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Giomoflex®
Spécialisée dans le domaine des revêtements de sol en granulés de caoutchouc, Unique oor Switzerland SA a plus de 170 ans d’expérience dans la distribution et le traitement de revêtements de sol en granulés de caoutchouc. Une haute qualité dans le traitement ne peut être atteinte que par des employés expérimentés. Un système sans joints en granulés de caoutchouc qui réunit toutes les propriétés d’un revêtement de qualité intemporel. Convient aussi bien à l’extérieur qu’à l’intérieur. Il est coulé, poncé, égalisé et scellé sur place et répond aux exigences les plus élevées en matière de qualité, d’hygiène et de durée de vie. Facile à entretenir, il absorbe les impacts et les bruits de pas.
Giomoflex® naturo
Fabriqué à partir de composants organiques qui lui confèrent un caractère authentique. L’adjonction de composants organiques naturels comme du bois, des noyaux, des coquilles de noix, etc. confère à ce revêtement son aspect naturel et authentique unique en son genre. Les nombreuses possibilités de design feront de chaque sol une pièce unique.
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Le climat change, et avec lui, la manière de concevoir nos bâtiments. Ce que nous pensions stable – les saisons, les usages, les équilibres thermiques – devient mouvant. Alors, que devient l’architecture quand l’énergie cesse d’être une infrastructure pour devenir une condition de projet ?
L’énergie n’est plus un service qu’on raccorde, mais une matière à construire. Elle façonne les formes, guide les rythmes, redéfinit les seuils entre intérieur et extérieur. À mesure que le chaud et le froid échangent leur place, il ne s’agit plus tant de produire que de réguler, de composer avec le climat plutôt que de le dompter. Le bâtiment cesse d’être un objet isolé pour devenir un milieu vivant, traversé de flux, capable de capter, restituer, respirer.
Cette réversibilité énergétique trouve un écho dans celle, plus profonde, de l’architecture. Au Biopôle à Épalinges, la modularité des espaces et la précision constructive traduisent cette capacité à évoluer sans se renier. Au nouveau siège de Lombard Odier, les coursives continues filtrent la lumière et tempèrent l’ensoleillement : un geste à la fois architectural et climatique. Ainsi, la durabilité ne dépend plus seulement de la performance des systèmes, mais de la faculté du bâti à s’ajuster au temps, à ménager des marges de respiration et de confort. Retrouver cette dimension sensible, c’est redonner à l’architecture sa part de climat, de souffle, de présence. Peut-être que l’énergie, finalement, n’est qu’une autre manière de nommer le vivant dans l’architecture. C’est dans cette circulation – entre le chaud et le froid, le technique et le sensible – que s’invente une nouvelle justesse : celle d’une architecture réversible, ouverte, capable d’habiter le monde qui change.
Salomé Houllier Binder
Echandens, Implenia Suisse SA
A Echandens, nos clients peuvent accéder à l’ensemble du portefeuille de prestations d’Implenia. Nos spécialistes opèrent de manière transversale, indépendamment du site ou de la Division, afin de vous offrir la meilleure solution dans une logique de prestataire unique.
Responsable section
Génie Civil Vaud T +41 58 474 06 06 Adresse
Echandens, Suisse
Implenia Suisse SA
Route de la Venoge 10 1026 Echandens
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NOS VALEURS
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CONSTRUCTION & BÂTIMENT N°5
/ 2025
PROJETS ET CHANTIERS DES PROFESSIONNELS DU BÂTIMENT
Édition N°5
Novembre – décembre 2025 Cinquième année
Éditions PRESTIGE SA
Route de la Gare 7 CH-1070 Puidoux (VD) T : +41 (0)21 946 37 41 www.espacescontemporains.ch
Éditeur : Roland Durussel durussel@espacescontemporains.ch
Rédactrice en chef : Salomé Houllier Binder shoullier@constructionetbatiment.ch
Rédaction : Estelle Daval, Aurore de Granier, Isabelle Jaccaud, Magaly Mavilia, Agata Miszczyk, Marielle Savoyat, Rebecca Mosimann, Marie Walliser, Lisa Naudin
Direction artistique, réalisation graphique : Atelier Poisson / Iris Gendret, Marie Cajka / Giorgio Pesce Retouche d’image : solutionpixel www.solutionpixel.ch
Prépresse : Sandra Buehler
sbu@sbu-image.ch
Abonnements et administration : T : +41 (0)21 946 37 41 mail@constructionetbatiment.ch
Correction : Nicole Kate
Imprimé en Suisse
Annonces Suisse romande, Suisse alémanique, Allemagne et Autriche : Secteurs construction et bâtiment : Serge Bornand M : +41 (0)79 338 43 02 sbornand@espacescontemporains.ch
Creative Media Sàrl
Esther Majoleth T : +41 (0)43 322 60 38 esther.majoleth@c-media.ch
Bureau international / Italie Correspondante et budgets internationaux : Françoise Faure Chantal Rizzardi Via Tarvisio 7, I-33054 Lignano Sabbiadoro (Ud) T : +39 347 44 02 151 francoise.faure@libero.it
Impression et expédition : AVD Goldach, Sulzstrasse 10-12 CH-9403 Goldach
Abonnements : Construction & Bâtiment
Un an (6 Nos) + 1 hors-série offert au prix de CHF 36.–(TVA incluse).
Deux ans (12 Nos) + 2 horsséries offerts au prix de CHF 64.– (TVA incluse).
Vente au numéro : CHF 8.–Tirage : 12’500 exemplaires
La rédaction décline toute responsabilité quant aux documents qui lui sont transmis.
Le nouveau siège de Lombard Odier à Genève, par Herzog & de Meuron, avec Favre & Guth Architectes.
Richard Ingénieurs Conseils SA
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BEAUMONT : UNE NOUVELLE ADRESSE DURABLE À LAUSANNE
La première pierre du projet Beaumont, porté par Mobimo et conçu par les architectes cBmM, a été posée le 17 septembre dernier. Situé à proximité de la Sallaz, l’immeuble accueillera 19 appartements en PPE pensés pour conjuguer qualité de vie, flexibilité et durabilité. Réalisé par Renggli SA, entreprise totale et spécialiste de la construction bois, le projet se distingue par une ossature préfabriquée permettant un chantier court et maîtrisé.
Exemplaire par son implantation et son ancrage paysager, Beaumont s’inscrit dans la philosophie de Mobimo : créer des espaces de vie confortables, bien intégrés à leur environnement et porteurs d’un véritable bien-être résidentiel. Le soin porté aux espaces communs et au jardin favorise les échanges entre habitants et le lien avec le quartier. Préparé en amont avec rigueur, ce projet ambitieux, dont la livraison est prévue en 2027, se veut à la hauteur des attentes du logement urbain de demain. SHB
G-ONE, LE MONT SE RÉINVENTE
Le Mont-sur-Lausanne s’apprête à accueillir le bâtiment G-One, un bâtiment porté par la Vaudoise Assurances et réalisé par HRS en entreprise totale. Ce projet mixte allie habitat, services et commerces, marquant le début de la transformation de ce secteur en pleine évolution.
Le bâtiment, conçu par IPAS architectes SA, adopte une forme en « Z » et s’étendra sur trois niveaux. Il comprendra 18 logements modernes organisés autour d’un patio et 7 surfaces commerciales modulables au rez, idéales pour des activités telles que des cabinets de santé, des soins esthétiques, une crèche, une pharmacie ou un restaurant. Conforme aux standards Minergie-P, G-One met l’accent sur la durabilité et le bien-être des futurs occupants. Les appartements, contemporains et lumineux seront équipés de finitions de qualité. Une grande terrasse communautaire en toiture et un verger viendront enrichir les espaces extérieurs, favorisant la convivialité et les échanges. Avec un investissement estimé à 15 millions de francs, G-One est prévu pour être achevé en fin d’année 2026. Ce projet illustre l’engagement de la commune et des acteurs privés dans la construction d’un avenir urbain harmonieux et durable. SHB
CARAN D’ACHE TRACE SON FUTUR
Le 25 septembre, la première pierre de la future manufacture de Caran d’Ache a été posée à Bernex, marquant le début d’un bâtiment de 35 000 m² réunissant production artisanale, R&D et administration. La présidente, Carole Hubscher, a scellé une capsule temporelle contenant des objets emblématiques de la Maison, symbolisant l’ancrage durable de l’entreprise dans l’écosystème genevois.
Conçu par Pierre‑Alain Dupraz Architectes et développé par Pillet SA, le site se distingue par la modularité des volumes, l’intégration paysagère et une façade en aluminium micro‑perforé inspirée des célèbres boîtes de crayons. Respectueux de l’environnement, il adopte les normes THPE — panneaux photovoltaïques, récupération d’eau de pluie et valorisation des déchets —, tout en offrant des espaces lumineux et qualitatifs pour les ateliers et bureaux.
Livré début 2028, ce projet illustre la volonté de Caran d’Ache de conjuguer innovation, durabilité et excellence artisanale. Avec « La Fabrique Caran d’Ache », la Maison écrit un nouveau chapitre de son histoire et consolide son rayonnement local et international. SHB
UN GUIDE POUR INVESTIR DANS LE BÂTI CIRCULAIRE
Le bureau Wüest Partner vient de publier « Construction circulaire - Guide pour les investisseurs et les développeurs ». Cette étude dédiée couvre les définitions clés, les cadres normatifs, les indicateurs écologiques, les défis économiques, les projets de référence et propose une checklist phase par phase.
L’étude se penche aussi sur les stratégies de conception modulable, la réutilisation des composants et les modèles économiques adaptés à une économie circulaire dans le secteur immobilier. MM / wuestpartner.com
NOUVEAU
MoPEC
PUBLICATION
ARCHITECTURE REVALUED
Valentin Bourdon, Anna Livia Friel et Paola Viganò publient Architecture revalued – Baukultur and the Culture of Transition. L’ouvrage explore la Baukultur comme cadre intégrant paysage, patrimoine et tissu bâti, et en fait un levier pour accompagner la transition socioécologique. Structuré autour de recherches et pratiques académiques, il propose trois essais et un manifeste définissant un langage commun pour revaloriser l’architecture dans ce contexte. MM / epflpress.org
Le modèle de prescriptions énergétiques des cantons (MoPEC) 2025 a été dévoilé fin août. Minergie a une nouvelle fois joué son rôle de précurseur : plusieurs exigences mises en œuvre ces dernières années par Minergie y ont été intégrées. Et pour continuer à assurer la synergie entre Minergie et les prescriptions cantonales, certaines valeurs limites Minergie seront renforcées au 1er janvier 2026. Une nouveauté du MoPEC 2025 réside dans l’intégration des émissions grises. Les prescriptions du MoPEC concernant l’autoproduction d’électricité ont également été renforcées. MM
ORLLATI A FÊTÉ
SES 30 ANS
Depuis 1995, le Groupe Orllati, établi à Bioley-Orjulaz (VD), s’est imposé comme l’un des piliers de la construction en Suisse romande, et, ce samedi 27 septembre, c’est tout un site qui vibrait à l’occasion de ses 30 ans.
Accueillant plus de 1100 collaboratrices et collaborateurs avec leur famille, Orllati mêle ses métiers historiques (démolition, désamiantage, terrassement, travaux spéciaux) à des activités plus récentes, comme la géothermie, les travaux ferroviaires et lacustres. L’entreprise mise désormais sur l’économie circulaire en valorisant les matériaux minéraux et le béton recyclé.
Lors de cette journée portes ouvertes : démonstrations de machines, parcours didactique jalonné d’étapes clés du travail d’Orllati (terrassement, concassage, travaux lacustres…), jeux pour enfants, food trucks, festijeux…
Un savant mélange de convivialité et de transmission du savoir-faire. L’événement traduisait la volonté de montrer que, derrière la performance technique, il y a une entreprise familiale, humaine avec des valeurs. Enfin, cette célébration a marqué une étape forte dans une dynamique déjà bien lancée, orientée vers le futur.
SHB / orllati.ch
d’Silence acoustique SA – bureau d’étude
acoustique du bâtiment et de l’environnement acoustique des salles – études et expertises
021 601 44 59 www.dsilence.ch
Auditorium Stravinski Montreux
Carnal Hall - Rosey
CIO
UNIL - Geopolis
LA FMB DONNE RENDEZ-VOUS AUX JEUNES À LA CITÉ DES MÉTIERS
Programmée tous les trois ans à Palexpo, la Cité des métiers rassemble les acteurs majeurs de la formation. Cette année encore, les métiers du bâtiment seront représentés. C’est une opportunité pour eux de se faire davantage connaître auprès des jeunes qui cherchent leur voie professionnelle. Nicolas Rufener, secrétaire général de la Fédération genevoise des métiers du bâtiment (FMB), fait le point sur l’édition 2025 qui se déroulera du 25 au 30 novembre.
DE QUELLE MANIÈRE SERA REPRÉSENTÉE
LA FMB À LA CITÉ DES MÉTIERS CETTE ANNÉE ?
Pour cette édition 2025, nous occuperons un espace de 1000 m2 qui rassemblera l’ensemble des métiers du bâtiment. Toutes les filières seront ainsi réunies en un pôle unique, subdivisé en cellules correspondant à chacune des professions présentées. On y retrouvera alors les corps de métier principaux du monde du bâtiment, des plâtriers aux chauffagistes, en passant par les conducteurs d’engins de chantier. Chaque profession est présentée séparément, mais nous avons choisi cette année de créer un espace central baptisé « La Coloc ». Il s’agit d’une reproduction d’un appartement dans laquelle des apprentis feront des démonstrations de leur métier en situation réelle, posant du carrelage au sol ou installant un sanitaire, par exemple. Cela permet de rendre notre présence encore plus concrète et de créer une véritable mise en situation, animée par des apprentis qui pourront partager leur expérience auprès des jeunes visitant le forum. Évidemment, des animateurs occuperont tout l’espace mis à notre disposition pour échanger avec les jeunes, les informer et répondre à leurs interrogations.
AU-DELÀ DE CET ESPACE CENTRAL, QUELLES FORMES PRENDRONT LES PRÉSENTATIONS PROPOSÉES SUR LES DIFFÉRENTS STANDS ?
Chacun des métiers représentés proposera des formules différentes. Pour certains stands, les présentations seront plus théoriques, tandis que d’autres mettront l’accent sur la pratique avec des mises en situation et la possibilité de s’approprier les
gestes propres à la profession en question. D’autres stands proposeront quant à eux des concours et, enfin, certains présenteront les travaux de jeunes apprentis. Chacun des stands sera animé à la fois par des patrons, des enseignants et des apprentis qui répondront aux questions des jeunes et de leurs parents. On notera également que les maçons occuperont un espace de la zone concours de la Cité des métiers, pour réaliser des démonstrations plus imposantes.
LA CITÉ DES MÉTIERS REPRÉSENTE-T-ELLE POUR
LES MÉTIERS DU BÂTIMENT UNE PREMIÈRE PHASE DE RECRUTEMENT ?
Cet événement vise avant tout des jeunes de 12 à 15 ans. Environ 35 000 d’entre eux, surtout issus du cycle d’orientation, se rendront à la Cité des métiers durant cette semaine. Nombre d’entre eux reviendront durant le week-end, accompagnés de leurs parents. Notre objectif durant cette semaine est de présenter les métiers du bâtiment dans le but d’une future orientation. Cependant, il n’est jamais trop tôt pour leur faire comprendre concrètement ce que représentent ces métiers, et leur faire partager les récits et expériences de jeunes, âgés de seulement quelques années de plus qu’eux, qui ont choisi cette voie. Nous mettons également l’accent sur l’employabilité de ces professions qui resteront toujours des métiers d’avenir, l’univers de la construction étant sans équivoque nécessaire pour bâtir le futur.
Propos recueillis par Aurore de Granier
Nicolas Rufener
« L’essentiel est invisible pour les yeux »
L’isolation en laine de verre. Innovant. Durable. Ecologique. Swiss Made depuis 1937 !
Antoine de Saint-Exupéry
Le Petit
Prince
ENTRE DENSITÉ ET HORIZONS
À Nyon, la dernière étape du plan de quartier de la Petite Prairie vient d’être réalisée. Un ensemble de trois immeubles mêle avec finesse densité, cour paysagère et percées vers l’horizon.
texte : Marielle Savoyat
photos : Paola Corsini
Le nouvel ensemble d’habitation du chemin Falconnier vient s’inscrire dans un plan de quartier élaboré dans les années 1990. Conçues sur des bases postmodernes, les implantations reposaient sur des distances contraignantes et des règles de transparence, créant des proximités peu confortables pour du logement. Les architectes du bureau LIN.ROBBE.SEILER ont réussi à faire de cette contrainte un levier. En portant leur attention sur les orientations spatiales, les volumes et les percées visuelles sur le paysage, ils ont réalisé un cadre de vie ouvert et lumineux, en composant avec la densité.
Les façades en redents, qui s’élèvent au-dessus d’un socle, caractérisent le projet. Loin d’être un effet formel, cette configuration oriente les espaces, dévie les vues et permet de disposer les loggias de manière optimale, selon l’ensoleillement. À partir du troisième étage de l’immeuble nord, le grand
paysage, les reliefs et le lac sont visibles au-dessus du bâtiment sud, plus bas. Les légers décalages en plan et en hauteurs, ainsi que les orientations des loggias permettent par ailleurs de limiter les vis-à-vis directs, tout en offrant à chaque logement une relation intéressante au paysage, parfois modeste, mais toujours recherchée.
