Servir – Vol. 31/No 05 – 14 mai 2025

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Photo : CMR Saint-Jean

14 mai 2025

Vol. 31 / No. 05

Prochaine parution

11 / 06 / 2025

Date de tombée 26 / 05 / 2025

Le 35e Régiment des transmissions passe au vert !

Le 22 avril, le 35e Régiment des transmissions a souligné le Jour de la Terre en rappelant l’importance de protéger notre environnement, et ce, même en contexte militaire.

Garnison Saint-Jean

Bur. M-206, B.P. 100, Succ. bureau-chef Richelain QC J0J 1R0

450 358-7099 servir@forces.gc.ca journalservir.com

Tirage : Édition numérique seulement

Éditeur : colonel Mathieu Dallaire commandant GS 2 Div CA

Conseillers militaires :

Capitaine Steve Comeau

450 358-7099 # 6569 steve.comeau@forces.gc.ca

Claude Tourville 514 252-2777 # 4993 claude.tourville@forces.gc.ca

Gestionnaire : Guylaine Fortin

450 358-7099 # 7426 guylaine.fortin@forces.gc.ca

Journaliste : Yves Bélanger 450 358-7099 # 7330 450 357-5103 (cell.) yves.belanger@forces.gc.ca

Publicité : Isabelle Blouin 418 254-2448 pubadsum@outlook.com

Abonnement : servir@forces.gc.ca

Graphiste : LMG audace & créativité

Les demandes de publication doivent être acheminées en format Word à servir@forces.gc.ca. La gestionnaire se réserve le droit de rejeter ou de modifier tout matériel rédactionnel ou publicitaire.

ISSN 0384-0417

Servir est une publication non officielle autorisée. Elle est publiée avec la permission du commandant du Groupe de soutien de la 2e Division du Canada. Les opinions et les points de vue exprimés ne sont pas nécessairement ceux du MDN, des FAC et des SBMFC/ Personnel des FNP. Les articles publiés dans ce journal sont la propriété de Servir Ils ne peuvent être publiés, utilisés ou reproduits sans l’autorisation du gestionnaire ou de l’auteur.

Les entraînements du Régiment intègrent de plus en plus des technologies vertes, comme les systèmes de communication alimentés par panneaux solaires ou encore l’utilisation de véhicules électriques pour certaines missions. Chaque petit geste compte, sur le terrain comme dans notre quotidien pour assurer un avenir durable.

Dans cette édition

Passations de commandement 4

Merci ! Vous êtes indispensables ! 5

Tous en selle pour Op LASSO ! 7

Les Rangers s’entraînent dans le nord du Québec 8

Un simulateur de tir à la fine pointe de la technologie 10

Exercice ADRÉNERGIQUE RÉSIDENCE

2025 : être prêts à intervenir avec des organisations civiles 12

Le Jardin des Valeureux : venez découvrir ce nouvel espace vert 14

Les changements qui réduiront l’empreinte carbone de nos garnisons 16

Bataille de l’Atlantique : un moment historique souligné en grand 17

Alfred Duval : un héros de la Marine royale canadienne 20

En bref 22

Mère et mère militaire : y a-t-il une différence ? 24

Les PSP : toujours là pour vous ! 26

Le CMR Saint-Jean souligne les performances athlétiques de ses étudiants 29

Triathlon des PSP : s’engager à se dépasser ! 32

Hockey junior militaire : les Patriotes perdent leur entraîneur

Le Payne Train : en hommage à deux frères d’armes disparus

Une foule d’activités pour tous

Militaires recherchés ! Équipes de balle lente mixte, de golf mixte et de soccer mixte 37

Passations de commandement

De gauche à droite : adjudant-chef Sébastien Fortier (sergent-major du 2 GPRC), lieutenante-colonelle Geneviève Auclair (lieutenante-colonelle honoraire du 2 GPRC), lieutenant-colonel Karl Perreault (commandant désigné), brigadier-général Patrick Lemyre (commandant de la 2 Div CA / FOI E), lieutenant-colonel Nicolas Hilaréguy (commandant sortant) et adjudant-chef Patrice Chartrand (sergent-major de la 2 Div CA / FOI E).

6e Bataillon, Royal 22e Régiment

Le dimanche 13 avril, en présence de 80 invités et d’une garde de 50 militaires, l’équipe de commandement du 6 e Bataillon, Royal 22 e Régiment (6 R22 eR), composée du lieutenant­ colonel Sébastien Campagna et de l’adjudant­ chef Paul Chagnon a officiellement passé la responsabilité de l’unité au lieutenantcolonel Éric Beaudoin et à l’adjudant­ maître Vincent Rodier.

Lcol Beaudoin a précédemment commandé le régiment des Fusiliers de Sherbrooke, le régiment de reconnaissance blindée The Sherbrooke Hussars et la 51e Ambulance de campagne. Le nouveau sergent-major régimentaire Rodier est issu du 6 R22eR. Il a été en mission à l’étranger et occupe actuellement le poste de sergent-major d’instruction à l’École de combat du 34e Groupe-brigade du Canada. Dans leurs nouvelles fonctions, les deux hommes pourront aussi compter sur le soutien de la lieutenantecolonelle honoraire Nellie Robin et du commandant adjoint, major Daniel Parenteau.

2e Groupe de patrouilles des Rangers canadiens

| Capitaine Eric Messier, officier des affaires publiques, 2 GPRC

Le 25 avril 2025, le lieutenant­ colonel Karl Perreault a pris le commandement du 2 e Groupe de patrouilles des Rangers canadiens (2 GPRC) lors d’une cérémonie présidée par le brigadier ­ général Patrick Lemyre, commandant de la 2 e Division du Canada et de la Force opérationnelle interarmées (Est). Cette cérémonie s’est tenue au quartier général du 2 GPRC à Saint­ Jean.

Le lieutenant-colonel Perreault remplace le lieutenant-colonel Nicolas Hilaréguy qui commandait le 2 GPRC depuis 2022.

Le brigadier-général Patrick Lemyre a remercié le lieutenant-colonel Hilaréguy pour son travail et a offert son soutien au lieutenant-colonel Perreault. « Je suis reconnaissant pour l’excellent travail accompli par lieutenant-colonel Hilaréguy durant son commandement du 2e Groupe de patrouilles des Rangers canadiens. Je félicite le nouveau commandant, lieutenant-colonel Karl Perreault, pour sa nomination. Il pourra compter sur mon appui sans équivoque afin que les Rangers du 2 GPRC puissent continuer à assurer leur mandat au sein des communautés du Grand Nord québécois. »

De son côté, lieutenant-colonel Perreault, commandant désigné, a indiqué « Je suis très heureux de me joindre à l’équipe du 2 GPRC. La mission des Rangers m’interpelle personnellement et je suis impatient de contribuer au succès collectif. Ayant toujours admiré l’engagement et la résilience des Rangers, je suis honoré de pouvoir apporter mon expérience à l’organisation. Ensemble, nous relèverons les défis et atteindrons nos objectifs avec détermination et esprit d’équipe. »

La mascotte du Royal 22e Régiment, Baptiste le bouc, le caporal J.P. Michaud, chevrier-major, lieutenant-colonel Sébastien Campagna, commandant sortant, colonel David Shane, commandant du 34 e Groupe-brigade du Canada, lieutenant-colonel Eric Beaudoin, commandant désigné, lieutenant-général (retraité) Marc Lessard, colonel honoraire du R22eR.
Photo :
Cpl Jocelyn Vachon –R22eR
Brigadier-général Patrick Lemyre remet la hache symbolique du 2 GPRC au commandant entrant, lieutenant-colonel Karl Perreault.
Photos : capt Eric Messier

Merci !

Vous êtes indispensables !

Le 26 avril, dans le cadre de la Semaine de l’action bénévole, les bénévoles des mess, du département des loisirs des Programmes de soutien du personnel (PSP) ainsi que ceux du Centre de ressources pour les familles des militaires (CRFM) de la région de Montréal ont été invités à bruncher. L’activité visait à souligner l’importance de leur contribution et de leur engagement envers la communauté militaire. Sans eux, les militaires, les vétérans et leurs familles ne profiteraient pas d’autant d’activités et de services dans notre région.

Une quarantaine de personnes ont accepté l’invitation du CRFM et des PSP. En plus de déguster un bon repas, ils ont eu l’opportunité de se divertir aux tables de jeu d’un casino récréatif. L’événement a eu lieu au Vieux Mess du Collège militaire royal de Saint-Jean et divers prix de présence ont été tirés au cours de l’événement.

Transition médicale : avez-vous pensé à vos finances ?

La transition de carrière est un moment particulier durant une vie militaire, mais encore plus lorsqu’elle résulte d’une libération pour raison médicale. Ce processus de libération est généralement long et plus contraignant car les militaires concernés doivent parfois patienter longtemps pour que le traitement de leur demande de prestation aboutisse.

Cette situation apporte son lot de stress financier et d’anxiété, surtout si ce n’est pas volontaire. Cependant, dans cette situation, vous pourriez être admissible à une prestation d’assurance invalidité prolongée et recevoir des prestations jusqu’à l’âge de 65 ans. Vous pourriez également être admissible à une allocation pour perte de revenus, mais qui serait modulée selon d’éventuels salaires tirés d’un travail qui viendraient en déduction de cette allocation. Cette allocation, étant imposable, produira également des feuillets annuels. Il est donc important de ne pas la confondre avec les pensions habituellement non imposables.

