, avenue Amédée Bollé, en présentant le grand colleur devant l’éter nel qu ’est Yves Reynier, annoncé à partir du dimanche 14, à qui succèdera le jeune Maël Gagneux, artiste très per for mant Joris Brantuas, décidément insatiable, vient d’ouvrir deux lieux en Avignon : 5 rue du blanchissage (Association CASA HAS) avec successivement le sétois François Michaud et sa cabane à oiseaux (Jusqu’au 20 déc) puis l’avignonnaise dessinatrice Mélanie Lemal (à à partir du 20-12)
Et, pour finir, 12, impasse Laure de noves (L’élément orange selon Anne Saligan jusqu’au 14 décembre, puis la coloriste Valérie Wollet, sur toile libre à partir du 14 décembre)
Une activité frénétique qui a le mérite de faire sortir les œuvres des ateliers, de ne pas décourager ceux qui n ’aspirent qu’à les montrer, et de créer des animations per manentes d’artistes en train de prendre le taureau fédérateur par les cor nes plutôt que de sa lamenter seuls dans leur coin
On peut se demander si l’activité d’instigateurs d’exposition ne vient pas s ’ajouter à la pratique picturale de Brantuas, et de ses Happening dans les hauts lieux de la culture et de l’Art Un prolongement du geste de Duchamp en quelque sorte Faire exposer les autres peut se revendiquer telle une décision artistique Ben signe bien les vrais paysages à l’intérieur d’un cadre vacant BTN Divers lieux estampillés Myartgoesboom (créé en 2007).
Tél 06 23 75 37 21
Al’orée des années 80, Scanreigh a fait partie de ses artistes qui ont renouvelé temporairement la scène artistique au même titre que Combas, Blais ou Garouste voire Autard et Albérola Venu de l’horizon stéphanois, il en est à présent à sa quinzième expo personnelle du côté de Nîmes où il enseigne Son trait et son style en général sont par faitement identifiables et il est demeuré fidèle au tableau Pratiquant en outre aussi bien le grand for mat que les petites pièces, il recourt également à l’huile Mais sa singularité tient à sa façon originale de donner à voir, à imaginer, à se raconter des histoires
Rien n ’est tout à fait certain dans la façon dont Scanreigh traite la peinture, avec élégance et discrétion Le for mat nous laisse à penser que nous avons affaire à un paysage, ou à quelque chose qui s ’ en rapprocherait, mais l’abstrait et la figure y cohabitent, se contaminent et, semblent s ’unir dans un langage tiers qu ’ au fond a toujours recherché la peinture moder ne Ainsi les éléments qui nous sont suggérés pourraient-ils être qualifiés de protovégétaux, de néo-animaux ou de quasi anthropomorphiques On pourrait dire la même chose des objets ou des éléments du décor
En fait, un peu comme chez Gauguin, mais de façon beaucoup plus systématique, et en accusant davantage la pratique de l’à plat, Scanreigh divise la sur face en une multitude de zones colorées, non géométriques, qui finissent par donner naissance à une possible narration Du moins le spectateur peut-il chercher à identifier en fonction de ses propres références, son imaginaire et ses fantasmes Si bien que c ’est moins à une conception mentale posée sur la toile que nous avons affaire, qu’à une subdivision complexe de la sur face et qui aboutit à une kyrielle d’allusions figurales On a l’impression que Scanreigh reste toujours à la limite de
la par faite représentation La sur face, par ailleurs, est traitée comme un plan sur lequel le dessin assure sa suprématie, développe ses contours minces mais assurés, donne au tableau l’apparence d’un miroir brisé en de multiples fragments Chapelle de la salamandre, où l’on pu voir de multiples interventions des plus remarquables (Maghraoui, Lunal, Huguet, Clauss ), Scanreigh présentera quatre grands for mats, dont deux réalisés pour l’occasion, dont on verra bien s’ils tiennent compte de la singularité religieuse du lieu, et qui joueront le rôle d’immenses vitraux censés apporter de la couleur et de la lumière
Des petits for mats, dans le hall, pour préparer les pèlerins - de l’art - au grand œuvre du maître Et, de manière à ne pas laisser l’espace vacant, des paravents ondulants, d’un volume également non négligeable Il y a du ludique et du jovial dans la peinture de Scanreigh Un déferlement d’images certes mais totalement différentes de celles que la réalité médiatique nous impose, et présentées dans des espaces qui ne semblent rien haïr autant que la géométrie la plus élémentaire De point de vue, elle est avant tout inventive : elle ne cherche pas, elle trouve
BTN
Scanreigh est également le premier des enseignants (accompagné d’Audrey Jamme) des Beaux-Arts à présenter sa collection (jusqu’au 19-12), à l’Hôtel Rivet, Esban de Nîmes dans le cadre d’une pertinente réflexion sur les verbes Être et Avoir Tél 04 66 76 70 22 Du 12 décembre au 17 janvier - 3, Pace de la Salamandre à Nîmes. Tél. 04 66 76 23 96.
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ARTS PLASTIQUES
LA PLUS SACRÉE Scranreigh à la Galerie La Salamandre
LA PLUS « ARCHIPELIQUE » L’Archipel au CRAC L.-R.
Commeon parle de parole en archipel dans la poésie du XXème siècle, on peut effectivement se revendiquer de ce concept dans les parcours plastique proposé au CRAC, ce havre créatif, au cœur du port de Sète C’est une sorte de périple qu ’offre l’expo actuelle du CRAC or ganisée par Noëlle T issier, directrice du lieu, et Jonathan Chauveau, lequel gère un projet de librairie itinérante dont le CRAC est la première étape, où il présente sa somptueuse revue, Frog Ainsi, les diverses salles de rez-dechaussée présentent-elles des déclinaisons ponctuelles, non guidées par un élément fédérateur qui les réunirait un peu artificiellement Même s’il n ’est pas interdit au hasard de faire bien les choses, et donc d’établir des passerelles, thématiques ou matérielles, entre les œuvres des uns et celles des autres (la pantomime d’Ortega avec les dessins de danse de Valérie Duchêné, par ex). Rien ne nous interdit, en tout cas, de dessiner mentalement notre propre parcours plutôt que celui déter miné par nos pas et orienté par la succession des salles et des œuvres Ainsi, Antoine Espinasseau, salle 6, avec son « Architecture simple : l’abri » , pourrait-il mettre en abîme le projet d’ensemble avec ses multiples gouttes d’eau en polyuréthane bleu, dispersées sur le sol, en archipel donc, soit de manière aléatoire, soit de manière géométrique autour d’un seau tel qu ’ on en met en cas de fuite sous les toits Trois « wall drawing » retiennent forcément l’attention : D’abord, les deux Aspirations à l’acrylique de Valérie Duchêné, salle 3, accompagnées d’une lecture d’Arlette Far ge, et qui s’inspirent d’archives prérévolutionnaires empruntées au milieu carcéral Valérie Duchêné les conçoit empilées, en for mes géométriques et couleurs Leur taille submer ge même si elles semblent flotter sur le mur sombre, à la manière d’un ovni certes identifiable mais abstrait de toute référence graphique Ensuite, la fresque murale de Florian Viel nous attend près de l’accueil, salle 7, et ter mine la visite, à moins qu ’elle ne l’inaugure : il s ’agit de variation de sur le profil d’un toucan, oiseau exotique dont le bec est une véritable œuvre d’art Les jeux de couleurs contrastées et de for me éclatée sont poussés jusqu’au gigantisme, l’ensemble fonctionnant comme une installation plus tropi-cool que tropicale - la série précédente, ainsi qu ’ on peut le constater dans une gravure adamique s’intéressant aux vertus plastiques et suggestives de l’ananas Le troisième, dès la salle 1, signé d’un duo féminin, Hippolyte Hentgen, déployant de manière régulière, une sorte de fresque divisée en sections et présentant un certain nombre de signes épurés, « Tantôt rose Tantôt bleu » , dont les
artistes elles-mêmes au travail Le duo a aussi étendu une série de 11 tentures, à voir tantôt recto, tantôt verso, sur lesquelles sont cousus des tondo imprimés, où se combinent des images figuratives en diptyques, noir et blanc, populaires ou plus savantes
L’installation occupe le volume impressionnant de la salle initiale et semble protéger le travail de leur invitée, l’américaine Laura Porter, Heureusement les tomates, à la fois très subtil et intrigant par la quantité d’éléments qu’il sollicite (racines végétales, tapis d’ongles, verre en hommage à Duchamp, jeux d’ombres, haricots, matériel médical ) On peut ainsi se raconter bien des histoires en fonction de sa propre expérience ou de sa culture et, ici encore, on peut se demander si l’œuvre ellemême ne fait pas appel à un archipel de propositions Dans la salle contiguë, deux carrés en carton grillagé d’Ortega four nissent des injonctions contradictoires, de commenter ou de ne pas commenter les œuvres Salle 4, le même Ortega, invité de François Curlet, projette une œuvre envoutante et, au bout du compte, politique : un mime tour ne autour d’une for me cubique et adopte diverses attitudes avant que nous ne comprenions que ce cube est une ur ne dont on attend le résultat - Ortega est catalan Dans le couloir, près de là, Valérie Duchêné défriche des images assez perverses d’avant la Révolution et en tire des lithographies éloquentes A l’étage, l’ensemble des artistes décline d’autres propositions, et met l’accent sur tels aspect de sa production, Laura Porter se taillant la part du lion avec, outre ses dessins préparatoires, une installation encore plus complexe qu ’ en rez-de-chaussée A noter aussi une composition murale d’escaliers photographiés en miroir d’Antoine Espinasseau, un bec de toucan reconstitué en résine peinte de Florian Viel L’une des expos les plus fascinantes que l’on ait pu voir au Crac, car elle amène à se poser bon nombre de questions, prouve que la peinture a encore son mot à dire, à condition de savoir se renouveler (magnifiques « Spray sur cuivre » de François Curlet, avec d’infimes variations for melles, Curlet qui nous accueille avec un amusant Empathie pour le débile, en « led pannel » électrique recensant les plus mauvaises notes de l’Eurovision en chansons), et nous donne l’impression de résister un peu à notre désir vorace de tout assimiler tout de go qui caractérise notre temps Il est des archipels où il faut prendre son temps En « glissant » doucement d’une salle l’autre BTN Jusqu’au 11 janvier, CRAC L-R - 26, quai Aspirant Herber à Sète Tél. 04 67 74 94 37.
