Servir - Vol. 30/No 02 – 21 février 2024

Photo : Cplc Dominique Duchesne Beaulieu –

21 février 2024

Vol. 30 / No. 02

Prochaine parution

20 / 03 / 2024

Date de tombée

04 / 03 / 2024

Garnison Saint-Jean

Bur. K-125, B.P. 100, Succ. bureau-chef Richelain QC J0J 1R0

450 358-7099

servir@forces.gc.ca journalservir.com

Tirage : Édition numérique seulement

Éditeur : colonel Serge Ménard commandant GS 2 Div CA

Conseillers militaires :

• Capitaine Frédéric Thouin 514 252-2777 # 4530 frederic.thouin717@forces.gc.ca

• Claude Tourville 514 252-2777 # 4993 claude.tourville@forces.gc.ca

Gestionnaire : Guylaine Fortin 450 358-7099 # 7426 guylaine.fortin@forces.gc.ca

Journaliste : Yves Bélanger 450 358-7099 # 7330 yves.belanger@forces.gc.ca

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Abonnement : servir@forces.gc.ca

Graphiste : LMG audace & créativité

Les demandes de publication doivent être acheminées en format Word à servir@forces.gc.ca. La gestionnaire se réserve le droit de rejeter ou de modifier tout matériel rédactionnel ou publicitaire.

ISSN 0384-0417

Servir est une publication non officielle autorisée. Elle est publiée avec la permission du commandant du Groupe de soutien de la 2e Division du Canada.

Les opinions et les points de vue exprimés ne sont pas nécessairement ceux du MDN, des FAC et des SBMFC/ Personnel des FNP. Les articles publiés dans ce journal sont la propriété de Servir Ils ne peuvent être publiés, utilisés ou reproduits sans l’autorisation du gestionnaire ou de l’auteur.

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Survivre au froid

Bélanger, Servir

Du 19 au 21 janvier, les élèves-officiers et aspirants de marine du Collège militaire royal de Saint-Jean étaient à la base Valcartier afin de participer à l’exercice annuel BLIZZARD NORDIQUE.

Au cours de ces trois journées, les participants ont dû apprendre à faire face aux rigueurs de la saison froide. Ils ont entre autres appris à trouver un lieu abrité pour passer la nuit, à monter leur tente dans la neige, à allumer leur petit poêle pour réchauffer les rations de combat et à organiser la surveillance du camp.

Les candidats ont pu faire de nombreux apprentissages lors de simulations d’opération qui comptaient une marche de plusieurs kilomètres dans les sentiers enneigés et des exercices liés au combat hivernal. Tout comme l’exercice LEADESHIP CONQUÉRANT tenu chaque automne, BLIZZARD NORDIQUE a pour but de favoriser le leadership et le travail d’équipe des futurs officiers.

Dans cette édition

Photo : CMR Saint-Jean

Mieux faire connaître les FAC aux citoyens

| Yves Bélanger, Servir

Nombreux sont celles et ceux qui méconnaissent la mission des Forces armées canadiennes (FAC). Heureusement, des équipes de spécialistes œuvrent à promouvoir cette immense organisation. Basée à la garnison Montréal, celle du Bureau de l’engagement des partenaires stratégiques de l’est du Canada (BEPS-E) dessert le Québec ainsi que toutes les provinces de l’Atlantique.

L’équipe du BEPS-E est composée de six personnes pour qui le domaine des relations publiques n’a plus de secret. Quatre de ses conseillers en communication travaillent à Montréal alors que les deux autres sont basés à Halifax. Marie-Anne Jutras est la gestionnaire de cette équipe.

Relations publiques et partenariats stratégiques sont les priorités du bureau de Mme Jutras. « Notre principale mission est d’accroître la confiance et la compréhension du public envers les FAC et le ministère de la Défense nationale (MDN) grâce à un dialogue significatif, continu et positif. », mentionne la gestionnaire en communication. En effet, le BEPS-E entretient des liens avec des personnes d’horizons variés — professeurs, gens d’affaires, intervenants socio-économiques et communautaires, chercheurs, influenceurs et d’autres encore — animées par un intérêt commun : celui de partager points de vue et connaissances sur des questions qui interpellent tout autant la société civile que les Forces armées canadiennes ou la Défense nationale. « Les échanges visent à augmenter l’intérêt et le soutien du public face à nos priorités, nos opérations, notre personnel (l’expertise et les contributions uniques de nos membres), nos opportunités d’emploi et nos besoins en matière d’équipements et d’investissements », explique-t-elle.

Ce service relève directement du bureau du sous-ministre adjoint (Affaires publiques) de la Défense nationale.

Relations stratégiques

Pour ne nommer que quelques exemples, l’équipe du BEPS-E joint ses différentes clientèles en :

1. Partageant proactivement de l’information pertinente à ses partenaires;

2. Participant à des événements organisés par de tierces parties (universités, organismes à but non lucratif, réseaux d’affaires, etc.) et durant lesquels on offre aux FAC et au MDN l’opportunité de présenter leur point de vue;

3. Organisant des tables rondes, des appels / vidéoconférences, ou tout autre événement permettant des échanges constructifs sur différents sujets qui touchent les FAC ou le MDN;

4. Invitant des partenaires à participer à des exercices/opérations militaires et/ou à visiter les installations militaires des FAC et du MDN, au Canada et à l’étranger.

Les priorités du BEPS-E évoluent en fonction des priorités du MDN et des diverses chaînes de commandement. En effet, l’engagement des partenaires stratégiques est une fonction de commandement, de gestion et de communication, grâce à laquelle le MDN et les FAC visent à établir, à maintenir et à promouvoir des relations de confiance fondées sur la connaissance et la compréhension mutuelle avec ses publics, internes et externes, en tenant compte de leurs droits, besoins et attitudes, le tout conformément à l’intérêt de la population canadienne.

Semer pour récolter

Il est difficile de mesurer à court terme l’impact du travail effectué par l’équipe du BEPS-E. « Ce n’est pas un mandat duquel on observe rapidement les effets. En fait, le travail que nous effectuons depuis plusieurs années est celui de créer des opportunités permettant aux citoyens canadiens de mieux connaître et comprendre le rôle des FAC. On sème la “graine de l’intérêt” et on récolte plus tard », indique Mme Jutras.

Marie-Christine De Tilly ajoute toutefois que le nombre de partenaires stratégiques augmente d’année en année. « Cela nous donne quand

même quelques indices quant à l’impact positif des efforts déployés par notre équipe. En plus, nous recevons régulièrement des mots d’appréciation de la part de ces partenaires. Sans compter que de nombreux partenaires encouragent proactivement les membres de leurs réseaux à considérer une carrière au sein des FAC, maintenant qu’ils comprennent mieux les opportunités exceptionnelles que nous offrons. »

Tout cela est donc une bonne nouvelle pour le Bureau qui travaille à renforcer la confiance et la compréhension de la pertinence du ministère de la Défense nationale et des FAC par un dialogue permanent et significatif avec les citoyens canadiens.

Photo : courtoisie

Photo : courtoisie

Marie-Christine De Tilly, conseillère en communication au Bureau de l’engagement des partenaires stratégiques –Est du Canada.

Marie-Anne Jutras, gestionnaire du Bureau de l’engagement des partenaires stratégiques – Est du Canada.

Quelques activités de relations publiques tenues en 2023

Pour mieux comprendre le travail de l’équipe du Bureau de l’engagement des partenaires stratégiques de l’est du Canada (BEPS-E), voici un aperçu des activités organisées au Québec au cours de l’année 2023.

Mars

Un webinaire est offert en ligne dans le cade de la Journée internationale des droits des femmes. La conférence d’ouverture est offerte par Anita Anand, ministre de la Défense nationale. Quelque 18 autres conférencières occupant des postes de consultantes, ambassadrices et chercheuses participent à l’activité. Près de 200 personnes sont en ligne pour écouter les intervenantes.

Cinq partenaires stratégiques montréalaises sont invitées à participer au programme Leaders canadiens en mer tenue à Montréal dans le cadre de la Journée internationale des droits des femmes. Les participantes en ont appris plus sur la Marine royale canadienne et sur son rôle grâce à cette expérience pratique et pleinement immersive qui se déroule tant en mer qu’à terre.

Mai

Une table ronde est tenue sous le thème Tout le monde en paix

Trois porte-parole des FAC, Major-général (ret) Sylvain Sirois ainsi que capitaine Billy Bouchard et caporal-chef François Simard, du 6e Bataillon, Royal 22e Régiment, participent à cette activité permettant un dialogue sur la paix. Une famille ukrainienne, un psychologue, un prêtre et des immigrants racontent à 16 adolescents de l’école secondaire SaintJoseph de Saint-Hyacinthe, comment ils sont parvenus à retrouver la paix malgré les épreuves que la vie a placées sur leur chemin. Le tout est capté en images par Cogeco Télé et la diffusion a lieu à l’automne. Elle permet de rejoindre 80 000 téléspectateurs.

Célébration du drapeau haïtien en présence de lieutenante-générale Jennie Carignan, chef – Conduite professionnelle et culture, pour les FAC, et du commodore Jacques-Philippe Olivier, directeur général conduite et développement professionnel, chef – Conduite professionnelle et culture. Une entrevue est également donnée par les deux officiers généraux à la radio ethnoculturelle francophone de Montréal. Ils ont parlé de l’évolution de la culture au sein des FAC et de l’ouverture de l’organisation à accueillir des membres de la communauté haïtienne et des autres communautés culturelles.

