Servir - Vol.31 - No.10 - 16 octobre 2025

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16 octobre 2025 Vol. 31 / No. 10

Prochaine parution

21 / 11 / 2025

Date de tombée

03 / 11 / 2025

Garnison Saint-Jean

Bur. M-206, B.P. 100, Succ. bureau-chef Richelain QC J0J 1R0 450 358-7099 servir@forces.gc.ca journalservir.com

Le 4e Bataillon, Royal 22e Régiment

exerce son droit de cité

Dans le cadre des célébrations du 60e anniversaire de la Ville de Laval, le 4e Bataillon, Royal 22e Régiment (4 R22eR) a exercé son droit de cité dans la ville le 7 septembre. Ce privilège, accordé pour la dernière fois en 2017, a été renouvelé, soulignant le lien indéfectible qui unit Laval à ses soldats.

La journée a également été marquée par le dévoilement solennel de l’épée de Charles-Michel de Salaberry, figure emblématique de l’histoire militaire du 4 R22eR. Cette cérémonie a rendu hommage à l’héritage de l’unité de réserve et a mis en lumière le courage, le professionnalisme et le dévouement des membres du bataillon.

Tirage : Édition numérique seulement

Éditeur : colonel Mathieu Dallaire commandant GS 2 Div CA

Conseillers militaires :

Capitaine Steve Comeau

450 358-7099 # 6569 steve.comeau@forces.gc.ca

Claude Tourville 514 252-2777 # 4993 claude.tourville@forces.gc.ca

Gestionnaire : Guylaine Fortin 450 358-7099 # 7426 guylaine.fortin@forces.gc.ca

Journaliste : Yves Bélanger 450 358-7099 # 7330 450 357-5103 (cell.) yves.belanger@forces.gc.ca

Publicité : Isabelle Blouin 418 254-2448 pubadsum@outlook.com

Abonnement : servir@forces.gc.ca

Graphiste : Jenna Robert

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ISSN 0384-0417

Servir est une publication non officielle autorisée. Elle est publiée avec la permission du commandant du Groupe de soutien de la 2e Division du Canada. Les opinions et les points de vue exprimés ne sont pas nécessairement ceux du MDN, des FAC et des SBMFC/ Personnel des FNP. Les articles publiés dans ce journal sont la propriété de Servir Ils ne peuvent être publiés, utilisés ou reproduits sans l’autorisation du gestionnaire ou de l’auteur.

Dans cette édition

Passations de pouvoir 4

Mission accomplie pour la Festi Fête d'accueil

Un arbre pour souligner les 100 ans de la Marine royale Canadienne 10

Plus de 200 marcheurs pour l'espoir 11

De la Jordanie à Montréal 12

Journée Yves Couture : Le 202 DA se réunit pour le sport, le plaisir et la réflexion 14

Ils ont levé le drapeau des survivants 15

Le CRFM : un allié précieux pour les réservistes 18

Les PSP : toujours là pour vous ! 26

Une réserviste sur le Toit de l'Afrique 28

Cplc Maxime Raymond : il représente le Canada au championnat du monde amateur de sumo 30

Caporal Hicham Essoltani, un coureur qui aime relever les défis 31

Marathon de Montréal et Course de l'Armée : toutes les raisons sont bonnes pour courir! 32

Apprendre à mieux gérer la pression d'un championnat 35

Les Remparts ont le dessus sur les Patriotes

Kia EV9 2025 : trois rangées... en électrique!

Passations de pouvoir

Institut de la profession des armes Adjudant-chef Robert-Osside

Le 13 août, une cérémonie de passation de fonctions, présidée par le major-général Jeannot Boucher, commandant de l’Académie canadienne de la Défense, s’est tenue au Campus du Fort Saint-Jean. Elle soulignait le départ d’adjudant-chef Claude Belisle et l’arrivée d’adjudant-chef Dave Limon, comme instructeur-chef de l’Institut. Les membres de l’établissement ont profité de l’occasion pour souhaiter une retraite bien méritée à Ajduc Belisle.

l’arrière, les adjudants-chefs

et

À l’avant,

34e Bataillon des services

Le 26 août, devant divers dignitaires, amis et proches, adjudant-chef Éric Lefebvre a remis le bâton de commandement du 34e Bataillon des services (34 Bn S) à adjudant-chef Sébastien Chouinard. La cérémonie était présidée par lieutenant-colonel Lance-Richard Gosselin, commandant de l’unité de réserve.

À
Dave Limon
Claude Belisle.
major-général Jeannot Boucher et lieutenant-colonel Alexandre Boisvert-Novak, respectivement commandant de l’Académie canadienne de la Défense et commandant de l’Institut de la profession des armes Adjudant-chef Robert-Osside.
Photo : Josué Plante – CMR Saint-Jean
Adjudant-chef Sébastien Chouinard, sergent-major sortant, lieutenant-colonel Lance-Richard Gosselin et adjudant-chef Éric Lefebvre, sergent-major désigné.
Photo : 34 Bn S

Mission accomplie pour la Festi-Fête d’accueil

Le samedi 13 septembre à la Garnison Saint-Jean et le jeudi 18 septembre à la Garnison Montréal, les Programmes de soutien du personnel (PSP) et le Centre de ressources pour les familles des militaires (CRFM) de la région de Montréal ont tenu la Festi-fête d’accueil. Les militaires, les employés civils de la Défense (fonction publique et fonds non publics) et leur famille ont pu s’y amuser, partager un repas et découvrir les différents services qui leur sont offerts.

Près de 500 personnes ont participé à l’un ou l’autre des événements. « Nous avons présenté nos services de façon ludique, festive et informelle et cela a répondu aux besoins des participants », soutien Mona Raouf, gestionnaire du reconditionnement physique aux PSP.

À Saint-Jean comme à Montréal, l’activité s’est terminée par la dégustation d’un repas de hambourgeois au bœuf, au poulet ou végétarien.

« Les participants ont grandement apprécié ce repas offert qu'ils ont pu déguster en famille ou en compagnie de collègues de travail »,

mentionne Benoit Laurin-Jolicoeur, gestionnaire du sport, du conditionnement physique et du loisir, à la Garnison Montréal.

Pour Marie-Belle Meunier, agente à l’intégration communautaire au CRFM, la Festi-Fête d’accueil 2025 a été une réussite. « Cela a été l’occasion pour les nouvelles familles de rencontrer d’autres personnes vivant des réalités similaires et pour les familles déjà établies, de renouer avec leurs collègues de la communauté. »

Les visiteurs ont pu essayer les masques utilisés lors d’opérations chimique, biologique, radiologique ou nucléaire (CBRN).
Photo : Cpl Youngku Kang – Imagerie Saint-Jean
Les nombreux services du Centre de ressources pour les familles des militaires – Région de Montréal étaient mis en valeur au cours des deux événements.
Les familles qui vivent ou vivront bientôt l’absence d’un proche militaire ont pu découvrir les services offerts par le Centre de ressources pour les familles des militaires.
Photo : Cpl Youngku Kang – Imagerie Saint-Jean
Photo : Cpl Youngku Kang – Imagerie Saint-Jean

De gauche à droite : Sébastien Despars, gestionnaire supérieur des PSP – Région Montréal, adjudant-chef Mathieu Giard, du Groupe de l’instruction de la génération du personnel militaire, colonel David Shane, commandant du 34 e Groupe-brigade du Canada, Francine Habel, directrice générale du CRFM – Région de Montréal, brigadière-générale Marie-Christine Harvey, commandante de la 2 e Division du Canada et de la Force opérationnelle interarmées (Est), Vicky Archambault, présidente du conseil d’administration du CRFM, et colonel Mathieu Dallaire, commandant du Groupe de soutien de la 2 e Division du Canada.

Mario Bros était de passage à la Garnison

Dominique Abran, ajointe administrative de la Promotion de la santé, et Gabrielle Sexton, coordonnatrice des loisirs communautaires, étaient ravies de présenter les différentes activités et sorties prévues pour la saison automnale.

À Saint-Jean comme à Montréal, les participants se sont amusés avec le casse-tête Tetris du Centre de ressources pour les familles des militaires. On voit ici à l’œuvre sergent Gregory Miscioscia du Quartier général de la 2 e Division du Canada et de la Force opérationnelle interarmées (Est).

Saint-Jean !
Photo : Cpl Youngku Kang – Imagerie Saint-Jean
Photo : Cpl Youngku Kang – Imagerie Saint-Jean
Photo : Yves Bélanger
Photo : Cpl Étienne Laflamme – 2 e Div Ca
Des fidèles partenaires des PSP et du CRFM ont permis aux visiteurs de se sucrer le bec. De gauche à droite : Jean-Jacques Toé de la Caisse Desjardins des militaires, Isabelle Coté, conseillère à la Financière SISIP, et Luc Bernier, de la Caisse Desjardins des militaires.
Guy Blais, un vétéran des Forces armées canadiennes, était présent à la Festi-Fête d’accueil avec sa petite-fille Dorothée.
À la Garnison Saint-Jean, jeunes et moins jeunes ont beaucoup apprécié apprendre les techniques du jonglage.
Photo : Yves Bélanger
Photo : Yves Bélanger
Photo : Cpl Youngku Kang – Imagerie Saint-Jean
Capitaine Anton Humeniuk, de l’École de leadership et de recrues des Forces canadiennes, sa conjointe Katherine Covendu et leurs deux enfants Nykola et Maksym, ont grandement apprécié les hambourgeois servis à l’heure du lunch.
Étienne-David Fortin, gestionnaire de la Promotion de la santé, explique à des militaires les services offerts par son département.
Les enfants ont eu beaucoup de plaisir avec les mascottes présentes à la Garnison Saint-Jean.
À la Garnison Saint-Jean, les enfants comme les adultes ont pu faire l’essai du mur d’escalade sous la supervision des spécialistes des loisirs communautaires.
À la Garnison Montréal, les participants à la Festi-fête d’accueil étaient chaleureusement accueillis par Alexandra Maher, coordonnatrice marketing aux PSP et Jenna Robert, graphiste aux PSP.
Photo : Yves Bélanger
Photo : Cpl Étienne Laflamme – 2 e Div Ca
Photo : Yves Bélanger
Photo : Cpl Youngku Kang – Imagerie Saint-Jean
Photo : Yves Bélanger

JOURNÉE DU SPORT DES FAC CAF SPORT DAY 2025

30 octobre / October 30th

Merci à nos commanditaires

Thanks to our sponsors

Date limite d’inscription : 23 octobre

Registration deadline : October 23

Un arbre pour souligner les 100 ans de la Marine royale canadienne

Le 8 septembre, la Ville de Montréal et la Marine royale canadienne (MRC) ont procédé àla plantation d’un pin blanc et d’une plaque commémorative à la Place Marguerite-Bourgeoys, située à proximité du palais de justice, sur la rue Notre-Dame Est.

