

11 juin 2025
Vol. 31 / No. 06
Prochaine parution
09 / 07 / 2025
Date de tombée 23 / 06 / 2025
11 juin 2025
Vol. 31 / No. 06
Prochaine parution
09 / 07 / 2025
Date de tombée 23 / 06 / 2025
Garnison Saint-Jean
Bur. M-206, B.P. 100, Succ. bureau-chef Richelain QC J0J 1R0
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Tirage : Édition numérique seulement
Éditeur : colonel Mathieu Dallaire commandant GS 2 Div CA
Conseillers militaires :
Capitaine Steve Comeau
450 358-7099 # 6569 steve.comeau@forces.gc.ca
Claude Tourville 514 252-2777 # 4993 claude.tourville@forces.gc.ca
Gestionnaire : Guylaine Fortin
450 358-7099 # 7426 guylaine.fortin@forces.gc.ca
Journaliste : Yves Bélanger 450 358-7099 # 7330 450 357-5103 (cell.) yves.belanger@forces.gc.ca
Publicité : Isabelle Blouin 418 254-2448 pubadsum@outlook.com
Abonnement : servir@forces.gc.ca
Graphiste : LMG audace & créativité
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ISSN 0384-0417
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En mai dernier, une délégation des Fusiliers Mont-Royal était de passage aux Pays-Bas afin de participer à plusieurs cérémonies commémorant la capitulation des forces allemandes à Wageningen, le 5 mai 1945. Les réservistes ont eu l’opportunité de visiter des lieux empreints d’histoire et de marcher là où plusieurs de leurs prédécesseurs ont combattu au cours de la Seconde Guerre mondiale.
Merci de servir avec fierté, intégrité et compassion 4
Le Jardin des Valeureux : Jardiner pour relaxer et créer des liens 10
Lance-toi ! 11
En Pologne pour les prochains mois 12
Un pas de plus vers la réconciliation 14
Assemblée générale annuelle du CRFM : bienvenue aux familles militaires 15
Augmentation des candidats à l’ELRFC : le Service alimentation s’adapte ! 16
Le premier gala annuel du 34 GBC : Tisser des liens grâce aux traditions
Mois du patrimoine asiatique : une occasion de souligner l’implication de nos membres 22
Le Défi du guerrier change de nom 23
Course du Mont-Royal PSP : se faire du bien physiquement et mentalement
d’un fier papa en uniforme
posent un
Major Donald Viel a relevé le défi d’une course
Dans un monde en constante évolution, marqué par des défis climatiques, géopolitiques, économiques et humanitaires, la fonction publique canadienne demeure un pilier essentiel de notre société. Au sein des Forces armées canadiennes, et plus particulièrement au Groupe de soutien de la 2 e Division du Canada, les membres civils de la fonction publique jouent un rôle indispensable. Leur expertise, leur engagement et leur résilience supportent notre mission et assurent le maintien en puissance des Forces.
Depuis 1992, la Semaine nationale de la fonction publique vise à reconnaître la valeur du travail accompli par les employé.e.s de la fonction publique fédérale. Grâce à leur dévouement, des services essentiels sont livrés chaque jour à la population canadienne, dans toutes les régions et pour toutes les communautés.
Le thème de cette année, « Hier comme aujourd’hui, votre service importe », rend hommage à toutes les générations de fonctionnaires actif.ve.s et retraité.e.s qui ont choisi de servir avec fierté, intégrité et compassion.
À l’occasion de la Semaine nationale de la fonction publique, nous souhaitons prendre un moment pour vous remercier sincèrement. Nous invitons toute l’équipe à réfléchir à l’importance de la fonction publique au sein des Forces armées canadiennes. Chaque geste de reconnaissance, qu’il s’agisse d’un mot, d’un souvenir ou d’un moment de réflexion contribue à mettre en lumière le rôle essentiel que joue la fonction publique dans notre mission collective.
Merci de servir avec cœur, honneur et persévérance.
Le jeudi 5 juin, les Programmes de soutien du personnel (PSP) – Région Montréal conviaient les membres de la communauté militaire à la Journée de la santé et du loisir sur le site du Collège militaire royal de Saint-Jean. Plus de 500 personnes ont répondu à l’appel et sont venues se détendre dans une ambiance country.
« En selle pour Op LASSO marquait le retour de la Journée de la santé et du loisir après cinq années d’absence », explique Sébastien Despars, gestionnaire supérieur des PSP. « Nous sommes heureux qu’autant de membres de l’Équipe de la Défense se soient déplacés, notamment en famille et en provenance de la Garnison Montréal et du site de Saint-Hubert. »
Le mandat des PSP consiste à fournir des programmes et services de bien-être aux militaires et à leur famille. « Améliorer la santé physique et mentale des militaires est notre priorité. Grâce à la collaboration de nos partenaires, nous proposions une foule d’activités ludiques. Les participants se sont amusés puis ils ont pris le temps de partager un repas avec leurs collègues. Certains se sont même replongés dans la danse en ligne et les activités par la suite, signe que le plaisir était de la partie. »
Le Centre de ressources pour les familles des militaires (CRFM) – Région de Montréal proposait différentes activités qui ont fait le bonheur des petits et des grands. La financière SISIP, les mess, les assurances la Personnelle, Desjardins Caisse des militaires et CANEX ont également mis la main à la pâte afin de rendre cette journée mémorable. Le partenaire principal de l’activité était BMO.
Le samedi 28 juin, entre 10 h et 16 h, les membres actifs des Forces armées canadiennes et leur famille sont invités à une journée d’activités gratuites au centre de plein air l’Estacade, situé à Saint-Paul-de-l’Îleaux-Noix. L’inscription est obligatoire.
Sous la supervision d’animateurs spécialisés, canot, kayak, tir à l’arc, hébertisme, jeux de plein air et baignade seront au programme. Un repas de style camping sera également fourni. Comme il n’y a pas d’horaire établi, vous pouvez arriver à l’heure qui vous convient !
Information et inscription
| Yves Bélanger, Servir
Le 21 mai, le Jardin des Valeureux a été officiellement inauguré à la Garnison Saint-Jean. Situé derrière le Fieldhouse, ce projet de jardinage s’adresse aux militaires actifs, aux employés civils de la Défense (fonds publics et Fonds non publics) et aux candidats de l’École de leadership et de recrues des Forces canadiennes (ELRFC).
Information et inscription marilyn.duchesne@forces.qc.ca
L’idée de ce jardin a été mis de l’avant par la Promotion de la santé et l’ELRFC. Il porte le nom de Jardin des Valeureux afin de rendre hommage aux personnes faisant preuve de courage, de bravoure et de dignité, souvent dans des situations difficiles ou dangereuses. « Les jardins communautaires sont des lieux de partage et de convivialité. En nommant le nôtre Jardin des Valeureux, nous voulions aussi souligner l’importance de la solidarité et du soutien mutuel parmi les membres de l’Équipe de la Défense », indique Marilyn Duchesne, spécialiste à la Promotion de la santé.
Mme Duchesne et les membres du comité Santé bien-être de l’ELRFC, sergent Phailath Thongsouvanh et major Frédéric Viau, ont bénéficié de la collaboration de l’Unité des opérations immobilières – Détachement Saint-Jean et de l’École de langues des Forces canadiennes – Détachement Saint-Jean pour la mise en place du potager. « Le Service alimentation de la Garnison Saint-Jean s’est aussi impliqué et a réservé un espace pour y cultiver des fines herbes qui serviront à la préparation des repas quotidiens », précise Mme Duchesne.
Lors de l’inauguration, lieutenant-colonel Marc Kieley, commandant de l’ELRFC, a soutenu qu’avant de débuter l’aventure, un sondage a été réalisé auprès de la communauté militaire. « Un des points qui est ressorti est que beaucoup d’entre nous manquent cruellement de légumes et d’aliments sains à notre menu. C’est sans compter que plusieurs disent manquer de sommeil et s’avouent stressés. »
En plus de conscientiser les militaires et employés civils de la Garnison Saint-Jean à l’importance de consommer des légumes, le Jardin des Valeureux permettra à ceux qui jardineront de réduire concrètement leur stress et aux autres d’admirer simplement la nature. « Voilà une excellente excuse pour nous obliger à sortir du bâtiment, prendre l’air, nous promener et améliorer notre santé » a ajouté Lcol Kieley.
Les plants de légumes ont été mis en terre au moment de l’inauguration. Les organisateurs comptent maintenant sur la participation des militaires, des employés civils de la Défense et des candidats de l’ELRFC pour entretenir le potager, c’est dire le sarcler, l’arroser, y cueillir les produits, etc.
Les personnes intéressées à participer aux activités de jardinage peuvent communiquer avec Mme Duchesne. « Nous avons besoin de bénévoles, mais également de responsables de groupes. Participer à cette activité est une excellente façon d’apprendre des techniques de jardinage respectueuses de l’environnement. »
| Mathieu Boudreau, spécialiste, Promotion de la santé
Si le Jardin des Valeureux à la Garnison Saint-Jean ou celui de ton voisin t’inspire, sache qu’il n’est pas nécessaire d’avoir le pouce vert pour commencer à jardiner.
1 – Commence petit
Choisis quelques plantes faciles à cultiver, comme des herbes aromatiques (basilic, menthe) ou des légumes résistants (tomates, radis).
