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Nouveau véhicule de commandement de la police cantonale de Nidwald

Le couteau suisse des véhicules de commandement

Depuis peu, la police cantonale de Nidwald dispose d’un « véhicule polyvalent ». Conçu de manière intelligente, il sert, selon les besoins, de véhicule d’intervention en cas d’accident, de véhicule de commandement ou de poste de police mobile. Un exemple qui pourrait faire école.

Les outils multifonctions, utiles dans toutes les situations imaginables, jouissent d’une grande popularité depuis de nombreuses années. L’idée d’appliquer ce concept de multifonctionnalité à un véhicule d’intervention de la police est cependant tout à fait nouvelle.

Trois acteurs ont osé franchir le pas : la police cantonale de Nidwald en tant que donneuse d’ordre, Max Hess, propriétaire de l’entreprise ACT special car center AG ( www.actspecialcar.ch) fondée en 1996 et basée à Gretzenbach, en tant qu’entrepreneur général, et Jérémy Clément, directeur général depuis 2024 de l’entreprise Clément Technique SA fondée par son père Stéphane et basée à Ependes en Suisse romande ( www.clement­technique ­ sa.ch), en tant que responsable de la réalisation.

Ensemble, ces trois acteurs ont développé, après des projets similaires dans les cantons de Vaud et de Neuchâtel, un véhicule que la police cantonale de Nidwald pourra désormais utiliser en fonction de ses besoins et qui sera donc beaucoup plus souvent vu sur les routes que dans le garage.

Le nouveau véhicule de la police cantonale de Nidwald allie compétences polyvalentes et dimensions compactes.
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La donneuse d’ordre : a police cantonale de Nidwald

Dario Habermacher, chef du service de commandement de la police cantonale de Nidwald, n’apprécie pas lorsque les moyens d’intervention sont peu utilisés. C’est pourtant ce qu’il a constaté lorsqu’il a rendu visite à d’autres organisations d’intervention d’urgence afin d’examiner leurs véhicules dans le cadre de l’évaluation d’un nouveau véhicule de commandement (ELF). « Il s’agit généralement de grands véhicules équipés de manière sophistiquée qui ne servent qu’à un seul usage et qui, par conséquent, passent la plupart du temps dans le garage », explique ­t­il. « Il était important pour moi d’utiliser les ressources de notre petit canton de manière à en tirer le meilleur parti possible. »

C’est ainsi qu’est venue l’idée de ne pas acheter un véhicule hautement spécialisé, mais un véhicule aussi polyvalent que possible, notamment pour l’utilisation quotidienne par la police de sécurité et la police routière (police en uniforme). « J’ai réfléchi précisément aux lacunes que le nouveau véhicule devait combler », se souvient­il. Et la réponse à cette réflexion était la suivante : « La police routière a besoin d’un véhicule spacieux pouvant accueillir tout le matériel nécessaire pour constater les accidents. Un véhicule dans lequel nous pourrions procéder à des interrogatoires serait en outre également utile. Et bien sûr, nous avons également besoin d’un véhicule de commandement. »

Il en a résulté un véhicule polyvalent, utilisé par la police en uniforme pour le quotidien « normal », pouvant également servir de véhicule de commandement en cas d’événement majeur nécessitant un soutien à la conduite des opérations, et pouvant être déployé « sur place » lors de grands événements pour servir de poste de police mobile. Ce qui n’est pas sans importance, en particulier dans les petits cantons où les postes de police disparaissent petit à petit.

L’orientation politique nécessaire pour tout achat de cette ampleur a suivi la phase de conception. Après des discussions approfondies, le canton de Nidwald a donné son accord et, une fois le budget adopté, le projet a pu être lancé.

L’entreprise générale : ACT special car center AG

Le rôle d’entrepreneur général a été confié à Max Hess, propriétaire de l’entreprise ACT special car center. Ce dernier apprécie les projets exceptionnels et a déjà mis sur roues de nombreux véhicules d’intervention remarquables, en particulier des ambulances. Par exemple, une ambulance pour prématurés, dans laquelle l’incubateur est placé perpendiculairement au sens de la conduite sur le support de canon d’un char Leopard et reste ainsi parfaitement stable et à l’abri des vibrations, même à pleine vitesse. Il a discuté avec Dario Habermacher et d’autres représentants de la police cantonale de Nidwald de leurs divers besoins, qu’il a finalement transformés en un cahier des charges détaillé.