Enfin, les primes que vous avez versées relativement à l’assurance invalidité prolongée pourront être retranchées de votre revenu total. Pour ce faire, il sera important de conserver la lettre

de confirmation afin de vous en servir au moment de votre déclaration de revenus.

En transition médicale, vous percevez plusieurs revenus imposables. Il vous faudra alors changer vos retenues d’impôts à la source pour éviter les mauvaises surprises après votre déclaration d’impôts d’avril et devoir payer un montant d’impôts plus important que prévu. (Sur ce point particulier, voir la chronique : « Transition de carrière et finance : ajuster les retenues d’impôt à la source » que vous pouvez retrouver en ligne, au bout de ce lien.)

Chaque parcours de transition est différent et peut être plus complexe que vous ne le pensez. Votre conseiller financier sera le plus à même de vous accompagner de façon adaptée, à chaque étape d’une transition pour raison médicale.

Photos : Marie-Josée Bouchard – PSP Région Montréal
BERGERON
Plusieurs tirages ont eu lieu grâce à la générosité de CANEX et de la BMO. De gauche à droite : Martin Langelier et Katy de Grandpré, représentants de BMO, Darlène Ritchie, bénévole du Centre de ressources pour les familles de militaires, gagnante, et Liane Ostiguy, représentante de BMO.
Des bénévoles du club de golf. À l’arrière : Jean-Louis Turcotte et sa conjointe
Francine Sirois, ainsi que Robert Bélanger. À l’avant : Mario Chartrand et sa conjointe
Françoise Boucher, ainsi que Chantal Lavoie, conjointe de Robert Bélanger.
Les invités ont eu beaucoup de plaisir aux différentes tables du casino récréatif.

C’EST UN RENDEZ-VOUS! IT’S A DATE!

COLLÈGE MILITAIRE ROYAL DE SAINT-JEAN

5 JUIN 2025 - À PARTIR DE 9 H

ROYAL MILITARY COLLEGE SAINT-JEAN

JUNE 5, 2025 - STARTING AT 9 A.M.

JOURNÉE DE LA SANTÉ ET DU LOISIR EN SELLE POUR OP LASSO

HEALTH AND RECREATION DAY

SADDLE UP FOR OP LASSO

Ouvert aux militaires (actifs et retraités) et leur famille ainsi qu’aux employés civils de la Défense (Fonction publique et Fonds non publics).

Open to military (active et retired) and their families also to civilian Defence employees (Public Service and Non-Public Funds).

Tous en selle

pour Op LASSO !

Le jeudi 5 juin, dès 9 h, les Programmes de soutien du personnel (PSP) et le Centre de ressources pour les familles des militaires (CRFM) vous attendent au Collège militaire royal de Saint­ Jean (CMR Saint­ Jean) pour la Journée de la santé et du loisir. Sortez votre chapeau et vos bottes de cowboy pour ce grand rassemblement country !

« La Journée de la santé et du loisir fête son 20e anniversaire cette année et nous en sommes très fiers », lance d’entrée de jeu Sébastien Despars, gestionnaire supérieur des PSP. « Depuis toujours, cet événement met de l’avant des activités qui favorisent les différents aspects de la santé. Puisque l’événement a lieu durant le mois du loisir, nous invitons les membres de la communauté militaire à se divertir et à partager un repas dans une ambiance festive. »

Ce qui vous attend

« Habillez-vous confortablement, car notre équipe a conçu des activités variées et accessibles à tous. Je suis convaincu que vous aurez envie de les essayer ! », mentionne M. Despars. Les petites cowgirls et petits cowboys pourront quant à eux s’amuser dans la zone jeunesse conçue et supervisée par l’équipe du CRFM.

On dîne ensemble !

« La Journée de la santé et du loisir, c’est le parfait moment pour mettre nos activités professionnelles sur pause et nous offrir un moment de détente actif, en compagnie de nos collègues », explique Sébastien Despars. « Les participants pourront même dîner gratuitement sur place ! »

Des hamburgers seront servis (il y aura une option végétarienne) de même que des salades. Aucune réservation n’est requise : premier arrivé, premier servi !

Pour qui et comment ?

La journée s’adresse aux militaires (actifs et retraités) et aux membres de leur famille, ainsi qu’aux employés civils de la Défense (fonction publique et fonds non publics).

Le CMR Saint-Jean est situé au 15, rue JacquesCartier Nord, à Saint-Jean-sur-Richelieu. Vous êtes invités à utiliser le stationnement du pavillon De Léry (le terrain de parade).

Au moment de publier, les organisateurs évaluaient la possibilité de mettre une navette à la disposition des usagers de la Garnison Montréal, avec un arrêt au site de Saint-Hubert. Plus d’informations seront communiquées sur le site sbmfc.ca (cliquez sur la publicité de la page gauche pour y accéder).

Au programme :

• les cours de danse country

• le Rodéo Fatbike

• le camping western

• le lancer du lasso

• la pesée du cochon

• le Ranch Slalom

• le saloon

• le photo booth du shérif

• le VolleyWest

• la démonstration de force Tire-la, ta charrette !

• la zone jeunesse : tatouage à l’aérographe et jeux de société géants

Les Rangers s’entraînent

dans le nord du Québec

Au cours des derniers mois, les patrouilles du 2 e Groupe de patrouilles des Rangers canadiens (2 GPRC) ont participé à des entraînements locaux et à des entraînements régionaux dans les régions nordiques du Québec.

Le 2 GPRC est responsable d’une zone qui couvre près des trois quarts de la superficie de la province de Québec. Cette zone de responsabilité est elle-même divisée en trois grandes régions : la Baie James, le Nunavik et la Basse-Côte-Nord.

Chaque région organise annuellement un entraînement d’envergure qui regroupe plusieurs patrouilles. Ces entraînements sont une opportunité pour les Rangers canadiens de développer leurs compétences et parfaire leurs connaissances dans plusieurs domaines tels que le leadership, la navigation, les techniques de survie, la recherche et le sauvetage, les communications et la conduite de motoneige. Ces activités ont lieu sous la supervision des instructeurs de Rangers qui proviennent du quartier général (QG) du 2 GPRC. Chacun de ces entraînements prévoit aussi une journée

dédiée aux activités traditionnelles qui peuvent inclure une séance de chasse ou de pêche sous la glace.

Un des volets de l’entraînement consiste à construire une piste d’atterrissage austère qui doit permettre à un avion adéquatement équipé de se poser en toute sécurité. Il est donc ainsi possible de faire atterrir un avion équipé de skis sur la surface d’un lac gelé.

Cette année, la région de la Baie James et la région de la Basse-Côte-Nord ont reçu la visite de membres du personnel du QG du 2 GPRC. Ces visites qui permettent aux Rangers canadiens de rencontrer les membres du personnel du QG.

Le 20 février, après un voyage de quelques heures, une délégation du QG 2 GPRC s’est donc posée sur le lac Nasquiperdu, situé à environ

250 kilomètres au nord-ouest de Chibougamau. Une piste d’atterrissage austère avait été préparée par les Rangers pour recevoir l’avion qui s’est posé sans encombre. C’est avec une fierté légitime que les Rangers ont accueilli les visiteurs venus du sud.

Une semaine plus tard, c’est une seconde délégation en provenance du QG 2 GPRC qui s’est déplacée cette fois vers la région de la Basse-Côte-Nord afin de se poser sur des pistes austères pour y rencontrer les Rangers canadiens des patrouilles de cette région.

Ces entraînements annuels ne se sont pas seulement concentrés sur l’acquisition de nouvelles compétences, mais également sur le renforcement de l’esprit d’équipe et la construction de ponts entre communautés éloignées. Les lacs gelés sont devenus des lieux de rencontre et d’apprentissage, rappelant que même dans les vastes étendues de solitude, la collaboration permet de surmonter les défis les plus imposants.

Photo : Capt Eric Messier
À la Baie James, la délégation du quartier général du 2 GPRC prend la pose en compagnie de Rangers canadiens lors de l’entraînement intensif sur le lac Nasquiperdu.

Bientôt une nouvelle

adresse pour votre Centre de servicesrégion de Montréal (Garnison Saint-Jean)

• Un espace réinventé

• Une meilleure accessibilité

• Une expérience rehaussée

84, rue Richelieu, local 201

Un simulateur de tir à la fine pointe de la technologie

Le tir est une compétence essentielle pour les militaires. Afin de la maintenir, ils doivent se pratiquer régulièrement. Dans la région, ils ont accès au champ de tir extérieur du site d’entraînement de Farnham et au simulateur de tir d’armes légères (STAL) de l’École de leadership et de recrues des Forces canadiennes (ELRFC). Le STAL leur permet de garder la main. Surtout, il permet d’enseigner cette compétence aux candidats de l’École.

À la Garnison Saint-Jean, pendant plusieurs années, les militaires ont pratiqué le tir intérieur dans le hangar H-104 à l’aide d’équipements qui dataient de plusieurs années. « Au cours des années 2000, l’ELRFC a inauguré le STAL. En 2023, il a été déménagé dans le nouveau bâtiment académique. », explique sergent Alain Despatis, commandant du simulateur de tir d’armées légères.