UN GESTE PAYSAGER
Au centre des trois volumes, une cour paysagère s’étend comme un jardin contemplatif, protégée des flux routiers et du bruit. Elle est pensée comme un espace de respiration plus que comme une place de quartier. Les circulations piétonnes couvertes qui l’encadrent, généreuses et continues, offrent des lieux abrités pour les rencontres spontanées et les jeux des enfants. L’espace central se voit parfois parcouru par quelques habitants qui le
traversent, mais l’atmosphère reste calme et paisible. Sur les bordures nord et au sud de l’ensemble, deux bandes vertes prolongent la trame paysagère du centre. Le rez-de-chaussée accueille les espaces communs ouverts sur la cour, le champ au nord et l’environnement alentour : buanderies, locaux à vélos, salle commune qui s’ouvre vers le sud en direction d’une place de jeux pour les enfants.
La matérialité joue finement sur l’esprit paysager et les contrastes discrets, tout en adoptant des teintes qui s’intègrent harmonieusement au quartier. Le béton sablé-canelé au grain épais évoque la texture et la tonalité naturelle de la terre du jardin contemplatif central, tandis que la céramique brillante aux tonalités chaudes reflète la lumière et, avec ses découpes biseautées asymétriques, entre en résonance avec les redents des façades. Les éléments préfabriqués en béton, fournis par Prelco, ont permis non seulement d’optimiser le temps de chantier et les coûts, mais également de créer une atmosphère calme, par l’aspect répétitif qu’ils amènent. La couleur bordeaux, qui dialogue avec les tonalités des granulats du béton, est utilisée
par petites touches, avec parcimonie, pour les ferronneries, la signalétique, les boîtes aux lettres, les stores.
DENSITÉ VERSUS ESPACES QUALITATIFS
Pour compenser la hauteur réduite à R+3 du bâtiment sud, les volumes nord et de tête ont été densifiés (respectivement R+6 et R+5). Les espaces communs qualitatifs ont alors été multipliés pour apaiser la densité. Les buanderies, spacieuses et lumineuses, peuvent se transformer en salles communes, par un simple système ingénieux de rideaux pour cacher les machines. Un généreux escalier urbain de cinq mètres de large, ainsi qu’un ascenseur, relie par l’extérieur le parking souterrain ou le chemin situé en contrebas au cœur de l’ensemble. Les parcours qui en découlent poussent les habitants à traverser la cour, réaffirmant la porosité voulue par le plan de quartier. La qualité spatiale des logements, avec, notamment, de grands séjours ouverts sur des loggias, dirigées autant que possible vers l’horizon, pallie également la densité.
DIALOGUE ET INTELLIGENCE COLLECTIVE
Intelligence collective et dialogue ont permis ici de créer des espaces de vie harmonieux où l’architecture offre les conditions pour vivre-ensemble de manière apaisée. Les trois maîtres d’ouvrage, Avadis Fondation d’investissement, la Compagnie financière de promotion immobilière et Construction Perret, ont décidé de s’accorder et de mutualiser un concours d’architecture en 2019. Les deux premiers ont mandaté LIN.ROBBE.SEILER pour le développement et la réalisation. Le troisième a poursuivi avec le bureau Ardin & Zufferey Architectes Associés. L’évolution du projet s’est déroulée de manière coordonnée et une charte commune d’architecture a été signée par toutes les parties
prenantes. Cette cohésion a permis une unité tout en autorisant de subtiles variations d’exécution, perceptibles notamment dans les halls ou les aménagements intérieurs. Avec ses façades en redents, sa matérialité, sa composition favorisant le plus possible les percées visuelles vers l’horizon et limitant les vis-à-vis directs, l’ensemble dépasse le simple exercice d’apporter la touche finale à un plan de quartier. Les architectes y composent une architecture de la densité qui n’oublie ni la lumière, ni le paysage, ni la vie quotidienne de ses habitants.
Le vieillissement de la population constitue l’un des défis majeurs de nos sociétés actuelles. Pour les seniors autonomes, continuer à vivre chez soi est non seulement plus agréable, mais aussi essentiel pour préserver leurs indépendance, repères et liens sociaux. En Suisse romande, l’entrée en EMS ne se fait plus qu’en dernier recours, lorsqu’une assistance médicale est nécessaire. Or, à un certain stade de vie, certaines adaptations facilitent le quotidien — voire s’avèrent incontournables : l’accessibilité, l’aménagement de la cuisine et des sanitaires, l’ancrage à la vie sociale des quartiers ou des communes. Il s’agit souvent d’un moment sensible de vie où l’on quitte une maison familiale ou un grand appartement. L’architecture peut jouer un rôle social insoupçonné dans cette étape de vie particulière. De nouvelles formes d’habitats réservées aux seniors autonomes apparaissent en Suisse romande. Elles esquissent des innovations programmatiques qui allient confort individuel et vie communautaire, où vieillir rime avec dignité.
Marielle Savoyat
VIEILLIR
CHEZ SOI
UNE GRANDE MAISON PARTAGÉE 1
La résidence Christinger naît d’un geste de transmission. Une villa des années 1940 et son jardin, légués par une généreuse donatrice à la commune de Pregny-Chambésy (Genève), ont laissé la place à de nouveaux logements collectifs destinés aux seniors, ainsi qu’à un petit parc ouvert au public : un habitat intermédiaire où l’autonomie et le confort se conjuguent. Le langage institutionnel est écarté pour préserver un environnement domestique.
Quinze appartements répartis dans trois corps de bâtiments autour d’un patio central se voient agrémentés de locaux communs qui s’installent dans les interstices : entrée principale, cuisine commune, bibliothèque-salon, salle de sport, chambre d’amis, studio offrant un espace protégé pour des services (coiffure, assistante sociale…). C’est l’esprit d’une grande colocation qui s’en dégage, où l’on partage certains moments tout en préservant son indépendance. Le vide central constitue autant un lieu de passage qu’un espace de rencontre privilégié. Il brouille volontairement les lignes entre espace commun et seuil domestique, en reprenant les codes et la matérialité d’aménagements extérieurs, mais en restant un volume intérieur, baignant dans une généreuse lumière naturelle zénithale. Ce patio non chauffé, mais tempéré, joue un rôle
de régulateur thermique et hygrométrique, et se distingue du langage architectural en bois des façades et des logements, par son expression minérale (murs en briques de terre crue, sols recouverts de terrazzo, luminaires en cuivre brut). Une atmosphère douce et ouverte s’en dégage.
Les logements construits en bois suisse — structure poteauxpoutres apparente en mélèze, parquets et fenêtres en chêne, sous-face des dalles à caissons en épicéa, bardage des façades en sapin — confèrent chaleur et caractère à l’ensemble. Une attention particulière a été portée aux filières locales, aux matériaux biosourcés, aux énergies renouvelables. Le projet va plus loin en réemployant des matériaux issus de la villa d’origine réunis dans un appartement témoin — en mémoire du lieu — ainsi que des éléments de l’ancien jardin dans les aménagements extérieurs. À l’extérieur, un ruisseau déterré crée une limite naturelle entre le bâti et le parc, et apporte de la fraîcheur et un paysage sonore apaisant.
La résidence mêle avec subtilité histoire et contemporanéité, nature et bâti, partage et intimité. Elle offre un cadre de vie qui accompagne avec dignité et douceur un moment de vie sensible où l’on quitte souvent une maison ou un grand appartement, tout en prolongeant son autonomie.
ACAU ARCHITECTURE SA
Basé à Genève, le bureau a démarré ses activités il y a plus de soixante ans dans le cadre d’une coopérative d’architectes. Depuis une quinzaine d’années, il fonctionne sur la base d’une autre structure, tout en s’appuyant sur cette large expérience, allant de l’échelle urbanistique à l’objet réalisé. Son approche holistique du projet allie enjeux environnementaux, dimension sociale, esthétique et économie des moyens, avec une attention particulière portée au réemploi. Chaque projet naît d’une idée forte issue d’un dialogue itératif avec les maîtres d’ouvrage.
Pregny-Chambesy logements - Maison des séniors
HAMEAU CONTEMPORAIN
Sur les hauts d’Épalinges, à la lisière du tissu bâti, quatre volumes se posent comme des rochers sur la pente escarpée. Ensemble, ils forment « La Girarde », un petit hameau contemporain destiné à accueillir familles et personnes âgées autonomes. Issu d’un concours remporté en 2013 par Bonhôte Zapata, pour la Coopérative du logement d’Épalinges, le projet poursuit l’ambition de créer un lieu de vie alliant qualité, durabilité et esprit communautaire, à prix abordables.
L’implantation des bâtiments libère un vaste espace central, lieu de rencontre et de cheminements. Une rampe douce accompagne la pente et permet aux habitants à mobilité réduite d’accéder à chaque entrée. Les bancs, offerts par la commune et réalisés avec le bois de ses forêts, ainsi qu’une place de jeux, participent à l’atmosphère conviviale où l’extérieur devient support de vie collective.
La forme pliée des volumes augmente la spatialité des appartements et agrandit les balcons. Chaque bâtiment diffère légèrement en taille ou en forme, permettant de varier surfaces et typologies. Trois appartements par étage se partagent le palier : deux logements traversants (3 à 4 pièces) et un 2 pièces mono-
orienté, favorisant la mixité entre ménages familiaux et personnes âgées, vivant seules ou en couple. Les caves, réparties comme un jeu de Tetris — sur le palier, dans certains logements ou aux rez-de-chaussée — optimisent chaque mètre carré et améliorent le confort des habitants. Une salle commune, des bureaux communaux et des locaux pour l’école de musique d’Épalinges renforcent l’animation et l’esprit de partage.
La construction en béton participe à la réduction des coûts, tandis que façades en bois et toitures en pente dialoguent avec le langage pavillonnaire. Une réflexion sur les couleurs, menée avec l’artiste Virginie Delannoy, anime les cages d’escalier baignées de lumière. Les seuils en biais répondent aux angles des balcons. Aux étages supérieurs, les toitures inclinées offrent de généreux volumes ouverts sur le paysage.
À La Girarde, tout est affaire de générosité discrète : de modestes inventions spatiales enrichissent subtilement l’usage sans grever l’économie. Pas de démonstration ni d’emphase. Une architecture sobre et intelligente qui optimise chaque surface pour offrir un cadre de vie propice à la rencontre et au bien-être quotidien.
Fondé en 2003 à Genève par Julia Zapata et Philippe Bonhôte, le bureau d’architectes Bonhôte Zapata cultive une conscience élevée du rôle social de l’architecture, avec une attention particulière à l’inventivité d’usages et à l’environnement. Mêlant expertises en urbanisme, en architecture, en aménagement paysager et en design, sa vision holistique nourrie par la recherche, l’enseignement et la participation à des jurys de concours, lui a valu plusieurs distinctions et de nombreuses publications.
HABITER
LE PARC
À Vernier (Genève), l’histoire de la résidence « Les Campanules » est atypique. Le projet lauréat (Ruffieux-Chehab architectes, pilote, avec Atelier MARCH), issu d’un concours lancé par la Fondation des logements pour personnes âgées ou isolées (FLPAI) en 2007 pour un EMS, vit une métamorphose en 2010 à la suite d’un moratoire genevois sur la construction d’EMS. Il est alors décidé de réaliser une résidence pour seniors de 160 appartements. Si l’affectation change, l’essence du projet est conservée : approche sensible et paysagère du site, valorisation du genius loci. Une forme articulée est développée, imbriquant architecture et paysage avec justesse. Le volume se plie et se déplie, créant des séquences bâties en dialogue avec le parc, limitant les vis-à-vis et offrant à chaque appartement une relation intérieur/extérieur spécifique et des vues différentes. La résidence s’inscrit dans un tissu verdoyant de villas individuelles et de jardins. Une trame arborée subtile accompagne la transition d’échelle du pavillonnaire au collectif (avec le bureau Hüsler & Associés, nouvellement Approches, architectespaysagistes). Plus de 80 arbres sont plantés, constituant un parc perméable qui s’entrelace au bâti. Ici, on ne contourne pas le bâtiment : on le traverse. Chaque cheminement offre
une séquence différente, redessine les perspectives. Au cœur de cette composition, une cour centrale, animée comme une place du village, réunit circulations, terrasse du restaurant, salle polyvalente, foyer de jour, buanderie : une scène quotidienne où se croisent habitants, visiteurs, voisinage et livreurs. L’ouverture vers l’extérieur — restaurant public, activités partagées — traduit la volonté d’inviter, de relier, et non de stigmatiser.
À l’intérieur, deux typologies : des logements compacts, mono-orientés, et des appartements d’angle, plus grands et biorientés. Les surfaces restent mesurées, mais l’ouverture vers l’extérieur amplifie la perception spatiale. Les plis du volume et trois entrées distinctes atténuent la densité. De petits seuils sur les paliers permettent l’appropriation. Partout, la transition entre privacité et partage, entre introversion et ouverture, est travaillée avec soin.
Les Campanules proposent un modèle d’habitat senior sensible et humain, conjuguant densité et convivialité, rationalité constructive et générosité paysagère, dignité et intimité. Le projet tisse un jardin habité, où l’on vieillit non pas de manière isolée, mais au cœur d’un lieu animé, différencié et ouvert, qui invite à la rencontre.
Le bureau, fondé en 1987 à Fribourg par Jean-Marc Ruffieux et Colette Ruffieux-Chehab, a été dirigé par ces derniers jusqu’en avril 2025. La direction est alors reprise par Yann Christen, partenaire associé depuis 2018, et Fanny Vuagniaux, tandis que les fondateurs jouent désormais un rôle d’architectesconseils. L’atelier développe une architecture attentive au genius loci. Chaque projet naît d’une sensibilité au lieu, d’une perception sensorielle et visuelle de l’espace, qui naît du parcours, de la matérialité et de la lumière.
CHAUFFER AUTREMENT, RAFRAÎCHIR DURABLEMENT
Magaly Mavilia
Dr
Stefano Zerbi, architecte EFPL et professeur à la SUPSI Mendrisio
Face à un climat en mutation, le secteur de la construction se trouve à l’aube d’une profonde transformation. Le modèle traditionnel de la gestion thermique, axé principalement sur le chauffage, est désormais remis en question. Les prévisions convergent vers une réalité inédite : si les besoins en chauffage sont amenés à décroître significativement, ceux en rafraîchissement sont voués à exploser. Cette inversion des priorités nous pousse à repenser l’ensemble de nos infrastructures et de nos systèmes énergétiques.
GÉOÉNERGIE RÉVERSIBLE
Dans le cadre des « Perspectives énergétiques 2050+ », l’Office fédéral de l’énergie (OFEN) a publié des scénarios qui montrent une nette réduction des besoins en chauffage (-30 % d’ici 2050) en raison de l’amélioration de l’efficacité énergétique et du réchauffement climatique. Parallèlement, les besoins en froid augmentent de manière exponentielle. Un scénario extrême de l’Empa, qui suppose l’absence de mesures d’adaptation, projette que les besoins de refroidissement pourraient atteindre 17,5 TWh par an en 2050, se rapprochant ainsi des besoins en chauffage (20 TWh). C’est une inversion complète de la situation actuelle. Dans ce contexte, la géothermie et le géocooling représentent des solutions d’avenir pour le chauffage et le rafraîchissement. L’avantage majeur de ce système polyvalent tient à sa sobriété énergétique. Le géocooling ne consomme que quelques watts pour faire fonctionner les circulateurs, car la pompe à chaleur n’a pas besoin d’être actionnée. Cependant, des questions subsistent quant à sa mise en œuvre et à ses performances. Pour mieux comprendre le potentiel de cette technologie, Yves Bornet, ingénieur en génie mécanique et associé SB Technique à Genève, revient sur le principe de fonctionnement et les atouts de ce système qui permet de chauffer en hiver et de rafraîchir en été, avec la même installation.
POUR QUELQUES DEGRÉS EN MOINS
Contrairement à la climatisation traditionnelle, le géocooling ne se positionne pas comme un système de régulation thermique absolu, mais plutôt comme une source de rafraîchissement complémentaire. « Le géocooling est une excellente option, confirme l’ingénieur, qui en bénéficie dans son logement. Mais il faut être conscient qu’il s’agit d’un bonus de confort, c’est-à-dire qu’il permet de descendre de 3 à 4 degrés. »
L’efficacité du géocooling dépend directement des émetteurs de chaleur installés dans le bâtiment. Ce point, crucial, est souvent méconnu. « On ne peut pas faire de géocooling avec des radiateurs, ça ne marche pas. Il faut installer soit du chauffage au sol, soit des panneaux rayonnants », précise Yves Bornet. Pour des applications professionnelles, en particulier dans les bureaux, il souligne la nécessité de combiner cette technologie avec d’autres systèmes, pour assurer un confort thermique optimal.
CONTRAINTES ET BÉNÉFICES
La problématique principale de ce système est le forage et l’implantation des sondes, ainsi que le coût. En revanche, l’amortissement est rapide, environ huit ans, et le bénéfice sur le long terme est beaucoup plus intéressant que pour une pompe à chaleur air-eau, dont les performances hivernales sont assez faibles.
Le dimensionnement des sondes dépend des caractéristiques du terrain — des informations que l’on peut obtenir sur différentes plateformes. Il est aussi possible d’effectuer des sondes tests pour obtenir des informations plus précises. « Le géocooling peut aussi être effectué avec un système de pompage et de rejet dans une nappe phréatique ou via des réseaux utilisant de l’eau pompée dans le lac, mais cette pratique n’est souvent applicable que pour des projets d’envergure », ajoute le spécialiste.
