En Marche magazine n°1738

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Incapacité

Quelles options pour un retour au travail ?

Ma santé au quotidien

Les légumineuses, une mine d'or

Pédagogie

Mieux comprendre les enfants dys

É ditorial

Retour au travail : quand la reprise devient une épreuve

Au moins une personne sur dix dit se sentir discriminée lors de son retour au travail après une maladie. Ce constat interroge notre capacité collective à garantir une réintégration digne et durable.

Reprendre le travail après une période d’incapacité n’est jamais anodin. C’est un moment de transition, souvent chargé d’espoir, mais aussi de vulnérabilité. Pourtant, selon une récente étude de la MC, au moins 10 % des personnes concernées déclarent avoir été victimes de discrimination à leur retour (lire aussi notre article en p.18). Ce chiffre alarmant révèle une réalité encore trop peu explorée : celle des obstacles invisibles qui freinent une reprise sereine.

Les formes de discrimination sont nombreuses et souvent insidieuses. Il peut s’agir de remarques déplacées, de responsabilités retirées sans explication, ou encore d’un silence pesant lors des réunions. Petit à petit, la personne de retour se sent reléguée à l’arrière-plan, comme si son absence avait effacé sa légitimité. Ces situations ne sont pas de simples malentendus : elles ébranlent la confiance, minent l’estime de soi et brouillent l’horizon professionnel. Et pour celles et ceux qui sont d’origine étrangère, le risque de discrimination est encore plus grand.

Changer de regard, changer de pratiques

Ce que nous apprend cette étude, c’est que la réintégration ne peut se résumer à une simple reprise administrative. Elle doit être pensée comme un processus humain et inclusif, qui mérite la plus grande attention. La réintégration effective d’une personne dans sa fonction ne va pas de soi et impacte aussi les autres membres de l’équipe. Cela implique un engagement de tous les acteurs : employeurs, collègues, services de santé, pouvoirs publics. Il ne suffit pas d’ouvrir la porte du bureau : encore faut-il que la personne qui revient s’y sente attendue, écoutée, reconnue.

Alors que le Gouvernement entend faire de la remise à l’emploi des personnes en incapacité une priorité, il nous faut collectivement comprendre que la reprise du travail après une maladie n’est pas anodine. Cela ne peut se faire efficacement que dans un cadre humain et accueillant, qui met en exergue les compétences et l’engagement des travailleurs.

Il ne suffit pas d’ouvrir la porte du bureau : encore faut-il que la personne qui revient s’y sente attendue.

Dossier

Et si on déconnectait ?

Sommaire

22

Santé

Sortir la démence précoce de l'oubli.

Échos de l'actu 04

Tour d'horizon de la planète santé.

Dossier 08

Face à l'overdose numérique, déconnecter est une nécessité. Pour respirer, se recentrer et retrouver l'équilibre.

Argent 14

Les aides financières en cas de maladie grave.

Pensions 15

La réforme risque de fragiliser les plus vulnérables.

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Incapacité 16

Retour au travail : quelles sont les options ?

Étude MC 18

La discrimination affecte le retour au travail.

Check-up 19

La bière après le sport a-t-elle vraiment des bénéfices ?

Maladies chroniques 20

Dépister et prévenir le diabète.

Editeur responsable : Alexandre Verhamme, chaussée de Haecht 579 BP 40, 1031 Bruxelles

Publié par : Visie in beweging vzw Rédactrice en chef : Sandrine Warsztacki

Affilié à l’Union de la presse périodique UPP - Membre de l’Union des Editeurs de la Presse Périodique. Tirage moyen 375.000 exemplaires

18

Étude

MC

La discrimination affecte le retour au travail.

Santé 22

Sortir la démence précoce de l'oubli.

Ma santé au quotidien 24

Mettez des légumineuses à votre menu !

Pédagogie 26

Mieux comprendre les enfants dys.

Santé mentale 28

La parole pour mieux vivre la perte d'autonomie.

Votre région 30

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Actualités

La facturation électronique obligatoire chez les médecins et dentistes

À partir de septembre, les médecins et dentistes sont obligés d’utiliser les systèmes électroniques pour facturer leurs prestations.

Une grande majorité de médecins généralistes, spécialistes, et de dentistes facturent déjà les soins ambulatoires (hors hospitalisation) de manière électronique. Pour le patient, ce système offre de nombreux avantages : plus besoin de déposer ses attestations papier à la mutualité, moins de risque de perte, remboursement très rapide…

Désormais, tous les médecins et dentistes sont obligés de facturer électroniquement, sauf exceptions (âge du prestataire, problèmes de connexion...). Le prestataire peut demander au patient de payer (1) soit :

• L’entièreté de l’honoraire (paiement comptant).

Le médecin ou dentiste rédige l’attestation de soins dans son logiciel et l’envoie de manière sécurisée à la mutualité du patient (eAttest). Le remboursement arrive en quelques jours sur le compte bancaire du patient.

• Uniquement sa quote-part personnelle, c’est-à-dire le ticket modérateur et le supplément d’honoraire éventuel (tiers payant).

Le médecin ou dentiste envoie sa facture par voie électronique à la mutualité du patient pour être rémunéré par l’assurance obligatoire (eFact).

À la MC, les tickets modérateurs sont remboursés pour les moins de 18 ans avec un DMG et les assurés Medi +. Ce remboursement se fait automatiquement sur le compte bancaire.

À noter que le médecin généraliste est tenu de pratiquer le tiers payant lorsque le patient est BIM.

Dans les deux cas, le prestataire est obligé de fournir un document justificatif

Le stalking use le cœur des femmes

Considéré comme violence "mineure" car sans contact physique, le harcèlement obsessionnel — ou stalking — peut pourtant avoir des conséquences graves sur la santé féminine. Une étude de grande ampleur, publiée dans la revue américaine Circulation , révèle que les femmes victimes de ce type de comportement sont significativement plus exposées aux maladies cardiovasculaires et aux AVC.

Menée sur plus de 66.000 femmes pendant 20 ans, la recherche montre que les victimes de harcèlement présentent un risque accru de 41 % de développer une

maladie cardiaque. Un chiffre qui grimpe à 70 % pour celles ayant obtenu une ordonnance de restriction, souvent signe de violence grave. Le stress chronique généré par ces situations perturbe le système nerveux, la circulation sanguine et d’autres processus biologiques.

Les chercheurs appellent à une meilleure formation des soignants et à une prise en charge plus globale des femmes confrontées à ces violences. Car si les blessures ne sont pas toujours visibles, leurs conséquences sur la santé peuvent être profondes et durables.

les informations liées à la consultation, les honoraires, les suppléments éventuels… Ce reçu est remis en format papier ou envoyé au patient via une e-box sécurisée (pas par mail). Il est conseillé de vérifier que le montant indiqué correspond à celui payé, et de conserver ce justificatif comme preuve de paiement, notamment pour les assurances privées.

Bon à savoir : La mutualité effectue les remboursements sur le compte bancaire enregistré dans le dossier de l’affilié. Pour un enfant, elle utilise le compte du titulaire dont il est à charge, sauf mention contraire (ex : un compte ouvert au nom de l’enfant par les parents séparés).

L’affilié majeur peut enregistrer ou modifier un numéro de compte dans Ma MC ou en contactant un conseiller mutualiste. Pour les enfants, il faut compléter un document. Plus d'infos sur mc.be/compte-bancaire.

(1) Tout prestataire de soins en Belgique doit proposer au moins un mode de paiement électronique, sans frais pour le patient.

CAP48 a besoin de bénévoles

En 2024, l’opération de solidarité de la RTBF a financé, en Wallonie et à Bruxelles, 155 projets d’aide aux personnes en situation de handicap et jeunes en difficulté, dont Altéo. Cette année encore, la MC s'engage aux côtés de CAP48 pour participer à la création d’une société plus inclusive. La campagne CAP48 repose sur l’engagement de bénévoles qui participent à la vente de Post-it et de chaussettes, à proximité de leur domicile, selon leurs disponibilités.

La prochaine campagne se déroulera du vendredi 26 septembre au dimanche 5 octobre. Les personnes intéressées peuvent s’inscrire en tant que bénévoles : cap48.be/agir/devenir-benevole • igi@rtbf.be • 02 737 29 42

Travail et bien-être : les clés pour (re)trouver un équilibre durable

À l’occasion de la Semaine santé mentale du Cresam, la MC vous invite à un webinaire gratuit et participatif, animé par Stéphanie Delroisse, docteure en psychologie et chargée de cours à l'UCLouvain et l'UMons. Au programme : des clés de compréhension sur l’épuisement et la pression mentale, des outils concrets pour ajuster votre équilibre de vie, des exercices pratiques pour identifier vos besoins et valeurs...

Jeudi 9 octobre de 20h00 à 21h30

Inscription : mc.be/webinaire-sante-mentale

La carte isi+ devient digitale

La carte isi+ est délivrée par la mutualité aux personnes qui bénéficient de la sécurité sociale mais ne peuvent pas avoir, ou n’ont pas encore de carte d’identité électronique belge (eID). C’est le cas, par exemple, des enfants de moins de 12 ans, des travailleurs frontaliers, de certains pensionnés séjournant à l’étranger…

Risques cardiovasculaires: mieux les connaître pour

mieux les prévenir

La majorité des crises cardiaques et des AVC pourraient être évités en diminuant les facteurs de risque. La MC propose une conférence en ligne pour faire le point sur la prévention avec Benjamin Colle, cardiologue à Vivalia Arlon, et Philippe Delrez, infirmier et tabacologue.

Mardi 16 septembre de 19h30 à 21h

Inscription en ligne : mc.be/agenda-soins

Utilisée chez le pharmacien, à l’hôpital ou auprès d’un prestataire de soins, la carte isi+ permet de vérifier les droits au remboursement via le réseau MyCarenet.

La carte isi+ est disponible sous forme digitale dans le compte Ma MC (web et app). Il est possible de la télécharger et de l’imprimer. Elle ne contient pas de puce avec des données personnelles. Pour les enfants de moins de 12 ans, elle est disponible dans le compte Ma MC de leur titulaire de leur titulaire ou via MyGov.be, l'application des services publics fédéraux.

Bon à savoir : Les cartes physiques restent valables jusqu'à leur date d’expiration. La délivrance de la carte numérique reste automatique pour les moins de 12 ans et les nouveau-nés. Les autres affiliés doivent en faire la demande.

mc.be/isi-plus

Plaintes : la MC à l'écoute des affiliés

Vous êtes insatisfait d’un service de la MC ? Le suivi d’une de vos demandes n’a pas été à la hauteur de vos attentes ? Les gestionnaires des plaintes sont à votre disposition pour vous répondre avec toute la rigueur nécessaire. Les interpellations des affiliés servent aussi de signaux et permettent d'améliorer les services.

Pour introduire une plainte, utilisez de préférence le formulaire de plaintes sur mc.be/contact/plaintes. Vous recevrez directement un accusé de réception. Vous pouvez aussi :

• envoyer un e-mail à plaintes@mc.be,

• déposer votre plainte auprès d'un conseiller mutualiste dans l'agence MC de votre choix,

Éliminer les hépatites virales requiert de nouveaux effort

La Belgique doit continuer ses efforts pour atteindre l’objectif fixé par l’OMS d’éradiquer les hépatites virales d’ici 2030, constate Sciensano dans un communiqué. Pour l’Hépatite C, les nouvelles contaminations sont passées en 2022 sous la barre des 700. Des avancées médicales majeures ont permis d’améliorer la situation : le dépistage, moins invasif, est mieux toléré, et les nouveaux traitements sont remboursés depuis 2019. Les principaux modes de transmission du virus restent les relations homosexuelles non protégées et l’injection de psychotropes avec du matériel infecté. L’âge moyen au moment du diagnostic est de 50 ans et les hommes sont plus touchés que les femmes (60 %). Pour l’hépatite B, la vaccination obligatoire chez les nourrissons depuis 1999 est efficace, mais le nombre de nouvelles contaminations (1.915) reste trop élevé (chiffre en 2022). Sciensano insiste sur la nécessité d’investir dans la prévention, le dépistage et l’accès aux soins, en particulier pour les plus vulnérables.

• déposer un courrier à l'attention de la coordination des plaintes MC dans une boîte aux lettres verte de la MC. Un accusé de réception vous est assuré dans les 7 jours. Un suivi complet et personnalisé finalisé par une réponse écrite vous parviendra dans les meilleurs délais, et au plus tard endéans les 45 jours.

Vous n’êtes pas d’accord avec la manière dont votre plainte a été traitée ? Vous pouvez contacter le médiateur national. Utilisez le formulaire national de médiation sur mc.be/contact/ plaintes ou envoyez un e-mail à vmediateur@mc.be.

Vous pouvez aussi adresser un courrier postal à l’ANMC, à l’attention du médiateur, chaussée de Haecht 579, BP40 à 1031 Bruxelles. Vous recevrez une réponse dans les mêmes délais.

L'indexation des prestations sociales retardée de 2 mois

Jusqu'à présent, les pensions et les allocations sociales (chômage, indemnités d'incapacité, RIS, Grapa…) augmentaient de 2 % le mois suivant le dépassement de l’indice-pivot. Pour les salaires dans la fonction publique (statutaires et contractuels), il fallait attendre deux mois. Désormais, l’indexation automatique se produira trois mois après le dépassement. Par ailleurs, jusqu'à fin 2029, les pensions qui dépassent 5.183 € brut/mois ne seront plus indexées intégralement (détails sur reformedespensions.be).

Ces mesures ont été prises par le gouvernement De Wever pour des raisons budgétaires (1).

Dans ses dernières prévisions début juillet, le Bureau du Plan estime que le prochain dépassement de l’indice pivot devrait intervenir en janvier 2026. Dans cette hypothèse, les allocations sociales et les salaires de la fonction publique seraient, par conséquent, augmentés de 2 % en avril 2026.

(1) Loi-programme du 18 juillet parue au Moniteur belge du 29 juillet.

Justice climatique : la CIJ donne raison aux citoyens

Fin juillet, la Cour internationale de Justice (CIJ) a rendu un avis historique : les États ont désormais l’obligation juridique de protéger leurs citoyens face à la crise climatique. Les États sont responsables non seulement de leurs propres émissions, mais aussi du soutien qu’ils accordent aux entreprises polluantes. Cet avis fait suite à une initiative portée par des jeunes du Vanuatu, un État insulaire du Pacifique en première ligne de la crise climatique. La montée du niveau de la mer menace directement l’existence de leur île. Lutter contre le dérèglement du climat "n’est pas seulement une responsabilité morale, c’est désormais une obligation juridique", se réjouissent les militants de l’Affaire climat dans un

communiqué. "La CIJ établit une norme internationale qui s’aligne pleinement avec ce qu’a déjà constaté la Cour d’appel belge dans son arrêt climat : les gouvernements doivent protéger leurs citoyens, aujourd’hui et demain, contre les impacts du changement climatique."

Un message que les organisations de la Coalition Climat, dont fait partie la MC, ne manquera pas de rappeler lors de la traditionnelle Marche pour le Climat, organisée dimanche 5 octobre à Bruxelles (départ 13h Gare du Nord).

2pourleprixde1

Ce qui est bon pour le cœur, est aussi bon pour le cerveau ! Le site 2pourleprixde1.be, créé à l'initiative d'Ensemble pour Alzheimer, regorge de conseils pour préserver sa santé cognitive — et cardiaque — dès l'âge de 40 ans. Rester socialement actif, manger des fruits, limiter l'alcool, bouger régulièrement, lire ou faire des mots croisés… peut réduire jusqu’à 40 % le risque de de maladies de type Alzheimer. Le site propose aussi des ressources pédagogiques et du matériel de sensibilisation pour les professionnels. Une initiative utile, à découvrir et à partager largement, quand on sait qu'en Belgique, près de 200.000 personnes sont atteintes de formes diverses de démence.

2pourleprixde1.be

30 %

Diminuer de 30 % l’asthme pédiatrique en Région de Bruxelles-Capitale : c’est possible, à condition de réduire massivement l’usage de la voiture, en multipliant notamment les dimanches sans voiture, dont la prochaine édition a lieu 21 septembre prochain, estime le chercheur en santé publique Bram Vandeninden (ULB et UHasselt). Bruxelles est en effet la 8e ville européenne la plus polluée au dioxyde d’azote (NO2), ce qui favorise le développement et l’aggravation de l'asthme chez les enfants. L’enjeu est de taille, car sur près de 250.000 enfants vivant en Région bruxelloise, 25.000 souffrent de cette affection respiratoire chronique.

Les Belges bougent plus mais… restent trop longtemps devant la TV

Bonne nouvelle pour la santé publique: les Belges font plus d’efforts pour bouger et sont moins nombreux à fumer ou à consommer de l’alcool chaque jour. C’est ce qui ressort de la dernière enquête nationale de santé menée en 2023-2024 par Sciensano auprès de 7.000 personnes. Le nombre d’adultes respectant les

recommandations de l’Organisation mondiale de la Santé en matière d'activité physique atteint les 34,9 % (contre 30,1 % lors de la dernière enquête en 2018).

Le nombre de fumeurs quotidiens a diminué à 12,8 % (contre 15,4 %). Et les consommateurs d'alcool journaliers ont baissé à 7,7 % (contre 9,7 % en 2018).

En revanche, le temps passé devant les écrans reste très élevé. Pas moins de 7 Belges sur 10 âgés de 15 ans et plus regardent la télévision ou des vidéos au moins deux heures par jour.

sciensano.be/fr/resultats-delenquete-de-sante-2023-2024

L’hyperconnexion exerce une influence profonde sur o nos vies, y compris sur notre rapport à l’information. o

DÉCONNEXION

S’informer sans s’épuiser

Dans un monde hyperconnecté, où l’actu défile en continu, une véritable "fatigue informationnelle" s’installe et touche de plus en plus de personnes. Et si le défi était aujourd’hui de s’informer moins, mais mieux ?

Texte et propos recueillis par Valentine De Muylder

Tels des messagers survoltés, nos smartphones, ordinateurs, tablettes et autres objets connectés nous bombardent sans arrêt : nouvelles de nos proches, de notre travail, de nos rendez-vous, du temps qu’il fait… Et de l’état du monde. Cette hyperconnexion exerce une influence profonde sur nos vies, y compris sur notre rapport à l’information. De plus en plus de personnes se sentent en effet stressées, voire épuisées, face à une exposition désormais continue à l’actualité.

4 personnes sur 10

Selon une enquête menée en 2024 dans près de cinquante pays par l’Institut Reuters (1), environ 4 personnes sur 10 se déclarent "épuisées par la quantité d’informations". Face à cette surcharge, elles se sentent "submergées" et "confuses".

La même proportion déclare éviter "souvent ou parfois" de s’informer, évoquant un traitement "répétitif et ennuyeux" de l’actualité, mais aussi sa "nature négative" génératrice d’un sentiment d’anxiété et d’impuissance. Ces tendances sont en hausse, précise encore l’enquête internationale.

Olivier Luminet, professeur de psychologie des émotions et de la santé à l’UCLouvain et directeur de recherche au FNRS, s’intéresse de près à l’émergence de ce phénomène

de "fatigue informationnelle", qu’il décrit comme "le sentiment d’être dépassé, voire inondé par la quantité d’informations, essentiellement de nature négative, qui nous parvient, et tout ce que cela entraine comme stress et comme émotions".

