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Étude MC Climat : ce qui pousse à s'engager
Seniors Ne pas renoncer à sa sexualité Santé Microbiote : la médecine du futur ?
Étude MC Climat : ce qui pousse à s'engager
Seniors Ne pas renoncer à sa sexualité Santé Microbiote : la médecine du futur ?
L’impact du changement climatique sur la santé est une réalité qui nous interpelle.
Une réalité qui, malheureusement, exacerbe les inégalités sociales.
Les résultats de notre dernière étude, qui sera développée dans ce nouveau numéro d’En Marche, confirment une évidence trop souvent sous-estimée : le changement climatique ne touche pas tout le monde de manière égale. Ses effets sur la santé des plus vulnérables – notamment les enfants, les personnes en situation de précarité et celles souffrant de maladies chroniques – sont particulièrement préoccupants. Les membres de la MC, interrogés sur leurs perceptions, expriment une profonde inquiétude pour la santé es générations futures. Canicules plus fréquentes, expansion des moustiques exotiques porteurs de maladies, pollution de l’air ou encore perturbateurs endocriniens : autant de phénomènes amplifiés par la crise climatique et qui pèsent déjà sur les plus fragiles. Et pourtant, celles et ceux qui subissent ces impacts de plein fouet sont souvent celles et ceux qui ont le moins contribué à cette crise. Les familles à faibles revenus et les malades chroniques, par exemple, manquent des moyens nécessaires pour s’adapter, tout en supportant les premières conséquences de ces bouleversements. Ces populations, déjà fragilisées, voient leur état de santé menacé par des conditions de vie qui se détériorent.
Une politique climatique équitable : une nécessité
La crise climatique n’est pas seulement une question environnementale ; elle est aussi une question de santé publique. La santé et le climat ne font qu’un : protéger l’un, c’est nécessairement protéger l’autre. Il est urgent d’agir pour intégrer ces réalités dans les politiques climatiques. La santé et le bien-être de toutes et tous doivent être au centre des décisions publiques, avec une attention particulière aux plus vulnérables. Cela signifie non seulement investir dans des mesures pour ralentir le dérèglement climatique, mais aussi renforcer l’accès à des environnements sains, protéger les populations fragilisées et garantir un cadre de vie digne et résilient.
La MC continuera à défendre cette vision et à sensibiliser sur ces enjeux. Nos différents mouvements partagent aussi cette vision en agissant concrètement afin de sensibiliser leurs publics respectifs aux enjeux climatiques tout en renforçant le lien social, que ce soit à travers des initiatives intergénérationnelles, des ateliers écoresponsables ou des projets collectifs favorisant la durabilité et l’équité.
La lutte contre les inégalités climatiques est une lutte pour la justice sociale, mais aussi pour le droit fondamental de chacun à une vie en bonne santé. Ensemble, avançons vers une société où équité sociale et justice climatique s’unissent pour garantir à toutes et tous un avenir en bonne santé.
Élise Derroitte
Vice-présidente de la MC
Ceux qui contribuent le moins au problème sont souvent les plus durement touchés par la crise climatique.
08
Dossier
Écoles : le harcèlement en ligne de mire.
Échos de l'actu 04
Tour d'horizon de la planète santé.
Dossier 08
Face au défi du harcèlement, parents et écoles tentent de faire bouger les lignes.
Soins de santé 14
Orthodontie chez l'enfant : quelle prise en charge ?
Vos droits 15
Chez le juge de paix pour un conflit en énergie.
18
Loisirs
En vacances avec les mouvements de la MC.
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Ma santé au quotidien
Comment bien congeler ses aliments ?
Chaussée de Haecht 579 - BP 40 1031 Bruxelles 02 246 46 27 enmarche@mc.be - enmarche.be
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Emploi 16
Travailler tout en étant pensionné.
Indépendants 17
Focus sur le droit passerelle.
Loisirs 18
Des vacances de qualité avec les mouvements de la MC.
Étude MC 20
Climat : ce qui pousse à s'engager.
Santé 22
Microbiote : la médecine du futur ?
Editeur responsable : Alexandre Verhamme, chaussée de Haecht 579 BP 40, 1031 Bruxelles
Publié par : Visie in beweging vzw Rédactrice en chef : Sandrine Warsztacki
Affilié à l’Union de la presse périodique UPP - Membre de l’Union des Editeurs de la Presse Périodique. Tirage moyen 375.000 exemplaires
PARUTION : Mensuel.
Ma santé au quotidien 24
Comment bien congeler ses aliments ?
Seniors 26
Ne pas renoncer à sa sexualité.
Science à la belge 28
Reprendre le volant après une lésion cérébrale.
Culture 29
Le soignant se met dans la peau du patient.
Votre région 30
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Dans son dernier baromètre, Camille, la caisse wallonne d'allocations familiales partenaire de la MC, s'est penchée sur le stress et la fatigue chez les parents. Plus de 2.200 familles avec enfants ont participé à cette grande enquête. Jongler avec les responsabilités quotidiennes, équilibrer vie privée et carrière, gérer les attentes sociétales et la pression financière...
Le verdict est sans appel : les parents wallons sont stressés ! 73 % ressentent un impact réel du stress sur leur vie familiale et 50 % se sentent obligés d'être des parents parfaits. Ils ont globalement
l’impression que c’est pareil (52 %), voire pire (34 %) autour d’eux…
En ce qui concerne l'équilibre familletravail, ce n'est guère plus réjouissant, puisque 44 % des parents — surtout les mères — révèlent avoir réduit leur temps de travail pour gérer les deux fronts et 40 % estiment que la parentalité a freiné leur carrière.
"Il est important de prendre du temps pour soi afin de prévenir le stress parental, qui a une incidence directe sur la santé mentale des enfants, alerte Catherine Choque, psychologue au Cesi, un service de prévention externe du bien-être au travail.
Lorsque vous vous rendez à l'hôpital pour une consultation, un examen médical ou une hospitalisation, vous devez toujours présenter votre carte d’identité. Pour les adultes, il s'agit de la carte d'identité électronique belge (eID) ou de la carte d'étranger électronique. Pour les enfants, il s'agit de la carte Kids-ID ou, à défaut, de la ISI+ délivrée aux enfants de moins de 12 ans par la mutualité. Présenter sa carte d’identité permet à l’hôpital de vous identifier. C’est important à plus d’un titre :
• Vous avez la garantie qu’on vous attribue les bonnes données médicales et vous délivre le bon traitement.
• Cela évite les erreurs administratives et les refus de facturation des prestations de santé par les mutualités (tiers-payant).
• Cela réduit la fraude éventuelle.
Il ne s’agit pas d’avoir plus de temps, mais de 'choisir' de prendre du temps pour mener ce bilan régulièrement, et mettre des habitudes en place, pour ne rien faire, se déconnecter de l’extérieur et se reconnecter à soi et à ses relations."
C'est la proportion de travailleurs qui boit trop d'alcool (plus de 10 verres par semaine), pointe une enquête de Securex menée auprès de 1.500 personnes. Une tendance à la baisse par rapport à 2021 (11,1 % contre 15,1 %). Ce sont surtout les hommes (16 %) et les cadres (15,1 %) qui boivent trop, malgré une diminution (- 27 % et – 38 %). Securex encourage les employeurs à proposer assez d'alternatives sans alcool lors des fêtes du personnel et à prévenir l'alcool au volant.
Chaque année, l’État fédéral accorde un quota d’heures pendant lesquelles un étudiant peut travailler en payant moins de cotisations sociales personnelles qu’un travailleur ordinaire (2,71 % contre 13,07 %). Pour cette année 2025, le quota est revenu à son niveau initial de 475 heures. Il avait été porté à 600 heures en 2023 et 2024, à la suite de la crise sanitaire.
Un étudiant qui souhaite travailler davantage peut le faire mais il paiera alors des cotisations sociales plus élevées pour chaque heure qui dépasse son quota. À noter que les 475 heures de jobiste peuvent être combinées avec un maximum de 190 heures de travail associatif par an dans les secteurs socioculturel et sportif. Travailler lorsqu’on est étudiant a aussi d’autres implications financières dont il faut tenir compte, au-delà du nombre d’heures prestées par an. En effet, des limites existent pour conserver le droit aux allocations familiales et rester fiscalement à charge de ses parents, par exemple.
L’application "MyStudent@work" permet aux étudiants de consulter le nombre d’heures prestées au regard du quota.
Toutes les informations utiles pour les jobistes sont à lire sur le site officiel belge studentatwork.be
Depuis l'interdiction du tabac dans les lieux publics, les fumeurs avaient l'habitude d'allumer leur cigarette à la sortie des bâtiments, notamment des hôpitaux. C'est à présent proscrit. Depuis le 1er janvier, il est interdit de fumer à moins de 10 mètres de l'entrée des hôpitaux, mais aussi des écoles, des crèches, des bibliothèques ainsi que des maisons de repos, centres de soins, etc.
La zone non-fumeur doit être clairement indiquée (panneau, marquage au sol, etc.). Les fumoirs installés dans ce périmètre devront disparaître d’ici fin 2028 au plus tard. Par ailleurs, l’interdiction du tabac est étendue à plusieurs espaces en plein air : parcs d'attraction, parcs zoologiques, plaines de jeux, terrains de sport et fermes pour enfants. Ces nouvelles mesures visent à mieux protéger la population du tabagisme passif et réduire l'exposition des enfants.
Bon à savoir : ces mesures concernent tous les produits fumables (avec ou sans nicotine), y compris cigarettes électroniques et pipes à eau. Des contrôles pourront être réalisés, avec des amendes allant de 200 à 8.000 euros à la clé.
Le diagnostic d'une maladie rare survient souvent après de longues années d'errance médicale. Un projet de recherche européen (1), réunissant 37 centres experts dans 12 pays (dont la Belgique), a permis de poser un diagnostic pour 506 patients.
Des échantillons ADN provenant de plus de 6.000 patients européens ont fait l'objet d'une analyse génétique avec de nouvelles techniques de pointe, souvent indisponibles pour une recherche standard. Ce qui a permis à 15 % des patients participants d'enfin obtenir un diagnostic.
Un succès qui souligne l'importance des collaborations internationales pour la prise en charge de ces maladies, où l'expertise et les moyens restent limités. L'union fait la force ! Un message également porté par la plateforme belge RaDiOrg à l'occasion de la journée mondiale des maladies rares du 28 février. Si les maladies sont rares, les patients sont nombreux !
• À ce jour, on a identifié 6.100 maladies rares, qui touchent moins d'1 personne sur 2.000
• En Belgique, plus de 500.000 personnes en sont atteintes !
• 72 % sont d'origine génétique
• Il faut en moyenne 4,9 ans pour obtenir un diagnostic correct
• Moins de 6 % disposent d'un traitement efficace
• L'accès à des soins adaptés et abordables est compliqué
(1) "Genomic reanalysis of a pan-European rare-disease resource yields new diagnoses", Laurie et al., Nat Med, 2025
Entre les ruptures du cordon sanitaire en Flandre et les attaques contre la liberté de la presse francophone, la Ligue des droits humains dresse un bilan sombre de l’état de la démocratie belge en 2024. La carte de la Belgique se rembrunit au Nord du pays après les élections de juin
La MC rejoint le mouvement international d’associations et de médias lancé à l'occasion de l'investiture de Donald Trump. Désinformation, montée des discours haineux... La politique de ce réseau social X et de son patron, Elon Musk, qui a notamment affiché son soutien à des partis d’extrême droite en Europe, va à l’encontre des valeurs de solidarité, d’inclusion et de bien-être prônées par notre organisation... Vous pouvez désormais nous suivre sur BlueSky, plateforme au format très similaire : @mcfr.bsky.social.
Vous souhaitez nous suivre dans ce mouvement ? Lancée par des chercheurs du CNRS, la plateforme helloquittex.com propose un outil pour transférer votre audience vers BlueSky et/ou Mastodon, des réseaux sociaux qui garantissent un contrôle sur vos données et les algorithmes de recommandation.
Depuis 10 ans, les Relais pour la vie font bouger villes et communes partout en Belgique. La Fondation contre le cancer y invite celles et ceux qui le souhaitent à
puis d’octobre 2024. Le Vlaams Belang s’est renforcé et est même parvenu – fait historique – à gouverner dans quatre communes flamandes : Ranst, Iseghem, Brecht et Ninove. Côté francophone, l’extrême droite sort moribonde de ces scrutins, mais ses idées, elles, imprègnent de plus en plus le débat politique, s’alarme la Ligue des droits humains dans son nouveau rapport. L’organisation y dénonce les violations des droits humains en matière d’asile, les atteintes au droit de manifester et le tournant sécuritaire dans l’espace public, avec les risques à venir liés aux technologies de vidéosurveillance algorithmique. La LDH redoute également "un affaiblissement des services publics et une détérioration des droits économiques, sociaux et culturels, qui frapperont en premier lieu
les personnes les plus vulnérables."
2024 aura par ailleurs été marquée par un nombre inédit de procédures judiciaires entravant la liberté de la presse. "La Ligue des droits humains s’inquiète particulièrement des procédures-baillons déployées par des acteurs tant privés que publics, voire, plus inquiétant encore, par des membres des gouvernements fédéral et communautaire", peut-on lire dans le rapport.
Dans cette période particulièrement sombre, la société civile doit se préparer à se serrer les coudes, invite la Ligue : "Les démocraties ont prouvé par le passé qu’elles possèdent une capacité de résilience, mais celle-ci nécessite une vigilance et une mobilisation de tous les instants."
les bras ou les jambes, y précise Robert Eckel, de l'Université du Colorado. Pour détecter une accumulation de graisse néfaste pour la santé, d'autres paramètres doivent être pris en compte en plus de l'IMC, suggèrent les experts : le tour de taille (périmètre ombilical), le rapport tour de taille-hanches ou le rapport tour de taille-grandeur, voire une mesure directe du volume de graisse.
L'indice de masse corporelle (IMC), mesure standard pour évaluer si une personne est en surpoids, ne suffit pas pour déterminer ce facteur de santé, souligne The Lancet. Tout professionnel de santé évalue le surpoids ou l'obésité d'une personne à partir de l'IMC, qui s'obtient par une simple formule : le poids divisé par la taille au carré. Une personne est dite en surpoids si son IMC équivaut ou dépasse 25 et qualifiée d'obèse si son IMC équivaut ou dépasse 30. Or, une personne très musclée peut être classée à tort dans la catégorie de l'obésité, tandis qu'un individu présentant un IMC normal peut en réalité présenter une quantité excessive de graisse abdominale, détaille un article scientifique de la revue The Lancet L’excès de graisse dans et autour des organes tels que le foie ou le cœur se révèle plus nocif pour la santé qu’un excès de graisse directement sous la peau dans
se relayer durant 24 heures, en courant ou en marchant. Aucune compétence sportive n'est requise. Les fonds collectés permettent à la Fondation de financer la recherche, de développer des campagnes de prévention et d’offrir un
accompagnement aux personnes atteintes d’un cancer et à leurs proches. En 2024, la MC et ses mouvements ont participé à 9 de ces relais en Wallonie et à Bruxelles : 20.934 euros ont été récoltés, soit plus de 7.000 euros de plus que l'année précédente.
La Chambre vient d'adopter une proposition de loi visant à étendre le droit à l’oubli dans le secteur des assurances. Désormais, les anciens patients atteints de cancer ne devront plus mentionner leur passé médical lors de la souscription à une assurance, y compris pour celles qui couvrent l’annulation d’un voyage. Le droit à l'oubli existe depuis 2019 pour les personnes concluant une assurance solde restant dû. Cette dernière, sous forme d'une assurancevie ou décès, couvre partiellement ou totalement le remboursement d'un prêt hypothécaire en cas de décès de l'emprunteur, évitant ainsi aux proches de devoir assumer cette dette. Les personnes atteintes d'une maladie chronique ou guéries du cancer arrivaient difficilement, voire pas du tout, à obtenir ce type d'assurance ou devaient s'acquitter d'une prime très élevée.
Avec l'adoption de cette loi, l'assureur ne peut plus tenir compte, lors de l'estimation du risque, d'affections médicales traitées avec succès. En fonction de la maladie, ce droit à l'oubli peut être appliqué à partir de dix, cinq ou un an après le traitement. Toutefois, plusieurs maladies chroniques, comme la sclérose en plaques, restent exclues de ce droit. Et ce, malgré les progrès médicaux autour de la maladie qui ne sont pas pris en compte, et qui, dès lors, constitue une discrimination, déplore dans Le Soir Marc Dufour, directeur général de la Ligue belge de la sclérose en plaques. À l’inverse, un avis positif a récemment été émis pour les patients diabétiques de type 1 sans complications.
D'ici 2040, le fardeau de la perte de qualité de vie due à une maladie aura augmenté de 10 %, selon les projections de la dernière enquête nationale de Sciensano. Alors qu'en 2021, on comptait en moyenne une maladie par habitant, ce chiffre pourrait atteindre 1,3 d'ici une bonne quinzaine d'années, révèle l'Institut de santé publique, qui ajoute
que la santé mentale, les troubles musculo-squelettiques et les maladies respiratoires chroniques resteront les grands défis des prochaines décennies. D'importantes inégalités ressortent également des estimations. Géographiques d'une part, avec un poids de la maladie plus élevé en Wallonie et à Bruxelles qu'en Flandre. Et genrées d'autre part puisque "les chiffres indiquent que le nombre de maladies augmente de 18 % chez les femmes et de 14 % chez les hommes. Les différences de santé entre hommes et femmes ne feront que s'accentuer", souligne Robby De Pauw, chercheur chez Sciensano.
L'enquête est à découvrir sur sciensano.be/fr (rubrique "Coin presse")
Le nombre de patients nécessitant des soins palliatifs est en augmentation, mais l'offre actuelle est insuffisante pour répondre aux besoins, révèle un récent rapport du Centre fédéral d'expertise des soins de santé (KCE). Pour pallier ce manque, le KCE propose de repenser le modèle afin d'offrir un accompagnement adapté aux besoins médicaux et aux préférences des patients quant au choix du lieu de fin de vie.
En effet, certaines personnes souhaitent rester chez elles mais nécessitent des soins spécialisés dépassant les capacités d'un médecin généraliste ou d'une infirmière. D'autres, vivant seules, craignent d'être médicalement isolées mais ne répondent pas aux critères d'admission en hôpital ou maison de repos. Le KCE propose la création de services résidentiels non médicalisés avec des bénévoles formés, et de services résidentiels médicalisés avec une présence infirmière spécialisée 24h/24. Le Centre évoque aussi la possibilité de soins prodigués dans le cadre de l'hospitalisation à domicile ou en hôpital de jour, ou encore des mettre en place des consultations permettant aux patients ambulatoires de bénéficier de l'expertise qui existe à l'hôpital.
Enfin, le KCE n'oublie pas les aidants proches dans ses recommandations et souligne l'importance d'un soutien adéquat pour éviter leur épuisement.
Le rapport du KCE est à lire sur kce.fgov.be (rubrique "Publications")
HARCÈLEMENT SCOLAIRE
Le (cyber)harcèlement gangrène depuis longtemps les écoles, souvent démunies face au phénomène. Depuis 2023, un décret de la Fédération Wallonie-Bruxelles amorce une politique structurée pour mieux prévenir et agir collectivement.
Texte : Soraya Soussi
Julie a 14 ans. Cela fait deux ans qu'un groupe de sa classe se moque de son poids. À la maison, ce n'est pas mieux.
Sur son compte Instagram , elle reçoit des vidéos insultantes, des messages à caractères sexuels et agressifs… Ses notes à l'école se sont dégradées. Elle s'isole et montre des signes de dépression. Mais Julie n'ose pas en parler.
Damien, 16 ans, amuse sa classe en harcelant tous les jours Leila: blagues racistes, bousculades et insultes en ligne... Damien s'assure toujours d'avoir une audience. Certains rient avec lui et l'encouragent. D'autres assistent sans rien faire. Ce que personne ne sait, c'est que Damien se fait aussi harceler à la maison par ses deux frères.
La presse a fait grand bruit ces dernières années du harcèlement à l'école au travers d’histoires tragiques et funestes. Ces récits glaçants questionnent la sécurité des enfants et des jeunes au sein des établissements scolaires. Fort heureusement, ces drames, qui recouvrent la partie émergée du phénomène, restent exceptionnels.