Une fois n ’est pas coutume, la Galerie ISBA invite une personnalité attachante, ayant eu des affinités très profondes avec le Roussillon, en la personne du peintre Marc Janson, honoré en son temps par Roland Barthes ou André Pieyre de Mandiar gues Autant qu ’ un artiste qui aura séjour né « dans le vent catalan » , et notamment à Collioure ou Céret, Marc Jonson aura été un témoin et un acteur de son temps, notamment du côté du Musée de Céret Sa peinture, alors que l’on sent bien un frémissement du côté de ce parent pauvre si malmené voire ignoré par les décideurs en fonction (ô St Marcel, que de crimes n ’aura-t-on commis au nom de ton renoncement !), aura, semble-t-il épousé les deux grandes tendances de son temps : l’art abstrait, mais tendance Nicolas de Staël, en plus torride, dont on sait combien il préservait les silhouettes et les figures, et le surréalisme, plutôt celui de Er nst dans ses effets lumineux, de Dali dans sa « paysagéité » (nor mal, en Catalogne, et tout près de Perpignan !), des plus tardifs tel Hérold et ses chapelets végétaux de for mes bizarres ou le premier Hantaï Plus les for mes étranges, le « merveilleux » façon Moreau, la découverte d’un monde enchanté sans mièvrerie ni fausse naïveté, plus « fantastiquement familier » (pour parler comme le poète) que les collages, jeux de mots et autres détour nements d’images Les tableaux de Marc Janson se présentent donc sous la for me
d’un espace profond, plus ou moins sombre, qu’il s ’agit de remplir Des toiles d’araignées qui s ’entremêlent tant qu ’elles font penser à un feu d’artifice D’étranges créatures qui s ’agglutinent et viennent dès lors serpenter à la sur face, se livrant à une danse frénétique, peut-être sous l’effet du vent catalan Certaines sont plus ou moins reconnaissables, empruntant au minéral, au végétal, à l’animal ou s ’ en rapprochant D’autres sont plus indécises, for mant comme des joyaux lumineux, per mis par les effets de matière Le tout dans une atmosphère de légèreté, malgré la volonté de faire le plein de sollicitations à l’attention du visiteur, dont on espère qu’il s ’enchantera au contact de ce monde énigmatique et comme situé hors de notre temps Il y manque en effet la présence humaine, que notre regard vient y ajouter Un regard qui replonge dans les eaux si riches de l’enfance, quand on sait prendre son temps pour les observer de près, avec le geste lent des nageurs abyssaux Certains tableaux, plus abstraits, tourbillonnent autour d’un centre absent, à force de gestes puissants mais jamais agressifs Marc Janson est avant tout un enchanteur, et d’ailleurs il en a atteint l’âge vénérable, ce qui ne l’empêche pas de conserver sa fraîcheur BTN Jusqu’au 30 janvier, ISBA - 19, rue des Palmiers à Perpignan Tél 04 68 59 11 18
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ARTS PLASTIQUES
Œuvres de Valérie Duchêné
LA PLUS CATALANE
Marc Janson à l’ISBA
PROGRAMMATION EXPOS 2015
n Du 23 janvier au 5 avril 2015
Exposition Valerio ADAMI
n Du 10 avril au 31 mai 2015
Deux expositions : « Recto-verso » de Francesca CARUANA
« Collection Collective ACMCM »
n Du 2 au 19 Juin 2015
Exposition des écoles et collèges de Perpignan et du Département
n Du 26 juin au 27 septembre 2015
Exposition collective :
« Who’s afraid of picture(s) ? »
Le peintre et l’image, une liaison scandaleuse
Gilles BALMET / Marcos CARRASQUER / Marc DESGRAND-
CHAMPS/ Léo DOFNER / ERRÒ / Her vé IC / Oda JAUNE / Kosta
KULUNDZIC / David LEFÈBVRE / Frédéric LÉGLISE / Thomas
LÉVY-LASNE / Tiabing LI / Simon PASIEKA / Stéphane
PENCREAC'H / NazaNin POUYANDEH / Johann RIVAT / Lionel
SABATTÉ / Davor VRANKIC / Duncan WYLIE / Lamia ZIADÉ
n Du 9 octobre au 20 décembre 2015
Exposition collective : « Het nieuwe verhaal » (Une nouvelle histoire)
Pat ANDREA / Hassim HADJIZADEH / Axel PAHLAVI / Simon PASIEKA / Jean Philippe PATY / Nazanin POUYANDEH / Léopold
/ Till RABUS / Brann RENAUD /Jérôme ZONDER
du 2 au 1 7 mai 20 15
Cave des Ducs de Castries à Colombiers (7 km de Béziers)
APPEL À CANDIDATURES
Plus de 3000 euros de prix 50 artistes sélectionnés seulement
Renseignement :
C E N T R E D ’ A R T C O N T E M P O R A I N 3 , A v G r a n d e B r e t a g n e 6 6 0 0 0 P e r p i g n a n t é l 0 4 6 8 3 4 1 4 3 5 m a i l : c o n t a c t @ a c m c m f r www.ac en t m et res du c en t redu m on de.c om Ouver t tous les jour s (dimanches et jour s fér iés inclus) de 14h à 18 h 1è r e
RABUS
F o i r e d ’ A r t A c t u e l d e l a D o m i t i e n n e
Maison du tourisme : Tél. 04 67 37 00 90 tourisme@colombiers.com
Les expositions au musée Fabre
Après l’exposition-événement de Claude Viallat, le musée Fabre de Montpellier Agglomération met particulièrement en valeur ses collections per manentes
Pour célébrer le 30ème anniversaire de la mort de Jean Hugo, arrière-petit-fils du poète, en 1984, le musée valorise jusqu’au 1er février son fonds dédié à l’artiste qui est devenu, au fil des années, un des plus importants au monde après la célèbre collection du docteur Bar nes à Philadelphie Jusqu’au 22 février, dans l’atrium Richier sont également déployées les immenses toiles libres d’Albert Ayme (1920-2012) entrées dans les collections en 2007 ; une façon de prolonger dans ce même espace l’accrochage des bâches de Viallat cet été Jusqu’au 22 février toujours, les galeries contemporaines accueillent la 2ème édition du Prix Félix Sabatier en association avec la Fondation Typhaine et cinq écoles supérieures des Beaux-Arts du Sud de la France
Destiné à soutenir la jeune création plastique qui s’épanouit dans les écoles d’art, ce prix distingue les œuvres d’étudiants diplômés des écoles partenaires selon le vote d’un jury de professionnels du monde de l’art
Pour cette seconde édition, le musée ouvre ses portes à Gaëlle Choisne, Laura Haby, et Mélanie Lefebvre, les trois lauréates
Enfin, jusqu’au 4 janvier et à l’occasion du Montpellier In Game (MIG), salon inter national annuel du jeu vidéo, le musée Fabre poursuit, cet hiver, son exploration du travail artistique des game designers avec Art numérique et Jeux Vidéos (voir encadré ci-contre)
A découvrir au musée Fabre - 39, Boulevar d Bonne nouvelle à Montpellier.
Tél 04 67 14 83 00 www museefabre fr
AU MUSÉE D’ART MODERNE DE COLLIOURE
Julien Descossy
On a souvent souligné la relation privilégiée que le port de Collioure a entretenue avec les grands peintres du siècle der nier, les grands comme les petits, inspirés par le char me du lieu Le musée de Collioure cherche avant tout à concilier le regard du grand public avec les exigences d’artistes prêts à prendre des risques C’est notamment le cas de Julien Descossy qui, en résidence à la villa Pams (et déjà présenté Galerie Oms, à Céret), s ’est appliqué à en écumer les spécificités
C’est ce dont rend compte cette exposition tripartite puisqu’un ensemble est consacré à des vues paysagistes du port, une série à des objets ou des détails qui le caractérisent, barques et rochers par exemple, une dernière aux humains et à leurs rites
Toutefois Descossy ne traite pas ses éléments de façon réaliste On s ’ en rend compte dans son obstination à décontextualiser son sujet Les baigneuses par exemple sont isolées de leur environnement qui disparaît dans le vague de la peinture comme matière Cette der nière devient cet « écran total » qu’évoque le titre de l’exposition et qui nous éloigne des images glacées, en couverture de magazine
La peinture prend son temps pour attribuer aux modèles non consentants, et non rétribués, une nouvelle existence qui les fait passer de l’éphémère à la pérennité
Ainsi un instant, un geste, une attitude ponctuelle nous donnent-ils des par fums d’éter nité C’est l’essence de la silhouette qui importe au peintre, non l’anecdote dont il pourrait s ’avérer le protagoniste Il en est de même pour les barques, prélevées du réel pour leur valeur plastique, leur propension à se nourrir de couleurs, leur propriété poétique également
Ainsi l’objet de travail des uns devient objet de travail de l’autre et, en der nière
Jeux vidéo et art numérique
Récemment auréolée du label French Tech qui doit dynamiser les initiatives favorisant le développement du numérique, Montpellier n ’ a pas attendu pour s ’ engager dans cette voie Entre les événements et l’accompagnement des startups, la ville est à la pointe Art et numérique sont intimement liés L’exposition Jeux Vidéo et art numérique saison 2 au Musée Fabre qui a commencé en novembre pendant Montpellier in Game, s’inscrit dans cette dynamique forte Il s ’agit d’un accrochage inédit de 39 artworks, sur le mur du hall Buren, une sélection par un jury de spécialistes, par mi les 140 propositions reçus Toutes les thématiques de cet art (le 10 ème ?) sont représentées : architecture, nature, personnages, abstractions, humour, fantastique Paradoxalement, ces œuvres virtuelles présentées sur châssis deviennent matérielles Les amateurs reconnaitront La Granny Rags du jeu Dishonored, le Paris tentaculaire et futuriste de Remember me ou la création de la société montpelliéraine IMAIOS, Anatomy Ninja
Une exposition accessible à tous, gratuitement jusqu’au 4 janvier
instance, projet de divertissement, invitation sinon au voyage, du moins à la promenade pour tous Les non-professionnels accèdent aussi au royaume de l’art par la grâce des yeux Les rochers, aux for mes imprécises, n’échappent pas aux flâneries prospectives du peintre qui les traite en objets, les dompte en des petits for mats, les enveloppe dans une atmosphère indécise, comme s’ils se faisaient oniriques
Au fond Julien Descossy nous ouvre les portes d’ivoire (d’y voir) d’un autre monde, d’un Collioure qui échapperait aux appauvrissements du regard touristique pour accéder à une autre vie C’est d’autant plus net sur les paysages, perçus depuis la mer notamment, où l’on a l’impression que le port se dilue dans la brume et arbore un autre visage que le simple lieu de transit de quelques estivants assoiffés de soleil Et c ’est sans doute l’un des intérêts de cette peinture, peut-être de la peinture en général, que de nous amener à prendre du temps pour voir les choses, les êtres et le monde autrement Autrement dit à « donner à voir » ou mieux à « revoir » , à réviser et donner de l’étoffe à ces choses vues, le plus souvent à l’emporte-pièce Des peintures inspirées de la procession de la Sanch et une grande vitrine ouverte aux dessins complètent ce zoom sur la ville : du port dans son ensemble à ses gros plans sur les rochers, de ses visions de grandes barques à ses baigneuses vues de près, dans leur éclatante posture. Sans parler des parasols qui changent d’identité, et passent de leur fonction usuelle à un concert de rythmes, éclats de for mes et de couleurs
Jusqu’au 15 mars, Villa Pams, Musée d’Art Moder ne - Route de Port Vendres à Collioure. Tél. 06 84 15 06 48.
