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On apprend à bien se comporter en ligne
règle n°14
On apprend à bien se comporter en ligne
Merci !
Je t’en prie...
De quoi s’agit-il ?
Dès les premiers temps d’Internet, les utilisateurs ont éprouvé le besoin d’établir des conventions sociales pour bien communiquer entre eux. C’est la naissance de la « nétiquette », un néologisme formé à partir des mots « network » (réseau, en anglais) et « étiquette » : c’est un guide des bonnes manières sur Internet.
La technologie est devenue un point d’entrée dans la vie sociale et profes
sionnelle : les mails et les conversations en ligne sur les réseaux sociaux font aujourd’hui partie des codes qu’il faut savoir maîtriser. Beaucoup d’entreprises communiquent aussi en interne par messagerie instantanée. Et il y a peu, il a même été reproché à certains membres du gouvernement français de communiquer via WhatsApp !
En plus d’inviter les internautes à ne pas faire leur publicité, à ne pas rédiger des mails trop longs ou ajouter des pièces jointes trop lourdes, la nétiquette rappelle
que la politesse et le respect de l’autre sont aussi importants via des écrans interposés que dans la vraie vie !
Il faut également être attentif à la manière dont on s’exprime : l’usage de majuscules est perçu comme un hurlement ou de la colère, l’humour ou le second degré sont parfois difficiles à saisir dans un texte écrit, sans intonation de voix ou expressions du visage… À cet égard, l’apparition des émoticônes, ces petits dessins disponibles sur tous les claviers tactiles, permet de nuancer un propos, en lui apportant une humeur.
Apprenez à repérer les signes d’isolement ou de mal-être de votre enfant qui peuvent être liés à des conversations en ligne (messageries privées, réseaux sociaux, groupes secrets…) pour vous assurer qu’il n’est pas lui-même victime de mauvais comportements en ligne.
N’oubliez jamais que de vraies personnes se trouvent derrière leur écran ; communiquez donc comme vous le feriez dans la vraie vie, sans insulte ou violence. L’anonymat ou la « virtualisation » des échanges ne doivent en aucun cas remplacer la bienveillance et l’empathie.
3 règles fondamentales sur Internet
Si Internet est ouvert à tous, l’utilisation de certains sites, qu’il s’agisse des réseaux sociaux, des jeux en ligne ou des forums, est soumise au respect de plusieurs règles ayant pour but de permettre un « vivre-ensemble » : 1. Le téléchargement sauvage d’œuvres soumises au droit d’auteur, sans rémunération des auteurs ou ayants droit, est interdit. C’est HADOPI qui lutte contre le téléchargement illégal et soutient l’offre de téléchargement licite. En cas d’infraction, deux avertissements sont envoyés, puis des poursuites pénales peuvent être engagées. 2. Les appels à la violence ou à la haine (racisme, homophobie, sexisme, etc.) ainsi que l’apologie du terrorisme, sont condamnés. Si vous êtes témoin de violence ou découvrez des contenus illicites sur Internet, vous pouvez faire un signalement sur la plateforme gouvernementale Pharos. 3. Le harcèlement en ligne, seul ou en groupe, est passible de poursuites judiciaires. Le fait de participer à un déchaînement de violence, d’injures ou de menaces est très grave. En 2018, des « cyberharceleurs » ont été condamnés pour avoir harcelé en ligne une journaliste française.
Ados : si vous êtes victime de harcèlement en ligne
Parlez-en à un adulte de confiance (parent, CPE, enseignant…).
Discutez-en avec un ami pour aller voir ensemble un adulte.
Appelez le 3020, numéro gratuit « Non au harcèlement ».
Vous n’êtes pas seul et vous n’êtes pas responsable de ce qui vous arrive !
4 infos sur la liberté d’expression sur Internet
1. C’est un droit fondamental : exprimer ses idées et opinions est protégé par la loi, depuis la Déclaration des droits de l’homme et du citoyen. 2. Ce droit a des limites : il est interdit d’inciter à la haine, de diffamer, d’insulter ou d’enfreindre le droit à l’image d’un tiers. 3. Chacun est responsable de ce qu’il dit, écrit ou publie sur Internet. 4. Le parent est responsable de ce que son enfant mineur poste, dans la mesure où il en a connaissance.