En Marche Magazine n°1735

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AVRIL 2025

À la rescousse des parents

Ma santé au quotidien

Rouler à vélo en toute sécurité

Santé publique Cancer au travail, un tueur silencieux

Argent Réduire ses dépenses de santé

É ditorial

Droits des patients : des avancées à défendre et à faire vivre

À l’occasion de la Journée européenne des droits du patient, la MC réaffirme son engagement pour garantir à chacun un accès à des soins de qualité et au respect de ses droits fondamentaux.

Ce 18 avril marque la Journée européenne des droits du patient. Le moment pour la MC de rappeler son engagement à défendre ces droits fondamentaux qui encadrent les relations avec les prestataires de soins afin de garantir à chaque patient l’accès à des soins de qualité, une communication claire sur ses options thérapeutiques, une information transparente sur les coûts, le respect de son consentement, de sa vie privée, la possibilité de se faire accompagner d'un proche s'il le souhaite... Depuis la publication de la loi sur les Droits du patient en 2002, ces derniers ont évolué pour mieux répondre aux évolutions de la société. En 2024, la loi a été modifiée pour consacrer une série d’avancées. Une attention plus importante est accordée aux souhaits du patient, à travers la notion "d’objectifs de vie", désormais prise en compte dans son trajet de soins. De même, la "déclaration de soins anticipés" permet au patient d'acter ses volontés dans le cas où il ne serait plus capable de le faire.

Dans cette équation, la qualité de la relation entre prestataire et patient est primordiale. En Belgique, nous avons la chance de bénéficier d’un système de soins performant. Ce n’est pas un acquis et nous devons continuer à le défendre.

Un travail de terrain

La MC a joué et continue de jouer un rôle important dans la défense des droits du patient. Nous participons à la commission fédérale chargée d’évaluer le fonctionnement de la loi sur les droits des patients et de formuler des recommandations au ministre de la Santé. Nous contribuons aux travaux de nombreuses instances et commissions paritaires, tant fédérales que régionales, qui, bien que ne traitant pas directement de la loi de 2002, prennent des décisions ayant un impact majeur sur la capacité des usagers à obtenir de nouveaux droits. C’est le cas, par exemple, lorsque nous plaidons pour davantage d’accessibilité financière aux soins. Ce souci constant de défendre la place et les droits des patients guident aussi la mutualité quand elle participe à la confection des budgets des soins de santé à l’Inami, l’Aviq ou Iriscare.

La MC et ses mouvements agissent aussi sur le terrain : en organisant des conférences et des ateliers pour sensibiliser le grand public et les professionnels de la santé, en développant des projets comme les "carnets de vie" d’Énéo pour accompagner les aînés dans leurs choix, en vous informant dans la rubrique "Vos droits" de votre magazine En Marche... Soulignons aussi le travail essentiel fourni par notre service "Défense des membres" qui accompagne les patients victimes d’atteintes à leurs droits, offrant ainsi un soutien supplémentaire à celles et ceux qui en ont besoin.

Bien sûr, ces efforts seraient vains si nous ne pouvons pas concrètement évaluer à quels points ces droits sont connus, compris et respectés. Pour cela, nous avons besoin de témoignages, de participation et de retours. Ces droits du patient vivent donc avant tout dans une dimension essentielle pour la MC : notre relation avec vous.

En Belgique, nous bénéficions d’un système de soins performant. Ce n’est pas un acquis et nous devons continuer à le défendre.

08

Dossier À la rescousse des parents

Sommaire

28

Échos de l'actu 04

Tour d'horizon de la planète santé.

Dossier 08

Être parent, c'est merveilleux, mais difficile ! D'où l'importance d'être bien outillé…

Énergie 14

Prépayer sa consommation de gaz ou d'électricité.

Soins de santé 15

Savez-vous combien coûteront vos soins ?

Chaussée de Haecht 579 - BP 40 1031 Bruxelles 02 246 46 27 enmarche@mc.be - enmarche.be

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Santé

Effet placebo : comment ça marche ?

24

Santé mentale

La bipolarité, un trouble complexe.

Argent 16

Réduire ses dépenses de santé.

Santé publique 18

Cancer au travail, un tueur silencieux.

Étude MC 20

Les seniors boudent le dentiste.

Science à la belge 22

Crises sanitaires : anticiper les inégalités.

Coopération 23 internationale

La RDC à la découverte de notre système de santé.

Editeur responsable : Alexandre Verhamme, chaussée de Haecht 579 BP 40, 1031 Bruxelles

Publié par : Visie in beweging vzw Rédactrice en chef : Sandrine Warsztacki

Affilié à l’Union de la presse périodique UPP - Membre de l’Union des Editeurs de la Presse Périodique. Tirage moyen 375.000 exemplaires

PARUTION : Mensuel.

Santé mentale 24

La bipolarité, un trouble complexe.

Ma santé au quotidien 26

Rouler à vélo en toute sécurité.

Santé 28

Effet placebo : comment ça marche ?

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Actualités

Concilier travail et visite chez le médecin : pas évident !

La difficulté à s’absenter du travail pousse de nombreux travailleurs belges – en particulier les plus vulnérables – à renoncer à certains rendez-vous médicaux, révèle une enquête européenne.

Un travailleur belge sur cinq renonce à un rendez-vous ou traitement médical nécessaire au moins une fois par an. 17 % d'entre eux invoquent la difficulté à s'absenter du travail, alerte le Brussels Institute for Social and Population Studies (Brispo). Ce centre de recherche de la VUB a analysé les chiffres de l’enquête European Social Survey sur les inégalités de santé en Europe.   Les travailleurs les plus vulnérables (revenus faibles, pas de diplôme, moins d'autonomie, conditions de travail néfastes…) sont d'autant plus touchés qu'ils n'ont pas le droit de s'absenter du travail. Les ouvriers signalent cet obstacle plus fréquemment que les employés, tandis que les managers y sont moins confrontés que les deux autres groupes.

Une pétition contre les Pfas

En Belgique, certains employeurs sont conciliants de manière informelle ou via leur règlement de travail. Mais la loi ne prévoit pas que les travailleurs puissent s'absenter pendant leurs heures de travail pour un rendez-vous médical, sauf quelques exceptions et sous certaines conditions (grossesse, visite chez le médecin du travail, soin lié à un accident du travail…). Ils sont censés les programmer en dehors des heures de travail. Si ce n'est pas possible, alors c'est permis mais avec une perte potentielle de salaire…

Pour remédier à cette problématique qui entrave les politiques de prévention et renforce les inégalités, le Brispo recommande l'adaptation de la législation sur les absences au travail pour raisons médicales.

Interdire les Pfas à la source pour limiter les coûts sanitaires et environnementaux ? Une pétition initiée par Canopea avec une quarantaine d’organisations de la santé et de l’environnement (dont la MC) vise à montrer l’ampleur de la mobilisation citoyenne en Belgique.

Ces polluants "éternels", de la famille des per- et polyfluoroalkylées, contaminent les eaux, les sols et les êtres vivants, et leur accumulation dans l’organisme peut entraîner des problèmes de santé.

Les autres principaux freins aux soins médicaux évoqués par les travailleurs belges sont la liste d'attente trop longue (35 %) et l'impossibilité d'obtenir un rendez-vous (29 %), liés aux pénuries de soins, ainsi que l'accessibilité financière (14 %).

Au niveau européen, les emballages alimentaires contenant des Pfas seront interdits à partir d’août 2026. Cinq pays européens (Allemagne, Danemark, Norvège, Pays-Bas et Suède) ont fait une demande d’interdiction plus générale, mais les discussions patinent au niveau de la Commission européenne.

Le 27 février dernier, la France a pris une petite longueur d’avance en votant une "loi visant à protéger la population des risques liés aux Pfas". Âprement débattue, elle interdit les Pfas dans les cosmétiques, les vêtements, les chaussures et les farts pour les skis dès 2026 et s’étendra aux textiles en 2030. Alors que les pesticides et ustensiles de cuisine (casseroles, poêles...) sont les principales sources de pollution, ceux-ci ont été exclus de la loi après adoption d’un amendement déposé par les députés du Rassemblement National (extrême droite). La loi prévoit aussi d’instaurer un contrôle de l'eau potable, une carte des sites émetteurs de Pfas et une taxe pollueur-payeur.

Pour signer la pétition : canopea.be/petition-contre-les-pfas

Calculez vos avantages MC en ligne

La MC lance un nouvel outil pour permettre à chacun, en fonction de ses besoins, d’estimer facilement les avantages et les remboursements auxquels il pourrait prétendre.  Début 2025, la MC présentait sa nouvelle offre d'avantages (assurance

18.000

complémentaire). Remboursement pour une consultation en acupuncture, des lunettes, des protections menstruelles, une prise de sang, l'achat d'un vélo, une aide à domicile… Les avantages sont nombreux, mais faute d’information, certains peuvent passent à côté de ces aides précieuses. En quelques clics, ce calculateur en ligne identifie pour vous les avantages qui vous concernent et vous indique les montants auxquels vous avez droit.

mc.be/calcul-avantages

C'est le nombre d'affiliés à la MC qui ont bénéficié de l’intervention majorée (statut BIM) sans avoir dû en faire la demande. En effet, une simplification est intervenue en octobre 2024 pour les personnes isolées (avec ou sans enfant à charge) qui sont au chômage ou en incapacité de travail depuis au moins trois mois, ou en invalidité. La mutualité vérifie automatiquement leurs revenus sur la base des données officielles. Si les revenus sont inférieurs au plafond fixé, la mutualité leur octroie automatiquement le statut BIM et elle les en informe par courrier.

Plus d'infos sur le statut BIM sur mc.be/bim

"Mon incapacité de travail" : un nouvel outil dans Ma MC

Le dossier en ligne Ma MC s’enrichit de nouvelles fonctionnalités ! Les personnes en incapacité de travail avaient déjà la possibilité d’envoyer leur certificat médical en ligne, de compléter leur feuille de renseignements, de suivre l’ouverture de leur dossier (statut, documents à rendre...) ou encore de demander l’autorisation du médecin-conseil pour reprendre le travail à temps partiel.

Depuis peu, l'outil "Mon incapacité de travail" permet de visualiser les détails des dossiers d’incapacité de travail des 3 dernières années : période d’incapacité, dates de paiement des indemnités, montants payés par la MC...

À noter que les dossiers de congé de maternité, de congé de naissance et d'écartement ne sont pas concernés pour le moment.

Retrouvez cet outil dans la rubrique "Incapacité de travail" de l’espace sécurisé Ma MC (sur ma.mc.be) ou dans l’app Ma MC (à télécharger sur mc.be/app).

Vincent n’a pas toujours pu soulager son mal de dos…

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Caruna : un sommet citoyen pour repenser les soins

La difficulté à s’absenter du travail pousse de nombreux travailleurs belges – en particulier les plus vulnérables - à renoncer à certains rendez-vous médicaux, révèle une enquête européenne.

Seriez-vous d’accord ou pas avec ces affirmations : "Les personnes en situation de pauvreté doivent être prioritaires dans l’accès aux soins", "Le temps consacré à prendre soin d’un proche doit toujours être pris en compte dans le calcul de la pension", ou encore "l’accès aux soins ne doit pas dépendre de la manière dont une personne prend soin de sa santé" ? Pour ouvrir le débat public sur la place du soin dans notre société, la MC lance une consultation en ligne (participez sur caruna.be/fr) et un sommet le 22 novembre. Baptisé Caruna — un terme sanskrit signifiant compassion, empathie et soulagement de la souffrance — cet événement invite les citoyens à repenser collectivement la place des soins dans notre société.

Les enjeux sont nombreux. À commencer par l’accès aux soins pour les personnes en situation précaire. Une étude récente de la MC révèle que les bénéficiaires de l’intervention majorée (statut BIM) ont un risque de décès 2,4 fois plus élevé. La pression sur le personnel soignant est également alarmante : en dix ans, le nombre d’infirmiers qualifiés a chuté de 35 %, tandis que les burn-out et le recours à l’intérim explosent.  "Les soins sont le fondement d’une démocratie. Pourtant, aujourd’hui, notre capacité à prendre soin des autres

est mise à mal. Cela s’explique par le fait que nous avons réduit la notion de soins à la seule santé, dénonce la Viceprésidente de la MC, Elise Deroitte. Les soins sont partout : dans l’éducation, dans l’organisation de la mobilité, et même dans l’horeca. Servir un café avec bienveillance, c’est aussi prendre soin."   Caruna promeut une vision des soins comme une responsabilité collective.

Oncologie et dialyse : le transport remboursé automatiquement

À partir du 1er avril, les patients sous dialyse ou traitement oncologique ambulatoire n’auront plus à remplir de formulaire pour se faire rembourser leurs frais de transport en assurance obligatoire. Tout est désormais automatisé. La mutualité se basera sur la facture de l'hôpital pour les consultations et traitements et versera les frais de placement sur le compte du patient au plus tard dans les 30 jours. L’adresse prise en compte pour le calcul de la distance la plus courte est le domicile légal. Les déplacements en transports en commun ne sont plus remboursés comme tels mais une indemnité de 0,36 euro/km est accordée, quel que soit le moyen de transport.

Dans cette optique, le sommet réunira entre 1.000 et 1.500 participants issus de tous les horizons (citoyens, experts, professionnels, décideurs) pour imaginer ensemble ce que seront les soins en 2035.

Parallèlement, la MC et ses partenaires mèneront une "Tournée de Belgique", proposant des soirées d’échanges pour nourrir cette réflexion collective.

Le bien-être des Belges au plus bas depuis 20 ans

Le bien-être des Belges n’a jamais été aussi bas depuis deux décennies, révèle le dernier rapport du Bureau fédéral du Plan sur les indicateurs de développement durable. Entre 2005 et 2023, les chiffres révèlent une tendance préoccupante à la baisse.

Pour évaluer le bien-être des citoyens, cinq domaines sont pris en compte : la santé, le niveau de vie, l’emploi, le soutien social et l’éducation. Parmi les facteurs expliquant ce déclin, la santé apparaît comme un élément clé. L’état de santé général des Belges s’est progressivement dégradé. Si la période Covid est marquée par une relative stabilité de la santé physique perçue, la santé mentale, elle, s’est nettement détériorée. Par ailleurs, le nombre de travailleurs en incapacité de longue durée n’a cessé d’augmenter depuis 2005.

D'autres d'indicateurs qui étaient jusque-là en progression, se sont récemment dégradés, tels que les contacts sociaux, qui ont joué un rôle positif pendant la crise Covid. Depuis 2022, de plus en plus de ménages rencontrent des difficultés financières pour couvrir leurs besoins essentiels, comme chauffer leur logement ou faire face à une dépense imprévue.

Loin de se limiter au niveau de bien-être des Belges, le rapport montre que notre pays est en voie d’atteindre moins d’un tiers des 51 objectifs de développement durable fixés par l’ONU sur les plans économique, social et environnemental.

"Indicateurs de développement durable 2025", le rapport du Bureau fédéral du plan (février 2025) est téléchargeable sur plan.be (publications)

Incapacité : 1 personne sur 5 reprend le travail à temps partiel

De plus en plus de personnes en incapacité de travail reprennent progressivement une activité professionnelle, avec des résultats souvent durables, révèlent les données de la MC. En janvier 2025, 46.494 affiliés de la MC en invalidité (incapacité de travail de plus d'un an) travaillaient à temps partiel, soit une augmentation de 45 % en cinq ans. Cela représente 19,4 % des personnes en invalidité en 2025.

La reprise à temps partiel repose sur une démarche volontaire. Ce système permet de travailler quelques heures ou jours par semaine tout en conservant des indemnités.    Les formalités sont simples : il suffit de la signaler au médecin-conseil au moins un jour à l’avance. "Ces chiffres démontrent que le retour progressif à l’emploi fonctionne, déclare Elise Derroitte, Vice-présidente de la MC, en soulignant l'importance d'une implication de l'employeur pour permettre un retour à temps partiel avec les aménagements spécifiques nécessaires. Mais cela signifie aussi que, pour quatre personnes sur cinq, la réintégration professionnelle n’est pas envisageable temporairement ou définitivement. Investir dans la prévention est donc essentiel pour éviter que davantage de travailleurs ne tombent en incapacité de travail" , conclut-elle.

Plus d’infos sur presse.mc.be

Saison 3

PODCAST

Lilly-Rose : mauvais genre

Lilly-Rose est née dans le corps d’un garçon. Toute son enfance et son adolescence, les hommes autour d’elle ont tenté d’en faire un homme, un "vrai" : viril, bourré de testostérone, "qui ne pleure pas". Seulement Lilly-Rose est une fille, elle le sent. À 17 ans, elle tente de mettre fin à ses jours. Finalement, elle choisit la vie et entame une transition de genre pour devenir la femme qu'elle a toujours été. Aujourd'hui, elle partage son histoire sur les réseaux sociaux et souhaite accompagner des jeunes qui désirent "transitionner".

Retrouvez cet épisode sur enmarche.be ou en scannant ce QRcode.

PARENTALITÉ

Les 1.000 premiers jours : un impact sur toute la vie

Les 1.000 premiers jours du bébé ont un impact important sur sa santé future. Pendant cette période de vulnérabilité, une alimentation et un environnement sains, sans polluants, sont capitaux. Pour l'assurer, il est urgent que les pouvoirs publics agissent…

Texte: Barbara Delbrouck

Àlafin de la Seconde Guerre mondiale, la population hollandaise subit une grande famine. Bien des années plus tard, le constat est frappant : les bébés nés après "l'Hiver de la faim" et dont les mamans ont subi des privations importantes, présentent à l'âge adulte une incidence plus élevée d'obésité, de diabète et de maladies cardiovasculaires. Et ce, à cause d’une altération de leur métabolisme des graisses. Depuis, de nombreuses études ont démontré les liens entre nutrition précoce et développement de l'enfant. C'est ainsi qu'est né le concept des 1.000 premiers jours de vie, qui vont de la conception du bébé jusqu'à ses deux ans. Cette période est aujourd'hui reconnue comme une fenêtre de grande vulnérabilité, qui va influencer la santé de l’enfant à court terme, mais aussi son risque, à l'âge

adulte, de développer certaines maladies. Comme si son organisme portait déjà en lui cette programmation… Heureusement, les dés ne sont pas jetés. La santé se joue tout au long de la vie. Mais ces 1.000 jours constituent un moment stratégique pour la prévention des maladies, pendant laquelle on peut mettre en place de bonnes bases pour le futur.

Ne pas perpétuer les inégalités

Pendant ces 1.000 jours, les enfants sont particulièrement vulnérables aux polluants.

Pour expliquer l’impact de ces 1.000 premiers jours, on évoque des mécanismes "épigénétiques". Les expériences précoces – non seulement la nutrition, mais aussi l'exposition au stress ou à des toxiques comme le tabac et les polluants

– vont laisser des marques biochimiques sur l'ADN de l'enfant. Celles-ci ne

modifient pas le code génétique mais elles influencent, via divers mécanismes, l‘activation des gènes. Un peu comme une sorte d’interrupteur ou un bouton de volume qui amplifie ou réduit l’expression des gènes. Ceci impacte la façon dont le corps fonctionne, le rendant plus ou moins vulnérable à certaines maladies. D'où l'importance, pour les pouvoirs publics, d’accompagner les futurs parents dans cette période cruciale. Avec une attention particulière pour les familles plus vulnérables, afin de ne pas perpétuer les inégalités de génération en génération (voir notre article p.12).

La MC demande l'interdiction des Pfas

La MC, ainsi que plus de 40 autres structures (mutuelles, acteurs de l'eau et de l'environnement) ont signé une pétition qui demande aux décideurs de soutenir l'interdiction des Pfas au niveau européen, tout en travaillant sur un plan national de substitution efficace dans les produits de consommation.

Les Pfas perturbent le système immunitaire et endocrinien, endommagent le foie et la thyroïde, et sont associés à un risque accru de cancer et d'autres maladies graves.

Leur utilisation dans diverses applications industrielles et produits de consommation a conduit à une contamination généralisée. Un biomonitoring européen a révélé leur présence dans le sang de tous les individus examinés. Et c'est en Belgique qu'on trouve les niveaux les plus élevés.

Les citoyens y sont exposés à la fois via leur environnement (air, eau, sol) et les produits de consommation (emballages alimentaires, aliments, cosmétiques, boissons, pesticides, etc.)

Si la sous-nutrition connue par les mamans hollandaises pendant la guerre est aujourd'hui rare, une alimentation optimale n'est pas toujours au rendez-vous. Un écart persiste entre les recommandations et les habitudes des familles, comme en témoigne la surconsommation de protéines chez les jeunes enfants. L’accès à des aliments de qualité constitue une autre problématique majeure : omniprésence des produits ultra transformés, usage massif des pesticides dans l’agriculture, exposition aux polluants chimiques via divers produits consommation (voir encadré sur les Pfas)... À ce niveau, l'intervention des pouvoirs publics s'avère aussi cruciale…

Un environnement sain, une responsabilité politique

Législation et alimentation, deux leviers à saisir

"Ce n'est pas aux parents d'assurer un environnement sans polluants, mais surtout aux pouvoirs publics."