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MUSÉES
À MONTPELLIER
MCH
BTN
© D o n n o d E n e r t a i n m e n
Art numérique et jeux vidéo sont à l’honneur jusqu’au 4 janvier
AU MUSEE PAUL VALERY À SÈTE
Donation Jacques Clauzel
Ladonation Jacques Clauzel au musée Paul Valéry est constituée de vingt grandes toiles, verticales, de format bien au-delà de l’humain, car l’œuvre est toujours au-delà de l’être qui la produit Dans un but didactique, elle est accompagnée de 27 petites pièces per mettant de comprendre le parcours de cet artiste, reconnu également pour son travail de photographe et pour ses éditions de livres d’artistes
Résumer plusieurs décennies de production intense n ’est guère aisé Tentons toutefois d’y voir plus clair, dans cette œuvre exigeante et qui fait se succéder des séries très structurées et qui ne rechignent pas à recourir à la rigueur du pli On peut décomposer le travail de Jacques Clauzel en trois étapes L’une où il intervient à travers le protocole qu’il a mis en place depuis bon nombre d’années et qui lui fait choisir le kraft comme support d’élection, pour son humilité, pour sa couleur, sa maniabilité, sa plasticité, sans doute aussi parce que le papier se prête davantage à l‘écriture que la toile
La sur face, travaillée à l’horizontale, en est systématiquement subdivisée de façon à obtenir une trame structurelle, un peu à la manière du papier millimétré, la géométrie signifiant la rigueur que l’artiste entend imposer à son travail, et par là même sa prise de pouvoir sur un territoire délimité
Par ailleurs, considérant que le monde grouille de bruit, de couleurs et d’images, voire de contrastes violents, manichéens et réducteurs, Jacques Clauzel a restreint sa gamme au noir et au blanc, auquel s ’ajoute, bien sûr, la couleur sous-jacente du kraft A partir de ce protocole de base, de ces fondations, et partant au fil des jours d’un découpage de la sur face prédéter miné, dans une deuxième étape, Clauzel laisse en quelque sorte la peinture s ’autoproduire jusqu’à induire l’effet final
Il pulvérise la couleur, de façon à neutraliser l’intervention humaine et à laisser faire le hasard, jusqu’à obtenir un masquage après lequel la lisibilité ne serait plus possible C’est en ce sens qu’il procède par effacement ou voilage, par caches successifs Effacement de sa personne au bénéfice du travail que la peinture lui dicte, un peu comme un écrivain se laisse guider par la logique inter ne à son histoire Et masquage par successions de couches, par voiles successifs, car Clauzel
souhaiterait demeurer dans la légèreté Il y a ainsi toute une partie centrale, dans son travail, qui laisse libre cours à l’aléatoire, aux inversions de valeurs et d’effets de brillance ou de matité, de recherche de la nuance et naturellement de la lumière mais qui, contenue dans la prosodie sous-jacente, ne franchit jamais les limites d’une certaine sobriété, se coule en quelque sorte dans le creuset qu ’ on lui a confectionné au préalable De ce point de vue, Clauzel agit tel un poète qui s’imposerait des contraintes, et surtout des mar ges de silence, et laisserait les mots se mêler librement, afin d’obtenir des effets inattendus
Dans un troisième temps, la sur face est redressée, puis tendue ou non sur châssis, elle échappe à la fois à l’artiste et à la peinture qu’il parvient à orchestrer, et c ’est le regard de l’autre, du spectateur et en révèle ou relève le sens Un espace de silence, propice à la méditation, mais non à l’inaction
La peinture de Clauzel réclame un va-et-vient de l’éloignement vers la proximité et vice-versa, car ce que l’on apprécie de loin cache en fait bien des subtilités qui s ’ appréhendent au mieux de près Des épiphanies affleurent en sur face, qu’il s ’agisse de nuages aux for mes indécises, de subtiles échancrures et, en règle générale, d’apparition de nuances inattendues si l’on considère l’économie de moyens pratiquée par le peintre, de rouge, de bleu, de brun
De l’horizontale à la verticale l’œuvre, ayant subi l’épreuve des choix qui ont présidé à son élaboration, puis sa maturation particulière, a acquis sa dimension humaine, artistique et spirituelle, avec la lumière comme dénominateur commun à toutes les toiles C’est une impression de neutralité qui domine et fait que chacun peut se réfléchir en elle comme dans un miroir grâce auquel se retrouver Il reste à souligner l’extrême richesse de la production de Clauzel qui recherche des variations sur thème à la manière d’un musicien, et des modulations infinitésimales dans les nuances qui font sens BTN
Jusqu’au 25 janvier, musée Paul Valéry - 148, rue F. Desnoyer à Sète.
Tél 04 99 09 76 16
L’expohiver nale du MIAM nous plonge dans un univers où l’accumulation d’images est de mise
En fait, on pourrait penser que l’on se trouve dans une rue surpeuplée, dans un quartier mar ginal d’une grande métropole japonaise
Dès lors, l’on se sent comme étouffé par les multiples sollicitations iconiques que cette ville imaginaire propose et l’on se dit que le MIAM préfigure, en modèle réduit, les conditions de vie de bien des mégapoles
Ce dont n ’ont pas forcément idée les provinciaux sédentaires que nous sommes, y compris du côté du port de Sète où l’Extrême-Orient pourtant fascine artistes et galeristes
Côté œuvres, il est difficile de se repérer, un chat n ’ y retrouverait pas ses petits, mais il arrive au fond dans cet espace réduit ce qu’il nous arrive d’éprouver fréquemment dans la vie : à savoir que c ’est dans les foules que l’on rencontre l’être unique, ou le réseau social qui marquera note existence
De même, au MIAM, par mi des images innombrables de monstres, de créatures issues de mangas, de héros de BD, de scènes ouvertement por nos ou scatologiques - le collage qui emballe, l’installation qui sidère, le tableau qui séduit Heta-Huma, c ’est un peu tout ça : du « mal fait, bien fait » pour parodier la démarche d’un Fluxus de notre région (Filliou). Ou du « Pop art brut » - on appréciera l’oxymore En fait, nous sommes habitués à associer un nom à une œuvre ; la première chose que font les profanes, et certains spécialistes, c ’est de regarder le nom de l’artiste et le titre de l’œuvre sur le cartel Pour cette nou-
velle démonstration d’art modeste, en l’occurrence au pays du soleil levant, la situation se complique avec les noms qui ne nous disent pas forcément grand chose C’est qu’il ne faut pas aborder une expo du MIAM comme on aborde une expo habituelle C’est plus l’esprit du projet qui importe, que les lettres d’un nom que l’on aura vite oublié - à moins de se décréter spécialiste ou amateur passionné du genre Le mieux est donc de se laisser porter, de glisser sur ce qui nous agace ou nous rebute, à la recherche de
la rencontre : tel dessin chevelu d’Hanawa Masayochi, la fresque, grotesque et obscène des jumelles du duo Hamadaraka, les grandes compositions du maître du genre, Yumura Teruhiko Tout cela, par mi des installations qui ouvrent des perspectives intimistes, où le bruit s ’exprime en toute liberté, où la surchar ge est de mise, au fond tout comme dans nos sociétés de surconsommation générale, et plus précisément d’images Avec le sexe et la violence comme point de mire, et l’horreur refoulée dans toute son ampleur
Au demeurant, tous les supports sont sollicités : de la vidéo, d’ailleurs assez psychédélique ; des monstres lourds et avachis ; de la 3D ; du tatouage ; des adolescentes mutilées ou au masque trompeur ; une fresque immense à l’entrée ; des jouets dont ceux de PicoPico, qui ressemblent d’ailleurs à ceux de Di Rosa ; des tissus suspendues des toiles libres Et trois générations de graphistes under ground
Parallèlement à ces quarante ans d’avant-garde, graphique et nipponne, le Miam expose les artistes du « Der nier Cri » , fédérés par Pokito Bolino Les œuvres japonaises et européennes se conjuguent ou se succèdent d’ailleurs avec subtilité donnant une impression de cohérence d’ensemble
La suite à voir à Marseille, du côté du Cartel de la Friche de la Belle de mai
Jusqu’au 1er mars, MIAM - 23, Quai Maréchal de Lattre de Tassigny à Sète.