2 – Apprends au fur et à mesure
Il existe de nombreuses ressources en ligne, comme des livres et des vidéos, pour t’aider à apprendre les bases du jardinage.
3 – Observe et adapte-toi
Chaque plante a ses besoins. Observe les tiennes régulièrement et ajuste l’arrosage, l’exposition au soleil et le type de sol en fonction de leurs réactions.
4 – Sois persévérant
Le jardinage exige du temps et de la patience. Ne te décourage pas si, au début, tout ne pousse pas comme prévu.
5 – Demande de l’aide
N’hésite pas à demander des conseils à tes amis, à tes voisins ou à tes collègues qui participent au jardin communautaire.
Jardiner à la maison permet de produire ses propres aliments et de réduire notre dépendance aux supermarchés. Cela peut également nous mener à adopter une alimentation plus saine et variée.
Cultiver nos fruits et légumes peut nous aider à réduire nos dépenses alimentaires. Acheter les graines et les plants coûte souvent moins cher qu’acheter les produits en magasin.
Le jardinage est un excellent exercice physique. Il nous aide à garder la forme et à améliorer notre santé cardiovasculaire.
Comme pour les jardins communautaires, le jardinage à la maison peut réduire notre stress et améliorer notre humeur. Le contact avec la nature et le plaisir de voir nos plantes pousser sont des sources de satisfaction.
Jardiner à la maison permet de réduire notre empreinte carbone. Nos plants favorisent la biodiversité locale et nos fruits et légumes n’ont plus besoin de voyager longtemps pour arriver dans notre assiette.
En conclusion, que ce soit au jardin communautaire ou à la maison, le jardinage offre une multitude d’avantages. Il renforce les liens sociaux, améliore la santé mentale et physique, et contribue à une alimentation plus saine et durable.
En cultivant des plantes, nous pouvons enrichir notre vie et celle de notre communauté.
| Yves Bélanger, Servir
Enrôlé en 2010, capitaine Frédéric Thouin est officier d’affaires publiques au Groupe de soutien de la 2 e Division du Canada. Depuis quelques semaines, il est basé en Pologne et occupe les mêmes fonctions pour l’Opération UNIFIER.
Membre de la Force régulière, Capt Thouin est très emballé par ce mandat temporaire en Pologne. « La principale raison pour laquelle je me suis enrôlé, c’est l’aventure. Je vis donc l’expérience ultime pour un militaire ! »
En gros, ses tâches en Europe et en Europe de l’Est s’apparentent à celles qu’il accomplit à la garnison Montréal. « Le but des officiers d’affaires publiques, c’est toujours de mettre en lumière les accomplissements de nos militaires, au Canada ou ailleurs sur la planète. »
Au cours des six prochains mois, il fournira du soutien et effectuera la couverture des affaires publiques pour les éléments d’entraînement de l’Opération UNIFIER. « Je suis responsable de la création de contenus pour les médias sociaux afin de montrer l’efficacité de l’instruction canadienne et le professionnalisme de nos soldats. Je m’occupe également des engagements directs, en répondant aux requêtes médiatiques canadiennes et internationales. Je réponds aussi aux commentaires générés par nos médias sociaux, en interaction avec les publics canadiens, ukrainiens, polonais, etc. En bref, je veille à ce que ces publics connaissent et comprennent ce que nos militaires canadiens ont accompli depuis 2015 pour aider les soldats ukrainiens à se professionnaliser et, depuis 2022, à défendre leur pays contre une invasion illégale à grande échelle par la Russie », explique-t-il, précisant que l’Opération UNIFIER fêtera ses dix ans en avril prochain.
Capt Thouin a l’opportunité de voyager régulièrement. « Je dois me rendre au sein des différents éléments d’entraînement qui sont dispersés un peu partout en Pologne ainsi qu’au Royaume-Uni. Je vois du pays et je découvre des endroits où je n’étais jamais allé. »
Le militaire explique que ce déploiement lui permet de mesurer l’impact que les Forces armées canadiennes ont sur le terrain, là-bas. « Nos formations au Canada nous ont appris l’importance de nous adapter et d’être flexibles. Mes collègues et moi-même collaborons avec beaucoup de partenaires de langues et de cultures différentes. Nous arrivons tous à faire notre bout de chemin ensemble parce que nous avons le même objectif commun sur cette opération qui est d’entraîner les soldats ukrainiens pour qu’ils puissent défendre leur pays. » L’officier ajoute que cette expérience va assurément lui permettre d’être en mesure de mieux se poser et de mieux réfléchir avant d’entreprendre des actions lorsqu’il sera de retour en poste au Canada.
Marié et père de deux enfants âgés de trois et six ans, Capt Thouin explique que l’éloignement est ce qu’il trouve le plus difficile présentement. « C’est dommage de rater des moments importants en famille, comme le spectacle de fin d’année de danse de ma fille ou des anniversaires. À mon retour, ces moments appartiendront au passé et ne pourront jamais être rattrapés. Heureusement, la technologie dont nous disposons maintenant facilite la situation. Je veux toutefois leur dire que je pense tout le temps à eux et que j’ai déjà hâte de les revoir ! »
| Padré (capitaine) Traian P.
Constantin, aumônier, 2e Groupe de patrouilles des Rangers canadiens
Du 20 au 23 mai 2025, la Semaine de sensibilisation aux cultures autochtones a rassemblé plus de 150 participants, militaires et employés civils, aux Garnisons Saint-Jean et Montréal ainsi qu’à la Base Valcartier.
Ces activités ont eu lieu en présentiel et virtuellement. Elles s’inscrivaient dans le cadre de l’initiative du ministère de la Défense nationale visant à promouvoir la compréhension, le respect et la réconciliation avec les Premières Nations, les Inuits et les Métis.
À Saint-Jean, Monsieur Constant Awashish, le Grand Chef du Conseil de la Nation Atikamekw a ouvert la série de conférences avec une présentation sur l’histoire, le territoire et les relations entre les Atikamekw et le QuébecCanada. À Montréal, le Chef Sipi Flamand de Manawan a abordé les enjeux contemporains de la nation Atikamekw Nehirowisiw lors d’une conférence marquée par l’échange et le dialogue.
À Valcartier, le lieutenant-général Jocelyn Paul a partagé sa vision d’un avenir tourné vers l’autodétermination des Premières Nations. Un atelier de fabrication de bâtons de parole, dirigé par Mme Nancy Picard, représentante de la Nation huronne-wendat et fondatrice de Nondiahk, a eu lieu par la suite. Une prestation de danse traditionnelle a également été tenue.
Le thème de cette année, Ce que vous faites aujourd’hui contribuera à l’avenir de tous, a résonné tout au long des activités, soulignant l’importance de l’engagement individuel dans le processus de réconciliation. Les participants ont salué la richesse des échanges et la profondeur des témoignages.
Cette semaine a permis de renforcer les liens entre les communautés autochtones et non autochtones, tout en mettant en lumière la diversité et la résilience des cultures autochtones. Une démarche essentielle pour bâtir un avenir plus inclusif et respectueux.
Le Centre de ressources pour les familles des militaires (CRFM) invite tous les membres de la communauté militaire à participer à son assemblée générale annuelle, qui se tiendra le samedi 21 juin 2025, de 9 h 45 à midi, au Centre Machin Chouette, situé au 220 rue Saint-Louis, à Saint-Jean-sur-Richelieu.
Ouverte aux militaires en service, aux vétérans et aux conjoint(e)s, cette rencontre annuelle est bien plus qu’une simple formalité : elle constitue un moment clé pour s’informer, s’exprimer et s’engager dans la vie communautaire du CRFM. Tous ces participants sont, de fait, membres de l’organisation, et leur présence est vivement encouragée.
« Par votre participation, vous démontrez que la mission du Centre vous tient à cœur »,
souligne l’équipe du CRFM. Une mission centrée sur le mieux-être des familles militaires, soutenue par une équipe compétente et dynamique, à travers des actions d’accueil, d’intégration, d’accompagnement, de soutien et de sensibilisation.
Pour faciliter la participation des parents, le personnel du CRFM proposera des activités supervisées aux enfants. Une collation leur sera aussi offerte.
Voici les personnes dont la candidature sera soumise au vote :
Chantal Lussier
Safia Benkritly
Les membres suivants poursuivront leur mandat :
Daniel Tatone
Matthew Trottier Isabelle Marquis Vickie Archambault
C’est l’occasion d’élire le prochain CA
L’assemblée générale annuelle est le moment de l’année où les membres de l’organisation sont invités à voter pour les candidats qui se joindront au conseil d’administration (CA) pour l’année à venir.
Veuillez noter que le CRFM recherche toujours des parents, conjoints et conjointes de militaires pour se joindre au conseil d’administration.
Information : info.crfm@forces.gc.ca
| Yves Bélanger, Servir
Au cours de la dernière année, l’augmentation du nombre de candidats à l’École de leadership et de recrues des Forces canadiennes (ELRFC) a eu des répercussions sur les capacités de restauration de la Garnison Saint-Jean. Grâce à la proactivité de son équipe de gestion, le Service alimentation des Services au personnel du Groupe de soutien de la 2 e Division du Canada (2 Div CA) répond à la demande.