UNE TECHNOLOGIE PROMETTEUSE, MAIS CIBLÉE
Le géocooling ne saurait répondre à tous les besoins de confort, mais il s’impose comme une technologie particulièrement efficiente dans une stratégie énergétique globale. En exploitant la fraîcheur naturelle du sous-sol, il permet d’éviter le recours systématique à des systèmes de climatisation énergivores. Son potentiel réside moins dans la recherche d’un froid absolu que dans la stabilisation du climat intérieur et la réduction des pics de chaleur. À l’heure où la demande en froid progresse rapidement, son intégration raisonnée dans les bâtiments, en combinaison avec des émetteurs adaptés et des solutions hybrides, ouvre la voie à une maîtrise durable des consommations et des coûts.
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Objet: Habitat pour personnes agées «Am Wasser», Zurich
Alors que les besoins en rafraîchissement augmentent, une autre problématique s’intensifie : la consommation énergétique colossale des data centers. Piliers désormais incontournables de notre société, ces centres de données s’imposent comme de nouveaux ogres énergétiques, engloutissant à eux seuls environ 12 % de la consommation d’électricité en Suisse — une consommation exponentielle et indispensable au refroidissement des serveurs, générant ainsi d’énormes quantités de chaleur fatale, souvent rejetée dans l’atmosphère.
Au lieu de considérer cette chaleur comme un déchet, des acteurs visionnaires y voient une ressource précieuse, capable de se substituer aux énergies fossiles. À Aigle, un projet novateur transforme un parking souterrain en source d’énergie géothermique grâce à des panneaux muraux captant la chaleur du sous-sol sans forage. Une solution innovante, développée par Enerdrape (voir p.44).
À Plan-les-Ouates, la chaleur des serveurs devient une ressource énergétique injectée dans des réseaux de chauffage urbain. Porté par Infomaniak, le projet a démarré en 2019 avec une idée claire : capter 100 % de l’électricité utilisée par les équipements, la transformer en chaleur et l’injecter dans un réseau de chauffage à distance. Soutenue par l’Office cantonal de l’énergie et les SIG, cette infrastructure de 12 millions de francs permet de chauffer l’équivalent de 6000 ménages.
Cette nouvelle utilisation de l’énergie devient une nécessité, non seulement afin de réduire l’empreinte carbone du secteur du numérique, mais aussi afin de décarboner nos parcs immobiliers en offrant une source de chaleur autonome et locale.
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GROUPE PIERRE CHUARD, UNE VISION D’INGÉNIERIE DURABLE
Dans un environnement en perpétuelle mutation, marqué par des crises économiques, géopolitiques et technologiques, rares sont les entreprises qui traversent les décennies en conservant leur cap et leurs valeurs. Le Groupe Pierre Chuard est de celles-ci. Depuis plus d’un demi-siècle, Chuard Ingénieurs, accompagné de ses sociétés sœurs Sorane SA et Fluides Concepts SA, s’est affirmé comme un acteur incontournable du paysage de l’ingénierie en Suisse romande. Porté par une vision intergénérationnelle et un profond attachement à ses valeurs familiales, le groupe a su conjuguer excellence technique, agilité organisationnelle et proximité humaine.
DES PROJETS DE RÉFÉRENCE
Le savoir-faire du groupe s’illustre à travers un portefeuille de projets d’envergure, menés en étroite collaboration avec des architectes de renom, des maîtres d’ouvrage prestigieux et des entreprises internationales. Du logement à l’hospitalier, en passant par l’industrie, le tertiaire ou encore la rénovation de bâtiments historiques, le Groupe Pierre Chuard couvre un large spectre d’activités. Il participe également régulièrement à des concours, en partenariat avec des architectes et des entreprises générales, renforçant ainsi son ancrage dans la dynamique collaborative du secteur.
↑ « La complémentarité de des trois entités de l’entreprise permet d’aborder les projets de manière globale, alliant performance énergétique, innovation technique et responsabilité environnementale ».
André Da Cunha, directeur Chuard Ingénieur Vaud SA
← Palais de Rumine.
PROXIMITÉ ET RÉACTIVITÉ
Avec près de 50 collaborateurs répartis entre les sites de Renens, Yverdon et Genève, le groupe cultive une structure à taille humaine qui lui permet de rester proche de ses clients et de leurs besoins. Ingénieurs, techniciens, dessinateurs et apprentis œuvrent ensemble dans une logique de transmission des savoirs et de formation continue, assurant la pérennité des compétences tout en intégrant les innovations du secteur.
Le groupe s’appuie sur une organisation cohérente et complémentaire : Chuard Ingénieurs SA, pilier historique de l’ingénierie technique, Fluides Concepts SA, spécialiste des installations techniques du bâtiment, Sorane SA, active dans l’ingénierie énergétique et environnementale. Trois entités complémentaires au service d’une même vision : concevoir des projets durables, performants et au service de l’humain.
Depuis toujours le groupe Pierre Chuard a réussi à concevoir des installations techniques tout en conservant leur histoire. Les défis sont faits pour être relevés. chuard-ing.ch
Acteur de longue date dans le domaine du chauffage et de l’installation sanitaire, Michel Rime SA accompagne aujourd’hui les propriétaires dans leur transition vers des systèmes énergétiques durables. L’entreprise fondée en 1898 a su évoluer au rythme des exigences environnementales et réglementaires pour proposer des solutions fiables, certifiées et adaptées.
Son point fort réside dans une offre intégrée : de la conception à la mise en service, en passant par la maintenance et les démarches administratives, elle assure un suivi complet. Les propriétaires disposent d’un interlocuteur unique pour gérer les installations techniques, les demandes de subsides et les autorisations. Membre du Groupement professionnel suisse pour les pompes
Capteurs solaires à tubes sous vide.
DES SOLUTIONS POUR L’AUTOCONSOMMATION
COLLECTIVE
L’évolution permanente de la technologie photovoltaïque (toitures, carports, façades), combinée aux nouvelles possibilités d’autoconsommation collective introduites par la nouvelle Loi sur l’énergie (RCP virtuel et Communauté électrique locale), rend les projets solaires toujours plus pertinents afin de contribuer à la transition énergétique.
« La grande nouveauté en 2025 est également la percée fulgurante des batteries de stockage électrique », précise l’expert de Betelec SA, Guillaume Thouvenin. « Leur coût a été divisé par trois en un an et elles offrent des opportunités majeures : limiter les frais de transport d’énergie, réduire les coûts du kilowattheure électrique en jouant sur les périodes de charge et de décharge et, bien sûr, optimiser l’autoconsommation. En effet, alors que les tarifs de reprise du courant solaire par les gestionnaires de réseau ont largement baissé, l’utilisation d’une batterie permet de stocker ce dernier localement quelques heures pour l’utiliser au meilleur moment de la journée, et ainsi réduire tant sa facture que son empreinte carbone. » betelec.ch
CINELEC :
20 ANS AU SERVICE DE LA SÉCURITÉ ÉLECTRIQUE
Rare organe de contrôle accrédité du canton de Fribourg reconnue par l’Inspection fédérale des installations à courant fort, selon l’ordonnance sur les installations à basse tension (OIBT), la société Cinelec SA est active également dans la Broye et le Nord vaudois, Neuchâtel, Jura et Jura-Bernois.
Cinelec accompagne depuis près de 20 ans les propriétaires et les régies immobilières. Partenaires pour l’industrie et les services, elle collabore avec les installateursélectriciens et les distributeurs d’énergie électrique. L’entreprise intervient pour assurer la sécurité selon les exigences fixées dans l’OIBT. Une installation doit en effet être contrôlée périodiquement et lors de changement de propriétaire. Cinelec, de par son accréditation, est agréé par Pronovo pour certifier des installations photovoltaïques, hydrauliques et biomasses, ainsi que pour réaliser des inspections dans les domaines suivants : abris PC, médicales, ferroviaires, routes nationales, ATEX. Elle réalise par ailleurs des analyses réseau, des bilans énergétiques CECB, des thermographies et du contrôle de paratonnerre tout en développant un secteur de formation continue. cinelec.ch
Sécurité opérationnelle et efficience maintenant également pour les grands bâtiments.
ELCO, l’expert en matière de chauffage par pompes à chaleur étend sa gamme de produits avec l’AEROTOP SPK16 et SPK20. Cette pompe à chaleur air-eau au propane avec mise en place en extérieur offre désormais une puissance de 24 kW max. et garantit ainsi un climat ambiant agréable dans chaque foyer. Avec son fonctionnement silencieux et son design moderne, elle est une solution idéale dans le domaine de la rénovation.
LA MAÎTRISE ÉLECTRIQUE AU SERVICE
DU CANTON DE GENÈVE
Depuis plus de 45 ans, Sedelec SA Genève s’impose comme un acteur de référence dans les domaines de l’électrotechnique, des télécommunications et de la sécurité du bâtiment. Basée à Carouge, l’entreprise rayonne dans tout le canton et dispose d’une succursale à Nyon pour desservir la région de La Côte.
Intégrée au sein du Groupe Burkhalter, Sedelec bénéficie d’un réseau de plus de 5 000 spécialistes répartis dans toute la Suisse. Cette appartenance lui permet d’allier la puissance d’un grand groupe à la réactivité d’une structure locale, au service de projets exigeants et d’une clientèle variée. L’entreprise compte environ 200 collaborateurs engagés, dont une cinquantaine d’apprentis, tous animés par la même exigence de qualité.
Son offre couvre un large éventail de prestations : installations électriques en courant fort et faible, systèmes de sécurité et de communication, bornes de recharge pour véhicules électriques, installations photovoltaïques et solutions de domotique. Grâce à son bureau technique et à ses services de maintenance, Sedelec accompagne ses clients de la conception à la mise en service, garantissant un suivi rigoureux et personnalisé.
La fiabilité reste une priorité : Sedelec assure le dépannage 24 h/24 et 7 j/7, le contrôle OIBT, la thermographie, la surveillance d’installations et la maintenance préventive, afin de garantir la sécurité des biens et des personnes. L’entreprise est certifiée ISO 9001, ISO 14001 et ISO 45001, gages de son engagement envers la qualité, la sécurité et le respect de l’environnement.
Enfin, Sedelec Genève accorde une importance particulière à la formation et au développement professionnel. Lauréate du prix de la Meilleure Grande Entreprise formatrice en 2018, elle offre à ses collaborateurs un cadre motivant, des conditions attractives et un climat fondé sur la responsabilité et la collaboration. sedelec.ch
Sedelec SA
Rue Blavignac 1 1227 Carouge +41 22 869 80 00
Sedelec SA Succursale de la Côte Route de St-Cergue 98 1260 Nyon +41 22 369 20 80
L’ISOLATION EN LAINE DE VERRE EN SUISSE : HISTOIRE, ENJEUX ET
PERSPECTIVES
L’isolation des bâtiments n’a rien d’un sujet récent : depuis 3500 ans, l’homme cherche à se protéger du froid comme de la chaleur. Des toits de chaume de l’âge du Bronze aux solutions ultra-performantes d’aujourd’hui, l’histoire est longue. Mais un tournant décisif s’est joué au XXe siècle avec l’arrivée de la laine de verre. En Suisse, c’est à Lucens (VD), sur le site d’Isover, que l’aventure industrielle a commencé en 1937. Ce site reste encore aujourd’hui l’un des moteurs de la filière. La laine de verre a conquis le secteur grâce à un cocktail d’atouts : elle est incombustible, efficace contre le froid comme contre le bruit, facile à poser et pratique à transporter, puisqu’elle se compresse. À cela s’ajoute une dimension écologique forte : sa fabrication repose en grande partie sur
du verre recyclé — bouteilles, vitrages, parebrises — transformé en un isolant moderne.
À Lucens, ce recyclage prend une ampleur impressionnante : près de 80 tonnes de verre usagé y sont traitées chaque jour, soit environ 80 % de la matière première utilisée. Le tout alimenté par de l’électricité hydraulique locale, dans une logique de réduction maximale des émissions de CO₂. L’usine illustre ainsi de manière concrète l’application des principes d’économie circulaire, avec l’ambition d’atteindre la neutralité carbone d’ici 2050.
L’innovation ne s’arrête pas aux matériaux. La filière évolue en permanence : adoption d’un liant végétal à base de sucre pour les produits intérieurs, robotisation des lignes de production, solutions sur mesure pour les chantiers ou encore
le développement de nouveaux produits comme Isorigid, un panneau incombustible et léger pensé pour les toitures inclinées. Le marché suisse est riche en alternatives : laines minérales, polystyrènes, fibres de bois, cellulose, polyuréthane… chacun avec ses forces et ses limites. Mais la laine de verre se distingue par sa polyvalence et son bon bilan environnemental tout au long de son cycle de vie. Avec, à la clé, un argument imparable : l’isolation permet d’économiser bien plus d’énergie qu’elle n’en a coûté à produire, et ce, pour tous les matériaux.
Le défi reste immense : plus d’un million de bâtiments en Suisse sont encore insuffisamment isolés. Et si les besoins en chauffage diminuent, ceux liés à la climatisation et à la protection contre les vagues de chaleur montent en flèche. Dans ce contexte,
une isolation performante n’est plus un luxe, mais une nécessité. Les normes SIA, les labels comme Minergie et les politiques publiques poussent le secteur dans la bonne direction, mais ce sont les fabricants et les acteurs de terrain qui font évoluer les pratiques.
À Lucens, cette évolution va au-delà des produits : elle touche aussi l’organisation, la logistique, la gestion du recyclage et même la culture d’entreprise. Esprit d’équipe, créativité et ancrage local restent des piliers pour progresser dans un marché exigeant. La laine de verre n’a donc rien d’un matériau du passé : elle symbolise au contraire la capacité du secteur à conjuguer héritage industriel, exigence technique et transition écologique. isover.ch
↑ De nouvelles fenêtres augmentent la valeur du bien immobilier et assurent un meilleur confort d’habitation.
← Avez-vous froid dans votre appartement ? De nouvelles fenêtres ou un assainissement permettent de gagner en chaleur et en confort.
RÉNOVATION DE FENÊTRES EN HIVER : ÉCONOMIES D’ÉNERGIE ET GAIN DE CONFORT
Le remplacement des fenêtres en hiver est non seulement possible, mais présente également de nombreux avantages. De nombreux propriétaires repoussent la rénovation de leurs fenêtres jusqu’au printemps, alors que leur remplacement est particulièrement avantageux en hiver. Les nouvelles fenêtres empêchent les courants d’air, font immédiatement baisser la facture de chauffage et améliorent la qualité de l’habitat dès le premier jour.
LES AVANTAGES D’UNE RÉNOVATION DE FENÊTRES
Le principal effet est l’optimisation thermique de l’enveloppe du bâtiment : l’énergie de chauffage reste à l’intérieur, les pièces deviennent plus agréables, les coûts baissent en même temps que les émissions de CO₂. De plus, les fenêtres modernes rehaussent la valeur d’un bien immobilier, lui donnent un coup de jeune et s’adaptent parfaitement aux besoins individuels en termes de fonctionnalité et de sécurité.
POURQUOI L’HIVER EST LE MOMENT IDÉAL :
→ DES ÉCONOMIES D’ÉNERGIE IMMÉDIATES
Pendant les mois d’hiver, les fenêtres anciennes font perdre énormément de chaleur. Les fenêtres modernes, bien isolées, ont un effet immédiat : la facture de chauffage baisse dès le premier jour. Rénover maintenant pour en profiter tout de suite.
→ UN REMPLACEMENT FENÊTRE PAR FENÊTRE
Les fenêtres sont remplacées une à une pour que le logement reste protégé et pour éviter la déperdition thermique. Grâce aux solutions de rénovation modernes, l’installation d’une fenêtre ne prend pas plus d’une heure – une opération propre et efficace.
→ PLUS DE CONFORT QUAND IL FAIT FROID
Les nouvelles fenêtres transforment les pièces de la maison en refuges agréables. Les courants d’air froid n’ont aucune chance et cèdent la place à la tranquillité, à la chaleur et au confort, pour une amélioration significative de la qualité de l’habitat.
DÉROULEMENT D’UNE RÉNOVATION DE FENÊTRES
EgoKiefer propose un formulaire de contact en ligne pour une demande rapide. Les informations renseignées sont transmises à un partenaire spécialisé ou au ServiceTeam EgoKiefer. Après la phase de conseil, les experts prennent les mesures exactes et établissent un devis sans engagement comprenant la livraison et l’installation. L’installation des fenêtres est confiée à une équipe expérimentée, qui remplace les anciennes fenêtres dans les règles de l’art, en une heure environ par fenêtre, les recycle ou les élimine dans le respect de l’environnement.
DES PRÉPARATIFS TRÈS SIMPLES
Avant une rénovation, il est bon que les propriétaires définissent leurs priorités : l’accent porte-t-il sur la protection thermique, la sécurité ou la mise en valeur esthétique ? Par ailleurs, la prise de décision peut s’appuyer sur le calculateur d’économies d’énergie d’EgoKiefer, qui calcule gratuitement et en quelques clics le potentiel d’économies individuelles.