Céline Bertrand, cellule environnement de la SSMG

Les enfants plus vulnérables aux polluants

Depuis 25 ans, la recherche en pédiatrie environnementale s'est développée pour étudier l'impact des polluants sur les enfants. Elle a montré que les expositions précoces – en particulier prénatales – à des produits chimiques toxiques augmentent les risques de maladie à court et long terme. Un lien a été établi avec certaines pathologies en forte hausse chez les enfants depuis 50 ans, tels que les cancers, l'asthme, le diabète, l'obésité, le TDAH, les troubles du spectre autistique... En janvier, un consortium de pédiatres lançait un appel d’urgence à une meilleure régulation des produits chimiques pour protéger la santé des enfants, dans la prestigieuse revue New England Journal of Medicine (1). Ils dénoncent des lois trop peu prudentes, qui ne tiennent pas compte des effets "cocktail" et de la sensibilité accrue des plus jeunes. L’exposition commence dès la grossesse, via la mère, mais aussi avant la conception, à travers celle des deux parents. Après la naissance, l’alimentation devient la principale source d’exposition, d’autant que les bébés consomment, proportionnellement à leur poids, trois fois plus de nourriture qu’un adulte…

Les résultats du biomonitoring wallon mené par l'Institut Scientifique de Service Public (ISSeP) le prouvent : nous sommes tous exposés à de multiples substances chimiques et polluants présents dans l'eau, l'air, l'alimentation et les produits de la vie quotidienne. Pfas, plomb, arsenic, pesticides, PCB, bisphénols… La liste est longue. "On peut donner des conseils aux futurs parents pour essayer de réduire autant que possible leur exposition (voir encadré). Mais le problème, c'est que ça met toute la responsabilité sur leurs épaules", souligne Céline Bertrand, membre de la cellule environnement de la Société scientifique de médecine générale (SSMG). D'une part cela creuse les inégalités avec les parents plus vulnérables, qui n'ont pas les ressources pour se protéger (autant qu'il est possible de le faire). D'autre part, cela déresponsabilise les pouvoirs publics. Il faut surtout des mesures politiques pour protéger la population, en particulier les enfants et les futurs parents.

I l est essentiel de durcir la règlementation des produits chimiques, martèle Céline Bertrand. "On l'a vu avec l'amiante. À un moment, les coûts pour la santé publique, à cause des maladies à soigner, dépassent les coûts liés à la règlementation". L'experte rappelle l'expérience des États-Unis, lorsque le plomb a été retiré de l'essence. À chaque cohorte de naissances, les enfants récupéraient plusieurs points de QI, ce qui a permis de faire d'importantes économies en soins de santé. "La réduction de l’exposition aux produits chimiques toxiques peut produire des avantages économiques majeurs en nous permettant de prévenir de nombreux problèmes de santé. La littérature scientifique est foisonnante à ce sujet mais la plupart des décideurs y restent hermétiques". En parallèle, investir dans une nourriture saine serait un excellent levier, encourage Céline Bertrand. "On peut rêver mais pourquoi ne pas donner aux parents, comme à Strasbourg, une ordonnance verte avec des paniers de fruits et légumes bios gratuits pendant la grossesse ?"

(1)

janvier 2025

La cellule environnement de la Société scientifique de médecine générale (SSMG) a édité une brochure pour les futurs parents avec de nombreux conseils pour réduire l’exposition aux polluants chimiques. Elle recommande d’y être attentif dès que l’idée d’un projet bébé se profile...

Quelques gestes clés :

• Manger bio et en vrac. Réduire les produits transformés au profit de produits "bruts" plus sains, ce qui évite en outre le surcoût. Varier l'alimentation, pour varier les polluants.

• Dans la cuisine, évacuer les plastiques au profit du verre, du bois, de l'inox, du pyrex… Ne pas réchauffer la nourriture dans des récipients en plastique. Privilégier les gourdes en inox et les bouteilles en verre.

• Hygiène et entretien de la maison : limiter les produits et favoriser les options brutes naturelles (pain de savon, eau et vinaigre, savon de Marseille…), avec une certification écologique.

• Aérer chaque jour pour évacuer les polluants intérieurs, dégagés par les objets et meubles. Mais pas aux heures de pointe en ville.

• Dans la future chambre de bébé, opter pour des peintures écologiques. En cas de meubles ou revêtements de sol neufs, les déballer tôt et bien aérer la pièce.

Retrouvez plus de conseils dans la brochure sur le site docteurcoquelicot.com/guides-et-fiches/ Futurs parents : 5 bons gestes pour réduire les polluants

"The Consortium for Children’s Environmental Health, Manufactured Chemicals and Children’s Health –The Need for New Law", New England Journal of Medecine,

PARENTALITÉ

Maternité : entre attentes et réalité

De nombreuses futures et nouvelles mamans ressentent une forte pression face aux injonctions sociales, souvent contradictoires, qui les entourent. Comment s’en libérer ?

Texte : Valentine de Muylder

Il ne se trouve pas sur la liste et pourtant il est là, soigneusement plié dans la plupart des valises de maternité. Le sentiment de culpabilité. Cette impression de ne pas y arriver, d’en faire soit trop, soit pas assez...

"Une fois que le bébé est là, la réalité ne correspond pas toujours à ce que la maman avait imaginé, constate Manon Gobeaux, sage-femme libérale et chargée de projets en Prévention et promotion de la santé pour la MC. En même temps, elle se retrouve confrontée aux témoignages, aux publicités, aux films, aux réseaux sociaux qui lui vendent un après-naissance épanoui, un allaitement qui fonctionne super bien, un papa et une famille aux petits soins…"

Elle qui accompagne des femmes et des couples depuis leur désir d’enfant jusqu’à ce que leur bébé ait un an est bien placée pour observer la manière dont une certaine pression sociale s’installe dans leurs vies. Parfois alimentée par les conseils bien intentionnés de l’entourage: "Pas plus tard qu’hier, j’ai accueilli une femme enceinte qui m’a dit : 'Je sens toute cette pression

qu’on met sur moi, du côté de ma famille et de ma belle-famille, j’aurais besoin d’en parler.'"

Si je choisis de donner un biberon…

L’allaitement est le sujet par excellence qui cristallise les jugements, continue la sage-femme. "J’ai été très interpellée par une femme qui m’a dit un jour : 'Si jamais je change d’avis et que je choisis de donner un biberon, est-ce que vous continuerez à m’accompagner ?' Oui, évidemment ! Si une patiente me demande ce qui est le mieux entre le lait maternel et le lait artificiel, je dois répondre que d’un point de vue scientifique c’est le lait maternel. Mais si elle hésite, on discute ensemble des points positifs et négatifs de chaque choix pour lui permettre de prendre une décision qui sera la bonne pour elle."

La pression sociale ne s’arrête pas là. Certaines mamans s’inquiètent d’allaiter en public. "Je ne compte plus le nombre de mamans qui me demandent : 'Est-ce que je vais pouvoir allaiter en dehors de chez moi ? Est-ce qu’on va me regarder ?'"

Sans compter qu’au sein de leurs familles, certaines femmes se sentent jugées parce qu’elles allaitent, et d’autres parce qu’elles donnent le biberon… "Quoi que vous fassiez, il y aura toujours quelqu’un pour voir les choses différemment et porter un jugement. Ce qui importe, c’est ce qui est juste pour vous et votre bébé."

Un monde de contradictions

“On attend des femmes qu’elles travaillent comme si elles n’avaient pas d’enfants, et qu’elles élèvent leurs enfants comme si elles n’avaient pas de travail.”

Car les injonctions sociales autour de la parentalité ont l’art d’être contradictoires. Un couple hétérosexuel sans enfants, se verra sans cesse demander : "C’est pour quand ?". Mais s’ils ont plus que deux enfants, on se met à les prendre pour des inconscients… "Et c’est comme ça dans presque tous les domaines de la parentalité", poursuit la sage-femme. Notamment dans le rapport au travail : "De manière générale, et c’est très fort ici en Europe centrale, on attend des femmes qu’elles travaillent comme si elles n’avaient pas d’enfants, et qu’elles élèvent leurs enfants comme si elles n’avaient pas de travail."

Comment rester sereine quand on se sent tiraillée entre des attentes inconciliables ? Manon Gobeaux en est intimement convaincue : il est important de parler de la pression sociale que l’on ressent, et idéalement d’y préparer les parents avant le passage de la "tornade" de fatigue et d’informations en tous genres que représente l’arrivée d’un bébé. "Dans le cadre de la préparation, je discute avec le couple de comment on prend soin de soi, comment on se respecte quand on devient parent. Plus on gagne en confiance en soi, mieux on arrive à poser des limites. Avec soi, mais aussi vis-à-vis des autres. Et ça, c’est souvent une clé pour rétablir un peu l’équilibre."

Dialogue des générations

Les remarques des parents ou des beaux-parents peuvent être une source de tensions supplémentaires. "Tu (ne) devrais (pas) faire ça", "Tu verras, ce sera comme ça"… "On revoit ensemble le principe que les futurs parents seront les adultes responsables du bébé, et comment initier le dialogue afin d’éviter que la 'cocotteminute' explose." Chacun, chacune a son vécu et il peut y avoir un "choc des générations", rappelle-t-elle : "Ce qu’on faisait il y a trente ans n’est plus ce qu’on préconise maintenant." Son conseil ? Pouvoir dire à ses proches : "J’entends ce que tu me dis et je t’en remercie. Mais j’ai besoin de faire ma propre expérience. Par contre, si j’ai besoin d’aide, je serai ravie que ta porte soit ouverte pour que je puisse te solliciter." Et d’ajouter que les choses peuvent se corser quand la pression ressentie émane de la belle-famille : "Ce n’est pas toujours facile à exprimer face à son ou sa partenaire, qui peut le vivre comme un jugement au sujet de sa famille, le terreau qui l’a vu grandir. Cela demande beaucoup d’écoute. En cas de conflit, je conseille de parler toujours en 'je': parler de soi, de ce qu’on ressent, de ce qu’on perçoit, sans basculer dans le jugement."

Plus de place pour le coparent

Les pères ou coparents peuvent être des alliés face à la pression sociale ressentie par les mamans, ajoute-t-elle. Mais cela implique de leur donner une place pour s’intégrer dans le début de vie de leur bébé : "Pour le moment, les mères restent trois

mois à la maison, et les pères ou coparents ont droit à vingt jours ouvrables de congé, si tant est qu’ils ou elles les prennent. Les mères restent donc longtemps seules, en journée, avec leur bébé. Elles multiplient les efforts, augmentent leurs connaissances… Et la pression de la réussite — lorsqu’il s’agit de faire accepter un biberon au bébé pour aller à la crèche, par exemple — finit par reposer majoritairement sur leurs épaules. Offrir la possibilité aux deux parents d’aménager un congé de naissance plus long permettrait de soulager cette pression."

Une autre piste d’action, au niveau sociétal, réside à ses yeux dans l’éducation aux médias, et aux réseaux sociaux en particulier : "En matière de périnatalité, on trouve pléthore d’informations en ligne, avec des choses qui ne sont pas forcément vraies et potentiellement culpabilisantes." On y est également confronté à une image très idéalisée de la maternité : "Des corps sublimes de femmes enceintes, des maisons impeccablement rangées au retour de la maternité, des petits plats incroyables quand on a un bébé de trois semaines… Hormis sur les réseaux sociaux, je n’ai jamais vu ça !"

"Ne regardez pas, ce n’est pas rangé"

Les femmes qu’elle accompagne ont beau ne pas être dupes, "quand elles sont dans leur bazar chez elles, avec des tasses de thé qui trainent partout, les couches, et tout ce qu’on peut imaginer,… ça peut alimenter chez certaines le sentiment de culpabilité, constate Manon Gobeaux. La première chose qu’on me dit lors de mes visites à domicile en post-partum c’est : 'Ne regardez pas, ce n’est pas rangé'. Je les rassure : une maison où il y a un nouveau-né n’est pas rangée. C’est comme ça. Mais il y a un peu cette pression à déconstruire."

Pour en savoir +

Les sage-femmes sont souvent bien placées pour aider les (futures) mères et les couples qu’elles accompagnent à apprivoiser la pression sociale et à prendre confiance dans leurs capacités de parents. En Belgique francophone, vous trouverez les coordonnées de bon nombre d’entre elles sur le site sage-femme.be

Témoignage

"À la naissance de mon fils ainé, le début de l’allaitement a été difficile. J’ai dû rester un peu plus longtemps à l’hôpital parce qu’il perdait beaucoup de poids. Et un cercle vicieux a commencé à s’installer : plus j’étais épuisée et stressée, moins j’avais de lait, et plus on me mettait la pression. Une nuit, une infirmière est venue me réveiller pour tirer mon lait, et mon compagnon s’est interposé pour demander qu’on me laisse me reposer. Elle m’a dit : ‘Si vous ne l’allaitez pas, votre petit va aller au ciel’. À aucun moment, elle ne nous a proposé de lui donner un biberon de lait en poudre. Finalement, de retour à la maison, tout s’est arrangé. Et pour mon second, je suis tombée sur des personnes plus sympas et compétentes. Mais cette phrase horrible m’a marquée."

Sandrine

PARENTALITÉ

L'accès aux soins périnataux, pas une sinécure

Une récente enquête de la MC révèle que l'accès aux soins pré et postnataux reste difficile pour de nombreuses mères, en particulier les plus vulnérables.

Texte : Julien Marteleur

Même en Belgique, l'accessibilité des soins autour de l'accouchement reste un défi majeur. Le manque d'information, le coût élevé des soins et des séjours hospitaliers ou, plus simplement, le manque de temps sont les principaux freins à un bon accompagnement périnatal au niveau médical, révèle la dernière enquête de la mutualité sur la question (1). Le sondage, réalisé auprès de 3.000 mères membres de la MC ayant accouché entre 2022 et 2023, confirme les résultats d'études précédentes : les mamans ou futures mamans les plus vulnérables font davantage l'impasse sur ces soins.

Les BIM plus exposées

Ce sont les femmes bénéficiaires de l'intervention majorée (BIM) qui "raccourcissent" le plus leur trajet de soins. Le manque d'information est une raison importante de ce non-recours. Les mères BIM sont par exemple moins souvent au courant qu'elles peuvent consulter un kinésithérapeute en pré ou postnatal, contrairement aux mères non-BIM. 76 % des mères BIM ont consulté une sagefemme avant l'accouchement, contre 88 % des mamans ne bénéficiant pas de l'intervention majorée. "De manière générale, ces femmes ont souvent trop peu de temps pour prendre soin d'elles, devant gérer de nombreux problèmes quotidiens en plus de leur grossesse: les autres enfants, la tenue du ménage, etc. Cela met une pression supplémentaire sur leurs épaules", déplore Elise Derroitte, vice-présidente de la MC.

Après l'accouchement, ces mamans séjournent plus souvent que la moyenne en chambre double, ce qui impacte leur repos et leur bien-être à l'hôpital. Elles quittent d'ailleurs leur chambre plus rapidement en raison de l'inconfort ressenti et des frais d'hospitalisation élevés.

L'accessibilité financière, un éternel point noir

Selon l'enquête, seules 6 femmes sur 10 trouvent les soins périnataux abordables. Si les sage-femmes et les médecins généralistes sont considérés comme accessibles par 80 à 90 % des répondantes, la multiplication des tickets modérateurs et des suppléments pour les prestataires non conventionnés – souvent des gynécologues – mène à des ardoises salées. Trop peu de prestataires de soins sont conventionnés. "Si rien n’est fait, on se dirige vers une situation où l’accouchement deviendra impayable pour certaines catégories de personnes", avertit Elise Derroitte.

Des pistes à explorer

Que faire pour éviter cette "partition des eaux" qui peut avoir de sérieuses conséquences, quand on sait que les 1.000 premiers jours d'un enfant sont aujourd'hui considérés comme une phase cruciale de son développement (voir article p.8) ?

D'abord, l’accessibilité financière doit être élargie à tous les soins, selon Elise

Derroitte, qui appuie une fois de plus sur la nécessité d'étendre le taux de conventionnement des prestataires. "Il faut aussi mieux informer les futures mamans sur les soins disponibles avant et après l’accouchement. Et, en parallèle, simplifier et faciliter le processus administratif lié au congé parental." Progressivement, le droit au congé de naissance doit être étendu à une durée d'un an, répartie entre les deux partenaires. Après l'accouchement, les mères devraient bénéficier d’un aménagement de leur temps de travail tout en bénéficiant de services de garde d’enfants financièrement abordables. Enfin, le séjour en maternité doit devenir un moment propice à la sérénité : "Chaque femme devrait pouvoir choisir une chambre individuelle si elle le souhaite, sans coûts supplémentaires, afin de débuter cette nouvelle étape dans les meilleurs conditions", conclut Elise Derroitte.

(1) "L'accessibilité des trajets de soins autour d'un accouchement", une enquête de S. Vancoorenland, H. Avalosse et G. Vandeleene (Service étude MC) à lire dans Santé & Société n°12 ou sur mc.be/sante-societe

PARENTALITÉ

Il faut tout un village…

Être parent, c'est un fameux job. Devant l'ampleur de la tâche, on peut vite se sentir seul ou dépassé. En Wallonie et à Bruxelles, une multitude d'activités, d'ateliers, d'espaces de rencontre… soutiennent les parents dans leur rôle. Sélection.

Texte : Julien Marteleur

Pour être accompagné…

Parfois, certains parents ne peuvent compter que sur euxmêmes pour élever un enfant et faire face aux doutes ou à la fatigue. Des initiatives leur tendent la main.

À Bruxelles, le Petit vélo jaune met en lien des familles en difficulté avec des bénévoles qui peuvent offrir leur aide pour les petites tâches du quotidien. Ces "coéquipiers" rendent visite aux familles chaque semaine pendant un an. Ils offrent une écoute bienveillante, des encouragements et des conseils pour aider les parents à surmonter des situations de précarité, d'isolement ou de détresse. Grâce à ce soutien, le Petit vélo jaune contribue à améliorer la qualité de vie des familles accompagnées et à créer un réseau de solidarité au sein de la communauté.

petitvelojaune.be 0471 70 22 57 info@petitvelojaune.be

En Wallonie, le dispositif Relais familles mono s’adresse aux parents solos. Le projet, initié par la Fédération des services sociaux et soutenu entre autres par la MC, a permis la création de 19 points-relais, où des travailleurs sociaux offrent un accompagnement personnalisé à ces familles, souvent plus vulnérables sur le plan socio-économique. Le dispositif favorise non seulement la mise en réseau des professionnels et des initiatives locales, mais propose également des activités, des formations et des événements adaptés aux besoins des parents solo. En plus, une permanence juridique gratuite est disponible pour les familles chaque mercredi après-midi de 14h à 17h (infos : 0471 65 32 20 juriste. famille@fdss.be)

fdss.be/fr/hors-les-murs/relais-familles-mono familles.mono@fdss.be

Pour aperçu plus large des projets, associations et initiatives autour de la parentalité en Wallonie et à Bruxelles, Yapaka répertorie sur son site une multitude de ressources utiles, via son onglet "À votre service".

yapaka.be/tous/page/ou-trouver-de-laide

…ou se changer les idées

Ce n'est pas parce qu'on découvre la parentalité qu'on est condamnés, entre la sieste et le biberon, à se morfondre à la maison. Le concept des cafés poussette essaiment un peu

partout en Belgique : finie l'angoisse de déranger lorsque bébé se fait entendre. Les cafés poussette sont là pour échanger entre parents, allaiter tranquillement et prendre un peu du temps pour soi, pendant que bébé dort ou joue dans un espace sécurisé.

Dans le même registre, certaines salles de cinéma proposent des séances adaptées aux tout-petits. Qu'on l'appelle "Ciné cocoon" (projet porté par la MC), "Mini séance" ou encore "Ciné kids" , le concept est pareil : le cinéma se met à la hauteur des tout-petits ! Les lumières sont tamisées et le son adapté aux petites oreilles. Et, bien sûr, les films sont choisis spécialement pour les tous jeunes enfants… Dans le domaine culturel, on peut aussi mentionner les séances d'éveil musical ou de contes pour bébés . N'hésitez pas à contacter votre administration communale pour vous tenir au courant des événements organisés et des espaces de rencontre situés dans votre région.

La Ligue des familles propose également de nombreuses activités : les "Bébés-rencontre" permettent aux parents de se retrouver avec leurs enfants de 0 à 3 ans dans un espace convivial pour des ateliers de musique, de massage, de cuisine... Les séances "Bébé bulle" invitent à partager un moment de détente aquatique à la piscine. "Bébé papote" offre un espace d’échange et de socialisation animé par des volontaires …

liguedesfamilles.be (rubrique "activités")

02 507 72 11 (de 9h à 17h)

Prépayer ses consommations de gaz ou d’électricité

En Wallonie, le compteur à carte ("compteur à budget") implique de recharger son compteur de gaz ou d'électricité au fur et à mesure de sa consommation. Ce type de compteur va cesser de fonctionner. Des démarches sont nécessaires pour éviter la coupure d'énergie.

