>3154-22s05 AGENCE IMMOBILIÈRE ACTION STEPHAN LEROUX CD BCOM COURTIER IMMOBILIER 514 933-6781 www.muteamontreal.com Spécialiste BGRS 1225, ave. Greene, Westmount, Qc H3Z 2A4 12 janvier 2023 Vol. 28 / No. 21 Journal bimensuel de la communauté militaire, région de Montréal journalservir.com • PSP région Montréal Des Rangers canadiens en formation
2GPRC Le football américain au féminin
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courtoisie 12 14
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25 / 01 / 2023
Date de tombée 16 / 01 / 2023
Garnison Saint-Jean bur. K-125
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2 12 janvier 2023
Vol. 28 / No 21 12 janvier 2023
SOMMAIRE Dans
Crise du verglas : déjà 25 ans 3 Un vibrant concert de Noël 4 Les familles militaires se réunissent pour les Fêtes ............................ 4 Les vétérans du R22eR fêtent Noël ................................................... 4 Une année stimulante attend le 438 ETAH ...................................... 5 Et si vous deveniez technicien dentaire ? .......................................... 6 Plus de 20 ans d’expérience dans le métier ! .................................. 7 West Point - La plus prestigieuse des académies militaires ................ 8 Presque 44 ans au sein des Fusiliers de Sherbrooke .......................... 11 Rangers canadiens 12 Une semaine de formation en leadership 12 Donnons la parole aux Rangers ! 13 Le football américain au féminin 14 Essayez l’art comme thérapie ............................................................ 15 Les PSP vous proposent .................................................................... 16 Une aventure à motoneige vers la réconciliation ............................... 18 Les Patriotes de retour au jeu ! ....................................................... 19 Cliquez sur ce symbole en haut de page pour revenir au sommaire
cette édition
Crise du verglas : déjà 25 ans
|Yves Bélanger, Servir
Il y a 25 ans, à la même période, une partie du Québec, principalement la Montérégie, était plongée dans le noir en raison d’une forte tempête de verglas. Environ 3,5 millions de Québécois ont été privés de courant. Certains l’ont été plus d’un mois. Les Canadiens ont alors pu assister au plus grand déploiement de troupes en temps de paix de l’histoire du pays. Adjudant Éric Perron partage avec Servir quelques souvenirs.
Du 4 au 10 janvier 1998, près de 100 mm de pluie verglaçante sont tombés, ce qui représente le double des précipitations annuelles pour certaines régions. Suite à une demande du gouvernement provincial, près de 11 000 militaires sont déployés au Québec, en Ontario et au Nouveau-Brunswick lors du quatrième jour de la crise. L’opération RÉCUPÉRATION voit ainsi le jour.
Parmi tous les militaires mobilisés, on a pu compter sur 1 129 réservistes provenant de l’ensemble des unités du 34e Groupe-brigade du Canada. Leur mission était entre autres de soutenir Hydro-Québec en déblayant les routes et en facilitant l’accès aux lignes à haute tension. Les militaires sont également venus soutenir la communauté en offrant du soutien logistique aux centres d’hébergement et en aidant les forces policières à assurer la sécurité en cette période trouble.
Fier d’avoir aidé la population locale
Adjudant Éric Perron, du 34e Bataillon des services, se souvient très bien de cette tempête de verglas. «Je venais tout juste d’arriver dans la région de Montréal.»
Une de ses principales tâches a consisté à dégager les fils électriques pris dans la glace. «Plusieurs pylônes s’étaient écrasés sous le poids de la glace. Elle était épaisse et nous devions la briser pour récupérer le matériel. C’était une tâche ardue qui demandait beaucoup de temps et d’efforts.»
À un certain moment, le militaire a eu l’idée d’attacher le fil électrique au véhicule de son équipe. «Je prenais un élan et je tirais le fil. De cette façon, nous réussissions à briser plusieurs mètres de glace à la fois. Cela nous a permis d’aller six fois plus vite. L’idée a été reprise par les autres équipes qui s’affairaient à la même tâche que nous.»
Il garde un bon souvenir de sa participation à cette opération. «C’était agréable de voir à quel point les gens étaient reconnaissants du travail que nous faisions. C’était une des premières fois où les gens pouvaient constater que l’armée ne servait pas juste à la défense.»
La crise du verglas en chiffres
• 945 blessés
• 35 décès
• 600 000 personnes déplacées temporairement
• 1,4 million de Québécois privés d’électricité
• Plusieurs routes fermées
La contribution des Forces armées canadiennes
• 15 génératrices prêtées
• 11 000 lits de camp fournis
• plus de 200 000 résidences visitées dans 336 municipalités sinistrées
12 janvier 2023 3
Photo archives
Un vibrant concert de Noël
Le 13 décembre, la Musique du 438e Escadron tactique d’hélicoptères était de passage à l’auditorium de la Garnison Saint-Jean pour présenter un concert de Noël au profit de la Guinolée des aumôniers.
Les familles militaires se réunissent pour les Fêtes
Cette année encore, le brunch de Noël du Centre de ressources pour les familles des militaires a remporté un vif succès. La communauté militaire s’est réunie en grand nombre le dimanche 27 novembre à l’érablière au Sous-Bois à Mont-Saint-Grégoire pour célébrer le temps des Fêtes. Plus de 300 familles étaient présentes. Les enfants ont tous reçu un cadeau offert par nul autre que le père Noël.
Sous la direction de l’adjudant Marc Adolph, les 36 musiciens ont interprété avec brio les plus beaux airs du temps des Fêtes. L’orchestre est composé de 27 musiciens du 438 ETAH, de quatre membres du 438 ETAH, d’un membre de l’Unité régionale de soutien aux cadets (Est) et de quatre musiciens civils.
Les vétérans du R22eR fêtent Noël
|Yves LaBarre
Le 2 décembre dernier, 77 membres de l’Association des vétérans du Royal 22e Régiment (R22eR) Saint-Jean-sur-Richelieu se sont réunis au Collège militaire royal de Saint-Jean avec leurs invités pour leur traditionnel souper de Noël, le premier depuis la fin de la pandémie de la COVID-19.