Septembre

Les FAC sont présentes au Festival aéronautique Volaria, à Mirabel. Majorgénéral Sylvain Ménard, chef de la capacité des avions de chasse pour l’Aviation royale du Canada, donne de l’information sur l’acquisition des nouveaux avions-chasseurs F-35. Le BEPS-E rassemble aussi des personnes influentes du milieu de l’aviation militaire et civile afin de partager des connaissances et de créer un réseau entre elles.

Photo : courtoisie

Photo : courtoisie

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Les bureaux des affaires publiques de la Défense nationale en région (BAPDN) ont été établis dans les années 1990. Au cours des premières années, la mobilisation des partenaires stratégiques régionaux était novatrice. Le sous-ministre adjoint affaires publiques (SMA (AP)) travaillait seul dans ce domaine et avait le mandat d’établir des relations avec des façonneurs d’opinion régionaux.

« Depuis ce temps, la structure de commandement et de contrôle des Forces armées canadiennes (FAC) a été modifiée pour y intégrer des quartiers généraux régionaux interarmées. Plusieurs ont présenté leurs propres programmes de mobilisation active des partenaires stratégiques », indique Marie-Anne Jutras, conseillère en communication et responsable du Bureau de l’engagement des partenaires stratégiques – Est du Canada (BEPS-E), région du Québec.

Le fait que nul ne jouait de rôle officiel en matière de coordination a toutefois créé un dédoublement d’efforts à l’échelle régionale. « Les défis liés à la coordination et aux ressources ont été accentués, en 2012, lors des compressions budgétaires du gouvernement du Canada. »

De même, le mandat du gouvernement du Canada en matière de communications a évolué, et un niveau de priorité supérieur a été accordé à la mobilisation des partenaires stratégiques.

En 2016, dans le but d’optimiser la mobilisation des partenaires stratégiques dans l’ensemble du ministère de la Défense nationale (MDN) ou des FAC, des efforts ont été déployés afin d’établir des programmes de mobilisation à l’intention du MDN et du Chef d’état-major de la Défense. « Une coordination a été mise en place afin de favoriser la mobilisation de communautés multiculturelles, de créer des partenariats à l’intérieur et à l’extérieur du MDN ou des FAC, et d’établir un cadre de mesure du rendement. »

Pour rencontrer ces priorités, les bureaux régionaux ont été fusionnés et renommés, résultant en trois Bureaux de l’engagement des partenaires stratégiques distincts à travers le Canada, soit celui de l’ouest du Canada, du Centre du Canada, de l’est du Canada.

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6 | | 21 février 2024

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Mission accomplie pour la CCMTDN

| Yves Bélanger, Servir

Pour la deuxième année consécutive, l’École de leadership et de recrues des Forces canadiennes (ELRFC) a remporté le trophée Étoile CCMTDN remis à l’équipe s’étant le plus démarquée à tous les égards à la garnison Saint-Jean, au cours de la campagne 2023. Du côté de la garnison Montréal, c’est le 202 e Dépôt d’ateliers qui a raflé ce prix.

Les cérémonies de clôture ont eu lieu les 7 et 8 février dans chacune des garnisons. Encore une fois cette année, les militaires et employé civils ont fait preuve de grande générosité. Ainsi, 222 500 $ ont pu être amassés, soit 12 500 $ de plus que l’objectif initial pour la région de Montréal.

Garnison Saint-Jean

« Grâce à votre générosité, nous avons atteint et même dépassé nos objectifs ambitieux de financement », a déclaré major Kevin Bellefontaine, coordonnateur de la garnison Saint-Jean. Il a précisé que 21 sections et unités sur 45 ont dépassé leur objectif. Il en résulte une somme totale de près de 122 000 $. Le don moyen par donateur est de 182,67 $. « C’est très impressionnant », a lancé Maj Bellefontaine.

À Saint-Jean, on compte 48 grands donateurs (don de 550 $ et plus). « Chacun recevra d’ici peu une pièce commémorative. Ces pièces seront offertes grâce à la participation de Desjardins Caisse des militaires. »

Garnison Montréal

À la garnison Montréal, l’objectif de 100 000 $ a aussi été dépassé. Le montant final amassé est de 104 480 $ et on compte 40 grands donateurs.

La chef de campagne, Gladys Bertrand, officière d’administration au Service des opérations du Groupe de soutien de la 2e Division du Canada, affirme que le coordonnateur de la garnison Montréal, capitaine Jean-Claude Sénécal, et elle sont très satisfaits de la participation des membres de l’Équipe de la Défense. « Nous tenons à remercier chaleureusement toutes les personnes qui ont accepté de faire un don et/ou de participer aux différentes activités organisées cette année. »

Plusieurs organisateurs et solliciteurs étaient présents à la cérémonie de clôture à la garnison Saint-Jean et ont reçu un certificat de reconnaissance. Ils posent en compagnie du lieutenant-colonel Serge Ménard, commandant du Groupe de soutien de la 2 e Division du Canada.

Photo : Cpl Zamir Muminiar – Imagerie Saint-Jean

Le commandant du Groupe de soutien de la 2 e Division du Canada, Serge Ménard, en compagnie de représentants de diverses unités lors de la cérémonie de clôture tenue à la garnison Montréal. Des certificats de reconnaissance ont été remis aux représentants.

Photo : Claude Tourville

21 février 2024

Votre engagement est apprécié !

Aux garnisons Montréal et Saint-Jean, les efforts de certains solliciteurs et unités se sont démarqués et des prix leur ont été remis. Tous posent en compagnie du colonel Serge Ménard, commandant du Groupe de soutien de la 2e Division du Canada.

Certificat Étoile

25e Dépôt d’approvisionnement des Forces canadiennes, représenté par Daniela Gustinvil, Vincent Paré et lieutenant-colonel Jeremy Lajeunesse. Pour avoir été parmi les finalistes lors de l’attribution du trophée Étoile CCMTDN Montréal.

Mention honorable

Adjudant Martin Ellement – 35e Régiment des transmissions Pour avoir contribué favorablement à la campagne

Prix pom-pom de la charité

Sergent François Pomerleau – ELRFC

Pour avoir constamment fait preuve d’attitude positive, de volonté de travailler avec les autres et d’apporter son aide chaque fois que cela était nécessaire. Il a incarné l’esprit du bénévolat et fait la promotion d’un environnement de travail positif, respectueux et solidaire.

Prix Sidekick salute

Martin Jakubik – Service centralisé des standardistes national Pour avoir été un atout pour son chef d’équipe en faisant preuve de rigueur dans l’exercice de ses responsabilités professionnelles. Il a pris des initiatives et assumé des responsabilités supplémentaires par rapport à ses tâches habituelles.

Photo : Cpl Zamir Muminiar – Imagerie Saint-Jean

Photo : Cpl Zamir Muminiar – Imagerie Saint-Jean

Photo : Cpl Zamir Muminiar Imagerie Saint-Jean

Photo : Claude Tourville

et félicitations

Certificat Étoile

3e Unité de soutien du Canada, représentée par adjudant Guillaume Grenier-Roch et capitaine de corvette Olivier Boucher.

Pour avoir été parmi les finalistes lors de l’attribution du trophée Étoile CCMTDN Montréal.

Mention de l’organisation la plus enthousiaste

Unité des opérations immobilières (Québec) - Dét SaintJean, représenté par Karine Grenier et Félix Choinière. Pour avoir fait preuve d’un enthousiasme exceptionnel.

Prix du Maestro de la collecte de fonds Services au personnel du Groupe de soutien de la 2e Division du Canada, représenté Isabelle Lukawecki et Isabelle Bouchard.

Pour avoir collaboré efficacement avec les autres. L’équipe a orchestré les efforts de collecte de fonds avec la finesse d’un chef d’orchestre en encourageant la participation et l’ouverture, tout en partageant les responsabilités, les ressources et le mérite.

Prix Picasso

Lieutenante de vaisseau Émilie Béchard et capitaine Simon Thériault – CMR Saint-Jean Pour avoir eu les idées les plus novatrices et avoir fait passer leur événement au niveau supérieur. Leur contribution a permis d’ouvrir la voie vers un type d’activité jusque-là inexploré.

Photo : Cpl Zamir Muminiar – Imagerie Saint-Jean

Photo : Cpl Zamir Muminiar – Imagerie Saint-Jean

Photo : Cpl Zamir Muminiar – Imagerie Saint-Jean

Photo : Claude Tourville

Qui sont les PSP ?

Les Programmes de soutien du personnel, communément appelé « les PSP », sont une division des Services de bien-être et moral des Forces canadiennes (SBMFC). Leur mandat est d’améliorer la qualité de vie des militaires et de leurs proches.

Dans la région Montréal, les 109 membres de l’équipe ont à cœur la santé physique et mentale des membres de la communauté militaire : ils sont là pour vous offrir différents programmes et services dans les domaines du conditionnement physique, des sports militaires, du conditionnement physique adapté et des loisirs. Mais saviez-vous que ce sont aussi les PSP qui sont responsables des installations sportives, des mess, de la Promotion de la santé, du journal Servir et des deux boutiques sports et plein air ? Pour vous aider à découvrir leurs différentes facettes, Servir vous présentera ces différents départements au fil des prochains mois.

À l’avant : Marika Gosselin, Julie Gagnon et Philippe Laplante, spécialistes en reconditionnement physiques. À l’arrière : Mathieu Doucet et Caroline Boucher, spécialistes en reconditionnement physique, et Mona Raouf, gestionnaire.