Texte : Aïda Abada, Énergie Info Wallonie

Certains consommateurs ont un compteur à prépaiement : plutôt que de recevoir des factures d’acomptes tous les mois, ils rechargent leur compteur pour un certain montant. Ils peuvent ensuite consommer de l’électricité ou du gaz pour ce montant rechargé. Le prépaiement peut fonctionner de deux façons :

• Sur un compteur communicant, rechargeable dans des points de recharge (libraire, CPAS, etc.) ou en ligne.

• Sur un compteur à carte, rechargeable uniquement via une carte liée au compteur, dans un point de recharge.

La fin du compteur à carte

Le système permettant de recharger son compteur via une carte ne fonctionnera bientôt plus en Wallonie. Seuls les consommateurs d'énergie qui sont chez Ores et Resa sont concernés (1). Il n’y a déjà plus de compteur à carte actif chez les autres gestionnaires de réseau de distribution (GRD) wallons (2). En Flandre, la toute grande majorité des compteurs sont déjà communicants. Et en Région bruxelloise, le système de prépaiement n'existe tout simplement pas (voir ci-contre).

Le remplacement par un compteur communicant

Le consommateur qui utilise un compteur à carte ne pourra donc plus le recharger. Une fois le solde épuisé, l'énergie sera automatiquement coupée.

Pour éviter la coupure, Ores et Resa contactent les consommateurs par courrier pour organiser le remplacement gratuit de leur compteur à carte par un compteur communicant. Bien entendu, le solde restant disponible sur l’ancien compteur est transféré vers le nouveau. Attention : Dans le courrier, le GRD mentionne une date de rendez-vous pour le remplacement du compteur. Si cette date ne convient pas, le consommateur a tout intérêt à contacter son GRD (3) pour fixer un autre rendez-vous.

En effet, en cas de 2 rendez-vous manqués (proposés dans 2 courriers successifs) et après un 3e courrier, la puissance du compteur électrique sera limitée pendant 30 jours. S’il y a uniquement un compteur à budget pour le gaz, il ne sera plus possible de le recharger. Si un rendez-vous est convenu, le consommateur récupère l’électricité à pleine puissance, et le gaz

le cas échant. Sans réaction, ou en cas de nouveau rendez-vous manqué, il ne pourra plus recharger.

Bon à savoir : Le consommateur qui n’a pas de dette envers son fournisseur a une autre option : il peut demander à son fournisseur de désactiver le prépaiement. Son compteur fonctionnera alors comme un compteur classique, sans recharge, et il recevra des factures d’acompte.

(1) Pour connaître votre GRD, consulter le site de la Commission wallonne pour l’Energie: cwape.be

(2) L’AIESH, le Réseau d’énergies de Wavre et l’AIEG.

(3) Ores : 078 15 78 01 • Resa : 04 268 35 90

Besoin d’aide dans vos démarches en matière d’énergie ? Contactez :

• En Wallonie : Energie Info Wallonie • 081 24 70 10 • info@energieinfowallonie.be • energieinfowallonie.be

• En Région bruxelloise : Infor GazElec • 02 209 21 90 • info@gazelec.be • inforgazelec.be

À Bruxelles, avertissements et informations

En Région bruxelloise, il n’y a jamais eu de compteur à budget. Jusqu'en 2022, un limitateur de puissance d’électricité et de gaz pouvait être installé à la demande du fournisseur afin de permettre au ménage de pourvoir à ses besoins primaires. Étant donné le coût considérable de l'installation et le très faible impact des limitateurs sur la situation d’endettement des ménages concernés, ce système été supprimé.

Depuis, Sibelga et les fournisseurs d'énergie doivent attirer l’attention des ménages sur les conséquences qu'entraîne le non-paiement des factures d'énergie (résolution du contrat) et les informer sur les aides possibles : plan de paiement adapté, statut de client protégé, CPAS…

Savez-vous combien vous coûteront vos soins ?

Tout le monde a le droit d’être clairement informé de ce qu'il va payer pour ses soins. C’est pourquoi les prestataires de soins doivent communiquer clairement leurs tarifs via des affiches.

Texte : Inami

Lorsqu'on fait appel à un prestataire de soins, il est important de savoir ce qu'on va lui payer. Cela fait partie des droits du patient pour pouvoir consentir aux soins. La transparence financière est nécessaire. De nombreux patients reportent leurs soins par peur de coûts imprévisibles.

Quels prestataires doivent afficher leurs tarifs ?

L'obligation d'affichage (1) concerne actuellement les dentistes (orthodontistes et parodontologues inclus), kinésithérapeutes, logopèdes, infirmiers, sage-femmes, opticiens, audiciens, bandagistes, orthopédistes et pharmaciens.

Les médecins généralistes et spécialistes doivent afficher leur statut de conventionnement mais ils ne sont pas encore tenus d'afficher leurs tarifs. Cela étant, il est normal d'aborder avec son médecin la question du coût des consultations et des soins, dans le respect et la confiance.

Quelles informations doivent se trouver sur l'affiche ?

• Des données sur le prestataire de soins : numéro Inami, numéro d’entreprise, statut de conventionnement :

- "Conventionné" : le prestataire adhère à la convention conclue entre ses représentants et les mutualités, et s'engage à respecter les honoraires officiels.

- "Non conventionné" : le prestataire n'adhère pas à la convention et peut donc facturer un supplément d’honoraires.

- "Partiellement conventionné" : le prestataire adhère à la convention à certains moments. Les jours et heures de conventionnement doivent être indiqués.

• Les soins les plus courants, avec pour chacun :

- leur description,

- l'intervention de l’assurance obligatoire soins de santé (AO),

- le ticket modérateur payé par le patient,

- le montant maximum du supplément d’honoraires que le prestataire peut facturer (s'il est non ou partiellement conventionné),

- le montant maximum total à la charge de l'AO et du patient.

• Pour le prestataire de soins travaillant dans une maison médicale, le coût des soins dispensés dans le cadre du paiement forfaitaire.

Où trouver ces affiches ?

Chaque prestataire de soins doit utiliser le modèle d'affiche qui le concerne (selon sa discipline et son statut) et le compléter de manière lisible. Il doit placer l'affiche à un endroit clairement visible dans chacun de ses lieux de pratique :

• dans la salle d’attente et/ou son cabinet,

• sur son site web ou d'autres canaux en ligne, s'il en a.

Et s'il n'y a pas d’affiche

?

Vous pouvez le signaler à votre conseiller mutualiste. Si votre prestataire de soins n’affiche pas clairement son statut de conventionnement, il ne peut pas vous facturer de suppléments d’honoraires.

Parlez des coûts avec votre prestataire de soins

Vous n’êtes pas certain du coût de vos soins ou vous avez des questions sur une facturation ? Parlez-en avec votre prestataire de soins.

Contactez votre mutualité en cas de problèmes

Vous rencontrez des problèmes avec la facturation de vos soins ? Vous avez des questions sur l'obligation d'affichage ? Contactez votre conseiller mutualiste. Plusieurs possibilités :

• Complétez le formulaire sur mc.be/contact.

• Envoyez un mail à contact@mc.be.

• Appelez le 081 81 28 28 du lundi au vendredi de 8h30 à 18h (jeudi de 8h30 à 12h30) et le samedi de 9h à 12h. Si nécessaire, votre conseiller mutualiste fera le relais vers le service Défense des membres qui pourra vous soutenir ou vous défendre. Plus d'infos aussi sur mc.be/vos-droits.

(1) Loi du 27 octobre 2021 parue au MB du 21 novembre 2021.

• Vous souhaitez en savoir plus sur l'obligation d'affichage ? Consultez le site de l'Inami : tarifsdessoins.be

• Vous souhaitez savoir si votre prestataire de soins est conventionné ? Vous cherchez un prestataire conventionné près de chez vous ? Consultez le module de l'Inami : chercherundispensateurdesoins.be

Comment réduire ses dépenses de santé ?

Les soins de santé peuvent peser lourd dans le budget. Mais alléger les frais est possible en opérant de bons choix, sans rien changer à la qualité des soins reçus. Tour d’horizon.

Texte : Joëlle Delvaux

CONSULTEZ DE PRÉFÉRENCE UN MÉDECIN

GÉNÉRALISTE AVANT DE VOUS ADRESSER À UN SPÉCIALISTE

Le généraliste est votre premier interlocuteur pour les questions de santé. Si possible, rendez-vous à sa consultation au lieu de le faire venir chez vous. Vous payerez moins cher. S'il vous recommande de consulter un spécialiste, demandez-lui d’écrire une lettre ou de compléter un formulaire "d'envoi". Cela vous permettra d’obtenir une réduction de 5 € (2 € si vous bénéficiez de l'intervention majorée) lors de la 1 ère consultation annuelle chez ce spécialiste, à condition d’avoir confié la gestion de votre dossier médical global (DMG) à votre médecin traitant (lire point 2).

Si une maladie ou un accident nécessite des soins qui ne peuvent attendre une consultation chez votre médecin traitant, appelez le service de garde de médecine générale au 1733 ou rendez-vous au poste médical de garde le plus proche (accessible en soirée et le weekend). Vous ne payerez que votre ticket modérateur (quote-part personnelle) sans aucun supplément. Dans tous les cas, recourir aux urgences d'un hôpital vous coûtera beaucoup plus cher. Même si vous ne payez rien sur place, la facture vous parviendra par la suite.

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CONFIEZ LA GESTION DE VOTRE DOSSIER MÉDICAL À VOTRE MÉDECIN GÉNÉRALISTE

Demandez à votre médecin traitant de gérer électroniquement votre DMG. La centralisation de vos données de santé lui permettra de mieux vous accompagner. Le DMG ouvre aussi des avantages financiers :

• La consultation coûte 4 € au lieu de 6 € chez le médecin généraliste conventionné et 1 € au lieu de 1,50 € pour les bénéficiaires de l’intervention majorée (statut BIM).

• Pour les BIM de moins de 25 ans, la consultation chez les médecins conventionnés, généralistes comme spécialistes, ne coûte rien.

• Pour les 75 ans ou plus et/ou les malades chroniques, la visite à domicile du médecin traitant coûte moins cher.

Vous n'avez rien à payer pour la gestion du DMG. La prolongation est automatique à partir du moment où vous avez consulté votre médecin traitant au moins une fois en deux ans.

Pour encourager les parents à confier le DMG de leur(s) enfant(s) au médecin traitant, la MC octroie un avantage financier supplémentaire : jusqu'à ses 18 ans, les tickets modérateurs sont automatiquement remboursés pour les consultations auprès des médecins, ainsi que pour les séances de kiné et de logopédie, les soins infirmiers et les consultations d'un orthodontiste. Seuls les suppléments d’honoraires éventuels restent à charge.

ASSUREZ-VOUS QUE VOTRE PRESTATAIRE DE SOINS EST CONVENTIONNÉ

Les prestataires de soins qui adhèrent aux accords conclus par leurs représentants avec les mutualités s’engagent à respecter les tarifs légaux. En échange, ils bénéficient d’avantages sociaux de la part de l’État fédéral (notamment pour leur pension).

Dans certaines spécialités (dentisterie, dermatologie, ophtalmologie, gynécologie…), de nombreux prestataires ne sont pas conventionnés ou partiellement (en fonction des lieux et/ou des plages horaires). Chez les prestataires non conventionnés, les suppléments d'honoraires sont à votre charge.

Vous pouvez trouver un prestataire de soins et vérifier s'il est conventionné ou pas sur chercherundispensateurdesoins.be. Bon à savoir :

• À l'exception des médecins, tous les prestataires de soins doivent afficher clairement leur statut (conventionné ou pas) et leurs tarifs dans les lieux où ils consultent (lire p. 15).

• Vous avez reçu le statut BIM de manière automatique en raison d'une situation particulière (aide sociale, orphelin, enfant en situation de handicap…) ? Depuis le 1er janvier, aucun médecin, même non conventionné, ne peut vous compter de suppléments d'honoraires (sauf en cas d'hospitalisation).

• Vous devez passer un scanner ou une IRM (hors hospitalisation)? Demandez un rendez-vous en semaine avant 18 h. Dans ces conditions, l'hôpital ne peut pas vous facturer de suppléments d'honoraires.

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DEMANDEZ LE TIERS PAYANT

Le tiers payant vous évite d’avancer les frais auprès du prestataire de soins avant d’être remboursé. Votre mutualité lui versera directement l’intervention prévue par la sécurité sociale (assurance obligatoire soins de santé). Vous ne lui payez que le ticket modérateur et, si ce prestataire n’est pas conventionné, le supplément d’honoraire. Tous les prestataires peuvent appliquer le tiers payant, mais ils ne sont pas obligés de le faire. Toutefois, si vous êtes BIM, le généraliste est obligé de l'appliquer lors d'une consultation.

ENVISAGEZ L'INSCRIPTION DANS UNE MAISON MÉDICALE

Les maisons médicales rassemblent plusieurs métiers : médecins, kinés, infirmiers, psychologues, diététiciens, travailleurs sociaux… Si vous vous inscrivez dans une maison médicale financée au forfait (la majorité le sont), vous ne payez ni vos consultations ni les soins couverts par le forfait (médecine générale, soins infirmiers et, le cas échéant, kinésithérapie). En contrepartie, vous vous engagez à faire appel uniquement aux services de la maison médicale pour ces trois types de prestations.

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DEMANDEZ LES MÉDICAMENTS

MOINS CHERS

• Demandez à votre médecin de prescrire le médicament avec le nom de la molécule (dénomination commune internationale = DCI). De cette façon, votre pharmacien doit choisir pour vous le médicament parmi les moins chers.

• Pour les médicaments en vente libre (non remboursés par la sécurité sociale), privilégiez les génériques, souvent moins chers. Exemple : une boîte de Dafalgan® (30 comprimés de 500 g) coûte 5,95 € et le paracétamol entre 3,87 et 4,43 € selon la firme.

• Optez pour certaines préparations magistrales (réalisées par le pharmacien).

• Évitez de vous automédiquer.

• Rendez-vous à la pharmacie de garde uniquement en cas d'urgence, muni d'une prescription. Sans quoi, le pharmacien peut vous facturer un supplément.

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À L’HÔPITAL, OPTEZ POUR UNE CHAMBRE À 2 LITS

Avant toute hospitalisation (avec ou sans nuitée), vous devez compléter et signer la "déclaration d'admission". Soyez vigilant lorsque vous sélectionnez le choix de la chambre. En chambre à 2 lits, il n'y a aucun supplément de chambre et d’honoraires. En chambre individuelle, l'hôpital peut vous facturer un supplément de chambre et des suppléments parfois très élevés sur les honoraires des prestataires de soins, conventionnés ou non. Conseil : En cas d'opération planifiée ou en prévision d’un accouchement, comparez les frais de séjour entre plusieurs hôpitaux sur mc.be/tarifs-hopitaux. N’hésitez pas à demander à votre médecin combien vous coûtera l'intervention. Cela fait partie des droits du patient pour un consentement éclairé sur les soins et traitements.

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RENDEZ RÉGULIÈREMENT

VISITE À UN DENTISTE

Consulter chaque année le dentiste permet de prévenir et de détecter à temps des problèmes qui peuvent s’avérer coûteux par la suite. Et vous serez mieux remboursé. Si vous avez consulté le dentiste en 2024, un détartrage vous coûtera 16 € au lieu de 43€ (chez un dentiste conventionné). Et si vous êtes BIM, vous ne débourserez rien (au lieu de payer 35 €).

Vous n'avez pas consulté le dentiste l'an dernier ? Prenez rendezvous sans attendre.

Ayez le même réflexe de régularité pour vos enfants. Jusqu'à leur 19e anniversaire, à l’exception de l’orthodontie, tous les soins dentaires sont gratuits chez les dentistes conventionnés.

Vous avez le statut BIM ? Depuis janvier, un dentiste non conventionné ne peut plus vous facturer des suppléments d'honoraires pour la plupart des soins dentaires courants et préventifs. Informez-vous auprès de votre mutualité ou parlez-en à votre dentiste.

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CONSULTEZ DE PRÉFÉRENCE UN PSYCHOLOGUE CONVENTIONNÉ

Si vous consultez un psychologue conventionné auprès d'un réseau de soins en santé mentale, la première consultation est toujours gratuite. Vous payez ensuite 11 € chaque séance ou 4 € si vous êtes BIM. Et jusqu'à l'âge de 24 ans, toutes les consultations sont gratuites. Des séances de groupe sont aussi proposées sur des thématiques variées. Elles coûtent 2,50 € la séance et sont gratuites pour les moins de 24 ans. Plus d'infos sur parlonsen.be. Votre psychologue n'est pas conventionné ? Vous pouvez bénéficier de l'avantage psy de la MC : un remboursement de 20 € par séance (jusqu'à 360 € par an).

10

VÉRIFIEZ SI VOUS BÉNÉFICIEZ DES PROTECTIONS PRÉVUES PAR L'ASSURANCE OBLIGATOIRE

La sécurité sociale protège les malades chroniques et les personnes en situation financière précaire contre des dépenses de santé élevées, notamment via le mécanisme de l’intervention majorée. Le statut BIM est octroyé automatiquement par la mutualité à certaines catégories de personnes, notamment les bénéficiaires d'une aide sociale. Il est accordé aussi aux ménages qui en font la demande et dont les revenus sont inférieurs à des montants déterminés (voir mc.be/bim).

Vous pensez être dans les conditions ? Contactez votre conseiller mutualiste.

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GARDEZ À L'ŒIL LES NOMBREUX AVANTAGES OCTROYÉS PAR LA MC

Afin de répondre aux besoins de chacun, la MC vient d'étoffer la liste des avantages dont vous pouvez bénéficier en tant qu'affilié. Informez-vous sur mc.be/avantages ou auprès de votre conseiller mutualiste. Rendez-vous aussi sur mc.be/calcul-avantages. Après avoir sélectionné les thèmes de santé qui vous concernent, vous connaîtrez ainsi les avantages et remboursements dont vous pourriez bénéficier sur une année.

Cancer au travail, un tueur silencieux

L’exposition à des agents cancérigènes représente la première cause de mortalité liée au travail. La prévention se heurte à la flexibilisation croissante du monde professionnel.

Texte : Sandrine Warsztacki

Chaque année, dans l’Union européenne, on estime que 80 à 100.000 personnes meurent d’un cancer causé par leurs conditions de travail (1). Le temps des dix minutes que vous prendra la lecture de cet article, cela représente presque deux décès… Malgré ces statistiques glaçantes, le sujet reste étrangement discret. "En Belgique, les accidents au travail causent environ 80 décès par an, les cancers, plus de la moitié ! Pourtant on en parle beaucoup moins", regrette Kris Van Eyck, responsable service entreprise à la CSC.

Des mines aux cuisines

Autrefois en Belgique, la silicose — maladie pulmonaire provoquée par l’inhalation de poussière de roche — faisait trembler les mineurs. La silice est aussi un agent cancérigène redoutable. "Sans doute l’un des polluants qui pèse le plus lourd sur le nombre de cancers professionnels qui se développeront dans les prochaines années", s’inquiète Steven Ronsmans, professeur en médecine du travail et toxicologie à la KU Leuven. La poussière de silice, qui se dégage lors de la découpe de pierres ou de béton, représente un défi sanitaire majeur pour le secteur de la construction. Mais le danger se cache aussi dans des endroits moins attendus... "Dans les cuisines, les plans de travail en pierre artificielle sont très à la mode. Mais ce matériau, composé d'un mélange de poudre de silice et de résine, expose les travailleurs qui les fabriquent et les manipulent à un niveau de danger des plus élevés", pointe le toxicologue. L'Australie vient d'ailleurs de l’interdire...

De nouvelles

sont aujourd’hui bien documentés. Il en va de même pour les travailleurs exposés aux émanations d’hydrocarbures, comme les garagistes et les pompiers, aux sciures de bois ou encore au soleil...

À ces polluants désormais "connus" s'ajoutent aujourd’hui les risques liés à l’exposition croissante aux perturbateurs endocriniens, des molécules chimiques capables d'interférer avec le système hormonal humain. De nombreux métiers sont concernés : agriculteurs, coiffeurs, esthéticiennes dans les ongleries, aides ménagères… Cette exposition peut également représenter un danger pour les proches des travailleurs. L’histoire d’Emmy, la fille d’une fleuriste décédée à 11 ans d’une leucémie, a récemment bouleversé l’opinion publique. En France, c'est la première fois que le fonds d’indemnisation des victimes de pesticides reconnaît la maladie d’un enfant comme la conséquence d’une exposition prénatale.

Une difficile reconnaissance

"Lorsqu’une aide-ménagère se rend chez un client, on ignore quels produits elle utilise, comment elle les applique et quelles consignes elle a reçues pour se protéger."