Au regard des chiffres disponibles, ces comportements n'en sont pas moins inquiétants. Selon une enquête du Programme international pour le suivi des acquis des élèves (Pisa), organisée par l'OCDE, un jeune sur trois de 15 ans est impliqué dans une affaire de harcèlement (qu'il soit harceleur, harcelé ou témoin). Une autre enquête de "Health Behaviour in Schoolaged CHildren" (HBSC), menée conjointement par l'ULB et le Service d'information promotion éducation santé (Sipes) auprès de 13.100 élèves de 5e et 6e primaires et du 1er, 2e et 3e degrés de secondaire, rapporte que 11,4 % d'entre eux ont été harcelés une ou deux fois au cours des deux mois précédant l’enquête.
De là à parler d'augmentation d'un phénomène, les avis sont nuancés. Pour Simona Lastrego, directrice du tout nouvel Observatoire du climat scolaire, les chiffres doivent être analysés avec prudence : les méthodologies et les constats diffèrent d’une enquête à l’autre.
Autre source de préoccupation, avec l’émergence des réseaux sociaux et l'accès précoce aux smartphones (dès 10-12 ans, parfois plus tôt), le harcèlement dépasse désormais les frontières physiques de l’école. Le cyberharcèlement entre dans l'intimité du jeune, le laissant sans aucun espace sécurisant. Internet faisant caisse de résonance, il contribue à la médiatisation du phénomène.
Insulter, frapper, humilier, moquer, racketter… ne sont pas des comportements rares entre les murs de l’école. Pour identifier s'il y a harcèlement, il faut avant tout définir clairement le phénomène. Car aussi violentes soient ces actions, le harcèlement ne commence que si elles sont délibérées, répétées, qu'elles causent du tort à une personne et que cette dernière se sent impuissante. " L'enfant ou le jeune, cible de harcèlement, se retrouve dans un rapport de domination. Seul, il ne peut s'en sortir sans l'intervention d'un adulte. Cela ne sert donc à rien de demander à un élève de s’endurcir ", précise la directrice de l'Observatoire du climat scolaire en Fédération Wallonie-Bruxelles.
Le harcèlement implique généralement un groupe. "La plupart du temps, le 'harceleur' va rechercher, grâce à une instrumentalisation du rire, à renforcer sa position dominante dans le groupe en agissant devant des témoins. Certains rallient le 'harceleur' (les 'suiveurs'), d’autres ne présentent pas de positionnement
clair ('outsiders') ou ne voient rien, d’autres, enfin vont chercher à secourir la victime ('sauveurs'). Dans tous les cas, ceux qui n’agissent pas pour stopper le harcèlement renforcent celui-ci (1)." Le harcèlement peut aussi être provoqué par un adulte (enseignant, éducateur, etc.) envers un jeune.
Pour les experts, il n'y a pas d'un côté une victime et de l'autre un agresseur, ni de profil type. En matière de harcèlement, on parle plutôt de "cible" et d'"acteur". "Le terme victime ou agresseur enferme la personne dans un statut. Or, la victime peut parfois être aussi l'agresseur et vice versa. On compte également les témoins de harcèlement qui sont concernés par le phénomène", précise Simona Lastrego de l’Observatoire.
Le harcèlement ne naît pas seulement de l’interaction entre individus : il s’inscrit dans un environnement global. Plusieurs facteurs peuvent contribuer à son émergence :
scolaire de manière structurelle en Belgique francophone, la Fédération Wallonie-Bruxelles a (enfin) adopté en 2023, un décret "climat scolaire" et a créé l'Observatoire du climat scolaire. Ses missions : encadrer la lutte contre le harcèlement, centraliser les données et fournir des outils et espaces de rencontres aux écoles et professionnels de l'éducation.
Le harcèlement peut être lourd de conséquences : dépression, isolement social, chute des résultats scolaires, baisse de l’estime de soi...
• L'"environnement physique" de l'école. Des couloirs trop étroits, une cour de récréation exiguë ou des toilettes insalubres peuvent créer des espaces propices aux agressions.
• L'"environnement normatif". Des règlements injustes ou mal compris peuvent générer des tensions.
• L'"environnement pédagogique". Des professionnels de l'éducation non soutenus par la direction, non formés et outillés ne permettront pas une gestion adéquate des cas de harcèlement.
• L'"environnement relationnel". Un manque de respect ou de communication entre élèves, enseignants et parents aggrave les conflits.
• Sans oublier tout ce qui échappe au cadre scolaire : l'environnement à la maison (serein, non violent) et ce qui circule sur les réseaux sociaux.
Le harcèlement à l'école et le cyberharcèlement peuvent être lourds de conséquences : dépression, isolement social, chute des résultats scolaires ou décrochage, baisse d'estime de soi, etc. Souvent, par peur de représailles ou de ne pas être pris au sérieux, les enfants agressés n'osent pas parler. Et si la parole se libère, encore faut-il que l'interlocuteur puisse agir de la manière la plus adéquate. Des témoignages de professeurs ou direction relatent leur sentiment d’impuissance face à des comportements harcelants. Certains avouent ne pas être suffisamment outillés ou formés et ne préfèrent rien faire. D'autres commettent des erreurs, en confrontant directement la personne cible et la personne actrice du harcèlement, par exemple.
À l'heure actuelle, il existe de nombreuses formations et outils pour appréhender le harcèlement en milieu scolaire ainsi que le cyberharcèlement, assurés par des écoles elles-mêmes ou des associations actives dans l'éducation et la pédagogie. Mais leur mise en œuvre a longtemps reposé sur la bonne volonté des directions.
La médiatisation du phénomène, le travail de lobby des associations de terrain et de certaines écoles ont eu raison d'une ignorance politique. Afin d'objectiver l'ampleur du phénomène, de poser un cadre clair et lutter contre le (cyber)harcèlement
Depuis la rentrée scolaire 2024, les écoles sont tenues de mettre en place une procédure de signalement claire et accessible, inscrite dans leur règlement intérieur. "Les écoles ne doivent pas tout gérer seules, mais elles doivent être capables de rediriger les cas vers des structures compétentes", précise Simona Lastrego. Depuis le mois d'août, les écoles ont aussi la possibilité de postuler au programmecadre de l'Observatoire afin de bénéficier des formations, outils et autres dispositifs. 338 écoles en Fédération Wallonie-Bruxelles ont déjà été sélectionnées pour suivre ce programme. À terme, l’objectif est de rendre toutes les écoles de la Belgique francophone autonomes dans la gestion de ces situations.
Le harcèlement scolaire et le cyberharcèlement restent des défis majeurs pour les écoles. Car ils ne concernent pas seulement des enjeux interpersonnels. Ce sont des phénomènes sociétaux. Il est donc indispensable de penser en termes de climat scolaire global et activer des leviers collectifs.
(1) "Harcèlement à l'école : comprendre, identifier, agir", A. Castanheira, universitedepaix.org
Livre pour enfant
"Et alors ? • Sonia Coubert et Grégoire Mabire • Mijade • 2024 • 26 p. • àpd 4 ans • 13 €
Romans à partir de 11 ans
"Harceler n'est pas jouer" • Delphine Pessin • Alice Éditions • 2021 • 88 p. • 12 €
"#Tout le monde déteste Louise" • Annelise Heurtier • Casterman • 2023 · 216 p. · 12,90 €
"La couleur des nuages" • Éric Billion • Éditions Academia • 2024 • 123 p. • 15 €
Roman et bd pour ados "Orignal" • Max de Radiguès • Casterman • 2024 · 160 p. • 25 €
"Tout ira bien" • Elena Tenace • Livr's Éditions • 2022 • 114 p. • 12 €
Un livre documentaire sur le harcèlement
"Ensemble contre le harcèlement scolaire" • Sophie Nanteuil, JeanMichel Billioud, Terkel Risbjerg, Zelda Zonk • Casterman • 2024 • 84 p. • 13,95 €
Film
"TKT" • Solange Cicurel • avec Lanna de Palmaert • 2024 • 90 min (tiré du livre "Tout ira bien")
HARCÈLEMENT SCOLAIRE
Face à un fléau qui empoisonne la vie de nombreux élèves, des jeunes rassemblent leurs forces pour améliorer le bien-être au sein de leur établissement et proposer des espaces d'écoute à ceux qui en ont besoin. Reportage.
Texte : Sandrine
Cosentino
Pendant que la majorité de leurs camarades profitent de la pause de midi pour se détendre, dans une classe de l'Institut d'enseignement secondaire paramédical provincial de Mons (IESPPM), une dizaine d'étudiants se sont rassemblés pour débattre du harcèlement scolaire.
La Team SeraNoe, composée d'étudiants de 5e et 6e secondaire formés à réagir adéquatement en cas de harcèlement et de cyber harcèlement, gère la classepartage. Sous la supervision de la professeure de techniques sociales, ces bénévoles assurent une permanence deux fois par semaine pour les élèves en quête d'écoute, en proie à la solitude ou traversant une période de mal-être. La classe-partage offre également un espace pour recevoir des intervenants extérieurs. Aujourd’hui c’est Romain Liénard, 20 ans, fondateur de l'asbl Hope action jeunesse et initiateur du projet de la classe-partage, qui mène le débat. Lors d'un rapide tour de table, sept jeunes évoquent avoir subi du harcèlement en primaire ou en secondaire.
"J'ai moi-même été victime de moqueries répétées quand j'ai doublé ma 3e primaire, témoigne Romain (pour écouter son témoignage, voir l'encadré "inspirations"). Je suis resté assez isolé pendant le reste de mon parcours scolaire. J'ai proposé ce projet de classe-partage à l'IESPPM car, il y a quelques années, cela m'aurait fait plaisir de me confier à d'autres jeunes dans un environnement bienveillant."
"Quand j'étais harcelée, je n'avais personne vers qui me tourner", regrette Laura (1), 16 ans. "Moi, je ne me livre à personne. Exprimer ce que tu ressens à quelqu'un qui ne sait rien faire pour t'aider, ça ne sert à rien", renchérit sa voisine. "C'est vrai qu'il est difficile de vider son sac, même en tant qu'adulte", abonde la professeure encadrante. D'autres jeunes témoignent néanmoins avoir eu la chance d'être épaulés par un proche. Romain profite de ces échanges pour rappeler l'importance du soutien : "Vous avez vécu des moments compliqués et vous en vivrez encore, c'est la vie. Mais
Quand un proviseur implique ses élèves de 1re et 2e secondaire dans un projet de roman autour du harcèlement, le résultat vaut la peine de s'y intéresser. "La couleur des nuages" démontre qu'il est possible d'éviter l'orage et d'imaginer un dénouement positif. À l'arrivée de Clara au regard malicieux, le monde de Sandrine s'effondre progressivement… Ça commence par des blagues et ça s'enchaine avec des moqueries, de l'humiliation, de la vengeance… Éric Billion, proviseur à l'Athénée royal Nestor Outer à Virton, écrit la première partie du roman "La couleur des nuages" où insidieusement, le ciel d'une adolescente plutôt introvertie s'assombrit pour se terminer de manière tragique. Par sa fonction, l'auteur a écouté de nombreux jeunes en pertes de repères. Et même s'il s'agit d'une fiction, "La couleur des nuages" évoque une réalité complexe. "Quand nous rentrons dans la mécanique du groupe, quand nous sommes du 'bon côté', du côté du 'plus fort', nous pouvons être capables de rentrer dans le jeu de l’humiliation, observe Éric Billion. Nous pouvons déshumaniser l’autre et en faire un objet de harcèlement."
savoir qu'il y a des gens sur qui on peut compter, c'est essentiel pour avancer."
La question des réseaux sociaux n'est pas éludée. Le cyber harcèlement est une réalité avec laquelle il faut composer. Certains ressentent également le poids des standards de beauté véhiculés en ligne. Les posts mettant en avant des corps "parfaits" créent des complexes qui alimentent un mal-être déjà présent. Romain aborde également un sujet qui lui tient à cœur : l'hypersensibilité. "Diagnostiqué" hypersensible tardivement, il a appris à mieux décoder ses sentiments : "Les émotions que je ressens sont décuplées. Quand j'étais renfermé sur moi-même, je voyais d’autant plus les autres comme un danger." Il admet que ce trait de caractère a également joué dans ses relations sociales.
Tous en formation
À l'Athénée royal de Koekelberg (ARK) à Bruxelles, la cellule d'écoute Tell me a été créée en 2020 par les étudiants
Mais ce n'est pas une fatalité et un autre chemin est possible. Après s'être approprié l'histoire de Sandrine, Clara, Diane et les autres, les élèves de 1re et 2e secondaire de l'Athénée ont proposé des alternatives réalistes évitant de noircir la fin du récit. Parmi les dizaines de textes réalisés, sept ont été sélectionnés par un jury. Un petit "twist", un geste, une main tendue… et les nuages se dissipent pour laisser place à l'éclaircie.
"La couleur des nuages" • Éric Billion • Éditions Academia • 2024 • 123 p. • àpd 11 ans • 15 €
eux-mêmes. Ce groupe met en relation des élèves, qu’ils soient victimes de harcèlement scolaire ou d'autres problématiques, avec des élèves de 5e et 6e formés à l’écoute. Comme à l'IESPPM, ce système de soutien entre pairs permet d'améliorer l'ambiance à l'école. Pour garantir un cadre sécurisant, plusieurs jeunes et professeurs ont suivi une formation à l'Université de Paix, ce qui leur permet d'utiliser des outils comme la reformulation ou d'identifier du stress, de la tristesse dans le comportement nonverbal. Pour le référent climat scolaire de l'ARK et professeur de morale, Raphaël Hennebert, une formation de qualité est cruciale pour gérer le phénomène. "Sans formation, on se sent vite démuni. Et des actions maladroites ou inadaptées peuvent aggraver le problème, prévient-il. Mais la charge de travail des équipes éducatives est telle qu'il est souvent difficile d'y consacrer suffisamment de temps."
Identifié comme "Monsieur harcèlement" au sein de l'athénée bruxellois, Raphaël Hennebert déploie une grande palette d'outils pour améliorer le bien-être des élèves. Parmi eux, l'écoute active occupe une place centrale : elle permet de prêter une attention totale à son interlocuteur tout en créant un environnement de confiance, sans jugement. "Cela permet déjà d'apaiser les élèves qui vivent des moments difficiles…"
Lorsqu'une situation conflictuelle lui est signalée – que ce soit par la cellule d'écoute Tell me, un autre adulte de l’école, voire le jeune lui-même – il cherche d’abord à identifier le ou les auteurs. "Souvent, il y a un meneur. Si on arrive à lui faire prendre conscience de la gravité des faits et qu'il change d’attitude, dans la plupart des cas, les autres suivront."
En parallèle, le professeur de morale met en œuvre des médiations dans un esprit de justice réparatrice. Après s'être assuré en entretien individuel que les protagonistes sont prêts à entamer un dialogue, il invite l'auteur du harcèlement à expliquer ce qui l'a poussé à agir et à présenter des excuses. "Les personnes ciblées par le harcèlement comprennent rarement pourquoi cela leur est arrivé, constate le référent climat scolaire. Obtenir une explication permet de réparer plus facilement le trauma sur le long terme. Et reprendre confiance en l'institution…"
Quand la situation dégrade la vie de groupe, il arrive qu’une intervention en classe soit nécessaire. "Organiser un groupe de parole de ce type doit se manier avec subtilité. L'idée n'est pas de stigmatiser l'élève qui a 'balancé' ou d'en culpabiliser d'autres en pointant 'des méchants'", souligne Raphaël Hennebert, rappelant l’importance d’accueillir, sans juger, les émotions des auteurs de harcèlement.
Romain Liénard, qui anime la classepartage de l’IESPPM abonde en ce sens : "C'est difficile à entendre pour certains élèves, mais il n'y a jamais un 100 % méchant et un 100 % gentil. Il y a toujours des nuances." Un jeune avoue : "J'ai été harcelé mais également harceleur. Je ressentais un mal-être et c'était ma façon de me sentir mieux, de rejeter mes problèmes sur quelqu'un d'autre, sans me rendre compte du mal que je faisais." Tant à Mons qu'à Bruxelles, une direction à l'écoute et consciente de l'importance de former ses équipes assure l'efficacité et la pérennité de ces projets. Initiées par les jeunes et pour les jeunes, ces initiatives démontrent que les étudiants sont aussi capables d'insuffler un vent nouveau pour améliorer le bien-être de tous.
(1) Prénom d'emprunt
Saison 3 PODCAST
Romain : engagé contre le harcèlement scolaire
Romain était un enfant timide et hypersensible. Lorsqu'il a doublé sa 3 e primaire, les élèves passés dans la classe supérieure se sont moqués de lui pendant longtemps. Pour s'en protéger, il va s'isoler. Aujourd'hui, en plus de ses études d'éducateur spécialisé, il organise des ateliers et des cercles de parole autour du harcèlement scolaire pour combattre ce fléau qui ternit la vie de nombreux enfants et jeunes.
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HARCÈLEMENT SCOLAIRE
Qu’est-ce qui pousse certains jeunes à en harceler d’autres ? Comment savoir si mon enfant est victime de harcèlement ? Comment l’aider ? Le psychologue Benoit Galand a répondu à ces questions, qui taraudent de nombreux parents.
Texte : Barbara Delbrouck
Face aux chiffres inquiétants de sa prévalence, le harcèlement fait peur et questionne. Plus d'un élève sur 10 y serait confronté en tant qu’auteur ou victime (1).
Une problématique qui ne se limite pas à l’adolescence, précise Benoit Galand, docteur en psychologie à l’UCL et auteur du livre "Le harcèlement à l’école, mythes et réalités". Ce phénomène peut survenir dès la maternelle, tout au long de la scolarité et même au travail ! Mais les formes d’agression évoluent avec l’âge. Chez les petits, ce seront des coups, du vol de collations... En grandissant, les agressions deviennent plus insidieuses : on joue sur la réputation, la mise à l’écart, le "vol" d’un ami, des attaques en ligne…
Le harcèlement est une dérive de certaines dynamiques de groupe, souligne le chercheur. Si éradiquer ces dérapages collectifs paraît illusoire, recadrer au plus vite est essentiel. La réaction des témoins — élèves ou enseignants — est cruciale : ignorer le problème revient à le valider, ce qui pousse l’auteur à poursuivre, alors qu’un désaveu public peut freiner l’auteur et améliorer le ressenti de l’élève visé. D’où l’importance pour les éducateurs et enseignants d’être très attentifs à ce qui se passe en classe et dans la cour. Travailler sur le climat et les dynamiques de groupe au sein des classes est en outre la première des préventions (lire en p.8).
Un changement d’humeur, une perte d’envie d’aller à l’école, d’appétit, de sommeil peuvent, comme n’importe quelle expression de mal-être, alerter sur le fait qu’un enfant subit du harcèlement, mais il n’existe pas de "symptôme" spécifique. Favoriser des moments de partage réguliers va permettre à l’enfant de ventiler ses problématiques, conseille Benoit Galand. S’il évoque un conflit, plusieurs éléments doivent nous alarmer. Les agressions se répètent et s’installent dans la durée. Et la relation est déséquilibrée, non réciproque. L’un souhaite que cela stoppe et l’autre continue. Contrairement à l'idée reçue selon laquelle la victime serait passive, celle-ci a souvent essayé différentes stratégies pour que cela s’arrête, tels que riposter, jouer sur l’humour, l’ignorer, en parler… Mais rien n’a fonctionné et elle finit par se résigner devant l’autre qui revient à la charge, encore et encore. Enfin, la relation harceleur-harcelé s’inscrit dans un groupe. D’autres élèves sont témoins de ce qui se passe sans réagir, rigolent, voire participent… Depuis quand ça dure ? Comment ça se passe ? Comment as-tu réagi ? Qu’est-ce que ça te fait ? Sont autant de questions que vous pouvez poser à votre enfant s’il se confie à vous.
La détresse émotionnelle ressentie par un élève harcelé n’est pas anodine. Être la cible de rejet et de mauvais traitements entraine de réels symptômes anxieux et dépressifs, des plaintes psychosomatiques (maux de ventre, etc.) et une augmentation du risque d’automutilation et d’idées suicidaires, avec un risque parfois de passage à l'acte. C’est pourquoi Benoit Galand invite à sonder le niveau de souffrance du jeune et à réagir sans tarder. S’il évoque un scénario (du type "je devrais me jeter d'un pont"), c'est un signe de grand danger. Au-delà des risques à court terme, faut-il craindre que son enfant soit marqué à vie ?