En Marche : Cette fatigue est-elle liée à la manière dont on s’informe aujourd’hui ?

Olivier Luminet : Le développement des smartphones et des alertes d’actualité — auxquelles on s’abonne parfois sans s’en rendre compte — fait que quand les gens ouvrent leur téléphone, ils sont automatiquement exposés à des informations potentiellement anxiogènes. Avant, on avait la possibilité de décider des moments où on s’informait. Maintenant, l’information vient s’imposer, il est difficile d’y échapper.

EM : Au point, parfois, de nous rendre 'accros' à l’info ?

OL : Certaines personnes ressentent effectivement le besoin d’être toujours au courant. L’environnement y est propice. À l’occasion de certains événements, de nombreux médias passent dans un mode d’information en continu, avec des mises à jour constantes, parfois peu pertinentes. Cela encourage les gens à aller voir toutes les dix minutes si quelque chose s’est passé et contribue à leur fatigue informationnelle.

EM : Vous évoquez également le rôle joué par la "nature négative" de l’info…

OL : Oui, notamment à travers la manière dont l’information est présentée. Il peut y avoir une tendance à mettre en évidence des termes émotionnels négatifs, liés à la peur par exemple, pour attirer l’attention. Certains médias utilisent cela comme une technique commerciale pour augmenter les clics. Il y a là un mécanisme qui n’est pas très sain au niveau de la santé mentale.

EM : Certaines personnes sont-elles plus à risque ?

O

L : Les personnes qui sont déjà d’un naturel anxieux seront plus attentives aux informations potentiellement négatives. Les jeunes, qui n’ont connu que ce mode d’information en continu, pourraient également y être plus vulnérables que des gens qui ont connu d’autres manières de s’informer.

EM : Comment reconnaitre la fatigue informationnelle ? Quels en sont les signes ?

O.L. : Il est important de préciser d’abord qu’il ne s’agit pas d’un diagnostic officiel, mais d’un phénomène observé. Cela englobe le fait d’être tellement connecté aux médias qu’une réaction anxieuse se produit. Ensuite, soit on reste dans un état d’anxiété très élevé, avec un impact négatif sur le moral et l’humeur, soit on se déconnecte complètement et on ne veut plus du tout suivre l’actualité, ou les informations liées à un sujet en particulier (la guerre, la crise climatique…). C’est une stratégie d’évitement destinée à faire retomber l’anxiété. On l’a vu avec le Covid : à un moment donné, certaines personnes ont décidé de ne plus suivre du tout l’actualité liée à la pandémie. Au risque de se couper d’informations importantes…

Un enjeu démocratique

De plus en plus de personnes de toutes les classes sociales et de tous les âges se détournent de l’information, constate une étude réalisée en France en 2024 par l’Observatoire Société et Consommation (ObSoCo), la Fondation Jean Jaurès et Arte (1). Ce déclin d’intérêt pour les médias touche tous les canaux… sauf les réseaux sociaux. En cause, une fatigue informationnelle grandissante, qui va de pair avec une impression de confusion et de défiance. La moitié des personnes interrogées avoue par exemple avoir du mal à distinguer le vrai du faux, et plus d’un quart se montre perméable aux théories du complot.

Les auteurs tirent la sonnette d’alarme : "Cet ‘exode informationnel’ soulève de sérieuses inquiétudes quant à la santé de notre démocratie et à la capacité de nos concitoyens à prendre des décisions

EM : Comment sortir de ce 'tout ou rien' et arriver à s’informer sans s’épuiser ?

OL : Je conseillerais de limiter le nombre de fois par jour où on s’informe, et de se donner le temps de le faire. Y consacrer quelques minutes entre deux réunions est sans doute le pire, parce qu’on ne retiendra que les éléments les plus frappants et les plus anxiogènes. Mieux vaut s’accorder un vrai moment, par exemple le matin et le soir, pour comprendre et analyser ce qui s’est passé.

Je recommande aussi de choisir des sources d’information qui permettent une prise de recul, et d’éviter les alertes et les 'fils info' dominés par l’émotion brute. On ne voit pas l’actualité de la même manière quand on lit un article de réflexion ou d’analyse. On a déjà quelque chose d’un peu différé, à travers le regard d’un ou une spécialiste. Cela aide à traiter l’émotion et à relativiser.

E.M. : Choisir l’info plutôt que la subir…

O.L. : Avant, on avait plus souvent une information analysée. Entre le moment où on lisait son quotidien et le lendemain, du temps s’écoulait. Quand l’information nous arrivait, elle avait déjà été en partie digérée. Maintenant, nous sommes beaucoup plus exposés à de l’information immédiate. Il faut sortir de cet empressement constant et se dire qu’être le premier à apprendre une nouvelle n’est pas forcément utile.

Il est en tout cas important de s’accorder des moments de claire déconnexion. Ce n’est pas évident dans notre environnement où l’information est partout, mais c’est bénéfique. On a besoin à certains moments de penser à autre chose pour préserver sa santé mentale.

éclairées, à mieux comprendre le monde et à s’y engager activement."

Au cœur de la guerre de l’attention

"Le recul nécessaire pour trier, hiérarchiser et donner un sens à ce qui est vraiment important disparaît sous cette avalanche de données", note encore l’étude. Qui ajoute que les médias sont engagés dans "une compétition sans merci pour la ressource rare qu’est l’attention". Au risque de jouer sur les mêmes codes que les émissions de divertissement, les séries et les réseaux sociaux, et donc d’"orchestrer une information qui vise à attirer et capter l’attention, plutôt qu’à réellement informer".

Ne nous y trompons pas, concluent en substance les auteurs de l’étude : derrière la fatigue individuelle, c’est bien

d’un "problème collectif" qu’il s’agit, un "problème démocratique puisque l’information est censée contribuer à l’émancipation de chacun". Parmi les recommandations qu’ils formulent à l’attention des politiques et des médias figure celle de "sortir du flux permanent. Revenir à une logique de programmation. Avec un début, un milieu, une fin".

Voilà une autre piste toute simple dont on peut s’inspirer au quotidien pour prendre soin de sa santé mentale sans renoncer à celle de nos démocraties : revenir à des sources d’information (articles, émissions, podcasts…) qui ont une fin. Comme le magazine que vous tenez entre les mains…

(1) "Les Français et la fatigue informationnelle", Observatoire Société et Consommation, Fondation Jean Jaurès, Arte, 2024

(1) "Digital News Report 2024", Reuters Institute for the Study of Journalism, 2024

DÉCONNEXION

Digital detox : pourquoi ? Comment ?

Hyperprésent dans nos vies, le smartphone a fait de nombre d’entre nous des êtres hyperconnectés. Au point de ressentir le besoin de s’en distancier.

Texte : Valentine De Muylder

Les raisons de soigner notre rapport aux écrans, et celui de notre smartphone en particulier, sont nombreuses. Outre la fatigue informationnelle (lire en p.8) et les

risques liés au monde du travail (lire en p.12), l’hyperconnexion peut être source de stress, nuire au sommeil, à l’attention… C’est dans ce contexte que l’expression digital detox – ou

Comment dompter son smartphone ?

"désintoxication numérique" – a vu le jour, pour désigner la volonté de réduire son temps d’écran ou de limiter ses activités en ligne.

Et si vous faisiez de votre smartphone un allié ? À condition de savoir où les trouver, il regorge de possibilités pour se faire lui-même plus discret.

• Faites le tri dans vos applications. Supprimez celles que vous n’utilisez pas… ou trop, comme certains réseaux sociaux. Vous pourrez toujours y accéder via un ordinateur, mais vous le ferez sans doute moins souvent.

• Créez un écran d’accueil minimaliste, en ne gardant que les applications essentielles en première page.

• Désactivez les notifications non-essentielles (réseaux sociaux, alertes infos…). Moins de notifications = moins de distractions et de tentations.

• Activez le mode avion pour vous déconnecter instantanément d’internet et du réseau mobile. Attention : vous ne pourrez plus recevoir d’appels.

• Utilisez le mode concentration ou bien-être numérique dans les réglages ou paramètres de votre smartphone pour mettre en pause certaines applications ou notifications pendant une période déterminée, qui peut être récurrente.

• Limitez votre temps d’utilisation de certaines applications grâce au système de minuteur accessible dans les réglages ou paramètres de votre smartphone (via "temps d’écran" ou "bien-être numérique", selon les marques).

• Même si cela peut sembler paradoxal, il existe également des applications à télécharger pour programmer ce qui est accessible et quand sur vos différents écrans. Certaines sont ludiques ou originales, en imposant par exemple quelques secondes de respiration avant d’accéder à certaines applications.

Des bienfaits rapides

Mais se déconnecter, même pendant quelques temps, est loin d’être évident !

Lorsque des chercheurs américains (1) ont demandé à 467 volontaires de bloquer pendant deux semaines leur accès à internet depuis leur smartphone, leur premier constat a été éclairant : à peine 266 ont installé l’application de blocage, et seuls 119 – soit un quart des volontaires – ont tenu au moins dix jours. La déconnexion proposée n’était pourtant pas radicale, puisque les participants pouvaient toujours passer des appels et envoyer des sms depuis leurs téléphones, et accéder à internet par d’autres moyens.

Celles et ceux qui ont persévéré n’ont cependant pas été déçus. Car l’expérience a mis en évidence une amélioration significative de leur bien-être, de leur santé mentale et de leurs capacités d’attention. Selon les chercheurs, ces bénéfices s’expliquent en partie par les changements dans l’emploi du temps des participants au cours de ces deux semaines : non seulement leur temps d’écran a nettement diminué, mais ils ont consacré plus de temps à des activités hors ligne, comme les échanges sociaux, l’exercice physique, les sorties dans la nature, le sommeil…

Une démarche écoresponsable

La prise de recul vis-à-vis des écrans ne profite pas qu’à notre bien-être. Elle s’inscrit aussi dans une démarche écoresponsable, à travers une notion de plus en plus mise en avant : la sobriété numérique. On estime qu’en 2023, dans le monde, le numérique a émis autant de gaz à effets de serre que 5,5 fois

4h par jour ou plus

C’est le temps que 35 % des femmes et 40% des hommes déclarent passer devant des écrans pendant leur temps libre en semaine. Pendant le week-end, ces proportions augmentent encore (36 % des femmes et 49 % des hommes).

Source : "Enquête de consommation alimentaire 20222023 : Activité physique et sédentarité de la population belge", Sciensano

la France (2). Ces émissions proviennent non seulement de la fabrication et de l’utilisation des smartphones et autres appareils numériques, mais également de la circulation des données et leur stockage dans des data centers très énergivores. Chaque recherche internet, chaque mail envoyé, chaque vidéo visionnée, chaque question posée à Chat GPT… laisse une empreinte carbone insoupçonnée. Pour réduire cet impact, l’Agence française de la transition écologique (Ademe) recommande entre autres de désactiver – lorsqu’elles ne sont pas utiles – les options de connectivité (Wifi, Bluetooth, 5G…), les notifications, la géolocalisation et la mise à jour automatique des applications. Ou encore d’y aller "mollo sur la vidéo" en streaming (3).

Lutter contre l’hyperconnexion a des avantages tant pour notre bien-être que pour l’environnement. L’objectif n’est pas de renoncer aux apports positifs de nos smartphones – qui nous font gagner du temps ou facilitent nos échanges – mais bien de reprendre le contrôle, en sortant d’un usage automatique ou compulsif, pour retrouver une utilisation plus choisie, plus consciente.

(1) "Blocking mobile internet on smartphones improves sustained attention, mental health, and subjective wellbeing", Noah Castelo et al., , PNAS Nexus, 2025

(2) Chiffre fourni par le collectif d’experts indépendants GreenIT : greenit.fr

(3) "En route vers la sobriété numérique", Agence française de la transition écologique (Ademe), 2022

5 IDÉES POUR SE DÉCONNECTER

Éteignez votre smartphone pendant la nuit. Un conseil simple mais bon à rappeler ! Si la seule raison pour laquelle vous le gardez allumé est de pouvoir l’utiliser comme réveil, pourquoi ne pas revenir à un réveil classique ?

Accordez-vous des moments sans smartphone. Par exemple 1h après votre réveil et 1h avant de vous coucher. Ou encore : pas de smartphone pendant les repas, au lit, en réunion, dans les transports, le temps d’une promenade…

Fixez des moments dédiés à certaines activités en ligne. Plutôt que de consulter les infos ou les réseaux sociaux 15 fois par jour pendant 1 ou 2 minutes, faites-le 1 ou 2 fois par jour pendant 15 minutes.

Rangez votre téléphone hors de votre portée et de votre vue (dans un tiroir, une autre pièce…) lorsque vous souhaitez être pleinement disponible ou concentré. Certaines familles instaurent une "boîte à téléphone" pour les moments partagés.

I nventez-vous une nouvelle minihabitude , quelque chose à faire lorsque vous avez envie de "scroller" ou de cliquer sans raison, par simple réflexe : regarder par la fenêtre, boire un verre d’eau, respirer profondément, faire quelques pas…

N’hésitez pas à prévenir vos proches de votre démarche, vous vous sentirez plus à l’aise de ne pas répondre immédiatement à leurs messages ou appels.

DÉCONNEXION

Déconnexion au travail : un exercice d’équilibre

Se déconnecter en dehors de ses heures de travail est un droit. Mais dans les faits, les outils numériques ont brouillé la frontière entre vie privée et professionnelle. Plutôt que de vouloir la rétablir à tout prix, la neurologue

Inge Declercq conseille de s’aménager des moments de déconnexion sur mesure.

Texte : Valentine De Muylder

Que celui qui n’a jamais consulté une dernière fois ses e-mails avant d’aller dormir jette la première pierre à son collègue... Les outils numériques, la généralisation du télétravail depuis le Covid et la culture de l’immédiateté ont rendu très floue la séparation entre vie privée et vie professionnelle. Difficile de se déconnecter lorsque notre smartphone sert à la fois à gérer ses contacts privés, à communiquer avec l’école des enfants et à se réunir sur Teams avec les collègues... D’où la sensation oppressante de ne jamais vraiment "décrocher", une situation délétère pour les relations, le bien-être et la santé. "Les neurosciences ont démontré que le stress chronique, notamment lié au travail, est associé à un

risque accru de troubles de la mémoire, de difficultés de concentration, de brouillard mental, d’irritabilité, voire de difficultés à contrôler ses émotions, et à plus long terme, de burn-out ou même de maladie d’Alzheimer", rappelle la neurologue Inge Declercq dans "Quand votre cerveau dit pause" (De Boeck Supérieur, 2025).

Vie pro et vie perso : la séparation impossible

Et pourtant, vouloir à tout prix maintenir le travail hors de son temps privé

Deux ou trois minutes de pause toutes les 30 à 45 minutes suffisent pour régénérer son cerveau et réduire son niveau de stress...

et inversement se révèle souvent inopérant, engendrant frustration et culpabilité. Pour Inge Declercq, il faut sortir de cette dualité. "Ce n’est pas un échec de pas savoir séparer parfaitement les choses", explique-t-elle à En Marche, invitant à embrasser comme une opportunité les aménagements permis par le télétravail. Choisir d’arrêter de travailler à 16h pour s’occuper de ses enfants, quitte à se remettre devant son ordinateur après le dîner, n’est pas nécessairement dommageable : "C’est OK de finir ce rapport à 21h, à condition d’être dans un équilibre et de le faire en toute sérénité, en prenant ensuite le temps de pratiquer à nouveau une déconnexion physique et mentale", commente la spécialiste. Retravailler le soir ne signifie pas que vous

êtes un mauvais conjoint, un mauvais parent ou mal organisé. À l’inverse, accomplir quelques tâches domestiques pendant votre temps de travail ne signifie pas que vous êtes un mauvais travailleur ! "Est-ce vraiment un problème de remplir une machine à laver ou d’aider votre enfant à faire ses devoirs pendant que vous travaillez à la maison ? Être consciencieux est une qualité, mais culpabiliser parce qu'on fait une pause pour des tâches domestiques engendre un stress inutile."

Micro-pauses

Plutôt que de courir après une séparation entre la vie professionnelle et la vie privée, Inge Declercq invite à rechercher "un équilibre de la déconnexion". Cela implique en premier lieu d’acquérir une culture des pauses — ou plutôt des micropauses. Il suffit en effet de deux ou trois minutes toutes les 30 à 45 minutes pour régénérer son cerveau, réduire son niveau de stress, diminuer la fatigue en fin de journée, augmenter ses performances et sa productivité. Se lever, aller à la fenêtre, regarder l’horizon, pratiquer quelques étirements ou exercices de respiration, se servir un verre d’eau lentement... Ces simples gestes sont particulièrement utiles avant ou après une réunion virtuelle, qui exige beaucoup de ressources d’attention. "Mais attention, la pause numérique n’en est pas une !", souligne Inge Declercq. Prendre son téléphone au moindre moment d’inactivité est un réflexe pour nombre d’entre nous : en moyenne, les études montrent que nous le regardons 80 fois par jour ! Or, on sait que chaque interruption demande environ 4 à 5 minutes pour retrouver une pleine concentration... "Si vous consultez votre smartphone 40 fois au cours de votre journée de travail et que chaque consultation vous fait perdre quatre minutes, cela représente 160 minutes, soit plus de 2,5 heures par jour !", illustre la neurologue. Abandonner ce mauvais réflexe pour des micropauses saines et en conscience peut donc considérablement améliorer votre productivité et vous rendre un sentiment de contrôle sur votre emploi du temps. "Avoir besoin de prendre son téléphone à tout moment est un drapeau rouge, souligne Inge Declercq. Cela veut dire que le cerveau est en surcharge et qu’il est temps d’agir."

"Deep work" , les heures sacrées

Par ailleurs, s’il y a un temps pour être connecté et un temps pour ne pas l’être, il n’est pas le même pour tous ! "Nous avons tous un chronotype qui détermine quand on a tendance à se lever, à se coucher, mais aussi comment on fonctionne pendant la journée. Ce n’est pas une vue de l’esprit mais quelque chose qui est partiellement déterminé de manière génétique", détaille Inge Declercq. Ainsi, les lève-tôt auront leurs meilleures idées et leur meilleure capacité de concentration entre 8 et 11h, tandis que les couche-tard seront généralement plus performants après 15h. "Il y a aussi des personnes de type neutre qui peuvent avoir des plages optimales à ces deux moments", précise la

Multitasking, la grande illusion

neurologue qui invite chacun à identifier le moment de la journée où il se sait le plus productif. "L’idéal est de se créer une plage de calme d’au moins deux heures dans la journée où l’on communique explicitement à ses collègues que l’on ne souhaite pas être dérangé." On pourra ainsi se consacrer à une session de "deep work", autrement dit un travail en profondeur, sans être interrompu. "Le but est de sacraliser ce moment en éliminant aussi les distractions que l’on se crée soi-même, ajoute Inge Declercq. Mais bien sûr, il faut parfois un peu réentraîner cette capacité de concentration, surtout quand on a développé une dépendance au smartphone." Ranger son téléphone dans un tiroir ou dans une autre pièce peut être un premier pas. À chaque séance, vous devriez voir vos capacités s’améliorer...

