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Bureau de dépôt : 6940 - Durbuy 1 - P 501 232

Le magazine des patients et des soignants de la Maison Médicale de Barvaux

magazine

Trimestriel n° 55 - octobre - nov - déc 2009

Edit. resp.: JC Lesire, vieux chemin de Wéris, 1 2 - 6940 Barvaux

Distribué exclusivement aux patients inscrits, aux soignants et aux associations partenaires de la Maison Médicale de Barvaux

Nos balades santé un sport qui marche

Grippe H1 N1

De nouvelles recommandations

Qui doit se faire vacciner ?

F

aire une activité physique régu- nous promenons ensemble pendant

lière est profitable pour la santé. Et pour cela, il ne faut pas nécessairement mettre des chaussures de sport ! Parce que chaque mouvement du corps qui est produit par la contraction des muscles et qui entraîne une dépense d’énergie est profitable à la santé.

3 heures. Ces balades sont courtes (de 4 à 6 km), faciles à faire, sur des terrains particulièrement choisis pour permettre aux moins habitués de la marche de se joindre à nous sans difficultés. C’est aussi l’occasion de se rencontrer et faire connaissance !

Alors voici quelques idées d’exercices physiques simples et faciles à réaliser quotidiennement : • utiliser l’escalier plutôt que l’ascenseur, • prendre l’habitude de faire vos courses à pied, • descendre du bus un arrêt plus tôt pour finir le trajet à pied, • profiter d’une pause pour aller marcher quelques minutes, • mettre plus d’énergie dans les gestes et activités quotidiennes et surtout … ... nous rejoindre tous les mois pour les balades santé de la maison médicale !

Les dates des balades sont les dimanches 27 septembre, 25 octobre, 29 novembre 2009 et 31 janvier, 28 février, 28 mars, 25 avril, 30 mai et 27 juin 2010. Le programme… désordre :

dans

le

balade contée de Barvaux à Durbuy, à la "Hé des Pourceaux" et visite de l’atelier des peintres de Heyd, d' Ozo à Bomal en passant par Saint-Rahi, le village de Jenneret, aux "Tilleuls" et "Chêne" à Han avec Chantal Rossignon, Villers-Sainte-Gertrude et le domaine de Hotemme avec Philippe Thirion, la Réserve d’ Enneilles.

Inscription obligatoire à l’accueil de Chaque dernier dimanche du mois la Maison Médicale - PAF 1 euro de septembre à décembre, nous Petit rappel sur ces balades :

• Toute personne, y compris les enfants, qui présente une maladie chronique: diabète, bronchite chronique, asthme, chimiothérapie en cours, maladie cardiaque etc. , • le personnel soignant, • les enseignants des écoles gardienne, primaire et secondaire ; le personnel des crèches , • les femmes enceintes , • les parents d’enfant de moins de 6 mois .

Qui ne sera pas vacciné ? • Les personnes âgées , • sans maladies chroniques , • toute personne en bonne santé . Le vaccin sera disponible début novembre ! Dès novembre, prenez rendezvous à la Maison Médicale. Le vaccin y sera disponible gratuitement ! Un vaccin, deux piqûres! Pour être vacciné, il vous faut deux injections à 3 semaines d’intervalle.


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Quoi d'neuf

à la

salle d'attente ?

Depuis quelques mois, nous avons décidé d’utiliser les espaces des salles d’attente de la Maison Médicale, les couloirs et les WC (Si, si ! Vous n’avez pas encore vu ? Allez hop, une petite visite à votre prochain passage chez nous !) pour attirer votre attention sur des thèmes liés à la santé : - les préservatifs, le sida, la sexualité, - le tabac, l’alimentation équilibrée, l’exercice physique … Autant de thèmes abordés de mille façons différentes. Et ce que vous en avez dit c’est :

- Oh ! Quelle cigarette ! … - Est-ce un préservatif géant ? … - On va se le prendre sur la tête ! … - Ah, c’est pour inciter les gens à fumer ? …