Adjudant-maître Pascal Lavoie, G4 alimentation à la 2 Div CA, signale que 256 positions de cuisinier militaire demeurent vacantes dans les Forces armées canadiennes (FAC). « À la 2 Div CA, seulement 61 % des postes sont pourvus alors que la moyenne nationale est de 77 %. » Malgré ce défi, la stratégie de l’équipe de gestion permet aux cuisines de la Garnison Saint-Jean et du site d’entraînement de Farnham de bien fonctionner.
« Nous avons instauré des mesures adaptatives qui garantissent un service efficace en tout temps. Par exemple, lorsque la situation l’exige, nous adoptons une solution hybride : plateaux-repas avec des ustensiles
réutilisables. Cette flexibilité est indispensable pour assurer la continuité de nos opérations, même lors des pics d’achalandage ou des imprévus », explique l’adjudant JeanLouis Lassonde du Service d’alimentation à la garnison SaintJean.
Adjm Lavoie explique qu’au sein des FAC, les services alimentaires doivent toujours pouvoir servir le déjeuner, le dîner et le souper. « C’est une caractéristique unique et incontrôlable : nous avons trois missions quotidiennes à accomplir. C’est particulièrement vrai à la Garnison Saint-Jean, en raison de la présence des candidats de l’ELRFC. Nous ne pouvons pas déroger à cela. »
L’expérience des deux militaires représente un atout considérable. « Nous avons travaillé aux cuisines de Saint-Jean au début des années 2000. Le conflit en Afghanistan avait alors créé un grand engouement pour les FAC. L’ELRFC accueillait tellement de candidats que certains étaient logés dans des roulottes. Nous avons beaucoup appris de cette expérience. Aujourd’hui, nous savons à quoi nous attendre et nous avons préparé notre staff en conséquence », assure Adjum Lavoie.
Depuis deux ans, le nombre de repas servis quotidiennement aux candidats de l’ELRFC a doublé. En 2023, il s’élevait 2 007 et présentement, il peut parfois grimper jusqu’à 4 300. « À cela, il faut ajouter les repas servis aux clients payeurs et aux étudiants étrangers de l’École de langues des Forces canadiennes – Détachement Saint-Jean. Le nombre varie chaque jour, mais il est en moyenne de 300 », précise Adjum Lavoie.
« Au cours de la prochaine année, nous nous préparerons afin d’être prêts. Si les projections augmentent, le nombre de candidatures annuelles pourrait se situer entre 6 500 et 7 500. Le nombre de repas quotidiens servis pourrait alors avoisiner 5 400 », ajoute Adj Lassonde. À la cuisine du site d’entraînement de Farnham, le nombre de repas servis quotidiennement est passé de 205 en 2023 à 405 aujourd’hui.
L’équipe de gestion du Service alimentation a fait preuve d’ingéniosité. L’arrivée des plateaux-repas en est un bon exemple. « Ils sont plus écologiques et réduisent la main-d’œuvre nécessaire au lavage de la vaisselle. Nous pouvons alors affecter ces employés à d’autres tâches », mentionne Adj Lassonde.
Cuisiner pour plus de 1 800 personnes est exigeant et long. Adjum Lavoie rappelle que le Service alimentation de la Garnison Saint-Jean, par le biais de la 2 Div CA, a récemment investi dans des équipements qui augmentent l’efficacité. « Par exemple, nous avons acheté des mélangeurs à salade et à viande. Ils nous aident à gagner du temps et évitent diverses blessures chez nos employés. Brasser de grandes de nourriture est très difficile pour les bras et les épaules. »
Adjum Lavoie indique que son équipe collabore avec un ingénieur pour créer une station de lavage pour la vaisselle utilisée dans les exercices de campagne, que ce soit lors d’entraînements à Farnham ou d’exercices militaires. « Présentement lors des exercices de campagne, notre personnel doit faire bouillir de l’eau pour remplir trois grands bassins individuels destinés au prélavage, au lavage et au rinçage. Le futur appareil reliera trois grands récipients à une citerne. Lorsqu’il sera mis en marche, il chauffera l’eau automatiquement. C’est fou le temps que nos cuisiniers militaires perdent avec l’équipement actuel ! »
Depuis quelques mois, les cuisines possèdent de nouveaux fours qui accélèrent la vitesse de cuisson des viandes de 50 à 70 %. « C’est de la technologie par radiofréquence. On peut y cuire une poitrine de poulet en moins de sept minutes », soutient Adj Lassonde. « Pour le moment, les cuisines de la Garnison Saint-Jean en possèdent un et deux autres sont utilisés au site d’entraînement de Farnham avec un tout dernier à la cuisine du 34e Bataillon des services, à Saint-Hubert. »
Recruter de nouveaux soldat ou employés civils pour les cuisines est une nécessité. C’est pourquoi Adjum Lavoie et quelques membres de l’équipe ont visité plusieurs établissements scolaires offrant le diplôme d’études professionnelles (DEP) en cuisine. « Jusqu’à maintenant, nous sommes allés à Cowansville, Sherbrooke, Gatineau, et à l’École hôtelière de la Montérégie, à Longueuil. Mon objectif est de visiter les 11 établissements de la province qui offrent ce programme », explique-t-il, en précisant que les DEP sont reconnus par les FAC. L’équipe a aussi participé à un salon de l’emploi à Longueuil.
Adjum Lavoie et Adj Lassonde racontent que lors de leurs présentations, ils abordent les avantages de travailler pour la Défense nationale, que ce soit en tant que militaire ou employé civil de la fonction publique. « Nous parlons de la réalité du métier et de la vie militaire. Nous présentons ses bons côtés et les aspects qui peuvent être plus difficiles pour certaines personnes. J’ai travaillé comme cuisinier dans le monde civil pendant une quinzaine d’années. C’est facile pour moi de faire la comparaison entre les deux réalités. »
Les deux hommes soulignent que, pour les étudiants, travailler à la cuisine de la Garnison Saint-Jean, que ce soit comme employé de la fonction publique ou comme cuisinier militaire, représente une occasion attrayante. Du côté civil, l’emploi offre des horaires fixes, d’excellentes conditions de travail et un ensemble complet d’avantages sociaux. Pour les cuisiniers-soldats, ces avantages peuvent varier en fonction des exigences opérationnelles. Les candidats en sont clairement informés et bénéficient d’autres atouts propres à la carrière militaire, comme la formation spécialisée et les possibilités de déploiement. « Les jeunes sont très intrigués et réceptifs », ajoute l’Adjum Lavoie.
Cette campagne de recrutement a porté fruit. « Nous avons reçu plusieurs curriculum vitae et à, nous avons recruté deux nouvelles recrues qui seront mutées aux cuisines de la Garnison Saint-Jean et du site d’entraînement de Farnham. De plus, nous accueillerons sous peu deux stagiaires », explique Adjum Lavoie.
Le militaire et son équipe ont également visité une école primaire afin de renforcer les liens armée/citoyen en participant à une activité en classe. En plus de présenter le métier de cuisinier au sein des Forces armées canadiennes, les enfants ont découvert le rôle du soldat. « L’autre jour, nous sommes allés préparer le dîner à l’École des Savanes. « L’enseignante, Mme Mélanie, a affirmé qu’elle n’avait jamais vu les enfants manger avec autant d’appétit. »
Ils ont aussi eu le plaisir d’animer une séance d’initiation au judo pour une classe de maternelle. « Le personnel a adoré l’expérience et souhaite nous réinviter le 20 juin pour une nouvelle activité à l’école avec des soldats! », conclut-il.
| Lieutenant de vaisseau Émile Bélanger, officier des affaires publiques, 34 GBC
Le 3 mai 2025, militaires et citoyens se sont réunis à Montréal lors d’un gala haut en couleur afin d’y tisser des liens durables. L’objectif : remercier les employeurs civils, les familles et les organismes supportant la mission du 34 e Groupe-brigade du Canada (34 GBC) de leur engagement continuel, sans qui la Réserve de l’Armée canadienne ne pourrait remplir sa mission dans le Grand Montréal.
Ce sont plus de 350 participants qui, l’instant d’une soirée, ont affirmé leur support aux Forces armées canadiennes (FAC) et à la Réserve. Sous la co-présidence d’honneur de l’honorable Danièle Henkel, sénatrice non affiliée, et du lieutenant-général Michael Wright, commandant de l’Armée canadienne, cette toute première édition du Gala a permis de remettre des certificats de reconnaissance à 21 employeurs civils méritants. Ceux-ci ont notamment permis à leurs employés réservistes d’obtenir des congés spéciaux pour des opérations, des exercices et des cours de carrière.
Ce souper était néanmoins une occasion de partager certaines de nos traditions militaires et de tisser des liens avec divers organismes de la région : « pour la Réserve, le soutien des milieux civils est primordial. Sans eux, les réservistes ne pourraient pas être des militaires professionnels tout en étant aux études ou en travaillant à temps plein », souligne le colonel David Shane, commandant du 34 GBC. « Nous voulions aussi démontrer la plus-value d’engager un réserviste au sein de son entreprise. Les connaissances acquises dans les FAC sont toute transférables, que ce soit en leadership, en travail d’équipe ou en gestion du stress », ajoute-t-il.
Open to active military personnel and their families.
28 JUIN / JUNE 28
ENTRE 10 H ET 16 H / BETWEEN 10 A.M. AND 4 P.M.