Lors de son allocution, lieutenant-général (retraité) Marc Caron, colonel honoraire sortant du régiment, a insisté sur l’importance du devoir et de la mémoire du Régiment. Il a également fait une rétrospective des points marquants de son mandat.
Major-général (retraité) Alain Forand, Pierre-Luc Berthiaume, directeurgénéral du Musée du R22eR à la Citadelle, et capitaine Martin Dauphinais, directeur adjoint du Musée, étaient au nombre des invités.
4 12 janvier 2023
Retour sur les activités du temps des Fêtes
Photo: Cplc Laura Landry, technicienne en imagerie au 438 ETAH
Ronald Gagnon et Jean-Guy Beaulieu.
Photo: Christian Jacques.
Photo : CRFM
Une année stimulante attend le 438 ETAH
N.D.L.R. Les vœux du temps des Fêtes sont l’occasion pour les commandants d’unité de remercier leur troupe pour le travail accompli au cours de l’année. Le commandant du 438e Escadron tactique d’hélicoptères profite de la nouvelle année pour partager son enthousiasme face aux défis qu’amènera 2023.
Cher(ère)s Wildcats, J’espère que vous avez passé un joyeux temps des Fêtes avec votre famille et vos amis et que vous revenez en force après cette période festive. Débutons cette nouvelle année ensemble et partageons notre énergie et nos efforts afin d’accomplir les nouveaux défis et projets qui se présenteront.
Vous avez tous été incroyables l’année dernière et je suis fier d’être votre commandant et d’être un Wildcat. J’ai observé un bon sens de la famille, de la coopération entre les escadrilles et un niveau de professionnalisme et d’engagement élevé. Peu importe les défis, vous gardez le moral et ceci se ressent dans votre espace de travail.
Ce printemps, nous allons organiser et donner un Cours d’aviation tactique avancé, ce qui n’a pas eu lieu depuis 2017. Vous aurez un changement de commandement durant l’été et le projet Griffon Limited Life Extension (GLLE) sera mis en motion d’ici la fin de l’année 2023. Chaque escadrille a un rôle
Photo: 438 ETAH
à jouer et c’est la collaboration de tous qui nous permet de rayonner au sein de la 1re Escadre. Je tiens à remercier chaque escadrille pour son apport inestimable et j’ai hâte de voir ce que nous allons accomplir cette année, ensemble.
L’adjudant maître Boilard et en moi-même vous souhaitons une très bonne année 2023!
GOING DOWN!
VOUS AUSSI, FAITES PARTIE DE L’HISTOIRE!
12 janvier 2023 5 www.servirnotreforce.ca
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Nous recherchons actuellement : - Caissier(ère) – Permanent, temps partiel - Pâtissier(ère) – Permanent, temps partiel - Plongeur(euse) – Temps partiel - Monteur(euse) de salles – Temps partiel
Lieutenant-colonel Stéphane St-Onge et adjudant-maître Serge Boilard.
ET SI VOUS DEVENIEZ TECHNICIEN DENTAIRE ?
|Lieutenant de vaisseau Sylvain Menant, coordonnateur des attractions administratives, Quartier général des Services de santé des Forces canadiennes
Vous êtes militaire et songez à changer de métier? Vous êtes un employé civil et vous songez à vous joindre aux Forces armées canadiennes (FAC)? Les FAC embauchent actuellement des assistants dentaires civils qualifiés (avec une qualification de niveau II) pour devenir des techniciens dentaires, la profession militaire équivalant à un assistant dentaire civil. Cette profession vous offre de nombreuses opportunités de développement professionnel.
Au sein des FAC, les techniciens dentaires peuvent soutenir la prestation des soins dentaires dans les détachements dentaires (milieu clinique), les unités de campagne (ambulances de campagne ou hôpitaux de campagne), les navires, les équipes du quartier général ou travailler au sein du Centre d'instruction des services de santé des Forces canadiennes à Borden (Ontario). Les techniciens dentaires ont également la possibilité de participer à des opérations internationales et à des déploiements d'aide humanitaire.
Les tâches des techniciens dentaires sont variées et il existe de nombreuses opportunités de formation, en particulier lorsqu'un technicien est sélectionné pour un déploiement. Dans les contextes de base/escadre et de déploiement, les techniciens dentaires peuvent s'attendre à travailler avec des généralistes dentaires ou des spécialistes de différents domaines tels que
la chirurgie buccale et maxillo-faciale, la prosthodontie, la parodontie et la dentisterie générale avancée. Les techniciens dentaires peuvent également participer à l'administration financière, à des rôles de leadership, à la formation en langue seconde ou se joindre à l'équipe d'intervention en odontologie judiciaire des Forces canadiennes.
Cette occupation a un impact direct sur tous les membres des FAC. Les techniciens dentaires appuient la préparation opérationnelle et le bien-être des membres des FAC en leur offrant des soins en partenariat. Le domaine de la dentisterie étant en constante évolution, les techniciens dentaires font partie d'équipes soucieuses d'offrir des soins de très haute qualité, peu importe le lieu de travail. Il va sans dire que les techniciens dentaires ressentent un grand sentiment d'appartenance à leur organisation et à leur mission !
Profil des candidats
Les techniciens dentaires militaires doivent détenir un diplôme d'assistance dentaire de niveau II d'un établissement d'enseignement agréé, avoir passé avec succès le concours du Bureau national d'examen des assistants dentaires (BNEAD) et posséder une licence provinciale ou territoriale valide.
Si vous êtes un militaire qui cherche à changer de profession et que vous n'êtes pas un assistant dentaire qualifié, vous pourriez être admissible au Programme d'instruction et d'éducation subventionné pour les militaires du
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Photo: Archives - Imagerie Saint-Jean - Archives
rang (PIES-MR).
Si vous êtes un civil accepté dans un programme d'assistant dentaire dans un collège canadien reconnu et que vous réussissez la sélection pour l'enrôlement dans les FAC, vous pourriez être admissible à une formation subventionnée dans le cadre du PIES-MR. Les étudiants du PIES-MR doivent également suivre le cours de qualification militaire de base et, selon leur horaire scolaire, cela peut être fait avant ou après leur programme d'assis-
tance dentaire. Pendant l'école, les étudiants recevront un salaire à temps plein ainsi que des soins médicaux/dentaires et des vacances. En retour, ils s'engageront à travailler pour les FAC pendant un certain temps.
