Un bâtiment devient iconique de multiples façons. Pendant des décennies, la recette paraissait évidente : une silhouette marquante, une typologie singulière, un matériau affirmé. L’objet se dressait comme un repère immédiatement identifiable. Mais cette définition, héritée d’une époque où l’architecture se voulait emblème, demande à être réinterrogée.
Préserver un repère urbain est un enjeu délicat. Certaines constructions, telle la tour de la Sallaz à Lausanne, appartiennent à la mémoire collective bien au-delà de leurs qualités formelles. Les transformer ne consiste pas seulement à prolonger leur usage, mais aussi à leur donner un nouvel ancrage. Car l’icône, en ce sens, n’est pas figée : elle se réinvente avec ses habitants et les mutations de son environnement.
Au sein de ce travail, l’enveloppe constitue une part essentielle : visage d’un bâtiment, elle doit répondre à des exigences énergétiques tout en redessinant la manière dont un bâtiment s’inscrit dans la ville.
L’iconicité ne se joue plus seulement à l’échelle de l’objet.
Elle s’exprime aussi dans la ville et jusque dans le territoire. Des ensembles, comme la Cour de gare à Sion ou En Dorigny à Chavannes, s’imposent comme figures emblématiques parce qu’ils rassemblent des usages, organisent des mobilités, créent de nouvelles centralités.
Enfin, être iconique aujourd’hui ne signifie plus rester intact, mais accepter la métamorphose. Dans un secteur où la transformation occupe une place croissante, le projet qui dure est celui qui intègre d’emblée la possibilité d’évoluer.
L’architecture appelée à compter n’est plus seulement celle qui impressionne le regard, mais celle qui sait se réinventer, en assumant son devenir.
Salomé Houllier Binder
Echandens, Implenia Suisse SA
A Echandens, nos clients peuvent accéder à l’ensemble du portefeuille de prestations d’Implenia. Nos spécialistes opèrent de manière transversale, indépendamment du site ou de la Division, afin de vous offrir la meilleure solution dans une logique de prestataire unique.
NOS VALEURS
Jean-Marc Busset
Responsable section
Génie Civil Vaud T +41 58 474 06 06
Adresse
Echandens, Suisse
Implenia Suisse SA
Route de la Venoge 10 1026 Echandens
Contact T +41 58 474 06 06
echandens@implenia.com
1. Excellence
Génie civil
2. Collaboration
4. Intégrité
Construction de tunnels
5. Durabilité
3. Agilité
Construction routière
CONSTRUCTION & BÂTIMENT 04/25
10 Les news de l’architecture et de la construction
14 Une première suisse pour la FNE
16 Un immeuble à usages mixtes
24 Les terrains de jeux
TECHNIQUES DU BÂTIMENT
38 Les enjeux de l’enveloppe
56 Pierre naturelle, entre tradition et modernité
64 Les revêtements peintures pour sols
PROJETS
70 Dialogues intergénérationnels aux Plaines-du-Loup
78 Un ensemble durable à Chavannes
86 Le nouvel Hôtel de Police de Nyon
92 Revalorisation d’un îlot à Yverdon-les-Bains
98 Tilia, un projet iconique
106 Préserver l’âme de l’existant
112 Une nouvelle façade sur le Quai de l’Île
116 Peau neuve pour la tour de la Sallaz
122 Densifier le patrimoine des années 1960
128 Un nouveau quartier à Sion
ENTREPRISES
138 Zoom sur les entreprises locales
144 Zoom sur les salons
AGENDA
146 Expos, salons et congrès
Le spécialiste de vos aménagements extérieurs en bois
–Deck
–Entourage de piscine
–Entourage de spa
–Brise-vue
–Portail
–Façade
– Divers et entretien
CONSTRUCTION & BÂTIMENT N°4 / 2025
PROJETS ET CHANTIERS
DES PROFESSIONNELS DU BÂTIMENT
La Tour Tilia à Malley, par Itten+Brechbühl et 3XN, et réalisé avec HRS Real Estate SA.
Bureau international / Italie Correspondante et budgets internationaux: Françoise Faure Chantal Rizzardi Via Tarvisio 7, I-33054 Lignano Sabbiadoro (Ud) T: +39 347 44 02 151 francoise.faure@libero.it
Impression et expédition: AVD Goldach, Sulzstrasse 10-12 CH-9403 Goldach
Abonnements: Construction & Bâtiment
Un an (6 Nos) + 1 hors-série offert au prix de CHF 36.–(TVA incluse).
Deux ans (12 Nos) + 2 horsséries offerts au prix de CHF 64.– (TVA incluse).
Vente au numéro: CHF 8.–Tirage: 12’500 exemplaires
La rédaction décline toute responsabilité quant aux documents qui lui sont transmis.
P O U R U N E
I N F R A S T R U C T U R E
S O L I D E
ACTUS
LE PROJET
« EN GRAPPE » S’IMPOSE
Le jury du concours SIA 142 pour la requalification de l’avenue de Bel-Air a livré son verdict. Le projet « En Grappe », du bureau Burrus Nussbaumer Architectes, avec Urbanité(s) (paysagisme) et Kälin & Associés (ingénierie civile), a remporté le 1er rang. Le jury a salué une implantation précise, qui articule avec finesse les différentes échelles du site. La volumétrie s’ouvre sur la Seymaz et dialogue avec le front bâti de l’avenue, créant une liaison piétonne naturelle. Le projet convainc par son rez-de-chaussée public, qui sépare clairement les flux des logements et de l’école de pédagogie spécialisée (ECPS). La diversité typologique, enrichie d’une pièce polyvalente, et l’orientation optimisée des appartements ont été particulièrement appréciées.
L’approche constructive durable, basée sur une structure bois poteau-dalle préfabriquée, a été un argument décisif pour le jury, présidé par l’architecte Blaise Sahy. MM
EXTENSION DU COLLÈGE PRINCIPAL DE PULLY
Itten+Brechbühl SA a récemment commencé les travaux sur un vaste projet pour le Collège Principal de Pully. Cette extension ambitieuse vise à renforcer les capacités scolaires en ajoutant 17 nouvelles salles de classe, des espaces administratifs, une bibliothèque ainsi qu’une salle omnisports double. Le complexe ainsi élargi pourra accueillir quelque 250 élèves supplémentaires, portant la capacité totale à environ 800 élèves.
Architecte lauréat du concours lancé en 2021, Itten+Brechbühl assure également la direction des travaux. Le parti architectural s’inspire de la topographie et du bâti existant : un « socle » horizontal accueille les espaces collectifs, tandis qu’au-dessus s’élèvent deux volumes distincts – l’un pour les classes, l’autre pour l’administration, les concierges et la bibliothèque. Le projet mise sur une architecture durable et chaleureuse, recourant à une structure bois-béton et des matériaux naturels (briques de terre compressée, épicéa). La mise en service est prévue pour la rentrée scolaire 2028. SHB
ISOVER MET EN SERVICE SON
SIXIÈME FOUR ÉLECTRIQUE
Le 18 août 2025, Isover Suisse, filiale du groupe Saint-Gobain, a inauguré son sixième four électrique à Lucens (VD), marquant une étape majeure dans son engagement pour une production durable. Cet investissement de 10 millions de francs permet de fondre 100 tonnes de verre par jour, dont 80 % de matière recyclée, en utilisant exclusivement de l’électricité hydraulique romande et une production solaire interne via 10 000 m² de panneaux photovoltaïques. Depuis 1937, l’usine de Lucens est un acteur clé dans la fabrication de laine de verre, contribuant à l’isolation thermique et acoustique des bâtiments. Ce nouveau four, opérationnel 24 h/24 et 365 jours par an, témoigne de la volonté d’Isover de combiner innovation industrielle et responsabilité environnementale. L’inauguration a été marquée par la présence du conseiller fédéral Guy Parmelin et de la conseillère d’État Isabelle Moret. Avec cette initiative, Isover confirme sa position de leader dans le secteur de l’isolation en Suisse, alliant performance industrielle et respect des principes du développement durable. SHB / isover.ch
INTÉGRER L’IA DÈS LE CONCEPT
L’EPFL explore l’intégration de l’IA générative dès l’esquisse des projets. Réalisée au Laboratoire de design et médias de l’EPFL, la thèse de Christina Doumpioti montre comment les modèles prédictifs peuvent transformer les contraintes de performance (lumière du jour, énergie, flux d’air) en véritables outils de conception. L’objectif est de lier pensée analytique et exploration créative pour des décisions plus éclairées en amont. L’IA se positionne ainsi comme un partenaire pour augmenter la créativité des architectes et ingénieurs, menant à des projets plus performants et inclusifs. MM
TROIS KILOMÈTRES DE PANNEAUX SOLAIRES SUR L’A5
Le viaduc d’Yverdon, plus long pont de Suisse, se dote d’une centrale solaire. Sur mandat de l’Office fédéral des routes (OFROU), Helion Energy SA (groupe Amag), installe 2400 panneaux sur trois kilomètres. L’objectif : produire plus de 1 GWh par an, soit la consommation de 400 ménages. Cet investissement de 3,5 millions, financé par la Confédération, s’inscrit dans la stratégie nationale de valoriser les infrastructures existantes pour la transition énergétique. Le chantier doit s’achever fin 2025. MM
RDR ARCHITECTES DISTINGUÉ
Le bureau lausannois RDR architectes est le lauréat du prix Diversité–Emploi–Formation 2025 de la Ville de Lausanne. Cette distinction salue son engagement exemplaire dans la formation et l’intégration de jeunes issus de la migration par l’apprentissage. Deux apprentis ont déjà obtenu leur CFC d’architecte et rejoint l’équipe. La dotation de 10 000 francs permettra notamment de créer plus de stages, de financer des cours de français et de développer un dictionnaire simplifié du vocabulaire métier, renforçant une culture d’entreprise déjà forte de 15 nationalités. MM
CINÉ-ARCHITECTURE
Du 18 au 28 septembre 2025, le Pavillon Sicli accueille « Architecture(s) en mouvement. Filmer un monde urbain en mutation », un cinéma temporaire de 36 m² imaginé par BUREAU et inspiré des huttes Quonset. Dans ce lieu éphémère, la Fondation Plaza et la Fondation Pavillon Sicli présenteront une sélection de courts et longs métrages, dont certains inédits en Suisse. Fictions, documentaires et débats interrogeront la transformation urbaine et inviteront à repenser l’architecture comme une œuvre collective, ouverte à la nature et aux autres. Projections en continu de 15h à 22h. Entrée libre. ED / pavillonsicli.ch
Nous possédons l’expérience et les techniques de pointe pour l’assainissement et le nettoyage après un incendie ou dégâts d’eau
UNE « PREMIÈRE » EN SUISSE POUR
LES ENTREPRENEURS NEUCHÂTELOIS
Le secteur de la construction évolue sans cesse, porté par des mutations technologiques rapides. Comme d’autres associations, la Fédération neuchâteloise des entrepreneurs (FNE) s’adapte en permanence. Elle signe même une « première suisse » avec l’achat de dix simulateurs qui équiperont son centre de formation à Colombier, comme l’explique Gregory Aellen, responsable de la formation.
Gregory Aellen
QUEL RÔLE VIENNENT JOUER CES NOUVEAUX SIMULATEURS ACQUIS PAR LA FNE DANS LE DOMAINE DE LA FORMATION PROFESSIONNELLE DES MÉTIERS DU BÂTIMENT ?
L’idée est née d’un constat simple : nos métiers changent et nos formations doivent elles aussi évoluer pour s’adapter. Former un machiniste, un grutier ou un cariste sur le terrain coûte cher, prend du temps et comporte toujours une part de risque. Avec les simulateurs, nous voulons moderniser nos formations, les rendre plus sûres, plus efficaces et aussi plus attractives pour les jeunes générations. Si ces simulateurs sont utilisés depuis près de dix ans dans nos pays voisins, en Suisse, à Colombier, nous sommes aujourd’hui les premiers à proposer une telle technologie d’apprentissage. Dans ce contexte professionnel, nous sommes donc des pionniers.
Cet investissement place Colombier au cœur d’une nouvelle référence romande en tant que centre de formation, profitant à la fois aux apprentis, aux entreprises de construction qui cherchent à former ou à reconvertir leur personnel, mais aussi aux institutions comme les ORP ou l’OAI. La FNE prévoit aussi de faire usage de ces outils auprès du grand public, lors d’événements permettant de présenter ces métiers aux écoles et, notamment, aux parents de nos futurs apprentis.
QUELLES SONT LES SPÉCIFICITÉS TECHNIQUES DE CES NOUVEAUX SIMULATEURS ?
Ce sont des simulateurs dynamiques, dotés d’écrans haute définition et d’un châssis mobile qui reproduit les sensations réelles de conduite. Leur plus grand atout est leur polyvalence. En quelques secondes, il est possible de passer d’une pelle mécanique à une grue, d’un bulldozer à un tombereau, et d’obtenir l’équivalent d’un parc de machines complet dans
une seule salle de cours. Chaque simulateur est relié à une suite logicielle qui permet de créer des parcours de formation personnalisés et d’analyser les progrès des utilisateurs en profondeur.
Le formateur peut ainsi suivre chaque geste, chaque manœuvre et proposer un accompagnement ciblé. C’est un outil pédagogique extrêmement puissant. Autre qualité importante à mettre en évidence : la sécurité des données de ce logiciel. Elles sont toutes sécurisées et hébergées en Suisse, garantissant la protection des apprenants.
D’UN POINT DE VUE PÉDAGOGIQUE, QU’APPORTENT CES NOUVEAUX OUTILS D’APPRENTISSAGE ?
C’est une véritable révolution. Auparavant, la formation était souvent rigide, dépendante de la météo, mais aussi du matériel à disposition. De surcroît, elle causait des problèmes de sécurité. Grâce aux simulateurs, la formation devient flexible, parfaitement contrôlée, maîtrisée et sûre. L’apprenant peut refaire un exercice autant de fois qu’il le souhaite et progresser à son rythme dans un cadre beaucoup moins stressant. Il existe également un mode collaboratif : plusieurs simulateurs peuvent interagir entre eux, comme sur un vrai chantier. Cela permet de reproduire l’ambiance, l’harmonie et parfois même la complexité d’un travail d’équipe. Cette acquisition vient également renforcer l’attractivité de ces métiers qui souffrent parfois d’une image vieillissante ou éculée. Montrer et prouver que nous investissons dans des technologies de pointe, que nous offrons des formations immersives et innovantes, c’est envoyer un message fort : oui, la construction demeure un secteur moderne, durable, passionnant et adapté à toutes les (r)évolutions technologiques. Propos recueillis par Aurore de Granier
Halle
VIVRE OU TRAVAILLER
Déposé dans le tissu clairsemé de l’extrémité nord de la zone industrielle de Forel (Lavaux), un bâtiment à usage mixte joue à réunir les fonctions d’activités et de logements, en principe difficiles à associer.
texte : Agata Miszczyk
Fruit d’une commande privée visant à valoriser une parcelle classée en zone d’activités, le bâtiment s’étend sur 50 m, le long du Grenet. Au fil des dialogues avec le maître d’ouvrage et les autorités, Samir Alaoui, architecte du projet, parvient à faire passer son idée hardie : proposer des logements au-dessus d’ateliers industriels pour favoriser la mixité et valoriser l’opération. Ainsi, huit locaux accessibles de plain-pied sont organisés sur deux niveaux et deux spacieux appartements sont installés en attique. Trois niveaux pour deux usages opposés.
HABITER DANS L’AIRE INDUSTRIELLE
Au rez, chaque atelier dispose de 4 m de hauteur sous dalle et est relié par un escalier individuel à l’espace dédié à l’administration, au premier. L’attique, étage de logement en retrait de la façade principale, offre une large terrasse sur le pourtour. Celle-ci
est séquencée par deux types de revêtements, tantôt dallettes en béton, tantôt substrats plantés. Cette alternance sépare la coursive d’accès des parties privatives et participe au retrait intime. Les deux grands appartements parfaitement symétriques sont accessibles par un ascenseur central, qui ne dessert que l’étage habité, ou par l’un des deux escaliers situés de part et d’autre du bâtiment, chaque appartement disposant du sien. Ces escaliers monumentaux en béton ceignent les parties courtes de la façade, 16 mètres tout de même. Ils constituent une longue entrée individuelle aux murs d’enceinte élevés, comme pour rassurer sur la possibilité d’un espace privé dans cette parcelle ouverte aux mouvements des activités. La paillasse, parfaitement réalisée en crémaillère, dessine un zigzag graphique sur le mur. Les deux logements en attique sont généreux ; d’aucuns diraient qu’ils sont luxueux. Chacun, triple orienté, offre six
pièces organisées en longueur autour d’un noyau central formé par la cuisine et des sanitaires. Les finitions sont impeccables : terrazzo aux agrégats méticuleusement choisis, menuiseries bois alu, lanterneaux dans d’élégantes salles d’eau, cuisine de qualité, parquet en chêne.
ENTRE ARCHITECTURE INDUSTRIELLE ET CLASSIQUE
Au niveau constructif, l’architecture distingue les deux programmes. Les deux premiers niveaux sont réalisés en béton : piliers préfabriqués sous dalle et murs pignons coulés sur place. Les cloisons intérieures en brique-ciment sont laissées apparentes. On assume le programme de façon propre : les matériaux sont nus et bien réalisés. L’étage habité utilise la dalle supérieure comme un radier pour s’affranchir de la continuité des descentes de charge. Ainsi, une boîte en bois se pose librement sur l’atelier. Réalisée en panneaux sandwich préfabriqués et assemblés sur place, elle signifie sa différence
dans sa matérialité. Le toit est formé de caissons en bois aux poutres élancées laissées visibles. On y lit de la chaleur et de la domesticité.
La façade ventilée est un jeu de découpages méthodiques, de plans, de vides et de symétries. Elle s’appréhende de gauche à droite et de haut en bas. Sur l’axe horizontal, les niveaux superposés se répondent avec des proportions différentes, liées à l’évidence à leur usage et délibérément soulignées par leur traitement. Au rez, l’architecte souhaite rappeler l’écriture des bâtiments d’atelier tout en piochant, çà et là, dans les éléments de l’architecture classique. Les fenêtres et les portes d’atelier aux larges dimensions éclairent généreusement les espaces de travail. L’attique, fin couronnement à la modénature sobre, offre des ouvertures à la taille de l’habité.
Le dessin de la façade se compose à partir de ces trames, mais aussi à travers les matières et les couleurs. Les piliers verticaux préfabriqués en béton sablé n’ont pas de fonction
Le projet a obtenu le prix « Best Architects 26 Award » et le prix du Public du « Swiss Arc Award 2025 ».
porteuse. Ils se regardent comme une série de colonnes qui marquent le rythme des travées. Leurs angles ont été engravés, puis polis, afin de laisser apparaître les agrégats du béton et de les marquer d’un long sillon vertical. Les menuiseries sont divisées en quatre panneaux aux proportions étroites. Au deuxième plan, les allèges en bandeaux apportent des éléments horizontaux habillés de zinc strié. Ces tôles ondulées et emboîtées, utilisées aussi pour l’habillage de l’attique, martèlent, à nouveau, le rythme vertical et participent de la texture de l’ensemble.
Dans toutes ces lignes droites, l’architecte a semé des cercles parfaits, comme autant de clins d’œil au langage classique. On les
trouve dans les luminaires extérieurs, les attaches des garde-corps, les oculi dans les portes, les lanterneaux dans les salles de bain. Pour les couleurs, l’architecte tient le nuancier : c’est autour du vert, du béton brut et du rouge que les choix se fixent. Tout part du vert trouvé dans la palette du traitement du zinc par électrolyse. Le rouge s’ajoute ensuite et fait écho aux teintes des bâtiments industriels environnants. On pourrait s’amuser à y voir aussi de la peinture antirouille. Enfin le gris du minéral, chef d’orchestre, articule les couleurs entre elles. La partie industrielle revisitée constitue un socle solide à la galette résidentielle couronnée de pourpre et le tout se lie avec harmonie.
Dans un contexte urbain toujours plus dense et complexe, les espaces publics extérieurs dédiés au jeu, à la détente et à la convivialité – qu’il s’agisse de cours d’école, de parcs communaux ou de friches réaménagées – représentent aujourd’hui un véritable enjeu de transformation. Ces lieux doivent être pensés comme des espaces polyvalents, inclusifs et accessibles à tous, favorisant à la fois les pratiques ludiques et les rencontres, tout en répondant aux exigences de durabilité.
L’enjeu est de taille : il s’agit de concilier la nécessaire flexibilité des usages, appelés à évoluer et à s’adapter aux besoins variés des usagers, avec la préservation d’une identité forte, ancrée dans les spécificités du site et de son territoire.
Trouver cet équilibre est au cœur de toute démarche de requalification réussie. Cela implique une analyse fine du contexte local, une compréhension approfondie des pratiques existantes – formelles ou informelles –et un parti pris sensible, qui valorise les qualités propres du lieu, tout en évitant les solutions uniformes ou standardisées.
Lisa Naudin
TERRAINS DE JEUX : EXPLORATIONS
SUR MESURE
LE NOUVEAU PARC DE LA MAIRIE, UNE PRATIQUE INTÉGRALE
Le nouveau parc de Pregny-Chambésy, situé près de la mairie, est issu de la requalification de l’ancien parc communal, jusqu’ici un espace informel accueillant des activités, des rencontres et des événements locaux. La transformation a commencé en 2016, portée par un groupe de jeunes habitants souhaitant disposer d’un espace de training sportif en plein air.
Cette demande a mobilisé la commune, qui a engagé une transformation progressive de cet espace collectif, pensé pour tous les habitants, de toutes les générations. Le programme s’est enrichi au fil des phases d’étude, intégrant l’aménagement d’une parcelle adjacente pour créer un espace public polyvalent d’environ 12 000 m², capable d’accueillir des événements sportifs, rassemblements et moments de détente accessibles à tous.