Une rénovation de fenêtres se rentabilise immédiatement : moins de frais d’énergie, plus de sécurité, plus de confort et une hausse durable de la valeur de votre bien. Les propriétaires en profitent particulièrement en hiver, puisque la facture de chauffage baisse et que leur intérieur est plus agréable. Informations complémentaires sur la rénovation des fenêtres en hiver :
egokiefer.ch
MENUISERIE ET AGENCEMENTS SUR MESURE DANS LE CANTON DE VAUD
Y. Chatelan SA est une entreprise familiale située à Bretignysur-Morrens, au cœur du Gros-de-Vaud. Forte de plus de 30 ans d’expérience, elle propose un large éventail de services de menuiserie, allant des cuisines et fenêtres sur mesure aux agencements intérieurs complets et aux rénovations.
La force de l’entreprise réside dans son atelier entièrement équipé, où le savoir-faire artisanal s’allie à la technologie de pointe. Grâce à un parc de machines professionnelles complet
et à des matériaux de qualité, les collaborateurs peuvent garantir des réalisations précises, durables et soignées. Soutenue par une équipe qualifiée et des fournisseurs locaux de confiance, Y. Chatelan SA reste flexible et proche de ses clients, tout en offrant une structure professionnelle capable de répondre aussi bien aux petits qu’aux grands projets.
yc-menuiserie.ch
• FENÊTRES, PORTES, VOLETS
• ARMOIRES, AGENCEMENT SUR MESURE
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• RÉNOVATIONS TOTALES
À VOTRE SERVICE POUR VOS TRAVAUX DE MENUISERIE
LES REVÊTEMENTS PEINTURES POUR SOLS
Un revêtement n’adhère durablement que si le support est correctement contrôlé. Humidité, absorption, résistance mécanique ou encore conditions climatiques : ce deuxième volet rappelle les vérifications essentielles pour éviter pathologies et défaillances.
CONTRÔLE DU SUPPORT
Tous les dommages importants causés sur des revêtements de sol sont dus à l’absence ou à l’insuffisance de contrôle de support. Le peintre ne peut pas effectuer tous les contrôles cités ci-après. La pratique a toutefois démontré que l’applicateur doit impérativement contrôler et évaluer l’état de la surface (capacité d’absorption) et, surtout, l’humidité du support. En cas de doute, il est possible de s’adresser aux fournisseurs de peintures, dont un grand nombre propose une assistance, par exemple pour la mesure de la force d’adhérence. Cela signifie qu’il faut savoir mesurer et interpréter correctement les valeurs mesurées.
HUMIDITÉ
Il faut tenir compte de l’humidité résiduelle du support ainsi que du risque de pénétration de l’humidité en face arrière. Un taux d’humidité trop élevé peut entraîner la formation de bulles d’osmose dans le revêtement.
MÉTHODE DARR
La méthode Darr est une méthode de laboratoire précise pour déterminer la teneur en humidité des matériaux de construction. Elle est réalisée conformément à la norme DIN 52183 et fournit des valeurs absolues.
L’échantillonnage consiste à carotter ou à prélever un échantillon à l’aide d’un marteau et d’un burin (jusqu’à 3 cm de profondeur), à peser l’échantillon prélevé, à le sécher (l’échantillon est ensuite séché dans un four à une température pouvant atteindre 105 °C pendant 24 heures) et à le peser de nouveau. La différence de poids permet de déterminer, à l’aide d’un tableau de conversion, la teneur exacte en humidité du matériau prélevé.
MESURE DE L’HUMIDITÉ AVEC UN APPAREIL CM
Pour cette opération, il convient de prélever avec un marteau et un burin un échantillon de la zone concernée. Une fois broyé et pesé avec exactitude, l’échantillon est placé, avec des billes d’acier et une ampoule de carbure de calcium, dans un récipient sous pression et bien refermé. Le récipient est secoué avec vigueur afin que l’ampoule se casse. Une réaction chimique est obtenue : le carbure de calcium, avec l’humidité contenue dans l’échantillon, se transforme en gaz acétylène (inflammable). La pression de gaz qui en résulte est affichée par l’appareil et reprise dans une table de conversion qui permet d’obtenir le taux d’humidité en CM %.
Sur les surfaces de moins de 100 m2, il convient de procéder à au moins trois mesures. Le prélèvement de l’échantillon doit se faire en prenant garde aux câbles des installations techniques. Les pour cent indiqués par la méthode CM diffèrent de ceux de la méthode Darr, dans laquelle l’échantillon est séché lentement dans une étuve jusqu’à ce que le poids exact de l’échantillon sans eau soit déterminé. La méthode CM (de chantier), contrairement à la méthode Darr (de laboratoire), est plus simple, beaucoup plus rapide et a fait ses preuves dans la pratique. Les taux
↑ Sols en béton : les escaliers en milieu industriel sont fortement sollicités, mécaniquement et chimiquement.
← Sol en béton peint : l’analyse du support est déterminante pour le choix de la technique à appliquer.
d’humidité indiqués dans les informations techniques des différents produits se réfèrent à cette méthode et peuvent généralement être délimités comme indiqué dans le tableau ci-dessous.
MESURE
D’HUMIDITÉ ÉLECTRONIQUE
La méthode de mesure capacitive (mesure non destructive de champ de fréquence/plage de mesure allant jusqu’à 2 à 3 cm de profondeur) a fait ses preuves en tant que mesure d’humidité adaptée aux chantiers, par exemple avec l’humidimètre Tramex. Mais attention : les cavités, les fers d’armature, les canaux électriques, les sels… dans le support peuvent fausser les valeurs mesurées.
CAPACITÉ D’ABSORPTION
Le sol à peindre doit avoir une capacité d’absorption suffisante. La façon la plus simple pour le contrôler est d’humidifier le sol à l’eau du robinet. Si le sol n’est pas absorbant ou s’il faut plus de vingt secondes pour que l’eau pénètre dans le support, il faut en déterminer la cause et, dans tous les cas, effectuer un prétraitement mécanique adapté.
LAITANCE
Il faut détecter et ôter totalement les résidus de laitance. Souvent, le contrôle d’interstices à l’aide d’une aiguille et d’eau du robinet suffit. Il y a presque toujours de la laitance si seul l’interstice s’assombrit. Dans l’idéal, prétraiter la surface par grenaillage ou par un fort meulage.
RÉSISTANCE À LA COMPRESSION
La durabilité des peintures dépend, entre autres, de l’utilisation ainsi que de la résistance à la compression du support présent. La mesure se fait à l’aide d’appareils spéciaux dont les peintres ne disposent habituellement pas. Les résistances à la compression sont jugées bonnes lorsqu’elles sont supérieures à 25 N/mm2. En présence de valeurs inférieures, il faut procéder à une solidification, par exemple en appliquant un vernis incolore.
FORCE D’ADHÉRENCE
Le mesureur d’adhérence permet de déterminer la force d’adhérence du support par rapport au revêtement. Pour ce faire, une forêt de carottage est utilisée pour forer à travers les éventuels revêtements. Une pastille est alors collée sur la surface testée et tirée verticalement vers le haut avec l’appareil. La valeur mesurée ne doit pas être inférieure à 1,5 N/mm2. Seule exception : les peintures acryliques monocomposant.
Une valeur minimale de 1,0 N/mm2 est suffisante pour ces revêtements. Les tests doivent être effectués à cinq endroits au moins et uniquement après la préparation du support.
IMPURETÉS
Avant toute application du revêtement, il faut s’assurer que le support est propre et exempt de poussières et d’autres particules. Toutes les impuretés, comme les agents de séparation, les huiles, les graisses, les lubrifiants, les résidus de produits chimiques et les boues minérales, doivent être totalement éliminées.
Les impuretés contenues dans le support peuvent être éliminées par ponçage, meulage ou grenaillage (voir la troisième partie consacrée au prétraitement des supports). L’enlèvement des
salissures huileuses peut se faire par décapage thermique suivi d’un grenaillage ou par nettoyage chimique. Dans les cas extrêmes, il faut envisager la dépose du support et son remplacement par un mortier en résine synthétique.
VÉRIFICATION DU NIVEAU ET DE LA PLANÉITÉ
Ce contrôle est réalisé soit avec une règle et un coin de mesure, soit à l’aide d’un niveau (optique ou laser) par rapport à la hauteur. Les irrégularités sont détectées visuellement. Lors de l’utilisation de la règle et du coin de mesure, il faut s’assurer que le coin est toujours déplacé entre deux points hauts sous la règle et jamais sous l’extrémité libre de la règle. Les tolérances de planéité sont définies respectivement dans la norme Önorm B 2206 et DIN 18202. Il faut tenir compte des tolérances de planéité plus sévères qui s’appliquent aux entrepôts à hauts rayonnages et qui sont réglés par la norme DIN 15 185 Systèmes de stockage avec chariots de manutention guidés. En cas de défaut de planéité ou de niveau (par exemple 3 à 4 mm pour une distance de 1 m), il est possible d’y remédier en égalisant le support par raclage ou par meulage. Les cavités et les trous importants peuvent être rebouchés et retouchés avec du mortier à base de résine synthétique.
TEMPÉRATURE D’APPLICATION
En cas d’application de revêtements bicomposant, la plage de températures doit se situer entre 10 °C et 30 °C pour le matériau, le support et l’air ambiant. Pour les revêtements monocomposant, la gamme s’étend de 5 °C à 30 °C. Avec des températures plus basses, le durcissement ralentit et la dureté finale se dégrade. À cela s’ajoute l’éventuelle apparition de défauts visuels. La présence de températures élevées réduit considérablement la durée de vie en pot des revêtements bicomposant. Les revêtements monocomposant sèchent alors trop rapidement et s’étalent plus difficilement. La plage de températures idéale se situe entre 15 °C et 25 °C. La température peut être mesurée avec un thermomètre de surface en vente dans le commerce.
HUMIDITÉ RELATIVE DE L’AIR
Cette mesure correspond au rapport entre le contenu en vapeur d’eau de l’air et sa capacité maximale à en contenir à la même température. L’humidité relative de l’air est mesurée avec un hygromètre en vente dans le commerce. Pour les systèmes de scellement, il faut s’assurer que l’humidité relative de l’air se situe toujours entre 35 % et 70 %. Dans le cas contraire, l’eau contenue dans l’air peut entraîner une apparition de mousse. Veiller à une circulation d’air suffisante.
← ← Le carrelage peut être peint. Il nécessite une préparation minutieuse et un fond d’accrochage en résine époxy.
← Système Tramex : mesure électronique de l’humidité
POINT DE ROSÉE
À partir de l’humidité relative de l’air et de la température de l’air, il est possible de calculer, à l’aide d’un tableau des points de rosée, la température au point de rosée. Le point de rosée est la température à laquelle l’humidité de l’air se condense et une couche de rosée se forme à la surface revêtue. Selon la norme DIN 12944 (travaux de protection contre la corrosion), une marge de sécurité du point de rosée d’au moins 3 °C doit toujours être maintenue. Cela peut provoquer une détérioration du revêtement. La présence de surfaces laiteuses et opaques est une caractéristique typique que la température est inférieure au point de rosée.
FISSURES
Les fissures sont des ruptures dans la structure des matériaux de construction massifs, perceptibles à l’œil nu ou avec une simple loupe. Elles apparaissent lorsque les tensions dans la chape sont plus importantes que la résistance à la traction, par exemple en raison de charges ou de déformations de retrait (séchage rapide).
Les fissures peuvent entraîner des dommages, d’où la nécessité de bien examiner le sol. Les fissures nécessitent, le cas échéant, un prétraitement particulier, au moyen d’une compression ou d’une injection. En règle générale, les fissures sont élargies par incision et rebouchées avec des matériaux adaptés.
CAVITÉS
Les cavités ne sont pas visibles. Leur présence peut être détectée en tapotant sur le support (son sourd). Il est possible d’effectuer des tests rapides sur de grandes surfaces à l’aide de billes d’acier roulées sur la surface. Les cavités sont clairement audibles. Les petites cavités peuvent être comblées avec de la résine époxy (forage de la chape). En présence de cavités plus importantes, il faut casser la zone concernée et la reboucher avec du mortier à base de résine synthétique.
JOINTS
Les joints d’ouvrage et de dilatation doivent absolument être repris. Il ne faut pas les sceller par adhérence.
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Texte et photos : Pierre-Yves Correvon
Sources : Wolfram Selter / Bosshard-Farben AG
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L’ART DE LA RÉNOVATION ET
DES FINITIONS D’EXCEPTION
Créée en 2000, l’entreprise Basso Riccardo s’est établie à Lens, avec un atelier à Crans-Montana, et concentre ses activités sur le Haut-Plateau ainsi que dans les régions de Sion et Sierre.
Spécialisée dans la plâtrerie, la peinture et l’isolation, elle maintient une équipe réduite, gage de qualité et de suivi personnalisé. Tandis que ses collaborateurs exécutent les travaux traditionnels, son fondateur, fort de plus de trente ans d’expérience, s’est orienté vers des interventions plus pointues : stucs, enduits à la chaux, imitations de bois ou de marbre, ou encore finitions décoratives d’exception. Un récent chantier, portant sur un chalet de 2500 m², illustre cette maîtrise des matériaux prestigieux, entre béton ciré et tapisseries soignées. Aujourd’hui, l’entreprise concentre son activité sur la rénovation et l’entretien, qu’il s’agisse d’appartements, de chalets ou de façades de bâtiments, en valorisant un savoir-faire artisanal rare, capable de conjuguer tradition et élégance.
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CONSTRUCTION & BÂTIMENT, LE MAGAZINE SUISSE DE RÉFÉRENCE DANS LES THÈMES DU BÂTIMENT
Hall d’entrée dans l’un des nouveaux bâtiments au Biopôle à Épalinges, conçu par le consortium d’architectes A+A (Arcadie + Architram) et réalisé en entreprise totale par Losinger Marazzi.
La force de l’adaptabilité
Conçu pour les sciences de la vie, le nouveau complexe de Biopôle associe haute technicité, souplesse constructive et ambition environnementale.
Une infrastructure évolutive, pensée pour durer et s’adapter à la diversité des usages.
texte : Salomé Houllier Binder
photos : Julie Masson
Dernière extension en date du parc scientifique Biopôle à Épalinges, les trois bâtiments Arginine, Valine et Trypto illustrent une stratégie de développement raisonnée portée par le fonds d’investissement immobilier suisse Edmond de Rothschild Real Estate SICAV, propriétaire de l’ensemble immobilier. Imaginé par le consortium d’architectes A+A (Arcadie + Architram) et réalisé en entreprise totale par Losinger Marazzi, le projet est issu d’un appel d’offres en conception-construction lancé fin 2020.
Le programme visait une large capacité d’accueil pour des entreprises actives dans les sciences de la vie, avec un objectif de flexibilité fonctionnelle, technique et spatiale. Unisanté, principal locataire, occupe près de deux tiers des surfaces pour y regrouper ses activités administratives, clinique et de recherche. Ce regroupement a fortement influencé la conception, dans un contexte exigeant en matière de délais, de qualité et de résilience structurelle.
HABITER LA CONTRAINTE
Implantés sur un terrain avec plus de 18 m de dénivelé, Arginine, Valine et Trypto composent avec la topographie et les contraintes d’insertion. Leurs volumes angulaires s’ajustent aux limites de
la parcelle, dans la continuité formelle des autres bâtiments du site. Reliés par un socle semi-enterré qui abrite parkings et locaux techniques, les trois corps de bâtiment laissent place un patio végétalisé et à une série d’escaliers extérieurs en gradins. L’ensemble conserve aussi une voie de circulation piétonne, garantissant la perméabilité du site. L’effet d’encaissement à l’arrière est compensé par des façades largement ouvertes et des jeux d’angles qui favorisent l’entrée de lumière. Les enjeux techniques du chantier ont été nombreux, en particulier en raison de la proximité immédiate de la ligne de métro et d’une ligne électrique CFF, parfois à moins de deux mètres. Une planification rigoureuse a permis de sécuriser l’ensemble, mais aussi d’intégrer plusieurs demandes relatives aux besoins spécifiques d’Unisanté. Un auditoire en structure bois d’environ 160 places et un restaurant d’entreprise ont ainsi été ajoutés alors que les radiers étaient déjà en cours. Un large escalier, conçu sur mesure, relie les trois premiers niveaux et crée une zone de rencontre propice aux échanges entre collaborateurs et visiteurs. Des adaptations qui n’ont pas affecté le planning global, grâce à la capacité de l’équipe à absorber ces modifications, témoignant d’un pilotage souple et réactif.
ENTRE OUVERTURE ET PRÉCISION
Pensé pour un usage mixte – 70 % de laboratoires, 30 % de bureaux – le complexe repose sur une structure poteaux-dalles régulière, adaptée à des charges importantes (jusqu’à 500 kg/m²) et à des hauteurs généreuses, avec des plafonds culminant à 3,3 m voire 5,8 m au dernier étage. Ce niveau, pensé pour des équipements techniques spécifiques, profite aussi d’une vue dégagée sur le lac Léman. La trame constructive et les réseaux surdimensionnés autorisent une grande diversité d’implantations, en plan comme en coupe, facilitant les évolutions futures.
L’enveloppe participe de cette logique. Les façades combinent des panneaux sandwich en bois, portés par une ossature indépendante en bois suisse et un habillage en tôle métallique pliée de 38 mm d’épaisseur. Ce système autoportant soutient également les fenêtres en aluminium recyclé. Il dissocie la façade du gros œuvre, rendant les interventions futures plus aisées. Le calepinage joue sur la réversibilité des tôles et la non-répétitivité, avec quelques éléments verticaux en tôle perforée pour rythmer l’ensemble. Ce soin du détail confère à l’ensemble une matérialité sobre mais expressive. Stores à lamelles, ouvrants modulaires et ventilation mécanique complètent les dispositifs techniques, tandis que les dalles actives assurent un confort thermique performant, appuyé par une grande inertie.