« On y retrouve quatre salles de pratique où l’on peut s’exercer au tir simple ou à répétition,

sans munitions. Les armes utilisées avec le simulateur sont des répliques des armes officielles des Forces armées canadiennes. Le simulateur offre un tir dont le réalisme atteint 70 %. »

Plusieurs scénarios

Sergent Despatis explique que le STAL est un système informatisé qui permet d’entraîner jusqu’à huit stagiaires à l’utilisation des armes

légères. « Les stagiaires s’entraînent au tir à l’aide d’exercices réalistes commandés par un instructeur à partir de ta station de contrôle de l’instructeur. »

Il ajoute que sur son ordinateur, l’instructeur peut créer ou modifier des exercices d’entraînement. « À la fin d’un exercice, il peut rejouer l’exercice et formuler ses commentaires et ses critiques aux stagiaires. »

Au cours de leur Qualification militaire de base (QMB), les candidats de l’ELRFC ont une période de 40 minutes réservée à la théorie et une autre qui porte sur les règles d’engagement. Tout au long de leur entraînement, ils se familiarisent avec l’outil de travail principal de la profession des armes : le fusil automatique C7A2 « Par la suite, ils ont 28 périodes de 40 minutes portant sur le maniement des armes. Au simulateur de tir, ils ont neuf périodes d’entraînement de 40 minutes. »

C’est à partir de la quatrième semai qu'une arme est attribuée à chaque candidat. Ils doivent assumer un niveau de responsabilité accru. « Dès que les candidats en prennent possession, ils ont la responsabilité d’en assurer le maniement adéquat et la sécurisation. Ils doivent l’entretenir régulièrement et maintenir son bon fonctionnement. »

Sgt Despatis conclut en expliquant que grâce à ce simulateur, le taux de réussite à l’épreuve de tir, au champ de tir, a considérablement augmenté. « Ceux qui ont plus de difficultés à maîtriser le tir peuvent venir s’entraîner dans leur temps libre. Ils doivent absolument réussir leur examen de tir pour poursuivre leur entraînement. »

Pour tous les militaires

Le simulateur de tir d’armes légères est utilisé principalement par l’ELRFC. Toutefois, tous les militaires peuvent demander à y avoir accès pour s’entraîner. C’est souvent le cas pour les militaires qu’apprêtent à partir en déploiement ou qui veulent continuer de bien maîtriser le tir.

Exercice ADRÉNERGIQUE RÉSIDENCE 2025

Être prêts à intervenir avec des organisations civiles

| Caporale Valérie Duclos-Péloquin

Du 21 au 23 mars dernier, les réservistes de la 51 e Ambulance de campagne (51 Amb C) ont participé conjointement avec des membres de la Force régulière et du Centre d’instructions des Services de santé des Forces canadiennes à l’exercice ADRÉNERGIQUE RÉSIDENCE 2025 (AR 25) au site d’entraînement de Farnham.

La 51 Amb C a pu collaborer non seulement avec la Force régulière, mais aussi avec des premiers répondants, des bénévoles de l’Ambulance Saint-Jean ainsi qu’avec des étudiants en médecine et en résidence du Programme de médecine d’urgence spécialisée de l’Université de Montréal (PMUS).

Cet exercice est un rendez-vous annuel entre la 51 Amb C et les résidents du PMUS qui a généralement lieu à l’hôpital Notre-Dame de Montréal. Il consiste en une simulation de triage, de collecte et d’évacuation d’un grand nombre de blessés d’un point de collecte jusqu’à leur évacuation à un centre hospitalier.

L’exercice AR 25 a été une expérience inoubliable pour toutes et tous, notamment pour les étudiants du PMUS pour qui il s’agissait d’une première. Les participants ont eu l’opportunité de s’exercer dans

Photos : caporale Valérie Duclos-Péloquin
Caporale Anouk Sackhouse, de la 51e Ambulance de campagne, s'exerce en compagnie de Rosalie Lajeunesse de l’Ambulance Saint-Jean.

un environnement non contrôlé, comportant des installations temporaires militaires en guise de centres de premiers soins d’urgence d’unité. Ils ont également collaboré avec les premiers secours bénévoles de l’Ambulance Saint-Jean qui les ont soutenus tout au long de la journée du 22 mars en prenant en charge la gestion des blessés de masse et celle du premier échelon de triage. Ceci a ajouté encore plus d’authenticité aux scénarios d’entraînement.

Dans le cadre d’opérations internationales et domestiques, les membres de la 51 Amb C devraient collaborer de très près avec plusieurs partenaires du domaine médical des soins d’urgence, et ce, dans un contexte irrégulier. Que ce soit avec la Force régulière, les services civils de premiers secours médicaux ou les médecins en services d’urgence, les réservistes doivent être bien entraînés et prêts à répondre à l’appel pour sauver des vies.

L’exercice AR 25 a permis de mettre en pratique les connaissances relatives aux soins intensifs nécessaires à l’administration des traitements médicaux aux victimes de blessures de masse. Il s’est déroulé dans un contexte de collaboration avec plusieurs acteurs du milieu médical d’urgence, et ce, dans un cadre d’opération en campagne. En créant des liens essentiels, les partenaires civils et militaires ont contribué à intervenir de manière efficace lors d’opérations domestiques et internationales.

Majore Valérie Homier et caporal Idriss Benchekroun, de la 51 e Ambulance de campagne, s’exercent à mener des opérations médicales avec des étudiants en médecine de l’Université de Montréal et des membres de l’Ambulance Saint-Jean.

Le Jardin des Valeureux

Venez découvrir ce nouvel espace vert

Le mercredi 21 mai prochain, à 10 heures, tous les usagers de la Garnison Saint­ Jean sont invités à se rendre entre le terrain de balle et le Fieldhouse afin d’assister à l’inauguration du Jardin des Valeureux.

Étienne David Fortin, gestionnaire de la Promotion de la santé, explique que son équipe travaille sur ce projet depuis plusieurs mois déjà. « L’idée de créer un jardin communautaire à la garnison a germé il y a deux ans, mais il a fallu un peu de temps à Marilyn Duchesne, spécialiste et responsable du projet, et le comité de santé bien-être de l’École de leadership et de recrues des Forces canadiennes (ELRFC), pour réunir toutes les conditions nécessaires pour réaliser le jardin. Grâce au soutien de l’Unité des opérations immobilières – Détachement Saint-Jean, de l’ELRFC et l’École de langues des Forces canadiennes – Détachement Saint-Jean, nous sommes en mesure de le démarrer ce printemps. »

Cet espace vert a été conçu pour devenir une aire de détente qui permettra de renforcer les liens entre les différentes unités. « Nous voulons que ce jardin devienne un lieu de collaboration pour tous les membres de l’Équipe de la Défense. Le gens s’y retrouveront pour partager du bon temps entre eux et pour cultiver des fruits et légumes qui seront bons pour leur santé et notre environnement. »

Et pourquoi avoir choisi de l’appeler le Jardin des Valeureux ? « Ah ! Il faut venir nous rencontrer le 21 mai pour le savoir ! », conclut M. Fortin en riant.

Les avantages et objectifs du projet

• Renforcer les liens entre les unités : en offrant un espace commun, le jardin vise à favoriser les interactions et la camaraderie entre les membres de l’Équipe de la Défense.

• Promouvoir la saine alimentation : le jardin encouragera la culture de fruits et légumes frais, contribuant ainsi à une alimentation équilibrée et saine pour la communauté.

• Offrir un espace de détente et de collaboration : conçu pour être un havre de paix, le jardin permettra à chacun de se ressourcer et de travailler ensemble dans un cadre naturel.

• Réduction du stress : le jardinage est une activité apaisante qui aide à réduire le stress et à améliorer le bien-être mental.

• Amélioration de la santé physique : jardiner permet de faire de l’exercice physique, bénéfique pour la santé cardiovasculaire et la condition physique générale.

• Renforcement des liens sociaux : le jardinage communautaire offre des opportunités de rencontrer et de collaborer avec d’autres membres de la communauté.

• Apprentissage et développement personnel : jardiner permet d’acquérir de nouvelles compétences et connaissances sur les plantes, la nature et les pratiques durables.

Sergent Phailath Thongsouvanh et major Frédéric Viau, du comité santé bien-être de l’École de leadership et de recrues des Forces canadiennes, en compagnie de Marilyn Duchesne et Étienne-David Fortin de la Promotion de la santé. Ensemble, ils accompagneront les membres de l’Équipe de la Défense à faire évoluer le Jardin des Valeureux.
Photo : Servir

Les changements qui

réduiront l’empreinte carbone de nos garnisons

D’ici 2030, des changements majeurs tels que la construction d’une nouvelle centrale thermique (Montréal) ainsi que le remplacement de chaudières (Saint­ Jean) auront lieu afin de réduire les gaz à effets de serre (GES) produits par les deux garnisons.