Ou encore

- Oh ! C’est marrant le bonhomme …

Mais aussi

- Qu’est ce que c’est que ça pour des affiches (les lapins) ? C’est bête. Je ne comprends pas ce que cela veut dire… - Maman, tu as vu les lapins ? Qu’est ce qu’ils font ? … - Ils sont comiques les lapins maman, ils jouent ?…

Notre souci est de vous informer autrement, en vous surprenant, en vous étonnant, en vous donnant envie de réagir et de le partager avec nous ! Histoire de mieux se comprendre et surtout d’entendre ce que c’est la santé pour vous. Alors, à vos remarques, commentaires, critiques, souhaits … Interpellez-nous, nous sommes toute ouïe ! SC, animatrice

Alex Servais Alex se présente : "Natif de Libramont, j’ai toujours chéri mon Ardenne et la région qui m’a vu grandir. À l’aube d’une carrière professionnelle, mes ambitions sont multiples. Tout d’abord, ma première année d’assistanat doit me permettre de consolider des connaissances assimilées lors des années d’études. L’expérience se forge par le travail. Le métier de généraliste requiert de multiples compétences qu’il faut pouvoir affiner par la pratique. La maison médicale de Barvaux, que j’ai déjà bien connue en stage, répond entièrement à mes attentes. Le travail d’équipe, devenu indispensable à notre médecine actuelle, y occupe une place

Assistant à la Maison médicale

centrale et favorise les progrès pour tous, dans une ambiance des plus agréables. La bonne organisation de la maison, notamment avec le système au forfait, permet au médecin de s’adonner entièrement à ses responsabilités médicales et à son patient. C’est une chance pour tous ! Lors de mes études, j’ai également eu la possibilité de réaliser 4 mois de stage au Chili. Expérience unique et enrichissante, tant au niveau professionnel qu’au niveau humain. J'y ai développé mes compétences aux urgences, en pédiatrie et en chirurgie avec de rigoureux maîtres de stage. Entre autres, ils m’auront transmis leur rigueur, leur passion et leur besoin de connaissances à jour.

Mes ambitions ne s’arrêtent pas là. Actuellement, je suis une formation complémentaire pour obtenir le certificat inter-universitaire (UCL-ULg) de médecine du sport. De plus, j’ai récemment eu la chance de pouvoir intégrer une commission francophone pour la promotion de la santé dans la pratique du sport et une commission de lutte contre le dopage. Mes temps libres ont toujours été consacrés au sport, à la nature et à la famille. Passionné de montagne, les Alpes et les Andes ont occupé jusqu’à présent l’entièreté de mes vacances. Je suis aussi un mordu du football. Après 7 années à Libramont et un an d’arrêt, je joue désormais pour l’équipe de Bastogne. Allez les bleus et rouges ! "


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Cancer et dépistage

Tous égaux devant les cancers ?

Tous égaux devant les cancers ? Malheureusement, non. Certaines familles sont plus frappées que d’autres : un proche (mère ou sœur, père ou frère) atteint d’un cancer du sein, des ovaires, des intestins ou de la prostate augmente le risque d’avoir ce cancer.

Nos habitudes de vie favorisent ou l’apparition de cancers. 2 non

Les fumeurs augmentent fortement le risque de voir apparaître un cancer, quel qu’il soit. Le plus fréquent - le cancer des fumeurs - est le cancer des bronches et des poumons. La manière de vivre favorise aussi l’apparition des cancers. Par plusieurs raisons qui se multiplient : les aliments bon marché et qui calment la faim : les graisses, peu de légumes et peu de fruits. Le tabac et l’alcool réguliers. Peu d’activité physique. Pour les personnes à la peau claire aux yeux bleus et aux cheveux blonds ou roux, l’exposition au soleil est néfaste… Et l’oubli ou le report d’examens de dépistage qui ont prouvé leur utilité. Particulièrement pour trois cancers : le dépistage du cancer du sein, le dépistage du cancer des intestins et le dépistage du cancer du col de l’utérus. Pour diminuer le risque d’être atteint d’un cancer –quel qu’il soit- ce sont donc les règles générales de bonne santé qui sont importantes. Ne pas fumer, boire de l’alcool modérément. Manger des légumes et des fruits, peu de graisses. Eviter les bains de soleil. Et… bouger ! Venez aux ballades santé de la maison médicale !

