En Marche Magazine n°1737

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Social Sonnette d'alarme pour le travail étudiant Politiques de santé Caruna : un débat sur l'avenir du "prendre soin"

Ma santé au quotidien Coup de chaleur : comment l'éviter ?

MC. Avec vous pour la vie.

É ditorial

L’interdiction des pesticides, un enjeu majeur de santé publique

Est-on en train de sacrifier la santé des citoyens au profit de la prospérité économique? On est en droit de se poser la question dans l’épineux dossier des Pfas et, plus largement, des pesticides.

Ces dernières semaines, de nombreux médecins, professionnels de la santé et coupoles environnementales se sont mobilisés pour réclamer l’interdiction à la source des Pfas. Présents dans de très nombreux objets du quotidien (ustensiles de cuisine, cosmétiques, textiles, emballages de fast-food, pesticides…), ces polluants sont difficiles à éviter et les consommateurs laissés bien seuls face à la responsabilité de trouver des alternatives non toxiques... L’impact des Pfas et plus largement des pesticides sur la santé est bien documenté. La Société scientifique de médecine générale (SSMG) vient de publier une carte blanche dans laquelle elle rappelle les nombreux effets néfastes des pesticides sur la santé de la population, en particulier des plus fragiles (enfants, femmes enceintes…) et le coût pour la collectivité. Présents dans l’air, l’eau et le sol, les Pfas et plus généralement les pesticides sont très difficiles à éliminer une fois qu’ils sont là. Il est donc essentiel de limiter fortement voire d’interdire leur utilisation à la source et de trouver des substituts non toxiques. Il est impératif de mettre les différents ministres (santé, agriculture, économie…) autour de la table afin de réglementer et d’agir à tous les niveaux de pouvoirs. Il faut, ensemble, résister aux lobbies agro-industriels et phytosanitaires. Pour que la santé publique prime sur toute autre considération.

Face à ce défi collectif et sociétal, une série d’acteurs se mobilisent. La MC, en tant qu’organisation de santé, soutient les revendications et rejoint notamment Canopéa et Bond Beter Leef Milieu* pour réclamer une action à tous les niveaux de pouvoirs (régional, fédéral et européen).

Action en Région wallonne

Repris dans la Déclaration de politique régionale wallonne, le principe de "Santé dans toutes les Politiques" pourrait s’incarner dans ce dossier. Un premier pas dans cette direction a été pris avec la création par le ministre wallon de la Santé Yves Coppieters d’un Comité stratégique Environnement–Santé. Celui-ci réunit différentes administrations : le Service public wallon de l’agriculture, des ressources naturelles et de l’environnement (SPWARNE), l’AVIQ, l’Agence wallonne pour l’air et le climat (Awac) et l’Institut scientifique de service public (ISSeP).

Ce comité coordonnera des problématiques de long terme (OGM, gestion des déchets de santé, communication de données environnementales, Pfas…) mais aussi de crise.

D’autres pays européens, comme le Danemark et la France, ont commencé à légiférer en ce sens. Espérons que la Belgique s’en inspire et fasse passer la santé publique au-dessus de tout autre contingence. La MC soutiendra toute initiative en ce sens.

* Signez la pétition sur canopea.be/petition-contre-les-pfas

Alexandre Verhamme

Directeur général de la MC

Il faut, ensemble, résister aux lobbies agro-industriels et phytosanitaires. Pour que la santé publique prime sur toute autre considération.

08

Dossier

La nature sur prescription.

Échos de l'actu 04

Tour d'horizon de la planète santé.

Dossier 08

Dans une société hyper-connectée, le contact avec la nature devient rare… Pourtant, il est essentiel à notre santé.

Soins de santé 14

Un trajet de soins pour les troubles alimentaires et l'obésité.

Vos droits 15

Animaux de compagnie : droits et devoirs des propriétaires.

Chaussée de Haecht 579 - BP 40 1031 Bruxelles 02 246 46 27 enmarche@mc.be - enmarche.be

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Contactez la MC au 081 81 28 28 ou via mc.be/contact

15

Vos droits

Animaux de compagnie : droits et devoirs des propriétaires.

26

Prévention

Tiques : les bons réflexes à adopter.

Argent 16

Faire un budget pour éviter l'endettement.

Énergie 17

Déménagement : que faire pour le gaz et l'électricité ?

Emploi 18

Sonnette d'alarme pour le travail étudiant.

Politiques de santé 20

Caruna : la MC débat sur le futur du "prendre soin".

Science à la belge 22

Percée scientifique aux frontières de la mort.

Editeur responsable : Alexandre Verhamme, chaussée de Haecht 579 BP 40, 1031 Bruxelles

Publié par : Visie in beweging vzw Rédactrice en chef : Sandrine Warsztacki

Affilié à l’Union de la presse périodique UPP - Membre de l’Union des Editeurs de la Presse Périodique. Tirage moyen 375.000 exemplaires

PARUTION : Mensuel.

Société 23

Des parents protecteurs contre l'excision.

Ma santé au quotidien 24

Coup de chaleur : comment l'éviter ?

Prévention 26

Tiques : les bons réflexes à adopter.

Bien-être 28

Les bienfaits du silence.

Votre région 30

Retrouvez les évènements et actualités proches de chez vous.

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PHOTOS : AdobeStock.

MISE EN PAGE : Paf!

IMPRIMERIE : Coldset Printing Partners, Beringen-Paal.

ROUTAGE : Atelier Cambier, Zoning industriel, Première Rue 14 - 6040 Jumet. Une erreur dans votre adresse postale ?

Signalez-le via mc.be/journal ou au 02 208 09 00.

Actualités

Digitatel : la technologie au service du maintien à domicile

La MC et ses partenaires Vitatel, Solival et Aide & Soins à Domicile présentent Digitatel. Ce dispositif permet d’anticiper les besoins des personnes en perte d'autonomie pour qu'elles puissent rester vivre chez elles le plus longtemps possible. 5 capteurs discrets sont placés dans différents lieux de la maison pour analyser les habitudes de vie de la personne. Grâce à l'intelligence artificielle, ils sont capables de détecter une anomalie présageant une chute ou un problème de santé. Ces capteurs ne sont pas des caméras : ils enregistrent uniquement des données comme l'humidité, la température, la lumière, etc.

Guidé par l'AVIQ, le projet s’adresse aux personnes domiciliées en Région wallonne francophone présentant un handicap reconnu, ou aux personnes de plus de 65 ans bénéficiaires de l'APA ou des services d'Aide & Soins à Domicile.

Testez gratuitement Digitatel

Le système est installé gratuitement dans les ménages pour une période test jusqu'en juin 2026. Intéressé ? Contactez Vitatel au 078 15 12 12.

digitatel.be

Réparer plutôt que jeter : un nouvel indice pour mieux choisir

ses appareils

L'indice de réparabilité fait son apparition progressive en Belgique. Il note de 1 à 10 la facilité de réparation de certains appareils (aspirateurs, lave-vaisselles, ordinateurs portables sans écran tactile, etc.). Affiché en magasin et en ligne, cet indice vise à allonger la durée de vie des produits pour réduire les déchets et la consommation de ressources. Plus la note est élevée, plus l’appareil est réparable. Un pictogramme coloré (vert à rouge) aide à comprendre l’indice en un coup d’œil.

Prévenir les coups de soleil dès

le plus jeune

âge

En 2024, 3 jeunes sur 4 ont attrapé un coup de soleil, douloureux dans plus d’un tiers des cas. Euromelanoma et la Fondation contre le Cancer s’unissent pour sensibiliser enfants et adolescents aux dangers du soleil. Une exposition excessive aux UV dans l’enfance augmente en effet le risque de cancer de la peau à l'âge adulte, dont les cas sont en forte hausse en Belgique. Les deux associations proposent aux enseignants des outils pédagogiques, des vidéos ludiques et des distributeurs de crème solaire afin d'ancrer les bons réflexes dès le plus jeune âge.

youtube.com/ @EuromelanomaBelgium • cancer.be > écoles futées au soleil

Vacances jeunes : un coup de pouce pour les – 25 ans

Un jeune qui termine ses études et est âgé de moins de 25 ans peut bénéficier de vacances jeunes. Pour cela, il doit avoir travaillé au moins un mois à mi-temps dans le secteur privé durant l'année où il a terminé ses études. L’année suivante, il peut alors prendre ces vacances en complément de son droit incomplet à des congés payés. Ces congés sont rémunérés à hauteur de 65 % du salaire brut, avec un plafond fixé par l'Onem. La demande se fait via le formulaire C103, disponible auprès d'un organisme de paiement de son choix (syndicat ou caisse auxiliaire de paiement des allocations de chômage).

onem.be > vacances jeunes

C'est, en moyenne, le nombre de jours d’attente nécessaires pour obtenir un rendez-vous avec un spécialiste, toutes disciplines confondues, selon un récent sondage réalisé par Testachats auprès de 1.100 participants. S'il ne faut patienter "que" 31 jours pour obtenir un rendezvous en radiologie, il faut en compter 131 pour un ophtalmologue ! Les temps d'attente sont également longs pour rencontrer un dermatologue (114 jours) ou un gynécologue (112 jours). C'est à Bruxelles que les délais sont les plus courts (58 jours) alors que la Wallonie est bien au-dessus de la moyenne nationale (96 jours).