Photo : Yves Bélanger

Joignez-vous à l’équipe

Découvrez les différentes plateformes des PSP

Ils remettent les militaires sur pied

| Yves Bélanger, Servir

La vie militaire exige de s’entraîner régulièrement. Malheureusement, une mauvaise préparation avant la pratique d’un sport ou d’un exercice, un faux mouvement ou un accident peuvent causer des blessures et empêcher nos militaires d’être pleinement opérationnels. Heureusement, le Programme de conditionnement physique adapté (PCPA) compte sept spécialistes qui permettent aux militaires de reprendre le service actif et d’améliorer leur qualité de vie dans un délai raisonnable.

Mona Raouf est la gestionnaire de ce département des Programmes de soutien du personnel (PSP) de la région de Montréal. Elle y œuvre depuis 2010. « J’ai débuté comme spécialiste de l’exercice physique. En 2018, le département a été restructuré. C’est à ce moment que j’ai été nommée gestionnaire du PCPA. »

Cette restructuration permet aux PSP de mieux répondre à la demande des membres de la Force régulière et de la Réserve. « Le nouveau programme a aussi permis de bonifier les services aux candidats blessés de l’École de leadership et de recrues des Forces canadiennes (ELRFC). »

Actuellement, le PCPA dispose d’une équipe de six spécialistes en reconditionnement physique. Cinq d’entre eux, Caroline Boucher, Mathieu Doucet, Philippe Laplante, Marika Gosselin et Julie Gagnon, travaillent à la garnison SaintJean. L’an dernier, Lara Bargone s’est jointe à l’équipe et travaille à la garnison Montréal.

Mme Raouf soutient que le travail effectué auprès des candidats de l’ELRFC et des militaires blessés physiquement s’effectue de la façon la plus sécuritaire possible.

« Des plans d’entraînement et des activités sportives personnalisés permettent à ces personnes d’être éventuellement en mesure de reprendre leur travail ou leur formation, et ce, dans les meilleures conditions possibles. »

Bien entendu, l’équipe du PCPA travaille en étroite collaboration avec les équipes des Services de santé des FC, du Groupe de transition des FAC, de Soldat en mouvement (Soldier On) et des chaînes de commandement afin d’offrir le meilleur soutien aux militaires qui se remettent de maladies et de blessures. « Notre but est de nous assurer que nous allons tous dans la même direction. Cette approche assure une transition sans faille entre la réadaptation physique et le reconditionnement

de la condition physique, ce qui est crucial pour développer l'indépendance fonctionnelle du personnel et le retour aux fonctions actives. »

Une combinaison de compétences

Tout comme les moniteurs de conditionnement physique, les spécialistes du reconditionnement physique possèdent un diplôme en sciences de l’exercice, en kinésiologie, en éducation physique ou dans un domaine connexe. « Ils doivent avoir une vaste connaissance des principes de l’exercice, de l’anatomie et de la physiologie », précise Mona Raouf.

Elle mentionne que les spécialistes du reconditionnent physique doivent également posséder un certificat décerné par la Société canadienne de physiologie de l’exercice.

« Cette certification de physiologiste d'exercice clinique permet à nos spécialistes de travailler avec du personnel gravement malade ou blessé. »

Mme Raouf mentionne qu’un bon spécialiste du reconditionnement physique doit, en plus de posséder diverses compétences et connaissances, avoir des qualités relationnelles pour aider efficacement les gens à se remettre d’une blessure, à améliorer leur forme physique et à améliorer leur bien-être général. « Une communication efficace, permettant d'expliquer clairement les exercices et les concepts de santé aux clients, est vitale. »

Elle ajoute que la capacité d'écoute est un atout important. « Nous devons prendre le temps non seulement d'écouter, mais de comprendre les besoins et les préoccupations des gens que nous traitons. Il faut faire preuve d'empathie et de compassion pour qu’ils se sentent soutenus et motivés. Au fil des années, j’ai aussi réalisé qu’un simple sourire peut

changer considérablement la journée d’une personne et l’aider dans son cheminement de réadaptation physique. »

Un bon spécialiste en reconditionnement physique doit posséder une bonne capacité d’adaptation. « Chaque client est unique et son programme de réadaptation mis en place doit répondre à ses besoins. » Le coaching motivationnel et l’apprentissage continu s’ajoutent à la liste des qualités que les spécialistes en reconditionnement physique doivent posséder.

Lara Bargone, spécialiste en reconditionnement physique, à la Garnison Montréal.

Photo : Imagerie Saint-Jean

Mona Raouf, gestionnaire du Programme de conditionnement physique adapté.

Photo : Imagerie Saint-Jean

L’expertise de l’équipe a été mise à profit

Au fil des ans, le Programme de conditionnement physique adapté a évolué afin de mieux répondre aux besoins des militaires blessés. Grâce au travail de recherche de Marie-Andrée Laroche, une ancienne membre de l’équipe, les soins offerts aux candidats de l’École de leadership et de recrues des Forces canadiennes (ELRFC) sont aujourd’hui mieux adaptés. Afin de continuer à réduire le nombre de blessures des candidats, Mme Laroche mène présentement une nouvelle étude.

Mme Laroche est assistante de recherche au sein de l’équipe Recherche et développement en performance humaine pour les Services de bienêtre et moral des Forces canadiennes à Ottawa. Pour son étude, elle travaille conjointement avec l’ELRFC.

Monitrice en conditionnement physique et sport pour les Programmes de soutien du personnel pendant six ans, elle s’est jointe par la suite à l’équipe de spécialistes en reconditionnement physique. « C’est à ce moment qu’elle a constaté que le nombre de candidats de l’ELRFC qui avaient recours au programme de conditionnement physique adapté était important », explique Julie Gagnon, spécialiste en reconditionnement physique. « Dans le cadre de leur entraînement, les futurs militaires doivent marcher plusieurs kilomètres par jour. Quand un corps n’est pas préparé à affronter un tel défi, c’est normal qu’il subisse des blessures. »

Les recherches de Mme Laroche ont permis de démontrer qu’il était primordial que les hommes et femmes qui s’enrôlent entreprennent un entraînement spécifique avant de débuter leur qualification militaire de base à l’ELRFC. Un programme de préparation physique en ligne a donc été créé. « Chaque personne qui s’enrôle l’obtient lors de son passage au centre de recrutement et les candidats sont grandement encouragés à suivre ce programme. »

L’étude que mène présentement Mme Laroche a pour but d’amasser des données sur la condition musculosquelettique des candidats de l’ELFRC. « Ces informations seront par la suite analysées. Elles permettront d’orienter les programmes d’entraînement afin de diminuer la fréquence et le nombre de blessures au sein des futurs soldats », conclut Mme Gagnon.

Marie-André Laroche travaille depuis quelques années comme assistante de recherche au sein de l’équipe Recherche et développement en performance humaine des Services de bien-être et moral des Forces canadiennes.

Photo : Imagerie Saint-Jean

Faire la différence pour nos troupes

Le moins que l’on puisse dire, c’est que Julie Gagnon et Caroline Boucher sont passionnées par leur travail de spécialistes en reconditionnement physique. Mme Gagnon travaille auprès des militaires de la Force régulière et de la Réserve alors que sa collègue aide les candidats de l’École de leadership et de recrues des Forces canadiennes. Les deux femmes, qui œuvrent au sein des Programmes de soutien du personnel (PSP) de la région de Montréal depuis 2009, sont fières de contribuer aux mieux-être des membres des Forces armées canadiennes (FAC).

Caroline Boucher a été embauchée à titre de monitrice en conditionnement physique. Deux ans plus tard, elle a obtenu un poste de spécialiste en reconditionnement physique. « J’ai eu l’opportunité de remplacer temporairement un membre de cette équipe et j’ai adoré mon expérience. Je trouvais que l’approche avec le bénéficiaire se rapprochait plus de ce que je souhaitais faire. J’aime aussi collaborer avec les physiothérapeutes et les autres membres du personnel de la santé qui travaillent au mieuxêtre de la personne blessée. »

Pour sa part, c’est en 2019 que Julie Gagnon a décidé de faire le saut au Programme de conditionnement physique adapté. « Au sein des PSP, j’ai eu la chance de toucher à tout comme monitrice en conditionnement physique et sport. Je crois que j’étais rendue là dans mon parcours professionnel. »

Les deux spécialistes apprécient le fait de contribuer à la remise sur pied de leurs clients. « C’est vraiment le fun de savoir que nous faisons la différence dans leur vie. L’autre jour, une militaire est venue me voir pour dire que le travail que nous avons fait ensemble lui a permis d’atteindre le niveau or à son évaluation Force. Elle était vraiment fière », lance d’emblée Julie Gagnon. Sa collègue renchérit en mentionnant qu’elle aime bien avoir un suivi régulier avec les candidats de l’ELRFC. « Cela permet de mieux les connaître. Il y a en a qui reviennent nous voir lors de leur dernière journée de formation pour nous dire au revoir et nous remercier de ce que nous avons fait pour eux », indique Caroline Boucher.

Les deux femmes indiquent que le plus grand défi de ce métier est de se mettre au diapason avec celles et ceux qu’elles aident. « Chaque personne a un cheminement différent et il est important d’aller rejoindre chacune là où elle est rendue », conclut Julie Gagnon.

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Photo : Yves Bélanger

Caroline Boucher, spécialiste en reconditionnement physique, travaille principalement auprès des candidats de l’École de leadership et de recrues des Forces canadiennes blessés.

Photo : Yves Bélanger

Les militaires blessés ont la chance de consulter des spécialistes en reconditionnement physique, tels que Julie Gagnon.

Ils ont causé pour la cause

| Brigitte Laquerre, 2e Division du Canada

La 14 e édition de la Journée Bell cause pour la cause a eu lieu le 24 janvier. Pour l’occasion, la 2 e Division du Canada a organisé des cérémonies de lever du drapeau à la base Valcartier, à la garnison Montréal, à la garnison Saint-Jean et, pour la première fois, au site de Saint-Hubert. Une centaine de militaires ont pris part aux différentes cérémonies, plusieurs arborant la tuque bleue emblématique de l’événement annuel.