Suivre distraitement une réunion en ligne tout en lisant vos mails pour "gagner du temps" ? Un leurre, affirme Inge Declercq. "Le multitasking n’existe pas. Ce que l’on appelle ainsi n’est en réalité qu’un passage constant d’une tâche à l’autre. Chaque changement de tâche exige que votre cerveau se réoriente, un processus coûteux en temps et en énergie. Cela vous rend nettement moins productif, augmente la fatigue mentale et n’est pas bon pour la santé de votre cerveau." C’est ce qu’on appelle "le coût de basculement" : une fragmentation de l’attention qui crée un sentiment d’urgence et de surcharge. "Par exemple, vous lisez un courriel entre deux activités et réalisez qu’il vous faudra du temps pour y répondre. Vous décidez alors de l’ajouter à votre liste pour plus tard. Mais cet e-mail reste dans votre esprit, vous empêchant de vous concentrer sur ce que vous étiez en train de faire, créant ainsi une pression supplémentaire et un stress sous-jacent." Des chercheurs ont même démontré que le multitasking avait des effets sur l’anatomie du cerveau, entraînant à terme une réduction du tissu cérébral dans la zone du cortex cingulaire antérieur, impliquée dans l’empathie, le contrôle cognitif et émotionnel...

La déconnexion est un droit, inscrit dans la loi depuis 2022. "Un travailleur est lié par contrat de travail durant ses horaires de travail. Même avant la loi de 2022, il n’avait donc théoriquement pas l’obligation de répondre à son employeur en dehors de ses heures. Mais dans la pratique beaucoup avaient l’impression de ne pas pouvoir faire autrement, explique Laurence Dechambre, permanente interprofessionnelle à la CSC. Le problème, c’était surtout les sanctions implicites, par exemple lorsqu’un employeur contactait un travailleur pendant un jour de congé pour lui demander de commencer plus tôt le lendemain, celui-ci pouvait craindre des répercutions s’il ne répondait pas." Une situation fréquente dans le secteur hospitalier ou dans l’Horeca, notamment pour pallier les absences pour maladie, dénonce la syndicaliste. "On voyait souvent les mêmes personnes sollicitées : celles supposées plus disponibles car sans senfants, ou les travailleurs en CDD pour qui la disponibilité s’échangeait parfois contre une promesse d’un CDI... qui ne venait pas toujours." Désormais, le droit à la déconnexion doit être concrétisé dans une CCT (convention collective de travail) pour les entreprises occupant 20 travailleurs ou plus. Pour les plus petites entreprises, il est recommandé de clarifier les conditions de la déconnexion dans le Règlement de travail.

Le droit à la déconnexion

Des aides financières en cas de maladie grave

Une maladie grave peut survenir à tout âge. Souvent, elle engendre des dépenses élevées. Des aides financières spécifiques existent. Tour d’horizon.

Texte : Service social de la MC

L'assurance obligatoire soins de santé

De manière générale, l’assurance obligatoire (AO - sécurité sociale) intervient largement dans les soins de santé délivrés aux patients. En cas de maladie grave, des aides spécifiques sont octroyées. Par exemple :

• Des aides financières forfaitaires en cas de maladie chronique, d'incontinence ou de soins palliatifs.

• Le maximum à facturer (MAF) limite les dépenses de soins de santé du ménage.

• Le statut affection chronique diminue le plafond MAF. Ce statut est accordé automatiquement par la mutualité sur la base des dépenses de santé.

• Des interventions dans les frais de déplacement pour le patient en dialyse ou en traitement/suivi oncologique (patient non hospitalisé ou parent d’un enfant hospitalisé).

Bon à savoir : Lorsque des traitements coûteux ne sont pas remboursés par l’AO, il est possible d’obtenir une aide du Fonds spécial de solidarité. La demande peut être adressée au médecin-conseil de la mutualité.

Les avantages de la MC

• Une aide forfaitaire de 150 € En cas de maladie grave, la MC octroie une intervention de 150 € à toute personne affiliée (en ordre de cotisation) pour couvrir les frais non remboursés pas l'AO. 26 maladies (reprises sur une liste) donnent droit à ce forfait : cancer, diabète, polyarthrite rhumatoïde, maladie de Parkinson, sclérose en plaques, AVC invalidant, insuffisance cardiaque, insuffisance respiratoire, psychose…

Le forfait peut aussi être obtenu après avis du médecin-conseil lorsque la personne a le statut affection chronique. L’aide forfaitaire est accordée pour autant que, dans les deux ans qui précèdent, la personne a été hospitalisée ou a bénéficié d’un acte technique, tous deux en lien avec la maladie grave.

La demande se fait au moyen d’un formulaire à faire compléter par le médecin et à remettre à sa mutualité (envoi via l’app Ma MC ou dépôt dans une boite aux lettres verte).

• Des remboursements de soins renforcés

Depuis le 1er janvier 2025, la MC accorde un an de remboursement des soins liés à la maladie grave : consultations médicales et paramédicales, examens... Pendant 12 mois, tous les tickets modérateurs (TM) sont automatiquement remboursés (les suppléments d’honoraires restent à charge) dès que le forfait de 150 € est octroyé.

• Une intervention dans les déplacements non urgents

En cas de consultation, d’examen, de traitement ou d’hospitalisation nécessitant un service de transport

adapté, la MC intervient dans le coût des déplacements vers ou depuis un hôpital :

- 15 € puis 1,50 €/ km (à partir du 11e km) en ambulance

- 5 € puis 0,50 € par km (à partir du 11e km) en véhicule sanitaire léger ou transport adapté pour PMR.

En cas de recours au service transport d’Altéo, l’intervention s’élève à 0,15 €/km.

Les "plus" des assurances facultatives de la MC

Les personnes qui ont souscrit une assurance facultative auprès de la MC bénéficient d'interventions supplémentaires. (voir conditions générales et détails sur mc.be/hospi).

• Hospi +

- forfait de 100 € (annuellement)

- 50 % (max. 150 €) des dépenses liées à la maladie, non remboursées par l’AO, au-dessus de 200 € (transport, médicaments, bandagisterie, diététicien, esthéticien, psychologue, perruques... ).

• Hospi +100 ou +200

- forfait de 200 € (annuellement)

- 50 % (max. 1.800 €) des dépenses liées à la maladie, non remboursées par l’AO, au-dessus de 400 € (voir ci-avant).

- Remboursement des TM et max 100 % de suppléments d'honoraires pour les frais médicaux et paramédicaux (remboursés par l'AO) 1 mois avant et 3 mois après chaque hospitalisation.

• Medi +

- Remboursement de tous les TM des soins hors hospitalisation, liés ou non à la maladie grave, et sans limite de temps.

- Interventions pour les soins quotidiens : médecines alternatives, prises de sang, pédicure médicale, consultations psy….

Plus d’infos auprès des conseillers mutualistes au 081 81 28 28 ou sur mc.be/contact et mc.be/hospi

Réforme des pensions : des risques pour les plus fragiles

Les femmes, les travailleurs vulnérables et les pensionnés modestes seront les premières victimes de la réforme des pensions décidée par le gouvernement fédéral, dénonce Énéo, le mouvement social des aînés, dans une étude approfondie.

Texte : Joëlle Delvaux

Le 21 juillet dernier, le Conseil des ministres a conclu un premier accord sur la réforme des pensions. Cet accord doit encore être soumis aux interlocuteurs sociaux puis débattu et adopté au Parlement. Mais, dans les grandes lignes, les mesures reprennent celles annoncées dans l'accord gouvernemental : recul de l'âge de la pension légale, réduction de la prise en compte des périodes assimilées (1) dans le calcul de la pension, introduction d'un "bonus-malus" pour inciter les travailleurs à travailler au-delà de l'âge légal de la retraite…

Dans "L’Arizona et les pensions", Énéo s'inquiète du modèle de société que cette réforme dessine. Pour le mouvement des aînés, les mesures annoncées risquent d’affaiblir la portée du premier pilier de pension (sécurité sociale), en particulier pour celles et ceux qui ont une carrière hachée. La pension légale doit rester un outil de lutte contre la pauvreté et un levier de cohésion sociale. Il faut dès lors garantir des pensions légales suffisantes, indexées, et accessibles sans condition excessive.

Pressions sur le travail

Énéo dénonce aussi les pressions qui s'exerceront sur les travailleurs pour "justifier leurs futures pensions". D’un côté, l’âge de la pension légale recule, de l’autre, partir plus tôt sera sanctionné financièrement pour celles et ceux qui n’ont pas travaillé "suffisamment", tandis que les dispositifs de fin de carrière seront fortement limités. "Beaucoup de travailleurs seront dans une impasse : trop usés pour continuer à travailler après une longue carrière mais pas assez âgés pour partir à la pension. Les femmes et les travailleurs dans des métiers lourds seront particulièrement impactés ", souligne Sylvie Dossin, secrétaire politique du mouvement. Les mesures annoncées qui "flexibilisent" toujours

plus le marché du travail ne feront qu'ajouter de la précarité à la pression.

La sécurité sociale menacée

Depuis des années, la part des cotisations sociales dans le financement de la sécurité sociale ne cesse de diminuer, en raison des politiques menées (flexi-jobs, travail étudiant, avantages extra-légaux…). La décision récente de plafonner les cotisations patronales qui profitera aux salaires les plus élevés porte un nouveau coup dur aux recettes de la sécu. Pour Énéo, il faut, au contraire, mieux encadrer les exonérations de cotisations et élargir les sources de financement, notamment via une fiscalité plus juste. L’objectif : garantir une sécurité sociale robuste, capable de répondre aux besoins croissants liés à l’âge, à la santé ou aux parcours professionnels discontinus. On est loin du compte, regrette Sylvie Dossin, pointant les discours alarmistes

sur une "sécu impayable" se multiplie dans une Europe qui impose comme règle budgétaire absolue la réduction des déficits publics. Énéo plaide pour une approche qui, au contraire, prenne en compte les bénéfices générés par les dépenses sociales. "Le développement de la protection sociale participe pleinement à la croissance économique et à la prospérité de notre pays".

"L'Arizona et les pensions : un accord de gouvernement sous la loupe", Énéo, Balises, mai 2025, à lire sur eneo.be Pour un aperçu plus complet des mesures prévues par cette nouvelle réforme, rendez-vous sur reformedespensions.be

(1) Périodes durant la carrière où la personne ne travaille pas, mais qui sont quand même comptées comme si elle avait travaillé. Par exemple, un congé maladie, un congé maternité, un crédit-temps ou encore une période de chômage.

Salarié ou chômeur : quelles options pour un retour au travail ?

Vous êtes en incapacité de travail et vous vous sentez prêt à reprendre une activité professionnelle ? Plusieurs solutions s'offrent à vous pour une reprise en douceur.

Texte : Joëlle Delvaux

Après une incapacité, reprendre le chemin du travail peut inspirer de l’appréhension, surtout si l'absence a été longue et que l’état de santé reste marqué par la maladie ou l’accident... Mais si les capacités restantes le permettent, le retour au travail peut être bénéfique : davantage de contacts sociaux, sentiment d'inclusion active dans la société, reprise de confiance en soi et d’estime de soi, augmentation des revenus… Des perspectives et opportunités existent pour remettre le pied à l'étrier. Passons en revue les formules possibles pour les salariés et les chômeurs (pour les indépendants, lire l’article spécifique sur enmarche.be ).

Retour à temps plein chez l’employeur

Si vous êtes sous contrat de travail, reprendre votre job comme avant est le cas de figure le plus fréquent. Pour que cette reprise se passe au mieux, préparez votre retour :

• Réfléchissez aux difficultés que vous pourriez rencontrer (fatigue, difficultés à rester debout, à manier certains outils, etc.) et ce qui pourrait vous aider à y faire face.

• Parlez-en avec le médecin du travail.

• Discutez avec votre supérieur ou le service des ressources humaines des modalités de votre retour.

• Demandez des formations de mise à jour si l'absence a été longue.

Démarches

Si vous reprenez avant la fin de votre certificat ou que vous êtes en incapacité depuis plus d'un an, avertissez votre mutualité dans les 8 jours de votre reprise du travail. Remplissez le formulaire en ligne sur mc.be/reprendre-uneactivite ou dans l'app Ma MC ou transmettez le formulaire papier "déclaration de reprise du travail" à votre mutualité.

Reprise à temps partiel

Si votre santé reste fragile, reprendre à temps partiel vous permet de vous remettre en selle en douceur, tout en conservant la sécurité d’indemnités d'incapacité (lire "Bon à savoir" ci-après). On parle souvent de "mi-temps médical" mais vous pouvez reprendre à plus bas régime (1/5 e par exemple) ou même prester moins de 3 heures par jour. Cette reprise partielle peut se faire chez votre employeur, mais aussi sous la forme d'une activité indépendante (principale ou complémentaire), voire en tant que salarié chez un autre employeur.

Démarches

• Si vous envisagez un retour à temps partiel chez votre employeur, parlez-en avec lui. Son accord est nécessaire. Vous pouvez aussi solliciter l’avis du médecin du travail, en demandant une visite de pré-reprise (voir ci-contre).

• Demandez votre reprise partielle au médecin-conseil de votre mutualité, au plus tard le jour ouvrable qui précède. Vous pouvez le faire en ligne sur mc.be/reprise-partielle ou dans l’app Ma MC. Vous ne devez pas attendre sa réponse pour reprendre.

• Si vous envisagez la reprise chez un autre employeur ou sous forme d’activité indépendante, vous pouvez vous faire accompagner par le coordinateur retour au travail de la MC.

Bon à savoir : En cas de reprise d'une activité salariée de maximum 20 % (un jour par semaine pour un temps plein), vous conservez vos indemnités complètes. Au-delà, elles seront réduites en fonction du volume d'activité (effectuez le calcul avec l'outil en ligne "Job Calc" sur socialsecurity.be ).

Si vous reprenez une activité sous statut d'indépendant, vous gardez vos indemnités complètes pendant 6 mois. Ensuite, elles seront réduites de 10 % jusqu'à la fin de la 3e année qui suit le début de votre activité autorisée. À partir de la 4e année, la mutualité tiendra compte des revenus professionnels perçus trois ans auparavant pour maintenir, diminuer ou supprimer vos indemnités.

Se former pour se mettre à jour ou changer de métier

Votre état de santé nécessite une formation pour vous mettre à jour ou vous réorienter ? À certaines conditions, vous pouvez entreprendre un parcours de formation tout en continuant à percevoir vos indemnités. On distingue deux cas de figure :

• Une mise à jour pour actualiser des compétences acquises par le passé

Exemple : Vous êtes en invalidité depuis trois ans. Une formation aux outils numériques vous aiderait à etrouver un emploi dans le secteur de la communication.

• L'apprentissage d'un nouveau métier

Vous n'avez plus les capacités pour exercer votre métier et vous envisagez de vous réorienter.

Exemple : Des maux de dos vous empêchent de reprendre votre travail d’aide familiale. Vous envisagez une formation d’esthéticienne.

Bon à savoir : Une fois la formation réussie, vous disposez de 6 mois pour trouver un emploi salarié ou débuter une activité d'indépendant. Passé ce délai, le médecin-conseil réévaluera votre incapacité en tenant compte de vos nouvelles compétences et de votre état de santé.

Se faire aider et préparer la reprise

• Avec le coordinateur retour au travail de la mutualité

Quelle que soit votre situation, n’hésitez pas à faire appel au coordinateur retour au travail pour vous accompagner dans votre réflexion. Il vous orientera pour vous conseiller une solution adaptée, et facilitera vos démarches. Si vous envisagez un retour au travail chez votre employeur, le médecin du travail prendra le relais.

Pour rencontrer le coordinateur (en agence ou en appel vidéo), complétez le formulaire sur mc.be/retour-au-travail.

• Avec le médecin du travail

Le médecin du travail est généralement issu d'un service externe de prévention auquel l’employeur est affilié. Il a une position neutre et est tenu au secret médical.

- Vous (ou votre employeur) pouvez demander une visite de pré-reprise du travail (idéalement 3 semaines avant la date de fin de votre certificat médical) avec le médecin du travail. Cette visite qui se déroule pendant votre incapacité a pour but de réfléchir aux éventuels aménagements favorables à la reprise dans de bonnes conditions : adaptation du poste de travail, diminution de la charge physique, jours de télétravail, temps partiel... Le conseiller en prévention-médecin du travail (appellation plus souvent employée) proposera à votre employeur un plan de retour avec des recommandations.

- Vous occupez un poste à risque ou êtes exposé à des dangers spécifiques ? Si votre incapacité a duré au moins un mois, vous serez tenu de passer un examen de reprise avec le médecin du travail et ce, dans les 10 jours ouvrables à dater de votre retour.

Démarches

• Vous devez impérativement prendre rendez-vous avec le coordinateur retour au travail de la MC pour lui expliquer vos intentions. Discutez ensemble de votre projet de formation ou de réorientation, même s'il n'est pas précis. Le coordinateur pourra vous aiguiller vers les structures adéquates. Il fera le lien avec le médecin-conseil qui évaluera la compatibilité de votre projet avec votre état de santé.

• Si vous êtes encore sous contrat de travail, prenez contact avec le conseiller en prévention-médecin du travail de votre entreprise (voir "Se faire aider et préparer la reprise").

• Si vous êtes en incapacité de travail de plus d’un an, vous pouvez vous présenter spontanément auprès du service de l’emploi de votre région (Forem, Actiris ou VDAB) pour démarrer un trajet retour au travail. Vous déterminerez un projet de formation avec votre conseiller-référent qui le soumettra au médecin-conseil de votre mutualité.

Plus d’infos sur trajetsretourautravail.be (Inami) et mc.be/retour-au-travail

Force majeure médicale : c'est quoi ?

Lorsque le médecin du travail estime que vous êtes définitivement incapable d'exercer le travail convenu chez votre employeur, votre contrat peut être rompu pour force majeure médicale. Les raisons peuvent être physiques (par exemple un handicap) et/ou psychologiques (burnout, harcèlement, etc.). Dans ce cas, vous n’avez pas de préavis à prester. Mais vous ne bénéficiez pas non plus d’indemnités de rupture car il ne s’agit pas d’un licenciement classique.

Votre employeur ou vous-même pouvez prendre l'initiative. Trois conditions doivent être remplies :

• Vous n’avez pas repris le travail partiellement.

• Votre incapacité est d’au moins 9 mois sans interruption.

• Vous n’avez pas entamé un trajet de réintégration dans l'entreprise avec le médecin du travail.

Entamez cette démarche si vous êtes certain que, pour des raisons médicales, vous ne pouvez plus travailler chez votre employeur. Vous libérer complètement des liens avec votre entreprise peut vous aider à aller de l’avant lorsqu’il y a une rupture de confiance totale. L’inaptitude définitive pour raison médicale ne concerne que votre emploi actuel et les conditions de ce travail. Elle ne concerne pas votre aptitude pour tout autre travail.

Bon à savoir :

• Vous conservez vos indemnités d'incapacité tant que vous êtes couvert par un certificat médical et que votre incapacité est reconnue par le médecin-conseil.

• N’hésitez pas à solliciter le Fonds retour au travail pour bénéficier d’un coaching personnalisé ou d’un accompagnement de carrièr e (inami.fgov.be rubrique réinsertion).

Plus d'infos sur mc.be/demarches-incapacite

Quand la discrimination affecte le retour au travail

Certains salariés estiment avoir été victimes de discriminations après une période d’incapacité. C'est ce que révèle une étude de la MC qui propose des pistes concrètes pour améliorer les conditions de retour.