Moustique tigre : soyez vigilant !

La saison des moustiques a officiellement débuté en Belgique : l’Institut de médecine tropicale d’Anvers et Sciensano appellent les citoyens à rester vigilants et à signaler la présence du moustique tigre, capable de transmettre des maladies comme la dengue ou le chikungunya.

En 2024, l'insecte a été signalé dans 21 communes, dont 11 pour la première fois. En Wallonie, il a été observé à Baudour, Verviers et Ath. À Bruxelles, les signalements proviennent de trois nouvelles communes : Ville de Bruxelles, Forest et Saint-Josse. Une mobilisation de la population est essentielle pour suivre l’évolution de la situation et

limiter l’implantation de cette espèce en Belgique. Les citoyens peuvent euxmêmes prendre des mesures préventives en supprimant dans leur jardin l’eau stagnante qui peut servir de lieu de ponte. Vous pensez avoir vu ce petit moustique noir avec des rayures blanches ? Prenezle en photo et téléchargez le cliché sur MosquitoSurveillance.be ou via l'application "Surveillance moustiques" (disponible sur Android et iOS).

Le rapport de la surveillance 2024 est disponible sur surveillancemoustiques.be/rapports

Partir en vacances pendant une incapacité de travail

Partir en vacances lorsque l’on est indemnisé par la mutualité ? C'est possible. Toutefois, il est nécessaire d'avertir le médecin-conseil au moins 15 jours avant le départ si le séjour a lieu dans un pays de l’Union

européenne (UE), en Islande, au Liechtenstein, en Norvège ou en Suisse. Pour un séjour en dehors de l'UE ou d'un de ces pays, il faut que le médecin-conseil ait donné son autorisation avant de partir.

Centre de séjour Spa-Nivezé

Découvrez notre séjour pour patients diabétiques de type 2.

Alliant ateliers pratiques, échanges entre participants et cadre dépaysant, le séjour vous permettra de mieux gérer votre diabète au quotidien. Celui-ci aura lieu du 28 septembre au 3 octobre. Les conjoints sont les bienvenus. Prix à partir de 518,39 €* informations : www.sejoursetsante.be inscriptions : dietetique@niveze.be |

Le formulaire à compléter est disponible sur mc.be/vacances-incapacite.

Plus d'infos sur mc.be/incapacite

Consultez votre dossier sur ma.mc.be ou dans l’app Ma MC

Allergie : les laits adaptés pour bébés remboursés

Chaque année, environ 4.800 enfants naissent avec une allergie aux protéines du lait de vache. Un régime alimentaire approprié est essentiel pour leur épargner des symptômes gênants pendant leurs premières années de vie. Les substituts de type hydrolysat poussé de protéines, une préparation qui ne contient que de très petits morceaux de protéines, permettent de soulager les bébés dans 70 % des cas. Pour les autres nourrissons, des préparations à base d'acides aminés peuvent être utilisées. Ces préparations étaient déjà partiellement remboursées par la sécurité sociale. Désormais, les hydrolysats de protéines seront également remboursés à hauteur de 50 %. Pour y avoir droit, un médecin spécialisé doit attester d'un diagnostic et suivre régulièrement le nourrisson.

Moins d'antibiotiques en maison de repos

En Belgique, les maisons de repos et de soins maîtrisent de mieux en mieux les infections et l'utilisation des antibiotiques. C'est la conclusion encourageante d'une étude européenne menée dans notre pays par Sciensano, à laquelle 79 MRS ont participé.

Un bémol toutefois : dans un cas sur trois, des antibiotiques restent prescrits de manière préventive, principalement pour des infections urinaires, alors que d’autres méthodes existent. Or, une utilisation inutile et prolongée des antibiotiques favorise la résistance des bactéries. Sciensano s'inquiète aussi du net recul des formations continues du personnel pour prévenir et contrôler les infections, en particulier l'hygiène des mains. Les efforts fournis pendant l'épidémie de Covid-19 ne doivent pas engendrer un faux sentiment de sécurité, met en garde l'Institut national de santé publique : la prévention et le contrôle des infections nécessitent une vigilance permanente.

"Les infections liées aux soins et l’usage d’antimicrobiens en maison de repos et de soins en Belgique (2023-2024)". À lire sur sciensano.be (biblio)

Le braille, outil d'inclusion en danger

L’apprentissage et l’usage du braille viennent d’être reconnus comme patrimoine culturel immatériel par la Fédération Wallonie-Bruxelles (FWB). Ce geste symbolique vise aussi à alerter sur le recul de sa pratique et de son enseignement. En cause : l'amélioration constante des dispositifs audio (synthèses vocales, livres sonores, assistants numériques) qui favorisent une lecture auditive, nécessitant moins d'efforts. Ce système de lecture et d’écriture tactile reste pourtant irremplaçable pour les personnes aveugles ou malvoyantes, rappelle la FWB. Il permet un accès direct, autonome et complet à l’écrit (orthographe, ponctuation, formules m athématiques, partitions musicales…), dans toute sa richesse et sans intermédiaire. L’écrit aide aussi à structurer la pensée et à mieux mémoriser.

La FWB souligne le rôle du braille dans l’émancipation des personnes déficientes visuelles, dont une sur deux est sans emploi. Parmi celles qui travaillent, 75 % le maîtrisent. À l’occasion du bicentenaire de sa création, des actions de sensibilisation rappelleront l’importance de son apprentissage dès l’enfance. Le braille reste un levier puissant d’autonomie, de savoir et d’inclusion sociale.

Cancers : concentrer les soins améliore la qualité des traitements

Depuis juillet 2019, les opérations pour le cancer du pancréas et de l'œsophage sont réalisées dans des centres de référence spécialisés conventionnés. Cinq ans après, l'Inami dresse un bilan très positif. Pour les tumeurs pancréatiques, le taux de mortalité est de 4,4 % dans les 5 années qui suivent l’opération, contre 7,3 % avant la réforme. Pour les tumeurs malignes de l’œsophage, la baisse est encore plus significative : la mortalité a baissé de 9,6 % à 5,9 %.

Ces résultats confortent le ministre fédéral de la Santé, Frank Vandenbroucke, à poursuivre sur la voie du regroupement de l'expertise médicale pour traiter des pathologies complexes. C'est déjà le cas pour les cancers pédiatriques et cancers du sein. Les centres de référence sont chargés de poser le diagnostic, d’établir un plan de traitement et d’effectuer les opérations et soins complexes. Les autres hôpitaux peuvent, quant à eux, continuer à dispenser une partie du traitement, comme les chimiothérapies. Les patients ne doivent donc pas se rendre chaque fois au centre de référence pour leur pathologie.

"Cancer et chirurgie complexe du pancréas et de l’œsophage : une diminution de la mortalité postopératoire depuis le regroupement de l’expertise", mai 2025. À lire sur inami.fgov.be (actualités)

Médicaments en ligne

: attention aux fraudes

L’action "PharmaWatch" a révélé une vaste fraude liée à la vente illégale de médicaments en ligne. La moitié des sites web contrôlés par le SPF Économie et l’Agence fédérale des médicaments et des produits de santé (AFMPS) vendaient illégalement des médicaments, parfois dangereux (somnifères, psychotropes, anabolisants…). "Ces produits peuvent contenir des impuretés ou de mauvais dosages, présenter un risque mortel, voire ne pas fonctionner du tout”, alerte l’AFMPS. Commander ces médicaments est illégal et peut entraîner une amende.

Grâce à l’enquête, 36 sites ont été rendus inaccessibles. En Belgique, seuls les sites de pharmacies autorisées peuvent vendre des médicaments en ligne. Ils sont identifiables par un logo vert et bleu.

Pour acheter en ligne en toute sécurité :

• Vérifiez la présence du logo officiel (ex.ci-dessous)

• Cliquez dessus pour accéder à la liste des pharmacies autorisées

• N’achetez jamais de médicaments soumis à prescription

• Privilégiez votre pharmacie : sécurité, conseils, traçabilité.

Beau Vélo de RAVeL 2025

La MC sponsorise la 27e édition du Beau Vélo de RAVeL. Au programme: 8 nouvelles étapes pour découvrir les coins les plus beaux coins de nos régions, entre chemins bucoliques, villages pittoresques et pauses ravitaillement. À l'affiche également, un stand vitaminé avec les vélos à smoothies de la MC, où vous devrez pédaler pour préparer vous-même votre jus de fruits !

Les étapes :

• Samedi 05 juillet 2025 : Martelange

• Samedi 12 juillet 2025 : Fontainel’Evêque

• Samedi 19 juillet 2025 : Mouscron

• Samedi 26 juillet 2025 : Visé

• Samedi 2 août : La Molignée

• Samedi 9 août : Chimay

• Samedi 16 août : Peruwelz

• Samedi 23 août : Liège Sart-Tilman

Infos et inscriptions via le site de la RTBF : rtbf.be/emission/ le-beau-velo-de-ravel

Pourquoi la nature nous fait du bien

Dans nos vies urbaines, où le béton domine et les journées s’enchaînent derrière les écrans, le contact avec la nature devient rare… Pourtant, la science le prouve : il est essentiel à notre santé mentale et physique.