"Généralement, les jeunes récupèrent assez bien une fois que le harcèlement s’arrête, rassure Benoit Galand. Toutefois, plus le harcèlement est long et intense, plus les effets seront durables."
isolé face au harceleur. Mais aussi développer d’autres lieux de socialisation, pour réaliser qu'il y a d'autres contextes où cela se passe bien pour lui.
Comment l'aider ?
"Si l'école ne semble pas prendre les choses suffisamment au sérieux et que l'enfant est en souffrance, il ne faut pas hésiter à aller frapper à d’autres portes"
Benoît Galand, psychologue
Les témoins ressentent également beaucoup de stress. "Souvent, ils ont de l’empathie pour la personne visée mais ne savent pas comment réagir ni comment s’interposer, sans que cela leur retombe dessus". Quant aux auteurs, les études montrent un risque accru de développer d'autres comportements violents et délinquants et de consommer des psychotropes. Certains élèves sont à la fois auteurs et victimes et cumulent les deux types de problématiques.
Est-ce le manque d'empathie qui pousse certains enfants à se comporter en harceleurs ? Benoit Galand réfute. "Les études scientifiques ne confirment pas cette idée reçue. La plupart des auteurs ne manquent pas de compétences sociales et émotionnelles. Ils sont tout à fait capables de se mettre à la place d’autrui mais se trouvent des raisons de ne pas se soucier du ressenti de cette personne. Pour se désengager moralement, ils minimisent l’impact de leurs actions (c’est juste pour rigoler, je ne suis pas le seul...) ou les justifient en reportant la responsabilité sur l’autre (il le mérite car son comportement est dérangeant, il est faible...). Mais alors, qu’est-ce qui incite certains élèves à en harceler d’autres ? "L’occasion fait le larron, répond Benoit Galand. Souvent, ce sont des enfants qui ont tenté quelques moqueries sur une différence quelconque et personne ne les a arrêtés, ni désapprouvés. Et l’élève se rend compte du sentiment de puissance et d’influence qu’il ressent et du nouveau statut social que cela lui confère au sein du groupe. Les gens le respectent, le craignent un peu… Face à ces bénéfices, pourquoi arrêterait-il ?"
Isolement social : un cercle vicieux à enrayer
De l'autre côté de la barrière, le harcèlement entraîne celui qui en est la cible dans un cercle vicieux où détresse émotionnelle et persécution s’auto-alimentent, analyse Benoit Galand. Plus la personne est persécutée, plus elle perd confiance en elle, en ses compétences sociales, plus elle est vulnérable et s’isole socialement. Plus la persécution s’intensifie… Pour briser ce mécanisme, aider le jeune à renforcer son tissu social peut l’aider à reprendre confiance, suggère le spécialiste, qui a rencontré de nombreuses victimes et leurs parents. Par exemple inviter à une activité quelques copains de la classe pour renforcer les liens, afin de pouvoir compter sur des alliés dans la cour et être moins
"Parce qu'on est dépendants de la réaction du harceleur, des témoins, de l'école… Il n’y pas malheureusement pas de solution miracle pour faire stopper le harcèlement, observe Benoit Galand. Mais réfléchir avec l'enfant sur ce qu'il a testé et sur les attitudes qu'il pourrait adopter la prochaine fois qu'on l'ennuie peut se révéler utile. Pourquoi pas avec les frères et sœurs". Autres points d'attention : lui rappeler que le problème ne vient pas de lui, que ce qu'il subit n’est pas normal. Le rassurer sur l’aide qu’on peut lui apporter sans pour autant le déposséder de la situation. Expliquer concrètement ce qu'on compte faire, avec son accord. Notamment contacter l’école pour voir s’ils sont au courant et demander ce qu’ils ont prévu. "Si l'école ne semble pas prendre les choses suffisamment au sérieux et que l'enfant est en souffrance, il ne faut pas hésiter à aller frapper à d’autres portes !" , insiste le psychologue. On peut se tourner vers le PMS ou les AMO, des services d'aide à la jeunesse.
Si on a des preuves, telles que des traces de coups (à faire attester par un médecin) ou des captures d'écran, aller porter plainte et en informer l'école peut aider à faire bouger les choses. Face à un cyberharcèlement, la justice a également un pouvoir d'injonction sur les plateformes pour faire retirer des contenus rapidement. "Il est bon d'agir à divers niveaux car on ne sait pas prédire ce qui va fonctionner. Parler à d'autres enfants harcelés et leurs parents, via une association, peut aussi aider", encourage Benoit Galand.
(1) Les chiffres varient entre 10 à 30 %, selon les études.
Harcèlement : beaucoup d'idées reçues
Dans son livre "Le harcèlement à l’école, mythes et réalités", Benoit Galand a analysé les nombreuses études scientifiques tentant de décrypter ce phénomène depuis la fin des années 70. En s’appuyant sur les résultats des travaux de recherche, il déconstruit ou nuance dix idées reçues. Trois exemples :
"Les filles sont davantage victimes que les garçons"
La proportion d'élèves victimes est identique parmi les filles et les garçons. Mais les garçons sont proportionnellement plus nombreux à être auteurs.
"Le harcèlement à l'école est lié à l'origine sociale ou ethnique”
La proportion de harceleurs est la même dans tous les milieux sociaux. Néanmoins les élèves issus de milieux défavorisés semblent avoir un peu plus de risques d'en être victimes.
"Le cyberharcèlement est plus répandu et plus grave"
Le harcèlement en face à face est nettement plus répandu. Le cyberharcèlement n’a pas forcément plus d’impact. C’est souvent plutôt un prolongement d'un harcèlement à l’école, où l’enfant connaît le responsable.
Un traitement orthodontique chez l'enfant ou l'adolescent peut engager financièrement ses parents pendant plusieurs années. À quels remboursements peuvent-ils prétendre ?
Texte : Joëlle Delvaux
L'orthodontie vise à corriger la position des dents et la relation entre les mâchoires pour favoriser une bonne hygiène dentaire et prévenir différents problèmes (élocution, mastication, usure des dents…). L'alignement des dents a aussi une dimension esthétique.
Il n'y a pas d'âge spécifique pour consulter un orthodontiste. Certains praticiens suggèrent de prévoir une visite dès 5 ans, même si la plupart des traitements débutent entre 7 et 15 ans. En Belgique, la sécurité sociale (assurance obligatoire soins de santé) rembourse 2 traitements orthodontiques aux enfants (il n'y a pas d'intervention financière à l'âge adulte) :
• Le traitement de première intention permet de résoudre rapidement et facilement les problèmes de mâchoires trop étroites, et ainsi de simplifier le traitement régulier qui pourrait être nécessaire. De courte durée (de 6 mois à un an), il doit débuter avant l'âge de 9 ans et répondre à des conditions médicales.
Demander un devis
Un traitement d'orthodontie coûte entre 2.500 et 6.000 €, selon la durée, le type d'appareil et les tarifs pratiqués par l'orthodontiste (97 % des orthodontistes ne sont pas conventionnés et facturent des suppléments d'honoraires) (1). D'où l'importance de demander un devis avant le début du traitement. Il est possible de consulter un autre orthodontiste avant de se décider.
Pour un traitement régulier, l’assurance obligatoire rembourse environ 1.400 € auxquels s'ajoutent 500 € via l'assurance complémentaire de la MC (voir "Vos avantages MC").
(1) Depuis janvier, l'orthodontiste ne peut plus facturer de suppléments d'honoraires aux bénéficiaires de l'intervention majorée (BIM) pour le traitement de première intention. À partir de juillet 2026, l'interdiction s'appliquera aussi au traitement régulier.
• Le traitement régulier agit sur le positionnement et l’alignement des dents définitives. D'une durée de 1 à 3 ans, il doit débuter avant l'âge de 15 ans ou être notifié à la mutualité avant cet âge et commencer au plus tard dans les 24 mois.
L'orthodontiste effectue des examens préalables avant de proposer un traitement et un type d'appareillage adapté.
Les appareils orthodontiques les plus courants sont métalliques ou avec bagues en céramique ou amovibles (gouttières transparentes de type invisalign ). Le choix de l'appareil a un impact sur le coût (voir "Demander un devis").
• Le traitement de première intention (1)
Deux forfaits couvrent l'ensemble du traitement. Le 1er est octroyé au début et le 2e au plus tôt après 6 mois.
• Le traitem ent orthodontique régulier (1)
Sont octroyés :
- 2 forfaits pour appareillage, le 1er lors du placement et le 2e au plus tôt le 6e mois.
- Maximum 36 forfaits de séances de traitement (max. 6 par semestre).
- Des séances de contrôle de contention (max. 12 par traitement). Le remboursement prend fin le jour du 22e anniversaire.
Attention ! Si le traitement régulier est interrompu pendant plus de 6 mois consécutifs, le remboursement est perdu (sauf justification de l’orthodontiste à remettre au médecinconseil de la mutualité endéans ce délai).
(1) Montants à retrouver dans la fiche info sur l'orthodontie sur mc.be/dento
En tant qu’affilié MC, après intervention de l'assurance obligatoire, vous bénéficiez automatiquement des avantages suivants pour votre enfant (Dento solidaire) :
• 500 € pour l’appareil orthodontique (1.000 € en cas d'affection particulière comme la fente labio-palatine).
• Remboursement à 100 % des consultations chez l'orthodontiste, sur la base du tarif officiel, si l'enfant a un DMG.
Notez que Dento +, l'assurance facultative de la MC, octroie, en plus, 750 € lors de la pose de l'appareil et 250 € à la fin du traitement, lors du placement des contentions. Ces interventions financières sont accordées aussi aux adultes.
mc.be/dento
Des factures d’électricité ou de gaz impayées ? Le fournisseur attaque parfois le consommateur en justice pour les réclamer. Malgré l’angoisse que cela peut générer, aller à l’audience pour faire respecter ses droits est primordial.
Texte : Aïda Abada et Sophie Quintart, Énergie Info Wallonie
Si votre fournisseur d’énergie vous attaque en justice, le juge compétent est le juge de paix de votre domicile. Indépendant et impartial, il cherche à établir les faits et à comprendre ce qu’il s’est passé pour appliquer le droit (1).
Vous êtes convoqué chez le juge de paix ? Soyez proactif. Mettez vos arguments par écrit et envoyez-les au greffe de la justice de paix et à votre fournisseur d'énergie. Vous pouvez vous faire aider par un avocat, mais ce n’est pas obligatoire. Si vous contestez des factures, c'est à votre fournisseur d'énergie de prouver au juge qu'il a droit au paiement. De votre côté, si vous contestez la dette (par exemple le montant de la facture), essayez d'apporter des éléments pour appuyer votre contestation. Concrètement, vous pouvez demander au fournisseur de justifier plusieurs éléments. Par exemple, pour qu’il y ait une dette envers un fournisseur, il faut qu’il y ait eu un contrat. Si vous pensez n’avoir jamais signé de contrat avec ce fournisseur, c’est à lui de prouver que vous avez donné votre accord, via un document signé, pour être fourni par ses services pour une période définie, à un tarif déterminé. Par ailleurs, le fournisseur ne peut être payé que pour une marchandise réellement fournie. Vous pouvez contester une facture de décompte si vous estimez qu’elle ne correspond pas à votre consommation réelle sur la période concernée. Vous pouvez aussi demander
Conseils avant l'achat
au fournisseur d’expliquer ses calculs et les composantes du prix.
C’est le plus important : allez à l’audience ou faites-vous représenter par un avocat pour expliquer au juge votre version des faits et vos arguments. Même si vous ne contestez pas la dette, il est important d’y assister. Si vous rencontrez des difficultés à payer en une fois, vous pourrez demander au juge un plan de paiement en expliquant votre situation financière. Si vous ne vous présentez pas à l’audience et n’exprimez jamais votre point de vue, le jugement sera rendu "par défaut" : le juge doit en principe accorder au fournisseur ce qu’il demande.
Toutefois, il est tenu de vérifier que la demande respecte l’ordre public et les règles protectrices du consommateur. Par exemple, des frais de recouvrement illégaux pourront être annulés.
Depuis le 1 er octobre 2024, le juge peut aussi vérifier si le délai de prescription n’est pas dépassé, même si vous n’avez pas soulevé cet argument vous-même ou n’étiez pas présent à l’audience. La prescription permet de refuser de payer une dette si le créancier a attendu trop longtemps pour la réclamer en justice. En énergie, ce délai est de 5 ans à dater de l’échéance de la facture.
(1) Ce t article est basé sur une analyse de la jurisprudence sur le droit des consommateurs en matière d’énergie en Wallonie. Elle a été effectuée par Energie Info Wallonie.
Conseil
En Wallonie et à Bruxelles, votre fournisseur d'énergie peut demander au juge de paix de rompre le contrat en raison d’une dette. Vous risquez alors une coupure d’énergie. Pour l’éviter, concluez rapidement un contrat avec un nouveau fournisseur.
En Flandre, le fournisseur peut rompre le contrat sans passer par le juge de paix. Le gestionnaire de réseau peut couper l'électricité uniquement après avoir suivi une procédure stricte.
Gardez toujours une trace écrite de vos démarches envers un fournisseur comme preuve en cas de conflit. Mieux vaut communiquer par mail ou par courrier recommandé. Si vous appelez, confirmez par écrit les informations reçues par téléphone.
Par choix ou par nécessité financière, nombre de pensionnés continuent de travailler. Mais le cumul des revenus professionnels avec la pension est plafonné dans certaines situations.
Texte : Joëlle Delvaux avec Kusuto Naito, service seniors de la MC
Cumuler sans limite la pension de retraite (à laquelle s'ajoute éventuellement une pension de survie) avec des revenus professionnels est autorisé dans deux situations :
• Avoir atteint l'âge légal de la pension (1).
• Compter 45 années de carrière.
• Le cumul sans limitation est aussi autorisé aux personnes qui bénéficient d’une allocation de transition comme conjoint survivant (2).
L'activité professionnelle peut être exercée comme salarié, fonctionnaire, mandataire public ou indépendant, en Belgique ou à l'étranger. Il n'est pas nécessaire de la déclarer.
Attention : Depuis cette année 2025, l'âge légal de la pension est fixé à 66 ans (3). En pratique, les premiers passages à la pension au nouvel âge légal se feront à partir du 1er février 2026. Les personnes atteignant 66 ans à partir du 1er février 2025 pourront cumuler des revenus professionnels illimités avec leur pension (1). Pour les personnes qui ont eu 65 ans avant le 1er janvier 2025, rien ne change : le cumul des revenus reste illimité.
Dans toutes les autres situations (pension anticipée, conjoint d'un pensionné au taux ménage, pension de survie, régime spécial, pension d'office dans la fonction publique…), les revenus professionnels sont limités par un plafond annuel. En cas de dépassement, la personne doit rembourser une partie ou l'entièreté de sa pension.
Pour chaque situation, le plafond de revenus autorisés (4) varie selon divers critères :
• Le statut sous lequel l’activité est exercée : salarié, fonctionnaire, mandataire, indépendant ou en carrière mixte (indépendant/salarié).
• Le fait d'avoir des enfants à charge ou pas.
Pour le conjoint d'un pensionné au taux ménage et le bénéficiaire d'une pension de survie, le plafond varie aussi selon que l’âge légal de la pension est atteint ou pas.
Il est nécessaire de déclarer l'activité professionnelle dans les 30 jours au moyen d'un formulaire à compléter et renvoyer au Service fédéral des pensions (SFP) ou à l'Inasti (pour une pension d'indépendant).
(1) L'activité peut débuter à partir du 1er janvier de l’année au cours de laquelle l'âge l'égal de la pension est atteint.
(2) Cette allocation est accordée temporairement au conjoint survivant qui ne remplit pas les conditions d'âge pour une pension de survie (50 ans depuis le 1er janvier 2025).
(3) Sont concernées les personnes nées entre le 1er janvier 1960 et le 31 décembre 1963. L'âge légal de la pension passera à 67 ans en 2030.
(4) Pour connaître les plafonds de revenus autorisés, consulter le site travaillerpendantmapension.be
Une question, un conseil sur la fin de carrière et la pension ? Appelez le service seniors de la MC au 081 81 28 29 (en semaine de 9h à 12h30) ou envoyez un mail à seniors@mc.be
Dans la majorité des cas, le pensionné paiera plus d'impôts, étant donné que la pension et les revenus professionnels sont imposés ensemble. Il peut être judicieux de demander au SFP ou à l'Inasti de retenir un précompte professionnel plus élevé sur la pension ou d'effectuer des versements anticipés.
Les pensionnés qui ont atteint l'âge légal de la pension et les bénéficiaires d'une pension anticipée (1) peuvent recourir aux flexi-jobs. Ce système permet d'exercer un emploi sous contrat de travail dans certains secteurs (horeca, commerce, industrie alimentaire, soins…) ou métiers (chauffeur de bus, moniteur d'auto-école…). Il n'y a pas de cotisations sociales personnelles ni d'impôts à payer sur les "flexi-salaires".
Attention : Depuis ce 1er janvier, un plafond supplémentaire spécifique pour les revenus provenant de flexi-jobs est appliqué aux bénéficiaires d'une pension anticipée. Ce plafond annuel est de 7.876 euros en 2025.
(1) Le bénéficiaire d'une pension anticipée qui n’était pas engagé à 4/5° temps avant la pension doit attendre le 3° trimestre qui suit sa pension pour exercer un flexi-job.
Le travailleur indépendant ou conjoint aidant contraint d'interrompre ou de cesser son activité professionnelle peut bénéficier d'une aide financière tout en conservant le droit aux soins de santé et aux indemnités pendant maximum un an.
Texte : Joëlle Delvaux (avec le service social de la MC)
Le droit passerelle est un filet de protection octroyé par la sécurité sociale aux travailleurs indépendants à titre principal et aux conjoints aidants qui se trouvent dans une des situations suivantes :
• Des circonstances obligent le travailleur indépendant à interrompre ou cesser son activité, indépendamment de sa volonté : faillite, calamité naturelle, incendie, détérioration d’un bâtiment ou de matériel, allergie liée à l'exercice de l'activité indépendante et reconnue par le médecin-conseil de la mutualité…(1)
• Des difficultés économiques obligent le travailleur indépendant à cesser son activité.
La notion de difficultés économiques est très précise. Soit l’indépendant perçoit un revenu d'intégration du CPAS au moment de la cessation, soit il a obtenu une dispense du paiement de ses cotisations sociales dans les 12 derniers mois, soit ses revenus ne dépassent pas le seuil minimal de cotisations sociales pendant l'année de la cessation et celle qui précède.
Grâce au droit passerelle, l'indépendant voit ses droits maintenus en matière de soins de santé et d'indemnités (incapacité de travail et maternité), sans devoir payer de cotisations sociales et ce, pendant maximum 4 trimestres. Il peut bénéficier de cette aide plusieurs fois au cours de sa carrière.
L’octroi d’une allocation financière
Le travailleur 'indépendant perçoit une allocation pendant 12 mois maximum, versée par sa caisse d'assurances sociales. Le montant diffère selon la situation familiale :
• Avec au moins une personne à charge (pour la mutuelle) : 2.007,06 € bruts par mois (montant au 1er mai 2024 (2).
• Sans personne à charge : 1.606,15 € bruts par mois (montant au 1er mai 2024) (2).
Attention : cette allocation est soumise à l'impôt des personnes physiques mais il n'y a pas de prélèvement fiscal à la source (pas de précompte professionnel).
L'indépendant peut bénéficier de cette aide financière plusieurs fois au cours de sa carrière. Bon à savoir :
• Le cumul de l'allocation de droit passerelle avec l'activité professionnelle est possible à partir du 2e mois d'inactivité pendant 3 mois maximum (pas nécessairement consécutifs). Durant ces mois, l'allocation est réduite de manière dégressive : respectivement de 25 %, 50% et 75 %.
• Le cumul avec un revenu de remplacement (une indemnité d'incapacité de travail par exemple) est autorisé, sans limite dans le temps. Mais la somme totale ne peut pas être supérieure au montant de l'allocation de droit passerelle.
Des conditions d'accès
L'indépendant doit remplir des conditions liées notamment à son statut :
• Avoir sa résidence principale en Belgique.