Texte : Sandrine Cosentino

Mise à l’écart, reproches liés à l’absence, manque de reconnaissance, évaluation injuste… Entre 9 % et 26 % des 506 affiliés de la MC interrogés dans cette étude déclarent avoir vécu l’un ou l’autre de ces comportements discriminatoires au moment de reprendre le travail. Alors que les politiques encouragent un retour rapide au travail, les conditions de reprise sont loin d’être toujours optimales. L'étude de la MC montre que la discrimination peut entraver la dynamique de réintégration. "Il est indispensable de lutter contre les stéréotypes négatifs véhiculés sur les personnes malades de longue durée et ainsi diminuer les comportements de discrimination", conseille Hélène Henry, chercheuse au service d’étude de la MC.

Moins de confiance en l'avenir

Les données recueillies révèlent que les personnes victimes de discriminations perçoivent leur avenir professionnel de manière plus négative, et ce indépendamment de leur âge, de leur genre ou de leur niveau d’études. Réalisée en deux temps, à huit mois d'intervalle, l'étude longitudinale démontre que ce sentiment perdure dans le temps.

Au-delà des résultats globaux, certains groupes apparaissent plus vulnérables.

Les personnes victimes de discriminations perçoivent leur avenir professionnel de manière plus négative.

Les personnes d’origine étrangère, déjà confrontées à des discriminations liées à leurs origines, subissent une double peine lorsqu’elles font face à des comportements discriminatoires en lien avec leur incapacité de travail. Elles s’en sentiront d’autant plus fragilisées. Les travaux soulignent l’importance de reconnaître et prendre en compte ces discriminations multiples pour garantir une réintégration équitable.

Un droit renforcé pour mieux protéger

En Belgique, il est interdit de discriminer sur la base de 19 critères fixés par les lois anti-discrimination adoptées en mai 2007. L'état de santé en fait partie. Ce critère a été élargi depuis 2022 : il est non seulement interdit de discriminer sur base de l’état de santé actuel ou futur mais également sur base des antécédents médicaux. "Cet élargissement de la loi, relativement récent, est important à rappeler" , souligne Hélène Henry. Depuis 2022, il est également obligatoire pour les entreprises de mettre en place une politique de réintégration collective. Pourtant, d’après Mensura, un service externe

de prévention et de protection au travail, 93 % des entreprises ne disposaient pas encore d'une telle politique deux ans après. Ce dispositif aide à encadrer les retours, anticiper les besoins d’adaptation et prévenir les tensions.

Une reprise réussie contribue à prévenir les rechutes en incapacité, à préserver la santé des travailleurs et à réduire les coûts humains et économiques.

Une responsabilité partagée entre les employeurs, les collègues et les acteurs qui, comme les mutualités, accompagnent le retour au travail.

Des recommandations concrètes

L'étude émet des recommandations pour encourager une réinsertion durable et de qualité:

• Sensibiliser aux stéréotypes inconscients sur les malades de longue durée.

• Rappeler les droits des travailleurs (non-discrimination en raison de l’état de santé) et les cadres légaux existants.

• Impliquer les collègues dans le processus de réintégration pour éviter les tensions et malentendus.

• Encourager les managers à gérer les aspects psychosociaux, comme le stress, les conflits ou le manque de soutien, y compris lors du retour au travail.

Pour

en savoir plus

Les résultats de l'étude intitulée "La discrimination en raison de l'incapacité : le paradoxe du retour au travail" sont à lire dans la revue Santé et société (juillet 2025) sur mc.be/sante-societe

L'étude "La politique de réintégration collective manque malgré l'obligation" est détaillée sur mensura.be

Lire aussi l'article en pages 16-17 dans la rubrique "Vos droits" sur les options pour un retour au travail.

Fake news, greenwashing, idées reçues... Un numéro sur deux, la rubrique

Check-up ausculte l'information pour aiguiser votre esprit critique.

Bière et récupération : une intox tenace

La bière est parfois vantée pour ses bienfaits nutritionnels après l’effort. Mais même sans alcool, ce n’est pas une boisson miracle. Au contraire.

Texte : Florence Marot

Après un match de foot, de hockey ou une sortie cycliste, qui résiste à une bière fraîche ? Pour beaucoup, c'est un rituel social. Certains y voient même un coup de pouce pour la récupération, à condition de rester modéré. Pourtant, cette croyance populaire est largement exagérée. "S’il est vrai que la bière contient quelques atouts nutritionnels – comme des polyphénols, des vitamines B, des glucides, du potassium et du magnésium notamment – ces apports, utiles à la récupération, restent bien trop faibles pour avoir un effet bénéfique réel", souligne Serge Pieters, diététicien spécialisé en nutrition sportive et professeur à la Haute École Léonard de Vinci.

Des effets néfastes dès deux verres

Malgré son image conviviale, la bière est même déconseillée après le sport, principalement en raison de l’alcool. Puissant diurétique, il accentue la déshydratation. "On transpire beaucoup pendant le sport et cette perte hydrique doit absolument être compensée par de l’eau, rappelle le diététicien.

On estime qu’il faut boire environ 1,5 litre pour 1 kg perdu après l’effort."

Plusieurs études – menées majoritairement chez des hommes – indiquent également que "deux verres d’alcool suffisent à perturber la reconstitution des réserves de glycogène après l'activité physique. Conséquence : le lendemain, on a l’impression de ne plus avoir d’énergie", ajoute-t-il. Chez les femmes, il convient de diminuer encore cette quantité, puisque leur capacité à dégrader l’alcool est plus faible.

Autre effet délétère : l’alcool nuit à la récupération musculaire. Il freine les mécanismes de réparation des fibres lésées par l’effort et perturbe le sommeil, essentiel pour une bonne récupération.

Gare aux promesses marketing

En plein essor, les bières sans alcool constituent-elles une alternative crédible ? Plusieurs grandes marques

Les brasseurs en terrain conquis

En Belgique, la publicité pour l’alcool est strictement encadrée. Par exemple, il est interdit de laisser entendre que l’alcool améliorerait les performances sportives. Pourtant, les brasseurs ont massivement investi le monde du sport. Sponsoring d’équipes, de compétitions internationales, d’événements amateurs… Leurs logos s’affichent partout. Résultat : la bière reste étroitement liée à l’esprit sportif, au point de sembler inséparable de la victoire ou de la troisième mi-temps.

cherchent en tout cas à les positionner comme telles sur le marché, en proposant des versions enrichies en vitamines ou protéines.

Serge Pieters met en garde : "Les bières sans alcool sont certes une meilleure alternative, mais elles ne sont pas des boissons de récupération."

Leur composition varie fortement, et certaines contiennent encore beaucoup de sucre et d’additifs.

Pour aider notre corps à se régénérer après un effort, le diététicien recommande des boissons qui apportent à la fois de l’eau, des glucides, des protéines et des électrolytes (sodium, potassium, magnésium et calcium). Par exemple : du lait chocolaté à la banane que l’on peut préparer chez soi avec du lait entier (400 ml), du cacao en poudre (1 cs) le moins sucré possible, du miel liquide (1 cs), une banane ou quelques fruits rouges, plus éventuellement du Skyr ou du fromage blanc (100 gr) pour augmenter l’apport en protéines.

Et si l’envie d’une bière est trop forte, "mieux vaut se réhydrater d’abord avec de l’eau et alterner les boissons, afin de ne pas compromettre la récupération", conclut-il.

Diabète : une maladie fréquente, mais pas une fatalité !

Plus le diabète est diagnostiqué tôt, mieux on peut en limiter les conséquences. Côté prévention, une activité physique régulière et une alimentation variée à base de produits frais réduisent fortement le risque de développer la maladie.

Texte : Julie Luong

En Belgique, environ 7 % de la population a été diagnostiquée diabétique. Mais on estime que près d’un malade sur trois s’ignore, ce qui signifie que près de 10% de la population serait diabétique (1). Maladie chronique, le diabète de type 2 peut être favorisé par divers facteurs de risque qui peuvent se cumuler, tels que la prédisposition génétique, l’exposition à des polluants ou encore le surpoids, une alimentation déséquilibrée et un manque d’exercice physique. S’il débute en général après la quarantaine, il apparaît aujourd’hui chez des personnes de plus en plus jeunes, y compris chez des enfants et des adolescents.

Une apparition progressive

Le diabète de type 2, le plus fréquent, se caractérise par une résistance à l’insuline. Cette hormone, produite par le pancréas, joue un rôle clé : elle permet au glucose (sucre) qui circule dans le sang de pénétrer dans les cellules de l’organisme où il est utilisé comme source d’énergie. Lorsque le diabète se développe, les cellules deviennent moins sensibles à l’insuline. Pour compenser, le pancréas va alors se mettre à en fabriquer davantage (hyperinsulinémie réactionnelle). Mais avec le temps, le pancréas s’épuise et ne parvient plus à suivre. La sécrétion d’insuline se met alors à diminuer, avec pour conséquence un taux de glucose sanguin qui reste anormalement élevé.

Une glycémie normale à jeun se situe normalement entre 70 et 110 mg/dl. On parle d’intolérance glucidique ou "prédiabète" quand la glycémie se situe entre 100 mg/dl et 125 mg/dl à jeun et de diabète si elle égale ou dépasse 126 mg/dl à jeun (ou 200 mg/dl à n'importe quel moment de la journée).

Une maladie sous-diagnostiquée

Le diabète est une maladie silencieuse : il peut évoluer sans provoquer de symptômes pendant de longues années.

Le diabète est une maladie silencieuse : il peut évoluer sans provoquer de symptômes pendant de longues années. Pourtant, la persistance d’un taux élevé de glucose dans le sang abîme la paroi des vaisseaux. Quand la maladie est installée depuis longtemps ou mal équilibrée, le risque de complications augmente, que ce soit au niveau du cœur, du cerveau, des yeux, des reins, des organes sexuels ou encore des membres inférieurs. "Le diabète est fréquemment découvert quand il y a déjà des complications, regrette Régis Radermecker, médecin au sein du service de diabétologie du CHU de Liège et président de l'Association du diabète. Pourtant, son diagnostic est accessible et peu coûteux puisqu’il suffit de mesurer la glycémie sur une prise de sang.

Mais certaines personnes ne vont pas régulièrement chez le médecin et ne font pas de bilan de santé. D’autre part, les médecins eux-mêmes ne s’attellent pas toujours à demander la glycémie. Ou la demandent, mais ne font pas attention aux résultats..."

Afin de sensibiliser la population, l’association du diabète propose un questionnaire gratuit et en ligne pour mesurer son score de risque ( diabete.be ). " Si vous vous rendez compte que vous êtes à risque, vous pourrez alors consulter votre médecin pour une prise de sang. En diagnostiquant tôt, il est non seulement possible d’améliorer la durée de vie, mais aussi la qualité de vie ", insiste le spécialiste.

Bouger pour prévenir

Le diabète de type 2 est influencé par le mode de vie : en adoptant quelques bonnes habitudes au quotidien, il est possible de retarder voire, dans certains cas, prévenir l’apparition de la maladie. " En premier lieu, il faut privilégier l’activité physique, ce qui ne veut pas nécessairement dire s’abonner à une salle de sport, précise Régis Radermecker. Cela commence par descendre à un arrêt de bus ou de tram plus tôt pour faire le reste du chemin à pied, à prendre les escaliers plutôt que les ascenseurs..." Une augmentation même légère de la fréquence et de l'intensité de l'activité physique a un effet positif sur la santé : chaque pas compte !

Exclure les produits transformés

Un autre pilier de la prévention du diabète repose sur une alimentation équilibrée, qui exclut au maximum les produits transformés. "Les plats préparés sont extrêmement délétères. Il faut essayer de cuisiner soi-même, ce qui ne coûte pas nécessairement plus cher", encourage le spécialiste. Nocifs pour la santé, les produits de l’industrie agroalimentaire sont souvent aussi peu rassasiants et hautement addictifs : ils sont conçus dans ce but ! C’est notamment le cas des aliments à la fois gras et sucrés (pâtes à tartiner, barres chocolatées...).

Les signaux d’alerte

Le diabète de type 2 peut être asymptomatique pendant de longues années. Mais certains signaux d’alerte indiquent probablement un diabète déjà installé et doivent vous pousser à consulter au plus vite :

• envie fréquente d'uriner et soif excessive,

• perte de poids importante et inexpliquée,

• fatigue, manque d'énergie,

• manque d'intérêt et de concentration,

• vomissements et maux d’estomac,

• picotements, engourdissements ou sensation d'insensibilité dans les mains ou les pieds,

• vision floue,

• infections fréquentes,

• guérison lente des plaies.

Ces aliments – dits "palatables" – présentent un ensemble de textures et de saveurs qui stimulent la sécrétion de dopamine, déréglant à terme notre système de récompense et poussant à la compulsion alimentaire.

"On croit encore que 'parce qu’on n’est pas très sucré', on n’est pas à risque de diabète. Mais la maladie est surtout liée à la consommation de graisses d’origine animale", rappelle le spécialiste, démontant au passage quelques fausses croyances. Autre piège à éviter : le pain blanc et les pâtes blanches – deux aliments fréquemment intégrés à l’alimentation quotidienne pour leur faible coût et leur simplicité d’usage – contiennent de très grandes quantités de sucre. "Il ne faut rien s’interdire, tempère Régis Radermecker. Culpabiliser n’est jamais bon ! Mais si on ne peut pas se passer de manger des pâtes tous les jours, alors il faut diviser les portions par deux."

Une fois que le diabète a été diagnostiqué, il est essentiel de se faire suivre régulièrement, en faisant au minimum un bilan annuel. Une mauvaise prise en charge accroît le risque de problèmes de santé aigus liés à l’hyperglycémie (fatigue, irritabilité, mictions fréquentes, soif intense, mycoses, troubles de la vision...). À terme, l’hyperglycémie accroît par ailleurs le risque de maladies cardiovasculaires, d’atteintes des nerfs, de perte de la vue ou encore d’insuffisance rénale. À côté de la prise en charge médicale, ce sont les bonnes habitudes au quotidien qui, ici aussi, feront la différence dans l’évolution de la maladie. "L’hygiène de vie est le meilleur traitement du diabète", résume Régis Radermecker.

(1) Source : belgiqueenbonnesante.be

Améliorer la prise en charge, un enjeu de santé publique

Comme le rappelle la MC dans sa dernière étude "Fixer des objectifs pour une meilleure couverture des besoins en soins de santé", le vieillissement de la population et l’augmentation des maladies chroniques nécessitent une transformation du système de soins de santé. Pour faire face à ces défis, il est aujourd’hui nécessaire d’identifier ses insuffisances et de les corriger. Grâce à l’analyse scientifique, la participation collective et l’évaluation, il est possible d’aller vers une meilleure utilisation des soins et de générer ainsi des gains de santé pour tous. Les priorités stratégiques des politiques de santé devraient ainsi être déterminées sous forme d’objectifs "SMART" (Spécifiques, Mesurables, Atteignables, Réalistes, Temporellement définis) afin d’élaborer des programmes d’action et de mesurer leurs effets à moyen et long terme. L’étude examine en particulier le cas du diabète et des maladies cardiovasculaires chez les femmes, deux pathologies dans lesquelles les besoins en soins sont encore insuffisamment couverts. Ainsi, dans le cas du diabète, l’étude de la MC rappelle que les personnes les plus défavorisées sont non seulement plus touchées par la maladie mais que leur prise en charge est souvent insuffisante au regard de leurs besoins, avec à la clé un risque accru de complications et plus d’impact négatif sur la qualité de vie.

mc.be/sante-societe

Sortir la démence précoce de l’oubli

En Belgique, 4 % des personnes atteintes de démence sont âgées de 30 à 64 ans. Entre errance diagnostique et manque de structures de soins adaptées, la prise en charge de ces patients reste largement insuffisante.

Texte : Florence Marot, Illustration : Yasmine Gateau

Troubles de la concentration, changement de personnalité, anxiété, difficultés à effectuer les gestes simples du quotidien comme utiliser la machine à café ou rédiger un mail… Lydie Amici se souvient des premiers signes apparus chez l’un de ses proches, alors âgé de moins de 50 ans. " Au départ, les médecins ont attribué ces symptômes au stress, à la fatigue. Personne ne pensait à une maladie neurodégénérative", raconte-t-elle. Pourtant, malgré le repos, la situation ne s’améliorait pas.

Il faudra attendre cinq ans de consultations médicales pour que le diagnostic tombe enfin : la maladie d’Alzheimer. Le choc est brutal. "Ça a été un véritable bouleversement pour cette personne, mais aussi pour sa famille", témoigne Lydie Amici.

Des causes variées

En médecine, on parle de démence précoce lorsque les premiers symptômes apparaissent avant l’âge de 65 ans

En cause : "Des maladies neurodégénératives comme la maladie d'Alzheimer, la dégénérescence du lobe fronto-temporal ou encore la maladie à corps de Lewy", détaille Bernard Hanseeuw, neurologue aux Cliniques universitaires Saint-Luc et professeur à l’UCLouvain. Certaines formes peuvent être héréditaires. "Elles sont alors dues à une mutation génétique, qui peut être détectée par des tests.

plusieurs emprunts à rembourser, des projets d’avenir, des parents vieillissants…", expose-t-elle.

Bien souvent, ces personnes souhaitent continuer à travailler le plus longtemps possible pour préserver leurs revenus, mais aussi pour conserver un sentiment d’utilité. Des aménagements peuvent parfois être envisagés au travail, mais ce n’est pas toujours possible. Au moment du diagnostic, certains sont déjà en incapacité de travail, ont été licenciés ou ont perdu leurs clients.

Retarder la perte d’autonomie

En Belgique francophone, l’absence de parcours de soins coordonné complique dramatiquement la vie des patients atteints de démence précoce.

Le risque de transmission est de 50 % à chaque génération", précise-t-il. Dans d’autres cas, ces maladies sont dites polygénétiques, c'est-à-dire influencées par un grand nombre de gènes. "Tous les gènes ne peuvent pas être testés. Mais pour les enfants, le risque de développer la maladie reste inférieur à 50 %", poursuit le neurologue.

En règle générale, plus les symptômes débutent tôt, plus l’origine génétique est probable. À l’inverse, plus l’âge d’apparition est avancé, plus les facteurs "environnementaux" (comme l’hypercholestérolémie, le diabète, le manque de sommeil, l'isolement social...) sont susceptibles de jouer un rôle.

Des patients encore actifs

En Belgique, quelque 7.300 personnes de 30 à 64 ans seraient atteintes d’une forme de démence précoce, selon un rapport du Centre fédéral d’expertise des soins de santé (KCE), publié début 2025 (1). Cela représente environ 4 % de l’ensemble des cas de démence. Mais ces chiffres restent des estimations : seule la Flandre dispose aujourd’hui de statistiques précises et d’un parcours de soins adapté.

