Servir – Vol. 31/No 07 – 9 juillet 2025 

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9 juillet 2025

Vol. 31 / No. 07

Prochaine parution

20 / 08 / 2025

Date de tombée 04 / 08 / 2025

Le camp de jour Plein Soleil

est démarré !

Depuis le 25 juin, et ce, jusqu’au 15 août, le camp de jour Plein soleil est en activité à la Garnison Saint-Jean. Chaque jour, près de 75 enfants s’y amusent et font différentes activités, artistiques et sportives, sous la supervision de dix animateurs. Des activités spéciales ont également lieu sur place telles qu’un jeu d’évasion, Ninja Factory et Laser Game.

Garnison Saint-Jean

Bur. M-206, B.P. 100, Succ. bureau-chef Richelain QC J0J 1R0 450 358-7099 servir@forces.gc.ca journalservir.com

Tirage : Édition numérique seulement

Éditeur : colonel Mathieu Dallaire commandant GS 2 Div CA

Conseillers militaires :

Capitaine Steve Comeau

450 358-7099 # 6569 steve.comeau@forces.gc.ca

Claude Tourville 514 252-2777 # 4993 claude.tourville@forces.gc.ca

Gestionnaire : Guylaine Fortin 450 358-7099 # 7426 guylaine.fortin@forces.gc.ca

Journaliste : Yves Bélanger 450 358-7099 # 7330 450 357-5103 (cell.) yves.belanger@forces.gc.ca

Publicité : Isabelle Blouin 418 254-2448 pubadsum@outlook.com

Abonnement : servir@forces.gc.ca

Graphiste : LMG audace & créativité

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ISSN 0384-0417

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Le camp est bilingue et il reste encore des places pour certains groupes d’âge. Bon été !

Dans cette édition

Passations de pouvoir 5

Systèmes anti-drones : la formation est amorcée 6

Les Fusiliers Mont-Royal aux Pays-Bas : un pèlerinage de mémoire et de gratitude 8

Les militaires profitent de meilleurs services de santé 10

De retour du Moyen-Orient 12

Une semaine inoubliable pour les Rangers juniors 14

Élever la voix des militaires du rang : retour sur deux événements internationaux 16 De la fonction

En bref 20

Sur le site du CMR Saint-Jean : plus de 1 000 reconstituteurs feront revivre notre histoire 24

La sieste, cette pause aux mille vertus 25

Retraite jeunesse du CRFM : pour tisser des liens et améliorer leurs habiletés relationnelles 26

Des cours de langues secondes pour les familles militaires 27

Les PSP : toujours là pour vous ! 28

Au Gala Nomina : les Loisirs de la Garnison de Saint-Jean remportent un prix 31

Caporal Voyer-Nault : ce sera sa troisième saison d’arbitrage au hockey 32

Photo :

POUR LES MILITAIRES, VÉTÉRANS, LEUR

FETE DACCUEIL

13 SEPTEMBRE 2025 DE 10 H À 14 H

Passations de pouvoir

Services techniques du Groupe de soutien de la 2e Division du Canada

Le 5 juin, à la Garnison Saint-Jean, colonel Mathieu Dallaire présidait la cérémonie de passation de commandement des Services techniques du Groupe de soutien de la 2e Division du Canada (GS 2 Div CA). Lieutenant-colonel Enrico Pellé a cédé le commandement au lieutenant-colonel Olivier Boulianne. La cérémonie s’est déroulée dans la salle de parade du pavillon académique de l’École de leadership et de recrues des Forces canadiennes.

Services corporatifs du Groupe de soutien de la 2e Division du Canada

Le 18 juin, à la Garnison Montréal, major Valentin Caciula a cédé le commandement des Services corporatifs du Groupe de soutien de la 2e Division du Canada au major Samuel Sasseville. Adjudante-maître Natacha Card a pour sa part cédé le bâton de commandement à adjudantmaître Raphaël Auger. La cérémonie a été présidée par colonel Mathieu Dallaire, commandant du Groupe de soutien de la 2e Division du Canada (GS 2 Div CA).

Photo : Cpl Étienne Laflamme – 2 Div CA
Photo : Cpl Yongku Kang –Imagerie Saint-Jean
À l’arrière, adjudante-maître Natacha Card (sergente-majore sortante), adjudant-chef Bruno Desjardins (sergent-major du Service des opérations du GS 2 Div CA, en l’absence de l’adjuc Steve Tremblay, sergent-major du GS 2 Div CA), et adjudant-maître Raphaël Auger (adjudant-maître désigné). À l’avant, major Valentin Caciula (commandant sortant), colonel Mathieu Dallaire (commandant du GS 2 Div CA) et major Samuel Sasseville (commandant désigné).
Lieutenant-colonel Olivier Boulianne, commandant désigné, adjudant-chef François Savard-Damphousse, sergent-major des Svc tech, colonel Mathieu Dallaire et adjudant-chef Steve Tremblay, respectivement commandant et sergent-major du GS 2 Div CA, et lieutenantcolonel Enrico Pellé, commandant sortant.

Systèmes anti-drones

La formation est amorcée

L’équipe du Sous-ministre de la Défense nationale (Matériels) a reçu il y a quelques mois les systèmes anti-drones acquis l’an dernier par les Forces armées canadiennes (FAC). Depuis, la formation des troupes nécessaire à l’utilisation de ces nouveaux appareils sur le terrain a été amorcée.

Les premières formations pour le fonctionnement des systèmes anti-drones de la Défense nationale ont officiellement débuté au mois de novembre dernier en Lettonie (Op REASSURANCE). Au Canada, jusqu’à maintenant, il y en a eu à Esquimalt et Halifax (Marine royale canadienne) et à Trenton (Aviation royale canadienne). « Comme pour n’importe quel système, nous avons besoin de nous entraîner pour les maîtriser et, en même temps, cela nous permet de les tester », indique François Laroche, ingénieur membre de l’équipe du Sous-ministre de la Défense nationale (Matériels). Ces formations sont d’une durée moyenne d’une semaine.

M. Laroche rappelle qu’au cours de la dernière année, les FAC ont fait l’acquisition de trois modèles de systèmes anti-drones. « Plusieurs ont été acheminés dans diverses unités à travers le pays. Les autres ont été envoyés à l’étranger, dans les pays où des opérations des FAC sont en cours. »

Des drones cibles

Pour tester l’équipement et offrir de la formation, l’achat d’une vingtaine de drones polyvalents a été nécessaire. Ceux-ci serviront de cibles lors des formations. « Une équipe du Directeur de l’administration du programme des systèmes de commandement terrestre a mis en place un contrat pour ces drones. Cet intermédiaire nous a aidés à acquérir à un prix raisonnable des appareils qui répondent aux exigences et aux normes de la Défense nationale. L’achat s’est effectué au cours des dernières semaines auprès d’ARA Robotique, une entreprise montréalaise. »

Une journée de formation pour le maniement de ces nouveaux drones a été offerte à la mi-avril au site d’entraînement de Farnham,

l’endroit ayant été jugé le plus propice. « Nous cherchions un endroit où nous pouvions faire voler des drones sans contrainte. Nous voulions aussi un endroit près de Montréal, puisque nous voulions que des membres d’ARA Robotique soient présents. »

L’exercice a eu lieu en présence de chutes de neige. « Le temps était exécrable. Nous ne pensions pas être aux prises avec de telles conditions météo au mois d’avril. Malgré tout, l’équipe a pu se familiariser avec les nouveaux drones. »

De nouveaux équipements à venir

François Laroche se dit très satisfait des essais effectués avec les drones cibles conçus par ARA Robotique. « Ils sont stables, même en affrontant des vents de 30 à 40 km/heure. Même moi qui ne suis pas familier avec les drones, j’ai de la facilité à les utiliser. »

Retour à la vie militaire

Détenteur d’un baccalauréat en génie chimique et des matériaux ainsi que d’une maîtrise en génie de la Défense et gestion, François Laroche a fait carrière en tant qu’officier au sein des Forces armées canadiennes pendant vingt-neuf ans. En novembre 2023, il a annoncé son départ à la retraite.

Depuis janvier 2024, il occupe un poste d’ingénieur au bureau du Sous-ministre adjoint de la Défense nationale (Matériels). Son équipe est responsable de l’achat des systèmes anti-drones. En novembre 2024, il a réintégré la vie militaire au sein de la Réserve et mène ses deux carrières de front. Il commande désormais les Voltigeurs de Québec, une des plus grandes unités du 35e Groupebrigade du Canada.

L’ingénieur mentionne que son équipe aimerait se procurer une autre série de drones cibles. « Nous travaillons actuellement avec l’équipe d’ARA Robotique pour essayer de réduire le plus possible la dimension du drone pour en faciliter le transport. Ce n’est pas évident, car nous souhaitons que les futurs drones soient aussi performants que ceux récemment achetés. »

François Laroche conclut en mentionnant que l’équipe est sur le point d’entamer la deuxième phase du projet qui consistera à acheter un système anti-drone destiné à être fixé directement sur les véhicules. Ce modèle aura des particularités que l’on ne retrouve pas sur les trois autres. « Ces appareils seront notamment plus performants que les systèmes démontables. »

Pour lire un article sur les drones publié en mars 2024 – Page 9
François Laroche a récemment pris le commandement du régiment
Les Voltigeurs de Québec. Photo : courtoisie
Les drones cibles achetés récemment par les Forces armées canadiennes afin de tester ses nouveaux systèmes anti-drones.
Des formations pour l’utilisation des systèmes anti-drones ont récemment été offertes aux Forces maritimes de l’Atlantique.
Photo : captation d’écran – vidéo FAC
Photos : courtoisie
Diverses formations ont eu lieu au cours des derniers mois afin d’utiliser efficacement les systèmes anti-drones.