Le parc s’organise autour de deux plateaux dessinés par la topographie du site, qui orientent naturellement les usages. D’un côté, des clairières sportives regroupent des terrains de football, basket et volley, tout en laissant place à une grande esplanade verte destinée aux événements communaux. De l’autre, des espaces dédiés aux sports urbains — skatepark et double pumptrack — offrent des zones dynamiques et ouvertes. Ces espaces sont reliés par l’axe de mobilité douce du sentier des Écrevisses, ponctué de gradins et connectant le parc au village.
L’accueil et les circulations ont été repensés dans cette logique d’ouverture : une large entrée en gravier végétalisé facilite les rassemblements, tandis qu’une pergola plantée, équipée de tables et de sanitaires publics, offre un espace abrité toute l’année. Un parcours paysager longe et relie les différentes zones du parc, ponctué de placettes thématiques — aires de pique-nique, jeux sonores, parcours sportif et espaces ludiques adaptés à tous les âges.
Quatre-vingt-quatre nouveaux arbres ont été plantés pour compléter l’arborisation existante. La diversité de cette composition végétale — chênes, pins, érables, féviers, sophoras — crée des ambiances variées selon les saisons, assure un confort climatique et organise l’ensemble des activités. Elle consolide aussi la biodiversité locale, renforcée par des espaces refuges (murgiers) pour la faune locale. Cette approche illustre une pratique intégrale de l’architecture du paysage, prenant en compte les dimensions écologiques, sociales et culturelles, dans une perspective durable.
Ainsi, le parc devient un outil multifonctionnel au service de la commune, mais aussi un objet de composition paysagère, qui lui confère cohérence, identité et intégration dans son environnement, tout en favorisant des usages intergénérationnels et une appropriation sensible par tous les habitants.
APPROCHES
Fondé en 2000 à Lausanne (VD), le bureau Approches SA est dirigé aujourd’hui par Pauline Jochenbein et Tristan Bonani, architectes paysagistes diplômés de la Haute école du paysage, d’ingénierie et d’architecture de Genève (HEPIA). Spécialisé dans l’aménagement du territoire, l’espace public et le jardin privé, le bureau adopte une approche intégrale, alliant respect du site, écoute des usagers et réponses aux enjeux environnementaux. Chaque projet est conçu comme un bien commun, visant à créer des espaces durables, fonctionnels et en harmonie avec leur contexte.
LA STEP D’APROZ, UN VÉRITABLE TERRAIN D’EXPLORATION
Le processus de transformation de l’ancienne station d’épuration (STEP) d’Aproz en aire de jeux est aussi significatif que le résultat lui-même. Le projet s’inscrit dans une démarche d’exploration pragmatique, flexible, mais avant tout contextuelle. Tout commence par une demande de l’association de parents de la commune : créer une aire de jeux dans un quartier résidentiel dense, où les espaces libres sont rares. Mandaté par les communes de Sion et de Nendaz, En-Dehors engage une démarche participative pour identifier les besoins et les attentes concernant ce nouveau terrain de jeu.
Face au manque de foncier disponible, le projet initial est abandonné : la parcelle convoitée est finalement réservée pour une possible extension de l’école voisine. Le bureau se tourne alors vers le fond de la parcelle, longeant le Rhône, où se trouve la STEP, un bassin d’épuration à ciel ouvert construit dans les années 1960 et désaffecté depuis le milieu des années 1990. Cette infrastructure en béton brut fait partie du paysage environnant et révèle un potentiel spatial et ludique insoupçonné, une fois explorée de l’intérieur.
En-Dehors choisit d’en faire la matière première du projet. Ils la lisent comme une typologie à part entière, en lien avec le territoire et son histoire. Volumes inclinés, bassins, canalisations, structures métalliques sont requalifiés pour accueillir de nouveaux usages. L’espace lui-même devient un terrain de jeu : parcours
d’eau, toboggan traversant le mur, végétation pionnière, prises d’escalade, le tout structuré par une lecture précise des qualités spatiales du lieu.
Le projet repose alors sur un principe architectural fort : le réemploi des matériaux extraits sur place. Les marches menant au centre de l’espace sont taillées dans l’ouverture principale. Un ancien tirant en béton devient banc. Des blocs de pierre sont intégrés à un mur pour créer une paroi d’escalade. Le chantier s’adapte aux contraintes techniques (homologation des jeux, pollution du sol) et aux savoir-faire des entreprises impliquées. Par exemple, les carottages effectués permettent de comprendre la structure du lieu tout en générant de nouveaux usages : ils accueillent aujourd’hui des plantations de jeunes arbres à croissance rapide, comme des saules, choisis pour leur capacité à ombrager et à tempérer le microclimat du site.
Le projet reste contenu dans l’enveloppe existante, sans toucher aux façades techniques périphériques. Des touches de couleurs primaires signalent les gestes d’adaptation — sciages, scellements, découpes — et deviennent des repères dans le jeu.
Cette intervention, qui valorise un foncier existant et évite la démolition, n’est pas une simple reconversion. C’est une relecture sensible du patrimoine industriel qui tire parti des ressources sur place et repense le rapport entre architecture, territoire et usages.
Fondé en 2022, le bureau En-Dehors réunit Arnaud Michelet et Romain Legros, diplômés en 2009 de la Haute École du paysage, d’ingénierie et d’architecture de Genève (HEPIA). Basé entre Lausanne (VD) et Sion (VS), le bureau développe une pratique du paysage ouverte et engagée, concevant des espaces publics à différentes échelles — places, rues, jardins, où chaque projet est envisagé comme un terrain d’exploration et de dialogue.
RÉINVENTER LA COUR, UNE MISE AU VERT
La transformation de la cour du Cycle d’Orientation de la Gruyère et du Collège du Sud à Bulle — projet issu d’un concours remporté par RBCH architectes en collaboration avec MG Associés — vise à réhabiliter et végétaliser la vaste cour minérale située entre les bâtiments scolaires.
Construit en 1971, le Cycle d’Orientation a été agrandi avec un bâtiment sportif, puis complété en 1994 par le Collège du Sud. À cette occasion, une œuvre de Nicolas Rieben a été intégrée à la cour, comprenant une sculpture praticable, des cercles en briques et d’autres éléments répartis sur le site.
Ce lieu de partage restait cependant majoritairement minéral, avec une bande étroite plantée de quelques buissons et un arbre en mauvais état. La mise au vert s’imposait donc comme une évidence : améliorer le confort d’usage, renforcer la biodiversité locale et atténuer les îlots de chaleur urbains. La cour retrouve ainsi une fonction centrale, reliant les bâtiments et accueillant des usages variés — détente, circulation, rencontre.
Le projet s’articule autour de trois types d’espaces : cheminements, lieux de vie et zones végétalisées. Un îlot central et des « poches » vertes structurent la cour, se prolongeant en pelouses fleuries propices à la détente. Le principal défi tient au fait que la moitié de la surface repose sur des garages souterrains, dont les dalles sont de faible épaisseur et de résistance variable. Ces contraintes ont été exploitées pour intégrer des zones de plantation favorables au développement d’arbres et de vivaces, tout en assurant une gestion efficace des eaux de pluie. Les anciens gradins menant à l’aire de récréation ont également été végétalisés.
Pour limiter l’effet d’îlot de chaleur, les cheminements sont réalisés dans un revêtement clair, contrastant avec l’asphalte noir traditionnel. De plus, des tapis de pavés en grès quartzifère marquent les seuils d’accès et les transitions entre intérieur et extérieur. Le travail avec des matériaux réemployés a demandé une grande capacité d’adaptation face à leur irrégularité, mais la majorité des matériaux, mobiliers et éléments de construction proviennent du réemploi ou de filières locales. Les lieux de vie mêlent pavés en pierre naturelle et dalles de béton récupérées, tandis que les bancs en bois de mélèze non traité allient confort et durabilité. Les allées secondaires sont couvertes de gravier compacté, également d’origine locale. L’arbre existant a été transformé en refuge pour insectes et petite faune.
Intégrés à l’espace, des panneaux pédagogiques invitent les élèves à observer leur environnement, rappelant le rôle éducatif du site. Au-delà des aspects techniques, c’est cette approche transversale — mêlant réemploi, circuits courts et participation des usagers — qui fait la force d’un projet qui vise à créer un lieu partagé, durable et cohérent.
L’approche paysagère privilégie une composition vivante et évolutive : prairies, massifs de vivaces et graminées structurent l’espace, renforçant la biodiversité et améliorant le cadre de vie. Cette intervention sans nouvelles constructions transforme profondément l’identité du complexe scolaire tout en réduisant les surfaces imperméables et en offrant des espaces conviviaux flexibles, adaptés aussi bien à la vie quotidienne qu’à l’organisation d’événements.
Fondé en 2013 à Vuissens (FR) par Pablo Gabbay et Pierre Ménétrey, tous deux diplômés de la Haute École du Paysage, d’Ingénierie et d’Architecture de Genève (HEPIA), MG Associés planifie, aménage et préserve des espaces ruraux et urbains, publics ou privés. Attaché à la terre et au vivant, le bureau révèle l’essence de chaque site en conciliant facteurs naturels et pratiques sociales pour créer des lieux conviviaux, durables et ancrés dans leur contexte.
DE LA PEAU À LA PERFORMANCE
Frontière entre intérieur et extérieur, l’enveloppe d’un bâtiment ne se limite pas à une fonction de protection. Elle participe à l’identité architecturale, au confort des usagers et aux performances énergétiques. Matériaux, techniques et esthétiques s’y croisent, faisant de l’enveloppe un terrain d’expérimentation où se conjuguent exigences techniques et expressions architecturales, entre contraintes normatives, choix constructifs et recherche de durabilité.
Salomé Houllier Binder
UNE ARCHITECTURE IMMERSIVE SUBLIMÉE PAR VITROCSA
Niché au cœur du Green Golf Development de São Paulo, le projet Green Golf, signé par le cabinet Bernardes Arquitetura, incarne une approche architecturale ambitieuse : effacer les frontières entre intérieur et extérieur pour offrir une immersion totale dans la nature. Vitrocsa, partenaire du projet, a été sollicité pour doter ce lieu d’ouvertures d’exception, en parfaite adéquation avec cette vision minimaliste et fluide.
Le concept architectural, basé sur la fusion des espaces, trouve une traduction élégante grâce aux 22 fenêtres coulissantes Vitrocsa intégrées dans la résidence. Parmi elles, sept sont équipées de seuils invisibles, renforçant la continuité spatiale et permettant une circulation sans rupture visuelle ni physique. Ces systèmes extra-fins, conçus pour disparaître dans l’architecture, ouvrent généreusement les perspectives et baignent les intérieurs de lumière naturelle.
L’ampleur du dispositif se mesure particulièrement dans une ouverture monumentale de 29 m de largeur, composée de neuf vantaux. Cette prouesse technique illustre la capacité de Vitrocsa
de concilier précision mécanique, exigences structurelles et finesse visuelle. Les mécanismes invisibles et la qualité d’exécution garantissent une fluidité d’usage remarquable, malgré des dimensions hors norme.
Enfin, le choix de l’anodisation « Perita Jateado », une finition mate obtenue grâce à un sablage, parachève l’ensemble. Ce traitement confère aux profilés une teinte sobre et raffinée, en dialogue avec les matériaux naturels du bâtiment. L’effet recherché n’est pas celui d’un contraste affirmé, mais d’une intégration discrète et harmonieuse, soulignant la continuité entre la construction et son cadre végétal.
Au-delà de la performance esthétique, l’intervention de Vitrocsa s’inscrit dans la cohérence philosophique du projet : l’architecture comme prolongement du paysage. Grâce à ces dispositifs, l’habitat devient une respiration ouverte sur l’environnement, un lieu fluide et élégant où l’intérieur et l’extérieur se confondent. vitrocsa.com
UN CHALET VITRÉ FACE
AUX SOMMETS
Perché dans les Alpes françaises, un ancien chalet fait peau neuve. Entièrement reconstruit, il mise sur de larges baies vitrées aux lignes épurées pour mieux dialoguer avec le paysage alpin.
Niché sur les hauteurs de Megève, ce chalet de 450 m² signé SR Architecte est bien plus qu’une simple réhabilitation. Le bâtiment originel a été entièrement déconstruit, jusqu’aux piliers porteurs, ouvrant la voie à une nouvelle construction de 450 m² baignée de lumière.
Le chantier, mené tambour battant en dix mois, repose sur l’idée d’effacer les frontières entre intérieur et extérieur. Pour cela, les architectes ont choisi d’agrandir considérablement les ouvertures d’origine. Résultat : des pans entiers de façade vitrée inondent les pièces de lumière et cadrent le paysage environnant comme un tableau vivant.
La réussite de cette transformation doit beaucoup au choix de menuiseries techniques et esthétiques signées Finstral et posées par la Menuiserie Guichardan. Vues de l’extérieur, les fenêtres FIN-Project Nova-line 78/88 jouent la discrétion grâce à leur
A VOTRE SERVICE DEPUIS 1937
cadre fin en aluminium noir. Ce modèle conjugue esthétique et performance avec un coefficient Uw pouvant descendre jusqu’à 0,81 W/m²K ; il garantit une isolation thermique de haut niveau, tout en offrant une isolation acoustique jusqu’à 44 dB. Ce sont donc des ouvertures qui s’inscrivent autant dans une démarche de confort que d’efficacité énergétique.
À l’intérieur, le système modulaire FIN-Vista permet de composer de vastes façades vitrées. Grâce à ses montants et traverses, il offre une liberté architecturale rare. Les surfaces vitrées se connectent aux portes coulissantes et aux fenêtres sans
rupture visuelle. Dans la continuité, la porte levante-coulissante FIN-Slide, dotée d’un seuil extra-plat, efface la limite entre salon et terrasse, renforçant la fluidité entre vie intérieure et paysage alpin. Habillé de mélèze étuvé, ponctué de métal noir et largement ouvert sur le paysage, ce chalet incarne un style alpin contemporain, respectueux de l’environnement, mais tourné vers le confort moderne. Une signature élégante qui témoigne du savoir-faire d’une architecture capable de conjuguer héritage et innovation. ED / finstral.com
OBJET Poste Rive 3
STORES SUNLINE® 6400
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Kästli & Co. AG • Protection solaire textile www.kaestlistores.ch
Pour apporter du confort dans vos pièces : les fenêtres bois/aluminium Ego®Allstar. Le bois et l’aluminium se conjuguent en parfaite harmonie pour créer une fenêtre particulièrement durable. Ses détails techniques sophistiqués lui permettent de satisfaire à toutes les exigences, sans compromis sur l’élégance.
Le système de fenêtres Ego®Selection séduit non seulement par son design élégant avec son exécution affleurante standard, mais aussi par ses ferrements discrets.
Pour les fenêtres en bois/aluminium Ego®SelectionPlus, le vitrage à bords décalés constitue le véritable atout esthétique. Les profilés en aluminium restent invisibles de l’extérieur, ce qui est très élégant pour des fenêtres à deux vantaux.
DES FENÊTRES ESTHÉTIQUES ET FONCTIONNELLES
Les fenêtres ne déterminent pas seulement le caractère d’un bâtiment. Elles déterminent également l’ambiance lumineuse, l’efficacité énergétique et le sentiment de bien-être. Depuis des années, les fenêtres en bois/aluminium d’EgoKiefer sont une référence en matière de qualité, de conception et de fonctionnalité. Combinant des matériaux naturels à la technologie moderne, la ligne de production offre ainsi une solution réfléchie pour les constructions et rénovations contemporaines.
TROIS VARIANTES DE CONSTRUCTION RÉPONDENT AUX
EXIGENCES ET BESOINS DIVERS :
→ Ego®Allstar constitue une fenêtre polyvalente. Le savoirfaire technique, associé à une excellente isolation thermique, fait de cette fenêtre une solution idéale pour les bâtiments résidentiels de tout type. Grâce aux valeurs exceptionnelles en matière d’isolation phonique, de protection antieffraction et de protection contre les intempéries, Ego®Allstar convient également aux situations exposées ou aux zones très fréquentées.
→ Ego®Selection s’adresse aux personnes qui accordent de l’importance aussi bien au design qu’à la fonctionnalité. La vue intérieure affleurante, les lignes épurées et les ferrements discrets font de cette fenêtre un choix empreint d’élégance pour une architecture moderne – sans que la technique ni le confort ne soient négligés.
→ Ego®SelectionPlus élève les possibilités d’aménagement à un niveau supérieur. Dotée d’un élégant vitrage à bords décalés à l’extérieur et d’un aspect affleurant à l’intérieur, cette fenêtre confère aux façades un raffinement en toute discrétion. Les bureaux d’architecture et les maîtres d’ouvrage passionnés par le design affectionnent tout particulièrement cette solution pour les projets de constructions neuves haut de gamme. Le point commun de ces variantes ? La qualité durable, des possibilités de conception personnalisées et la pose réalisée dans les règles de l’art par des professionnels qualifiés ou des entreprises partenaires. Le côté intérieur en bois dégage une atmosphère chaleureuse et un sentiment de bien-être naturel, tandis que le profilé en aluminium à l’extérieur, indéformable et facile d’entretien, offre une protection contre les intempéries et le vieillissement.
Ainsi, EgoKiefer démontre comment des solutions de fenêtre modernes peuvent être à la fois sophistiquées sur le plan technique, d’une très grande esthétique et durables – pour plus de confort, d’efficacité énergétique et une architecture pleine de caractère. En savoir plus sur les fenêtres EgoKiefer bois/aluminium :
egokiefer.ch
• Fenêtres en PVC
• Fenêtres en bois
• Fenêtres bois-aluminium
• Fenêtres en aluminium
• Portes extérieures
• Volets aluminium
• Portes en bois
• Portes en acier
Fenêtres et portes
• Portes de garage pour satisfaire toutes les exigences
Nous avons des fermetures pour toutes les ouvertures
Nous travaillons aussi bien sur des nouvelles constructions que sur des rénovations de bâtiments existants
Nous assurons l’étude, la réalisation et le service après-vente
Votre Fenêtrier ® suisse depuis 1907
ACM Atelier Concept Menuiserie SA
NOUS SOMMES PROCHE DE CHEZ VOUS
Neuchâtel - Vaud - Genève
FABRICATION ET POSE DE FENÊTRES EN BOIS, BOIS-MÉTAL, PVC ET PVC-MÉTAL.
1663 Epagny
DU GROS ŒUVRE À LA FAÇADE
: LA CONTINUITÉ DU GESTE CHEZ MAULINI SA
Fondée en 1910, Maulini SA est une entreprise de construction active principalement dans le gros œuvre et le béton armé. Historiquement implantée à Genève, mais également présente dans le canton de Vaud, elle intervient sur un large éventail de projets, des ouvrages d’envergure comme la tour Pictet jusqu’aux travaux d’entretien chez des particuliers. Forte d’un effectif de 270 collaborateurs, l’entreprise couvre aujourd’hui l’ensemble des métiers du béton, de la maçonnerie, du génie civil, du traitement de façades et de l’entreprise générale.
Soucieuse d’optimiser ses processus et d’apporter plus de lisibilité à son offre, Maulini a récemment engagé une restructuration interne. L’ancienne entité Maulini Façades SA, spécialisée dans l’isolation périphérique de façades, a été intégrée à la société mère, permettant de simplifier l’organisation et de mutualiser les compétences. Cette réorganisation s’est traduite par la création de deux pôles complémentaires : l’un dédié aux ouvrages neufs et aux transformations lourdes, l’autre appelé TRI pour les travaux de transformation et rénovation légères, à l’isolation périphérique et aux interventions sur l’enveloppe du bâtiment.
Au-delà d’un simple ajustement structurel, cette évolution stratégique reflète une volonté claire d’asseoir ses compétences dans les domaines en forte croissance. La rénovation, la transformation, et la rénovation énergétique en particulier, représentent des axes porteurs à Genève où la disponibilité des terrains constructibles s’amenuit. Sans renier son cœur de métier – le béton neuf constitue près de 60 % de son activité –, Maulini SA anticipe les mutations du secteur en renforçant ses
expertises techniques et en valorisant des approches durables. L’intégration du béton bas carbone est un exemple significatif : première utilisatrice en Suisse du béton sans clinker de la marque Hoffmann Green, elle l’emploie systématiquement dans ses propres développements immobiliers et encourage son adoption sur les chantiers de tiers. Depuis 2021, cette démarche a permis d’éviter l’émission de quelque 800 tonnes de CO₂.
Le chantier des Messicoles, à Veyrier, témoigne de cette orientation. Situé dans le quartier en développement des Grands Esserts, ce projet communal, conçu par le bureau Dreier Frenzel, comprend trois immeubles de 120 logements. Maulini a été mandaté pour le traitement des façades. L’isolation périphérique a été réalisée à l’aide de panneaux Swisspor Tera, un isolant de classe RF2 faiblement combustible, particulièrement adapté aux bâtiments d’habitation. Ce choix technique garantit des performances accrues en matière de sécurité, de durabilité et de confort d’usage. Des briquettes céramiques ont ensuite été collées sur le système d’isolation, en collaboration avec l’entreprise Gatto, spécialisée dans la pose de revêtements. Outre leurs qualités esthétiques, ces éléments céramiques offrent une excellente tenue aux chocs et aux intempéries, et prolongent la longévité des façades tout en leur conférant une identité visuelle marquée.
Avec des chantiers comme celui des Messicoles, Maulini démontre sa capacité à conjuguer savoir-faire traditionnel, innovations techniques et engagement environnemental au service de projets aussi exigeants que durables. maulini.ch
Les façades du projet de Messicoles de Dreier Frenzel, à Veyrier, associent une isolation périphérique en panneaux Swisspor Tera à un parement en briquettes céramiques, garantissant à la fois performance et durabilité.