Texte : Barbara Delbrouck

Le chant des oiseaux, le bruissement des feuilles, l'odeur puissante de la forêt, la lumière jouant à cache-cache à la cime des arbres, l a chaleur du soleil sur la peau… On le sent instinctivement, la nature éveille nos

cinq sens et nous fait du bien. C’est une évidence : l'homme vit en lien étroit avec elle depuis des millions d'années ! Mais dans nos sociétés modernes, où la ville gagne toujours plus de terrain et où l’on passe nos journées entre quatre murs, ce

On le sent instinctivement, la nature nous fait du bien. Mais c'est aussi prouvé scientifiquement…

lien s'est fortement appauvri… À tel point qu'on doit réaffirmer des réalités simples et pousser celles et ceux qui ont perdu l'habitude ou l'accès à la nature, à renouer ce contact pour leur bien-être physique et mental. Certains soignants commencent à l'intégrer dans leurs pratiques de soins et prescrire à leurs patients de passer du temps dans la nature (voir nos articles p.10 et 12). C'était le sujet du colloque "Soins verts" organisé par l'asbl Therra et soutenu — entre autres — par la MC. Mais pas besoin d'être "malade" pour avoir besoin de nature. Pour rester en bonne santé, le lien au vivant est un précieux allié.

Des bienfaits prouvés par la science

Depuis les années 1980, la recherche s’est penchée sur les liens entre nature et santé. Aujourd’hui, la littérature scientifique foisonne et les preuves s’accumulent : le contact avec un environnement naturel agit positivement sur notre organisme. Les bénéfices sont multiples : physiologiques (ralentissement du rythme cardiaque, baisse de la tension artérielle), cognitifs (meilleure concentration, mémorisation, créativité…), mais aussi psychologiques, avec une réduction du stress, de l’anxiété ou encore des ruminations mentales. Une vaste étude épidémiologique aux PaysBas a même montré que les personnes vivant entourées de verdure présentent un taux de mortalité plus faible, avec une moindre prévalence d'une quinzaine de maladies comme le diabète, l'hypertension ou encore les troubles de l'anxiété et la dépression, où la corrélation était particulièrement forte.

Du repos pour notre cerveau

Alors, pourquoi la nature nous fait-elle tant de bien ? "En deux siècles, notre environnement a totalement changé du vert au gris. Après des millions d'années en synchronie avec le vivant, c'est bien trop peu pour que notre cerveau s'adapte

à ce nouvel espace de vie artificiel", souligne le neuroscientifique Michel Le van Quyen dans son livre "Cerveau et nature". Ordinateurs, smartphones, circulation… Dans nos modes de vie urbains et hyperconnectés, notre cerveau est sollicité en permanence, pointe le chercheur de l'Inserm. La nature nous offre des occasions de le mettre sur "pause"... Pour rester performant, celuici a besoin d'alterner entre phases de concentration — très énergivores — et de repos, explique-t-il. Dans la nature, nous sommes entourés de stimuli naturels moins intenses, comme les légers mouvements des branches ou les couleurs changeantes des feuillages. Ils captivent notre esprit sans l'épuiser, dans une "fascination douce" propice à la récupération. Cette "théorie de la restauration de l'attention", développée par deux chercheurs américains, permettrait aussi d'expliquer pourquoi la nature aide à calmer les ruminations, ces pensées en boucle négatives qui nous fatiguent. En captant spontanément notre attention par sa beauté et l'éveil de nos cinq sens, elle nous aide à décrocher de notre "petit vélo mental". Une recherche de l’Université de Stanford a d'ailleurs montré qu’une balade en forêt d’une heure réduit l’activité du cortex préfrontal médian, une zone du cerveau hyperactive lors des ruminations.

Pas besoin d'immersion totale

Si les effets y sont décuplés, pas besoin d'un "bain de forêt" pour bénéficier des bienfaits de la nature. Un parc, une place avec quelques arbres ou des bacs de plante sur une terrasse peuvent déjà offrir un espace de calme où se ressourcer. Même un simple coup d'œil sur un arbre par la fenêtre ! Dès 1984, une étude américaine a révélé que les patients hospitalisés récupéraient plus vite lorsqu'ils avaient vue sur un arbre plutôt que sur un mur de briques. Ils avaient besoin de moins de médicaments antidouleur et pouvaient quitter l'hôpital plus tôt. Ce constat a été confirmé par de multiples expériences, montrant que la vue de la nature, même sous forme de posters, a un impact positif. Face à ces constats, de plus en plus d'hôpitaux, de maisons de repos ou de centres de santé mentale repensent leurs locaux et commencent à se doter de "jardins thérapeutiques", pour offrir aux patients un espace de répit et organiser des activités en lien avec le vivant.

"Notre cerveau est sur-stimulé en permanence. La nature nous aide à le mettre sur pause…"

Michel Le Van Quyen, neuroscientifique à l'Inserm

Remettre de la nature en ville

Alors que plus de la moitié de la population mondiale vit en ville, réintroduire la nature dans nos quotidiens urbains est un défi de taille. Outre les bénéfices déjà cités, créer des ilots de verdure aide à lutter contre la chaleur, les inondations, la pollution de l'air et sonore… Un véritable champ de recherche se développe pour concevoir des villes plus respectueuses de notre besoin viscéral de nature. La règle "3-30-300" préconise que chaque habitant puisse voir 3 arbres de chez lui, que son quartier soit couvert à 30 % de végétation et qu'il vive à maximum 300 mètres d'un espace vert. On en est loin… Si on se penche sur la carte des zones vertes dans les villes, on voit que l'accès à la nature y est devenu un luxe, réservé aux plus aisés. À Bruxelles, par exemple, les zones les moins vertes — aussi les plus polluées et les plus chaudes en été — coïncident avec les quartiers à faibles revenus. Certaines communes tentent de verduriser. Mais à la clé souvent, une flambée de l'immobilier et le risque de faire fuir les publics précarisés... Les enjeux de sécurité et de respect de la biodiversité doivent également intégrer la réflexion autour de ces politiques urbaines.

Un lien à transmettre aux enfants

Aujourd’hui, le lien au vivant est parfois si ténu qu'une immersion en pleine nature peut déstabiliser. "Lors d’activités avec des adolescents citadins, nous avons observé qu’ils se sentaient plus à l’aise avec des bacs potagers en ville", partage Anne-Claire Orban, de l’asbl Therra, qui propose des ateliers d’éveil à la nature pour des publics fragilisés. La plupart des enfants passent plus de temps entre quatre murs que leurs parents et grands-parents à leur âge… Dans son livre "Last Child in the Woods", le journaliste américain Richard Louv a popularisé le concept de "trouble du déficit de nature". Sur base des recherches et d'interviews, il établit un lien entre le manque de contact avec la nature chez les enfants et l'augmentation des troubles de l’attention, de l’obésité et de l’anxiété. Son ouvrage a déclenché un mouvement international militant pour un accès régulier des enfants à des espaces naturels, essentiels à leur développement. C'est aussi dans l'enfance que se forge le lien émotionnel à la nature. La recherche montre que les expériences précoces influencent le sentiment de connexion et le temps qu'on y passe à l'âge adulte. Quel que soit l'âge, l'éveil à la nature pousse en outre à des comportements protecteurs à son égard. D’où l'urgence de rééveiller la population à sa beauté et ses bienfaits…

Découvrez les références des études citées sur enmarche.be/nature-sante

Le bain de forêt : une pratique de prévention santé

Dans les années 1980, face aux cas de karoshi (mort par surmenage), le Japon a intégré les bains de forêt ( shinrin-yoku ) dans ses recommandations de santé publique, puis a créé des forêts thérapeutiques. De multiples études ont montré depuis que l'immersion en forêt, comparée à une activité équivalente en ville, fait baisser significativement la pression artérielle, la fréquence cardiaque et le taux salivaire de cortisol (hormone du stress).

En 2021, une grande revue de la littérature, axée sur la robustesse des études, a confirmé des effets probants sur le bien-être psychologique : réduction du stress, diminution de l'anxiété, amélioration de l'humeur… Se promener en forêt soutient la santé mentale et devrait, selon les auteurs, être considérée comme un levier de santé publique. Mais pas besoin d'enlacer les arbres ou de s’inscrire à des ateliers onéreux pour en obtenir les bienfaits ! Une marche silencieuse, contemplative, à l'écoute de ses cinq sens, suffit. Un contre-pied bienvenu à notre mode "pilote automatique", le nez rivé à l'écran.

À Sprimont, de la nature sur prescription

S’inspirant de la Nouvelle-Zélande, une maison médicale de Sprimont propose des prescriptions de nature à ses patients. Reportage.

Texte : Clotilde de Gastines, Photos : Frédéric Raevens

Sendrogne, au Sud de Liège. Les averses du matin ont laissé place à un temps ensoleillé. Yohan, Brahim, deux patients d’une maison médicale de Sprimont et Nathalie, une assistante sociale de Liège, retrouvent Sophie Bartholomé, guide nature pour une randonnée de 4 km. "Je suis crevé, j’ai dormi trois heures", souffle Yohan, 54 ans, qui travaille de nuit comme infirmier en psychiatrie. Malgré la fatigue, il ne raterait la balade pour rien au monde, tant cela fait désormais partie de son nouvel équilibre de vie. En octobre dernier, il était arrêté depuis presque trois mois pour un burn out, quand son médecin généraliste du Centre de santé intégrée des Carrières (CSIC), une maison médicale de Sprimont, lui a proposé un traitement pas comme les autres : une prescription de nature.