En Wallonie et à Bruxelles, "c’est le désert", regrette Lydie Amici, qui a fondé le collectif "Auguste et les autres" pour faire entendre les besoins spécifiques de ces patients. "Lorsque la démence frappe tôt, l’impact n’est pas le même. L’individu concerné est encore actif : il travaille, a souvent des enfants aux études, un ou

La démence entraîne inévitablement une perte d’autonomie. "Il ne s’agit pas que de mémoire, avance Lydie Amici. Il y a toute une série de symptômes connexes, comme des difficultés pour se laver, s’habiller, préparer un repas..." Une prise en charge dès le début de la maladie s’avère alors cruciale pour permettre au patient de rester vivre à domicile le plus longtemps possible. Olivia Ghysens est neuropsychologue à la Clinique de la mémoire de Saint-Luc. Au nombre d’une douzaine en Belgique, ces cliniques "offrent un accompagnement multidisciplinaire à des personnes souffrant d’une maladie neurodégénérative au stade débutant", souligne-t-elle. À Saint-Luc, 20 % des patients ont moins de 65 ans. Ces patients ont droit à 10 séances de réhabilitation cognitive de plus que leurs aînés, soit 35 au total, remboursées dans le cadre d’une convention avec l’Inami. "L’objectif est de retarder le moment où la situation va se dégrader, explique Olivia Ghysens. Nous partons des capacités restantes du patient pour travailler sur des situations de la vie quotidienne. Par exemple : utiliser un agenda, un aide-mémoire, un GSM ou un ordinateur, mémoriser un trajet... Tout dépend des besoins." Un accompagnement est également prévu pour soutenir les aidants proches.

Selon une étude française menée auprès de 653 patients suivis pendant deux ans (2), cette prise en charge individualisée serait plus efficace que certaines thérapies de groupe. Les résultats suggèrent un meilleur maintien de l’autonomie et un report moyen de six mois de l’entrée en institution.

Néanmoins, tous les patients ne bénéficient pas pleinement de ce programme. Certains ne sont jamais dirigés vers une clinique de la mémoire. D’autres doivent interrompre le parcours avant la fin. Et pour ceux qui vont jusqu’au bout, "il n’y a rien de prévu par la suite", reconnaît la neuropsychologue. Lorsque la perte d’autonomie s’aggrave ou que la charge devient trop lourde pour les aidants proches, le patient est orienté vers un centre de jour pour personnes âgées ou une maison de repos, des structures pourtant mal adaptées à cette situation.

La Flandre en avance

Au nord du pays, la prise en charge est nettement différente. Dès 2010, la Flandre a mis en place un "plan démence", axé sur

la prévention et la qualité des soins. Un centre d’expertise a été créé. Et des structures spécifiques existent pour les patients jeunes, avec des activités de jour et des hébergements adaptés.

En Belgique francophone, l’absence de parcours de soins coordonné complique dramatiquement la vie des patients.

"Le retour des familles est unanime : les médecins et professionnels de soins de santé ne sont pas suffisamment outillés", affirme Lydie Amici. Sans compter les difficultés psychologiques et matérielles rencontrées par les aidants proches, dont les besoins restent insuffisamment rencontrés.

Dans son rapport, le KCE pointe d’ailleurs l’urgence de créer un trajet de soins cohérent : détection précoce, accompagnement multidisciplinaire, continuité des soins, soutien renforcé aux

aidants proches, hébergements adaptés… Les défis sont nombreux.

En avril dernier, le Sénat a adopté une proposition de résolution relative à la prise en charge de la maladie d’Alzheimer et des maladies apparentées. Le texte appelle à l’élaboration urgente d’un plan national interfédéral structurant les soins.

La reconnaissance de la démence précoce figure parmi les enjeux soulevés. Reste à voir quelles suites concrètes seront données à cette résolution.

(1) "Vers un parcours de soins intégrés pour la démence précoce", rapport du KCE, 2025, à lire sur kce.fgov.be

(2) "Group and individual cognitive therapies in Alzheimer’s disease : the ETNA3 randomized trial", International Psychogeriatry, Mai 2016

Les légumineuses, une mine d’or

Haricots colorés, lentilles, fèves, pois chiches, lupins, pois cassés, graines de soja… Bénéfiques pour la santé, nutritives et bon marché, les légumineuses méritent une plus grande place dans nos assiettes.

En Europe, les légumineuses traditionnelles sont les haricots blancs, les fèves, les pois cassés et les lentilles. Nous avons aussi adopté les pois chiches provenant du sud de la Méditerranée, les haricots rouges originaires d’Amérique et, plus récemment, venus d'Asie, les haricots mungo et azuki ainsi que les graines et fèves de soja… Connues depuis l'Antiquité, ces plantes produisent des fruits en gousse dont on consomme les graines séchées, appelées légumes secs ou légumineuses.

Les Belges consomment trop peu de ces aliments. Une personne sur cinq les délaisserait totalement. Pourtant, les légumineuses figurent à la 3e place des priorités alimentaires pour une vie en bonne santé, après les céréales complètes et les fruits et légumes (1). Le Conseil supérieur de la santé recommande d'en consommer au moins une portion par semaine (3 cuillères à soupe bombées de légumes secs ou 80 g de légumineuses cuites), de préférence en remplacement de la viande.

Comment préparer les légumes secs ?

1ère étape

LE TREMPAGE

La plupart des légumes secs nécessitent d’être réhydratés avant cuisson.

Pas de trempage : lentilles vertes et corail, pois cassés.

Méthode classique :

Après rinçage à l’eau, faire tremper les légumineuses dans trois fois leur volume d’eau froide pendant 8 à 12 heures ou toute la nuit au réfrigérateur. Égoutter et rincer.

Méthode expresse

Faire bouillir dans un gros volume d’eau et laisser mijoter 2 à 3 minutes. Retirer du feu, couvrir et laisser reposer une heure. Égoutter et rincer.

2e étape

LA CUISSON

Après trempage : de 1 à 2 h.

Sans trempage : de 20 à 45 min.

Plonger les légumineuses dans un grand volume d’eau propre, froide et non salée (le sel durcit la légumineuse).

Faire bouillir, réduire la chaleur et laisser mijoter jusqu’à consistance tendre.

Assaisonner en fin de cuisson.

Égoutter et passer les légumineuses sous l’eau froide pour les garder fermes et colorées.

Astuces

La cuisson sous pression (autocuiseur) réduit fortement le temps de préparation.

Utiliser les eaux de trempage et de rinçage pour l’arrosage des plantes ou du potager.

Bénéfiques à la santé

Riches en protéines, en glucides et en fibres alimentaires (2), les légumineuses contribuent à faire baisser le cholestérol et à contrôler la glycémie. Elles réduisent ainsi le risque de maladies cardiovasculaires et de diabète. Elles améliorent le transit intestinal et contribuent à mieux nourrir le microbiote. Les légumineuses sont intéressantes aussi pour leurs apports en vitamines du groupe B et en minéraux essentiels (magnésium, calcium, sélénium….).

Rassasiantes mais pauvres en matières grasses, elles procurent une énergie de longue durée et aident à lutter contre l'obésité.

Économiques et pratiques

Les légumes secs sont bon marché et se conservent longtemps à température ambiante. Les acheter en vrac permet d'adapter la quantité aux besoins et de réduire les déchets. Les versions précuites en conserve, bocal ou surgelé, sont pratiques et rapides à préparer. Il faut bien les égoutter et les rincer avant de les consommer ou de les préparer.

Bonnes pour la planète

La culture des légumineuses génère peu de gaz à effet de serre. En fixant naturellement l’azote, elle fertilise les sols. Elle favorise la biodiversité et aide à éviter l’usage d’engrais de synthèse. Une alimentation riche en légumineuses est donc bénéfique pour l’environnement, surtout si l'on opte pour des variétés locales et bio.

Bon à savoir

Des protéines à compléter

Les légumineuses peuvent se substituer à la viande mais il leur manque un acide aminé essentiel. Pour un apport complet de protéines, associez-les avec des céréales (pâtes, riz, semoule, quinoa, pain…), des fruits à coque, des graines, des œufs ou des produits laitiers.

Éviter les inconforts indigestes

Les fibres (oligosaccharides) des légumineuses fermentent dans les intestins et peuvent provoquer des ballonnements et flatulences. Pour aider à la digestion :

• Commencez par des légumineuses déjà cuites et des variétés plus digestes comme les lentilles et pois chiches.

• Consommez régulièrement des petites quantités pour rééquilibrer votre flore bactérienne.

• Respectez les étapes du trempage et du rinçage qui éliminent les molécules indésirables.

• Éventuellement, dépelliculez les pois chiches et les fèves.

(1) Consommer des fruits à coque et graines et limiter les apports de sel sont les 2 autres des 5 priorités alimentaires représentées par l’épi alimentaire.

(2) Après cuisson, 100 gr de légumineuses contiennent en moyenne 8,7 gr de protéines, 12,1 gr de glucides et 9,4 gr de fibres alimentaires.

DE MULTIPLES FAÇONS DE LES ACCOMMODER

Conseils et suggestions pour intégrer des légumineuses dans la cuisine de tous les jours.

En tartinade

Assaisonnés et mixés avec de l’huile d'olive, du jus de citron et de la pâte de sésame, les pois chiches en version houmous se prêtent bien à un apéritif ou un repas léger. Laissezvous tenter aussi par une fava grecque, à base de pois cassés jaunes, d'oignons et de câpres, une tartinade de haricots blancs à la coriandre, ou une crème de haricots rouges aux épices mexicaines...

En salade

Les légumineuses s'intègrent avantageusement comme féculents dans les salades. Des pois chiches grillés au four se marient merveilleusement aux légumes du sud. Vertes ou corail, les lentilles sont un régal avec du thon, du saumon fumé ou de la feta, agrémentées de tomates cerises et de roquette. Les fèves et flageolets sont excellents avec du riz, des crevettes, dés de concombre, radis et petits oignons frais. L'edamame trouve aussi une place de choix dans le poké bowl, un savoureux mélange hawaïen de produits sains.

En remplacement d'autres ingrédients

Introduire une légumineuse dans une préparation à base de viande est un premier pas vers une alimentation flexitarienne. Par exemple, remplacer la moitié des saucisses par des pois chiches dans un plat de pâtes avec légumes verts. Ou ajouter des protéines de soja déshydratées (en sachet dans les magasins bio) dans la sauce bolognaise. Vous pouvez aussi mélanger la farine de blé avec une farine de pois chiche, pois cassé ou lentille corail pour des cakes, galettes de légumes, pains, cookies... Goûtez aussi les pâtes à base de farine de légumineuses, vendues dans le commerce.

En purée, boulette ou hamburger

Confectionner soi-même des falafels (boulettes de pois chiches) et hamburgers végétariens n’est pas compliqué, surtout avec des légumineuses prêtes à l’emploi. Elles se dégustent aussi en purée ou en stoemp. Essayez par exemple la purée de lentilles corail avec carottes et patates douces.

En soupe

Les haricots blancs sont un liant intéressant dans les potages. Haricots, pois chiches et lentilles sont aussi excellents en soupe ou en minestrone.

En plats traditionnels

Puisez vos inspirations dans les cuisines du monde et plats régionaux : couscous royal, cassoulet, chili con carne, dahl aux lentilles… Les recettes ne manquent pas. Un dernier conseil : intégrez régulièrement une nouvelle variété de légumineuse dans vos repas pour plus de couleurs, de saveurs et de textures.

Mon enfant apprend dys-féremment

Face aux premiers signes de troubles de l’apprentissage chez leur enfant, les parents ont la tête pleine de questions.

Quelques repères pour mieux comprendre et trouver du soutien.

Texte : Valentine De Muylder

Votre enfant rencontre des difficultés pour apprendre à lire, écrire, calculer, parler ou encore manipuler des objets ? Malgré ses efforts, certaines tâches spécifiques ne semblent pas s’automatiser ? Si ces difficultés sont persistantes et perturbent son quotidien ou sa scolarité, il peut s’agir d’un ou plusieurs troubles de l’apprentissage, qu’on appelle aussi troubles "dys" :

• la dyslexie, la dysorthographie, la dysgraphie et la dyscalculie (troubles spécifiques de l’apprentissage),

• la dyspraxie (trouble développemental de la coordination),

• la dysphasie (trouble développemental du langage).

Contrairement aux difficultés passagères, liées à des facteurs externes, ces troubles ont une origine neurologique.

Il n’est pas rare qu’un enfant présente plusieurs troubles associés, comme la dyslexie et la dysorthographie.

Que faire en cas de suspicion de trouble ?

"Très souvent, c’est l’école qui tire la sonnette d’alarme", constate Hélène de Strycker, présidente de l’Association belge pour les personnes en difficulté d'apprentissage (Apeda). Il est essentiel, en tout cas, de faire le point avec l’enseignant, bien placé pour observer l’enfant dans ses apprentissages. Si les difficultés repérées perdurent, un bilan pluridisciplinaire permettra d’établir

Un trouble de l’apprentissage subsistera toujours 'en toile de fond'. Mais chaque enfant a la capacité d’améliorer ses compétences.

un diagnostic précis et de mettre en place un accompagnement adapté. Différents professionnels interviennent dans cette prise en charge. Le médecin — généralement un neuropédiatre — joue en quelque sorte le rôle de chef d’orchestre. C’est lui qui prescrit les bilans, pose le diagnostic et prescrit ensuite l'accompagnement. En fonction des troubles, différents paramédicaux peuvent assurer cet accompagnement : logopède, ergothérapeute, neuropsychologue... Des aménagements raisonnables peuvent également être mis en place à l’école.

"Le chemin est parfois chaotique, regrette la présidente de l’Apeda. Parce qu’en tant que parent, on est tout à fait novice." Comprendre les difficultés de son enfant, les accepter et trouver les bonnes portes auxquelles frapper sont autant de défis à relever. Heureusement, des ressources existent pour trouver du soutien (voir encadré).

Quand faut-il entamer ces démarches ?

Pour éviter un "effet boule de neige" (retard scolaire, perte de confiance en soi…), l’idéal est de mettre les choses en route dès que possible : généralement en deuxième primaire pour les troubles de l’apprentissage de la lecture, de l’écriture et du calcul. "Toutefois, il faut que le temps d’apprentissage ait été suffisant et que l’enfant ait pu s’imprégner du rythme scolaire, précise Trecy Martinez Perez, logopède à la Clinique psychologique et logopédique de l’Université de Liège (CPLU). Réaliser un bilan logopédique avant le mois de mars de la première primaire, par exemple, n’a pas de sens." "Pour avoir un diagnostic, il faut souvent compter une année scolaire", avertit Geoffroy d’Aspremont, directeur de l’Apeda. Un délai qui peut sembler long lorsqu’un enfant rencontre des difficultés au quotidien. Pour gagner un peu de temps, l’association recommande aux parents de prendre rendez-vous chez un neuropédiatre (dont les agendas sont très chargés) et, en attendant ce rendez-vous, de se tourner

vers leur pédiatre ou médecin traitant qui pourra prescrire un bilan. Ainsi, le ou la neuropédiatre disposera déjà d’un bilan sur lequel se baser.

Ne risque-t-on pas de lui coller une "étiquette" ?

Aux parents réticents à évoquer les troubles de leur enfant avec l’école, de peur qu’on lui colle une étiquette, Hélène de Strycker répond : "De toute façon, les enseignants risquent de le faire. Autant que ce soit la bonne ! Mieux vaut être qualifié de dyslexique ou de dyspraxique que de paresseux ou de brouillon."

"Le diagnostic peut être salvateur pour la confiance en soi, rassure-t-elle. L’enfant ou l’adolescent va enfin comprendre pourquoi il se sent différent des autres. Il sera soulagé de savoir qu’il peut être aidé." Et de rappeler que l’estime de soi d’un enfant dépend de toutes les personnes proches de lui, à l’école comme à la maison. "Féliciter son enfant lorsqu’il accomplit quelque chose de positif, c’est vraiment important. Plus tôt il développe sa confiance en lui, mieux il sera armé pour l’avenir."

Quel rôle les parents

ont-ils à jouer ?

"L’enfant qui présente des troubles de l’apprentissage a besoin d’être davantage suivi sur le plan scolaire, affirme Geoffroy d’Aspremont. La bienveillance et la présence des parents sont primordiales. Pour cela, ils doivent avoir confiance en eux et en leur jugement. Personne ne connaît mieux leur enfant qu’eux."

"Le parent est un partenaire essentiel dans le traitement logopédique, confirme Trecy Martinez Perez. Il a l’expérience du quotidien. Il voit son enfant face à ses devoirs, peut repérer les difficultés et retravailler certaines notions avec lui." L’idée n’est pas de mettre la pression sur les parents, insiste-t-elle : "Je suis moimême maman et je sais à quel point c’est compliqué d’être disponible. Les parents ne doivent pas hésiter à poser des questions au professionnel qui accompagne leur enfant, à demander d’observer une séance ou des conseils pour savoir comment s’impliquer au mieux."

L’enfant va-t-il surmonter

ses difficultés ?

Un trouble de l’apprentissage subsistera toujours "en toile de fond". Mais chaque enfant a cette capacité d’améliorer ses compétences et de continuer à apprendre, observe la logopède.

"On ne sait pas à l’avance à quelle vitesse l’enfant progressera et jusqu’où il ira. On ne le verra qu’en cheminant ensemble. Cette part d’incertitude, qui fait partie de la vie de parent, est encore plus grande quand on a un enfant avec un trouble de l’apprentissage."

"Quand mon fils a été diagnostiqué dyspraxique, à 5 ans et demi, le monde s’est écroulé, se souvient Hélène de

Témoignage d’une maman

Strycker. Mais la pédiatre m’a rassurée : 'Vous voyez les portes qui se ferment pour votre enfant, mais ce n’est pas vers elles qu’il se dirigera. Regardez plutôt celles qui restent grandes ouvertes, c’est là qu’il trouvera sa voie'. Et elle avait raison. Aujourd’hui, il a 21 ans, il étudie l’informatique (du fait de sa dyspraxie, il est sur les ordinateurs depuis sa 4 e primaire !) et il va bien."

Relisez nos articles : "Ces enfants qui n’apprennent pas comme les autres", "Ecole : des aménagements pour favoriser les apprentissages" et "Logopédie chez l’enfant : le remboursement en 5 étapes" sur enmarche.be

"Mon fils de 12 ans est dyslexique et dysorthographique. En début de primaire, j’ai assez vite repéré chez lui des difficultés qui me rappelaient celles de ma sœur dyslexique. Quand il lisait et écrivait, il inversait des lettres ou sautait des mots. Mais pour ses premières institutrices, tout allait bien. On nous disait que c’était juste une question de concentration ou de volonté. Alors on ne se sentait pas légitimes de consulter et on a attendu. Entretemps, mon fils perdait confiance dans sa capacité d’apprendre et son rejet de certaines matières – en l’occurrence le français – augmentait.

Le diagnostic de dyslexie et dysorthographie a finalement été posé en fin de 3 e primaire. Dès la 4e et pendant trois ans, il a suivi des séances de logopédie une fois par semaine. À l’école, il a bénéficié de certains aménagements raisonnables. Par exemple, on lui lisait oralement les consignes des exercices, ou il pouvait utiliser un ordinateur… Les devoirs sont compliqués parce qu’un exercice qui devrait durer dix minutes lui prend une heure. En tant que parent, ça demande une grande implication. Mais tout ce qui a été mis en place l’a bien aidé, et il a réussi son CEB sans problème…"

Les ressources et ateliers de la MC

• Sur son blog santé, la MC propose plusieurs ressources sur les troubles de l’apprentissage, ainsi que sur le TDAH et le haut potentiel (HP), qui peuvent aussi avoir un impact sur les apprentissages. De plus, la brochure "Découvrons nos dys-férences" explique clairement les étapes de la prise en charge, depuis les premiers signes jusqu’au traitement, et fournit toutes les infos pratiques sur les soins et leurs remboursements. Plus d’infos sur mc.be/sante

• En partenariat avec l’Apeda, la MC organise des ateliers à destination des parents de septembre à décembre. Objectif ? Outiller les parents pour accompagner au mieux les devoirs de leurs enfants. Pour découvrir la date de l’atelier le plus proche de chez vous, rendez-vous sur mc.be/ateliers-tda

Bon à savoir : l’Apeda propose une permanence téléphonique pour répondre aux questions des parents, enseignants et thérapeutes. Infos : apeda.be

Faire de la perte d’autonomie, un psychodrame

La perte d’autonomie, c’est dur. Exprimer son désarroi ou sa frustration et malgré tout envisager l’avenir, c’est possible. Dans le Brabant wallon, la MC organise des groupes de soutien pour les personnes concernées en partenariat avec Altéo et le Réseau 107 BW.