Les officiers qui ont présidé les cérémonies, lors de leur discours, ont insisté sur l’importance de lutter contre la stigmatisation liée à la santé mentale. Ils ont enjoint les membres des Forces armées canadiennes à se renseigner sur la santé mentale, à en parler ouvertement et à veiller, au quotidien, au bien-être de leurs collègues.

Lors de chaque cérémonie, une ou un représentant de Bell Canada était sur place.

Ces personnes ont parlé de différents projets de soutien en santé mentale menés par l’initiative, dont le partenariat avec la Fondation Les Fleurons glorieux /True Patriot Love. Cette organisation finance des ateliers de zoothérapie, de yoga, de psychothérapie et d’art-thérapie pour les militaires, les vétérans et leurs familles.

Rappelons que Bell cause pour la cause vise à améliorer la santé mentale au Canada au moyen de quatre champs d’action : la lutte contre la stigmatisation, l’amélioration des soins de santé et de leur accès, la recherche et le leadership en milieu de travail.

L’équipe de la Promotion de la santé distribuait différents objets promotionnels dans la rotonde de la garnison Saint-Jean. De gauche à droite : Marilyn Duchesne, spécialiste, Étienne-David Fortin, gestionnaire intérimaire, et Carole Doré, adjointe administrative.

À la guérite Grand-Bernier de la garnison Saint-Jean, les commissionnaires Sébastien Brigras-Lapointe et Jasmine Pilon portent fièrement la tuque Bell cause pour la cause.

À la garnison Montréal, les organisateurs ont choisi de procéder à une cérémonie à l’extérieur.

Photo : Cplc Duchesne Beaulieu

Photo : Yves Bélanger

Photo : gracieuseté

février 2024

Pour vaincre le stress

Dans le cadre de cette journée et de la Stratégie de santé globale et de mieux-être de l’équipe de la Défense, la 2e Division a également offert aux membres une occasion de prendre soin de leur propre santé mentale. Un atelier de 90 minutes sur la réduction du stress par la pleine conscience a été présenté à Saint-Jean, Montréal et Valcartier.

L’atelier était animé par Alain Gaumond. Physiothérapeute, il a pratiqué durant plusieurs années au Centre de santé de Valcartier. Il enseigne maintenant la pleine conscience.

Après un survol de la nature, des fondements et des différentes applications de l’approche de la méditation pleine conscience, M. Gaumond a invité les participants à expérimenter différentes pratiques

fondamentales, comme la méditation assise, la marche méditative et le « scan » corporel. Essentiellement, il s’agit de se centrer sur le moment présent, ce qui est toutefois plus facile à dire qu’à faire !

La quarantaine de participants auront certainement retenu l’importance de l’expiration pour diminuer la tension et s’ancrer dans le moment présent et comment un simple déplacement vers le photocopieur peut être une occasion de pratiquer la pleine conscience. Il y a beaucoup à gagner par cette pratique. En effet, la recherche suggère que l’intégration de la pleine conscience en milieu de travail améliore notamment la concentration, les relations interpersonnelles et l’engagement. La pratique est applicable dans toutes les sphères de la vie.

Alain Gaumond, lors de l’atelier sur la pleine conscience à la garnison Saint-Jean.

Photo : Yves Bélanger

D’employée civile à membre des Forces armées canadiennes

| Pierre-Alexandre Desrosiers, adjoint aux affaires publiques - ELRFC

En novembre 2023, une ancienne employée civile de l’École de Leadership et de recrues des Forces canadiennes (ELRFC) terminait sa qualification militaire de base (QMB) après huit semaines sur les bancs de l’École. Ce passage en nos murs aura été haut en défis, mais tout aussi haut en réussites et en fierté. Parcours de l’aviateur Kym Archambault. Alors qu’elle menait une carrière ponctuée de succès et après deux ans de loyaux services comme administratrice aux Ressources humaines de l’École, Kym fait le choix de s’enrôler pour combler un profond désir qui l’habite depuis toujours : celui de faire partie des Forces armées canadiennes (FAC) pour servir son pays et aider son prochain. Cet appel à se joindre aux FAC, Kym y a répondu en prenant la franche décision de s’affirmer, de se choisir en tant que femme et de suivre ce rêve véritable, tant par conviction personnelle que pour paver la voie pour sa fille.

La transition de la vie civile vers la vie militaire est un défi bien connu par ceux qui font le choix de la profession des armes. Elle contient un élément de mystère et d’inconnu qui peut provoquer un choc culturel et créer un obstacle que doivent surmonter bon nombre de candidats qui franchissent les portes de l’École. Ce fut tout autant le cas pour celle qui croyait être préparée mentalement et physiquement à la QMB !

En effet, même si son rôle comme employée civile lui avait offert une vitrine sur la camaraderie au sein des FAC, sur ce que représente la vie militaire et sur les avantages de vivre cette aventure, elle a tout de même été grandement surprise par les nombreux défis qui jalonnent le cours. Le premier d’entre eux a été de laisser sa fillette de quatre ans.

Le suivant, faire face aux résultats du test d’évaluation de la forme physique. Kym a dû prendre un pas de recul pour se conformer aux exigences de la QMB, en suivant le Programme de réintégration à l’entraînement avec les entraîneurs des Programmes de soutien du personnel. Ce passage obligé aura porté ses fruits, puisqu’elle est finalement retournée sur un peloton sans jamais regarder en arrière. Avec le soutien des instructeurs et grâce à ses propres acquis, à ses compétences, à sa résilience et à sa force de caractère, elle a réussi son cours sans problème.

Aujourd’hui, Avr Archambault œuvre à titre d’administratrice aux Ressources humaines à la Base de soutien de la 5e Division du Canada de Gagetown. Elle fait partie du groupe qui fournit des services de soutien au personnel et aux opérations, de logistique, de finances, de sécurité et de gestion environnementale à toutes les unités de la Base ainsi qu’aux unités militaires des quatre provinces de l’Atlantique et à la Brigade d’appui au combat du Canada.

La morale de l’histoire…

Que retenir de la petite histoire de Kym ? D’une part, que le passage de la vie civile à la vie militaire peut sembler intimidant même pour une personne qui sait davantage à quoi s’attendre qu’un citoyen canadien moyen. D’autre part, qu’il ne faut jamais perdre de vue l’aspect grandiose de telles réussites, ni la joie, ni la fierté qui y reposent. Kym n’a pas abandonné et les nombreux défis qui se sont dressés sur son chemin, elle les a surmontés, à coup de résilience, de travail acharné et de sacrifices qui se sont avérés payants.

Avr Archambault tient à souligner qu’un grand nombre de personnes se tiennent bien haut avec elle sur le podium, des personnes dont l’apport a été essentiel tout au long de ce chemin pavé d’accomplissements. Elle tient à remercier ses collègues de l’ELRFC, des Ressources humaines civiles, ainsi que ses amis, sa famille et tout spécialement caporal-chef Natasha Desrochers et caporal-chef Laurence Allard.

À sa fille, elle dit tendrement : « Du haut de tes quatre ans, tu as su me donner une force exceptionnelle. Voir dans tes yeux la fierté que tu avais lors de la ‘‘camarade’’ de graduation était le plus beau cadeau » et à son conjoint : « Merci d’avoir été mon pilier et de m’avoir soutenue et encouragée depuis le jour un ».

Aviateur Kym Archambault en compagnie de son conjoint, lieutenant Mathieu Fortin, commandant de troupe du 4 e Régiment d’appui du génie à Gagetown, et de leur fille, Florence.

Photo : ELRFC

Trois jours de fête à Kuujjuaq

démonstrations de jeux inuits ont été présentées.

Photo : : Cplc Dominique Duchesne Beaulieu – 2 Div CA

Tisser des liens entre les communautés

| Yves Bélanger, Servir

Du 11 au 13 janvier, des représentants des cinq Groupes de patrouilles de Rangers de partout au pays étaient réunis dans la baie d’Ungava. Cela a clôturé en beauté les festivités organisées dans le cadre du 25 e anniversaire du programme des Rangers juniors canadiens (RJC).

C’est pour une bonne raison que les organisateurs de l’événement ont choisi cette ville du Nord-du-Québec pour tenir l’événement. « Kuujjuaq est l’une des premières municipalités où le Groupe de patrouilles des Rangers a implanté le programme RJC », explique lieutenant-colonel Nicolas Hilaréguy, commandant du 2e Groupe de patrouilles des Rangers canadiens (2 GPRC).

Quelque 100 RJC provenant des cinq GPRC à travers le Canada étaient réunis pour participer à ces trois jours de festivités. Lcol Hilaréguy est très fier du succès obtenu « Nous avons passé de très beaux moments au cours de ces trois journées. Plusieurs ont tissé des liens entre eux. »

Le 2 GPRC en a profité pour tenir une session d’instruction de perfectionnement nationale hivernale pour les Rangers juniors. « C’est très rare que nous ayons l’occasion de réunir des RJC de partout au pays. Nous nous sommes dit que ce serait un moment opportun pour organiser un tel exercice. »

Au cours de l'événement, les RJC ont eu l'occasion de faire des activités liées aux trois cercles d'apprentissage au cœur du programme d’instruction : les habiletés de vie, les habiletés de Rangers et les habiletés traditionnelles. « En plus du transport de personnes blessées, de s’affronter au souque à la corde et de pêcher sur la glace, les participants se sont mesurés au tir avec lance-pierres. Ils ont aussi dû démontrer leurs capacités à monter des abris de fortune », raconte capitaine de corvette Mathieu Vigneault, organisateur principal de l’événement.