William Giguère-Bruneau, officier en énergie à l’Unité des opérations immobilières (UOI) – Détachement Saint-Jean, explique que depuis la fin de 2021, la Garnison Saint-Jean s’est engagée dans un ambitieux plan tactique d’énergie, visant à réduire significativement les émissions de GES. « Le principal objectif de ce plan est de réduire de 90 % ces gaz nocifs pour l’environnement d’ici 2050. La seule voie viable pour atteindre les objectifs fixés par le ministère de la Défense nationale (MDN) est la réduction de la consommation énergétique. »

Andres Mercado-Salomon, technicien en gestion immobilière à l’UOI – Détachement Valcartier et responsable régional de la mise en œuvre du plan tactique, précise qu’au Québec, la réduction des GES passe principalement par la diminution de l’usage des combustibles fossiles. « Le défi est de taille puisque leur coût est inférieur à celui des alternatives renouvelables », explique-t-il.

Il ajoute que leur consommation sert surtout au contrôle de la température dans les bâtiments. « Les centrales thermiques produisent à elles seules 80 % des GES, et ce, autant à la Garnison

Saint-Jean qu’à la Garnison Montréal », mentionne M. Giguère-Bruneau. En exemple, il explique qu’à elle seule, la Garnison Saint-Jean a émis 7 847 tonnes de gaz à effet de serre en 2005 et que les changements prévus dans le plan tactique devraient permettre de réduire à 2 655 tonnes les émissions de gaz carbonique. » L’implantation des mesures du projet est prévue d’ici la fin de l’année financière 2027-2028 . »

Rappelons que les centrales thermiques produisent de la chaleur grâce à la vapeur émise par leurs chaudières, alimentées au gaz naturel. « À la Garnison Saint-Jean, la centrale thermique alimente la mégastructure, le bâtiment académique et les hangars 101, 102 et 103. L’alimentation de ces quelques bâtiments représente la consommation d’énergie la plus importante du détachement. », rappelle M. Giguère-Bruneau.

Des solutions adaptées pour chaque garnison

Parmi les solutions retenues, il y a le remplacement de deux des quatre chaudières de la centrale

thermique de la Garnison Saint-Jean. « Elles seront suppléées par des équipements beaucoup plus performants. », mentionne M. Giguère-Bruneau en précisant que plus de détails seront donnés à ce sujet au cours des prochaines années.

C’est à la Garnison Montréal que les plus grands changements auront lieu. « En raison de l’état de la centrale thermique, il a été décidé de la remplacer par une toute nouvelle infrastructure. Sa construction devrait débuter en 2027 », signale M. Mercado-Salomon.

Le mandat de cette nouvelle centrale thermique sera différent. « Contrairement à l’infrastructure actuelle, la nouvelle centrale chauffera uniquement la section sud de la Garnison Montréal. Les études ont démontré que le transfert de chaleur du côté sud au côté nord représente une grande perte d’énergie. Un autre mode de chauffage sera prévu pour la section nord et nous le dévoilerons en temps et lieu. »

Bien que ces travaux occasionneront une importante injection de fonds, ils permettront toutefois un retour sur investissement sur une période de 15 ans. « Sans cette injection, la période de retour sur investissement serait largement plus grande », explique M. MercadoSalomon.

De nombreux acteurs auront un rôle à jouer

M. Giguère-Bruneau mentionne que la réussite de ce plan tactique de réduction des GES dépend de la participation de tous les membres de l’organisation. « Quatre comités d’énergie seront mis en place au cours de la prochaine année. Ils auront chacun un rôle spécifique, soit la sensibilisation, la conception de projets, la maîtrise opérationnelle et la collecte de données. »

Il rappelle en terminant que ce changement organisationnel est essentiel pour atteindre les objectifs fixés par le MDN. « C’est avec l’aide de tous les usagers de nos garnisons que nous réussirons à atteindre les objectifs fixés », conclut-il.

Photos : courtoisie
William Giguère-Bruneau, officier en énergie à l’Unité des opérations immobilières – Détachement Saint-Jean.
Andres Mercado-Salomon est technicien en gestion immobilière à l’Unité des opération immobilières (Québec) – Détachement Valcartier.

Bataille de l’Atlantique

Un moment historique souligné en grand

À Trois-Rivières, les membres du Navire canadien de Sa Majesté Radisson ont paradé jusqu’au site de la cérémonie.
Photo : Facebook NCSM Radisson

Le dimanche 4 mai, les réservistes de la Marine royale canadienne (MRC) ont souligné le 80 e anniversaire de la bataille de l’Atlantique lors de cérémonies qui se sont déroulées à la tour de l’Horloge du Vieux ­ Port de Montréal ainsi qu’à L’Esplanade de Trois ­ Rivières.

Les membres des Navires canadiens de Sa Majesté Donnacona et Radisson se sont joints aux anciens combattants et aux membres de leur communauté pour se souvenir des 95 000 Canadiens qui ont combattu pendant la plus longue bataille continue de la Seconde Guerre mondiale et des 4 600 qui ont fait le sacrifice ultime.

Capitaine de vaisseau Mathieu Leroux, commandant de la Réserve navale – Région de l’Est a rappelé que la bataille de l’Atlantique est un chapitre historique de la MRC. « C’est un moment où les dures réalités de la guerre ont frappé près de chez nous avec la perte de navires dans les eaux canadiennes et de l’autre côté de l’Atlantique. Je compte sur nos membres actuels de la Réserve navale pour refléter cet esprit de service et de sacrifice non seulement lorsqu’ils servent leur pays, mais lorsqu’ils se dévouent envers leurs communautés. »

Capitaine de frégate Louis-Phillippe Trudel, commandant du NCSM Donnacona, a déclaré que son unité était honorée de participer à cette commémoration annuelle avec l’Association navale du Canada, la Légion

royale canadienne et les Cadets de la MRC. « La bataille de l’Atlantique a été gagnée grâce au courage, à la détermination et à la force de milliers de Canadiens et de Canadiennes qui ont servi et combattu, ou qui ont construit et soutenu les navires de guerre. Aujourd’hui, nous nous souvenons d’eux, aux côtés de tous ceux qui ont combattu et se sont sacrifiés en mer pour notre liberté et nous saluons la détermination de la MRC à assurer la sécurité et la défense du Canada, au pays et à l’étranger. »

À Trois-Rivières, la cérémonie a été tenue sous la présidence d’honneur du capitaine de frégate Kévin Jutras, officier réviseur et chef d’état-major adjoint, entraînement et préparation de la région de l’Est. Il a remercié chaleureusement les militaires, les familles, les amis et les citoyens de Trois-Rivières pour leur présence et leur soutien à la mémoire collective. « L’héritage de la bataille de l’Atlantique et le souvenir de ceux qui ont combattu vivront à jamais dans nos cœurs. »

Un des moments solennels de la cérémonie tenue à Trois-Rivières.
À Montréal, la cérémonie du Navire canadien de Sa Majesté Donnacona était empreinte d’émotions.
Photo : Facebook NCSM Radisson
Photo : Facebook NCSM Donnacona

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modalités s’appliquent.
La bataille de l’Atlantique est commémorée annuellement au Quai de l’horloge du Vieux-Port de Montréal.
Les traditionnels coups de canon ont été tirés à Montréal en mémoire de ce moment important de notre histoire.
Ils étaient nombreux à accompagner les membres du Navire canadien de Sa Majesté Radisson à L’Esplanade de Trois-Rivières.
Photo : Facebook NCSM Radisson
Photo : Facebook NCSM Donnacona
Photo : Facebook NCSM Donnacona

Alfred Duval

Un héros de la Marine royale canadienne

| Servir avec la collaboration d’Éric De Wallens

Le 1er dimanche de mai, la Marine royale canadienne (MRC) commémore la bataille de l’Atlantique. Servir vous présente un portrait d’Alfred Duval qui a servi dans la MRC pendant la Seconde Guerre mondiale. Son histoire a été racontée au vétéran Éric De Wallens par sa fille, Nicole Duval, aujourd’hui âgé de 88 ans.

Nicole Duval n’était âgée que de huit ans lorsque son père est décédé. Elle dit toutefois toujours garder un beau souvenir de cet homme mort pour son pays. C’est avec beaucoup de fierté qu’elle parle de lui et des différentes distinctions qu’il a reçues au cours de ses années de service militaire. « Il a reçu plusieurs médailles, dont l’Étoile de 1939-1945, l’Étoile de l’Atlantique, la Médaille de guerre et la Médaille canadienne du service volontaire avec barrette. »

L’enrôlement

Connu sous le prénom de Henry par ses proches, Alfred Duval a, en 1942, annoncé à son épouse Bertha et à leurs cinq enfants qu’il avait choisi de s’enrôler volontairement au sein de la MRC afin de défendre les valeurs du Canada et du Royaume-Uni.

Alfred Duval a participé à la Bataille de l’Atlantique, une campagne cruciale pour soutenir l’effort de guerre britannique. Les convois de navires marchands, protégés par des navires de guerre, transportaient des fournitures essentielles malgré la menace constante des sous-marins allemands. La stratégie des convois consistait à regrouper les navires pour réduire les risques d’attaque et maximiser la protection.

Entre le 25 mars 1942 et le 21 juin 1944, Alfred Duval a navigué sur plusieurs navires, dont le Navire canadien de Sa Majesté (NSCM) Cartier, le NSCM Montreal, le NSCM Cornwallis, le NSCM Stadacona, le NSCM Baddeck, le NSCM Llewellyn et le NCSM Shawinigan Son métier de steward l’a amené à travailler dans les mess des officiers, où il servait les repas, préparait le café, et s’occupait de la cuisine.