ÎLE-AUX-NOIX,
Sous la supervision d’animateurs spécialisés, plusieurs activités offerts : canot, kayak, tir à l’arc, hébertisme, jeux de plein air et baignade.
Under the supervision of specialized instructors, several activities are offered: canoeing, kayaking, archery, obstacle courses, outdoor games and swimming.
ARRIVÉE À L’HEURE QUI VOUS CONVIENT! ARRIVE AT THE TIME YOU WANT!
DATE LIMITE D’INSCRIPTION : 15 JUIN REGISTRATION DEADLINE : JUNE 15
MÊMEGRATUIT, LE REPAS! FREE, EVEN THE MEAL!
| Yves Bélanger, Servir
Plusieurs l’ignorent encore, mais l’École de leadership et de recrues des Forces canadiennes (ELRFC) a, depuis plusieurs années, son propre ensemble musical. En plus d’être présent à toutes les cérémonies de fin de cours des membres du rang ou des officiers, l’Ensemble de musique de l’ELRFC offre également des concerts et des prestations lors d’événements sportifs ou culturels.
Depuis juillet dernier, l’ensemble est dirigé par l’adjudante Julie Boudreault, clarinettiste. Elle a pris la relève de l’adjudant Martin Savard, son conjoint, à la direction musicale. « Je suis devenue la première femme à la tête de cet ensemble. C’est bien, car au sein des Forces
armées canadiennes (FAC), on voit de plus en plus de femmes occuper le poste de directrice musicale. » Adj Boudreault est détentrice d’une maîtrise en interprétation classique à la clarinette. Elle est en mesure de jouer sur tous les types de clarinettes (basse, alto, etc).
Elle a décidé de s’enrôler comme réserviste au Régiment du Saguenay en 1997. « Martin était dans les FAC et c’est lui qui m’a informée que différents ensembles musicaux des FAC avaient besoin de bons clarinettistes. Il m’a convaincue et je n’ai jamais regretté mon choix. »
Elle a vite réalisé que le mode de vie militaire lui convenait parfaitement. « Parallèlement à mon travail de réserviste, j’ai toujours eu la chance de décrocher des contrats en classe B au sein de la Force régulière. »
Aujourd’hui, la militaire est membre des Fusiliers Mont-Royal. Au fil des ans, en plus de jouer au sein de l’Ensemble de musique de l’ELRFC, elle a été invitée à jouer au sein de divers ensembles civils et militaires, dont la populaire Musique du Royal 22e Régiment. « Au civil, j’ai aussi enseigné la clarinette, en privé. »
C’est au début des années 2000 que l’on a commencé à voir et entendre des musiciens militaires lors des cérémonies de fins de cours de l’ELRFC. « C’était la Musique du 438e Escadron tactique d’hélicoptères (438 ETAH) qui était présente, à l’époque », raconte sergent Maxime Joyal, trompettiste pour l’Ensemble de musique de l’ELRFC.
En 2008, 12 postes de classe B ont été octroyés à l’ELRFC afin de créer l’actuel ensemble musical. « Ces postes ont été pourvus à la suite d’une série d’auditions », explique Sgt Joyal. En mars 2012, le nombre de postes à temps plein a été réduit à trois. Cela n’a toutefois pas empêché l’ensemble de poursuivre sa mission. « Tous les autres musiciens sont engagés à contrats », précise Sgt Joyal.
Le musicien ajoute qu’avoir des musiciens bonifie les cérémonies de fin de cours. « Cela donne de la prestance et c’est beaucoup plus festif ! »
Adj Boudreault mentionne que pour l’instant, l’Ensemble de musique de l’ELRFC ne compte toujours que trois musiciens à temps plein. « Sergent Maxime Joyal et sergent Shawn Rinkenbach m’accompagnent quotidiennement dans mes tâches et assurent le bon déroulement de notre horaire de travail. »
Tous les autres militaires qui forment l’ensemble musical sont engagés à la pige. « Nous nous en sortons bien. Lors des concerts et prestations, nous réussissons à former un orchestre d’environ 25 musiciens. »
En 2011, comme la plupart des musiciens militaires, sergent Maxime Joyal s’est enrôlé pour pouvoir vivre de sa passion, la musique. Il pratique la trompette depuis une vingtaine d’années. « En première année du secondaire, je me suis joint à l’harmonie de mon école et j’ai découvert mon amour pour la trompette. »
L’an dernier, l’Ensemble de musique de l’École de leadership et de recrues des Forces canadiennes s’est produit à l’église Saint-Athanase.
21 juin : Fort Chambly
8 juillet : Bleu Lavande, à Magog
12 juillet : concert à l’église Saint-Athanase, à Saint-Jean-sur-Richelieu (secteur Iberville)
13 juillet : match de l’Alliance de Montréal (basketball)
10 août : Grand Prix de Trois-Rivières
16 août : La Virée classique (défilé dans les rues de Montréal)
17 août : Coteau-du-Lac
En plus de jouer au sein de l’Ensemble de musique de l’ELRFC, il est aussi membre de Jazz Cartel, un groupe spécialisé en musique de style big band. « Occasionnellement, je suis aussi invité à jouer dans d’autres ensembles des FAC. »
La directrice musicale précise que l’arrivée de son prédécesseur, adjudant Martin Savard a été des plus bénéfiques pour l’organisation. « Il a fait grandementévoluer notre formation. Entre autres, nous avons commencé à accepter plus d’engagements pour offrir des prestations et des concerts. »
La mission première de l’Ensemble de musique de l’ELRFC demeure d’assurer le volet musical lors des cérémonies de fin de cours qui ont lieu presque hebdomadairement. « Nos musiciens contractuels habitent tous dans la région.
Ils jouent au sein d’ensembles tels que la Musique des Fusiliers Mont-Royal, la Musique des Fusiliers de Sherbrooke, la Musique du Navire canadien de Sa Majesté Donnacona et la Musique du 438 ETAH. »
D’une cérémonie de fin de cours à l’autre, la musique est assez variée. « Au début, nous avions tendance à jouer toujours les mêmes pièces, mais cela devenait un peu ennuyeux pour nous. Nous avons maintenant un répertoire plus étendu et nous nous faisons un devoir d’y ajouter de nouvelles pièces régulièrement. »
La directrice musicale mentionne qu’à chaque cérémonie de fin de cours, les musiciens interprètent une chanson tirée du répertoire populaire. « Les gens aiment bien ça, car ils reconnaissent la chanson. Pour nous, c’est l’occasion de relever de nouveaux défis. »
L’été, l’Ensemble de musique de l’ELRFC profite d’une certaine accalmie et peut se déplacer afin de faire rayonner les FAC un peu partout dans la province. « Nous faisons des prestations dans des événements de tous genres. »
Adj Boudreault a à cœur que son ensemble soit reconnu au même titre que les autres musiques des FAC. « Malgré nos 17 années d’existence, nous n’avons pas encore le titre officiel de Musique de l’ELRFC. J’ai entrepris des démarches en ce sens. »
Elle a bon espoir d’obtenir gain de cause. « Nous offrons le même calibre que les autres ensembles des FAC. Nous avons des musiciens hors pair. Tout est de notre côté pour que l’on nous accorde cette reconnaissance. »
| Christine Geoffrion, conseillère en communication, Bureau de l’engagement des partenaires stratégiques – Est du Canada
Le Mois du patrimoine asiatique, célébré chaque année en mai, est une occasion importante pour reconnaître et célébrer les contributions des personnes d’origine asiatique au Canada. Les Forces armées canadiennes (FAC) jouent un rôle crucial dans cette célébration en mettant en lumière les histoires et les réalisations des militaires d’origine asiatique qui ont servi et continuent de servir le pays avec dévouement et honneur.
Depuis la fin des années 1700, les Canadiens d’origine asiatique ont apporté des contributions significatives à l’histoire militaire du Canada. Pendant les deux guerres mondiales, malgré les discriminations et les politiques de ségrégation, de nombreux Canadiens d’origine asiatique se sont portés volontaires pour servir dans les forces armées. Par exemple, plus de 600 Canadiens d’origine chinoise ont servi dans divers services militaires pendant la Seconde Guerre mondiale1
Aujourd’hui, les FAC continuent de promouvoir la diversité et l’inclusion au sein de leurs rangs. Le Mois du patrimoine asiatique est l’occasion de sensibilisation et de rayonnement, tant au sein de notre institution que dans la communauté. C’est d’ailleurs la mission du Bureau de l’engagement des partenaires stratégiques qui, pour l’occasion, a organisé quelques événements à travers le mois.
Le colonel Chung Wong, originaire de Hong Kong et membre de Directeur général - Gestion du programme d’équipement aérospatial, a été interviewé par la Fondation Asie-Pacifique du Canada dans laquelle il parle de son expérience comme officier dans la Force aérienne. Vous pouvez écouter cette entrevue sur le site www.asiapacific.ca/fr section « Médias/balados ».
De plus, la lieutenante Danging Jiang, originaire de Suzhou en Chine et membre du 4e Groupe de services de santé, a offert une conférence au centre des femmes sud-asiatique de Montréal où elle a généreusement partagé son parcours d’immigrante, de membre du rang et d’officière en gestion du matériel.