Texte : Clotilde de Gastines, Photo : Grégory Dallemagne

Les personnes qui perdent leur autonomie en veulent parfois à la terre entière. Elles se sentent incomprises ou rejetées et peuvent même devenir irascibles avec la personne qui les aide au quotidien", relate Caroline Elias, responsable de l’action locale de la MC du Brabant wallon.

Si les groupes de soutien destinés aux aidants proches existaient déjà, des volontaires de la MC ont décidé d’innover en créant des espaces de parole spécifiques pour les personnes aidées. Le but est notamment d’apaiser la relation aidant-aidé et surtout de permettre aux principaux concernés de "cheminer ensemble pour se sentir mieux". Cinq cycles de 5 séances ont déjà eu lieu à l’automne 2024 et au printemps 2025 à Nivelles, Court-Saint-Étienne et Jodoigne.

Annette, Élisabeth, Didier, Francis, Christiane et Liliane se sont ainsi retrouvés au mois de mai et juin tous les 15 jours à la MC de Court-SaintÉtienne dans un cadre bienveillant. Pour En Marche, les organisatrices et des participants ont accepté de témoigner a posteriori de cette expérience, dans le respect des échanges et des personnes. Pour évoquer leur situation individuelle — le groupe mêlait les générations et les degrés de perte d’autonomie — et formuler leurs aspirations, les participants ont été accompagnés par Agathe Crespel, psychologue clinicienne du Réseau 107BW. Celle-ci anime de nombreux groupes thérapeutiques dans le BW en utilisant le psychodrame, "une technique issue du théâtre de la spontanéité qui permet de rendre vivant ce dont on parle", précise la praticienne.

Sculpter ses pertes et ses ressources

Lors d’une des séances, les participants ont été invités à façonner deux sculptures de tissus distinctes pour symboliser leurs

pertes et leurs ressources. "Au centre du cercle de parole que nous formions, se trouvaient deux chaises et une montagne de foulards, décrit Annette, une des participantes. On pouvait en choisir un et le déposer sur la première chaise." Annette a choisi un tissu multicolore et l’a déposé pour qu’il paraisse flotter "sans aucune contrainte. Malgré mon grand âge et mes handicaps, je garde, toujours, la joie de vivre. Il faut savoir regarder, s'émerveiller, donner... et ne rien attendre en retour", raconte-t-elle par mail, car elle est malentendante et s’exprime plus aisément à l’écrit.

" Les participants à ces groupes de soutien ne cherchent pas des réponses toutes faites, ils donnent aussi beaucoup "

Caroline Elias, Responsable action locale du Brabant wallon

En déposant elle aussi une étoffe de couleur, Christiane, 80 ans, a voulu matérialiser le fait qu’elle “souffre d'un phénomène de rétrécissement”. “Je rencontre moins de gens, et comme mes réflexes diminuent, je ne conduis plus”. Ce qui la limite fortement dans ses déplacements, alors même qu’elle est aidante pour son fils et son frère.

Didier, 56 ans, le plus jeune du groupe, a choisi un foulard “ gris et terne, le plus sombre” . Il souffre d'une forme “ assez violente ” de fibromyalgie. Des douleurs chroniques invalidantes affectent son quotidien au point qu’il ne peut pas maintenir une position statique, assise ou couchée durant plus de 20-30 minutes. Il est obligé de chronométrer chacune de ses occupations (puzzle, lecture, jardinage) pour anticiper l’impact sur son corps.

Les personnes en perte d’autonomie adoptent de manière plus ou moins consciente des stratégies de compensation. Pour réaliser la deuxième sculpture, chacun a expliqué la manière dont il mobilise des

ressources en répondant à la question : “ Qu'est-ce qui fait que malgré tout cela, vous êtes venu jusqu’ici ?” Didier n’a pas hésité une seconde. Il a attrapé un foulard gris un peu plus clair et lancé : “ Sortir de chez moi et me changer les idées ”. Pour ne pas tourner en rond, cet ancien magasinier et grand cycliste amateur enseigne bénévolement la sécurité routière aux enfants qui roulent à vélo. " Ça donne du sens à ma vie depuis que je suis en maladie, même si quand je rentre chez moi je suis épuisé et perclus de douleur ”. Liliane, dynamique octogénaire, apprivoise progressivement sa perte d’autonomie. Sa voisine lui a appris à prendre les transports en commun. "Je n'aurais jamais imaginé que c’était possible pour moi de prendre le bus pour aller jusqu'à Bruxelles !", s’exclame celle qui a pourtant l’aventure dans la peau. Tous les étés, elle randonnait en montagne en solitaire pendant que son mari pêchait à la mouche en contrebas dans la rivière. Christiane, elle, a choisi de souligner sa chance d’avoir encore du monde autour d’elle, des amis. Quand d’autres participants ont évoqué leur envie de rencontrer d'autres personnes pour retrouver de l’énergie, en englobant les foulards des autres dans le leur.

Des cartes et une lumière au bout du tunnel

Caroline Elias constate que "les participants à ces groupes de soutien ne viennent pas chercher des réponses toutes faites, ils partagent et donnent aussi beaucoup dans le groupe." Des astuces notamment.

Liliane qui parlait de sa nostalgie des cimes a ainsi appris grâce à un autre participant qu’un lieu culturel de CourtSaint-Étienne organisait des soirées photo thématiques autour de récits de voyage, ce qui pourrait lui permettre de voyager par procuration. Christiane a découvert la possibilité offerte par Altéo de réaliser des trajets adaptés hors des rendez-vous médicaux. "Le but n'est pas de créer des groupes d'amis mais des environnements qui donnent envie de faire des rencontres ou de rejoindre des mouvements comme Énéo, l'Université des aînés ou des groupes du réseau 107, de gym douce, ou autre", explique Agathe Crespel.

Plusieurs participants ont aussi réalisé qu’ils vivaient des difficultés semblables en manipulant des cartes imagées sur le thème du cheminement. "Cette séance a permis de créer la discussion sur ce que chacun souhaite ouvrir ou refermer dans sa vie, et les sentiers qu’il souhaite emprunter", décrypte la psychologue.

Deux participants se sont retrouvés dans une carte "avec un tunnel très sombre et une lumière minime tout au bout, observe Didier. Le monsieur atteint d'Alzheimer est retombé sur ma carte. Sa maladie, comme la fibromyalgie ne se voit pas. On se retrouvait assez dans la vie l'un de l'autre, notamment notre agacement quand les gens nous disent qu’on pourrait sûrement faire un petit effort, mais la douleur, comme la mémoire, ça ne se commande pas ! "

Intensité, lucidité et dignité

Annette retient de ces séances, le sentiment d’avoir été accueillie dans la simplicité et un cadre de confiance. La psychologue a répété à voix haute et distinctement les propos des participants pour qu’elle puisse entendre des bribes et lire sur les lèvres. Ses efforts ont fait impression sur le groupe. "Je trouvais ça très intéressant d'aborder la perte d'autonomie par le côté psy, dit Liliane. Chacun a ses paquets à porter qui sont plus ou moins lourds, mais tout le monde était très digne et très lucide sur ses problèmes. Ça a créé beaucoup

Une séance de psychodrame au petit théâtre de la Théière rouge en 2023.

d’émotion en moi et leur courage m’a fort marqué ", précise-t-elle.

Les ateliers avaient eu lieu en tout début d’après-midi pour "permettre à chacun de repartir vers 14h30. En soirée cela aurait été un peu trop fort en émotion, car on ne sort pas de ces expériences d'atelier indemne ", constate Christine Martin, bénévole d’Altéo qui joue le rôle d’observatrice aux côtés de la psychologue pour s’assurer que chaque participant réussisse à prendre sa place. Elle assure aussi le réassort en paquets de mouchoirs pour sécher les larmes.

"Quand quelqu'un prend la parole dans le groupe, on écoute mais on se sent aussi parfois impuissant", note Christiane en qui les séances résonnaient fort. Après l’atelier, elle dessinait beaucoup "comme si les interactions dans le groupe se prolongeaient par la suite " et s’exprimaient de manière cathartique

sous son crayon. Signe que malgré la charge émotionnelle, la mise en commun nourrit l’inspiration.

• Toute l’actualité du Réseau 107 BW dans le Brabant wallon sur reseau107bw.be

• Les activités du petit théâtre de la Théière Rouge sur agathecrespel.com

En pratique

L’accès se fait sur inscription et la participation est rendue gratuite et accessible grâce au remboursement de l’Inami. Prochains ateliers autonomie : dès le 12 décembre à Orp Jauche et en janvier à Court-Saint-Etienne.

mc.be/agenda

A genda

Cycle bien-être et travail

La MC et ses partenaires vous proposent une conférence et des ateliers sur le thème du bien-être et du travail.

Conférence : Mieux comprendre le burn-out

Qu’est-ce que le burn-out ? Comment se met-il en place ? Quelles sont les différences avec la dépression ? Comment s’en sortir ?

• MC Nivelles : le lundi 29 septembre de 19h à 21h

• MC Wavre : le jeudi 25 septembre de 19h à 21h

Prix : 3 € pour les affiliés MC 6 € pour les non-affiliés

Ateliers : Burn-out et épuisement professionnel

Apprenez à comprendre les causes qui vous ont mené au burn-out et explorez de nouvelles pistes pour faire face aux situations difficiles.

• MC Braine-l'Alleud : les vendredis 10 et 17 octobre, 7, 14, 21 et 28 novembre, 5 et 12 décembre de 13h à 14h30

• MC Court-Saint-Étienne : les vendredis 19 septembre, 3 et 17 octobre, 7 et 21 novembre de 13h30 à 15h

• MC Nivelles : les vendredis 7, 14 et 28 novembre, 5 et 12 décembre de 13h30 à 15h

• Centre médical de Perwez : les vendredis 26 septembre, 3 et 10 octobre, 14 et 28 novembre de 14h à 16h

• MC Wavre : les jeudis 2, 9 et 16 octobre, 6 et 13 novembre de 9h30 à 11h30

Prix : 2,5 €/séance

Et si vous rejoigniez les sessions sportives de la MC ?

La MC et Promusport vous proposent deux programmes sportifs , composé de 3 séances par semaine dont l’une est encadrée par un coach. Les sessions reprennent un peu partout en Wallonie et à Bruxelles dès le 22 septembre !

> J’ose la marche active est un programme de marche accessible à toute personne désireuse d’augmenter sa cadence de marche.

mc.be/marche-active

> Je cours pour ma forme (JCPMF) est un programme de 12 semaines de (re)mise en condition physique par la course à pied pour débutants.

mc.be/jcpmf

Ateliers : Estime de soi et projet professionnel

Explorez des outils pour prendre conscience de vos compétences, valeurs et motivations afin de vous réorienter professionnellement.

• MC Braine-l'Alleud : les vendredis 10 et 17 octobre, 7, 14, 21 et 28 novembre, 5 et 12 décembre de 15h à 16h30

• MC Nivelles : les vendredis 7, 14 et 28 novembre, 5 et 12 décembre de 15h30 à 17h

• MC Wavre : les lundis 13 octobre, 3, 10 et 17 novembre de 9h30 à 12h

Prix : 2,5 €/séance

Ateliers : Concilier vie privée et vie professionnelle

Découvrez des stratégies pour rétablir un équilibre sain entre exigences professionnelles et besoins personnels.

• MC Wavre : les jeudis 2 et 14 octobre et le 18 novembre de 19h30 à 21h

Prix : 2,5 €/séance

Ateliers : Apprendre à gérer ses émotions

Entraînez-vous à comprendre, exprimer et réguler vos émotions, grâce à des supports visuels, des fiches informatives et des exercices pratiques.

• MC Wavre : les mardis 23 et 30 septembre, 7 et 14 octobre de 9h30 à 11h30

Prix : 10 € pour le cycle

Inscription : mc.be/agenda-bien-etre-travail event.bw@mc.be

La MC se relaie pour la vie à Braine-l'Alleud !

Le relais pour la vie est un événement familial et solidaire s'adressant à tous les âges. Des équipes se relaient pour marcher ou courir pendant 24 heures, symbolisant le combat mené par les patients et leurs proches contre la maladie. Inscrivez-vous dans l'équipe MC pour marcher ou

courir au profit de la Fondation contre le cancer ou rejoignez notre équipe de bénévoles pour tenir le stand MC.

Dates : du samedi 4 à 15h au dimanche 5 octobre à 15h

Lieu : Parc du Château Cheneau, rue Alphonse Allard 210 à Braine-l'Alleud

Prix : 10 €

Inscriptions : mc.be/rplv-braine relaispourlavie.be/braine

event.bw@mc.be

Semaine des aidants proches

Du 30 septembre au 6 octobre, l’asbl Aidants proches organise la 12e édition de la Semaine des aidants proches. Cette semaine vise à mettre à l’honneur les personnes qui aident et accompagnent des proches en perte d’autonomie. À cette occasion, la MC organise plusieurs activités à Nivelles.

Salon

Vous êtes aidant proche et vous avez besoin de plus d’informations sur les aides disponibles et vos droits ? Les exposants répondront à vos questions.

Date : le jeudi 2 octobre de 17h à 20h

Gratuit

Conférence

Comment éviter l’épuisement quand on est aidant proche ? Apprenez à reconnaître les signaux d’alerte, à mieux gérer vos sentiments et découvrez des pistes de soutien. Une conseillère en autonomie de la MC vous informera également sur la reconnaissance du statut d'aidant proche.

Date : le jeudi 2 octobre de 18h à 19h30

Gratuit

Lieu : MC Nivelles, bd des Archers 54

Et si vous deveniez volontaire MC

?

Groupe de soutien

Vous aidez un proche de manière régulière ? Vous vous sentez fatigué ou dépassé par cette responsabilité ?

La MC vous propose un groupe de soutien entre aidants proches encadré par des psychologues du Réseau 107 BW.

Dates : les mercredis 15 octobre, 12 novembre, 10 décembre, 14 janvier de 9h30 à 11h

Prix : 2,5 €/séance

Inscription : mc.be/ agenda-aidants-proches

Envie de participer à des projets de promotion de la santé ? De rendre visite à domicile à des personnes isolées ? D’aider d’autres affiliés dans l’utilisation des outils digitaux MC ?

La MC vous propose trois espaces d'engagement en Brabant wallon où vous pourrez vous investir en fonction de vos disponibilités, vos talents et vos aspirations. Venez en savoir plus lors de notre séance d’infos !

Date : le mercredi 24 septembre de 9h30 à 11h30

Lieu : MC Nivelles, bd des Archers 54

Gratuit

Inscription : mc.be/agenda-societe

event.bw@mc.be 0497 54 88 32

Atelier

event.bw@mc.be 0497 54 88 32

ALTÉO

Ateliers créatifs inclusifs

Altéo organise des ateliers créatifs et inclusifs de peinture. Une activité artistique de partage et de rencontres, accessible à toutes et tous, dans un cadre inspirant et bienveillant.

Dates : les 3es jeudis du mois de 16h30 à 19h30

Lieu : Musée L, place des Sciences 3 à Louvain-la-Neuve

Gratuit et accessible aux PMR

Inscription : info@alteoasbl.be 081 237 237

découverte pour les professionnels : les compétences psychosociales

Vous encadrez des collectifs de jeunes et souhaitez améliorer leur bien-être ? La MC vous propose un atelier d’une demi-journée sur les compétences psychosociales (CPS). Les CPS sont un levier important en promotion de la santé pour améliorer le bien-être des jeunes. Cet atelier participatif fera le lien avec vos réalités de travail, pour susciter la réflexion et favoriser les échanges entre participants.

Date : le jeudi 13 novembre de 9h30 à 13h

Lieu : MC Nivelles, bd des Archers 54

Prix : 25 €

Inscription : mc.be/agenda-education

mc.be/competencespsychosociales

Pas disponible à cette date ? Des ateliers sont organisés dans d’autres villes.

A genda

Semaine des aidants proches

Journée sportive en forêt de Soignes

Vous êtes en situation de perte d'autonomie ou vous aidez un proche qui l’est ? Découvrez les activités organisées lors de la SAP du lundi 29 septembre au dimanche 5 octobre : infos sur les services d’aide disponibles, vos droits et des solutions pour soulager votre quotidien.

mc.be/agenda-aidantsproches

Marche nordique, vélo, Indiaka, Zumba Gold, danse en ligne, gym douce, test fitness pour évaluer sa forme, marche conviviale de clôture… Cette nouvelle édition proposera des activités amusantes pour tous les âges. Un espace spécialement dédié aux 50 ans et plus sera aussi animé par énéoSport, en partenariat avec l’Adeps.

Date : le samedi 27 septembre de 10h à 17h

Lieu : Centre sportif de la forêt de Soignes, chaussée de Wavre 2057 à 1160 Bruxelles

02 208 09 98

"Les Sauterelles" recrutent de nouveaux danseurs

Depuis 30 ans, ce groupe de danse d’Altéo réunit des personnes handicapées mentales et valides, dans une démarche inclusive pour faire découvrir différents folklores, développer le potentiel de chacun, entretenir la mémoire, travailler l’orientation spatiale et le sens du rythme. Cet atelier se veut un lieu d’écoute, d’entraide et de tolérance. Séance de découverte avant engagement.

Date : deux samedis par mois de 10h à 12h

Lieu : Maison de quartier Malibran, rue de la Digue 10 à 1050 Ixelles

Prix : 3 €/séance (+ 15€ de cotisation annuelle à Altéo)

0474 88 09 96 (de 9h à 12h30) genevieve.bary@alteoasbl.be

Comment j’envisage ma fin de vie ?

Pour aborder votre fin de vie en toute sérénité, Énéo Bruxelles et Pass-ages organisent un cycle d'information, de partage et de réflexion autour de cinq séances thématiques : les droits du patient, les soins palliatifs, la transmission, l’euthanasie et autres déclarations anticipées, les funérailles.

Dates : les jeudis 2 octobre, 4 décembre, 5 février, 2 avril et 4 juin de 14h à 16h30

Lieu : Pass-ages, rue Delta 65 à Forest

02 208 09 98 (de 9h à 12h) bruxelles@eneo.be

Harcèlement scolaire

Carnet de vie

Énéo vous propose plusieurs matinées pour découvrir cette publication de 80 pages, résultat d'une longue réflexion menée avec ses volontaires. Régulièrement mise à jour, elle aborde de façon structurée les différentes thématiques et situations liées à l'âge, apportant des informations pour que chacun reste acteur de ses choix.

Dates : les mardis 30 septembre et 25 novembre de 10h à 12h30 (+ 5 autres dates en 2026)

Lieu : Énéo, boulevard Anspach 111 à Bruxelles

02 208 09 98 bruxelles@eneo.be

La MC organise un cycle de deux conférences à destination des parents d’enfants en primaires et secondaires.