Si vous êtes déjà assistant dentaire, en vous joignant aux FAC, vous profiterez des grands avantages qui accompagnent une carrière militaire, notamment la réception d'une indemnité de recrutement.
Comment postuler
Pour plus d'informations, envoyez un courriel à CFHSAttractionCell-CelluledattractionSSFC@forces.gc.ca. Pour obtenir des détails liés à la profession :
Site web
Plus de 20 ans d’expérience dans le métier
!
L’adjudante Valérie Morin est technicienne dentaire au Détachement dentaireSaint-Jean. Jamais elle n’a regretté son choix d’exercer son métier dans les Forces!
Adj Morin compte 19 ans d’expérience dans la Force régulière et quatre dans la Force de réserve. Elle se rappelle très clairement de la journée du mois de janvier 1999 où elle a reçu son diplôme d’études professionnelles en assistance dentaire. «Une dentiste militaire avait été invitée afin de promouvoir le métier. Elle espérait recruter une assistante dentaire afin qu’elle s’enrôle dans les Forces. J’ai été conquise à la minute où j’ai compris que devenir militaire changerait complètement ma routine quotidienne!», explique-t-elle. Comparativement à la pratique en clinique privée, les Forces armées canadiennes (FAC) allaient lui permettre de se réaliser grâce à des formations continues, de l’entrainement physique ou du travail d’équipe lors des déploiements. «Il y a aussi le surpassement de soi lorsque l’on participe à des missions d’aide humanitaire, et bien d’autres choses encore!»
La technicienne dentaire mentionne que tout cela fait partie intégrante de son épanouissement et que le résultat est une carrière professionnelle accomplie. «Je suis dans les FAC depuis 24 ans. J’ai pris part à une mission humanitaire dans les Antilles à bord d’un navire américain et je me suis déployée en Iraq. J’ai travaillé comme préposée dans les centres d'hébergement et de soins de longue durée (CHSLD) durant la pandémie et j’ai été membre de l’Équipe d’intervention en odontologie médico-légal des FAC. J’ai aussi fait partie de diverses équipes sportives représentatives des Forces canadiennes. Je peux vous confirmer que j’ai fait le meilleur choix en m’enrôlant et que tous les défis qui se sont dressés devant moi ont été relevés! En gravissant les échelons, j’ai pu devenir coordonnatrice de détachement dentaire où j’ai appris à développer mon côté administratif. Jamais je n’aurais cru être en mesure de réussir à un si haut niveau. Je suis très fière de faire partie des FAC et de pouvoir dire mission accomplie!»
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Adjudante Valérie Morin discute avec une petite patiente lors de son déploiement sur Opération CONTINUING PROMISE 2009, en Haïti.
Photo: courtoisie
WEST POINT
La plus prestigieuse des académies militaires
|Yves Bélanger, Servir
Chaque pays dispose d’institutions pour la formation de ses hommes du rang et de ses officiers. Une des plus connues est la West Point United States Military Academy . Le journal Servir a voulu en apprendre un peu plus sur cette institution, la plus importante du genre sur la planète.
La West Point United States Military Academy a été construite en 1778 dans l’état de New York. «Elle a été construite au moment de la révolution américaine», explique Danic Parenteau, enseignant de philosophie et sciences politiques au CMR Saint-Jean. Celui-ci a une réelle passion pour l’histoire des écoles militaires à travers le monde.
Alors que dans les années 1960, l’établissement américain accueillait un peu plus de 2 500 cadets, il forme désormais 4 000 officiers annuellement. «Il s’agit aujourd’hui de la plus prestigieuse académie militaire.»
Réservé
à l’armée de terre
M. Parenteau poursuit en expliquant que la formation offerte à la West Point United States Military Academy est comparable à celle du CMR Saint-Jean. «Il y a beaucoup de similitudes si on pense aux quatre piliers de formation (études, sports, qualification militaire et bilinguisme) ainsi qu'au fait qu’on y offre la formation universitaire. Toutefois, WestPoint ne forme que les officiers de l'Armée, alors que le CMR Saint-Jean est une institution interarmées.»
Il précise qu’aux États-Unis, chaque élément des forces armées a sa propre académie. «Par contre, depuis peu, West Point commence, dans certains cas, à accepter dans ses rangs les officiers de la marine ou des forces aériennes. «Toutefois, 99 % de ses étudiants s’y préparent à une carrière dans l’armée de terre.»
L'académie de West Point n'est pas la seule voie de recrutement des officiers dans l'Armée étatsunienne. «Mais, elle jouit d'un certain prestige et a au fil du temps a formé plusieurs généraux et héros de guerre. »
Plusieurs personnalités américaines du monde militaire et politique, telles que Dwight D. Eisenhower (34e président des États-Unis), le général Douglas MacArthur, le général Georges S. Patton, et le général Joseph Stilwell sont diplômés de cette académie.
Après la Seconde Guerre mondiale, West Point a eu droit à une révision radicale de son programme afin de s’adapter aux développements importants des sciences et des technologies. L’établissement a aussi adapté sa formation en vue de comprendre les autres cultures à travers le monde.
Depuis, la structure des programmes de l’académie a été considérablement modifiée pour permettre aux cadets de se spécialiser dans plusieurs domaines d’études, allant des sciences pures aux sciences humaines.
C’est en 1976 que West Point a ouvert ses portes aux femmes. Quatre ans plus tard, 62 militaires féminines ont obtenu leur diplôme.
8 12 janvier 2023
Les CMR doivent redevenir des académies militaires
Selon Danic Parenteau, professeur agrégé en philosophie et science politique au Collège militaire royal de Saint-Jean (CMR Saint-Jean), et Michel Maisonneuve, ancien directeur des études de l’établissement, les CMR devraient retrouver leur véritable vocation, être des académies militaires. Les deux hommes ont publié un article sur le sujet dans la récente édition des Papier Vimy de l'Institut de l'Académie canadienne de la défense.
Messieurs Parenteau et Maisonneuve estiment qu’il est temps d’entreprendre une véritable réforme dans le programme offert dans les deux collèges militaires royaux situés à Saint-Jean-sur-Richelieu et Kingston. «Nous croyons que cette réforme ne sera possible qu’au moyen d’une réflexion de fond sur la véritable raison d’être de ces institutions.» M. Parenteau ajoute que la principale mission des CMR est de former des officiers prêts à servir dans les Forces armées canadiennes.
