Baptême du feu pour le Normand Maxime Maricourt

Né voilà 35 ans à Béthune dans le Pas de Calais, Maxime est, très jeune, arrivé en Normandie où ses parents géraient, à Saint Pierre sur Dives, une brasserie. Chez les Maricourt, la passion du cheval date de longtemps. Le père de Maxime avait élevé des chevaux de sport dont l’un d’eux, il nous l’a confi à Aix, y avait participé avec Nelson Pessoa. Après une initiation normale à l’équitation, Maxime s’est très vite tourné vers l’attelage. D’abord, et pendant plusieurs années avec de nombreux titres nationaux, et participations à divers championnats d’Europe et du monde à 1 poney, puis 4 poneys, 2 chevaux et, depuis trois ans, 4 chevaux.

C’est, dans cette discipline reine, qu’il avait été sélectionné pour participer avec l’équipe de France, à l’édition 2023 d’Aix la Chapelle

Depuis 2014, Maxime Maricourt et son épouse Laetitia, par ailleurs parents de 2 enfants, se sont installés à Ouville la Bien Tournée, près de St Pierre sur Dives dans le Calvados. Laetitia est cavalière de CSO et meneuse avec de belles références nationales à son actif. Sous le nom des Ecuries d’Ulys, ils conduisent un centre équestre, une écurie de propriétaires et pratiquent le débourrage monté ou attelé. L’attelage de haut niveau, coûteux, est cependant pour eux, une belle carte de visite.

Aix la Chapelle constitue pour tout cavalier, qu’il soit de CSO, de dressage, de voltige, de complet ou d’attelage, le rêve par excellence. Maxime en était cette année avec Benjamin Alliaud et Anthony Horde.

Vous avez participé à de nombreux championnats, que retenez-vous d’Aix la Chapelle ?

« On en prend plein les yeux en arrivant, le site est gigantesque. Pour l’organisation rien à dire. Un dîner d’accueil, des « pass » pour 10 personnes qui peuvent prendre tous leurs repas gracieusement. C’est énorme ». Il poursuit : « Au plan sportif, c’est formidable, tout se déroule comme prévu. Le terrain de dressage et maniabilité, c’est comme un terrain de foot. Le marathon est superbe. Des obstacles magnifiques et du public qui court d’obstacle en obstacle pour nous encourager ».

Vos chevaux

« Je dispose de 6 chevaux KWPN. Quatre depuis les 2/3 ans que je pratique et 2 nouveaux depuis l’hiver dernier. Avec Jacques Loue, ma femme et moi en sommes propriétaires ».

Vous avez été éliminé du marathon

« Je passais parmi les premiers. Sur le parcours de liaison entre le 7ème et le dernier obstacle, un juge m’a arrêté. Il a constaté un peu de mousse rose à la commissure des lèvres de l’un des chevaux. Je pense qu’il a pris un coup de balance dans une manœuvre d’obstacle. Bref ! J’ai été éliminé alors que d’autres par la suite n’ont eu qu’un cheval d’éliminé. J’ai parlé à Boyd Exell qui a été contrôlé 4 fois. J’ai pu malgré tout, pour prendre de l’expérience, participer à la maniabilité avec un cheval de remplacement. Comme j’étais au début, ils ont voulu, je pense, marquer le coup pour faire écho aux autres. Dans le contexte du bien être animal, ils sont vigilants ».

Troisième du Championnat de France qui s’est déroulé en juin à Saumur, Maxime va participer à un CAI3* à Beekbergen fin juillet et fin août au Championnat d’Europe, toujours aux Pays Bas mais dans l’extrême nord à Exloo.