



22 mai 2024
Vol. 30 / No. 05
Prochaine parution 19 / 06 / 2024
Date de tombée 03 / 06 / 2024
22 mai 2024
Vol. 30 / No. 05
Prochaine parution 19 / 06 / 2024
Date de tombée 03 / 06 / 2024
| Yves Bélanger, Servir
Le 5 mai, malgré les fortes pluies, la Marine royale canadienne (MRC) a commémoré la bataille de l’Atlantique lors de cérémonies, notamment à Montréal et Trois-Rivières.
À Montréal, la cérémonie a eu lieu à la tour de l’Horloge du Vieux-Port. Parmi les dignitaires, il y avait le vétéran Horace Byford. Ce marin a servi à bord du Navire canadien de Sa Majesté (NCSM) St-Laurent pendant la bataille de l’Atlantique et lors du débarquement de Normandie en 1944.
Garnison Saint-Jean
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ISSN 0384-0417
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À Trois-Rivières, la cérémonie a été tenue sur les terrains de l’Esplanade. Notons que les membres du NCSM Radisson avaient également souligné la bataille de l’Atlantique à Sherbrooke, le dimanche précédent.
La bataille de l’Atlantique s’est déroulée de 1939 à 1945. Elle constitue la bataille ininterrompue la plus longue de la Seconde Guerre mondiale. Le Canada a joué un rôle essentiel dans la lutte des Alliés pour le contrôle de l’Atlantique Nord, tandis que les sousmarins allemands intervenaient avec acharnement pour désemparer les convois transportant des fournitures essentielles en direction de l’Europe. La victoire s’est avérée coûteuse : plus de 70 000 marins appartenant aux forces maritimes et à la marine marchande, ainsi que des aviateurs alliés, dont 4 400 du Canada, y ont laissé leur vie. De nombreux citoyens ont également perdu la vie, dont 136 passagers du traversier SS Caribou
Beau temps, mauvais temps : Le Black Watch fait défiler ses couleurs jusqu’à l’église régimentaire 4
9 semaines pour devenir militaires 6
Danièle Henkel représentera le Régiment de Maisonneuve 10
La réalité virtuelle révolutionne l’entrainement médical dans les FAC 12
Militaires : venez découvrir le nouveau Centre d’études et de ressources de l’Armée 13 À la découverte des saveurs du monde 14
de pouvoir 15
! 19
Une première armée régulière permanente au Canada 20
Des cadets relèvent tout un défi ! 22
Réduisez vos dépenses avec ces quelques trucs 24
Mettez fin à votre fatigue et léthargie de l’hiver 26
Nous vous présentons les chroniqueurs auto de Servir ! 27
Votre santé mentale, prenez en soin ! 28
Les PSP : toujours là
| Sous-lieutenant Felipe Posada, The Black Watch
Au cœur de la ville animée, au milieu du paysage urbain moderne, survit une tradition ancienne et solennelle qui transcende le temps. Depuis des millénaires, les soldats se rendent dans les temples pour demander des bénédictions avant la bataille et pour rendre hommage à ceux qui sont tombés au combat. Depuis plus d’un siècle, le Black Watch (Royal Highland Regiment) of Canada défile avec ses couleurs, ses drapeaux consacrés, jusqu’à l’église pour rendre hommage à son histoire, tout en renouant avec la communauté.
À Montréal, lors de la matinée pluvieuse du dimanche 5 mai, les rues situées entre le manège militaire de Bleury et l’église St. Andrew & St. Paul résonnaient au son des tambours et du son envoûtant des cornemuses, alors que des soldats, des anciens combattants, des membres d’associations et des cadets défilaient. Le lien entre le Black Watch et cette église, centre historique de la communauté écossaise de Montréal, est profond. Les noms des soldats tombés au combat sont inscrits sur ses murs. D’anciens drapeaux, datant de 1862, sont suspendus dans le sanctuaire et se désintègrent lentement. Le vitrail derrière l’autel représente quant à lui un soldat du Black Watch, de la Première Guerre mondiale, et l’écusson du régiment.
Pendant le défilé religieux, les drapeaux du roi et du régiment sont portés par des sous-officiers, et gardés par des membres du rang, du manège jusqu’à l’arrière du sanctuaire. Ils sont ensuite emmenés vers le chœur, sans garde, puisqu’ils sont désormais en sécurité dans l’église, où ils sont remis au commandant. Les drapeaux sont ensuite soigneusement placés sur la table de communion par l’aumônier du régiment, ce qui les dédie à recevoir une nouvelle bénédiction. Les hymnes national et royal, une complainte jouée à la cornemuse, la Sonnerie aux morts, une minute de silence, le Réveil et un sermon de l’aumônier imprègnent le service d’émotion et de souvenir. Une fois le service terminé, les drapeaux sont remis à la garde du drapeau et le régiment retourne au manège militaire.
Au-delà du simple spectacle cérémoniel, ce défilé symbolise le lien durable entre le passé, le présent et l’avenir du régiment et de la communauté qu’il sert. Pour les citoyens, il offre un rare aperçu de la tradition militaire, favorisant la compréhension, l’intérêt et l’appréciation de ceux qui portent l’uniforme. De telles démonstrations d’apparat et de fierté ont des retombées sur la visibilité des Forces armées canadiennes et sur les efforts de recrutement.
À une époque où la tradition se heurte à la modernité et au pragmatisme, des événements tels que le défilé des couleurs du Black Watch sont de véritables balises de continuité. Ils ancrent le patrimoine de la nation et insufflent de la vie à son histoire. Ces rituels intemporels ne se contentent pas d’honorer le sacrifice des générations passées, ils réaffirment également l’engagement durable à défendre les idéaux pour lesquels elles se sont battues.
Photos : Black Watch Le Régiment arrive à l'Église St. Andrew & St. Paul.1. Vie militaire
2. Exercices et tenues
3. Premiers soins
4. Maniement d’armes 7. CBRN
5. Compétences militaire 8. Entraînement en campagne
6. Entraînement physique 9. Fin de cours
Conduite professionnelle et culture
Résilience
Condition physique
Compétences militaires
Chaque pilier a été nommé pour refléter les orientations stratégiques et les initiatives organisationnelles récentes sur le changement de culture, l’éthos militaire, la santé et le bien-être des membres, la prévention des blessures et l’engagement continu envers la croissance personnelle et professionnelle.
Adoptant les valeurs de diversité et d’inclusion, le programme reconnaît les candidats là où ils sont dans leur vie lors de leur inscription et leur fournit les ressources nécessaires pour devenir des membres efficaces des Forces armées canadiennes.
Chaque semaine, le pilier des compétences militaires permet aux candidats d’apprendre des techniques qu’ils utiliseront tout au long de leur carrière militaire, notamment les mouvements de l’exercice élémentaire (drill), la préparation de l’équipement militaire et les premiers soins.
Les connaissances transmises et les compétences acquises grâce à l’instruction soutenue par ce pilier aideront les candidats à passer de la vie civile à la vie militaire. De plus, ils détiendront les ressources et les habiletés de base pour réussir dans leurs prochaines phases de formation
D’ici la fin de l’année, en collaboration avec l’École de leadership et de recrues des Forces canadiennes (ELRFC), Servir vous présentera le contenu de chaque semaine de la Qualification militaire de base (QMB).
L’exercice élémentaire (la drill) est un incontournable, car il fait partie de toutes les parades et même du quotidien. Il est impératif qu’il soit bien enseigné et bien maîtrisé. Durant cette deuxième semaine, les recrues font face à leur premier défi physique.
Les candidats apprennent comment porter leur uniforme pour la première fois. Ils apprennent à entretenir leur équipement et à le ranger dans leur cubicule en prévision des inspections qui ont lieu régulièrement pendant toute la durée de leur cours.
Pendant la QMB, plusieurs leçons et discussions portent sur la santé mentale. Les candidats reçoivent des outils pour gérer le stress et ils ont différentes opportunités de s’exprimer au sujet de leurs succès et défis. Ils sont accompagnés par un professionnel de la santé qui leur enseigne les bonnes habitudes à prendre et à garder pour rester en bonne santé.
La « drill » vise à optimiser l’efficacité opérationnelle et à promouvoir la discipline. Il constitue la base du travail d’équipe. La QMB comprend un cursus de « drill » sans armes qui permet aux recrues d’apprendre son importance, son origine et son objectif, les mots de commandement, les pauses réglementaires, la longueur des pas et leur cadence, ainsi que les saluts militaires.
En plus de garder les candidats en forme, ces marches développent la résilience face aux épreuves. Deux marches forcées de 3 km constituent les premiers défis physiques de la QMB. Deux autres marches – de 5 km cette fois – auront lieu dans les semaines suivantes.
Donner au suivant !
Matelot-chef Stephen MacLeod
Poste : instructeur
Année d’enrôlement : 2011
Matelot-chef Stephen MacLeod est originaire de Back Bay, une municipalité en banlieue de Saint John, au Nouveau-Brunswick. Songeant depuis quelques années à devenir militaire, c’est en 2011 qu’il a eu l’opportunité de le faire après avoir perdu son emploi. « Cela m’a donné l’espace nécessaire pour aller de l’avant avec ce projet. Je n’ai jamais regretté mon choix. ».