Les deux auteurs soutiennent que revenir à l’essentiel pour les collèges militaires canadiens passe par recentrer ces institutions sur leur mission fondamentale. Pour ce faire, ils proposent l’ajout d’un pilier aux quatre déjà existants (académique, militaire, bilinguisme et sport). «Ce pilier militaire pourrait être scindé en deux. Il permettrait d’approfondir les qualités de leadership et du comportement militaire éthique.» (Y.B.)
12 janvier 2023 9
Photo: CMR Saint-Jean
Lire l'article
Photos 1 et 2 : La chapelle des cadets de confession protestante.
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Photo 3 : Le stade Michie de la West Point United States Military Academy Photos: CMR Saint-Jean
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10 25 Chemin du Grand-Bernier Sud, Saint-Jean-sur-Richelieu J0J 1R0 www.sbmfc.ca Venez-vous amuser sur nos différents plateaux et essayez nos cours de groupe en format rapide. Offres EXCLUSIVES pour les gens qui seront présents. Apportez votre CV! Entrevue sur place Suivez-nous PSP Région Montréal Vendredi 13 janvier de 9 h à 19 h Samedi 14 janvier de 10 h à 16 h Hiver 2023 Consultez notre programmation !
Presque 44 ans au sein des Fusiliers de Sherbrooke
mées canadiennes. Il a entre autres eu la chance de devenir sergent-major régimentaire des Fusiliers de Sherbrooke. «J’ai également eu l’opportunité de devenir sergent-major du 35e Groupe-brigade du Canada.» En 2013, Capt Lefebvre a été fait membre de l’Ordre du mérite militaire.
Carrière civile
Électricien de formation, Capt Lefebvre travaille à l’usine Domtar depuis 36 ans. «Aujourd’hui, j’occupe le poste de surintendant adjoint. Je suis aussi pompier industriel.»
Malheureusement, le militaire n’a jamais eu la chance de vivre un déploiement à l’étranger. «J’aurais aimé ça, mais mon employeur n’était pas ouvert à ce que je quitte mon poste plusieurs mois pour partir faire mon travail militaire. Je n’ai toutefois pas de regret. Si la vie a fait en sorte que ça se passe comme ça, c’était sans doute pour le mieux.»
Pour le moment, il souhaite poursuivre sa carrière civile. «Je ne veux pas tout arrêter en même temps. J’espère donc pouvoir travailler encore environ 18 mois pour m’habituer tranquillement à ma nouvelle réalité.»
Travail d’équipe
|Yves Bélanger, Servir
Récemment, les Fusiliers de Sherbrooke ont perdu le capitaine Pierre Lefebvre, qui a choisi de prendre sa retraite de la vie militaire. Âgé de 60 ans, celui-ci a eu une carrière bien remplie au cours de ses 43 ans de services au sein de l’unité de réserve.
C’est en 1979 que Capt Lefebvre a décidé de s’enrôler. «Mon beau-frère de l’époque était membre des Fusiliers de Sherbrooke. Il me racontait souvent ses aventures et ça m’a donné envie de goûter à la vie militaire.»
Il dit n’avoir jamais regretté son choix. «Pour moi, l’armée a été une super expérience qui m’a beaucoup apporté en me permettant de relever plusieurs défis.» Passionné de tir au fusil, il a vraiment trouvé chaussure à son pied chez les Fusiliers de Sherbrooke. «J’ai eu la chance d’être membre de l’équipe de tir.»
Le militaire raconte avoir préféré faire carrière dans la Réserve plutôt qu’au sein de la Force régulière. «Cela correspondait plus à ce que je cherchais et me permettait de jumeler facilement ma vie militaire à ma vie civile.»
Pour lui, les Fusiliers de Sherbrooke représentent une deuxième famille. «Je suis tellement reconnaissant d'avoir pu côtoyer des personnes professionnelles au sein de cette unité.» Il ajoute que l’armée a été une excellente formation pour lui, notamment au niveau du leadership. «Je dois dire que les dirigeants d’entreprise qui embauchent des réservistes ont affaire à des employés de première qualité.»
Au sein des Fusiliers, Capt Lefebvre a eu la chance de côtoyer plusieurs mentors. «Je n’ose pas les nommer de peur d’en oublier. Je peux toutefois admettre que j’ai été chanceux de travailler avec cette équipe.»
Le militaire a gravi un à un les échelons au fil des ans au sein des Forces ar-
Le militaire mentionne que s’il a eu la chance de mener deux carrières de front, c’est en grande partie grâce à son épouse, Jeanne Martel, avec qui il a eu quatre enfants. «Sans elle, je n’aurais jamais pu vivre ça et je lui en suis extrêmement reconnaissant. Je crois qu’on peut vraiment dire que nous formons tous les deux une super bonne équipe», conclut-il.
12 janvier 2023 11
Capitaine Pierre Lefebvre en compagnie de son épouse, Jeanne Martel. Photo : courtoisie
En 2012, lors d’un événement tenu à la base Valcartier, le sergent-major régimentaire des Fusiliers de Sherbrooke, l'adjudant-chef Pierre Lefebvre (à droite) pose en compagnie du commandant de l’unité, lieutenant-colonel Simon Hallé, et du sergent Courcy.
Photo : courtoisie
RANGERS CANADIENS
Une semaine de formation en leadership
|Yves Bélanger, Servir
Du 29 novembre au 9 décembre, près de 50 Rangers canadiens provenant de plusieurs des 28 patrouilles du 2e Groupe de patrouilles des Rangers canadiens (2 GPRC) étaient de passage au site de Farnham et à la garnison Saint-Jean dans le but de participer à des formations en leadership.
Major Martin Beaulieu, commandant de la compagnie d’entraînement au 2 GPRC, explique que cette semaine de formation a lieu tous les deux ans. «Cette fois, c’est la région de Saint-Jean-sur-Richelieu qui a été choisie pour tenir l’événement. L’an prochain, nous prévoyons toutefois livrer les formations en leadership de façon décentralisée dans chacune des trois régions du Québec (Nunavik, Baie-James et Basse-Côte-Nord) où il y a des patrouilles Rangers.»