Les FAC reconnaissent que la diversité est une force essentielle pour assurer le succès à long terme des opérations militaires. Grâce à la participation de nos membres dans ce genre d’événements de rayonnement, nous pouvons démontrer l’importante contribution de tous à la mission des FAC.
Le Mois du patrimoine asiatique est une période de réflexion et de célébration des contributions des Canadiens d’origine asiatique. En soulignant ce mois, nous démontrons que les FAC ont un engagement ferme envers la diversité et l’inclusion, et que chaque individu a sa place dans la défense et la protection du pays.
1. Réf : Musée canadien de la guerre
Pour écouter l’entrevue du Col Wong
| Yves Bélanger, Servir
Le 2 mai, le commandant de l’École de leadership et de recrues des Forces canadiennes, lieutenant-colonel Marc Kieley, a annoncé que le Défi du Guerrier, mieux connu sous son nom anglais Warrior Challenge , portera dorénavant le nom de Défi Caporal Sean Teal, Étoile de la vaillance militaire.
« Nous sommes fiers d’annoncer ce nouveau nom qui rend honneur à ce militaire décoré de l’Étoile de la vaillance militaire, une distinction honorifique remise pour souligner un acte de bravoure », a indiqué le Lcol Kieley.
Il a rappelé que le 3 septembre 2006, lors de l’Opération MEDUSA en Afghanistan, le caporal Teal, membre du 7e peloton de la compagnie Charles, a survécu à l’explosion de son véhicule utilitaire léger. « Malgré ses blessures, il a bravement secouru ses camarades sous un feu ennemi intense. Grâce à sa force et à son endurance, il a sauvé des vies et permis un repli ordonné de son peloton. »
Convaincu que sa condition physique lui a permis de survivre, Cpl Teal encourage depuis tous les militaires à s’entraîner rigoureusement. « Être en forme peut faire la différence entre la vie et la mort ».
| Yves Bélanger, Servir
Encore une fois, la Course du Mont-Royal PSP qui a eu lieu le 15 mai a été un franc succès. Quelque 108 militaires en compagnie de membres de leur famille ont répondu à l'appel. Treize chiens ont aussi pris part à l’activité !
Les Programmes de soutien du personnel (PSP) proposaient cette année un événement rassembleur où il était possible de courir, mais également de marcher. « Nous voulions transmettre le goût de bouger aux membres de l’Équipe de la Défense et leur montrer que l’activité physique n’est pas qu’une affaire de performance », soutient Jade Cantin, monitrice en conditionnement physique et sport à la Garnison Montréal et principale organisatrice de l’événement.
Les participants pouvaient effectuer le trajet de 6 km à la course en prenant le premier départ, ou à la marche, en prenant le second. Fait intéressant, plus de participants ont opté pour la marche. Des représentants de diverses unités étaient sur place, notamment la 3e Unité de soutien du Canada.
de la santé, qui proposait deux séances de taï-chi. « En plus d’être un excellent exercice physique, cet art martial améliore notre équilibre et la conscience que nous avons de notre corps dans l’espace », explique-t-il. « Le taï-chi est assurément un bon outil pour gérer notre stress ! »
Mme Cantin mentionne que cette année, un volet santé mentale a été ajouté au programme de l’événement. « Avant les départs, nous proposions une courte période de médiation guidée, dirigée par Janika Chartrand, spécialiste à la Promotion de la santé. » Une fois leurs 6 km parcourus, les participants pouvaient se joindre à Mathieu Boudreault, spécialiste à la Promotion
Mme Cantin conclut avec la plus grande nouveauté de cette édition : la présence de chiens. Le but était de démontrer les effets positifs que les animaux ont sur la santé mentale des gens. « C’est un essai que nous avons fait. Treize chiens nous ont accompagnés. Pour une première, c’était très bon. Nous sommes bien contents ! »
Cpl Patrick Brunette, 34 Bon S
Mention élogieuse du commandant de l’Armée canadienne
Pour avoir pris part pour une seconde fois à l’Expédition
Première Nations à l’hiver 2024 à titre de chef de la sécurité et d’ambassadeur informel des Forces armées canadiennes. Il a aussi collaboré à diverses émissions d’information et à un documentaire. Sa participation, autofinancée à hauteur d’environ 50 000 $, témoigne des efforts du gouvernement canadien en termes de réconciliation avec les nations autochtones, ce qui a fait honneur à l’Armée canadienne.
Sgt Gabriel Fortin
Départ dans la dignité
le 7 mars 2025 après 20 ans de service
Capt Patrick Benoit
CT – Saint-Jean Pièce du commandant UT –Québec
Pour son apport exceptionnel lors de la formation d’accompagnateur en janvier 2025. Son témoignage, empreint d’émotions et d’une grande sincérité, a été très apprécié des participants et a eu un impact significatif sur le groupe.
Adjum Marc Adolph
438 ETAH
Médaille du couronnement du roi Charles III
Cplc Josée Heynemand
438 ETAH
Médaille du couronnement du roi Charles III
M2 Daniel Hébert
Départ dans la dignité le 17 février 2025 après 28 ans de service
Marc-André Déry
PSP Prix entre pairs
Pour avoir fait preuve d’un entregent exceptionnel, d’un grand dévouement à l’égard de l’organisation et d’un leadership exceptionnel lors d’une formation nationale des PSP en leadership.
Adjum Guy Thivierge
Départ dans la dignité
le 21 janvier 2025 après 37 ans de service
Cplc Sherif Abdelsamad
34 Bon Svc
Mention élogieuse du commandant du 34 Bon Svc
Pour avoir réorganisé avec efficacité le peloton de maintenance (en coordination avec le 4 R22eR) et le transfert d’équipements à la compagnie B.
Cplc Jean-François Bolduc 438 ETAH
Médaille du couronnement du roi Charles III
Julien Houde
438 ETAH
Décoration des FC Pour 12 ans de loyaux services
Sgt Mark Wolfson 1 re agrafe – Décoration des FC
Pour 22 ans de loyaux services
Cplc Alexandra Archambault
34 Bon Svc
Mention élogieuse du commandant du 34 Bon Svc
Pour son calme, son organisation et son leadership qui ont grandement contribué à la stabilité et à la performance de son équipe.
Adj Caroline Demers 438 ETAH
Médaille du couronnement du roi Charles III
Cplc Geneviève Lachaîne
438 ETAH
Médaille du couronnement du roi Charles III
Cde Jacques Robidoux ACVFPNU
Médaille du couronnement du roi Charles III
Cpl Emerson Arevalo Amaya
34 Bon Svc
Trophée Jacquelin
Pour son implication technique lors d’exercices comme Xérus Nordique et pour sa capacité à occuper des postes supérieurs à son grade. Il s’est imposé comme meilleur artisan de l’année.
438 ETAH Médaille du couronnement du
Francine Habel CRFM
10 années de service
Cpl Daniel Bédard
34 Bon Svc
Trophée Support aux unités Pour son soutien exceptionnel au plus grand nombre d’unités durant l’année d’entraînement.
34 Bon Svc Médaille du service spécial – OTAN
Pour son déploiement en Lettonie.
Pour son déploiement en Lettonie.
34
Mention élogieuse du commandant du 34 Bon Svc
Pour son efficacité technique et administrative, sa rigueur et son esprit d’initiative. Il a grandement contribué à la performance de l’atelier des armes.
Eric Fortier
34 Bon Svc
Pièce du Corps des cadets
Pour son soutien dévoué à l’équipe du Corps des cadets.
Trophée Caldwell
Pour avoir assuré la coordination opérationnelle interunités avec dévouement.
Il a renforcé l’efficacité de l’unité.
Capt Vincent Galindo-Serna
34 Bon Svc Trophée Association logistique Pour avoir dirigé avec succès l’implantation du système de gestion des ressources, permettant à l’unité d’atteindre 76 % de conformité en quelques mois seulement.
Sdt Pascale Gallant
34 Bon Svc
Trophée Lecompte
Pour son attitude exemplaire et son esprit d’entraide qui ont eu un impact positif sur l’ensemble du peloton de recrues.
34 Bon Svc
Mention élogieuse du commandant du 34 Bon Svc
Pour avoir déployé énergie et professionnalisme dans chaque tâche, inspirant son entourage.
34 Bon Svc Trophée Chamberland
Pour son leadership et son expertise mécanique lors de l’exercice Xérus Nordique. Il a soutenu la résilience et l’efficacité de l’unité.
Sdt Samantha GeorgePellerin
34 Bon Svc
Trophée Support aux unités Pour avoir soutenu avec rigueur un grand nombre d’unités. Elle a mérité la 3 e place pour son engagement.
34 Bon Svc Pièce du commandant du 34 Bon Svc Pour ses productions visuelles innovantes, notamment lors de l’exercice Xérus Nordique. Elle contribue grandement au rayonnement de l’unité et de ses membres.
Cpl Charles Goelen
34 Bon Svc Trophée Caldwell
Pour avoir significativement renforcé la visibilité de l’unité grâce à son travail en recrutement et affaires publiques.
34 Bon Svc
Trophée Ipperciel
Pour son implication dans la logistique des exercices XEC 1, 2 et 3, et pour son dévouement sans faille. Il a contribué efficacement au fonctionnement de l’unité.
Cplc Anne-Sophie Roux
34 Bon Svc
Mention élogieuse du commandant du 34 Bon Svc
Pour sa constance exemplaire, sa capacité à anticiper les besoins et son leadership positif.