Les Fusiliers Mont-Royal aux Pays-Bas

Un pèlerinage de mémoire et de gratitude

| Caporal Nathalie Tanguay, Musique des Fusiliers Mont-Royal

En mai dernier, c’est avec une profonde reconnaissance et une grande fierté que treize de mes collègues et moi avons entrepris un voyage inoubliable aux Pays-Bas pour commémorer le 80 e anniversaire de la libération du pays. Ce périple, à la fois historique et humain, avait pour but d’honorer la mémoire de nos frères d’armes tombés au combat et inhumés sur ces terres lointaines.

Avant notre départ, lieutenant-colonel Serge Turcotte, commandant des Fusiliers Mont-Royal, nous a remis à chacun une carte portant le nom d’un soldat décédé et enterré dans l’un des trois cimetières que nous allions visiter. Notre mission était claire : en apprendre davantage sur ce militaire, retrouver sa pierre tombale, et lui rendre hommage. Ce geste simple, mais profondément symbolique, a donné une dimension personnelle à notre voyage.

2 mai – Groningen et la Liberation Forest

Notre première journée nous a menés à Groningen, ville marquée par les combats de notre régiment. Lors d’une visite guidée, nous avons observé les traces encore visibles de la guerre : impacts d’obus et éclats de balles. Jadis, lieutenant-colonel Jimmy Dextraze, en se présentant calmement malgré la peur,

a obtenu la reddition de 600 soldats allemands, mettant fin aux combats dans la région.

Nous avons ensuite visité la Liberation Forest, un parc créé en 1995 pour remercier les Canadiens. Une sculpture en forme de feuille d’érable, percée de 43 trous représentant les 43 personnes décédées, y trône au centre d’un bassin. Chaque année, de nouveaux érables y sont plantés, perpétuant la mémoire vivante de la libération.

Photo : Cplc Yun-Lei Lin
La délégation des Fusiliers Mont-Royal.

3 mai – Groesbeek et les honneurs de bataille

La journée suivante a été marquée par la visite du Vrijheidsmuseum, le musée de la liberté, situé sur une ancienne zone de largage de parachutistes américains. Une carte 3D animée y illustre l’Opération MARKET GARDEN. Un simulateur nous a permis de ressentir l’angoisse des civils réfugiés dans un bunker sous les bombardements.

Au cimetière de Groesbeek, j’ai retrouvé la pierre tombale du soldat Lucien St-Laurent, dont j’avais reçu le nom. Ce moment de recueillement m’a profondément émue. Adjudant-maître Nicolas L’Archer a également rendu hommage à son oncle, Rodrigue Audet, du Régiment de la Chaudière, en déposant ses médailles sur sa tombe.

Nous avons aussi visité un site de largage de parachutistes alliés, théâtre de combats intenses pour les Fusiliers Mont-Royal, qui y ont reçu les honneurs de bataille Hochwald et Rhineland. Le soir, à Nijmegen, nous avons assisté à une cérémonie quotidienne rendant hommage à 48 soldats américains. Au son de la cornemuse, 48 lumières ont été allumées une à une et nous avons traversé le pont au coucher du soleil.

4 mai – Holten et la pluie de coquelicots

La commémoration au cimetière d’Holten a été l’un des moments marquants du voyage. Trois avions d’époque ont survolé le site, suivis d’un hélicoptère libérant une pluie de coquelicots. Des enfants ont déposé une rose sur chaque pierre tombale, un geste d’une beauté et d’un respect bouleversants.

Nous avons ensuite visité le Liberty Camp, un musée en plein air présentant des véhicules de la Seconde Guerre mondiale. Nous y avons goûté la « soupe de la liberté », une recette authentique d’il y a 80 ans. En fin de journée, une gerbe a été déposée au monument des Fusiliers Mont-Royal à Markelo, situé à l’hôtel de ville, suivie d’une marche silencieuse jusqu’au Resistance Monument.

5 mai – Wageningen et la parade de la libération

La parade de la libération à Wageningen a été un moment émouvant de ma carrière militaire. Plus de 150 000 personnes s’étaient rassemblées pour célébrer la liberté retrouvée. Des enfants couraient le long des clôtures pour taper dans nos mains et des vétérans défilaient à bord de véhicules militaires. L’émotion était palpable.

Nous avons aussi visité le camp de concentration d’Amersfoort, un lieu de mémoire sombre, rappelant les souffrances infligées aux opposants politiques du régime nazi.

6 mai – Markelo et les héros du passé

À bord de véhicules restaurés de la Seconde Guerre mondiale, nous avons parcouru la route de la libération autour de Markelo. À la ferme Koeslag, nous avons découvert l’histoire d’une famille de la résistance qui a sauvé de nombreuses vies. Nous avons aussi assisté à une cérémonie en hommage à six soldats des Fusiliers Mont-Royal tombés près du canal Schipbeek.

Au cimetière d’Holten, sergent David Benson a partagé une histoire bouleversante : il a retrouvé les enfants (85 et 87 ans) du soldat dont il portait le nom sur sa carte. Grâce à ses recherches, il a organisé un appel vidéo avec eux, leur montrant la tombe de leur père et partageant les informations recueillies. Ce geste a permis à une famille de renouer avec une mémoire longtemps silencieuse.

7 mai – Zeeland et Bergen op Zoom

Notre dernière journée nous a menés à Zeeland, où nous avons visité un musée militaire et un dernier monument à Waarde. Malgré sa petite taille, la ville témoigne d’une grande ferveur pour honorer les Canadiens. Enfin, au cimetière de Bergen op Zoom, nous avons retrouvé de nombreux Fusiliers Mont-Royal enterrés côte à côte. Le nombre de morts en quelques jours de bataille y est saisissant.

Ce voyage a été bien plus qu’un devoir de mémoire. Il s’est avéré un lien vivant entre le passé et le présent, entre les sacrifices d’hier et la liberté d’aujourd’hui. Nous sommes revenus changés, porteurs d’histoires, de visages et d’une gratitude que les années ne sauraient effacer.

Nunquam Retrorsum

Photos : Cpl N. Tanguay
Le mémorial de guerre de Waarde. «  À la mémoire de ceux qui, partis du Canada, ont versé leur sang sur la terre de Hollande en combattant sous la bannière d’un régiment canadien-français : les Fusiliers Mont-Royal  »
Au cimetière de Groesbeek, la pierre tombale du soldat Lucien St-Laurent, un membre des Fusiliers Mont-Royal.

Les militaires profitent

de meilleurs services de santé

Depuis plus de six mois, le 41 e Centre des services de santé des Forces canadiennes (41 C Svc S FC) Saint-Jean compte trois infirmières praticiennes spécialisées dans son équipe. Leur expertise permet d’accélérer la prise en charge des patients et des suivis.

En novembre 2024, Catherine Côté, infirmière praticienne spécialisée (IPS), s’est jointe à l’équipe du 41 C Svc S FC SJ. Elle complète le trio d’IPS civiles aux côtés de Julie-Anne Robitaille, actuellement en congé de maternité, et Rosalie Houle, arrivée en mars 2025. Leur présence marque un tournant important dans l’offre de soins médicaux offerts aux militaires de la région.

Catherine Côté explique que les IPS, souvent nommées « super infirmières », sont des professionnelles titulaires d’un baccalauréat en sciences infirmières, d’une maîtrise et d’un diplôme d’études supérieures spécialisées. « Cela nous donne l’autonomie nécessaire pour poser des diagnostics, prescrire des traitements, effectuer des suivis médicaux et même réaliser certains actes techniques comme des infiltrations ou des onycectomies (chirurgie de l’ongle incarné). » Ce champ de pratique est encadré par l’Ordre des infirmières et infirmiers du Québec.