Ils devaient au départ être plus de 80 participants présents dans la région. «La mauvaise météo a empêché plusieurs départs. Ainsi, 50 Rangers canadiens ont finalement pu participer à la formation.»
Les formations offertes portaient principalement sur le développement du leadership. «Il y a eu des formations de base ainsi que des entraînements avancés. La clientèle ciblée était les chefs de patrouilles de Rangers et de Rangers juniors. Des Rangers faisant partie de la relève ont également pris part à ce développement professionnel dynamique et stimulant. »
Parmi les formations offertes, notons celles de l’orientation avec cartes et boussole, une autre sur la planification et l’exécution d’opérations de recherche et sauvetage au sol ainsi que des mises en situation en équipes. «Les participants ont aussi pu apprendre à planifier et procéder à l’aménagement d’une piste d’atterrissage pour hélicoptères en milieu austère.»
La promotion des saines habitudes était également au programme. «Le but de cette formation est d’inculquer à nos Rangers de bonnes notions de conduite pour éviter les cas de violence physique et verbale, savoir comment les identifier et intervenir adéquatement. Cette formation permet de remplir un rôle de résilience communautaire important en plus de favoriser un climat sain et respectueux dans les patrouilles.»
Une autre formation était pour sa part orientée sur l’organisation d’activités pour les Rangers juniors (12 à 18 ans). « Nous voulions entre autres
apprendre à nos Rangers comment et où aller chercher des appuis financiers afin d’habiliter les jeunes à développer des aptitudes traditionnelles et des connaissances de Rangers tout au long de l’année.»
Dîner de la troupe
Le 2 GPRC a profité de l’événement pour tenir son traditionnel dîner de la troupe. «Le brigadier-général Stéphane Boivin a présidé l’événement et a pu s’entretenir avec les Rangers sur leurs enjeux. Leur rôle unique dans les communautés isolées et éloignées a également été souligné. Notre ancien commandant d’unité, colonel Benoît Mainville, est également venu s’adresser aux Rangers lors d’une journée de formation afin de les informer des initiatives stratégiques sur le rôle et les capacités futures des Rangers. Col Mainville est maintenant directeur des Rangers canadiens et travaille au sein du quartier général de l’Armée canadienne. »
Développement professionnel
Maj Beaulieu poursuit en rappelant que 2022 marquait le 75e anniversaire des Rangers canadiens et qu’il était important de mettre en valeur le développement professionnel des membres de l’unité. «Nos Rangers contribuent depuis leur formation à la protection civile et à la protection de la souveraineté dans les régions éloignées et isolées du pays.»
Les Rangers canadiens sont des réservistes à temps partiel au sein des Forces armées canadiennes. «Grâce à leur connaissance de l'environnement local et à leur capacité à se déplacer facilement dans les régions les plus difficiles du pays, ils assurent une présence militaire et ils sont prêts à être mobilisés en cas de besoin et sur autorisation.»
Les Rangers canadiens, qui mènent des activités dans divers domaines, notamment la recherche et le sauvetage au sol ainsi que la participation ou l’appui aux opérations nationales, sont toujours aux premières lignes pour fournir un soutien essentiel à la population canadienne quand et où cela est nécessaire.
12 12 janvier 2023
Photo 2 GPRC
Donnons la parole aux Rangers !
Six Rangers canadiens qui participaient à la formation en leadership offerte dans la région de Saint-Jean-sur-Richelieu, du 29 novembre au 9 décembre, ont accepté de parler de leur expérience au cours de cette semaine d’activités.
Sergent Daniel Qinuajuak
Akulivik
Membre depuis 49 ans
«Ce cours m’a permis de parfaire mes connaissances en leadership dans un environnement complexe et sécuritaire tout en me permettant de partager mes expériences avec la relève au sein du 2 GPRC. Ce fut très enrichissant et je suis fier d’appartenir à une organisation favorisant l’apprentissage continu.»
Caporal-chef Adelard Bellefleur, Patrouille d’Unamen Shipu, Membre depuis 7 ans
«Je trouve ça intéressant de venir chercher des outils qui nous aideront à mieux faire notre travail au quotidien. J’ai entre autres adoré les exercices de parade qui nous ont permis de savoir comment bien nous placer. J’ai aussi aimé tout ce qui concernait le sujet de la sécurité.»
Caporal-chef Damian Buffit (à gauche)
Patrouille de Saint-Augustin
Membre depuis 20 ans «Comme mon père et mon grand-père, j’ai souhaité devenir Ranger canadien. Avant, j’ai aussi été Ranger junior canadien. J’ai trouvé cette semaine de formation très enrichissante. Il y a toujours quelque chose à apprendre. Cette formation m’a donné des informations et des connaissances pour encore mieux effectuer mes opérations de patrouille. C’était agréable aussi de rencontrer des Rangers provenant d’autres communautés et de renouer avec des collègues et amis de longue date.»
Sergent Serge Chevarie
Patrouille des Îles-de-la-Madeleine Membre depuis 14 ans
«L’aide à la communauté a toujours fait partie de ma vie. Je suis infirmier auxiliaire et pompier volontaire dans ma communauté. J’ai trouvé cela intéressant d’avoir les mises à jour de techniques concernant la recherche et le sauvetage. C’était aussi agréable de retrouver les Rangers des autres communautés. Malgré la barrière de la langue et de la culture, nous faisons partie de la même famille qui partage les mêmes buts.»
Caporal-chef Michel Thibeault
Patrouille de Havre-Saint-Pierre Membre depuis 21 ans
«Cette semaine de formation était vraiment super. Elle va m’aider à transmettre mon expérience à d’autres Rangers de ma communauté. Mon activité préférée a été celle sur le guide des rôles et responsabilités.»
Caporal-chef Minnie Ittoshat (à gauche) Patrouille de Kuujjuarapik Membre depuis 11 ans «Cette semaine de formation était très aidante et rafraîchissante. Cela va m’aider à être encore plus à l’aise et outillée pour offrir mes cours aux Rangers et Rangers juniors de ma communauté. C’était vraiment agréable de revoir les Rangers des autres communautés. Cela faisait longtemps que nous n’avions pas eu la chance de nous côtoyer.»