Oui. A l’occasion d’une radiographie des poumons avant une opération ou d’un scanner de l’abdomen, des anomalies non recherchées apparaissent parfois. Et la mise au point confirme que c’est un cancer. Alors que ce n’était pas pour cela que l’examen avait été prévu… La vie et la santé sont aussi parfois une loterie…

de sang générale pour voir a un cancer ? 4 siUneonprise

Nous rêvons tous d’une médecine magique qui aurait des réponses claires à nos inquiétudes… Et non, ce n’est pas encore au point. Aucun cancer ne peut être dépisté par une prise de sang. Par contre, les personnes atteintes d’un cancer doivent avoir pas mal de prises de sang pour adapter les traitements et suivre l’évolution du cancer. C’est autre chose.

Le dépistage est différent du précoce d’un cancer. 5 diagnostic

On parle de dépistage quand on se sent bien, avant l’apparition d’une maladie. On parle de diagnostic quand on ne se sent pas trop bien et que l’on recherche activement une maladie. Ce sont des démarches différentes. L’utilité d’un dépistage d’un cancer n’est pas de trouver le plus grand nombre de ce cancer, mais d’en diminuer la mortalité, quel que soit le moment où le cancer est découvert. Au plus tôt, au mieux ? Non, pas pour tous les cancers. Il n’est pas toujours souhaitable de diagnostiquer précocement un cancer très tôt. Les personnes concernées sont alors malades et soignées plus longtemps avec une évolution inchangée. Il est aussi prouvé que certains cancers localisés n’évolueront pas et ne nous rendront pas malades. C’est particulièrement vrai pour certains cancers de la prostate et certains cancers du sein. Rechercher à tout prix et tout le temps des anomalies dans les examens médicaux peut aussi nous rendre malades…

Le dépis tage

1 Le risque familial d’avoir un cancer.

La plupart des cancers sont un peu par hasard. 3 découverts

Cancer

Sommes-nous nombreux à être concernés par les cancers ? Oui ! Près d’un homme sur trois et une femme sur quatre risquent de développer un cancer avant leur 75e année. La moitié des personnes atteintes en guériront.


Cancer

Le dépis tage

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Tous les cancers peuvent-ils être dépistés ?

Malheureusement, non ! La médecine a des limites. Beaucoup de maladies sont encore mal connues. Dont certains cancers. Le cancer du pancréas, par exemple, est indétectable. Et toutes les personnes qui en sont atteintes, en décèdent le plus souvent. C’est un peu la même chose pour le cancer des bronches et du poumon. Aucun scanner ne peut actuellement le voir quand il est tout petit et qu’on ne ressent rien. En théorie, il faudrait peut-être répéter très souvent ces examens, avec leurs inconvénients….Il faut donc attendre que ce cancer soit suffisamment gros pour être visible, et attendre donc de se sentir malade pour le diagnostiquer. Il n’y a donc pas de dépistage du cancer des bronches et du poumon. Le plus utile est d’arrêter de fumer ou… de ne pas commencer !

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Seuls trois cancers peuvent être dépistés chez tout le monde, avant que la maladie ne se développe.

Aujourd’hui, tout le monde sait que le mammotest pour le dépistage du cancer du sein est recommandé tous les 2 ans aux femmes de 50 à 69 ans. Le dépistage du cancer des intestins par un prélèvement des selles est recommandé tous les 2 ans pour toutes les personnes de 50 à 74 ans. Le dépistage du cancer du col de l’utérus, tous les 3 ans, chez toutes les femmes de 25 à 65 ans.

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Diminuer l’inexactitude des examens médicaux par une grande rigueur scientifique : d’abord ne pas nuire.