Cela fait maintenant deux ans qu’il travaille comme instructeur à l’École de leadership et de recrues des Forces canadiennes (ELRFC). Il adore enseigner aux candidats les différentes règles et façons de faire. « Quand je suis passé ici il y a 11 ans, j’ai eu la chance d’avoir
d’excellents instructeurs. Pour moi, c’est une façon de redonner au suivant. »
Il explique qu’il est toujours impressionné par l’évolution des candidats au fil des neuf semaines de formation. « Il y a une énorme différence entre le moment où ils franchissent les portes d’entrée et le jour de la cérémonie de fin de cours. Ils ont beaucoup plus de maturité. »
Son rôle de mentor a une grande importance pour lui et il souhaite transmettre à chaque candidat son amour pour les Forces armées canadiennes. Pour être instructeur, il faut toutefois faire preuve de souplesse. « Il faut surtout être polyvalent, car nous sommes appelés à effectuer différentes tâches. J’aime bien cette façon de faire. »
Déjà pilote à 24 ans
Stephen Collins Âge : 24 ans
Métier : pompier
Stephen Collins est depuis longtemps un passionné de l’aviation. Âgé de 24 ans, il détient déjà sa licence de pilote. Pas étonnant qu’il ait décidé de s’enrôler au sein de l’Aviation royale canadienne.
Il suit ainsi les traces de son grand-père qui a été membre des Forces armées canadiennes (FAC). « Il était lui aussi dans l’aviation. Il est un peu effrayé et nerveux, mais il est néanmoins solidaire à mon choix de carrière. »
Il soutient que sa famille immédiate a aussi bien réagi quant à sa décision. « Mon frère, qui est policier, a bien compris mon désir de m’enrôler. Mon père, un pompier de longue date, a pour sa part démontré quelques craintes en lien avec mon désir de devenir pompier. Je lui ai expliqué que les dangers sont les mêmes qu’au civil. »
En ce qui concerne son passage à l’École de leadership et de recrues des Forces canadiennes, Stephen Collins dit qu’il se souviendra longtemps des camarades avec qui il a vécu ses neuf semaines de formation. « L’esprit de camaraderie est très bon entre nous. »
Le 23 mars, Danièle Henkel est devenue la première femme intronisée lieutenante-colonelle honoraire au Régiment de Maisonneuve (R de Mais). Fière de ce nouveau rôle, la femme d’affaires compte bien faire rayonner l’unité de réserve auprès de la population québécoise.
Lcol (h) Henkel a plus de 30 ans d’expertise dans le milieu des affaires. Sa présence régulière à la télévision a permis aux gens de découvrir une femme qui a des valeurs humaines ainsi qu’un leadership engagé.
Elle mentionne qu’elle a été approchée pour occuper cette fonction il y a cinq ans. « Je m’impliquais déjà dans certaines levées de fonds pour les vétérans. Un jour, lieutenantcolonel Jean-François Latreille, qui était commandant du R de Mais, m’a invitée à dîner pour me dire que son équipe avait pensé à moi pour les représenter. Il m’a dit que la devise du régiment, Bon cœur et bon bras, était tout indiquée pour moi. »
Après mûre réflexion et quelques visites au manège de l’unité, la femme d’affaires a accepté l’offre. La pandémie de la COVID-19 a toutefois ralenti le processus d’intronisation.
Lcol (h) Henkel raconte qu’elle a été très émotive au cours de la journée d’intronisation en raison de la signification personnelle de l’évènement. « J’étais aussi très fière et émue d’avoir été choisie comme première femme pour occuper un tel poste. C’est un régiment rempli de héros qui ont contribué à la libération de plusieurs pays. »
Elle mentionne que son père, qu’elle n’a pas eu la chance de connaître, était militaire dans la Légion française. « Quand je me suis vue dans le miroir, vêtue de l’uniforme des Forces armées canadiennes, j’ai vraiment eu l’impression de connecter avec lui. La fille de militaire que j’étais s’apprêtait à s’engager dans un régiment. »
En tant que lieutenante-colonelle honoraire, Danièle Henkel compte faire tout ce qui est possible pour mieux faire connaître le R de Mais. « Nous avons de moins en moins d’occasions de comprendre et de respecter nos institutions militaires. »
Elle espère aussi promouvoir le travail effectué au fil des ans par les vétérans de son unité. « En discutant avec différents membres du régiment, j’ai découvert des Québécois qui sont des héros de guerre et dont on a que très peu entendu parler. Je veux mettre la lumière sur ces hommes et ces femmes qui ont défendu les valeurs canadiennes et aidé des pays à se libérer de leur oppresseur. »
En tant qu’entrepreneure aguerrie, elle souhaite rallier le monde des affaires aux Forces armées canadiennes (FAC). « Je veux promouvoir l’embauche de réservistes auprès des dirigeants d’entreprise. Ce serait une bonne façon de montrer leur reconnaissance envers ses gens qui choisissent de donner du temps au service de la nation. »
De dignes représentants du Régiment de Maisonneuve : capitaine Jean Boyer, aumônier, adjudant-chef Ken Jalbert, sergent-major, lieutenantecolonelle honoraire Danièle Henkel, lieutenant-colonel Adam Baxter, commandant, et lieutenant-colonel Marc-André Meunier, commandant adjoint.Lieutenante-colonelle
Recrutement
Un autre rêve de Lcol (h) Henkel est de relancer le cercle des honoraires du Régiment. « Il est important que tous les honoraires actuels et les anciens travaillent ensemble afin d’améliorer les relations entre les FAC, les gens d’affaires et les citoyens. »
Au cours de son passage au sein du R de Mais, la nouvelle lieutenantecolonelle honoraire veut aussi promouvoir la place des femmes au sein des FAC ainsi que les bienfaits de la diversité au sein de ses équipes de travail. « Il y a de la place pour tout le monde au sein de cette grande organisation. »
Elle rappelle qu’au Canada, de nombreuses femmes ont effectué des études de haut niveau et possèdent de multiples compétences. « Il en va de même des gens issus de la diversité. Nous ne pouvons pas nous passer de leur expertise. »
Elle espère que son implication au sein du R de Mais incitera de nombreux Canadiens et Canadiennes à s’enrôler, que ce soit dans la Force régulière ou la Réserve. « Être militaire, ça ne veut pas nécessairement dire aller se battre au front. Il y a tellement de métiers possibles dans la Réserve, que ce soit dans le domaine des renseignements, des services alimentaires ou de l’enseignement. Les possibilités sont infinies. »
Transition de carrière : se préparer financièrement
Votre sécurité financière est importante pour votre bien-être. Une situation stable, avec des ressources suffisantes, représente un objectif à atteindre ou à maintenir pour la paix d’esprit. Or, les militaires en transition de carrière changent de sources de revenus et risquent de subir une réduction de leur rémunération. Ils doivent trouver un revenu d’emploi régulier et suffisant pour couvrir leurs dépenses.
Pour cette raison, il est très important de comprendre les conséquences financières de la transition de carrière afin de vous préparer à l’évolution de vos revenus et maintenir votre qualité de vie dans le civil. Identifier l’écart de revenus pour préparer ses options financières et adapter son niveau de vie
Il faut connaître les conséquences financières de sa transition de carrière AVANT de l’entamer, surtout en identifiant l’écart entre les revenus militaires et les revenus civils anticipés. Ainsi, avant votre transition, il est important de connaître cet écart de revenus, mais surtout de bien l’analyser.
Vous devrez commencer par comparer les revenus totaux nets mensuels qui sont déposés dans votre compte courant avec ce qui sera déposé comme revenus nets de la ou des pensions militaires. Cet écart est probablement plus petit que vous ne le pensez car il n’y aura pas de retenues à la source des programmes sociaux sur votre revenu de pension.
Après avoir chiffré cet écart, vous serez alors en mesure de calculer le nombre d’heures de travail rémunérées au salaire minimum requis pour venir le combler. Cette information, très importante, est celle qui vous permettra de bien identifier et de contrôler les répercussions financières de votre transition sur le budget de la famille et sur votre niveau de vie.
En suivant cette démarche simple, vous diminuerez l’anxiété. Vous pourrez prendre les mesures nécessaires pour conserver la même qualité de vie que celle dont vous profitez au sein des Forces.
La transition est propre à chacun. Sa planification aussi. Un accompagnement personnalisé de votre conseiller financier à cette étape importante de votre vie apporte beaucoup: moins de stress, moins de temps de recherche en ligne et des oublis fâcheux.
PATRICE BERGERON Directeur général| 57e Ambulance de campagne
Il y a quelques semaines, la 57 e Ambulance de campagne a reçu la visite de membres des 17 e, 18 e et 19 e Ambulances de campagne ainsi que de l’adjudant-chef de la Réserve des Services de santé royaux canadiens, adjudant-chef Michael Fuentespina. Ils y présentaient une nouvelle méthode d’entraînement avec la technologie de la réalité virtuelle.