Photo : Cplc Dominique Duchesne Beaulieu – 2 Div CA

La cérémonie de clôture a eu lieu dans la salle municipale de Kuujjuaq en présence, entre autres, de son Excellence la très honorable Mary Simon, gouverneure générale du Canada, de la mairesse de Kuujjuaq, Mary Johannes, du commandant Hilaréguy, de Dre Geneviève Auclair, lieutenante-colonelle honoraire du 2 GPRC, du sergent-major du 2 GPRC, adjudant-chef Sébastien Fortier, du brigadier-général Dave Abboud, commandant de la 2e Division du Canada et de la Force opérationnelle interarmées (Est), ainsi que d’autres représentants des Forces armées canadiennes.

C’est lors du camp Opkiapik, tenu en juillet à la base Valcartier, que les festivités des 25 ans du programme des RJC ont été lancées officiellement. « Tout au long de l’année, les communautés où l’on retrouve des Rangers canadiens ont pris le temps de souligner localement cet important anniversaire », ajoute Lcol Hilaréguy.

Le commandant du 2 GPRC rappelle que le programme des Rangers juniors canadiens est stimulant et gratifiant pour les jeunes des collectivités éloignées du Canada. Il permet aux jeunes de développer des compétences pratiques et culturelles dans un environnement amusant et convivial.

« Ce programme a été créé pour aider à répondre à certains des problèmes sociaux auxquels sont confrontés les jeunes vivant dans des régions éloignées. Au fil des ans, il a contribué de façon significative à rassembler des milliers de jeunes. Nous sommes heureux de travailler en collaboration étroite avec toutes les communautés où le programme RJC est présent. »

Qui peut former une patrouille de Rangers juniors canadiens ?

Pour procéder à l’implantation d’une patrouille de Rangers juniors canadiens (RJC), une communauté doit répondre à des critères bien précis :

• être située dans une région nordique, côtière ou isolée du Canada ;

• compter une patrouille active de Rangers canadiens adultes dans les environs ;

• montrer que les dirigeants de la collectivité appuieraient le Programme des RJC ;

• prouver qu’elle compte suffisamment de jeunes intéressés pour justifier la formation d’une patrouille ;

• disposer d’un lieu d’entraînement pour la patrouille ;

• former un groupe d’adultes souhaitant participer à la mise en œuvre du Programme des RJC ou faire partie d’un comité de soutien.

Une année bien remplie

Lcol Hilaréguy explique que l’année 2023 a été exceptionnelle pour les membres du 2 GPRC et des RJC. « En plus de leurs activités habituelles, 34 Rangers provenant de cinq communautés ont prêté main-forte aux équipes appelées à combattre les intenses feux de forêt qui ont fait rage au Québec au cours de la saison estivale. »

Une 29e patrouille de Rangers canadiens a aussi vu le jour à Oujé-Bougoumou. « Cela nous a permis de mettre sur pied notre 36e patrouille RJC. On peut dire que nous avons eu une très grosse année et que nous sommes très contents des résultats. »

Les Rangers canadiens sous l’œil de la caméra

L’émission Doc Humanité, à la télévision de Radio-Canada, propose un documentaire sur le 2e Groupe de patrouilles des Rangers canadiens. Le documentaire de 52 minutes a été diffusé le 6 janvier. Il est possible de le visionner gratuitement sur la plateforme ICI Tou.TV. La réalisatrice Marie-Ève Potvin y propose une incursion chez les Rangers canadiens qui ont pour mission de surveiller le vaste territoire situé au nord du 55e parallèle et de signaler tout incident suspect. Elle aborde également le fait qu’auprès de leur communauté, ces réservistes agissent comme premiers répondants en menant des missions de recherche et sauvetage.

Quelques Rangers juniors canadiens en compagnie de son Excellence la très honorable Mary Simon, gouverneure générale du Canada, lors d’un banquet tenu à Kuujjuaq.

Photo : Cplc Matthieu Racette, Rideau Hall © BSGG, 2024

Photo : Cplc Dominique Duchesne Beaulieu –2 Div CA

Visionnez le documentaire

Une histoire de famille au Régiment de Hull

| Yves Bélanger, Servir

Âgés respectivement de 29 et 36 ans, François et Fanny Grenier ont pris une importante décision au cours des deux dernières années : se joindre aux Forces armées canadiennes (FAC) en s’enrôlant dans la Réserve. Les deux soldats ont choisi le Régiment de Hull pour débuter leur carrière.

François Grenier travaille dans le domaine de la sécurité informatique au sein de la Défense nationale. Quant à elle, Fanny Grenier travaille en administration pour la Gendarmerie royale du Canada. Ils sont les premiers de leur famille à entreprendre une carrière militaire. « C’est nous qui avons brisé la glace », indique Sdt François Grenier en riant.

Il soutient que l’idée de s’enrôler lui trottait en tête depuis longtemps. « J’ai toujours voulu apprendre à manier des armes et faire partie des blindés. »

C’est il y a un peu plus de deux ans qu’il a annoncé à sa sœur qu’il comptait devenir réserviste. « Ma sœur et moi avons toujours eu une belle relation. Je savais qu’elle avait aussi un intérêt pour ce style de vie. » Sdt Fanny Grenier mentionne que la seule chose qui l’arrêtait était son âge. « Je ne pensais pas qu’à 36 ans, je pouvais encore m’enrôler. Mon frère a toutefois fini par me convaincre. »

Malheureusement, les Grenier n’ont pas pu faire leur qualification militaire de base (QMB) en même temps. « En raison de mon historique médical, mon dossier a dû être étudié plus attentivement. Il a fallu que j’attende 18 mois avant de pouvoir commencer ma QMB. Je viens tout juste de terminer cette formation », précise Sdt François Grenier.

Leur entourage est plus ou moins surpris

Les membres de la famille et l’entourage du Sdt François Grenier ne sont pas tombés des nues lorsqu’ils ont appris qu’il souhaitait devenir réserviste. « Ils savaient que c’est un style de vie qui me rejoint. Je suis un gars très actif et qui aime relever des défis. »

C’est plutôt quand sa sœur a pris la parole tout de suite après pour dire qu’elle allait aussi se joindre au Régiment de Hull qu’il y a eu quelques réactions de surprise. « Je suis une fille qui s’entraîne physiquement sur une base régulière et qui aime se dépasser.

Un notaire S.V.P. Inc.

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Par contre, peu de gens connaissaient vraiment mon intérêt pour la vie militaire. » Sdt Fanny Grenier assure toutefois que la nouvelle a été bien reçue. « Mon père m’a dit qu’il était fier de moi et qu’il savait que j’avais les capacités pour réussir ma formation militaire. »

Soldate Fanny Grenier et soldat François Grenier sont les premiers membres de leur famille à entreprendre une carrière militaire.

Photo : Facebook Régiment de Hull

De beaux défis

Les deux membres de la famille Grenier partagent maintenant leur vie entre leur famille, leur emploi civil, et l’entraînement au Régiment. Sdt Fanny Grenier mentionne qu’elle a rapidement trouvé sa place au sein de son unité. « J’ai été vraiment bien accueillie. Cela a été facile de créer des liens. »

Les femmes représentent environ 30 % des membres du Régiment de Hull. Cela n’inquiète nullement la réserviste. « Il y a de plus en plus de femmes qui choisissent de s’enrôler. Je trouve ça bien. » Elle assure que ses collègues masculins sont très respectueux et chaleureux. « Jamais personne ne m'a fait sentir que je n'étais pas à ma place depuis mon arrivée au sein du Régiment. »

Les deux militaires terminent en indiquant qu’ils aimeraient éventuellement avoir la chance de partir en mission à l’étranger. « Je veux vivre ça au moins une fois dans ma vie. Par contre, pour l’instant, je trouve que mon enfant est trop jeune pour que je la laisse plusieurs mois derrière moi », soutien Sdt Fanny Grenier. « Moi aussi, je veux aller en mission en pays étranger, mais à court terme, ce sera un peu plus difficile. Je serai bientôt papa ! Cela fait donc partie de mes projets à moyen ou long terme » conclut Sdt François Grenier.

Soldat François Grenier vient tout juste de terminer sa qualification militaire de base.

Photo : Facebook Régiment de Hull Découvrez le Régiment de Hull

En bref

Vous êtes ou vous connaissez un militaire ontarien ?

La Direction de l’Ontario de la Légion royale canadienne invite les militaires de l’Ontario à faire connaître leurs récits en vue de l’édition annuelle du registre de reconnaissance du service militaire. Cette initiative a pour objet de consigner et de commémorer les expériences vécues par les personnes qui se consacrent à servir notre pays.

Si vous ou un proche souhaitez faire part de votre expérience, nous vous prions de communiquer avec votre filiale locale de la Légion pour obtenir des conseils et de l’aide. Vous pouvez aussi remplir le formulaire accessible sur le site Web de la Direction provinciale de l’Ontario afin de tirer parti d’une plateforme pratique où mettre en valeur votre parcours militaire singulier.

Pour obtenir tous les détails

Visitez le Salon des vétérans

Les militaires actifs et retraités, de même que leurs familles sont invités à rencontrer les représentants des organisations qui leur offrent des services. L’activité est organisée par la Filiale 099 de la Légion royale canadienne - Cowansville, le Centre de ressources pour les familles des militaires – région Montréal, la Fondation québécoise des vétérans et le Réseau de transition des vétérans.

Le Salon aura lieu le samedi 27 avril, 10 h à 15 h, au local de la Légion situé au 120, rue Davignon, à Cowansville.