La cérémonie protocolaire s'est déroulée en présence de la mairesse de Montréal, Valérie Plante, du commandant du Navire canadien de Sa Majesté (NCSM) Donnacona, capitaine de frégate Louis-Philippe Trudel, de vétérans, de la présidente du conseil municipal, Martine Musau Muele, de Kan'ahsohon Kevin Deer, de la communauté mohawk de Kahnawake, et de divers représentants des communautés autochtones.

Le pin blanc, choisi pour sa signification profonde dans les traditions autochtones, représente la paix, l'harmonie et la concorde. La plaque commémorative installée à ses côtés rappelle le rôle de la MRC et son engagement continu depuis un siècle envers les valeurs de service et de communauté. « Le dévoilement de cette plaque permet de souligner un chapitre important de l'histoire de la Marine à Montréal. Je suis fier que notre relation avec la communauté nous permette de développer ce type de partenariat avec la Ville de Montréal. C'était un honneur de pouvoir souligner cet événement avec des militaires, vétérans, élus et représentants autochtones », a indiqué Capf Trudel.

Capitaine de frégate Louis-Philippe Trudel, commandant du Navire canadien de Sa Majesté Donnacona, Valérie Plante, mairesse de Montréal, Martine Musau Muele, présidente du conseil municipal, et Kan'ahsohon Kevin Deer, de la communauté mohawk de Kahnawake.
Photo : Sylvain Légaré – Ville de Montréal

Plus de 200 marcheurs

pour l’espoir

La Journée mondiale de la prévention du suicide, qui se tient chaque année le 10 septembre, a été soulignée aux Garnisons Saint-Jean et Montréal par la tenue de la Marche de l’espoir.

À Montréal, plus de 150 personnes ont accepté l’invitation lancée par l’équipe de la Promotion de la santé. À Saint-Jean, une soixantaine d’employés civils et de militaires ont pris part à l’activité. Quelques minutes avant le départ de la marche, les organisateurs ont rappelé que le suicide est une cause de décès évitable et que pour ce faire, il est essentiel de recourir à des stratégies de prévention. Il s’agissait de la 23e  édition de la Journée mondiale de la prévention du suicide. L’événement a été souligné partout dans le monde.

Photo : Cpl Étienne Laflamme – 2 Div CA
Photo : Yves Bélanger
L’ensemble des marcheurs à la Garnison Montréal.
À la Garnison Saint-Jean, les marcheurs ont apprécié ce moment de réflexion et de détente.

De la Jordanie à Montréal

Tout juste revenu de Jordanie où il avait été déployé en juin 2024, adjudant-chef Michel Hudon s’est joint au Groupe de soutien de la 2e  Division du Canada (GS 2 Div CA) il y a quelques semaines. Il a pris le relais de l’adjudant-chef Steve Tremblay, devenant le nouveau sergent-major. De nombreux défis l’attendent au cours de cette nouvelle affectation.

Le mandat premier d’un sergent-major consiste à travailler en collaboration avec le commandant. « C’est toujours un plaisir de travailler en équipe de commandement afin de tout mettre en œuvre pour soutenir la mission de l’organisation tout en prenant bien soin des membres du personnel, qu’ils soient militaires ou civils. C’est ce que je ferai avec colonel Dallaire. »

Il explique que sa philosophe de travail se résume à trois mots-clés : écouter, comprendre et agir. «Je souhaite que chaque membre qui travaille au sein du GS 2 Div CA se sente pleinement à l'aise d'exprimer ses opinions et ses idées, et ce, peu importe le niveau hiérarchique de son poste.  Prendre en considération les préoccupations et les recommandations des membres de l'organisation élargit nos perspectives et permet de faire progresser notre organisation.  Tout au long de mes 29 ans de carrière, j’ai toujours mis cette approche en pratique. »

La rétention du personnel est un des défis qu’il devra affronter. « C’est pourquoi je souhaite que les employés se sentent écoutés et qu'ils aient le sentiment de contribuer au succès de l'organisation. »

La structure de l’Armée s’apprête à changer

Nous en entendons parler depuis plusieurs mois, l’Armée canadienne est sur le point de subir une restructuration majeure afin d’harmoniser les rôles des unités avec les besoins opérationnels actuels et d’intégrer des technologies de pointe afin d’accroître entre autres la mobilité et l’interopérabilité. « Ces changements, qui seront apportés sur une période d’au moins quatre ans, permettront à l’Armée d’être adaptable et efficace dans un environnement de sécurité en évolution rapide », explique Adjuc Hudon.

Le militaire dit vouloir s’assurer que l’équipe du GS 2 Div CA sera en mesure de poursuivre ses opérations au cours de cette restructuration. « Nous n’aurons pas le choix, car notre rôle est de soutenir toutes les formations et les unités au sein de la 2 Div CA. Il faudra donc trouver des façons de travailler qui feront en sorte que les changements apportés au sein de la structure aient peu d’impact sur la réalisation des tâches. »

Prendre le temps de comprendre l’organisation et son monde

Bien que la passation du bâton de commandement entre l’Adjuc Tremblay et lui ait eu lieu en août, ce n’est qu’il y a trois semaines qu’Adjuc Hudon est entré officiellement dans ses nouvelles fonctions. « Je suis revenu de

Jordanie en juillet et j’ai pris quelques semaines de vacances. Par la suite, j’ai passé un mois à l’Institut adjudant-chef Robert-Osside où j’ai fait du mentorat auprès de futurs adjudants-chefs. »

Adjuc Hudon explique qu’actuellement, il concentre ses efforts à bien comprendre le fonctionnement du GS 2 Div CA afin d’évaluer ce qu’il pourrait y apporter pour le rendre encore plus efficace. Il rappelle que cette organisation compte de plus de 1 400 personnes, dont la moitié sont des employés civils de la Défense (fonction publique et Fonds non public). « Sa particularité est que les membres sont répartis entre Valcartier, Montréal, Saint-Hubert et Saint-Jean. »

Adjuc Hudon compte bien faire une tournée des différents sites d’ici la fin de l’année. « Je veux avoir la chance de rencontrer le plus de gens possible pour encore mieux comprendre ce que je peux apporter. À la fin octobre, lors de l’Exercice BASTION ÉRUDIT, j’aurai l’opportunité de m’adresser à plusieurs militaires et employés civils provenant des différentes unités du GS 2 Div CA. »

Adjudant-chef Michel Hudon au cours de son déploiement de 13 mois en Jordanie.
Photo : courtoisie
Adjudant-chef Michel Hudon est le nouveau sergent-major du Groupe de soutien de la 2 e Division du Canada.
Photo : Mat 1 Alyssa Jackson

Plus d’un an passé en Jordanie

Adjuc Hudon est revenu de Jordanie le 20 juillet après un séjour de treize mois. « J’y ai occupé le poste de sergent-major de la Force opérationnelle du Moyen-Orient. Les FAC ont actuellement des troupes dans sept pays de ce coin du globe. J’ai donc eu à voyager beaucoup au cours de cette année pour être en mesure de faire mon travail. »

Il dit avoir adoré son expérience. « Le temps a passé très vite. Avec tout ce qui se passe dans cette région, il y avait beaucoup d'activités sur le terrain.

Je suis très content d'avoir vécu ce déploiement. »

Il s’agissait de son cinquième déploiement en sol étranger. « Ce que j’aime particulièrement de ces missions, c’est qu’ils nous donnent l'occasion de faire le travail pour lequel on a été formé.

En plus de valider nos apprentissages, ils nous donnent l’opportunité de mettre en place de nouvelles façons de faire. Chaque fois, j’en sors grandi ! », mentionne-t-il en ajoutant qu’il reste ouvert à l’idée de se déployer de nouveau au cours des prochaines années.

Transmettre son savoir-faire

La grande expérience du sergent-major du GS 2 Div CA est reconnue au sein des FAC. Pas étonnant qu’à son retour au pays, l’Institut adjudant-chef Robert-Osside ait fait appel à lui pour faire partie du groupe de mentors qui ont accompagné de futurs adjudants au cours de leur formation. « J’ai beaucoup aimé les accompagner. C’est important de transmettre nos connaissances et expériences à ceux qui prendront notre relève au cours des prochaines années, pour assurer la continuité opérationnelle, préserver

la mémoire institutionnelle et préparer les futurs leaders des Forces armées canadiennes à relever les défis auxquels ils feront face dans les années à venir.

Des ressources à votre portée : découvrez ce qui vous est offert, à vous et à vos proches.

Adjudant-chef Michel Hudon, sergent-Major du Groupe de soutien de la 2 e Division du Canada.

Le 202 DA se réunit pour le sport, le plaisir et la réflexion

Transition de carrière : bâtir et activer votre plan financier

En prévision de votre transition de carrière, il est essentiel de mettre en place un plan financier.