> Comment comprendre le harcèlement scolaire et le prévenir à la maison ?

Date : le jeudi 9 octobre de 18h à 20h30

Lieu : Collège Matteo Ricci, boulevard Poincaré 67 à 1070 Bruxelles

Prix pour le cycle : 6 € membres MC 12 € non-membres

> Comment réagir dans une situation de harcèlement scolaire en tant que parents ?

Date : le jeudi 6 novembre de 18h à 20h30

Inscription obligatoire au cycle : mc.be/agenda-bien-etre

0471 97 18 55

Besoin d’un conseil ou d’une information ?

Huit solutions pour tout faire de chez vous, ou presqu e ! Gagnez du temps : de nombreuses questions peuvent être résolues sans vous déplacer, notamment grâce à nos services en ligne.

Depuis votre ordinateur ou smartphone, tapez mc.be/contact pour retrouver ces huit solutions :

• Formulaire de contact

Posez-nous votre question en ligne, à tout moment. Nous vous répondrons sur votre adresse e-mail.

• Questions fréquentes et services en ligne

Trouvez rapidement ce dont vous avez besoin : formulaires, affiliation, tarifs, prestataires…

• Dossier en ligne Ma MC

Consultez vos remboursements, demandez vos avantages, commandez vos vignettes, souscrivez une assurance… en quelques clics. Dans l'app Ma MC ou sur le site ma.mc.be.

• Rendez-vous en agence

Réservez un rendez-vous pour une question plus complexe.

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Écrivez à Emma, notre chatbot disponible 24h/24 (conversation instantanée). Au besoin, nos conseillers vous répondent aussi de 9h à 16h30 (jeudi : jusqu’à 12h30).

• Boîte aux lettres MC

Déposez vos documents sans faire la file. N’oubliez pas d’y coller une vignette.

• Téléphone

Appelez-nous au 081 81 28 28 ou au 02 501 58 58 du lundi au vendredi de 8h30 à 18h (jeudi : jusqu’à 12h30).

Astuce : moins d’attente après 15h ou le samedi matin (de 9h à 12h).

Horaires réguliers depuis ce 1er septembre

dans

les agences MC

Retrouvez les horaires de permanences et de rendez-vous des conseillers mutualistes et du service social sur mc.be/points-de-contact.

Si vous vous déplacez en agence, pensez à emporter votre carte d’identité pour faciliter votre identification.

Pour nous contacter ou prendre un rendez-vous

Conseillers : 081 81 28 28 • 02 501 58 58 • mc.be/contact

Service social : 02 501 58 30 • mc.be/social

Autonomie et domicile : 02 501 51 30 • mc.be/autonomie

Service Seniors : 081 81 28 29 • mc.be/seniors

C'est encore plus rapide de prendre rendez-vous via Ma MC :

• En ligne : ma.mc.be

• Dans l'app Ma MC (téléchargez-la sur mc.be/app)

Trouvez les réponses à vos questions sur le site mc.be

Vous perdez parfois beaucoup de temps au téléphone ou pour vous rendre dans une agence MC ?

Consultez d’abord le site mc.be, pour y trouver les bonnes infos ou faire une démarche en deux clics !

Le site mc.be répond à ces questions fréquentes :

• Comment remettre des documents à la MC ?

• Où trouver le formulaire dont j’ai besoin ?

• Quand seront payées mes indemnités ?

• Comment souscrire une assurance MC ?

• J'ai fini mes études, que dois-je faire ?

• Comment créer un compte Ma MC ?

Le moteur de recherche vous aide à trouver rapidement l'information dont vous avez besoin. Vous le trouvez en haut à droite de mc.be ou, sur smartphone, via le menu (les 3 barres).

Et si vous rejoigniez les sessions sportives de la MC ?

Dès le 20 septembre, la MC organise ses sessions de remise à la course à pied "Je cours pour ma forme" (JCPMF) et de reprise de la marche avec l'activité "J'ose la marche active" (JOLMA).

> JCPMF : programme de 12 semaines de (re)mise en condition physique par la course à pied pour débutants. Objectifs : courir 5 km, 10 km, 10 km ou plus.

mc.be/jcpmf

> JOLMA : programme de marche accessible à toute personne désireuse d’augmenter sa cadence de marche. Trois niveaux : remise à la marche, débutant ou initié.

mc.be/marche-active

A genda

Conférence : Votre santé, sans vous ruiner !

Comment réduire vos frais de santé ? Organisée par le CPAS de Gerpinnes, cette conférence abordera notamment le rôle de la sécurité sociale et d’une mutualité, le remboursement des soins et médicaments, le Dossier médical global (DMG), le statut BIM, le tiers payant, le respect des tarifs légaux, l’assurance complémentaire et comment payer moins cher ses médicaments.

Date : le mardi 9 septembre de 18h30 à 20h30

Lieu : Maison de village de Lausprelle, rue de Villers 63 à Gerpinnes

Gratuit

071 50 29 11 secretariat@cpasgerpinnes.be

Burn-out

: retrouver l’équilibre pour mieux se reconstruire

Cette conférence vous permettra de mieux comprendre les causes du burn-out et vous aidera à fixer des limites pour retrouver motivation, épanouissement et sérénité au travail comme en famille.

Date : le jeudi 25 septembre de 18h30 à 20h

Lieu : Centre culturel de Beaumont, rue de la Déportation 26 Gratuit

Inscription obligatoire : 071 23 06 01 mc.be/conference-burnout-beaumont

Et

si vous rejoigniez les sessions sportives

de la MC ?

La MC et Promusport proposent deux programmes sportifs. Chaque programme (course et marche) comprend 3 séances hebdomadaires, dont une encadrée par un coach. Au printemps dernier, 3.500 personnes y ont participé à travers des sessions en Wallonie et à Bruxelles. Et si vous vous laissiez tenter dès la semaine du 22 septembre ?

> J’ose la marche active : programme de marche avec trois niveaux (remise à la marche, débutant ou initié).

mc.be/marche-active

> Je cours pour ma forme (JCPMF) : programme de 12 semaines pour courir 5 km, 10 km ou plus.

mc.be/jcpmf

Conférence : Quand la parentalité devient un défi

Être parent, c’est merveilleux… mais épuisant. Cette conférence, animée par deux psychologues de La Bulle de Charleroi, s’adresse aux parents d’enfants de 0 à 12 ans, qui se sentent dépassés ou simplement curieux de mieux comprendre ce phénomène. Un cycle d'ateliers suivra.

Date : le jeudi 18 septembre de 18h30 à 20h30

Lieu : MC Anderlues, rue du Douaire 40 (salle 005)

Prix : 3 € pour les membres MC 6 € pour les non-membres

Babysitting possible dès 2,5 ans (uniquement sur inscription)

Inscription obligatoire : mc.be/epuisement-parentalanderlues event.ho@mc.be 071 23 06 01

Conférence : Flemme ou fatigue ?

Le sommeil, parlons-en !

Manque de concentration, irritabilité, baisse de motivation: et si le manque de sommeil en était la cause ? Chez les ados et jeunes adultes, les nuits courtes se multiplient : écrans, rythme décalé… Et pourtant, bien dormir, c’est la clé pour se sentir bien, réussir à l'école et gérer son stress.

Cette conférence abordera le rôle et les perturbateurs du sommeil et proposera des conseils concrets. Animée par deux psychologues, elle se destine aux jeunes entre 12 et 23 ans (accompagnés ou non de leurs parents).

Date : le jeudi 11 septembre de 18h30 à 20h

Lieu : MC La Louvière, rue du Marché 6

Gratuit

Inscription obligatoire : mc.be/conference-sommeil event.ho@mc.be

Et après ? Il sera possible de participer à des ateliers pratiques (fin septembre et en octobre) en petits groupe pour améliorer son sommeil. Infos et inscription lors de la conférence.

© Pierre Laurent Barroo

Et si on lâchait nos écrans ? C'est dehors que ça se passe !

Venez vous amuser, bouger, découvrir et partager un moment fun en famille... loin des tablettes ! Cette journée alternative aux écrans, organisées en collaboration avec l’ONE, proposera : grimages, châteaux gonflables, animations Ocarina, module sensoriel, ludothèque, parcours vélo, trampo jump… et sur inscription,

un atelier sur la gestion des écrans ainsi qu’un dépistage visuel (18 mois à 3 ans). Petite restauration disponible sur place ainsi qu’un espace pour le change et l'allaitement.

Date : le dimanche 28 septembre de 10h à 15h

Lieu : MC Anderlues, rue du Douaire 40

Gratuit

mc .be/journee-alternativeanderlues 071 23 06 01

Con fé rence à venir

Des écrans plein les yeux : quels impacts pour nos enfants ?

Date : le mardi 7 octobre de 19h à 21h

Lieu : MC Anderlues, rue du douaire 40 (salle 005)

Gratuit

Bab ysitting possible (en fonction de la demande et uniquement sur inscription)

Inscription obligatoire : mc.be/ conference-enfant-ho 071 23 06 01

Le Tour d’Europe "Stop aux pesticides" s’arrête à Charleroi

Et si notre santé commençait dans les champs ? Du 27 septembre au 3 octobre, une caravane cycliste traverse la Belgique pour sensibiliser aux dangers des pesticides et promouvoir une agriculture respectueuse de notre santé et de notre planète. Une initiative citoyenne soutenue par la MC, dans le cadre du Tour d’Europe

des solutions, avec des étapes festives et éducatives prévues dans plusieurs villes de Belgique. Ce passage a lieu dans le cadre du premier festival "Nourrir Charleroi". Un moment à vivre en famille pour s’informer, échanger et s’engager pour une agriculture plus saine.

Au programme à Charleroi

Le jeudi 2 octobre à 15h30 : démarrage de la place Verte avec fanfare et clowns pour rejoindre le Campus UCharleroi et son petit marché de producteurs. Goûter bio offert pour les enfants.

Le vendredi 3 octobre de 9h à 11h: conférence sur les pesticides et la santé publique au Campus UCharleroi.

Inscription obligatoire : 0488 26 94 77 mc.be/agenda-societe mutuelles-sante-planetaire.com

Journée des aidants proches

Dans le cadre de la Semaine des aidants proches, cette journée de sensibilisation vous invite à prendre un moment pour vous ressourcer. Au programme, au choix : visite du site du Bois du Cazier, ateliers animés par le Centre d'éducation du patient, Respect seniors ou encore Parkinson asbl.

Date : le jeudi 2 octobre de 9h à 16h

Lieu : Bois du Cazier, rue du Cazier 80, 6001 Charleroi Gratuit

mc.be/aidants-prochesmarcinelle • 071 23 06 01

Le s activités organisées toute l'année par la MC pour les aidants sont sur mc.be/agenda-aidants-proches.

Quinzaine de la vue chez Qualias

Du 6 au 18 octobre, nos magasins Qualias Optique vous proposent un test de dépistage visuel 100 % gratuit ! C’est rapide et ça peut faire toute la différence pour vos yeuxt ! Une gêne en lisantt ? Une fatigue visuelle en fin de journée ? Des maux de têtes réguliers ? Venez faire tester gratuitement votre vue. Si une anomalie est détectée, les optométristes Qualias vous inviteront à consulter un ophtalmologue pour un examen approfondi. Prenez dès à présent rendez-vous sur qualias-optique.be.

A genda

Découvrez les outils numériques en santé

En collaboration avec la MC, l’Espace public numérique (EPN) d'Ath vous invite à participer à un cycle de quatre ateliers interactifs autour du numérique et de la santé. Chaque atelier alternera entre explications théoriques claires et applications concrètes, pour vous permettre de repartir avec des connaissances utiles et directement applicables. Au programme :

• itsme : maîtrisez l’application de référence en matière d’identification numérique sécurisée (le mardi 30 septembre)

• Portail masante.be : accédez facilement à vos données de santé personnelles (le jeudi 16 octobre et le mardi 21 octobre)

• Applications santé : nutrition, bien-être, activité physique… au quotidien de nombreuses applications gratuites peuvent vous accompagner dans la gestion de votre santé (le mardi 4 novembre)

• mc.be et l’app Ma MC : apprenez à gérer votre dossier MC sur notre site ou dans l'app mobile (le vendredi 21 novembre)

Horaire : de 10h à 12h

Lieux : Bibliothèque Jean de la Fontaine, boulevard du Château 16 à Ath L'atelier du 21 novembre se déroulera à la MC Ath, rue de Dendre 33

mc.be/agenda-education 0471 77 59 93

Découverte de l’intelligence artificielle en santé

La MC, Énéo et Altéo vous invitent à une matinée découverte intitulée "L’IA au quotidien, une révolution silencieuse". L’objectif : mieux comprendre l’intelligence artificielle pour adopter un usage éclairé, critique et responsable.

Maxime Duquesnoy, techno-pédagogue, vous fera découvrir les bases essentielles de l’intelligence artificielle : comprendre son fonctionnement, repérer ses usages quotidiens — parfois invisibles —, en connaître les limites et l’impact environnemental, ainsi que les principes de son développement, ses risques et ses opportunités. Il explorera également les perspectives qu’elle offre dans le domaine de la santé, en tant qu’outil d’innovation et de démocratisation des soins, à condition qu’elle reste une alliée de l’humain, et non un substitut.

Date : le mardi 23 septembre de 9h30 à 11h30

Lieu : MC Ath, rue de Dendre 33 Gratuit

mc.be/agenda-education 0471 77 59 93

Journée de la mobilité dans la cité des Géants

Venez bouger autrement lors de la journée de la mobilité à Ath le dimanche 21 septembre. Un programme riche et convivial vous attend pour célébrer la mobilité douce, que vous soyez en famille, entre amis ou en solo. À 9h30, une balade vélo de 30 km autour d'Ath est organisée.

Dès 10h, venez découvrir la ville et ses alentours avec une marche de 10 km encadrée par Énéo. Durant toute la journée, nous vous invitons également à participer à une animation créative pour les jeunes sur notre stand avec Ocarina et à venir pédaler pour repartir avec votre smoothie préféré.

Salon et ciné-débat autour du vieillissement et de la démence

L'Alzheimer café de la MC, la ville de Péruwelz (ville amie démence) et la maison culturelle Arrêt 59 vous proposent un salon "Autonomie et vieillissement" et la projection du film "Une vie démente". La séance sera suivie d’un échange avec Sabine Henry, présidente de la Ligue Alzheimer et le Dr Martine Meulemans, gériatre.

Date : le jeudi 2 octobre de 17h30 à 20h (salon) et à 20h (ciné-débat)

Lieu : Arrêt 59, rue des Français 59 à Péruwelz

arret59.be

L’énurésie sans tabou : pistes d'accompagnement

La MC vous invite à un cycle d'ateliers autour d’un sujet encore trop souvent tabou : l’énurésie chez l’enfant. On définit l’énurésie nocturne comme une émission involontaire d’urine pendant le sommeil, chez un enfant âgé d’au moins 5 ans. À cet âge, la majorité des enfants ont acquis la continence nocturne. En Belgique, 1 enfant sur 10 âgé de 6 à 7 ans est concerné. Sans accompagnement, 5 % des enfants de 7 ans risquent de continuer à en souffrir durablement.

Un cycle de trois ateliers, encadrés par une psychologue de Rhéseau, vous est proposé :

• Pistes d'accompagnement psychologique,

• Hypnose et thérapie brève,

• Pleine conscience.

Dates : les mercredis 1er, 8 et 15 octobre de 18h30 à 20h30

Lieu : rue Duquesnoy 19 à Tournai

mc.be/agenda-parent 0483 06 11 42

La numérisation au service de votre santé à Mouscron

La MC, Énéo et Altéo vous invitent à une rencontre thématique dédiée aux innovations numériques en santé. Ne manquez pas cette occasion d’échanger, d’apprendre et d’expérimenter des nouvelles pratiques numériques qui peuvent améliorer la qualité de vie.

Lara Vigneron, ingénieure civile et docteure en sciences de l’ingénieur, spécialisée en santé et en approche centrée sur le patient, vous guidera dans la découverte des outils numériques qui permettent de mieux gérer sa santé :

• Applications mobiles pour suivre son activité physique ou son alimentation.

• Plateformes de téléconsultation pour consulter un médecin sans se déplacer.

• Objets connectés (montres, glucomètres…) pour surveiller sa santé en temps réel.

• Accès simplifié au dossier médical et aux résultats d’analyse via des portails sécurisés.

• Outils d’intelligence artificielle pour aider au diagnostic ou à la prévention.

Au-delà des usages quotidiens, Lara abordera également les enjeux du numérique responsable en santé : une approche qui vise à maximiser les bénéfices pour les patients, les soignants et la société, tout en réduisant les impacts négatifs — qu’ils soient éthiques, sociaux, environnementaux ou liés aux inégalités d’accès.

La rencontre se clôturera par un atelier collaboratif : "Imaginer un monde où la santé numérique est au service des patients et des soignants". Un moment d’échange ouvert à toutes et tous, sans prérequis en santé.

Date : le jeudi 16 octobre de 14h à 18h

Lieu : Cercle ouvrier, square Cardijn (parking MC) à Mouscron

Prix : 3 € pour les affiliés MC (en ordre de cotisation) 6 € pour les non-affiliés

Inscription obligatoire : mc.be/numerisationmouscron 0477 33 65 99

La santé mentale d’ici et d’ailleurs à l’honneur à Ath

Dans le cadre de la semaine de la santé mentale, la MC et ses partenaires vous invitent à une journée thématique "Pose ta valise et respire !" Avec un programme pour s’écouter, se relier, se ressourcer :

• 10h15-11h45 : ateliers bien-être inspirés de pratiques culturelles variées (un atelier au choix sur place)

• 12h : repas convivial (soupe et sandwichs)

• 13h15 : pièce de théâtre "Cerise sur le ghetto, le pouvoir de dire non" de Sam Touzani, à l'auditorium, suivi d’un échange avec l’artiste

• 19h : conférence à l'auditorium de Barbara Mourin (asbl Sémaphore) sur les impacts psychologiques des parcours migratoires

Date : le mardi 7 octobre dès 9h30

Lieu : Tour Burbant, rue du Gouvernement à Ath Gratuit

0490 11 21 53 concertho@acis-asbl.be

A genda

Retrouvailles 2025 : un week-end festif et vitaminé avec la MC !

Le premier week-end de septembre, cap sur le parc de la Boverie à Liège pour une nouvelle édition de Retrouvailles. Cette année encore, la MC vous accueille dans un cadre verdoyant et convivial pour célébrer la fin de l’été en beauté. Au programme sur notre stand : bougez, mixez, coloriez !

• L’avantage vélo fait son show : pédalez pour mixer votre smoothie avec la fruitcyclette et tentez de doubler votre avantage vélo grâce à notre jeu concours.

• Besoin de fournitures pour la rentrée ? Soutenez l’asbl "Un stylo et un cahier pour l’avenir" en achetant du matériel scolaire solidaire et participez à une grande fresque collective en soutien des enfants du Burkina-Faso.

• L’app Ma MC : venez la (re)découvrir, poser vos questions…

• Loisirs actifs pour tous : Énéo, énéoSport, Ocarina et Altéo vous proposent une foule d’activités sportives à tester sur place.

Moving Family Day : une journée sportive et fun pour toute la famille

Envie de bouger, de rire et de partager un moment inoubliable en famille ? La MC vous donne rendez-vous le dimanche 5 octobre pour le Moving Family Day, un événement gratuit, ouvert à tous et placé sous le signe du sport, de la santé et de la convivialité. Au programme : plus de 25 activités sportives à découvrir dans une ambiance chaleureuse et inclusive.