Tél. 04 99 04 76 44. www.miam.or g
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MUSÉES
BTN
AU MIAM À SÈTE Hema-Uma
À BÉZIERS 6ème Festival Mangamania
LaMédiathèque André Malraux et les médiathèques du réseau de la Communauté d’agglomération Béziers Méditerranée se mettent à l’heure du Japon pour la 6ème année, et proposent une immersion complète au pays du soleil levant avec le Festival Mangamania
Une occasion unique de partir à la découverte de cet archipel fascinant qui mêle à merveille tradition, hyper-moder nité et excentricité, et de vivre au rythme des mégalopoles les plus grouillantes et par mi les plus attractives du monde
Au vue de l’impressionnante créativité culturelle de ce pays, la programmation s ’est une nouvelle fois enrichie et de nombreuses nouveautés sont au programme avec des ateliers dans lesquels on pourra apprendre à fabriquer des lanter nes japonaises, à réaliser des kokeshi, à dessiner des personnages de mangas, à créer des compositions florales avec l’art de l’ikebana, à sculpter et découper le papier selon les règles du kirigami
Mais également se détendre avec une séance de qi gong, parler le japonais ou encore s’initier à l’écriture japonaise Il y aura aussi les incontour nables tour nois de jeux en réseau et de sumo, le cosplay, une après-midi Pokémon, ainsi qu ’ une conférence sur le thé et sur la littérature japonaise
Programme en février :
• Mar 3 à 18h30 : Cinémam Manga
• Ven. 6 à 14h : Cinémam Doc
• Sam. 7 à 14h : Atelier Lanter ne -
« Rétrogaming » . A 15h : Atelier Ikebana
• Mar 10 à 14h : Atelier Lanter ne
A 16h : initiation au Japonais - tour noi de Sumo
• Mer. 11 à 14h : Atelier Dessin
« mangakas » A 16h : Défi Dessin
« mangakas »
• Ven. 13 à 14h : « Cosplays » défilé déguisé manga A 16h : Initiation à l’écriture japonaise
• Sam 14 à 14h : après-midi Pokémon A 15h : Conférence-dégustation autour du thé
• Dim. 15 à 15h : démo d’Aïkido
• Mar. 17 à 14h : Atelier Paper-Toy
A 16h : cours d’initiation au Japonais
A 18h : Soirée Enquête
• Mer. 18 à partir de 14h : après-midi Jeux de Société A 15h : Atelier de création Kokeshi (poupées)
• Ven 20 à 16h : tour noi de SumoInitiation à l’écriture japonaise - « Carnet de Voyage Numérique »
• Sam. 21 à 10h : Initiation Qi Gong (gymnastique) - Atelier Kirigami (découpe de papier) A 14h : Conférencedébat sur la littérature japonaise
Du mar di 3 au samedi 21 février à la Médiathèque André Malraux www mediatheque-beziers-agglo or g
AU MRAC L -R À SERIGNAN Pierre Bismuth
On n ’est jamais déçus, dès lors que l’on se déplace sur Sérignan, d’abord parce que l’espace est de plus en plus imposant (il va s ’agrandir sous peu) et que l’on en prend ainsi plein les mirettes Ensuite parce que les artistes exposés font souvent partie de ceux dont on parle, et que l’on a donc grande envie de découvrir Enfin parce que la programmation est toujours de qualité, ce dont rend compte en particulier la collection à l’étage, d’un rare éclectisme (abstraits lyriques français, Figuration narrative, Supports-Sur faces, artistes ayant eu droit à une expo temporaire Pierre Bismuth est surtout connu pour ses murs remodelés, évidés et changeant ainsi de fonction, ainsi que le prouve l’installation monumentale du rez-de-chaussée « Quelque chose en moins, quelque chose en plus » se compose en effet de deux cloisons de plâtre et bois sur toute la longueur de l’immense salle, sur les colonnes desquelles elles s ’appuient Elles sont évidées de manière régulière et assez importante et les parties ainsi récupérées sont empilées en véritable volumes sculpturaux (ceux qui cherchent des rapports entre Architecture et Arts plastiques ne seront pas ici déçus du voyage) L’épaisseur des cloisons fait que les plus minces peuvent s ’ y faufiler ou les traverser : un rêve ! Le mur devient ainsi plus plastique et léger et sa fonction est moins de séparer que d’ouvrir sur de multiples points de vue A l’étage, on est régulièrement sollicités par des toiles brutes sur lesquelles est évoquée une potentielle per for mance, dont nul ne sait si elle a été réalisée Il s ’agit de faits les plus simples, comme de se mêler à des visiteurs expos, de se rendre chez un commerçant de la ville etc Ainsi une attitude se fait concept Le virtuel vaut pour le réel Ensuite l’artiste décline, soit au néon plus ou moins lar ge, tel un relief mural, soit à la peinture, soit au fusain, une série de slogans autour du « Coming soon » cette invitation toujours perpétrée à renouveler notre satisfaction du besoin par l’image au cinéma ou par la sollicitation publicitaire La série à la fois la plus séduisante et sans doute aussi la plus amusante est consacrée au parcours de la main de grands noms du savoir ou de l’image On pense aux actrices Cyd Charisse et Sophia Loren, Greta Garbo ou Ingrid Ber gman , en photographie rehaussée au marqueur indélébile sur plexiglas Une mention spéciale à la vidéo du psychanalyste que l’on a qualifié de structuraliste, le bavard et autoritaire, Jacques Lacan, devant un gâteau de gestes expressifs, face à Sigmund Freud, sur un autre écran, muet et paisible Il s ’agit de reprendre sur l’un de leurs clichés célèbres, le parcours de leur main et d’en faire
un dessin au trait abstrait La main reprend ainsi ses prérogatives par rapport aux technologies avancées L’artiste révèle le contenu tacite d’une image apparente et se per met de surcroît d’ironiser sur la gestualité de type expressionniste Après tout le geste ne précède-t-elle pas le bla bla ? Et ne dit-on pas : joindre le geste à la parole ? Une autre série, Cyclos, est inspirée des décors de studios dits d’incrustation (Vous savez, la météo !) Pierre Bismuth en a reconstitué un du genre, tapissé de vert, « Chroma key green » Mais surtout il les a déclinées en peinture, en sculpture voire même en décor restreint, selon diverses modalités de présentation : petits, moyens, de taille humaine ou au contraire immenses, jusqu’au très grand for mat d’un mur Dans la der nière pièce, Pierre Bismuth redéfinit des affiches de cinéma qu’il combine avec l’Histoire de l’art : L’inévitable Marcel Duchamp, de profil et en ombre chinoise supplante Sherlock Holmes ; Ton Cruise se laisse voler la vedette par un Dog de Jeff Koons, Et Clint Eastwood , en noir et blanc, est rebaptisé (ED) Ruscha On a également une série nouvelle de « Coming soon » , cette fois avec des objets trouvés en quelques puces et encadrés sous verre Un rappel est fait des cercles du mur évidé, face à cet autre mur géant, tout de vert vêtu, où projeter nos images, comme à la télé Une exposition brillante, riche en surprises, généreuse et variée, comme on les aime
Le MRAC L -R , ce sont encore les deux œuvres in situ d’Ar melle Caron (Cours de l’Orb sur les plafonds des couloirs), et Sylvain Fraysse et sa grande fresque du Domaine d’Orpellières tout proche
Son incroyable collection, régulièrement renouvelée : Actuellement, de superbes tableaux de Messagier, Stampfli, Figarella, Desgrandschamps, Des Gâchons, des installations de Tatiana Trouvé, Didier Marcel ou Guillaume Leblon, la fameuse cabane de Buren, un incroyable trompe l’œil d’Ann Veronica Janssens, les piranésiens tuyaux de Richard Fauguet, Deux Yves Bélor gey, un dessin érotique Crumb Et, dans le cabinet d’art graphiques justement : Dezeuze dans la donation Jean Hommais, Frédéric Khodja, Pencréac’h, et même Lévêque De quoi y passer du bon temps, en commençant par le prendre
Jusqu’au 22 février, MRAC L-R - 146, avenue de la Plage à Sérignan. Tél. 04 67 32 33 05.