Pourquoi des âges aussi précis ? Parce que ces dépistages s’adressent à des personnes en bonne santé. Et qu’il faut éviter qu’un dépistage d’un cancer ne rende les gens malades. Malade d’inquiétude quand le test est positif alors qu’il n’y a pas de cancer (résultat faussement positif) ou malade de maladie quand le cancer déjà présent n’a pas pu être détecté (résultat faussement négatif). Un premier principe éthique de référence en médecine est : « d’abord, ne pas nuire ». Et pourquoi ne pas proposer un dépistage du cancer du sein également aux femmes dès 40 ans ? Nous connaissons tous des femmes de 45 ans atteintes elles aussi par ce cancer. Ici, les preuves scientifiques manquent. A 40 ans, ce cancer est plus rare et les seins

sont plus denses qu’à partir de 50 ans. L’examen par mammographie est donc plus douteux, les résultats erronés sont plus nombreux. En comparant le dépistage au non-dépistage, mieux vaut s’abstenir. A moins que la mère ou la sœur soient déjà atteintes. D’autres examens sont alors nécessaires. Pour éviter ces erreurs, nous avons besoin de la recherche scientifique. La recherche en médecine compare les avantages et les inconvénients de chaque proposition : dépister ou ne pas dépister. Et les conclusions scientifiques actuelles en 2009 ont retenu que les avantages l'emportent pour seulement trois cancers à dépister. Les cancers des intestins, du sein et du col de l'utérus.

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L’équité : soigner d’abord les personnes qui en ont le plus besoin et proposer à TOUTES les personnes concernées ce qui peut leur être utile.

Un second principe éthique en médecine est la « justice sociale » ou « équité ». Ce qui veut dire que les médecins doivent soigner prioritairement ceux qui en ont le plus besoin, ceux qui ont le plus de risque d’attraper un cancer. Et parfois rassurer simplement les personnes inquiètes ou celles qui se plaignent davantage sans présenter cependant un risque particulier. Pour proposer un dépistage à toutes les personnes qui en ont besoin, le plus simple est de regarder l’âge de la personne. Et de vérifier ensuite si, par exemple, toutes les femmes de 50 à 69 ans ont eu une proposition de mammotest dans les deux dernières années. Afin de ne pas « oublier » celles qui en ont le plus besoin et qui reportent facilement le mammotest à plus tard.

En 2009, 50 % des cancers 10 guérissent.

Et malgré tout cela, il est toujours possible d’être atteint d’un cancer ? Oui. Nous pouvons apprendre à vivre avec le risque d’attraper un cancer. En 2009, environ 50 % des cancers sont guérissables. La médecine a ses réussites et aussi ses limites. Nous ne pouvons donc proposer que les dépistages des cancers qui ont prouvé scientifiquement leur utilité : les cancers du sein, du col de l’utérus et des intestins. Et ces trois cancers, il faut les dépister ! JL, soignant


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D

epuis le 1er mars 2009, toutes les personnes âgées de 50 à 74 ans sont invitées à se rendre chez leur médecin généraliste pour participer au dépistage du cancer de l’intestin appelé « cancer colorectal ».