Deux parcours sont proposés pour explorer les activités à votre rythme :

• Parcours Défi : relevez des challenges ludiques et affrontez vos proches dans des épreuves comme le saut en hauteur, le foot cible, l'élasto'run, la boccia ou la corrida.

• Parcours Découverte: testez des disciplines originales et accessibles à tous comme le walking foot, le Qi Gong, la gym Viactive ou encore la "happy family run". ÉnéoSport, Altéo et Promusport seront également présents avec

CONCOURS

Rendez-vous sur le stand MC, répondez à quelques questions et tentez de remporter un bon d’achat de 150 € dans le magasin de vélos de votre choix.

Dates : les samedi 6 et dimanche 7 septembre de 11h à 19h

Lieu : Parc de la Boverie, au pied de la passerelle "La Belle Liégeoise" retrouvailles.be

L’Odyssée pour notre santé fait escale à

Braives

des activités adaptées à leur public et ouvertes à toutes et tous.

Le site et la majorité des activités sont accessibles aux personnes à mobilité réduite.

Date : le dimanche 5 octobre de 9h à 16h

Lieu : Naimette Arena, boulevard Léon Philippet 83 à Liège

Gratuit

mc.be/mfd

Et si la santé commençait dans nos champs ? C’est le pari du "Tour d’Europe des solutions", une initiative portée par l’association "Mutuelles pour la santé planétaire" et soutenue par la MC. Pendant trois ans, une caravane militante sillonne sept pays à vélo pour sensibiliser aux dangers des pesticides et promouvoir une agriculture saine.

Le dimanche 28 septembre, cette odyssée s’arrête à Braives pour une après-midi engagée. La MC et ses partenaires vous invitent à découvrir des solutions concrètes pour une alimentation durable.

Au programme : fanfare, goûter bio, expositions, témoignages, spectacle, projection documentaire et table ronde avec des experts du monde agricole et de la santé.

Date : le dimanche 28 septembre de 15h30 à 20h30

Lieu : Village du Saule, rue du Moulin 50 à Latinne (Braives) Gratuit

Inscription obligatoire pour le goûter et/ou la projection : mc.be/agenda-societe

Reprenez le sport avec la MC et Promusport !

La MC et Promusport vous proposent deux programmes sportifs, accessibles dès 12 ans. Chaque programme (marche ou sport) comprend 3 séances par semaine. Plus de 3.500 personnes ont déjà participé à 230 sessions en Wallonie et à Bruxelles. Rejoignez-nous dès le 22 septembre !

• J’ose la marche active : programme de marche en 3 niveaux pour vous améliorer.

mc.be/marche-active

• Je cours pour ma forme : programme de 12 semaines de mise en condition physique par la course pour débutants pour atteindre 5 à 10 km.

mc.be/jcpmf

Relais pour la vie

Les 13 et 14 septembre, Waremme vivra au rythme du Relais pour la vie pour soutenir la lutte contre le cancer et rendre hommage aux personnes touchées par la maladie. Pendant 24 heures, les participants se relaieront pour marcher ou courir lors de cet événement festif et solidaire. Les fonds récoltés seront versés à la Fondation contre le cancer pour financer la recherche, la sensibilisation du public…

Envie de participer en équipe, de donner un coup de main en tant que volontaire, de passer un moment convivial : rejoignez le Relais pour la vie Waremme-Hesbaye pour transformer l’espoir en victoire !

Dates : du samedi 13 septembre 15h au dimanche 14 septembre 15h

Lieu : Collège Saint-Louis, avenue du Prince Régent 30 à 4300 Waremme relaispourla vie.be/waremme

Journée portes ouvertes chez Qualias Sart-Tilman

Le magasin Qualias Sart-Tilman vous ouvre ses portes le samedi 20 septembre pour une journée festive et riche en découvertes.

Au programme : tests de voiturettes motorisées, présentation des monteescaliers TKE, dépistages auditifs, rencontre avec nos opticiens et conseillères en vente, et même photo gratuite de votre iris… Les enfants ne seront pas en reste

avec un château gonflable et des jeux. Une roue de la fortune vous permettra peut-être de repartir avec un bon d’achat de 100 € et d’autres cadeaux.

Date : le samedi 20 septembre de 10h à 18h

Lieu : Qualias Sart-Tilman, route du Condroz 475 à Angleur Gratuit

Saparlipapote : des lectures pour grandir… des volontaires pour les partager !

Parce que "le langage pour le devenir de l’enfant est aussi important que les racines pour l’arbre", l’asbl Saparlipapote propose aux tout-petits des moments de lecture organisés au sein des structures d’accueil de la petite enfance (crèches, haltes-accueil, accueillantes), pour favoriser la communication non verbale, la découverte et le plaisir de mots autour d’albums de qualité.

Saparlipapote recherche des volontaires disponibles une matinée par semaine, à Visé et en région liégeoise.

Une formation débute bientôt. Envie d'en savoir plus ? Venez vous informer le 30 septembre prochain.

0471 05 62 21 saparlipapote@gmail.com saparlipapote.be

Nourrir Visé : une journée pour repenser notre alimentation

Pour la 4e année consécutive, la ville de Visé participe au festival "Nourrir Visé" et met à l’honneur l’alimentation saine, locale et durable.

Un programme pour tous les goûts

Le samedi 13 septembre, petits et grands sont invités à participer à une série d’activités ludiques, interactives et éducatives. Ateliers, animations, dégustations et rencontres tenues par le service de la vie sociale, la MC, l’ONE et le centre de santé Visé Basse-Meuse.

Date : le samedi 13 septembre de 10h à 17h

Lieu : Centre culturel de Visé, rue du Collège 31, 4600 Visé Gratuit

A genda

Cycles de soutien

aux aidants proches

À l’occasion de la 12e édition de la Semaine des Aidants proches, organisée par l’asbl Aidants Proches, la MC, Altéo et Énéo proposent deux nouveaux cycles de cinq séances destinées à informer et à soutenir celles et ceux qui accompagnent un proche en perte d’autonomie. Cette semaine spéciale met en lumière leur engagement et rappelle qu’ils méritent à la fois reconnaissance et soutien. Les thématiques abordées ont été définies par les aidants proches eux-mêmes, en lien avec leurs préoccupations et les difficultés qu’ils rencontrent. Chaque séance accueillera un intervenant spécialiste pour éclairer le sujet du jour.

Ces rencontres permettront de mieux comprendre quelles démarches entreprendre, vers qui se tourner et quelles aides ou services peuvent accompagner au quotidien. Également au programme : des témoignages d’aidants, un ciné-débat, un temps d’échange informel autour d’un goûter convivial.

Vous accompagnez un proche porteur d’un handicap ?

Optez pour le cycle Aidants proches de Namur.

Dates : les vendredis 3 octobre, 14 novembre, 23 janvier, 6 mars et 17 avril de 14h à 16h30

Lieu : MC Namur, rue des Tanneries 55 (4e étage)

Vous accompagnez un proche atteint d’une maladie de type Alzheimer ?

Privilégiez le cycle Aidants proches d’Andenne.

Dates : les mardis 21 octobre, 25 novembre, 13 janvier, 10 février et 24 mars de 14h à 16h30

Lieu : Centre de soins SainteBarbe, rue Émile Godfrind 101 à Seilles (Andenne)

Gratuit mais affiliation à Altéo (15 €) ou Énéo (17 €) souhaitée

Inscriptions obligatoires : mc.be/cap-namur 081 237 237 namur.event@mc.be

Pénurie de médecins en zones rurales : un partenariat porteur d’espoir

Face à la pénurie croissante de médecins généralistes en milieu rural, l’Université de Namur (UNamur) et la MC unissent

leurs forces dans un projet de recherche ambitieux : comprendre la pénurie de médecins en zones rurales.

Depuis 2023, l’Observatoire universitaire en médecine rurale de l’UNamur (OUMRu) travaille sur la question de la raréfaction de l’offre en médecine générale, en particulier dans les zones en pénurie en Wallonie. L’OUMRu a trois objectifs : comprendre les difficultés rencontrées par les médecins et par les patients dans les zones rurales, proposer des pistes

Moving Family Day : une journée sportive et fun pour toute la famille !

Envie de bouger et de passer un super moment en famille ? La MC vous donne rendez-vous le dimanche 5 octobre pour une journée de défis et découvertes sportives ! Saut en hauteur, fléchettes, foot cible, Qi Gong, marche active, happy family run… il y en aura pour tous les goûts et tous les âges.

Date : le dimanche 5 octobre de 9h à 16h

Lieu : Naimette Arena, boulevard Léon Philippet 83 à Liège Gratuit et ouvert à tous mc.be/mfd

concrètes pour y remédier, donner la parole aux acteurs de terrain et fédérer une communauté de chercheurs et de soignants engagés pour une médecine de proximité.

En soutenant ce projet, la MC réaffirme son engagement pour un accès équitable aux soins, partout et pour toutes et tous. Une démarche essentielle pour garantir la pérennité de notre système de santé.

En savoir plus : unamur.be/fr/ soutenir/medecine-rurale

Et si vous rejoigniez les sessions sportives de la MC ?

La MC et Promusport proposent deux programmes sportifs accessibles dès 12 ans. Chaque programme (course et marche) comprend trois séances hebdomadaires, dont une encadrée par un coach. Au printemps dernier, ce ne sont pas moins de 3.500 personnes qui ont repris le sport avec la MC et Promusport, avec plus de 230 sessions à travers la Wallonie et Bruxelles. Et si vous vous laissiez tenter ?

> J’ose la marche active est un programme de marche accessible à toute personne désireuse d’augmenter sa cadence de marche. Trois niveaux s’offrent à vous : remise à la marche, débutant ou initié.

mc.be/marche-active

> Je cours pour ma forme (JCPMF) est un programme de 12 semaines de (re)mise en condition physique par la course à pied pour débutants. L’objectif est de courir 5 km, 10 km, 12 km ou même plus.

mc.be/jcpmf

Des séances de sophrologie avec Altéo

Depuis plusieurs mois maintenant, Altéo organise des séances de sophrologie. Cette initiative a vu le jour grâce au groupe Altéo de Dinant, constitué de volontaires engagés sur la thématique des maladies et douleurs chroniques. Données par un sophrologue agréé, ces séances s’adressent à toute personne en quête de "mieux-être".

La sophrologie invite à mettre entre parenthèses le monde extérieur pour mieux se connaître : détente mentale et physique, meilleure gestion du stress et des émotions, stimulation de la confiance et de l’estime de soi… C’est un outil simple mais puissant qui permet de trouver plus d’harmonie et d’équilibre dans sa vie. La séance débutera par un exercice de "mise en disponibilité", suivi d’un automassage et différents exercices simples de relaxation.

Date : les mardis 7 et 28 octobre, 2 décembre, 6 janvier et 3 février de 10h15 à 11h45

Lieu : MC Dinant, avenue des Combattants 16, 3e étage (salle Meuse)

Prix : 50 € pour 5 séances

Inscriptions auprès de Hugues Saudemont : 0475 25 72 94 provincenamur@alteoasbl.be

Vivez un Noël magique à Nieuport avec Énéo

Laissez-vous porter par la magie de Noël et créez des souvenirs inoubliables ! Énéo vous propose un séjour féerique au bord de la mer, dans une atmosphère conviviale et festive : apéritif musical, réveillon animé, brunch de Noël, promenade illuminée et excursion au marché de Noël d’Ostende sont au programme. Vous séjournerez à Hôtel Sandeshoved, situé sur la digue, avec une vue imprenable sur la mer d’hiver.

Dates : du mardi 23 au vendredi 26 décembre

Inscriptions : eneo.be/ catalogue-vacances • vacances.namur@eneo.be • 081 23 67 09 (du lundi au mercredi matin de 9h à 12h)

La MC se relaie pour la vie à Namur

Le Relais pour la vie est un événement familial et solidaire s'adressant à tous les âges. Le principe ?

Des équipes se relayent pour marcher ou courir (selon les possibilités de chacun) pendant un total de 24 heures, symbolisant ainsi le combat de chaque instant mené par les patients et leurs proches contre la maladie.

Inscrivez-vous dans l'équipe MC du Relais pour la vie et venez marcher ou courir au profit de la Fondation contre le cancer. Vous pouvez aussi rejoindre notre équipe de bénévoles et tenir le stand MC. Au programme : moments de partage, de bonne humeur, de convivialité et surtout… de solidarité !

Date : du samedi 27 septembre (15h) au dimanche 28 septembre (15h)

Lieu : Institut Sainte-Marie, rue de l’Aurore 227 à Jambes

Prix : 10 €

mc.be/rplv-namur

Faire un don au profit du Relais pour la Vie.

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Barroo

A genda

Séance info : "Mon carnet de vie"

Venez découvrir "Mon carnet de vie", un outil conçu par Énéo pour anticiper votre avenir, faire respecter vos volontés et rassembler en un seul endroit tous vos documents administratifs importants. En le complétant, vous facilitez la vie de vos proches et vous vous assurez que vos souhaits seront pris en compte dans la mesure du possible.

Dates : le vendredi 5 ou le mardi 23 septembre de 14h à 16h

Lieu : MC Verviers, rue Lucien Defays 77

Gratuit Carnet de vie au prix de 10 €

Inscriptions : eneo.be/agenda verviers@eneo.be 087 27 96 88 (lundi et jeudi matin)

La MC se relaie pour la vie à Verviers !

Le Relais pour la vie est un événement familial et solidaire s'adressant à tous les âges. Le principe ? Des équipes se relaient pour marcher ou courir (selon les possibilités de chacun) pendant un total de 24 heures, symbolisant ainsi le combat de chaque instant mené par les patients et leurs proches contre la maladie.

Inscrivez-vous dans l'équipe MC du Relais pour la vie et venez marcher ou courir au profit de la Fondation contre le cancer. Vous pouvez aussi rejoindre notre équipe de bénévoles et tenir le stand MC. Au programme : moments de partage, de bonne humeur, de convivialité et surtout… de solidarité !

Dates : du samedi 27 à 15h au dimanche 28 septembre à 15h

Lieu : Stade de Bielmont à Verviers, avenue Elisabeth 58/81

Prix : 10 €

Inscriptions : mc.be/rplv-verviers

Troubles d’apprentissage

Vous êtes parents d’un enfant présentant des troubles d’apprentissage ? Vous souhaitez mieux comprendre ce qu’il vit au quotidien et échanger avec des professionnels ? La MC vous propose deux animations .

Conférence : Découvrons ensemble les dys-férences de nos enfants

Cette conférence, en compagnie d’experts, vous donnera des pistes concrètes pour accompagner et soutenir votre enfant. Qu’est-ce qu’un trouble de l’apprentissage ?

Comment en faire une force pour mon enfant ? Quels aménagements raisonnables peuvent être mis en place à l’école ? En tant que parent, quel est mon rôle ? Comment obtenir un remboursement pour les séances de logopédie ?

Date : le jeudi 18 septembre de 19h à 21h

Lieu : Malmundarium de Malmedy, place du Châtelet 10

Prix : 3 € pour les affiliés MC 6 € pour les non-affiliés

Inscriptions : mc.be/dys-malmedy

Ate lier : Comment accompagner son enfant lors des devoirs s'il souffre de trouble(s) de l’apprentissage ?

Comment accompagner au mieux mon enfant dans son parcours scolaire ? Et comment favoriser un climat serein, à la maison, lors des devoirs ? La MC et l’Apeda organisent un atelier participatif. Il partira de vos questionnements sur l’accompagnement de votre enfant à besoins spécifiques, tant à l’école qu’à la maison (lire aussi notre article en page 26).

Date : le mardi 23 septembre de 19h à 21h

Lieu : MC Verviers, rue Lucien Defays 77

Prix : 5 € pour les affiliés MC 10 € pour les non-affiliés MC

Inscriptions : mc.be/ateliers-tda

Moving Family Day : une journée sportive et fun pour toute la famille !

Envie de bouger et de passer un super moment en famille ? La MC vous donne rendez-vous pour une journée de défis et découvertes sportives ! Saut en hauteur, fléchettes, foot cible, Qi Gong, marche active, happy family run… il y en aura pour tous les goûts et tous les âges.

Date : le dimanche 5 octobre de 9h à 16h

Lieu : Naimette Arena, boulevard Léon Philippet 83 à Liège

Gratuit et ouvert à tous

Site et activités accessibles aux PMR

mc.be/mfd

Table ronde : Tout s’est arrangé (ou pas)

Dans le cadre de la semaine de la santé mentale, la MC vous invite à la projection du documentaire "Tout s’est arrangé (ou pas)". Le film suit l’évolution d’une jeunesse en souffrance et met en lumière une réalité alarmante : la santé mentale des jeunes est un enjeu sociétal majeur. La projection sera suivie d’une table ronde en compagnie de différents intervenants.

Date : le vendredi 10 octobre à 18h30

Lieu : Salle Le Tremplin, rue du Moulin 10A à Dison

Prix : 3 € pour les affiliés MC 6 € pour les non-affiliés

Inscriptions : mc.be/sante-mentale-verviers

Et si vous rejoigniez les sessions sportives de la MC ?

La MC et Promusport vous proposent deux programmes sportifs, accessibles dès 12 ans. Chaque programme (course ou marche) comprend 3 séances par semaine dont l’une est encadrée par un coach. Et si vous vous laissiez tenter dès la semaine du 22 septembre ?

> J’ose la marche active est un programme de marche accessible à toute personne désireuse d’augmenter sa cadence de marche. Trois niveaux s’offrent à vous : remise à la marche, débutant ou initié.

mc.be/marche-active

Près de chez vous à Henri-Chapelle, Herve, Limbourg et Pepinster

> Je cours pour ma forme (JCPMF) est un programme de (re)mise en condition physique par la course à pied pour débutants. L’objectif est de courir 5 km, 10 km, 10 km ou plus.

mc.be/jcpmf

Près de chez vous à Henri-Chapelle et Trois-Ponts

Journée sportive pour les +50 ans

Vous avez plus de 50 ans ? Venez tester jusqu’à quatre activités lors de la journée sportive intérieure d’énéoSport Verviers. Choisissez parmi les sports suivants : pickleball, yoga, stretching sur chaise, danse tahitienne, spinning, taï-chi, qi-gong, badminton, tennis de table, éducation aux étirements, fitness test… et bien d’autres !

Ambiance conviviale, échauffement collectif, repas sur place.

Date : le mardi 7 octobre de 9h à 17h

Lieu : Centre sportif de Warfaaz, avenue Amédée Hesse 41 à Spa Prix : 14 € (avec café et goûter) 30 € (avec buffet à midi)

Inscriptions : eneosport.be/agenda verviers@eneosport.be 087 27 96 88

Quinzaine de la vue chez Qualias

Du 6 au 18 octobre, nos magasins Qualias Optique vous proposent un test de dépistage visuel 100 % gratuit ! Une gêne en lisant ? Une fatigue visuelle en fin de journée ? Des maux de tête réguliers? Venez faire tester gratuitement votre vue. Si une anomalie est détectée, les optométristes Qualias vous inviteront à consulter un ophtalmologue pour un examen approfondi. C’est rapide et ça peut faire la différence pour vos yeux.

qualias-optique.be (sur rendez-vous)

©
Pierre
Laurent
Barroo

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