Des moments difficiles pour la famille

Quand il était en permission, Alfred Duval retournait à la maison pour profiter des moments en famille « Il nous racontait qu’il y avait plus de sucre et de nourriture à bord de son navire qu’ici. Nous, nous étions rationnés », raconte Nicole Duval.

Elle mentionne que cette période a été difficile pour sa famille. « On ne savait pas pantoute ce qu’il faisait. En plus, nous vivions dans la peur, car nous savions qu’il y avait des sous-marins dans le Saint-Laurent. »

De cette époque, Mme Duval se souvient et nous raconte l’arrestation de l’Allemand Werner von Janowski, nom de code Bobbi. « Il est débarqué du sous-marin allemand, le U-518, le 9 novembre 1942, aux environs de New Carlisle, en Gaspésie. » Sa mission était de prendre contact avec le sympathisant nazi québécois vivant à Montréal, Adrien Arcand. Il a été très vite démasqué par un petit garçon de 10 ans, Fabien Sinnett.

Photos : courtoisie
Le NCSM Shawinigan

Une fin tragique

Le 21 juin 1944, Alfred Duval est monté à bord du NCSM Shawinigan, un bâtiment maritime K-136, mis en service le 19 septembre 1941 à Québec. Ce navire a escorté des convois sur l’Atlantique et a été affecté à des missions d’escorte au large de la côte est du Canada.

Malheureusement, le 24 novembre 1944, le NCSM Shawinigan a été attaqué par le sous-marin allemand U-1228. « Le navire a coulé en cinq minutes, entraînant la perte tragique de ses 91 membres d’équipage. »

Nicole se souvient tristement de ce moment « Ils n’ont jamais retrouvé son corps. Certains disaient que six corps avaient été repêchés, mais on n’a jamais su de qui il s’agissait. » Alfred Duval est l’un des 4 400 marins canadiens tués lors de la Bataille de l’Atlantique, la plus longue bataille de la Seconde Guerre mondiale.

Nicole Duval
Alfred Duval (encerclé en rouge) en compagnie des membres de l’équipage du NCSM Shawinigan

En bref

Bienvenue !

Welcome !

Bienvenido !

Le 24 avril, au mess Patriote de la Garnison Saint­ Jean, s’est tenue l’édition printanière du  Thank God it’s Tursday (TGIT) international, organisée par le Détachement Saint­ Jean de l’École de langues des Forces canadiennes.

Ce sont les membres de l’équipe des Services alimentation de la garnison Saint-Jean qui ont préparé les différents mets à partir des recettes fournies par les participants du Programme d’instruction et de coopération militaires. Les membres du mess, militaires et employés civils, ont profité de l’occasion pour découvrir des saveurs de partout dans le monde et pour discuter, en français et en anglais, avec les nouveaux étudiants.

Des participants de la République dominicaine, du Chili et de l’Équateur.
Des représentants des délégations d’Indonésie et de Mongolie.
Photos : courtoisie

Gestionnaires : embauchez des conjoints et conjointes de militaires

L’ Initiative d’emploi pour les conjoints de militaires vise à offrir aux époux/épouses et aux conjoints/conjointes de fait des militaires des possibilités d’emploi au sein de la fonction publique fédérale, ainsi qu’à leur fournir des outils et des ressources en matière d’emploi. Que vous soyez un gestionnaire militaire, un gestionnaire de la fonction publique au sein du ministère de la Défense nationale (MDN) ou un gestionnaire d’un autre ministère ou organisme gouvernemental, vous pouvez embaucher un conjoint/conjointe de militaire à partir du répertoire du MDN. Vous devez remplir le formulaire de demande de recommandation et le soumettre à MilitarySpouseEmployment-Emploidesconjointsdemilitaires @forces.gc.ca

Le répertoire d’emplois pour les conjoints et conjointes de militaires est une option efficace pour pourvoir des postes permanents ou temporaires dans votre organisation. Cette initiative contribue directement à soutenir les membres des Forces armées canadiennes et leurs familles.

Bourses d’études

Appuyons nos troupes : préparez votre demande

Les familles de militaires actifs ou retraités des Forces armées canadiennes peuvent désormais déposer leur candidature pour le Programme national de bourses d’études d’Appuyons nos troupes et ce, jusqu’au 17 juillet, à 15 h. Un comité de sélection examinera les demandes et les noms des récipiendaires seront annoncés par courriel. Un minimum de 75 bourses d’études, variant de 500 $ à 3 500 $, sera décerné.

Les bourses s’adressent aux étudiants inscrits à un programme de premier cycle ou collégial menant à un grade, un diplôme ou un certificat d’une université ou d’un collège canadien reconnu. Ceux poursuivant des études supérieures ou inscrits à un collège d’enseignement professionnel sont également invités à soumettre une demande.

Ils ont donné de leur sang

Le 8 avril, l’équipe d’Héma-Québec était à la Garnison Saint-Jean pour sa collecte de sang printanière. Quelque 60 personnes y ont participé. « De ce nombre, il y a eu 17 donneurs qui en étaient à la première expérience », indique caporale-chef Laurie Virique, technologiste de laboratoire médical au 41e Centre des services de santé des Forces canadiennes et principale responsable de l’événement. Rappelons que chaque don de sang peut permettre de sauver jusqu’à trois personnes.

Photo : Yves Bélanger
Sergent Dominick Grenier, de l’École de leadership et de recrues des Forces canadiennes.
Obtenez le Formulaire de demande de recommandation
Visitez le site
Embaucher un conjoint ou une conjointe de militaire

Pour faciliter l’apprentissage de votre langue seconde

À la Garnison Saint­ Jean, le Centre d’études et de ressources – Zone de l’Armée offre aux militaires de la région (Force régulière et Réserve) un espace spécialement conçu pour favoriser l’apprentissage du français ou de l’anglais. On y retrouve deux postes de travail (cubicules), un coin lecture, une table de travail de groupe et bien plus encore !

Venez y découvrir des livres, des magazines, des romans, du matériel d’apprentissage ainsi que des outils pour se préparer aux évaluations de la Commission de la Fonction publique du Canada. Il est également possible d’y emprunter divers ouvrages de référence.

Le Centre est ouvert du lundi au vendredi, de 8 h 30 à 16 h. Il est situé dans le secteur bleu, à l’intérieur du Centre des ressources de l’École de langues des forces canadiennes (local D-200).

Information : EFSLO_AC@forces.gc.ca

Mère et mère militaire

Y a-t-il une différence ?

| Catherine Sévigny, mère militaire

La réponse facile : oui et non ! Ce qui unit ces deux réalités, c’est qu’être mère, c’est avoir en permanence ses enfants à l’esprit, jongler entre la maison, le travail et mille autres responsabilités dignes des 12 travaux d’Astérix ! Lorsque l’on est militaire, la différence majeure réside dans nos absences liées aux formations, aux exercices ou aux déploiements, essentiels pour assurer la sécurité du pays, ici comme à l’étranger. Nous avons aussi pour tâche de faire rayonner les Forces armées canadiennes (FAC) dans nos communautés.

Je m’appelle Catherine Sévigny. Deux jours par semaine, je suis agente à la promotion des services au Centre de ressources pour les familles des militaires à Sherbrooke. Trois jours par semaine, je suis adjudante-maître Catherine Sévigny, clarinettiste à la Musique des Fusiliers Sherbrooke. Chaque jour, 24 heures par jour, je suis la conjointe de Philippe et la maman de Louka et Maïna.

Comme réserviste, je n’ai pas à vivre les déménagements et les réinstallations fréquents que connaissent les militaires de la Force régulière. En revanche, l’absence reste une réalité pour ma famille. Mon travail de soir et de week-end pour les FAC m’a souvent privée de temps avec mes enfants alors qu’eux étaient disponibles pour moi. J’y ai vu une contrainte, mais aussi un avantage : mon conjoint a ainsi pu s’investir davantage dans la maison et créer sa propre relation avec nos enfants, en dehors de mon omniprésence. Les cours de natation ? C’était lui. Aller glisser ? C’était encore lui. J’aurais aimé partager ces moments en famille, mais j’ai appris à en créer d’autres. C’est ainsi que nos soupers du dimanche soir sont devenus sacrés, tout comme nos randonnées et séjours en refuge.

Et avec le temps, ces instants partagés prennent encore plus de valeur, car les enfants, en grandissant, mènent de plus en plus leur propre vie.

Il m’est aussi arrivé de partir pour des formations longues et exigeantes, ou même à l’étranger, sans eux. Je sais ce que cela signifie pour une mère de laisser les siens derrière. Mais en même temps, je m’épanouis dans mon rôle de militaire et je suis fière de ce que je fais. C’est aussi un héritage que je leur transmets : la passion pour mon travail. J’essaie de garder le contact lors de mes absences, tout en acceptant qu’il y ait un « avant » et un « après » à gérer ensemble.