Implantée à Estavayer-le-Lac depuis 1956, l’entreprise Gutknecht SA fabrique et commercialise des fenêtres, des portes, des volets et des escaliers, avec un savoir-faire transmis depuis sa fondation en 1945. Forte de 45 collaborateurs, dont trois apprentis, l’entreprise familiale s’appuie sur une organisation participative qui valorise l’implication de chacun et la formation des jeunes.
Spécialiste reconnue de la fenêtre bois pour bâtiments historiques, Gutknecht maîtrise aussi bien le bois, le boisalu que le PVC. Ses produits allient précision artisanale et exigences techniques les plus élevées en matière d’isolation thermique, phonique et d’étanchéité, selon les normes suisses en vigueur. Ce souci du détail, du choix des matériaux aux systèmes de fermeture, séduit le marché romand ainsi que des
clients en Suisse alémanique ou à l’étranger. La fabrication est entièrement personnalisée et effectuée par une machine-outil industrielle récemment modernisée, grâce à l’acquisition d’une CNC de dernière génération. Le bois est travaillé sur place, à Estavayer, tandis que le PVC et l’aluminium sont sélectionnés auprès de partenaires fiables. La distribution et la pose se font exclusivement via un réseau de professionnels de la fenêtre menuisiers, charpentiers — garantissant un service de proximité.
Portée par ses valeurs de qualité, d’esprit d’équipe et de respect de la tradition, Gutknecht se projette déjà vers l’avenir : l’entreprise prépare pour 2028 la construction d’une nouvelle usine dans la zone industrielle d’Estavayer, confirmant ainsi sa volonté d’allier artisanat et innovation au service de ses clients. gutknecht-sa.ch
INNOVATION ET SAVOIR-FAIRE
Présent à Lausanne, Neuchâtel et Genève, Gindraux Fenêtres SA entame sa 117e année d’activité. On peut dire que la cinquième génération a de l’expérience dans les gènes en ce qui concerne l’installation, mais aussi la fabrication de tous types de fenêtres en bois et bois-métal, portes et éléments de façades poteauxtraverses. Elle vient d’ailleurs de remplacer son imposant centre d’usinage, ainsi que l’ensemble de son outillage sur son site de production à Neuchâtel. Experte de la fenêtre sur mesure, la société emploie plus de 90 collaborateurs actifs dans toute la Suisse romande. De la rénovation d’une ferme du XVIIIe à celle du siège de la CroixRouge, en passant par de nombreux bâtiments contemporains, comme ceux des Plaines-du-Loup, à Lausanne, la société déploie ses compétences plurielles et une spécialisation peu courante dans ce domaine : la reproduction d’anciennes fenêtres, à l’identique, mais neuves, avec toutes les exigences actuelles en matière d’isolation, de sécurité et de performances techniques. « À l’heure des rénovations énergétiques, la demande de la part des privés et des marchés publics est conséquente. Nous travaillons aussi beaucoup pour les bâtiments inscrits à l’inventaire ou classés par les Services des monuments et des sites de Genève et de Lausanne », relève Thomas Gindraux, directeur commercial. gindraux.ch
La nouvelle plaque de fibresciment Patina Original NXT
Le temps comme partenaire de conception
La surface fi nement striée et mate de Patina Original NXT met magnifi quement en valeur la structure unique du fi bres-ciment. Grâce au façonnage spécial de la surface, le passage du temps laisse des traces singulières sur chaque plaque.
Les infl uences de la nature se révèlent en douceur sur la façade et les effets du vieillissement naturel se manifestent dans une signature unique.
L’OMBRE BIEN MAÎTRISÉE
DEPUIS 1881
Depuis 1881, Schenker Storen s’impose comme une référence suisse des protections solaires. D’un atelier artisanal, l’entreprise est devenue un groupe de plus de 1500 personnes, présent sur une trentaine de sites en Suisse et en Europe. Son succès repose sur la combinaison du savoir-faire, de la recherche technique et du souci du détail, au service du confort des bâtiments et de leurs usagers.
Spécialisée dans les stores à lamelles, marquises, volets et systèmes de commande intelligents, elle propose des solutions sur mesure, esthétiques et durables, capables de moduler la lumière tout en répondant aux exigences les plus élevées en matière de confort. Avec EHRET GmbH en Allemagne et ses sites de Schönenwerd et Thanvillé, Schenker Storen maîtrise toute la chaîne de fabrication et bénéficie de certifications ISO 9001, 14001 et 45001.
Au-delà de ses produits, l’entreprise se distingue par un service complet, de la prise de mesures à la pose, jusqu’au suivi après-vente. Elle illustre ainsi comment la technologie, intégrée avec rigueur et élégance, transforme le store en véritable élément architectural reliant intérieur et extérieur. storen.ch
FENÊTRES ET PORTES, L’EXPÉRIENCE EN PLUS
ACM Atelier Concept Menuiserie SA, fondée en novembre 1997 et basée à Vernier (Genève), réunit une quinzaine de collaborateurs spécialisés dans la pose et la maintenance de fermetures industrielles sur mesure.
ACM propose un éventail de produits : fenêtres (bois, bois-alu, PVC, alu), portes en bois et en acier techniques pour usages spécifiques, ainsi que la gamme Hörmann (portes de garage, coupe-feu, métalliques), dont elle est un revendeur majeur depuis plus de vingt-cinq ans.
L’entreprise se distingue par son accompagnement client, depuis le conseil jusqu’à l’installation irréprochable, appuyé par un petit show-room pour aider au choix. Elle intervient essentiellement sur des chantiers neufs et de rénovation, dans le canton de Genève et la Côte.
Sa clientèle est principalement composée d’entreprises générales et d’architectes, ainsi que de quelques maîtres d’ouvrage privés. Si aucun produit ne domine particulièrement, c’est bien le service global – conseil, qualité, fiabilité – qui fait la différence pour ACM. acmsa.ch
DE L’ARTISANAT
AU SMART BUILDING
L’histoire du succès de Griesser commence en 1882. Avec l’achat d’un atelier de construction de moulins à Aadorf (TG) et la création d’une fabrique de volets roulants, Anton Griesser pose la première pierre de l’entreprise. Restée indépendante et familiale, elle réunit aujourd’hui les marques Griesser et weinor.
Des volets classiques aux stores à lamelles pour la régulation flexible de la lumière du jour — jusqu’aux solutions Smart Home et Smart Building —, Griesser est l’une des entreprises leaders en Europe en matière de protection solaire esthétique haut de gamme pour les fenêtres et les terrasses.
Griesser fabrique ses produits dans ses sites certifiés ISO 9001 à Aadorf, en France et en Autriche. En Suisse, l’entreprise est proche de ses clients grâce à ses succursales régionales, et à l’international, ses produits sont distribués dans plus de 20 pays.
Griesser s’est fixé l’objectif d’atteindre la neutralité carbone : utilisation d’aluminium durable « Green
Aluminium », remplacement progressif de sa flotte de 400 véhicules thermiques et neutralité de ses sites de production d’ici 2035. Ses solutions automatisées permettent en outre d’optimiser l’énergie des bâtiments et de contribuer à la neutralité carbone de ses clients. griesser.ch
L’ÉCHAFAUDAGE AU SERVICE DES CHANTIERS D’ENVERGURE
Fondé en 1997, Echami Léman Échafaudage s’est imposé comme un acteur incontournable de l’échafaudage sur l’arc lémanique. Forte de ses sites à Genève et à Lausanne, l’entreprise déploie plus de 1 300 000 m² d’échafaudages et emploie plus d’une centaine de collaborateurs issus des métiers techniques les plus pointus.
L’entreprise excelle dans la fourniture d’échafaudages légers, lourds ou extralourds, ainsi que dans les installations spécialisées, comme les toitures provisoires, passerelles, monte-charge, barrières de sécurité et solutions pour ouvrages insolites ou techniques. Elle dispose d’un bureau technique capable de répondre aux projets les plus complexes.
Fidèle à ses valeurs d’excellence (qualité, sécurité, efficacité), l’entreprise affiche aussi un engagement fort pour le développement durable. Déjà équipée de panneaux solaires sur ses dépôts –produisant plusieurs dizaines de MWh dès leur mise en service –, elle amorce une transition vers une gestion numérique quasi « zéro papier », avec une application déployée pour ses chefs d’équipes. Sa flotte évolue également vers des véhicules 100 % électriques. Innovation et sécurité sont les maîtres mots chez Echami Léman Échafaudage. Certifiée par la CPP, adhérente à la SESE et distributrice de la carte SIAC à l’ensemble de ses ouvriers, elle œuvre au plus haut niveau sur le plan de la fiabilité et de la formation. L’entreprise incarne ainsi une vision moderne de l’échafaudage : rigoureuse, capable de relever les défis techniques les plus exigeants et tournée vers un avenir durable. echami.ch
Echami Echafaudages SA
Chemin de Morglas 14 CH-1214 Vernier (GE)
Echami Echafaudages SA Chemin de Morglas 14 CH-1214 Vernier (GE)
ACRO BAT JDL, TRAVAUX EN HAUTEUR ET D’ACCÈS DIFFICILE
Pionnière dans les travaux sur cordes en Suisse romande depuis 1997, l’entreprise Acro Bat JDL offre ses services aux entreprises, aux industriels ainsi qu’aux gérances immobilières.
Son équipe, composée d’une vingtaine de cordistes polyvalents et qualifiés, tous au bénéfice d’une formation spécialisée délivrée par l’IRATA International, réalise des travaux tels que le nettoyage de façade, les réparations de stores, la serrurerie métallique, la réparation de béton, la pose de filets antichute ou des systèmes antivolatiles. Les cordistes d’Acro Bat JDL interviennent là où la hauteur et la sécurité représentent un défi majeur. Installées à Puidoux et disposant d’une succursale à Vernier (GE), les équipes interviennent dans toute la Suisse romande, ainsi qu’aux États-Unis pour des missions très particulières de soudure en milieu industriel. Du fait de son expérience et de sa renommée, Acro Bat JDL est devenue, au fil des années, un acteur incontournable pour tous les chantiers difficiles d’accès. Son credo : la sécurité.
À ce titre, Acro Bat JDL est certifiée ISO 9001, ISO 45001 et ISO 14001 ; ceci afin de proposer toutes les garanties nécessaires en termes de qualité, de santé et de sécurité à ses clients. acro-bat.com/devis@acro-bat.com
PIONNIERS DE LA LUMIÈRE NATURELLE DEPUIS 1955
Le savoir crée des liens, donc nous le partageons. Pour vous offrir des espaces lumineux.
ISOLATION DE PRÉCISION AU CŒUR DE L’AÉROPORT DE ZURICH
Pour le hangar de fret Rächtenwisen à Zurich, Isover fournit des panneaux acoustiques intégrés dans 13 000 m² de toiture, posés de nuit, au rythme des vols, afin d’assurer un confort sonore optimal en pleine zone aéroportuaire.
Présente en Suisse depuis bientôt nonante ans, Isover s’impose comme une référence dans l’isolation thermique et acoustique pour le bâtiment et l’industrie. L’entreprise conçoit et fabrique des solutions performantes à base de laine de verre, un matériau recyclable, résistant et durable, destiné à améliorer le confort, l’efficacité énergétique et la longévité des constructions. Sa gamme, qui comprend notamment des panneaux et rouleaux pour toitures, façades, cloisons et sols, répond aux exigences les plus strictes en matière d’efficacité énergétique et de protection phonique. Entreprise du groupe Saint-Gobain, Isover Suisse mise sur la proximité avec les acteurs locaux, la qualité technique et l’adaptation aux besoins spécifiques pour accompagner des projets allant du logement à grande échelle aux infrastructures complexes.
C’est dans ce cadre que l’entreprise a contribué à la construction du hangar de fret Rächtenwisen, situé à l’extrémité
est de l’aéroport de Zurich. D’une surface de 13 000 m², le bâtiment accueillera dès 2027 les activités de transbordement, de stockage et de dédouanement de Dnata Switzerland. Implanté à quelques dizaines de mètres seulement de la piste 28, le chantier obéit à un impératif unique : intervenir sur le toit uniquement en l’absence de trafic aérien. Cette contrainte a imposé une organisation millimétrée, avec la pose nocturne des éléments préfabriqués dans des créneaux de six heures au maximum, dictés par le plan de vol.
La structure porteuse repose sur des piliers en béton et de grandes poutres en bois. Sur celles-ci viennent se fixer environ 500 modules de plafond préfabriqués, mesurant chacun 10 m sur 2,5 et pesant une tonne. Leur face inférieure est perforée et équipée de panneaux Isover PB A 031, en 40 ou 60 mm d’épaisseur, selon leur emplacement. Ces panneaux absorbent efficacement le bruit, réduisant la réverbération et garantissant un environnement sonore maîtrisé à l’intérieur, ce qui est essentiel dans une zone où l’activité aérienne est intense. Leur format standard facilite la découpe et l’intégration en atelier, optimisant le temps de production tout en assurant une qualité constante.
Fabriqués par Implenia Holzbau à Rümlang, à seulement 4 km du site, les modules sont transportés par camions puis hissés à la grue lorsque la tour de contrôle a donné son feu vert. La préfabrication a joué un rôle clé dans la réussite du projet les modules ont été assemblés sur deux lignes de production parallèles. Ils associent une ossature en bois, des panneaux OSB perforés, des panneaux Isover et des panneaux OSB de finition. Chaque pièce est produite en environ deux heures, grâce à une organisation rigoureuse et à la simplicité de mise en œuvre des isolants. Sur le toit, la précision est essentielle les charpentiers posent chaque élément au millimètre près pour éviter toute accumulation d’écarts pouvant compromettre la
ASSAINIR L’ENVELOPPE POUR ÉCONOMISER DE L’ÉLECTRICITÉ
L’enveloppe des bâtiments contribue de manière significative à la sécurité de l’approvisionnement énergétique de la Suisse. Les subventions octroyées pour l’isolation thermique et l’augmentation de l’efficacité énergétique des bâtiments sont par conséquent indispensables.
Une étude de la Haute école de Lucerne, sur mandat de Flumroc SA, arrive à la conclusion suivante : l’assainissement énergétique de tous les bâtiments qui en ont besoin en Suisse permettrait d’économiser 5,3 TWh d’électricité par an, particulièrement en hiver. Des bâtiments bien isolés utilisent en effet moins d’énergie de chauffage et permettent de réduire sensiblement la consommation d’électricité des pompes à chaleur. « L’isolation thermique permet de faire baisser les besoins en chaleur des bâtiments résidentiels de 50 % en moyenne », déclare Damian Gort, directeur de Flumroc.
Dans un but de simplification, l’étude suppose que tous les chauffages au mazout, au gaz et à l’électricité sont remplacés par des pompes à chaleur. La consommation d’électricité ainsi atteinte est de 11,5 TWh. En isolant en plus les enveloppes des bâtiments, cette consommation baisse à 6,2 TWh, soit une réduction de 5,3 TWh. Cette réduction représente environ 10 % de la consommation électrique suisse, soit la consommation
électrique annuelle des cantons de Saint-Gall et des Grisons. Les bâtiments résidentiels ne constituant que les deux tiers du parc immobilier, le potentiel d’économies est globalement encore plus élevé.
Il est aujourd’hui admis que près de 6 TWh d’électricité manqueront en hiver dans les années à venir. L’assainissement des enveloppes des bâtiments est une solution simple qui présente une utilité élevée, puisqu’elle permet d’éviter de coûteuses importations d’électricité ou des mesures d’urgence, telles qu’un contingentement. Outre ces économies d’énergie, elle augmente le confort d’habitation et fait baisser les coûts liés au chauffage.
Au vu des résultats de cette étude, il est incompréhensible que la Confédération souhaite mettre un terme au Programme Bâtiments pour la promotion de l’isolation thermique. « C’est justement maintenant qu’il faudrait renforcer la promotion de l’isolation thermique », assure Damian Gort. Sans incitations ciblées, il sera difficile d’utiliser l’intégralité du potentiel d’économies d’électricité dans le secteur du bâtiment. Les subventions octroyées pour l’isolation thermique et l’augmentation de l’efficacité énergétique des bâtiments sont par conséquent indispensables. flumroc.ch
Dr Stefano Zerbi, architecte EFPL et professeur à la SUPSI Mendrisio
Alors que nous sommes entourés de roche à une échelle vertigineuse, l’utilisation de la pierre naturelle se fait rare en Suisse. En manque-t-on au point de devoir l’importer, parfois de l’autre bout du monde ? Quelle est sa place dans l’architecture contemporaine, et quel rôle peut-elle encore jouer dans la construction de demain ?
L’importation de la pierre a toujours existé, même à l’époque romaine, où l’on faisait venir d’Afrique certaines pierres pour leur couleur. Cela soulève la question de l’emploi. « Lorsque l’on importe de la pierre de certaines régions d’Europe, ou de plus loin, pour des revêtements routiers ou des bordures de trottoirs, il y a des questionnements qu’il faut vraiment considérer. Mais Pline l’Ancien se plaignait déjà de cette question ! », relève le Dr Stefano Zerbi, architecte EFPL et professeur à la SUPSI Mendrisio.
On peut avoir l’impression de l’utiliser peu dans l’architecture, mais il faut définir l’architecture à laquelle on se réfère et quel est ce « peu d’usage ». Si l’on parle d’architecture intérieure (revêtement de sol, cuisine, salle de bain), elle est très utilisée, comme dans les jardins, les ouvrages paysagers, les travaux hydrauliques, les berges. D’après le professeur, son usage est un peu moindre dans l’architecture publiée par les revues.
« Selon les résultats de ma thèse en 2011 (“Construction en pierre massive en Suisse”), la quantité de pierre naturelle employée depuis les années 1980 (hors granulats, etc.) a augmenté, mais on la perçoit moins. »
Un autre thème important est celui de la réflexion que l’on devrait avoir sur les matériaux naturels ou à faible impact. Il y a une sensibilité générale pour soutenir l’emploi de ces matériaux. En termes d’impact environnemental et d’énergie grise, la pierre naturelle offre des avantages significatifs. Issue du milieu naturel, son extraction se limite à la découpe et au façonnage. « C’est ce qui suscite aujourd’hui un regain d’intérêt pour ce matériau, face à d’autres qui requièrent des transformations très énergivores. On constate ainsi un renouveau de son emploi ces dernières années, particulièrement en Suisse romande », se réjouit l’architecte.
CARRIÈRES ET PRESSION FONCIÈRE
Qu’en est-il du secteur industriel en Suisse ? S’il est toujours présent, le recul significatif du nombre de carrières n’est pas dû au fait que l’on utiliserait moins la pierre ni qu’il n’y ait plus de pierres à exploiter, comme on le croit souvent. « Par contre, le vrai thème, c’est l’aménagement du territoire.
Il y a une certaine pression en Suisse pour les zones d’habitation ou d’activités ; de fait, les lieux où les carrières peuvent s’installer sont de plus en plus rares. La proximité avec une carrière n’est plus vraiment tolérée non plus. C’est une question politique et sociétale liée à l’aménagement du territoire et donc à la possibilité d’avoir accès aux ressources que le sol nous offre. Paradoxalement, alors qu’il y a toujours une demande de matière et une diminution du nombre de carrières, une pression s’exerce sur ces dernières, qui essaient d’extraire de plus en plus, ce que l’on va considérer comme une atteinte au paysage. Par ailleurs, le recul des capacités industrielles fait qu’aujourd’hui certaines pierres ne sont plus disponibles ou ne peuvent pas être exploitées dans les volumes souhaités. »
À Lausanne, par exemple, les carrières en périphérie ont disparu au profit de l’extension de la ville. Et cela devient un problème lorsqu’il s’agit de rénover un bâtiment historique. On ne peut plus utiliser la matière première locale et on la remplace par d’autres grès. « On est en train de perdre ces spécificités régionales qui liaient les constructions physiquement à leur sol », regrette Stefano Zerbi.
Pour l’architecte Marlène Leroux, associée fondatrice de l’Atelier Archiplein, « la pierre n’a de sens que si elle est utilisée à sa pleine capacité, comme matériau porteur ».
LA PIERRE STRUCTURELLE
COMME ALTERNATIVE DURABLE
Le bureau d’architectes Archiplein se distingue par sa mise en œuvre pionnière de la pierre massive structurelle, où la matière assure elle-même la portance des bâtiments, sans recourir au béton. Cette approche engagée vise à démocratiser un matériau durable. En parallèle, le bureau pilote avec Prelco une recherche sur la préfabrication de murs en pierres locales. Pour l’architecte Marlène Leroux, associée fondatrice de l’Atelier Archiplein, « la pierre n’a de sens que si elle est utilisée à sa pleine capacité, comme matériau porteur ». L’enjeu est double. Écologique d’abord, la pierre massive s’inscrit dans une démarche à faible impact carbone grâce à un circuit court qui redonne aux concepteurs la maîtrise de la chaîne de production. L’enjeu est aussi culturel, replaçant l’acte de bâtir dans une
continuité historique. « Il ne s’agit pas d’une posture passéiste, mais d’une hybridation, insiste l’architecte. Nos bâtiments sont profondément contemporains. La puissance du matériau dialogue avec les technologies et les normes actuelles, comme les exigences sismiques. »
Dépassant son image de matériau haut de gamme, cette approche se veut accessible. Les deux bâtiments de logements sociaux construits par Archiplein, à la rue de la Coulouvrenière à Genève et à Plan-les-Ouates, démontrent la viabilité économique de la pierre structurelle pour tous, offrant une forme de dignité. « Rares sont les personnes qui ne nous parlent pas de leur grandmère ou d’un village valaisan en voyant ces murs : la pierre évoque une mémoire partagée, un patrimoine commun », note l’architecte.
Fort de ces réussites, le bureau poursuit ses recherches pour aller plus loin. Portée par le bureau Archiplein et soutenue par la Confédération, une étude novatrice explore l’usage de pierres suisses de moindre qualité, afin de développer une « maçonnerie cyclopéenne moderne ». En partenariat avec Prelco, Archiplein teste la préfabrication de murs composites formés de ces pierres locales, comme celle du Salève, et d’un liant hydraulique, une solution pour revaloriser une ressource oubliée. Cette
démarche s’appuie sur une hybridation des technologies. « Si une technologie nous permet de travailler avec des pierres fragmentées, moins chères ou de qualité moindre, alors nous l’intégrons », explique Marlène Leroux. Cette logique d’adaptation permanente, attentive au bilan carbone, mais aussi à la qualité architecturale, est au cœur de sa pratique architecturale.