CONSTRUIRE AVEC LE VIVANT
Le projet vise les certifications Minergie-P et Nature & Économie, en s’appuyant sur une série de dispositifs concrets : raccordement au chauffage à distance des SiL, panneaux photovoltaïques en toiture, végétalisation et aménagements favorables à la biodiversité (essences locales, habitats pour la faune). Quelque 4500 m³ de matériaux inertes ont été stockés sur site, puis réutilisés pour les remblais, tandis que du béton recyclé a été mis en œuvre pour les éléments préfabriqués. Une toiture est accessible, avec une terrasse de 85 m² destinée au personnel d’Unisanté.
À ce jour, le complexe est occupé à près de 80 %, accueillant aussi des locaux équipés en laboratoires et bureaux prêts à être sous-loués. Ici, l’écologie ne se limite pas à la gestion des ressources : elle s’incarne dans la capacité du bâti à durer, à évoluer et à accueillir des formes de vie multiples.
NORMALPHA INSONORISATION SÀRL
Spécialisée dans les solutions acoustiques et architecturales sur mesure, l’entreprise vaudoise Normalpha a contribué à la qualité spatiale du complexe par la fourniture et la pose de baffles acoustiques Ecophone Solo, aux formes et couleurs variées, installées dans les bureaux, salles de réunion et espaces communs. Dans les laboratoires, des baffles acoustiques Ecophone Hygiène Performance, adaptées aux milieux sensibles, garantissent un entretien aisé et répondent aux exigences des environnements médicaux. L’entreprise a également réalisé les plafonds métalliques perforés et les retombées en aluminium thermolaqué du restaurant et des zones de service.
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Une architecture du soin
Par la finesse de son écriture architecturale, l’EMS Le Tilleul redonne une dimension domestique au soin. Ni institution ni refuge, le bâtiment affirme une présence douce, où la lumière, la matière et le détail traduisent une attention à l’humain.
texte : Salomé Houllier Binder
photos : Carlos Rollán
Implanté au nord de Lausanne, le nouvel EMS Le Tilleul est le premier projet réalisé par l’équipe lausannoise atelier d21, issue d’un concours remporté en 2016. Livré en 2022, l’établissement de 60 lits se déploie sur une parcelle complexe, entourée de villas. Le maître d’ouvrage, la fondation Le Marronnier, y voyait avant tout un lieu d’habitation : une maison pour personnes âgées, non un établissement médicalisé.
UN BÂTIMENT INTÉGRÉ
Face au contexte résidentiel et au gabarit contraint, les architectes ont imaginé une volumétrie qui s’ouvre et se plie plutôt que de s’imposer. La forme en étoile à trois branches s’inscrit dans la géométrie du terrain et définit trois espaces extérieurs : la placette d’entrée, la terrasse thérapeutique et le jardin du tilleul. Ce jeu de pliures et de façades courtes réduit la perception du volume, introduit des respirations et établit un rapport d’échelle avec le quartier. L’EMS se lit moins comme un grand équipement que comme un ensemble de maisons articulées autour d’un centre commun. Une manière d’affirmer sa présence tout en ménageant son insertion, en résonance avec le caractère résidentiel du voisinage.
UNE ARCHITECTURE EN MOUVEMENT
À l’intérieur, le projet déploie une spatialité fluide, conçue pour stimuler la perception et encourager le mouvement. Un atrium central, baigné de lumière zénithale, structure l’ensemble : il distribue les circulations en boucle et relie les trois ailes du bâtiment. Ce cœur lumineux n’est pas un espace de passage, mais un lieu d’échanges et de repères, où les regards se croisent d’un étage à l’autre. Autour, le travail des ouvertures prolonge cette dynamique. Tantôt horizontales, tantôt verticales, les fenêtres s’adaptent aux usages : les verticales permettent la vue depuis un fauteuil roulant, les horizontales cadrent le paysage. D’un étage à l’autre, leur alternance crée un motif décalé qui, de l’intérieur comme de l’extérieur, confère au bâtiment sa vibration et sa profondeur.
Ce mouvement intérieur trouve son écho à l’extérieur : la volumétrie plissée, les bandeaux horizontaux et l’alternance des fenêtres animent la façade, donnant au bâtiment un rythme vivant, presque respirant. Chaque façade pignon offre une ouverture vers l’un des espaces extérieurs, générant un système de dégagements. Ceci qui procure un véritable parcours à travers le bâtiment, ponctué de vues, de transparences et de transitions.
LE DÉTAIL COMME GESTE DE SOIN
Le projet se distingue par une attention constante au dessin et à la matérialité. Le socle en béton préfabriqué apparent affirme la stabilité du lieu, tandis que les étages, plus clairs, sont rythmés par des bandeaux métalliques ocre-brun. À l’intérieur, les menuiseries en chêne, les parquets et les murs en béton brut dans les espaces communs – blancs dans les chambres – instaurent une atmosphère chaleureuse, presque domestique.
Dans les chambres, la fenêtre devient un meuble : un duo d’ouvrant et de fixe crée une profondeur de 30cm le long de la partie fixe, offrant une liberté d’appropriation – tantôt banquette, étagère ou simple contemplation, générant un usage, une intimité. De la même manière, le sens des dalles ou du parquet guide subtilement les déplacements vers les ouvertures, tandis que le traitement différencié des portes définit des seuils : en retrait pour les chambres, à fleur pour les portes-incendie, en légère saillie pour les espaces de service.
Chaque élément – la modénature du garde-corps, les luminaires déclinés dans leur matériau ou leur épaisseur selon
les espaces, la cheminée en pierre de Vals – traduit une même exigence : celle d’un bâtiment qui soigne par la précision. Le détail, ici, n’est pas décoratif, il est la traduction matérielle d’une attention à la vie quotidienne.
UNE MAISON, PAS UN ÉTABLISSEMENT
Au-delà de la performance technique et de la conformité réglementaire, Le Tilleul revendique une posture : celle d’une architecture du soin, entendue comme art de l’habiter. Dans un programme fortement normé, les architectes préservent une marge de liberté et inscrivent la singularité dans la règle. Par la lumière, la matière et la mesure, le projet recompose un cadre de vie plutôt qu’un cadre médical. Il fait du quotidien un espace d’expérience, où perception, seuils et gestes prennent sens. Le Tilleul illustre une conviction : la dignité des lieux de soin se joue moins dans la monumentalité que dans la justesse. En redonnant au résident la possibilité d’habiter, l’architecture retrouve son rôle essentiel : prendre soin.
LISTE DES MANDATAIRES ET INTERVENANTS
Maître d’ouvrage
Fondation Le Marronnier
MANDATAIRES
Architectes
Atelierd21 Sàrl
Direction des travaux
Regtec SA
Ingénieur civil
Basler & Hofmann SA
Ingénieur CVC
WSP Ingénieurs Conseils SA
Ingénieur sanitaire
BA Consulting SA
Ingénieur électricien
Perrin Spaeth SA
Concept incendie
Ignis Salutem SA
Physique du bâtiment
Enpleo Sàrl
Cuisiniste
PAC Sàrl
ENTREPRISES
Abattage
Entreprise Forestière Daniel Ruch SA
Démolition
Sotrag SA
Terrassement, travaux spéciaux
Orllati SA
Maçonnerie, béton armé
Marti Construction SA
Échafaudages
Echami Léman SA
Façade béton préfabriqué
Marti Constructions SA
Bardages métalliques
Facetec SA
Fenêtres bois-métal
Francis Gabriel SA
Fenêtres aluminium
CMA Constructeurs
Métalliques Associés SA
Étanchéité
Balzan et Immer SA
Isolation périphérique
Varrin SA
Stores
Schenker Storen SA
Installations électriques
CIEL Electricité SA
Chauffage et ventilation
Romande Energie SA
Installations sanitaires
Pasche Sanitaire SA
Ascenseurs Kone SA
Plâtrerie, peinture, faux-plafonds
EGLI AG
Obturation feu
Fire System SA
Serrurerie générale, portes métalliques
Delessmetal SA
Menuiserie intérieure portes
Marobag SA
Portes coupe-feu
Dela Türsysteme AG
Menuiserie intérieure courante
Francis Gabriel SA
Chapes
Laik SA
Résines
Moll SA
Carrelages
Grisoni Carrelages Sàrl
Parquet
HKM SA
Fumisterie
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L’exactitude du geste
Sur les rives du Léman, le nouveau siège de Lombard Odier réunit plus de 2000 collaborateurs sous un même toit. Projet emblématique par son ampleur et son sens du détail, il traduit une ambition architecturale et constructive où paysage, rigueur et savoir-faire s’entrelacent.
texte : Salomé Houllier Binder
photos : Maris Mezulis
Implanté à Bellevue, le nouveau siège de Lombard Odier prend place sur un site dont le développement a été amorcé dès 2007 par un consortium réunissant Favre & Guth Architectes, Construction Perret et le Comptoir Immobilier. Ce groupement a conduit l’élaboration du Plan localisé de quartier Champ-duChâteau, destiné à accueillir un programme mixte associant logements et surfaces administratives. C’est dans ce cadre que Lombard Odier a acquis la partie dédiée aux activités tertiaires afin d’y regrouper ses équipes, jusqu’alors réparties sur six sites différents à Genève, au sein de son nouveau siège emblématique.
Lombard Odier a lancé un concours d’architecture pour sa réalisation en 2017, qui a permis à Herzog & de Meuron de signer leur première réalisation en Suisse romande. Dès lors, une étroite collaboration s’est nouée avec le Consortium CIII, mené par Favre & Guth pour les phases d’autorisation et d’exécution et par Construction Perret en tant qu’entreprise totale. La construction, débutée en 2019, s’est poursuivie jusqu’en 2025.
L’édifice de 35 000 m² hors sol condense plusieurs ambitions : affirmer la présence de Lombard Odier dans le paysage genevois, proposer aux clients une expérience unique, offrir un cadre de travail moderne, inséré dans son milieu naturel, rassemblant tous les collaborateurs et viser les plus hauts standards de durabilité (SNBS Platine, Minergie-P, BREEAM Outstanding). Le projet conjugue transparence et ouverture, innovation constructive
et confort. L’ensemble repose sur deux principes directeurs : optimiser la perception de l’environnement naturel et créer des espaces intérieurs favorisant la collaboration.
UN PAYSAGE HABITÉ
Le siège de Lombard Odier se déploie naturellement dans son environnement. Les façades vitrées continues abolissent la distinction entre avant et arrière et ouvrent chaque plateau de travail sur le lac, les Alpes ou les espaces verts alentour. Un atrium central autour duquel s’organisent salles de réunion et circulation, tel un canyon, inonde les étages de lumière naturelle et articule les huit niveaux du bâtiment.
À l’intérieur, la topographie devient matière architecturale. Les dalles se plient en rampes, se prolongent en gradins ou se transforment en escaliers, créant des transitions fluides entre les espaces. L’auditorium de plus de 500 places assises incarne cette logique : baigné de lumière naturelle, il s’ouvre sur le jardin et se prolonge à l’extérieur en un théâtre de plein air. L’architecture dépasse alors sa fonction pour devenir paysage habité, continuité entre nature et espace construit.
Les espaces intérieurs alternent entre open spaces, zones de concentration et lieux de collaboration. Deux volumes communs à double hauteur dédiés aux employés et le restaurant s’ouvrent directement sur le lac, tandis que des espaces clients plus feutrés
bénéficient de la même vue. Un centre de fitness, une cafétéria en terrasse et un bistrot complètent cette diversité d’usages, inscrivant la qualité de vie au cœur du projet.
Les coursives courbes, décalées d’un niveau à l’autre, parachèvent cette respiration. Elles protègent des apports solaires, dessinent des terrasses accessibles et renforcent l’impression de légèreté du « mille-feuilles » de béton blanc soutenu par une forêt de piliers blancs élancés. Au-delà de leur élégance, elles inscrivent le bâtiment dans une logique passive, réduisant les besoins en climatisation. Ici, la durabilité s’exprime dans la forme même, comme une articulation entre environnement et usage.
La durabilité, enfin, prend ici une dimension élargie. Outre l’usage de matériaux locaux et de béton recyclé, la récupération des eaux pluviales, les panneaux solaires et le raccordement au réseau GeniLac, le bâtiment a été conçu pour évoluer. Sa trame régulière et la disposition des circulations permettent des réaffectations futures, assurant la longévité de l’investissement. Sur le plan social, l’abondance de lumière naturelle, la diversité des espaces collaboratifs et la richesse des services traduisent une attention portée au bien-être quotidien des collaborateurs.
UNE ARCHITECTURE DU DÉTAIL
Si l’édifice séduit par son ampleur et sa fluidité, son essence réside dans l’extrême rigueur constructive. Tout au long du chantier, chaque décision a été contrôlée, discutée et validée
collectivement. Chaque détail a fait l’objet d’une grande attention. Cette exigence a poussé les équipes à inventer des solutions inédites. Des portes coupe-feu inexistantes sur le marché ont dû être conçues spécialement. Les escaliers hélicoïdaux ont été travaillés avec une précision digne d’un laboratoire académique. Le béton, coulé en courbes continues ou en chapes minimisant les joints, a repoussé les limites des savoir-faire habituels. La majorité de ces innovations a été précédée de maquettes grandeur nature, utilisées comme références pour l’ensemble du chantier. Ces détails, invisibles à première vue, ne s’imposent pas comme une démonstration ostentatoire. Ils participent à une sensation diffuse d’harmonie et de bien-être, qui se perçoit sans se formuler, afin que collaborateurs et clients s’y sentent véritablement « comme à la maison ». Être dans ce bâtiment, c’est ressentir un équilibre produit par une somme de décisions minuscules mais déterminantes. L’architecture se joue dans ces marges imperceptibles, où la précision engendre une qualité d’espace globale.
Le recours au BIM illustre cette même logique. Développée en près de quarante modèles, la maquette numérique a servi à coordonner la conception et l’exécution, mais elle accompagne aussi l’exploitation quotidienne sous la forme d’un véritable jumeau numérique. L’innovation technique devient ainsi un outil de gestion à long terme, garantissant la durabilité du projet.
ODE AUX SAVOIR-FAIRE
Au-delà de la signature architecturale, le siège de Lombard Odier est le fruit d’une mobilisation collective. Chaque acteur a dû repousser ses propres limites pour répondre au degré d’exigence fixé. Les artisans, conscients de contribuer à une réalisation hors norme, ont manifesté leur fierté dans la qualité même de leurs ouvrages, qu’il s’agisse des escaliers sculptés, des coffrages millimétrés ou des bétons polis. Cette reconnaissance du savoirfaire s’inscrit au cœur du projet. Chaque élément témoigne de la rencontre entre vision architecturale et intelligence artisanale.
L’architecture ne se limite pas à la vision de la Banque et de ses concepteurs : elle s’incarne dans l’intelligence collective du chantier. La créativité des architectes, la rigueur du maître d’ouvrage et la précision des exécutants se conjuguent pour produire un édifice qui ne serait rien sans l’engagement de tous. Ainsi,le nouveau siège de Lombard Odier dépasse son statut de siège bancaire pour devenir un manifeste : celui d’une architecture née de la rencontre entre paysage et technique, entre rêve d’architecte, savoir-faire collectif et vision de la Banque de demain, entre exigence de détail et ouverture vers le futur.
Entre architecture et nature, l’auditorium prolonge ses lignes vers le jardin. Sa transparence et ses volumes inclinés traduisent la fluidité qui caractérise l’ensemble du siège.
Le « mille-feuilles » de dalles et de coursives offre légèreté et profondeur, tout en maîtrisant les apports solaires.
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ZONE RPAD, L’EXACTITUDE JUSQUE DANS LE DÉCOR
Dans les espaces clients et associés imaginés par Rodolphe Parente Architecture & Design (RPAD), l’entreprise GRUYERIA a orchestré l’ensemble des travaux d’aménagement intérieur, depuis la marbrerie et les menuiseries jusqu’aux finitions décoratives. Ce chantier d’exception a mobilisé de nombreux artisans (métalliers, ébénistes, marbriers, plâtriers, etc.) réunis autour d’un même souci du détail : parquets magnétiques démontables, verres soufflés à la main, surfaces minérales modelées in situ, des matériaux nobles certifiés BREEAM. Chaque courbe, chaque raccord a été mis au point conjointement avec les décorateurs, l’entreprise générale et le maître d’ouvrage, dans un dialogue constant entre conception et exécution. Un travail collectif où la précision devient langage commun.