Dans une ère où la technologie redéfinit les frontières de l’apprentissage et de la préparation, les Forces armées canadiennes (FAC) se distinguent par leur adoption innovante de la réalité virtuelle (RV) dans les scénarios médicaux de combat et de milieux cliniques. Loin d’être un simple gadget technologique, ce développement marque une évolution significative dans la manière dont les soins médicaux sont enseignés et pratiqués. En effet, la RV s’impose comme un outil pédagogique ajoutant une dimension de réalisme crucial à la formation des militaires, et ce, à plusieurs égards.
L’un des principaux atouts de cette technologie est sa capacité à simuler avec précision les conditions et les urgences médicales que l’on rencontre en tant que membre des Services de soins de santé des FAC. En se plongeant dans des environnements virtuels réalistes, les apprenants peuvent expérimenter directement les stress et les pressions inhérents aux diverses situations médicales. Ce niveau d’immersion permet l’amélioration de leur jugement critique et leur prise de décision - des compétences indispensables sur le terrain.
Au-delà de l’aspect individuel, la réalité virtuelle offre également la possibilité de mener des exercices conjoints avec des collègues situés aux quatre coins du globe. Cette dimension de travail d’équipe à distance représente un avantage considérable pour le Canada, souvent appelé à opérer en coopération avec des alliés internationaux.
En juin prochain, plusieurs centaines de prestataires de soins de santé des FAC seront déployés en Lettonie. Ils devront mettre en pratiques leurs compétences et travailler de concert avec les membres des armées alliées. De là l’intérêt d’avoir recours à la RV afin d’accorder nos violons préalablement aux déploiements.
En termes d’efficacité et d’optimisation du temps, les avantages de la RV sont tout aussi primordiaux. Les sessions de formation en réalité virtuelle réduisent le besoin de préparer physiquement des espaces d›entraînement, de maquiller des acteurs pour simuler des blessures ou de ranger du matériel. De plus, l›utilisation judicieuse de cette technologie contribue à une gestion plus économe des ressources matérielles, permettant aux FAC de préserver
leur équipement médical pour les situations où il est réellement nécessaire.
Cet engagement envers la réalité virtuelle souligne la volonté des Services de soins de santé de rester à l’avant-garde de la technologie des milieux militaires et médicaux. En investissant dans des outils pédagogiques de haute technologie, ils améliorent non seulement la qualité de la formation médicale, mais s’assurent également que les membres soient préparés de la manière la plus complète et réaliste possible aux défis auxquels ils peuvent faire face.
En conclusion, l’intégration de la réalité virtuelle dans les scénarios médicaux des FAC représente une avancée remarquable dans la formation des militaires. Par son réalisme, son efficacité et sa capacité à améliorer le jugement critique et la prise de décision, la RV s’impose comme un atout à la préparation médicale moderne, prête à répondre aux exigences du combat et au-delà.
Le jeudi 13 juin, à 13 heures, l’état-major d’Éducation et formation en seconde langue officielle de l’Armée canadienne (ÉFSLO AC) invite tous les militaires à l’ouverture officielle du Centre d’études et de ressources de l’Armée, à la garnison Saint-Jean.
Vous y découvrirez une foule de ressources pour l’apprentissage des langues secondes.
Les personnes habituées de l’édifice Méga à Saint-Jean connaissent certainement le Centre des ressources qui occupe le local D-200, dans le secteur bleu. Sa vocation a connu de nombreux bouleversements au cours des années et jusqu’à tout récemment, son accès était réservé exclusivement aux étudiants de l’École de langues des Forces canadiennes – Détachement Saint-Jean (ÉLFC – Det Saint-Jean). Or, une section nouvellement aménagée est maintenant à la disposition de tous les militaires.
Officiellement nommée « Centre d’études et de ressources – Zone de l’Armée », cette section vise à donner aux militaires canadiens de la région la possibilité de se procurer des ressources pour soutenir leur apprentissage en langue seconde. Ainsi, livres, magazines, ouvrages de référence, postes de travail, coin lecture et plus encore sont mis à la disposition des militaires. Plusieurs ressources peuvent être empruntées au moyen d’un service de prêt fort convivial, l’emprunt libre.
L’état-major d’ÉFSLO AC est l’instigateur de ce projet, qui n’aurait pas été possible sans la collaboration de l’ÉLFC – Det Saint-Jean. Les deux organisations ont sensiblement le même mandat, soit rehausser la capacité linguistique des militaires en les soutenant dans leur apprentissage d’une seconde langue tout au long de leur carrière et, ultimement, favoriser la réussite des opérations avec une force suffisamment bilingue.
L’ÉFSLO AC croit fortement aux livres comme porte d’entrée pour favoriser et faciliter l’apprentissage d’une langue seconde. C’est avec beaucoup d’enthousiasme qu’il s’est porté acquéreur et garant de la nouvelle section, un espace vaste et lumineux, propice à l’étude. L’EFSLO AC espère pouvoir enrichir
continuellement la collection de livres, au moyen d’achats qu’il fera lui-même en fonction des besoins et des suggestions des utilisateurs et utilisatrices et aussi avec des dons. L’ÉFSLO AC souhaite également que le Centre devienne un lieu privilégié pour faire la promotion des deux langues officielles.
Venez en grand nombre découvrir ce que le Centre d’études et de ressources – Zone de l’Armée peut vous offrir à l’occasion de son ouverture officielle. Des invités d’honneur, dont le commandant intérimaire du Groupe de soutien de la 2e Division du Canada, lieutenant-colonel Enrico Pelle, et l’écrivaine montréalaise Anita Anand (non, pas l’ancienne ministre de la Défense, une autre !), seront
présents. Forte de la publication récente de son premier roman « Une convergence de solitudes » qu’elle a écrit en anglais et traduit elle-même, étant aussi traductrice et professeur de langue, Mme Anand témoignera de la richesse du bilinguisme.
Le Centre d’études et de ressources – Zone de l’Armée est situé dans le Centre des ressources de l’ÉLFC – Det Saint-Jean, dans le secteur bleu de la Méga, au local D-200. Il est ouvert du lundi au vendredi, de 8 h 30 à 16 h.
Information : EFSLO_AC@forces.gc.ca
Pour donner livres et jeux : EFSLO_AC@forces.gc.ca
Pour lire une critique de Une convergence de solitudes
C’est le 25 avril, au mess Patriote de la Garnison Saint-Jean, que s’est tenue l’édition printanière de l’activité TGIT international ( Thank God it’s Thursday ), organisée par le Détachement Saint-Jean de l’École de langues des Forces canadiennes. Encore une fois, les saveurs internationales étaient au rendez-vous !
L’équipe de cuisiniers des Services alimentation de la garnison Saint-Jean a préparé des plats à partir des recettes fournies par les militaires étrangers, inscrits au Programme d’instruction et de coopération militaires. Plusieurs militaires et employés civils en ont profité pour échanger avec les étudiants, découvrir leur culture et les mets traditionnels de leurs pays.
Le 29 avril, au manège Sallaberry, à Laval, une cérémonie de passation de commandement a été effectuée au 4e Bataillon, Royal 22e Régiment. Lieutenant-colonel Carl-Antoine Chaktoura a remis le commandement de l’unité au lieutenant-colonel Réginald Obas. Au cours de la cérémonie, adjudant-chef Éric Rousseau, sergent-major, a remis le bâton de commandement à adjudant-chef Éric Ruel.
Que ce soit pour :
• Mandat BGRS, accepté
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Notre équipe attentionnée est à votre service!
205-201, rue Principale Est, Farnham 450 293-6678
630, rue Claude-de-Ramezay, Marieville 450 460-7101
Le samedi 27 avril, dans les locaux de la Légion royale canadienne filiale 99 à Cowansville, s’est tenu la 3e édition du Salon des vétérans. Son objectif était de mieux faire connaître les organismes facilitant la transition de la vie militaire à la vie civile et offrant de l’aide aux militaires retraités.
Plusieurs exposants étaient présents, comme le Centre de ressources pour les familles des militaires, Anciens Combattants Canada, Soutien social blessures de stress opérationnel (SSBSO), le Fonds du Souvenir, la Fondation québécoise des vétérans, le Chapitre Fort Saint-Jean et la caisse Desjardins des militaires. L’activité a attiré de nombreux visiteurs.
Des membres de l’équipe des Programmes de soutien du personnel (PSP) ont participé le 7 mai à l’Opération MAISON NETTE à la garnison Saint-Jean. Se déroulant jusqu’au 31 mai et organisée par l’équipe de la coordination de la garnison, l’activité vise à ramasser les détritus et les branches cassées qui se sont amassées sur le site au cours de la saison froide. « Il s’agit d’une belle occasion pour prendre l’air, bouger entre collègues et faire notre part pour améliorer notre lieu de travail », a rappelé Jean-Philippe Daoust-Guernon, responsable de l’équipe des PSP.
Les Services aux familles de la région de la capitale nationale, une division des Services de bien-être et morale des Forces canadiennes, viennent tout juste de publier leur guide d’accueil. Il contient une foule d’informations pour vous aider à préparer votre déménagement, vous installer, établir des liens dans votre nouvelle communauté et vous y épanouir en famille dans la région.
