GastroJournal 07/2016

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No 7 | 18 fĂ©vrier 2016 Prix: CHF 4.30 www.gastrojournal.ch Service abos: TĂ©l. +41 (0)44 377 53 05 Tirage: 20 736 Ex., WEMF AZA 8046 Zurich Hebdomadaire officiel de GastroSuisse pour la restauration, l’hĂŽtellerie et le tourisme

Se marier à l’hîtel

RĂ©duire les frais, augmenter le bien-ĂȘtre

Ayako Grillon

De moins en moins de couples se marient Ă  l’hĂŽtel. A la mode par le passĂ©, la tendance s’est inversĂ©e ces derniĂšres annĂ©es. Pourtant les bĂ©nĂ©fices peuvent ĂȘtre importants, alors comment attirer les futurs Ă©poux? 15

L’argent dĂ©pensĂ© pour le chauffage et l’eau chaude pĂšsent lourd dans le bilan d’un Ă©tablissement. C’est toutefois un des domaines oĂč il est facile de faire des Ă©conomies. Quelques astuces qui ne coĂ»tent rien, au contraire! 18

Elle et son mari, Richard, sont les tenanciers du Komachi à Delémont. Du Japon en passant par GenÚve et le Jura, leur histoire est faite de rebondissements. Récit. 20

AU MENU

JoĂ«l Robuchon se livre Ă  GastroJournal Le chef le plus Ă©toilĂ© du monde ne doit pas son succĂšs au hasard. Mais il ne se prĂ©tend pas pour autant meilleur qu’un autre. Cette annĂ©e, il ouvrira un restaurant Ă  GenĂšve, sur les quais. En attendant, il parle avec nous du Guide Michelin et de ce qui fait le succĂšs en cuisine. 13

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Comment sont Ă©tablis les prix des remontĂ©es mĂ©caniques? C’est une trĂšs bonne question Ă  laquelle l’Observatoire Valaisan du Tourisme a tentĂ© de rĂ©pondre. Les plus grands domaines du pays y sont reprĂ©sentĂ©s avec le prix de leur piste au kilomĂštre. 15

À LA MINUTE

Ça roule pour le chocolat Cailler Cela en deviendrait presque une habitude, mĂȘme si ses responsables ne s’en plaindront certainement pas. La Maison Cailler en GruyĂšre remporte pour la 5e fois le titre de l’attraction romande la plus importante. En 2010, la fabrique de chocolat Ă©tait encore deuxiĂšme derriĂšre le ChĂąteau de Chillon. PrĂšs de 400 000 personnes ont visitĂ© la chocolaterie en 2015. Cet engouement s’explique par la notoriĂ©tĂ© croissante outre-Sarine et outre-frontiĂšres de la maison, rattachĂ©e Ă  NestlĂ©. L’annĂ©e passĂ©e, «56% des visiteurs venaient de l’étranger». La proportion s’est progressivement inversĂ©e ces derniĂšres annĂ©es. Et parmi les 44% de Suisses, «70% sont Romands». La canicule, le franc fort ou encore la fermeture de trois semaines n’ont pas dĂ©trĂŽnĂ© la maison de sa position.

Les affaires pour les plus rapides Alors que d’aucuns tirent leurs avantages en se focalisant sur des objectifs, d’autres maĂźtrisent la situation Ă©conomique grĂące Ă  plusieurs piliers. Pour cela, le groupe Bindella est un exemple, lui qui profite de l’intĂ©gration horizontale et verticale de la chaĂźne de crĂ©ation de valeurs. Marco Moser

Dans l’hĂŽtellerie, on estime que la taille minimale pour qu’un Ă©tablissement puisse survivre est de 80 chambres. Pour les restaurants, les possibilitĂ©s sont plus nombreuses. La taille minimale varie en effet fortement. Ceux qui mettent cette parole en doute se voient confrontĂ©s Ă  la situation Ă©conomique ac-

tuelle qui dĂ©montre le succĂšs en affaires de groupes tels que Migros, SV, ZFV, Remimag ou Bindella. En plus des avantages de la taille, il s’agit aussi d’intĂ©grer la chaĂźne de la crĂ©ation de valeurs: au plan horizontal avec de nombreux Ă©tablissements, verticalement avec des fournisseurs et des prestataires

de services. A cet Ă©gard, le modĂšle du groupe Bindella est quasiment parfait. Ce modĂšle est couronnĂ© de succĂšs. Et les petites et moyennes entreprises pourraient le copier, par exemple au moyen de collaborations. Que ce soit via une centralisation des achats (horizontal) ou parce qu’un restaurant travaille

avec un commerce de vins (vertical), voire que plusieurs hĂŽtels mettent sur pied une blanchisserie commune. Rudi Bindella, le neveu du fondateur de l’entreprise, dĂ©voile sa philosophie Ă  GastroJournal et parle de sa façon de percevoir et de rĂ©agir aux changements dans la branche. 11

Le journal de l’époque se devait d’égayer chacun de ses numĂ©ros. Alors qu’aujourd’hui il nous faut parfois chercher longtemps un trait de bonne humeur dans les nouvelles des journaux, les rĂ©dacteurs d’antan savaient dĂ©tendre les esprits au travers de leur rubrique «Humour». Voici, pour la bonne bouche, un petit Ă©chantillon de l’une des premiĂšres Ă©ditions datant de 1896: Elle (s’adressant Ă  son Ă©poux qui commande encore un verre de biĂšre au restaurant): «Tu dois encore prendre un autre verre?» – Lui: «Non, ma vieille, je le fais tout ce qu’il y a de plus volontairement.» Et encore une autre blague pour la route: Le prĂȘtre: «Grand Dieu, quel plaisir pouvez-vous avoir Ă  ces perpĂ©tuelles beuveries?» – L’ouaille: «Non, je ne le vous dirai pas, car sinon c’est vous qui allez tout boire!» Les tenanciers d’il y a cent ans s’amusaient visiblement du penchant que d’aucuns dĂ©veloppaient pour la boisson. cb

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Le prix des pistes en question


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