Présentée sous la forme d’un carnet d’une cinquantaine de pages, elle s’inspire des Green prescriptions qui existent en Nouvelle-Zélande depuis la fin des années 90. La démarche part du postulat que le fait de passer deux heures dans la nature par semaine, par tranche de 20 minutes minimum, est bon pour la santé.

Le prescripteur est un des professionnels de la maison médicale : médecin généraliste, psychologue, kiné ou infirmière en santé communautaire, et une référente nature assure le suivi pendant deux mois.

Remonter la pente

En mai dernier, il a reçu le carnet, avec "tout le package d’activités", précise-t-il, qui vont des balades ornithologiques ou historiques, aux excursions avec l’équipe de la maison médicale, en passant par la méditation pleine conscience. Contrairement à Yohan qui n’a "pas trop accroché” à la méditation, Brahim a suivi tout le cycle : "il faut s’accrocher, mais ça m’a fait du bien. Finalement, être serein, ça s’apprend." Et même si la prescription s’est arrêtée au bout de deux mois, il poursuit toutes les marches de Sophie depuis.

Cheminer au rythme des saisons

La guide, Sophie Bartholomé, elle-même patiente du CISC, a participé à la conception de la prescription avec d’autres patients et Nolwenn Lechien, l’infirmière en santé publique qui a importé ce projet novateur en Belgique.

Architecte de métier, Sophie a vécu un burn out il y a quelques années et s’est soignée en partie avec la nature, sur les conseils de sa généraliste. Elle a même suivi d’une formation de guide "nature" et de guide "carrière" et met à profit ses jours de repos pour accompagner les patients de la maison médicale.

"Observer la nature, même en hiver, a un côté salvateur, on retrouve la régularité des saisons." Yohan

Si la proposition du médecin surprend Yohan de prime abord, il affirme aujourd’hui qu’elle est arrivée "au bon moment. J’étais en rechute, les bouffées d’angoisse me poussaient à me replier sur moi-même, alors que j’allais devenir grand-père. Aujourd’hui, je ne suis pas sûr que j’aurais pu remonter la pente en m’appuyant seulement sur les médicaments et la psychothérapie."

Le carnet propose 8 semaines d’activités individuelles et collectives, dont une randonnée nature tous les mois. À la sortie du village, Sophie annonce le thème du jour au pied d’un grand tilleul : l’identification des jeunes pousses comestibles. Elle cueille quelques feuilles fraîches sur un rejet et détaille ses bienfaits alimentaires. Avec l’ortie, le tilleul est le seul végétal qui apporte des protéines complètes, il peut se consommer frais, en salade, ou séché en décoction et en farine. Brahim s’enthousiasme. "J’aime bien apprendre. Et surtout, je suis content de sortir de chez moi, de voir du monde. Sinon, je patauge, à cause du chômage, des galères, et de mes problèmes de santé mentale." Cet électromécanicien qui adore le plein air, est d’ailleurs le patient zéro des prescriptions de nature du CISC et le premier "marcheur" de Sophie.

"D’une certaine façon, j’ai envie de rendre ce qu’on m’a donné", confie-t-elle en marchant d’un bon pas sur la petite route qui mène à Blindef.

Au hameau, le groupe oblique dans un chemin bordé de houblon sauvage, qui mène à un vallon couvert de prairies. Sophie glane de l’ail des ours : à ne pas confondre avec le muguet s’il n’est pas en floraison ! L’arrêt est l’occasion de rappeler les précautions à prendre pour éviter d’autres plantes toxiques, en particulier la ciguë, mortelle, qui ressemble fort à la carotte sauvage.

“Observer la nature, même en hiver, a un côté salvateur, on retrouve la régularité des saisons, constate Yohan. Ça fait 25 ans que j’habite à Sprimont et je n’avais jamais fait le tour de mon quartier à pied. Ma routine, c’était la route, le boulot, l’enseignement. Le burn out c’est souvent ça, on s’investit à 1.000 % dans plein de choses et on ne prend plus le temps de s’occuper de soi. Depuis 4 mois, je réinstalle progressivement la nature dans ma vie.”

Nathalie acquiesce. L’assistante sociale vient en repérage, car son équipe aimerait introduire les prescriptions vertes dans leur maison médicale du centre de Liège. Elle-même est en rémission de cancer et s’est beaucoup ressourcée dans la nature.

Tisser des liens de nature

Selon les habitudes de vie des patients et leurs pathologies, le lien à la nature est plus ou moins fort. D’où la nécessité de réaliser une sorte d’anamnèse en début de prescription. Brahim et Yohan ont donc rencontré Nolwenn Lechien en rendez-vous individuel. Chacun s’est fixé un objectif santé en fonction de ses envies et capacités. Le carnet construit une progression en 8 temps : observer, ressentir, s’émerveiller, intégrer, apprendre, approfondir, se connecter, partager et pérenniser, avec une suggestion d’activité adaptée d’une durée de 30 minutes par jour.

"Ça aide pour savoir ce qu’on peut faire, puis on débriefe régulièrement avec Nolwenn et au bout d’un mois on refait le point avec le médecin", détaille Yohan. Avec Brahim, il a rejoint un groupe de randonnée autonome créé avec d’anciens patients et un encadrant bénévole. Ils se donnent rendez-vous tous les mardis matin, qu’il pleuve ou qu’il vente.

La balade enjambe un cours d’eau et remonte la rue ferreuse, jusqu’à un ancien relais de poste. "C’est beau, maintenant que la nature est sortie, et ça sent fort l’ail des ours", admire Brahim tous les sens en éveil. À l’entrée d’un petit bois, un geai des chênes lance l’alerte. Comme les averses des jours précédents ont rendu le sol boueux, Sophie propose de tourner vers la gauche pour boucler la boucle jusqu’à Sendrogne en restant sec.

Le but, le chemin et la compagnie

De retour au village, un milan noir survole les randonneurs. Sophie propose une collation : eau aromatisée au lierre terrestre, omelette à l’ail des ours, et sirop de fleurs de sureau, en écho aux plantes glanées en chemin. “Pour moi, la nature, c’est la meilleure thérapie !”, s’exclame Yohan.

Pour le moment, le CISC indemnise Sophie à hauteur de 10 euros par balade, et chaque participant verse 5 euros. Pour lever des financements et répondre aux demandes de formations et de conseils sur le sujet, l’expérimentation a donné lieu à la création d’une asbl (baptisée Kodama Px - du nom des esprits de la forêt en japonais). D’ici 2 ans, Nolwenn Lechien espère qu’une dizaine de maisons médicales auront déployé le projet.

Trois heures sont passées. Yohan va tenter de dormir avant de commencer sa garde. Brahim doit passer au magasin de bricolage. Nathalie repart avec mille idées en tête et Sophie programme déjà la prochaine balade. Tous sont certains que la compagnie a autant de valeur, sinon plus, que le chemin parcouru.

The Conversation : "Plantes médicinales : de la Grèce antique à aujourd'hui", E. Karachaliou, 22 avril 2025

Éducation Santé : "Nature sur prescription : les sillons convergent", C. de Gastines, octobre 2024

Brahim, Yohan, Nathalie et Sophie observent l’étonnante structure d’une fleur de pissenlit qui forme un bouquet en soi.

" En travaillant la terre, j’arrive enfin à mettre mon cerveau en mode off."

SOINS VERTS

Soigner avec la nature

Conscients de ses bienfaits sur la santé physique et mentale, de plus en plus de soignants et travailleurs sociaux mettent sur pied des initiatives en lien avec la nature. Florilège.

Texte : Barbara Delbrouck

De l’hôpital à la forêt

Trois jours et deux nuits en pleine forêt : c’est l’aventure proposée à des jeunes hospitalisés au centre neuropsychiatrique Saint-Martin à Namur. À chaque séjour, six adolescents partent avec deux encadrants. Cette expérience pilote, qui fait partie du projet européen Forest4Youth, vise à reconnecter les jeunes à la forêt et étudier ses bienfaits sur leur santé mentale. Les participants, âgés de 14 à 20 ans, peuvent souffrir de troubles anxieux, de cyberdépendance, de phobie sociale… Le séjour est préparé en amont, pour apaiser les craintes et apprivoiser l’idée d’une reconnexion à soi, aux autres et à la nature. Après une marche à travers

la forêt pour quitter en douceur le milieu hospitalier, les adolescents découvrent leur camp : des hamacs tendus en cercle, où chacun peut rester proches des autres, emmitouflé dans une couverture, serrant parfois un doudou rassurant. Au début, marcher seul dans la forêt peut être angoissant, raconte un encadrant. Ce dispositif crée un espace sécurisant. Les activités alternent entre moments méditatifs et plus actifs, comme couper du bois. Un forestier vient partager sa passion pour la forêt et montrer des gestes utiles à sa préservation. Le soir, un feu de camp est allumé. "Pendant ce séjour, j'ai pu profiter sans mon téléphone et arrêter de stresser constamment", témoigne un jeune. "La forêt m'a apporté une tendresse et une paix que je ne

ressens jamais dans la vie réelle", confie un autre. Cela fait du bien aux jeunes… mais aussi aux accompagnants, souligne l’équipe. Le retour à l’hôpital peut parfois être difficile, même si l'expérience reste constructive. Une réflexion est en cours pour adoucir cette transition... Une piste inspirante, alors que la santé mentale des jeunes devient un défi majeur.