DALLES À VOUSSOIRS PRÉCONTRAINTS, UNE
INNOVATION DE TAILLE
Face à l’urgence climatique, un groupement suisse réunissant Itten+Brechbühl SA (IB), la Société Coopérative 2401, VSL Suisse SA et Marti Construction SA a mis au point un système modulaire de dalles à voussoirs précontraints en béton de réemploi ou en pierre naturelle. Cette solution représente une avancée majeure pour l’économie circulaire dans la construction.
Testées avec succès par l’HEPIA, ces dalles atteignent 6,50 m de portée sans fissures sous charges de service, et résistent jusqu’à 2 t/m². Plus rigides que le béton armé, elles permettent des planchers plus fins. Le procédé réduit de 60 % les émissions de CO₂, économise l’eau et les ressources naturelles, dont l’utilisation de ciment, et peut s’employer avec tous types de béton de réemploi. Les modules standardisés (2,40 × 2,40 m) sont faciles à manipuler et adaptés aux flux non synchrones. Reproductible, local et compatible avec les outils et méthodes de construction existants, ce système ouvre la voie à une réutilisation structurelle du béton et de la pierre naturelle à grande échelle.
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DU PATRIMOINE AUX ESPACES CONTEMPORAINS
Installée à Vevey depuis près de 70 ans, la Marbrerie Smanio réunit une dizaine de collaborateurs spécialisés dans la taille de pierre et la marbrerie. Depuis 20 ans dans l’entreprise, José Fidalgo, chef d’atelier, insiste sur la polyvalence : « Nous intervenons aussi bien sur des monuments historiques que sur des projets d’agencement intérieur. Nos compétences couvrent la restauration patrimoniale, les façades ventilées, les aménagements contemporains et les aménagements extérieurs. »
Si la pierre naturelle reste peu employée dans les immeubles d’habitation, pour des raisons budgétaires, elle s’impose comme un matériau de représentation pour les sièges sociaux et les bâtiments conçus pour durer. Au-delà de l’esthétique, elle véhicule une image de solidité et de pérennité que recherchent les maîtres d’ouvrage institutionnels.
La molasse, pierre locale exploitée depuis des siècles, reste centrale malgré sa porosité. Très présente dans les églises et collèges, elle nécessite une mise en œuvre rigoureuse pour assurer sa pérennité. L’entreprise utilise également la pierre de Saint-Triphon, dont elle conserve des stocks récupérés lors de démolitions, afin de garantir une continuité esthétique dans les rénovations (notamment pour la réparation des fontaines de notre région).
TOITURES EN PIERRE, UN ENJEU
PATRIMONIAL
Le volet patrimonial lié à la pierre naturelle soulève à la fois la question des matériaux et des savoir-faire. Le monde de la pierre, de l’extraction à la mise en œuvre en passant par le façonnage, repose sur des techniques très spécifiques liées au type de roche extraite localement. « Si ces modes de construction sont de moins en moins utilisés, il existe un risque réel de perte de ces compétences », déplore Stefano Zerbi.
Les savoir-faire liés au patrimoine bâti, notamment à la couverture de toitures en pierre, constituent un autre enjeu. La profession existe encore, mais se pose la question de l’accès aux matériaux : les carrières régionales sont-elles encore en mesure de fournir la pierre adaptée ? Si ce n’est pas le cas, il faut alors se tourner vers d’autres sources, parfois éloignées, ce qui remet en question la possibilité de maintenir des couvertures traditionnelles en pierre.
UN SIÈCLE DE SAVOIR-FAIRE AU
SERVICE DE LA PIERRE
Fondée en 1905, l’entreprise Harry Baerlocher perpétue à Satigny un savoir-faire séculaire dans l’art de la pierre naturelle. Initialement marbrerie artisanale, la société a su évoluer avec son époque. Depuis 1987, elle s’est spécialisée dans la construction et accompagne aujourd’hui les architectes, les maîtres d’ouvrage et les particuliers de la conception d’un projet à son suivi sur chantier. Forte de 25 collaborateurs hautement qualifiés, Baerlocher articule son activité autour de trois pôles principaux : les façades ventilées, la marbrerie fine et la restauration du patrimoine. L’entreprise conçoit et met en œuvre des façades ventilées en pierre naturelle ou en céramique grand format. Baerlocher développe des solutions sur mesure, en fonction des contraintes structurelles et des souhaits esthétiques, en privilégiant des matériaux de qualité, résistants aux intempéries et au vieillissement. Dans ses ateliers, la société travaille la pierre avec une précision artisanale afin de réaliser des projets haut : salles de bain, escaliers, dallages, cheminées, revêtements muraux. Chaque pièce est façonnée pour répondre à des exigences esthétiques et techniques élevées, souvent en collaboration étroite avec des architectes et des designers.
Enfin, le département restauration illustre l’engagement de Baerlocher pour la préservation du patrimoine architectural. L’entreprise intervient sur des bâtiments historiques en recourant à des techniques respectueuses, en collaboration étroite avec le Service des monuments et des sites (SMS).
Au-delà de l’exécution, l’entreprise propose également un service de conseils et d’expertise en amont : identification des pierres, diagnostics, définition des solutions techniques les plus adaptées. Cette approche assure des interventions durables, parfaitement ajustées à chaque situation.
Parallèlement, l’entreprise joue un rôle majeur dans la formation de jeunes professionnels aux métiers de la pierre, contribuant à la transmission d’un savoir-faire rare et précieux. Reconnue dans toute la Suisse romande, la société Baerlocher a bâti sa réputation sur la qualité de ses réalisations et la satisfaction de ses clients. Chaque projet vise à conjuguer exigences techniques, respect des matériaux et recherche de la solution la
LES REVÊTEMENTS PEINTURE POUR SOLS
La peinture de sol doit être adaptée au support. Ainsi, il ne faut pas revêtir un support déformable, comme l’asphalte coulé, avec un revêtement rigide, comme la résine époxy. Les surfaces non absorbantes nécessitent d’autres couches de fond que les chapes absorbantes. Dans ce premier volet, la FREPP explore les différents types de supports.
BÉTON
Le béton est le matériau de construction pour sols le plus utilisé dans le domaine privé, commercial et industriel. Lorsque le béton n’est plus recouvert de revêtement supplémentaire, on parle d’un béton monolithique. Les sols en béton monolithique sont coulés dans une épaisseur de 10 à 20 cm, tirés à la règle et lissés en plusieurs opérations jusqu’à l’obtention d’une surface peu poreuse. Pendant l’opération de lissage, il est possible d’améliorer la qualité de la surface en incorporant une couche d’usure composée d’un mélange de matériaux durs. Une fois les travaux de lissage terminés, il faut inciser des joints (au moins un tiers de l’épaisseur de la dalle). En cas de scellement direct d’un tel sol, il est nécessaire d’accorder une attention toute particulière à l’état de la surface.
Le béton est constitué de ciment, d’eau, d’agrégats et d’additifs. En qualité de composant du sol, le béton se rencontre sous forme de dalle monolithique. Le béton a besoin d’environ vingt-huit jours jusqu’au durcissement complet. Pendant cette période, il faut aussi s’attendre à l’apparition de fissures de retrait. En cas d’utilisation de béton armé, il convient de s’assurer que la couverture en béton de l’armature est suffisante (pour éviter tout risque de corrosion). Sur les ouvrages en béton fibré, les fibres
ne doivent pas dépasser ; dans le cas contraire, il faut les poncer. En présence de fibres saillantes, le grenaillage peut entraîner le redressement des fibres. En principe, il est possible d’utiliser des systèmes de revêtement rigide (résine époxy) ou flexible (polyuréthane). Le support doit, dans la mesure du possible, être prétraité par grenaillage. Sur les petites surfaces ou les zones inaccessibles, il est également possible de réaliser un ponçage ou un meulage. Ensuite, il convient de nettoyer rigoureusement le support par balayage et aspiration.
CHAPE EN CIMENT
Depuis l’invention du ciment Portland, la chape en ciment constitue la manière traditionnelle de réaliser une chape. La chape en ciment peut être posée comme chape flottante, comme chape désolidarisée ou chape adhérente. Les chapes en ciment font partie des supports les plus fréquents, car elles permettent de satisfaire à des exigences complexes. L’utilisation de chape en ciment est très répandue dans le cadre de la construction d’habitations. Cela s’explique par sa résistance à l’humidité. En principe, il est possible d’utiliser des systèmes de revêtement rigides (résine époxy) ou flexibles (polyuréthane).
Le support doit, dans la mesure du possible, être prétraité par grenaillage. Sur les petites surfaces ou les zones inaccessibles, il est également possible d’effectuer un ponçage ou un meulage. Ensuite, il convient de nettoyer scrupuleusement le support par balayage et aspiration des poussières. La chape en ciment nécessite au moins vingt-huit jours de séchage jusqu’à la suppression de l’effet des contraintes, dues au retrait, et jusqu’à l’obtention de la dureté requise. La force d’adhérence doit être d’au moins 1,5 N/mm2
CHAPE DE MAGNÉSITE
Les chapes de magnésite sont composées d’eau, de chlorure de magnésium, d’oxyde de magnésium et d’agrégats. Le durcissement s’effectue entre le chlorure de magnésium et l’oxyde de magnésium et forme un réseau très dur, semblable à de la pierre. La chape xylolite, contenant des copeaux ou de la sciure de bois, constitue une forme particulière. Les chapes en magnésite doivent toujours être traitées à l’aide de systèmes perméables à la diffusion de vapeur, étant donné que l’humidité remontante s’accumule sous le revêtement en magnésite et peut le détruire. Les chapes en magnésite sont souvent huilées ou cirées, ce qui exige une attention toute particulière. Une préparation du support par acidification de la surface, suivie d’une neutralisation, génère un risque élevé de problèmes d’adhérence et n’est donc pas admissible. Selon la part des charges organiques, la teneur en humidité résiduelle varie entre 3 et 12 CM %, celle-ci étant atteinte au bout de vingt et un jours environ. Les chapes en magnésite conviennent notamment pour la réalisation de sols antistatiques et de sols à forte capacité d’isolation acoustique et thermique, ainsi qu’avec une forte résistance mécanique. Elles peuvent être posées non seulement sur du béton, mais aussi sur des chapes au sulfate de calcium ou des supports bitumeux et à base de bois, car les chapes de magnésite créent peu de tensions, ce qui explique un faible niveau d’exigences quant au support. Le support doit, dans la mesure du possible, être prétraité par grenaillage. Il est également possible d’effectuer un ponçage ou un meulage sur les petites surfaces ou les zones inaccessibles. Ensuite, il convient de bien nettoyer le support par balayage et aspiration des poussières.
CHAPE EN ANHYDRITE
La chape en anhydrite, également appelée chape au sulfate de calcium, se compose de liant anhydrite (gypse anhydre), d’eau et d’agrégats. Elle est extrêmement sensible à l’humidité et doit, par conséquent, présenter au maximum 0,5 CM % d’humidité pour les revêtements étanches à la diffusion de vapeur, d’où son inaptitude pour l’extérieur et les environnements humides. Les systèmes perméables à la diffusion de vapeur peuvent être appliqués après durcissement. Les sols exposés à la diffusion de vapeur d’eau ou à l’humidité doivent comporter un pare-vapeur. Le support doit, dans la mesure du possible, être prétraité par grenaillage. Il est également possible d’effectuer un ponçage ou un meulage sur les petites surfaces ou les zones inaccessibles. Ensuite, il convient de bien nettoyer le support par balayage et aspiration des poussières.
CHAPE INDUSTRIELLE
Les chapes industrielles font principalement appel au ciment Portland ou à la magnésite comme liant et au sable, au gravillon et à des matériaux durs comme agrégats. Il existe un système de sol industriel pour pratiquement chaque exigence. En vertu des agrégats et des liants, les chapes industrielles présentent une très bonne solidité et une résistance élevée à l’abrasion. L’utilisation d’émulsions spéciales au plastique permet d’accroître encore ces propriétés. Avant la pose de chapes adhérentes, il convient de contrôler la force d’adhérence de la surface en béton et, si nécessaire, de la grenailler ou de la meuler, puis de la nettoyer à haute pression. Le support solide et nettoyé est revêtu d’un pont d’adhérence, puis la chape adhérente est appliquée dans
une épaisseur de 15 à 20 mm, tirée à la règle et lissée avec des lisseuses-talocheuses ou des lisseuses à ailettes, en plusieurs opérations. Lors du traitement de la surface, il est possible d’incorporer des grains durs pendant l’opération de lissage (mélanges de corindons), ce qui permet d’augmenter la résistance à l’abrasion de la chape.
Pour obtenir une adhérence efficace avec des résines diluables à l’eau à base de systèmes époxy bicomposant, il est indispensable d’avoir une surface à pores ouverts. Le ponçage ou meulage normal s’avère pratiquement inefficace en raison de la dureté des agrégats utilisés. Il faut prévoir au moins des disques diamantés sachant que la méthode idéale reste le grenaillage aux billes d’acier.
ASPHALTE COULÉ
L’asphalte coulé est un support souple composé de bitume et d’agrégats. L’asphalte coulé se ramollit en présence de températures plus élevées. Il se déforme aussi assez rapidement sous l’action du trafic régulier ou sous l’effet des charges statiques. Les revêtements rigides ont alors tendance à se fissurer ou à se décoller. C’est pour cela que l’asphalte coulé doit être enduit de revêtements souples à base de polyuréthane. L’application de peintures diluables à l’eau n’est possible que sous certaines conditions.
Le revêtement ne peut être réalisé que sur des asphaltes coulés durs de la catégorie IC 10 (DIN 18560) ou supérieurs. L’asphalte coulé dur doit être prétraité par grenaillage (au moins 75 % du grain le plus gros doit être dégagé). Pour cela, il est conseillé de recouvrir la surface de sable de quartz avant le grenaillage. Cela empêche l’encrassement de la grenailleuse. Ensuite, il convient de nettoyer rigoureusement le support par balayage et aspiration des poussières.
REVÊTEMENT ANCIEN
Avant d’appliquer tout nouveau revêtement sur des revêtements anciens, il faut vérifier l’adhérence avec le support. L’ancien revêtement doit, à l’instar des autres supports, présenter une force d’adhérence d’au moins 1,5 N/mm2. En présence d’une adhérence insuffisante, il faut éliminer l’ancien revêtement par meulage. L’ancien revêtement doit, dans tous les cas, être bien poncé, voire
grenaillé. Ensuite, il convient de bien nettoyer les sols par balayage et aspiration. Il peut éventuellement s’avérer utile d’appliquer une couche de fond d’accrochage à base de résine époxy. Il faut déterminer exactement le type d’ancien revêtement dont il s’agit. En cas de changement du système de résine, il faut s’assurer de la compatibilité avec le support. Une attention particulière doit être portée aux revêtements monocomposants aqueux, car ils peuvent se dégrader ou se dissoudre avec une couche de fond contenant des solvants. En cas de doute, il convient de faire un test sur un échantillon de surface.
EN PRINCIPE, IL FAUT RESPECTER LES RÈGLES SUIVANTES
→ mono sur bi : fonctionne
→ bi sur bi : fonctionne
→ mono sur mono : fonctionne dans les systèmes aqueux (dans les systèmes à base de solvants, il y a un risque d’inclusion de solvants = effet de décapage), par exemple, peinture au caoutchouc PVC aux solvants sur une peinture autre 1K à base d’eau ou au solvant (appliquer en plein soleil)
→ bi sur mono : ne fonctionne normalement pas (dur sur mou = tensions)
CARREAUX/CLINKER
Pour les sols à faible sollicitation, une couche de fond à base de résine époxy peut être appliquée. Il est recommandé de procéder à des tests d’adhérence préalables. Avant d’appliquer un primaire d’adhérence, le support doit être soigneusement nettoyé et poncé. Si les sols en carrelage ou en clinker sont recouverts de peinture, il convient de tester l’adhérence de celle-ci. Si elle ne peut pas être garantie, elle doit être complètement éliminée (par ponçage, grenaillage, etc.). Ensuite, les sols doivent être soigneusement nettoyés avant d’être repeints.
:
FREPP Info - Techno GR
Texte et photos : Pierre-Yves Correvon
Sources : COP – Bosshard-Farben AG
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Dialogues intergénérationnels
Dans le quartier lausannois des Plainesdu-Loup, le nouvel EMS conçu par AAPA (Atelier Aeby Perneger & Associés) fait écho à l’école réalisée par le même bureau d’architectes deux ans plus tôt.
texte : Marielle Savoyat
photos : Giorgio Marafioti
L’établissement, achevé ce printemps, résulte d’un concours en procédure sélective. Il se distingue par son insertion fine au cœur des Plaines-du-Loup, son ambition programmatique et la richesse de son processus de conception.
Au-delà d’un lieu de vie et de soins, il cherche à se mêler à la ville, à susciter les rencontres avec les habitants du quartier et à privilégier les percées visuelles vers l’école qui lui fait face, ainsi que vers l’emblématique ensemble d’habitation du Pont-des-Sauges (conçu par les architectes Bernard Calame et Jean Schlaeppi dans les années 1960-1970), affirmant la place de nos aînés dans la vie du tissu urbain. Ce projet innovant, tout en produisant une totale unité architecturale, regroupe en réalité sous le même toit deux institutions avec des missions d’accueil complémentaires : l’EMS Blécherette (Fondation Bois-Gentil) avec une mission gériatrique généraliste et l’EMS de l’Orme (Fondation de l’Orme) à vocation de psychiatrie de l’âge avancé. Les deux fondations se partagent ainsi un rez-de-chaussée commun. Chaque entité se déploie ensuite sur deux étages chacune, sur la base d’un plan d’étage type. Cette superposition équilibrée permet une mixité sans confusion et témoigne d’une excellente entente entre les deux maîtres d’ouvrage, qui ont coconstruit
la répartition du programme, en cultivant un processus riche de partages, jusqu’à tester des prototypes de chambre pour en optimiser l’ergonomie. Au total, le projet se voit doté de 120 lits et accueille des résidents depuis le mois de juin dernier.
UNE PIÈCE URBAINE SOUS LE SIGNE DU LIEN
Le rez-de-chaussée s’ouvre largement vers l’extérieur avec, notamment, un restaurant ouvert au public voué à devenir un point de rencontre entre résidents et voisinage. Sa terrasse généreuse constitue une transition fluide entre l’intimité du lieu de résidence et la vie du quartier. Les deux fondations disposent chacune d’une toiture-terrasse : celle de Bois-Gentil, située au R+4 – à la même hauteur que les salles de sports de l’école voisine – permet une résonance visuelle et ludique entre les deux bâtiments collectifs, ce qui ouvre le champ à des échanges suggérés et à des activités éventuellement synchronisées.
Le projet prend naissance bien en amont du bâtiment luimême. À l’origine du plan partiel d’affectation, qui définit la répartition des programmes et la morphologie des îlots : le même bureau d’architectes, lauréat du concours d’urbanisme pour la pièce urbaine D, caractérisée par une forte concentration
d’équipements publics et collectifs. Le choix d’implanter l’édifice en face de l’école n’a rien d’anodin : il affirme un lien intergénérationnel et des percées visuelles pensées pour l’interaction. Le généreux espace public central, la densité plus basse que dans les pièces urbaines voisines ainsi que les gabarits préservent les vues et les respirations urbaines, propices aux échanges et aux résonances – autant humaines qu’architecturales.
CHAMBRES ET SEUILS : ENTRE INTIMITÉ ET RENCONTRES
Les unités de vie des étages s’organisent selon une trame régulière, mais offrent deux typologies distinctes de chambres, toutes équipées de leur salle de bain individuelle. Au sud et à l’est, elles sont plus profondes : chaque chambre dispose d’un vestibule, qui joue un rôle de seuil, préservant l’intimité entre le couloir et la zone privée. Au nord et à l’ouest, les chambres sont plus compactes et regroupées par paires. Elles partagent un espace d’entrée concave, aménagé avec deux bancs, qui sert à la fois de seuil et de lieu d’échanges informels. Cette disposition permet de dégager une surface supplémentaire utilisable par les résidents, tout en favorisant les rencontres.
Dans l’ensemble des étages, les circulations, adoucies par des parois arrondies, dessinent un chemin fluide autour des noyaux de services.
UN LIEU DE VIE AU CŒUR DE LA VILLE
Le bâtiment, s’appuyant sur une structure en béton armé, arbore des façades revêtues de céramique, dont les reflets changent selon la lumière et la végétation environnante. Cette matérialité singulière confère au volume une identité marquée, qui contraste avec le langage des immeubles de logements voisins, ou encore de celui de l’école.
À l’intérieur, la palette des teintes naturelles et des matériaux, telle que, notamment, le béton brut et le bois, crée une atmosphère chaleureuse : parquets dans les chambres, linoléum couleur terracotta là où l’on circule et déambule, chape poncée dans les espaces de service. L’attention portée à l’atmosphère domestique trouve un équilibre avec les aménagements médicaux et de soins, qui restent le plus discrets possible.