• Être assujetti au statut social des travailleurs indépendants à titre principal pendant le trimestre où survient l’évènement et les 3 trimestres qui l’ont précédé.
• S’être acquitté de ses cotisations sociales au moins 4 trimestres sur les 16 derniers trimestres (y compris celui de l’évènement).
Comment introduire une demande ?
Le travailleur indépendant doit introduire la demande de droit passerelle auprès de sa caisse d’assurances sociales, par lettre recommandée ou en déposant une requête sur place, et ce au plus tard à la fin du 2e trimestre qui suit le trimestre au cours duquel l’évènement s'est produit. Il doit joindre les documents permettant de connaître la cause de l'interruption ou de la cessation d’activité.
(1) En cas d'allergie, après épuisement du droit aux indemnités d’incapacité de travail pendant 12 mois, lorsque l'indépendant n'a pas été reconnu comme invalide.
(2) L’indexation de ces montants (+ 2 %) devrait se produire en ce mois de février mais sans certitude au moment de boucler cette édition mi-janvier.
Les centres de service social de la MC sont à votre disposition pour toute question sociale. Appelez le 081 81 28 28 ou consultez les horaires de permanences sur mc.be/social . Vous pouvez aussi prendre rendez-vous en agence.
Ocarina, Altéo, Énéo et énéoSport proposent des vacances de qualité adaptées aux besoins et aux envies des jeunes, des aînés et aux personnes en situation de maladie ou de handicap.
Les mouvements sociaux de la MC portent une vision globale de la santé, intégrant le lien social et les loisirs comme déterminants essentiels. Les vacances qu’ils proposent participent au bien-être mental, physique et social de tous. Découvrir de nouveaux horizons, expérimenter l’aventure en groupe, tester un sport ou simplement changer d’air favorisent l’équilibre et l’épanouissement.
Ocarina organise des séjours et des plaines pour les jeunes pendant les congés scolaires ainsi que plusieurs formations à l’animation tout au long de l’année. Une variété d’activités qui s’adressent aux enfants dès 2,5 ans pour les plaines, dès 7 ans pour les séjours et qui offre aux jeunes jusqu’à 25 ans la possibilité de s’investir dans l’asbl en tant que volontaires.
Altéo agit en faveur d’une société inclusive en partant des réalités de vie des personnes en situation de handicap ou de maladie de longue durée. L’association propose des loisirs dont des séjours en Belgique et à l’étranger, des activités et des actions citoyennes, en se positionnant comme acteur de l’inclusion. Énéo permet aux plus de 50 ans de s’engager activement pour une société plus juste et solidaire. Énéo propose aux aînés des séjours alliant découverte culturelle et convivialité, dans un cadre adapté et motivant. ÉnéoSport oeuvre à faire découvrir des sports adaptés à chacun, favorisant le partage, l’entraide et le bien-être physique et mental, tant sous forme d’activités régulières que de séjours sportifs.
Des séjours de qualité grâce à des volontaires formés
L’offre de séjours d’Ocarina, Altéo, Énéo et énéoSport mise sur le vivre ensemble, la convivialité et une dynamique participative. Elle est rendue possible grâce aux milliers de volontaires passionnés qui s’investissent, préparent et accompagnent chaque activité. Cet engagement participe aussi à leur propre bien-être et à leur santé mentale.
Ocarina, des volontaires formés pour un accompagnement de qualité
Ce sont les jeunes volontaires d’Ocarina qui permettent un accompagnement de qualité dans toutes les activités proposées. Ils sont formés pendant 2 ans à l'obtention d’un brevet d’animateur en centre de vacances (BACV), certifié par la Fédération Wallonie-Bruxelles. Cette formation leur apprend notamment à respecter les besoins individuels des enfants avec leurs différents rythmes et spécificités. Certains sont également formés à l’animation de jeunes en situation de handicap (AniJHan). Armés de ce solide cursus, les équipes d’animation proposent aux enfants et aux jeunes jusqu’à 17 ans de vivre des vacances inoubliables.
Que ce soit à travers un jeu de piste dans une ville en Espagne, une veillée au coin du feu dans les Ardennes ou encore un grand jeu à Coxyde, l’objectif reste le même : que les participants s’amusent, respirent et profitent de leurs vacances. Localement ou à l’étranger, à la mer ou à la montagne : c’est une offre diversifiée de plus de 90 activités à découvrir.
Altéo, un accompagnement centré sur l’accessibilité
Altéo a à cœur de préparer avec soin des vacances ouvertes à tous avec un accompagnement spécifique pour les personnes en situation de handicap et/ou de maladie de longue durée. Quel que soit le séjour, les vacanciers sont accompagnés par des volontaires formés qui les aident dans les gestes quotidiens et veillent à faire de ce voyage, une réussite. Plusieurs modules composent la formation de base des volontaires : approche de la personne et du handicap, manutention, aide à la vie journalière et soins d’hygiène, écoute et communication.
Des infrastructures aux activités, tout est prévu pour que chacun puisse en profiter selon ses capacités. La brochure 2025 propose plus de 30 séjours exceptionnels dans laquelle chacun pourra trouver son bonheur.
Des voyages sur mesure, dont :
• Spa, logement en gîte comme à la maison. Un séjour sans chichis où l’esprit de famille et la solidarité sont au programme. Activités à la carte pour respecter les envies de chacun.
• Ramonchamp dans les Vosges. Séjour festif et féérique autour de la découverte du carnaval vénitien de Remiremont et de la région.
• Arlon. Ce séjour bien-être pour personnes en situation de maladie et/ou en invalidité offre astuces et conseils pratiques à appliquer au quotidien. Un moment pour prendre soin de soi, bien entouré par des volontaires attentionnés.
• Chypre, entre terre et mythologie. Ce séjour à la découverte de Pathos, avec excursion en bateau, charmera par ses paysages, sa mer turquoise et son histoire…
Éné o et énéoSport, un accompagnement par des ainés pour des ainés
À Énéo et énéoSport, la qualité de l’accompagnement est une priorité. Chaque séjour est conçu avec soin, par des aînés et pour des aînés, afin d’offrir des vacances enrichissantes et adaptées aux envies de chacun.
Grâce au dévouement et à la participation active des organisateurs volontaires, chaque séjour est planifié et animé dans un esprit qui valorise le collectif. Ils jouent un rôle clé en veillant à ce que chaque participant se sente accueilli et accompagné. Joignables personnellement avant le séjour, ils
assurent un suivi attentif tout au long de l’expérience et n’hésitent pas à ajuster les activités et le rythme en fonction des attentes des participants.
La brochure 2025 propose une petite trentaine de séjours variés : ressourcement en bord de mer, randonnées en montagne, découverte du patrimoine belge et français, séjours intergénérationnels... Chaque détail est soigneusement pensé pour créer un cadre chaleureux et propice aux échanges. Partir avec Énéo et énéoSport, c’est profiter d’un accompagnement bienveillant et d’une organisation très humaine, pour des vacances mêlant plaisir, sérénité et découvertes.
Envie de vous inscrire ou de contacter nos mouvements ?
Consultez leur offre en ligne ou demandez leur brochure :
- Ocarina : ocarina.be • info@ocarina.be • 081 23 72 30
- Altéo : alteoasbl.be • vacances@alteoasbl.be • 081 23 72 37
- Énéo : eneo.be/vacances • info@eneo.be • 02 208 09 97
Tout affilié MC en ordre de cotisation bénéficie de réductions pour les séjours et plaines organisés par les mouvements de la MC.
Plaines et séjours Ocarina
Réduction de 170 € sur les séjours Ocarina (270 € pour les BIM) et 5€ par jour sur les plaines (8 € pour les BIM ou les jeunes en situation de handicap).
Vacances Altéo
Réduction de 185 € pour les séjours en Belgique et à l’étranger, et 285 € pour les séjours organisés dans les centres Séjours & Santé de Spa et Nieuport.
Vacances Énéo
Réduction de 50 € pour les séjours en Belgique et à l’étranger (100 € pour les BIM), jusqu’à 2 x par an.
mc.be/avantages
Plus on est informé sur le changement climatique, plus on est préoccupé par le sujet et plus on semble prêt à s'investir personnellement pour le freiner, suggère une enquête de la MC.
Texte : Barbara Delbrouck
En 2024, un cap symbolique a été franchi, avec pour la première fois une élévation de la température mondiale annuelle de 1,5°C au-dessus du niveau de l’ère préindustrielle. Et ce, beaucoup plus tôt que prévu. Alors que les rapports sur le changement climatique font état de records dans tous les domaines et de l’urgence d’agir (1), la mobilisation sur le climat semble en panne. Les Belges ont-ils pour autant cessé de s’intéresser au climat? Et qu’estce qui peut les pousser à se mobiliser ?
Une enquête du service étude auprès des membres de la MC apporte des éléments de réponse… Début 2024, un questionnaire en ligne a été envoyé aux affiliés. Sur base des réponses fournies par 910 membres, les chercheurs ont pu établir certains constats (2). Le principal : plus on est informé sur le changement climatique, plus on en est préoccupé et plus on semble prêt à agir.
Les affiliés ont aussi été sondés sur leurs sources de préoccupation (voir encadré). L’inquiétude vis à vis du changement climatique est nettement plus élevée quand elle concerne l’impact sur les générations futures que sur soi-même, relève l’étude. Les questions financières,
bien que dans une moindre mesure, sont également source de grande inquiétude. Des résultats qui montrent que les effets du changement climatique sont encore vus comme une problématique lointaine au niveau spatio-temporel. Pourtant, il a été démontré que ceux-ci sont malheureusement déjà bien présents chez nous, notamment au niveau de la santé : augmentation de certaines pathologies liées aux pics de chaleur, aggravation des allergies aux pollens, hausse des troubles respiratoires liés à la concentration d'ozone dans l'air ainsi qu'aux moisissures dans les maisons inondées, apparition de certaines maladies tropicales comme la dengue, etc.
Les impacts sur la santé sont un facteur d'inquiétude important, en particulier chez les personnes souffrant de maladies chroniques.
On entend souvent que le changement climatique ne préoccuperait que les gens aisés, en bonne santé, qui ont le temps et le luxe de s'y intéresser. Contrairement aux personnes qui doivent faire face à la maladie ou qui ont du mal à joindre les
On sous-estime la motivation des autres
Face à la montée en puissance des discours climatosceptiques, l’inaction politique et la mobilisation en berne, on peut se demander si on fait face un déni généralisé ou une crise de tétanie collective.
Bonne nouvelle : une enquête internationale d’envergure rassure sur la motivation des citoyens. Selon cette étude (1) menée il y a un an auprès de 130.000 personnes dans 125 pays, la grande majorité de la population mondiale souhaite s’engager dans la lutte contre le changement climatique.
• 69 % déclarent être prêts à verser 1 % de leurs revenus pour soutenir les efforts contre le réchauffement
• 86 % approuvent les normes sociales favorables au climat : limiter la consommation de viande, utiliser des énergies renouvelables, adapter ses comportements d’achat...
deux bouts, trop occupées à "survivre". Les résultats de l'enquête réfutent cette vision : les gens vulnérables financièrement et en moins bonne santé se montrent, au contraire, légèrement plus préoccupés par le changement climatique que ceux ne devant pas faire face à ces problèmes. Et ce, malgré un moindre niveau d’information (3). Pour cause, ce sont souvent eux qui sont touchés en priorité par les effets du changement climatique, malgré le fait qu'ils y contribuent généralement moins en prenant l'avion par exemple… Ils ont en outre moins les moyens d'agir, en investissant par exemple dans des panneaux solaires ou l'isolation de leur maison. D'où l'importance de pouvoir compter sur des politiques de transition écologique justes socialement et adaptées à tous. Actuellement, un effet pervers est que les aides gouvernementales se retrouvent souvent dans la poche des personnes plus aisées, qui ont l'argent pour faire des rénovations. Des campagnes d'information en lien avec les réalités de chacun sont également essentielles.
Plus on est informé, plus on agit !
Le but principal des chercheurs était de voir s'il existait une corrélation entre les connaissances sur le changement climatique, les préoccupations à ce
• 89 % demandent une intensification de l’action politique.
Malgré ce large soutien, l’étude démontre que les individus du monde entier sous-estiment la volonté d’agir des autres citoyens. Ce qui freine l’action collective et personnelle... Si les autres ne font rien, pourquoi est-ce que je contribuerais ? Et le découragement de l’un renforce celui de l’autre...
Au lieu de donner tant de place aux discours minoritaires opposés à l’action, les chercheurs conseillent de relayer la motivation de la grande majorité de la population, qui est prête à agir et qui attend des gouvernements qu’ils en fassent autant.
(1) "Globally representative evidence on the actual and perceived support for climate action", Andre, P et al., Nature. Climate Change, 2024
sujet et les comportements personnels en faveur du climat. Résultat : ces trois éléments sont bien liés ! Plus on est informé, plus on est inquiet (en particulier par rapport aux effets potentiels sur la santé). Et ce, indépendamment des différences démographiques et socioéconomiques entre les personnes. Les personnes les plus informées (et donc inquiètes) ont également davantage tendance à passer à l’action, en changeant leur mode de vie ou en s'engageant, par exemple dans une association de protection de la nature. Et elles sont davantage convaincues de l’impact des mesures qui ralentissent le changement climatique.
Au lieu de culpabiliser, il faut plutôt inspirer les autres et montrer comment il est possible d'agir concrètement…
Cette étude vient confirmer l'idée qu'informer est crucial pour susciter l'action. Mais comment expliquer que la mobilisation soit en berne actuellement, alors qu'on n’a jamais été aussi alertés
Résultats clés de l'enquête
de l'urgence climatique ? Les chercheurs du service étude évoquent une piste. S'il est important de sensibiliser aux dangers du changement climatique, il est contreproductif d'uniquement faire peur. Sinon les gens se sentent découragés : à quoi bon contribuer ? Il est essentiel de parler aussi des nombreuses histoires positives et des actions qu'on peut mettre en place pour lutter contre le changement climatique, notent les chercheurs. Au lieu de culpabiliser, il faut plutôt inspirer les autres et montrer comment il est possible
82,5 % des répondants sont convaincus que l’activité humaine est responsable du réchauffement de la planète.
Les membres MC sont particulièrement préoccupés par l’impact sur les générations futures.
Les personnes en difficulté financière ou souffrant de problèmes de santé chroniques sont légèrement plus préoccupées.
L'étude montre des liens entre connaissances, inquiétude et engagement. Plus on est informé, plus on est inquiet et plus on a tendance à agir en faveur du climat.
d'agir concrètement… C'est de l'action que vient la conviction. Et pas le contraire…
(1) Rapport 2024 du Lancet Countdown sur la santé et les changements climatiques : une action qui tarde, des menaces records.
(2) Les chercheurs notent la possibilité d’un biais, du fait du caractère volontaire des réponses à l’étude. Il est possible que les personnes qui trouvent le thème de l'étude important aient été plus susceptibles d'y participer.
(3) Les connaissances sont moindres pour les personnes vulnérables financièrement. Les personnes avec une maladie chronique semblent légèrement plus informées que la moyenne. Mais sans que ce soit significatif.
Qu'est-ce qui vous préoccupe le plus ?
Risques sanitaires liés au changement climatique
Arrivent en tête :
• L'impact sur la santé des générations des générations futures (68,4%)
• L'arrivée des moustiques exotiques (53,6 %)
• L’augmentation du nombre de jours de canicule (46,4 %)
• Les risques pour la santé (37,4 %)
Problématiques environnementales en lien avec la santé
Arrivent en tête :
• La biodiversité (66,9%)
• La pollution atmosphérique (65,4%)
• Les perturbateurs endocriniens (59,3%)
• Le changement climatique (53,7%)
• Les pesticides (50,4%)
Il y a 20 ans, on découvrait le pouvoir du microbiote intestinal sur la santé. Aujourd'hui, on en apprend davantage sur son champ d'influence. Tour d'horizon de la recherche actuelle.
Texte : Julien Marteleur
On est ce que l'on mange, dit l'adage. Cela vaut surtout pour notre microbiote intestinal ! Derrière ce terme se cache ce qu'on nomme plus couramment — et poétiquement — la flore intestinale. Constitué de plus de 10.000 milliards de microorganismes (levures, champignons, bactéries mais aussi virus), ce "micro-monde" fascine la communauté scientifique. Et pour cause : il est un partenaire majeur de notre santé et de notre bien-être en général. Diabète, maladie de Crohn, mais aussi autisme ou troubles dépressifs… auraient un lien, proche ou lointain, avec l'harmonie de cet univers niché au creux de notre ventre.
Empreinte digitale
Diabète, maladie de Crohn, mais aussi autisme ou troubles dépressifs… auraient un lien, proche ou lointain, avec le microbiote.
La gigantesque colonie bactérienne formant le microbiote constitue un rouage indispensable de notre digestion. "Elle favorise l'absorption des nutriments et synthétise les vitamines B et K, essentielles à la nutrition, précise Nathalie Delzenne, professeure de métabolisme et nutrition à l'UCLouvain. Elle aide également à la dégradation des toxines tout en protégeant le corps des bactéries responsables des maladies, ce qui en fait une des clés de voûte de notre système immunitaire."
Parmi les milliards de micro-organismes qui cohabitent dans notre système digestif, certains sont communs à un grand
nombre de personnes. D'autres sont propres à chaque individu, ce qui fait de cet écosystème une carte d'identité unique, à l'instar des empreintes digitales. C'est cette singularité qui rend le microbiote intestinal aussi difficile à cerner. En effet, les scientifiques ont du mal à s'accorder sur la définition d'un "bon" microbiote. "Il s'agit d'un microbiote riche, c'est-à-dire avec beaucoup d'espèces, qui transforme efficacement les aliments en bonne énergie", souligne Nathalie Delzenne de l'UCLouvain. Existe-t-il pour autant des espèces plus bénéfiques que d'autres ?
"Il y a des tendances, par exemple l'espèce Prevotella copri, qui permet de bien digérer les fibres."
Ce que l'on sait, c'est que si le microbiote intestinal est déséquilibré (on parle alors de "dysbiose"), sa diversité s'appauvrit. Les causes de ce bouleversement varient : infection digestive, aliments mal tolérés, ingestion de médicaments ou encore période de stress… Mais le résultat est souvent similaire : la perméabilité des intestins augmente et c'est la porte ouverte aux douleurs articulaires, à certaines allergies ou à des migraines… "Le point commun, c’est une réaction inflammatoire", résume la Pr Delzenne. Ce qui a dirigé les projecteurs de la recherche vers le lien entre le microbiote et
des pathologies comme le syndrome de l'intestin irritable ou la maladie de Crohn…
Pour modifier la composition d'un microbiote déséquilibré, plusieurs pistes sont explorées : modifier le régime alimentaire alimentaire, utiliser des antibiotiques ciblant les bactéries néfastes, ou implanter des souches de bactéries bénéfiques, connues sous le nom de "probiotiques". "Ces derniers sont de plus en plus souvent déclinés en compléments alimentaires censés agir sur les bactéries intestinales, mais leur efficacité n'est pas la même chez tout le monde. On retrouve aussi naturellement les probiotiques dans les aliments fermentés ou certaines boissons 'à la mode' comme le kombucha ou le kefir", détaille Nathalie Delzenne. Avec son équipe, la professeure de métabolisme et de nutrition consacre d'ailleurs une partie de ses recherches sur ces élixirs aux vertus prometteuses et les changements de composition du microbiote qu'elle induit chez leurs consommateurs.
La recherche a du nez
Autre source d'étude, plus "spectaculaire" : le transfert de matières fécales (TMF pour les intimes), qui consiste à introduire dans le tube digestif d'un patient un échantillon de bactéries préparé à partir des selles d'un individu sain. "La méthode est peu ragoutante, ironise Nathalie Delzenne, mais elle a déjà prouvé son efficacité pour traiter les diarrhées récidivantes causées par la bactérie Clostridium difficile, responsable de l'inflammation du gros intestin." Si le geste n'est pas anodin — il y a risque de transférer un agent pathogène — les chercheurs ont depuis longtemps fini de se pincer le nez et la technique du TMF est en cours de développement pour d'autres indications, comme dans la guérison de certains cancers, dans le cadre de certaines chimiothérapies et immunothérapies. Le transfert fécal de microbiote humain pourrait donc un jour obtenir le statut de médicament. En attendant, des dizaines de startups et de laboratoires sont engagées dans ces recherches et le don de selles est désormais rémunéré !