L’IPS a donc l’expertise lui permettant d’effectuer certaines procédures autrefois réservées aux médecins. « Notre rôle est complémentaire au leur. Cela permet aux médecins de se concentrer sur les dossiers médicaux plus complexes et être plus efficaces auprès de notre clientèle. Nous travaillons en étroite collaboration avec tous les membres l’équipe interdisciplinaire. »

Une intégration réussie

Catherine Côté, qui n’était pas familière avec les Forces armées canadiennes, dit avoir rapidement trouvé sa place au sein de la communauté militaire. « J’ai toujours été attirée par ce milieu. Quand j’ai su qu’il était possible d’y travailler comme employée civile, j’ai sauté sur l’occasion et je ne regrette vraiment pas mon choix. »

Avec l’arrivée des IPS, le 41 C Svc S FC SaintJean a renforcé sa capacité à offrir des soins accessibles et de qualité à sa communauté. Catherine Côté assure que du côté des patients, ce changement a été bien accueilli. « Je n’ai jamais eu de patients qui doutait de mes compétences parce que je ne détiens pas le titre de médecin. Ce qui compte vraiment pour eux, c’est de se sentir pris en charge et de recevoir les soins adéquats. C’est aussi de recevoir des soins de qualité, de se sentir pris en compte, écoutés, et d’avoir une prise en charge globale de leurs problèmes de santé. »

Différent du réseau public

Pendant quelques années, Catherine Côté a travaillé dans une clinique médicale privée. Le contexte militaire représente un changement de rythme et de clientèle pour elle. « Ici, on soigne des adultes qui sont généralement en bonne santé, mais qui vivent des réalités physiques particulières liées à leur entraînement ainsi qu’au contexte de proximité : infections cutanées, enflures, pneumonies, blessures musculosquelettiques et autres », précise-t-elle.

Elle ajoute que l’accessibilité aux soins est aussi un facteur marquant. « Les patients peuvent consulter assez rapidement, parfois même dans un délai de quelques heures pour les cas de parade des malades sur rendez-vous. Ça change tout, autant pour les cas aigus que les suivis. »

Catherine Côté conclut en soulignant la qualité des relations professionnelles qu’elle entretient avec les membres de sa nouvelle équipe. « Quand j’ai une question, j’en parle à mes collègues et ils prennent le temps de s’asseoir avec moi. Cette collaboration, je ne l’avais pas toujours dans le réseau civil. »

Photo : Yves Bélanger
Rosalie Houle et Catherine Côté, infirmières praticiennes spécialisées au 41 e Centre des services de santé des Forces canadiennes Saint-Jean.
Les infirmières praticiennes spécialisées ont l’autonomie nécessaire pour poser des diagnostics, prescrire des traitements, effectuer des suivis médicaux et même réaliser certains actes techniques.

De retour du Moyen-Orient

Lieutenant de vaisseau Thomas Morin-Cabana est de retour du Moyen-Orient où il a participé à l’Opération ARTEMIS, du 5 janvier au 25 avril.

Réserviste du Navire canadien de Sa Majesté (NCSM) Montcalm depuis 2018, il travaille aussi à temps plein pour la Force régulière où il occupe un poste d’officier du renseignement au Commandement des opérations interarmées du Canada (COIC). C’est pour occuper des fonctions similaires qu’il a été envoyé au Moyen-Orient. Il explique qu’il souhaitait se déployer afin de mettre à profit ses compétences dans un cadre opérationnel multinational. « Je voulais contribuer concrètement à une mission qui a un impact direct sur la sécurité maritime internationale. »

Afin d’être fin prêt pour son déploiement, il a complété des formations spécifiques sur le renseignement maritime et les narcotiques au cours de l’année 2024. « J’ai également suivi des cours sur l’abordage, les saisies et la destruction de drogues à bord d’embarcations. J’ai aussi assisté à des sessions de familiarisation aux procédures de coopération multinationale, à la culture régionale et aux règles d’engagement dans un environnement interarmées et interallié. »

Au cours des quatre derniers mois, Ltv MorinCabana était responsable de l’analyse du renseignement tactique et opérationnel en soutien aux opérations maritimes de lutte contre les trafics illicites de drogues. « J’avais pour tâche de détecter les menaces et d’enquêter sur le mode opératoire des criminels, d’effectuer l’analyse de leurs déplacements et de coordonner la préparation en vue d’une interception. Bien entendu, le tout était fait dans un cadre de collaboration internationale incluant 46 nations, notamment les Five Eyes, c’est-à-dire l’alliance des services de renseignement du Canada, des États-Unis, du Royaume-Uni, de l’Australie et de la Nouvelle-Zélande. »

Ltv Morin-Cabana explique que ses tâches quotidiennes ressemblaient à celles qu’il fait au COIC. « Elles étaient toutefois plus intensives, complexes et intégrées dans un cadre opérationnel réel avec une portée internationale. »

Une expertise approfondie

Il considère cette expérience des plus bénéfiques puisqu’elle lui a permis de développer une expertise approfondie en renseignement interalliés, d’affiner ses capacités de travail en environnement multiculturel et de mieux comprendre la dynamique du renseignement maritime lié aux réseaux criminels transnationaux. « En tant que leader, je comprends un peu mieux ce que nos soldats vivent lorsqu’ils sont loin de la maison, à des milliers de kilomètres et à la merci des affrontements géopolitiques de notre époque. »

Il poursuit en mentionnant que ce déploiement a renforcé sa confiance en ses capacités d’adaptation et de leadership en coalition.

« Cela a confirmé ma vocation pour le service dans des missions à haute intensité et à portée stratégique. Mais plus encore, ce déploiement m’a permis de vraiment me rappeler que le Canada jouit d’une grande liberté et connaît le luxe. Ses citoyens doivent être reconnaissants, fiers et heureux d’y vivre. »

Au quotidien, ce déploiement lui permettra de renforcer sa capacité à entraîner ses subalternes ainsi que les nouvelles générations de recrues. « Je pourrai ainsi contribuer à améliorer nos protocoles internes, nos politiques et à favoriser le rayonnement de la Réserve en démontrant notre valeur ajoutée dans les opérations interarmées. Les opérations outre-mer sont souvent vues comme inaccessibles, rares et exceptionnelles pour les réservistes. Je veux changer cela. »

À titre personnel, cette expérience lui a aussi été profitable. « Surtout en ma qualité de citoyen engagé qui fait beaucoup de bénévolat et qui soutient des causes humanitaires. La vie est belle au Canada parce que les gens prennent soin des uns et des autres à travers des initiatives caritatives et en étant bienveillants. Prendre soin de son prochain, c’est là notre point fort. »

Innovation

Au cours de son séjour, Ltv Morin-Cabana a rédigé la toute première directive continentale visant à mieux encadrer et informer les militaires canadiens membres de la communauté LGBTQIA2S+ déployés au MoyenOrient. « Cette directive visait à les sensibiliser aux risques, mais aussi à leur offrir des ressources lorsqu’ils sont dans cette partie du monde, dans des pays où la culture, la religion et les lois sont souvent très hostiles au sujet. C’est une première en matière d’inclusivité pour nos troupes en sol étranger. »

Loin de chez soi

Questionné à propos de ce qui lui a semblé le plus difficile lors de son déploiement, il explique que l’éloignement familial et le rythme opérationnel intense ont parfois été un défi. « Pendant que nous sommes au loin, les choses continuent à la maison. J’ai dû vivre le déménagement d’urgence de ma maison à distance. C’était complexe. J’avais l’impression d’avoir besoin de deux cerveaux pour gérer deux vies en même temps. »

Il termine en remerciant sincèrement ses proches pour leur soutien indéfectible tout au long de sa mission. « Parfois, un militaire a besoin de soutien, mais parfois il a juste besoin de parler dans sa propre langue maternelle, dans mon cas le français, pour se détendre. Mes proches ont entre autres servi à ça. »

Pour en savoir plus sur l’Opération ARTEMIS

ARTEMIS, IMPACT ou AMARNA ?

Depuis peu, l’opération AMARNA remplace les Ops ARTEMIS et IMPACT dans le cadre de la contribution du Canada au renforcement de la paix et de la sécurité au Moyen Orient.

L’Op AMARNA marque un changement délibéré dans l’implication militaire du Canada au Moyen Orient, ce qui permet aux Forces armées canadiennes de s’adapter aux dynamiques géopolitiques changeantes tout en maintenant leur capacité de relever efficacement les défis émergents en matière de sécurité.

Lieutenant de vaisseau Thomas Morin-Cabana (première rangée, 6 e à partir de la gauche) en compagnie de ses collègues provenant de différents pays.
Lieutenant de vaisseau Thomas Morin-Cabana s’entraîne dans le cadre de l’Opération ARTEMIS.
Photos : courtoisie

Une semaine inoubliable

pour les Rangers juniors

Du 21 au 28 juin 2025, le Centre d’entraînement des cadets de Valcartier a vibré au rythme du Camp Okpiapik. Cet événement phare du programme des Rangers juniors canadiens a réuni 176 Rangers juniors et 42 Rangers canadiens en provenance des quatre coins du Québec.

Ce camp a offert une expérience unique permettant le développement des aptitudes traditionnelles, des aptitudes de vie et des aptitudes des Rangers canadiens. Rappelons que ces trois volets sont à la base du programme des Rangers juniors canadiens.

Le camp est organisé annuellement par le 2e Groupe de patrouilles des Rangers canadiens (2 GPRC) au bénéfice des Rangers juniors. Les participants le font dans l’un des trois niveaux offerts, à savoir le niveau de base pour les jeunes de 12 à 15 ans, le niveau avancé pour les jeunes de 15 et 16 ans et le niveau de leadership pour le plus vieux.

Pour plusieurs, c’était la première fois qu’ils quittaient leur communauté pour vivre une telle aventure. Pour d’autres, c’était un rendez-vous annuel avec des jeunes des autres communautés

qu’ils ne peuvent rencontrer durant le reste de l’année en raison de l’éloignement entre les différentes communautés réparties partout dans le nord du Québec.

