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Et nous et nous ??

Les Allemands l’ont depuis qu’il fait partie de leur univers appelé le «Tschio » ; leur façon de s’approprier le CHIO qui demeure un sigle français Concours Hippique International d’Obstacles. Bientôt 100 ans. C’est en effet en 1924 qu’un certain Lotz, Allemand bien entendu associé au cheval dénommé Olnad remportait le premier Grand Prix disputé sur qui allait devenir le stade de la Soers. Depuis, toutes les nations ou presque qui comptent dans l’équitation mondiale ont inscrit le nom de leurs représentants au palmarès prestigieux de l’épreuve. Nous Français, une seule fois. C’était en 1971, Marcel Rozier et le Normand Sans Souci.

Pourquoi, alors que nos cavaliers, nos chevaux gagnent ailleurs, sont médaillés olympiques, ne parvenons-nous pas à trancher le nœud gordien. Au cours du passé récent, nous avons été deux fois proches de la victoire. En 2006 avec le déterminé Hervé Godignon et le bien nommé Obelix. Puis, en 2007, le tout autant motivé Roger-Yves Bost avec Ideal de la Loge.

On ne peut pas imaginer que les Français, qualifiés pour le Grand Prix n’aient pas eus pendant toutes ces années, la volonté farouche de s’imposer. Ils savent le faire à Calgary, Genève etc.

Ceci étant, cette édition aura, si ce n’est encore davantage, mis en exergue la domination germanique avec tout simplement le podium.

Pour mémoire, à propos des chevaux, outre Sans Souci, c’est en 1985 que Mickael Rüping, Allemand, remportait le GP avec Silbersee, un étalon SF gris né chez Jacques Hamel à Ozeville, une bourgade de la communauté de Montebourg, ville jumelée avec Aix la Chapelle. Et c’est en 2018 qu’après Küchengirl en 2006 et avant Stargold cette année, Marcus Ehning s’imposa avec l’autre SF Prêt à Tout.

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