Dans ce registre, en France, une collaboration entre des chercheurs de l’institut Pasteur et de l’institut Necker EnfantsMalades (1) a montré que le transfert fécal du microbiote intestinal d’une souris ayant un comportement dépressif vers une souris indemne suffisait à produire des symptômes dépressifs chez cette dernière. Les scientifiques ont par la suite découvert que le microbiote exerçait son action sur le cerveau via un axe, le nerf vague, et que le sectionner permettait de prévenir le développement des symptômes. "Le lien intestin-cerveau est démontré depuis plusieurs années, développe la Pr Delzenne. On sait par exemple que le déséquilibre de la flore intestinale alimente les terreaux dépressif et anxieux. Mais ces récents résultats, s’ils sont transposables chez l’homme, pourraient ouvrir la voie à de nouvelles pistes thérapeutiques de la dépression."
TDAH, autisme et microbiote
Plus surprenant encore : en Suède, une récente étude (2) menée dans le cadre de l'Abis (All Babies in Southeast Sweden) a révélé un lien significatif entre les perturbations du microbiote et le développement de l'autisme et du TDAH chez les enfants. Cette recherche, qui a suivi plus de 16.000 enfants dans le sud-est de la Suède nés entre 1997 et 1999, pourrait révolutionner l'approche de ces troubles neurodéveloppementaux. Les scientifiques ont analysé de l'enfance jusqu'à l'âge adulte les échantillons de selles
des participants pour identifier des traits spécifiques liés à la diversité et à la composition de leur microbiote intestinal. Les résultats montrent une corrélation entre certaines altérations de cette flore et l'apparition de troubles autistiques et déficitaires de l'attention et de l'humeur.
Parmi les marqueurs identifiés, plusieurs espèces de bactéries (telles que les Bacteroides et les Firmicutes ) présentent des niveaux significativement différents chez les enfants diagnostiqués avec des troubles neurodéveloppementaux. Ce qui pourrait indiquer que la perturbation de l'équilibre microbien joue un rôle dans l'apparition de ces troubles…
Le microbiote intestinal détiendrait-il donc les clés de notre santé ? “La recherche n'en est plus à ses balbutiements, mais il reste énormément de chemin à parcourir", confesse Nathalie Delzenne de l'UCLouvain. En attendant, il n'est pas forcément nécessaire de se jeter sur les compléments alimentaires ou les probiotiques pour garantir le bon équilibre de son microbiote intestinal : "Il faut suivre tous les conseils que la plupart d'entre nous connaissons, rassure la professeure. Des fruits et des légumes chaque jour en quantité suffisante, de préférence de saison, des fibres (dont le microbiote raffole), pas trop de viande ni d'aliments riches en graisses saturées ou en sucres…" Une recette plutôt simple, pour un écosystème si complexe !
(1) "Dépression : le rôle du microbiote via le nerf vague", Fondation pour la recherche médicale, mars 2024
(2) "Autism and ADHD are linked to disturbed gut flora very early in life", Linköping University, avril 2024
microbiote
Notre peau héberge elle aussi un bestiaire dense et diversifié, qu'on appelle le microbiote cutané. On compte jusqu'à 1 million de microorganismes par centimètre carré de peau ! Première barrière vivante entre notre organisme et l’environnement, le microbiote cutané joue un rôle essentiel : c'est lui, entre autres, qui nous protège contre les agents pathogènes et les agressions extérieures, comme les UV ou les polluants atmosphériques !
Ce microbiote reste à peu près stable tout au long de notre vie d’adulte mais voit sa diversité augmenter avec l’âge, en partie en raison de l’apparition des rides qui sont autant de terrains privilégiés par les bactéries… On observe aussi des différences de composition entre hommes et femmes, avec une plus grande diversité des populations bactériennes chez ces dernières, qui a été attribuée à l’utilisation plus importante de cosmétiques.
Le microbiote a son webinaire
Le mardi 25 mars de 19h30 à 21h, la MC organise un webinaire intitulé "Comprendre le microbiote pour agir sur sa santé". Le Dr Marc Etienne, gastro-entérologue à la Clinique CHC Hermalle, interviendra lors de l'événement.
Inscription et informations sur mc.be/agenda-soins
La congélation est une façon simple d’augmenter la durée de conservation des aliments tout en préservant leur goût et leurs qualités nutritionnelles. À condition d'adopter de bonnes pratiques.
Texte : Joëlle Delvaux
Qu’il soit sous forme d’armoire ou de coffre, intégré ou non au frigo, le congélateur est présent dans bon nombre de ménages. Pratique, il facilite la planification des menus et dépanne en toutes circonstances. Économique, il permet de mettre en réserve des fruits et légumes de saison provenant du potager ou du marché, ou de faire le plein d'aliments achetés en quantité ou en promotion. Il réduit aussi le gaspillage alimentaire. Encore faut-il soigner la congélation et la décongélation. Voici quelques conseils.
Congeler les aliments quand ils sont très frais permet de conserver une grande partie de leurs vitamines et minéraux. En effet, le froid stoppe les processus enzymatiques et microbiens responsables de la dégradation des nutriments. Si un aliment est déjà partiellement altéré avant d'être congelé, la congélation ne pourra pas inverser le processus. Congelez vos préparations le plus vite possible mais attendez qu'elles soient refroidies.
Congeler à une température minimale de -24° C
Pour une congélation optimale, l’idéal est d’avoir un congélateur 4 étoiles capable d’atteindre - 24°C. À cette température, l’eau contenue dans les aliments est rapidement figée au cœur même
Congeler des aliments de première fraîcheur
Éviter de recongeler
Bien décongeler
des cellules ou des fibres. Lorsque la congélation est trop lente, de gros cristaux de glace se forment, ce qui peut altérer la texture des aliments. Si votre appareil est moins performant, essayez d'utiliser le mode "congélation rapide" pour améliorer le résultat. Congelés maison ou achetés surgelés en magasin (1), les produits doivent être maintenus à -18°C minimum.
Le froid saisit plus vite les petites portions. Le dégel est aussi plus rapide et le prélèvement plus aisé au moment de cuisiner. Pour congeler une grande quantité d’aliments à la fois, utilisez la fonction "super congélation" si votre appareil en dispose.
Utilisez de préférence des contenants réutilisables et lavables. Évitez les emballages à usage unique (sachets, films en plastique, barquettes d’aluminium, etc.) pour réduire les déchets. Fermez hermétiquement les contenants pour éviter que l’air froid déshydrate et oxyde les aliments. Préférez des récipients carrés ou rectangulaires pour un rangement optimal et une meilleure circulation de l'air dans le congélateur. Ne les remplissez qu'aux 9/10e pour éviter le débordement des aliments sous l'effet de la glaciation. Oubliez les bouteilles en verre pour les liquides au risque qu'elles n'éclatent. Lorsque vous ne consommez qu’une partie d’un produit surgelé,
Congeler à une température minimale de -24° C
Préférer les petites portions
Choisir les bons contenants
Étiqueter les contenants
fermez bien le contenant pour éviter qu’il se répande dans le congélateur. Ou, mieux encore, transvasez le contenu dans une boîte hermétique adaptée en l’étiquetant.
Pensez à étiqueter les contenants avant de les placer au congélateur pour reconnaître les aliments. Indiquez le contenu, le nombre de portions et la date de mise au congélateur. Cela vous permettra de garder une vue d’ensemble de votre stock et de consommer les produits par ordre chronologique.
Attention : aucun aliment ne se conserve indéfiniment. La durée de conservation des produits congelés à la maison est en moyenne d'1 mois pour le pain, de 3 mois pour les poissons gras et les crustacés, de 6 mois pour les poissons maigres et les pâtisseries, de 6 à 8 mois pour le porc, l’agneau et le veau, de 8 à 10 mois pour les fruits et légumes et de 12 mois pour le bœuf, les volailles et le gibier.
Pour décongeler les aliments de façon optimale, placez-les dans le bas du frigo entre 12 et 24 heures à l’avance ou enfournez-les au four à micro-ondes dans un récipient adapté en utilisant la fonction "dégel". Vous pouvez aussi cuire directement les aliments encore gelés. Par exemple, intégrer des fruits dans une préparation de gâteau, cuire des légumes à feu doux dans une poêle avec un peu de matière grasse et un filet d’eau, réchauffer au four un plat préparé,…
Une décongélation lente, à température ambiante, favorise la création de bactéries et la perte de valeur nutritive. À éviter sauf pour les épices, le pain, les fruits et les pâtisseries. Une fois dégelés, les aliments doivent être consommés rapidement.
Un aliment décongelé forme un milieu propice à la prolifération des bactéries. Recongeler un aliment dégelé augmente le risque d’intoxication alimentaire. Cela altère aussi son goût et sa texture. On peut toutefois recongeler un aliment cuisiné et cuit entre-temps.
(1) La surgélation utilisée par les industriels s’effectue en dessous de -35°C.
Pour savoir quel congélateur acheter et comment l’utiliser, lire l’article en ligne sur enmarche.be
légumes
Lavez, pelez et blanchissez les légumes en les plongeant quelques minutes dans de l'eau bouillante puis sous l’eau froide pour stopper la cuisson (vous pouvez aussi les blanchir en les exposant rapidement à la vapeur). Pour éviter le brunissement des aubergines, champignons et artichauts, ajoutez du vinaigre ou du jus de citron à l’eau de cuisson. Les poireaux, poivrons et tomates ne doivent pas être blanchis. Les potages se congèlent très bien. En revanche, les légumes crus comme la betterave, le concombre ou le céleri perdent leur croquant.
Les fruits
Choisissez des fruits sains. Essuyez-les sans les laver. Blanchissez les pommes pour préserver leurs nutriments. Congelez les petits fruits en entier (idéalement en évitant qu’ils ne se touchent), coupez les plus gros (arrosés de jus de citron si consommés crus) et dénoyautez les fruits à noyaux. Tous les fruits se congèlent en coulis, sirop ou compote.
Les viandes
Congelez les viandes crues et charcuteries par portion ou repas. Les graisses s’oxydant plus vite, la viande grasse se garde moins longtemps.
Congelez les poissons très frais, nettoyés et vidés. Attention, certains produits de la mer peuvent déjà avoir été décongelés. Vérifiez sur l’emballage ou demandez confirmation au poissonnier. Les fruits de mer comme les scampis se congèlent entiers, et les moules, triées et nettoyées, avec ou sans coquille.
Les plats cuisinés
La congélation est très utile pour conserver en portions un plat préparé en grande quantité (lasagne, sauce bolognaise, quiche…). Réduisez le sel pour limiter l’oxydation.
Les cakes, crêpes, tartes, feuilletés, pains, pâtes à tarte crues, etc. se congèlent bien.
Lavez, séchez puis hachez les herbes (basilic, estragon, persil, ciboulette…).
Congelez-les dans des petits contenants ou des bacs à glaçons pour un dosage facile. Le persil peut être congelé mélangé à du beurre. Les herbes aromatiques
Divers
Le blanc d’œuf, le beurre et le fromage à pâte dure supportent la congélation. Évitez de congeler lait, yaourt, crème fraîche ou fromage frais, car ils risquent de cailler.
Consulter "Les ficelles de la congélation", Test-achats, test-achats.be
Sexe et vieillesse sonnent faux dans l'imaginaire collectif. Pourtant, si la fleur de l’âge passe, la sexualité des aînés ne se fane pas. En prime, une vie intime épanouie assure un meilleur bien-être.
Texte : Soraya Soussi, Illustration : Boris Semeniako
J'ai passé 40 ans à essayer de le satisfaire au lit. Aujourd'hui, j'ai besoin de penser à moi." "Ce n'est pas parce que vous avez 70 ans, que vous n'avez plus de libido !" "J’ai besoin qu’il me prenne avec passion". Ces propos pourraient surprendre à première vue… Mais pourquoi devrait-on les associer uniquement à une jeunesse révolue ?
Selon une étude britannique (1), plus de la moitié des hommes (54 %) et près d'un tiers des femmes (31 %) de plus de 70 ans se déclarent encore sexuellement actifs. Une étude française (2) révèle des chiffres similaires : 52 % des 60 ans et plus ont toujours une vie sexuelle active.
Contrairement aux idées reçues, de nombreux seniors ont une vie intime bien remplie. Pourtant, celle-ci reste largement invisibilisée dans notre société, les films, les médias... C’est que les représentations âgistes ont la peau dure. On associe plus facilement les termes "malades", "fragiles", etc., à l’âge que "passion", "désir" et "sextoys". Résultat : la vieillesse est non seulement perçue au travers de stéréotypes négatifs, mais la sexualité des seniors devient un sujet tabou.
mentalités changent avec le temps. Les couples sont soit dans une routine monotone qui ne les satisfait plus, soit le désir s'est éteint ou des troubles physiologiques freinent une vie sexuelle active. Il faut alors identifier la source de l'insatisfaction, communiquer — c’est très important — et trouver d'autres pratiques qui conviennent au couple."
Plus de la moitié des hommes (54 %) et près d'un tiers des femmes (31 %) de plus de 70 ans se déclarent encore sexuellement actifs.
Il y a ceux et celles qui ont joui d'une vie sexuelle riche en expériences et qui continuent de la développer. Et d’autres qui préfèrent, aujourd'hui, laisser place à plus de tendresse et de complicité, sans forcément "faire l'amour" au sens classique du terme. Enfin, certaines personnes découvrent leur sexualité sur le tard, comme Jeanne, 72 ans. "J'ai beau avoir vécu ma jeunesse après mai 68, ma famille était très conservatrice. Et parler de sexe était inenvisageable. Le seul homme que j'ai connu fut mon mari. Je ne me posais pas de question quant à mon plaisir. On m'avait dit qu’il fallait que je fasse mon devoir en tant qu’épouse, c’est-à-dire 'faire des enfants'. Aujourd'hui, j'aimerais savoir ce que cela fait d'avoir un orgasme. Je ne voudrais pas mourir idiote", confie-t-elle en rigolant.
Certes, on ne pratique plus la bagatelle comme à 20 ans : fatigue, troubles physiologiques liés à la ménopause chez les femmes et à l'andropause chez les hommes, maladies cardio-vasculaires, douleurs physiques liées à l'âge, etc. pourraient refroidir les draps de nos aînés. Pourtant, la sexualité ne disparaît pas avec le temps. Elle évolue. Si les chiffres indiquent une baisse des activités (70 % des 60-64 ans ont des relations sexuelles, 32% chez les 80-84 ans et 8% au-delà de 85 ans), la sexualité des seniors prend de nouvelles formes au gré des années et des envies. Certains couples ressentent le besoin d'explorer ou de mettre au goût du jour leur intimité, observe Michel Amand, sexologue et thérapeute de couple. "Les corps et les
de se réconcilier avec le sexe. Elle venait de rencontrer quelqu'un après de longues années de célibat et souhaitait à présent jouir d'une sexualité épanouie.
Elle connaissait très peu son corps car après avoir été agressée sexuellement, son rapport au sexe était très compliqué."
Ce qui ne se voit pas n'existe pas
La parole des aînés se libère lentement dans la vie et sûrement sur Internet. Caroline Ida, mannequin et influenceuse "silver", sexagénaire ou plutôt "sexygénaire" comme elle se définit, s'est donné pour mission de briser les stéréotypes véhiculés autour des femmes de plus de 50 ans. Elle a créé le compte Instagram "Fiftyyearsofawoman" où elle poste, entre autres, des photos totalement assumées de son corps vieillissant. "Après la ménopause, la plupart des gens pensent qu'on n'est plus bonnes à faire l'amour. On n'est pas du yaourt avec une date de péremption ! Au contraire, les femmes de plus de 50 ans gagnent en liberté sexuelle après la ménopause : plus de règles, plus de peur de tomber enceinte, une meilleure connaissance de son corps, etc. En parler sur les réseaux sociaux permet d’encourager d'autres femmes à s'exprimer (3)."
La masturbation, le libertinage et l'utilisation des sextoys intéressent aussi les aînés. "Je reçois de plus en plus de femmes 'âgées' dans mon magasin. Certaines savent exactement ce qu'il leur faut. D'autres, plus gênées, me confient s'octroyer plus de temps pour explorer leur sexualité, après le départ des enfants et une charge mentale moins lourde", observe Luna, éducatrice de formation et vendeuse dans un "love shop".
Les femmes de plus de 50 ans gagnent en liberté sexuelle après la ménopause : plus de règles, plus de peur de tomber enceinte, une meilleure connaissance de son corps, etc.
Certaines histoires douloureuses de femmes abusées dans leur jeunesse ont eu raison de toute forme de plaisir sexuel, constate aussi Luna : "Une cliente de 65 ans est venue dans l'espoir
Lorsqu'un sujet n'est pas traité et visible dans la sphère publique, il n'existe pas. Aujourd'hui, les mentalités progressent et la sexualité des seniors trouve des espaces d'expression, notamment grâce aux sites de rencontres pour les plus de 50 ans (Disons Demain, eDarling, Nos Belles Années, Meetic Senior, etc.). Bien que leur présence sur les petits et grands écrans soit encore timide, les films et séries consacrés aux romances du troisième âge se popularisent,comme "La méthode Kominsky" sur Netflix ou la série "Septième ciel" d'OCS, mettant en scène une romance entre deux octogénaires. "Depuis que la communauté queer (LGTBTQIA+) s’est
emparée de la sphère publique et a commencé à faire entendre sa voix, la parole s’est libérée à propos du sexe. Et ce, auprès des plus de 60 ans aussi", observe Michel Amand, sexologue.
La sexualité des plus âgés n'est pas synonyme de désert. De nombreux seniors ont une vie intime bien remplie.
Entretenir des rapports intimes ou sexuels favorise l'image de soi, libère des endorphines (hormones du bonheur) et assure un meilleur sommeil… Des ingrédients indispensables pour un meilleur moral ! Et ce, à n’importe quel âge. Toutefois, les seniors se frottent à une série de stéréotypes compromettant leur bienêtre mental et physique.
Briser les tabous passe aussi par sensibiliser les professionnels de la santé et les outiller pour aborder ces questions, relève Michel Armand. "La vie affective et sexuelle a longtemps été taboue et c’est encore le cas aujourd'hui. Or, les tabous peuvent être néfastes pour la santé. Par exemple, une personne qui se sent mal depuis longtemps dans sa relation parce qu’elle se sent dans un désert affectif et sexuel, peut être à risque de tomber en dépression, développe le sexologue. Si elle n’aborde pas sa vie sexuelle et psycho-affective avec son médecin, impossible de poser un diagnostic, ni de traiter le problème. Même chose pour des aspects plus médicaux, comme la prévention des maladies sexuellement transmissibles."
Si l'on se réjouit de voir l'espérance de vie augmenter, chacun aspire à jouir de ces années avec la meilleure qualité de vie possible. Aborder les questions liées à la santé sexuelle et psycho-affective en fait partie.
(1) "La quête de l’amour chez les seniors n’est plus taboue", rtbf.be, 2024
(2) "Vie intime des personnes âgées : 94 % se disent toujours amoureux, 52 % ont encore des relations sexuelles", C. Leray, liberation.fr, 2022
(3) "Caroline Ida, la sexygénaire – épisode 9, podcast Coups de vieux", oldyssey.org
Fake news, greenwashing, idées reçues... Un numéro sur deux, la rubrique Check-up ausculte l'information pour aiguiser votre esprit critique.
Au Centre hospitalier neurologique William Lennox, à Ottignies, un simulateur de conduite innovant offre aux patients en réadaptation des bénéfices tant ergothérapeutiques que neuropsychologiques.
Texte
: Valentine De Muylder
Les mains sur le volant et les yeux rivés sur un large écran incurvé, Stéphan Misson circule dans le paysage virtuel du nouveau simulateur de conduite automobile du Centre hospitalier neurologique William Lennox. Victime d’un traumatisme crânien, ce patient renoue ici avec des sensations familières: "Contact, ceinture de sécurité, réglage du siège et de la hauteur du volant, pédales (accélérateur, frein et embrayage), clignotant, frein à main, changement de vitesse… On a presque l'impression d'être dans une vraie voiture."