Un plan commence par un bilan de votre situation financière et vous permet de mieux gérer vos revenus. Il sert de boussole afin d’orienter vos décisions financières lors des prochaines étapes de votre vie.

Cette analyse de votre situation financière tient compte de votre mode de vie, de vos besoins et de vos priorités. Elle permet d’obtenir un portrait clair, de prévoir vos entrées et sorties de fonds et de vérifier si vous atteignez vos objectifs.

Lorsque la vie et vos objectifs changent, surtout après une transition de carrière, votre plan financier doit évoluer si vous en avez un, ou vous devez en mettre un en place si vous n’en avez pas encore.

Ce plan, adapté pour votre aprèstransition, comprend généralement plusieurs stratégies financières et fiscales qui tiendront compte de vos objectifs à court, moyen et long termes. Ce plan vous permettra de voir comment votre argent peut travailler pour vous, il réduira votre anxiété financière. Le plan offre ainsi une belle tranquillité d’esprit.

Votre plan sera donc en mesure de répondre à plusieurs de vos questions sur votre situation financière mais, surtout, à cette question que tout le monde qui fait une transition de carrière se pose : « Est-ce que ça va bien aller du côté financier après ma transition de carrière ? »

En conclusion, en période d’incertitude, il est plus important que jamais de revoir ses objectifs et de s’assurer de disposer des bons outils financiers pour le futur : la mise en place d’un plan financier devient donc essentielle.

Chaque parcours de transition de carrière et chaque situation sont différents. Il est recommandé d’obtenir un accompagnement personnalisé de votre conseiller financier.

Le 11 septembre, le 202 e Dépôt d’ateliers (202 DA) s’est réuni pour une tradition bien appréciée, la Journée Yves-Couture. Le personnel civil et militaire était convié à des compétitions amicales, de la bonne nourriture et des moments significatifs. Cette année, les membres de l’unité ont eu le privilège d’accueillir des membres de la famille d’Yves Couture, ce qui a rendu cette édition encore plus spéciale.

La matinée a débuté par une minute de silence en l’honneur d’Yves Couture, suivie de tournois sportifs et d’une course relais. Que ce soit en jouant ou en encourageant, l’énergie était palpable et l’esprit d’équipe remarquable. Un barbecue au charbon avec des kebabs a permis à tous de se détendre et de profiter d’un bon repas ensemble.

Plus tard, une vente aux enchères a permis de recueillir des fonds pour Centraide, ajoutant une touche généreuse aux festivités.

Cet événement rend hommage à un ancien collègue très apprécié, décédé il y a 18 ans, et rappelle l’importance de maintenir un milieu de travail sûr et respectueux pour tous. En nous réunissant dans le sport et la solidarité, nous continuons à sensibiliser à la violence en milieu de travail et à nous soutenir mutuellement.

Merci au comité d’activités sociales et à tous les bénévoles qui ont participé et contribué à l’organisation de cette journée. Un bel exemple de ce qui rend le 202 DA fort !

Ils ont levé

le drapeau des survivants

Le 24 septembre, afin de souligner la Journée de la vérité et de la réconciliation (30 septembre), plusieurs installations des Forces armées canadiennes (FAC) de la région de Montréal ont procédé à la levée du drapeau des survivants afin de susciter la réflexion sur l’histoire des pensionnats, honorer les personnes survivantes et reconnaître la contribution des peuples autochtones au sein des FAC.

Garnison Saint-Jean

Lieutenant-colonel Marc Kieley, commandant de l’École de leadership et des recrues des Forces canadiennes, a présidé la cérémonie tenue près du Havre de paix autochtone. Dans son allocution, il a souligné l’importance de cette journée pour les membres des FAC et rappelé que l’institution est engagée dans le processus de réconciliation.

Il a rappelé que la levée du drapeau ne constitue pas seulement un geste symbolique, mais un engagement concret envers la reconnaissance des torts du passé et la construction d’un avenir fondé sur le respect et la compréhension

mutuelle. « Aujourd’hui, je vous invite à faire plus qu’assister à une cérémonie. Je vous invite à réfléchir à votre rôle dans ce processus. À poser des gestes, aussi simples soient-ils, qui contribuent à la réconciliation. À faire de cette journée un point de départ pour une transformation durable. »

Parmi les participants, les membres du quartier général du 2e Groupe de patrouille des Rangers canadiens (2 GPRC) étaient présents pour témoigner leur solidarité.

Leur présence a renforcé le message d’unité et de respect intercommunautaire, en particulier dans un contexte où les Rangers jouent un rôle essentiel dans les régions éloignées du pays, souvent en étroite collaboration avec les communautés autochtones.

À Saint-Hubert, les participants posent fièrement avec le drapeau des survivants.
Quelques-uns des participants à la cérémonie tenue à la Garnison Saint-Jean.
Photo : Facebook 34 GBC
Photo : Capt Eric Messier – 2 GPRCCA

Montréal et Saint-Hubert

À la Garnison Montréal et au site de Saint-Hubert, plusieurs militaires ont profité de la cérémonie pour réaffirmer leur engagement à bâtir un avenir fondé sur le respect, l’inclusion et la solidarité.

Au Collège militaire royal de Saint-Jean

| Marie-Claude Leblanc, CMR Saint-Jean

La Journée nationale de la vérité et de la réconciliation a été soulignée le vendredi 26 septembre, par une série d’activités guidées par Luce Bélanger, membre de la communauté métisse algonquine, gardienne du savoir et porteuse de calumet.

Le personnel militaire et civil ainsi que les aspirants de marine et élèves-officiers ont vécu un moment d’échange culturel riche et porteur de sens, invitant au devoir de mémoire envers ceux qui ont souffert dans les pensionnats, mais aussi à une réflexion remplie d’espoir pour l’avenir. Ils ont arboré la couleur orange pour démontrer leur soutien aux communautés des Premières Nations.

Mémoire, dialogue et réconciliation en action

En matinée, le commandant du CMR Saint-Jean, colonel Guillaume Tremblay, a accueilli chaleureusement Mme Bélanger. Celle-ci a partagé généreusement sa sagesse en communiquant le sens du mouvement de vérité et réconciliation amorcé par la commission et aussi la souffrance que représente ce pan d’histoire.

Les participants ont ensuite eu la chance de vivre une expérience symbolique portée par des chants traditionnels dans toutes les langues de l’Amérique. Forts de ce moment, les gens se sont ensuite rassemblés près du tipi récemment érigé sur le site du collège. Ceux qui le souhaitaient ont pu prendre part à une cérémonie de purification par la fumée guidée par Mme Bélanger. Des herbes sacrées comme la sauge, le cèdre ou le tabac ont été brûlées, et leur fumée a été répandue par chaque participant réuni en cercle autour du feu bienveillant. Cette cérémonie traditionnelle vise à purifier corps et esprits, à apporter un sentiment de calme et à susciter le respect envers la nature.

Pour clore ces activités, un menu spécialement élaboré pour l’occasion a été proposé au pavillon Dextraze. Les plats inspirés de recettes traditionnelles ont permis aux membres du Collège d’explorer la richesse culinaire des Premières Nations. Ce repas partagé a été l’occasion de poursuivre les échanges dans un cadre convivial, prolongeant l’expérience de la réconciliation autour de la table.

Luce Bélanger, membre de la communauté métisse algonquine a été à nouveau invitée cette année au Collège militaire royal de Saint-Jean pour souligner la Journée de la vérité et de la réconciliation.
Photo : Cpl Étienne Laflamme – 2 Div CA
Photo : CMR Saint-Jean
À la Garnison Montréal, le drapeau des survivants a été hissé le 24 septembre.

Le CRFM : un allié précieux pour les réservistes

Il y a quelques années, enseigne de vaisseau de 1 re classe Isabelle Marquis, réserviste au Cadre des instructeurs de cadets du Service d'administration et d'instruction des organisations de cadets, ignorait les services offerts par le Centre de ressources pour les familles des militaires (CRFM) – Région de Montréal. Aujourd’hui, elle ne s’en passerait plus !

Ens 1 Marquis a décidé de s’enrôler dans la Réserve en octobre 2019. Pour elle, servir au sein de cette organisation ne se limite pas à un uniforme ou à une fonction, c’est un engagement profond envers sa communauté et ses valeurs. « J’ai toujours voulu me joindre aux Forces armées canadiennes et motiver mes enfants à s’impliquer. Je veux être ce modèle de leadership, de professionnalisme, pour eux et pour notre communauté », confie-t-elle avec passion. En plus de son emploi dans la Réserve, elle travaille à temps plein au Centre de recrutement des Forces armées canadiennes (FAC) avec un contrat de réserviste.

Le parcours de cette militaire est aussi riche que diversifié. « Je suis agente de sécurité chez Commissionnaires Québec, productrice acéricole depuis 21 ans, étudiante en sciences policières et je consacre quelques heures par mois à faire du bénévolat au CRFM. » Avec tel emploi du temps, elle apprécie le soutien que lui offre le CRFM pour concilier ses multiples rôles.