vient durant le mois de votre anniversaire, l’année paire si le jour de votre naissance est impair ou l’année impaire si le jour de votre naissance est pair. Pour ceux qui ont fait le test une première fois, l’invitation suivante leur parviendra deux Pourquoi ce dépistage-là ? ans après la réalisation du Le cancer de l’intestin est sou- test précédent s’il était négavent diagnostiqué très tard. tif. Pourtant, quand il est diagnostiqué précocement, il se Et ce test, en quoi guérit plus facilement. De consiste-t-il ? plus, le dépistage permet aus- Le matériel utilisé est composi de détecter des lésions sé d’un sachet contenant le bénignes appelées polypes. test, d'une enveloppe, d'un En les enlevant, on évite feuillet d’étiquettes « codel’apparition ultérieure du can- barres », de votre questioncer. Et s’il est déjà présent, le naire médical et d'un dépliant test permet de le trouver plus explicatif. tôt et d’augmenter ses Le test consiste à déposer un chances de guérison. échantillon de selles sur un carton. A faire 3 fois sur 3 Comment faire ? selles consécutives. C’est le Vous pouvez prendre l’initia- docteur qui vous remet le petive de faire la demande de tit carton et vous le renvoyez test vous-même à votre méde- sous enveloppe pré-timbrée cin généraliste. Il a toutes les que vous avez reçue. informations et le matériel Ce test est gratuit si vous nécessaire pour vous propo- avez entre 50 et 74 ans. ser ce dépistage. Vous pouvez Vous faites le test chez vous, le consulter à votre initiative, tranquillement. Une dizaine au moment qui vous convient de jours après, vous reprenez le mieux. Il prend le temps de contact avec votre médecin déterminer si le test vous pour obtenir les résultats. convient et complète avec vous le questionnaire médical Dans 97% des cas, le test ne qui l’accompagne. montre pas de présence de N’hésitez pas à lui poser les sang. Il est « négatif ». Vous questions qui vous préoc- serez invité à le refaire deux cupent ou à lui faire part de ans plus tard. Si le test vos craintes ou réticences. montre la présence de sang dans les selles, cela ne signiSi vous habitez en Communau- fie pas qu’il y a nécessaireté française, à Bruxelles et en ment un cancer. Wallonie, vous recevrez tous Votre médecin vous demande les 2 ans une invitation per- alors de consulter un gastrosonnalisée vous incitant à entérologue pour faire une coconsulter votre médecin géné- loscopie (ou éventuellement raliste afin de bénéficier du un autre examen). Cet exadépistage du cancer colorec- men est indispensable. Une tal. Cette invitation vous par- fois sur deux, ce sera une

fausse alerte, il n’y a pas de lésion. S’il y a un problème, la coloscopie va voir où il se situe. Si c’est une lésion bénigne (polype), elle sera directement enlevée lors de la coloscopie. Dans une minorité des cas, la coloscopie révèle la présence d’un cancer. Un traitement est alors prescrit. Une personne sur cinq (soit 15 à 20% de la population) présente un risque un peu plus élevé de développer ce cancer: on parle de risque particulier. Soit, elle souffre d’une maladie inflammatoire chronique des intestins comme la maladie de Crohn ; soit elle a déjà souffert d’un polype ou d’un cancer colorectal, soit un de ses parents proches (père, mère, frère, sœur) a eu un cancer colorectal. Comme le risque est plus important, le suivi préventif est différent de celui proposé à la population générale. Dans ce cas, l’examen préconisé est la coloscopie.

Mais docteur, comment augmenter mes chances de ne pas avoir de cancer ?

En consommant régulièrement des fruits et légumes, en luttant contre l’excès de poids et l’obésité, en pratiquant une activité physique régulière et … en venant aux balades de la maison médicale ! De plus, ces comportements recommandés apportent aussi un bénéfice en termes de prévention pour d’autres affections telles que les maladies cardio-vasculaires. À bon entendeur ! … JL, soignant

Cancer

Sur la piste du cancer de l'intestin

Dépister le cancer de l'instestin

Cancer


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Couvrez-vous bien

en toute saison...

À la puberté, la fille et le garçon éprouvent beaucoup d'attirance l'un vers l'autre. Cette attirance se manifeste par des rêves, des caresses, une recherche de plaisir dans le contact et l'envie de faire l'amour ensemble. Quoi de plus normal ? On se demande aussi comment ça se passe et comment faire l'amour sans que cela n'entraîne une gros-

Le préservatif masculin

sesse. Parfois, on se demande comment se protéger des infections et des maladies qui se transmettent lors des relations sexuelles. Voilà de bonnes questions ! Le préservatif masculin et le préservatif féminin (eh oui, ça existe !) sont une réponse. Il y en a d'autres que nous aborderons au fil des prochains numéros de Forum Santé Magazine.

pour ne pas abîmer le préservatif. Il se place sur le pénis en érection avant la pénétration vaginale ou anale. Rapidement après l’éjaculation, enlève-le correctement : retiretoi en tenant l'extrémité du préservatif pour ne laisser aucune goutte s'échapper. Comme tu n'as plus d'érection, le sperme pourrait s'écouler dans le vagin. Il ne s'utilise qu'une seule fois.