Krys Van Eyck

En Belgique, plus de 75.000 nouveaux cas de cancer sont diagnostiqués chaque année. Selon les études, environ 5 % de ces cancers auraient une origine professionnelle. En 2023, Fedris, le fonds chargé d’indemniser les maladies professionnelles, en a reconnu … 210 (soit moins de 0,3 %) ! Comment expliquer un écart aussi saisissant entre les estimations des études épidémiologiques et le nombre de travailleurs indemnisés ?

forme de pollution

La métallurgie, la sidérurgie et la chimie figurent parmi les industries où les risques d'exposition à des agents cancérigènes

Fedris ne reconnaît que trois types de cancers qui, parce qu'ils sont très spécifiques, peuvent directement être reliés à une exposition professionnelle, précise Krys Van Eyck : les cancers du poumon causés par l’amiante, ceux des sinus provoqués par les poussières de bois et les cancers de la peau dus à l’exposition au soleil. "En dehors de cette

liste, c’est à la victime de prouver le lien entre ses conditions de travail et sa maladie. Et là, c'est le parcours du combattant !"

Le premier défi consiste à prouver l'exposition à l’agent cancérigène. "Les cancers peuvent mettre 20, 30 voire 40 ans à se déclarer, parfois quand le travailleur est à la retraite. Retracer l’exposition tout au long d'une carrière relève presque de l’impossible", commente le syndicaliste. Ensuite, il faut démontrer que cette exposition est la cause directe et spécifique de la maladie. "Dans le cas d’un fumeur, par exemple, comment déterminer dans quelle mesure quel facteur a déclenché la maladie ? La tâche est d’autant plus ardue avec les nouvelles formes de pollution, qui sont de plus en plus complexes. On parle d’effets cocktails issus de mélanges de substances, de polluants si petits qu’on ne dispose même plus des instruments pour les mesurer…"

Un angle mort de la santé publique

La difficulté pour les victimes d’obtenir une reconnaissance — financière comme symbolique — illustre plus largement la manière dont notre société perçoit et prend en compte le risque des cancers professionnels, regrette Steven Ronsmans. "La difficulté de relier les données épidémiologiques à des cas individuels rend la problématique abstraite. Surtout que les effets ne sont pas directs. Aujourd’hui, nous payons les conséquences de l’usage de l’amiante d’il y a 30 ans et les mesures de prévention que nous prendrons aujourd’hui ne produiront leurs effets que dans 30 ans... Difficile, dès lors, d’en saisir toute l'importance", souligne le toxicologue. Surtout lorsque ces enjeux sanitaires à long terme entrent en collision avec des intérêts économiques et de sauvegarde de l’emploi, eux, bien concrets et immédiats.

Priorité Substitution

La prévention des cancers professionnels est encadrée par le code du bien-être au travail et repose sur une règle d’or résumée par l’acronyme "STOP". La

priorité absolue est le S de Substitution, explique Kris Van Eyck, de la CSC. "La première question à se poser est simple : le produit cancérigène peut-il être remplacé par une substance moins dangereuse ?"

Si aucune alternative n’est possible, on passe alors au T et au O de Technique et Organisation. "Il s’agit d’aménager les conditions de travail pour réduire au maximum les risques : installer des systèmes de ventilation, créer des circuits de travail fermés et organiser les équipes de manière à limiter autant que possible le nombre de personnes exposées ainsi que la durée de cette exposition." Ce n’est qu’en dernier recours que le P de Protection individuelle devrait intervenir : "Les équipements ne sont pas toujours ergonomiques, les masques peuvent être difficiles à supporter avec la chaleur, leur forme n’est pas toujours adaptée en fonction qu’il s’agisse d’un visage d’homme ou de femme... On a trop tendance à faire reposer la responsabilité sur la protection individuelle, en oubliant que la solution c’est d’abord l’élimination des toxiques et la prévention collective."

Last but not least, la médecine du travail, qui joue un rôle clé dans les entreprises tant pour prévenir les expositions aux agents cancérigènes que pour assurer le suivi des travailleurs exposés, manque de bras. Seuls 1 % des étudiants en médecine envisagent aujourd’hui cette spécialisation, selon le SPF Santé publique... "En voulant concentrer tous les

La métallurgie, la sidérurgie et la chimie figurent parmi les industries où les risques d'exposition à des agents cancérigènes sont aujourd'hui bien documentés.

La prévention à l’épreuve

Si les législations belge et européenne offrent un cadre de protection solide, sur le terrain, la réalité est loin d’être aussi idéale, commente le responsable entreprise de la CSC. "Aujourd’hui, les tâches à haut risque sont souvent confiées à des travailleurs précaires, à des sous-traitants... Comment une agence d’intérim peut-elle contrôler les cancérigènes auxquels ses intérimaires sont exposés sur différents sites ? Comment un employeur peut-il assurer le suivi médical d’un travailleur détaché de l’étranger ?" La flexibilisation du marché de l’emploi complique le suivi des risques professionnels, déplore Kris Van Eyck. Qui pointe aussi les difficultés rencontrées dans les petites entreprises ou par les indépendants : "Dans les grandes industries, les risques pour la santé sont généralement bien identifiés. Mais lorsqu’une aide-ménagère se rend chez un client, on ignore quels produits elle utilise, comment elle les applique et quelles consignes elle a reçues pour se protéger."

efforts sur la réintégration des malades de longue durée, le gouvernement Arizona risque d’affaiblir davantage ce rôle de prévention, pourtant central, de la médecine du travail" , craint le syndicaliste.

(1)

:

Sources
European Trade Union Institute et Agence européenne pour la santé et la sécurité au travail

Les seniors sous-utilisent les soins dentaires

À partir de 65 ans, la visite chez le dentiste est boudée par une personne sur deux. La situation est pire encore en maison de repos. Pourtant, prendre soin de sa bouche et de ses dents est capital à tout âge.

Texte : Joëlle Delvaux

Le faible recours aux soins dentaires chez les aînés est l'un des constats les plus marquants de la récente étude menée par le Service d’études de la MC sur l'utilisation des soins de ses affiliés âgés de 65 ans et plus (voir ci-contre). En 2023, à peine plus d’un senior sur deux a consulté un dentiste. Bien que ce taux progresse par rapport à 2016 (45 %), d’importantes disparités persistent. Ainsi, la visite chez le dentiste diminue fortement au fil des âges (moins de 30 % à partir de 85 ans). Elle est aussi moins fréquente en Wallonie et chez les personnes qui bénéficient de l'intervention majorée (BIM). Autre résultat interpellant : chez les 85 ans et plus, seulement 28 % ont consulté un dentiste quand ils bénéficient de soins infirmiers à domicile, mais 38 % quand ils n'en bénéficient pas. "Nos données confirment les constats faits dans de nombreux pays, commente Hervé Avalosse, chercheur à la MC. Plus les gens vieillissent, moins ils ont tendance à recourir aux soins dentaires. Il n'y a pourtant pas de raison de négliger sa dentition et sa bouche parce qu'on est plus âgé."

Des soins trop coûteux ?

D'après la littérature, le coût est la principale raison invoquée par les seniors qui déclarent des besoins non satisfaits en soins dentaires (1). Pourtant, la majorité des soins préventifs et conservateurs en dentisterie sont bien remboursés par l'assurance obligatoire soins de santé (AO). Et pour les BIM, le ticket modérateur se limite souvent à quelques euros. De quoi lever les obstacles financiers aux soins dentaires courants. Cependant, le faible taux de conventionnement des dentistes augmente le risque que des suppléments soient facturés. De plus, certains soins essentiels sont peu ou pas remboursés par l'AO pour les seniors. Ainsi, au-delà de 64 ans, le diagnostic de la maladie parodontale (indice de santé gingivale et parodontale, appelé DPSI) est la seule prestation remboursée en parodontologie. Parmi les seniors affiliés à la MC, un sur dix a bénéficié de ce diagnostic en 2023. C'est cinq fois plus qu'en 2016. Mais si un détartrage sous-gingival s'avère nécessaire, ce traitement – qui consiste à enlever le tartre en profondeur sous la gencive – n'est pas remboursé à partir de 65 ans (2). Or, c'est à cette période-là de la vie que les besoins se font le plus sentir, le risque de déchaussement des dents augmentant avec l'âge.

"Grâce à la prévention, les nouvelles générations de personnes âgées ont globalement une meilleure santé bucco-dentaire."

Denis Delvenne, dentiste-conseil

"La limitation d'âge au remboursement ne s'explique que pour des motifs financiers, regrette Denis Delvenne, dentiste-conseil à la MC. Il était prévu de dégager de l'argent dans le budget 2025 des soins de santé pour étendre le remboursement, mais cela a été reporté pour cause d’économies."

La santé dentaire négligée

Les obstacles financiers ne sont pas les seuls en cause, loin de là. Dans un récent rapport (3), le Centre fédéral d'expertise en soins de santé (KCE) pointe le manque de sensibilisation à l’importance d’une bonne hygiène bucco-dentaire, pourtant essentielle pour la santé générale et la qualité de vie. La bouche est la première porte d'entrée des microbes et infections.

"Les personnes qui n'allaient pas régulièrement chez le dentiste ne vont pas tout à coup prendre cette habitude une fois pensionnées", évoque Denis Delvenne. Certaines n'en voient pas la nécessité. D'autres redoutent le diagnostic du dentiste par peur des soins. D'autres encore laissent tout simplement passer le temps, jusqu'au moment où elles devront consulter en urgence...

"Chez les personnes qui souffrent de gros problèmes de santé, les dents semblent passer au second plan des préoccupations" , analysent également les chercheurs de la MC pour expliquer le faible recours aux soins dentaires chez les seniors.

Pourtant, une mauvaise santé de la bouche et des dents aggrave nombre de pathologies telles que le diabète, les maladies cardiaques et respiratoires. Sans parler de l'impact négatif sur la nutrition, l'estime de soi, la qualité de vie… Le port d'une prothèse amovible n'est pas non plus un argument pour ne pas consulter le dentiste. Les gencives se modifient et peuvent déséquilibrer la prothèse. "Les professionnels de la santé, et en premier lieu le médecin généraliste, ont un rôle important à jouer pour sensibiliser leurs patients à l'hygiène bucco-dentaire et les encourager à visiter régulièrement le dentiste", plaide Rebekka Verniest, chercheuse.

L'accessibilité physique chez les plus âgés

Chez les personnes très âgées, la difficulté à se déplacer est incontestablement un frein important au recours aux soins dentaires. "Quand une personne peine à se déplacer et dépend de ses proches, on peut comprendre qu'elle ne fasse appel au dentiste que lorsque c'est vraiment nécessaire", admet le dentisteconseil. La situation est encore plus compliquée en maison de repos. Même si l'une ou l'autre initiative existe, comme les unités dentaires mobiles, l’offre reste insuffisante. Les hygiénistes buccodentaires devraient pouvoir assurer ce rôle préventif, estime

Denis Delvenne. Or les seules prestations remboursées pour les hygiénistes sont les détartrages et nettoyages prophylactiques réalisés en cabinet sous la responsabilité d'un dentiste.

Prévenir et soigner à tout âge

"Grâce à la prévention, les nouvelles générations de personnes âgées ont globalement une meilleure santé bucco-dentaire", se réjouit le dentiste-conseil. Alors qu'il y a vingt ans, la quasitotalité des résidents en maison de repos portaient des prothèses amovibles, de nos jours, la grande majorité conservent leur propre dentition. "La prévention doit être poursuivie en conséquence. Il faut que les personnes très âgées puissent conserver une bonne hygiène dentaire et voir régulièrement le dentiste. Sinon, tous les efforts accomplis auront été vains. Le défi est de taille."

(1) Plus de 2,1 millions de Belges courent un risque de pauvreté ou d'exclusion sociale", Statbel, février 2024

(2) Dento +, l’assurance dentaire de la MC, indemnise, entre autres, à 100 % l’honoraire officiel du détartrage sous gingival chez les plus de 65 ans afin de compenser l’absence de remboursement de l’AO

(3) "La performance du système de santé belge", Rapport 376B, KCE, 2024

Comment les seniors recourent-ils aux soins ?

Comment garantir à tous les aînés l'accès à des soins de qualité ? Pour contribuer à la réflexion, le service d'études de la MC a analysé les données de facturation de l'assurance obligatoire relatives à tous ses affiliés âgés de plus 65 ans, de 2016 à 2023. Focus sur quelques résultats.

• Le médecin généraliste, largement disponible

En moyenne, les seniors voient leur médecin généraliste neuf fois par an. Plus l'âge avance, plus les contacts sont nombreux, en particulier en maison de repos et de soins. Le généraliste prend le temps de se déplacer surtout chez ses patients très âgés et isolés. Mais la visite à domicile est en diminution constante depuis plusieurs années. Dans un contexte aggravé par la pénurie de soignants, les seniors âgés et isolés n'ont souvent pas d'autre choix que de faire appel à leurs proches pour se rendre au cabinet.

• Des soins infirmiers à domicile accessibles

En 2023, un senior sur cinq a bénéficié de soins à domicile, une proportion qui grimpe à un sur trois chez les bénéficiaires de l’intervention majorée (BIM). Plus l'âge avance, plus les soins deviennent réguliers. Ce dispositif, particulièrement utilisé en Flandre, favorise le maintien à domicile des seniors âgés. Il est aussi accessible financièrement grâce au très large conventionnement des infirmiers et infirmières.

• Une insuffisante couverture vaccinale contre la grippe

En 2023, 62 % des plus de 65 ans qui vivent chez eux ont été vaccinés contre la grippe. C'est davantage qu'avant la pandémie

de coronavirus, mais la vaccination diminue quelque peu chez les BIM. Il existe aussi de grandes différences régionales : deux seniors sur trois se sont vaccinés en Flandre, contre moins d'un sur deux en Wallonie et à Bruxelles.

Or, le vaccin protège contre les formes graves de la grippe et freine la transmission du virus. Il importe que les professionnels de la santé sensibilisent davantage leurs patients âgés.

• Trop de médicaments… potentiellement inappropriés

En 2023, 38 % des seniors prenaient au moins cinq médicaments différents sur une période longue, un phénomène plus marqué en Wallonie et chez les BIM. En outre, cette polymédication reste sous-estimée puisque les données ne prennent pas en compte les médicaments non remboursés comme les somnifères, certains antidouleurs...

Plus alarmant encore, plus de deux seniors sur trois se voient prescrire des médicaments qui ne sont peut-être pas le traitement le plus approprié. Cette proportion est nettement plus élevée (plus de quatre sur cinq) chez les résidents des maisons de repos et les seniors bénéficiant de soins infirmiers à domicile.

"Le recours aux soins des personnes âgées", K. Ackaert, H. Avalosse, R. Verniest, Service d’études MC, Santé & Société , avril 2025. À lire sur mc.be/sante-societe

La recherche scientifique belge est particulièrement performante. Un numéro sur deux, En Marche met un coup de projecteur sur une découverte made in Belgium qui, peut-être, révolutionnera la santé de demain.

Crises sanitaires : anticiper les inégalités

Il y a cinq ans, les restrictions sanitaires ont frappé plus durement les plus fragiles. Déceler les vulnérabilités sociales sans attendre permettrait de mieux gérer les crises à venir.

Texte : Florence Marot

Ce constat, c’est celui que dresse une équipe de recherche dirigée par le sociologue et professeur à l’Université Libre de Bruxelles (ULB) Andrea Rea. Dans un ouvrage collectif (1), les chercheurs ont comparé les conséquences de la gestion de la pandémie sur les inégalités sociales et de santé dans trois pays: la Belgique, la Suisse et le Canada.

Leurs conclusions sont limpides: l’impératif d’éviter la saturation des hôpitaux et l’effondrement économique a prévalu partout. Mais souvent au détriment d’autres risques. Parmi les écueils, les chercheurs pointent l’invisibilisation de certains groupes sociaux et les difficultés d’accès aux données sociales.

Les

publics précarisés

davantage impactés

En Belgique, le gouvernement fédéral a opté pour une hypercentralisation des décisions politiques. Cette concentration

du pouvoir a également été observée en Suisse, mais pas au Canada. "Ce dernier pays peut servir d’exemple à plusieurs titres, commente Andrea Rea. Les provinces disposent de leur propre politique de santé, plus en phase avec les spécificités locales. Et les autorités fédérales ont fourni une aide sociale sans condition, qui a permis de réduire le taux de pauvreté pendant la crise."

Chez nous, la pandémie a renforcé les inégalités. Les mesures sanitaires ont majoritairement reposé sur des données épidémiologiques (cas de Covid identifiés, décès associés) et une vision homogène de la population, masquant les différentes réalités sociales. "Les personnes qui ont été les plus touchées sont celles qui vivaient dans le règne de la débrouille avant la crise et que cette dernière a précipitées dans la dépendance sociale et financière", notent les chercheurs. Des publics spécifiques, comme les familles monoparentales (majoritairement portées par des femmes), les étudiants, les

travailleurs intermittents, les travailleuses du sexe et les personnes sans papiers, ont vu leurs conditions de vie se dégrader significativement.

Au sein des quartiers défavorisés, le confinement dans des logements souvent exigus et surpeuplés a été plus difficile à respecter. À cet égard, "on peut se demander si le confinement est le meilleur dispositif, puisqu’il devient source de contaminations dans ces conditions", relève le sociologue. À Bruxelles et en Suisse, des études montrent aussi que la répression policière s'est exercée plus fortement dans ces quartiers, "renforçant les inégalités entre citoyens devant la loi."

Enjeux des données sociales et de santé

Quelles leçons tirer en cas de nouvelle pandémie ? Pour Andrea Rea, "il est primordial de tenir compte des dimensions sociales de la diffusion d’un virus dès le début d’une crise." Car on le sait : les individus ne sont pas tous exposés, ni affectés de la même manière selon leurs conditions de vie. Dans les trois pays étudiés, les déterminants sociaux de la santé (comme le niveau d’étude, le revenu, l’origine ethnique, etc.) ont été sous-documentés pendant la pandémie, faute d’accès rapide à ces données sensibles. "En Belgique, nous avons mis trois ans à obtenir certaines données", précise Andrea Rea.

Aux yeux des chercheurs, une meilleure collecte et un croisement efficace des données administratives, sociales et de santé devrait guider les choix politiques. "Il faut pouvoir accéder à ces données plus rapidement, tout en garantissant l’ensemble des exigences en matière de protection de la vie privée et de nonidentification des personnes", plaide le sociologue.

(1) "Comment la crise de la Covid-19 a exacerbé les inégalités sociales à Bruxelles, Genève et Montréal", J. Racapé et A. Rea, ULB, novembre 2024

La RDC à la découverte de notre système de santé

En février, une délégation congolaise était en visite à la MC pour un échange d'expériences entre acteurs de l'assurance santé.

Texte : Barbara Delbrouck

Malgré les conflits qui secouent la République

Démocratique du Congo, l'idée d'une couverture santé pour tous y fait son chemin… Un peu partout, des communautés ont pris l'initiative de se cotiser et créer des mutuelles de santé, pour se protéger en cas de maladie. Certaines mutuelles — notamment trois dont la MC est partenaire de longue date — sont de plus en plus solides et le secteur se professionnalise. Mais la cotisation étant volontaire, la couverture de la population est encore loin d'être complète… En mars 2023, la RDC est passée à la vitesse supérieure : le gouvernement a promulgué une loi rendant l'assurance maladie obligatoire pour tous. Une grande étape ! Encore fautil la concrétiser… C'est dans ce contexte qu'une délégation congolaise est venue en Belgique pour en apprendre plus sur notre système de santé. Une visite organisée par le service "Coopération internationale" de la MC.

Rencontre de nombreux acteurs

Cette mission avait pour but d'échanger sur le rôle de "médecin-conseil", dont la formation officielle se met en place dans les universités publiques de RDC. Mais la visite a été bien au-delà, avec la rencontre de nombreux acteurs : mutuelles, syndicats, Inami, SPF Sécurité sociale… "À travers tous ces échanges, on s'est rendu compte que le système de santé belge repose sur une collaboration étroite entre mutuelles et gouvernement. C'était une mission très inspirante”, partage le Dr Irène Nsadiolanda, coordinatrice nationale du CGAT, le Centre de gestion des risques et d’accompagnement technique des mutuelles de santé en RDC. Au sein de la délégation, des membres des mouvements mutualistes congolais, le président de l'ordre des médecins, mais aussi des conseillers du gouvernement, des juristes, des techniciens… Tous venus sur mission du ministre de la Santé, auquel ils feront des recommandations à leur retour. "Nous avions tous des discours différents sur la façon de concrétiser notre projet de couverture santé. Mais aujourd'hui, on sent qu'on repart avec la même vision, s'enthousiasme la médecin. Même s'il est clair qu'on ne fera pas un copier-coller du système belge car on doit l'adapter à nos réalités…"

Des défis locaux en RDC

En RDC, la majorité de la population n'a pas de salaire officiel sur lequel prélever automatiquement pour la sécurité sociale, souligne le Dr Nsadiolanda. "Sans revenus fixes, c'est difficile de cotiser… Mais je reste convaincue que la solution passe par l'expansion des mutuelles à large échelle." Dans le pays, il existe une méfiance de la gestion des finances par l'État, complète Huguette Chica, chargée de projet au département coopération internationale. "La population fait plus confiance aux mutuelles, qui émanent de la société civile et ont à cœur de défendre leurs besoins.

Entre deux rencontres, la délégation est partie à Alost, sur les traces des origines de la sécurité sociale belge.