Information : 450 263-3543

Photo : Mat 1 Taylor Congdon - Caméra de combat des FAC

Des sujets à découvrir sur d’autres plateformes

La transformation des cultures militaires

Dans ce numéro spécial, la Revue militaire canadienne propose aux lecteurs et aux lectrices des idées et des conseils visant à inspirer un changement de culture marquant dans l’armée.

La Revue militaire canadienne - Été 2023

Un militaire de chez nous à l’émission La Voix

Âgé de 26 ans, caporal Charles Goelen, du 34e Bataillon de services, est candidat de la populaire émission La Voix 2024. Le dimanche 11 février, on a pu le voir et l’entendre lors des auditions à l’aveugle. Les quatre coachs de l’émission, Mario Pelchat, Corneille, France D’Amour et Roxanne Bruneau, ont été séduits par son interprétation de la chanson À fleur de toi. Retenu, il a choisi de travailler avec Corneille.

Cpl Goelen a auditionné chaque année pour participer à l’émission, et ce, depuis 2014. Sa détermination et sa persévérance ont porté leurs fruits puisque cette année, il est l’un des quarante candidats qui tenteront de se rendre à la grande finale. On peut suivre le militaire tous les dimanches à compter de 19 h au Réseau TVA.

Un diagnostic de trouble de stress post-traumatique peut-il ruiner une carrière militaire ?

L’histoire de matelot-chef Kevin Roth prouve qu’il est possible de poursuivre une carrière fructueuse dans les FAC lorsque l’on demande de l’aide.

Journal Le Courier – 4e Escadre, Cold Lake

COVID-19 et logements militaires : ça s’est bien passé ?

En 2023, un sondage effectué auprès de 2 300 occupants a révélé que l’Agence de logement des Forces canadiennes a su relever les défis liés à la prestation de services pendant la pandémie de COVID-19.

Le Programme d’initiation au leadership à l’intention des Autochtones

Ce programme offre la possibilité aux jeunes Autochtones de faire une année d’études au Collège militaire royal du Canada à Kingston et de pouvoir s’enrôler par la suite. Dans cette vidéo, des candidats parlent de leur expérience.

Contes de castor – SMA (IE), MDN - Page 5 Défense nationale – galerie vidéo

Photo : captation d’écran

Caporal Charles Goelen lors de son audition à l’aveugle.

Pour entendre la prestation de Cpl Charles Goelen

Pour lire un article de Servir sur la carrière musicale de Cpl Goelen

Le CRFM sensibilise des ados aux enjeux de la santé mentale

| Yves Bélanger, Servir

Du 26 au 28 janvier, huit adolescents issus de familles de militaires ont participé à trois jours de retraite au Centre de plein air l’Estacade, à Saint-Paul-de-l’Île-aux-Noix.

Tout au long de la fin de semaine, les activités organisées avaient pour but de démystifier la maladie mentale auprès des participants âgés de 11 à 14 ans. « Nous avions prévu pour eux une conférence sur la gestion de l’anxiété, une discussion animée sur les types de violence, une séance de musique avec percussions ainsi qu’une séance d’art thérapie », mentionne Noémi Trépanier, coordonnatrice jeunesse au Centre de ressources pour les familles des militaires (CRFM) de la région de Montréal. Entre les ateliers, des activités extérieures ont permis aux adolescents de s’amuser, s’aérer les esprits et bouger.

Mme Trépanier explique que l’idée d’organiser cette toute première retraite pour ados est née grâce à une subvention obtenue au cours de l’année. « L’entreprise Lockheed Martin, spécialisée en sécurité et en aérospatiale, a remis de l’argent pour financer un projet en lien avec la santé mentale jeunesse. Une telle fin de semaine nous a semblé parfaite pour remplir ce mandat. »

L’objectif premier était d’amener les jeunes à faire une prise de conscience sur les enjeux reliés à la santé mentale. « C’était aussi une excellente occasion de leur donner des outils pour mieux la comprendre et la gérer. »

Un bel apprentissage

Noémi Trépanier indique que les organisateurs sont très satisfaits du déroulement de la fin de semaine et du nombre de participants. « Pour une première édition, c’est très bien. » Pour qualifier leur fin de semaine, quatre des ados participants, Naïlah, Ariel, Mira et Joya, ont utilisé des termes tels que défi, fun, amusant et super expérience. La coordonnatrice jeunesse ajoute que les huit adolescents sont repartis avec de nouveaux outils qui leur permettront de mieux affronter les obstacles de la vie. « Par exemple, à leur arrivée, 37 % des participants affirmaient être en mesure de gérer leur anxiété. Nous avons reposé la question à la fin de la retraite et ce taux était passé à 46,67 %. »

De gauche à droite : Laurie et Thomas, animateurs, ainsi que les participants Naïlah, Delphyne, Ariel, Thea, Yara, Joya et Mira. Absente au moment de la photo : Charlie.

Photo : Noémi Trépanier

UN-NATO : rien à voir avec un

club de motocyclistes

| Yves Bélanger, Servir

Saviez-vous que le regroupement UN-NATO vise d’abord et avant tout à briser l’isolement des vétérans par le biais de rencontres et d’activités sociales ? Les randonnées à moto ne sont qu’un des nombreux moyens qui permettent de resserrer les liens entre sœurs et frères d’armes.

Le journal Servir a récemment rencontré trois représentants du regroupement UN-NATO Montérégie, Josée Lachance, présidente, Pierre Lalonde, vice-président, et Jean-François Leclerc, responsable des activités. D’emblée, ils insistent sur le fait que leur groupe est ouvert à tous les vétérans qui ont au moins trois années de service au sein des Forces armées canadiennes (FAC). Il s’adresse autant aux militaires actifs qu’aux retraités, qu’ils viennent de la Force régulière ou de la Réserve. « Notre groupe de la Montérégie compte actuellement plus de 250 membres », précise Pierre Lalonde.

La mission des regroupements UN-NATO est avant tout le divertissement des vétérans pour les sortir de chez eux. Elle diffère de celle des filiales de la Légion royale canadienne qui vise, notamment, à fournir des services essentiels dans les communautés. « Nos deux organisations se complètent très bien », soutient Josée Lachance.

La principale activité d’UN-NATO Montérégie est une soirée 5 à 7 qui a lieu tous les mercredis au resto-bar L’Oasis à Saint-Jean-sur-Richelieu. « Certains membres viennent toutes les semaines, d’autres quand ils en ressentent le besoin. En moyenne, nous avons une trentaine de participants chaque soirée », note Josée Lachance.

Depuis peu, un déjeuner a aussi lieu le dernier dimanche du mois au restaurant Mikes de SaintBruno-de-Montarville. « Étant donné que les 5 à 7 ont lieu à Saint-Jean, nous avons pensé offrir cette possibilité de rencontres à nos membres qui demeurent plus loin. C’est très grand la Montérégie », explique M. Lalonde.

D’autres activités telles qu’une sortie à la cabane à sucre, des balades estivales à moto ou en auto, et un party du temps des Fêtes rassemblent aussi les membres.

L’adhésion à UN-NATO Montérégie est gratuite. « Lors de nos 5 à 7 ou du déjeuner mensuel, chacun paie son repas. C’est la même chose lors des sorties », raconte Mme Lachance.

Un vêtement commun

Ce qui distingue les membres des regroupements UN-NATO, c’est la veste sans manche sur laquelle sont apposés différents écussons. « C’est en raison de cette veste que les gens nous associent à un club de motocyclistes. Moi, j’adore cette pièce de vêtement ! Je dois même avouer que c’est la principale raison pour laquelle j’ai adhéré à mon regroupement local », mentionne Pierre Lalonde en riant.

Le plus souvent, la veste des membres UN-NATO est en cuir, mais ce n’est pas une obligation. « Nous avons des membres qui ont une veste en coton ou dans d’autres tissus. L’important, ce sont les écussons qui se retrouvent sur la veste », indique Mme Lachance.

Pour les membres UN-NATO, porter la veste est une véritable fierté. « C’est un peu comme notre uniforme », lance Jean-François Leclerc. Chacun achète les écussons qui le représentent. « Par exemple, ils ajoutent le nom de la région du regroupement, les missions UN-NATO qu’ils

Chaque mercredi, les membres d’UN-NATO Montérégie sont invités à participer à la soirée 5 à 7.

Photo : courtoisie

ont complété ou les logos des unités où ils ont travaillé. Il est interdit de porter le symbole d’une unité ou d’une mission où nous n’avons pas œuvré », précise M. Lalonde.

Franche camaraderie

Pour les trois représentants d’UN-NATO Montérégie, l’adhésion au groupe a été des plus bénéfiques. « C’est tellement réconfortant de parler avec d’anciens militaires. C’est plus facile de m’ouvrir à eux, car nous avons pas mal vécu des choses similaires au sein des Forces », raconte Jean-François Leclerc, qui a pris sa retraite en 2016. Il était alors matelot de 2e classe.

C’est en Nouvelle-Écosse que M. Leclerc a entendu parler du regroupement UN-NATO et qu’il a décidé de devenir membre dans sa région. Il aime particulièrement l’esprit de camaraderie qu’il retrouve au sein du regroupement.

« C’était ce que j’aimais vivre dans la Marine royale canadienne. Avec les membres d’UNNATO, je retrouve un peu ce type de relation. » Lorsqu’il est déménagé à Boucherville, il a immédiatement demandé à intégrer le groupe de la Montérégie.