Le préservatif masculin est efficace pour éviter une grossesse et c'est un moyen vraiment très sûr contre les infections sexuellement transmissibles, comme le SIDA. Le "condom" ou la "capote (anglaise)" ou encore le "préservatif", qu'est-ce que c'est ? C'est une petite gaine en latex ou en polyuréthane qui se déroule sur le pénis en érection avant le rapport Quelques conseils sexuel. Il empêche l'écoulement du sperme dans le vagin.

Imprimé sur papier recyclé

Où peut-on le trouver ? Il est en vente libre dans les supermarchés, dans les pharmacies, les night-shops, les centres de planning familial, les distributeurs automatiques... et il coûte trois fois rien, quand on ne le distribue pas gratuitement ! Bref, aucune excuse pour ne pas s'en procurer. La taille, la couleur, l'épaisseur peuvent varier. À choisir en fonction de ses goûts et de son confort ! Le préservatifest en général lubrifié pour faciliter la pénétration. Optez pour un préservatif qui porte un numéro de lot et une date de péremption, c'est l'assurance qu'il a fait l'objet d'un contrôle de qualité. Comment l'utiliser ? Si c'est la première fois, rien n'empêche de s'entraîner avant le jour J. Car au jour J et à l'heure H, on a parfois autre chose en tête et ce n'est pas le moment de lire le mode d'emploi ! Mais cela n'a rien de bien sorcier.

Avant ta « première fois », il vaut mieux se familiariser avec son usage : s’en procurer un, bien lire le mode d’emploi, le déballer et le manipuler. Et lorsque tu es plus à l’aise, le placement et l’usage du préservatif peut faire partie du jeu amoureux. Le préservatif se jette après une utilisation. Il est inutile et dangereux d’en mettre deux. Vérifie toujours la date de péremption. Il n’y a aucune honte à acheter des capotes ! Au contraire, tu prouves ton côté responsable !

Ce qu'ils en disent : Sophie, 17 ans : « J'ai employé la capote parce que je n'avais pas envie d'aller chez le gynéco pour qu'il prescrive la pilule. On avait notre secret et on ne voulait le donner à personne ». Sébastien, 21 ans : Mode d'emploi « C'est difficile d'imaginer que celui Ouvre délicatement l'emballage ou celle qu'on aime puisse avoirle si-

da ou être malade ». Eh oui, mais peut-être ne le sait-il (elle) pas lui (elle)-même ! Le préservatif féminin Le préservatif féminin s’insère dans le vagin et se présente comme une gaine en latex comportant un anneau à chaque extrémité. Même s’il est peu diffusé en Belgique (son prix est plus élevé que le préservatif masculin : 7 ou 8 €), il a l’avantage de pouvoir être placé jusqu’à plusieurs heures avant la relation sexuelle. Là, tu as bien le temps de te préparer ! Il est aussi très efficace contre les infections sexuellement transmissibles. Il agit comme une capote – pardon, un condom : il emprisonne le sperme qui ne peut pas continuer son chemin. Il mesure environ 17 cm de long et il se place dans le vagin. L’anneau interne s’adapte autour du col de l’utérus et l’autre recouvre les organes génitaux externes.

Petits conseils Lors de la pénétration, assure-toi que le pénis soit bien mis dans le préservatif et non pas à côté. Le préservatif féminin peut se placer bien avant l’acte sexuel et ne doit pas être retiré de suite après l'éjaculation et ça, c'est bien agréable !

JCL, patient D'après "la Contraception", SIPS www.sips.be


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