Si le gouvernement met en place une politique d'adhésion obligatoire aux mutuelles, comme c'est le cas en Belgique, cela aiderait à motiver la population à cotiser." Même si les contextes diffèrent, le combat mutualiste reste le même, en Belgique ou ailleurs, note Huguette Chika. En étant à la table des décisions aux côtés du gouvernement, les mutuelles peuvent défendre les besoins de la population et s'assurer qu'ils soient pris en compte, même en temps de restrictions budgétaires…

Coopération internationale à la MC

En Belgique, grâce aux combats menés dans le passé, nous avons la chance de bénéficier d'une assurance santé pour tous, quels que soient nos revenus. Mais ce n'est pas le cas partout… Une des missions que s'est donnée la MC est de mettre sur pied des partenariats avec d'autres pays pour soutenir le développement d'une couverture santé pour tous. Cela passe par des échanges d'expérience, des formations, des financements… Mais aussi du soutien au lobbying auprès des États, pour les convaincre de la nécessité d'un tel système

Troubles bipolaires, de montagnes en vallées

Les troubles bipolaires touchent environ 5% de la population. À côté du traitement médicamenteux, les mesures d’hygiène de vie et l’acceptation de la maladie sont essentielles pour la stabilisation.

Texte : Julie Luong, Illustration : Marion Sellenet

Bipolaire : si le mot est entré dans le langage courant, il est souvent utilisé de manière abusive et stigmatisante. La maladie, elle, reste méconnue dans sa complexité. “C’est une bonne chose qu’on en parle davantage, estime Laurence Jeunieaux, psychiatre à l’Hôpital Vincent Van Gogh (CHU Charleroi). Cela peut pousser certaines personnes à se faire diagnostiquer, traiter et à améliorer ainsi leur qualité de vie. Mais cela peut aussi être une étiquette qu’on colle un peu vite à des traits qui relève de la personnalité sans être pathologiques.” Le rôle des proches est souvent déterminant pour établir le diagnostic, poursuit-elle. “Ils sont souvent très au clair sur ce qui relève du tempérament ou de symptômes qui relèvent d’un état inhabituel où ils ne la reconnaissent plus.”

Phases maniaques ou hypomaniaques

Caractérisé par une alternance de phases dépressives et de phases “hautes”, la bipolarité est un trouble de l’humeur encore sous-diagnostiqué. On estime qu’entre l’apparition des premiers symptômes – le plus souvent au début de l’âge adulte – et le diagnostic, il s’écoule environ 10 ans. “Plus on traite tard, moins on peut prévenir les conséquences sociales et relationnelles de la maladie qui a tend à rendre irrégulier et instable, avec par exemple des difficultés à garder un emploi”, explique Laurence Jeunieaux. À tort, les personnes bipolaires sont parfois traitées pour dépression ce qui ne permet généralement pas d’améliorer les symptômes et peut même les aggraver. “10% de la population souffrira un jour de troubles dépressifs mais environ la moitié de ces patients sont en fait des patients bipolaires”, poursuit la psychiatre. On considère ainsi que jusqu’à 5 % de la population souffrent de troubles bipolaires, un chiffre stable à travers l’espace et le temps. La maladie concerne dans une même proportion les hommes et

les femmes, contrairement à la dépression qui touche davantage les femmes. Le diagnostic est d’autant plus difficile à établir quand il s’agit de troubles bipolaires dits “de type 2”, dans lesquels la dépression (caractérisée par une perte d’intérêt et d’énergie, des difficultés à se concentrer et à fonctionner dans les activités du quotidien) alterne avec des phases dites “hypomaniaques”, qui peuvent passer relativement inaperçues. “La personne va avoir une humeur plus expansive, euphorique, être plus irritable, sûre d’elle. Elle va parler plus fort, plus vite, être plus familière, moins dormir, être hyperactive. Elle va être plus créative, avoir, plus de projets. Mais à part fatiguer un peu ses proches, il y a généralement peu de conséquences...”, décrypte Laurence Jeunieaux. Dans le trouble bipolaire de type 1, en revanche, la dépression alterne avec des phases maniaques, caractérisées par des troubles du comportement marqués. “On peut retrouver des idées délirantes, des conduites à risque, des dépenses excessives, comme l'achat d’une voiture au-dessus de ses moyens, des fantasmes de grandeur, comme penser qu’on est une star”, poursuit la spécialiste.

inappropriées et tenir des propos blessants. C’est aussi une maladie où il y a beaucoup de honte.”

Hyperémotionnalité

"10 % de la population souffrira un jour de troubles dépressifs mais environ la moitié de ces patients sont en fait des patients bipolaires."

Laurence Jeunieaux, psychiatre

De nombreuses personnes avec un trouble bipolaire présentent par ailleurs des problèmes d’addiction, notamment à l’alcool, aux drogues ou aux médicaments. “Beaucoup de patients ont aussi une libido exacerbée, qui les expose notamment aux maladies sexuellement transmissibles, relève de son côté la psychiatre Godelieve Baetens. C’est une maladie qui touche particulièrement les affects et qui peut aussi amener les personnes à perdre de nombreuses relations l’absence de limite les poussant à faire des choses

L’origine des troubles bipolaires est multifactorielle. Il existe en premier lieu une prédisposition biologique, génétique, qui entraîne une modification de la connectivité cérébrale. “Dans le trouble bipolaire, on retrouve une hyperactivité du système limbique, c’est-à-dire du système qui produit les émotions, tandis que la zone préfrontale, censée réguler ces émotions, est hypoactive. Ces patients présentent une sorte d’hyperémotionnalité”, résume Laurence Jeunieaux. Les recherches en imagerie cérébrale montrent que ces caractéristiques se retrouvent même chez des patients très jeunes, qui n’ont pas encore développé la maladie. “À cette prédisposition vont s’ajouter des facteurs de stress qui vont contribuer à fragiliser le système, poursuit la spécialiste. Quand le trouble commence seulement à 40 ans, c’est souvent chez des personnes qui ont été relativement préservées par la vie : malgré une prédisposition, le cerveau est parvenu à compenser et à fonctionner jusqu’à atteindre une cote d’alerte.”

Franca Rossi, ancienne journaliste pour de grands titres de la presse belge et présidente du groupe d’entraide pour les personnes bipolaires Le Funambule, estime ainsi avoir “couru un marathon pendant 44 ans”. Après quoi cette accro au travail, capable de déplacer des montagnes pour atteindre l’excellence, s’est brutalement écroulée. Au cours de son hospitalisation pour une tentative de suicide, elle est diagnostiquée bipolaire, une maladie dont elle n’avait jamais

bien depuis longtemps que quelque chose n’allait pas... Je me demandais souvent ‘mais qu’est-ce que j’ai ?’ Mais j’ai camouflé mon mal en travaillant énormément.” Un cas loin d’être isolé, confirme Godelieve Baetens. “Les personnes avec un trouble bipolaire sont souvent très intelligentes, très créatives. Elles font l’admiration des personnes qui travaillent avec elles et ont parfois des responsabilités importantes. Mais quand la corde a été trop tendue, elles décompensent et alors ça va très profond... Au plus haut sont les montagnes, au plus profondes sont les vallées.” Les troubles bipolaires sont en effet la pathologie psychiatrique où le risque suicidaire est le plus élevé. “Dans 90% des suicides accomplis, on retrouve une pathologie psychiatrique, estime à ce propos Laurence Jeunieaux. C’est rarement seulement de l’existentiel ou du psychologique.”

L’acceptation au cœur du traitement

La prise en charge des troubles bipolaires repose sur un traitement médicamenteux, essentiellement par des régulateurs d’humeur. Les molécules les plus récentes sont souvent bien tolérées.

en complément de travailler sur les événements de vie qui ont contribué à l’apparition de la maladie, mais aussi d’acquérir certaines stratégies pour mieux gérer les symptômes, notamment les idées noires. “Le travail de psychoéducation, à travers des groupes pour les patients mais aussi pour les proches, est très important, complète Laurence Jeunieaux. Ils permettent de travailler sur l’acceptation de la maladie, ce qui est très important car quand on est persuadé qu’on n’est pas malade, dès qu’on va mieux, on va avoir tendance à arrêter son traitement...” Ainsi, la psychiatre souligne qu’environ la moitié

L’hygiène

bipolaires sont liées à des arrêts de médication. “Une des grandes difficultés pour les patients est de faire le deuil de leurs manies car ce sont des moments où ils se disent heureux, analyse s Godelieve Baetens. En calmant leurs émotions et leur sensibilité, le traitement leur donne souvent l’impression d’être dans une sorte de prison.” Pour autant, de nombreux patients parviennent à atteindre avec le temps une forme de stabilité. “Il faut chercher, tâter et s’accorder, résume Godelieve Baetens. Et ne pas oublier qu’on est avant tout un être humain avec sa personnalité et pas seulement un ‘bipolaire’.”

de vie, un facteur de stabilisation

Si environ un tiers des patients arrêtent de travailler, un autre tiers parvient à travailler normalement et un autre tiers encore avec des aménagements, comme un mi-temps médical. Une bonne organisation du quotidien aide étroitement à la stabilisation, qu’il s’agisse de la gestion du stress, de l’exercice physique ou encore de l’alimentation. “Il y a aujourd’hui des preuves par rapport au fait qu’une alimentation avec beaucoup de produits transformés crée de l’inflammation, modifie le microbiote et entraîne par conséquent des complications au niveau cérébral, souligne Laurence Jeunieaux. Si on agit sur ces éléments, on pense qu’on peut améliorer l’évolution de la maladie et avoir par exemple un traitement médicamenteux plus léger.”

La qualité et la régularité du sommeil sont également déterminantes. Ainsi, le travail de nuit est souvent déconseillé car il peut être un facteur de rechute.

Rouler à vélo en toute sécurité

Se déplacer à vélo, c'est bon pour la forme et le moral. Conseils pour rouler en toute sérénité et prendre du plaisir à enfourcher sa monture.

Texte : Joëlle Delvaux, avec la participation de Françoise Evrard et Laura Vierset (Pro Velo)

1. Utilisez un vélo bien équipé et entretenu

Faites-vous conseiller pour choisir un vélo adapté à votre taille et vos besoins. La selle doit être à bonne hauteur pour pédaler efficacement (jambe quasi tendue par rapport à la pédale en position basse). Avoir un vélo correctement équipé est la base pour une conduite confortable et fluide. Plusieurs accessoires sont obligatoires : sonnette, freins, feux, catadioptres, dispositif réfléchissant sur les pédales. Pour transporter vos effets personnels, préférez les fontes et/ou le panier au sac à dos afin de rester libre de vos mouvements.

Pour vous prémunir contre le vol, investissez dans un bon cadenas (de préférence en U) et attachez toujours votre vélo à un objet fixe, de préférence par le cadre et la roue avant, même pour une courte durée. Faites graver votre vélo ou identifiez-le sur mybike.belgium.be pour une meilleure collaboration avec la Police. Si vous avez un vélo neuf de valeur, envisagez de l'assurer. Vérifiez régulièrement l'état général de votre "monture" (freins, pression des pneus, etc.) et prévoyez un entretien complet une fois par an. Pour les longs trajets, munissez-vous d'un kit de réparation d'urgence en plus d'une pompe à vélo.

2. Équipez-vous correctement

Choisissez des vêtements confortables et adaptés aux conditions climatiques. Évitez les accessoires susceptibles de se coincer dans les roues (écharpe, longue jupe...) et adoptez le serrepantalon fluo autant pour la sécurité que pour la visibilité. Portez un casque et serrez-le bien autour de la tête. Ce n'est pas obligatoire mais il vous protégera en cas d'accident.

Les 8 conseils de sécurité

1. Utilisez un vélo correctement équipé

2. Équipez-vous correctement

3. Soyez visible

4. Prenez votre place sur la chaussée

3. Soyez visible

Porter un gilet fluo multiplie par trois la distance de visibilité, même en journée. À défaut, optez pour des accessoires fluos ou des vêtements de couleurs vives. Allumez les phares dès que la pénombre s'installe ou que la visibilité est inférieure à 200 m. Préférez un feu clignotant à l'arrière. Vous pouvez en ajouter un second sur votre casque.

4. Prenez votre place sur la chaussée

Occupez votre place à un mètre du bord droit de la route ou des voitures en stationnement. Vous éviterez ainsi d'accrocher un rétroviseur, de subir l'ouverture de portières ou de coincer les roues dans les rails de tram… Vous positionner de la sorte incite aussi les automobilistes à respecter la distance latérale obligatoire pour vous dépasser (1m en agglomération et 1m50 hors agglomération).

5. Soyez prévisible

Indiquez à temps et de manière claire (bras tendu) votre direction et adoptez une trajectoire la plus rectiligne possible, sans couper par les parkings, arrêts de bus et accotements. Ne vous laissez pas coincer lors de vos manœuvres. Placez-vous au milieu de votre bande à l'approche de carrefours.

Soyez attentif à tous les mouvements autour de vous et cherchez toujours à échanger un regard avec les autres usagers. Assurez-vous d'être vu avant de vous lancer dans un carrefour ou de prendre un rond-point. Si vous avez équipé votre vélo de rétroviseurs, gardez l’habitude de regarder en arrière. Cela permet aux autres usagers de la route d’anticiper vos intentions.

5. Soyez prévisible

6. Repérez votre itinéraire à l'avance

7. Respectez le code de la route

8. Partagez la route en toute courtoisie

6. Repérez votre itinéraire à l'avance

En prévision d'un déplacement régulier (domicile-travail par exemple), expérimentez votre itinéraire en dehors de toute contrainte. Repérez les difficultés (montées, ronds-points, rails de tram…) et testez des alternatives pour trouver un trajet agréable et sécurisé.

Des applications mobiles peuvent vous aider à préparer vos parcours. Le réseau des pointsnœuds est aussi pratique : il suffit de suivre les numéros repérés et notés à l'avance (1).

7. Respectez le code de la route

Pas besoin de permis de conduire pour circuler à vélo. Mais il est primordial de respecter le code de la route et les règles qui concernent spécifiquement la circulation des cyclistes (voir ci-contre). N'hésitez-pas à approfondir et tester vos connaissances (2).

8. Partagez la route en toute courtoisie

Faites preuve de respect et de courtoisie à l'égard des autres usagers. Un automobiliste vous cède le passage ? Remerciez-le par un sourire. Mettez-vous aussi de temps en temps à la place de l’autre usager pour comprendre sa réaction. Si vous êtes un usager multimodal, vous le faites déjà.

Lâchez prise si vous avez affaire à un conducteur agressif qui ne reconnaît pas son comportement dangereux. Vous gaspillez inutilement votre énergie et risquez de vous mettre en danger. Adoptez une conduite préventive et jouez la sécurité même quand vous avez la priorité. Et facilitez-vous la vie : partez bien à temps.

Retrouvez plus d'informations et de conseils sur provelo.org

(1) fietsroute.org

(2) "Les cyclistes et le code", brochure éditée par le Gracq et l'Institut Vias, 2024. Téléchargeable sur gracq.org

Rien ne vaut la pratique !

Pour se familiariser à la conduite à vélo dans le trafic, rien de tel qu'une formation en petit groupe, alliant rappels théoriques et mise en pratique. En Région bruxelloise, la formation "Bike experience" organisée par Pro Velo est gratuite et peut se poursuivre par un coaching par un bénévole pour aider à devenir autonome sur son trajet quotidien.

Plus d'infos auprès de Pro Vélo (provelo.org) et du Gracq (gracq.org).

CONNAISSEZ-VOUS LES AMÉNAGEMENTS CYCLABLES ?

Les pistes cyclables

Marquée au sol ou indiquée par un panneau, la piste cyclable est obligatoire dès lors qu’elle est praticable. Le cycliste doit toujours rouler dans le sens autorisé (se référer au sens du vélo et aux flèches dessinées au sol) et tenir sa droite. Sur une piste cyclo-piétonne, il doit veiller à la sécurité des piétons. Lorsqu’une piste cyclable se termine sur la chaussée, le cycliste est prioritaire sur les véhicules qui arrivent derrière lui.

La bande cyclable suggérée

Elle n'est pas obligatoire mais elle indique au cycliste la meilleure position à adopter pour assurer sa sécurité. Elle attire aussi l’attention des usagers sur la présence de cyclistes.

Le sens unique limité

Le cycliste peut circuler à contresens à condition qu'il y ait un panneau avec le symbole "cycle". Il doit toujours tenir sa droite pour permettre le croisement.

Le cédez-le-passage cycliste au feu

Le cycliste peut franchir le feu lumineux pour tourner à droite ou continuer tout droit (selon la direction indiquée sur le panneau) à condition de céder le passage aux autres usagers.

La zone cyclable

Le cycliste y est toujours prioritaire sur les véhicules à moteur dans cette zone.

Le dépassement y est interdit et la vitesse limitée à 30 km/h.

La zone piétonne

Dans une zone piétonne partagée (indiquée par le symbole "cycle"), le cycliste peut rouler à l’allure du pas, sans gêner les piétons. Dans une zone interdite aux vélos, il doit mettre pied à terre.

Infos et conseils sur le site des cyclistes quotidiens : gracq.org

Quelques

règles souvent méconnues

• Le cycliste peut utiliser le passage pour piétons sans les gêner. S'il ne descend pas de son vélo, il perd la priorité sur les autres conducteurs.

• Téléphoner en roulant à vélo et tenir son GSM à la main sont interdits. Porter des écouteurs est vivement déconseillé.

• Un cycliste peut choisir de remonter une file de voitures à l'arrêt par la droite ou par la gauche. Par contre, si les véhicules sont en mouvement, il doit remonter la file par la gauche.

• En agglomération, rouler à deux de front est permis (sauf dans une bande bus ouverte aux cyclistes), tant que le croisement reste possible. Hors agglomération, en revanche, les cyclistes doivent se remettre en file à l’approche d’un véhicule venant de derrière.

• Seuls les enfants de moins de 10 ans peuvent rouler à vélo sur le trottoir en agglomération. Hors agglomération, les trottoirs sont autorisés aux cyclistes mais les piétons restent prioritaires.

L’effet placebo, faux médicaments et vrais bénéfices

Se sentir mieux après une piqûre de sérum physiologique ou en avalant une gélule remplie de sucre ?

Les mécanismes cérébraux qui sous-tendent l’effet placebo sont de mieux en mieux compris.

Texte : Julie Luong

Pendant la Seconde Guerre mondiale, le médecin américain Henry Beecher, à court de morphine, décida de soigner les combattants blessés en leur injectant une solution saline, sans rien leur dire de cette substitution. Et constata que leurs douleurs étaient bel et bien soulagées... Depuis, la puissance de l’effet placebo a été démontrée à de multiples reprises, "y compris en chirurgie, notamment dans les opérations de l’arthrose du genou (curage de cartilage) ou dans les adhérences digestives" , explique Jean-Louis Vanherweghem, professeur de médecine à l’ULB et auteur de "De l’usage du placebo dans l’art de guérir" (Academia-EME, 2014).

Anticipation

"Pendant très longtemps, les médecins ont utilisé délibérément des substances dont ils savaient qu’elles n’étaient pas actives, au nom du 'mensonge qui guérit'."

Jean-Louis Vanherweghem

Variable, la puissance de l’effet placebo dépend du niveau de douleur (ou de la maladie ciblée), de la qualité de la relation soignant-patient, mais aussi du vécu et des expériences passées du patient. Une chose est sûre : nul besoin d’être particulièrement influençable pour en faire l’expérience. Aujourd’hui, les neurosciences permettent d’ailleurs d’objectiver de plus en plus précisément les mécanismes d’action en jeu. "L’effet placebo active les mêmes zones cérébrales que les récepteurs à la morphine", poursuit Jean-Louis Vanherweghem. Il s’accompagne par ailleurs d’une augmentation de la sécrétion de la dopamine et des endorphines, les hormones du plaisir. "Penser que la douleur va diminuer permet de la diminuer réellement, poursuit l’expert. C’est un phénomène d’anticipation qui nous permet 'rien qu’à y penser' d’activer notre propre endorphine."

Très récemment, une étude parue dans la revue Nature (1) a permis, grâce à des expériences menées sur des souris, d’identifier une voie neuronale

spécifiquement impliquée dans l’effet placebo. Celle-ci relie le cortex cingulaire antérieur, situé dans le cortex préfrontal (zone cérébrale associée à la douleur), à une structure située dans le tronc cérébral et, de là, au cervelet (structure qui joue un rôle dans l’apprentissage et le conditionnement). Des découvertes, qui permettent de mieux comprendre l’effet placebo pourraient ouvrir de nouvelles pistes pour traiter la douleur chronique. Un enjeu majeur de santé publique, alors que la consommation d’antidouleurs, aux effets secondaires nombreux et au fort risque de dépendance, ne cesse d’augmenter..