Alors que l’entrée en EMS se fait aujourd’hui de plus en plus tard, avec des besoins très médicalisés, le projet affiche une vision de la fin de vie au cœur de la vie de quartier, digne, présente et active. En mettant à l’honneur la convivialité, la mixité (sociale, intergénérationnelle et de missions gériatriques distinctes) et une présence affirmée au cœur du quartier, le nouvel édifice contribue à offrir à nos aînés un cadre de vie humain, stimulant, inscrit dans la vie de quartier et au cœur de la société.
d’Silence acoustique SA – bureau d’étude
acoustique du bâtiment et de l’environnement acoustique des salles – études et expertises 021 601 44 59 www.dsilence.ch
Auditorium Stravinski Montreux
Carnal Hall - Rosey
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Panneaux solaires
SI-REN SA
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Plâtrerie, Peinture, Faux-plafonds
Egli SA
Dévaloirs à linge Fornax AG
Portes standards et spéciales Delta SA
Chapes
Biollay Spezialbau AG
Serrurerie intérieur 2g-Inox Sàrl
Serrurerie extérieure
Joux SA
Vidoirs Sanartis AG
Paroi mobile Rosconi Systems AG
Cheminée
Good Cheminées SA
Rails élévateurs
Hill-Rom SA
Linoléum
LF Sols SA
Parquet
Albos Sàrl
Carrelage
Vima Sàrl
Menuiserie – Cuisines offices, Armoires fixes Röthlisberger AG
Menuiserie – Meuble bar Dürig Bois SA
Contrôle d’accès
ACT Accès ConcepT SA
Buanderie
Schulthess Machinen AG
Nettoyage
Auximmo SA
Portes automatiques
Dormakaba SA
Gilgen SA
Séparation de caves
Kern Studer SA
Séparations de WC
Büwa AG
Boîtes à lettres
Stebler AG
Appel malade
SmartLiberty SA
Baignoires thérapeutique
Arjo SA
Baignoires de soins
Roger Seematter SA
Vidoirs Sanartis AG
Paysagiste
Format Paysage Sàrl
Cabanon extérieur
De Siebenthal charpente SA
Voile d’ombrage et parasols
Erregi Sàrl
Centrale téléphonique
EvoLink SA
Rideaux
AGM Projets SA
Tapis brosse
Richard SA
Signalétique
Agence NOW* Sàrl
UN CENTRE DE VIE DURABLE
Au centre du futur quartier En Dorigny à Chavannes-près-Renens, le lot C se distingue par la diversité de ses usages et une forte orientation écologique. Entre logements, activités et espaces publics, il reflète l’ambition durable du projet.
texte : Salomé Houllier Binder
photos : ServiPier
Lancé en 2021, le quartier En Dorigny s’impose comme l’un des grands projets urbains de l’Ouest lausannois. Il réunit huit immeubles, près de 900 logements, des bureaux, des commerces de proximité et un parc public de 10 000 m². Situé à Chavannesprès-Renens, dans un secteur en profonde mutation, le projet bénéficie d’une implantation stratégique, à la croisée des axes routiers et des hautes écoles voisines. Conçu par Pezzoli & Associés architectes SA, avec MAP SA pour le paysage, le projet repose sur un plan de quartier très précis qui définit les gabarits, la volumétrie et les espaces collectifs.
La promotion du lot C est portée par Demaurex & Cie SA, assistée par ServiPier AG comme MOD, et sa réalisation confiée à Porr Suisse AG. Sur la plus vaste parcelle du projet, le lot C accueille la place centrale et un programme varié, combinant logements en PPE, commerces, bureaux et espaces publics.
UN CENTRE ANIMÉ DU QUARTIER
Le quartier En Dorigny se compose de quatre lots principaux (A à D), chacun développé avec une identité architecturale et une matérialité spécifique. Le lot C se distingue par sa taille et sa centralité. Sa composition repose sur trois volumes : un bâtiment principal, un bâtiment dit c’ en bordure de l’autoroute et un pavillon destiné à un futur restaurant. Entre ces éléments,
la place publique constitue le cœur de vie du quartier, structurée par des cheminements piétonniers en « Z ».
Le programme illustre la volonté d’articuler usages privés et collectifs. Le rez-de-chaussée réunit une large gamme d’activités : commerces, dont une Migros, surfaces de bureaux et une grande salle polyvalente pouvant accueillir jusqu’à 700 personnes. Les étages supérieurs abritent 199 logements en PPE, répartis entre acquéreurs privés et micro-investisseurs. La variété des offres – appartements classiques, locations simples, meublées ou de courte durée – traduit la recherche d’une mixité de profils. Sous la parcelle, un niveau de sous-sol relie l’ensemble, accueillant stationnement et locaux techniques.
DES TYPOLOGIES FAÇONNÉES PAR LE BRUIT
La morphologie des bâtiments a été largement dictée par les contraintes acoustiques. Enserré entre l’autoroute, l’avenue du Léman et la route Cantonale, le site présentait des zones fortement exposées, incompatibles avec l’habitat côté trafic.
En lisière de l’autoroute, le bâtiment c’ joue un rôle de barrière protectrice. Sa typologie est singulière : chaque volume s’organise autour de patios carrés de 10 x 10 mètres, abritant chacun quatre logements de 1,5 pièce qui s’ouvre sur ces espaces extérieurs. Côté autoroute, les fenêtres ne s’ouvrent pas pour des
raisons de sécurité et de protection acoustique ; la ventilation mécanique prend le relais pour garantir le confort intérieur. Cette typologie atypique n’est pas un geste architectural gratuit, mais la réponse directe à une contrainte forte, transformée en ressource spatiale.
Dans le bâtiment principal, la distribution des logements nord se fait par coursives le long de la route de la Maladière. Les appartements des autres faces du bâtiment, de 2, 3 ou 4 pièces, sont aussi organisés autour d’un grand patio, espace commun aux habitants. Tous bénéficient d’une loggia.
UNE ARCHITECTURE TOURNÉE VERS LA DURABILITÉ
Au-delà de sa morphologie, le lot C se distingue par une volonté affirmée de durabilité. Ses façades ventilées en céramique verte, ponctuées de piliers en V, traduisent autant une identité architecturale propre qu’une référence explicite à l’engagement écologique porté par le maître d’ouvrage. Dès le lancement du projet, ServiPier a orienté le projet vers la durabilité. L’immeuble est pensé pour répondre aux normes de 2050, et même au-delà. Cette exigence a par ailleurs rapidement influencé les autres lots, générant un changement de paradigme à l’échelle du quartier.
Les choix techniques confirment cette ambition. Le bâtiment recourt à des pompes à chaleur air/eau, préférées à la géothermie pour leur capacité à évoluer avec les progrès technologiques attendus dans les prochaines décennies. La toiture est largement équipée de panneaux photovoltaïques couvrant environ 20 % des besoins des bâtiments, avec le projet d’en installer aussi en façade le long de l’autoroute afin d’augmenter encore la production.
Sans viser de certification, l’immeuble souhaite atteindre des performances équivalentes à Minergie. Plus qu’une conformité réglementaire, il s’agit d’une volonté d’adaptation permanente : le bâtiment est conçu pour évoluer, intégrer de nouvelles technologies et rester aligné avec les exigences environnementales futures. Les places de parking sont prééquipées pour la mobilité électrique avec 170 bornes de charge. Avec sa place centrale, ses typologies adaptées aux contraintes acoustiques et son ambition écologique, le lot C incarne les enjeux du quartier En Dorigny. Il participe à l’animation du quartier, tout en affirmant une durabilité pensée dans la durée. Conçu comme un bâtiment évolutif, il s’inscrit dans la transformation de l’Ouest lausannois et illustre une manière pragmatique d’aborder des projets urbains complexes.
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Fondée en 2004, Mécano Aquatechnique met son savoir-faire au service de l’eau, des fontaines aux places de jeux aquatiques. Pionnière en Suisse dans ce domaine, l’entreprise conçoit ses jets et systèmes de filtration sur mesure, avec une attention particulière à la qualité et à la gestion raisonnée de la ressource. À Dorigny, Mécano Aquatechnique a réalisé avec MAP architectes paysagistes la place de jeux d’eau du quartier : un espace ludique, automatisé et sécurisé, où la qualité de l’eau est garantie par un système de désinfection et de filtration en circuit fermé. Conçue pour accueillir enfants et familles, cette installation devient un lieu de rencontre convivial et rafraîchissant au cœur du nouveau quartier.
LISTE DES MANDATAIRES ET INTERVENANTS
Maître d’ouvrage
Demaurex & Cie SA
Maître d’ouvrage délégué
ServiPier AG
Assistant au maître d’ouvrage
Jean Chatelain Sàrl
Entreprise totale
Porr Suisse AG
MANDATAIRES
Architectes
Pezzoli & Associés
architectes SA
Architectes Paysagistes
MAP Monnier Architecture du Paysage SA
Ingénieur civil
Edms Ingénieurs SA
Willi Ingénieurs SA
Ingénieur Géotechnicien
Karakas et Français SA
Ingénieur CVS / MCR
Amstein + Walthert SA
Ingénieur physique du bâtiment
Amstein + Walthert SA
Ingénieur protection incendie Fire Safety & Engineering SA
Ingénieur environnement Ecoscan SA
Ingénieur acoustique EcoAcoustique SA
Ingénieur façade
BCS SA
Ingénieur conseil en façades préfabriquées Mur Style Sàrl
Ingénieur conseil Muttoni et Fernandez, ingénieurs conseils SA
Porte garage, porte coupefeu parking et sectionnelle
Novoferm Schweiz AG
Garde-corps vitrés et éléments métalliques
Sottas SA
Mise à la terre, protection contre la foudre
Hofmann Capt Paratonnerres Sàrl
Étanchéité
Geneux Dancet SA ↘
Chemin des Poteaux 10 Case postale 307 1213 Petit-Lancy 1
Tél: +41 22 884 84 84 www.edms.ch
021
swiss technology Revêtements de sol en résine
Pharmaceutique
Salles blanches
/ Manufacture
syntaj@syntaj.com 021 806 15 33
NETTOYAGES DE: fin de chantier < milieu médical < industrie agroalimentaire < industrie pharma < restauration < conduit de hotte <
Toiture métallique
B. Schnider SA
Ferblanterie couverture
G. Burgos Sàrl
Fourniture et pose
dallette balcon
EFFE Sàrl
Étanchéité
VDI Pro Étanchéité SA
Portillon
Fatem SA
Joints silicones
ISOLJOINTS Sàrl
Isolation spéciale
KB Ignifuge SA
Façades ventilées
Facetec SA
Stores lamelles et stores toiles
Schenker Stores SA
Tableaux électriques, installation courants fort et faible, incorporés électriques
CIEL électricité SA
Contrôle périodique
Controlec Sàrl
Raccordement définitif
SIE SA
Bornes de recharges électriques
Romande Energie Services SA
Lustrerie – Intérieure privée, patios C et coursive nord
Perfolight SA
Lustrerie – Parking Lumatec SA
Chauffage, ventilation
Alvazzi Groupe SA
Isolation réseaux chauffage et sanitaire
KB Ignifuge SA
ADB (MCR)
Spie MTS SA
Installations sanitaires
Herren Frères & Cie
Conduites sanitaires provisoires
Georges Constantin SA
Fournitures appareils sanitaires
Bringhen SA (Saneo)
Fournitures appareils buanderie communes
V-Zug AG
Agencement cuisine
Magenta Home Design SA
Sprinkler
D.E.S. Systèmes de sécurité SA
Ascenseurs Otis SA
Pont de montage
OP Services Sàrl
Nacelle de nettoyage
BMU ACCESS GmbH
Plâtrerie, peinture
La Vitesse SA Luigi Martignano Fils Sàrl
Portes métalliques (sous-sol)
Novoferm Schweiz AG
Serrurerie
Ramelet et Fils SA
Ametal Serrurerie Sàrl
Construction métallique
AB Serrurerie Constructions
Métalliques SA
Portes intérieures bois PortMix SA
Armoires et galerie à rideaux
GetMind Sàrl PortMix SA
Séparations de caves Kern Studer AG
Cabines WC Tubac-GM Sàrl
Système de verrouillage
Secu-R SA
Tubes à clefs (pompiers)
Hess & Martin Sécurité SA
Chapes
G. Cacciamano SA
Résine parking
Syntaj SA
Marquages au sol parking
Plastiline SA
Étanchéité et revêtement
Aeberhard II SA
Carrelage
Miguel Ferreira
carrelage Sàrl
Parquet
L&F Sols SA
Peintures sous-sol
Luigi Martignano et Fils Sàrl
Séchage chape et chauffage provisoire
Krüger + Co AG
Nettoyage
Dream Net Facility
Services SA
CityNet Sàrl
ADB Services
(GPAEM Suisse Sàrl)
A&D Solution
Multiservices Sàrl
Aménagements extérieurs
Menétrey SA
Fontaine
Mécano Aquatechnique Sàrl
Fourniture préfas
aménagements extérieurs
Mur Style Sàrl
Containers déchets
Villiger
Entsorgungssysteme AG
Fourniture éclairage
extérieurs
Lumatec SA
Installations et raccordement éclairage extérieurs publics
SIE SA
GED
Kairnial
Reproduction de documents
Truninger-Plot 24 AG
Contrôle d’accès et surveillance, logistique
Swissprotects Sàrl
CES ENTREPRISES ONT PARTICIPÉ À LA CONSTRUCTION DU LOT C DU QUARTIER EN DORIGNY, À CHAVANNES
Ecoscan SA
Ecoscan SA
ETUDES EN ENVIRONNEMENT
ETUDES EN ENVIRONNEMENT
Concilier aménagement et respect de l’environnement depuis 1988
Ecoscan SA
Etudes environnementales
Suivi environnemental de réalisation (SER)
Concilier aménagement et respect de l’environnement depuis 1988
Gestion et suivi des plantes invasives
§ Concept de protection des sols et suivi pédologique
§ Suivi des matériaux d’excavation
§ Traitement des eaux de chantier
ETUDES EN ENVIRONNEMENT
Rue de Genève 70 -1004 Lausanne - Tél : +41 21 613 44 77 - info@ecoscan.ch www.ecoscan.ch
Etudes environnementales
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Une architecture au service de la sécurité et de la clarté
À Nyon, le nouvel Hôtel de police s’impose comme un repère urbain fort, à la fois fonctionnel et expressif. Compact, il répond avec précision aux exigences d’un programme complexe, sur une parcelle exiguë, au sein d’un pôle sécuritaire regroupant pompiers et forces de l’ordre.
texte : Isabelle Jaccaud
photos : Duccio Malagamba
Inauguré en 2023, l’Hôtel de police de Nyon s’inscrit dans une stratégie de regroupement des forces de l’ordre au nord de la ville, à proximité de l’autoroute. Il complète le site déjà occupé par le Service de défense incendie et secours (SDIS) et permet désormais de rassembler, sous une même adresse, la Police Nyon Région (PNR) et la police cantonale. Le projet, issu d’un appel d’offres remporté en 2017 par Ferrari Architectes, relève un double défi : réunir plusieurs entités sur une parcelle exiguë et assurer la cohabitation de flux complexes.
Jusqu’alors installée au centre-ville, la police dispose désormais d’un outil cohérent. Le nouveau bâtiment offre une implantation plus fonctionnelle, tout en participant à la constitution d’un véritable pôle sécuritaire aux portes de Nyon. L’arrivée en cours de projet de la police cantonale a encore complexifié le programme initial, avec une mutualisation des espaces et une rationalisation accrue.
UNE DENSITÉ MAÎTRISÉE
La parcelle exiguë a conduit à une volumétrie compacte de trois niveaux. Le rez-de-chaussée concentre les fonctions essentielles : accueil du poste de police et salles d’audition. À l’étage, les bureaux s’organisent autour d’un patio central, apportant
aux collaborateurs un espace extérieur à l’abri des regards et éclairant en second jour certaines parties de la circulation. Une cafétéria et des salles de conférence complètent le niveau. Le sous-sol regroupe le stationnement des véhicules d’urgence et les locaux techniques.
La question des flux s’est révélée centrale, tant à l’extérieur qu’à l’intérieur. À l’échelle du site, il a fallu concilier la circulation des véhicules d’intervention des pompiers et de la police, qui partagent une sortie d’urgence commune. S’y ajoutent encore le stationnement des collaborateurs, l’accès public au poste de police, l’entrée sécurisée pour les prévenus et la rampe du parking souterrain : autant de circulations distinctes qui devaient s’articuler sur une parcelle restreinte. À l’intérieur, les flux répondent aussi à des règles strictes. L’architecture clarifie ces mouvements et assure l’étanchéité des zones sensibles.
UNE FAÇADE QUI PARLE AU PUBLIC
L’identité du bâtiment s’exprime avec force à travers sa façade. Une grille de piliers en béton préfabriqué, élancés et rythmés, enveloppe le volume. Ces éléments sont dessinés avec un fruit inversé selon les façades, créant un mouvement subtil et une élégance discrète. Le béton brut, gris froid, dialogue avec des
panneaux métalliques cuivrés thermolaqués, dont les reflets varient selon la lumière. Le contraste de matériaux et de teintes donne au bâtiment une présence institutionnelle affirmée, sans ostentation. La nuance chaude des éléments métalliques se prolonge dans la signalétique et certains aménagements des espaces communs, assurant une cohérence esthétique.
Les panneaux perforés préservent la confidentialité de certaines zones tout en laissant entrer la lumière, tandis que les étages supérieurs privilégient le vitrage. Sur le plan de la sécurité, les façades répondent à des exigences supérieures à la norme pour résister aux impacts et les circulations au rez-de-chaussée sont protégées par des portes renforcées. Le recours à des éléments préfabriqués « sandwich » a permis une mise en œuvre rapide et efficace. Ces modules ont été montés en parallèle des dalles coulées sur place, réduisant les délais du gros œuvre.
Labellisé Minergie-P, l’Hôtel de police est chauffé par sondes géothermiques et plafonds climatiques, ainsi qu’un chauffage au sol dans certaines zones. Les matériaux intérieurs, choisis pour leur robustesse, répondent à un usage intensif. Depuis la mise en service, les retours des utilisateurs sont positifs. Les flux, enjeu majeur du projet, ont été maîtrisés et répondent aux besoins opérationnels quotidiens.
Avec sa compacité, sa façade expressive et ses espaces lumineux, l’Hôtel de police de Nyon illustre la capacité d’une architecture publique à assumer son rôle avec sobriété. Il conjugue rigueur, efficacité et qualité d’usage, dans une écriture architecturale qui valorise les matériaux, la maîtrise des flux. Un bâtiment solide, lisible et ancré avec force dans son territoire.
Plan 1er étage - 1:300
Coupe longitudinale - 1:300
LISTE DES MANDATAIRES ET INTERVENANTS
Maître d’ouvrage
Commune de Nyon
BAMO
F-Partenaires SA
MANDATAIRES
Architecte
Ferrari Architectes
Lausanne SA
Ingénieur civil
Willi Ingénieurs SA
Ingénieur électricité
Thorsen Sàrl
Ingénieur CV
Chuard Ingénieurs Vaud SA
Ingénieur sanitaire
Fluides Concepts SA
Géotechnicien
Karakas & Français SA
Géomètre
Bovard & Fritsché SA
Ingénieur sécurité incendie
Fire Safety & Engineering SA
Acousticien
aer acoustical engineering and research Sàrl
Ingénieur thermique
Sorane SA
ENTREPRISES
Travaux spéciaux, terrassements
Orlatti SA
Échafaudages
Miraco Sàrl
Béton armé, maçonnerie
Perrin Frères SA
Enrobés bitumineux
Colas Suisse SA
Éléments préfabriqués en béton
Element Group SA
Façades métalliques
Morand SA
Portes garages
Rieder Systems SA
Paratonnerre
Hofmann-Capt SA
Couverture, ferblanterie
Tecton Toitures SA
Obturation feu
Stop Flamme Sàrl
Électricité
Andre Dubrit SA
Groupe de secours
Dimag SA
Panneaux photovoltaïques
Sedelec SA
Horloges
Sionic SA
Interphones
Ixa Systems SA
Réseau, communication
Bouygues E&S Suisse SA
Détection incendie
Securiton AG
Dispositif anti agression
Niklas & Fils SA
Caméras
PKE Electronics SA
Chauffage
Brauchli SA
Ventilation
Climatec SA
Régulation MCR
Paul Vacher SA
Sanitaire
Baudet-Lienhard SA
Sprinkler
Viansone SA
Cuisine
Renove-Cuisines Sàrl
Ascenseurs
Kone SA
Portes cellules
Charrière SA
Portes intérieures métalliques
Delta Türsysteme AG
Plâtrerie, peinture
Groupe Egli AG
Contrôle d’accès
Hasler & Co SA
Cloisons verre
Clestra SA
Cloison mobile
Rosconi Systems SA
Chapes
Laïk SA
Revêtement caoutchouc
L&F Sols SA
Faux planchers
Lenzlinger Fils SA
Carrelages
Jacques Masson SA
Balzan Immer SA
Faux-plafonds
Innovabat Sàrl
Protections murales
Ateliers Services SA
Nettoyages
Cleanup SA
Ouvrages métalliques
Joux SA
APPRENTISSAGE DE MONTEUR/EUSE D’ÉCHAFAUDAGES
Béton ciré ENTREPRISE SPÉCIALISÉ E
Isolation
Chapes ciment
Chapes liquides
Route du Village 30 1070 Puidoux Tél. 021 907 40 50 info@laik.ch
À l’est de la ville d’Yverdon-les-Bains, le site de Clendy-Dessous a fait l’objet d’une réfection complète en vue de la création de 154 logements, revalorisant ainsi cet îlot reliant deux quartiers de la ville..
texte : Aurore de Granier
photos : Fabio Chironi – INDUNI & CIE SA
C’est sur un terrain d’environ 12 000 m2 que voit actuellement le jour le nouveau quartier Minergie, Les Jardins de Clendy. Niché entre la zone communément nommée le vieux Clendy et les voies ferroviaires, ce terrain a fait l’objet d’un plan de quartier visant une revalorisation du site, auparavant occupé par des bâtiments aux fonctions et aux architectures disparates. Pour ce faire, neuf bâtiments sont imaginés afin d’accueillir un complexe d’habitation comptant 154 appartements, allant du studio au 5,5 pièces.
À la suite de la validation du plan de quartier par la ville d’Yverdon, le projet est confié à l’Atelier quatre cent un. Simon Clément, chef de projet, dépose l’enquête avec son équipe à la fin 2020.