MUSÉES D’ALÈS ET D’UZÈS
La Biennale SUDestampe
Jusqu’au mois de février, les musées d’Alès et d’Uzès ouvrent leurs portes aux artistes de la Biennale SUDestampe 2014 qui laissent entrevoir toute la richesse et la diversité de l’estampe contemporaine
Au programme :
• Jusqu’au 31 décembre : Florence Barbéris et Mir eille Laborie Ces deux artistes ont choisi de s’infiltrer dans les collections du musée et d’en proposer des versions bien personnelles D’une manière très originale, les spectateurs voient double dans les vitrines, entre les objets anciens et les variations contemporaines imaginées par le duo de créatrices Arriverez-vous à reconnaître leurs interventions ? Un véritable jeu de piste à travers les salles du musée, pour voir les collections d’un autre œil
Musée Georges Borias - Place de l’Evêché à Uzès Tél 04 66 22 40 23 http://uzesmusee blogspot fr/
• Jusqu’au 1er février : « Contrastes » Treize graveurs contemporains sont rassemblés pour présenter leur travail au musée Pierre André Benoit et au musée du Colombier à Alès Cette exposition sur deux lieux aborde toutes les techniques de la gravure : la chalcographie, l’eauforte, la lithographie, ou encore la linogravure Autour du thème du contraste, les artistes invitent à une rencontre unique avec leur art et leur univers Musée PAB - Rue de Brouzen à Alès Tél 04 66 86 98 69 et musée du ColombierRue Jean Mayodon à Alès Tél 04 66 86 30 40
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MUSÉES
BTN
À LA MÉDIATHÈQUE EMILE ZOLA À MONTPELLIER Max Rouquette
Une exposition événement est organisée à la médiathèque centrale d’agglomération Emile Zola, Max Rouquette, la liberté de l’imaginaire en hommage au grand écrivain régional, un des plus célèbres écrivains occitans, décédé en 2005 A travers cette exposition patrimoniale, il est proposé au public de découvrir une partie de la donation faite à la médiathèque Près de 200 documents, livrets manuscrits, photos, dessins, lettres sont ainsi présentés pour l’occasion En 1997, Max Rouquette dépose à la médiathèque centrale d’Agglomération Emile Zola un fonds de 500 titres, constitué essentiellement de manuscrits et de tapuscrits En 2013, son fils JeanGuilhem Rouquette enrichit le fonds initial de 1 871 lettres, 940 dessins, 7 121 feuillets manuscrits, 21 éditions, 1 300 photographies Près de 200 pièces de ce fonds unique ont été sélectionnées pour retracer le parcours de l’écrivain Les feuillets manuscrits et éditions d’ouvrages emblématiques, tels Verd Paradis ou Ils sont les bergers des étoiles, ouvrent l’exposition sur la période de consécration de Max Rouquette. Ses liens avec les hommes et les femmes de son temps, Frédéric Mistral, Henri Frère, Colette sont ensuite évoqués avant de cheminer jusqu’à sa jeunesse De son enfance à
son action dans le siècle, l’attachement à ses racines est largement illustré dans cette exposition révélant une partie de l’intimité de cet homme de lettres De nombreuses animations accompagnent l’exposition Programme complet sur le site Jusqu’au 28 février, médiathèque centrale d’Agglomération Emile Zola à Montpellier Tél. 04 67 34 87 00. www.médiatheque.montpellier-agglo.com
À PIERRESVIVES À MONTPELLIER « Terre d’Enfance »
Al’occasion du 25ème anniversaire de la Convention des droits de l’enfant, le Département de l’Hérault propose de célébrer cet anniversaire à pierresvives, en partenariat avec l’UNICEF, avec près de 100 manifestations jusqu’à Noël
Au programme : spectacles, cinéma, ateliers, conférences et rencontres à travers différentes thématiques Mais aussi des des expositions
Jusqu’au 31 décembre :
• Dans le Hall d’accueil : « Petits d’hommes », un parcours photographique de Pierre-Jean Rey qui a réalisé une série de portraits d’enfants du monde entier et qui, au-delà de la beauté, de l’émotion, du choc, nous questionne sur notre humanité
• Dans la galerie : « Une enfance de l’art », des photographies, installations ou sculptures qui évoquent des perceptions de l’enfance, dans l’ironie, la tendresse ou le contraste, révélant conjointement l’évolution du statut de l’enfant dans son rôle et sa représentation sociale
• A l’Atelier de l’histoire : « Les enfants de l’histoire » , archives, photos, films anciens interrogent sur la place occupée aujourd’hui par l’enfant, fruit d’une évolution historique sur le temps long
• Dans la boutique : « Les doigts pleins d’encre », une reconstitution d’une classe des années 1920 avec plus de 200 objets : tables, tableaux, cahiers, livres, plumiers, buvards, plumes, trousses, cartables, ardoises…
• A la Maison Départementale des Sports : « Grandir avec le sport », photos et films documentaires revisitent l’histoire du sport au travers des méthodes éducatives d’apprentissages et de transmission de la fin du 19ème s au 20ème s Du 14 janvier au 21 février : pierresvives conclue sa trilogie autour des droit avec le peintre Pierre Four nel qui expose ses tableaux et objets Son inspiration ? La déclaration universelle des droits de l’homme et du citoyen de 1789, retranscrite dans ses 17 articles
Considéré comme la matrice de toute doctrine humanitaire universelle, ce texte exprime un idéal commun pour protéger tous les peuples, toutes les ethnies 21 tableaux, reprenant les textes des 17 articles, sont exécutés sur panneau de bois et constitués de sable fixé par la résine acrylique, par fois rehaussé de pigments naturels Des objets, gravés d’écritures mystérieuses - livres, personnages statues, galets - complètent cette immersion dans l’univers mythique et imaginaire de l’artiste
A découvrir à pierresvives - 907, rue du Professeur Blayac à Montpellier. Tél. 04 67 67 30 00. http://pierresvives.herault.fr/
À
DOMINIQUE BAGOUET À MONTPELLIER
savoir à La Lumière
Avec l’exposition Du Savoir à la Lumière - Les collections des universités montpelliéraines, à l’Espace Bagouet, la Ville de Montpellier réaffir me sa volonté de sauvegarder les collections du patrimoine que les Montpelliérains pourront se réapproprier L’exposition révèle près de 300 pièces des collections des trois Universités, pour la plupart classées au titre des Monuments Historiques Végétaux, planches anatomiques, tableaux, dessins, ouvrages, sculptures , choisies par la Ville de Montpellier, en accord avec la DRAC et les trois Universités, pour leur originalité
Les collections historiques, artistiques et scientifiques des Universités, ont été enrichies au fil des siècles par des professeurs et des étudiants, lors d’échanges, de dons ou d’achats auprès de particuliers ou d’institutions Souvent gardées à l’abri des regards, elles sont aujourd’hui présentées au public montpelliérain, qui a jusqu’au 1er février pour les découvrir Des visites guidées sont or ganisées tous les mercredis, à 11h, 14h30 et 16h, sur inscription : visites@ville-montpellier fr ou Tél 04 67 66 88 91 Jusqu’au 1er février, Espace Dominique Bagouet, Esplanade Charles De Gaulle à Montpellier. Tél. 04 67 63 42 78. www.montpellier.fr
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L’ESPACE
Du
© D R
EXPOS
Photo de Max Rouquette
3 et 5 rue Pierre Flourens, Béziers
À LA GALERIE PLURIELLE À SÈTE Grégogna
Quelitinéraire pour cet artiste singulier à l’œuvre plurielle ! Poussé par son désir de création, il a évité les routes balisées par les modes, les académismes et les glorioles Il a préféré redonner vie au minéral, au végétal, aux objets délaissés Rendant visible une réalité cachée par l’illusoire prétention de l’homme, Grégogna transfor ma ainsi une grise digue en une gigantesque fresque colorée Mais les vérités dérangent Et l’œuvre intitulée « Je chante sur mon chemin » fut un jour jetée à la mer Des ceps de vignes, juste bons pour la grillade, émouvaient Grégogna, qui leur ouvrait alors les yeux vers de modestes regards avertis Boîtes de conserve écrasées, tissus, chiffons, lambeaux de plastique, jouets cassés, articles ménagers désossés autant de fragments de notre histoire que l’artiste recueillait, transfor mait et habitait, leur redonnant vie pour les générations futures « L’Anartiste » , en
effet, était non seulement peintre, dessinateur, assembleur, mais il était aussi et surtout un élégant poète - inventeur de nouveaux mondes Grégogna, un créateur fidèle à lui-même, cohérent et subtil, déter miné dans une démarche qui, si elle se situe aujourd’hui dans un registre plus fréquenté, ne l’était pas à ses débuts Pour tout cela, il était et reste un précurseur et il doit être reconnu comme tel
Jusqu’au 12 janvier à la Galerie
Plurielle - 76, Grand’rue Mario
Roustan à Sète
Tél 04 67 43 37 71 www.galerieplurielle.fr
À ACMCM À PERPIGNAN Valerio
Adami
À AD GALERIE À MONTPELLIER
Philippe Pasqua
Artiste français à la renommée inter nationale, présenté à New York, Dubai, Miami et prochainement Los Angeles, Philippe Pasqua est entré dans des collections et fondations prestigieuses comme la collection Rothschild et la fondation Guy Laliberté avec des œuvres monumentales Pour cette exposition, AD Galerie présente des œuvres se distinguant par une peinture figurative singulière où les visages se matérialisent dans la couleur, révélant toute la vulnérabilité de l’être humain : la figure humaine est représentée avec la franchise du réalisme et l’intensité de l’expressionnisme, avec des sujets caractéristiques de l’artiste L’éner gie et l’émotion qui émanent de ses peintures donnent une impression de vie, de puissance, de violence par fois Sa motivation première n ’est pas l’esthétisme mais l’expressivité Conjointement à l’exposition de peinture un autre aspect majeur de son travail est pré-
senté : la sculpture monumentale en bronze ou en résine Jusqu’au 20 décembre à AD Galerie - 40, Allée Giacometti à Montpellier. Tél. 04 67 83 61 93. www.adgalerie.com
À LA GALERIE SOPHIE JULIEN À
BÉZIERS
Laurence Gibert
Peintre
d’origine italienne, Valerio Adami vit à Paris, mais travaille régulièrement en Italie For mé à l’académie des BeauxArts de Milan, il fait partie de la Nouvelle Figuration Très influencé par les cultures occidentales et orientales, ses peintures ont souvent trait à la littérature, la poésie et le voyage On reconnaît une œuvre d’Adami aux couleurs vives et acidulées qu’il utilise ainsi qu ’ aux aplats contour nés de noir, rappelant le style de la bandedessinée La couleur devient son plus fort symbole et lui confère le rôle de remplir l’espace par saturation, figurant l’absence de doute et d’inachèvement Il lui donne donc une dimension psychologique, tout en évitant de tomber dans le réalisme Connu et célébré pour le style qui le caractérise : figures et objets déconstruits, démultipliés ou décalés, bordés d’un contour qui doit ses allégories à la pensée de la « for me close » , Adami a inspiré avec son travail beaucoup d’écrivains (Carlos Fuentes, Italo Calvino, Helmut Heissenbuttel, Octavio Paz, Antonio Tabucci, Pascal Quignard) et des historiens de l’art (Marc Le Bot, Dore Ashton, Daniel Arasse). Ses tableaux ont été abondamment analysés et commentés par les philosophes Jean-François L yotard, Jacques Derrida et Michel Onfray ont écrit sur son œuvre des pages essentielles
Du 24 janvier au 5 avril à ACMCM. 3, Avenue de Grande Bretagne à Perpignan. Tél. 04 68 34 14 35. www.acentmetresducentredumonde.com
Pourpasser les fêtes de fin d’année, la Galerie Sophie Julien apporte un peu de couleurs et de nature avec les œuvres de Laurence Gibert dans cette exposition intitulée « Histoire naturelles » Actrice de la scène des arts plastiques, Laurence Gibert exprime depuis 30 ans l’exubérance du monde végétal à travers ses expositions d’art contemporain Originaire d’Afrique, elle découvre la France en 1979 et entre à l’école d’Architecture en 1982 puis à l’école des Beaux-Arts de Bordeaux où elle or ganise sa première exposition
Son sujet ? Les fleurs « Sensuelles, érotiques pour les uns, décoratives, esthétisantes, séduisantes, pour les autres, ou encore chargé du féminin, de l’épanouissement, de narcissisme ou de la futilité elles sont pour moi juste un prétexte qui me permet d’explorer mon intention de prédilection : l’aléatoire, le fortuit, l’accident, explique l’artiste Avec ce sujet bavard, chacun pose son histoire sur le miroir de la toile, comme une crème de beauté, chacun prend soin de soi avec l’énergie de la peinture Mais ce qui m ’attire, c ’est ce que ce sujet me permet : rendre compte de l’informel, oublier la représentation pour être au plus près de la surprise, du plaisir comme on déballe un cadeau » Du 12 décembre au 11 janvier à la Galerie Sophie Julien - 3 et 5 rue Pierre Flourens à Béziers. Tél. 06 31 19 92 76.