Un potager pour cultiver du lien social

Depuis trois ans, les patients du service de santé mentale (SSM) de Beauraing attendent avec impatience le lundi matin. Un bus passe dans les différents villages du coin pour les emmener au centre culturel de Bièvre,

où un potager communautaire a été créé. Un éducateur maraîcher anime la séance et deux assistantes sociales du SSM accompagnent. "Au début, seuls les gens qu'on suit depuis longtemps étaient motivés, explique Laura Dierickx, assistante sociale. Mais à présent on sent un engouement général, et un véritable lien s'est tissé entre les participants. Ça fait trois ans que le groupe passe Noël ensemble ! On sent que ces patients, qui sont souvent des personnes très isolées, vont mieux. Et puis il y a un côté méditatif à travailler au jardin. On sort des angoisses, des pensées en boucle, en se concentrant sur les tâches, en se remettant en mouvement... Notre but n'est pas de produire, mais c’est très valorisant pour eux d’obtenir un résultat concret". Lorsque la météo ne permet pas de jardiner, les participants investissent les locaux du centre culturel pour des activités créatives centrées sur la nature. Fabrication de mangeoires à oiseaux, de savons à partir des fleurs du jardin, de pain maison avec un artisan boulanger du village… "C'est juste un retour aux sources en fait : il y a 50 ans, nos grands-parents cultivaient tous leur potager, rappelle l'assistante sociale. Ce lien à la nature s'est rompu… et il est urgent de le recréer".

Travailler à la ferme pour sortir du burn-out

Depuis longtemps déjà, de nombreuses fermes ouvrent leurs portes à des personnes fragilisées par des difficultés sociales, familiales ou de santé. Non pas pour une visite, mais pour participer à la vie de la ferme, aux côtés des agriculteurs : culture de légumes, soins aux animaux, traite des vaches… De nombreux bienfaits sont observés par les travailleurs sociaux et de santé encadrant ces projets qualifiés d'agriculture sociale. Mais jusqu’ici, on y trouvait peu de personnes en burn-out. Depuis 2023, le Programme "Soins Verts – Groene Zorg" leur consacre un projet pilote : du travail à la ferme, prescrit par un médecin ou un psychologue, dans le cadre d'un arrêt pour épuisement professionnel. L'activité est gratuite, adaptable au rythme de chacun et complémentaire au suivi thérapeutique. Objectif : offrir un nouveau souffle et, peu à peu, regagner assez de confiance pour envisager un retour à l’emploi.

De plus en plus de projets mêlant soins et nature voient le jour un peu partout sur le territoire.

Une étude menée par la KU Leuven évalue scientifiquement les effets de ce "soin vert". Les premiers résultats sont prometteurs : le travail au grand air est perçu comme profondément ressourçant. Loin du bureau ou du canapé, la ferme devient un lieu où l'on reprend racine : semer, récolter, soigner les animaux ranime un sentiment d’utilité mis à mal par l'épuisement et l'arrêt de travail prolongé. Voir pousser ce qu'on a semé est très gratifiant, témoigne un participant. "J'arrive enfin à mettre mon cerveau en mode off", partage un autre. Moins d'anxiété et de ruminations, plus d'énergie, une fatigue saine liée au travail manuel : au fil des jours, beaucoup se sentent reprendre pied. Ils apprécient retrouver un rythme, être autonome dans leurs activités et tisser de nouveaux liens sociaux sans jugement… La plupart estiment que leur expérience à la ferme a renforcé leur capacité à réintégrer le monde du travail, à temps plein ou à temps partiel. Certains ne sont pas prêts à franchir le pas, mais tous se sentent mieux armés pour l'envisager…

Le jardinage au service du "bien vieillir"

L'asbl Terr'Happy insuffle un vent de nature dans les maisons de repos. Elle y crée des jardins thérapeutiques et forme les encadrants à des animations autour du potager. "Nous travaillons souvent

Des "soins verts" en développement

avec des personnes atteintes d’Alzheimer ou de Parkinson", explique Laure Bentze, animatrice et formatrice en hortithérapie. "Toucher une plante, la sentir, même en pot, apaise et recentre sur l’instant présent, limitant les ruminations des personnes âgées avec des symptômes dépressifs." Activité souvent pratiquée depuis la jeunesse, le jardinage ravive des sensations oubliées et pousse à se dépasser. "Pour travailler dans le bac potager, certaines personnes se lèvent de leur chaise roulante ou font des gestes dont elles ne se sentaient plus capables, observe l’ortithérapeute. Apprendre quelque chose de nouveau valorise, et donne une perspective : voir germer puis grandir ce qu’on a mis en terre... Lors des animations, jardiner en groupe autour du bac, dans un but commun, pousse les habitants à communiquer. Même pour des personnes très dépendantes, le jardinage crée du lien. "Avec une dame en stade avancé d’Alzheimer, qui a du mal à suivre des consignes et à parler, j'ai proposé que nous bêchions ensemble. Et elle a commencé à me suivre en synchronisation, créant une véritable forme de communication."

En institution ou chez soi, le jardinage favorise le maintien de l’autonomie. Décider où planter, se repérer dans les saisons, choisir les associations de cultures… stimule mémoire et concentration. Travailler la terre favorise l'activité physique, sollicitant l'équilibre, l'endurance, la souplesse… Dans le jardin, c'est aussi la santé et la joie de vivre que l'on cultive !

Découvrez les références des études citées sur enmarche.be/nature-sante

De plus en plus de soignants intègrent la nature dans leurs pratiques. En avril, un colloque sur les "soins verts", organisé par l'asbl Therra et soutenu — entre autres — par la MC, a suscité un réel engouement. Médecins, infirmiers, psychologues, travailleurs sociaux… s’y sont retrouvés pour partager ou découvrir des projets inspirants mêlant soin et nature (dont certains présentés ici). Au fil des échanges, plusieurs défis sont apparus : comment financer ces initiatives ? Comment leur donner une vraie reconnaissance institutionnelle ? Comment mieux définir les "soins verts" pour éviter les dérives notamment commerciales, sans mettre à mal la diversité des pratiques ? L'importance d'impliquer des professionnels de la nature, comme les forestiers, a aussi été soulignée. Et un constat récurrent : malgré l'abondance de preuves scientifiques, convaincre les pouvoirs publics du rôle majeur de la nature sur la santé reste laborieux.

Troubles alimentaires et obésité : un parcours de soins

Anorexie, boulimie, compulsion alimentaire, obésité… Ces problèmes de santé nécessitent une prise en charge à la fois médicale, diététique et psychologique. Les trajets de soins offrent un accompagnement personnalisé à un coût réduit.

Texte : Joëlle Delvaux

D'après Sciensano, 4 % des enfants et 7 % des adolescents sont en situation d’obésité. Et 12 % des 10-17 ans présentent une suspicion de troubles du comportement alimentaire, les filles étant deux fois plus touchées que les garçons.

Pour répondre de manière adéquate à une demande croissante de soins, l'Inami a mis en place un système de soins intégrés.

L'objectif ? Aider l'enfant ou le jeune patient à retrouver un équilibre alimentaire, un bien-être, et à (re)devenir acteur de sa santé.

Le trajet de soins

obésité infantile

Pour qui ?

L'enfant de 2 à 17 ans inclus, dont l'IMC est égal ou supérieur au percentile qui constitue le seuil d'obésité pour sa population de référence.

Quelles prestations sont entièrement remboursées ?

Le jeune patient est orienté vers le niveau de soins le plus approprié en fonction de la sévérité de son obésité, classifiée de 0 à 3.

• Niveaux 0 et 1 : Le suivi est assuré par le médecin traitant ou le pédiatre. 10 séances sont remboursées sur 2 ans chez un diététicien disposant d'un numéro Inami.

• Niveaux 2 et 3 : Les soins sont organisés et coordonnés au sein d'un centre multidisciplinaire pédiatrique pour l'obésité.

En parler au médecin traitant

La première étape est d'en parler au médecin traitant ou au professionnel de santé qui suit l'enfant ou l'adolescent, dès les premiers signes de troubles dans les comportements alimentaires ou lorsque le surpoids s'installe. Cela permettra de prendre en charge les problèmes de santé avant qu'ils ne s'aggravent. Le médecin généraliste est bien placé pour faire le bilan de santé de l'enfant ou du jeune, le conseiller et l'orienter vers des médecins spécialistes et autres prestataires de soins. C'est lui d'ailleurs qui peut initier un trajet de soins (ou le pédiatre s'il s'agit d'obésité infantile).

Une équipe de soignants

Après une concertation multidisciplinaire, le médecin traitant propose un plan de soins intégrés, dans lequel la prise en charge médicale, les conseils diététiques et l'accompagnement psychologique jouent une place centrale. Il assure le suivi, en concertation avec les prestataires qui accompagnent l'enfant ou le jeune. Grâce à un traitement et un suivi personnalisés, le trajet de soins offre la garantie de meilleurs résultats et réduit le risque de rechute.

Plus d'infos auprès de l'Inami sur trajetsdesoinsalimentation.be

Le trajet de soins pour les troubles alimentaires

Pour qui ?