Le permis de construire a été délivré en 2022, suivi immédiatement par le lancement des travaux, confiés à l’entreprise Totale Induni. Le chantier démarre alors par la démolition des bâtis préexistants. Une table rase à laquelle succèdent des travaux de terrassement rapidement interrompus par la découverte de plus de 1500 pieux en bois et plus de 2100 négatifs de trous de poteau
datés du Néolithique. Un contretemps archéologique, qui, une fois clôturé, a laissé place au drainage de la nappe phréatique. Des débuts de travaux complexifiés par ces deux éléments, mais qui n’ont pas empêché les équipes d’Induni de compléter le projet dans les temps. « L’un des autres défis de ce projet résidait dans sa proximité avec les voies ferrées, sur lesquelles sont fréquemment transportés des produits inflammables. Pour éviter tout risque, nous avons dû mettre en place des installations évitant la propagation potentielle de gaz dans les logements, en cas d’accident, garantissant une sécurité des plus élevées à leurs occupants », explique Maxence Emery, chef de projet pour Induni.
UN
PROJET INTÉGRÉ DANS SON ENVIRONNEMENT
Les Jardins de Clendy se distinguent également par la typologie de son terrain. La parcelle en forme de triangle impose des bâtiments de tailles et de formes différentes, aboutissant à des constructions adoptant des géométries originales, notamment marquées par la présence d’angles aigus. « Pour optimiser l’utilisation du site, les bâtiments ont été dessinés avec des
angles très aigus que nous avons décidé d’atténuer en optant pour un dessin plus organique. Cela mène à la création d’une esthétique assez particulière, conférant aux différents bâtiments des courbes qui leur sont propres. Ce choix architectural a également été en partie guidé par la création de zones de circulation entre les immeubles, et la volonté du développeur de faire des Jardins de Clendy une zone faisant le pont entre la Vieille-Ville et la zone industrielle », explique Simon Clément, chef de projet chez Atelier quatre cent un.
Un désir de lien entre deux quartiers qui se retrouve également dans les matériaux choisis. Les barres d’immeuble se développent toutes sur trois niveaux, le rez-de-chaussée adopte des façades crépies, tandis que les étages supérieurs sont parés d’une façade ventilée en tôle ondulée. Un matériau industriel classique, réinterprété ici pour façonner une architectonique adaptée à l’univers résidentiel. Les ouvertures jouent elles aussi un rôle capital dans le projet. En effet, la plupart des appartements sont traversants, permettant à leurs occupants de bénéficier d’un apport généreux en lumière naturelle avec une orientation estouest. Ainsi, des baies vitrées allant du sol au plafond ont été installées au niveau de toutes les ouvertures vers l’extérieur, tant
celles donnant sur les loggias et les jardins en rez-de-chaussée, que les autres fenêtres permettant de s’ouvrir sur l’extérieur.
DURABILITÉ ET VÉGÉTALISATION
La qualité de vie des occupants des Jardins de Clendy était une priorité pour la totalité des acteurs de ce projet. Ainsi, il a été décidé de valoriser au maximum les espaces extérieurs à travers des aménagements alliant un caractère pratique et environnemental. « Les neuf bâtiments du projet sont rythmés par deux types d’interstices. L’interstice minéral, un lieu de passage, de mouvements et de rencontre permet de guider le résident ou le visiteur vers les entrées des logements. Quant à l’interstice végétal, il se veut plus calme, intime, reposant, avec son ambiance arborée et composée de petites terrasses pour les appartements du rez-de-chaussée pour profiter de l’espace extérieur » ajoute Simon Clément d’Atelier quatre cent un. Une autre valeur se plaçant au cœur de ce projet est la durabilité, aboutissant à un raccordement au chauffage à distance et à l’installation de panneaux solaires en toiture pour répondre aux besoins énergétiques. Des décisions qui ont permis aux Jardins de Clendy d’être labellisé Minergie.
Menuiserie intérieure – Eléments coupe-feu
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CETTE ENTREPRISE A PARTICIPÉ À LA CONSTRUCTION DE L’ENSEMBLE CLENDY DESSOUS, À YVERDON-LES-BAINS
LISTE DES MANDATAIRES ET INTERVENANTS
Maître d’ouvrage
Helvetia Compagnie Suisse d’Assurances sur la Vie SA
Développement
De Necker Kipling & Cie SA
Entreprises totales
Les Résidences Saint Roch/ Haldimand SA Induni & Cie SA
MANDATAIRES
Architecte
Atelier 401 SA
Ingénieur civil
AB Ingénieurs SA
Ingénieur géotechnicien
AB Ingénieurs SA
Ingénieur électricité
CSUISSE Sàrl (planification)
Ingénieur CVS
DLH Techniques CVS Sàrl
Architecte paysagiste
L’Esquisse de Payasage Sàrl
Géomètre
Jacquier-Pointet SA
Physicien du bâtiment
Gruner Stucky SA
Ingénieur acousticien EcoAcoustique SA
Ingénieur environnement
Prona Romandie SA
Ingénieur en protection incendie
AMS-eco Sàrl
ENTREPRISES
Défrichage
Emery Arbres SA
Démolition, désamiantage
Orllati SA
Équipements pour abri PC
JB Project Sàrl
Travaux spéciaux, terrassement, canalisations extérieures
Orllati SA
Échafaudages des façades
M&D Echafaudages SA
Béton et béton armé Induni & Cie SA
Fourniture d’éléments
préfabriqués
Eurocomponents (Suisse) SA
Claires-voies
Kern Studer AG
Façades (hors garde-corps)
RAY SA
Portes garage et box
Open & Close SA
Fenêtres PVC EgoKiefer AG
Portes extérieures en métal
Open & Close SA
Ferblanterie, étanchéités
toitures plates
Balzan Immer Étanchéités SA
Isolation coupe-feu
KB Ignifuge SA
Crépissage de façade
Rudi SA
NK Peinture SA
Stores à lamelles
Lamelcolor SA
Installations électriques
Sedelec SA
Production et distribution de chaleur, installation de ventilation
Alvazzi Groupe SA
Installations sanitaires
Herren Frères et Cie
Sprinkler
Sprintec Protection
Incendie SA
Agencement de cuisine
Stylroc-Diffusion SA
Ascenseurs, monte-charge
Otis SA
Plâtrerie, peinture
Rudi SA
Buschini SA
Ouvrages métalliques courants (serrureries)
C.M.A. Constructeurs
Métalliques Associés SA
Portes intérieures en bois
BRMI SA
Systèmes de verrouillage
Rudolf Geiser AG
Couches de support, chapes de sol
Entreprise DINC SA
Carrelages, faïences
Rimi Sàrl
Revêtement de sols en bois
Multinet SA
MBK Group GmbH
Nettoyage du bâtiment
Eco2Net
Jardinage, plantations, places de jeux, sport
Menetrey SA
Canalisations (raccord au réseau), CAD
Toni Terrassement Sàrl CETTE ENTREPRISE A PARTICIPÉ À LA CONSTRUCTION DE L’ENSEMBLE CLENDY-DESSOUS, À YVERDON-LES-BAINS ET DE LA TOUR TILIA, À MALLEY (PAGE SUIVANTE)
ENSEMBLE, CONSTRUISONS DEMAIN
BÂTIMENT | GÉNIE CIVIL ENTREPRISE GÉNÉRALE
HABITER LA HAUTEUR, RELIER LES USAGES
Avec sa tour bois-béton de 85 mètres, ses espaces partagés et ses aménagements paysagers, le projet Tilia articule densification, durabilité et vie collective dans le cadre du renouvellement du quartier de Malley.
Au cœur du quartier en pleine mutation de Malley, Insula SA engage avec Tilia un projet d’envergure. Conçu par les bureaux Itten+Brechbühl et 3XN, avec l’Atelier du Paysage, et réalisé avec HRS Real Estate SA, l’ensemble comprend la plus haute tour du quartier, culminant à 85 m, à laquelle s’ajoutent la transformation du complexe de badminton et un important travail d’aménagement paysager.
Avec ses 223 logements, un coliving de 160 unités, des bureaux et des espaces de sport et de culture, Tilia conjugue intensité programmatique, sobriété constructive et ouverture urbaine. Tour de grande hauteur, structure mixte, performances énergétiques ambitieuses, phasage complexe : Tilia articule des enjeux techniques, architecturaux, environnementaux et organisationnels à toutes les échelles du projet. Son nom, clin d’œil au tilleul pluricentenaire qui se dressait autrefois à Prilly, prolonge une mémoire de convivialité et de rassemblement. Densifier, ici, ne signifie pas empiler, mais créer un repère structurant et un écosystème habité.
UNE ARCHITECTURE POUR FÉDÉRER
Tilia s’organise autour d’un principe clair : fédérer les usages, les habitants et les échelles urbaines. La tour, légèrement resserrée à mi-hauteur puis élargie vers son sommet, se distingue par sa silhouette singulière. Fragmentation des volumes, socle actif, aménagements perméables, tout concourt à en faire une structure ouverte, en continuité avec la ville.
Le socle de la tour accueille une diversité de fonctions : commerces, bureaux, salle de sport, studio de musique, ainsi
qu’un grand lobby traversant de 400 m², conçu pour héberger des événements, notamment des concerts en lien avec l’École de jazz et de musique actuelle (EJMA). Une application digitale dédiée facilitera la communication entre habitants et l’organisation d’événements. Ce programme intensif et ouvert repose sur une volonté forte : introduire une échelle domestique, générer des lieux d’interaction, et sortir de la logique d’une tour monofonctionnelle. En outre, dès l’été 2026, un nouvel espace unique s’ouvrira au cœur de la Tilia Tower – le Montreux Jazz Loft. Il conjuguera l’atmosphère chaleureuse d’un grand appartement à la fonctionnalité d’un lieu événementiel, pour une expérience sur mesure (réception, séminaires d’entreprise). L’architecture même de la tour incarne cette volonté d’interaction. Les façades expriment clairement les fonctions intérieures : largement vitrées pour les bureaux, plus denses pour les logements, elles alternent balcons et loggias disposés de manière intercalée pour éviter les superpositions rigides. Ces dispositifs permettent à la fois de préserver l’intimité et de rythmer les façades. La tour comporte sept types de façades, et douze au total sur l’ensemble du projet. Chacune possède sa propre profondeur, ses éléments spécifiques, et aucune n’est alignée avec les autres. Cette multiplicité, qui reflète la complexité programmatique, constitue aussi l’un des défis techniques majeurs du chantier.
Enfin, les aménagements extérieurs renforcent cette dynamique. La place du Viaduc, les cheminements piétonniers, le parc paysager et les liens vers le futur tram instaurent une continuité entre les bâtiments et le quartier. Deux pavillons (dont une buvette)
conçus par de jeunes architectes sélectionnés sur concours, un vaste bassin d’eau et une piste de danse viendront enrichir ce biotope urbain. Le projet mise sur la désimperméabilisation des sols en privilégiant des revêtements aussi perméables que possible, favorisant l’infiltration et limitant le ruissellement. Près de 200 nouveaux arbres, issus d’essences indigènes ou adaptées au contexte local, seront plantés. L’ensemble des eaux pluviales est collecté et dirigé vers des fosses à impluvium, permettant d’alimenter directement les arbres et de soutenir leur croissance à long terme.
CONSTRUIRE
AU PLUS JUSTE
La tour repose sur une structure mixte bois-béton conçue selon une logique d’optimisation constructive. Le béton est utilisé lorsque c’est pertinent : les sous-sols, les premiers étages et les noyaux centraux de circulation qui garantissent la stabilité et la sécurité incendie. Le reste de la structure est réalisé en bois, avec des solives en épicéa vaudois et des poteaux en hêtre massif. Dans l’espace central du coliving, un étage est structuré par de grands poteaux en V en bois apparent qui assurent la reprise des charges et participent à l’identité visuelle du projet.
Ce choix constructif permet de réduire drastiquement l’empreinte carbone du bâtiment. Le bois reste visible dans les appartements, notamment aux plafonds, participant à une atmosphère intérieure chaleureuse. Pour ce faire et assurer une sécurité optimale en cas d’incendie, l’entier de la tour est équipé de sprinklers. Le béton, quant à lui, est formulé avec un ciment à faible teneur en clinker, limitant les émissions de 30 à 40 % par rapport à un béton conventionnel.
L’approche énergétique complète cette logique de sobriété. Des capteurs photovoltaïques intégrés en façade et en toiture
assurent une partie de la production électrique, tandis qu’une start-up issue de l’EPFL – GEOEG (géostructures énergétiques) –fournit des technologies innovantes. Grâce à cette combinaison, le bâtiment fonctionne à 90 % sur des énergies renouvelables. Son empreinte d’exploitation est estimée à 2,2 kgCO₂/m²/an, un chiffre nettement inférieur aux standards suisses.
UN CHANTIER SOUS HAUTE COORDINATION
Tilia est aussi un défi de planification. Le chantier est mené de manière parallèle sur plusieurs fronts : la tour, le complexe de badminton, les aménagements extérieurs et le Casino (piloté en direction de travaux par HRS pour le compte de Grand Casino Prilly SA). Chaque entité suit un calendrier propre, mais s’inscrit dans une orchestration globale cohérente.
La complexité est renforcée par la nature du bâtiment lui-même : grande hauteur, structure mixte, multiplicité de façades, forte exposition au vent. La préfabrication, généralisée sur l’ensemble des composants, constitue l’un des points d’innovation du projet, permettant un gain de temps et une meilleure maîtrise de la qualité. Le chantier est intégralement modélisé en BIM, assurant un suivi fin des interfaces techniques, des phasages, et des contraintes réglementaires.
Certifiés Minergie-P-ECO pour les bâtiments neufs et SNBS pour l’ensemble du quartier, les standards poursuivis dépassent la seule performance technique. Ils traduisent une ambition partagée, fondée sur l’anticipation, la rigueur et la capacité à faire équipe. Le projet Tilia est aussi un modèle de mobilisation collective, dans un processus intense à toutes ses étapes. Il propose une manière d’intensifier la ville sans l’écraser, en articulant densité, diversité programmatique et soin porté aux liens humains.
Sainte-Croix de Carouge (GE) fait l’objet d’une restauration de grande envergure.
texte : Isabelle Jaccaud photos : CCHE
L’édifice du XVIIIe siècle impose aux architectes et ingénieurs une mission complexe : redonner luminosité et confort à un monument fragilisé par le temps, tout en respectant chaque pierre, chaque détail et chaque couleur de son histoire. Construite en 1777 et transformée à plusieurs reprises, l’église catholique Sainte-Croix présentait depuis plusieurs décennies un climat intérieur problématique : noircissement des parois dû à l’humidité dégagée lors des offices et concerts qui accueillent 200 à 300 personnes, aggravé par les dépôts de particules liées à une ventilation installée dans les années 1970. Le premier enjeu visait donc à améliorer la circulation d’air. Mais l’intervention actuelle, conduite par CCHE en étroite collaboration avec le Service des monuments et sites, dépasse la simple mise en conformité. Elle entend préserver un édifice emblématique et très fréquenté par une paroisse vivante, tout en l’adaptant aux usages contemporains : renforcement de la charpente, amélioration de la lumière et de l’acoustique, restauration des décors, réhabilitation des espaces annexes – dont l’appartement du sacristain, jamais rénové jusque-là – ainsi que la mise aux normes de sécurité incendie et d’accessibilité.
UNE CHARPENTE RÉVÉLATRICE ET UNE VENTILATION REPENSÉE
Prévue comme une réfection classique de la toiture, l’opération a rapidement révélé l’ampleur des défis. Une fois les tuiles déposées, la charpente a montré d’inquiétantes faiblesses statiques. Chaque chevron a été examiné, puis consolidé ou remplacé, selon une procédure validée à chaque étape par des experts du patrimoine. La couverture entière a été refaite et la protection contre la foudre renforcée, indispensable pour le clocher, point le plus élevé de Carouge. La rénovation a également porté sur l’isolation thermique, le remplacement des menuiseries et l’installation d’un nouveau système de chauffage et de ventilation. « Le percement des voûtes pour intégrer les grilles de ventilation a constitué un défi majeur, relevé en concertation avec les ingénieurs et le Service des monuments et sites, grâce à une intervention minutieuse tenant compte de la fragilité statique des combles et du souhait de préserver intacte l’esthétique de l’édifice », souligne Cornélia Volkringer, architecte associée, administratrice de CCHE Genève SA. Un monobloc assure désormais une qualité d’air constante, adaptée aussi bien à un office dominical qu’à un concert de grande affluence.
COULEURS ET ACOUSTIQUE
L’intervention ne se limite pas aux aspects techniques. Les recherches stratigraphiques menées par l’atelier St-Dismas ont permis de restituer les tonalités d’origine, dissimulées par les couches successives de peinture. Si l’ensemble conserve une sobriété lumineuse, une chapelle latérale a retrouvé sa coupole bleue et ses dorures, clin d’œil vibrant au XVIIIe siècle. Les faux marbres ont été reconstitués lorsque les traces le permettaient. La restauration s’est étendue aux vitraux, aux tableaux et aux statues des apôtres, ainsi qu’aux lustres monumentaux, démontés et nettoyés cristal par cristal. Même les bancs, eux aussi classés, ont été poncés et revernis pour retrouver leur teinte naturelle et contribuer à la clarté générale.
La qualité de l’expérience des usagers a guidé de nombreux choix. L’acoustique, toujours délicate dans une église, a fait l’objet d’études approfondies : correction des échos, installation de boucles à induction intégrées au sol pour les malentendants et positionnement précis de haut-parleurs sur pied afin de garantir une diffusion homogène sans nuire à l’esthétique. L’éclairage a
lui aussi été repensé, avec des luminaires intégrés de façon quasi invisible, capables de créer des ambiances adaptées aux offices et aux visites. L’orgue, considéré comme l’un des plus beaux du canton, a bénéficié d’une attention particulière : une enveloppe étanche a été posée pour éviter toute poussière de chantier. Le type de peinture, à la chaux, appliquée sur les parois peut avoir une incidence sur la réverbération et la qualité sonore ; des réglages complémentaires devront sans doute être réalisés une fois la rénovation achevée.
Le chantier, entamé en avril 2024 et marqué par une coordination millimétrée entre architectes, ingénieurs et conservateurs, doit s’achever à Noël 2025. « L’ambition de ce chantier est simple : pérenniser l’édifice pour les prochaines décennies et offrir aux paroissiens et aux Carougeois le plaisir de se réunir et de faire vivre leur église, sans avoir à envisager de nouveaux travaux majeurs avant cinquante ans », relève Cornélia Volkringer. Sainte-Croix retrouvera ainsi son éclat, conciliant mémoire des lieux et exigences contemporaines.
Sécurité avant tout Votre sécurité est notre Priorité
L’Atelier St-Dismas/Guyot-James, spécialiste romand de la restauration et de la conservation du patrimoine, est intervenu au cœur de l’église Sainte-Croix. Des sondages stratigraphiques ont été menés sur les voûtes, les murs et les ornements afin de tenter de retracer l’histoire des interventions successives. L’exercice s’est avéré complexe, car les anciennes couches de peinture à la détrempe avaient souvent disparu lors de lessivages effectués au fil des restaurations. Une attention particulière a été portée aux coupoles des chapelles, conservées dans leur polychromie de 1926, ainsi qu’aux faux marbres des XVIIIe et XIXe siècles, restaurés. Le reste des parois et voûtes a été repeint avec des techniques recommandées par l’atelier St-Dismas et sous l’égide de l’Office du patrimoine et des sites (OPS) du canton de Genève : peintures minérales respirantes pour les murs et peintures longues en huile avec finitions à la brosse pour les boiseries, dans l’esprit des pratiques d’époque.
LISTE DES MANDATAIRES ET INTERVENANTS
Maître d’ouvrage
Fondation Sainte-Croix Carouge
MANDATAIRES
Architectes, Direction des travaux
CCHE Genève SA
Ingénieur civil
Ingeni SA
Ingénieur électricien
Cometel SA
Étude d’éclairage
DCube Swiss SA
Impact LD & Lumiverre SA
Ingénieur sonorisation
GBS Consulting Services
Ingénieur CVC-MCR Muller Energies SA
Ingénieur sanitaire
Blue Etudes Sanitaires SA
Expert physique du bâtiment et protection du feu
Frédéric Haldi Ingénieurs
Conseils SA
Ingénieur sécurité chantier 3Conseils Prévention SA
Géomètre HKD Géomatique SA
Diagnostic polluants Easy Amiante SA
Sondages structure LaboTech Sàrl
ENTREPRISES
Échafaudages New Look Echafaudages SA
Démolition, Béton armé, Maçonnerie Belloni SA
Charpente, Couverture, Ferblanterie
Cerutti Toitures SA
Isolation
Isoleco Sàrl
Tailleur de pierre
Mello & Fils SA
Fenêtres en bois
Ateliers Casaï SA
Toiles à projection
Kästli Storen AG
Installations électriques
Cometel SA
Sono et boucle malentendant ACRpro SA
Installations CVC-MCR Muller Energies SA
Installations sanitaires
Martin Sanitaires SA Cuisines
Tek Cuisines SA
Serrureries extérieures et intérieures
Alfer Constructions SA
Menuiseries intérieures
Guy Fracheboud SA
Carrelage, Faïence
Seical SA
Parquet
HKM SA
Plâtrerie, Peinture
Belloni SA
Nettoyage
MPM Facility Services SA
Nrejaj Services
Facteur d’orgues
Orgelbau Kuhn AG
Carillon et horloge
Jean Ecoffey & Fils SA
Déménagements
Balestrafic SA
Stratigraphies
Atelier St-Dismas SA
Restaurateur ébéniste
Atelier BR, Recknagl
Spécialiste vitraux
Burlet vitraux
Surveillance chantier
Securitas SA
Déménagement, entreposage
Balestrafic SA
Étanchéités spéciales
Vacca SA
le déménagement en douceur
Atelier St-Dismas
Guyot-James
SNC
Restauration d’’œuvres d’art
Peintures murales
Etudes stratigraphiques de Monuments
Faux-bois, faux-marbres
Retouches sur béton
www.dismas.ch
GUY FRACHEBOUD
GUY FRACHEBOUD
Successeur SA GUY FRACHEBOUD
Successeur SA GUY FRACHEBOUD
Successeur SA
Successeur SA
GENÈVE LAUSANNE FRIBOURG ZÜRICH TICINO
Système GE Chauffer mieux, consommer moins.