Art de guérir

Bien sûr, la médecine n’a pas attendu les neurosciences pour utiliser l’effet placebo dans l’art de guérir. Au temps d’Ambroise Paré (1510-1590), père de la chirurgie moderne, la "poudre de licorne" était un traitement réputé ! "Pendant très longtemps, les médecins ont utilisé délibérément des substances dont ils savaient qu’elles n’étaient pas actives, au nom du 'mensonge qui guérit', rappelle Jean-Louis Vanherweghem. Mais l’éthique médicale qui s’est développée dans la seconde moitié du 20e siècle interdit de mentir au patient. La relation de confiance prime désormais sur le paternalisme." Même s’il reste des reliquats de ces pratiques. "Donner de la vitamine C, c’était surtout utile pour traiter le scorbut, une maladie qui a aujourd’hui disparu, illustre Jean-Louis Vanherweghem. Pourtant, on continue à en prescrire. Ça ne peut pas faire de tort... mais c’est une sorte de placebo. Idem lorsqu’un médecin prescrit des antibiotiques dans une angine virale : ce n'est pas efficace, ce n’est pas recommandé car ça contribue à l’antibiorésistance... mais c’est encore très employé." De nombreuses approches alternatives, comme l’homéopathie, semblent par ailleurs reposer essentiellement sur l’effet placebo. "Je n’ai jamais considéré qu’il s’agissait de charlatans, commente Jean-Louis Vanherweghem, car bon nombre d’entre eux sont convaincus de l’efficacité de leurs traitements. Ils sont peut-être en porte-à-faux par rapport à l’evidence-based medicine (médecine fondée sur les preuves) mais pas par rapport à la sincérité de leur démarche." Car le principe de l’effet placebo, c’est qu’il fonctionne ! Dans des proportions souvent

moindres qu’une vraie molécule, mais aussi sans effets secondaires, arguent les homéopathes. Le tout étant de ne pas compter sur l’effet placebo pour prévenir ou traiter des maladies potentiellement graves, voire mortelles ! "Prendre un placebo comme traitement prophylactique de la malaria, c’est le meilleur moyen d’attraper la malaria", résume Jean-Louis Vanherweghem.

Un placebo éthique

Alors, comment réconcilier le recours à l’effet placebo – efficace et sans effets secondaires – et l’éthique médicale moderne ? La solution pourrait bien se trouver dans la pratique du "placebo ouvert", soit le fait de donner un placebo à un patient... tout en lui disant qu’il s’agit d’un placebo ! Une étude récente (2) a en effet montré que si l’on annonce à un patient qu’il reçoit un placebo, tout en lui expliquant ce qu’est l’effet placebo –notamment au niveau des modifications observables dans son cerveau, l’effet placebo continue de fonctionner ! Dans cette étude, 60 personnes ont été

soumises à une stimulation douloureuse aiguë (en trempant leur main dans une eau glacée). Il leur a ensuite été demandé d’appliquer une crème neutre sans substance active. Dans le groupe "placebo classique", ce produit a été présenté mensongèrement comme un véritable antalgique, tandis que dans le groupe "placebo éduqué", il a été décrit comme une crème placebo sans principe actif. À l’arrivée, l’intensité douloureuse moyenne rapportée par les deux groupes était exactement la même. Des résultats qui suggèrent que pour aller mieux, nous n’avons pas tant besoin d’être illusionnés... que d’être correctement informés de notre propre fonctionnement.

(1) "Neural circuit basis of placebo pain relief", Chen, C., Niehaus, J.K., Dinc, F. et al, Nature, 2024

(2) "Can an Open-Label Placebo Be as Effective as a Deceptive Placebo?", Druart, L.; Graham Longsworth, S.; Rolland et al, Medicine, 2020

(3) "Frequency of Adverse Events in the Placebo Arms of Covid-19 Vaccine Trials: A Systematic Review and Meta-analysis", Haas JW, Bender FL, Ballou S, et al., JAMA Netw Open, 2022

Les études randomisées en double aveugle

La découverte de l’effet placebo a mené à la généralisation, après la Seconde Guerre mondiale, des études randomisées en double aveugle, une étape incontournable avant la commercialisation et le remboursement d’un médicament. "Randomisée" signifie que les patients sont répartis de manière aléatoire, par tirage au sort, soit dans le groupe qui reçoit la "vraie" molécule, soit dans le groupe placebo. "En double aveugle" veut dire que les patients ignorent à quel groupe ils appartiennent, mais que le prescripteur (médecin) l’ignore également. Un protocole laborieux qui permet de différencier l’effet placebo de l’effet pharmacologique d’une molécule, selon les principes de la "médecine fondée sur les preuves" ("evidence-based medicine") sur laquelle repose aujourd’hui notre système de soins.

L’effet nocebo

Revers de l’effet placebo, l’effet nocebo désigne la manifestation d’effets indésirables suite à l’administration d’un "faux traitement". En 2022, une publication de la revue JAMA (3) s’est ainsi intéressée aux effets indésirables identifiés dans les groupes contrôle (placebo) des essais cliniques vaccinaux contre le Covid-19. Les chercheurs ont montré qu’après la première dose, 35 % des personnes du groupe contrôle (qui n’avaient donc pas reçu le vaccin) rapportaient des effets indésirables (maux de tête, fièvre, fatigue...) et 31 % après la deuxième dose. Ces effets indésirables restaient néanmoins plus importants dans le groupe des personnes réellement vaccinées puisque 46 % des participants faisaient état d’effets indésirables après la première dose contre 61% après la deuxième dose. En faisant le ratio entre les pourcentages, les chercheurs ont donc estimé que chez les personnes vaccinées, 76 % des effets indésirables après une dose (et 51 % après deux doses) étaient imputables à l’effet nocebo. Les chiffres montrent aussi que l’anxiété associée à la vaccination tendait à s’estomper après la deuxième dose, avec moins d’effets secondaires rapportés dans le groupe contrôle.

A genda

Ateliers bien-être

La MC organise divers ateliers sur le thème du bien-être afin de vous donner des astuces qui amélioreront votre quotidien.

Alléger sa charge mentale au quotidien

Travail, tâches domestiques, stress... peuvent vite s’accumuler et l'épuisement n’est parfois pas loin. Découvrez des astuces pour alléger votre charge mentale et mieux gérer la routine quotidienne. Atelier animé par Carol Dequick.

Dates et lieux :

• Le mardi 8 avril de 19h à 21h à la MC Wavre, rue Charles Sambon 24

• Le mardi 15 avril de 19h à 21h à la MC Nivelles, bd des Archers 54

Prix : affilié MC : 7,5 € non-affilié : 10 €

Découvrir la communication non-violente

Les interactions sociales vous mettent régulièrement en difficulté ? Découvrez des outils pour favoriser un dialogue sincère, dans la bienveillance et le respect, en évitant les réactions défensives. Atelier animé par Carol Dequick.

Dates et lieux :

• Le mardi 13 mai de 19h à 21 à la MC Wavre, rue Charles Sambon 24

• Le mardi 20 mai de 19h à 21h à la MC Nivelles, bd des Archers 54

Ateliers sophrologie et yoga

Sophrologie

En 7 séances, cette méthode psychocorporelle, basée sur des techniques de respiration et de concentration, vous apportera des outils pour être plus serein et mieux appréhender vos émotions, vos défis personnels et professionnels.

Dates et lieux :

• Les jeudis 17 avril, 8, 22 et 29 mai, 5, 19 et 26 juin de 19h à 20h à Hepsilone, rue des Poètes 2 à Louvain-la-Neuve

• Les lundis 14 avril, 5, 19 et 26 mai, 2, 16 et 23 juin de 17h à 18h au cabinet

Prix : affilié MC : 7,5 € non-affilié : 10 €

Organiser sa semaine alimentaire

Planification des repas, optimisation du temps, conseils pratiques... Des solutions existent pour organiser vos menus et gagner du temps précieux en cuisine tout en mangeant sainement. Atelier animé par Charlotte Stofkoopper.

Date : le jeudi 15 mai de 19h à 21h

Lieu : MC Wavre, rue Charles Sambon 24

Prix : affilié MC : 5 € non-affilié : 7,5 €

Apprendre à gérer ses émotions

Grâce à des supports et des exercices pratiques, apprenez à nommer, comprendre, exprimer et réguler vos émotions. 4 séances en groupe encadrées par les psychologues Marie Dumont et Emmylou Depaepe.

Dates : les lundis 19 mai, 2, 16 et 30 juin de 17h30 à 19h30

Lieu : MC Wavre, rue Charles Sambon 24

Prix : 10 €

Inscription : mc.be/agenda-bien-etre event.bw@mc.be 0472 36 93 30

médical, rue des écoles 1 à Mont-SaintGuibert

Yoga méditatif

En 7 séances, cette pratique douce vous permettra de renforcer muscles, souplesse, équilibre, concentration, mémoire et sommeil. Accessible à tout âge et quelles que soient vos capacités physiques.

Dates : les mercredis 16 avril, 15, 21 et 28 mai, 4, 18 et 25 juin de 19h15 à 20h30

Lieu : Hepsilone, rue des Poètes 2 à Louvain-la-Neuve

Jouons-nous de l'âge

Envie d’une sortie ludique qui décloisonne les générations ? Dans le cadre de la semaine intergénérationnelle coordonnées par l’asbl Entr’âges, la MC et ses partenaires vous proposent une après-midi jeux de société.

Dates : le mercredi 23 avril de 12h à 17h

Lieu : MC Nivelles, bd des Archers 54

Gratuit

event.bw@mc.be 0497 54 88 32

Retrouvez toutes les activités de la semaine de l’intergénération sur semainedelintergeneration.be

OCARINA

City-trip à Gand pour les 13-15 ans

Votre ado est fan de street art ou voudrait s’y essayer ? Ocarina organise un séjour sur ce thème à Gand du mercredi 7 au samedi 10 mai. En quatre jours, il découvrira cette magnifique ville, dont les rues et bâtiments pittoresques abritent aujourd'hui de nombreuses activités pour les étudiants. Au programme : conquête de la ville, atelier graffiti, visite du château des Comtes, sortie bowling et piscine. ocarina.be/nos-vacances

Perdre mon autonomie, c’est dur !

Maladie, handicap, accident, vieillissement... La MC et Altéo, en collaboration avec le Réseau 107 BW, organisent des groupes de soutien, encadrés par des psychologues cliniciens conventionnés. Objectif: partager son vécu avec d'autres personnes en perte d’autonomie pour mieux appréhender la situation et avancer plus sereinement.

Dates et lieux :

• Les jeudis 24 avril, 15 et 22 mai, 5 et 12 juin de 13h à 14h30 à la MC Court-Saint-Etienne, avenue des Métallurgistes 1

• Les vendredis 16, 23 et 30 mai, 6 et 13 juin de 13h30 à 15h à la MC Nivelles, bd des Archers 54

Gratuit

Inscription : mc.be/agenda-aidants-proches event.bw@mc.be 0497 54 88 32

Horaire de nos agences pendant le congé de printemps

Du lundi 28 avril au vendredi 9 mai, nos conseillers mutualistes et nos travailleurs sociaux vous reçoivent sans rendezvous aux horaires ci-dessous. Toutes nos agences sont fermées le lundi 21 avril, le jeudi 1er et le vendredi 2 mai.

BRAINE-L'ALLEUD

Conseillers mutualistes

Ouvert le mardi, le mercredi et le vendredi de 9h à 12h30

Service social

Ouvert le mercredi et le vendredi de 9h à 12h30

COURT-SAINT-ETIENNE

Conseillers mutualistes

Ouvert le lundi 28 et le mardi 29 de 9h à 12h30

Service social

Ouvert le mardi 29 avril de 9h à 12h30

JODOIGNE

Conseillers mutualistes et service social

Ouvert le mardi 6 et le vendredi 9 mai de 9h à 12h30

LOUVAIN-LA-NEUVE

Conseillers mutualistes

Ouvert le mercredi 7 et le jeudi 8 mai de 9h à 12h30

Service social

Ouvert le mardi 6 mai de 9h à 12h30

NIVELLES

Conseillers mutualistes et service social

Ouvert du lundi au vendredi de 9h à 12h30

TUBIZE

Conseillers mutualistes

Ouvert le lundi 28 et le mardi 29 avril de 9h à 12h30

Service social

Ouvert le lundi 28 avril de 9h à 12h30

WAVRE

Conseillers mutualistes

Ouvert le lundi, le mercredi et le jeudi de 9h à 12h30

Service social

Ouvert le lundi et le mercredi de 9h à 12h30

Retrouvez nos horaires toujours à jour sur mc.be/points-de-contact.

A genda

ATELIERS

Droits du patient et gestion des données médicales

À l’approche de la journée européenne des droits du patient, la MC et Énéo vous proposent deux ateliers pour réfléchir sur les façons de protéger vos données et défendre vos droits en tant que patient.

Le partage électronique de vos données de santé

Comment consulter vos données de santé ? Comment donner ou retirer votre consentement à un prestataire?

Adélie Jonckheere, experte en innovation digitale à la MC, répondra à toutes ces questions. Cet atelier est accessible uniquement aux personnes habitant Bruxelles. Il est indispensable de venir à l’atelier avec son propre ordinateur ou sa tablette.

Date : le mercredi 23 avril de 10h à 12h

Lieu : MC Colignon, rue Royale SteMarie 200 à 1030 Schaerbeek Gratuit

Inscriptions : mc.be/agenda-droits

FORMATION

Tout savoir sur les droits du patient

Depuis 2002, la Belgique dispose d’une loi qui définit le cadre de vos droits en tant que patient. En 2024, des modifications y ont été apportées pour répondre aux évolutions sociétales des soins de santé. L’objectif de cette matinée est de vous présenter les principales nouveautés de la loi et de répondre à vos questions :

Puis-je me faire assister par une personne de confiance ? Comment la désigner ?

Comment puis-je mieux me préparer à dialoguer avec le corps médical ?

Qui exercera mes droits si je ne suis pas capable de les exercer moi-même (coma, maladie, etc.) ? Puis-je choisir mon représentant ?

“Et toi, t’en penses quoi ?” : un programme pour les professionnels de la jeunesse

"Et toi, t’en penses quoi ?" est un outil mis gratuitement en ligne par la MC pour soutenir les intervenants éducatifs dans l’animation de débats avec des adolescents de 14 à 18 ans. L'outil propose une méthodologie spécifique, des supports théoriques et des capsules vidéo pédagogiques pour aborder plus de 20 thématiques bien-être et santé.

En participant à la formation, vous pourrez expérimenter l'outil à travers des mises en situation. Ces jeux de rôle mettront en scène des situations complexes qui peuvent être rencontrées lors d'une animation.

Date : le mardi 3 juin de 13h à 16h30

Lieu : MC Anspach, bd Anspach 111 à 1000 Bruxelles

Gratuit

Inscriptions : mc.be/agenda-education et-toi.be

Découvrez les formations organisées dans les autres régions sur mc.be/et-toi

Quels recours possibles en cas de non-respect de mes droits ?

Animé par le service médiation de la Plateforme bruxelloise pour la santé mentale et organisé par la MC et Énéo.

Date : le jeudi 17 avril de 10h à 11h30 (accueil dès 9h30)

Lieu : espace Malibran, rue Malibran 51-53 à 1050 Ixelles

Gratuit

Infos et inscriptions : 02 208 09 98 (de 9h à 12h) mc.be/agenda bruxelles@eneo.be

COOPÉRATION INTERNATIONALE

Envie d’agir ici pour aider là-bas ?

La MC vous appelle à soutenir ses projets pour développer des mutualités de santé en Afrique. Dans notre monde où les acquis sociaux se fragilisent, il est indispensable de renforcer la solidarité entre le Nord et le Sud. Depuis plus de 100 ans, la MC se bat pour que les soins de santé de qualité soient accessibles à tous. Avec son service "Coopération internationale", elle organise des événements en Belgique (conférence, concert...) et accompagne depuis 1995 la mutuelle de santé MUSOSA en RD du Congo. Et progressivement, des familles y retrouvent leur droit à la santé.

Pour en savoir plus sur les enjeux et les actions à mener pour contribuer à ce projet solidaire : mc.be/cooperation

ALTÉO

Formation pour les volontaires

Altéo développe son action d’entraide et de solidarité grâce à la collaboration active de nombreux volontaires qui assurent le transport des personnes vers des lieux médicaux, permettent à des personnes en situation de handicap de partir en vacances, coconstruisent des activités de loisirs inclusifs…

Pour accompagner et outiller ses volontaires dans leur engagement, Altéo organise chaque année une session de formations de base. Celle-ci permet la découverte du mouvement, de soi-même et le développement de nouvelles compétences. Le tout dans un environnement agréable, constructif et respectueux de chacun. Ces formations permettent de réfléchir, d’expérimenter et d’échanger sur ses propres expériences.

Au programme

Le mouvement et mon engagement

Date : le mercredi 23 avril de 10h à 15h30

Lieu : Altéo, bd Anspach 111-115 à 1000 Bruxelles

Approche de la personne

Date : le samedi 17 mai de 10h à 15h30

Lieu : Altéo, bd Anspach 111-115 à 1000 Bruxelles

Écoute et communication

Date : le samedi 24 mai de 10h à 15h30

Lieu : Altéo, bd Anspach 111-115 à 1000 Bruxelles

Manutention

Date : le mercredi 11 juin de 9h30 à 16h

Lieu : Espace Solival, Clinique Valida, av. Josse Goffin 180 à 1082 Berchem St Agathe

Pas encore volontaire Altéo ? N’hésitez pas à nous rejoindre.

kathleen.merlot@alteoasbl.be

02 501 58 10 (de 9h30 à 12h30)

Horaire de nos agences pendant le congé de Printemps

Du lundi 28 avril au vendredi 9 mai, nos conseillers mutualistes et nos travailleurs sociaux vous reçoivent sans rendezvous aux horaires ci-dessous. Tous nos services seront fermés le jeudi 1er mai et le vendredi 2 mai.

ANSPACH

Conseillers mutualistes

Ouvert du lundi 28 au mercredi 30 avril de 9h à 12h30, et du lundi 5 au vendredi 9 mai de 9h à 12h30

Service social

Ouvert le lundi 28 et le mardi 29 avril de 9h à 12h30 et du lundi 5 au vendredi 9 mai (sauf le mardi 6 mai) de 9h à 12h30

BOCKSTAEL

Conseillers mutualistes

Ouvert du lundi 28 au mercredi 30 avril de 9h à 12h30, et du lundi 5 au vendredi 9 mai (sauf le jeudi 8 mai) de 9h à 12h30

Service social

Ouvert le mardi 29 avril et le mardi 6 mai de 9h à 12h30

COLIGNON

Conseillers mutualistes

Ouvert le lundi 28 et le mardi 29 avril de 9h à 12h30, et du lundi 5 au vendredi 9 mai (sauf le mercredi 7 mai) de 9h à 12h30

Service social

Ouvert le mardi 29 avril et le mardi 6 mai de 9h à 12h30

MALIBRAN

Conseillers mutualistes

Ouvert le mardi 29 et le mercredi 30 avril de 9h à 12h30, et du mardi 6 mai au vendredi 9 mai de 9h à 12h30

Service social

Ouvert les mercredis 30 avril et 6 mai et le jeudi 7 mai de 9h à 12h30

SAINT-GUIDON

Conseillers mutualistes

Ouvert le lundi 28 et le mercredi 30 avril de 9h à 12h30, et du lundi 5 au vendredi 9 mai (sauf le mardi 6 mai) de 9h à 12h30

STOCKEL Fermé

UCCLE

Service social

Ouvert le lundi 28 avril et le lundi 5 mai de 9h à 12h30

Toutes nos agences et nos services seront fermés le lundi 21 avril.

Nous vous recevons sur rendezvous dans certaines agences

Conseillers mutualistes

mc.be/contact • 02 501 58 58

Service social

mc.be/social • 02 501 58 30

Retrouvez nos horaires toujours à jour sur mc.be/points-de-contact.

A genda

Horaire de nos agences pendant le congé de printemps

Du lundi 28 avril au vendredi 9 mai, nos conseillers mutualistes et nos travailleurs sociaux vous reçoivent sans rendezvous aux horaires ci-dessous.

ANDERLUES

Conseillers mutualistes

Ouvert du lundi au vendredi de 9h à 12h30

Service social

Ouvert le lundi, le mardi, le jeudi et le vendredi de 9h à 12h30

BEAUMONT

Conseillers mutualistes

Ouvert le jeudi de 9h à 12h30

Service social

Ouvert le jeudi de 9h à 12h30

BINCHE

Conseillers mutualistes

Ouvert le mardi de 13h30 à 17h

Service social

Ouvert le mardi de 13h30 à 17h

CHARLEROI

Conseillers mutualistes

Ouvert le lundi, le mercredi et le vendredi de 9h à 12h30

Service social

Ouvert le lundi et le vendredi de 9h à 12h30

Souper de solidarité pour le Mali

Depuis plus de 100 ans, la MC se bat pour rendre les soins de santé accessibles à tous. En Afrique, l’accès aux soins de qualité reste un défi majeur.

Depuis 2002, la MC est partenaire de l'Union Technique de la Mutualité Malienne (UTM) pour développer des mutualités de santé au Mali et couvrir 14 millions de Maliens sans salaire.

Participez à notre souper solidaire et contribuez à renforcer la protection sociale au Mali dans une ambiance conviviale.