Tout au long de la semaine, une foule d’activités ont été offertes, notamment la pêche et la cuisson traditionnelle, le canot, le rafting, les parcours d’arbre en arbre et une via ferrata, des défis de leadership et de travail d’équipe, du tir à l’arc et à la carabine à air comprimé ainsi que de l’artisanat traditionnel. « Les activités sont variées et le camp permet de rencontrer des jeunes de l’extérieur de la communauté », confie Lucas Mistukushu-Peters de la patrouille de Rangers juniors de Natashquan.

Cette année, plusieurs unités du 5e Groupebrigade mécanisé du Canada et quelques unités affilées ont offert une journée d’activités qui

a permis aux Rangers juniors de découvrir l’armement, l’équipement et les véhicules utilisés par les Forces armées canadiennes.

Ainsi, une cinquantaine de militaires issus du 1er et du 3e Bataillon, Royal 22e Régiment, du 12e Régiment blindé du Canada, du 5e Régiment d’artillerie légère du Canada, du 5e Bataillon des services, du Quartier général et Escadron des transmissions et du 5e Régiment du génie de combat étaient présents dans le cadre de cette journée spéciale. D’autres unités ont également participé, notamment le Centre de recrutement des Forces canadiennes, la 5e Ambulance de campagne et la Police militaire. Les Rangers juniors ont aussi eu l’opportunité de poser des questions et de mieux comprendre le rôle de chacune des unités.

Rappelons que cet événement est un lieu de transmission intergénérationnelle. De nombreux Rangers canadiens profitent du Camp Okpiapik pour partager leurs connaissances comme la caporale-chef Betsy Epoo, de la patrouille d’Inukjuak, qui explique « j’aime apprendre aux Juniors comment préparer les repas traditionnels ».

Le camp a permis aux jeunes de développer leur confiance en soi, leur sens des responsabilités et leur esprit d’équipe.

La Ranger junior Mia Clark de la patrouille des Rangers juniors des Îles-de-la-Madeleine fait l’essai de l’équipement de parachutiste lors de la visite des unités du 35 e Groupebrigade du Canada.
Photo : Capt Eric Messier – 2 GPRC
Un groupe de Rangers juniors prépare un repas traditionnel.
Photo : Cplc Cody Andrews-Jackson – 2 GPRC
Des Rangers juniors se préparent pour un parcours d’arbre en arbre.
Un groupe de Rangers juniors visite la Citadelle de Québec.
Photo : Cpl Ismaël Malleck – 2 GPRC
Photo : Capt Eric Messier – 2 GPRC

Élever la voix des militaires du rang

Retour sur deux événements internationaux

| Capitaine Frédérique Rousseau et enseigne de vaisseau de 1re classe

Marlène Katary, officières des affaires publiques, Institut Osside

Du 22 au 29 mai 2025, les Forces armées canadiennes (FAC), en partenariat avec la Direction de l’instruction et de la coopération militaires (DICM) et le Programme de renforcement de la formation « défense » (DEEP), ont accueilli à l’Institut de la profession des armes Adjudant-chef Robert Osside un séminaire international portant sur la professionnalisation des militaires du rang, à Saint-Jean-sur-Richelieu.

Ce séminaire, d’envergure internationale, a rassemblé 22 participants provenant de 12 pays – dont la Géorgie, la Jordanie, la Tunisie, Singapour et l’Ukraine – venus partager les meilleures pratiques en formation, développement professionnel et autonomisation des militaires du rang.

Le concept de l’événement repose sur un principe simple, mais stratégique : permettre aux délégations de repartir avec des outils concrets pour améliorer ou adapter les formations offertes aux militaires du rang dans leurs pays respectifs.

Les sujets abordés couvraient :

• La formation militaire ;

• Le développement du leadership chez les militaires du rang ;

• L’interopérabilité ; et

• L’adaptation aux nouvelles réalités technologiques et stratégiques de la guerre future.

Le colonel Capinguian des Philippines a souligné une dimension essentielle : « l’intelligence émotionnelle devrait être intégrée dans l’éducation et les techniques d’apprentissage afin d’apporter une dimension

plus humaine à la formation. » Ce point de vue a été appuyé par le colonel Mosquera de Colombie, insistant sur la nécessité d’approches pédagogiques complètes et adaptées aux défis contemporains.

La Conférence des sous-officiers : un moment fort

Au cœur du séminaire, la Conférence des sous-officiers 2025, tenue le 26 mai, a marqué la semaine. Accessible à tous les membres des FAC, cette première édition a rassemblé plus de 120 participants en présentiel et 651 connexions en ligne via Microsoft Teams, avec plus de 18 pays représentés.

Les participants de la conférence des sous-officiers 2025.
Photo : Josue Plante, CMR Saint-Jean

Trois panels d’experts militaires et universitaires ont exploré des enjeux peu documentés : la professionnalisation des sous-officiers, leur rôle croissant dans le leadership opérationnel et les défis liés à l’intégration des nouvelles technologies dans les conflits futurs.

Le lieutenant Maynard, des Forces de la Barbade, exprimait un constat partagé : « Cette conférence m’a permis de voir que la Barbade n’est pas seule à affronter le défi de la professionnalisation des sous-officiers. Plusieurs pays dans le monde rencontrent ce même enjeu. »

Cette initiative répond à un besoin croissant : reconnaître le rôle central des militaires du rang dans la conception, l’exécution et l’adaptation des opérations modernes.

Une expérience

enrichissante

sur tous les plans

Au-delà des sessions formelles, les participants ont également profité d’un programme culturel leur permettant de découvrir le Québec : visite

du Vieux-Port de Montréal, dégustation de plats typiques — dont l’incontournable poutine — et adaptation au climat printanier changeant, mêlant pluie, vent et soleil.

En rassemblant autant d’acteurs engagés autour d’un objectif commun – la professionnalisation des militaires du rang – ce séminaire et cette conférence ont posé les jalons d’un dialogue international durable. Tous les participants ont exprimé leur intérêt pour la poursuite de cette initiative, et l’organisation d’une prochaine édition en 2026 est déjà envisagée.

Des participants discutent lors d’un atelier du séminaire international sur la professionnalisation des militaires du rang. De gauche à droite : colonel Akyeampong (Ghana), sergent-chef Ramil (Philippines), le brigadier-général Dagva (Mongolie) et Mme Valerija Bernik (République de Slovénie).
Photo : Capt Frédérique Rousseau, Institut Osside

De la fonction publique

à l’uniforme

Il y a des rêves qui sommeillent longtemps avant de prendre forme. Pour l’aviatrice Kym Archambault, administratrice aux ressources humaines de l’École de leadership et de recrues des Forces canadiennes (ELRFC), il s’agissait de porter l’uniforme. Après avoir travaillé cinq ans dans le milieu juridique et deux ans au sein de la fonction publique fédérale, elle a fait le grand saut vers les Forces armées canadiennes (FAC) en 2023. Ce choix a été motivé par la passion, le désir de servir et l’appel de l’adrénaline.

Pour Avr Archambault, la vie au sein de la communauté militaire n’est pas une nouveauté. « Mon conjoint est militaire, le père de ma fille aussi, mon demi-frère est sergent au 1er Bataillon, Royal 22e Régiment et mon frère vient de terminer sa qualification militaire de base. On est une vraie famille militaire. »

Pour elle, ce soutien familial est une force. « On se comprend et on s’encourage. » Son conjoint capitaine Mathieu Fortin, et elle, réussissent assez bien à ne pas emmener les histoires du boulot à la maison. « On se donne une dizaine de minutes pour parler du travail, mais on passe vite à autre chose ! »

Même travail, nouveau statut

Au moment de son enrôlement, Avr Archambault travaillait comme administratrice des ressources humaines à la production à l’ELRFC « J’étais déjà plongée dans l’environnement militaire. Cela était tout naturel pour moi de vouloir porter un jour l’uniforme », confie-t-elle. Son intégration dans les Forces s’est donc faite à une vitesse impressionnante.

Elle a choisi de poursuivre avec le métier d’administratrice des ressources humaines. « Ayant déjà une bonne expérience, j’ai pu compléter mon cours en deux mois au lieu de six. Par la suite, j’ai été affectée à la salle des rapports de la base de Gagetown, au Nouveau-Brunswick. »

En juillet 2024, Avr Archambault a été mutée aux ressources humaines de l’ELRFC. « J’étais bien contente de revenir ici. » Cette fois, elle a été affectée au département des ressources humaines. Ses clients sont les futurs officiers.

Un climat de travail unique

Travailler à l’ELRFC, c’est plonger dans un environnement à haute intensité. « Il faut performer à des moments précis. Il y a plus de monde, donc plus de volume. Tout va plus vite étant donné que les élèves-officiers et les aspirants de marine ne sont ici qu’une douzaine de semaines dans le but de suivre leur qualification militaire de base d’officier (QMBO). Ce n’est pas tout le monde qui est à l’aise de travailler dans de telles conditions. »

Fière de son travail, elle soutient que les administratrices des ressources humaines sont essentielles dans une institution telle que l’ELRFC. « Nous sommes souvent les premiers visages militaires que les candidats voient et à partir desquels ils se forgent leurs premières impressions.