CETTE ENTREPRISE A PARTICIPÉ À LA CONSTRUCTION DU NOUVEAU SIÈGE DE LOMBARD ODIER, À GENÈVE
Milliquet, un acteur clé du chantier Lombard Odier
Milliquet au cœur du chantier
Parmi les nombreux corps de métier mobilisés pour l’un des projets immobiliers les plus emblématiques de ces dernières années à Genève, Milliquet a joué un rôle essentiel Spécialisée dans les installations sanitaires, l’entreprise a assuré l’ensemble des prestations liées aux réseaux de canalisations, à la distribution, aux dérivations et aux équipements des appareils sanitai res du nouveau siège de Lombard Odier
Ce chantier d’envergure, qui a rassemblé des dizaines d’entreprises et mobilisé des compétences multiples, représentait un défi aussi bien technique qu’organisationnel L’apport de Milliquet a été déterminant pour garantir non seulement la performance et la fiabilité des installations, mais aussi leur durabilité et leur adaptation aux exigences environnementales d’un bâtiment de nouvelle génération
Grâce à l’utilisation des outils BIM, à la qualité de l’exécution et au suivi rigoureux du projet, la collaboration avec les autres intervenants s’est déroulée avec efficacité et précision, illustrant le savoir-faire et l’expérience que Milliquet met
depuis des décennies au service de projets ambitieux
Préserver l’identité, élargir les horizons
Depuis le 26 août 2025, Milliquet a rejoint PHIDA Groupe SA, interlocuteur de référence de la toiture, de l’enveloppe du bâtiment et de l’ensemble des métiers liés en Suisse romande Fondée en 1836 et détenue par la cinquième génération familiale, l’entreprise a choisi de s’associer à un groupe familial solide pour pérenniser son histoire et préparer son avenir
Ce rapprochement se fait dans la continuité : l’entreprise conserve son identité, son équipe dirigeante ainsi que l’ensemble de ses collaborateurs, offrant un gage de stabilité pour les clients et partenaires tout en préservant le savoir-faire et la proximité à l’origine sa réputation
Milliquet bénéficie désormais de la solidité et de la vision globale d’un groupe Ce nouvel élan renforce sa capacité d’innovation et confirme sa place de partenaire de confiance pour les grands chantiers de demain
2, chemin de Fontany case postale 148 1032 Romanel-sur-Lausanne
E-mail : info@milliquet.ch
Tél : +41 21 312 77 57
www.milliquet.ch
LISTE DES MANDATAIRES ET INTERVENANTS
Maître d’ouvrage
Banque Lombard Odier & Cie SA
Assistant au maître d’ouvrage
YOCA Concept SA (planification)
Tetris Immo SA (Aménagement et déménagement)
pom + Consulting AG
MANDATAIRES
Architectes
Herzog & de Meuron Basel Ltd. (conception) Favre + Guth Architectes SA (exécution)
Architecte d’intérieur (espaces clients)
Rodolphe Parente Architecture & Design
Entreprise totale
Construction Perret SA
Ingénieur civil
Nicolas Fehlmann Ingénieurs Conseils SA (exécution)
Thomas Jundt Ingénieurs Civils SA (conception)
Architecte paysagiste
Oxalis architectes paysagistes associés Sàrl
Ingénieur façade
Werner Sobek AG
Ingénieur façade AMO
BCS SA
Ingénieur CVC srg|engineering – R.G. Riedweg et Gendre SA
Ingénieur sanitaire srg|engineering – Schumacher & CHIngS
Ingénieurs SA
Ingénieur AMO CVCS-MCR Weinmann SA
Ingénieur électricité et sûreté srg|engineering – Ingénieurs-Conseils Scherler SA
Ingénieur électricité AMO Betelec SA
BOS
Smart Building Systems AG
Géotechnicien
Karakas et Français SA
Géomètre
MBC Ingéo SA
Concepteur lumière
Licht Kunst Licht AG
Ingénieur acoustique BATJ Sàrl
Acouconsult Sàrl
Ingénieur acoustique auditorium Kahle Acoustics
Conception énergétique, Conseil en durabilité
Transsolar Energietechnik GmbH
Ingénieur cuisines professionnelles
ECCP Sàrl
Techniques scéniques
Ducks Scéno
Ingénieur transport
Citec Ingénieurs Conseils SA
Signalétique
Integral Designers
Physique du bâtiment
Brücker+Ernst GmbH
Sécurité incendie
Ignis Salutem SA
Zone RPAD
3Demarch
Portes
Holliger & Partner GmBH
Équipement audiovisuel
Videlio SA
BIM
Artelia Suisse SA
Responsable hygiène et sécurité
Orqual SA
Responsable environnement chantier
Ecotec Environnement SA
Archiviste
Kalidoc
GED
Kairnial
Équipement audiovisuel
Lémanvisio SA
Planning
I.M. Projet
Labelisation, qualité des produits
Amstein + Walthert SA
Artelia Suisse SA
ENTREPRISES
Travaux spéciaux, terrassement, rampe logistique
Grisoni SA
Perrin Frères SA
Construction en béton, construction en acier, construction légère préfabriquée,
Construction Perret SA Cosmétique béton Novalla SA
À Lausanne, le groupe Orllati développe pour Léguriviera un nouveau quartier général sur mesure, combinant site industriel et bureaux pour l’entreprise spécialisée dans la préparation et la livraison de fruits et légumes. Un projet aux nombreux enjeux.
texte : Aurore de Granier
Portée par le groupe Orllati, la construction du nouveau quartier général de la société Léguriviera se présente dès son origine comme porteuse de défis. Situé sur la commune de Lausanne, il a été dessiné sur mesure pour répondre aux besoins de l’activité de son futur locataire, nécessitant la création d’un espace de production et logistique, auquel se devait d’être mêlées les entités administratives.
Une pluralité dans les fonctions qui trouve ses réponses dans l’architecture, s’étant vue confiée au cabinet d’architectes artgtech dès 2020. « Lorsque nous avons commencé à travailler sur ce site, le locataire final n’était pas encore défini et notre objectif était d’assurer la mise en valeur du terrain. Nous avons alors dû faire évoluer le bâtiment de manière à répondre au cahier des charges de Léguriviera, en adaptant notamment le layout industriel, permettant ainsi la mise en place de la chaîne de transformation des produits, intégrant notamment des quais de chargement. Le projet que nous avons proposé est une réussite, car il a su satisfaire toutes les parties », confie Fabrizio Giacometti, directeur et fondateur d’artgtech architectes. « Notre objectif chez Orllati est de concevoir des projets sur mesure pour nos locataires, de développer avec eux le concept de A à Z pour répondre à l’ensemble de leurs besoins. Dans le cas de Léguriviera, le défi était important, le nouveau site devant rassembler les quatre sites
de production actuels », ajoute João Ferraz, chef de projet pour Orllati Real Estate.
UN TERRAIN AUX NOMBREUX DÉFIS
La complexité principale du projet Léguriviera réside avant tout dans la nature du terrain qui l’accueille. Tout d’abord, pour ses dimensions. En effet, le cahier des charges réclamait la création d’un bâtiment d’une surface de 17 000 m² sur une parcelle de 9588 m², à laquelle devait être soustraite une zone logistique d’environ 2300 m². Un premier défi qui se voit complété par une contrainte paysagère, établie par la commune, exigeant la création d’un cordon boisé sur un quart de la parcelle. Une prérogative aboutissant alors à la plantation prochaine de 58 arbres. Autre contrainte découlant des demandes de la commune, l’impossibilité de dépasser les 10 m de hauteur cumulée sur l’ensemble de la construction. « Ces différents éléments nous ont amenés à imaginer un bâti à la géométrie parfaitement adaptée au terrain, avec des structures de hauteurs variées permettant de répondre aux besoins de Léguriviera, notamment du côté de la production avec des volumes importants devant être créés. Cette fonction est située aux niveaux 0 et 1, le sous-sol du bâtiment permettant d’accueillir un parking pour les employés et les véhicules de livraison. Dix-huit quais de déchargement ont
également été créés au niveau zéro. Enfin, le dernier étage est, lui, consacré aux bureaux, accueillant également la cafétéria, une cuisine de démonstration et un toit terrasse végétalisé doté d’un potager didactique ouvert aux visiteurs privilégiés. Habituellement, les bureaux et zones de production sont séparés, mais ici nous avons fait le choix de les rassembler pour optimiser la surface au sol, et celle en hauteur », précise le chef de projet d’artgtech, Jean-Daniel Berset.
Pour les architectes, il était également crucial de conserver la valeur architecturale du bâti et d’offrir un site industriel élégant et esthétique. « Nous souhaitions mutualiser industrie et architecture. Les deux ne sont pas opposés. Au contraire, l’architecture permet au bâtiment de s’intégrer dans son environnement, notamment par la création de la façade en double peau reflétant le caractère industriel du site, tout en lui permettant de trouver sa place dans le paysage local », ajoute Fabrizio Giacometti.
Des contraintes constructives auxquelles se sont ajoutées des difficultés liées à la nature des sols traversés par une nappe phréatique alimentant un biotope voisin. Pour ne pas l’impacter, tout en garantissant l’étanchéité du bâtiment, une enceinte en palplanches étanches a été installée, ainsi qu’un système de récupération des eaux pluviales et des eaux souterraines, les
redirigeant vers le biotope. « C’est un véritable succès qui tient également à la bonne coordination du projet entre ses différents acteurs », complète Simon Petri de l’entreprise Own Concept, qui dirige les travaux.
UN CAHIER DES CHARGES AUX MULTIPLES ÉLÉMENTS
La nature partiellement industrielle du projet induit la mise en œuvre d’un cahier des charges précis et complexe. Léguriviera évoluant dans le secteur de l’agroalimentaire, les normes à respecter sont nombreuses et trouvent leurs réponses dans les spécificités de la matériauthèque, ou encore du système de ventilation. « L’autre enjeu majeur du projet réside dans la création de zones à températures variées. Nous avons dû concevoir des pièces réfrigérées à -40 °C, et d’autres se plaçant juste au-dessus, à 22 °C », détaille João Ferraz. Des installations qui doivent également être en mesure de soutenir des charges allant jusqu’à 1000 kg par mètre carré. Une autre contrainte ayant nécessité la création d’une structure porteuse mixte, mêlant dalles alvéolaires précontraintes et poutres métalliques Deltabeam.
Le chantier démarré en mai 2025 devrait s’achever à la fin de l’année 2026.
Le bureau Pillet SA, ingénieurs civils également spécialisés dans le domaine de la géotechnique, travaille régulièrement sur des projets d’envergure. Léguriviera se distingue par la complexité de la préfabrication, la reprise de grandes charges d’exploitation, les grandes portées de dalle, l’intégration du projet dans un milieu agricole et la gestion de l’environnement. Parmi les spécificités de cet ouvrage, on note l’utilisation de dalles alvéolées précontraintes de type « KP1 » et de poutres métalliques de type DeltaBeam « Peikko ».
LISTE DES MANDATAIRES ET INTERVENANTS
Maître d’ouvrage
Orllati Real Estate SA
MANDATAIRES
Architectes
Artgtech SA
Direction de travaux
Own Concept Sàrl
Ingénieur civil
Pillet SA
Ingénieur CVS
Abtech SA
Ingénieur électricité
Pro-Inel SA
Ingénieur en protection incendie
D.E.S. Systèmes de sécurité SA
Acousticien
Triform EA SA
Géotechnicien
Pillet SA
Géomètre Lehmann Géomètre SA
Ingénieur environnement, géologue
Impact-Concept SA
Ingénieur frigoriste
FroidSeicar Sàrl
ENTREPRISES
Installation de chantier
Orllati (VD) SA
Échafaudages
ELMA Echafaudages Sàrl
Fouilles en rigole, canalisations intérieures
Orllati (VD) SA
Maçonnerie, béton armé
Orllati (VD) SA
Construction préfabriquée en béton KP1
Éléments préfabriqués en béton - escaliers
Mur Style Sàrl
Éléments préfabriqués en béton - piliers alphabeton AG
Construction en acier, structure porteuse
Peikko Schweiz AG
Quais de déchargement, Rideaux intérieurs, Abris, Plateformes élévatrices
Hörmann Schweiz AG
Protection contre la foudre
Léman Paratonnerres Sàrl
Isolation spéciale
StartHome Sàrl
Électricité
Equans SA
Tableaux électriques
Siemens Suisse SA
Appareils à courant fort –
Station MT/BT
Romande Energie SA
Ventilation
Vuichard Groupe SA
Sanitaire
Raboud Energie SA
Sprinkler
D.E.S. Systèmes de sécurité SA
Ascenseurs, Monte-charges
TECHLIFT SA
Résines
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REPENSER L’HABITAT POPULAIRE
À Genève, l’Hospice Général transforme son patrimoine locatif avec trois immeubles rue des Maraîchers. Ce nouvel ensemble explore une manière renouvelée d’habiter la ville dense, entre continuité urbaine, ouverture sociale et attention portée aux usages quotidiens.
texte : Salomé Houllier Binder
photos : Studio nocube Vevey, Alexandre Pierre Albert
Maître d’ouvrage engagé dans le logement accessible, l’Hospice général a souhaité requalifier une parcelle occupée par trois immeubles obsolètes. Le mandat d’étude parallèle est remporté par le consortium dl-c designlab-construction et Lopes & PérinetMarquet. CSC Costruzioni, en tant qu’entreprise générale, en a assuré la réalisation, en maintenant les standards de qualité, sécurité (ISO 45001) et durabilité (programme Triple Impact).
L’opération dépasse la simple reconstruction : elle reformule un modèle d’habitat populaire à l’échelle contemporaine. Le projet conserve le principe d’implantation initial tout en densifiant le site et en repensant son rapport au sol. Trois nouveaux volumes parallèles à la rue s’ouvrent sur le quartier grâce à leur géométrie. Les rez-de-chaussée accueillent des activités destinées à animer le tissu local, privilégiant la mobilité douce et libérant le sol pour des usages collectifs.
TROIS VOLUMES POUR UNE FIGURE URBAINE
Le projet se compose de trois bâtiments pentagonaux reliés en sous-sol et articulés par de grands patios plantés. Ces volumes facettés, fruits d’un travail précis sur la lumière et les vis-à-vis, ouvrent les perspectives et démultiplient les orientations, donnant à l’ensemble une silhouette mouvante et perméable.
Les façades adoptent une modénature en grille de béton fibré préfabriqué intégrant garde-corps, volets et menuiseries dans un même rythme. Habillées de panneaux métalliques brun-ocre, elles captent la lumière différemment selon les heures, conférant une unité sobre et expressive.
Sous cette rigueur, la technique s’efface au profit d’une cohérence constructive : béton recyclé, façades ventilées, enveloppe performante, panneaux photovoltaïques. Certifiés Minergie-P-Eco et THPE, les bâtiments témoignent d’une écologie pragmatique, pensée depuis la matière et l’énergie grise.
LE SOCLE VIVANT
Le rez-de-chaussée accueille commerces, ateliers et espaces de quartier, favorisant l’appropriation et la convivialité. Livrées brutes, ces surfaces laissent place à la diversité des usages. Un sous-sol commun relie les bâtiments et abrite ateliers, caves et parkings vélos, baignés de lumière naturelle offerte par les patios. L’absence de stationnement automobile a permis
d’optimiser ces espaces et de créer des continuités entre volumes. Les arbres existants, rejoints par de jeunes pins, forment un filtre paysager adoucissant la densité du site. La séquence d’accès hiérarchise les seuils — de la rue animée vers les cours calmes puis les halls — redéfinissant la notion d’îlot urbain à hauteur d’habitant.
HABITER AUTREMENT
Les logements, de 2 à 5 pièces, comprennent aussi des clusters aux derniers étages. Ces unités partagées favorisent la cohabitation intergénérationnelle tout en restant réversibles : leur structure permet une reconversion en appartements classiques.
Les distributions centrales, les pièces rayonnantes, les cuisines fermables, les doubles orientations et les balcons protégés par des volets pliants assurent confort et flexibilité. Ces espaces extérieurs prolongent naturellement la pièce de vie et renforcent l’intimité dans le contexte urbain.
Au sommet du bâtiment central, une salle commune et un toit-terrasse planté de potagers constituent le cœur symbolique du projet : lieu de rencontre et de sociabilité, il relie les trois immeubles et exprime la mission sociale de l’Hospice général. Par sa flexibilité, sa sobriété constructive et son attention à la lumière, le projet revisite l’héritage de l’habitat populaire et propose une densité habitée, ouverte et évolutive, où l’architecture devient un outil du vivre ensemble.
UN COLLECTIF POUR DEMAIN
Les trois immeubles s’imposent moins comme des objets autonomes que comme un fragment de ville : un îlot poreux, traversé de liens visuels et d’usages partagés. En conjuguant durabilité, mixité et réversibilité, le projet esquisse une voie possible pour le logement genevois de demain.
L’Hospice général y affirme son rôle d’acteur urbain, conciliant mission sociale et exigence architecturale. Pour dl-c et Lopes & Périnet-Marquet, cette réalisation exprime une recherche de continuité entre technique, matière et vie quotidienne, que CSC Costruzioni a concrétisée avec rigueur et précision.
À l’heure où la densité devient nécessité, les Maraîchers démontrent qu’elle peut aussi être une valeur habitée, porteuse d’échanges, de diversité et de mesure.