Elle a contribué à renforcer la cohésion de son équipe en créant un environnement de travail harmonieux et efficace.
Sous-lieutenant Moussa
Touré
34 Bon Svc
Trophée Caldwell
Pour sa grande rigueur dans la gestion de la cellule OGI. Il a contribué activement à la performance administrative de l’unité dans un poste bien supérieur à son grade.
Cpl Eric Mayo
34 Bon Svc
Trophée Support aux unités
Pour son appui constant aux unités, se classant 2 e pour le nombre de tâches accomplies à l’unité.
Sgt Jeffrey McCarthy
34 Bon Svc
Mention élogieuse du commandant du 34 Bon Svc
Pour son engagement exceptionnel, son désir d’accepter toute demande de jouer de la cornemuse, et ses efforts remarquables. Il a été un pilier irremplaçable de l’unité.
Sgt Martin St-Germain
34 Bon Svc
Trophée Logistique
Pour avoir offert une formation décentralisée de très haute qualité pour le cours NQ5 OpMms. Il a assuré le succès de l’enseignement au 34 Bon Svc.
Sgt Bruno St-Martin
34 Bon Svc
Trophée Ose et persévère
Pour avoir assumé avec brio des responsabilités accrues en transport, notamment pour l’exercice Xérus Nordique 25. Il a assuré la continuité opérationnelle du 34 Bon Svc.
Bruno Lavergne
PSP Prix d’excellence en innovation des SBMFC Pour la création d’une matrice opérationnelle révolutionnaire qui permet au personnel du Conditionnement physique et sport d’offrir un service accru à la communauté militaire.
Cpl George Menexis
34 Bon Svc
Mention élogieuse du commandant du 34 Bon Svc
Pour avoir excellé comme chef répartiteur de la flotte militarisée. Il a géré avec brio des responsabilités au-dessus de son grade.
34
Mention élogieuse du commandant du 34 Bon Svc
Pour avoir assumé avec rigueur et professionnalisme les responsabilités de commandant adjoint, démontrant un leadership naturel au sein de sa section.
34 Bon Svc
Mention élogieuse du commandant du 34 Bon Svc
Pour avoir géré seul le transport de la brigade lors de l’exercice Xérus Nordique 25, démontrant une efficacité remarquable pour son grade.
Elles le seront dans une édition ultérieure.
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Écrivez à servir@forces.gc.ca
Indemnité
départ des Forces : bâtir un plan financier gagnant
Lors de votre transition de carrière, vous pourriez être admissible à une indemnité de départ qui sera calculée en fonction de vos années de services au sein des Forces.
L’accumulation des années de service admissibles pour calculer une indemnité de départ versée à la retraite (ou en cas de démission) a cessé en 2011 et 2012, selon les cas. Seules les années de service antérieures à ces dates sont donc prises en considération*.
Un militaire peut recevoir une indemnité de départ reposant sur les années de service admissible, jusqu’à concurrence de 30 ans.
Si un militaire choisit de recevoir son indemnité de départ à sa libération, c’est le taux de son dernier solde mensuel qui servira à la calculer. Elle sera alors considérée comme une allocation de retraite en vertu de la Loi de l’impôt sur le revenu et sera soumise aux règles de l’impôt. L’impôt sera retenu directement à la source, de la partie versée directement au prestataire.
Le paiement versé pour l’indemnité de départ est considéré comme un revenu d’emploi et il est assujetti à l’impôt sur
le revenu. Il sera indiqué en tant que revenu sur le feuillet T4 (Relevé 1 au Québec).
Pour les montants versés directement à un REER, l’impôt n’est pas retenu à la source, conformément à la Loi de l’impôt sur le revenu. Le processus d’exonération fiscale s’applique donc aux militaires qui comptent verser leur paiement dans un REER, en respectant la limite des contributions annuelles.
Les instructions concernant le traitement de votre indemnité devront être complétées et transmises par des formulaires au moment de votre libération. Afin d’éviter des coûts ou des frais inutiles, vous devriez établir un plan avant de recevoir l’indemnité. Chaque parcours de transition de carrière est différent, votre conseiller financier peut vous accompagner en tenant compte de votre situa tion particulière.
PATRICE BERGERON Directeur général
*Attention : l'accumulation des années de service admissible se poursuit pour les militaires qui sont libérés pour raison médicale.
| Yves Bélanger, Servir
Le 17 mai avait lieu la Journée internationale contre l’homophobie, la transphobie et la biphobie. Le Collège militaire royal de Saint-Jean et des délégations de l’Institut Osside, de l’École de leadership et de recrues des Forces canadiennes et de la Corporation du Fort Saint-Jean se sont rassemblés le vendredi 16 mai au Collège pour réaffirmer leur engagement envers l’inclusion, le respect et la dignité.
Ils ont tout d’abord procédé à la traditionnelle levée du drapeau de la fierté situé face au pavillon De Léry. Puis, les dignitaires se sont rendus au passage piétonnier situé entre les pavillons De Léry et Dextraze afin d’inaugurer son nouveau design aux couleurs de la communauté 2ELGBTQI+.
Saviez-vous que les conjoints et conjointes des militaires peuvent recevoir gratuitement cinq séances virtuelles individuelles avec un accompagnateur en gestion de carrière ? C’est ce que vous offre le programme CarrièrePRO+, un service de soutien confidentiel et personnalisé en transition de carrière, en perfectionnement et en recherche d’emploi.
Ce programme a été créé spécialement pour les partenaires des membres actifs de la Force régulière et de la Réserve par les Services de bien-être et moral des Forces canadiennes. Il tient compte de tous les défis apportés par le mode de vie unique des familles militaires. Les participants bénéficient d’un accès à un centre d’apprentissage numérique, ainsi qu’à une mine de ressources et d’outils pour apprendre à leur propre rythme.
Le mardi 17 juin, une séance d’information virtuelle aura lieu à 10 heures. Et si c’était le départ de votre nouvelle carrière ?
Les 16 et 17 mai étaient jours de fête au Collège militaire royal de Saint-Jean. Au cours de la soirée du 16 mai, 35 élèves-officiers et aspirants de marine ont obtenu leur diplôme d’études collégiales et 33 ont décroché leur diplôme d’études universitaires. Le lendemain matin, la traditionnelle parade de fin d’année, suivie de la remise des commissions d’officier, a eu lieu devant parents et invités. Cette année, la cérémonie s’est tenue en présence de lieutenante-générale Lise Bourgon, chef du personnel militaire et commandante du Commandement du personnel militaire.
Le jeudi 15 mai, à la Garnison Saint-Jean, l’École de langues des Forces canadiennes – Détachement Saint-Jean a tenu la cérémonie de fin de cours du Programme d’instruction et de coopération militaires (PICM). Les étudiants ont reçu leur certificat des mains de M. Pascal Ratté, conseiller politique au PICM au bureau du Sous-ministre adjoint (politiques).
Cette cérémonie était le point culminant de 18 semaine de cours pour les 91 étudiants inscrits au programme. Cette expérience leur a permis d’apprendre le français ou l’anglais, mais également de se familiariser avec la culture, les valeurs et la gouvernance canadienne.
Cet été, le Centre de ressources pour les familles des militaires région de Montréal (CRFM) offre gratuitement des cours de français axés sur la conversation. Ils s’adressent aux conjoints et conjointes, ainsi qu’aux enfants de 16 ans et plus des militaires et des vétérans.
Donnés par Lilia Ramos, ils auront lieu du vendredi 23 mai au vendredi 4 juillet, au point de service de la Garnison Saint-Jean. La réservation pour la halte-garderie du CRFM est prioritaire et gratuite pendant les heures de classe.
À noter qu’il n’y aura pas de cours le 20 juin et qu’il est possible de s’inscrire, même si vous ne serez pas en mesure d’assister à tous les cours.
Information et inscription : estelle.auger@forces.gc.ca
| Ana-Maria Neagu, Centre de ressources pour les familles des militaires – région de Montréal
Militaire depuis plus de 13 ans, sergent Gabriel Côté a porté l’uniforme sous différents horizons, mais c’est en août 2015, dans les Prairies de l’Alberta, qu’il a endossé l’un des rôles les plus exigeants et les plus gratifiants de sa vie : celui de père. C’est là que sa fille Éliane est née, au moment où il servait comme technicien de véhicules dans l’armée de terre.
Peu de temps après, le besoin d’un nouveau défi professionnel l’a poussé vers l’aviation. Une réorientation de carrière qui a exigé des sacrifices : deux périodes de formation de sept mois pour devenir opérateur de détecteurs électroniques aéroportés dans l’Aviation royale canadienne. Deux longues absences pour une famille en pleine croissance.
La distance est devenue une réalité constante. Il a d’ailleurs appris qu’il allait devenir père pour la deuxième fois alors qu’il se trouvait
à l’étranger, sous le soleil d’Hawaï, par un simple message texte. Son fils Jackson est né en mars 2019, tout juste après un retour d’Italie.
Sgt Côté confie que pour sa conjointe, ces absences répétées étaient lourdes à porter, et il le comprend. Mais il rappelle aussi, avec une émotion sincère, que partir signifiait également s’arracher à sa petite famille. « Je devais quitter ma fille en pleurs lors d’un appel FaceTime trop court, endurer la solitude et le manque ».