L'enfant ou le jeune jusqu'à l'âge de 23 ans inclus, à qui un des diagnostics suivants a été posé : anorexie nerveuse, boulimie nerveuse ou binge eating disorder (compulsion alimentaire avec absence de comportements de compensation).

Quelles prestations sont entièrement remboursées ?

• Maximum 30 séances individuelles (10 de soutien et 20 de traitement) par période de 12 mois chez un psychologue de première ligne conventionné à un réseau de santé mentale (soit le réseau "enfants et adolescents" jusqu'à 23 ans inclus, soit le réseau "adultes" à partir de 15 ans), auxquelles peuvent s'ajouter des séances de groupe.

• Maximum 15 séances par an chez un diététicien conventionné à un réseau de santé mentale "enfants et adolescents".

Si des soins plus intensifs ou de pointe sont nécessaires, le jeune patient et sa famille peuvent intégrer un programme thérapeutique à temps partiel, incluant notamment une thérapie multifamiliale. Le traitement peut être effectué en ambulatoire ou en résidentiel dans un hôpital du réseau de santé mentale ou dans un centre hospitalier ayant un service de référence pour les troubles de l'alimentation.

Animaux de compagnie : des droits en laisse

Adopter un animal de compagnie, ce n’est pas seulement un geste affectif. C’est aussi s’engager à respecter un cadre légal. Permis de détention, garanties à l’achat, stérilisation, assurances... Tour d’horizon.

Texte : Olivier Beaujean, ASBL Droits Quotidiens

Permis de détention

En Wallonie, toute personne souhaitant détenir un animal de compagnie doit être titulaire d’un permis de détention. Ce permis est délivré par la commune, sauf en cas d’interdiction judiciaire ou administrative liée à une maltraitance animale.

À Bruxelles et en Flandre, ce permis n’est pas obligatoire, mais des réformes sont en discussion.

Garantie à l’achat d’un animal

Les animaux de compagnie vendus par un éleveur professionnel bénéficient d’une garantie. Lors de la vente, l’éleveur doit décrire dans le contrat les caractéristiques de l’animal : son âge, son sexe, sa race, son origine, son état de santé et ses vaccinations. En plus, il doit fournir des informations détaillées sur les vaccinations qui restent à réaliser, les conditions de vie appropriées, l'alimentation et les soins de l'animal.

Si l'animal tombe malade à cause de mauvaises instructions de l’éleveur, cela est considéré comme un “défaut de conformité”, et donc couvert par la garantie. Cette garantie est valable un an à compter de la date de l’adoption.

La garantie prévoit le remplacement de l'animal ou la prise en charge des frais pour soigner l'animal. Cependant, la prise en charge des frais par l’éleveur dépend du prix d’achat de l’animal :

• Jusqu’à 500 € : frais couverts jusqu'à 300 % du prix d'achat,

• De 501 à 1.500 € : frais couverts jusqu'à 200 % du prix d'achat,

• Plus de 1.500 € : frais couverts jusqu'à 100 % du prix d'achat.

Les plafonds ne s'appliquent pas si le vendeur est de mauvaise foi. Par exemple, il était au courant du problème.

Dès que l’acheteur constate un problème avec son animal, il doit rapidement en informer le vendeur.

Stérilisation des chats

En Wallonie, la stérilisation des chats domestiques est obligatoire avant l’âge de six mois. L’objectif est de limiter la surpopulation féline et les abandons. À Bruxelles et en Flandre, cette obligation existe également.

Pour les chiens, aucune obligation de stérilisation n’existe à ce jour.

Assurance responsabilité civile

L’assurance responsabilité civile familiale n’est pas obligatoire mais vivement recommandée. En effet, elle couvre les dommages qu’un animal de compagnie pourrait causer à des personnes ou animaux, comme une morsure ou un accident. Cela peut éviter des frais importants.

Attention : Certains animaux, comme les chiens dits "à risque", peuvent ne pas être couverts ou l’être à certaines conditions. Il convient donc de vérifier son contrat d’assurance.

Assurance soins vétérinaires

De plus en plus de compagnies d’assurance proposent une assurance santé animale. Elle permet de couvrir tout ou partie des frais vétérinaires : consultations, vaccins, opérations, médicaments…

Les formules sont variables, allant de la simple couverture d’urgence à des forfaits plus complets. Cette assurance peut être utile pour éviter des dépenses imprévues, mais elle représente aussi un coût mensuel à évaluer selon l’âge et l’état de santé de l’animal.

Conseil : Renseignez-vous auprès d’un vétérinaire pour trouver une formule adaptée à votre situation.

Enterré dans le jardin

En Belgique, seuls les animaux de compagnie de moins de 10 kg, décédés naturellement peuvent être enterrés dans un jardin. Encore faut-il que la commune l’autorise.

Dans les autres cas, les animaux doivent être incinérés en crématorium (avec urne possible) ou enterrés dans un cimetière pour animaux. Un vétérinaire peut aussi confier la dépouille de l’animal à une institution spécialisée. Ce service est généralement payant. Dans les 3 Régions, la loi autorise désormais de se faire inhumer avec les cendres de son animal de compagnie. Ce souhait doit être formalisé dans les dernières volontés. Concrètement, les cendres de l’animal peuvent être soit déposées dans le cercueil au moment de l’enterrement du défunt, soit dispersées au même moment que les cendres du défunt.

Le budget, un moyen efficace pour éviter l’endettement

Dans un contexte économique où les difficultés financières peuvent rapidement dégénérer, faire un budget s’avère essentiel pour garder les dépenses sous contrôle.

Texte : Olivier Beaujean, asbl Droits Quotidiens

Faire un budget : c'est le premier conseil pour aider à gérer son argent, éviter les mauvaises surprises et prévenir le risque de s'endetter. Le budget doit être vu comme outil de gestion au quotidien, un moyen pour vivre mieux avec l’argent dont on dispose et en profiter de façon optimale. C’est une façon de planifier, de prévoir, d’anticiper des dépenses importantes pour ne pas se trouver dans l’embarras quand elles se présentent.

Lister revenus et dépenses

Le budget peut se matérialiser très simplement sous la forme d’un tableau à deux colonnes. À gauche, les revenus (salaires, indemnités, allocations familiales... À droite, les dépenses. Pour se faire aider, il existe des outils spécifiques. Par exemple le calcul de budget en ligne de Wikifin (1). Ou l'application pour smartphone Wakosta ?! qui permet de calculer ce qu'il reste chaque semaine ou d'ici la fin du mois, une fois les rentrées financières encodées.

Généralement, trois types de dépenses sont à prévoir :

• les dépenses fixes obligatoires ou contractuelles : loyer, eau, gaz, électricité, téléphone/internet, assurances, emprunt, taxes, impôts...

• les dépenses courantes : nourriture, hygiène, transport, frais scolaires, multimédia...

• les dépenses occasionnelles : vêtements, frais médicaux, loisirs...

Provisionner les dépenses périodiques

Idéalement, un budget se calcule sur un mois. Cependant, certains revenus, comme le pécule de vacances, ne sont perçus qu'une fois par an. Inversement, certaines charges, comme les assurances ou les taxes, sont à payer une fois par an, semestre ou trimestre. Pour une vision précise de votre budget mensuel, il faut diviser ces montants pour les répartir entre les 12 mois de l’année.

Les dépenses périodiques peuvent constituer de gros montants. Opter pour un paiement mensuel est conseillé si c'est possible. Sinon, une bonne pratique consiste à mettre de côté chaque

mois sur un compte dédié une somme correspondant à la moyenne des charges. Ainsi, lorsqu’elles arrivent à échéance, elles peuvent être réglées sans difficulté.

Réévaluer régulièrement

À tout moment, il est utile de faire ses comptes : achat important, mise en ménage, naissance d’un enfant, perte d’emploi... Cela permet de faire des choix en connaissance de cause. Un budget n’est pas figé une fois pour toutes. Il doit être réévalué régulièrement et adapté à l’évolution des prix, pour l'énergie par exemple. Analyser son budget qu’il soit en équilibre, positif ou négatif aide à mieux identifier les éventuelles difficultés et trouver des solutions adaptées du côté des dépenses ou des rentrées financières.

Se faire guider

Prioriser ses dépenses et planifier son budget au quotidien peuvent se révéler trop lourds à porter. Demander une guidance budgétaire peut alors être opportun. Un travailleur social du CPAS ou d’une association (maison médicale, planning familial…) accompagne la personne dans la gestion de son budget, poste par poste. Il balise et planifie les dépenses en fonction des ressources. La personne réalise elle-même les paiements convenus. La guidance peut durer quelques mois ou années en fonction des besoins. L’idéal est que cette aide reste temporaire, le temps de retrouver une autonomie budgétaire. Lorsque les difficultés de gestion sont plus aiguës, la guidance peut se transformer en gestion budgétaire. Dans ce cas, c’est le travailleur social qui effectue lui-même les virements de la personne via un compte bancaire dédié.

(1) L'outil est accessible gratuitement sur wikifin.be/fr/ outil-budgetaire-detaille

Plus d'infos dans la rubrique "Aide pour gérer le budget" sur droitsquotidiens.be (legal info)

Déménagement : que faire pour l'électricité et le gaz ?

Vous déménagez ? Voici les démarches à faire auprès de votre fournisseur d'énergie.