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EXPOS
présente
Œ u v r e s d ’ A r t i s t e s L u n e t i e r - O p t i c i e n d i p l ô m é
Studio de création et fabrication de lunettes Verres optiques et solaires
Avellaneda - Battista - Besiné - Bessil - Blondel - Bonafé
Calvet - Couderc - Cornu - Coulomb - Courdier - Dezeuze
Desnoyer - Dubout - Faure - Kaplan - Lambert - LombardoMinaux - Penraat - Priking - Pialot - Seguin - Vigud
10, rue Saint Firmin 34000 Montpellier
Tél.-Fax : 04 67 66 37 30 – email : galeriedartreno@wanadoo.fr
2, Bd Maréchal Joffre - 66400 Céret 04 68 68 90 62 - 06 16 41 52 50 art.vision66@sfr.fr
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Jean Lecointre à La Fenêtre
Artiste atypique de la scène graphique contemporaine, Jean Lecointre est un véritable chirur gien du collage numérique. L’exposition « Greenwich » , programmée par le Centre d’art La Fenêtre revient sur près de 20 ans de créativité débridée et propose une fascinante immersion dans un univers parallèle, peuplé de personnages à l’ADN plus que douteux Concoctées à l’aide d’un savant mélange de photographies vintage et d’une cuisine infor matique très personnelle, enracinées dans la science-fiction et le glamour des Trente Glorieuses, les œuvres présentées livrent une satire loufoque et inspirée de notre quotidien A noter que le jeudi 8 janvier, Jean Lecointre sera présent à La Fenêtre, accompagné de Laurent Zorzin, co-directeur de la galerie Arts Factory et fondateur de l’agence parisienne La Superette Cette rencontre per mettra d’aborder tout particulièrement la question du rapport de l’artiste à la commande et de la diffusion de ses œuvres au-delà des logiques d’exposition
Jusqu’au 24 janvier à La Fenêtre 27, rue Frédéric-Peyson à Montpellier.
Tél. 04 67 64 23 90. www.la-fenetre.com
Mabel Palacín
au FRAC L.-R. et à l’ESBAMA
Depuis le début du mois de novembre, Le FRAC Languedoc-Roussillon et l’École Supérieure des Beaux-Arts de Montpellier présentent conjointement une exposition monographique de l’artiste espagnole Mabel Palacín Vivant et travaillant entre Milan et Barcelone, elle est aujourd’hui l’une des figures emblématiques d’une génération qui analyse avec pertinence les moyens actuels de production des images et leur puissance de questionnement dans l’art contemporain et d’analyse de la réalité Cette exposition en deux volets constitue une double façon d’expérimenter le travail de l’artiste, selon les points de vue proposés par ces deux contextes institutionnels A travers cet accrochage, le FRAC L-R et l’ESBAMA espèrent nourrir les enjeux que l’image représente dans l’art actuel et dans la société, dans la vie des individus en prise avec des techniques complexes et qui posent la question de l’espace collectif
Dans un tout autre registre, le FRAC L -R expose jusqu’au 20 décembre au hTh, CDN de Montpellier, Match de football Berlin-Barcelone, une installation vidéo d’Ann Veronica Janssenns
Jusqu’au 19 décembre au FRAC
L.-R. - 4, rue Rambaud et à l’ESBAMA - 130, rue Yéhudi Ménuhi à Montpellier.
Tél. 04 99 74 20 35. www fraclr or g
Aaron Siskind au Pavillon Populaire
Sous la houlette de Gilles Mora, directeur du Pavillon Populaire et grand spécialiste de la photographie américaine à laquelle il a consacré plusieurs ouvrages, l’exposition rassemble pour la première fois plus de 200 tirages originaux du photographe Aaron Siskind (1903-1991) L’originalité de cet artiste, sans précédent dans la photographie américaine, a pu créer un contresens sur son œuvre, tendue entre l’influence de Walker Evans et celle de l’européen Moholy Nagy Celle-ci, commencée dans les années 1930 sous le signe d’un réalisme documentaire des plus rigoureux prend, à partir des années 1950, sous l’influence et la fréquentation des peintres de l’Expressionnisme abstrait, une allure résolument abstraite, expérimentale, au for malisme symbolique difficile, exigeant dont on a eu du mal à expliquer un passage aussi radical d’une esthétique à une autre Cette exposition tente, de façon exhaustive, d’expliquer ce cheminement Jusqu’au 23 février au Pavillon Populair e - Esplanade Charles De Gaulle à Montpellier.
Tél. 04 67 66 13 45. www.montpellier.fr
Sébastien Picard à L’Insensé
Pour ter miner cette année 2014, le restaurant L’Insensé des frères Pourcel, situé à côté du musée Fabre de Montpellier accueille « Vitraux » , une exposition personnelle de Sébastien Picard Dès son plus jeune âge, cet artiste est attiré par les couleurs et les jeux de lumière ; rapidement c ’est le mouvement et la matière qui vont l’obséder Après des études secondaires d’Arts plastiques et les Beaux-Arts de Dijon, il va chercher sa voie et le support de sa véritable expression à travers les différentes techniques : peinture à l’huile, acrylique, aquarelle, pastel, encre, fusain et sculpture Ses maitres seront Monet, Combas et Soulages Sa peinture porte la marque de sa propre personnalité et des couleurs méditerranéennes Travailleur achar né, il n ’ aura de cesse de par faire sa peinture ; de chercher le rythme, les couleurs, le mouvement, dans une perpétuelle évolution du rendu le plus proche de sa sensibilité qu’il transcende sur la toile Jusqu’au 31 décembre au restaurant L’Insensé - 39, Boulevar d Bonne Nouvelle à Montpellier. Tél. 04 67 58 97 78
« Nous sommes la nuit » à la Galerie A La Barak
Depuis le 15 novembre, la galerie montpelliéraine A La Barak présente « Nous sommes la nuit » , une exposition qui regroupe 8 photographes, 8 regards sur la nuit « Nous sommes ce que la nuit dit de nous, ce qu ’elle nous inspire, expliquent conjointement les photographes L’obscurité qui donne le relief de notre siècle, entre ses peurs et ses espoirs, ses croyances et ses désillusions, nous sommes l’attente et l’ivresse, le danger et la fête, le calme avant la tempête, nous sommes un point de vue, une esthétique et une architecture » On retrouve dans cette exposition le travail de Laure Abouaf, Melania Avanzato, Camille Marie Bieber, Guillaume Ducreux, Zacharie GaudrillotRoy, Benjamin Lorieau, Julien Richetti et Ar naud Thomas accompagné d’une illustration sonore de Romain
Constant
Jusqu’au 15 janvier à la Galerie
A La Barak - 10, rue de la Petite Loge à Montpellier.
Tél. 04 67 86 98 21. www alabarak com
C’est en mairie de Juvignac que le plasticien José-Xavier Polet présente des travaux abstraits d’une facture simple, presque naïve Et pourtant, paradoxalement, l’artiste ne dissimule pas un côté cérébral « Mon travail n ’est pas fait pour l’œil, ni pour le cerveau mais pour donner à penser, explique-t-il Il s ’agit d’explorer les mécanismes de base de la cognition humaine Ou plutôt de m ’ avancer sur les passerelles qui relient les sciences cognitives et les arts plastiques » Originaire de Belgique, JoséXavier Polet partage son temps entre le Gard et la Picardie depuis une dizaine d’années Son travail d’artiste est char gé de réminiscences asiatiques autant que d’interrogations sur l’importance de la ligne et de la for me Et, à sa manière toute personnelle, il aborde les grandes questions que les sciences cognitives et l’étude du cerveau ont soulignées : l’importance du jeu, de l’ambiguïté et du paradoxe Sans oublier l’intentionnalité et l’aléa qui nous ramènent aux questions fondamentales sur le libre-arbitre
Du 26 janvier au 13 février à la Mairie de Juvignac - 997, les Allées de l’Europe
Tél. 04 67 10 42 42.
www.ville-juvignac.fr
– page soixante-dix-sept –
EXPOS
® A a r o n S i s k n d F o u n d a t o n
« Chicago Nude » photo de Aaron Siskind
José-Xavier Polet à Juvignac
Collage numérique de Jean Lecointre
Marie Andréász à l’Agence Galerie
Jusqu’au début du mois de janvier, l’Agence Galerie à Cler mont l’Hérault expose les photographies de Marie Andréász sous le titre de rêver photographier rêver « Mon univers est empreint de silence Le silence m ’est une nécessité Il m ’oriente vers l’essentiel : un espace rythmé de constructions dépouillées, “le parti pris des choses“, explique l’artiste sur son œuvre Réinventer cette réflexion à la manière d’une variation Se distancier d’un siècle trop bavard, se détour ner du bruyant, s ’abandonner au regard des choses dites de tous les jours et qu ’ on oublie de voir dans le brassage du coutumier : la photographie comme gardienne de l’ombre et de la lumière Oublier le temps chronologique, privilégier celui du rêve, opter pour une économie de moyens dans la réalisation de mes images Dans le songe de la chambre noire cohabitent photos et mémoires de la photo Ce sont comme des strates qui se confondent les unes avec les autres Par un simple grain de lumière, par une ombre discrète, chaque image contient la suivante Et c ’est à l’infini »
Jusqu’au 7 janvier à l’Agence Galerie - 1, Place de la République à Cler mont l’Hérault.
Tél 04 99 91 44 44 www agencegalerie fr
Ariane Fruit
à la Maison de la Gravure Méditerranée
Diplômée de l’Ecole de photographie des Gobelins en 2000, Ariane Fruit développe son travail de photographe à travers le dessin et la gravure depuis une dizaine d’années La ville secrète, dans son aspect sauvage et désor ganisé, est l’une des thématiques principales de sa recherche artistique Dans les couloirs du métro parisien, aux heures de pointe, on se croise, on s‘évite, on se glisse dans la foule de manière instinctive, automatique Les voyageurs-fantômes circulent dans un temps calculé Au rythme des filatures involontaires les pensées se dilatent, le temps du transport est aussi un temps de répit, où l’esprit peut s’échapper
Le regard comme le corps sont toujours en mouvement, on ne fait qu ’apercevoir des visages, des silhouettes, des ombres Ces visions sont des instantanés, comme ceux que peuvent enregistrer l’appareil photo
A partir de photographies prises dans le métro Ariane Fruit a réalisé une série de linogravures de ces corps en mouvement, grandeur nature, qui ont été imprimées lors d’une résidence à la Maison de la Gravure Méditerranée
Jusqu’au 12 janvier à la Maison de la Gravur e Méditerranée105, chemin des Mendr ous à Castelnau-le-Lez.