En 2021, Josée Lachance a commencé à participer aux soirées UN-NATO Montérégie. Aujourd’hui, elle est la présidente de ce regroupement local qui a eu un effet des plus bénéfiques dans sa vie. « Je n’allais vraiment pas bien. Je restais cloîtrée chez moi à broyer du noir. Aucune activité ne me convenait ou ne m’attirait. Mon médecin m’a suggéré de m’inscrire dans un organisme de vétérans. Je suis allée à une soirée 5 à 7 et j’ai vraiment trouvé ce qui me manquait. » Mme Lachance a quitté les Forces armées canadiennes en 2011, au grade de sergente.

Pierre Lalonde a pour sa part pris sa retraite en 2010, alors qu’il était adjudant. Il n’a pas tardé à devenir membre d’UN-NATO Montérégie. « Quand on sort des Forces, on se rend compte qu’on a vécu des situations qui ne ressemblent pas nécessairement à ce qui se passe dans le milieu civil. Même la façon de parler est différente. Dans l’armée, il y a beaucoup d’acronymes que nous continuons à utiliser, même à la retraite. C’est pourquoi il est plus facile pour nous de discuter avec d’autres vétérans », conclut-il.

Il y a un regroupement UN-NATO près de chez vous

Josée Lachance, présidente du regroupement UN-NATO Montérégie, invite les vétérans à se joindre à leur regroupement local. Plusieurs d’entre eux ont un groupe Facebook au sein duquel les membres peuvent échanger entre eux.

Abitibi

Daniel Michaud michauddaniel@hotmail.com

Centre-du-Québec poste vacant

Estrie Mario Fortin mariofortin1@live.ca

Granby Daniel Rodrigue drodrigue@hotmail.com

Lanaudière

Christian Tremblay krist00111@bell.net

Laurentides poste vacant

Maskinongé

Paul Lessard paullessard558@gmail.com

Mauricie

Sylvain Arsenault sylvain.arsenault1@outlook.com

Montérégie

Josée Lachance presidente.unnato. monteregie@gmail.com

Montréal

René Proulx rene.proulx186@gmail.com

Outaouais

Alain Carrière carriere-a@hotmail.com

Rive-Sud

Michel Fournier mickfournier@outlook.com

Saint-Hyacinthe

Josée Hébert jhebert@guevremont.net

Pierre Lalonde, vice-président, Jean-François Leclerc, responsable des activités, et Josée Lachance, présidente du regroupement UN-NATO Montérégie.

Photo : Yves Bélanger

Groupe Facebook UN-NATO Montérégie

Au nom des cadets, merci !

| Lieutenant de vaisseau Christophe Stevenson, représentant des affaires publiques de l’unitéZones d'entraînement des cadets Montérégie et Lanaudière

Tout au long de l'année d’entraînement 2023-2024, la garnison Saint-Jean et ses différents occupants ont soutenu le Programme des cadets. Voici venu le moment de les remercier et d’illustrer tout ce qui a pu avoir lieu grâce à leur collaboration.

Le succès des activités du Programme des cadets dépend notamment du soutien des différentes bases et garnisons qui accueillent année après année plusieurs événements d’envergure des cadets. Les divers services offerts à la garnison Saint-Jean ont joué, encore une fois cette année, un rôle essentiel dans l’organisation de nombreuses activités.

Sans la disponibilité des salles de classe et du terrain de parade de l’École de leadership et de recrues des Forces canadiennes et des différentes installations sportives des Programmes de soutien du personnel, les événements n’auraient pu avoir lieu. Il en va de même du service offert à la cafétéria ou du soutien continu pour les corps et escadrons de cadets hébergés à la garnison.

L’apprentissage de la musique à l’Académie

Au cours des derniers mois, l'Académie de l'ELRFC a accueilli plusieurs cliniques musicales spécialement conçues pour les cadets musiciens. Ces rencontres annuelles leur ont fourni des occasions inestimables de perfectionner leurs talents musicaux.

Au cours de ces événements, des cadets ayant divers niveaux d'expertise musicale se sont unis pour former un orchestre, présentant leurs talents collectifs dans un concert méticuleusement préparé en quelques heures. Les cadets ont enchanté le public en interprétant des pièces musicales classiques telles que le thème emblématique de Superman, de John Williams, et le mémorable thème de Jurassic Park.

En outre, des cadets chevronnés ont eu le privilège d'encadrer des cadets plus jeunes, les aidant à maîtriser leurs instruments respectifs. Un exemple notable de mentorat s'est produit avec cadette première maître de 2e classe JeanneMarguerite Pagé-Roy du Corps des cadets de la Marine royale canadienne 197 Frontenac, situé à Sherbrooke. Cadette Pm2 Pagé-Roy s'est chargée d'enseigner à d'autres cadets, dont sa jeune sœur, les subtilités de la clarinette. En réfléchissant à cette expérience, cadette Pm2 Pagé-Roy a exprimé un profond sentiment de fierté à l'idée de partager ses compétences avec sa sœur, dépassant ainsi les limites de leur environnement familial.

Ces ressources sont inestimables afin de remplir la mission du Programme des cadets qui consiste à former les futurs leaders de nos communautés à travers des expériences uniques et stimulantes.

Merci à vous tous.

Votre collaboration est très appréciée.

Prestation de l’harmonie lors de la clinique musicale du 13 janvier, dirigée par capitaine Valérie Vincelette.

Cadette Véronique Pagé-Roy et ses camarades sont profondément plongés dans la maîtrise des nuances de la clarinette sous la direction de la sœur de Véronique, la cadette première maître de 2 e classe Jeanne-Marguerite Pagé-Roy.

Photo : Ltv Christophe Stevenson

Photo : Ltv Christophe Stevenson

Découvrez le Programme des cadets

Compétition de matelotage pour les cadets de la Marine

L’Académie a accueilli la deuxième compétition annuelle de la Coupe Cacao la fin de semaine du 3 au 5 novembre 2023. Des cadets de la Marine royale canadienne provenant de différents coins de la province (de Rouyn-Noranda à Trois-Rivières, tout en incluant Montréal, la Montérégie, l’Estrie et le Centre-du-Québec) y ont compétitionné dans une atmosphère amicale, tout en améliorant leurs compétences en matelotage.

L’activité a permis aux cadets de peaufiner leurs habiletés à faire des nœuds de base, de maîtriser la construction de divers systèmes de poulies, de pratiquer les protocoles impliqués dans le tir d'une pièce d'artillerie navale de campagne pour une cérémonie, faire des appels avec le sifflet de manœuvrier et d'apprendre les opérations d'un voilier à deux personnes et d'une baleinière.

Des compétitions sportives amicales

Les Jeux des cadets sont sans contredit la compétition sportive la plus attendue des cadets de la Montérégie et de partout ailleurs. Cette année, ils se sont déroulés les 20 et 21 janvier, sur le terrain de parade de l'Académie et dans les différents gymnases du centre sportif de la garnison Saint-Jean.

Les cadets se sont livrés à des compétitions amicales de soccer, volleyball, échecs, improvisation et kinball. C'était l'occasion pour eux de retrouver les amis qu'ils s’étaient faits lors des activités estivales et d’apprécier la camaraderie dans le cadre d'une compétition animée.

Les plus grands honneurs ont été remportés par l’Escadron des cadets de l’Aviation royale du Canada (ECARC) 338 Junior Wildcats Optimiste Brossard. Ses cadets ont reçu le trophée des jeux, récompensant le corps ou l’escadron qui s’est distingué dans l’ensemble des sports.

Pendant la coupe Cacao, un groupe de cadets se familiarise avec le radeau de sauvetage gonflable Beaufort, que l'on trouve à bord des navires.

Des cadets participent à une partie de Kinball lors des Jeux des cadets, le 20 janvier 2024.

Photo : cadet caporal-chef Enrik Rousseau, cadet reporter CCRAC 2972 Mercier

Photo : cadette Pm1 Érika Marcellin – CCMRC 233

Le Lexus NX 350h 2024 :

luxe et fiabilité

| Caporal (retraité) Jean-François Ross, chroniqueur automobile

Déjà à sa troisième année sur le marché, le Lexus NX de seconde génération ne connaît que des révisions mineures pour 2024. Ce que Lexus veut nous présenter pour l’instant avec le NX 350h, c’est un VUS hybride conventionnel, non rechargeable, offrant le luxe et la fiabilité. Il reste tout de même un compromis intéressant aux VUS entièrement électriques.

En prenant place à bord du Lexus NX 350h 2024, on se rend bien compte que l’aménagement intérieur est au goût du jour. La planche de bord est de belle facture et l’apparence des matériaux utilisés est du même coup plus relevée. Cependant, certains plastiques noirs, laqués, seraient à revoir en raison de l’aspect un peu salissant pour l’utilisateur. Le grand écran de la console centrale est très convivial puisqu’il permet d’obtenir toutes les informations du système hybride-électrique ainsi que les commodités pour le multimédia. À noter, l’Android Auto et l’Apple CarPlay y sont de série ! L’habitacle est convivial et silencieux, sans oublier le confort très convenable des sièges. La suspension n’est pas trop ferme pour affronter les routes cahoteuses du Québec. Par contre, certains trouveront que le volume de chargement est inférieur à la concurrence.

Comme plusieurs véhicules de la famille Toyota/Lexus, on peut toujours profiter d’un vaste choix de motorisations quatre cylindres, toutes associées au rouage intégral :

• un moteur atmosphérique de 2,5 litres de 203 chevaux à 6 600 tours/ minute pour le modèle NX 250

• un moteur de 2,4 litres turbocompressé de 275 chevaux à 6 000 tours/ minute pour le NX 350

• une motorisation atmosphérique hybride de 2,5 litres de 240 chevaux pour notre modèle d’essai NX 350h

• une autre motorisation atmosphérique hybride rechargeable de 2,5 litres de 304 chevaux avec une autonomie électrique annoncée de 58 km pour le modèle NX 450h+.