Être père et militaire, c’est apprendre à aimer de loin, à consoler par écrans interposés, à retrouver les bras de ses enfants comme un trésor après chaque absence. « Ce sont des moments d’absence chargés d’inquiétudes et de remords, mais ce sont aussi des retours à la maison intenses et remplis de tendresse. »
Aujourd’hui, il est instructeur à la Division A de l’École de leadership et de recrues des Forces canadiennes. Il transmet son savoir aux candidats, ceux et celles qui rêvent aussi de servir et d’être forts comme leur instructeur, et forts comme leur papa diraient sans doute ses enfants.
Carolane Chabot, sa conjointe, explique que pour Éliane et Jackson, Papa reste un héros qui a voyagé partout. « C’est un géant au cœur tendre qui sait être ferme quand il le faut, mais surtout présent dès qu’il le peut. Malgré la discipline du métier, il reste un papa doux, aimant, et pour sa famille, sans aucun doute : le meilleur père au monde. »
Le nouveau programme Papas militaires du Centre de ressources pour les familles des militaires reprendra ses activités sous peu. Son objectif est d’améliorer les compétences parentales, tout en tenant compte du bien-être général de la famille.
Marie-Pier Otis St-Gelais et Josianne Lague, deux techniciennes en éducation spécialisée, sont heureuses de partager leur savoir-faire avec les pères participants. N’hésitez pas à les joindre pour connaître les dates des prochains ateliers : marie-pier.otis-st-gelais@forces.gc.ca ou josianne.lague@forces.gc.ca
| Caporale Lauriane Champigny, 25e Dépôt
d’approvisionnement des Forces canadiennes
Chaque année, au 8 e jour du mois de mars, les Forces armées canadiennes sont fières de célébrer les réalisations des femmes et de réaffirmer leur engagement afin de créer un environnement inclusif et respectueux. Pour l’occasion, toutes les unités de la Garnison Montréal et du site de Saint-Hubert se sont serré les coudes afin de venir en aide au Centre des femmes de Montréal-Est/Pointe-aux-Trembles.
L’objectif ? Effectuer une collecte de serviettes de bain usagées pour répondre au besoin urgent des 20 logements de halte-répit occupés par des femmes victimes de violence.
Le 5 mai dernier, le padre Éric Généreux, aumônier, accompagné de la sergente Véronique Dumont, du 202e Dépôt d’ateliers, et de la caporale Lauriane Champigny, du 25e Dépôt d’approvisionnement des Forces canadiennes, a accueilli chaleureusement Reyhane Selen Aslan et Dorette Mekamdjio Fonguieng, du Centre des femmes de Montréal-Est/ Pointe-aux-Trembles afin de leur remettre plus de 200 serviettes.
Merci à tous les membres de l’Équipe de la Défense qui ont fait preuve de générosité afin que la première édition de la non officielle Op TOWELS soit une belle réussite !
Dès 1990, des bénévoles ont mis la main à la pâte pour soutenir de différentes manières les femmes de cette partie de l’île de Montréal. En 1995, face à une augmentation considérable des demandes de services, le Centre des femmes de Montréal-Est/Pointe-aux-Trembles a été fondé.
Aujourd’hui, son équipe est outillée pour aider les femmes à contrôler leur situation immédiate et trouver des solutions à leurs problèmes du quotidien. Le Centre les accompagne aussi pour trouver de l’aide lorsqu’elles vivent des situations aiguës.
Différents services (éducatifs, informatiques, juridiques, aide à l’emploi, etc.) sont offerts, de même que de l’hébergement transitoire. C’est dans le respect et la sécurité que le Centre permet aux femmes d’atteindre avec succès l’intégration socio-économique, l’autonomie et, encore plus, l’épanouissement !
N.D.L.R. Maude Laflamme, agente à l’intégration au Centre de ressources pour les familles des militaires (CRFM) région de Montréal, est aussi conjointe de militaire. Après sept ans de vie dans la région, sa famille pliera bagage pour se rendre à la Base des Forces canadiennes Gagetown où son mari ira servir. Elle nous partage les mots réconfortants que sa petite voix intérieure lui a fait entendre dernièrement, alors que le grand jour approche de plus en plus pour elle.
Chère Maude… Ta vie s’apprête à prendre tout un tournant. Que dirais-tu si nous retournions en 2016, quand tu as commencé à travailler au CRFM ? Jamais tu ne te serais douté que tu aimerais à ce point cet emploi ni qu’il te permettrait de faire une différence dans la vie des familles que tu allais desservir. Tu as découvert que l’environnement militaire n’est ni simple ni ordinaire. Tu as compris assez vite qu’il était plein d’éléments inconnus que tu appréciais et pour lesquels tu as développé une grande curiosité.
Ta vie personnelle était au début d’une tempête. Tu l’as compris, mais plus tard. Puis, deux ans après, tu as rencontré le caporal-chef VincartGarand qui est venu apaiser certaines choses en toi. Même si tu côtoyais des militaires tous les jours au travail, jamais tu n’aurais pensé partager ta vie avec l’un d’eux.
Ta vie a suivi son cours en apportant avec elle diverses étapes : la pandémie, des enfants, un mariage, un chien. Souvent, tu as discuté avec ton mari des possibles bases où vous pourriez vous établir. Durant ces conversations, vous avez pris des décisions, mais aucun déménagement n’a eu lieu. Tu te disais que c’était correct et que ça irait à plus tard. Après tout, vous aviez encore le temps d’être mutés puisque ton mari n’avait pas encore fini son service. Ta déception n’était pas grande parce que tout ton réseau était ici. Tu te disais que ça irait.
Puis, alors que tu n’y pensais plus, l’annonce d’un déménagement est tombée le 24 mars dernier. Eh oui ! Après avoir refusé quelques offres de mutation au fil des ans, vous partirez pour le Nouveau-Brunswick bientôt. C’est la province qui t’a vue grandir et où tu es retournée, de temps en temps, pour te ressourcer et vivre une vie plus relax, sur le bord de l’eau. Paf ! Cette fois-ci, ce n’était plus une possibilité : ça t’a frappé en plein visage.
Oui, Maude. Ça t’arrive pour vrai.
Tu as eu besoin d’un petit 48 heures pour en prendre vraiment conscience et assimiler ce que ton mari venait de t’apprendre. Tu t’es demandé si les émotions que tu ressentais étaient normales, mais tu savais pertinemment qu’elles l’étaient. Annoncer cette nouvelle à tes proches et à tes amis a été difficile, mais tu y as mis toute sa sincérité et ça s’est bien passé.
Partir et laisser ton monde derrière sera douloureux pour toi. Ne t’inquiète pas. Ton expérience professionnelle comme agente à l’intégration communautaire au CRFM et le bagage que tu as acquis sur le terrain te permettront de rester solide lorsque tu prépareras ton déménagement.
Tu seras découragée en cherchant une garderie pour ton fils, tout comme tu seras un peu désorientée quand viendra le temps de choisir une école pour ton aînée. Tes émotions seront constamment mixtes, parce que tu ne changeras pas seulement de quartier. Tu recommenceras ta vie dans une autre province où tout sera à refaire.
Tu comprendras mieux le désarroi de certaines conjointes avec qui tu t’es entretenue ces dernières années sur les défis que comporte une réinstallation. Quand tu seras arrivée à bon port, tu trouveras du réconfort auprès de ces femmes qui seront aussi des collègues et qui comprendront comment tu te sens. Ces conjointes comme toi auront les mots justes et seront présentes toutes les fois où tu rencontreras une montagne sur ton chemin. Finalement, tu réaliseras que tu n’affrontes que de petites collines.
Tu étais bien placée pour comprendre la réalité militaire. Tu vas prendre conscience qu’elle est encore plus complexe que ce que tu en avais compris. Tu es une fille qui carbure aux défis, donc ça ira. De toute façon, tu ne pourras pas aller plus vite que l’Armée ou BGRS, le service de réinstallation des Forces. Prends ton café, Maude, and go with the flow!
Tes amies, les vraies, seront toujours là. Tu as la meilleure des raisons pour les inviter à passer leurs vacances dans ton nouvel environnement. Tu ne les abandonnes pas. Ne dit-on pas que la distance rapproche? Ce sera le cas! Tes parents? Oui, vos rencontres seront moins nombreuses, mais ils seront toujours là. Lorsque tu seras de passage à Saint-Hubert, tu retourneras dormir à la maison. Ton sport de prédilection? Tu as assez d’expérience dans ton domaine et les gens te font confiance. Ne t’inquiète pas. Tu trouveras une façon de redonner à ta communauté sportive, à l’endroit même où tout a commencé en 1995!
Tes enfants trouveront cela difficile d’être loin de leurs grands-parents et de leurs proches, mais tant que vous serez en famille, tout ira bien. En plus, ils auront accès à la mer. Quoi de plus amusant! Tu retrouveras son air salin qui t’a toujours apaisée. Après une journée à jouer dans la terre, tu iras y nettoyer tes enfants.
En juillet 2025, tu quitteras tes repères, ceux qui ont moulé la personne que tu es aujourd’hui. Devant toi, il y aura l’inconnu, mais pas tant que ça puisque tu connais la province où tu t’en vas. Il n’en demeure pas moins que cette fois-ci, ce sera toi le parent, l’ancre.
