HGH No 19
SAISON D’ÉTÉ PROCHAINE PARUTION LE 19 AOÛT
Le journal professionnel de Hotel & Gastro Union depuis 1886 CXXXV e année
Lausanne, le 22 juillet 2020
Gastronomie
Le vigneron Alain Gerber élevé au rang d’ambassadeur neuchâtelois
La nouvelle vie de Didier de Courten
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Édition romande
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Nuit des Gastronomes
Œnologie
Les nommés 2020 Qui des 40 nommés sera couronné à l’issue d’une Nuit des Gastronomes diffusée cette année en ligne pour cause de coronavirus? Le choix reviendra comme de coutume au public. Page 4
Nouvelles priorités chez Schenk
Galerie d’honneur des apprentis qui ont décroché leur CFC
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L’exposition mise sur pied par l’Alimentarium explore de manière ludique la question des dégoûts alimentaires en proposant un vaste banquet universel.
C
DR
LE DÉGOÛT EN MODE INTERACTIF
’est une petite zone du cortex insulaire antérieur. La zone minuscule et mystérieuse du cerveau humain où naissent nos pires dégoûts alimentaires, nos répulsions profondes, nos Beurks! Yuck! Igitt! selon la langue qui les véhicule et pour reprendre le titre de l’exposition qui se propose de les explorer, à l’Alimentarium de Vevey. Pour cette expo qui se
voulait participative, les responsables du musée ont invité les internautes à partager – via la plateforme thefoodwelovetohate.org – leur expérience et leur perception de ce phénomène universel. Universel quoique très marqué par le lieu, la culture, l’époque et le groupe social. Quelque 200 contributions posent le décor dès l’entrée: la cervelle ou la jelly, les huîtres ou le
AZA 6002 LUZERN
natto japonais illustrent notamment la construction des j’aime/j’aime pas. Suit un vaste banquet universel: la tradition philippine du balut, cet œuf avec son fœtus de poussin, ou celle japonaise consistant à consommer un poisson vivant, voire le vin de riz coréen dans lequel macèrent des bébés souris, nous rappelle cette forme de pensée magique selon laquelle man-
Adligenswilerstr. 29/27, 6006 Lucerne
ger un être vivant, quel qu’il soit, revient toujours à s’approprier ses qualités, réelles ou fantasmées. Quant aux insectes, punaises d’eau géantes très appréciées en Thaïlande ou vers de farine commercialisés depuis peu dans nos grandes surfaces sous différentes formes, ils nous renvoient à des traditions pas si lointaines. «Au Moyen Age, on consommait des insectes en
Europe. Ils étaient considérés comme une denrée de subsistance, jamais une délicatesse, à la différence de nombreuses régions du globe», note Nicolas Godinot, un des commissaires de l’exposition. Visite guidée de cette improbable collection à découvrir durant l’été à l’Alimentarium de Vevey.
Paraît le mercredi 200717_Inserat_Ernst_Hotellerie&Gastronomie_19-20_F.pdf
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17.07.2020
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