Rehausser sans déraciner
En surélevant un bâtiment de bureaux au cœur du quartier bancaire genevois, Losinger Marazzi explore les potentialités de transformation du tissu existant. Une opération dense et précise, entre expression architecturale et rationalité technique.
En surélevant un bâtiment de bureaux au cœur du quartier bancaire genevois, Losinger Marazzi explore les potentialités de transformation du tissu existant. Une opération dense et précise, entre expression architecturale et rationalité technique.
À l’heure où Genève cherche à densifier, la transformation du bâtiment de la FAB Private Bank (Suisse) SA au Quai de l’Île illustre une stratégie d’intervention sur les structures en place. Conçu par le bureau Architectures Jucker SA & Patrick Schwarz avec Bureau A|B comme assistance au maître d’ouvrage et réalisé par Losinger Marazzi en entreprise totale, le projet conjugue rénovation lourde et surélévation. L’ambition était double : requalifier un édifice de bureaux datant des années 1950 et y ajouter deux niveaux pour accompagner la croissance de la banque. La structure porteuse est conservée et renforcée à l’inverse de l’enveloppe, des aménagements intérieurs et des équipements techniques qui sont entièrement repensés. Sur ses sept niveaux – dont deux nouvellement créés – et un sous-sol, l’immeuble rénové offrira un cadre de travail contemporain et performant. Les travaux ont débuté en novembre 2024 pour une livraison prévue au printemps 2026.
DISCRÈTE MONUMENTALITÉ
La rénovation s’inscrit dans un contexte urbain dense, où les marges d’intervention sont limitées. Si le bâtiment conserve sa
vocation de siège bancaire, son expression est profondément transformée. La façade, élément majeur du projet, s’inspire du Rhône limitrophe pour offrir un miroir fluide et vibrant. Le vitrage, sérigraphié selon une matrice unique pour chaque panneau, capte les reflets de l’eau et les restitue sous forme d’ondulations. Des bandeaux et meneaux rythment la composition, tandis que le soubassement en pierre gris anthracite ancre le bâtiment sur le quai, symbole de stabilité. En attique, des fenêtres coulissantes prolongent le geste architectural qui embrasse la perspective de la Corraterie.
Par ce jeu de reflets, de textures et de hauteurs, l’immeuble affirme une identité visuelle forte dans un quartier où la monumentalité discrète est souvent la norme. L’ancienne façade, en pierre naturelle beige, cède la place à un langage contemporain, tout en élégance maîtrisée. Le projet redonne ainsi au bâtiment une présence urbaine renouvelée.
TRANSFORMER L’EXISTANT, PROLONGER LES USAGES
L’ajout de deux étages a nécessité la démolition complète du dernier niveau existant, suivie de sa reconstruction, puis de la création d’un 7e étage et d’un attique. Cette intervention s’est accompagnée d’un renforcement du bâti existant : remplacement de piliers, enrobages, reconstruction de murs armés. Pour ne pas surcharger la structure, la surélévation est
réalisée dans une ossature mixte en bois et métal, plus durable qu’une structure tout béton.
En parallèle, la distribution intérieure est réorganisée. Alors que le bâtiment comprenait essentiellement des bureaux cloisonnés, les nouveaux aménagements différencient nettement les zones clients (salons, salles de réunion) et les espaces collaborateurs, pensés principalement en open space. La double circulation verticale (l’une pour les employés, l’autre pour les visiteurs) est conservée et mise aux normes PMR, assurant une séparation claire des flux. L’ascenseur principal dessert désormais tous les niveaux jusqu’à la toiture. En attique, une terrasse panoramique vient compléter l’ensemble avec une vue passant du Jet d’eau à la rue de la Corraterie.
UNE RÉGÉNÉRATION PAR LA TECHNIQUE
Visant les labels Minergie et HPE Rénovation, le projet anticipe aussi les nouvelles réglementations européennes sur la performance énergétique et l’économie circulaire. Isolation renforcée, ventilation optimisée, matériaux sans biocides, béton bas carbone, toiture végétalisée et panneaux photovoltaïques en toiture sont autant de mesures qui participent à une amélioration drastique du bilan énergétique. Le bâtiment est chauffé par une pompe à chaleur air-eau, déjà pensée pour fonctionner en relais du réseau GeniLac, auquel l’immeuble pourra se raccorder ultérieurement.
La stratégie de circularité dépasse le cadre réglementaire. Une grande partie des matériaux déposés – desk d’accueil, habillages bois, même une cuisine – a été réemployée dans le projet. D’autres éléments, comme un monobloc administratif, ont été réaffectés sur des chantiers de la région. Même dans la mise en œuvre, cette logique prévaut : les moquettes sont posées et non collées et les huisseries sont fixées mécaniquement pour pouvoir être démontées aisément.
UN CHANTIER CONTRAINT ET MAÎTRISÉ
Implanté sur une parcelle étroite, le chantier doit composer avec une logistique millimétrée. Sur 6 m de trottoir au plus large, sans zone tampon, ni stockage, ni aire de retournement, chaque livraison, chaque intervention est planifiée à l’heure près. Certaines opérations exceptionnelles (levages, grutage) sont programmées en horaires décalés afin de ne pas perturber la circulation du quartier. Les installations de chantier prennent elles-mêmes des formes adaptées : une péniche amarrée sur la place de l’Île accueille les bureaux de l’équipe.
À l’intersection entre densification, transformation du tissu existant et performance énergétique, le projet de la FAB donne à voir une ville qui se régénère de l’intérieur. Répondant à des exigences contemporaines, il redonne au bâtiment sa fonction, tout en l’ouvrant à de nouvelles perspectives d’usage et de perception.
LISTE DES MANDATAIRES ET INTERVENANTS
Maitre d’ouvrage FAB Private Bank (Suisse) SA
MANDATAIRES
Architectes
Architectures Jucker SA
Ingénieur civil MFIC ingénieurs civils SA
Ingénieur CVS OXY Ingénierie Sàrl
Ingénieur électricien BETELEC SA
Expert protection incendie
Haldi Marc ArchiSecu
Géomètre
HCC ingénieurs géomètres SA
Géotechnicien
Karakas et Français SA
Expert suivi d’exécution et dépollution
HSE Conseils SA
ENTREPRISES Démolition, dépollution Maulini SA
Sciage, carottage Diamantbohr AG (Diamcoupe)
Échafaudages Von Ro Echafaudages SA
Charpente métallique
Berisha SA Constructions métalliques
Charpente bois
JPF-DUCRET SA
Façades Sottas SA
Chauffage, ventilation
Alvazzi Groupe SA
Sanitaires S-Techniques SA
MCR
Hälg & Co AG
Ascenseurs
R.E.A. LIFT SA
UN REPÈRE RÉINVENTÉ
À Lausanne, la rénovation de la tour de la Sallaz conjugue mise aux normes, transformation architecturale et gestion fine de l’humain. Le projet témoigne de ce que peut être une intervention ambitieuse sur le patrimoine bâti des années 1960.
La silhouette de la tour de la Sallaz marque avec assurance l’entrée nord de Lausanne. Construite dans les années 1960, elle abrite aujourd’hui 48 logements, des commerces et un cabinet médical. En 2023, une transformation d’ampleur s’y engage sous la conduite du bureau L-Architectes Sàrl. Réalisée en entreprise totale par Alpenda SA, l’opération mêle enjeux techniques, réglementaires et sociaux.
Par son ampleur et sa durée, le projet dépasse le cadre d’une simple rénovation technique : il clôt un cycle de transformations lancé en 2009 afin de redessiner un pan entier de quartier. Ce plan comprenait deux immeubles en bois, un bâtiment en béton préfabriqué abritant la Coop et la Migros, et la tour. Après la reconstruction du socle commercial en 2016, la tour est restée en attente jusqu’en 2019, date à laquelle le maître d’ouvrage, le fonds immobilier UBS (CH) Property Fund Swiss Commercial « Swissreal », a relancé l’opération. L’immeuble retrouve aujourd’hui une présence allégée, lisible et pérenne, démontrant que performance, mise aux normes et qualité architecturale peuvent s’articuler, même en site occupé.
INTERVENIR SUR L’EXISTANT
La tour comptait à l’origine 46 appartements, dont deux grands logements au dernier étage, scindés pour créer deux unités supplémentaires. La rénovation, certifiée Minergie-Rénovation,
a permis de requalifier les installations techniques (CVSE), de renforcer l’enveloppe thermique, d’améliorer la protection incendie et de répondre aux exigences parasismiques actuelles. Elle comprend la création d’un local technique en toiture et la pose de panneaux photovoltaïques.
L’intervention sur la structure a mobilisé diverses techniques : renforcements en BFUP (béton fibré ultra performant), adjonction de murs porteurs coulés dans les parois existantes, croisillons métalliques et ancrages localisés dans des piliers. Certaines opérations, comme les renforcements réalisés au-dessus du cabinet de dentiste situé à l’entresol, ont été très exigeantes et planifiées de manière précise afin de limiter l’impact sur l’activité. Le bâtiment a également fait l’objet d’une dépollution complète des substances résiduelles.
La tour dépasse les 30 m de haut : elle relève donc du degré 3 de l’AEAI, impliquant des contraintes particulières en matière de sécurité incendie. Les cages d’escalier et la gaine d’ascenseur sont ainsi équipés d’un système de surpression, dont la mise en œuvre a exigé la liaison de gaines existantes aux dimensions étroites. Parallèlement, les deux ascenseurs ont été rénovés l’un après l’autre pour assurer un fonctionnement en continu. L’un des deux ascenseurs a été élargi et aménagé pour répondre aux normes d’ascenseur pompier. Des renforcements au tissu carbone ont été intégrés dans la gaine même.
À l’intérieur, la rénovation privilégie la sobriété : remplacement des installations sanitaires et de chauffage, nouvelles cuisines et salles de bain, peinture et changement de parquets, le cas échéant. La typologie initiale des appartements est globalement conservée. L’un des enjeux majeurs résidait dans la transformation de l’enveloppe, à l’origine en béton. En raison des contraintes structurelles et de protection incendie, l’option d’éléments préfabriqués en béton, trop lourds, a été écartée. Les architectes ont cherché à préserver l’élancement originel et à éviter l’effet massif souvent associé aux constructions enveloppées d’une nouvelle isolation. L’isolation périphérique a ainsi été habillée d’une tôle métallique perforée, fine et légère comme un voile, qui dépasse légèrement l’acrotère et unifie la façade. Elle masque les différences initiales de hauteur de contre-cœurs et accompagne la simplification du contour de la tour, aidée par l’agrandissement des balcons par des éléments métalliques intégrés. Sa teinte, reprise du socle rénové, varie du bronze sombre au reflet presque brillant, selon la lumière. Au-delà de l’esthétique, cette intervention confère à la tour une identité renouvelée qui affirme sa verticalité dans un langage contemporain, tout en respectant son inscription ISOS A.
HABITER LE CHANTIER
L’intervention s’est déroulée en site occupé, avec ses contraintes logistiques et humaines : maintien du cabinet de dentiste à l’entresol et rotations de locataires pour permettre les travaux. Un système de rocades a été mis en place, avec un niveau tampon pour adapter les typologies. Séances collectives, rendez-vous individuels, informations affichées : la médiation a permis d’anticiper les tensions et de maintenir un dialogue constant. Une personne dédiée à cette mission au sein d’Alpenda centralisait les demandes et informations, assurant un suivi continu.
Cette attention constante portée aux usagers et à la qualité du dialogue entre entreprises, architectes et habitants a permis d’anticiper les conflits, de mieux gérer les nuisances inévitables et, finalement, de garantir une appropriation positive du projet. Car au-delà de la technicité de l’opération, c’est bien cette dimension humaine qui donne tout son sens à l’intervention : rénover un immeuble, c’est aussi préserver les vies qui l’habitent.
À Vernier, la transformation d’un immeuble des années 1960 conjugue rénovation énergétique, requalification architecturale et surélévation. Réalisé en site occupé, le projet tire parti de l’existant pour densifier le quartier et offrir un nouveau cadre de vie aux habitants.
À Vernier, la transformation d’un immeuble des années 1960 conjugue rénovation énergétique, requalification architecturale et surélévation. Réalisé en site occupé, le projet tire parti de l’existant pour densifier le quartier et offrir un nouveau cadre de vie aux habitants.
Construire sur ce qui est là, plutôt que de repartir de zéro. Tel est le pari de la rénovation menée à Vernier sur un bâtiment locatif construit dans les années 1960. Avec ses 120 logements répartis sur huit entrées, l’immeuble typique de l’époque présentait des performances énergétiques obsolètes et des aménagements intérieurs vieillissants. Le mandat initial portait sur l’assainissement thermique, la rénovation des cuisines et sanitaires, et l’ajout de deux niveaux de logements.
Au fil du processus, c’est finalement toute l’expression architecturale de l’immeuble qui a été repensée. Sans nier la trame régulière et les volumes d’origine, les architectes du bureau Guenin Atelier d’Architecture, pour les phases d’études, puis ceux du bureau Pascal Hüni Architectes, pour la réalisation, avec Complex Bau en entreprise totale, ont imaginé une nouvelle cohérence pour inscrire le bâtiment dans le présent. Une manière de faire évoluer l’existant sans l’effacer, en réinterprétant les codes de l’époque plutôt qu’en les gommant.
DENSIFIER SANS BRUTALISER
La densification s’inscrit ainsi dans une logique d’amélioration globale : meilleure performance énergétique, nouveaux logements traversants et surfaces extérieures généreuses. La surélévation de
deux niveaux permet d’ajouter 28 logements en prolongeant la logique constructive du bâtiment. Sa conception en attique (en retrait sur les quatre façades) lui permet de s’insérer discrètement dans le volume général, tout en affirmant une présence nouvelle. Les façades, travaillées dans une sobriété expressive, apportent un nouveau rapport au paysage quotidien. Pour faciliter son intégration, les architectes ont opté pour une continuité matérielle et formelle avec les étages inférieurs : même crépi texturé, reprise des axes de façade, notamment des bandeaux sur la façade sud. La trame reste la même, mais l’expression de l’immeuble adopte un langage plus contemporain et homogène sur les quatre façades. Ainsi, de nouveaux bandeaux filants ont été ajoutés sur la façade nord, qui était à l’origine plus découpée.
HABITER LE CHANTIER
Sur le plan technique, la rénovation de l’enveloppe a compris un désamiantage complet, l’isolation de la toiture, du sous-sol et des quatre façades, ainsi que le remplacement de toutes les fenêtres. En toiture, des panneaux photovoltaïques ont été installés et la production de chaleur au mazout a été remplacée par un raccordement au chauffage à distance (CAD) prévu d’ici 2027–2028, via une chaufferie de quartier en cours de développement par les Services industriels. L’ensemble du projet a reçu la certification Minergie. La surélévation repose quant à elle sur une structure allégée – dalles de béton de 14 cm d’épaisseur, briques creuses pour les éléments non porteurs – avec des renforts ponctuels sur les piliers et murs du bâtiment existant.
Dès la phase d’étude, l’un des enjeux majeurs du projet a été d’organiser les travaux sans déplacer les habitants. Mais mener une telle transformation en site occupé impose un phasage méticuleux. L’immeuble a été traité par tranches verticales, correspondant chacune à une cage d’escalier, soit environ 30 appartements à la fois.
Le dernier étage a quant à lui été entièrement vidé pour des raisons de sécurité imposées par l’activité de construction des deux étages supplémentaires sur la toiture existante. Les cages d’ascenseur ont été prolongées en dernier, alors même que les ascenseurs restaient en service pendant le chantier. Une planification serrée, appuyée par des solutions d’hébergement temporaire pour les locataires, a permis de limiter les nuisances tout en maintenant l’usage du bâtiment. Le chantier ne se limite pas à une contrainte logistique : il transforme le bâtiment existant sous les yeux de ses habitants, appelés à se réapproprier ce lieu en mutation.
REQUALIFIER LES USAGES
Au-delà de la rénovation énergétique, le projet a permis de redéfinir les usages à différentes échelles. Au rez-dechaussée, deux appartements ont été modifiés pour créer un passage transversal vers les espaces extérieurs. De nouvelles terrasses surélevées ont été aménagées pour les logements au rez, transformant leur rapport au sol. Par ailleurs, l’entier des salles de bain, cuisines et zones communes a été rénové et leurs installations techniques mises aux normes actuelles.
Enfin, l’ensemble des extérieurs a été requalifié, avec la création d’une aire de jeux, la plantation d’une dizaine d’arbres et l’intégration de places de stationnement, dont plusieurs pour vélos. Une zone dédiée à la biodiversité a également été aménagée à l’ouest du site avec un biotope de pierres et de branchages, conçu pour favoriser la microfaune et enrichir la qualité paysagère. Autant d’interventions discrètes mais ciblées, qui réaffirment l’importance du quotidien dans la fabrication attentive d’un cadre de vie durable.
Plan type de la surélévation - 7ème étage
Plan type de l'immeuble existant
Coupe tranversale
LISTE DES MANDATAIRES ET INTERVENANTS
Architectes
Pascal Hüni architectes Sàrl
Guenin Atelier Architecture
Ingénieur civil
Thomas Jundt Ingénieurs Civils SA
Ingénieur électricité CFO / CFA
Betelec SA
Ingénieur CVSMCR, Coordination interdisciplinaire des techniques CVSE, Physique du bâtiment, Labélisation
Chuard Ingénieurs Genève SA
Ingénieur sécurité
Dinges Consulting Sàrl
Ingénieur environnement HSE conseils SA
ENTREPRISES
Démolition, Échafaudages
Implenia Suisse SA
Béton et béton armé Marti Construction SA
Construction en bois
Louis Genève SA
Pierres naturelles
Baerlocher SA
Menuiseries extérieures en PVC aluminium
Egokiefer SA
Portes extérieures en métal
Biedermann SA
Ferblanterie, Couverture Macullo SA
Isolations spéciales –
Calorifuge sous-sol
Isoneto Sàrl
Calfeutrement feu Fire System SA
Crépissage de façade Bertolit SA
Fermetures extérieures et protection contre le soleil
Warema Suisse Sàrl
Installations électriques
eControl SA
Installation de chauffage, ventilation et conditionnement d’air
Au cœur de Sion, le projet Cour de Gare redessine un fragment stratégique de la ville. Porté dès la fin des années 1980 par Comptoir Immobilier et concrétisé par la Fondation de placement UBS, il regroupe des logements, des bureaux, des commerces et un hôtel, en continuité directe avec la gare et la ville.
texte : Salomé Houllier Binder photos : Photodrone.pro Pedro Gutiérrez
À l’origine du projet, une patiente constitution foncière. Dès 1988, Paul Epiney, président du Groupe Comptoir Immobilier, s’engage dans le développement de parcelles pour créer un nouveau quartier. La crise des années nonante stoppera ce développement pour une dizaine d’années.
Au début des années 2000, plusieurs projets seront imaginés par les autorités communales. C’est en 2009 que le Groupe Comptoir Immobilier signera un accord avec les CFF et la Ville de Sion pour travailler sur un développement plus important, à la gare de Sion. Il s’en est suivi un mandat d’étude parallèle à trois tours qui a retenu le projet du bureau Bonnard & Woeffray. Afin de pouvoir développer cet ambitieux périmètre, il a fallu procéder à une modification du plan de zone (en créant la zone Cour de Gare). C’est ainsi que le Groupe Comptoir Immobilier a été mandaté par les trois propriétaires pour réviser l’affectation des zones et piloter le plan de quartier. Ce plan de quartier entrera en vigueur en 2014, jalon essentiel d’un processus s’étalant sur près de trois décennies.
L’appel d’offres pour investisseurs lancé en 2016 permet à la Fondation de placement du Crédit Suisse – devenue Fondation UBS – d’acquérir l’ensemble du périmètre, garantissant la cohérence d’un projet conçu comme un véritable trait d’union urbain. La société Cour de Gare – Sion SA, pilotée par le Comptoir Immobilier, assume le rôle d’entreprise totale et sous-traite la
prestation à l’entreprise générale HRS pour la réalisation complète du quartier.
DES ARCHITECTURES POUR HABITER ET TRAVAILLER
La localisation, au sud de la gare et de la route cantonale, n’allait pas sans contraintes. L’OPAM, en raison de la proximité des voies CFF, impose des règles strictes en matière de sécurité et d’affectations, interdisant notamment la présence d’EMS ou de crèches. Le voisinage immédiat des voies ferrées, tout comme l’ombre portée de l’aéroport de Sion, a renforcé la complexité de l’opération. Malgré cela, l’ambition reste claire : offrir à la capitale valaisanne un nouveau fragment de ville favorisant la mixité des usages et la continuité piétonne.
Le programme se déploie à plusieurs échelles dans huit volumes : 302 logements locatifs, du studio au 4,5 pièces, des commerces en rez-de-chaussée sur cinq bâtiments, un hôtel et deux immeubles de bureaux, dont l’un intègre une salle de concert et de congrès.
Les bureaux, situés aux extrémités est et ouest, servent de points d’ancrage et génèrent du passage. Deux places publiques, la place des Foudres et la place de l’Aubade, structurent la vie du quartier, pensé comme une extension naturelle du centre-ville et un prolongement de la gare.