12 janvier 2023 13
Photos : 2 GPRC
LE FOOTBALL AMÉRICAIN AU FÉMININ
|Yves Bélanger, Servir
Si vous croyez que le football américain est un sport strictement réservé aux hommes, détrompez-vous. Sergente Brigitte O’Driscoll, chef des mitrailleurs de bord au 438e Escadron tactique d’hélicoptères, est une passionnée de ce sport et évolue au sein de l’équipe féminine le Blitz de Montréal.
La militaire indique que le football a toujours été son sport favori. «Mon père était un adepte et chaque dimanche, j’écoutais les matchs avec lui.» Ce qu’elle apprécie le plus dans ce sport est la discipline et la stratégie avec lesquelles les joueurs doivent composer.
Il y a une quinzaine d’années, elle a commencé à pratiquer le football au sein d’équipes de niveau peewee. «C’est en 2013 que j’ai joint le Blitz de Montréal.» Elle y occupe le poste d’ailier défensif.
Pendant de nombreuses années, seule l’équipe de Montréal existait au sein de la Ligue centrale canadienne de football féminin. «Tous nos matchs étaient contre des équipes américaines où le football féminin est populaire depuis longtemps.»
Sgt O’Driscoll ajoute que depuis quelque temps, ce sport commence à percer au Canada. «Nous avons entre autres des équipes qui commencent à se former à Québec, Gatineau et Toronto. Ça commence à prendre de l’ampleur et c’est tant mieux.»
Elle poursuit en mentionnant que le football est de plus en plus répandu auprès de la gent féminine, et ce, à travers le monde. «Nous revenons tout juste des championnats mondiaux qui ont eu lieu en Finlande. C’était incroyable de voir l’évolution des différentes équipes qui y participaient. Autrefois, l’or était toujours remporté par les États-Unis ou le Canada, mais cette année, c’est l’équipe de Grande-Bretagne qui a terminé au premier rang.»
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Sergente Brigitte O’Driscoll est ailier défensif au sein du Blitz de Montréal. Photo: courtoisie
Pour elle, il s’agit d’un aspect très positif pour l’avenir de ce sport. «Le fait d’avoir des équipes qui gagnent en maturité et en expérience est beaucoup plus intéressant. Il y a plus de défi et j’adore ça.»
Chacune y trouve sa place
Pour la militaire, ce qu’il y a de plaisant avec le football américain, c’est que plusieurs filles peuvent y trouver chaussure à leur pied. «Il y a tellement de positions différentes que l’on peut occuper au sein d’une équipe. Il y a vraiment de la place pour toutes sortes de femmes.»
Elle encourage d’ailleurs ses consoeurs à essayer le football américain. «Le seul prérequis important est d’être en bonne forme physique. Pour le reste, tout s’apprend sur le terrain.»
Le Blitz de Montréal
Le Blitz de Montréal est la seule équipe féminine de football avec contacts, de niveau élite, à Montréal. La création de l’équipe remonte à 2001. En 2015, une nouvelle structure administrative a été mise en place et la gestion de l’équipe a été transférée à l’organisme à but non lucratif Football Féminin Blitz de Montréal. L’équipe a évolué jusqu’en 2016 au sein de l’Independant Women’s Football League (IWFL) qui compte une trentaine d’équipes. Depuis 2008, le Blitz a remporté quatre championnats de la IWFL en plus de se distinguer sur le plan national en remportant le championnat canadien de 2012. Sur la scène internationale, plusieurs joueuses ont aidé l’Équipe du Canada à remporter trois médailles d’argent lors des championnats mondiaux de l’International federation of American football.
Essayez l’art comme thérapie
|Audrey Gallant, travailleuse sociale, officier de liaison avec les familles, CRFM
Avez-vous déjà eu l’impression que l’art contribuait à votre bien-être? Qu’il s’agisse de musique, de sculpture, de dessin, de peinture ou encore de bricolage, la création, lorsqu’elle est faite librement, sans pression ni résultat attendu, fait beaucoup de bien.
L’art nous «parle», il fait émerger des sentiments, des émotions, des pensées. Les artistes l’utilisent pour nous transmettre une idée, une émotion. Les gens «ordinaires» peuvent donc, eux aussi, utiliser l’art pour illustrer ou exprimer une idée ou une émotion autrement que par les mots, parfois difficiles à choisir ou à dire. Alors, pourquoi ne pas essayer l’art pour composer avec une situation difficile?
L’art-thérapie, j’essaie !
Le Centre de ressources pour les familles des militaires (CRFM), grâce à une subvention de la Fondation québécoise des vétérans, organise avec des art-thérapeutes certifiées divers ateliers au courant de l’année. Nous vous proposons en mars de venir l’essayer!
Nul besoin d’avoir des talents artistiques; l’art-thérapie n’a rien à voir avec nos compétences artistiques. Nul besoin non plus d’être créatif. L’art-thérapie, c’est de s’exprimer à travers une image, une photo, des couleurs, des formes, des traits, etc.
Psst! L’art-thérapie, c’est loin d’être «juste» de la peinture ou du dessin! Il y aussi le collage, le bricolage, l’argile, etc. L’art-thérapie, c’est aussi un processus de création qui parle. Ce n’est pas «seulement» le résultat. Viens l’essayer, qu’est-ce que tu as à perdre?!
Horaire et cie
C’est pour qui? Les militaires et les vétérans qui feront, font ou ont fait l’expérience de la transition
Le sujet? Les changements que suscite la transition à la vie civile. C’est où?
• Sherbrooke : 17 mars 2023, de 10 h à midi
• Montréal (dans l’est) : 17 mars 2023, de 13 h à 15 h
• Saint-Hubert : 24 mars 2023, de 13 h 30 à 15 h 30
• Saint-Jean-sur-Richelieu : 24 mars 2023, de 10 h à 12 h
Les lieux exacts sont à déterminer. Les inscriptions se font sur le portail du CRFM. Date limite pour les ateliers de Montréal et Sherbrooke: 13 mars. Date limite pour Saint-Jean-sur-Richelieu et Saint-Hubert: 20 mars.