L’art de trouver l’équilibre

Une autre question intéressante à se poser : est-ce si différent d’être une mère militaire ou un père militaire ? À cette question, j’aurais envie de répondre que non. Nous portons le même uniforme, accomplissons les mêmes tâches et, selon l’organisation familiale, nous pouvons partager les responsabilités de manière équivalente. Bien sûr, certaines nuances existent selon les choix de chacun. Le moment où l’on décide d’avoir des enfants reste une étape déterminante, notamment lors des premières années de vie de l’enfant, mais ce n’est pas une règle absolue.

En ce mois dédié à la reconnaissance de la contribution des mères au bien-être de leur famille, je me sens privilégiée d’avoir un emploi

militaire à temps partiel. Cela m’a permis de trouver un équilibre entre ma carrière, ma famille et le temps dont j’ai besoin pour moi. Lorsque je dois travailler le week-end, j’ai des jours de congé en semaine qui me permettent de gérer la maison ou, simplement, de me recentrer. Ainsi, je réalise que pour être pleinement épanouie, j’ai besoin à la fois de ma famille et de mon travail. Savoir se prioriser et s’accorder du temps est un véritable art, tout comme être à l’écoute de ses proches. Un équilibre parfois fragile, mais atteignable !

Alors, célébrer ma maternité, c’est parfois me rapprocher des miens, et parfois aussi… m’accorder un congé bien mérité !

Catherine Sévigny est clarinettiste au sein de la Musique des Fusiliers de Sherbrooke. De gauche à droite : Philippe Lafortune, son conjoint, Catherine Sévigny, Denis Sévigny, l’oncle de Catherine, Louka et Maïna.
Photo : courtoisie

Les PSP : toujours là pour vous !

L'équipe des Programmes de soutien du personnel de la région de Montréal offre une vaste gamme de services aux membres de la communauté militaire et aux citoyens. Profitez-en !

Louez votre équipement et profitez du beau temps

Vous souhaitez pratiquer un sport extérieur durant la saison chaude ? Les boutiques sports et plein air des Garnisons Montréal et SaintJean disposent d’un grand nombre de vélos, de planches à pagaie, de canots, de kayaks ou d’accessoires de camping. Quoi de mieux pour essayer une nouvelle activité sportive en famille et profiter pleinement du printemps et de l’été.

Et n’oubliez pas ! Nous avons différents équipements pour faciliter l’organisation de vos réceptions estivales !

Information et tarifs

Vous pouvez réserver

nos salles de conférence et plateaux sportifs

Vous souhaitez organiser une activité sportive avec vos amis ou les membres de votre famille ? Sachez qu’il est possible de louer les installations sportives des Garnisons Montréal et Saint­ Jean.

À la Garnison Saint-Jean, les citoyens et les organisations peuvent louer les gymnases et la palestre et, l’été, les terrains extérieurs (balle, soccer, tennis, deck-hockey, tennis, etc.). Le département des loisirs communautaires loue également des salles de réunion munies de projecteurs et d’équipements informatiques. Il peut également vous faciliter l’accès aux mess de la garnison, des lieux de rassemblement conviviaux dans lesquels il est possible d’avoir un service de bar.

À la Garnison Montréal, il est possible de louer le gymnase et la salle de squash et, l’été, les terrains extérieurs (balle, soccer, tennis, etc.). L’accès aux deux mess est aussi possible.

Information

Saint-Jean : infoloisirst-jean@forces.gc.ca

Montréal : SvcOpsPSPMontreal@forces.gc.ca

Ils ont appris à grimper de façon sécuritaire

Le 12 avril, une quinzaine de personnes étaient présentes à la séance d’initiation à l’escalade qui a eu lieu au centre des sports de la Garnison Saint-Jean. Sous la supervision du personnel spécialisé des loisirs communautaires, les participants se sont familiarisés avec les techniques de bases en escalade, et ce, en toute sécurité.

Des cours d’initiation, des cours de techniques avancés et des séances de pratique libre en escalade sont offerts chaque saison au centre des sports de la Garnison Saint-Jean.

Obtenez tous les détails dans la programmation loisir Saint-Jean

Ils ont marché avec toutou

Quoi de plus agréable que prendre une marche accompagnée de son chien ? Le 5 avril, le département des loisirs de la Garnison Saint-Jean proposait deux marches de deux heures, l’une le matin et l’autre en après-midi. Elles ont permis aux participants de découvrir ou redécouvrir les sentiers naturels du parc des Parulines, à Saint-Jeansur-Richelieu.

Camp de jour Plein Soleil : il reste quelques places

Il est toujours possible pour les militaires et les citoyens d’inscrire leur enfant au camp de jour Plein Soleil de la Garnison Saint-Jean. Ayant lieu du 25 juin au 15 août, il propose une programmation variée et bilingue, dans un environnement sécuritaire et stimulant.

Rappelons que ce camp organisé par les loisirs communautaires de la Garnison Saint-Jean est arrivé en troisième place parmi tous les camps de jour offerts par les Programmes de soutien du personnel au pays. Il s’est démarqué par ses animateurs formés et compétents, son encadrement sécuritaire, ses installations uniques, ses thématiques hebdomadaires attrayantes et, surtout, un service de qualité et certifié, reconnu par l’Association des camps du Québec.

Je suis fier de vous servir !

«

Vétéran ayant toujours la flamme patriotique, Pascal Vincent continue de vouloir servir son pays. Kinésiologue de formation, il a débuté aux PSP – Région Montréal à titre de gestionnaire de la Promotion de la santé. Travailler pour les PSP lui permet d’alimenter encore un peu sa fibre militaire.

En 2023, il est devenu gestionnaire supérieur adjoint des PSP. À ce titre, il assiste le gestionnaire supérieur dans ses tâches. Il est aussi responsable de la gestion des opérations des PSP ainsi que de la formation et de la reconnaissance des employés. Il supervise plus particulièrement deux départements, les installations et les mess. Il représente également les PSP auprès de la chaîne de commandement militaire.

Quand il n’est pas au travail, il aime pratiquer la musique. Il est d’ailleurs guitariste au sein du PSP Band qui présente chaque année un spectacle-bénéfice au profit de la Campagne de charité en milieu de travail de la Défense nationale. Il est également un passionné de voile, de sport et d’arts martiaux.

Gestionnaire supérieur adjoint

S’est joint aux PSP en mars 2010

Une sortie d’ornithologie réussie

Le 27 avril, les loisirs communautaires de la Garnison Saint-Jean proposaient une sortie au refuge faunique Marguerite-D’Youville, à Châteaugay. En compagnie d’une guide passionnée, les participants ont eu la chance d’y découvrir la spectaculaire diversité des oiseaux. Cette initiation à l’ornithologique a permis d’admirer les volatiles et de prendre de magnifiques photographies.

Numérisez le code QR pour accéder aux différentes plateformes des PSP !

Le CMR Saint-Jean souligne

les performances athlétiques de ses étudiants

Comme le veut la tradition, les performances athlétiques des étudiants du Collège militaire royal de Saint­ Jean (CMR Saint­ Jean) ont été soulignées en grande pompe lors du Gala du mérite sportif. L’événement, organisé par l’équipe des Programmes de soutien du personnel (PSP) du Collège, a été tenu le 8 mai.

Félicitations aux élèves-officiers et aspirants de marine qui se sont démarqués en sport au cours de l’année scolaire 2024-2025.

Donner son maximum

Cette année, l'invité d'honneur était Alexandre Gagné, le joueur # 34 des Alouettes de Montréal. Il combine sa carrière de footballeur professionnel à celle de conseiller en gestion de patrimoine au sein d'une institution bancaire.

Il a raconté aux élèves-officiers et aspirants de marine l'importance de persévérer et de toujours donner son maximum autant dans la vie professionnelle que personnelle. « J'ai toujours été bon dans les sports, mais je n'ai jamais été un athlète d'élite, le joueur le plus fort et le plus imposant. Par contre, j'ai toujours été celui qui travaillait le plus fort sur le terrain et c'est de cette façon que j'ai réussi à faire ma place dans le monde du football professionnel. »

Il a invité les étudiants à ne pas baisser les bras, même dans les périodes les plus difficiles. « Cela n'a pas été toujours facile pour moi, mais j'ai réussi à tracer mon chemin. Concentrez-vous pour faire les choses correctement. C'est là que vous réussirez à dépasser vos limites. »

Patrick Lévesque, coordonnateur des sports interescadrons au CMR Saint-Jean, en compagnie du footballeur Alexandre Gagné.
Photos : CMR Saint-Jean

Les têtes d’affiche

Le choix des récipiendaires s’est fait en fonction des quatre piliers sur lesquels repose la formation des élèves-officiers et des aspirants de marine.

Les étudiants ont d’abord été sélectionnés par leur entraîneur pour leur performance sportive au sein des équipes représentatives des Remparts. Par la suite, ils ont été notés pour leurs résultats dans les trois autres piliers : militaire, académique et bilinguisme.

Ces récipiendaires ont su gérer efficacement leurs agendas académique et sportif, tout en répondant positivement aux exigences militaires et de bilinguisme.

Élève-officier Ludovic Lehoux (hockey), élève-officier Thomas Trudel (tir à l'arc), élève-officière Sophie Gauthier (soccer) et aspirante de marine Alyssa Roberge (cross-country, athlétisme et triathlon).