« Lorsque j’ai choisi d’être réserviste, je savais que j’allais avoir un horaire bien chargé ! Le CRFM m’a permis de trouver un équilibre et de bénéficier de ressources concrètes pour moi et mes enfants. »

Elle raconte que c’est grâce à son abonnement à la carte CF One qu’elle a découvert le CRFM il y a quatre ans. « Depuis, ma famille et moi profitons pleinement des services qui y sont offerts. » C’est pour cette raison qu’elle a accepté de s’impliquer au sein du conseil d’administration de l’organisme. « Ce type de bénévolat est valorisant en raison de toute l’aide que cet organisme apporte. Pour moi, il est essentiel de redonner à la communauté. »

Ens 1 Marquis se sent privilégiée. « Les services sont variés, accessibles et surtout, adaptés aux réalités des militaires. » Son fils aîné reçoit entre autres des magazines en anglais pour l’aider dans son apprentissage de la langue seconde. « Quant à lui, mon benjamin bénéficie du programme d’éveil à la lecture, avec des livres adaptés à son âge. En ce qui me concerne, je suis des cours d’anglais. J’ai également complété une formation en premiers soins en santé mentale – volet vétérans. »

Elle termine en invitant les réservistes de la région de Montréal à s’informer sur les services que peut leur offrir leur CRFM. « Il y en a beaucoup, que ce soit des activités, de l’aide à l’emploi et à l’éducation, du soutien en cas d’absence, ou encore des services d’intervention. Il y en a assurément un qui répondra à leurs besoins et même davantage ! »

Des services pour les réservistes et leur famille

Dans la grande région de Montréal, les réservistes (actifs et retraités) peuvent obtenir du soutien aux trois points de service du CRFM : Garnison Montréal, Garnison Saint-Jean et Saint-Hubert. Des services sont également offerts à Sherbrooke.

Beaucoup de services sont également accessibles en ligne : intervention, soutien parental, aide à la recherche d’emploi, formations, cours de langues, etc. Ainsi, les personnes éloignées des points de service ont de nombreuses options elles aussi.

À noter que le CRFM offre également des services aux membres de leur famille, ce qui inclut leurs parents. En voici quelques exemples.

Enseigne de vaisseau de 1 re classe Isabelle Marquis est réserviste au Cadre des instructeurs de Cadets du Service d'administration et d'instruction des organisations de cadets. Elle occupe aussi un emploi à temps plein au Centre de recrutement des Forces armées canadiennes.
Photo : Cpl Yongku Kang – Imagerie Saint-Jean
Photo : courtoisie
Enseigne de vaisseau de 1 re classe Isabelle Marquis en compagnie de son conjoint Bruno Mercier et Édouard, âgé de 4 ans

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Programme d’éveil à la lecture

Cette initiative soutient l'éveil à la lecture chez les enfants de 0 à 5 ans et contribue à leur future réussite éducative. En s’inscrivant, un livre (anglais ou français) est envoyé mensuellement à la maison. Ce programme est disponible de septembre à juin et les places sont limitées.

Programme de soutien du développement des habiletés en langue seconde

Les jeunes de 6 ans et plus reçoivent un abonnement annuel à un magazine dans leur langue seconde, afin de soutenir leur apprentissage linguistique. L’abonnement est valide pendant un an, couvrant de 10 à 12 numéros, selon le magazine. Ce programme est disponible de septembre à juin et les places sont limitées.

Soutien pendant l’absence d’un proche militaire

Il est offert aux familles dont un proche est actuellement absent en raison du service militaire. Que vous soyez à la recherche de services spécifiques ou que vous ayez

simplement besoin d’en parler, le CRFM est à l’écoute grâce à son service confidentiel et bilingue.

Apprentissage d’une langue seconde

LRDG est un programme d’apprentissage des langues secondes (français ou anglais) que vous pouvez suivre de manière autonome et à votre rythme, à partir de votre domicile. Il est disponible tout au long de l’année pour les conjoints et conjointes.

Implication bénévole au sein du conseil d’administration

Le CA recrute de nouveaux membres ! Composé majoritairement de partenaires de militaires actifs et de membres engagés de la communauté, ce conseil bénévole joue un rôle clé dans les décisions et l’orientation de l’organisme. En y siégeant, vous contribuez concrètement à sa mission, tout en développant vos compétences et votre réseau.

Soutien psychosocial

Chaque famille est unique et fait face à ses propres défis. Sachez que vous n’êtes pas seul(e). Il suffit d’un appel ou d’un courriel pour

amorcer une démarche.

Le CRFM offre un accompagnement professionnel, chaleureux et adapté à la réalité des familles militaires. Les consultations individuelles, conjugales et familiales sont ouvertes aux aînés, aux adultes et aux enfants.

Visitez le site Web du CRFM – Région Montréal

CCMTDN

Un midi chili qui rapporte 240$

Le 22 septembre, Dominique Abran des Programmes de soutien du personnel (PSP) à la Garnison Saint-Jean a servi une cinquantaine de bols de chili pour déguster sur place ou pour emporter. Les gens avaient le choix entre le chili traditionnel à la viande ou bien la version végétarienne. Cette activité a permis d’amasser 240 $

Vêtements recherchés

Pour faire un don

Tout comme l’an dernier, les Programmes de soutien du personnel vendront des vêtements d’occasion pour enfants à la garnison Saint-Jean en novembre et les organisateurs collectent actuellement des articles. Les personnes intéressées à faire un don de vêtements peuvent les déposer à la boutique sports et plein air de la Méga pendant les heures d’ouverture. Les vêtements doivent être lavés et en bon état.

Information : 450 358-7099 # 6020.

Venez vous sucrer le bec !

Le 31 octobre, de 9 h à 13 h dans la rotonde de la Méga de la Garnison Saint-Jean, des employés des Services corporatifs du Groupe de soutien de la 2e Division du Canada vendront des pâtisseries maison. Le tout se déroulera sur le thème de l’Halloween.

Ne manquez pas de découvrir ces petites douceurs, toutes plus savoureuses les unes que les autres ! Paiement en argent comptant seulement.

Dominique Abran, adjointe administrative à la Promotion de la santé et organisatrice du dînerbénéfice, Roxanne Laniel, coordonnatrice du soutien général administratif aux PSP, et Jenna Robert, graphiste aux PSP.
Photo : Yves Bélanger

L’École de langues tient un événement Terry Fox

Le mercredi 10 septembre, à la Garnison Saint-Jean, une cinquantaine de militaires et d’employés civils de l’École de langues des Forces canadiennes – Détachement Saint-Jean, s’est réunie à l’extérieur afin de courir et marcher à la mémoire de ce grand Canadien.

Au printemps 1980, en rémission d’un cancer et amputé d’une jambe, le jeune Terry Fox entreprend son Marathon de l’espoir afin de traverser le Canada et amasser des fonds pour la recherche. Après avoir parcouru 5 373 kilomètres en 143 jours, la maladie le contraint d’abandonner son projet. Il est décédé en juin 1981.

L’activité a permis d’amasser la somme de 260 $.

Assistez au spectacle du PSP Band le 4 décembre

Vendredi 5 décembre, 11 h 30 ! Réservez ce moment pour ne pas manquer le nouveau spectacle du PSP Band au mess O’Mega de la Garnison Saint-Jean.

Formé de membres de l’équipe des Programmes de soutien du personnel – Région Montréal, le groupe présentera plusieurs classiques de la chanson francophone et anglophone. Frais d’entrée : un don minimal de 7 $.

Si vous n’êtes pas employé de la Défense, communiquez avec yves.belanger@forces.gc.ca avant le 1er décembre pour faciliter votre entrée sur la garnison.

Allez vous détendre au mini-golf des PSP

Le jeudi 30 octobre, de 8 h à midi, les employés de la Garnison Saint-Jean sont invités à prendre quelques minutes pour jouer au mini-golf des Programmes de soutien du personnel.

L'activité aura lieu au centre des sports de la garnison. Chaque joueur devra effectuer un don minimum de 5$.

Fêtez l’Halloween à la Garnison Montréal

Le vendredi 31 octobre, l’équipe des Programmes de soutien du personnel de la Garnison Montréal et capitaine Martin Pilote, chef du cabinet du Groupe de soutien de la 2e Division du Canada, invitent les militaires et employés civils de la Défense nationale (fonction publique et Fonds non public) à deux activités qui auront lieu au centre sportif, à l’heure du lunch.

• Concours de costume : frais de participation : 5 $

• Classe de danse : à compter de 12 h15, il y aura une classe de danse spéciale qui permettra d’apprendre les différents mouvements de Thriller. Frais de participation : 5 $

Information : martin.pilote@forces.gc.ca

En bref

Des bourses d'études

La Régie du Royal 22e Régiment (R22eR) annonce le retour du concours pour l’obtention de bourse d’études au mérite pour les membres cotisants la Régie et les vétérans. Ces bourses sont offertes en collaboration avec la Fondation Général Vanier du Royal 22e Régiment.

Ce programme vise à promouvoir la réussite scolaire des enfants des membres de la Régie du R22eR et il a été bonifié cette année. Un plus grand nombre de programmes d'études sont désormais admissibles et un total de 45 bourses seront décernées.

Les programmes d'études admissibles incluent:

• Les programmes sport-études et artsétudes au secondaire

• Les programmes menant à l’obtention d’un diplôme d’études professionnelles (DEP)

• Les programmes menant à un diplôme d’études collégiales (DEC)

• Les programmes universitaires menant à un baccalauréat, une maîtrise ou un doctorat

La date limite pour soumettre une candidature est le 24 octobre 2025.

Profitez du soutien offert aux couples des militaires

Vous vous apprêtez à vivre votre premier déploiement ? Votre couple traverse une période difficile et vous vous posez des questions ? Est-il possible de raviver la flamme des débuts ?

Les intervenants du Centre de ressources pour les familles des militaires – Région Montréal sont là pour les militaires et leur partenaire. Ils comprennent bien les défis liés au mode de vie militaire et sont formés pour vous accompagner dans les moments clés de votre parcours.

Que ce soit en personne, par téléphone ou en virtuel, les partenaires et les militaires peuvent prendre un rendez-vous afin de parler de leur situation et recevoir un soutien adapté à leurs besoins.