Lors de mon essai routier hebdomadaire de plus de 800 kilomètres en novembre 2023, j’ai obtenu une moyenne combinée ville-autoroute de 6,0 litres aux 100 kilomètres. Tout de même très acceptable comme efficacité énergétique avec la traction intégrale en conditions automnales !

Le Lexus NX 350h 2024 n’offre pas d’accélération foudroyante, mais il dispose d’une bonne tenue de route, d’une consommation de carburant raisonnable, tout en offrant une fiabilité légendaire. Point de vue fiabilité, ce groupe motopropulseur est bien connu de la marque Toyota, ce qui est très rassurant ! Le prix du modèle de base NX 250 est de 53 022 $ et la facture monte jusqu’à 79 886 $ pour le modèle NX 450h+. Comme vous êtes en mesure de le constater, ce n’est pas le choix qui manque !

Je tiens à souligner l’excellente collaborationde Lexus Canada pour l’essai routier du NX 350h 2024.

Si vous désirez regarder toutes nos chroniques automobiles visitez YouTube : Christopher Car Reviews.

À l’agenda

Café-causerie

Vie militaire 101

Mercredi 28 février, 18 h

Garnison Saint-Jean – CRFM Pour les proches des candidats de l’École de leadership et de recrues des FC Gratuit

Le Centre de ressources pour les familles des militaires de la région de Montréal propose une soirée de discussion afin d’en apprendre davantage sur le mode de vie militaire et de tisser des liens avec d’autres membres de la communauté militaire.

Date limite d'inscription : 26 février

Journée de la femme

Vendredi 8 mars, heure à déterminer

CRFM garnison Saint-Jean Pour les femmes de familles de militaires Gratuit

Le Centre de ressources pour les familles des militaires de la région de Montréal propose une activité afin de souligner l’importance des femmes dans la communauté militaire et leur permettre d’échanger ensemble.

Date limite d’inscription : 6 mars

Pièce Projet Monarques

Mardi 12 mars, 19 h 30 (en français seulement) Théâtre Alphonse-Desjardins, Repentigny Pour tous | Gratuit

Le Centre de ressources pour les familles des militaires de la région de Montréal vous invite à la pièce de théâtre Projet Monarques. À partir de récits écrits par des vétérans et vétéranes, des militaires et leurs proches, les personnages y témoignent du quotidien des personnes affectées par les blessures de stress opérationnel et le syndrome de stress post-traumatique.

Information et billets

Atelier – Fabrication d’un bâton de la parole

Samedi 16 mars, 9 h 30 à 11 h 30 Maison des peuples autochtones, Mont-Saint-Hilaire

Pour les pères militaires et leurs enfants Gratuit

Le Centre de ressources pour les familles des militaires de la région de Montréal invite les papas militaires et leurs enfants à créer un bâton de la parole qu’ils pourront ensuite utiliser leurs conversations familiales.

Date limite d’inscription : 7 mars

Information et inscription

Activité cabane à sucre

Dimanche 17 mars, 9 h

Centre d'intégration communautaire jeunesse, Saint-Hubert Pour les jeunes de familles militaires (5 à 12 ans)

Gratuit

Le Centre de ressources pour les familles des militaires de la région de Montréal invite les jeunes à s’amuser tout en tissant des liens avec d’autres jeunes vivant la même réalité.

Date limite d’inscription : 13 mars

Information et inscription

Vous désirez annoncer une activité? Écrivez à servir@forces.gc.ca

Les PSP : toujours là pour vous !

L'équipe des Programmes de soutien du personnel de la région de Montréal offre une vaste gamme de services aux membres de la communauté militaire et aux citoyens. Profitez-en !

Je suis fière de vous servir !

Je m’occupe du volet administratif, notamment des contrats de location, du soutien aux communications et au marketing.

Je suis très contente de travailler ici. Je partage pleinement les valeurs de la communauté militaire : intégrité, respect, loyauté et responsabilité. Je pense qu’il est important de travailler sur l’inclusion et le respect mutuel, deux choses valorisées dans la communauté militaire. Il n'est jamais facile de s'installer dans un nouveau pays, de s’adapter à une nouvelle culture, à de nouvelles habitudes et coutumes. Je suis devenue citoyenne canadienne il y a un peu plus d'un an et je ne me suis jamais sentie exclue, malgré la difficulté d'apprendre deux nouvelles langues.

Dans mes temps libres, j’aime cuisiner, en particulier des recettes issues de la cuisine italienne traditionnelle. J’aime aussi assister à des concerts de musique et voyager où que ce soit, simplement pour visiter et découvrir de nouveaux endroits ! »

Claudia De Florio

Adjointe administrative – Loisirs communautaires

S’est jointe aux PSP en juin 2022

Une représentante publicitaire d’expérience

Il y a du nouveau au journal Servir ! L’équipe des Services intégrés des PSP collabore désormais avec Isabelle Blouin pour la vente d’espaces publicitaires dans Servir et le Guide de la communauté militaire – Région Montréal.

Œuvrant dans le milieu de l’édition depuis 2006, Isabelle compte de nombreuses années d’expérience. Représentante publicitaire au journal Adsum de la Base Valcartier, elle connaît parfaitement bien les besoins et la réalité de la communauté militaire.

La principale force d’Isabelle Blouin est le service à la clientèle. Elle aime prendre le temps avec chaque client pour lui offrir un produit qui correspondra à son besoin et son budget. N’hésitez donc pas à communiquer avec elle pour discuter de votre prochaine publicité dans le journal Servir et/ou dans le Guide de la communauté militaire : 418 254-2448.

Superviseurs de camp de jour recherchés

Le camp de jour Plein Soleil de la garnison Saint-Jean proposera cet été trois camps destinés aux enfants de 5 à 12 ans et les organisateurs sont actuellement à la recherche de superviseurs. Tu désires un emploi stimulant, enrichissant, où tu pourras mettre tes compétences en leadership et ta créativité en œuvre ? Le camp Plein Soleil est pour toi !

Pour postuler

Pour avoir une idée du camp de l’été dernier

Vous êtes militaire et vous aimez le sport ?

L’équipe des Sports militaires recrute des joueurs pour les équipes représentatives de balle lente, golf, grappling, soccer, triathlon et volleyball. Joignez-vous aux Patriotes et portez les couleurs de la région Montréal lors des Championnats des Forces armées canadiennes.

N’hésitez pas à communiquer avec les responsables pour connaître toutes les modalités. Voilà une excellente façon de s’intégrer dans la région et de développer de nouvelles amitiés et relations de travail !

Découvrez les équipes représentatives

Numérisez le code QR pour accéder aux différentes plateformes des PSP !

l’arrière : caporale-chef Andréa Bélanger de l’Unité des opérations immobilières (Québec) -Détachement Bagotville, lieutenante-colonelle

de la 3 e Escadre Bagotville, sergente Krystel Côté du Royal Canadian Hussars (Montréal), élève-officière Hannah Greer

royal de Saint-Jean, soldate Elisabeth Rehel du Royal Canadian Hussars (Montréal) et caporale Carol-Ann Rochette de la 4 e Unité de contrôle des mouvements des Forces canadiennes. À l’avant : adjudante Claudia Baril Germain du 34 e Bataillon des services, matelot de première classe Gabrielle Garant-Grenon du Centre de recrutement des Forces canadiennes – Détachement Montréal, élève-officière Nadège Boissonneault du Collège

Anne-Marie Bigaouette de la 3 e

e Dépôt d’ateliers.

Éliminées en finale

| Yves Bélanger

L’équipe féminine des Patriotes a été vaincue en finale par les Lionnes de Valcartier lors du Championnat régional de hockey féminin des Forces canadiennes qui se déroulait à Ottawa du 6 au 9 février.

Les Patriotes étaient très heureuses d’avoir réussi à former une équipe cette année et de pouvoir participer au championnat. C’est en accueillant des joueuses de Bagotville et du Collège militaire Royal de Saint-Jean au sein de l’équipe qu’elles sont arrivées à leurs fins.

« Nous sommes arrivées à Ottawa sans avoir d’attente. Notre seule intention était d’avoir du plaisir. Nous avions enfin l’opportunité d’affronter les équipes d’Ottawa et de Valcartier et nous voulions juste en profiter », explique adjudante Claudia Baril Germain, gestionnaire des ressources humaines au 34e Bataillon des services.

Elle mentionne qu’une chimie s’est rapidement créée au sein de l’équipe. « Même si nous ne nous connaissions pas toutes, nous avions le même but en tête et cela a joué en notre faveur. » Elle raconte qu’à chaque présence sur la glace, les filles ont donné leur 100 %. « Nous avions du cœur au ventre. Cela nous a permis de battre l’équipe d’Ottawa en 2e prolongation de la demi-finale pour accéder à la finale contre Valcartier. »

Avec trois parties jouées en deux jours, les Patriotes ont tout donné lors de la finale. Elles ont toutefois été vaincues par l’équipe de Valcartier. « Nous souhaitons la meilleure des chances aux Lionnes qui  éfendront le Québec au Championnat national de hockey féminin des Forces canadiennes. »

À

Annika Roussel, caporale Katheleen Reilly et capitaine Alexy Thibault

du Collège militaire

militaire royal de Saint-Jean, caporale-chef Andrée-Anne Rochette de l’École de leadership et de recrues des Forces canadiennes, caporale-chef

Escadre de maintenance (Air), et sergente Véronique Dumont du 202

Photo : Cpl Bélynda Casse – Imagerie Ottawa