Les points clés suivants ont notamment été clairement définis : un Mercedes­Benz Sprinter à transmission intégrale diesel constitue la base du véhicule. Celui­ ci n’est pas trop grand et peut ainsi se rendre partout où une ambulance peut circuler. Il a été commandé par l’entreprise donneuse d’ordre auprès d’un concessionnaire local. Afin de disposer de suffisamment d’espace, le Sprinter a été équipé d’une caisse spacieuse en panneaux sandwich d’aluminium. Celle ­ ci a été fabriquée par l’entreprise « Fahrzeugbau Dülmer » basée à Emsbüren, dans la région de l’Emsland, spécialisée dans les caisses adaptables de manière intelligente et flexible selon les besoins des clients. L’ensemble de l’aménagement de la caisse ainsi que les adaptations et extensions nécessaires du système électrique et de la cabine du véhicule de base sont réalisés en Suisse romande, chez Clément Technique, une entreprise expérimentée avec laquelle Max Hess a déjà réalisé avec succès de nombreux projets.

L’entreprise responsable de la réalisation : Clément Technique SA

Depuis exactement deux décennies (l’entreprise a fêté ses 20 ans le 13 septembre 2025), Clément Technique construit des véhicules spéciaux sur mesure et équipés de matériaux de haute qualité à destination des AOSS. On compte parmi les réalisations de l’entreprise le véhicule de pompiers Bronto Skylift construit par le fondateur de l’entreprise, Stéphane Clément, père de Jérémy Clément, et qui a été photographié à de nombreuses reprises lors de l’incendie de la cathédrale Notre­Dame en 2019, ce qui lui a valu une grande notoriété.

L’entreprise a en outre déjà réalisé divers véhicules pour les pompiers et les corps de police suisses, par exemple pour les polices de Lausanne et de Neuchâtel. Depuis le décès de son père en 2024, Jérémy Clément, né en 2001 et carrossier de formation, dirige l’entreprise et ses six employés. Le jeune entrepreneur, parfaitement bilingue, souhaite à l’avenir étendre ses activités en Suisse alémanique. La commande de la police cantonale de Nidwald a donc été une opportunité bienvenue.

Un tour du véhicule révèle une nouveauté mondiale

Lorsque l’on se trouve pour la première fois devant le nouveau véhicule, outre sa peinture rouge et blanche discrète, on remarque une chose : le véhicule n’est pas équipé d’une barre lumineuse bleue classique ! En effet, et c’est une première mondiale, des barres LED presque aussi larges que le véhicule, mais particulièrement fines, sont montées à l’avant et à l’arrière, sur le bord supérieur de la caisse. « Ces barres lumineuses de type « Halfbar HB1 » peuvent émettre au choix une lumière bleue ou jaune et garantissent ainsi un effet d’avertissement optimal dans toutes les situations, qu’il s’agisse d’une intervention de secours ou de la sécurisation d’un lieu d’accident », explique Jérémy Clément. « Outre le double ou triple clignotement et la lumière continue, elles peuvent également être utilisées pour des fonctions spéciales : indicateurs de direction, feux de détresse, projecteurs (inclinés à 90 ou 20 degrés vers le bas), éclairage périphérique, feux de position et de freinage, système d’avertissement de recul (lumière uniquement diffusée vers l’arrière), signalisation du lieu d’intervention et bien plus encore. Nous avons donc intégré deux modules blancs dans la barre arrière, en plus des modules bleus et jaunes, qui servent de feux de recul et d’éclairage périphérique. » Les « Halfbar » ainsi que les gyrophares avant, arrière, latéraux et rétroviseurs ont été achetés auprès de l’entreprise Standby GmbH basée à Dinslaken (Allemagne).