Texte : Louise Vessié, Énergie Info Wallonie

Prévenez votre fournisseur de votre déménagement à temps (idéalement au moins un mois à l’avance) (1). Informez-le de la date prévue de votre départ du logement et de votre nouvelle adresse. En principe, le contrat vous suivra. Vous pouvez aussi profiter du déménagement pour clôturer votre contrat, prendre un autre contrat chez votre fournisseur, ou même changer de fournisseur. Vous êtes tenu à un préavis de 3 semaines (électricité) ou d'un mois (gaz) pour conclure un nouveau contrat ou changer de fournisseur. Dans tous les cas, vous devez avertir votre fournisseur de votre départ.

Le jour du déménagement, relevez les index des compteurs du logement que vous quittez et faites-les parvenir à votre fournisseur. Idéalement, utilisez le document de reprise des énergies qu'il met à votre disposition. Vous devez remplir et signer ce document avec le nouvel occupant du logement (ou le propriétaire, en l’absence d’un nouveau locataire).

Si vous oubliez d’envoyer le formulaire ou n’avez pas fourni les informations nécessaires dans le délai établi par votre fournisseur, vous recevrez un rappel de sa part.

Attention. Si vous ne signalez pas votre déménagement, votre contrat risque de continuer à courir pour votre ancienne adresse. Vous risquez donc de payer les consommations des nouveaux occupants.

Entrée dans le nouveau logement

Relevez les index des compteurs d'énergie au jour de votre emménagement pour éviter toute contestation future sur les consommations des anciens occupants. Notez les index dans l’état des lieux d’entrée et dans le document de reprise des énergies. Vous devez donc envoyer deux documents au fournisseur d'énergie : celui relatif au logement que vous quittez et celui relatif à celui que vous allez occuper. Attention. Il est important de conclure un contrat pour votre nouveau logement, ou de faire suivre le contrat de votre ancienne adresse. Sans contrat, le gestionnaire de réseau mettra en place une procédure de régularisation qui peut mener à la coupure, même en hiver.

Débuts anticipés de contrat :

illégal

Lors de votre emménagement, soyez vigilant. N'acceptez pas de signer un nouveau contrat d'énergie prenant cours avant la date d'entrée dans votre logement. Cette pratique existe, bien qu’elle soit illégale. Dans ce cas, le fournisseur demande de faire démarrer le contrat avant l'emménagement lorsque le logement n'était pas occupé, pour qu’il n’y ait pas de période vide. Mais accepter cela peut vous coûter cher. Pour la période antérieure à votre entrée dans le logement, le fournisseur risque de vous facturer des frais d'abonnement,

N'acceptez pas de signer un nouveau contrat d'énergie prenant cours avant la date d'entrée dans votre logement.

des frais fixes (liés à la gestion du réseau de distribution), voire l’éventuelle consommation de l'occupant précédent s’il n’avait pas de contrat.

Il importe de faire démarrer votre nouveau contrat à la date de votre entrée dans le logement, avec les index de départ que vous aurez transmis. En cas de conflit avec votre fournisseur sur la date de début de contrat, soyez prompt à faire des démarches car, tant qu’il n’y a pas de contrat sur votre point de fourniture, il y a un risque de coupure (voir plus haut). N'hésitez pas à contacter Infor GazElec (à Bruxelles) ou Energie Info Wallonie (en Wallonie). Une réclamation suffit en général pour corriger la situation. En pratique, le fournisseur vous demandera de prouver que vous n'occupiez pas le logement plus tôt, en fournissant le contrat de bail.

Vu le nombre de plaintes, Brugel, le régulateur bruxellois, a demandé aux fournisseurs en Région bruxelloise de corriger définitivement cette situation aberrante.

(1) Le fournisseur indique dans le contrat et sur son site internet la procédure à suivre en cas de déménagement, y compris le délai minimum pour le prévenir.

Besoin d’aide dans vos démarches en matière d’énergie ?

Contactez :

• En Wallonie : Energie Info Wallonie 081 24 70 10 info@energieinfowallonie.be energieinfowallonie.be

• En Région bruxelloise : Infor GazElec 02 209 21 90 info@gazelec.be inforgazelec.be

Sonnette d'alarme pour le travail étudiant

Dorénavant, les étudiants peuvent jober 650 heures par an à partir de 15 ans. Difficultés à combiner études et travail, absence de protection sociale, concurrence... L'extension de ce qui était à l’origine un appoint pose aujourd’hui de nombreuses questions.

Texte : Joëlle Delvaux

Le travail étudiant a le vent en poupe. Au 3 e trimestre 2024, quelque 527.000 étudiants étaient jobistes, soit 61.000 en plus qu'à la même période en 2019. Le volume d’heures représentait plus de 69.225 équivalents temps plein, en hausse de 13,6 % en 5 ans (1). La tendance devrait s’accentuer, le gouvernement fédéral ayant décidé de porter de 475 à 650 le nombre d'heures de travail étudiant autorisé par an (2), et de baisser la limite d'âge de 16 à 15 ans (3).

Encouragé par les pouvoirs publics

Le contrat d'occupation étudiant a été créé en 1978 pour permettre aux étudiants de gagner de l'argent de poche, et aux employeurs de remplacer leurs salariés en congés annuels, ou de faire face à un pic d'activités saisonnières. Ce contrat déroge aux règles du contrat de travail ordinaire : le salaire est inférieur au salaire minimum et les cotisations sociales sont réduites (voir ci-contre). À l'origine, les jeunes pouvaient jober 23 jours, uniquement pendant les vacances. Puis le législateur a

“Par le passé, on a voulu protéger les enfants du travail pour qu'ils puissent être scolarisés et formés. On prend dangereusement la direction inverse”.

autorisé 23 jours supplémentaires pendant l'année scolaire. En 2017, le quota en jours a été remplacé par un compteur en heures (475 par an) pour plus de flexibilité.

"Ce régime dérogatoire n’en est plus vraiment un, s'inquiète Maxime Michiels, assistant à la Faculté Espo de l'UClouvain. Actuellement, un étudiant peut jober à tiers temps pendant dix ans sans ouvrir de droit à la sécurité sociale ni se constituer un euro de pension. Cela devrait faire réfléchir. Ne vautil pas mieux se concentrer à fond sur ses études et travailler ensuite ? Les carrières vont quand même durer jusqu'à 67 ans."

"L’ampleur du travail étudiant contribue à miner le financement solidaire de la sécurité sociale", poursuit Bernard Dessy, responsable national des Jeunes CSC qui plaident pour la création d'un véritable statut de travailleur étudiant assorti de cotisations sociales, et la fin de la discrimination salariale dont sont victimes les salariés de moins de 21 ans.

Une diversité de situations

Tous les étudiants ne jobent pas pour les mêmes raisons. Les plus nombreux

sont issus des milieux populaires. Ils prennent des petits boulots par nécessité pour payer leurs études, subvenir à leurs besoins, voire aider financièrement leur famille. Les jeunes des classes aisées peuvent davantage compter sur le soutien des parents. Pour autant, il ne permet pas toujours de faire face à l'ensemble des coûts, surtout avec l'allongement des études. Grâce à leurs réseaux, ces étudiants accèdent plus facilement à des jobs mieux rémunérés ou liés à leur futur métier.

D’autres jeunes encore jobent moins par "obligation alimentaire" que pour s'offrir une vie plus confortable dans une société de consommation qui les sollicite toujours plus.

Un impact non négligeable sur les études

Dans les classes et auditoires, les enseignants s'inquiètent de voir les jobs, devenus nécessité pour beaucoup d'élèves et étudiants, prendre de plus en plus le pas sur les études. Cela se traduit par de l'épuisement, des absences aux cours, des travaux non remis à temps, voire des demandes d'adaptation d'horaire d'examen "pour pouvoir jober"… Parmi les étudiants devenus non finançables dans l'enseignement supérieur en raison d'échecs successifs, beaucoup reconnaissent avoir manqué de temps et d'énergie pour étudier à cause de leur job. "Par le passé, on a voulu protéger les enfants du travail pour qu'ils puissent être scolarisés et formés. On prend dangereusement la direction inverse, s'inquiète Maxime Michiels. Les responsables politiques se focalisent sur la réponse à donner aux besoins de main d'œuvre bon marché et flexible des entreprises. Ils oublient l'impact négatif sur le niveau de formation des travailleurs de demain. On sait que les étudiants qui jobent beaucoup s'orientent vers des études courtes, y renoncent pour

entrer plus vite sur le marché du travail ou abandonnent leur cursus après échec. En travaillant 10 heures par semaine, le risque de décrochage des études augmente de 10 %. À moyen et long terme, tout le monde est perdant."

Une concurrence sur le marché de l'emploi

"Les étudiants constituent une maind’œuvre bon marché, malléable et flexible, disponible le soir et le week-end", affirme Bernard Dessy. Pas étonnant dès lors que de plus en plus d'employeurs fassent appel aux jobistes de manière (quasi-) permanente, soit en les engageant directement, soit en passant par une agence d'intérim (plus d'un job étudiant

sur trois). Dans certains secteurs, comme la grande distribution, les contrats d’étudiant concurrencent significativement les contrats fixes. "Le risque est double : banaliser la relation de travail ultra-flexible et tirer les droits et conditions de travail vers le bas", s'inquiète le responsable national des Jeunes CSC.