Pour plus d'informations, joindre l’intervenante à l'accueil psychosocial

Par courriel : SvcPersCRFMSoutienPsyStJean@forces.gc.ca

Par téléphone :

450 358-7099 # 2917 (Saint-Jean)

450 462-8777 # 682 (Saint-Hubert)

Pour obtenir tous les critères d’admissibilité

Pour s’inscrire

Militaires : c’est le temps de vous faire vacciner

| Section immunisation, 41e Centre des services de santé

L’automne nous rappelle que la période de transmission des virus respiratoires est de retour. Les cliniques médicales des Garnisons Saint-Jean et Montréal débutent leur campagne de vaccination contre l’influenza et la COVID-19. Les militaires de la Force régulière et les réservistes sous contrat de plus de 180 jours consécutifs ou classe C sont invités à s’en prévaloir.

L’efficacité du vaccin contre l’influenza est acquise deux semaines après l’administration. Il est donc préférable de se faire vacciner en début de saison.

Garnison Saint-Jean

Des séances de vaccination sans rendez-vous auront lieu à la clinique médicale les 17 octobre et le 21 novembre, entre 8 h et 12 h et entre 13 h et 15 h 30.

Si ces dates ne conviennent pas à votre horaire, veuillez communiquer avec la section d’immunisation pour une plage sur rendez-vous à une autre date au 450 358-7099 # 7704.

Garnison Montréal

Des séances de vaccination auront lieu à la clinique médicale les 21 et 22 octobre, de 7 h 30 à 14 h 30.

Vous devez prendre rendez-vous par courriel à 41CSvcSFCDetMtlVaccination@forces.gc.ca et indiquer :

• vos nom et matricule

• le vaccin désiré

• le jour et l’heure du rendez-vous souhaité.

Ne manquez pas le Grand concert de la Musique du 438e ETAH

La Musique du 438e Escadron tactique d’hélicoptères (438 ETAH) présentera son Grand concert le samedi 25 octobre, à 19 h 30, à la salle de concert du Collège Regina Assumpta à Montréal. Ce concert est offert aux membres de la communauté militaire ainsi qu’à l’ensemble de la population.

Un programme soigneusement élaboré avec des œuvres de J. Williams, Shostakovich, Piazzolla, F. Ticheli et bien d’autres. Ne manquez pas les prestations des solistes : caporal Frédéric Gagnon, caporale Geneviève Coulombe et adjudant-maître Marc Adolph ! Entrée gratuite, sans réservation.

Information : 438musique@forces.gc.ca

Joignez-vous aux célébrations dominicales

« Ces rencontres organisées par le service de l’aumônerie sont un lieu propice à la réflexion. Un havre de paix après une longue semaine de mon cours de Qualification militaire de base. »

Le service de l’aumônerie du Groupe de soutien de la 2 e Division du Canada invite les membres de l’Équipe de la Défense et les membres de leur famille à participer aux célébrations spirituelles qui ont lieu le dimanche à la Garnison Saint-Jean.

Chaque semaine, plus de 200 personnes se rassemblent pour vivre un moment de réflexion, de prière et de fraternité. Les services sont animés par les aumôniers, accompagnés de la Chorale Chœur des Nations ou des chants inspirants de Mme Audrey Cousineau. Ces rencontres offrent l’occasion aux membres de la communauté militaire de se ressourcer et de renforcer leurs liens.

Information : 450 358-7099 # 7420.

Célébration catholique : dimanche à 9 h (chapelle du Saint-Esprit)

Service protestant : dimanche à 10 h 30 (MEGA Chapel)

Photo : Service de l’aumônerie
Soldat (recrue) Kachur, de l’École de leadership et de recrues des Forces canadiennes

Branchez-vous sur la sécurité incendie

Du 5 au 11 octobre s’est tenue la Semaine de la prévention des incendies. Le service des incendies du Groupe de soutien de la 2 e Division du Canada en profite pour vous rappeler les dangers liés aux appareils électriques et vous inviter à utiliser de manière sécuritaire l’électricité dans votre foyer.

Avec la multiplication des appareils électroniques dans nos vies — téléphones, ordinateurs, électroménagers, outils de jardinage, etc. — les risques d’incendie liés à l’électricité sont en hausse. Un simple chargeur défectueux, une prise surchargée ou un appareil mal entretenu peut devenir une source d’incendie.

Quelques habitudes à adopter

• Inspectez vos câbles : remplacez-les lorsqu’ils sont effilochés ou endommagés.

• Évitez les surcharges : ne branchez pas trop d’appareils sur une même prise ou rallonge.

• Utilisez des prises sécuritaires : privilégiez les blocs multiprises avec protection contreles surtensions.

• Débranchez les appareils inutilisés : surtout les petits électroménagers comme les grille-pain ou les cafetières.

• Faites appel à un professionnel : pour toute installation électrique ou réparation.

Les essentiels

• Ayez un plan d’évacuation clair et pratiqué avec toute la famille.

• Installez des avertisseurs de fumée dans chaque pièce et testez-les régulièrement.

• Gardez un extincteur accessible et apprenez à l’utiliser.

Réservez votre place pour la fête de Noël du CRFM

Le Centre de ressources pour les familles des militaires (CRFM) – Région Montréal invite les familles des militaires à se rassembler au Zoo de Granby le dimanche 23 novembre, à 10 heures, pour son événement magique du temps des Fêtes !

Il s’agira d’un moment de rencontres, d’échanges et de partages où petits et grands auront la chance de rencontrer le père Noël et de profiter d’activités thématiques. Après le repas, une visite toute particulière du zoo aura lieu !

L’activité est gratuite et s’adresse aux militaires actifs et retraités de la Force régulière et de la Réserve. Date limite d’inscription : dimanche 16 novembre.

Information et inscription

Ils ont fait le don de vie

Le 1er octobre, l’équipe d’Héma-Québec était à la Garnison Saint-Jean pour sa collecte de sang automnale. « Quelque 53 personnes y ont participé. Parmi eux, il y en a eu 17 qui ont effectué leur premier don », mentionne matelot de première classe Maria Kirkova, technicienne médicale au 41e Centre des services de santé des Forces canadiennes et principale responsable de l’événement. Rappelons que chaque don de sang peut permettre de sauver jusqu’à trois personnes.

Assistez à une conférence pour mieux comprendre vos enfants

Dans le cadre de sa campagne sur les relations saines, l’Équipe consultative sur la violence, formée notamment du 5e Régiment de la police militaire, de l’aumônerie, de la Promotion de la santé, du Centre de ressources pour les familles militaires et du 41e Centre des services de santé des Forces canadiennes, propose une conférence animée par Marie-Hélène Chalifour, psychoéducatrice. Elle abordera diverses thématiques liées à l’éducation bienveillante et proposera des outils pour intervenir avec respect et empathie au quotidien. Les participants seront amenés à réfléchir à l’importance du lien parent-enfant et recevront des pistes pour mieux comprendre les comportements de leur enfant, le développement de son cerveau et la gestion des émotions chez les 0 à 12 ans.

La conférence sera présentée uniquement en français sur la plateforme Zoom, le jeudi 23 octobre, de 19 h 30 à 21 h.

CarrièrePRO+

Accompagnement personnalisé et plateforme d'apprentissage pour les partenaires des militaires.

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One-on-one coaching and digital learning hub for military spouses.

VOTRE CARRIÈRE COMPTE. Inscrivez-vous dès aujourd'hui!

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Inscription avant le 21 octobre (18 ans et plus)
Une employée d’Héma-Québec en compagnie du capitaine Simon Michaud, de l’École de leadership et de recrues des Forces canadiennes.
Photo : Yves Bélanger

Les PSP : toujours là pour vous !

L'équipe des Programmes de soutien du personnel de la région de Montréal offre une vaste gamme de services aux membres de la communauté militaire et aux citoyens. Profitez-en !

Je suis fier de vous servir !

C’est en 2023 que Nikolas Favreau-Regimballe a commencé à travailler aux PSP en tant que moniteur du conditionnement physique et du sport à la Garnison Saint-Jean. À l’été 2025, le kinésiologue s’est joint à l’équipe de moniteurs de la Garnison Montréal.

Il dit avoir toujours été attiré par le monde militaire. Quand une équipe des PSP – Région Montréal a participé à une journée carrière à son université, il a tout de suite compris que ce milieu de travail était fait pour lui. Il n’a donc pas hésité à y postuler une fois ses études terminées.

Dans son quotidien, le moniteur a pour principales tâches de donner des entraînements d’unité, de préparer des plans d’entraînement et de faire passer l’Évaluation FORCE aux militaires de la Réserve et de la Force régulière.

Nikolas est reconnu pour sa bonne humeur contagieuse et son professionnalisme. Ce que plusieurs ignorent, c’est qu’il est un grand fan d’animations japonaises telles que Dragon Ball Z. Il est aussi un mordu de la saga Star Wars.

Nikolas Favreau-Regimballe

Moniteur de conditionnement physique et du sport

Garnison Montréal

S’est joint aux PSP en mai 2023

Numérisez le code QR pour accéder aux différentes plateformes des PSP !

Vous avez besoin de stationner votre VR ?

Si vous cherchez un endroit sécuritaire pour stationner votre VR cet hiver, pensez à nous ! Des espaces de stationnement sont toujours disponibles à la Garnison Montréal et aux sites de Farnham et de SaintHubert.

Une foule d’activités

pour tous

Les Loisirs communautaires de la Garnison Saint-Jean vous proposent d’ici à décembre différentes activités. Il y en a pour tous les goûts et elles s’adressent autant aux personnes seules qu’aux couples ou aux familles.

Grâce au programme Circonflexe-prêt-pour-bouger, les résidents de la Montérégie peuvent y participer gratuitement (veuillez prendre note qu’une preuve de résidence est exigée lors de l’activité).

Introduction à la boussole

Samedi 1 er novembre

Date limite d’inscription : 27 octobre

Petite formation sur l’orientation et l’utilisation d’une boussole pour chercher divers objets cachés au Parc régional Saint-Bernard. Redécouvrez le plaisir d’une chasse au trésor ! Boussole et carte fournies gratuitement.