Diverses antennes (GSM, Polycom, combinées), un système de climatisation puissant et le mât d’éclairage télescopique à triple extension de Fireco Systems se trouvent sur le toit du véhicule, partiellement visibles depuis le sol. « Le mât télescopique électrique est simple, mais très efficace grâce à deux puissants projecteurs. Nous l’avons également relié à un dispositif d’immobilisation qui peut être outrepassé en cas d’urgence ou lors de manœuvres », explique Jérémy Clément. Le mât intervient également lorsque les vérins automatisés à abaissement électrohydraulique d’Al­Ko (Alois Kober GmbH), qui stabilisent le véhicule à l’arrêt et l’alignent horizontalement (maximum 1 roue sans contact avec le sol), n’ont pas été entièrement rétractés avant le démarrage.

Grande porte et immense fenêtre

Sur le côté droit du véhicule, cinq éléments importants pour la fonction de véhicule de commandement sautent aux yeux : premièrement, le store électrique de la longueur de la caisse, qui peut être complété par un rideau à trois côtés en bâche de camion, créant ainsi une tente résistante aux intempéries. Cela double l’espace exploitable et protège les forces d’intervention des regards indiscrets. Deuxièmement, la grande porte d’accès équipée d’un escalier télescopique. Troisièmement, une grande fenêtre qui peut s’ouvrir afin que le moniteur TV dissimulé à l’intérieur du véhicule et sur lequel toutes les informations imaginables peuvent être affichées puisse être tourné vers l’ouverture ainsi créée. Les forces de police peuvent ainsi voir d’un seul coup d’œil, même depuis l’extérieur du véhicule, toutes les informations essentielles à l’intervention en cours. Quatrièmement, une grande plaque en acier peinte dans la couleur du véhicule s’étend de la porte à l’arrière. « Contrairement à la caisse en aluminium, celle­ ci est magnétique. Elle permet d’y fixer des plans, des documents et autres », explique Jérémy Clément.

Le cinquième élément, sur le côté droit du véhicule, est le petit volet situé tout à l’arrière, en bas de la caisse. Celui­ ci dissimule un pupitre de commande. « C’est ici, en doublon avec un écran tactile à l’intérieur du véhicule, que sont commandés les éléments centraux du véhicule de commandement. Par exemple, l’auvent, les vérins, l’éclairage périphérique, les barres lumineuses et le générateur de 5 kilowatts », explique Jérémy Clément. Diverses prises pour ordinateurs portables et appareils à courant fort y sont également intégrées.

Un mât d’éclairage équipé de deux projecteurs LED et divers phares LED répartis autour du véhicule permettent d’éclairer toute la zone environnante.
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Une centrale électrique roulante

Le générateur dissimulé derrière l’énorme hayon équipé de deux feux est extrêmement performant. Il se trouve à droite dans le compartiment à matériel, est monté sur des silentblocs et est entièrement insonorisé. « Il puise son carburant directement dans le réservoir du véhicule, lui conférant ainsi une autonomie considérable. Nous avons fait passer le tuyau d’échappement par le toit du véhicule, sur le côté gauche. Et grâce à un système de ventilation séparé, il peut également fonctionner lorsque le hayon est fermé », souligne Jérémy Clément. Outre les appareils électriques du véhicule, le générateur alimente via un chargeur deux batteries Li­Ion qui assurent l’alimentation électrique de secours du véhicule. Tout est contrôlé par un système intelligent de gestion des batteries (BMS).

Du matériel de toute sorte à l’arrière

Outre le générateur, l’espace arrière abrite de nombreux équipements d’intervention nécessaires principalement dans le cadre des « interventions quotidiennes », lors des constats d’accidents et dans le service de circulation : des feux clignotants, divers appareils de mesure, un trépied, du matériel de barrage, des balais, des seaux, des couvertures, des gants. On y trouve également une antenne Starlink pour les interventions lorsque le véhicule est utilisé comme poste de commandement. « Nous avons également stocké de l’eau, du savon, du désinfectant et des serviettes à l’arrière, pour garantir l’hygiène lors des interventions », explique Jérémy Clément.