S'inscrire Découvrir l'art-thérapie
12 janvier 2023 15
Sergente Brigitte O’Driscoll, chef des mitrailleurs de bord au 438e Escadron tactique d’hélicoptères.
Photo: courtoisie
Pour en savoir plus sur le Blitz de Montréal
Site web Facebook
Les PSP vous proposent…
L’équipe des Programmes de soutien du personnel de la région Montréal offre une vaste gamme de services aux membres de
Garnison Saint-Jean
Profitez des journées portes ouvertes
Les 13 et 14 janvier, venez découvrir nos installations ainsi que les différentes activités offertes aux membres de la communauté militaire et aux citoyens de la région de Saint-Jean-sur-Richelieu. Différents plateaux (volleyball, soccer, basketball, pickleball, piste d’athlétisme, salle de musculation) seront à la disposition des visiteurs qui souhaitent bouger. Un instructeur sera aussi sur place pour vous permettre d’essayer le mur d’escalade (inscription obligatoire pour réserver une plage horaire). Différents kiosques et des offres exclusives seront proposés.
Horaire :
Vendredi 13 janvier, de 9 h à 19 h
Samedi 14 janvier, de 10 h à 16 h
Information et inscription pour escalade: 450 358-7099 # 7262
Garnison Saint-Jean – Découvrez les activités qui vous attendent cet hiver
Depuis septembre 2022, le département des loisirs de la garnison SaintJean a bonifié son offre de services loisirs et offre une panoplie de services et d’activités loisirs, sportives et de plein air autant aux citoyens qu’aux membres de la communauté militaire.
L’offre loisirs s’adresse à toute la famille, des enfants aux retraités, et tous sont les bienvenus. Dans un cadre très sécuritaire avec de grands stationnements gratuits, toute la population peut bénéficier des installations et services.
Escalade, essentrics 50 +, yoga, danse latine, bootcamp, cardio danse, spinning, volleyball libre, basketball libre, soccer libre, hockey-balle libre sont quelques-unes des activités proposées. Consultez la programmation en ligne pour connaître tous les détails.
Télécharger la programmation
Offre spéciale pour les employés civils de la Défense Jusqu’au 20 janvier, les fonctionnaires fédéraux (MDN) et les employés des Services de bien-être moral des Forces canadiennes (SBMFC) peuvent profiter des offres suivantes :
• Si vous être membre du Plan PSP : inscription gratuite aux cours de groupe de votre choix, sans frais additionnels (votre carte PSP doit être valide tout au long de la session).
Louez des raquettes aux boutiques plein air!
Pour profiter de l’hiver au maximum, pourquoi ne pas louer des raquettes aux boutiques plein air des garnisons Saint-Jean et Montréal? Qu’elles soient louées à la journée, à la fin de semaine ou pour la saison, tous les modèles sont offerts à un prix fort avantageux. Les deux boutiques disposent de raquettes autant pour les adultes que les enfants. Quelle belle opportunité pour passer du bon temps en famille !
Pour connaître les coûts de location
• Pour les personnes qui ne sont pas membres du Plan PSP : il est possible de s’inscrire aux cours de groupe en payant le tarif réservé aux membres PSP pour chacun des cours désirés. Exemple: un employé du MDN qui désire suivre le cours de Zumba devra payer 70 $ (prix membre PSP) pour la totalité de la session au lieu de 150 $.
16 12 janvier 2023
la communauté militaire. Profitez-en!
Garnison Montréal – Consultez la programmation d’hiver
Si vous n’avez pas encore eu le temps de consulter la programmation d’hiver des loisirs de la garnison Montréal, nous vous invitons à le faire au plus vite. On y retrouve une panoplie d’activités intérieures et extérieures toutes plus intéressantes les unes que les autres. Les activités sont offertes autant aux membres de la communauté militaire qu'aux citoyens.
Télécharger la programmation
Des heures de pratique libre pour le hockey sur glace
Les militaires actifs, amateurs de hockey, sont choyés puisque des plages horaire de hockey sur glace sont disponibles pour eux dans des arénas de la Rive-Sud et de Montréal :
• Aréna Sainte-Julie, 201 boul. Armand-Frappier, Sainte-Julie : les mardis de 15 h10 à 16 h 25
• Aréna Saint-Donat, 6750 rue de Marseille, Montréal : les vendredis de 7 h 30 à 9 h.
Pour profiter de ces heures, il est essentiel de réserver sa plage horaire via Sharepoint (accessible seulement depuis un ordinateur du Réseau étendu de la Défense).
Réservation
Une conférence sur le sommeil et la performance
Cet hiver, trois dîners-conférences seront présentés sur Teams par l’équipe de la Promotion de la santé de la région de Montréal. Ils auront lieu de 13 h à 14 h 30.
Le premier événement s’intitule Le sommeil et la performance et sera présenté le 18 janvier. C’est un rendez-vous pour les militaires et les employés civils de la Défense (fonctionnaires et employés des Fonds non publics).
Inscription: promosantemtl@forces.qc.ca
Introduction au programme des soigneurs des FAC
Du 8 au 13 février, à la garnison Saint-Jean, un atelier d’introduction au programme des soigneurs des Forces armées canadiennes, Le bandage thérapeutique, sera offert aux militaires (Force régulière et réservistes de classes A, B, C). Les personnes intéressées doivent s’inscrire avant le 27 janvier, car le nombre de places est limité.
Inscription: vanessa.mcalpine@forces.gc.ca
Découvrez les différentes plateformes numériques des PSP – Région Montréal
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Une aventure à motoneige vers la réconciliation
|Yves Bélanger, Servir
Caporal Patrick Brunette est un passionné de motoneige et de VTT. Quand un ami, Christian Flamand, spécialiste autochtone de survie en forêt en motoneige, lui a parlé de son intention d’organiser une expédition hivernale de 4 500 km faisant la tournée des territoires ancestraux situés en sol québécois, il a immédiatement sauté sur l’occasion. Il sera au nombre des 57 motoneigistes de la première édition de l’Expédition Premières Nations.
Au départ, l’événement devait avoir lieu en février 2022. La pandémie de COVID-19 a toutefois obligé les motoneigistes à reporter d’un an leur voyage. Cpl Brunette est donc très impatient de débuter cette aventure.