Athlète féminine de l’année

Les athlètes finalistes étaient :

• Aspirante de marine

Alyssa Roberge – cross-country, athlétisme et triathlon

• Élève-officière Sophie Gauthier – soccer

• Élève-officière Daphney Therrien – judo

• Élève-officière Céleste Marois – taekwondo

• Élève-officière Hannah Greer – hockey

L’entraîneur de l’année

Ce prix reconnaît les réalisations exceptionnelles d’un entraîneur œuvrant auprès des équipes représentatives des Remparts.

Athlète masculin de l’année

Les athlètes en nomination étaient :

• Élève-officier Nicolas Cayer – soccer

• Élève-officier Matisse Potvin – judo

• Élève-officier Liam Bronsema – crosscountry, athlétisme et triathlon

• Élève-officier Constantin Berceanu – taekwondo

• Élève-officier Ludovic Lehoux – hockey Le

Le joueur le plus utile des équipes civiles

Dans le cadre de partenariats avec différentes organisations, des étudiants du CMR Saint-Jean évoluent au sein d’équipes civiles. Ce prix honore l'étudiant-athlète le plus performant de son équipe.

Élève-officière Sophie Gauthier – soccer Géants.

Benjamin Lebœuf –entraîneur de taekwondo.
gagnant, élève-officier Liam Bronsema.
La gagnante, élève-officière Sophie Gauthier.

Les joueurs

les plus utiles des équipes des Remparts

Ces prix honorent les étudiants-athlètes les plus performants des équipes représentatives des Remparts.

Hockey

Élève-officier Loïc Searles et élève-officier Étienne Ouellet (absent de la photo).

Soccer

Élève-officier Loïc Lessard.

Équipe d’habilités militaires

Élève-officier Nathan Martin.

Cross-country, athlétisme et triathlon
Aspirante de marine Alyssa Roberge.
Judo
Élève-officière Daphney Therrien.
Taekwondo Élève-officier Constantin Berceanu.

Triathlon des PSP

S’engager à se dépasser !

Près de 200 militaires et employés civils de la Défense (fonction publique et fonds non publics) étaient présents au centre des sports de la Garnison Montréal le vendredi 11 avril afin de relever le défi du Triathlon annuel des Programmes de soutien du personnel (PSP).

Chez les femmes, au volet individuel, le meilleur temps a été réalisé par lieutenante Victoria Moisan du 1er Hôpital de campagne du Canada. Chez les hommes, au volet individuel, la palme a été remportée par Justin Monfette-Théoret, moniteur en conditionnement physique et sport à la Garnison Montréal.

Pour le volet en équipe, c’est le trio Triathl’on Fire qui a triomphé. L’équipe était formée du caporal Emerick Voyer-Nault et du caporal Emeric Labelle de la 3e Unité de soutien du Canada, ainsi que de Pierre-Alexandre Gervais, moniteur en conditionnement physique et sport à la Garnison Montréal.

Le principal organisateur de l’événement, Michael Maillet, moniteur en conditionnement physique et sport à la Garnison Montréal, était visiblement extrêmement satisfait du déroulement de la journée. « C’est vraiment l’engagement et la détermination des participants qui ont fait de cet événement un grand succès », a-t-il rappelé en assurant le retour du Triathlon PSP en 2026.

Lieutenant-colonel Jon Fortin-Grondin, commandant de la 3 e Unité de soutien du Canada.
Caporale Alyssia Mendey-Cintellus et caporal Koby Fournier de la 3 e Unité de soutien du Canada, soldat Federico Sanchez Colunga, des Fusiliers Mont-Royal, et caporal Jed Coulombe de la 3 USC.
Adjudant Doru-Ionut Lamureanu de la 3e Unité de soutien du Canada.
Chez les hommes, au volet individuel, Justin Monfette-Théoret, moniteur en conditionnement physique et sport à la Garnison Montréal, a obtenu le meilleur temps.
Chez les femmes, au volet individuel, le meilleur temps a été obtenu par lieutenante Victoria Moisan du 1er Hôpital de campagne du Canada.
Photo : Yves Bélanger
Photo : Yves Bélanger
Photo : Yves Bélanger

Une bonne manière de garder les troupes en

forme

Depuis la création du Triathlon PSP annuel en 2022, une organisation de la 2e Division du Canada brille toujours par sa présence : la 3e Unité de soutien du Canada (3 USC).

Lieutenant-colonel Jon Fortin-Grondin, commandant de la 3 USC, explique que tout comme ses prédécesseurs, il trouve important de s’assurer que ses troupes soient au meilleur de leur forme physique. « En raison de notre mandat opérationnel, la résilience physique est extrêmement importante pour nous. Nous devons nous assurer de pouvoir compléter nos divers déploiements annuels. C’est pourquoi nous avons créé une culture saine d’entraînement physique et nous mettons beaucoup d’emphase sur cet aspect. »

Lcol Grondin explique que les services offerts aux unités de la région par l’équipe des PSP sont grandement appréciés et nécessaires. « Ils nous permettent de maintenir le niveau nécessaire pour soutenir nos déploiements. C’est donc un réel plaisir pour nous de redonner aux PSP en participant à une activité comme leur Triathlon. »

L’officier rappelle que le Triathlon PSP est une excellente opportunité pour les participants de tester leurs capacités. « Ils peuvent essayer de surpasser leurs pairs, et surtout leur commandant ! », lance-t-il en riant. « En janvier, avec la collaboration des moniteurs en conditionnement physique des PSP, nous avons modifié notre entraînement matinal du lundi pour bien nous préparer. Participer à ce triathlon nous a permis de constater nos progrès et de nous mesurer à nos pairs des autres unités. »

Lcol Grondin termine en invitant les autres unités de la région à suivre l’exemple de la 3 USC. « Impliquez-vous et repoussez vos limites ! Vous serez surpris des résultats une fois que vous aurez essayé ! »

Notons que de nombreux membres du Quartier général de la 2e Division du Canada et de la Force opérationnelle interarmées (Est) étaient présents au Triathlon PSP. Bravo à tous !

Pourquoi ont-ils participé ?

Adjudant Marc Le Royer

202 e Dépôt d’ateliers

Type de participation : individuelle

« C’était mon deuxième Triathlon des PSP. C’est ma collègue, sergente Véronique Dumont, qui m’a convaincu de participer. Je me suis aussi dit que ce serait une excellente façon d’évaluer mon niveau de forme physique afin d’ajuster mes entraînements cet été. Je manque rarement une session d’entraînement matinal avec mon unité et je cours environ 10 km toutes les fins de semaine. »

Caporale Jo-Hesed Fils-Aimé

Services corporatifs du Groupe de soutien de la 2 e  Division du Canada

Type de participation : équipe

« C’était ma première expérience. J’adore relever de nouveaux défis et j’aime participer aux initiatives qui font la promotion la bonne forme physique et de la santé. Je fais de l’entraînement fonctionnel, j’essaye d’avoir une alimentation équilibrée et je participe aux cours sportifs qu’offrent les Programmes de soutien du personnel. »

Adjudante Lynda Villeneuve 3 e Unité de soutien du Canada

Type de participation : individuelle

« C’est ma première expérience au Triathlon des PSP. Les membres de la 3 USC étaient obligés de participer, mais si ce n’avait pas été le cas, je me serais tout de même inscrite. J’avais le goût de relever un bon défi ! À 48 ans, je n’ai pas la forme des jeunes, mais je donne toujours mon maximum à chaque entraînement. Nous avons eu de la chance d’avoir Michael Maillet, moniteur en conditionnement physique pour les PSP, pour nous offrir les meilleurs des entraînements préparatoires. J’ai trouvé l’expérience fabuleuse et j’ai adoré ça ! Je la recommande à tous. »

Caporale Sophie Messier-Brault

Le Régiment de Maisonneuve

Type de participation : individuelle

« C’était ma première participation. Je me suis inscrite, car j’aime bouger et me dépasser. Chaque semaine, je cours à trois reprises en plus d’effectuer deux séances de musculation. »

Hockey junior militaire

Les Patriotes perdent leur entraîneur

La saison de hockey des Patriotes se termine sur une triste note. L’entraîneur de l’équipe junior, sergent Alexandre Grenier, des Services techniques du Groupe de soutien de la 2 e Division du Canada, a annoncé qu’il ne sera pas de retour l’an prochain.

Sgt Grenier s’impliquait au sein de l’équipe de hockey junior des Patriotes depuis 2012. « J’ai joué pendant six ans. Une blessure au genou m’a obligé d’arrêter pendant plusieurs mois. C’est à ce moment-là que j’ai commencé à entraîner l’équipe. »

Sgt Grenier a été un entraîneur très dévoué, notamment pour s’assurer d’avoir la meilleure équipe possible. Durant les périodes de recrutement, il n’hésitait pas à se déplacer à plusieurs reprises dans la région. « Avant d’accepter un joueur, je voulais le voir jouer. Je me rendais donc à l’endroit où il évoluait avec son équipe civile. »

Des sept dernières années à entraîner l’équipe de la région de Montréal, il dit garder d’excellents souvenirs. « Pour moi, le summum a été en février 2020 quand nous avons remporté le Championnat national de hockey junior des Forces canadiennes. »

Il est maintenant prêt à passer le flambeau à un nouvel entraîneur. « Je crois que j’ai donné ce que j’avais à donner. » Rappelons que Sgt Grenier s’est également impliqué au sein des équipes militaires de balle lente et de hockey-balle de la région Montréal.