L'usage de cet outil innovant, acquis par l'hôpital il y a environ un an, constitue une première en Wallonie. Grâce à une mise en situation très proche de la réalité, il permet d’évaluer et d’entrainer l’aptitude à la conduite de patients présentant une lésion cérébrale. Ces personnes ont en effet l’interdiction légale de reprendre le volant pendant les six mois qui suivent l’apparition de la lésion, le plus souvent suite à un AVC ou un choc accidentel. Passé ce délai, si leur situation l'autorise, elles peuvent passer une évaluation
organisée par le département d’aptitude à la conduite (DAC) de l’Agence wallonne pour la sécurité soutière.
L’utilisation du simulateur aide à s’y préparer, observe Julie Klinck, ergothérapeute : "Plus fidèle à la réalité que les anciens simulateurs, il permet aux patients de se réapproprier les gestes du quotidien." Il sert également à évaluer si les patients disposent encore de suffisamment de force et de sensibilité dans les membres pour actionner les commandes et à tester concrètement des adaptations, signale-t-elle : "On a pas mal de patients qui se retrouvent paralysés d'une partie du corps, et qui ne peuvent donc plus utiliser une voiture classique. Il leur faudra une voiture adaptée. Ici, ils vont pouvoir commencer à apprendre comment fonctionne une boule au volant, ou un frein au volant."
Le système propose également d’opter pour une boite de vitesse manuelle ou
automatique, un territoire urbain ou rural, de choisir la météo, ou encore le niveau de difficulté… Ces scénarios variés, combinés à un champ visuel large, permettent d’évaluer et de travailler la capacité des patients à être attentifs et réactifs, explique Hoëlle Genot, neuropsychologue : "On va progressivement augmenter les sollicitations attentionnelles, en rajoutant des obstacles, des piétons, des feux… On peut aussi augmenter la difficulté en distrayant le patient, ou en lui proposant de conduire sur base d’un itinéraire GPS qui apparaît dans un coin de l’écran…"
"Ce n’est pas un jeu vidéo"
Mais le nouveau simulateur ne convient pas à tout le monde, précise-t-elle : "Pour des raisons parfois d'âge avancé, il y a des personnes qui n'ont pas l'élan d'aller se mettre dans quelque chose de virtuel. D’autres ne supportent pas très bien les sensations, car le corps ne bouge pas. Il n'y a pas de coordination entre ce que le patient voit à l’écran et les mouvements du fauteuil, comme dans une vraie voiture, ce qui peut donner la nausée." Pour ces personnes, il existe d’autres manières de revenir à la conduite, rassure-t-elle.
Stephan Misson fait partie des patients qui apprécient l’exercice : "Ce n’est pas un jeu vidéo mais un simulateur très réaliste qui motive pour l'avenir, quand le moment sera venu de pouvoir conduire à nouveau."
Et Julie Klinck de confirmer : "La conduite, c'est l’autonomie. Il y a beaucoup de gens qui conduisent au quotidien. Et souvent, ils se sentent amputés d’une partie de leur liberté." S'installer derrière un volant en totale sécurité peut être une occasion de se projeter dans cette autonomie retrouvée, tout en travaillant la confiance et l’estime de soi.
Entre maladresses et incompréhensions, la relation soignant-soigné est parfois complexe. Le livre "La communication ça soigne et ça se soigne" ainsi que le film "Sauve qui peut" abordent cette thématique avec subtilité.
Texte : Sandrine Cosentino
Revenir d’un rendez-vous médical en ayant l’impression de n’avoir rien compris ou de ne pas avoir été écouté, c’est déjà arrivé à tout le monde. Les soignants doivent, de leur côté, augmenter les cadences, gérer de plus en plus d’administratif et ont le sentiment de ne plus avoir de temps pour discuter avec le patient. Pourtant, mieux comprendre la problématique du patient permet de mieux communiquer et d'apporter des soins plus adaptés à la situation. Encore fautil que le système de santé le permette... Sans apporter de réponses toutes faites, le livre "La communication ça soigne et ça se soigne" ainsi que le film "Sauve qui peut" questionnent les pratiques, les institutions, la place du soignant et du soigné.
Dans le roman graphique "La communication ça soigne et ça se soigne", Laure Watelet, médecin urgentiste au centre hospitalier de Nivelles, a collaboré avec l’illustratrice Pauline Antoine pour proposer aux soignantes et soignants des outils pratiques en matière de communication thérapeutique. "Le soin est un art qui nécessite de l'expertise humaine, théorique et technique. La qualité du travail de soignant dépend, entre autres, de la relation que nous créons avec le ou la patiente et de la qualité de notre communication. Ce n'est pas forcément naturel, on peut l'améliorer."
Grâce à des exemples concrets — on suit notamment Simon, contraint de se rendre aux urgences pour un mal de ventre aigu — ce roman graphique met en lumière les difficultés des patients de se retrouver dans un environnement inconnu, avec un niveau de stress qui diminue leurs capacités de mémorisation et de décision. Tout au long du parcours de Simon aux urgences, les autrices comparent des situations où la communication est dissonante avec celles où des outils pratiques de communication thérapeutique ont été appliqués, en employant l'humour et la caricature.
Le choix des mots, parfois si anodins, influence la manière dont le patient reçoit le message. Au moment d'appliquer un désinfectant, utiliser "Je vous rafraichis un peu." est plus apaisant que "Attention, ça va être froid !" Reformuler en utilisant les mots choisis par le patient lui permet de se sentir mieux entendu, reconnu et compris.
"La communication, ça soigne et ça se soigne" • Laure Watelet et Pauline Antoine • Editeur Satas • 2023 • 29 €
Avec son film "Sauve qui peut", la réalisatrice belge Alexe Poukine plaide pour renforcer la bienveillance en milieu hospitalier.
Ce docu-fiction montre des étudiants en médecine et des soignants expérimentés participant à des simulations médicales. Après ces faux entretiens médicaux, les thérapeutes entendent ce que leurs mots, leurs gestes et leurs regards provoquent chez les acteurs et actrices qui incarnent les patients. "Avec les patients simulés, ce qui est beau c’est qu’ils apprennent à faire ce que l’on devrait tous et toutes savoir faire dans la vraie vie : dire à l’autre ce qui dans ses mots, ses gestes, ses regards, nous atteint", confie Alexe Poukine dans un entretien à Mediapart (1).
Mais il était inconcevable pour la réalisatrice d’explorer le monde médical sans évoquer la réalité quotidienne du personnel de santé. Car, même si l’empathie s'apprend, c’est aussi une aptitude qui peut être mise à mal par un système maltraitant. Comment, dans ces conditions, rester bienveillant quand le personnel de soins est en souffrance ? "Les patients sont une variable [dans le système] mais ils ne sont pas là en tant que personnes, s'émeut une infirmière. Toute cette machinerie nous les fait oublier tout le temps."
"Sauve qui peut" • Alexe Poukine • 98' • français • Belgique, France, Suisse • 2024
(1) "Entretien avec Alexe Poukine, réalisatrice de Sauve qui peut", Inès Tahi et Martin Lequin, Mediapart, 22 mars 2024
La MC et Altéo vous proposent des ateliers pour vous accompagner dans l’utilisation des outils digitaux.
Ateliers : découvrez l’app Ma MC
Nos services en ligne offrent de nombreuses fonctionnalités qui peuvent vous simplifier la vie. Vous n’êtes pas à l’aise avec le digital ? Nous vous aidons à créer votre compte Ma MC et vous expliquons ses fonctionnalités lors d'une formation gratuite.
Dates et lieux :
• le lundi 10 février à 17h, le mercredi 19 février à 9h ou le mercredi 12 mars à 14h à la MC Braine-l'Alleud, rue Schépers 33
• le mardi 11 février à 17h, le jeudi 20 février à 9h ou le mardi 11 mars à 14h à la MC Nivelles, bd des Archers 54
• le mardi 11 mars à 14h, le mardi 18 mars à 14h ou le jeudi 20 mars à 19h à la MC Wavre, rue Charles Sambon 24
• le jeudi 20 mars à 9h30 à la MC Jodoigne, rue du Bosquet 6F
Gratuit
Inscription : mc.be/agenda-app-bw • event.bw@mc.be • 0497 54 88 32
Ateliers numériques d’Altéo
Altéo Brabant wallon vous propose des ateliers pour vous rendre autonome vis-à-vis des outils numériques. Les ateliers sont animés par des aidants numériques qui se feront une joie de répondre à vos questions, vous expliquer comment faire (et refaire) les différentes opérations par vous-même grâce à leurs conseils et aux différents outils disponibles en ligne.
Dates et lieux :
• le 2e mercredi du mois de 9h à 12h (hors congés scolaires) à l’EPN de Braine-le-Château, Grand-Place de Wauthier-Braine 1
• le 1er et 3e mardi du mois de 14h à 16h à l’EPN d’Ottignies, bd Martin 13
• le 2e et 4e mardi du mois de 9h30 à 11h30 et de 14h à 16h (hors congés scolaires) à la MC Nivelles (salle la Ramée), bd des Archers 54
Gratuit
Inscription : 081 237 237 (tapez 3 puis 7) • bw@alteoasbl.be
Ateliers : bien-être des travailleurs
La MC et le Réseau 107 BW organisent des ateliers animés par des psychologues destinés aux travailleurs en burn-out ou qui souhaitent se réorienter professionnellement.
Ateliers : confiance en soi et projet professionnel
En huit séances en groupe, découvrez des outils pour améliorer votre quotidien et prendre conscience de vos compétences, vos valeurs et de vos motivations afin de vous réorienter professionnellement.
Dates : les vendredis 14 et 21 février, 21 et 28 mars, 25 avril, 16 et 23 mai, et 6 juin de 13h à 14h30
Lieu : MC Braine-l'Alleud, rue Schépers 33
Prix : 20 € pour le cycle
Ateliers : comprendre le burn-out pour mieux se reconstruire
En cinq séances en groupe, apprenez à comprendre les mécanismes généraux et personnels qui vous ont mené au burn-out en utilisant la force du groupe comme levier pour enrichir la réflexion personnelle.
Dates et lieux :
• les vendredis 14 et 21 février et 14, 21 et 28 mars de 10h à 12h à la MC Wavre, rue Charles Sambon 24
• les mardis 18 et 25 mars, 1er, 8 et 15 avril de 14h à 15h30, à la MC Nivelles, bd des Archers 54
Prix : 12,50 € pour le cycle
Inscription : mc.be/agenda-sante-mentale
La MC présente ses avantages : 25 nouveautés en 2025 !
La MC renouvelle ses avantages et services en profondeur et vous propose de les découvrir lors de séances info. Vos avantages MC, ce sont des interventions pour vos soins, mais aussi pour préserver votre santé et pour vous accompagner. Découvrez les 25 nouveautés et l'ensemble de vos avantages lors de ces séances. Vous ne passerez plus à côté de remboursements !
Dates et lieux :
• le mercredi 12 février à 19h à la MC Nivelles, bd des Archers 54
• les mardis 11 mars à 9h30 et 18 mars à 19h à la MC Wavre, rue Charles Sambon 24
Gratuit
Inscription : mc.be/agenda-offre-2025 • event.bw@mc.be • 0497 54 88 32
Lieux de vie : entre transition et autonomies
Énéo Brabant wallon vous invite à la première conférence-débat d’un cycle consacré au thème "Lieux de vie de qualité", un enjeu primordial pour le mouvement.
Trop souvent, les choix de lieux de vie des aînés sont contraints, et les transitions mal vécues. Aujourd’hui, l’autonomie, souvent réduite à la capacité d’accomplir une tâche, détermine ces choix. Pourtant, l’autonomie inclut la capacité à décider, à satisfaire ses besoins et à mobiliser des ressources. Ces dimensions doivent être prises en compte pour soutenir des choix adaptés aux envies et moyens de chaque personne.
Date : le jeudi 20 février de 9h45 à 11h45
Lieu : MC Nivelles, bd des Archers 54 Gratuit
Inscription : eneo.be/agenda
Ateliers découverte pour les professionnels : les compétences psychosociales
Vous encadrez des collectifs de jeunes ? Vous souhaitez améliorer leur bien-être ? Vous êtes curieux de vous imprégner d’une approche reconnue ? La MC vous propose un atelier découverte sur l'approche des compétences psychosociales (CPS).
Les CPS ont été identifiées comme un levier important pour le bien-être des jeunes. Les intervenants éducatifs (enseignants, éducateurs, animateurs, travailleurs sociaux, infirmiers…) ont donc un rôle essentiel à jouer. Ils peuvent soutenir leur développement chez le jeune et ainsi contribuer à améliorer sa santé mentale, ses relations, sa réussite éducative ou encore à prévenir les conduites à risques.
Date : le jeudi 3 avril de 9h à 12h30
Lieu : MC Braine-l'Alleud, rue Schépers 33 Gratuit
Inscription : mc.be/agenda-education
Pas disponible à cette date ? Des ateliers sont organisés dans d’autres régions.
mc.be/competences-psychosociales
Du lundi 24 février au vendredi 7 mars, nos conseillers mutualistes et nos travailleurs sociaux vous reçoivent sans rendez-vous aux horaires ci-dessous.
BRAINE-L'ALLEUD
Conseillers mutualistes
Ouvert le mardi , le mercredi et le vendredi de 9h à 12h30
Service social
Ouvert le mercredi et le vendredi de 9h à 12h30
COURT-SAINT-ETIENNE
Conseillers mutualistes
Ouvert le lundi 24 , le mardi 25 etl le jeudi 27 février de 9h à 12h30
Service social
Ouvert le mardi 25 février 9h à 12h30
JODOIGNE
Conseillers mutualistes et service social
Ouvert le mardi 25 et le vendredi 28 février de 9h à 12h30
Conseillers mutualistes
Ouvert le mercredi 5 et le jeudi 6 mars de 9h à 12h30
Service social
Ouvert le mardi 4 mars de 9h à 12h30
Conseillers mutualistes et service social
Ouvert du lundi au vendredi de 9h à 12h30
Conseillers mutualistes
Ouvert le lundi 3, le mardi 4 et le jeudi 5 mars de 9h à 12h30
Service social
Ouvert le lundi 3 mars de 9h à 12h30
Conseillers mutualistes
Ouvert le lundi , le mercredi et le jeudi de 9h à 12h30
Service social
Ouvert le lundi et le mercredi de 9h à 12h30
Nous vous recevons également sur rendez-vous :
Conseillers mutualistes
mc.be/contact • 067 89 36 36
Service social
mc.be/social • 067 89 36 83
Retrouvez nos horaires toujours à jour sur mc.be/points-de-contact.
Vous avez changé, vos avantages aussi !
La MC renouvelle ses avantages et services en profondeur et vous propose de les découvrir lors d’une séance info.
Vos avantages MC, ce sont des interventions pour vos soins, mais aussi pour préserver votre santé et pour vous accompagner. Et pour 2025, du changement vous attend: des nouveautés exclusives, des remboursements augmentés, la possibilité de choisir ce qui vous correspond grâce aux avantages flexibles et encore plus de facilité. Ne manquez pas l'occasion de découvrir comment la MC s’engage pour votre santé, votre bien-être, avec des solutions sur mesure, des avantages adaptés à vos besoins, et les conseils personnalisés de nos partenaires médico-sociaux.
Date : le mardi 18 février de 14h à 16h
Lieu : MC Colignon, rue Royale Sainte-Marie 200 à 1030 Schaerbeek
Inscriptions : mc.be/agenda-offre-2025
Sensibilisation à la vie des jeunes exilé s
Énéo organise régulièrement des petitsdéjeuners thématiques sur les grands défis de notre société. Lors de cette édition, l’asbl MentorEscale animera un atelier interactif et dynamique, conçu pour mieux comprendre les réalités des jeunes exilés en quête d’intégration en Belgique. Grâce à des mises en situation, des témoignages vidéo et divers outils pédagogiques, cet atelier offre l’occasion d’explorer les défis auxquels ces jeunes font face ainsi que les ressources sur lesquelles ils peuvent s’appuyer.
Date : le lundi 17 février de 10h à 12h30
Lieu : Énéo, bd Anspach 111 à 1000 Bruxelles Gratuit
Inscriptions : bruxelles@eneo.be
ÉNÉO
La mort, parlons-en : séances d’infos sur la fin de vie
Située à Forest, Pass-ages est un lieu unique en Europe regroupant une maison de naissance et une maison de mourance au cœur d’un habitat groupé intergénérationnel. En collaboration avec Énéo et Liages, Pass-ages proposent deux séances d’information sur la fin de vie : "La mort, parlons-en". Différents aspects abordés dans les Carnets de vie, un outil proposé par Énéo pour aider les ainés à exprimer leurs choix, y seront développé : la santé et la fin de vie, les soins palliatifs, les déclarations anticipées, les dispositions en cas d'incapacité. Ces séances sont ouvertes à toutes et tous !
Dates : le lundi 10 février de 14h à 16h et le jeudi 29 mai de 14h à 16h
Lieu : Pass-ages, rue du delta 65 à 1190 Forest Gratuit
Inscriptions : info@pass-ages.be • 0471 84 29 93 pass-ages.be
Énéo Bruxelles, en collaboration avec Alzheimer Belgique asbl, propose des activités de loisirs aux personnes encore autonomes confrontées à la maladie. Cette initiative permet aux participants de créer du lien et de reprendre les rênes de leur vie. Elle s’adresse à toute personne de plus de 50 ans, atteintes ou non de la maladie d’Alzheimer et qui souhaite travailler son imagination et sa créativité en réalisant un carnet secret, des cartes de vœux et bien plus encore.
Dates : les lundis 24 février, 10 mars et 17 mars de 10h à 15h
Lieu : MC Anspach, bd Anspach 111 à 1000 Bruxelles
Prix : 5 € la séance
Inscriptions : bruxelles@eneo.be • 02 501 58 13 (de 9h à 12h30)
Vous aidez de manière régulière une personne atteinte de la maladie d'Alzheimer ou d'un trouble apparenté ? Vous vous sentez fatigué ou dépassé par cette responsabilité ? Alzheimer Belgique vous propose un groupe de soutien.
Le groupe de soutien organisé par l’asbl Alzheimer Belgique est un espace de rencontre réservé aux aidants proches confrontés à la maladie d’Alzheimer et troubles apparentés. Il est co-animé mensuellement par une psychologue et une professionnelle de l’asbl.
L’objectif ? Offrir aux aidants un lieu d’échange et d’écoute où ils peuvent partager leurs expériences, poser leurs questions et trouver compréhension et réconfort. Ensemble, ils peuvent réfléchir à des stratégies pour faire face aux défis du quotidien et apaiser les situations compliquées.
Le contenu des séances est lié à une thématique qui part des besoins exprimés par le groupe. Le partage du vécu guide les discussions, permettant aux professionnels comme aux participants de co-construire des réponses, d’explorer des pistes de réflexion et de trouver des solutions adaptées.
Date : un mardi par mois
Lieu : MC Anspach, bd Anspach 111 à 1000 Bruxelles Prix : 2,50 €
info@aalz.be • 02 428 28 10 • aalz.be/contact
Du lundi 24 février au vendredi 7 mars, nos conseillers mutualistes et nos travailleurs sociaux vous reçoivent sans rendez-vous aux horaires ci-dessous.
Conseillers et service social
Ouvert du lundi au vendredi de 9h à 12h30
BOCKSTAEL
Conseillers mutualistes
Ouvert le lundi, le mardi, le mercredi et le vendredi de 9h à 12h30
Service social
Ouvert le mardi de 9h à 12h30
Conseillers mutualistes
Ouvert le lundi, le mardi, le jeudi et le vendredi de 9h à 12h30
Service social
Ouvert le mardi 4 mars et le jeudi 27 février et 6 mars de 9h à 12h30
Conseillers mutualistes
Ouvert le lundi, le mercredi et le jeudi de 9h à 12h30
Service social
Ouvert le mercredi et le jeudi de 9h à 12h30
MALIBRAN
Conseillers mutualistes
Ouvert du mardi au vendredi de 9h à 12h30
Service social
Ouvert le mercredi de 9h à 12h30
Conseillers mutualistes
Ouvert le lundi, le mercredi, le jeudi et le vendredi de 9h à 12h30
Service social
Ouvert le jeudi 27 février de 9h à 12h30
Fermé
Nous vous recevons sur rendezvous dans certaines agences
Conseillers st.michel@mc.be • mc.be/contact • 02 501 58 58
Service social servicesocial.bxl@mc.be • mc.be/social • 02 501 58 30
Retrouvez nos horaires toujours à jour sur mc.be/points-de-contact.
