GastroJournal 41/2016

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No 41 | 13 octobre 2016 Prix: CHF 4.30 www.gastrojournal.ch Service abos: TĂ©l. +41 (0)44 377 53 05 Tirage: 20 736 Ex., WEMF AZA 8046 Zurich Hebdomadaire officiel de GastroSuisse pour la restauration, l’hĂŽtellerie et le tourisme

Consommer moins d’énergie

Etre correctement couvert

René Dobler

Comment utiliser l’énergie de maniĂšre aussi efficace que ­possible? Les comportements adĂ©quats et l’organisation en cuisine peuvent considĂ©rablement influencer le niveau de consommation. Conseils et techniques. 18

La famille Kern, qui possĂšde trois restaurants Ă  Zurich, a ­rĂ©cemment optĂ© pour la solution sectorielle d’assurance ­proposĂ©e par SWICA. Nicholas Kern explique notamment les avantages de cette dĂ©cision. 19

Il est le directeur de la Fondation suisse pour le tourisme social. Il dispense ses conseils en matiÚre de rénovation de bùtiments et en particulier de maßtrise des coûts. 15

AU MENU

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La passion se passe dĂšs l’enfance Il n’y a pas que les surgelĂ©s et les produits des supermarchĂ©s qui se mangent. Mais ça, les enfants ne le savent pas forcĂ©ment. C’est pourquoi divers cours de cuisine pour enfants existent dans le pays. A chaque occasion, les restaurateurs en profitent pour montrer leur mĂ©tier, histoire de susciter des vocations, mais aussi d’éduquer ces bambins Ă  la tradition culinaire et aux bonnes choses. 13

Octobre, mois bĂ©ni des classements L’un est rouge, l’autre jaune. Le premier donne des Ă©toiles, le second des notes. Vous l’aurez compris, les Ă©ditions suisses des guides Michelin et GaultMillau sont sorties. La gastronomie suisse ne se serait jamais portĂ©e aussi bien, selon eux. Mais, derriĂšre les bons rĂ©sultats de certains, d’autres quittent la compĂ©tition, fatiguĂ©s par la pression, pour redevenir des artisans. 13

À LA MINUTE

Pour mettre un terme Ă  l’injustice Berne sonne la charge contre Booking.com. Les parlementaires ne veulent plus que les plateformes de rĂ©servation empĂȘchent les hĂŽteliers de proposer des prix infĂ©rieurs. Le conseiller aux Etat Pirmin Bischof a dĂ©posĂ© une motion contre ces pratiques. Il exige un changement de loi qui interdirait les clauses de paritĂ© des prix. Il Ă©tait temps lorsque l’on sait qu’elles sont dĂ©jĂ  interdites en Allemagne et en France. L’Italie et l’Autriche y songent aussi. Du coup, la branche souffre d’un dĂ©savantage compĂ©titif face Ă  la concurrence europĂ©enne.

Nouvelles voies pour le tourisme Que diable veulent les clients? AprĂšs le besoin de sensations, les voilĂ  qui tiennent Ă  s’immerger au cƓur d’une rĂ©gion en partant Ă  la rencontre des indigĂšnes. VĂ©ritable dĂ©fi sur le plan touristique, ce dĂ©sir d’aller jusque chez l’habitant («Meet the locals») implique des efforts d’organisation.

Marco Moser

Comment les villes du 21e siĂšcle s’ouvrent-elles aux voyageurs? Notamment par l’entremise des rĂ©sidents, Airbnb et le couchsurfing permettant de passer la nuit chez les indigĂšnes; les blogs et autres plateformes dĂ©voilent les lieux frĂ©quentĂ©s par les gens du cru, alors que les Tourists Angels rĂ©vĂšlent

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l’esprit des lieux. L’offre de Swisstavolata, par laquelle des paysannes helvĂ©tiques ouvrent leurs cuisines aux visiteurs, s’inspire aussi de cette nouvelle maniĂšre de voyager. Le touriste d’aujourd’hui veut se plonger dans de nouvelles contrĂ©es et cĂŽtoyer leurs populations, immersion cependant diffi-

cile Ă  assurer pour les prestataires en place. Les offres classiques doivent de plus en plus ĂȘtre proposĂ©es Ă  titre gracieux. Des hĂŽtels Ă©toffent ainsi leurs services par des oasis de bien-ĂȘtre, mettant gratuitement Ă  disposition l’outillage requis pour la rĂ©paration de vĂ©los ou de motos. Les abon-

nements des remontĂ©es mĂ©caniques sont aussi le plus souvent inclus dans le prix des chambres, tout comme une partie des transports publics. Arosa offre mĂȘme en prime l’école de ski gratuite. De tels financements peuvent cependant se rĂ©vĂ©ler ĂȘtre un bon calcul si l’hĂŽte vit plus intensĂ©ment son sĂ©jour. 11

Comme l’annonçait GastroJournal, c’est le Centre d’Allergie Suisse qui a prĂ©sentĂ© le premier label allergie en 2006. Ce qui s’appliquait alors uniquement aux produits alimentaires et cosmĂ©tiques, s’est cependant peu Ă  peu Ă©tendu Ă  la restauration ainsi qu’à l’hĂŽtellerie, les rĂšglements en matiĂšre de certification Ă©tant ainsi en place depuis 2007 pour les restaurants et depuis 2011 pour les hĂŽtels. Le fait qu’un tiers de la population helvĂ©tique est touchĂ©e par des allergies et autres intolĂ©rances confirme l’importance croissante des offres sans allergĂšnes, constituant dĂšs lors un public cible de choix pour les Ă©tablissements hĂŽteliers et de restauration. Nuria PeĂłn

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