No 37 | 15 septembre 2016 Prix: CHF 4.30 www.gastrojournal.ch Service abos: Tél. +41 (0)44 377 53 05 Tirage: 20 736 Ex., WEMF AZA 8046 Zurich Hebdomadaire officiel de GastroSuisse pour la restauration, l’hôtellerie et le tourisme
Airbnb prend de l’ampleur en Suisse
Massimo Suter sur les contingents
Miriam de Melo
Le nombre de lits proposés par le site de partage a augmenté de 31% en deux ans. Le Valais et les Grisons sont particulièrement concernés. Les médias sociaux jouent un grand rôle dans 13 ce phénomène qu’il s’agit de réguler.
Le président de GastroTicino revient sur la problématique de l’entrée en vigueur de l’initiative contre l’immigration de masse. Les contingents risquent, selon lui, de paralyser l’hôtel22 lerie-restauration et l’économie de la région.
Elle est la meilleure. C’est en tout cas ce que dit d’elle son apprentie. Voici la spécialiste en restauration qui remporte le titre de Maîtresse 15 d’apprentissage de l’année.
AU MENU
PUBLICITE
Couleurs pastel, internet et nourriture Est-ce qu’un café est plus attrayant si sa mousse affiche un arc-en-ciel de couleurs artificielles? Pas forcément. Mais ce dont on peut être sûr, c’est que les clients le prendront en photo et partageront massivement la création. Bagels, biscuits et sushis sont aujourd’hui de plus en plus colorés, pour le plus grand bonheur des utilisateurs d’Instagram. Mais cela plaît aussi aux restaurateurs qui profitent, sans aucun doute, de cette publicité gratuite. Mais au-delà du visuel, il n’y a pas grand chose. Si ce n’est un bon buzz. 15
Des chambres pour femmes: tendance? L’Hôtel Bristol à Genève réserve neuf chambres de son établissement à la gent féminine. Une manière de se démarquer et de faire face à la concurrence. Des attentions les attendent dans chacune des pièces, conçues spécialement par une architecte d’intérieur. Cette innovation estelle une affaire prometteuse ou au contraire une prise de risque considérable pour un hôtelier? Entre investissements et rentabilité, GastroJournal a posé la 17 question.
La réalité virtuelle en point de mire Un récent rapport évoque les transformations numériques actuelles de la branche. Aujourd’hui, la tendance la plus populaire est celle de «l’économie d’expérience». Mais cette dernière pourrait bientôt être dépassée par la réalité virtuelle qui représente un véritable enjeu touristique d’avenir. Un moyen, peut-être, de faire perdurer le tourisme et de financer des infrastructures? 17
Trouver les recettes appropriées Les temps nouveaux exigent de nouvelles solutions. Notre société connaît une quantité de nouvelles configurations. Il s’agit donc de fédérer les forces en présence et de se concentrer sur les points ayant le plus fort impact, en particulier les collaborateurs de l’hôtellerie-restauration. Marco Moser
Le tourisme est un secteur aux multiples facettes où les prestataires doivent accepter les tâches les plus diverses. Quasi impossible dès lors de développer un savoir d’expert dans tous les domaines à l’échelle d’une branche caractérisée par ses petites structures, sans compter les exigences qui ne cessent
de croître, la numérisation n’étant qu’un avant-goût de ce qui attend les professionnels. Etre au goût du jour et au moulin n’est que difficilement réalisable, et ce qui était naguère déjà difficile à mener de front pour les petites entreprises familiales est désormais aussi un véritable
challenge pour les maisons de taille moyenne. Publié en allemand, le manuel «fit-together – Kooperationen und Innovationen in der Hotellerie» illustre à quoi pourraient ressembler les coopérations dans le secteur de l’hôtellerie-restauration, différents exemples pratiques mettant en évidence un potentiel des
plus prometteurs. A défaut de s’engager dans de telles coopérations, il est aussi possible de solliciter le savoir à l’extérieur. D’autres secteurs laissent entrevoir des possibilités de faire venir à soi des connaissances pointues. Histoire d’avoir plus de temps pour le vrai métier, l’accueil et le suivi de la clientèle. 13
Quand rénover les établissements de la branche et comment payer ces travaux? La question était déjà largement traitée en 1981 dans le dixième numéro de la «Schweizerische Wirtezeitung». On parlait d’un rythme de sept à dix ans et le financement posait déjà problème avec des professionnels tributaires de leurs fonds propres ou de l’argent provenant de diverses subventions et autres aides financières. On constate rétrospectivement que les types de rénovations ont changé, et si, dans les années 1980, on misait souvent sur des imitations laissant à désirer sur le plan qualitatif, ce sont aujourd’hui la durabilité et l’écologie qui sont à Nuria Peón l’honneur.
PUBLICITE