Durant les congés de détente, nos conseillers mutualistes et nos travailleurs sociaux vous reçoivent sans rendez-vous aux horaires ci-dessous.
Conseillers mutualistes
Ouvert du lundi au vendredi de 9h à 12h30
Service social
Ouvert le lundi, le mardi, le jeudi et le vendredi de 9h à 12h30
BEAUMONT
Conseillers mutualistes
Ouvert le jeudi de 9h à 12h30
Service social
Ouvert le jeudi de 9h à 12h30
BINCHE
Conseillers mutualistes
Ouvert le mardi de 13h30 à 17h
Service social
Ouvert le mardi de 13h30 à 17h
Conseillers mutualistes
Ouvert le lundi, le mercredi et le vendredi de 9h à 12h30
Service social
Ouvert le lundi et le vendredi de 9h à 12h30
Burn-out : retrouver l’équilibre pour mieux se reconstruire
Conseillers mutualistes
Ouvert le mardi et le vendredi de 9h à 12h30
Service social
Ouvert le mardi de 9h à 12h30
COURCELLES
Conseillers mutualistes
Ouvert le jeudi de 9h à 12h30
Service social
Ouvert le jeudi de 9h à 12h30
Conseillers mutualistes
Ouvert le jeudi de 9h à 12h30
Service social
Ouvert le jeudi de 9h à 12h30
Conseillers mutualistes
Ouvert le lundi et le mercredi de 13h30 à 17h
Service social
Ouvert le lundi, le mardi et le mercredi de 13h30 à 17h
Cette conférence vous permettra de mieux comprendre les causes et les événements qui mènent au burn-out. Elle sera l'occasion d'apprendre à fixer des limites claires pour retrouver de l’envie, de l’épanouissement et de la sérénité dans vos activités professionnelles et familiales.
Date : le mardi 18 février de 18h30 à 20h
Lieu : MC Anderlues (salle 5), rue du Douaire 40
Gratuit
Inscription obligatoire : mc.be/agenda-conference-burnout-anderlues
Pour nous contacter ou prendre un rendez-vous :
Conseillers
071 54 85 48 • mc.be/contact
Service social
071 54 84 28 • mc.be/social
C'est encore plus rapide de prendre rendez-vous via Ma MC :
• En ligne : ma.mc.be
• Dans l'app Ma MC téléchargez-la sur mc.be/app)
GOSSELIES
Conseillers mutualistes
Ouvert le mardi et le vendredi de 9h à 12h30
Service social
Ouvert le mardi de 9h à 12h30
LA LOUVIÈRE
Conseillers mutualistes
Ouvert le lundi, le mercredi et le vendredi de 9h à 12h30
Service social
Ouvert le lundi et le vendredi de 9h à 12h30
Conseillers mutualistes
Ouvert le mardi, le jeudi et le vendredi de 9h à 12h30
Service social
Ouvert le mardi de 9h à 12h30
Retrouvez nos horaires toujours à jour sur mc.be/points-de-contact.
L'application Ma MC permet de suivre votre dossier MC facilement, partout et en tout temps : avantages, remboursements et paiements, vignettes jaunes, carte européenne, ...
Lors de cet atelier, nous vous guiderons pour créer un compte Ma MC, installer et utiliser l’application.
Dates et lieux :
• Le mardi 18 février de 9h30 à 11h30 à MC Anderlues, rue du Douaire 40
• Le vendredi 21 février de 9h30 à 11h30 à MC Soignies, rue de Mons 16
Gratuit
Inscription : mc.be/atelier-app-hainaut • 071 23 06 01
Plaines Ocarina : créativité et amusement pour votre enfant
En quête d'activités estivales accessibles ? Les inscriptions aux plaines Ocarina sont ouvertes. Ces plaines non-résidentielles, organisées partout en Fédération WallonieBruxelles, offrent une proximité idéale pour des vacances différentes : grands jeux, activités créatives, sportives et découvertes.
Encadrés par des animateurs volontaires et formés, les enfants profiteront d'un
espace propice à l'imaginaire, à la créativité et au respect du rythme de chacun, pour des souvenirs inoubliables et de belles rencontres !
Dans la région, des plaines s’organisent à Ham-sur-Heure, Froidchapelle, Thirimont, Nalinnes, Saint-Amand et Sivry.
Une réduction de 5 € par jour est accordée aux affiliés MC et 8 € pour les BIM et les enfants en situation de handicap.
Inscriptions : ocarina.be/nos-vacances
L’ASBL Horizons Mutu organise des voyages pour tous, en Belgique et à l’étranger. Les séjours sont organisés en pension complète avec un accompagnateur 24/24. Notre devise : "le voyage en groupe accompagné, 100 % sécurisé !"
Afin de découvrir l’offre de séjours, Horizons Mutu organise une journée d’inscription. Ce sera également l’occasion de rencontrer les organisateurs et les accompagnateurs, de partager un moment convivial autour d’un verre et de réserver votre séjour !
Pour toutes réservations faites jusqu’au 15 février 2025, vous bénéficiez d’une réduction de 25 euros. Et en tant qu’affilié MC, vous pouvez également cumuler une réduction allant de 75 euros à 100 euros sur le prix du séjour.
Retrouvez les destinations et les programmes complets sur le site internet horizonsmutu.be ou contactez-nous pour recevoir votre catalogue gratuitement.
Date : le samedi 15 février de 11h à 16h
Lieu : MC Anderlues, rue du Douaire 40
0498 34 34 11 (lundi, mardi, jeudi et vendredi de 9h à 13h) • secretariat@horizonsmutu.be
Organisée par les volontaires d’ÉnéoSport, la marche Adeps propose des parcours balisés de 5, 10, 15 et 20 km. Les départs libres se font du secrétariat Points Verts dès 8h, avec un retour avant 18h. Un bar et un service de restauration attendent les participants après l’effort. Venez nombreux profiter d’une journée conviviale et en nature !
Date : le dimanche 9 mars dès 8h
Lieu : MC Anderlues, rue du Douaire 40 Gratuit
Malgré des efforts constants depuis son indépendance, le Mali peine à assurer un accès équitable aux soins de santé. Seuls 7 % de la population bénéficient d’une assurance maladie en raison d’un système coûteux et inefficace, aggravé par des crises sécuritaires et sanitaires. Depuis 2000, un partenariat entre l'UTM et la MCHO soutient les initiatives mutualistes. Mais le Mali doit encore relever d'importants défis pour une couverture santé universelle.
Vous êtes invités à renouveler votre soutien en versant votre contribution 2025 sur le compte BE97 7785 9711 2049 (communication : Contribution 2025 Mali). Un Comité de partenariat relance également des actions de coopération, et votre participation est bienvenue. Merci pour votre solidarité !
0471 11 71 29 (Thilbert Bourgeois) • thilbert.bourgeois@mc.be
Du lundi 24 février au vendredi 7 mars, nos conseillers mutualistes et nos travailleurs sociaux vous reçoivent sans rendez-vous aux horaires ci-dessous.
Conseillers mutualistes
Ouvert le mardi, le jeudi et le vendredi de 9h à 12h30
Service social
Ouvert le jeudi de 9h à 12h30
BOUSSU
Conseillers mutualistes
Ouvert le lundi, le mardi et le mercredi de 9h à 12h30
Service social
Ouvert le mardi de 9h à 12h30
Conseillers mutualistes
Ouvert le mardi de 13h30 à 17h et le vendredi de 9h à 12h30
Service social
Ouvert le mardi de 13h30 à 17h
DOTTIGNIES
Conseillers mutualistes
Ouvert le mercredi de 13h30 à 17h
Service social
Ouvert le mercredi de 13h30 à 17h
ENGHIEN
Conseillers mutualistes
Ouvert le mardi de 13h30 à 17h
Service social
Ouvert le mardi de 13h30 à 17h
penses quoi ?":
Co nseillers mutualistes
Ouvert le vendredi de 9h à 12h30
Se rvice social
Ouvert le vendredi de 9h à 12h30
Conseillers mutualistes
Ouvert le mardi de 13h30 à 17h
Service social
Ouvert le mardi de 13h30 à 17h
C onseillers mutualistes
Ouvert le mercredi de 13h30 à 17h
Se rvice social
Ouvert le mercredi de 13h30 à 17h
C onseillers mutualistes
Ouvert du lundi au jeudi de 9h à 12h30
Ac cueil (opérations rapides uniquement)
Ouvert du lundi au mercredi de 13h30 à 17h
Se rvice social
Ouvert le lundi et le mercredi de 9h à 12h30
Conseillers mutualistes
Ouvert le lundi, le mardi, le mercredi et le vendredi de 9h à 12h30
Accueil (opérations rapides uniquement)
Ouvert du lundi au mercredi de 13h30 à 17h
Service social
Ouvert le lundi, le mardi, le mercredi et le vendredi de 9h à 12h30
PÉRUWELZ
Conseillers mutualistes
Ouvert le vendredi de 9h à 12h30
Service social
Ouvert le vendredi de 9h à 12h30
TOURNAI
Conseillers mutualistes
Ouvert du lundi au vendredi de 9h à 12h30
Accueil (opérations rapides uniquement)
Ouvert du lundi au mercredi de 13h30 à 17h
Service social
Ouvert du lundi au vendredi de 9h à 12h30
"Et toi, t’en penses quoi ?" est un outil mis gratuitement en ligne par la MC pour soutenir les intervenants éducatifs (enseignants, éducateurs, formateurs…) dans l’animation de débats avec des adolescents de 14 à 18 ans. Il propose une méthodologie spécifique, des supports théoriques et des capsules vidéo pédagogiques pour aborder plus de
20 thématiques bien-être et santé. Cet outil vous aide à créer un espace serein pour permettre aux jeunes de développer leur esprit critique.
En participant à la formation, vous aurez l’occasion d’expérimenter l'outil à travers des mises en situation. Ces jeux de rôle mettront en scène des situations complexes qui peuvent être rencontrées
lors d'une animation.
Date : le mardi 11 mars de 13h à 16h30
Lieu : MC Ath, rue de Dendre 33
Public : tout intervenant éducatif
Gratuit (sur inscription)
mc.be/agenda-education • mc.be/et-toi • et-toi.be
À la recherche d’activités variées et accessibles pour votre enfant cet été ? Ocarina propose de nombreuses plaines nonrésidentielles. Grands jeux, activités manuelles, sportives et découvertes seront au rendez-vous. Une chouette expérience pour se construire des souvenirs inoubliables !
Dans notre région :
• Ath (3-14 ans) du lundi 4 au jeudi 14 août
• Comines (3-12 ans)* du lundi 7 au vendredi 25 juillet
• Gaurain (3-21 ans)** du lundi 7 au vendredi 18 juillet
• Ghlin (3-14 ans) du lundi 14 juillet au vendredi 1er août
• Hornu (3-14 ans) du lundi 4 au jeudi 14 août - à confirmer
• Mouscron Saint Henri (3-12 ans)* du lundi 7 juillet au jeudi 14 août
• Mouscron La Marlière (3-8 ans)* du lundi 7 au vendredi 18 juillet et du lundi 4 au jeudi 14 août
• Silly (3-14 ans) du lundi 7 au vendredi 18 juillet
• Tournai (3-12 ans) du lundi 7 juillet au jeudi 14 août
Prix : 60 € par semaine
*80 € (repas chaud et goûter inclus)
** 95 € (plaine AniJHan pour jeunes en situation de handicap)
Les affiliés MC bénéficient automatiquement d’une réduction jusqu'à 5 € par jour pour ces plaines, sans limite du nombre de jours (8 € pour les enfants porteurs d’un handicap ou bénéficiaires de l’intervention majorée)
Inscriptions : ocarina.be/nos-vacances
Énéo, mouvement social des aînés, organise un cycle de 4 soirées pour les jeunes et futurs retraités à Mons, Mouscron et Tournai.
Prenez un moment pour faire le bilan de votre expérience, de vos projets et de vos valeurs. Repartez avec des clés de réflexion et des pistes d’action concrètes. Quatre thématiques seront au programme :
• ressources et finances,
• santé et alimentation,
• estime de soi et vie affective,
• gestion du temps, projets, temps retrouvé.
Prix : 30 € pour le cycle complet (avec repas)
Lieux et dates :
Mons : les jeudis 27 mars, 3, 10 et 17 avril de 17h30 à 21h
Mouscron : les jeudis 27 mars, 3, 10 et 17 avril de 17h30 à 21h
Tournai : les mardis 25 mars, 1er, 8 et 15 avril de 17h30 à 21h
Inscriptions :
069 88 37 98 • eneo.be/ bien-dans-ma-retraite
La MC renouvelle ses avantages et services en profondeur et vous propose de les découvrir lors d’une séance info.
Vos avantages MC, ce sont des interventions pour vos soins, mais aussi pour préserver votre santé et pour vous accompagner. Et pour 2025, du changement vous attend : des nouveautés exclusives, des remboursements augmentés, la possibilité de choisir ce qui vous correspond grâce aux avantages flexibles et encore plus de facilité.
Ne manquez pas l'occasion de découvrir comment la MC s’engage pour votre santé, votre bien-être, avec des solutions sur mesure, des avantages adaptés à vos besoins, et le soutien de nos partenaires médico-sociaux grâce à leurs conseils personnalisés.
Date : le mercredi 19 février à 18h
Lieu : Cercle ouvrier, square Cardijn à Mouscron (parking MC)
069 88 37 01 • mc.be/agenda-offre-2025
Envie de mettre en lumière les préoccupations des aînés ?
Énéo, mouvement des aînés de la MC, met en place une coordination régionale de l’action citoyenne (Crac) itinérante, couvrant un territoire allant de Tournai à Enghien en passant par Ath et Lessines. Cette Crac se veut une véritable
chambre d’écho des préoccupations des aînés. Ses membres s’engagent à recueillir, analyser et traiter divers sujets touchant à des enjeux sociaux, de santé ou économiques, afin de répondre au mieux aux besoins et attentes de la
communauté des aînés. Énéo viendra dans votre région pour vous présenter la démarche et récolter ce qui vous anime !
069 88 37 98 • eneo.tournai@mc.be
Votre pension, la clé pour répondre à toutes vos questions
Combien allez-vous percevoir à la date fatidique ? Comment racheter vos années d'études ? Comment suivre l’évolution de votre dossier de pension ou d’allocation de garantie de revenus (Grapa) ?
Énéo et le Service
Senior de la MC vous proposent un atelier pour comprendre et utiliser les plateformes MyPension.be et MyCareer.be.
Peu importe votre âge et vos connaissances en numérique, cette activité est ouverte à tous, que vous soyez pensionné, bientôt pensionné, toujours en activité ou juste curieux. Vous pourrez découvrir les deux plateformes et les manipuler soit sur votre propre ordinateur (n’oubliez de l’apporter !), soit sur une machine mise à votre disposition sur demande.
Ces présentations collectives seront animées par un expert pension du Service Seniors de la MC qui abordera toutes les fonctions de ces outils :
"Et toi, t’en penses quoi ?" : formation pour les professionnels de la jeunesse
"Et toi, t’en penses quoi ?" est un outil mis gratuitement en ligne par la MC pour soutenir les intervenants éducatifs (enseignants, éducateurs, formateurs…) dans l’animation de débats avec des adolescents de 14 à 18 ans. Cet outil a également pour but d’offrir aux jeunes un espace serein pour s’exprimer sur différents sujets et développer leurs compétences en matière de prise de parole et de structuration de leurs idées.
En pratique
L'outil propose une méthodologie spécifique, des supports théoriques et des capsules vidéo pédagogiques pour aborder plus de 20 thématiques bienêtre et santé.
La formation
En participant à la formation, vous
• À quoi servent-ils ? Information, contact avec le Service Fédéral des Pensions (SFP), suivi de dossier…
• Qu’est-ce qu’on y trouve ? Ligne du temps, détails de carrière.
• Comment fonctionnent-ils ? Découverte des calculateurs pensions et des différents menus.
Pour vous permettre de suivre cette formation en toute sérénité, des animateurs cyber d’Énéo seront aussi présents pour vous aider à vous connecter et pallier à tout bug informatique qui se présenterait.
À emporter le jour J
• Votre PC – ou nous signaler que vous désirez qu’on vous en prête un.
• Votre smartphone avec l’application Itsme – et nous signaler si vous n’avez pas l’application.
• Votre carte d’identité et son code pin.
Date : le jeudi 20 mars de 18h à 20h
Lieu : MC Liège, place du XX Août 38
Inscriptions : 04 232 29 98 • liege@eneo.be
pourrez expérimenter l'outil à travers des mises en situation. Ces jeux de rôle mettront en scène des situations complexes qui peuvent être rencontrées lors d'une animation. La formation prévoit également des moments d’échanges de pratiques. Prérequis : visionner les capsules vidéo disponibles sur le site et-toi.be/media .
Date : le mardi 8 avril de 13h à 16h30
Lieu : MC Liège, place du XX Août 38
Public : tout intervenant éducatif
Gratuit
Inscriptions :
mc.be/agenda-education
mc.be/et-toi • et-toi.be
Pas disponible à cette date ?
Des formations sont organisées dans d’autres régions :
• le jeudi 6 février à Dinant
• le mardi 11 mars à Ath
• le jeudi 20 mars à Braine-l'Alleud
• le mardi 22 avril à Verviers
• le mardi 27 mai à Charleroi
• le jeudi 29 mai à Bruxelles
• le jeudi 5 juin à Marche-en-Famenne
Du lundi 24 février au vendredi 7 mars, nos conseillers mutualistes et nos travailleurs sociaux vous reçoivent sans rendez-vous aux horaires ci-dessous.
Retrouvez nos horaires toujours à jour sur mc.be/points-de-contact
Conseillers mutualistes
Ouvert le lundi et le mardi de 13h30 à 17h
Service social
Ouvert le lundi de 13h30 à 17h
AYWAILLE
Conseillers mutualistes
Ouvert le lundi, le mercredi et le jeudi de 9h à 12h30
Service social
Ouvert le lundi de 9h à 12h30
Fermé du lundi 3 au vendredi 7 mars
Conseillers mutualistes
Ouvert le mardi 25 février de 13h30 à 17h et le jeudi 27 février de 9h à 12h30
Service social
Ouvert le mardi 25 février de 13h30 à 17h
Conseillers mutualistes
Ouvert le lundi et le mercredi de 13h30 à 17h
Service social
Ouvert le mercredi de 13h30 à 17h
Fermé du lundi 3 au vendredi 7 mars
Conseillers mutualistes
Ouvert le mercredi 26 février de 13h30 à 17h et le vendredi 28 février de 9h à 12h30
Conseillers mutualistes
Ouvert le lundi, le mercredi et le jeudi de 9h à 12h30
Service social
Ouvert le lundi de 9h à 12h 30 et le mercredi de 9h à 12h30
Conseillers mutualistes
Ouvert du lundi au vendredi de 9h à 12h30
Vous avez changé,
La MC renouvelle ses avantages et services en profondeur et vous propose de les découvrir lors d’une séance info.
Vos avantages MC, ce sont des interventions pour vos soins, mais aussi pour préserver votre santé et pour vous accompagner. En 2025, il y a du changement : des nouveautés exclusives, des remboursements augmentés, la possibilité de choisir ce qui vous correspond grâce aux avantages flexibles et encore plus de simplicité.
Date : le mardi 11 février à 19h
Lieu : MC Liège, place du XX Août 38
Inscriptions : mc.be/agenda-droits
Accueil
Ouvert du lundi au mercredi de 13h30 à 17h (opérations rapides uniquement)
Service social
Ouvert du lundi au vendredi de 9h à 12h30
SERAING
Conseillers mutualistes
Ouvert le mardi, le mercredi et le jeudi de 9h à 12h30
Service social
Ouvert le jeudi de 9h à 12h30
VISÉ
Conseillers mutualistes
Ouvert le mardi, le jeudi et le vendredi de 9h à 12h30
Service social
Ouvert le mardi et le jeudi de 9h à 12h30
WAREMME
Conseillers mutualistes
Ouvert le mardi, le mercredi et le vendredi de 9h à 12h30
Service social
Ouvert le mercredi de 9h à 12h30
Venez tester “Je cours pour ma forme” lors d’une séance gratuite !