Il explique que ce projet a beaucoup évolué depuis sa mise en place. «Nous devions être quelques motoneigistes qui allaient visiter les Autochtones dans le but de favoriser la réconciliation. Toutefois, Christian a eu l’idée de communiquer avec les différentes communautés que nous comptions visiter. Ils ont trouvé l’idée si intéressante que certains ont décidé de faire le trajet avec nous.»
Ainsi, dix Autochtones, des Rangers canadiens, se sont ajoutés au groupe de motoneigistes. Deux membres du 2e Groupe de patrouilles des Rangers canadiens, adjudant Sylvain Morel et sergent Pierre Lachance, participeront également. «Il y aura aussi sept femmes, provenant de chacune des communautés, qui transporteront le feu sacré d’un endroit à l’autre.» Cpl Brunette rappelle que sept nations sont impliquées dans ce projet: attikamek, crie, innue, inuite, mohawk, naskapie et québécoise.
Yan Lafrenière, ministre responsable des Relations avec les Premières Nations et les Inuit, et lieutenant-général Jocelyn Paul, commandant de l’Armée canadienne, seront présents lors du grand départ qui se fera dans la communauté attikamek de Manawan. «Ils seront là pour nous encourager et rencontrer les participants.»
Pas un voyage de tout repos
Pour arriver à visiter 16 communautés autochtones en 17 jours, les motoneigistes devront parcourir hors-piste pas moins de 250 km quotidiennement. «Il y a même une journée où nous devrons effectuer 350 km dans des températures très froides.» Le périple se terminera à Uashat mak Mani-Utenam, tout près de Sept-Îles. Durant l’expédition, les motoneigistes devront dormir
Du soutien
presque tout le temps sous la tente. «Ce sont des tentes adaptées pour les expéditions extrêmes.» Tout au long de leur aventure, les motoneigistes auront la chance de savourer sept repas autochtones traditionnels. «J’ai bien hâte de pouvoir goûter à ces plats. Ce sera réconfortant après plusieurs heures de route en forêt.»
Cpl Brunette explique que les participants doivent débourser plusieurs milliers de dollars pour être fin prêts à prendre le départ le 16 février. «Pour transporter notre matériel, chacun doit entre autres acquérir une remorque adaptée pour les expéditions extrêmes. C’est sans compter les montants que nous devrons dépenser en essence.»
Heureusement, les organisateurs de l’événement ont convaincu plusieurs commanditaires d’apporter un soutien financier. «Plusieurs personnes que je connais me font également des dons en argent ou en cartes d’essence ou de crédit prépayées.» Les personnes intéressées à soutenir le militaire dans son aventure peuvent le faire jusqu’au jour du départ de l’expédition.
L’importance de la réconciliation
Le réserviste explique que pour lui, il est important de se réconcilier avec les peuples autochtones qui ont beaucoup souffert depuis l’arrivée de l’homme blanc en Amérique. «Nous n’avons qu’à penser à la tragique histoire de Joyce Echaquan, à celle des femmes autochtones assassinées ou aux jeunes Autochtones maltraités dans les pensionnats. Cela vient me chercher complètement. J’ai le goût de faire ma part pour me rapprocher de ces gens.»
Cpl Brunette mentionne qu’il était parmi les militaires présents lors de la crise d’Oka en 1990. «J’ai aussi été déployé en Bosnie quelques années plus tard où j’ai constaté les horreurs de la guerre. Ce sont des événements troublants. Je crois qu’aujourd’hui, il faut mettre toutes nos énergies pour se réconcilier et s’entraider.»
Notons en terminant que l’équipe de TVA Sports suivra les motoneigistes au cours de leur périple dans le but de préparer un documentaire qui sera par la suite diffusé au cours de l’année. C’est à suivre.
Suivez l'expédition ! Joindre le caporal Brunette
18 12 janvier 2023
Caporal Patrick Brunette a très hâte de parcourir les 4 500 km de cette expédition sur les terres ancestrales des Autochtones. Photo: courtoisie
Championnat régional de volleyball des Forces canadiennes
Les Patriotes de retour au jeu !
|Capitaine Patrick Clément, Unité régionale de soutien aux cadets - Est
Le Championnat régional de volleyball des Forces canadiennes a eu lieu du 5 au 9 décembre à Ottawa. Les Patriotes de la région de Montréal étaient représentés par une équipe masculine et des joueuses de la région avaient quant à elles été repêchées par Valcartier.
L’équipe masculine a dû composer avec le fait que ses membres n’avaient pas pu pratiquer tous ensemble une seule fois. En rondes préliminaires, l’équipe a appris à se connaitre et, de match en match, à améliorer son jeu pour se classer au troisième rang des préliminaires. C’est ce qui lui a permis de se rendre en demi-finale pour affronter The Nationals d’Ottawa.
Lors du match, les Patriotes se sont battus avec beaucoup de détermination, mais se sont finalement inclinés en quatre manches très serrées. Les Lions de Valcartier ont par la suite défait l’équipe d’Ottawa pour remporter les grands honneurs.
Merci au coach, adjudant Pierre Audet, et à tous les joueurs qui se sont impliqués, d’une manière ou d’une autre pendant et après le tournoi. Encore une fois, félicitations à l’équipe masculine de volleyball pour leur très grande prestation lors des régionaux 2022!
La région de Montréal n’avait pas d’équipe féminine cette année. Toutefois, deux joueuses de chez nous, capitaine Annie Boyer et adjudante Valérie Morin ont été recrutées par les Lionnes de Valcartier. L’équipe a été vaincue en finale par The Nationals d’Ottawa.
12 janvier 2023 19
VENDU RÉSERVEZ dès maintenant ! Achetez un espace publicitaire dans le Guide de la communauté militaire 2023-2024 Cliquez ici pour télécharger le Guide de la communauté militaire Contactez-nous au 450 358-7099 #6020 Les joueurs de l’équipe masculine: maître de 2e classe James Poirier, soldat Mutabazi Ntwalintwaliemmanuel, adjudant Pierre Audet, aviateur Mohamed Amine Dergali, caporal Yannick Vary, capitaine Patrick Clément, sergent Alexandre Raymond-Larocque et major Daniel Héroux.
fait peau neuve Donnez-nous votre avis ! servir@forces.gc.ca
Photo: courtoisie