CHIMAY

Conseillers mutualistes

Ouvert le mardi et le vendredi de 9h à 12h30

Service social

Ouvert le mardi de 9h à 12h30

COURCELLES

Conseillers mutualistes

Ouvert le jeudi de 9h à 12h30

Service social

Ouvert le jeudi de 9h à 12h30

GERPINNES

Conseillers mutualistes

Ouvert le jeudi de 9h à 12h30

Service social

Ouvert le jeudi de 9h à 12h30

GILLY

Conseillers mutualistes

Ouvert le lundi et le mercredi de 13h30 à 17h

Service social

Ouvert le lundi et le mercredi de 13h30 à 17h

Informations pratiques

Date : le vendredi 18 avril à 18h

Lieu : MC Anderlues, rue du Douaire 40

Menu : pâtes sauce bolognaise ou sauce 4 fromages

Informations et réservation obligatoire : mc.be/souper-solidarite-mali event.ho@mc.be 071 23 06 01

Prix : 20 € adulte 12 € enfant (jusqu'à 12 ans)

Toutes nos agences sont fermées le lundi 21 avril (lundi de Pâques), le jeudi 1 er mai et le vendredi 2 mai.

GOSSELIES

Conseillers mutualistes

Ouvert le mardi et le vendredi de 9h à 12h30

Service social

Ouvert le mardi de 9h à 12h30

LA LOUVIÈRE

Conseillers mutualistes

Ouvert le lundi, le mercredi et le vendredi de 9h à 12h30

Service social

Ouvert le lundi et le vendredi de 9h à 12h30

SOIGNIES

Conseillers mutualistes

Ouvert le mardi, le jeudi et le vendredi de 9h à 12h30

Service social

Ouvert le mardi de 9h à 12h30

Retrouvez nos horaires toujours à jour sur mc.be/contact

Paiement : à la réservation sur le compte BE97 7785 9711 2049 avec la communication

Souper Solidaire Mali + Nom. Si vous rencontrez des difficultés, vous pouvez nous téléphoner.

Les droits du patient : pour des soins éthiques et de qualité

Depuis 2002, la Belgique encadre les droits des patients pour favoriser une relation de confiance avec les soignants. Mise à jour en 2024, la loi renforce la collaboration patient-soignant, le rôle des proches et l’importance des services de médiation.

Pour mieux comprendre ces évolutions, la LUSS (Ligue des Usagers des Services de Santé) organise une conférence qui abordera différentes notions autour de ces droits :

Les divers droits du patients et leurs nouvelles définitions

Le public visé par la loi

Les notions de personne de confiance et de représentant

La relation entre professionnels des soins de santé et patients

Les recours possibles en cas de nonrespect des droits

Date : le mardi 15 avril de 14h à 16h

En plus de cette conférence, des événements concernant les droits du patient auront lieu à Anderlues :

Séance d'information – "Mieux comprendre pour mieux agir: la littératie en santé" (le jeudi 24 avril de 14h à 16h) animée par le Centre d’Éducation du Patient (CEP)

Atelier – "Mon carnet de vie : un outil pour exprimer mes choix" (le vendredi 16 mai de 14h à 16h) animé par Énéo

Théâtre-action – "Intimité : quand les soins touchent à l'essentiel" (le mardi 10 juin de 14h à 16h) animé par Altéo et joué par Coulisses

Séance d'information –"Soins palliatifs à domicile : accompagnement et soutiens financiers" (le jeudi 12 juin de 14h à 15h30) animée par la Plate-Forme de Concertation en Soins palliatifs du Hainaut oriental

Atelier – "Anticiper ses soins : construire son projet personnalisé" (le mardi 24 juin de 14h à 16h) animé par ASD

Informations pratiques

Lieu : MC Anderlues, 40 rue du Douaire (salle 5) Gratuit

Inscription obligatoire : mc.be/agenda-droits

Plus d'informations : event.ho@mc.be 071 23 06 01

“Et toi, t’en penses quoi ?” : formation pour les professionnels de la jeunesse

"Et toi, t’en penses quoi ?" est un outil mis gratuitement en ligne par la MC pour soutenir les intervenants éducatifs dans l’animation de débats avec des adolescents de 14 à 18 ans. L'outil propose une méthodologie spécifique, des supports théoriques et des capsules vidéo pédagogiques pour aborder plus de 20 thématiques bien-être et santé.

En participant à la formation, vous pourrez expérimenter l'outil à travers des mises en situation. Ces jeux de rôle mettront en scène des situations complexes qui peuvent être rencontrées lors d'une animation.

Date : le mardi 27 mai de 13h à 16h30

Lieu : MC Charleroi, boulevard Tirou 161 Gratuit

Inscriptions : mc.be/agenda-education et-toi.be

Découvrez les formations organisées dans les autres régions sur mc.be/et-toi

Les séjours Horizons Mutu

L’asbl Horizons Mutu organise des voyages pour tous, en Belgique et à l’étranger. Les séjours sont organisés en pension complète avec un accompagnateur 24/24. Notre devise : "le voyage en groupe accompagné, 100 % sécurisé !" Nos offres sont ouvertes à tous, membres et non membres MC. Voici nos trois prochains séjours avec des places encore disponibles : Circuit en Suède

Date : du mercredi 21 au mercredi 28 mai (8 jours/7 nuits)

Culture – Nature – Histoire – Art de vivre à la suédoise

Prix par personne en chambre double : 3.003 €

Supplément chambre individuelle : 449 €

Réduction membres MC : 100 €

Réduction spéciale nouvelle inscription : 25 €

City-trip à Paris

Date : du vendredi 6 au dimanche 8 juin (3 jours/2 nuits)

Architecture parisienne –Dîner-croisière sur la Seine – Musée Philharmonie – Cimetière du PèreLachaise

Prix par personne en chambre double: 693 €

Supplément chambre individuelle : 125 €

Réduction membres MC : 75 €

Réduction spéciale nouvelle inscription : 25 €

Séjour balnéaire sur la Costa Brava

Date : du mardi 17 au mercredi 25 juin (9 jours/7 nuits - trajet en car)

Lieu : Hôtel Prestige & Spa Victoria

Elit*** situé sur la plage de Rosas Prix par personne en chambre double: 949 €

Supplément chambre individuelle : 210 €

Réduction membres MC : 75 €

Réduction spéciale nouvelle inscription : 25 €

secretariat@horizonsmutu.be

0498 34 34 11 (lundi, mardi, jeudi, vendredi de 9h à 13h)

A genda

Activités pour parents solo

En avril, le Relais Familles Mono et la MC vous proposent des activités gratuites pour parents solo sous forme d’ateliers participatifs.

Dates :

• Le jeudi 3 avril : atelier "confiance en soi", de 10h à 11h30

• Le lundi 7 avril : petit-déjeuner, de 9h30 à 11h

• Le mercredi 9 avril : atelier bricolage Pâques*, de 13h30 à 15h

• Le mercredi 16 avril : atelier débrouillardes*, de 13h30 à 17h

• Le mercredi 23 avril : atelier cosmétique, de 9h à 11h

*activité parents/enfants

Lieu : Cercle ouvrier, Square Cardijn à Mouscron

Inscription obligatoire : lindsay.martens@mc.be 0476 82 25 20

Conférence : "Penser plus tôt à plus tard" à Comines

"Penser plus tôt à plus tard" aborde les déclarations de volonté anticipées, les documents dans lesquels vous décrivez vos choix et souhaits à respecter pour le jour où vous n’êtes plus en mesure de vous exprimer. Ces déclarations de volonté anticipées seront consultées par votre famille, les médecins, le juge de paix… s’ils étaient amenés à décider à votre place. Cela concerne votre santé et vos soins, la gestion de vos biens et/ou de votre personne, ou encore votre fin de vie. Plusieurs lois et règlementations prévoient et définissent les modalités de ces déclarations. S’y

La numérisation au service de votre santé

La MC, Énéo, Altéo et l’Espace public numérique d’Ath vous invitent à une journée dédiée aux innovations numériques au service de la santé.

Une occasion unique d’échanger, d’apprendre et d’expérimenter les nouvelles pratiques numériques en santé! Notre intervenante Lara Vigneron, titulaire d'un doctorat en sciences de l'ingénieur et spécialisée en santé et en approche centrée sur le patient, développera la façon dont les innovations en santé peuvent transformer les pratiques de gestion de sa santé.

Au programme : comment comprendre et utiliser les outils numériques pour mieux gérer sa santé (innovation en santé, usages quotidiens, réduction des inégalités numériques)?

Quel est le rôle de l’Espace public numérique et quelle réflexion peut-on approcher autour de la thématique "Imaginer un monde où la santé numérique est au service des patients et soignants" (accessible à tous, sans prérequis en santé) ?

Date : le jeudi 10 avril de 9h30 à 15h

Lieu : la Maison de la Laïcité, Cour Jean Zuallart 6/1 à Ath (à côté du magasin Qualias)

Gratuit (lunch offert)

Inscription souhaitée : mc.be/numerisation-sante 0471 77 59 93

intéresser dès aujourd’hui permet d’appréhender le futur plus sereinement.

La conférence de Johanne Tilman (juriste, médiatrice et fondatrice de l’asbl EclairAges) répondra notamment aux questions suivantes : Sur quels sujets peut-on faire connaître ses choix ? Quand et comment les rédiger ? Que dit la loi ?

Comment s’assurer que mes choix seront connus et respectés ? Comment entamer le dialogue avec l’entourage ?

Ce temps sera suivi d’un moment pour vos questions et quelques outils pour faciliter le dialogue vous seront présentés.

Date : le mardi 15 avril de 14h à 16h

Lieu : rue de Wervicq 14 à Comines

Gratuit

Inscription préalable : mc.be/agenda-droits 069 88 37 01

Horaire des agences pendant le congé de printemps

Du lundi 28 avril au vendredi 9 mai, nos conseillers mutualistes et nos travailleurs sociaux vous reçoivent sans rendezvous aux horaires ci-dessous.

Toutes nos agences sont fermées le lundi 21 avril (lundi de Pâques), le jeudi 1er mai et le vendredi 2 mai.

ATH

Conseillers mutualistes

Ouvert le mardi et le jeudi de 9h à 12h30

Service social

Ouvert le jeudi de 9h à 12h30

BOUSSU

Conseillers mutualistes

Ouvert le lundi, le mardi et le mercredi de 9h à 12h30

Service social

Ouvert le mardi de 9h à 12h30

COMINES

Conseillers mutualistes

Ouvert le mardi de 13h30 à 17h et le vendredi de 9h à 12h30

Service social

Ouvert le mardi de 13h30 à 17h

DOTTIGNIES

Conseillers mutualistes

Ouvert le mercredi de 13h30 à 17h

Service social

Ouvert le mercredi de 13h30 à 17h

Être aîné dans la société : hier, aujourd’hui, demain

La MC et Énéo organisent un moment qui invite à la réflexion sur les représentations sociales des aînés dans la société actuelle. Myriam Leleu, sociologue et gérontologue, abordera la place des aînés dans la société, au fil du temps. L’après-midi est organisée sous forme d’ateliers et d’échanges sur les multiples façons de regarder et de vivre la place des aînés dans la société actuelle.

Date : le lundi 14 avril de 9h à 14h

Lieu : Formehos, avenue du Tir 77 à Mons

mc.be/agenda 069 88 37 98

ENGHIEN

Conseillers mutualistes

Ouvert le mardi de 13h30 à 17h

Service social

Ouvert le mardi de 13h30 à 17h

FRAMERIES

Conseillers mutualistes

Ouvert le vendredi de 9h à 12h30

Service social

Ouvert le vendredi de 9h à 12h30

FRASNES

Conseillers mutualistes

Ouvert le mardi de 13h30 à 17h

Service social

Ouvert le mardi de 13h30 à 17h

LESSINES

Conseillers mutualistes

Ouvert le mercredi de 13h30 à 17h et le vendredi de 9h à 12h30

Service social

Ouvert le mercredi de 13h30 à 17h

Moment fun et créatif pour les seniors

Énéo vous invite à un "Dimanche partagé" sous le signe de la convivialité, la bonne humeur et l’amusement. Découvrez des jeux de société ludiques et participez à des activités créatives. L'occasion parfaite de se retrouver dans une ambiance conviviale. Un buffet desserts viendra ravir vos papilles et accompagner vos moments de papotes !

Date : le dimanche 27 avril, accueil dès 13h30

Lieu : la Maison de village, rue du Vieux Comté 51 à Mourcourt

Prix : 7 € pour les affiliés Énéo 10 € pour les non-affiliés

videneopamlo@gmail.com 069 76 83 73

MONS

Conseillers mutualistes

Ouvert du lundi au jeudi de 9h à 12h30

Accueil (opérations rapides uniquement)

Ouvert du lundi au mercredi de 13h30 à 17h

Service social

Ouvert le lundi et le mercredi de 9h à 12h30

MOUSCRON

Conseillers mutualistes

Ouvert le lundi, le mardi, le mercredi et le vendredi de 9h à 12h30

Accueil (opérations rapides uniquement)

Ouvert du lundi au mercredi de 13h30 à 17h

Service social

Ouvert le lundi, le mardi, le mercredi et le vendredi de 9h à 12h30

PÉRUWELZ

Conseillers mutualistes

Ouvert le lundi de 13h30 à 17h et le vendredi de 9h à 12h30

Service social

Ouvert le vendredi de 9h à 12h30

TOURNAI

Conseillers mutualistes

Ouvert du lundi au vendredi de 9h à 12h30

Accueil (opérations rapides uniquement)

Ouvert du lundi au mercredi de 13h30 à 17h

Service social

Ouvert du lundi au vendredi de 9h à 12h30

Douceur et bonne humeur à Mariakerke

Énéo propose un séjour à Mariakerke du lundi 2 au samedi 7 juin. Réveillezvous au murmure paisible de la mer, effectuez de longues balades sur le sable ou encore profitez de différentes activités préparées par des animateurs expérimentés.

vacances.hainautpicardie@eneo.be 069 88 37 98

A genda

ÉNÉO

Le Cotentin : Normandie

Envie de vous évader ? Pourquoi ne pas partir en toute sérénité avec Énéo ? Vous découvrirez entre autres la station balnéaire d’Agon, prendrez le large vers les îles Chausey, dégusterez des produits régionaux, arpenterez les jardins de Christian Dior, participerez à un voyage inédit au cœur des manuscrits à Avranches et passerez aussi par le célèbre Mont-Saint-Michel… Le tout accompagné d’un guide professionnel et de nos volontaires.

Date : du samedi 31 mai au samedi 7 juin

Lieu : Beaurivage à Agon-Coutainville

Prix : 1.105 € supplément chambre single : 210 €

Date limite d'inscription : le mardi 15 avril

Infos et inscriptions : 04 232 29 99

(Re) découvrez ce que l’app Ma MC peut faire pour vous

Le digital, ce n'est pas votre truc ? Pourtant, nos services en ligne pourraient vous simplifier la vie ! Il suffit parfois d'un petit coup de pouce pour se lancer.

Avec l’app Ma MC, vous pouvez suivre vos remboursements et paiements d'indemnités, demander une intervention, gérer vos données, commander des documents (vignettes, carte européenne), prendre rendez-vous et même souscrire une assurance !

Au programme : découverte de l'app, installation et création de compte Ma MC.

Mort de rire

Un spectacle pour aborder le sujet de la mort sans paniquer. La fin de vie est un sujet tabou. Pourtant, il est essentiel d’aborder cette expérience universelle avec nos proches. C’est dans cet esprit que la MC et Énéo vous invitent à plonger dans le spectacle "Mort de rire", une pièce de théâtre audacieuse qui explore le thème de la mort sous un angle inattendu.

Cette création de Julien Bissot, en collaboration avec Frédéric Nicolas et Arnaud Deflandre, emmène le public dans un voyage à la fois absurde et sérieux. Au cœur de cette pièce, un anthropo-thanatologue de renom et un brin excentrique, offre une perspective unique sur la mort.

"Mort de rire" nous unit quel que soit notre âge, notre origine ou notre statut social, au travers d’une thématique universelle: la mort.

Après le spectacle, le public est invité à découvrir des outils concrets tels que, les droits du patient, le carnet de vie d’Énéo, les ateliers de récits de vie du CEFOC, etc.

Rejoignez-nous pour une soirée où le rire et la réflexion se mêlent, où la mort devient un sujet de conversation, et d’où nous sortons tous "Mort de rire".

Date : le vendredi 6 juin à 19h

Lieu : Centre culturel de Seraing, rue Renaud Strivay 44 Gratuit

Inscriptions obligatoires : mc.be/agenda-droits 04 232 29 98 (en matinée)

Ces ateliers s'adressent à un public ayant une connaissance en informatique de base, disposant d'un smartphone, tablette ou pc.

AYWAILLE

Date : le jeudi 24 avril de 14h à 16h30

Lieu : salle du MOC, avenue de la République Française 6 à Aywaille

WAREMME

Date : le mardi 21 mai de 10h à 12h30

Lieu : MC Waremme, Rue Joseph Wauters 21

HUY

Date : le mardi 17 juin de 10h à 12h30

Lieu : MC Huy, Avenue Gadin Parnajon 1/00A

SERAING

Date : le mardi 23 septembre de 10h à 12h30

Lieu : MC Seraing, rue Collard Trouillet 23

© Freepik © Julien
Bissot

Atelier découverte "Mon carnet de vie" d'Énéo

Trop souvent les aînés se sentent dépossédés de leurs capacités de choix en matière de santé, de fin de vie, de logement, de finances… Prendre les décisions qui leur conviennent demande d’être bien informé, de s’être posé les bonnes questions et d’en avoir discuté avec leurs proches.

Les volontaires d’Énéo ont réalisé un outil qui accompagne les aînés dans leurs démarches administratives et légales et qui favorise la réflexion personnelle sur leurs valeurs et ce qu’ils

souhaitent transmettre.

Le carnet de vie n’a pas la prétention de se substituer aux conseils professionnels que des médecins, notaires et autres spécialistes peuvent prodiguer. Il veut être tour à tour un guide, un pensebête, un parcours de réflexions qui vous permet de penser dès maintenant à plus tard. Même si vous ne pouvez pas prédire l’avenir, y penser, vous y projeter permet de rebondir plus facilement dans les moments de fragilité.

Date : le jeudi 17 avril à 19h (Accueil dès 18h30)

Lieu : Hannut (Résidence Loriers, rue d’Avernas 20)

Inscriptions : pcs@hannut.be 019 51 93 86

Horaire de nos agences pendant le congé de printemps

Durant le congé de printemps, les horaires de certaines de nos agences sont modifiés. Vous retrouverez ci-dessous nos horaires du 28 avril au 9 mai.

ANS

Conseillers mutualistes

Ouvert le lundi et le mardi de 13h30 à 17h

Service social

Ouvert le lundi de 13h30 à 17h

AYWAILLE

Conseillers mutualistes

Ouvert le lundi, le mercredi et le jeudi de 9h à 12h30

Service social

Ouvert le lundi de 9h à 12h30

CHÊNÉE

Fermé du lundi 28 avril au vendredi 2 mai.

Conseillers mutualistes

Ouvert le mardi de 13h30 à 17h et le jeudi de 9h à 12h30

Service social

Ouvert le mardi de 13h30 à 17h

FLÉRON

Conseillers mutualistes

Ouvert le lundi et le mercredi de 13h30 à 17h

Service social

Ouvert le mercredi de 13h30 à 17h

mc.be/social • 04 221 74 22 Toutes

HANNUT

Fermé du lundi 28 avril au vendredi 9 mai

HERSTAL

Fermé actuellement

HUY

Conseillers mutualistes

Ouvert le lundi, le mercredi et le jeudi de 9h à 12h30

Accueil (opérations rapides uniquement)

Ouvert le lundi, le mercredi et le jeudi de 9h à 12h30

Service social

Ouvert le lundi et le mercredi de 9h à 12h30

LIÈGE

Conseillers mutualistes

Ouvert du lundi au vendredi de 9h à 12h30

Accueil (opérations rapides uniquement)

Ouvert du lundi au vendredi de 9h à 12h30 et du lundi au mercredi de 13h30 à 17h

Service social

Ouvert du lundi au vendredi de 9h à 12h30

SERAING

Conseillers mutualistes

Ouvert du mardi au jeudi de 9h à 12h30

Service social

Ouvert le jeudi de 9h à 12h30

VISÉ

Fermé le mercredi 7 mai

Conseillers mutualistes

Ouvert du mardi au vendredi de 9h à 12h30

Accueil (opérations rapides uniquement)

Ouvert du mardi au vendredi de 9h à 12h30

Service social

Ouvert le mardi et le jeudi de 9h à 12h30

WAREMME

Conseillers mutualistes

Ouvert le mardi, le mercredi et le vendredi de 9h à 12h30

Accueil (opérations rapides uniquement)

Ouvert le mardi, le mercredi et le vendredi de 9h à 12h30

Service social

Ouvert le mercredi de 9h à 12h30

Nous contacter ou prendre rendez-vous :

Conseillers mutualistes

mc.be/contact • 081 81 28 28

Service social

Retrouvez nos horaires toujours à jour sur mc.be/contact

A genda

Ateliers parentalité

Massages et réflexologie

Chez les bébés, le sens du toucher contribue énormément au développement et au renforcement des liens relationnels. Cet atelier découverte consacré aux massages et à la réflexologie plantaire et palmaire est destiné aux bébés de 0 à 3 ans accompagnés par un ou deux parents.

