HGH No 13
PROCHAINE PARUTION LE 18 MAI
Le journa l professionnel de Hotel & Gastro Union depuis 1886 CXXXVIIe année
Lausanne, le 11 mai 2022
Cafés historiques
Kadi ouvre les inscriptions pour la demi-finale du Cuisinier d’Or
Lausanne valorise son patrimoine
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Édition romande
Hotel & Gastro Union
Innovation
Journée professionnelle La Société suisse des cuisiniers a organisé le 2 mai à la Vaudoise Aréna de Prilly (VD) une rencontre centrée sur les pratiques responsables dans le secteur de la restauration. Page 4
hotellerie-gastronomie.ch
Le Niesen Summit en novembre
Les nommés de l’édition 2022 de Porteur d’avenir sont connus
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PLUS D’HEURES SUP POUR LES APPRENTIS D
ans l’hôtellerie-restauration, les années placées sous le signe du coronavirus ont laissé des traces, notamment chez les apprentis. C’est ce que montre le sondage représentatif que l’institut Ipsos a mené auprès de ces derniers à la demande de Hotel & Gastro Union. L’une des tendances marquantes est leur souhait de partir à l’étranger. En 2020, seul un quart des apprentis avaient envie de
chercher un job hors de Suisse au terme de leur formation. Aujourd’hui, ils constituent un tiers des personnes interrogées, sans compter qu’un cinquième des apprentis rêvent de faire le tour du monde après leur examen. Ces chiffres expriment clairement le besoin qu’éprouve la population suisse de pouvoir à nouveau voyager librement pour découvrir d’autres pays. L’une des autres traces laissées par la pandémie
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concerne les heures supplémentaires. En raison du manque de personnel dans la branche, 29 % des apprentis affirment en faire chaque semaine. Or cette situation risque de durer. D’une part parce que, selon une étude de l’agence de placement Coople, près des deux tiers des personnes travaillant dans l’hôtellerie-restauration qui ont perdu leur job ont accepté un emploi dans un autre secteur. Et, d’autre part,
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car le nombre des étrangers immigrant en Suisse pour travailler dans la branche a sensiblement diminué. Alors qu’ils étaient encore au nombre de 31 636 en 2019, on n’en comptait plus que 22 966 en 2020. Pour les apprentis, le manque de personnel n’entraîne pourtant pas uniquement une multiplication des heures supplémentaires, puisqu’il les oblige également à renoncer à des jours de repos: c’est le cas au
moins une fois par mois pour deux tiers des personnes interrogées. Tout cela explique sans doute en partie pourquoi, chez les apprentis, l’image de la branche s’est dégradée de 10 % depuis la dernière enquête. Bonne nouvelle, toutefois: la majorité des sondés estiment que leur entreprise prend le temps de les former. Suite en page 8
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