Tout le matériel est rangé de manière ordonnée et claire, solidement fixé et étiqueté. Pour certains éléments, tels que les 14 triangles de signalisation pliants, les poids en plomb pour alourdir la tente en bâche et les 20 cônes, des tiroirs spéciaux pour charges lourdes ont été spécialement conçus

Ce pupitre de commande situé à l’arrière droit du véhicule permet de commander le générateur et d’autres équipements.
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Espace dédié aux serveurs, à l’électronique et aux batteries

Derrière la porte haute, toujours verrouillée, située sur le côté gauche du véhicule, se trouve l’espace dédié aux serveurs, à l’électronique et aux batteries. « On y trouve notamment les commandes des 40 connecteurs 12 volts, des barres lumineuses, du système radio Polycom, du système 230 volts, des systèmes à courant continu, du système de signalisation sonore ainsi que le BMS, les deux batteries Li­Ion et un routeur Starlink », explique Jérémy Clément. Les connexions pour le système de communication par satellite Starlink ainsi que diverses prises électriques et connexions LAN sont accessibles de l’extérieur via le petit volet situé à côté de la porte de service.

Derrière le long volet situé sous cette porte de service se cache un deuxième espace de rangement. Il permet de ranger des objets encombrants, tels qu’une échelle, les plaques d’appui pour les vérins ainsi que du matériel de sauvetage et de premiers secours. D’autres équipements destinés à la constatation des accidents et au service de circulation, tels que des absorbants d’huile, trouvent leur place dans le troisième espace de rangement, plus petit, situé à l’arrière gauche du véhicule.

L’imprimante de l’espace de réunion est également accessible depuis l’espace bureau par une fenêtre coulissante.
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Cockpit discret avec bouton « système Sesam »

La plupart des innombrables possibilités offertes par le véhicule sont invisibles dans le cockpit. « Nous avions pour consigne de ne pas utiliser d’écran tactile, mais plutôt des boutons tactiles pour les équipements centraux tels que le système de signalisation sonore et lumineuse, l’éclairage périphérique, le système d’alarme, etc. », souligne Jérémy Clément. « Le bouton permettant de coupler la batterie de bord 12 volts et la batterie supplémentaire 12 volts est une petite particularité. Cela nous permet de réaliser une aide au démarrage. Et le bouton de commande du système « Sesam » est une exclusivité du canton de Nidwald. Grâce à cet outil, les forces d’intervention peuvent ouvrir des portails, des barrages, des bornes escamotables, des barrières et bien plus encore dans tout le canton. Je trouve cela très ingénieux ! »

Le cockpit a en outre été équipé de rideaux opaques qui se relient entre eux à l’aide de boutons magnétiques et permettent un obscurcissement total lorsque le véhicule est utilisé comme poste de commandement, et a été optimisé avec des sièges conducteur et passager pivotants.

Espace bureau et de radio pour trois personnes

Tournés à 180 degrés, les fauteuils se transforment en fauteuils de bureau. Les policiers sont alors assis à un poste de travail équipé de deux écrans d’ordinateur, chacun pouvant être connecté directement via des câbles HDMI au grand écran de télévision pivotant vers la fenêtre côté droit du véhicule dans la salle radio. Celui­ ci permet d’afficher simultanément et en temps réel les données provenant de différentes sources d’information et d’images.

Outre de nombreuses prises électriques (également 230 volts), des connexions LAN et Polycom, l’espace bureau dispose également de deux écrans. L’un sert à surveiller l’autonomie (BMS, batteries Li­Ion), l’autre à commander et à contrôler toutes les fonctions du véhicule (en doublon avec le pupitre de commande à l’extérieur du véhicule). Un troisième poste de travail pour un collaborateur équipé d’un ordinateur portable est également disponible grâce à un poste de patching entièrement équipé.

Outre une machine à café (à n’utiliser que lorsque son support étanche et coulissant est sorti !) et deux extincteurs, une imprimante est également disponible. Elle est placée sur un petit meuble de bureau juste en dessous de la fenêtre coulissante sur le côté gauche du véhicule, afin que les documents imprimés puissent également être retirés de l’extérieur du véhicule.

Une climatisation complète assure une atmosphère de travail agréable et un apport d’air frais suffisant, la chaleur résiduelle de l’espace technique pouvant être utilisée pour chauffer l’espace bureau et de radio.