Dates et lieux : le jeudi 24 avril à la MC Arlon le mardi 29 avril à la MC Libramont le mardi 13 mai à la MC Bastogne le jeudi 15 mai à la MC Marche-en-Famenne le mardi 27 mai à la MC Virton de 9h30 à 12h

Premiers secours pédiatriques

Cet atelier informe les futurs et jeunes parents sur la manière de réaliser correctement les "gestes qui sauvent" en cas, par exemple, d'obstruction ou d'arrêt respiratoire. Il vise aussi à prévenir une aggravation des plaies et brulures.

Dates et lieux : le samedi 26 avril à la MC Vielsalm le mercredi 30 avril à la MC Arlon le mercredi 14 mai à l'Espace Cohésion Virton le mercredi 28 mai à la MC Marche-en-Famenne le mercredi 4 juin à la MC Libramont le samedi 21 juin à la MC Bastogne de 9h à 13h ou de 13h à 17h (selon le lieu)

Gestion des pleurs et du sommeil

Un atelier pour accompagner les jeunes parents dans la compréhension et la gestion des pleurs et du sommeil des tous petits. Il favorise des pratiques qui soutiennent le développement affectif et l'autonomie de l'enfant, tout en prévenant l'épuisement parental.

Dates et lieux : le jeudi 22 mai à la MC Libramont le mardi 27 mai à la MC Arlon le jeudi 5 juin à la MC Bastogne le mardi 10 juin à la MC Virton le jeudi 26 juin à la MC Marche-en-Famenne de 17h à 18h30 ou de 17h30 à 19h (selon le lieu)

Inscriptions : mc.be/agenda-parents 063 37 31 01 Gratuit

FAMILLES MONO

Prendre du temps pour vous, ça vous dit ?

Plusieurs ateliers thématiques dédiés aux mamans solos sont proposés à Arlon. L'occasion de partager un moment de "bien-être", de lâcher prise et d'échanger avec d'autres parents.

Atelier Home organizing

Pour vous aider à désencombrer votre habitation grâce à des techniques simples et rapides. Puis en réaménageant vos espaces de rangement.

Date : le samedi 12 avril de 10h à 12h

Découverte de la sonothérapie

Relaxez-vous au son de différents instruments (bol tibétain, carillon, diapason…).

Date : le mardi 22 avril de 18h30 à 20h

Atelier morphologie et style

Faites de votre look le vecteur de votre personnalité et de vos compétences. Au programme : conseils morphologiques, test de personnalité, association et choix de coupes…

Date : le lundi 12 mai de 9h30 à 12h30

Lieu : local du PCS-CAMA d'Arlon, rue de la Meuse 80b

Inscriptions : 0499 31 65 09 mc.be/agenda-parents Gratuit

CONFÉRENCE

Vivre ensemble : comment développer des relations harmonieuses ?

Quand la cour de récré devient le théâtre de moqueries et de conflits, il peut être difficile de décrypter les récits rapportés par son enfant. Dispute passagère, simple conflit ou véritable situation de harcèlement ? Comment faire la différence et comment réagir ? Le harcèlement est un enjeu collectif : parents, enseignants et enfants… chacun a un rôle à jouer pour construire un environnement scolaire plus serein et bienveillant. Animée par des spécialistes de la psychologie et

de la prévention, cette conférence vous donnera une meilleure compréhension des mécanismes du harcèlement scolaire, ainsi que des outils concrets pour ouvrir le dialogue avec votre enfant et agir efficacement.

Date : le jeudi 24 avril de 20h à 22h

Lieu : Commune d'Attert, voie de la Liberté 107 Gratuit

Inscriptions : mc.be/agenda-parents 063 37 31 01

Congé de printemps : horaires des agences

Du lundi 28 avril au vendredi 9 mai, nos conseillers mutualistes et nos travailleurs sociaux vous reçoivent sans rendez-vous aux horaires ci-dessous. Toutes nos agences sont fermées le lundi 21 avril (lundi de Pâques), le jeudi 1er et le vendredi 2 mai.

ARLON

Conseillers mutualistes

Ouvert du lundi au vendredi de 9h à 12h30

Service social

Ouvert les mardis et le vendredi 9 mai de 9h à 12h30

ATHUS

Conseillers mutualistes

Ouvert le lundi 5 mai de 9h à 12h30 et le mardi 6 mai de 9h à 12h30 et de 13h30 à 17h

Service social

Ouvert les lundis de 9h à 12h30

BARVAUX

Conseillers mutualistes

Ouvert du lundi 5 au mercredi 7 mai de 9h à 12h30

Service social Fermé

BASTOGNE

Conseillers mutualistes

Ouvert les lundis, les mardis et le jeudi 8 mai de 9h à 12h30

Service social

Ouvert les mardis et le jeudi 8 mai de 9h à 12h30

BERTRIX

Conseillers mutualistes

Ouvert le mercredi 7 mai de 9h à 12h30 et de 13h30 à 17h, et le jeudi 8 mai de 9h à 12h30

Service social

Ouvert le mercredi 7 mai de 9h à 12h30

FLORENVILLE

Conseillers mutualistes

Ouvert le mardi 29 avril de 13h30 à 17h et le mercredi 30 avril de 9h à 12h30

Service social Fermé

HABAY-LA-NEUVE

Conseillers mutualistes

Ouvert le lundi 28 avril de 9h à 12h30 et le mardi 29 avril de 9h à 12h30 et de 13h30 à 17h

Service social

Ouvert le lundi 28 avril de 9h à 12h30

LIBRAMONT

Conseillers mutualistes

Ouvert les lundis, les mardis et le jeudi 8 mai de 9h à 12h30

Service social

Ouvert les mardis et le jeudi 8 mai de 9h à 12h30

MARCHE-EN-FAMENNE

Conseillers mutualistes

Ouvert les lundis, les mardis et le jeudi 8 mai de 9h à 12h30

Service social

Ouvert les lundis et le jeudi 8 mai de 9h à 12h30

VIELSALM

Conseillers mutualistes

Ouvert le lundi 28 avril de 9h à 12h30 et le mercredi 30 avril de 9h à 12h30 et de 13h30 à 17h

Service social Fermé

VIRTON

Conseillers mutualistes

Ouvert les lundis, les mardis et le jeudi 8 mai de 9h à 12h30

Service social

Ouvert les mardis de 9h à 12h30

Nous vous recevons également sur rendez-vous :

Conseillers mutualistes

mc.be/contact • 063 21 09 11

Service social

mc.be/social • 063 21 17 46

Retrouvez nos horaires toujours à jour sur mc.be/points-de-contact.

A genda

La marche nordique et ses bienfaits pour la santé

ÉnéoSport propose de découvrir la marche nordique, véritable source de bien-être et accessible à tous. En utilisant des bâtons spécifiques, elle sollicite tout le corps, y compris les bras, les épaules et le dos, tout en limitant l'impact sur les articulations. Les bienfaits de cette pratique sont nombreux : amélioration de la condition physique, prévention des maladies chroniques, réduction du risque de chutes, amélioration du bien-être mental, sans oublier le renforcement des liens sociaux.

Dans un premier temps, les personnes sont invitées à la tester et à la pratiquer gratuitement et sans engagement lors de séances de démonstration. Si vous êtes prêts à vous lancer, rejoignez un groupe de marcheurs pour un cycle d’initiation, étape indispensable avant d’intégrer officiellement un cercle de marcheurs nordiques.

En pratique

Les prochaines séances de démonstration auront lieu à Anthée (Miavoye), Namur et La Bruyère.

Les prochains cycles d’initiation auront lieu à Anthée (Miavoye), Namur, La Bruyère et Fernelmont (à confirmer).

Prix pour le cycle d’initiation : 40€*

Infos et inscriptions : eneosport.be/agenda namur@eneosport.be 081 23 67 08 (du lundi au vendredi de 9h à 12h)

* Si vous n'êtes pas encore membre d'énéoSport, une cotisation annuelle de 17€ sera également demandée.

Envie de partir en séjours avec Énéo ?

Vous avez envie de vous évader en groupe, en toute sécurité, dans une ambiance conviviale tout en découvrant de nouveaux horizons ? Énéo vous invite à découvrir leurs prochains séjours, entièrement conçus et accompagnés par des volontaires.

Au-delà de simples vacances, c'est une invitation à vivre une expérience authentique, 100% Énéo :

Évasion à la Côte d’Opale du lundi 5 au vendredi 9 mai

(pas de supplément single)

Séjour Carnac, camping tout confort en mobilhome, du vendredi 16 au samedi 24 mai

Nieuport, prenez le large du lundi 23 au lundi 30 juin ou du lundi 1er au lundi 8 septembre

Cantal, marche, détente et découvertes culturelles du dimanche 7 au dimanche 14 septembre

"Merci aux accompagnateurs pour leur disponibilité lors de notre récent séjour à Nanchez dans le Haut-Jura, leur animation poétique, leur professionnalisme et leurs services bien précieux"

"Merci pour le séjour au Duchet dont je me remémore les moments avec grand plaisir.

La régionale de Namur est vraiment très conviviale et j'aurai à cœur d'en être à nouveau.

Merci pour votre générosité et votre disponibilité aux autres.“

Infos et inscriptions : eneo.be/catalogue-vacances vacances.namur@eneo.be 081 23 67 09 (du lundi au mercredi de 9h à 12h)

Portes ouvertes : les agences MC Tamines & Philippeville fêtent leurs 10 ans !

Venez découvrir la MC autrement lors de nos portes ouvertes le samedi 17 mai à la MC Tamines et le samedi 24 mai à la MC Philippeville ! Une journée festive et interactive pour explorer tous nos avantages à chaque étape de la vie.

Au programme : ambiance garantie avec un "escape game" captivant, des jeux en bois géants, un château gonflable pour

les enfants, sans oublier un espace bar et restauration pour savourer cette journée en toute convivialité.

venez fêter les 10 ans de nos agences avec nous avec nous et (re)découvrir la MC !

Infos et inscriptions : mc.be/portes-ouvertes-tamines mc.be/portes-ouvertes-philippeville

Ateliers parents solo : boostez vos droits, allégez vos charges !

Vous êtes parent solo et avez des questions sur vos droits et les avantages sociaux auxquels vous pourriez prétendre ? Chaque mois, nous vous invitons à participer à des ateliers collectifs pour explorer une thématique spécifique et vous accompagner dans vos démarches.

Lors de ces ateliers, vous découvrirez des informations essentielles, des conseils pratiques, des astuces testées, et des outils concrets pour activer vos droits. Ce sera également une opportunité de rencontrer d’autres parents dans la même situation et d’échanger avec des professionnels prêts à vous soutenir. Ces ateliers sont gratuits et ouverts à tous les parents solo, affiliés ou non à la MC, quelle que soit la commune de résidence.

Au programme

• Le jeudi 24 avril à la MC Philippeville: La mutualité et les droits en soins de santé

• Le lundi 12 mai à la MC Dinant : Allocation de chauffage

• Le jeudi 12 juin à la MC Philippeville : Logement

• Le lundi 24 juillet à la MC Dinant : Allocations d’étude

• Le jeudi 11 septembre à la Dinant : Tarif social électricité/ Fonds social de l’eau et Télécoms

• Le jeudi 16 octobre à la MC Philippeville: Aide juridique/Assistance judiciaire / Aide aux victimes

• Le jeudi 13 novembre à la MC Philippeville : Garde des enfants

Lieux : MC Dinant, av. des combattants 16 et MC Philippeville, rue de l'Arsenal 7

Inscriptions : mc.be/agenda-parents

Pour Dinant : Ingrid Rouard ingrid.rouard@mc.be 0479 85 55 96

Pour Philippeville : Nathalie Durant nathalie.durant@mc.be 0473 97 88 29

Horaire de nos agences pendant le congé de printemps

Du lundi 28 avril au vendredi 9 mai, nos conseillers mutualistes et nos travailleurs sociaux vous reçoivent sans rendezvous aux horaires ci-dessous.

ANDENNE

Conseillers mutualistes

Ouvert le mardi et le jeudi de 9h à 12h30

Service social

Ouvert le mardi de 9h à 12h30

Cette agence sera fermée du lundi 28 avril au vendredi 2 mai.

BEAURAING

Conseillers mutualistes

Ouvert le mardi et le jeudi de 9h à 12h30

Service social

Ouvert le mardi de 9h à 12h30

Cette agence sera fermée du lundi 28 avril au vendredi 2 mai.

CINEY

Conseillers mutualistes et service social

Ouvert le lundi et le jeudi de 9h à 12h30

Cette agence sera fermée du lundi 28 avril au vendredi 2 mai.

COUVIN

Cette agence sera fermée du lundi 28 avril au vendredi 9 mai.

DINANT

Conseillers mutualistes

Ouvert le lundi, le mardi, le mercredi et le vendredi de 9h à 12h30

Service social

Ouvert le mardi, le mercredi et le vendredi de 9h à 12h30

GEMBLOUX

Conseillers mutualistes

Ouvert le mercredi et le vendredi de 9h à 12h30

Service social

Ouvert le vendredi de 9h à 12h30

Cette agence sera fermée du lundi 28 avril au vendredi 2 mai.

NAMUR

Conseillers mutualistes et service social

Ouvert du lundi au vendredi de 9h à 12h30

PHILIPPEVILLE

Conseillers mutualistes

Ouvert du lundi au jeudi de 9h à 12h30

Toutes nos agences sont fermées le jeudi 1 er et le vendredi 2 mai.

Service social

Ouvert le lundi et le jeudi de 9h à 12h30

Cette agence sera fermée le lundi 5 mai.

TAMINES

Conseillers mutualistes

Ouvert du lundi au vendredi de 9h à 12h30

Cette agence sera fermée le vendredi 9 mai.

Service social

Ouvert le lundi et le jeudi de 9h à 12h30

Nous contacter ou prendre rendez-vous :

Conseillers mutualistes

mc.be/contact • 081 24 48 11

Service social

mc.be/social • 081 24 48 38

Retrouvez nos horaires toujours à jour sur mc.be/points-de-contact.

A genda

Nos activités pour les parents solos

Vous cherchez du soutien ? Vous avez envie d'échanger avec d'autres parents ? De partager des trucs et astuces, tout en passant un moment convivial ? La MC organise des activités destinées aux parents solos ! Découvrez le programme complet sur mc.be/parent-solo-verviers.

La place du travail dans ma vie de parent solo

Comptable, diplomate, gestionnaire de conflits, éducateur, infirmier, psy, cuisinier, taxi... Le parent solo développe de multiples compétences et qualités ! Cet atelier, animé par Hélène Dirix, facilitatrice et chargée de projets, vous aidera à les identifier et à les valoriser autour de vous (sphère familiale, professionnelle...).

Date : le vendredi 18 avril de 9h à 12h30

Par’Entraide : groupe de soutien pour parents solos

Par’Entraide est un lieu pour exprimer vos difficultés, partager vos expériences, briser votre isolement, tisser des liens et créer un réseau d’entraide. Animé par Fatma Say, psychologue de première ligne, et Florence Chammas, criminologue intervenante en thérapie familiale et systémique.

Dates : les vendredis 25 avril, 30 mai, 27 juin, 26 septembre, 17 octobre, 28 novembre et 19 décembre de 13h à 15h

Lieu : MC Verviers, rue Lucien Defays 77

Inscriptions : mc.be/parent-solo-verviers 0472 48 10 65

Votre santé à portée de clic : consulter et gérer vos données médicales en ligne

L'eSanté est en plein boom. Grâce à la digitalisation, il est maintenant possible de partager des données médicales entre les différents prestataires de soins (médecin, dentiste...), d’envoyer les prescriptions de médicaments sous format électronique, de consulter son dossier santé en ligne, etc.

Avec les nouveaux outils numériques, le patient devient acteur de sa santé ! Le dossier médical en ligne centralise toute une série d’informations. Il permet notamment d’éviter des examens redondants. Lors de cette séance d’info, nous vous montrerons comment accéder à vos données de santé en ligne et à les utiliser correctement.

Au programme

• Mon dossier en ligne : quelles informations puis-je y trouver ? Quelles sont les données partagées ? Comment sont-elles partagées ?

• Qui a accès à mon dossier en ligne et comment le consulter ?

• Qu'est-ce que le consentement éclairé et une relation thérapeutique ?

• Comment consulter les prescriptions électroniques de médicaments ?

• Comment réduire ma charge administrative après une consultation médicale ?

• ...

La séance est ouverte à tous et toutes, y compris aux travailleurs sociaux.

Date : le mardi 20 mai de 14h à 16h

Lieu : MC Verviers, rue Lucien Defays 77 Gratuit

Inscriptions : mc.be/agenda-droits 0477 89 37 28

Et si on abordait l’incapacité de travail autrement ?

Vous êtes en incapacité de travail depuis au moins 6 mois ? La MC et Altéo, notre mouvement qui agit pour une société inclusive, vous invitent à un cycle d’ateliers pour prendre du temps pour vous !

Au programme du premier module : de la pâtisserie. Pas d’expérience préalable exigée. Le but est de passer un bon moment dans une ambiance conviviale et de déguster le dessert réalisé sous l’oeil bienveillant de notre pâtissière diplômée.

Cet atelier est proposé dans le cadre d'un ensemble d'activités à destination des personnes en incapacité de travail. Retrouvez le programme complet sur mc.be/agenda.

Date : le jeudi 24 avril de 14h à 17h30

Lieu : MC Verviers, rue Lucien Defays 77

Prix : 5 €

Inscriptions : mc.be/agenda-alimentation info@alteoasbl.be 081 237 237

Rejoignez le club de marche L'étincelle !

L’étincelle est cercle sportif soutenu par Altéo, le mouvement de la MC qui agit pour une société inclusive.

Deux marches sont proposées chaque mois:

• Tous les premiers mardis du mois de 14h à 17h : marche adaptée aux besoins et envies du groupe (sans joëlette).

• Tous les 11 du mois de 13h30 à 16h30 : marche avec joëlette. Le programme est disponible sur demande et la difficulté annoncée. Les prochaines marches auront lieu le vendredi 11 avril à Spa-Nivezé et le dimanche 11 mai au barrage d’Eupen.

Prix : 10 € par an ou 2 € par marche, au choix

Inscriptions : verviers@alteoasbl.be 0478 15 44 26 (Redwan)

Horaires de nos agences pendant le congé de printemps

Durant les congés de printemps francophone et germanophone, les horaires de certaines de nos agences sont modifiés. Vous retrouverez ci-dessous nos horaires du 21 avril au 9 mai.

VERVIERS

Conseillers mutualistes

Ouvert du lundi au vendredi de 9h à 12h30

Opérations rapides

Ouvert du lundi au mercredi de 13h30 à 17h

Service social

Ouvert les lundis, mardis et vendredis de 9h à 12h30

EUPEN

Fermé le jeudi 24 avril

Conseillers mutualistes

Ouvert du lundi au vendredi de 9h à 12h30

Opérations rapides

Ouvert du lundi au mercredi de 13h30 à 17h

Service social

Ouvert les vendredis de 9h à 12h30

MALMEDY

Conseillers mutualistes

Ouvert du lundi au vendredi de 9h à 12h30

Service social

Ouvert les lundis et jeudis de 9h à 12h30

WELKENRAEDT

Conseillers mutualistes

Ouvert le jeudi 24 et le vendredi 25 avril de 9h à 12h30

Service social

Ouvert le vendredi 25 avril de 9h à 12h30

HERVE

Conseillers mutualistes

Ouvert le mardi 22 et le mercredi 23 avril de 9h à 12h30

Service social

Ouvert le mercredi 23 avril de 9h à 12h30

SPA

Conseillers mutualistes

Ouvert le mardi 22 et le jeudi 24 avril de 9h à 12h30

LA CALAMINE

Conseillers mutualistes

Ouvert le lundi 5 mai de 13h30 à 17h et le mardi 6, le jeudi 8 et le vendredi 9 mai de 9h à 12h30

Service social

Ouvert le jeudi 8 mai de 9h à 12h30

Toutes nos agences seront fermées le lundi 21 avril (lundi de Pâques), le jeudi 1 er mai (fête du travail) et le vendredi 2 mai.

BULLANGE

Conseillers mutualistes

Ouvert le mardi 6 mai de 9h à 12h30 et de 13h30 à 17h

Service social

Ouvert le mardi 6 mai de 9h à 12h30

SAINT-VITH

Conseillers mutualistes

Ouvert le mardi 6, le mercredi 7 et le vendredi 9 mai de 9h à 12h30

Service social

Ouvert le vendredi 9 mai de 9h à 12h30

Nous vous recevons sur rendezvous dans certaines agences :

Conseillers mutualistes

mc.be/contact • 087 30 51 11

Service social

mc.be/social • 087 30 51 43

Retrouvez nos horaires toujours à jour sur mc.be/points-de-contact.

Protégez ceux que vous aimez

Conseillez la MC à un proche et recevez un chèque-cadeau de 20 €

Scannez ou rendez-vous sur mc.be/parrainage pour plus d’infos.

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