LISTE DES MANDATAIRES ET INTERVENANTS (NON EXHAUSTIVE)
Maître d’ouvrage
Hospice Général-Service
Immobilier
MANDATAIRES
Architectes
consortium dl-c, designlab-construction SA et Lopes & Périnet Marquet
architectes Sàrl
Entreprise générale
csc construzioni sa
Ingénieur civil
Michel Paquet SA
Géotechnicien
Karakas et Français SA
Ingénieur électricité
Rhône-Electra Engineering SA
Ingénieur CVCSE
CSD Ingénieurs SA
Géomètre
Géomètres Associés Ney & Hurni SA
Ingénieur acoustique
BATJ SA
Architecte paysagiste
In Situ SA
Ingénieur environnement
Alterego Concept SA
Ingénieur protection incendie
Inexis Sàrl
Arboriste
Les Artisans de l’Arbre Sàrl
ENTREPRISES
Terrassement, canalisations extérieures
Orllati SA
Façades
André SA
Ferblanterie et étanchéité
Sealmen Sàrl
Installation électrique
Félix Badel & Cie SA
Egg-Telsa SA
Installations chauffage, ventilation, MCR
Alvazzi Groupe SA
Installations sanitaires
Saniflow Sàrl
Ventilation
MCR
Aménagements extérieurs
Truchet Jardinier SA
aménagements intérieurs en bois
fabrication et rénovation de fenêtres en bois
construction bois le bois, essentiel depuis toujours
HABITER LE PARC, ACCOMPAGNER LES JEUNES
À Conches (GE), une fondation a créé un ensemble de pavillons pour jeunes en transition, sur une parcelle historique. Conçu par de Planta et Associés Architectes SA, le projet mêle architecture bois et intégration paysagère.
La Fondation Officielle de la Jeunesse (FOJ) transforme aujourd’hui le domaine historique de La Grande-Paumière en un foyer pour adolescents et jeunes adultes en difficulté. Ce site arboré remarquable, qui abritait autrefois une école rurale pour jeunes filles, est reconnu pour sa valeur patrimoniale. Le bureau de Planta et Associés Architectes SA y développe un concept centré sur le « chez soi », où l’identité de l’espace habité devient fil conducteur. L’aménagement est conçu pour servir de support concret au processus d’autonomisation et accompagner les résidents dans leur parcours.
Disposés en lisière de parcelle et reliés par une coursive légère, les pavillons hexagonaux, un grand volume et deux plus petits, limitent l’impact visuel du bâti et préservent les perspectives sur la maison de maître classée tout en offrant pour chaque chambre ou studio un beau dégagement sur le parc centenaire. À cette implantation fragmentée s’ajoutent des volumes à l’échelle domestique, renforçant l’intégration paysagère.
L’organisation spatiale répond à la mission éducative du lieu : proposer un cadre sécurisant tout en favorisant l’appropriation des espaces par les jeunes. Les logements sont répartis entre chambres individuelles et studios permettant un accompagnement gradué. Les espaces communs – cuisines, salles polyvalentes,
salons partagés – prolongent cette démarche, encourageant la vie collective et l’apprentissage de l’autonomie.
L’architecture joue sur des contrastes subtils : les pavillons en bois, enveloppés d’un bardage vertical prégrisé en atelier dont le calepinage varie selon les usages intérieurs, dialoguent avec les façades minérales de la maison de maître. La simplicité des lignes souligne la volonté des concepteurs de composer avec le caractère patrimonial du site, tout en lui donnant une nouvelle fonction tournée vers le soutien social.
UNE CONSTRUCTION DURABLE ET RATIONNELLE
Le maître d’ouvrage a confié l’exécution à ERNE AG Holzbau, entreprise générale spécialisée dans la construction en bois. Le choix du bois au niveau structurel et en façade s’est imposé, en cohérence avec la volonté de durabilité et de qualité de vie. Les murs extérieurs, en ossature bois avec isolation en laine de bois, offrent une excellente performance thermique et un confort d’été renforcé. Seuls les noyaux de circulation verticale et les socles sont en béton armé.
La préfabrication en atelier des murs, planchers et toiture a permis de réduire les délais, de favoriser une belle précision –gage de qualité – et de sécuriser les conditions de travail. Cette
méthode s’est révélée précieuse lors d’un chantier marqué par des pluies fréquentes, minimisant l’exposition des éléments bois aux intempéries. L’entreprise souligne sa fierté d’avoir réalisé un projet aux géométries tridimensionnelles complexes, avec des panneaux photovoltaïques intégrés. Même la toiture présente des formes différenciées afin de respecter les gabarits.
Le projet vise le standard THPE-2000W et combine plusieurs solutions énergétiques innovantes : raccordement au chauffage à distance de Conches, panneaux solaires thermiques couvrant 50 % de l’eau chaude sanitaire, et installation photovoltaïque de 43,29 kWc réalisée avec des modules MegaSlate intégrés en toiture, présentée au Prix Solaire Suisse 2025.
Les aménagements extérieurs privilégient des chemins perméables, des essences indigènes et la conservation d’arbres remarquables, tout en préservant ruchers, verger et friches fleuries.
UNE APPROCHE GLOBALE ET SENSIBLE
Plus qu’une simple construction neuve, La Pommière illustre une démarche où l’architecture devient un outil d’accompagnement social. Le concept pavillonnaire offre aux jeunes un cadre apaisant et lisible, qui s’éloigne de l’image institutionnelle des foyers pour se rapprocher de celle d’un quartier ou d’un village. Les circulations extérieures, les paliers ouverts et la variété des espaces intérieurs encouragent les interactions et favorisent un sentiment d’appartenance.
Le projet s’inscrit dans une réflexion durable sur le rôle de l’architecture sociale : réduire l’impact carbone grâce au bois local, utiliser chaque matériau à bon escient et privilégier des solutions simples, mais robustes. Cette opération met en valeur le savoir-faire d’un bureau qui a su conjuguer contraintes patrimoniales, ambitions environnementales et exigences d’un programme éducatif complexe.
mensu ration officiel le conseilsanalysesétudes expe rtises cadastration st ratégie fo nci ère pr op ri étés pa r ét ag es dél im itat ion s gaba rits servi tud es divisi ons abornementgéomatique to pog ra ph ie pro fils ch antiers relevésfaçades bim laserscanning nuages depoints implantations nivellementdeprécision travaux spéciauxdrones monitoring sur veillances mo dèles nu mé ri q ues deter rain sigfor mation
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Une densité habitée
Sur l’ancien site Metalor, à Neuchâtel, Bella Vista transforme une friche industrielle en quartier ouvert sur le lac. Entre relief, mixité et compacité, l’ensemble tisse un lien équilibré entre architecture, paysage et vie collective.
Né d’un concours lancé par un promoteur privé, le projet Bella Vista marque la reconversion d’un site industriel emblématique de Neuchâtel. Le bureau CCHE, lauréat du concours, a conçu un ensemble de plus de 280 logements sur un terrain contraint, en forte pente avec une double orientation et la proximité des voies CFF, tout en préservant la qualité d’habiter et le lien au paysage. Malgré ces contraintes, l’ambition du projet est restée constante : bâtir un quartier cohérent, ouvert et durable.
UN MORCEAU DE VILLE
Le plan d’ensemble de Bella Vista repose sur une composition en plateaux, exploitant la pente naturelle du terrain pour structurer le quartier. Le parking souterrain, adossé à l’avenue du Vignoble au nord, forme un socle continu qui libère le sol pour les circulations piétonnes et les aménagements paysagers.
Les plateaux sont reliés par des percées visuelles, des escaliers et une rue intérieure connectant la place Metalor à l’ouest, véritable porte d’entrée urbaine, au belvédère du lac à l’est. Autour de cette épine dorsale se déploie une gradation d’espaces – de la place publique aux cours partagées, puis aux terrasses des duplex. Au nord, trois immeubles accueillent des logements avec encadrement pour personnes âgées ; au sud, des duplex s’ouvrent sur le paysage. Un bâtiment en L, à l’ouest, ferme la composition sur la place Metalor et rassemble logements et surfaces d’activités, assurant la transition avec la ville existante. Les volumes, articulés autour de cours et de percées, multiplient les orientations et offrent des vues dégagées depuis presque tous les logements. L’ensemble s’organise ainsi comme une figure urbaine continue, où les volumes bâtis alternent avec les jardins, les patios et les cheminements piétons. Entre densité et respiration, Bella Vista compose un quartier à la fois compact et poreux, ancré dans la topographie et ouvert sur le territoire neuchâtelois.
ENTRE VARIÉTÉ ET UNIFORMITÉ
Cette diversité des typologies – logements publics, PPE, appartements encadrés et duplex – coexiste dans une expression architecturale commune. Les façades, tramées d’une grille régu-
lière, combinent enduits minéraux et éléments préfabriqués. La matérialité, à la fois robuste et mesurée, exprime une certaine continuité urbaine : celle d’un ensemble pensé comme un tout, sans hiérarchie entre les statuts d’occupation.
Les duplex, avec une façade en bois, introduisent une nuance plus domestique et une échelle intermédiaire entre le logement collectif et la maison individuelle. Ils marquent la limite du quartier et forment une transition naturelle vers le paysage. Dans les bâtiments collectifs, la composition rationnelle des façades est adoucie par le jeu des terrasses, loggias et garde-corps, qui animent les percées et font vibrer la lumière sur les volumes.
Ainsi, l’unité ne se fait pas par la répétition mais par le rythme : un jeu d’horizontales et de verticales qui inscrit Bella Vista dans la continuité du territoire neuchâtelois, entre structure urbaine et géographie du lieu.
UN QUARTIER DURABLE
Labellisé Minergie et raccordé au chauffage à distance, Bella Vista associe performance énergétique et rationalité constructive. Les bâtiments reposent sur une structure porteuse en béton, complétée par des éléments préfabriqués et des finitions pensées pour minimiser l’énergie grise. Les panneaux solaires en toiture et l’intégration au réseau Viteos participent à une gestion maîtrisée des ressources.
La topographie a permis de limiter les terrassements, tandis que les fondations ont été adaptées pour absorber les vibrations liées à la proximité des voies ferrées. L’organisation du chantier, rendue complexe par la configuration du terrain et l’échelonnement des livraisons, témoigne d’une grande maîtrise technique de la part l’entreprise totale Porr Suisse AG.
Au-delà de ses performances, Bella Vista incarne une approche élargie de la durabilité : celle qui relie enjeux sociaux, énergétiques et urbains. Par la mixité des statuts d’occupation, la qualité de ses espaces extérieurs et l’équilibre de sa forme bâtie, le projet propose une densité apaisée – un modèle de transformation où la rigueur constructive s’allie à la qualité de vie.
LISTE DES MANDATAIRES ET INTERVENANTS
MANDATAIRES
Architectes
CCHE Lausanne SA
Entreprise totale
Porr Suisse AG
Ingénieur civil sbing SA
TBM Ingénieurs SA
Ingénieur CVSE
Betica SA
Ingénieur sanitaire canalisation
Zanni V. Baechli P. et Associés
Ingénieurs-Conseils SA
Géomètre
Géoconseils SA
Ingénieur géotechnicien, hydrogéologue
YBR Géologues SA
Ingénieur sécurité
Prona AG
Ingénieur sécurité incendie
D.E.S. Systèmes de sécurité SA
Ingénieur façades
BCS SA
Ingénieur physique du bâtiment, ingénieur acoustique
Prona Romandie SA
Ingénieur conseil
Citec Ingénieurs-Conseils SA
Étude matériaux pollués
RWB Neuchâtel SA
ENTREPRISES
Génie civil AMEX
Consortium B2M p.a. F. Bernasconi & Cie SA
Pieux, terrassement
Orllati (VD) SA
Paroi anti-bruit fourniture
Filigran Bauelemente AG
Paroi anti-bruit pose
Consortium B2M p.a. F. Bernasconi & Cie SA
Échafaudages
Roth Echafaudages SA
Gros-œuvre
NRO Groupe SA (B1-B2-B5-Duplex A/B/C)
Consortium B2M p.a. F. Bernasconi & Cie
SA (B3-B6)
Frutiger AG (B4-B7)
Diamcoupe / Diamantbohr AG
(forages, sciage béton)
Betoncoupe SA Ouest (forages, sciage béton)
Pegrila AG (F + P béton monolithe)
Consoles isolantes
Bewetec SA
Isolation sous radier
HG Commerciale, Société Commerciale de la Société Suisse des Entrepreneurs
Frutiger AG
Fourniture de béton
Béton Frais SA
Fourniture d’armatures
Favre SA
Travaux de gros-œuvre
Vistona Experts AG
Escaliers préfabriqués
Creabéton Matériaux SA
Müller Steinag AG
Piliers préfabriqués
Sacac AG
Piliers mixtes acier-béton
Leviat AG
Contrôle et expertise béton
LCBE Laboratoire de Contrôle Bétons, enrobés et sols SA
Isolation des têtes de pieux (fourniture)
Getzner Werkstoffe GmbH
Isolation des têtes de pieux (pose)
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Façades ventilées et garde-corps en verre
Ray SA
Équipements abri PC
G. Bühler GmbH
Fenêtres PVC métal
KRI SA
Metalux Constructions SA
SWISS BM Montage Sàrl
Metalux Constructions SA
Portes de garage
Rieder Systems SA
Vitrines, portes métalliques
CMA Constructeurs Métalliques
Associés SA
Étanchéité
Geneux Dancet SA
Mise à la terre
Perusset Paratonnerres SA
Isolation spéciale
KB Ignifuge SA
Revêtements coupe-feu
Issa SA
Crépissage façades
Crinimax Clément Peinture SA
F. Caruso SA
Stores
Schenkers Stores SA
Installations électriques
Pro Elektro AG
Fourniture de lustrerie de secours
Perfolux SA
Fourniture de lustrerie
LEDIXA Sàrl
Fourniture de lustrerie
Neuco AG
Installations de ventilation
EOOS AG
Kalpex BRUGG Rohrsystem AG
Isolation CVS
Issa SA
MCR
SPIE MTS SA
Installations sanitaires
Sadatherm AG
Appareils sanitaires
Bringhen SA
Parois de douches
SanSwiss AG
Colonnes de lavage
Sanitas Troesch SA
Extincteurs
Primus SA
Incorporés sanitaires
Rougemont SA
Agencement de cuisines
Magenta Home Design SA
Sprinkler
D.E.S. Systèmes de sécurité SA
Ascenseur
Ascenseur Schindler SA
Plâtrerie, peinture
Buschini SA
Baronello GmbH
Fourniture Boîte aux lettres
AB Serrurerie Constructions
Métalliques SA
Fourniture supports à vélos
Kern Studer AG
Portes en bois
ADR Toitures – Energies SA
Menuiseries intérieures, Armoires
Framo SA
Séparation de caves
Kern Studer AG
Système de fermetures
Commerce de Fer Fribourgeois SA
SECU-R SA
Chapes
Lirom Chapes SA
G. Cacciamano, Stéphane Bertacchi
Successeur SA
Revêtements de sol sans joints
Groupe Travaux Spéciaux SA
Carrelages
Lirom Chapes SA (B1)
Zucchet Chapes SA (B2-B3)
Carrelages Sassi SA (B4-B5)
Carrelages SM SA (B6-B7, Duplex A-B-C)
Dallettes similipierre
Müller-Steinag Element AG
Revêtements de sols en bois (fourniture)
Bauwerk Group Schweiz AG
Revêtement de sols en bois (pose)
HKM SA
Plaslica Sàrl
Peinture sous-sols
Stoppa Fils SA
Nettoyage de chantier
Concierge Services SA
Aménagements extérieurs
Menétrey SA
AMEX / Travaux de béton et BA
Consortium B2M Services Sàrl p.a. F.
Bernasconi & Cie SA
U n e e n tre p r i se éco-res po ns a bl e
Po ur d es béto n s d u r a ble s et é c ol o g i que s
ENTREPRISES
Pour construire, rénover, aménager ou entretenir, les entreprises de proximité sont à même de répondre avec efficacité et disponibilité.
OMBRAGE SUR MESURE
Fondée en 1937, Kästli Stores est une entreprise spécialisée dans les protections textiles contre le soleil et l’éblouissement. Leader en Suisse, elle propose des solutions sur mesure, adaptées aux spécificités architecturales et aux exigences fonctionnelles des bâtiments. Son expertise s’illustre à travers de nombreuses réalisations, dont deux projets récents : l’agrandissement de l’école de Belfaux et la rénovation de la mairie de Satigny.
Dans le cadre de l’extension de l’école de Belfaux, conçue par l’atelier March, en collaboration avec Chablais Fischer Architectes, deux nouveaux bâtiments s’implantent autour de l’ancienne école de 1901, formant un hameau dédié à la petite enfance. L’architecture singulière, marquée par des façades pliées et des toitures asymétriques, joue avec la lumière et propose une lecture dynamique du bâti. Le choix de matériaux traditionnels, tels que le béton bouchardé, les encadrements minéraux et les enduits lavés, ancre le projet dans son contexte villageois. Pour assurer un confort optimal aux espaces intérieurs, Kästli Stores a équipé les fenêtres de stores à bras latéraux cintrés Sunline 6350, en tissu microperforé Screen de couleur beige. Ces stores, intégrés dans des consoles spéciales, s’harmonisent parfaitement avec la façade, alliant fonctionnalité et esthétique.
Dans un autre registre, Kästli Stores a également contribué à la rénovation de la mairie de Satigny, menée par Giorgis Rodriguez Architectes. Inscrite dans un projet
global d’agrandissement du complexe école-mairie, cette transformation vise à conjuguer patrimoine et modernité. L’approche adoptée par les architectes place l’humain au centre des préoccupations, tant dans l’élaboration des morphologies bâties que dans l’aménagement des espaces publics. Cette philosophie se reflète dans la rénovation de la mairie, où l’harmonisation entre le bâti historique et les nouvelles interventions a été soigneusement étudiée. Afin de préserver le caractère historique du bâtiment tout en améliorant le confort des usagers, Kästli Stores a été sollicité pour équiper les fenêtres de la mairie de protections solaires sur mesure. Ainsi, le rez-de-chaussée et l’étage ont été dotés de stores à projection avec tiges de guidage Sunlux 6014, habillés de tissu Screen sergé. Ces protections solaires permettent de réguler la chaleur tout en conservant une luminosité naturelle et une connexion visuelle avec l’extérieur. Leur conception robuste garantit une durabilité essentielle pour un bâtiment public.