Randonnée nocturne

Samedi 29 novembre

Date limite d’inscription : 17 novembre

Randonnée à la noirceur de 4,5 km sur une passerelle à travers un marais à l’Île Saint-Bernard, Châteauguay. Les étoiles, la lune et quelques lampes frontales pourront vous guider. Vos guides seront là pour vous aider. Bâtons de marches, guêtres et lampes frontales disponibles gratuitement.

Initiation au tir à l’arc intérieur et escalade

Samedi 6 décembre

Date limite d’inscription : 1 er décembre

Venez au Centre des sports de la Garnison Saint-Jean pour tester votre calme et votre précision avec notre équipement de tir à l’arc et initiez-vous à l’escalade intérieure. Essayez une seule activité ou les deux ! Inscription au bloc d’avant-midi ou au bloc d’après-midi obligatoire.

Pour obtenir tous les détails et les tarifs

Une réserviste sur le Toit de l’Afrique

À 45 ans, sergente Annie Bilodeau, réserviste depuis près de 27 ans au sein des Fusiliers Mont-Royal, a récemment réalisé un grand rêve. Au début du mois d’août, elle a fait l’ascension du Kilimandjaro. Cette montagne, d’une altitude de 5 895 mètres, communément appelée le Toit de l’Afrique

La militaire raconte que dès son jeune âge, elle a été attirée par tout ce qui concernait le continent africain. « Je rêvais de me retrouver un jour dans l’habitat naturel des girafes, des éléphants et de tous ces superbes animaux que je voyais dans les livres. La culture africaine était aussi très intrigante pour moi. »

Ce souhait est devenu réalité en 2004. Avec son conjoint, adjudant-chef Éric Ruel, elle s’est rendue dans le nord de l’Afrique. « Nous étions tous les deux déployés en Bosnie. Pendant nos vacances, nous sommes allés visiter l’Égypte. » Quelques années plus tard, elle s’est rendue au sud du continent avec son père et son frère. « Nous avons effectué un safari en Afrique du Sud, au Botswana, au Zimbabwe et en Eswatini, anciennement le Swaziland. Cette expérience a été magnifique ! J’étais vraiment heureuse de vivre ça avec mes proches. »

C’est à partir de ce moment qu’a jailli l’idée de gravir le Kilimandjaro et de se retrouver sur le Toit de l’Afrique. « Je me suis dit que ce serait un beau cadeau pour mes 40 ans. » Elle a toutefois mis le projet de côté quelques années. « Je ne me sentais pas à l’aise à l’idée d’avoir des porteurs avec moi. En tant que militaire, je suis habituée à porter des charges sur de longues distances. Il fallait que je me donne le temps d’accepter la situation. » Le coût du voyage et le fait d’être mère de jeunes enfants ont aussi contribué au report du projet.

Cinq ans plus tard, l’idée a refait surface. « Avec trois collègues de travail, nous avons commencé à planifier notre voyage. » C’est toutefois en solo qu’elle a fini par réaliser son rêve.

La réserviste, qui est enseignante d’éducation physique dans une école, s’est entraînée en conséquence. « Comme l’Armée me l’a appris, j’ai structuré mon projet en quatre phases : la préparation, le déploiement, l’ascension et les 4R (retour, retrouvailles, récupération et réussite). »

Sgt Béliveau a également rencontré des médecins afin de prévoir la médication nécessaire à un tel périple. « Il y a environ 50 000 personnes par année qui gravissent le Kilimandjaro. Leur expérience a démontré qu’il est possible de développer des œdèmes cérébraux et/ou pulmonaires.

Si c’est le cas, nous devons avoir la bonne médication en notre possession pour éviter que la situation ne dégénère. ».

L’ascension

Le 5 août, la militaire a quitté le Canada. Le lendemain de son arrivée en sol africain, elle et son groupe ont débuté l’ascension de la montagne tanzanienne. Ils étaient accompagnés de sept porteurs et d’un guide.

Sgt Bilodeau dit avoir été traitée comme une reine au cours de cette semaine. « J’avais ma tente personnelle avec un espace aménagé pour manger. Chaque fois que nous arrivions à un des camps, nos tentes étaient montées et un repas nous attendait. »

Photos : Courtoisie
Au cours de son entraînement, sergente Annie Bilodeau a testé sa résistance aux changements de pression d’air.
Sergente Annie Bilodeau est très fière de s’être rendue jusqu’au bout de l’aventure.

Elle explique que chaque jour, le groupe devait atteindre l’un des six camps installés le long du trajet. « Nous marchions entre quatre et six heures par jour. »

Difficultés

Elle mentionne que chaque étape avait son degré de difficulté. « D’un camp à l’autre, nous montions en altitude. Un rien nous essoufflait. Chaque jour, j’ai dû pousser pour atteindre le prochain camp. En alpinisme, on dit que l’ascension d’une montagne est une leçon d’humilité. À tout moment, tout peut basculer. »

Dès le troisième jour, des membres du groupe ont commencé à abandonner. « C’était plus difficile que ce à quoi ils s’attendaient. Je dois avouer que mon entraînement de fantassin m’a été bénéfique pour vivre une telle aventure. »

Les jours sont passés et le 14 août, à minuit, les participants étaient prêts à se rendre au sommet. « Notre guide a fait une prière avant que nous entreprenions notre dernière ascension. Les porteurs transportaient les bouteilles d’oxygène et nos sacs. Nous avions nos lampes frontales et nous marchions à la queue leu leu. Plus nous montions, plus nous perdions des degrés et le vent était de plus en plus cinglant. Je crois qu’il faisait environ -25 degrés Celcius. »

Sgt Bilodeau explique qu’à un moment, elle a craint de commencer à halluciner. « Mon cœur atteignait 180 battements par minute. Je savais que nous étions rendus dans la zone 5. Pour rester focus, j’ai commencé à compter d’un à dix en swahili. J’ai ressenti un grand soulagement quand j’ai constaté que je ne faisais pas d’erreurs dans mon décompte. Je pouvais continuer ! »

La température était de plus en plus froide et l’inclinaison de la montagne de plus en plus prononcée. « Nous avons atteint Stella Point, à 5 736 mètres d’altitude, à 5 heures. Le vent était brutal. Après trois ou quatre minutes de pause, nous avons poursuivi notre ascension. Il nous restait environ 45 minutes de marche pour atteindre le sommet. Le parcours était semé de grosses roches que nous devions gravir. »

À 5 h 45, Sgt Bilodeau a enfin atteint son but. Elle était à Uhuru Peak, sur le Toit de l’Afrique. « C’était magique, majestueux ! Je voyais la Tanzanie d’un côté et le Kenya de l’autre. J’ai ressenti un grand sentiment d’accomplissement. C’était indescriptible ! » Dix minutes plus tard, le froid était si grand que la militaire est redescendue à Stella Point. Par la suite, le groupe a commencé la descente de la montagne d’une durée d’environ six heures.

Les moments vécus au cours de cette ascension resteront à jamais gravés dans la mémoire de Sgt Bilodeau. « Je suis très fière de m’être rendue jusqu’au bout de ce projet de vie et d’avoir accompli ce rêve. J’étais tout de même très heureuse de revenir dans le confort de ma maison auprès de ma famille et de mes proches », conclut-elle.

Sergente Annie Bilodeau pose au sommet du Kilimandjaro avec le drapeau des Fusiliers Mont-Royal.
Juma, le porteur de sergente Annie Bilodeau.
Montagne du Kilimandjaro.

Caporal-chef Maxime Raymond

Il représente le Canada au championnat du monde amateur de sumo

Le dohyō mondial s’est animé les 13 et 14 septembre dernier alors que les meilleurs lutteurs de sumo amateur se sont affrontés lors des championnats du monde en Thaïlande. Parmi eux, un visage familier pour les membres du 2 e Groupe de patrouilles des Rangers canadiens (2 GPRC) : caporal-chef Maxime Raymond, qui a fièrement représenté le Canada dans deux catégories — la compétition individuelle et la compétition par équipe.

Grâce à sa qualification à l’Empire Cup aux États-Unis en mai dernier, Maxime Raymond avait été sélectionné pour porter les couleurs du Canada à Bangkok. Sur place, il a retrouvé des athlètes venus des quatre coins du globe, tous animés par la même passion pour ce sport. « C’était une expérience incroyable », confie-t-il. « Le niveau était très élevé, mais l’ambiance était fraternelle. On sentait le respect mutuel entre les compétiteurs, peu importe leur pays. »

Dans la compétition individuelle, Maxime a livré des combats intenses, démontrant sa puissance, sa rapidité et sa maîtrise technique. Bien que les résultats finaux n’aient pas mené à une médaille cette fois-ci, sa performance a été saluée par ses pairs et les entraîneurs présents.

Mais c’est dans la compétition par équipe que Maxime a particulièrement brillé. Aux côtés de ses coéquipiers canadiens, il a contribué à une série de

matchs solides, où la cohésion et la stratégie collective ont été essentielles. « Combattre pour l’équipe, c’est différent. On se bat pour les autres autant que pour soi. Chaque victoire est partagée, chaque défaite aussi. »

Le Canada, bien que jeune dans le monde du sumo amateur, a su se faire remarquer par son esprit combatif et sa discipline. Maxime, en tant que militaire et athlète, a incarné cette rigueur avec brio.

Au sein du 2 GPRC, l’enthousiasme était palpable. Les collègues de Maxime ont partagé des messages d’encouragement et de félicitations tout au long du week-end. De retour au Canada, Maxime ne compte pas ralentir. Il prévoit déjà participer à d’autres compétitions aux États-Unis, où le sumo amateur continue de gagner en popularité. « Le championnat du monde m’a donné encore plus de motivation. Je veux continuer à progresser, à apprendre, et à faire connaître le sumo ici. »

Le parcours de Maxime Raymond est celui d’un passionné, d’un combattant et d’un ambassadeur. Il incarne la rencontre entre deux mondes — celui de la rigueur militaire et celui de la tradition japonaise — avec humilité et détermination. Alors que le dohyō de Bangkok se referme sur une édition mémorable, Cplc Raymond rentre au pays avec la tête haute.