Consulter le Guide d’accueil
avez perdu un être cher dernièrement ?
Le programme ESPOIR vise à offrir un soutien social aux membres et aux familles qui sont touchées par la perte d’un être cher ayant servi dans les Forces armées canadiennes (membre actif ou retraité de la Force régulière ou de la Réserve). Des bénévoles, qui ont aussi subi la perte d’un être cher, comprennent la situation, écoutent sans jugement et font part de leur propre expérience. Ils vous offriront un soutien continu et de l’éducation en matière de deuil afin que vous puissiez mieux comprendre le processus et développer vos stratégies d’adaptation.
| La Feuille d’érable
La Cour fédérale accepte l’avis proposé du recours collectif pour racisme systémique dans les Forces armées canadiennes (FAC).
Le 2 avril 2024 la Cour fédérale a approuvé l’avis de règlement proposé concernant le recours collectif des membres actuels et anciens des FAC qui ont été victimes de discrimination ou de harcèlement fondés sur la race dans le cadre de leur service militaire.
Le règlement proposé prévoit des indemnisations individuelles, la possibilité de participer à un processus de démarches réparatrices, ainsi que d’autres mesures systémiques visant à améliorer la culture organisationnelle et les systèmes dans le but de combattre et d’éliminer la discrimination et le harcèlement fondés sur la race au sein des FAC.
Une audience visant à déterminer si le règlement proposé est juste, raisonnable et dans l’intérêt des membres du groupe sera tenue le 16 juillet 2024 à Halifax, en Nouvelle-Écosse.
Pour en savoir plus sur l’entente de règlement proposée, visitez le site Web du recours collectif ou composez le 902 420-3322.
Le samedi 15 juin aura lieu l’Assemblée générale annuelle du Centre de ressources pour les familles de militaires (CRFM) - Région Montréal. L’événement se tiendra au point de service la garnison Saint-Jean, entre 10 h et 13 h, et s’adresse aux militaires, vétérans, conjoints et leurs enfants. Le CRFM invite les familles à passer un moment convivial avec leurs pairs, tout à fait gratuitement. Animateurs, jeux de société, jeux géants et plus seront au rendez-vous. Un camion de rue servira le repas. Apportez votre nappe pour pique-niquer ! Vous devez vous inscrire avant le 12 juin, à midi sur le portail du CRFM.
Plusieurs sièges sont disponibles au sein du conseil d’administration. Le CRFM invite les membres de la communauté militaire intéressés à faire une différence et à contribuer à la prise de décisions à déposer leur candidature avant le 29 mai, à midi.
Vous déménagez en cette période des affectations?
Nous avons des solutions hypothécaires pour la vie de militaire.
Pour en savoir plus, consultez la page bmo.com/sbcdc/periodedesaffectations.
* Des modalités s’appliquent.
Les 23 et 24 juin aura lieu le Spectacle aérien international de Bagotville (SAIB). Il y aura des expositions d’avions au sol, de nombreux kiosques sur l’aviation ainsi que plusieurs démonstrations aériennes, toutes plus époustouflantes les unes que les autres. Présenté pour la première fois en 1953, le SAIB s’est bâti au fil des
ans une réputation enviable partout en Amérique du Nord. Membre de l’International Council of Air Shows, il s’est distingué à plusieurs occasions au niveau de la promotion et du marketing et il a remporté de nombreux prix lors du congrès annuel de l’organisation qui se tient chaque année à Las Vegas. Pour information
Photo : SAIBÀ la garnison Saint-Jean, deux employés des Programmes de soutien du personnel (PSP), Marilyn Duchesne, spécialiste de la Promotion de la santé, et Philippe Laplante, spécialiste en reconditionnement physique, ont organisé une activité spéciale pour 84 candidats du peloton de reconditionnement physique de l’École de leadership et de recrues des Forces canadiennes.
Organisée dans le cadre de la Semaine de la santé mentale, l’activité a eu lieu le 9 mai et visait à offrir un moment de détente et de cohésion aux candidats. Les participants ont eu l’opportunité de se mesurer à leurs pairs lors d’un parcours à l’aveugle pendant lequel ils étaient guidés par leur équipe, lors de la construction d’un pont de matelas et lors d’un jeu-questionnaire. À la fin de l’activité, tous ont pu déguster des boissons sans alcool offertes par CANEX.
d’excellence en innovation 2023 des SBMFC
Pour sa recherche visant à mieux comprendre l’état initial des candidats de l’ELRFC, ce qui a mené à la mise en place d’un programme de préentraînement destiné aux personnes s’enrôlant dans les FAC
Nicolas Hilaréguy 2 GPRC
Médaille du service spécial –Ranger
Pour quatre années de service honorable auprès des Rangers canadiens et y avoir exécuté trois exercices de patrouilles.
Certificat pour 15 années de service
Pièce du commandant du CMR Saint-Jean pour son importante contribution au programme du Collège
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1683 : la Nouvelle-France est menacée. Les Iroquois attaquent sans répit les villages français sur le territoire. Les colons, malgré leur courage, sont trop peu nombreux pour se défendre seuls. Le gouverneur Le Febvre de La Barre lance donc un appel à l’aide à la mère-patrie. Le roi Louis XV autorise l’envoi d’un premier contingent de 150 hommes des « troupes franches de la Marine ». Ces effectifs, totalement indépendants du ministère de la Guerre, sont levés et entretenus dans les principaux ports pour servir à diverses expéditions maritimes. Ils relèvent donc du ministère de la Marine et n’appartiennent à aucun régiment, d’où l’appellation « franches ». Leur mission en Nouvelle-France est claire : établir une armée permanente capable d’assurer la défense de la colonie.
Dès leur arrivée en Nouvelle-France, les soldats sont confrontés à leur nouvelle réalité. Rapidement, ils comprennent que les tactiques européennes comme la bataille rangée ne leur seront d’aucune utilité face aux embuscades et aux attaques éclair des Iroquois. Ils ajustent ainsi leurs tactiques de guerre pour tenir tête à leurs
adversaires. Mais ils doivent également faire face à un autre ennemi : le climat ! La neige et le froid mordant de l’hiver les obligent à troquer, entre autres, le justaucorps pour le capot de laine, le chapeau pour la tuque et le soulier de cuir pour le mocassin.
Dans le but d’assurer la relève, les officiers sont recrutés parmi les habitants de la colonie, selon le mérite et la recommandation des officiers supérieurs, une nouveauté pour l’époque ! Les troupes sont envoyées dans les garnisons comme Québec, Montréal et Trois-Rivières, mais également dans les postes plus éloignés comme au fort Saint-Jean. À l’aube de la guerre de Sept Ans (1756-1763), c’est environ 2 000 soldats qui se trouvent
ainsi sur le territoire. Les compagnies qui sont stationnées au fort Saint-Jean assurent, quant à elles, le ravitaillement des troupes. En août 1760, face à l’armée britannique qui approche, les soldats français incendient le fort et se replient vers Montréal. Quelques jours plus tard, Montréal capitule à son tour, ce qui scelle le sort de la Nouvelle-France.
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Vivez une expérience immersive inoubliable avec l’École du soldat en Nouvelle-France
Les 25 et 26 mai prochains, plongez au cœur de l’histoire militaire du 18e siècle au Musée du Fort Saint-Jean, situé sur le site du Collège militaire royal de Saint-Jean. Près de 150 passionnés d’histoire vous donnent rendez-vous afin de vous faire vivre la vie des militaires en Nouvelle-France.
Exercices militaires, tirs de fusil et animations historiques vous attendent de 10 h à 17 h le samedi et de 10 h à 14 h le dimanche. De plus, ne manquez pas les spectaculaires escarmouches entre soldats français et britanniques qui auront lieu le samedi et le dimanche en début d’après-midi au parc Gerry-Boulet, adjacent au Collège militaire. Les activités sont gratuites pour tous et auront lieu même en cas de pluie !
Récemment, un ensemble de 19 cadets musiciens provenant des corps de cadets des trois éléments de Saint-Jean-sur-Richelieu et Farnham a participé au Festival de musique des cadets de la région de l’Est. Même si la majorité d’entre eux étaient novices, l’ensemble est revenu avec la mention argent.
« Depuis cinq ans, ces corps de cadets n’avaient plus de musique », explique capitaine Valérie Vincelette, directrice musicale. En 2023, la réserviste a accepté de prendre en charge la musique et a recruté près de 20 nouveaux cadets musiciens, dont la majorité n’avait jamais joué d’un instrument.
