HGH No 27
PROCHAINE PARUTION LE 27 OCTOBRE
Le journa l professionnel de Hotel & Gastro Union depuis 1886 CXXXVIe année
Lausanne, le 20 octobre 2021
Édition romande
To u r i s m e
L’offensive nationale en faveur de la formation prolongée
Les signaux positifs se multiplient
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www.hotellerie-gastronomie.ch
Classement
Doublé nordique Le classement 2021 des meilleures tables du monde sacre à nouveau le Noma. Toujours controversé, ce palmarès met du moins en lumière l’Asie et l’Amérique latine.
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Retour sur le Forum de la formation
Les conseils de Hotela pour gérer ses assurances sociales
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Dans son restaurant new-yorkais Eleven Madison Park, sacré en 2017 dans le cadre des World’s 50 Best Restaurants, le chef suisse mondialement encensé a pris le parti d’une carte 100 % végétale.
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DR
LA MUE RADICALE DE DANIEL HUMM
l y a quatre ans, le jury des World’s 50 Best Restaurants sacrait Eleven Madison Park, l’adresse new-yorkaise de Daniel Humm. C’était à Melbourne, hier ou presque. Quatre ans et une pandémie plus tard, c’est à Anvers que la liste des 50 meilleures tables a été dévoilée. La parenthèse de l’an dernier a changé la donne de manière radicale pour beaucoup, à
l’instar du chef et entrepreneur helvéto-new-yorkais. Très éprouvé par cette crise, Daniel Humm a levé des fonds pour créer un réfectoire pour les plus démunis. Avant de se livrer à une mue tout aussi radicale: devenu végétarien, il a reconverti Eleven Madison Park en adresse 100% végétale. Le chef suisse mondialement encensé nous a accordé une interview exclu-
Adligenswilerstr. 29/27, 6006 Lucerne
AZA 6002 LUZERN 201008_Inserat_Ernst_Hotellerie&Gastronomie_27-21_F.pdf
sive. Son changement de cap? «C’est le cœur», explique Daniel Humm. Qui fruit d’une lente prise de conscience, explique que cette crise l’a rendu très entamée voici plusieurs années. Avec conscient du sens de la nourriture. la pandémie, deux millions de per- «Conscient que nous devions avoir des sonnes se sont retrouvées dans la rue objectifs plus élevés que juste servir du jour au lendemain, ne sachant pas les gens riches. Nous avons fait appel à comment se nourrir. C’est inaccep- des entreprises et collecté des fonds table. Moi-même, j’ai vécu une faillite: privés pour créer l’ONG Rethink Food. j’ai dû me séparer de mes 250 collabo- Une semaine après le début de l’épidérateurs, ça été terrible, ça m’a brisé le mie, nous avons pu livrer les premiers
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repas aux gens dans le besoin. Nous avons préparé plus d’un million de repas durant cette période. Ce travail, on peut le dire, a changé ma vie. On se cache la réalité. On a beau jeu de parler de petites fermes, notre système agro-alimentaire est désormais intenable.» V ÉRO N I Q U E ZB I N D EN Interview en page 4
Paraît le mercredi
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«toujour un succès»