L’équipe canadienne lors des championnats du monde amateur à Bangkok. Caporal-chef Maxime Raymond est le 3 e à partir de la gauche.

Caporal Hicham Essoltani

un coureur qui aime relever les défis

Membre du Régiment de Hull, caporal Hicham Essoltani a développé une passion pour la course à pied au cours des dernières années. Après avoir terminé un parcours de 80 km, il envisage maintenant d’en effectuer un de 135 km.

Cpl Essoltani carbure à l’adrénaline. Ce n’est pas pour rien qu’il a décidé de s’enrôler dans une unité de blindés. « J'aime également avoir la chance de travailler avec des équipements qui sont inaccessibles en dehors des Forces armées canadiennes. »

En ce qui concerne l’activité physique, le militaire explique qu’il pratique des sports depuis son tout jeune âge. Il a joué au soccer, au tennis, en plus de faire de la natation et du ski. Il y a quatre ans, il a voulu essayer autre chose et a tenté sa chance avec la course à pied. Il lui a fallu peu de temps pour réaliser que ce sport était tout indiqué pour lui. « Au début, un peu comme tout le monde, j’ai trouvé ça difficile. J’ai persévéré et une fois que j’ai réussi à trouver mon rythme, j’ai été conquis par cette discipline. »

Au fil des ans, le réserviste a participé à diverses courses en augmentant chaque fois le nombre de kilomètres à parcourir. À l’été 2024, il a participé à son premier marathon. Cet été, il a voulu aller encore plus loin et a décidé de participer au Québec Méga Trail qui propose annuellement diverses distances. « J’ai opté pour celle de 80 kilomètres. »

Un défi d’envergure

Dans l’ensemble, il a bien aimé son expérience. « Je dois dire toutefois qu’à un moment donné, j’ai eu envie de tout lâcher. C’était ardu. Il y a un dénivelé de 3 500 mètres entre le point de départ à la rivière Saint-François et l’arrivée au mont Saint-Anne. »

Il a fallu 18 heures au coureur pour compléter le parcours. Tout au long du trajet, il s’assurait de ne pas manquer d’eau et de bien se nourrir. « Il y avait cinq lieux de ravitaillement qui m’ont permis de remplir mes bouteilles d’eau. On nous donnait aussi de la nourriture. »

Il explique que pour courir une telle distance, il faut plus que des collations pour bien alimenter son corps. « On nous a servi des mets plus consistants, telle que des boules de riz vinaigré et du macaroni au fromage. »

Le militaire admet qu’au cours des 80 km, il a vécu des moments plus difficiles que les autres. « Il y a eu des périodes où je me disais que j’allais arrêter. J’étais persuadé que je ne me rendrais pas jusqu’au bout. » Il a toutefois décidé de poursuivre sa course quelques minutes de plus pour voir si la situation allait s’améliorer et ce fut le cas. « Je suis vraiment content d’avoir réussi à compléter le parcours. »

Il explique que les douze derniers kilomètres ont été assez ardus. « Il faisait noir, j’étais épuisé et il s’est mis à pleuvoir. Cette section du parcours était très technique. Nous devions franchir de grosses roches. Il fallait être prudent puisque la pluie rendait les roches très glissantes. »

Bien se préparer

Quand on prévoit courir une distance de 80 km, on ne se prépare pas de la même façon que pour participer à une course de 10 km. « Je m’étais donc fait un petit horaire d’entraînement dans le but d’habituer mon corps à courir de longues distances. »

Les jours de semaine, il courait entre 30 et 40 minutes, en conservant le même tempo. « Je m’entraînais aussi à courir sur des trajets en pente. Les dimanches, j’effectuais des distances qui variaient entre 30 km et 40 km. »

Un entraînement qui rapporte

Le fait de s’entraîner à la course est une excellente façon pour Cpl Essoltani de conserver une bonne forme physique. Cela lui permet d’être plus performant dans son travail. « Je viens de passer mon évaluation FORCE et j’ai obtenu le niveau Or. Il me manquait seulement quatre points pour atteindre le niveau Platine. Je suis très content, car c’est moi qui ai eu le

meilleur score du régiment. »

Il indique que ses performances à la course ont des effets positifs sur ses frères et sœurs d’armes. « Pas pour qu’ils effectuent des courses de 80 km, mais j’en ai convaincu plusieurs de participer à la Course de l’Armée qui a eu lieu le mois dernier. »

Il termine en mentionnant qu’il s’est déjà inscrit au Quebec Mega Trail 2026. « Cette fois, je vais tenter de courir le trajet de 135 km. Je veux trouver où se situe ma limite. Toutefois, je ne me mets pas de pression pour terminer le trajet. Je vais m’entraîner en conséquence, mais si après 60 ou 100 kilomètres je sens que je dois arrêter, je le ferai sans problème. »

Caporal Hicham Essoltani, fin prêt à prendre le départ de la course qui débutait à 5 h
Photo : Courtoisie

Marathon de Montréal et Course de l’Armée

Toutes les raisons sont bonnes pour courir !

Le dimanche 21 septembre, plusieurs membres de l’Équipe de la Défense ont pris part à une épreuve du Marathon de Montréal ou de la Course de l’Armée qui avait lieu à Ottawa. Quelques-uns d’entre eux ont bien voulu partager leur expérience et leur amour de la course à pied.

Major Valentin Caciula

Depuis 2016, je me suis engagé dans la course à pied au sein des Forces armées canadiennes, cumulant à ce jour 23 courses officielles, sur des distances allant de cinq à 65 kilomètres. Parmi ces performances, j’ai participé à cinq championnats nationaux des FAC, ce qui témoigne d’une préparation rigoureuse et d’un engagement soutenu.

Mon dynamisme ne se limite pas à la course. Je pratique le soccer, le volleyball, le ski — quelles que soient les conditions climatiques, je reste actif toute l’année. Ma préparation physique est constante et adaptée aux objectifs. Je tiens à souligner également l’importance de la nutrition et d’un mode de vie équilibré, piliers de ma performance.

Mon leitmotiv : Mens sana in corpore sano. Je prône l’écoute du corps, conscient que chaque individu possède une morphologie unique. Les obstacles n’ont pas manqué : une déchirure au ménisque suivie d’une chirurgie, une fracture quadruple du bras gauche lors d’un match de soccer intérieur, une déshydratation sévère ayant entraîné une perte de conscience pendant un demi-marathon. Malgré tout, je n’ai jamais cessé de bouger.

J’ai appris que les limites ne doivent pas être franchies, mais comprises. Ces expériences ont renforcé ma résilience. La volonté dépasse toujours le pouvoir. À mes yeux, l’âge n’est qu’un chiffre, jamais un facteur limitatif. J’ai terminé en première place au 10 km dans la catégorie des hommes 55 à 59 ans.

Sergente Véronique Dumont

Comme je suis blessée à la cheville, je n’ai parcouru que le 5 km. Je suis très contente de mon chrono, malgré une certaine douleur et l’absence d’entraînement ces six dernières semaines. J’ai entraîné avec moi trois autres personnes qui ont relevé le Défi du commandant, à savoir le demimarathon et un 5 km. Je suis très fière de leur accomplissement et d’avoir pu les épauler durant leur entraînement, notamment en bâtissant leur planification.

Sergent Quijano Vargas

Il s’agissait de mon premier demi-marathon et j’y ai fait mon meilleur temps personnel. Quelle réalisation marquante !

En tant que membre du 202 DA, je crois fermement à l'importance de rester en forme, non seulement pour être opérationnellement prêt, mais aussi pour mon bien-être général. Les événements comme celui-ci nous rappellent à quel point il est essentiel de faire régulièrement de l'exercice pour développer notre résilience, notre discipline et notre force mentale. Cette expérience a été vraiment incroyable. L'énergie de la foule, les encouragements des spectateurs et le soutien indéfectible de ma famille et de mes amis m'ont donné un élan puissant qui m'a poussé à continuer, même lorsque mes jambes ont commencé à être fatiguées.

Coordonnatrice aux tâches
Photo prise lors de la Course des PSP sur le mont Royal au printemps.

Soldate Anabelle Mukhopadhyay

C’était un bon défi personnel et courir me permet de réaliser que je suis capable de plus que ce je pense. Je suis vraiment confiante que je peux courir un marathon entier l’année prochaine !

Caporal-chef John Wilkinson

Cette année, comme je voulais m'améliorer en course à pied cette année, j'ai commencé à m'entraîner avec le club de course à pied. Je soutiens la mission de la Course de l’Armée et je voulais en faire partie !

Caporal Hicham Essoltani

J’ai commencé à courir il y a quatre ans et d’année en année, j’ai augmenté le nombre de kilomètres et je me suis inscrit dans différentes courses. C’était ma deuxième course d’envergure cette année. En juillet j’ai fait le Québec Mega Trail, une course de 80 km. L’année prochaine, je souhaite être en mesure de courir une plus grande distance.

Carole-Anne Roux

Il s’agissait de mon 2e marathon cette année. Je suis fière de l’avoir complété dans mon contexte familial actuel alors que je vis l’absence de mon conjoint militaire. C’est important de me rappeler que je fais tout ça pour moi et j’espère inspirer d’autres conjointes de militaires à se choisir malgré tous les défis. Comme dans la vie, un marathon est une succession de choix conscients, à chaque pas, qui consistent à se choisir encore.

Cela m'a rappelé de manière frappante à quel point la communauté et les encouragements peuvent améliorer les performances personnelles.

J'espère que mon témoignage inspirera d'autres personnes à pratiquer une activité physique et à se fixer des objectifs personnels qui les stimulent et les récompensent.