« Ils ont appris la lecture des notes, comment manipuler leur instrument, en jouer et combiner le rythme et la musique », raconte-t-elle, rappelant au passage que ces jeunes doivent aussi savoir marcher et jouer en parade. « D’octobre à mars, ils ont pratiqué deux heures les vendredis soir. En 36 heures, ils ont réussi à apprendre O Canada et Salut Général, en plus des pièces d’inspection et de défilé. Surtout, ils ont participé à un concours et ont très bien tiré leur épingle du jeu ! »
Pour vous joindre à l’une des musiques
• Escadron 613 Saint-Jean : 613aviation@cadets.gc.ca
• Corps de cadet de la Marine royale canadienne 168 Richelieu : 168marine@cadets.gc.ca
• Corps de cadets de l’Armée canadienne 2614 Farnham : 2614armee@cadets.gc.ca
• Corps de cadets de l’Armée canadienne 2595 Saint-Jean : 2595armee@cadets.gc.ca
Tenu à Drummondville, le Festival de musique des cadets de la région de l’Est rassemblait plus de 600 musiciens. « Ils devaient présenter une marche et deux pièces de concert. En très peu de temps, ils ont réussi à apprendre les rudiments de la musique, le code d’éthique de la scène, comment se tenir en concert et, surtout, la gestion du stress. » Les cadets étaient évalués sur leur performance, leur technique instrumentale, l’interprétation et la justesse du son.
En mars dernier, lors d’une cérémonie à Farnham, le commandant de l’Unité régionale de soutien aux cadets (Est), lieutenant-colonel Philippe Guidouin, a remis aux cadets une épinglette représentant leur mention argent. « Le commandant était très fier d’eux et moi aussi ! Ces cadets ont fourni une formidable prestation ! », conclut Capt Vincelette.
Maître de 2 e classe Antoine Legros évolue au sein du corps de cadets de la Marine royale canadienne 168 Richelieu depuis trois ans et y trouve plusieurs bénéfices.
Aujourd’hui âgé de 14 ans, Antoine est un passionné de musique. Il joue d’un instrument depuis l’âge de quatre ans. « De quatre à 12 ans, j’ai joué du piano. J’ai aussi appris à joueur du ukulélé.
Depuis mon entrée à l’école secondaire, je suis inscrit à la concentration musique. Actuellement, à l’école, je joue de l’euphonium, c’est-à-dire le tuba ténor. »
C’est sa mère qui lui a parlé de la possibilité de se joindre à un corps de cadets. Antoine a eu envie de faire un essai. « D’autant plus qu’elle m’a dit qu’on pouvait y faire de la musique ! »
Le test a été concluant, car l’adolescent est cadet depuis maintenant trois ans.
Antoine est autiste et il dit que faire partie d’une telle organisation l’aide beaucoup. « Cela me rassure dans mes relations sociales en plus de m’aider à gérer mon anxiété. » Lors des rencontres des cadets, il aime pratiquer l’exercice élémentaire (la drill). « Je trouve ça plaisant aussi de socialiser avec mes camarades. »
Il se sent très bien intégré au sein du groupe. « Tout le monde est très respectueux avec moi. Personne ne cherche à m’intimider. »
Avec l’ensemble de musique des cadets, Antoine est tromboniste. « Je suis content, car j’aime beaucoup le son de cet instrument. » Il termine en soutenant qu’il souhaite devenir musicien militaire. « Je suis persuadé que mon implication actuelle m’aidera à ouvrir plusieurs portes dans l’avenir. »
Une nouvelle série de ressources sur la prévention du suicide – créées pour et par les vétérans et les membres de leurs familles – est maintenant disponible pour aider à soutenir vos proches et vousmême, de la façon qui vous convient le mieux.
Consultez ces outils à: atlasveterans.ca/prevention-du-suicide
La situation économique actuelle est particulièrement difficile pour plusieurs familles. Les frais d’épicerie et d’hébergement ont explosé au cours des dernières années. Les taux d’intérêt demeurent quant à eux élevés. Isabelle Côté, conseillère financière à la Financière SISIP, nous partage quelques trucs pour aider à boucler les fins de mois.
Le magasinage annuel des assurances maison et assurances vie peut être fort utile pour économiser. « C’est la meilleure chose à faire pour s’assurer d’avoir la meilleure protection, au meilleur prix. »
À compter de 50 ans, tous les citoyens peuvent devenir membre de la FADOQ et ce, pour 25 $ par année. « En étant membre de cette fédération, vous pouvez obtenir des rabais allant jusqu’à 24 % sur les assurances vie, maison et automobile. Dans certains cas, les franchises lors de réclamations sont annulées. » Mme Côté indique que l’adhésion permet aussi d’obtenir des rabais dans divers commerces et services.
Isabelle Côté poursuit en mentionnant qu’encore trop d’employés de la Défense nationale ignorent les avantages qu’ils ont en adhérant gratuitement à la carte CFOne. « En plus d’accumuler des points lors des achats chez CANEX, les détenteurs de cette carte ont accès à d’importants rabais sur l’achat de voyages ou sur les des frais d’hébergements dans certains hôtels. »
D’autres commerces tels que des restaurants et magasins octroient des rabais aux détenteurs de cette carte. « Les économies sont aussi possibles lors de visites dans des musées, diverses attractions et lors de participation à des activités de loisirs de toutes sortes au Canada. »
De plus en plus de bannières proposent des cartes de points qui peuvent être avantageuses. « Cela ne donne rien toutefois d’en avoir plus que deux. Cela ne fait qu’éparpiller nos dépenses et c’est plus long à obtenir des avantages. Il est préférable d’accumuler le maximum de points dans un minimum de temps pour réaliser de véritables économies. »
On ne s’en sort pas. Tous les spécialistes en économie s’entendent pour dire qu’un budget permet de mieux planifier les dépenses. « Souvent, les clients me disent qu’ils détestent faire cela parce qu’ils se sentent restreints. Je réponds toujours que c’est plutôt le contraire. Quand on sait le montant réel que nous aurons en surplus à la fin du mois, on a la liberté de choisir les dépenses superflues que nous pourrons effectuer. »
Les familles militaires peuvent profiter des services de la Financière SISIP pour établir leur budget et discuter des diverses possibilités financières qui s’offrent à eux. « Les employés civils de la Défense et les citoyens peuvent quant à eux s’adresser aux différentes associations coopératives d’économie familiale (ACEF) régionales qui pourront les aider à peu de frais. »
La conseillère financière poursuit en soutenant qu’une fois par année, il est bon de s’assurer que les différents forfaits auxquels nous adhérons correspondent toujours à nos besoins. « Cela permet aussi de comparer les coûts mensuels des différentes compagnies et de renégocier nos forfaits si nécessaire. Les fournisseurs de services d’Internet, de télévision et de téléphones modifient régulièrement les offres en raison de la concurrence. Il est bon de comparer le service pour lequel nous payons avec celui des autres compagnies. Moi, je réussis souvent à obtenir de meilleures offres pour un moindre coût. »
Les abonnements aux plateformes numériques de diffusion telles que Netflix, Crave, YouTube ou Tou.TV peuvent aussi devenir coûteux. « Le problème, c’est que le paiement mensuel de ces services est automatique, à partir de notre compte bancaire ou de notre carte de crédit. Souvent, nous ne consultons pas nos factures virtuelles et les paiements passent sur notre compte sans qu’on s’en rende compte. Mais à la longue, cela peut créer des trous dans notre budget. »
Mme Côté suggère de se questionner régulièrement sur le nombre de plateformes numériques auxquelles nous sommes abonnés. « On ne peut pas écouter tous les films et séries qu’elles nous proposent. Y aller en rotation avec les abonnements permettrait sûrement d’éviter des dépenses inutiles. »
Même si la nourriture est essentielle, les prix des produits alimentaires ont grimpé en flèche depuis la pandémie de la COVID-19. « C’est pourquoi je suggère aux gens de regarder les circulaires de toutes les bannières pour s’assurer d’acheter au meilleur prix possible. Préparer un menu de la semaine en fonction des rabais offerts à l’épicerie et une bonne façon de bien s’alimenter sans défoncer le budget. »
Les produits de marques maison peuvent quelquefois s’avérer économiques. « Il y en a de plus en plus qui ressemblent à s’y méprendre au produit d’origine, mais qui sont vendus moins cher. Cela vaut la peine de faire des essais pour déterminer ceux qui en valent vraiment le coup. »
Le couponnage peut sembler une tâche ardue pour plusieurs personnes. Il est toutefois prouvé que cette méthode permet de réaliser d’importantes économies sur le panier d’épicerie. « Certaines bannières en alimentation acceptent aussi les prix proposés par la concurrence. Il ne faut donc pas hésiter à réclamer ces rabais à la caisse. »
Il existe de nombreuses applications pour vous aider à faire des achats futés. « Une petite recherche sur Internet vous permettra d’identifier celles qui conviennent le mieux à votre style de vie », explique Isabelle Côté.
• Pour dénicher les meilleurs rabais : les applications qui proposent de consulter toutes les circulaires vous permettront aussi de trouver le commerce où l’article que vous recherchez est le moins cher.
• Pour l’épicerie : prenez le temps de jeter un coup d’œil sur l’application de votre épicerie avant de vous rendre en magasin. Il y a parfois des rabais éclair exclusifs qui peuvent être très intéressants, à condition de vous en tenir aux produits dont vous avez besoin.
• Pour réduire le gaspillage alimentaire : plusieurs chaînes d’épiceries, de restaurants et de commerces liés à l’alimentation utilisent des applications pour vendre au rabais des produits qui sont près d’atteindre la date de péremption.