L’accès à l’espace de réunion, où se trouve également une imprimante, se fait par cette grande porte située sur le côté droit du véhicule.
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Espace d’intervention et de réunion

Un espace de réunion compact, équipé de deux banquettes et d’une grande table, est rattaché à l’espace bureau et de radio. Cet espace dispose également de toutes les connexions et prises électriques nécessaires. Cet espace est relié à l’espace bureau et de radio par une fenêtre coulissante, située bien sûr à proximité de l’imprimante. Dans cet espace également, chaque centimètre cube est exploité de manière optimale, en particulier sous les banquettes équipées de sièges rabattables. C’est là que se trouvent la bâche de protection visuelle pouvant être fixée à l’auvent et une tente à montage rapide (protection visuelle en cas d’accident).

Détail amusant : les deux banquettes ont des profondeurs différentes. L’espace pour les pieds sous la table est donc plus réduit d’un côté que de l’autre. « Malheureusement, les personnes ayant de grands pieds sont mieux assises sur la banquette qui laisse moins de place pour les jambes, et inversement. Mais cela n’a pas pu être modifié lors de la conception », explique Jérémy Clément.

Tout sous un même toit

Après avoir fait le tour du véhicule, on est émerveillé. Tout a été pensé dans les moindres détails. Il en va de même pour le rebord en acier inoxydable qui protège la moquette contre une usure trop rapide. « Lorsque la caisse nous a été livrée, elle était vide. Tout ce qu’elle contient aujourd’hui a été coordonné par nos soins, en partie repensé, conçu en interne et combiné de manière judicieuse pour former un ensemble complet », explique Jérémy Clément avec une certaine fierté, avant d’ajouter en souriant : « Chez nous, le nom de l’entreprise en dit long : « Clé en Main ! »

Très utile au quotidien, équipé pour toutes les situations

Le véhicule présenté démontre à quel point les véhicules d’intervention destinés aux services d’urgence peuvent être utilisés de manière polyvalente. Pour un coût raisonnable, la police cantonale de Nidwald dispose d’un véhicule qui rendra de précieux services au quotidien à la police de sécurité et à la police routière. En cas d’événement majeur, le soutien au commandement peut également faire appel à un véhicule de commandement entièrement équipé qui, malgré ses dimensions compactes, ne manque de rien. Et si un événement plus important se produit dans le canton, la police peut être sur place avec un poste mobile, un point bénéfique pour la population qui renforce son lien avec la police.

Ce que le trio composé de la donneuse d’ordre, de l’entrepreneur général et de l’entreprise spécialisée a mis sur roues ici est unique. Mais la question est de savoir pour combien de temps. Car nous sommes convaincus que cet exemple fera école.

« La police cantonale de Nidwald »

Petit mais remarquable, avec un territoire d’intervention exigeant

D’une superficie de 276 km2 et comptant environ 45 100 habitants répartis dans onze communes, Nidwald est un petit canton, mais particulièrement diversifié. Outre des zones densifiées, le canton compte également des régions touristiques. Le paysage est varié et s’étend du lac des Quatre­ Cantons, au pied du Pilate, jusqu’au col du Jochpass, dans le domaine skiable d’Engelberg­Titlis (4302 900 mètres d’altitude). L’axe nord­sud très fréquenté traverse en outre toute la partie nord du canton. Un territoire d’intervention qui exige créativité, polyvalence et adaptabilité.

La division de commandement de la police cantonale de Nidwald a trois domaines d’activité : d’abord, la centrale d’intervention, qui mobilise les forces de police, les pompiers ainsi que les services de secours et de dépannage et qui est responsable de la gestion du trafic sur l’autoroute et dans les tunnels. Ensuite, la section du personnel, de la formation et des finances et, enfin, le service spécialisé Projets et technique policière.

En 2024, 211 accidents de la circulation ont été enregistrés par la police dans le canton de Nidwald. Ces accidents ont fait 110 blessés et quatre morts. Les statistiques criminelles de 2024 relatent 1 436 infractions enregistrées conformément au code pénal, dont 47,8 pour cent ont pu être élucidées.

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