Le commandant nous dit souvent que sans nous, l’École ne peut pas fonctionner ! », lance-t-elle en riant.

Elle précise que le travail d’administratrice des ressources humaines va bien au-delà de la paperasse administrative. « Le testament des candidats, les contacts d’urgence, les promotions, la paie, les mutations : tout passe par notre département. »

Elle aime particulièrement l’esprit d’équipe qui règne au sein de l’ELRFC. « Nous avons souvent l’opportunité de travailler avec les mêmes instructeurs. Cela crée une belle complicité. Ils connaissent bien notre méthode de travail et ça rend le travail encore plus fluide et efficace. »

Elle ajoute que l’enseignement est aussi au nombre de ses tâches. « Pendant les premières semaines que les candidats passent à l’école, nous devons les former sur l’administration, les assurances, les formulaires, les avances de fonds et autres. Le tout se fait aussi bien en français qu’en anglais. »

Un nouveau défi

Après une année passée à l’ELRFC, Avr Archambault a reçu sa troisième mutation. Elle poursuivra sa carrière militaire à la salle des rapports du 3e Bataillon, Royal 22e Régiment. Bien qu’elle ait adoré son travail à la Garnison Saint-Jean, elle est très heureuse d’aller vivre à Valcartier où son conjoint et tous les militaires de sa famille sont actuellement actifs. « Cela va être bien de se retrouver. À Gagetown et à la Garnison Saint-Jean, j’étais en restriction imposée. »

Elle a bien hâte de découvrir ses tâches au sein de cette unité opérationnelle. « Je commencerai ce nouveau travail sou peu. Je m’attends à un rythme élevé, mais je suis prête. Ce sera un retour à certaines tâches que je n’ai pas faites depuis un an, mais j’ai confiance. J’ai mis mes connaissances à jour en suivant quelques formations. » En parallèle, elle poursuivra son baccalauréat en gestion des ressources humaines.

L’aviatrice termine renouvelle son souhait de pouvoir participer à une opération militaire à l’étranger. « Je suis une personne qui performe sous pression et qui a besoin de bouger. L’armée, ce n’est pas fait pour rester au même endroit. J’espère pouvoir être déployée dans les deux ou trois prochaines années. Je me sens prête ! »

Jusqu’à la semaine dernière, aviatrice Kym Archambault, travaillait comme administratrice des ressources humaines à l’École de leadership et de recrues des Forces canadiennes.
Photo : courtoisie

Félicitations !

Nous sommes fiers de vous !

| Capitaine Lisa Caron, Corps de cadets 2595 Saint-Jean et Corps de cadets 168 Richelieu

En février dernier, des cadets et des militaires engagés au sein du Programme des cadets ont reçu la Médaille du couronnement du roi Charles III des mains de l’honorable sénateur Pierre J. Dalphond.

Le sénateur Dalphond a eu le plaisir de présider la cérémonie et de rencontrer la centaine de cadets qui participent chaque semaine aux activités des cadets.

Neuf jeunes cadets ont été honorés pour leur rôle exemplaire en tant que citoyens engagés, incarnant les principes de civisme et de leadership tout en servant de modèles inspirants pour leurs pairs. Leur dévouement et leur implication active démontrent la force des valeurs promues par le Programme des cadets du Canada.

Les six membres militaires récompensés ont quant à eux été distingués pour leur leadership mobilisateur et leur engagement indéfectible envers la jeunesse canadienne. En favorisant une vision inclusive et en incarnant les valeurs d’un citoyen de haut niveau, ces militaires jouent un rôle clé dans la formation et le développement des jeunes d’aujourd’hui, futurs leaders de demain.

La cérémonie de remise des médailles, empreinte de fierté et de reconnaissance, souligne l’importance du service communautaire et de l’engagement envers une société solidaire. Cette distinction prestigieuse met en lumière les contributions remarquables de ces 15 récipiendaires et leur impact positif au sein de leur communauté.

Cpl Patrick Brunette

34 Bon S Médaille du couronnement du roi Charles III

Pour son engagement auprès des Premières Nations et son dévouement comme messager de réconciliation qui font grandir paix, respect et confiance mutuelle entre les communautés.

Cpl (ret) Alain Dubé CRFM

Certificat de reconnaissance pour 25 ans de bénévolat Pour son engagement indéfectible envers la communauté militaire. Il incarne l’essence du service en donnant sans compter, avec cœur et constance.

Sgt Geneviève Harnois

Libération des FAC le 20 juin 2025 après 17 ans de service

Vos remises n’ont pas été publiées ?

Elles le seront dans une édition ultérieure.

Adjum Martin Léveillé

1 re agrafe – Décoration des FC

Plaque du policier militaire de l’année – 2022

Lt Francis Maheu

Institut Osside

Récompense Platine –Évaluation FORCE

Vincent-Gabriel Lamarre

Svc Tech – GS 2 Div CA

Médaille du couronnement du roi Charles III

Vous souhaitez nous faire parvenir vos remises ?

Écrivez à servir@forces.gc.ca

Cplc
Les jeunes cadets récipiendaires. De gauche à droite : premier maître de 1 re classe Mika Guénette (Corps de cadets de la Marine royale canadienne 168 Richelieu), adjudante-maître Maude Garand (Corps de cadets 2595 Saint-Jean), adjudant 1 re classe Antoine Surprenant (Escadron 613 St-Jean/Iberville), adjudante-chef Mélody Boucher (CC 2595), adjudant 2 e classe Louis-Thomas St-Gelais (Esc 613), sergente Marie-Soleil Laporte (CC 2595), sergent Félix Larouche (Esc 613), maître de 1 re classe Constance Gloutnay (CCMRC 168) et adjudant-chef Issac Simard (CC 2595).
Les récipiendaires militaires. De gauche à droite : les majors Sébastien Laporte, Chantale Chabot et Daniel Marier, capitaine Julie Marquis, major François Hébert et le sénateur Pierre J. Dalphond.
Photos : courtoisie

En bref

Envoyez un colis gratuitement à un proche déployé

Le Centre de ressources pour les familles des militaires (CRFM) – Région de Montréal vous permet d’envoyer sans frais un colis à un militaire en mission. Quelle belle façon de lui témoigner votre estime !

Apportez votre colis et les informations suivantes : grade, unité, nom et lieu de l’opération, ainsi que le code postal. Prévoyez un délai de livraison de 6 à 8 semaines. La nourriture est permise,

sauf l’alcool, mais vérifiez les restrictions selon le pays. Le poids maximal est de 20 kg. La longueur du colis ne doit pas excéder un mètre et le pourtour, deux mètres.

Vous devez aviser le point de service du CRFM avant de vous présenter.

450 358-7099 # 2917 (Saint-Jean), 450 462-8777 # 6821 (Saint-Hubert) ou SvcPersCRFMSoutienPsyStJean@forces.gc.ca

Pour s’inscrire sur le portail du CRFM

Plaisirs et découvertes pour les enfants de familles militaires

Le Centre d’intégration communautaire jeunesse (CICJ) situé au 40, rue Vérendrye, à Saint-Hubert, invite les enfants (5 à 12 ans) de familles militaires à profiter d’un été riche en activités stimulantes.

Ouvert chaque semaine du mardi au jeudi, à l’exception de la semaine du 22 au 24 juillet, le CICJ propose des demi-journées thématiques, en matinée (8 h 30 à 12 h) ou en après-midi (13 h à 16 h) pour éveiller la curiosité et la créativité des jeunes participants. Bonne nouvelle : toutes les activités sont offertes gratuitement.

Au programme :

• 8 au 10 juillet : Mappemonde

• 15 au 17 juillet : Les Olympiques

• 22 au 24 juillet : le CICJ fait relâche

• 29 au 31 juillet : Matelots, sortez les voiles !

• 5 au 7 août : Semaine des talents

• 12 au 14 août : Les Fêtes des petits campeurs

L’inscription se fait par semaine, dès le mercredi précédant la semaine d’activités, via le portail en ligne du Centre de ressources pour les familles des militaires (CRFM) – Région Montréal. Il est important de noter que la période du déjeuner n’est pas prise en charge.

À noter que le CICJ fermera le samedi 16 août et rouvrira ses portes en septembre. Les familles sont invitées à rester à l’écoute pour de prochaines annonces.

Le Black Watch enflamme Rigaud pour la Fête nationale

Malgré une chaleur accablante, le corps de tambours et de cornemuses du Black Watch (Royal Highland Regiment) of Canada a livré une prestation magistrale le 24 juin dans les rues de Rigaud dans le cadre du défilé de la Fête nationale du Québec. Drapés dans leurs kilts traditionnels, les musiciens ont fait vibrer la foule au rythme des airs écossais. Leur présence a été saluée par de chaleureux applaudissements.