Tél. 06 76 07 85 98.
http://maisondelagravure.eu
Cristina Correcher Velarte à Lattes
Artiste autodidacte, Cristina Correcher Velarte a tenu à sauvegarder son indépendance créative, en évitant les voix officielles S’adonnant à la danse et à la peinture, sa vision du monde est particulière « J’analyse la vie en profondeur, je me plais à disséquer les mécanismes de la psyché humaine et les rouages de la société, explique-t-elle Le développement personnel est ma quête et l’expression artistique est le principal véhicule que j’ai trouvé pour y parvenir » Dans sa création picturale, les portraits sont une grande source d’inspiration « A travers le visage de mon sujet, je cherche à captiver l’invisible, cette partie intime de l’individu qui est une part d’humanité que j’aime envisager dans son entier Les éclats que j’utilise dans mes collages pour recréer une nouvelle image, sont pour moi une analogie de notre monde Monde composé de chacun d’entre nous, aussi différents soyons-nous, et répondant à une réalité commune » Parallèlement à sa production picturale, Cristina Correcher-Velarte exerce une activité de per for mance de danse d’improvisation et interprétation en salsa-fusion Elle proposera d’ailleurs une per for mance lors du ver nissage de l’exposition le 18 décembre à 19h30
Jusqu’à fin février au restaurant Le Brasero - 1, Avenue de la Fontvin à Lattes. Tél. 04 67 22 30 18.
Ingrid.B au Crès
Jusqu’à la fin du mois de janvier, Ingrid B présente au restaurant Le Mas des Filles « Rock’n Dog Connection » une exposition qui regroupe ses nouvelles toiles, sa collection de sculptures de bouledogues colorés, mais aussi ses coussins et reproductions sur tissu et dibond Artiste autodidacte, Ingrid B peint et dessine depuis toujours Fascinée par les couleurs et la lumière, elle s ’est essayée dans de nombreuses techniques : créations de bijoux, décoration d’intérieur, composant objets et miroirs en mosaïque, donnant vie à des chutes de bois transfor mées en personnages bizarres, qui lui ont permis de faire ses gammes Puis, elle découvre l’huile et s ’ y adonne avec passion pour acquérir la maîtrise des contraintes et connaître la joie de l’expression pleinement libérée Son imagination traverse plusieurs thèmes tel que la mer, la corrida, la fête, le cabaret ainsi que le Flamenco inspirée par l’ambiance méridionale des grandes ferias Dans ses créations, Ingrid B nous surprend par une figuration libre, provocatrice, insoumise, dévorée par la puissance des couleurs éclatantes qui per met à ses différentes œuvres de devenir de véritables témoignages de la joie de vivre
Jusqu’au 31 janvier au Restaurant Le Mas des Filles - Domaine du Mas du Pont au Crès Tél 06 86 92 92 93
Henri Darasse à la Chapelle du Quartier Haut à Sète
Après son exposition au Château d’Assas en 2012, Henri Darasse expose ses nouvelles rouleaugraphies (peintures au rouleau) à la Chapelle du Quartier Haut à Sète Comme dans les frottages de Max Er nst, la toile est posée sur des structures diverses (fers for gés, balcons, sols) que le « rouleautage » , comme dit l’écrivain Pierre d’Ovidio, doit révéler
A travers ce processus d’apparition/ disparition de la structure, la diversité des effets du rouleau produit une écriture picturale originale La démarche d’Henri Darasse consiste donc à expérimenter toutes les potentialités des effets du rouleau sur la toile qui agit comme un révélateur et qu’il nomme rouleaugraphies
En changeant ces structures, il obtient toute une variété d’effets Il ne s ’agit pas pour autant de faire une simple empreinte, le jeu pour le peintre consiste au contraire à faire apparaître et disparaître la structure en accentuant les effets picturaux du rouleau
Originaire de Sète, Henri Darasse a une double for mation, philosophique et artistique : professeur agrégé de philosophie il est également diplômé de l’Ecole des Beaux arts de Toulouse Jusqu’au 4 janvier à la Chapelle du Quartier Haut - Grande Rue Haute à Sète.
Tél. 04 99 04 76 00. www sete fr
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EXPOS
Marie Andréász à l’Agence Galerie à Clermont-l’Hérault
Ingrid B au Restaurant Le Mas des Filles au Crès
Rencontres
Du 28 novembre 2014 au 21 février 2015 Avec Clair e Colin-Collin, Iza bela Kowalczyk et Catherine Sérikof f La V igie-Ar t Contempor ain 32 rue Clérisseau - 30000 Nîmes la.vigie-art.contemporain@wanadoo.fr Tél. 04 66 21 76 37 Fermé du 20 décembre 2014 au 5 janvier 2015 inclus
n°44
Alain Cheval Actuellement à la Galerie Paul Riquet Allées Paul Riquet à Béziers www.alain-cheval.com alain.cheval.artiste@sfr.fr Francis Duval Peintre Jusqu’au 30 janvier 2015 à la Galerie Art Fresque Povera 6, Bd Ernest François à Sommières www.artfresquepovera.org www.francisduval.com
EXPOS
« Frimas Divers »
à la Galerie Art Fresque Povera
Après s’être mise à nu à la fin de l’été, la Galerie Art Fresque Povera, située dans le centre historique de Sommières remonte le chauffage pour l’hiver avec une exposition intitulée « Frimas Divers » Elle y présente les œuvres de 13 artistes de la région mais également venant de Toulouse, Marseille ou Paris Exposition sans thématique précise, tous les styles et tous les genres sont représentés (d’ou le divers du titre)
Ont été seulement retenus les couleurs, les gris les noirs, quelques pointes de patos et de réflexions dubitatives, juste un souffle d’air d’hiver pour balayer une longue année frileuse A noter que les œuvres présentées sont toutes à portée de bourse et peuvent s ’avérer être de très jolis cadeaux de Noël
Les artistes participant à cette exposition : Daniel Villasante, Pascal Bar nier, Jacques Cros, Anne de Crécy, Bernard Goutier, Alain Peyret, Jean-Vincent Escalant, Jean-Louis Brunati, Thérèse Bosc, Francesca Volchitza
Franz, Francis Duval, Fikas et Jim Gosselin
Jusqu’au 30 janvier à la Galerie
Art Fr esque Povera - 6, Boulevar d E. François à Sommières.
Tél 06 99 46 36 63
www artfresquepovera or g
Art, Artisanat et Lunettes à Céret
Installé à deux pas du musée d’Art Moder ne de Céret, Pierre-Emmanuel Dumas, opticien diplômé, lunetier, finaliste du concours « Un des Meilleurs
Ouvriers de France » , fabrique manuellement ses lunettes et propose un concept original et innovant : l‘association d’une galerie d’art et d’un studio de création et fabrication de lunettes sur mesure
Ainsi, cet opticien hors du commun travaille différentes matières : acétate, métal, cor ne, bois, tissu
Il en résulte une collection très exclusive de lunettes optiques et solaires
« Au Temps Tica » , créée en partenariat avec les réputés tissus catalans
« Les Toiles du Soleil »
Agréé par la Sécurité Sociale, PierreEmmanuel Dumas habille notre regard pour mieux le sublimer Dans la boutique se côtoient donc optique lunetterie et œuvres d’artistes : artisanat catalan (céramiques, sculptures, carton pate ) et artistes peintres reconnus comme Claude Viallat, Geor ges Badin, Jean Capdeville, Jacques Capdeville, Robert Julia, Marc Bouchacourt, Chichorro Valérie
Mader, Jean Le Stum Sans oublier les artistes locaux en devenir : Christine Antérrieu, Aline Filipp ou Yousse
Art & Vision - 2, Boulevar d Maréchal Joffre à Céret
Tél
Béatrice Terra,
nouvelle artiste de la Galerie Nicole Gogat
La Galerie Nicole Gogat d’Aigues-Mortes (mais aussi Touquet) accueille depuis le mois de novembre une nouvelle artiste peintre : Béatrice Terra Puissamment attirée par la sensibilité exacerbée de certains hommes, elle va à leur rencontre, au fil du temps, le long des rues, dans le train Avant tout, elle souhaite rendre aux sujets qu ’elle peint leur vie sur la toile, faire émer ger l’ambiance d’un lieu, l’expression d’un visage ou encore la profondeur d’un regard « Elle a le trait jubilatoire, écrit à son propos Annick ChantrelLeluc, historienne et critique d’art A peine le personnage est-il apparu, que l’artiste, tout en le chérissant, vit avec lui une histoire de destruction formelle Sous la surcharge émotionnelle la forme s ’effondre La désintégration du visage et du regard n ’est pas là pour faire disparaître le personnage, mais au contraire pour le rendre plus présent ; pour le faire apparaitre au delà de l’apparence, dans son rapport au monde ». Chez les personnages de Béatrice Terra il existe une fragilité qui accentue leur fugacité Ils témoignent de la fragilité d’un moment particulier qu ’elle fait perdurer dans le dessin, dans sa peinture Elle ne fige pas la rencontre mais fixe un moment saisi au fil du temps
A découvrir à la Galerie Nicole Gogat
11, rue Pasteur à Aigues-Mortes Tél 04 66 51 67 91 www galerie-nicolegogat com
« Blanc au présents » à la Galerie de la Perle Noire
Le site des métiers d’art de l’Agglomération Hérault Méditerranée investit la Galerie de la Perle Noire à travers sa nouvelle exposition « Blanc aux présents » Trente deux créateurs issus des univers de la mode, la peinture, la sculpture ou des arts décoratifs ont relevé le défi pour illustrer la couleur blanche, une thématique qui fait référence à la lumière absolue, aux illuminations, à la pureté Laissant libre court à leur talent, chacun exprime à sa manière leur interprétation du blanc pour livrer au public de véritables cadeaux artistiques La scénographie mise en place, plonge le visiteur dans un tout autre univers dès le seuil de l’exposition franchi En pénétrant au cœur d’une forêt dense et sombre, il suit un chemin qui le conduit vers une lumière éclatante Un contraste éblouissant qui met en valeur les œuvres, offertes à la contemplation comme de magnifiques présents Jusqu’au 29 mars à la Galerie de la Perle Noire - 6, Place Molière à Agde Tél 04 67 26 94 12 www metiersdart cahm net
Picturalités singulières
Pour son exposition d’hiver, le Conseil Général du Gard présente au Château d’Assas l’exposition « Picturalités singulières » qui réunie cinq peintres d’horizons géographiques éloignés L’un vient de Chine, un autre du Sénégal, d’Indonésie et deux du sud de la France Préparée par Joris Brantuas, il a réuni autour de ses toiles, quatre artistes de sa génération qui développent une expression singulière dans le contexte mondialisé d’un retour à la peinture Habituellement c ’est à Genève et à Paris que l’on peut voir les œuvres d’Omar Ba, Xie Lei et Eric Winarto, tous les trois soutenus par des galeries de renom Avec l’apport d’œuvres de Thibault Franc, « Picturalités singulières » découvre un réseau bien de notre temps, se jouant des frontières et des prises de position dogmatiques Au commissariat de Joris Brantuas, se sont associés, Pascal Fancony, plasticien et pédagogue et Laurent Puech, historien de l’art et conservateur
Jusqu’au 30 janvier au Château d’Assas - 11, rue des Barris au Vigan. Tél. 04 99 64 26 62. www gar d fr
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« Frimas Divers » à la Galerie Art Fresque Povera - œuvre de Fikas
04 68 68 90 62
Château d’Assas
au
Le studio-galerie de création de lunettes sur mesure Art & Vision à Céret
Michèle Benamou à Céret
Dans cette période hiver nale, Michèle Benamou nous apporte de la chaleur et de la lumière à Céret avec « Terres de soleil » , une série de 25 toiles aux dominantes de terre cuite et de tons chauds « Ce titre évoque à la fois les pays gorgés de soleil dont j’ai le souvenir et leurs couleurs qui conjuguent à l’infini les rouges et le ocres » explique l’artiste La plupart des toiles ne présentent pas la réalité absolue des sujets, mais se réfèrent à des souvenirs, à l’inspiration du moment née d’une sensation souvent diffuse, d’un par fum, de la luminosité ambiante On retrouve alors les souvenirs d’une enfance en Algérie, de sa jeunesse en Roussillon, de paysages aux couleurs intenses du sud marocain, de Tozeur, d’un soleil couchant à l’Île Maurice ou l’ombre d’un palmier sur un mur rouge à Essaouira Conjuguant figuration et abstraction, transparences et matière épaissie à la poudre de marbre, cette exposition se veut avant tout une fenêtre offerte à l’imaginaire
Jusqu’au 4 janvier à la Salle Manolo - 1, Avenue Geor ges Clemenceau à Céret.