Il ne met toutefois pas sa passion pour le hockey sur la glace. « Je vais sans doute tenter ma

chance pour être recruté au sein de l’équipe vétérans des Patriotes. Bien que l’âge d’admission soit de 40 ans, le règlement prévoit que l’équipe a le droit d’accepter trois joueurs âgés de 37 à 39 ans. »

Sgt Grenier compte continuer à promouvoir l’importance du sport pour les troupes. « En plus d’être idéal pour se maintenir en bonne forme physique, c’est une excellente activité de cohésion. Beaucoup de militaires s’enrôlent au sein des Forces armées canadiennes parce qu’ils aiment faire du sport. »

Le

recrutement est difficile

Sgt Grenier explique que le recrutement est le plus gros enjeu des sports militaires. « Notre région englobe les Garnisons Montréal et SaintJean, le site de Saint-Hubert, celui de Farnham et les nombreuses unités de la Réserve. Ce n’est pas évident avec un si grand territoire de réunir les militaires dans un seul et même endroit pour jouer. »

Au fil des ans, avec la raréfaction des arénas, la difficulté à obtenir du temps de glace a parfois compliqué le recrutement. « Nous avons tous des responsabilités personnelles et familiales.

Lorsque les pratiques doivent avoir lieu tard en soirée, cela peut en décourager plusieurs. »

Sgt Grenier ajoute que depuis la pandémie de la COVID-19, les chaînes de commandement ont moins de flexibilité pour libérer des joueurs, tant pour les pratiques que les championnats. « Et dans la Réserve, les unités n’ont plus de fonds destinés aux sports militaires. »

Ce qui fait un bon coach

Quand il a accepté de devenir entraîneur de l’équipe de hockey junior des Patriotes, Sgt Grenier n’avait aucune expérience en la matière. « Je connaissais très bien le hockey, mais je n’avais aucune idée de ce que pouvait représenter le travail d’un coach. J’ai adoré mon expérience et je ne ferme pas la porte à la revivre un jour ! »

Interrogé sur les qualités recherchées chez un entraîneur, le militaire répond d’emblée : « être rassembleur et être un bon leader. L’équipe de hockey junior des Patriotes est l’une de celles où il y a le plus grand esprit de corps. Nous sommes très proches les uns des autres et nous nous fréquentons en dehors de la glace. »

Un bon entraîneur, c’est aussi une personne qui a du temps pour s’impliquer. « Outre le travail sur la patinoire, il y a quand un côté administratif auquel il faut consacrer un peu de temps. Ça prend donc des gens qui ont de la place à leur agenda pour voir à ces tâches. »

Photo : courtoisie
Pour vous joindre à l’équipe
Vous aimeriez devenir entraîneur de l’équipe junior ? vanessa.mcalpine@forces.gc.ca
Sergent Alexandre Grenier (encerclé en rouge) s’est impliqué pendant 13 ans au sein de l’équipe junior de hockey des Patriotes.

Le Payne Train

En hommage à deux frères d’armes disparus

Les 23 et 25 avril, les moniteurs en conditionnement physique et sport de la Garnison Saint­ Jean ont invité les militaires à participer au Payne Train .

Cet entraînement est dédié à deux policiers militaires des Forces armées canadiennes, les caporaux Randy Payne et Matt Dinning, morts lors d’une mission de protection rapprochée le 22 avril 2006, en Afghanistan. Le véhicule blindé G-Wagon dans lequel ils se trouvaient a été touché par un engin explosif placé en bord de route.

Quelque 35 personnes ont répondu à l’invitation des Programmes de soutien du personnel. Thomas Schwarz, coordonnateur intérimaire du conditionnement physique à la Garnison Saint-Jean, explique que cet entraînement commémoratif est mieux connu dans les bases et garnisons militaires des provinces anglophones. « Lorsque nous l’avons découvert, nous avons eu envie de le proposer ici. C’est un entraînement est très complet qui met à l’épreuve la force et l’endurance de chaque participant. »

Chacun avait trois options pour effectuer la routine. « En plus de la version complète, il était aussi possible de faire un demi Payne Train ou de le faire à deux, en alternance. »

Caporal Bogdan Cirap, du 5e Régiment de la police militaire, était au nombre des participants. « J’ai fait mon premier Payne Train quand j’ai fait mon cours de métier à la Base des Forces canadiennes Borden. » Depuis, il y a participé à plusieurs reprises. « Je ne me souviens pas exactement du nombre tellement je l’ai fait souvent ! »

Il trouve l’activité des plus intéressantes pour garder une bonne forme physique. « Les premières années, je le faisais d’abord pour le plaisir. Je ne savais pas que cet entraînement avait été créé pour rendre hommage à deux frères d’armes. Depuis que je connais l’histoire, je trouve ça encore plus important d’y participer. »

Voici un entraînement Payne Train

Cindy = cinq tractions à la barre + dix pompes + 15 squats aériens

• Course de 400 mètres

• Cinq répétitions de Cindy

• Course de 400 mètres

• Quatre répétitions de Cindy

• Course de 400 mètres

• Trois répétitions de Cindy

• Course de 400 mètres

• Deux répétitions de Cindy

• Course de 400 mètres

• Un Cindy

L’une des épreuves de course.
Entre chaque 400 mètres de courses, les participants devaient effectuer des séries de tractions à la barre, de pompes et de squats.
Caporal Bogdan Cirap, du 5 e Régiment de la police militaire, compte plusieurs entraînements Payne Train à son actif.

Une foule d’activités

pour tous

Les Loisirs communautaires de la Garnison Saint­ Jean vous proposent en mai et juin différentes activités. Il y en a pour tous les goûts et elles s’adressent autant aux personnes seules qu’aux couples ou aux familles.

Grâce au programme Circonflexe ­ prêt­ pour ­ bouger, les résidents de la Montérégie peuvent y participer gratuitement (veuillez prendre note qu’une preuve de résidence est exigée lors de l’activité). Pour les non ­ résidents, des frais peuvent s’appliquer.

Rallye photo nature

24 mai – Garnison Saint­ Jean Date limite d’inscription : 20 mai

Sortie dans la région pour découvrir de nouveaux points d’intérêt naturels et plein air. Vous vous déplacerez avec votre voiture dans un rayon d’environ 40 km et vous terminerez votre parcours dans un parc pour faire un piquenique. Le rallye n’est pas une course mais une série d’activités à faire lors des différents points d’arrêt.

Lever du soleil au sommet de la montagne

31 mai – Sutton Date limite d’inscription : 26 mai

Sortie pour découvrir la randonnée nocturne et profiter d’un magnifique lever de soleil au sommet de la montagne. Pause déjeuner pour profiter du matin et retour sur les sentiers. Lampe frontale fournie et possibilité d’emprunter un sac à dos.

Pour obtenir tous les détails et les tarifs

Initiation à la survie

7 juin – Valcourt

Date limite d’inscription : 20 mai

Avant l’activité, vous devrez obligatoirement assister à deux formations théoriques sur les principes de survie. D’une durée de deux heures, elles seront offertes en mode virtuel (Teams). Lors de l’activité, les participants mettront en pratique les connaissances acquises. Tout l’équipement nécessaire à la survie est fourni, y compris la nourriture.

Dépôt de réservation

Au moment de l’inscription, un dépôt de 20 $/personne sera exigé pour une activité d’une journée et de 50 $/personne pour les activités de plus d’une journée. Les dépôts seront entièrement remboursés aux participants qui se présentent aux activités.

Les personnes qui ne se présentent pas à l’activité et celles qui n’aviseront pas le centre des sports de leur absence au moins cinq jours avant l’activité n’obtiendront pas le remboursement du dépôt qu’elles ont fait lors de leur inscription.

Si les Loisirs annulent une activité, tous les dépôts seront remboursés intégralement.

Initiation au canot de rivière

14 juin – Chambly

Date limite d’inscription : 9 juin

Cette sortie comporte deux heures de théorie et de pratique en eau calme, une pause repas et la descente de la rivière Richelieu jusqu’aux rapides de Chambly.

Initiation au paddleboard

21 juin – Saint­ Paul ­ de ­ l’Île ­ aux ­ Noix

Date limite d’inscription : 16 juin

Activité de planche à pagaie libre qui vous donne également accès à la plage et à des activités comme le volleyball. Vous êtes libre d’arriver et de partir à votre convenance.

Militaires recherchés !

Équipes de balle lente mixte, de golf mixte et de soccer mixte

L’équipe des Sports militaires invite les membres des Forces armées canadiennes (FAC) à se joindre aux équipes représentatives de balle lente mixte, de golf mixte et de soccer mixte.

Joignez-vous aux Patriotes et portez les couleurs de la région Montréal lors des championnats des FAC. Voilà une excellente façon de pratiquer votre sport préféré tout en développant des relations amicales avec vos collègues !

Pour vous informer sur les équipes représentatives

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Servir – Vol. 31/No 05 – 14 mai 2025 by Journal Servir Newspaper - Issuu