• Pour ne plus découper de coupons : des applications existent aussi à cette fin !
Actuellement, le taux d’intérêt des cartes de crédit telles que Visa et Mastercard varie entre 19 et 24 %. Pour les cartes de crédit de magasins, le taux d’intérêt moyen est de 29,9 %. « Il est bon de planifier un remboursement rapide de ce que l’on porte à notre carte de crédit si on ne veut pas devoir débourser d’importances sommes. » Même la marge de crédit est à éviter puisque les taux d’intérêt ont beaucoup augmenté et peuvent aller jusqu’à 14 %. »
Certaines institutions offrent une deuxième ou une troisième chance au crédit. Isabelle Côté suggère fortement de s’en tenir loin. « Leurs taux d’intérêt sont si élevés que les gens qui empruntent chez eux ont de la difficulté à voir la fin du remboursement. »
D’autres économies peuvent être faites au quotidien en apportant des changements dans notre mode de vie. « L’hiver, juste en baissant le thermostat de deux degrés, on peut faire diminuer la facture d’électricité. L’été, étendre son linge à l’extérieur au lieu d’utiliser la sécheuse est aussi une façon judicieuse de sauver des sous. »
Du côté des transports, il peut être plus avantageux d’utiliser les transports en commun pour se rendre au boulot plutôt que de prendre son automobile. « En plus, cela permet souvent d’éviter les bouchons de circulation », conclut-elle.
| Marie-France Brunelle, spécialiste – Promotion de la santé
Combien de fois vous est-il arrivé de rencontrer des collègues, des amis ou des membres de votre famille qui vous ont dit que l’hiver avait été difficile sur le moral et qu’ils se sentaient fatigués ou qu’ils manquaient d’énergie ? Les beaux jours se pointent à l’horizon. Profitez bien du printemps de tout ce qui vient avec cette saison du renouveau !
Elle augmente notre production de sérotonine, « l’hormone du bonheur ». Tout en vous protégeant de façon sécuritaire, l’exposition au soleil permettra à votre corps de produire naturellement de la vitamine D.
Consommez des aliments riches en eau, comme les légumes et les fruits.
Selon Santé Canada, pour rester bien hydraté, les adultes devraient boire quotidiennement environ deux litres de liquides et les enfants, un litre. Boire suffisamment aide notamment à la digestion, en plus de permettre d’être plus concentré et d’avoir plus d’énergie.
L’Organisation mondiale de la santé recommande aux adultes de faire 150 minutes d’activités modérées ou 75 minutes d’activités intenses par semaine. Allez-y pour la marche, le vélo, le soccer, le tennis, la course à pied ou ce que vous voulez. L’important, c’est d’être actif !
En vous basant sur le guide alimentaire canadien, composez vos repas de fruits et/ou légumes en abondance, d’aliments protéinés (volaille, poissons, fruits de mer, œufs, haricots, etc.) et de produits céréaliers.
Évitez de sauter des repas et mangez de façon régulière, en respectant votre faim. Ajoutez de saines collations, riches en protéines et en glucides, mais faibles en gras saturés, en sel et en sucre. Cela vous aidera à maintenir votre énergie tout au long de la journée.
Ces conseils vous semblent redondants ? Certes, mais de se les faire rappeler n’est certainement pas une mauvaise chose ! Les saines habitudes de vie sont primordiales pour la santé physique, mais surtout pour maintenir une bonne santé mentale. Bon printemps à tous et n’oubliez pas que l’été arrive à grands pas !
Ils ont tous les deux travaillé au 34 e Bataillon des services (34 Bn S), mais ce que le vétéran Jean-François Ross et le caporal Rémi Gauthier-Savard ont surtout en commun est leur grand intérêt pour les automobiles. À ce sujet, les deux complices publient sur une base régulière des chroniques dans le journal Servir .
D’aussi loin qu’il se souvienne, le caporal (ret) Jean-François Ross a toujours eu une réelle passion pour les autos. « À l’école secondaire, nous devions lire un livre et faire une présentation orale devant la classe. Moi, j’ai choisi le Guide de l’auto de Jacques Duval et la professeure a accepté », lance-t-il en riant. Il ajoute que son intérêt s’est accentué à l’achat de son premier véhicule.
Au cours de sa carrière militaire, Cpl (ret) Ross a été muté un peu partout au Canada. Son principal métier a été celui de chauffeur de camion. C’est lors de son passage en Saskatchewan, au début des années 2000, qu’il a communiqué avec le rédacteur en chef du journal francophone L’Eau vive pour lui proposer d’écrire des chroniques automobiles sur une base régulière. « Ma proposition a été acceptée et par la suite, j’ai même eu l’opportunité de participer à une émission de radio francophone saskatchewanaise. »
C’est à son retour au Québec, en 2003, qu’il a proposé ses écrits au journal Adsum, à la Base Valcartier. L’année suivante, Servir emboîtait le pas. « Je suis content, car encore aujourd’hui, le journal Servir continue de publier mes chroniques. »
Au moment de prendre sa retraite militaire, Cpl (ret) Ross œuvrait au 34 Bn S, au site de Saint-Hubert. C’est là qu’il a fait la rencontre du Cpl Rémi Gauthier-Savard. « J’ai rapidement compris que tout comme moi, il était un mordu d’automobile. J’ai pensé qu’il aurait sans doute du plaisir à écrire des chroniques lui aussi. »
Pour Cpl Gauthier-Savard, l’offre de suivre les traces de son frère d’armes a été une opportunité incroyable. « J’étudie actuellement en commerce automobile dans le but de devenir
journaliste automobile, j’ai donc accepté cette opportunité sans hésiter »
Depuis, les deux chroniqueurs publient en alternance dans le Servir. La première chronique du Cpl Gauthier-Savard a été publiée le 11 octobre 2023. Ils abordent le domaine sous deux angles différents. Jean-François Ross propose des critiques de divers véhicules alors que son complice traite de l’entretien, du processus d’achat et tout ce qui entoure la possession d’un véhicule. « Je suis soucieux de tout faire pour prolonger la vie d’un véhicule afin de le garder le plus longtemps possible. J’aime vulgariser l’information dans le but de rejoindre tout le monde, pas uniquement les passionnés d’automobile. »
Très motivé à devenir un spécialiste du milieu automobile, c’est cette raison qui a poussé Cpl Gauthier-Savard à étudier à l’Automotive Business School of Canada, à Barrie, en Ontario. « Il n’y a pas meilleur endroit en Amérique du Nord pour apprendre sur ce domaine, c’est une école de passionnés, des gens motivés à faire avancer l’industrie automobile. »
Questionné concernant le type de véhicule qu’il préconise, M. Ross soutient qu’actuellement, il vaut mieux continuer avec le moteur à essence ou choisir un véhicule hybride. « Pour me convaincre d’opter pour un modèle uniquement électrique, il va falloir que les constructeurs automobiles développent des batteries avec une plus grande autonomie et qui ne perdent pas de leur efficacité par temps froid », soutient Jean-François Ross.
Cpl Gauthier-Savard indique pour sa part que s’il devait acheter un véhicule en 2024, il serait très certainement électrifié. « Je crois sincèrement au bienfait de l’électrification, autant pour les consommateurs en réduisant le coût de possession, que pour aider la planète
en réduisant globalement nos émissions de gaz à effet de serre. » Et pour ceux qui ont à cœur la protection de l’environnement, Cpl GauthierSavard rappelle qu’il demeure plus écologique d’entretenir son véhicule et de le garder le plus longtemps possible, et ce, peu importe sa motorisation. « Les véhicules d’aujourd’hui sont meilleurs que jamais. Avec le prix des véhicules neufs qui a explosé ces dernières années, il n’y a que de bonnes raisons d’entretenir sa voiture afin de la faire perdurer dans le temps », conclut Cpl Gauthier-Savard.
Pour consulter les différentes chroniques auto
Travailleuse sociale au Centre de ressources pour les familles des militaires (CRFM) de la région de Montréal, Karyne Michaud nous rappelle qu’elle et ses collègues sont là pour accompagner les familles militaires avec leurs petits et grands défis.
Mme Michaud est membre de l’équipe psychosociale du CRFM depuis deux mois. Elle a profité de la Semaine nationale de la santé mentale, qui avait lieu du 6 au 12 mai, pour expliquer aux membres des familles militaires l’importance d’aller chercher de l’aide s’ils en ressentent le besoin ou s’ils sont préoccupés par leur santé mentale. « Nous sommes là pour les aider ou les orienter vers un service qui respecte leurs besoins, leurs valeurs et leurs préférences. »
Dépendamment des problématiques, le CRFM offre des rencontres individuelles, de couple ou de groupe. Des ateliers de prévention et de sensibilisation sur différents thèmes sont aussi tenus à différentes périodes de l’année.