Prendre une pause jardinage au travail

Inauguré le 21 mai, le Jardin des Valeureux, situé derrière le Fieldhouse à la Garnison Saint-Jean, est à la disposition des militaires et employés civils de la Défense (fonction publique et fonds non publics) qui souhaitent profiter de leur pause santé pour faire du jardinage. Voilà une excellente façon de se changer les idées tout en apprenant des techniques de jardinage respectueuses de l’environnement. Les personnes intéressées à participer au projet peuvent communiquer avec Marilyn Duchesne, spécialiste de la Promotion de la santé.

Information et inscription : marilyn.duchesne@forces.qc.ca

Un geste pour le mieux-être des militaires et vétérans

Lors de la campagne de charité Centraide 2024, le personnel de l’Institut de la profession des armes Adjudant-chef Robert-Osside a amassé 3 200 $ à l’occasion des journées « vendredi en civil ».

L’équipe de commandement a sélectionné deux organismes qui ont chacune reçu un chèque de 1 700 $ : Sans Limites et Fondation des sports adaptés. Ces deux organismes aident les militaires et vétérans malades à reprendre confiance en eux-mêmes et en leurs capacités en développant leur plein potentiel grâce à des activités sportives. Le bien-être des militaires et vétérans est un point important pour les membres de l’Institut Osside.

Ce fut un honneur pour l’équipe de commandement d’accueillir M. Martin Dubé, de Sans limites, et M. Yan Martin, de la Fondation des sports adaptés.

Une soirée marquante pour l’Institut Osside

Le 12 juin 2025, l’Institut de la profession des armes Adjudant-chef Robert Osside a tenu une soirée gala au Collège militaire royal de SaintJean. On y a souligné la clôture du Programme de nominations supérieures pour les adjudantschefs et on y a dévoilé la Marche de l’Institut Osside.

La chef d’état-major de la Défense, générale Jennie Carignan, l’adjudant-chef des Forces armées canadiennes, adjudant-chef Bob McCann, la mairesse de Saint-Jean-surRichelieu, Mme Andrée Bouchard, et le député provincial, M. Louis Lemieux, étaient présents, ainsi que plusieurs adjudants-chefs des Forces armées canadiennes.

Lors de la soirée, l’adjudant-maître Martin Savard, membre du personnel dirigeant du Programme de leadership avancé à l’Institut Osside, a présenté sa création musicale, la Marche de l’Institut Osside, intitulée « Discite Ducere ». Cette magnifique composition pourra être entendue lors des marches militaires aux dîners régimentaires qui en feront la demande. La Musique du 438e Escadron tactique d’hélicoptères a assuré l’ambiance de la soirée gala en jouant divers styles musicaux.

Une remise de médailles, agrafes, promotions et prix a également eu lieu au courant de la soirée.

Lieutenant-colonel Alexandre Boisvert-Novak, commandant de l’Institut Osside, Yan Martin, directeur général de la Fondation des sports adaptés, et adjudant-chef Claude Belisle, adjudant-chef de l’Institut Osside.
L’Institut Osside aura désormais sa marche militaire. De gauche à droite : Mme Mélanie Paquette, directrice académique de l’Institut Osside ; adjudant-chef Claude Bélisle, adjudant-chef de l’Institut Osside ; adjudant-maître Martin Savard, membre du personnel dirigeant du Programme de leadership avancé, Institut Osside ; et lieutenant-colonel Alexandre Boisvert-Novak, commandant de l’Institut Osside.
Photo : Josué Plante, CMR Saint-Jean
Photo : Josué Plante, CMR Saint-Jean

Une pause rafraîchissante pour les fonctionnaires

Afin de souligner la Semaine nationale de la fonction publique qui a eu lieu du 16 au 21 juin, les Garnisons Saint-Jean et Montréal ont offert le lundi 16 juin un dessert glacé à l’heure du dîner. Plusieurs ont profité de ce moment pour se rafraîchir et se sucrer le bec. Cela a aussi donné l’occasion aux militaires et aux employés civils de la Défense (fonction publique et fonds non publics) de prendre quelques minutes pour échanger entre eux. Pour sa part, le Collège militaire royal de Saint-Jean a souligné l’apport de ses employés de la fonction publique lors d’un dîner spécial qui a été suivi d’une remise de certificats.

Il est toujours temps de vous joindre au CA du CRFM

| CRFM

Le 21 juin, le Centre de ressources pour les familles des militaires (CRFM) –Région Montréal a tenu son assemblée générale annuelle qui a permis de déterminer la composition du conseil d’administration (CA). Sept personnes ont été confirmées dans leurs fonctions, mais il reste encore deux postes à pourvoir.

« Notre constitution exige que le CA réunisse neuf administrateurs dont cinq membres (51 % du CA) doit être des conjoint.e.s civil.e.s ou des parents de membres militaires. Nous recherchons donc présentement deux conjoint.e.s et parents de militaires afin de respecter ces exigences », explique Francine Habel.

La directrice générale rappelle qu’il n’est pas nécessaire d’avoir de l’expérience

pour siéger au CA. « Intégrer des novices fait partie de la vie normale d’un CA. Nous avons des membres expérimentés qui sont toujours contents de partager leur expérience et de guider les nouveaux membres. La seule chose qu’il faut, c’est avoir envie de contribuer au mieux-être des membres de la communauté militaires ! »

Pour obtenir plus d’informations : francine.habel@forces.gc.ca.

À la Garnison Montréal.
Photo : Brigitte Laquerre
À la Garnison Saint-Jean. Photo : Yves Bélanger

Pour plus d’informations

Sur le site du CMR Saint-Jean

Plus de 1 000 reconstituteurs feront revivre notre histoire

Laissez-vous transporter en 1775, là où l’histoire a tenu bon ! Les 16 et 17 août, découvrez l’histoire méconnue de la tentative d’invasion américaine. Le passé reprend vie dans un lieu chargé de mémoire. Vivez la grande reconstitution du Siège du fort Saint-Jean, un épisode aussi méconnu que déterminant de la guerre d’indépendance américaine.

À l’automne 1775, les révolutionnaires américains remontent le Richelieu pour

tenter d’annexer le Canada. Mais à SaintJean, des troupes venues d’ici et d’ailleurs — Canadiens, Britanniques, Écossais, Autochtones — s’unissent pour défendre la colonie. Leur résistance héroïque retarde l’ennemi et change le cours de l’histoire. Cette bataille, qui dura 45 jours, a contribué à forger l’identité du pays que nous connaissons aujourd’hui.

C’est cette page d’histoire que feront revivre près de 1 000 reconstituteurs, dans une ambiance immersive sur le lieu historique national du Canada Fort-Saint-Jean, actuel

campus du Collège militaire royal de Saint-Jean (CMR Saint-Jean). Campements d’époque, escarmouches, démonstrations militaires : tout y sera pour faire vibrer petits et grands.

Il est possible de prolonger l’aventure en visitant l’exposition « D’assiégé à assaillant : le fort Saint-Jean et l’invasion du Canada », présentée au Musée du Fort Saint-Jean. Accessible du mercredi au dimanche, toute l’année, de 10 h à 17 h, elle met en lumière les enjeux et faits saillants de cette période cruciale de notre histoire.

Un millier de reconstituteurs feront revivre la bataille de l’automne 1775, lorsque Canadiens, Autochtones, Britanniques et Écossais se sont unis pour vaincre les révolutionnaires américains qui tentaient d’annexer le Canada.

La sieste,

cette pause aux mille vertus

Quelques minutes de repos peuvent avoir un effet rafraîchissant, voire ressourçant. Que diriez-vous d’essayer de faire une microsieste au cours de votre journée de travail ? Tout votre être, mental ou physique, profitera de ses bienfaits et votre employeur aussi. Mieux vaut un ou une employé.e qui « perd » 10 minutes à faire la sieste qu’une personne en burn-out !

Bien sûr, vous pourrez vous réveiller avec la sensation de n’avoir pas réellement dormi, ce qui est normal puisque vous resterez dans une phase d’endormissement léger. Toutefois, votre corps et votre cerveau en tireront énormément de bénéfices : meilleure concentration, sensation de fraîcheur, meilleure disponibilité, amélioration des relations, regain de motivation et apaisement des émotions vives. Vos tensions musculaires seront libérées, vos maux de tête calmés et vos yeux reposés. Vos migraines ophtalmiques dues à la surexposition aux écrans devraient même diminuer !

Comment s’y prendre ?

Les microsiestes sont faciles à intégrer dans la routine quotidienne, car elles prennent peu de temps et peuvent être pratiquées n’importe où, que ce soit au travail, à la maison ou même en déplacement.

Les conditions à réunir :

• Choisir un endroit frais et calme.

• Se détendre en fermant les yeux et en se concentrant sur sa respiration.

• Utiliser une alarme pour éviter de dormir trop longtemps (entre 10 et 30 minutes).

• Considérer l’utilisation d’un objet qui fera un bruit pour vous réveiller si vous vous endormez trop profondément.

• Éviter les boissons énergisantes ou caféinées juste avant la sieste

Quelques exercices élémentaires

Des exercices simples de respiration et de visualisation permettront à votre cerveau de se « débrancher ». Ils vous aideront soit à vous endormir, soit à vous relaxer doucement. Vous pouvez garder les yeux ouverts ou fermés. Relâchez la tête, la nuque, la mâchoire et ressentez tous vos membres devenir lourd.