Les militaires et leur monde ne sont pas si épeurants. Il faut simplement approcher cet univers en ouvrant une porte après l’autre. Au lieu de foncer droit devant, prends une grande respiration et avance. Ton emploi que tu aimes tant, tes collègues que tu chéris, ils ne seront plus là. Mais sache que tu partiras la tête haute, fière, le cœur un peu triste, mais rempli. Tu n’es pas la première qui passera par-là, et ce ne sera pas ta dernière fois non plus. Tu es faite forte, crois-moi !
Ce qui t’apparaissait terrifiant et stressant il y a six mois représente maintenant une grande étape pour toi et ta famille. Au fil des semaines, je t’ai vu retrouver un peu de paix au fond de toi. Tu vois désormais ton déménagement comme une opportunité qui vous fera tous grandir, à différents égards.
Laisse-toi porter par une grande vague salée vers cette aventure, Maude. Écoute tes émotions. Je sens la confiance qui t’habite. Ça va bien aller !
L'équipe des Programmes de soutien du personnel de la région de Montréal offre une vaste gamme de services aux membres de la communauté militaire et aux citoyens. Profitez-en !
Le samedi 28 juin, de 10 h à 16 h, les familles militaires sont invitées à une journée plein air au Centre de plein air l’Estacade, située à Saint-Paul-de-l’Île-aux-Noix. Tout sera gratuit, même le repas !
Canot, kayak, tir à l’arc, hébertisme au sol et hébertisme aérien sont au programme. Le tout aura lieu sous la supervision d’animateurs spécialisés. Pour le dîner, des hot-dogs et des hamburgers seront servis, sans oublier les guimauves grillées sur le feu de camp. Ne tardez pas à vous inscrire !
Inscription
Saviez-vous que les PSP – Région Montréal offrent aux équipes de la Défense nationale des séances d’échauffement ? Elles sont conçues pour répondre aux besoins de chaque groupe et tiennent compte des mouvements répétitifs et des postures propres à vos catégories d’emplois. N’hésitez pas à faire appel à l’équipe du conditionnement physique adapté !
Information : mona.raouf@forces.gc.ca
Je suis fière de vous servir !
Après avoir travaillé plusieurs années en service à la clientèle, Marie-Josée Bouchard a été embauchée par les Programmes de soutien du personnel à titre d’adjointe administrative du département des loisirs. En 2021, elle est devenue coordonnatrice des loisirs.
Elle est responsable des clubs récréatifs (tir, chasse et golf), du projet Croque-livres et des stationnements pour véhicules récréatifs. Elle gère également une quinzaine d’employés des loisirs : deux commis, les préposés à la réception et les préposés aux gymnases. Son rôle est de s’assurer qu’ils offrent tous un excellent service à nos membres.
Elle est très fière des réalisations de l’équipe du département des loisirs et des changements apportés au cours des dernières années. « La force de notre département repose sur notre travail d’équipe », explique-t-elle.
À la maison, Marie-Josée adore recevoir des amis et/ou des membres de sa famille qui compte huit enfants et dix petits-enfants. Elle est aussi une grande joueuse de toc. Mais sa plus grande passion est de voyager dans les pays chauds. En compagnie de son conjoint, elle aime profiter du soleil et de la vie dans les Antilles et en Amérique centrale. »
Coordonnatrice aux loisirs
S’est jointe aux PSP en mai 2011
Du 25 juin au 15 août, la piscine extérieure de la garnison Saint-Jean sera ouverte au public pour la baignade. Rien de mieux pour se rafraîchir après une journée de travail !
La piscine sera ouverte tous les lundis, mardis, jeudis et vendredis de 15 h 30 à 17 h.
L’accès sera gratuit pour les militaires et les détenteurs d’une carte PSP. Les autres usagers devront s’acquitter des frais à l’accueil du centre sportif avant de se rendre à la piscine.
Information : 450 358-7099 # 7262
Numérisez le code QR pour accéder aux différentes plateformes des PSP !
| Yves Bélanger, Servir
Les 25 et 26 avril dernier, major Donald Viel, du 34 e Bataillon des services, était en Californie pour prendre part au Canyons Endurance 100 Mile , une course de sentiers de 160 km.
Quelque 32 heures et 18 minutes ont été nécessaires au militaire pour parcourir les 160 km de sentiers du China Wall, un parc national situé à une cinquantaine de kilomètres de San Francisco. « Je suis content, car mon objectif était fixé à 33 heures. »
Pour être en mesure de participer à cet ultratrail, Maj Viel a consacré beaucoup de temps à l’entraînement au cours de la saison froide. « Environ 70 % de mes entraînements étaient consacrés à la course à pied. Le reste du temps, je le consacrais aux exercices de renforcement musculaire. »
Courir une distance de 160 km est exigeant pour le corps humain. « Heureusement, notre corps est plus fort qu’on le pense. Malgré tout, plusieurs coureurs finissent par ressentir certaines douleurs musculaires au cours du trajet. »
Il ajoute que les coureurs vivent beaucoup d’émotions lors d’une aussi longue course. « Il y a de la joie, des pleurs et des remises en question. On essaie aussi de contrôler nos douleurs du mieux qu’on peut. »
Seul avec lui-même pendant les 160 km, Maj Viel n’a jamais cessé de se concentrer sur son but, terminer la course. « C’est sûr qu’il y a eu des temps plus longs, surtout pendant la nuit. Heureusement, j’avais la musique pour partenaire. »
À quelques moments, il a eu des contacts avec sa conjointe, Amélie Lavoie, et sa fille adolescente, Érika, qui assistaient à l’événement. « J’ai eu la chance de les avoir avec moi pour faire partie de mon équipe de soutien. Elles m’ont ravitaillé et encouragé à deux reprises durant ma course. »
Grâce à une application spéciale, les amis et membres de la famille du Maj Viel ont pu le suivre tout au long de son parcours. « Ils m’envoyaient régulièrement des mots d’encouragement. Au cours de la soirée du
samedi, ils m’ont même tenu au courant du pointage du match de hockey lorsque les Canadiens de Montréal affrontaient les Capitals de Washington », lance-t-il en riant.
Maj Viel mentionne avoir été affecté par la difficulté à se repérer durant l’épreuve. « Sur les sentiers du Québec, il y a toujours des panneaux qui indiquent le nombre de kilomètres qu’il reste à effectuer. Là-bas, il n’y avait aucun panneau. C’était déstabilisant. »
Au cours des premières heures, il a pu suivre son trajet sur sa montre intelligente. « Toutefois, après 27 heures, la pile a lâché. Durant les 15 derniers kilomètres, je n’avais plus aucun repère. »
Pour arriver à courir une telle distance sans arrêter, il faut que les participants puissent s’alimenter en courant. « Il y avait neuf kiosques de ravitaillement, installés tous les 50 km. » Pizzas et quesadillas étaient notamment au menu. « Dans ce type de course, on a besoin d’aliments remplis de glucides pour nous donner de l’énergie. Pour ma part, en moyenne, j’essaie de consommer 75 à 90 grammes de glucides par heure. » Entre les points de ravitaillement, le militaire pouvait consommer des glucides sous forme de gel.
Il raconte que certains coureurs peuvent être malades durant la course. « C’est comme si leur corps rejetait tout ce qu’ils ingurgitent pour se donner de l’énergie. De mon côté, je suis chanceux, car je n’ai jamais eu de problèmes digestifs pendant une course. Je dois toutefois avouer que pour la toute première fois, il a fallu deux jours à mon estomac pour se remettre de cette aventure. »
C’est sans anicroche ou douleur importante que Maj Viel a relevé son défi. « Par contre, le lendemain, j’étais très courbaturé.
Pour me lever du lit, il a fallu que je m’appuie sur ma table de chevet. Mes quadriceps étaient très douloureux. »
Le coureur mentionne que tous ceux et celles qui réussissent à parcourir les 160 km du Canyons Endurance 100 Mile en 35 heures et moins reçoivent une récompense. « Au lieu d’une médaille, nous avons eu une boucle de ceinture. C’est une tradition aux États-Unis pour les courses de 160 km. »
Le militaire est très fier d’avoir atteint son objectif. Il était aussi très heureux d’être en compagnie de sa conjointe et de son adolescente. « Nous en avons profité pour passer un peu de temps ensemble à Las Vegas, Los Angeles et San Francisco. »
Au cours de la prochaine année, le coureur ne prévoit pas faire des courses de plus de 50 km. Il désire toutefois se rendre en Europe pour l’Ultratrail du Mont-Blanc, un parcours de 171 km. « Pour y participer, il faut absolument obtenir un podium au cours des deux années précédentes lors d’une course reconnue par l’Ultratrail du Mont-Blanc. Si on est chanceux, on peut aussi remporter une des places offertes lors d’un tirage. En prenant part à certaines courses sélectionnées par les organisateurs, on peut accumuler des billets. Faire le Canyons Endurance 100 Mile m’en a donné quatre ! »
En attendant, Maj Viel continuera de courir. Il prévoit accompagner un de ses amis lors d’une course de 125 km. « Je l’ai convaincu d’essayer. Comme il aura droit à un coureur accompagnateur à deux reprises au cours de son trajet, je serai là pour l’encourager et le soutenir ! »