Envie de vous (re)mettre à la course à pied dans une ambiance conviviale ?
Découvrez "Je cours pour ma forme" (JCPMF), un programme de mise en condition physique par la course à pied pour débutants et accessible à tous proposé par la MC. Avec l’accompagnement d’un coach, vous apprendrez à courir progressivement, que votre objectif soit 5, 8, 10, 12 km ou plus.
Avant de vous engager, la MC Liège organise des séances de découverte gratuites.
Dates : les mardis 4 et 11 mars à 18h30
Lieu : Angleur
Inscriptions : mc.be/agenda-sport
Pour 2025, la MC renouvelle ses avantages et services en profondeur
Vos avantages MC, ce sont des interventions pour vos soins, mais aussi pour préserver votre santé et pour vous accompagner. Et pour 2025, du changement vous attend : des nouveautés exclusives, des remboursements augmentés, la possibilité de choisir ce qui vous correspond grâce aux avantages flexibles et encore plus de facilité.
Séance d’info ouverte à tous
Une belle occasion de découvrir comment la MC s’engage pour votre santé, votre bien-être, avec des solutions sur mesure, des avantages adaptés à vos besoins, et les conseils personnalisés de nos partenaires médico-sociaux.
Date : le lundi 24 février de 17h30 à 19h30
Lieu : MC Arlon, rue de la Moselle 7-9
Inscriptions : mc.be/agenda-offre-2025 • 063 37 31 01
Les outils santé sur Internet regorgent d'informations utiles : prescriptions électroniques, rapports médicaux, déclarations anticipées, consentement du partage des données... Mais comment accéder à ces données santé ? Est-ce sécurisé ? Cet atelier vous aidera à mieux comprendre et à utiliser ces outils.
Date : le mercredi 19 février de 13h30 à 16h30
Lieu : Espace Numérique de Marche-en-Famenne (EPN), rue Victor Libert 36j Gratuit
Inscriptions : mc.be/agenda-education • 063 37 31 01
Attention : pour participer à cet atelier, vous devez être en possession de votre propre ordinateur portable, tablette ou smartphone, ainsi que d’un compte itsme®. Pour vérifier que vous êtes bien dans ces conditions, l’EPN vous recevra sur rendez-vous le mardi 11 février. Merci de les contacter au 084 32 70 54.
À la recherche d’activités variées et accessibles
?
En plus des séjours, Ocarina propose également de nombreuses plaines non-résidentielles. Grands jeux, activités manuelles, sportives et découvertes seront au rendez-vous !
Dates et lieux :
• Hotton - école libre : du lundi 7 au samedi 12 juillet et/ou du lundi 14 au vendredi 18 juillet
• Virton - école des Sources : du lundi 7 au samedi 12 juillet et/ou du lundi 14 au vendredi 18 juillet
• Tintigny - école communale : du lundi 14 au samedi 19 juillet et/ou du lundi 21 au vendredi 25 juillet
• Neufchâteau - école Saint-Joseph : du lundi 21 au samedi 26 juillet et/ou du lundi 28 juillet au vendredi 1er août
• Bastogne - INDSE : du lundi 28 juillet au samedi 2 août et/ou du lundi 4 au vendredi 8 août
Prix : 60 € par semaine
Les affiliés MC bénéficient automatiquement d’une réduction jusqu’à 5 € par jour pour ces plaines, sans limite du nombre de jours (8 € pour les enfants porteurs d’un handicap ou bénéficiaires de l’intervention majorée).
Inscriptions : ocarina.be/nos-vacances
Reconnectez-vous : ateliers cuisine
La MC vous propose ces ateliers cuisine ludiques à partager dans une dynamique "parent-enfant". L'objectif? Retrouver le plaisir d'être en famille, loin des écrans. La cuisine est une activité qui plait généralement à tous les âges. De plus, vous retournerez chez vous avec des idées de recettes faciles, sympas et bon marché.
Ces après-midis gratuites sont destinées aux enfants de 6-12 ans accompagnés par un membre de leur cellule familiale (parent, tuteur, parent d'accueil, grand-parent, éducateur...).
Le thème est différent chaque mois. Vous êtes libres de vous inscrire aux ateliers de votre choix.
Dates :
• Soupes créatives : réinventez les classiques (le mercredi 12 février )
• Place aux plats uniques : rapides, bons marchés et délicieux (le mercredi 19 mars )
• Batch cooking : la cuisine efficace (le mercredi 16 avril )
• Tapas anti-gaspi : l’art d’accommoder les restes (le mercredi 21 mai)
• Spécial fêtes d’anniversaire : créez le goûter parfait (le mercredi 18 juin )
Lieu : local du PCS-CAMArue de la Meuse 80b, 6700 Arlon
Gratuit
Inscriptions :
mc.be/agenda • 063 38 38 95
Du lundi 24 février au vendredi 7 mars, nos conseillers mutualistes et nos travailleurs sociaux vous reçoivent sans rendez-vous aux horaires ci-dessous.
Retrouvez nos horaires toujours à jour sur mc.be/points-de-contact.
Nous vous recevons également sur rendez-vous :
Conseillers
063 21 09 11 • mc.be/contact
Service social
063 21 17 46 • mc.be/social
ARLON
Conseillers mutualistes
Ouvert du lundi au vendredi de 9h à 12h30
Opérations rapides du lundi au mercredi de 13h30 à 17h
Service social
Ouvert les mardis et vendredis de 9h à 12h30
ATHUS
Conseillers mutualistes
Ouvert le lundi 24 février de 9h à 12h30 et le mardi 25 février de 9h à 12h30 et de 13h30 à 17h
Service social
Ouvert le lundi 24 février de 9h à 12h30
BARVAUX
Conseillers mutualistes
Ouvert du lundi 24 au mercredi 26 février de 9h à 12h30
Service social
Ouvert le mardi 25 février de 9h à 12h30
BASTOGNE ET LIBRAMONT
Conseillers mutualistes
Ouvert les lundis, mardis et jeudis de 9h à 12h30
Service social
Ouvert les mardis et jeudis de 9h à 12h30
BERTRIX
Conseillers mutualistes
Ouvert le mercredi 26 février de 9h à 12h30 et de 13h30 à 17h, et le jeudi 27 février de 9h à 12h30
Service social Fermé
FLORENVILLE
Conseillers mutualistes
Ouvert le mardi 4 mars de 13h30 à 17h, le mercredi 5 et le jeudi 6 mars de 9h à 12h30
Service social Fermé
HABAY-LA-NEUVE
Conseillers mutualistes
Ouvert le lundi 3 mars de 9h à 12h30 et le mardi 4 mars de 9h à 12h30 et de 13h30 à 17h
Service social Fermé
MARCHE-EN-FAMENNE
Conseillers mutualistes
Ouvert les lundis, mardis et jeudis de 9h-12h30
Service social
Ouvert les lundis et jeudis de 9h à 12h30
Conseillers mutualistes
Ouvert le lundi 3 mars de 9h à 12h30 et le mercredi 5 mars de 9h à 12h30 et de 13h30 à 17h
Service social
Ouvert le lundi 3 mars de 9h à 12h30
Conseillers mutualistes
Ouvert les lundis, mardis et jeudis de 9h-12h30
Service social
Ouvert les mardis de 9h à 12h30
Du lundi 24 février au vendredi 7 mars, nos conseillers mutualistes et nos travailleurs sociaux vous reçoivent sans rendez-vous aux horaires ci-dessous.
Les agences de Andenne, Beauraing, Ciney, Couvin et Gembloux seront fermées du lundi 3 au vendredi 7 mars.
Conseillers mutualistes
Ouvert le lundi, le mardi, le mercredi et le vendredi de 9h à 12h30
Service social
Ouvert le mardi, le mercredi et le vendredi de 9h à 12h30
Conseillers mutualistes et service social
Ouvert du lundi au vendredi de 9h à 12h30
Conseillers mutualistes
Ouvert du lundi au jeudi de 9h à 12h30
Service social
Ouvert le lundi et le jeudi de 9h à 12h30
Cette agence sera fermée le jeudi 6 mars.
Vous encadrez un collectif de jeunes ? Vous souhaitez améliorer leur bienêtre ? Vous êtes curieux de vous imprégner d’une approche reconnue ? Initiez-vous aux compétences psychosociales !
Parce que la santé mentale des jeunes reste une priorité, la MC, en collaboration avec Ocarina, vous propose des ateliers découverte portant sur l'approche des compétences psychosociales (CPS).
Ces ateliers organisés en demi-journées se veulent participatifs afin de faire le lien avec vos réalités de travail, susciter la réflexion et favoriser les échanges entre participants. Ils sont déployés en Région wallonne et à Bruxelles.
Au programme :
• L’approche des CPS et son importance pour le bien-être des jeunes,
• La méthodologie des ateliers CPS,
• La place et le rôle de l’intervenant éducatif dans le renforcement des CPS.
Date : le mardi 22 avril de 13h à 16h30
Lieu : MC Philippeville, rue de l’Arsenal 7
Public : tout intervenant éducatif qui encadre des jeunes en collectif et qui souhaite participer à l’amélioration de leur bien-être !
Inscriptions : mc.be/agenda-education
Plus d’infos sur les compétences psychosociales, le carnet CPS, des vidéos explicatives et d’autres ressources sur mc.be/competences-psychosociales.
Nous contacter ou prendre rendez-vous : Conseillers mutualistes
mc.be/contact • 081 24 48 11
Service social
mc.be/social • 081 24 48 38
Conseillers mutualistes
Ouvert du lundi au vendredi de 9h à 12h30
Service social
Ouvert le lundi et le jeudi de 9h à 12h30
Cette agence sera fermée le mardi 4 mars.
Retrouvez nos horaires toujours à jour sur mc.be/points-de-contact.
La MC renouvelle ses avantages et services en profondeur et vous propose de les découvrir lors d’une séance info.
Vos avantages MC, ce sont des interventions pour vos soins, mais aussi pour préserver votre santé et pour vous accompagner. Et pour 2025, du changement vous attend : des nouveautés exclusives, des remboursements augmentés, la possibilité de choisir ce qui vous correspond grâce aux avantages flexibles et encore plus de facilité.
Ne manquez pas l'occasion pour découvrir comment la MC s’engage pour votre santé, votre bien-être, avec des solutions sur mesure, des avantages adaptés à vos besoins, et les conseils personnalisés de nos partenaires médico-sociaux.
Date : le mardi 18 février à 18h30 (accueil dès 18h)
Lieu : MC Namur, rue des Tanneries 55 mc.be/agenda-offre-2025 • event.namur@mc.be
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À la recherche d’activités variées et accessibles pour votre enfant cet été ? Les inscriptions aux plaines Ocarina sont ouvertes.
En plus des séjours, Ocarina propose de nombreuses plaines non-résidentielles dans notre région. Ces plaines permettent de vivre les vacances autrement : grands jeux, activités manuelles, sportives et découvertes seront au rendez-vous. Une chouette expérience pour se construire des souvenirs inoubliables et faire des rencontres !
Les équipes d’animation, composées d’animateurs volontaires brevetés ou en cours de formation, mettront tout en œuvre afin de proposer des activités variées laissant place à l’imaginaire, tout en respectant le bien-être et le rythme de chacun.
Dans notre région :
• Ciney : du lundi 7 juillet au vendredi 1er août
• Leignon : du lundi 4 au vendredi 15 août
• Dinant : du lundi 28 juillet au vendredi 8 août
• Bierwart : du lundi 7 juillet au vendredi 1er août
• Namur (Cinex) : du lundi 21 juillet au vendredi 15 août
• Vitrival : du lundi 14 juillet au vendredi 8 août
• Biesmerée : du lundi 7 juillet au vendredi 1er août
• Philippeville : du lundi 7 au vendredi 18 juillet
Prix : 45 € par semaine • 50 € par semaine pour Ciney et Leignon
Les habitants des communes de Vitrival, Fernelmont et Ciney bénéficient également d'une réduction "entité" (via la commune concernée).
Les affiliés MC bénéficient automatiquement d’une réduction jusqu'à 5 € par jour pour ces plaines, sans limite du nombre de jours (8 € pour les enfants porteurs d’un handicap ou bénéficiaires de l’intervention majorée).
Inscriptions : ocarina.be/nos-vacances
Depuis 20 ans, le Spectacle solidaire soutient des projets variés et inspirants portés par le mouvement Altéo.
Pour cette nouvelle édition , place à "Ligue’s Showtime" joué par la Ligue d’Improvisation belge professionnelle : un spectacle improvisé dans lequel trois équipes de deux comédiens s’affrontent autour de thèmes et contraintes imposés par un maître de jeu intransigeant. Et pour désigner l’équipe la plus douée, c’est le public qui vote !
Venez profiter également du pré-spectacle : "Ça me chiffonne", une création collective d'Altéo, Itinéris en collaboration avec la Compagnie Buissonnière et le soutien du Centre Culturel de Dinant.
Accessible aux PMR, aux personnes malentendantes.
Date : le jeudi 13 mars à 19h • Ouverture des portes, bar et sandwicherie dès 18h
Lieu : Centre culturel de Ciney, place Roi Baudouin 1
Prix : 17 € • 1,25 € pour les bénéficiaires de l'Article 27
081 237 237 • info@alteoasbl.be
Inscriptions obligatoires : alteoasbl.be/spectaclesolidaire
Évènement soutenu par Acsol, ASD, Atelier 85, Evobike, Massembre, Moulin de Spontin, Perron de l’Ilon, et Saint-Luc Bouge.
Que vous soyez aidant proche ou tout simplement intéressé par la problématique, ne manquez pas cette conférence organisée par Altéo, Énéo et la MC.
Ce sera l’occasion d’explorer les défis rencontrés au quotidien par les aidants proches - conjoints, parents, enfants ou familles - et d’en apprendre plus sur le statut juridique des aidants proches.
Date : le jeudi 20 février à 18h
Lieu : Centre culturel de Dinant, rue Grande 37
081 237 237 • info@alteoasbl.be
Inscriptions obligatoires : alteoasbl.be/aidantsproches
Vous avez changé, vos avantages aussi !
La MC renouvelle ses avantages et services en profondeur et vous propose de les découvrir lors d’une séance info.
Vos avantages MC, ce sont des interventions pour vos soins, pour préserver votre santé et pour vous accompagner.
Et pour 2025, du changement vous attend :
• Des nouveautés exclusives : interventions dans l’achat d’un vélo, protections menstruelles, sexologie et psychologie, audition, prise de sang…
• Des remboursements augmentés : sport, contraception, vaccins…
• La possibilité de choisir ce qui vous correspond grâce aux avantages flexibles : un nouveau type d’avantages qui s’adaptent à votre vie, à vos besoins et à vos choix !
• Plus de facilité avec des avantages pensés pour éviter les documents inutiles, un remboursement de lunettes même sans prescription, l’app Ma MC pour suivre son dossier et demander les avantages…
Ne manquez pas l'occasion de découvrir comment la MC s’engage pour votre santé !
Durant le congé de détente, les horaires de certaines de nos agences sont modifiés. Vous retrouverez ci-dessous nos horaires du lundi 24 février au vendredi 7 mars.
Conseillers mutualistes
Ouvert du lundi au vendredi de 9h à 12h30
Opérations rapides
Ouvert du lundi au mercredi de 13h30 à 17h
Service social
Ouvert les lundis, mardis et vendredis de 9h à 12h30
EUPEN
Conseillers mutualistes
Ouvert du lundi au vendredi de 9h à 12h30
Fermé le jeudi 27 février et le lundi 3 mars
Opérations rapides
Ouvert du lundi au mercredi de 13h30 à 17h, sauf le lundi 3 mars
Service social
Ouvert les vendredis de 9h à 12h30
MALMEDY
Conseillers mutualistes
Ouvert du lundi 24 au mercredi 26 février et du mercredi 5 au vendredi 7 mars de 9h à 12h30
Service social
Ouvert le lundi 24 février et le jeudi 6 mars de 9h à 12h30
Conseillers mutualistes
Ouvert le lundi 24 février de 13h30 à 17h et le mardi 25 février de 9h à 12h30
Service social Fermé
Dates et lieux :
• Le jeudi 13 février à la MC Verviers, rue Lucien Defays 77
• Le mardi 18 février au Malmundarium de Malmedy, place du Châtelet 10 Événements gratuits et ouverts à tous !
Inscriptions : 0477 89 37 28 • mc.be/agenda-offre-2025
Les agences de Herve, Spa et Welkenraedt seront fermées du lundi 24 février au vendredi 7 mars.
BULLANGE
Conseillers mutualistes
Ouvert le mardi 25 février de 9h à 12h30 et de 13h30 à 17h
Service social
Ouvert le mardi 25 février de 9h à 12h30
SAINT-VITH
Conseillers mutualistes
Ouvert le mardi 25, le mercredi 26 et le vendredi 28 février de 9h à 12h30
Service social
Ouvert le vendredi 28 février de 9h à 12h30
Nous vous recevons sur rendezvous dans certaines agences : Conseillers
087 30 51 11 • mc.be/contact
Service social 087 30 51 43 • mc.be/social
Retrouvez nos horaires toujours à jour sur mc.be/points-de-contact.
Proposer des logements de qualité au cœur de Verviers, tout en répondant aux besoins spécifiques de locataires comme des personnes handicapées, âgées, des familles monoparentales ou des demandeurs d’asile : c’est l'objectif du projet Mix’cité.
Installé dans les anciens locaux de la MC, rue Laoureux, ce projet marque une reconversion exemplaire pour ce site.
D'ici quelques mois, le bâtiment sera entièrement rénové pour accueillir 14 logements et des espaces professionnels.
Un projet participatif auquel s'associe la MC
Porté par Habitat Invesdre, une coopérative citoyenne engagée dans la lutte contre la pauvreté, Mix’cité bénéficie du soutien de nombreux partenaires, parmi lesquels l’asbl Besoin de Toit et la MC à travers son asbl médico-sociale, MCK MediSo.
La MC joue un rôle actif en tant que coopérateur de la structure.
Elle investit non seulement financièrement mais aussi en ressources humaines, accompagnant le projet à toutes les étapes : de la conception et des travaux de transformation, jusqu’à l’animation de ce lieu solidaire, inclusif et communautaire.
En soutenant ce projet, la MC souhaite défendre l’importance de la santé dans toutes les politiques. L’environnement, la qualité et l’accessibilité des logements, les conditions de vie socio-économiques… sont autant de facteurs qui influencent de près ou de loin la santé, surtout en ce qui concerne les personnes les plus fragiles.
Un lieu de vie inclusif
Mix'cité a pour vocation de créer un lieu de vie diversifié et inclusif. Il repose sur un modèle d'habitat groupé, où les résidents partagent des espaces communs et entretiennent des interactions sociales enrichissantes.
Parmi les 14 nouveaux logements, certains seront réservés aux
"Et toi, t’en penses quoi ?" : formation pour les
"Et toi, t’en penses quoi ?" est un outil mis gratuitement en ligne par la MC pour soutenir les intervenants éducatifs dans l’animation de débats avec des adolescents de 14 à 18 ans. L'outil propose une méthodologie spécifique, des supports
bénéficiaires de l’Apem-T21, une asbl qui offre un accompagnement adapté aux besoins des personnes atteintes de trisomie 21. Les autres logements pourront accueillir des personnes âgées, des familles monoparentales, des personnes en situation de handicap, des demandeurs d’asile...
Si vous souhaitez soutenir ce projet, Mix’cité fait appel aux dons et aux partenariats. Vous pouvez aussi souscrire à des parts de coopérateurs et investir dans le projet.
habitat-invesdre.be • 0475 43 68 83
• info@habitat-invesdre.be
théoriques et des capsules vidéo pédagogiques pour aborder plus de 20 thématiques bien-être et santé.
En participant à la formation, vous pourrez expérimenter l'outil à travers des mises en situation. Ces jeux de rôle mettront en scène des situations complexes qui peuvent être rencontrées lors d'une animation.
Date : le mardi 22 avril de 13h à 16h30
Lieu : MC Verviers, rue Lucien Defays 77
Gratuit
Inscriptions : mc.be/et-toi
Découvrez les formations organisées dans les autres régions sur mc.be/et-toi .
Leur histoire est peut-être la vôtre, découvrez notre podcast sur enmarche.be et les plateformes d'écoute