Mme Michaud indique que l’anxiété est une des principales raisons pour lesquelles les gens consultent. « Les confinements imposés par la pandémie de COVID-19 ont été difficiles à vivre pour plusieurs personnes et ont fait monter en flèche leur degré d’anxiété. Deux ans plus tard, la situation perdure. »
Les déploiements à long terme sont également un facteur engendrant du stress et de l’anxiété. « Il est possible pour les proches des militaires de venir nous rencontrer et d’en discuter. Nous sommes là pour les aider et leur donner des outils pour mieux gérer les moments anxiogènes. »
La dépression et les difficultés conjugales sont aussi parmi les raisons pour lesquelles la clientèle du CRFM demande de l’aide psychologique. « Nous sommes également en mesure de soutenir les familles dont les enfants éprouvent des difficultés à l’école. »
Mme Michaud souligne qu’il est possible d’obtenir des consultations aux points de service de Montréal, Saint-Hubert,
Saint-Jean et Sherbrooke. « Nous offrons aussi des services en mode virtuel à ceux qui ne peuvent se déplacer. » L’approche orientée sur les solutions et l’approche cognitivecomportementale sont les principales techniques d’intervention des travailleurs sociaux du CRFM de la région de Montréal. Karyne Michaud se dit privilégiée de pouvoir aider les gens et partager des moments de réflexion avec eux. « Quand ils apprennent quel est mon métier, bien des personnes me disent que ce n’est pas un travail facile. Mais, c’est tout le contraire ! C’est un cadeau de pouvoir accompagner les gens et de les voir grandir. Je les remercie de me partager leur richesse intellectuelle et leur confiance émotionnelle. Ils m’aident à devenir une meilleure intervenante, mais aussi une meilleure personne. »
Veuillez noter que ces services sont offerts aux militaires de la Force régulière et de la Réserve ainsi qu’aux vétérans et aux membres de leur famille. Les parents de militaires et de vétérans peuvent également y avoir accès lorsque leur enfant est absent (cours, déploiement, exercices), blessé, malade, décédé ou lorsqu’ils sont une personne à charge de ce militaire/vétéran.
Pour joindre une intervenante à l’accueil psychosocial
Saint-Hubert : 450 462-8777 # 6821
Saint-Jean : 450 358-7099 # 2917
SvcPersCRFMSoutienPsyStJean@ forces.gc.ca
L'équipe des Programmes de soutien du personnel de la région de Montréal offre une vaste gamme de services aux membres de la communauté militaire et aux citoyens. Profitez-en !
L’équipe des sports militaires est à la recherche de golfeurs et golfeuses pour prendre part aux qualifications locales qui auront lieu les 10 et 11 juin, au club de golf Vallées-des-Forts, à Saint-Jean-sur-Richelieu.
Les militaires sélectionnés représenteront la Région Montréal lors du Championnat régional de golf des Forces canadiennes qui aura lieu du 22 au 25 juillet, à Saint-Jean-sur-Richelieu.
Les militaires intéressés doivent s’inscrire avant le 30 mai.
La course des PSP se déroula le jeudi 20 juin au parc du MontRoyal. Les militaires et les employés civils de la Défense nationale (fonction publique et Fonds non publics) sont invités à y participer en grand nombre. Le parcours de 6 km pourra être effectué à la course ou en marchant.
Une navette sera offerte aux participants. Elle quittera la garnison Montréal à 7 h 30 afin de se rendre au point de départ de l’activité. Le retour est prévu vers midi. Une séance de yoga et de mobilité aura lieu après la course pour permettre aux participants de bien détendre leurs muscles avant de poursuivre leur journée.
Je suis fier de vous servir !
C’est par l’intermédiaire de mon beau-frère que j’ai connu les Programmes de soutien du personnel de la garnison Saint-Jean et, plus particulièrement, le département du conditionnement physique et du sport. J’y ai entre autres retrouvé l’esprit que je recherchais au sein d’une équipe de travail. J’adore aussi les possibilités que mon boulot auprès des militaires m’offre.
Au début de l’année 2023, je suis devenu coordonnateur du conditionnement physique et du sport. Je découvre maintenant un nouvel aspect du métier et j’aime beaucoup ce nouveau travail.
Évoluer auprès des militaires est très motivant. Je trouve gratifiant de savoir que mon équipe et moi jouons un rôle dans la mise en forme des futurs hommes du rang et officiers. Je suis souvent impressionné par la progression des candidats de l’École de leadership et de recrues des Forces canadiennes au long des neuf semaines de leur formation.
Dans mes temps libres, j’aime pratiquer différents sports. Je suis un passionné de golf et de hockey. J’adore aussi cuisiner, recevoir et écouter un bon film pour relaxer. En plus, je suis un redoutable joueur de jeux de société. À l’automne, je deviendrai l’heureux papa de mon premier enfant, un garçon. Un défi que j’ai très hâte de relever. »
Philippe Daneau
Coordonnateur en conditionnement physique, s’est joint aux PSP en juin 2019
Le département des loisirs communautaires de la garnison Saint-Jean a participé les 4 et 5 mai au Salon d’été de Saint-Jean-sur-Richelieu dans la section Tourismes, plein air et loisirs.
Dans un premier kiosque, les membres de l’équipe ont présenté leurs services aux visiteurs, dont la location de plateaux sportifs et d’équipements plein air, les cours de groupe, les sorties plein air, les clubs récréatifs et les stationnements pour VR. Le deuxième kiosque visait pour sa part à présenter le camp de jour Plein Soleil.
Plusieurs visiteurs se sont montrés très intéressés par la tente et la planche à pagaie, deux équipements disponibles à la boutique plein air. Une expérience à renouveler l’année prochaine !
Numérisez le code QR pour accéder aux différentes plateformes des PSP !
Comme le veut la tradition, les performances athlétiques des étudiants du Collège militaire royal de Saint-Jean (CMR Saint-Jean) ont été soulignées en grande pompe lors du Gala du mérite sportif. L’événement, organisé par l’équipe des Programmes de soutien du personnel (PSP) du Collège, a été tenu le 9 mai.
Félicitations aux élèves-officiers et aspirants de marine qui se sont démarqués en sport au cours de l’année scolaire 2023-2024.
Cette année, l’invité d’honneur était l’ex-joueur de la Ligue nationale de hockey (LNH), Maxime Talbot, aujourd’hui entrepreneurconférencier. Il a débuté sa carrière professionnelle en 2005 avec les Penguins de Pittsburgh, où il a rapidement attiré l’attention grâce à son éthique de travail et son dévouement sur la glace.
Au fil de sa carrière, il a joué pour plusieurs équipes de la LNH, y compris les Flyers de Philadelphie, les Bruins de Boston et l’Avalanche du Colorado. Son moment le plus mémorable est survenu lors des séries éliminatoires de la Coupe Stanley en 2009. Lors du 7e match de la finale contre les Red Wings de Detroit, il a marqué deux buts cruciaux, aidant ainsi les Penguins à remporter la coupe.
Lors du gala, Maxime Talbot a entre autres rappelé aux futurs officiers l’importance du travail acharné, de la détermination et de l’engagement envers l’excellence, et ce, au travail comme dans la vie de tous les jours.
Les élèves-officiers et aspirants de marine étaient fébriles au cours de cette soirée. L’ex-joueur de la Ligue nationale de hockey, Maxime Talbot.Le choix des récipiendaires s’est fait en fonction des quatre piliers sur lesquels repose la formation des élèves-officiers et des aspirants de marine.
Les étudiants ont d’abord été sélectionnés par leur entraîneur pour leur performance sportive au sein des équipes représentatives des Remparts. Par la suite, ils ont été notés pour leurs résultats dans les trois autres piliers : militaire, académique et bilinguisme.
Ces récipiendaires ont su gérer efficacement leurs agendas académique et sportif, tout en répondant positivement aux exigences militaires et de bilinguisme.
Élève-officier Nicolas Cayer – soccer, élève-officier Nikita Khibirtov – judo, élève-officière Hannah Greer – hockey, et élève-officier Alex Labrie – cross-country, athlétisme et triathlon.
Ce prix reconnaît les réalisations exceptionnelles d’un entraîneur œuvrant auprès des équipes représentatives des Remparts.
Cette année, ce prix est remis à l’équipe d’entraîneurs de l’équipe de soccer.
Dans le cadre de partenariats avec différentes organisations, des étudiants du CMR Saint-Jean évoluent au sein d’équipes civiles. Ce prix honore l’étudiant-athlète le plus performant de son équipe.
Les athlètes en nomination étaient :
• Élève-officier Nicolas Cayer – soccer
• Aspirant de marine Nathan Charest –hockey
• Élève-officier Nikita Khibirtov – judo
• Élève-officier Alex Labrie – cross-country, athlétisme et triathlon
Les athlètes en nomination étaient :
• Élève-officière Hannah Greer –hockey
• Élève-officière Céleste Marois – taekwondo
• Aspirante de marine Alyssa Roberge – cross-country, athlétisme et triathlon
• Aspirante de marine Anouk Rousseau –ultimate frisbee
Ces prix honorent les étudiants-athlètes les plus performants des équipes représentatives des Remparts.
Pour une expérience gourmande et chaleureuse, le Resto Belgo vous accueille en salle à manger afin de déguster ses spécialités telles que le cochon braisé, la poutine et son fameux Crousti-Belgo (morceau de cochon braisé pané à la bière, servi avec mayo épicée maison).