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Jean-Pierre Vieville à la Maison de l’Eau
Plonk et Replonk en résidence à l’Ecole d’Arts Plastiques de Narbonne
Marc Gaillet au Palais de Justice de Carcassonne
Artiste peintre contemporain, installé près d’Uzès, Jean-Pierre Vieville est en recherche constante d’équilibre C‘est pour lui le maître mot, hasardcontrôle, for me-écriture, conformisme-anarchie. Son souhait profond n ’est pas de trouver cet équilibre, mais d’entretenir le mouvement pour l’atteindre Pour cet artiste peintre, trouver l’équilibre aboutirait à s ’enfer mer dans un poncif dans lequel il finirait par s ’ ennuyer Constamment, le contrôle se fait entre trop de for me et trop d’écriture, trop de variété et trop d’unité, entre le désir de sortir de la toile et la nécessité d’y créer l’événement, d’où une recherche perpétuelle par le mouvement Les lignes circulent, les tons s’har monisent, la précision stabilise et pourtant l’œil ne s ’ennuie pas, il s’interroge, trouve sa réponse, celle que lui souffle son émotion Souvent inspirées par le minéral les œuvres vivent et entraînent le spectateur sur des chemins inconnus Jusqu’au 23 janvier à la Maison de l’Eau à Allègr e-les-Fumades Tél. 04 66 24 96 02. www.culture-maisondeleau.com
Pour l’édition 2014 de son Salon du Livre, Le Grand Narbonne souhaitait s ’ouvrir et travailler avec des auteurs plasticiens autour de l’image et de l’écrit, tout en gardant un lien avec l’actualité Ainsi, les artistes suisses Jacques et Hubert Froidevaux alias Plonk et Replonk, ont été approchés pour prolonger l’expérience au travers d’une résidence à l’École d’Arts Plastiques Depuis 1995, les deux artistes et leur acolyte Miguel-Angel Morales, détour nent avec humour et malice photos et cartes postales anciennes. Depuis le mois de novembre, ils sont invités à s ’approprier le Grand Narbonne pour en donner une vision toute personnelle, et n ’ en doutons pas, drôle et décalé Lors de cette résidence, immersion, collecte de documents, archives, images, cartes postales seront à l’ordre du jour Des temps de travail et d’échanges avec les élèves mais aussi avec les professeurs per mettront d’orienter les travaux artistiques tout au long de l’année 12 images qui vont revisiter le territoire du Grand Narbonne seront produites à l’issue de cette résidence et 3 expositions seront programmées au mois de mai et de juin Ecole d’Arts Plastiques - 1, rue de l’étoile à Narbonne Tél 04 68 58 10 83
Des expos, encore et toujours…
Photographe, plasticien de l’image, Marc Gaillet aborde les sujets d’actualité avec humour et désarroi. Il se démarque en articulant dans ses compositions beauté et absurde, frisson et poésie qui bousculent notre perception de la réalite Cette année le photographe et plasticien de l’image a accepté de confronter son œuvre à l’univers de la Justice et au monde judiciaire « In-Justice » est le résultat de cette confrontation : une immersion dans ce milieu complexe qu ’est l’institution judiciaire et dans le quotidien du Palais de Justice de Carcassonne
Marc Gaillet est entré au cœur du Palais, a immortalisé ses acteurs, a pénétré la machine et ses rouages
Le résultat : un travail artistique mêlant fiction et réalité, empreint d’humour et char gé de messages « Marc Gaillet est entré dans notre système et nous en révèle sa vision, respectueuse mais sans concession » , explique Charlotte Choley, Présidente de l’association Anim’Justic qui or ganise l’exposition
Jusqu’au 31 décembre au Palais de Justice de Car cassonne 28, Boulevar d Jean Jaurès. www.mar cgaillet.com
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quatre-vingt-deux
EXPOS
atelier-michelebenamou
Scanreigh, l’usage des chapitres du 12 décembre au 10 janvier à la Galerie de la Salamandre à Nîmes Tél 04 66 76 23 90 « Contenant / Contenu » du 12 décembre au 12 janvier à la Galerie 4, Barbier à Nîmes Tél 06 18 85 00 17 Art Kdô du 13 au 27 décembre à la Galerie Ô Marches du Palais à Lodève Tél 04 67 88 03 31 Fode, Hopare et L7M du 13 décembre au 24 janvier à la Montana Gallery à Montpellier Tél 04 67 59 56 84 « Esprits, êtes-vous là » jusqu’au 15 décembre à la Galerie Musidora à Lunel Tél 06 86 27 55 99 « CHINE/Chine » par l’ESBAMA jusqu’au 17 décembre au Château de Castries Tél 04 99 58 32 85 Françoise-Nathalie Daudin jusqu’au 18 décembre à l’Espace Molière à Agde Tél 06 09 48 69 18 Mythologie gréco-romaine jusqu’au 19 décembre au musée de la Cloche à Hérépian Tél 04 67 95 39 95 « Cadeaux d’artistes » jusqu’au 24 décembre à Aldébaran à Castries Tél 04 67 45 49 34 « Portraits de femmes » jusqu’au 28 décembre à l’Espace Titouan Lamazou à Aigues-Mortes Tél 06 08 67 32 05 « Saint-Louis, de l’Occident à l’Orient » jusqu’au 31 décembre aux remparts d’Aigues-Mortes Tél 04 66 53 61 55 Victor Ferreira « La Légion dans la peau » jusqu’au 31 décembre à la Maison de la Région à Carcassonne Tél 04 68 11 17 35 Cristelle et Michel Berberian jusqu’au 31 décembre à la Smart-Home Gallery-Events à Uzès Tél 06 78 05 40 14 Marc Doury jusqu’au 31 décembre à la Galerie Moretti à Tautavel Tél 04 68 29 49 50 Seb M , Thomas, Na, Marsala, Maury, Bocaj jusqu’au 1er janvier à la Laiterie des Beaux-Arts à Montpellier Tél 09 54 93 44 36 André Bregnard et Erik Koch jusqu’au 3 janvier à la Galerie Deleuze-Rochetin à Arapaillar gues Tél 04 66 59 65 27 « Vauvert en portraits » jusqu’au 3 janvier à l’Espace Jean Jaurès à Vauvert Tél 04 66 73 17 33 « Paysans, aujourd’hui comme hier » jusqu’au 11 janvier au Essar(t)s à Bram Tél 04 68 24 40 66 Jim-B jusqu’au 12 janvier à la Galerie Plurielle à Sète Tél 04 67 43 37 71 Laetitia Ruiz jusqu’au 30 janvier au Casino Flamingo au Grau-du-Roi Tél 04 66 53 40 95 Frére Jean jusqu’au 31 janvier à la Galerie 15 à Alès Tél 04 66 30 39 74 Isabelle Lorenzi du 31 janvier au 28 février Château Var goz à Sérignan Tél 06 76 65 67 72 Suzanne Lafont du 6 février au 26 avril au Carré d’Art à Nîmes Tél 04 66 76 35 70 « Dali fait le mur » jusqu’au 15 février à la Bear Galerie à Uzès Tél 09 81 00 60 60 « Ecritures Contemporaines » jusqu’au 12 avril à l’ARPAC à Castelnau-le-Lez Tél 04 67 79 41 11
Michèle Benamou à Céret