Comptez votre respiration : comptez quatre temps pour chaque inspiration et quatre temps pour chaque expiration. Vous pouvez augmenter à six temps pour plus de détente. Vous pouvez également visualiser des vagues qui accompagnent votre souffle : durant les quatre temps d’inspiration, la vague s’éloigne. Durant les 4 temps d’expiration, la vague s’échoue sur le sable. Vous pouvez imaginer le son de la mer, la sensation du vent sur votre peau et la chaleur du soleil.

Écoutez de la musique : certaines sont créées spécialement pour la concentration, la relaxation et la méditation. Elles sont un excellent support pour vous reposer.

Pratiquez la méditation guidée : beaucoup de séances de méditation sont accessibles sur Internet, notamment grâce aux applications et balados. Vous pourrez choisir la durée, la thématique ou la voix de votre guide. Vous y trouverez forcément votre bonheur !

Encore plus bénéfique en été

Les microsiestes sont particulièrement reposantes en été alors que les températures élevées et la durée d’ensoleillement peuvent perturber la production de mélatonine, l’hormone du sommeil, et fatiguer davantage le corps.

Elles permettent de se reposer rapidement et efficacement, améliorant la vigilance et la concentration. Elles peuvent également se révéler un bon remède contre un coup de chaleur ou de fatigue.

Faire une microsieste estivale vous permettra d’améliorer votre concentration, votre vigilance et votre créativité, tout en réduisant le stress et les tensions musculaires. Que demander de plus ?!

Retraite jeunesse du CRFM

Pour tisser des liens et améliorer leurs habiletés relationnelles

Du 30 mai au 1 er juin, le Centre de ressources pour les familles des militaires – Région Montréal a accueilli une douzaine de jeunes de familles militaires pour une retraite durant laquelle ils ont abordé le thème du déploiement. Plusieurs conversations enrichissantes ont eu lieu.

L’activité a eu lieu à Orford, en Estrie. Les jeunes, âgés de 11 à 16 ans, venaient de différentes régions. Ils avaient tout un parent ou un beauparent militaire, ou les deux. Certains se connaissaient déjà pour avoir déjà participé à une retraite similaire alors que d’autres en étaient à leur première participation.

L’atelier a permis aux jeunes d’avoir des échanges significatifs. « J’ai été témoin d’une belle sensibilité chez ces adolescents », explique Sabrina Lemaire, intervenante au Secteur absence au CRFM.

« J’ai discuté un jeune de 12 ans, particulièrement mature, qui m’a confié avoir vécu de l’intimidation en lien avec le déploiement de son père. Après plusieurs déménagements, il observait que sa vie était devenue différente après le déploiement de son parent. Il ressentait le besoin d’être entouré par d’autres jeunes qui vivaient une réalité comme la sienne. Sa lucidité et sa capacité d’introspection m’ont profondément marquée. »

Au cours de la fin de semaine, les jeunes se sont ouverts avec sincérité et ont partagé avec leurs pairs des fragments de leur vie empreints d’émotions et de résilience. « Ils se sont beaucoup investis durant les ateliers. Ils ont même proposé des idées d’activités et d’outils numériques pour s’aider et se soutenir mutuellement. On peut dire que ce fut un succès », conclut Sabrina.

Photo : CRFM
L’intervenante Sabrina Lemaire en compagnie de quelques participants.

Des cours de langues secondes

pour les familles militaires

De septembre à juin, le Centre de ressources pour les familles des militaires (CRFM) – Région de Montréal propose aux familles des militaires l’apprentissage d’une langue seconde.

« Ces cours sont offerts autant aux adultes qu’aux enfants de 6 à 10 ans. De plus, les participants ont la possibilité d’apprendre selon leur niveau, de débutant à avancé », indique Estelle Auger, coordonnatrice Emploi et Éducation au CRFM.

Offerts en présentiel à Saint-Jean-sur-Richelieu et à Saint-Hubert ou en virtuel, ces cours permettent de pratiquer le français ou l’anglais, et ce, autant à l’oral qu’à l’écrit. « Les familles des militaires ont aussi accès au programme Language Research Development Group (LRDG), offert en ligne. Une heure par semaine, l’apprenant a accès au un tuteur », poursuit Mme Auger.

Des cours adaptés et efficaces

Hélène Beaudet est une conjointe de militaire habitant à Saint-Jean-sur-Richelieu. Elle est inscrite depuis quatre ans au cours d’anglais avancé, offert en virtuel. « Je me sens privilégiée d’avoir accès gratuitement à de tels cours et je suis fière de ma progression au fil des ans. »

Mme Beaudet explique que son enseignante, Lynn Laroche, est très dévouée pour tous les élèves de ses groupes. « Elle met rapidement tous les participants à l’aise et en confiance. Elle s’assure également de nous faire progresser en divisant ses groupes selon le bon niveau d’apprentissage, soit débutant, intermédiaire ou avancé. »

Puisque les cours ont lieu via la plateforme Zoom, cela lui facilite la vie. « Avec mes trois enfants et mon travail à temps plein, on peut dire que j’ai une vie familiale et professionnelle bien remplie. Et je ne suis pas la seule ! Le format virtuel permet aussi de regrouper plusieurs individus qui n’habitent pas dans la même ville. »

Pour s’inscrire

La période d’inscription se déroulera du vendredi 1er août au jeudi 18 septembre. Un minimum de cinq participants est nécessaire pour démarrer un groupe. Chaque groupe peut accueillir 15 personnes.

Hélène Beaudet, conjointe d’un militaire, est au nombre des participants du cours d’anglais avancé offert par le CRFM.
Lilia Ramos (à gauche), fait maintenant partie de l’équipe du CRFM à titre d’enseignante de français. Elle est accompagnée de deux étudiantes, Hannah Aberin, et Ivana Matovina.
Inscription

Les PSP : toujours là pour vous !

L'équipe des Programmes de soutien du personnel de la région de Montréal offre une vaste gamme de services aux membres de la communauté militaire et aux citoyens. Profitez-en !

La nouvelle programmation est en ligne !

La programmation estivale des loisirs communautaires de la Garnison Saint-Jean est maintenant en ligne. Voici quelques valeurs sûres !

Introduction à la musculation pour les jeunes

Conçu pour les ados de 14 à 17 ans qui souhaitent acquérir de solides bases en musculation et en entraînement physique. Nos spécialistes enseigneront les techniques fondamentales de la musculation, l’importance de la sécurité et de la prévention des blessures, le développement d’une routine d’entraînement adaptée à l’âge et à la forme physique.

Plans d’entraînements personnalisés

Après vous avoir rencontré et en fonction de votre forme physique, de votre âge et de vos objectifs, un moniteur des PSP vous préparera un d’entraînement personnalisé.

Entraînement de boxe

Entraînement complet de boxe développant puissance, endurance, vitesse, agilité, réflexe et coordination. Avec une combinaison de ce sport de combat et l’entraînement fonctionnel, il est possible d’améliorer sa condition physique tout en vous dépassant, et ce, sans contact.

Activités du programme Circonflexe

Des activités telles que l’observation des étoiles et l’initiation au tir à l’arc seront offertes en août. À noter que ces activités sont gratuites pour les résidents de la Montérégie.

Tir à l’arc supervisé

Activité libre d’initiation au tir à l’arc, supervisée par notre spécialiste plein air. Vous êtes libre d’arriver et de partir à votre convenance. Le personnel est présent pour garantir votre sécurité et l’équipement est fourni.

Programmation d’été

Pour obtenir tous les détails et les tarifs

Le curling, ça vous intéresse ?

Bonne nouvelle ! Le département des Loisirs de la Garnison Saint-Jean a conclu une entente avec la filiale 121 Auclair de la Légion royale canadienne afin de favoriser la pratique de ce sport. Dès septembre, les joueurs de curling auront accès au club d’Otterburn Park, de même que toute personne qui aimerait s’initier à ce sport. Des cours d’initiation seront donnés par des entraîneurs certifiés, il sera possible de louer du temps de glace ou de se joindre à la ligue de la Légion.

Les frais et modalités d’inscription seront dévoilés en août, lors de la sortie de la Programmation d’automne des Loisirs.

Information : marie-josee.bouchard2@forces.gc.ca

Deux activités pour tous

Grâce au programme Circonflexe-prêt-pour-bouger, les résidents de la Montérégie peuvent participer gratuitement à ces activités organisées par les Loisirs communautaires de la Garnison Saint-Jean. Pour les non-résidents, des frais peuvent s’appliquer.

Observation d’étoiles et conte autour du feu

8 août – lieu à confirmer

Date limite d’inscription : 1 er août

En plus de l’observation du ciel, cette activité de soirée contiendra des contes et des légendes autour d’un feu de camp. Guimauves incluses !

Initiation au tir à l’arc

23 août – Garnison Saint-Jean

Date limite d’inscription : 15 août

Activité pour apprendre les bases du tir à l’arc. L’équipement est fourni.