Plusieurs plats prêts à emporter sont aussi disponibles au congélateur.
Belgo c’est cochon, depuis 15 ans!
Consultez le site web ou rendez-vous sur la page Facebook pour connaître les nouveautés ainsi que le menu traiteur pour vos événements festifs. restobelgo.com 153 rue Champlain, St-Jean-sur-Richelieu
Plus de 100 militaires ont accepté l’invitation de l’équipe des Programmes de soutien du personnel (PSP) de la garnison Montréal et participé au Triathlon annuel de l’organisation. L’événement a eu lieu le 24 avril au centre des sports.
Michael Maillet, coordonnateur des sports des PSP, et principal organisateur du Triathlon, est très satisfait du taux de participation. « Selon les commentaires que nous avons eus, il est clair que les militaires étaient contents de se retrouver dans le cadre de cette journée d’épreuves physiques. »
Le Triathlon comportait trois épreuves : 2 km au rameur, 5 km au vélo stationnaire et une course de 2,15 km. M. Maillet souligne qu’une nouveauté a été ajoutée pour cette édition. « Nous avons permis aux militaires de participer en solo ou en équipe de trois. » Soixante participants ont formé des équipes. « Avant le départ, chacun a choisi l’épreuve qu’il souhaitait effectuer. Cette façon de faire nous a permis d’attirer de nouveaux militaires. » Les 44 autres ont choisi d’effectuer les trois épreuves.
Les participants provenaient de différentes unités, notamment la 3e Unité de soutien du Canada, le 25e Dépôt d’approvisionnement des Forces canadiennes, le quartier général de la 2e Division du Canada et de la Force opérationnelle interarmées (Est) et trois unités du Groupe de soutien de la 2e Division du Canada, les Services techniques, les Services au personnel et le Service des technologies de l’information.
Capitaine Valérie Leone, du 34 e Groupe-brigade du Canada, est une athlète des plus résilientes. Une mauvaise expérience à une compétition de dynamophilie en avril ne l’a pas empêchée d’obtenir un mois plus tard les meilleurs résultats de sa vie.
Le 7 avril, Capt Leone était en Floride afin de participer à la plateforme de dynamophilie la plus importante au niveau international, le Ghost Clash III Le stress et quelques erreurs de sélection d’essais ont toutefois eu raison d’elle dès la première épreuve.
Pour l’athlète, cette brève expérience a tout de même été instructive. « Les compétitions internationales sont des opportunités, mais le but de ce sport est de démontrer notre force sur une plateforme, peu importe l’endroit et le niveau. »
La dynamophile est malgré tout très fière d’avoir été invitée à participer à cette compétition. « Ce sont mes performances obtenues en 2023 qui m’ont ouvert les portes. »
Capt Leone ne s’est pas laissé abattre pour autant. Le 5 mai, elle a participé à Pirates of the Platform, un championnat provincial en Alberta. « Plusieurs diront que c’est ma rédemption. J’y ai effectué les meilleures performances de ma vie avec un total de 510 kg sur les trois lifts avec un poids corporel de 58,1 kg. »
Alors que la saison estivale s’installe confortablement sur notre province, plusieurs Québécois choisissent de changer de véhicule. Que ce soit pour se procurer un nouveau véhicule familial ou la voiture de vos rêves, voici un guide pratique sur l’achat et la location d’une voiture neuve.
Le meilleur moyen de se préparer à l’achat d’un véhicule consiste à effectuer ses devoirs avant même de sortir de chez soi. En étudiant vos besoins, vous serez mieux en mesure d’identifier le bon type de véhicule sur lequel concentrer vos recherches. Ainsi, vos besoins présents et futurs en termes de mobilité seront comblés pour de nombreuses années. Avant de vous tourner vers un véhicule neuf, vous avez probablement envisagé un véhicule d’occasion. À ce sujet, je vous invite à revisiter ma chronique de janvier dernier portant sur
l’achat d’un véhicule usagé (voir les liens au bas de l’article).
À ce moment, un modèle précis vous est probablement tombé dans l’œil. Visitez des sites spécialisés en automobile afin d’en apprendre davantage sur les forces et les faiblesses de celui-ci. Au cours des derniers mois, mon collègue Jean-François Ross a analysé en détail des dizaines de modèles en vogue. Lors de vos recherches, vérifiez les coûts d’assurance et d’entretien, ceux-ci ont une incidence directe sur le coût de possession.
Le site du manufacturier est le meilleur endroit pour obtenir les plus récents détails sur les versions disponibles, l’équipement offert et
le prix. Vous pourrez construire votre modèle selon la version convoitée, la couleur et les options désirées. Le prix affiché en ligne ne pourra jamais être plus élevé en concession. Par exemple, si le concessionnaire désire facturer n’importe quel type de frais, ceux-ci doivent être identifiés clairement sur le site du constructeur. De plus, au Canada, il est interdit à un concessionnaire de vendre un véhicule neuf à un prix plus élevé que le prix de détail suggéré par le fabricant (PDSF).
Une fois que vos recherches auront été effectuées, il sera temps d’aller visiter un concessionnaire ou un point de service afin de voir le véhicule. Vous pourrez du même coup poser toutes vos questions. Il est primordial durant cette visite d’effectuer un essai routier afin de valider la position de conduite, la
disposition de l’habitacle, les commandes à bord, ainsi que la sensation derrière le volant. Vous vous apprêtez à vous engager dans d’importants paiements, et ce, pour de nombreuses années à venir, alors assurezvous d’être pleinement satisfait du produit.
À la suite de cet essai, le conseiller vous fera une offre écrite. Si le véhicule est en stock, il y a fort à parier qu’il vous sera possible de négocier. Des tapis d’hiver, un ensemble de pneus d’hiver ou des entretiens sans frais sont parmi les éléments que le marchand peut facilement ajouter à la transaction. La vente doit se faire sans pression et le prix doit être valide pour tout le mois courant. Prenez absolument un temps de réflexion afin de prendre la meilleure décision possible.
Au cours des jours qui suivent, n’hésitez pas à visiter diverses concessions de la même marque, à la recherche de l’offre la plus alléchante. Avec l’étendue des véhicules offerts sur le marché, d’autres produits de manufacturiers différents pourraient aussi vous intéresser.
Dans le monde des véhicules neufs, deux options s’offrent à vous ; l’achat et la location. Les deux options possèdent leurs avantages et leurs inconvénients. Selon votre situation, une option sera meilleure que l’autre.
Dans le cas de la location, cela est préférable si vous ne prévoyez pas garder le véhicule pour une longue période. La mensualité sera aussi moins élevée qu’à l’achat. Au terme du votre contrat, vous remettrez tout simplement les clés au concessionnaire. Le véhicule devra être dans un état raisonnable, sans dépasser le kilométrage prédéfini, sinon des frais pourraient être exigés. Par exemple, un pare-brise fissuré ou des dommages importants à la carrosserie ne seront pas considérés comme un usage normal. Un tel contrat ne devrait pas dépasser 48 mois, sans quoi vous devrez envisager sérieusement le remplacement des pneumatiques et des freins. De plus, au-delà de cette période, il est probable que le véhicule ne sera plus pleinement garanti. Finalement, selon le manufacturier, il peut être possible de racheter le véhicule à la fin du terme. La valeur résiduelle sera déterminée avant la signature du contrat.
Dans le cas d’un achat, vous ne serez pas limité quant au nombre de kilomètres à parcourir. De plus, vous serez libre de l’usage que vous ferez de votre véhicule et aurez la possibilité de le revendre. Cependant, le paiement mensuel sera plus élevé, alors attention à ne pas magasinez un prix par mois. Soixante-douze mois ou moins est une durée raisonnable
pour rembourser entièrement un prêt automobile. Gardez en tête que plus le véhicule prendra de l’âge, plus les frais d’entretien seront élevés. Conséquemment, évitez autant que possible d’accumuler une équité négative, couramment appelée une « balloune ».
Félicitations, vous êtes sur le point d’être propriétaire d’un nouveau véhicule. Avant d’apposer votre signature, lisez attentivement
l’entièreté des documents qui vous seront présentés. Ensuite, inspectez le véhicule avant de quitter l’établissement. Si vous planifiez demeurer propriétaire longtemps, songez à investir dans une pellicule protectrice (PPF) et un traitement antirouille. Finalement, prenez un moment pour relire toute la documentation à tête reposée.
Acheter un véhicule neuf est un moment stressant pour plusieurs. Cependant, être un consommateur attentif et informé rendra votre expérience ô combien plus intéressante. Bonne route !
4 juin À partir de 8 h
June 4th Starting at 8 a.m.
VIENS PÉDALER AVEC TON UNITÉ! COME AND RIDE WITH YOUR UNIT!
INSCRIPTION REGISTRATION
Ouvert aux militaires de la Force régulière, aux réservistes et aux employés civils de la Défense (Fonction publique et Fonds non public).
Open to Regular Force military, Reservists and civilian Defense employees (Public Service and Non-Public Funds).