Les immeubles de logements, quant à eux, sont suffisamment minces pour favoriser la traversée de l’air et de la lumière, avec un maximum d’appartements traversants. Dans les immeubles « Rails 1 » et « Rails 2 », les contraintes acoustiques et de l’OPAM donnent lieu à des façades-écrans fixes, doublées de patios intérieurs permettant l’ouverture des fenêtres. Les chambres s’orientent côté quartier pour préserver la qualité d’usage.
Les façades des logements, rythmées par des balcons filants continus, privilégient une horizontalité affirmée. Les rez-dechaussée se distinguent par leur transparence : entièrement vitrés, portés par des poteaux structurels, ils accueillent des commerces et des services sans socle massif. Cette conception favorise les perméabilités et allège la densité bâtie. Enfin, l’unité architecturale repose sur l’usage du métal décliné dans une gamme de bruns et d’ocres, apportant une unité tout en conservant l’identité de chaque programme.
UN QUARTIER DENSE, DURABLE ET OUVERT
Le projet assume une densité et une minéralité. La construction repose sur une structure tout béton, imposée par les fortes contraintes sismiques du Valais et par la présence d’une nappe
phréatique. Les deux niveaux de sous-sol accueillent 625 places de stationnement, dont 301 accessibles au public, offrant une réponse aux besoins de mobilité d’un quartier central.
L’ensemble est certifié Minergie, avec des panneaux photovoltaïques alimentant un regroupement de consommation propre (RCP) pour les locataires et un raccordement au chauffage à distance de Sion - une première pour la ville.
Côté espaces publics, la minéralité des sols est ponctuée par des interventions végétales ciblées : plantations en tranchées, bacs en béton et zones d’ombre, tandis que les aires de jeux artistiques, autour de sculptures colorées, apportent un signal visuel et un mobilier ludique.
Cour de Gare est le résultat d’un long processus marqué par la complexité des normes, la pluralité des acteurs et la volonté de créer une cohérence d’ensemble. En mobilisant logements, bureaux, commerces, équipements culturels et hôteliers, il constitue l’une des opérations urbaines majeures de Sion. En articulation directe avec la gare, ce nouveau quartier fait le pari de la mixité et de la continuité urbaine. Plus qu’un îlot autonome, il se lit comme un morceau de ville, conçu pour relier, fédérer et accueillir les évolutions de la capitale valaisanne.
CES ENTREPRISES ONT PARTICIPÉ À LA CONSTRUCTION DU QUARTIER COUR DE GARE, À SION
Ingénieurs géomètres brevetés Sion - Savièse
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Où que l’on se trouve et à tout moment … gestion des interphones via le KochCloud
Que l’on soit en train de faire des grillades dans le jardin, de travailler au bureau ou de faire de la voile – l’interphone est connecté au reste du monde via le KochCloud. Les appels de porte sont reçus sur un portable ou une tablette, il est possible de communiquer avec le visiteur de n’importe où via l’appli «KochMobile». L’interphone TC:Bus est relié à Internet par l’intermédiaire du Video Cloud-Gateway. Votre électricien peut facilement mettre à niveau des installations déjà existantes.
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Photo : Implenia
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BULLE - LAUSANNE – MARTIGNY – GENÈVE
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Conseils par René Koch SA. Vente par l’installateur électricien.
LISTE DES MANDATAIRES ET INTERVENANTS
MANDATAIRES
Architectes
Groupement d’architectes
GACDG
Bonnard Woeffray
Ingénieur civil Consortium CDG Ingénierie
Ingénieur électricien
Consortium BEE SA
DPE SA
Ingénieur CVS
Consortium Tecnoservice SA Sigma SA
Ingénieur géotechnicien
Karakas & Français SA
Géomètre
Geosat SA
Ingénieur physique du bâtiment
Physeos SA
Ingénieur acousticien d’Silence Acoustique SA
Ingénieur sécurité feu
ECOfireconcept Sàrl
Ingénieur façades
BCS SA
Ingénieur géologue (suivi pompage nappe)
BEG SA géologie & environnement
Suivi environnement
SER et nature
CSD Ingénieurs SA
ENTREPRISES
Canalisations extérieures, Terrassements, Travaux spéciaux
Zengaffinen SA
Échafaudages Ardag SA
Béton, béton armé Consortium Gebrüder Zengaffinen AG, Dumas SA et Walpen AG
Charpente métallique
R. Morand Constructions métalliques (M1M2)
Martinetti SA (station transformatrice)
Façades, balcons
Progin SA
Éléments pré-confectionnés pour abris
Soagesmat SA
Porte de garages
Gard Door System SA Jomos Protection Incendie SA
Exutoire de fumée, lanterneaux vitrés ISBA AG
Protection contre la foudre
Léman Parratonnerres Sàrl
Étanchéité balcons et pieds de façades
Geneux-Dancet SA MD Sàrl
Sécurité en toiture FPS Concept Sàrl
Revêtements coupe-feu Fire System SA
Stores en toiles
Schenker Storen AG
Installations électriques
Grichting & Valterio Electro SA (parking, C1/R1)
Bouygues E&S InTec AG (T1)
Schenkel Electricité Sàrl (T2)
Baud SA (C2)
Etavis ELSA (R2)
Etavis ELSA (M1M2 – Bureaux)
Setelec SA (Hôtel)
Smarthome
Renomation AG
Installation interphonie –programmation
Koch René AG
Station transformatrice
Duvoisin-Groux SA
Tableaux comptage C2, R1, R2, T1, T2
ALPS Group SA
Cellules TGBT T1, R1, R2 ALPS Group SA
Cellules TGBT PA, T2, C1, C2 DransEnergie SA
Tableaux TGBT Duvoisin-Groux SA
Alimentation sans coupure Ofatec SA
Installations photovoltaïques Solstis SA
Lignes d’alimentation –distributions principales Grichting & Valterio Electro SA
Rue de la Maladière 9A Tél. 027 721 71 71 Michel Anstett CH-1920 Martigny www.tecnoservice.ch Ingénieur EPFZ-SIA valais@tecnoservice.ch Mobile 079 634 64 13
VOTRE ÉLECTRICIEN MULTISERVICE
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très élevé tout en assurant des délais de livraison courts. Nous nous ferons un plaisir de vous conseiller dans votre projet.
ENTREPRISES
Pour construire, rénover, aménager ou entretenir, les entreprises de proximité sont à même de répondre avec efficacité et disponibilité.
SIRBATEC, DE L’ÉTUDE À LA RÉALISATION
Depuis 1998, Sirbatec SA exerce son savoir-faire dans la construction bois, charpente, toiture, couvert, système d’abri et garage. L’entreprise, dirigée par Dominique Crausaz et Mathias Ruffieux, s’engage à répondre à vos besoins ainsi qu’aux différentes contraintes topographiques, environnementales et climatiques de votre projet, sans oublier les exigences d’esthétisme et de praticité, dans le strict respect des normes suisses.
Pour assurer une satisfaction totale, Sirbatec intervient dès le départ en réalisant le plan de situation et les croquis pour le dossier de mise à l’enquête, puis passe à l’élaboration des plans de construction, et enfin aux étapes de fabrication réalisées dans l’atelier de la société avant la livraison et l’assemblage par ses équipes sur le site. Sirbatec assure à la fois la réalisation de la charpente et de la structure du projet. Ainsi, ses spécialistes
prennent en charge la couverture, l’étanchéité, ainsi que toute la ferblanterie pour un résultat d’une qualité optimale : chaque construction est unique ! Basée à Auboranges et disposant d’un atelier de production et d’un bureau technique, Sirbatec est active dans toute la Suisse romande. L’entreprise s’appuie sur le dynamisme, les compétences et l’efficacité de son équipe de spécialistes formés aux dernières technologies tout en s’inscrivant dans un savoirfaire artisanal. Sélectionner Sirbatec, c’est faire le choix de constructions uniques. Son équipe se veut votre interlocutrice privilégiée dans la concrétisation de votre projet ; elle vous accompagne tout au long des différentes phases du chantier, du premier rendez-vous personnalisé au résultat final, en passant par l’étude de faisabilité. Bénéficiez également d’un service après-vente à l’écoute et réactif. sirbatec.ch
QUOOKER, LE ROBINET QUI FAIT TOUT
Le système Quooker est bien plus qu’un simple robinet : c’est une solution de cuisine innovante qui associe design, performance et durabilité. Relié à un réservoir compact, il délivre instantanément de l’eau bouillante à 100 °C, prête pour préparer un thé, cuire des pâtes, blanchir des légumes ou stériliser des ustensiles. Grâce à une isolation sous pression de haute qualité, l’eau est maintenue à 108 °C en permanence, tout en ne consommant que 10 W – un exploit technique qui réduit considérablement la consommation d’énergie par rapport à une bouilloire ou à une plaque de cuisson traditionnelle. Cela permet d’économiser du temps et de l’espace, tout en évitant le gaspillage.
Avec le module CUBE, l’expérience est encore enrichie : vous disposez également d’une eau réfrigérée, pétillante ou plate, en option filtrée, directement depuis le même robinet. Cela signifie moins de bouteilles en plastique, moins de transport et moins de stockage, tout en garantissant une eau
toujours fraîche et agréable à boire. Cette fonctionnalité répond parfaitement aux besoins des familles comme à ceux des bureaux, des espaces de coworking ou des établissements publics.
Quooker s’engage résolument pour la durabilité. L’utilisation d’énergies renouvelables lors de la production, ainsi que de matériaux recyclés et recyclables, réduit l’empreinte carbone et prolonge la durée de vie des produits. Chaque composant est conçu pour être robuste, réparable et efficace sur le long terme.
Que ce soit pour une maison individuelle, un appartement urbain, un projet de rénovation ou un développement immobilier de grande ampleur, Quooker est un choix intelligent et responsable. Il simplifie le quotidien, économise des ressources précieuses et s’intègre harmonieusement dans toutes les cuisines modernes – une véritable valeur ajoutée pour aujourd’hui et pour demain. quooker.ch
L’ART DU VERRE ENTRE TRADITION ET MODERNITÉ
Depuis plus d’un siècle, la société Loretti SA cultive l’art du verre avec la même exigence : conjuguer tradition et innovation. Transmise depuis quatre générations, l’entreprise a su préserver son savoir-faire tout en intégrant les avancées technologiques les plus récentes. Cette continuité familiale a forgé une culture d’excellence, guidée par le souci du détail, le goût du travail bien fait et l’ambition de rester à la pointe dans le domaine de la vitrerie et de la miroiterie.
Au fil des décennies, Loretti a bâti un capital de compétences unique, qu’elle met aujourd’hui au service aussi bien des particuliers que des professionnels, architectes, designers ou artistes. Ses réalisations couvrent un large spectre : fenêtres, baies vitrées, vitrines, murs et séparations en verre, installations tout verre ou encore aménagements de salles de bain. L’entreprise se distingue également dans le domaine des produits exclusifs, là où transparence, élégance intemporelle et exigences techniques s’entrecroisent.
Toujours en quête de solutions innovantes, Loretti s’est spécialisée dans l’assemblage feuilleté EVA. Cette technique permet d’intégrer au verre des éléments décoratifs, tels que des tissus ou des grilles métalliques, ouvrant de nouvelles possibilités pour les portes, parois de séparation ou cabines de douche. Elle permet aussi de réaliser des parois en verre imprimé de sécurité, offrant la possibilité de préserver des aspects visuels traditionnels, notamment dans des contextes de conservation patrimoniale.
Dans le domaine de la salle de bain, Loretti s’est forgé une réputation solide grâce à des installations de douche sur mesure, sécurisées et conçues avec un large choix de finitions. L’entreprise propose en outre le traitement Clearshield, qui facilite l’entretien et renforce la durabilité des verres. Avec des solutions personnalisées et des prix compétitifs, Loretti incarne une maîtrise rare : transformer un matériau exigeant en créations élégantes et pérennes. loretti.ch
Le robinet qui fait tout
Eau bouillante à 100 °C, réfrigérée pétillante et plate
Avec un Quooker, vous prélevez instantanément de l'eau bouillante à 100°C et économisez ainsi du temps, de l'eau et de l'énergie. Avec un Quooker CUBE, vous obtenez en plus de l'eau plate et pétillante réfrigérée et réduisez ainsi l'utilisation de plastique. Pratique et durable. Découvrez tous les avantages sur quooker.ch
À droite, Styves Burnet, directeur, à gauche, son collègue Marcos Damiaso, responsable technique.
BGO SA : MESURER AUJOURD’HUI POUR
CONSTRUIRE BAS CARBONE DEMAIN
UNE DÉMARCHE VOLONTAIRE ET TRANSPARENTE
Consciente de l’urgence climatique et des objectifs fixés par le canton de Vaud, BGO SA, centrale à béton inaugurée le 10 septembre 2021, a réalisé en 2023 son premier bilan carbone complet, audité par Green Circle Sàrl, selon la norme ISO 14064-1:2018 et le GHG Protocol. L’entreprise veut ainsi inscrire ses activités dans la trajectoire de neutralité carbone à l’horizon 2050.
LE « POIDS » CARBONE DES ACTIVITÉS
Les résultats mettent en évidence l’empreinte carbone réelle de ses activités : 12,6 millions de kgCO₂eq en 2023, dont 83 % liés au ciment, 7 % aux autres composants du béton et 7 % aux transports. Les postes administratifs et de production pèsent pour moins de 5 %. Ce volume représente environ 0,6 % des émissions du secteur de la construction vaudois, estimé en 2023 à 2,1 millions de tonnes par an.
FIABILITÉ DES DONNÉES ET CONSTAT DE PROGRESSION
L’audit souligne la fiabilité des données, avec un ratio matière/ argent de 98 % et un facteur d’incertitude de 32,34 %, ce qui est excellent. Néanmoins, la projection 2024 montre une hausse
de 47 % des émissions, conséquence directe de la croissance de l’activité. Cette évolution confirme la nécessité de concilier développement économique et réduction des émissions.
UN PLAN D’ACTION ALIGNÉ SUR LE PLAN CLIMAT VAUDOIS
Face à ce constat, BGO s’engage dans une stratégie en trois volets : introduire des ciments bas carbone actuellement sur le marché ; collaborer avec les maîtres d’œuvre et les architectes pour réduire le volume de béton par des méthodes innovantes (dalles ultraminces, hybrides bois-béton, réemploi d’éléments, etc.) ; informer les clients et partenaires grâce à des certificats indiquant l’empreinte carbone des livraisons.
CONSTRUIRE L’AVENIR AUTREMENT
En publiant ce bilan et en rendant publics ses objectifs, BGO veut jouer un rôle moteur dans la transition écologique du secteur. Le message est clair : mesurer, innover et réduire, pour que le béton de demain soit compatible avec les ambitions climatiques du canton et de la Suisse. bgosa.ch/bilan-co2
BGO se trouve sur la plateforme
La Plaine, à Vufflens-la-Ville ; elle bénéficie ainsi d’une proximité idéale pour les matières premières.
Lanterneaux vitrés
Les lanterneaux sont une source de lumière naturelle garantissant sécurité et isolation thermique supérieure
En tant que producteur suisse de fenêtres pour toits plats et lanterneaux vitrés, nous garantissons un standard de qualité très élevé tout en assurant des délais de livraison courts.
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BDI System
Le spécialiste du désenfumage, de l’aération et des appareils d’extinction
Nettoyage mécanique par sablage.
> Revêtement intérieur par résine (colmate même les perforations cuivre).
> Protection anti-corrosion garantie, sans entretien ultérieur.
> Idéal pour conduites d’eau sanitaire, de chauffage (également au sol), piscines,
HOLZ 2025 : LA FILIÈRE BOIS SUISSE SE DONNE
RENDEZ-VOUS
À BÂLE
Du 14 au 18 octobre 2025, Messe Basel accueillera Holz, le plus grand salon suisse dédié au travail du bois. Avec près de 350 exposants annoncés, cette édition s’annonce comme un temps fort pour les professionnels de la menuiserie, de la charpenterie, de l’industrie et du commerce du bois. Machines, outils, matières premières, produits semi-finis, matériaux et accessoires : l’offre couvrira l’ensemble de la filière et offrira un panorama complet des savoir-faire et innovations.
Au-delà de l’exposition, Holz mise sur des expériences concrètes. La « Star de la nouvelle génération de menuiserie » mettra en lumière 90 meubles conçus par de jeunes talents, soumis au vote du public et d’un jury. « Holzbau live » offrira un spectacle d’artisanat en direct, avec des qualifications pour les WorldSkills, et une exposition de maquettes de charpentiers. L’espace « Zukunft Holz » présentera les tendances émergentes et le Forum de l’innovation, organisé par la Haute école spécialisée bernoise proposera des conférences, des démonstrations et des
conseils aux PME comme aux futurs professionnels.
Nouveauté 2025 : l’exposition spéciale « Fenêtre », en partenariat avec l’Association suisse des fenêtres et façades (FFF). Plus de 40 exposants y montreront leurs solutions, avec notamment une chaîne de fabrication en direct, de la bille de bois au produit fini, ainsi qu’un espace de réseautage et des présentations pratiques. Les visiteurs pourront aussi assister à la remise du Prix de l’Innovation Holz, rencontrer le maître artisan japonais Sadatsugu Watanabe ou découvrir des métiers traditionnels, comme le tournage et la sculpture, avec parfois la possibilité de s’y essayer.
Avec plus de 30 000 visiteurs attendus, Holz s’impose comme un lieu de formation, de mise en réseau et de découverte. Comme le résume Tanja Fischer, directrice du salon, c’est « un rendez-vous incontournable pour qui veut rester à la pointe du secteur ». holz.ch
CHUARD INGÉNIEURS VAUD SA / GENÈVE / FRIBOURG Rue du Lac 33 CH - 1020 Renens Tél: +41 21 652 96 22 Fax: +41 21 653 59 25 admin@pierre-chuard.ch
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AGENDA
BÂLE
SAY SWISS ARCHITECTURE YEARBOOK
La parution du deuxième Annuaire de l’architecture suisse s’accompagne d’une exposition qui propose une réflexion sur les pratiques actuelles en matière de construction et de transformation, dans le but de sensibiliser le public à la culture architecturale suisse et d’en renforcer la visibilité. Elle élargit la documentation des projets proposés dans l’ouvrage en donnant un aperçu du processus de sélection. La publication et l’exposition sont accompagnées par un programme de manifestations discursives faisant du projet une plateforme de débats publics sur des thèmes régionaux et suprarégionaux.
S AM sam-basel.org
Du 27 septembre au 9 novembre
GENÈVE
ET POURTANT TOUT AVAIT SI BIEN COMMENCÉ
Conçue par l’architecte et historien Arthur Rüegg, cette exposition plonge le visiteur dans l’élan moderniste des années 1930 en Suisse, de l’immeuble Clarté de Le Corbusier à Genève aux expériences zurichoises du Neues Bauen. Pavillons grandeur nature, appartements reconstitués, mobilier iconique et archives rares mettent en lumière un moment charnière où la quête d’utopie se heurte aux bouleversements de la guerre. Entre Genève, attachée à son identité latine, et Zurich, acquise à la modernité, l’exposition révèle un choc des cultures et une réflexion sur l’art d’habiter, entre idéaux et réalités.
MAH mahmah.ch
Jusqu’au 26 octobre
LAUSANNE
HISTOIRES CROISÉES
Une exposition consacrée à trois figures majeures de l’architecture et du design : l’Italienne Gae Aulenti, la critique américaine Ada Louise Huxtable et la Canadienne Phyllis Lambert. Nées dans les années 1920, elles ont su s’imposer dans un univers dominé par les hommes, en façonnant la transition entre modernisme et postmodernisme. À travers archives, photographies et dessins, l’exposition explore cinq projets emblématiques pour révéler comment ces pionnières ont inscrit l’architecture dans le débat public et redéfini la place des femmes dans l’histoire urbaine du XXe siècle.
ARCHIZOOM
Epfl.ch > archizoom
Du 24 septembre au 28 novembre
WINTERTHOUR
THE COLOURS OF ARCHITECTURE
Consacrée au rôle des couleurs dans l’architecture, cette exposition présente une sélection d’objets, photographies et archives issus du Domaine de Boisbuchet, centre international de recherche en design. Le parcours retrace l’usage des teintes, des pigments préhistoriques aux concepts modernistes de Le Corbusier et Alvar Aalto, jusqu’aux projets contemporains. Environ 45 pièces, plus de 90 clichés et des prêts d’institutions régionales et internationales illustrent la manière dont la couleur façonne l’identité des bâtiments et reflète les évolutions culturelles et sociales.
GEWERBEMUSEUM
gewerbemuseum.ch
Jusqu’au 15 mars 2026
SALONS :
BOLOGNE CERSAIE
Une des plus importantes foires internationales consacrées à la céramique pour l’architecture et la construction ainsi qu’à l’ameublement pour salles de bain. Destinée aux professionnels, elle permet d’avoir une vue pratique des différents produits et de leurs caractéristiques. Une attention toute particulière est portée à l’accueil des visiteurs et au soutien des exposants.
BOLOGNAFIERE cersaie.it
Du 22 au 26 septembre
VÉRONE
MARMOMAC
Événement mondial pour l’industrie de la pierre naturelle, de la matière première aux produits finis, des machines de traitement et technologies aux applications du matériau dans l’architecture et le design. Marmomac est une plateforme incontournable où se rencontrent affaires et développement professionnel, ainsi qu’un lieu privilégié d’innovation et de formation.
VERONAFIERE marmomac.com
Du 23 au 26 septembre
CONGRÈS/ CONFÉRENCES :
BIENNE
JOURNÉE DE LA CONSTRUCTION
BOIS BIENNE 2025
La manifestation mettra l’accent sur les aspects naturel, efficace et robuste de la construction en bois. Elle accordera une place importante aux échanges, aux discussions et aux rencontres avec les architectes, les ingénieurs, les entreprises, les promoteurs immobiliers et autres acteurs de la construction bois. Une exposition présentera les développements de produits et les solutions de mise en œuvre concrètes.
La manifestation se clôturera par un apéritif propice aux échanges et au réseautage.