Venez encourager nos Patriotes

Le Championnat régional de soccer des Forces canadiennes se tiendra du 11 au 15 août à la Garnison Saint-Jean. Le département des sports militaires vous invite à venir encourager les militaires de la région Montréal, de Valcartier, d’Ottawa et de Bagotville qui s’affronteront au cours de la semaine.

L’équipe gagnante représentera le Québec au championnat national qui aura lieu du  20 au 24 septembre, à Borden. Bonne chance à nos Patriotes !

Le club de curling de la Légion royale canadienne d’Otterburn Park.
Photo : Facebook – Légion canadienne royale, Otterburn Park

Je suis fier de vous servir !

«

Pierre fait partie de la famille des PSP depuis février 2005. Il a commencé à titre d’appariteur occasionnel au centre des ports de la Garnison Saint-Jean. Trois ans plus tard, il a obtenu un poste d’appariteur au site de Saint-Hubert.

Ayant été membre des cadets de l’Air pendant six années, il a toujours été fasciné par le travail des militaires. Depuis juin 2022, il occupe le poste de commis à la boutique sport et plein air où il répond aux différentes demandes des membres de la communauté militaire et des citoyens.

Ses principales tâches consistent à préparer le matériel dont les moniteurs du conditionnement physique ont besoin pour l’entraînement des militaires. Il dessert aussi les citoyens qui viennent faire des activités sportives au centre des sports. Il s’occupe des réservations pour la boutique sports et plein air et, depuis peu, des prêts offerts par Circonflexe Prêtpour-bouger. Ce programme, qui a lieu en partenariat avec Loisir et Sport Montérégie et la Ville de Saint-Jean-sur-Richelieu, permet aux citoyens de la Montérégie d’emprunter de l’équipement de sport et de plein air tout à fait gratuitement.

Dans ses temps libres, Pierre aime faire de la musique et surtout s'exercer à la batterie. Il joue de cet instrument depuis l’âge de 12 ans. Il s’intéresse également à tout ce qui concerne l’histoire du Québec. »

Pierre Brasseur

Commis à la boutique sports et plein air

S’est joint aux PSP en mai 2005

Numérisez le code QR pour accéder aux différentes plateformes des PSP !

Ils participeront au Championnat national de golf des FAC

Cinq golfeurs de chez nous représenteront la région de Montréal au Championnat national de golf des Forces canadiennes qui aura lieu du 7 au 12 septembre, à Borden.

Les 16 et 17 juin, les qualifications locales ont eu lieu au Club de Golf Vallée des Forts. Ce sont capitaine Mikael Cousineau, du Collège militaire royal de Saint-Jean, caporal Alexandre Haché, du Centre des opérations de la Garnison Saint-Jean, et sergent Shane Sweetman, sergent Nathaniel Jutras et capitaine Frederick Morin, tous trois de l’École de leadership et de recrues des Forces canadiennes, qui formeront l’équipe des Patriotes.

Sergent Shane Sweetman, capitaine Frederick Morin et caporal Alexandre Haché étaient les trois golfeurs représentant l’équipe des Patriotes en 2024. Ils ont été à nouveau sélectionnés cette année. Photo :

Les Loisirs de la Garnison de Saint-Jean remportent un prix

Le 12 juin, le département des loisirs de la Garnison Saint-Jean a remporté le prix Innovation en plein air de Loisir et Sports Montérégie. Son excellence, son ouverture à la communauté, sa contribution au développement de saines habitudes de vie ainsi que son engagement et son influence en Montérégie ont ainsi été reconnus.

Depuis quatre ans, les Loisirs ont grandement bonifié leur offre de service plein air, autant pour les militaires, leurs familles que pour les citoyens. Ils ont mis en place un programme d’activités et de sorties plein air gratuites de même qu’un service de prêt d’équipements plein air gratuit grâce au Programme Circonflexe Prêt-pour-bouger. Ils ont amélioré leurs infrastructures plein air et offert différents services en escalade et tir à l’arc intérieur. Bientôt, ils ajouteront à cette liste des partenariats qui profiteront aux amateurs de curling et du jeu d’échecs.

« La Garnison Saint-Jean a de quoi être fière puisque les deux autres finalistes, la Ville de Farnham et la Ville de Granby, ont présenté des candidatures solides », souligne le lieutenantcolonel Félix St-Jean, commandant du Service des opérations du Groupe de soutien de la 2e Division du Canada. « Les membres de la communauté militaire sont choyés de pouvoir bénéficier du dynamisme de l’équipe des Loisirs. Une autre bonne raison de fréquenter le centre sportif de la Garnison Saint-Jean sur une base régulière ! »

Pierre Desmarteaux, gestionnaire des Loisirs, se réjouit de contribuer au rayonnement de la Garnison Saint-Jean et souligne au passage le soutien et la confiance reçus de la chaîne de commandement militaire et de la gestion des Programmes de soutien du personnel (PSP). « J’en profite pour remercier le personnel des PSP. Celui des loisirs, bien sûr, mais aussi celui de la Boutique sport et plein air, celui des Services intégrés, ainsi que nos animateurs et spécialistes plein air. Sans tout ce beau monde, nous ne pourrions pas sortir des sentiers battus et offrir autant de nouveautés à la communauté militaire ! »

C’est la deuxième fois en trois ans que les Loisirs remportent un prix prestigieux. En 2023, en partenariat avec le centre de plein air l’Estacade, ils avaient reçu le prix Excellence Développement et innovation de l’Association des camps du Québec.

Devant, Pierre Desmarteaux (gestionnaire des Loisirs). Derrière, de gauche à droite, Sébastien Despars, gestionnaire supérieur des Programmes de soutien du personnel – Région Montréal, Claudia De Florio, adjointe administrative aux Loisirs, Karine Frigeault et Catie Gaboury, toutes deux spécialistes plein air aux Loisirs, Pierre Brasseur, commis à la boutique plein air, Marc-Antoine Mercier, moniteur au Conditionnement physique et sports, Marie-Josée Bouchard, coordonnatrice aux Loisirs, Alexandra Maher, coordonnatrice aux Services intégrés, Jasmin Tondreau, spécialiste plein air aux Loisirs, et Pascal Desparois, directeur communications et événements au Conseil québécois des loisirs.
Photo : courtoisie

Caporal Voyer-Nault

Ce sera sa troisième saison d’arbitrage au hockey

Sur la glace comme au sein de son unité, caporal Emerick Voyer-Nault incarne rigueur, passion et engagement. Membre de la Force régulière au sein de la 3 e Unité de soutien du Canada (3 USC), il entame cette année sa troisième saison comme arbitre de hockey dans les ligues militaires.

Hockeyeur depuis l’âge de trois ans, Cpl VoyerNault a toujours aimé ce sport hivernal. « Je joue dans une ligue de garage, mais je considère que je ne suis pas assez fort pour me joindre à l’équipe des Patriotes. « Je suis un bon joueur, mais eux, c’est un autre calibre. Certains jouent même dans des ligues professionnelles comme la Ligue nord-américaine. »

Avec le temps, il a découvert une autre façon de contribuer aux sports militaires en devenant arbitre. Depuis trois ans, il s’illustre par son professionnalisme et son calme sur la glace.

Depuis trois ans, caporal Emerick Voyer-Nault est officiel lors des matchs de hockey organisés par les sports militaires des Forces armées canadiennes. Il est le troisième à partir de la gauche.
Photo : courtoisie

Il explique qu’être arbitre demande bien plus que la connaissance des règlements. « Il faut savoir parler aux gens, garder son sang-froid, être en excellente forme physique pour suivre le rythme, et surtout, avoir une bonne carapace. Il ne faut pas se laisser atteindre par les réactions et commentaires des spectateurs. »

La concentration est également primordiale. « On ne peut pas se permettre de manquer une seconde de jeu. Tout va très vite ! »

Sa passion pour le hockey transparaît dans son engagement. « La petite flamme fait toute la différence dans ce genre de travail. » Il partage cette passion avec les joueurs avec qui il entretient de bonnes relations. « Même quand une décision ne fait pas leur affaire, on se respecte. On se connaît et l’on se côtoie souvent. »

Lors des championnats régionaux et nationaux, l’ambiance change. « Les joueurs viennent de plusieurs unités militaires, c’est plus intense. Mais tout est dans l’approche. Il faut savoir comment dire les choses. »

L’an dernier, Cpl Voyer-Nault a arbitré son premier Championnat régional de hockey des Forces canadiennes (hommes) et son deuxième Championnat régional pour une équipe de hockey féminine. Il espère un jour officier à l’échelle nationale. « Je dois gagner en expérience pour en arriver là, mais c’est un objectif et je compte bien y arriver ! », conclut-il.

Vous aimeriez devenir un officiel vous aussi ?

Le Programme de sports des Forces armées canadiennes (FAC) est toujours à la recherche d’arbitres. Pour devenir un officiel des FAC au hockey, il est nécessaire de connaître à fond les règlements et normes de ce sport. Les personnes ayant un intérêt pour l’arbitrage sont invitées à communiquer Vanessa McAlpine, coordonnatrice des sports militaires de la région de Montréal, à vanessa.macalpine@forces.gc.ca

Caporal Emerick Voyer-Nault s’est enrôlé en 2020 dans la Force régulière.
Photo : courtoisie

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