Régiment de Hull Course de l’Armée
Demi-marathon – 01:34:54
Sergent Vargas, en compagnie de son épouse, Anita Parmar, qui a couru 5 km.

Bravo pour votre performance

Difficile d’identifier qui dit vrai lorsque vient le temps de trouver les moyennes mondiales de temps de course. Toutefois, de nombreuses sources estiment que le temps moyen pour effectuer un marathon est de 4 heures 14 minutes pour les hommes et de 4 heures 42 minutes pour les femmes. Quiconque termine plus rapidement a donc de quoi être satisfait ! « Aux Programmes de soutien du personnel – Région Montréal, nous avons deux employés qui ont terminé l’épreuve en moins de trois heures », mentionne Jean-François Bernard, gestionnaire du sport et du conditionnement physique à la Garnison Saint-Jean. « Seulement de 3 à 5 % des coureurs réussissent à atteindre ces temps. Félicitations, Messieurs ! Notre organisation est très fière de vous. Vous êtes deux preuves vivantes que nos militaires sont entraînés et soutenus par du personnel persévérant et performant ! »

Carl Bénit

Il s’agissait de ma 3e participation à cet événement. La première fois, je l’ai fait pour expérimenter ce qu’est un marathon. Je l'ai fait en 3:04:56. L’année dernière, j’avais pour objectif de le compléter en moins de trois heures, mais j’ai mis 3:01:56 pour le faire. Cette année, j’ai mis les bouchées doubles et j’ai réussi. Cela faisait deux ans que je visualisais ce moment où j’allais réussir. Malgré des crampes de ventre aux 15e et 16e kilomètres et dans les jambes lors des six derniers, je n’ai pas lâché et je l’ai fait !

Obtenez un remboursement pour la Course de l’Armée

Afin d’encourager l’activité physique au sein de la communauté militaire, le Comité de direction des Biens non publics de la Région Montréal remboursera aux militaires de la région et aux membres de leur famille une partie de leurs frais d’inscription à la Course de l’Armée.

Maxime Brouillard

Il s’agissait de mon 11e marathon, mais le premier à Montréal. Je suis arrivé en 116e place sur les 4 406 participants. Dans la catégorie des hommes de 40 à 49 ans, je me suis classé au 7e rang. J’avais déjà fait de meilleurs temps, mais je suis satisfait de mon résultat puisque j’ai dû limiter ma préparation cette année.

J’estime avoir très bien géré mon effort. J’ai dû prendre le départ dans un groupe plus lent que moi, ce qui m’a forcé à réduire ma vitesse au début. Cela m’a servi d’échauffement. Après les cinq premiers kilomètres, le peloton s’est étiré et j’ai pu prendre mon rythme. J’ai rencontré ma plus grande difficulté au retour, sur le boulevard St-Laurent, un faux plat montant. J’avais le vent de face et plus de 25 km dans les jambes. J’ai malgré tout conservé mon rythme, même après la barre des 30 km où la fatigue se faisait sentir. Je suis resté concentré et patient jusqu’aux deux derniers kilomètres. J’ai alors « ouvert la machine » pour pouvoir terminer sous les trois heures. La présence de ma conjointe et de sa fille dans le final m’a donné le boost dont j’avais besoin !

Cette année de course qui s’achève m’amène maintenant à réfléchir à la façon de réorienter mon entraînement pour retrouver mes chronos d’antan. Je crois sincèrement que c’est réaliste si tout se passe bien !

Le montant du remboursement sera déterminé en fonction du nombre de personnes ayant fait une demande avant le 2 novembre 2025.

Les personnes éligibles au remboursement sont :

• Les militaires (Force régulière et Réserve) à temps plein

• Les militaires de classe A détenteurs d’une carte PSP

• Un membre de la famille immédiate d’un militaire admissible. Cette personne doit détenir une carte PSP.

Pour faire une demande de remboursement

Moniteur du conditionnement physique et sport
PSP – Garnison Saint-Jean Marathon de Montréal Marathon – 2:58:18
Spécialiste en promotion de la santé
PSP – Garnison Saint-Jean Marathon de Montréal Marathon – 2:59:50

Apprendre à mieux gérer la pression d’un championnat

Caporal Alexandre Haché, du Centre des opérations de la Garnison Saint-Jean, était au nombre des membres de l’équipe du Québec lors du Championnat national de golf des Forces canadiennes qui a eu lieu à la base Borden, du 7 au 12 septembre. Il a terminé en 26 e  position parmi les 36 militaires participant au championnat.

« Je ne peux pas dire que cela a été la catastrophe pour moi au cours de ce championnat, mais je sais qu’en général, je joue beaucoup mieux. J’ai réalisé que je manque d'expérience en ce qui concerne ma participation à des compétitions de cette envergure. Je me suis mis un peu trop de pression », explique le golfeur.

Afin d’apprendre à mieux gérer son stress, Cpl Haché compte mettre tout en œuvre pour participer à un plus grand de compétitions civiles de golf. « Je veux prendre de l’expérience, car j’aimerais retourner au prochain championnat national et faire meilleure figure. » Il termine en mentionnant avoir adoré son expérience en Ontario. « L’équipe des Programmes de soutien du personnel (PSP) de Borden a fait un travail extraordinaire. Nous avons été accueillis chaleureusement et je tiens à le souligner et à les remercier pour leur travail. »

Les Remparts ont le dessus sur les

Patriotes

Le 16 septembre, l’équipe de soccer des Remparts du Collège militaire royal de Saint-Jean a affronté l’équipe des Patriotes formée de militaires de la région de Montréal. À la mi-temps, les Remparts avaient pris de l’avance tôt et menaient 3-0. Par la suite, les Patriotes ont réduit l’écart sur penalty. Le score final a été de 5-1 pour l’équipe du CMR Saint-Jean.

Vous aimeriez vous joindre à une équipe

des Patriotes ?

Le Programme de sports des Forces armées canadiennes est toujours à la recherche de joueurs pour compléter ses équipes. N’hésitez pas à communiquer avec la coordonnatrice des sports militaires de la région de Montréal pour plus d’informations : vanessa. macalpine@forces.gc.ca

Photo : CMR Saint-Jean
Caporal Alexandre Haché lors de sa participation au Championnat national de golf des Forces canadiennes.
Photo : Imagerie Borden

Kia EV9 2025

Trois rangées… en électrique !

Le Kia EV9 Land AWD 2025 marque une avancée audacieuse dans le monde des VUS électriques. Alliant un design futuriste à des performances impressionnantes, ce véhicule spacieux à trois rangées redéfinit le confort et la durabilité. Son système de traction intégrale et sa batterie de pointe offrent une expérience de conduite fluide et puissante, faisant de l'EV9 un choix de premier ordre pour les familles modernes et les aventuriers soucieux de l'environnement.

L’habitacle du Kia EV9 Land AWD 2025 se distingue par son ergonomie soignée et sa technologie intuitive. Les écrans haute résolution de la console centrale et du tableau de bord offrent une interface conviviale, fournissant des informations claires et complètes au conducteur. Cependant, l'intégration des commandes du système multimédia et de la climatisation, directement sur l'écran central, peut s'avérer distrayante en conduite. Heureusement, la compatibilité avec Android Auto et Apple CarPlay assure une connectivité optimale. La position de conduite surélevée, l'espace généreux et l'agencement bien pensé de l'intérieur contribuent à une expérience de conduite confortable et agréable.

Le Kia EV9 Land AWD 2025 impressionne par sa motorisation électrique puissante. Avec 379 chevaux et un couple généreux de 516 livres-pieds, transmis aux quatre roues, ce VUS de 2 637 kg offre des performances remarquables. L'accélération de 0 à 96 km/h en seulement 4,5 secondes témoigne de sa vivacité, malgré son poids élevé. De plus, l'autonomie de 451 kilomètres assure une grande liberté de déplacement. Le Kia EV9 démontre ainsi qu'il peut allier puissance, performance et autonomie avec brio.

Le temps de recharge du Kia EV9 Land AWD 2025 varie considérablement selon le type de borne utilisée. Pour une recharge domestique lente, via une prise standard de 120 volts (niveau 1), comptez 84 heures et 20 minutes pour une batterie complètement déchargée. Une option plus rapide est la borne de niveau 2 (240 volts, 48 ampères), similaire à une prise de cuisinière ou de sécheuse, qui réduit le temps de recharge à 8 heures et 45 minutes pour une batterie vide. Pour une recharge optimale, les bornes rapides en courant continu (CC) de 400 volts sont recommandées. Elles permettent une recharge en 83 minutes (50 kW) ou

en seulement 24 minutes (350 kW), avec un coût variant de 13,52 $ à 37,69 $ par heure. Il est important de noter que le temps de recharge est proportionnel au niveau initial de charge de la batterie. Ainsi, une batterie à 50 % nécessitera environ la moitié du temps de recharge indiqué, quel que soit le type de borne utilisé.

L'essor des véhicules électriques se confirme, et le Kia EV9 2025 se positionne comme un choix pertinent dans le segment des VUS à trois rangées. Son autonomie de 451 kilomètres en mode traction intégrale, combinée à un prix compétitif variant de 63 412 $ à 82 412 $, en fait une option attrayante pour les familles. Toutefois, la technologie de recharge demeure un point à considérer, malgré les avancées.

Il est également important de noter que le paysage des incitatifs gouvernementaux évolue. La subvention du Québec a été supprimée, et celle du Canada, de 5 000 $, prendra fin le 31 mars 2025. L'avenir de ces subventions reste incertain. Malgré ces facteurs, le Kia EV9 2025 demeure un choix judicieux pour ceux qui recherchent un VUS électrique spacieux et performant.

Je tiens à souligner l’excellente collaboration de Kia Canada pour l’essai routier du Kia EV9 Land AWD Premium Package 2025.

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