Qu’il s’agisse d’un projet scolaire ou d’un édifice institutionnel, Kästli Stores démontre son savoir-faire en proposant des solutions adaptées aux contraintes architecturales et aux exigences d’usage. Son expertise technique et son attention au détail en font un partenaire privilégié pour les constructions et les rénovations intégrant des enjeux de confort et de performance énergétique. kaestlistoren.ch
Depuis plus d’un siècle, la société Loretti SA cultive l’art du verre avec la même exigence : conjuguer tradition et innovation. Transmise depuis quatre générations, l’entreprise a su préserver son savoir-faire tout en intégrant les avancées technologiques les plus récentes. Cette continuité familiale a forgé une culture d’excellence, guidée par le souci du détail, le goût du travail bien fait et l’ambition de rester à la pointe dans les domaines de la vitrerie et de la miroiterie.
Au fil des décennies, Loretti a bâti un capital de compétences unique, qu’elle met aujourd’hui au service aussi bien des particuliers que des professionnels, architectes, designers ou artistes. Ses réalisations couvrent un large spectre : fenêtres, baies vitrées, vitrines, murs et séparations en verre, installations tout verre ou encore aménagements de salles de bain. L’entreprise se distingue également dans le domaine des produits exclusifs, là où transparence, élégance intemporelle et exigences techniques s’entrecroisent.
Toujours en quête de solutions innovantes, Loretti s’est spécialisée dans l’assemblage feuilleté EVA. Cette technique permet d’intégrer au verre des éléments décoratifs, tels que des tissus ou des grilles métalliques, ouvrant de nouvelles possibilités pour les portes, parois de séparation ou cabines de douche. Elle permet aussi de réaliser des parois en verre imprimé de sécurité, offrant la possibilité de préserver des aspects visuels traditionnels, notamment dans des contextes de conservation patrimoniale.
Dans le domaine de la salle de bain, Loretti s’est forgé une réputation solide grâce à des installations de douche sur mesure, sécurisées et conçues avec un large choix de finitions. L’entreprise propose en outre le traitement Clearshield, qui facilite l’entretien et renforce la durabilité des verres. Avec des solutions personnalisées et des prix compétitifs, Loretti incarne une maîtrise rare : transformer un matériau exigeant en créations élégantes et pérennes. loretti.ch
↑ Les 42 lanterneaux ronds en verre vistaperform®, partiellement ouverts, répartis sur le toit du nouveau complexe scolaire d’Olten.
← Le nouvel auditorium de l’école Kleinholz modulé par la lumière grâce aux 14 lanterneaux en verre vistaperform® de Cupolux.
CUPOLUX
QUAND LA NATURELLELUMIÈRE FAIT ÉCOLE
Le nouveau complexe scolaire Kleinholz transforme le paysage éducatif d’Olten en un univers d’apprentissage lumineux et inspirant.
Avec 7700 m² d’espaces verts et 41 nouveaux arbres, c’est un lieu de rencontre qui est né et qui apporte de la vie dans tout le quartier. Érigé à la place de trois anciens sites, le nouveau complexe accueille 16 classes (4 classes de maternelle et 12 classes de primaire).
ILLUMINATION ET EFFET « WAOUH » GARANTIS
Ce sont 42 lanterneaux ronds en verre vistaperform® de Cupolux AG qui inondent les salles de classe de lumière naturelle. Cette lumière a des effets scientifiquement prouvés sur la concentration et le bien-être des élèves.
Ces lanterneaux ultramodernes combinent plusieurs fonctions en un seul système : leur triple vitrage, avec un coefficient Ug exceptionnel de 0,6 W/m² K seulement, garantit une efficacité énergétique optimale, tandis que leur facteur G de 30 % offre une protection optimale contre la chaleur excessive. Particulièrement astucieux : 21 lanterneaux sont dotés de deux moteurs broches à commande synchrone et assurent une ventilation intelligente et automatisée.
UN PROJET
CHAMPION
DE L’ÉCOLOGIE
AVEC UN ADN HIGH-TECH
La certification SNBS 2.0 (norme suisse de durabilité pour les bâtiments) visée par le projet de construction souligne son approche de durabilité globale. Les installations photovoltaïques sur les deux toits et le raccordement au réseau de chauffage sans CO₂ de Bornfeld font de l’école un modèle en matière de durabilité. Avec leur efficacité énergétique et leur construction résistante aux chutes, les lanterneaux Cupolux favorisent non seulement un climat d’apprentissage optimal, mais aussi une maintenance fluide et sans risque d’accident sur le toit du bâtiment.
En service depuis l’année scolaire 2024-2025, le projet éducatif le plus innovant d’Olten montre d’ores et déjà comment une technologie moderne de lumière naturelle et une architecture durable façonnent l’apprentissage du futur et prouvent les bénéfices quotidiens de conditions d’éclairage optimales pour des centaines d’élèves. cupolux.ch
STAREMBERG SA :
LA PRÉCISION MÉTALLIQUE AU
SERVICE DE L’ENVELOPPE DU BÂTIMENT
Fondée en 1996, Staremberg SA est une entreprise romande spécialisée en ferblanterie et couverture, avec des compétences en étanchéité et en revêtement de façades. Implantée principalement dans le canton de Fribourg et active également dans les cantons de Vaud, du Valais et de Neuchâtel, elle intervient surtout en construction neuve, tout en réalisant des rénovations pour des clients privés et des immeubles. L’entreprise a développé très tôt un savoir-faire industriel autour du plaquage à double agrafe sur structure métallique, une méthode propre à la société, et a investi dans des machines dédiées à ce type d’ouvrage. Ses effectifs varient d’une vingtaine de collaborateurs en hiver à une
trentaine en haute saison. La relève est assurée par la volonté constante de former des apprentis.
Staremberg couvre un large spectre d’interventions, du simple remplacement ponctuel à la réalisation complète de toitures et d’enveloppes. Sa capacité mécanique optimise les délais et la précision sur des chantiers de tailles variées. L’entreprise propose des prestations complètes – habillages, gouttières, descentes, couvertures métalliques ou traditionnelles, et travaux d’étanchéité – et privilégie la qualité des assemblages ainsi que la durabilité des ouvrages, en restant proche des concepteurs et des maîtres d’ouvrage régionaux. staremberg.ch
Rénovation de la cabane de Tortin à Verbier.
UNIQUEFLOOR SWITZERLAND DES SOLS SANS JOINTS PERFORMANTS
Pour les professionnels de la construction, Uniquefloor Switzerland propose une solution de revêtement de sol performante et esthétique.
Les sols en caoutchouc Giomoflex® sont faciles à installer, résistants et durables, ce qui en fait un choix idéal pour les projets résidentiels, commerciaux et industriels. Grâce à leur exceptionnelle élasticité et à leur stabilité dimensionnelle, les sols en caoutchouc Giomoflex® résistent aux chocs et à l’usure quotidienne sans se déformer.
Giomoflex® naturo est une innovation d’Uniquefloor Switzerland. L’adjonction de composants organiques naturels, comme du bois, des noyaux, des coquilles de noix, etc., confère à ce revêtement son aspect naturel et authentique, unique en son genre.
Spécialisé dans ce secteur depuis 2015, Uniquefloor Switzerland peut se charger de la mise en œuvre sur site. Le revêtement est coulé, poncé et scellé pour garantir une surface homogène et résistante. Ses propriétés techniques élevées en matière d’acoustique, d’hygiène et de durabilité répondent aux normes les plus strictes. uniquefloor.ch
VILLVERT L’ART DE CONSTRUIRE
Créée en 1994 et transmise récemment à la nouvelle génération, l’entreprise générale Villvert SA s’est imposée en Suisse romande comme une référence de la construction de villas en structure bois.
Installée à Bussigny après trente ans passés à Yverdon, la société compte une quarantaine de collaborateurs et s’appuie sur une structure solide aux compétences pluridisciplinaires : commercial, chiffrage, dessin, direction de travaux et administration. Ce fonctionnement agile lui permet d’intervenir sur des projets variés, tout en gardant son ADN : une approche humaine, un goût pour la construction durable et une grande souplesse vis-à-vis du client.
Historiquement spécialisée dans les villas en ossature bois, Villvert a aussi l’habitude de proposer des ensembles de logements en béton armé. Face aux évolutions du marché et aux nouvelles attentes en matière de durabilité et de valorisation du patrimoine bâti, Villvert s’oriente également vers des projets de transformation.
Qu’il s’agisse de villas, de transformations patrimoniales, de PPE ou de bâtiments tertiaires, Villvert mise sur l’écoute, la flexibilité et la collaboration avec les autres corps de métier pour faire émerger des projets à forte personnalité. Forte de collaborateurs fidèles et d’un esprit d’équipe familial, l’entreprise trace sa route avec exigence et bienveillance. villvert.ch
100 ans de savoir-faire suisse au service de vos projets. Nous développons des solutions sur mesure pour répondre à vos exigences les plus précises.
Installée à Romont, dans le canton de Fribourg, la société Framo conçoit, depuis 1973, des meubles de salle de bain, des armoires de toilette, des panneaux miroir ainsi que des solutions sur mesure en surface solide (Corian®).
Forte d’un savoir-faire exigeant, l’entreprise s’engage sur la qualité suisse, la durabilité et un accompagnement sans failles. Elle propose des prestations complètes : conseil personnalisé, prise de mesures, fabrication numérisée, livraison sur le chantier ainsi que la pose rapide et soignée.
Framo équipe aussi les lieux publics – écoles, EMS, crèches, vestiaires – avec des cloisons, des lavabos, des armoires murales et d’autres solutions sanitaires.
UNE OFFRE ÉLARGIE
Grâce à son partenariat avec des marques de prestige comme TOTO ou Victoria + Albert, elle enrichit son offre de produits internationaux haut de gamme. Framo se distingue par sa capacité à répondre à tout type de projets, privés ou publics, standardisés ou entièrement personnalisés.
Pour tester les Washlet® (WC-douche) de la marque japonaise TOTO ou encore pour découvrir l’étendue des collections Framo, il suffit de visiter le showroom de l’entreprise à Romont.
L’idéal est de les contacter pour prendre rendez-vous. Ainsi, un professionnel sera à disposition pour conseiller la clientèle, professionnels et particuliers. framo.ch
Framo, le spécialiste de la salle de bains
Framo, le spécialiste de la salle de bains
Depuis plus de 50 ans, Framo produit à Romont, dans le canton de Fribourg, des meubles de salles de bains ainsi que des armoires de toilette et panneaux miroir.
Depuis plus de 50 ans, Framo produit à Romont, dans le canton de Fribourg, des meubles de salles de bains ainsi que des armoires de toilette et panneaux miroir.
Ces dernières années, son assortiment sanitaire a été complété par des produits internationaux passionnants comme les Washlet de TOTO, les baignoires raffinées de Victoria + Albert, ainsi que d’autres produits de marques spécialisées dans la salle de bain.
Pour les toilettes publiques, Framo propose également des tables avec lavabos, des miroirs ainsi que des cloisons et séparations pour les WC.
Ces dernières années, son assortiment sanitaire a été complété par des produits internationaux passionnants comme les Washlet de TOTO, les baignoires raffinées de Victoria + Albert, ainsi que d’autres produits de marques spécialisées dans la salle de bain. Pour les toilettes publiques, Framo propose également des tables avec lavabos, des miroirs ainsi que des cloisons et séparations pour les WC.
Framo produit également des armoires murales, des dressings et autres ameublements sur mesure pour les habitations, les écoles, les EMS et plus encore.
Framo produit également des armoires murales, des dressings et autres ameublements sur mesure pour les habitations, les écoles, les EMS et plus encore.
Dans leur showroom de Romont, les spécialistes vous montreront volontiers tout ce qui est possible.
Dans leur showroom de Romont, les spécialistes vous montreront volontiers tout ce qui est possible.
Leur site internet
Leur site internet
Framo SA, La Maillarde, 1680 Romont
Tel. 026 651 96 51
Framo SA, La Maillarde, 1680 Romont Tel. 026 651 96 51
/framoromont www.framo.ch
AGENDA
EXPOSITIONS :
BÂLE
WOHNEN FÜRS WOHNEN : LES
COOPÉRATIVES D’HABITATION SUISSES
COMME LABORATOIRE DE COEXISTENCE
L’exposition présente le logement coopératif à l’échelle régionale, nationale et internationale comme un laboratoire de cohabitation à but non lucratif dont toute la ville peut bénéficier. Une coopération du S AM avec l’Association des coopératives d’habitation Suisse du Nord-Ouest.
S AM sam-basel.org Du 29 novembre 2025 au 19 avril 2026
GENÈVE
PAV LIVING ROOM
L’association PAV living room explore les « soft sequences », ces expérimentations urbaines discrètes qui émergent dans les interstices du territoire. Par l’intermédiaire d’expositions, de performances, d’installations et de discussions, l’événement met en lumière ces continuités souples entre planifié et imprévu, usages et récits. Ni figées ni spectaculaires, elles révèlent un urbanisme sensible, réactif et vivant, où se dessinent de nouvelles formes de cohabitation et de narration du territoire.
PAVILLON SICLI pavlivingroom.ch
Jusqu’au 28 novembre
LAUSANNE
TERRITOIRES CROISÉS — IN_OUT I
CATHRIN TREBELJAHR ARCHITECTE
Cette exposition explore le dialogue entre tradition et modernité à travers une sélection de projets réalisés par l’architecte Cathrin Trebeljahr, en Suisse et en France. Elle met en lumière une architecture qui allie innovation, durabilité et respect du patrimoine, tout en répondant aux défis sociaux et environnementaux. À travers des réhabilitations sensibles et des constructions contemporaines, elle illustre la capacité de l’architecture à s’adapter aux spécificités locales et aux besoins des habitants.
F’AR archi-far.ch
Jusqu’au 30 novembre
WINTERTHOUR
THE COLOURS OF ARCHITECTURE
Consacrée au rôle des couleurs dans l’architecture, cette exposition présente une sélection d’objets, photographies et archives issus du Domaine de Boisbuchet, centre international de recherche en design. Le parcours retrace l’usage des teintes, des pigments préhistoriques aux concepts modernistes de Le Corbusier et Alvar Aalto, jusqu’aux projets contemporains. Environ 45 pièces, plus de 90 clichés et des prêts d’institutions régionales et internationales illustrent la manière dont la couleur façonne l’identité des bâtiments et reflète les évolutions culturelles et sociales.
GEWERBEMUSEUM
gewerbemuseum.ch
Jusqu’au 15 mars 2026
SALONS : BÂLE
SWISSBAU
La prochaine édition de ce rendez-vous phare de la construction, de l’économie immobilière, de l’artisanat et du design aura pour thème « Ensemble, donnons un nouvel élan ».
Le salon met l’accent sur l’innovation, avec une plateforme inédite entièrement consacrée à l’aménagement intérieur en halle 1.2.
Exposants et visiteurs profiteront de nouvelles synergies entre les secteurs de la salle de bain, des sols, murs et plafonds, de l’éclairage, ainsi que de l’aménagement de bureaux et d’espaces publics, tous regroupés sur un même niveau. Cet espace restera spécialement ouvert le samedi, offrant un créneau supplémentaire aux professionnels et particuliers.
FOIRE DE BÂLE swissbau.ch
Du 20 au 24 janvier 2026
BERNE
SWISSDIDAC
Ce salon rassemble les principaux acteurs du paysage suisse de la formation et est un rendez-vous incontournable pour les architectes et les planificateurs. Cette édition s’interrogera sur le rôle de l’architecture dans l’apprentissage et le bien-être. Au cœur du laboratoire d’apprentissage architectural : la santé à l’école, avec des exemples concrets sur l’impact des couleurs, des espaces de repos ou du lien intérieur-extérieur. La conférence inaugurale explorera comment transformer les écoles en environnements de vie durables.
BERNEXPO swissdidac-bern.ch
Du 19 au 21 novembre
CONGRÈS/ CONFÉRENCES :
GENÈVE
MARTIN RAUCH
Cycle de conférences « Anima ». Figure majeure de la construction en terre, Martin Rauch milite, face à l’urgence climatique, à la raréfaction des ressources et à l’expansion urbaine, pour un recours accru à la terre et au bois dans l’architecture contemporaine. Formé comme céramiste à l’Université des arts appliqués de Vienne, il découvre en Afrique l’ingéniosité des techniques locales et l’usage raisonné des ressources, expériences décisives pour sa pratique.
FONDATION PAVILLON SICLI pavillonsicli.ch
Jeudi 13 novembre à 18h30
LAUSANNE
FORUM (DÉ)BÂTIR ET (RE)PLANIFIER
Le forum s’intéresse au sujet sensible du son en milieu urbain. À travers cinq conférences et une table ronde, cette édition 2025 donne la parole à des architectes, urbanistes, architectespaysagistes, ingénieurs et élus autour de projets concrets, de réflexions croisées, de difficultés rencontrées et de pistes d’action répondant aux enjeux sonores de la ville.
BEAULIEU CIRCULAIRE vd.sia.ch
Mardi 25 novembre de 13h à 17h30
Estelle Daval
Un sinistre?
Nous possédons l’expérience et les techniques de pointe pour l’assainissement et le nettoyage après un incendie ou dégâts d’eau Assainissement et Nettoyage