Une mauvaise réponse à la précarité

"Pousser les étudiants à travailler toujours plus c'est une fausse bonne idée. Cela renforce les inégalités sociales et crée un cercle vicieux de l’échec et de l’abandon des études", martèle Bernard Dessy. "En quelque sorte, les pouvoirs publics délèguent

Autant savoir avant de jober

Les jeunes CSC livrent infos utiles et conseils aux étudiants.

Pour travailler sous contrat étudiant, 2 conditions :

• Avoir minimum 15 ans (1).

• Être inscrit dans une école secondaire (min. 17h de cours par semaine) ou supérieure (min. 27 crédits par an).

Bien peser son choix est important pour ne pas mettre en péril ses études ni son projet de formation et de profession.

Le contrat de travail

Signer un contrat "d’occupation étudiant" est indispensable avant de commencer un job. Légalement, la durée maximale est de 12 mois. En pratique, il s’agit souvent de contrats de (très) courte durée.

Pendant la période d'essai (3 premiers jours), chacun peut mettre fin au contrat, sans préavis ni indemnité. Au-delà, l’employeur peut rompre le contrat, avec un préavis réduit à 3 ou 7 jours selon la durée du contrat (jusqu'à un mois, ou plus d'un mois). En cas de maladie de plus de 7 jours, il peut aussi mettre fin au contrat, moyennant un préavis et des indemnités.

Attention : Certaines offres d'emploi (via les plateformes collaboratives notamment) ne proposent pas un contrat étudiant, mais un statut d'indépendant, moins avantageux.

Le salaire et les droits sociaux

Le contrat étudiant se distingue du contrat classique par des cotisations sociales (patronales et personnelles) réduites : 8,13 % du salaire au lieu de 38,07 %. Ce type de contrat est à double tranchant : l'étudiant est engagé plus facilement car il coûte moins cher. Le salaire "poche" est aussi attractif du fait qu'il n'y a pas de précompte professionnel prélevé (et souvent pas d’impôts à payer). Mais le job étudiant n'ouvre aucun droit aux congés payés ni au chômage. Et aucune rémunération n'est prise en compte pour la pension.

la gestion de la précarité étudiante aux entreprises", analyse Maxime Michiels. Il faut plutôt activer d'autres leviers politiques, poursuit l’enseignant : réduire les coûts directs et indirects des études, à commencer par le logement, garantir l'accès à des transports en commun et repas bon marché, renforcer l'accompagnement et les aides sociales, élargir et simplifier les conditions d'octroi aux bourses d'études... Pour l'heure, on est malheureusement loin du compte.

(1) Source : statistiques trimestrielles des étudiants, ONSS. (2) Après la crise sanitaire et jusque fin 2024, la limité autorisée a été fixée provisoirement à 600 heures..

(3) À 15 ans, la condition d'avoir suivi le premier degré de l'enseignement secondaire est supprimée.

En théorie, le contrat étudiant ouvre le droit au salaire garanti en cas de maladie, au paiement des jours fériés survenant dans une certaine période après la fin du contrat et, parfois, à certains avantages sectoriels (primes, chèques repas).

Mais bien souvent, la durée de chaque contrat ne permet pas d’acquérir l’ancienneté nécessaire pour en bénéficier.

Les limitations à respecter

4 règles d'or :

• Ne pas dépasser 650 heures sous contrat étudiant en 2025. Chacun peut suivre son compteur sur studentatwork.be.

• Maintenir le droit aux allocations familiales. Entre 18 et 25 ans, l'octroi des allocations familiales se fait sous conditions. Chaque entité fédérée a ses propres réglementations sur le travail autorisé.

• Rester fiscalement à charge de ses parents. Si l'étudiant jobiste perçoit des revenus supérieurs à un certain montant, ses parents devront payer davantage d'impôts.

• Payer ou être exonéré d'impôts. Le fisc détermine la limite de revenus en-dessous de laquelle il n'y a pas d'impôts à payer.

(1) La suppression de la condition d'avoir suivi 2 années d’enseignement secondaire devrait officiellement être adoptée avant l'été.

Plus de conseils auprès des Jeunes CSC dans les fédérations de la CSC :

La brochure "Jobs étudiants, ce que tu dois savoir…" est téléchargeable sur lacsc.be/ jeunescsc/étudiant

Remettre le soin au coeur de la société

Avec Caruna, la MC lance un vaste débat sur l'avenir du "prendre soin" dans notre société. Une réflexion à laquelle chacun, chacune est invité à prendre une part active.

Texte : Valentine De Muylder, Illustration : Adrien Herda

Il y a cinq ans, en pleine période de crise sanitaire, nous avons été nombreux à applaudir chaque soir le personnel soignant et à rêver du "monde d’après" . Un monde qui verrait plus loin que le bout de son nez, bien déterminé à ne pas reproduire les erreurs du passé. Qu’en est-il aujourd’hui de ces réflexions ? Et si on reprenait le fil de ces rêves pour les mettre en commun et construire ensemble une vision d’avenir pour les soins ?

C’est l’ambition de Caruna, un processus participatif initié par la MC et qui se veut ouvert à toutes les personnes concernées de près ou de loin par les soins : citoyens, experts, organisations de la société civile… Après une vaste consultation publique, un panel de vingt experts issus de différents secteurs (santé, social, culture, solidarité internationale, environnement…) analysera les contributions reçues afin d’en dégager les messages clés et de formuler des propositions. Celles-ci seront affinées lors d’un sommet qui permettra d’aboutir à un agenda pour l’avenir.

Tout le monde est invité à apporter sa pierre à ce débat autour du "prendre soin".

Les soins, une valeur fondamentale

Partant du constat que notre système de santé est sous pression et que les soins sont souvent réduits à une question d’efficacité, Caruna invite à repenser les soins comme une valeur fondamentale de notre société. Parmi les cadres de réflexion proposés sur le site caruna.be figure notamment

The Care Manifesto , un "manifeste du soin" publié en pleine pandémie par le collectif britannique The Care Collective .

Ingénieure, co-présidente du Groupe du Vendredi et consultante chez Climact

"En tant que co-présidente du Groupe du Vendredi, un think tank de jeunes âgés de 25 à 35 ans, et experte en action climatique, j’aimerais porter la voix des jeunes au sein de Caruna tout en attirant l’attention sur l’impact des soins de santé sur le climat, et les manières de l’atténuer.

Dans notre société, on a tendance à médicaliser très rapidement. Or selon des études, si cette tendance se poursuit, l’impact climatique des soins de santé augmenterait de 62 % d’ici 2050. Plus de la moitié de cet impact est lié, à parts quasi égales, aux produits pharmaceutiques, aux équipements médicaux et aux bâtiments. Dès lors qu’une personne devient un patient, cela génère une consommation en termes d’énergie, de machines, de plastique, de médicaments, et de toute l’infrastructure qu’il y a autour…"

La prévention, c’est bon (aussi) pour la planète

"Je ne pense certainement pas qu’il faut supprimer les soins de santé ! Mais il faut trouver un juste équilibre. Et pour ça, la prévention est super importante. Cela passe par l’alimentation, par le sport, mais aussi par le fait de permettre à chacun d’évoluer dans un environnement sain, sans Pfas dans l’eau par exemple.

C’est un cercle vertueux : un environnement et un mode de vie sains contribuent à diminuer la consommation de soins de santé, et donc leur impact climatique. Cela implique d’avoir une vision holistique, globale de l'humain et de l'environnement dans lequel il se trouve. Et d’accepter une certaine forme d’imperfection, ou de vieillissement, sans vouloir à tout prix tout corriger de manière artificielle".

Henriette de Robiano

Les auteurs et autrices y développent notamment l’idée que nous sommes tous profondément liés et dépendants les uns des autres et de notre environnement, et que les soins sont donc une responsabilité collective.

Pour aller plus loin, nous avons demandé à trois expertes du panel quel regard elles portaient sur la notion de soin, en fonction de leurs contextes professionnels variés, et quels enjeux leur semblaient essentiels pour envisager la place des soins dans la société de demain.

Et vous, qu’en pensez-vous ?

Caruna n’est pas une campagne, mais un mouvement, une invitation à penser ensemble ! Pour entrer dans la discussion, partagez votre opinion en réagissant dès aujourd’hui à différentes affirmations sur le site caruna.be et/ou inscrivez-vous au sommet Caruna, un grand rassemblement citoyen qui aura lieu le samedi 22 novembre à Tour & Taxis (Bruxelles). 1.500 personnes s’y retrouveront pour affiner, par petits groupes, une vision commune concernant la place des soins dans la société de demain.

Ergothérapeute à domicile (Ergo 2.0) et vice-présidente de l’Union Professionnelle des Ergothérapeutes

"Je travaille comme ergothérapeute dans une asbl qui favorise une approche de proximité, de quartier. Nous proposons un suivi à domicile à des personnes fragiles ou en situation complexe, souvent âgées, avec des maladies chroniques ou neurodégénératives, comme Alzheimer. Notre approche pluridisciplinaire mêle un suivi ergo, un soutien psychologique, si nécessaire une gestion coordonnée des différents besoins médicosociaux de la personne et une solution technologique de téléassistance. Je suis passionnée par mon métier et très attachée à la logique de soins intégrés, et plus particulièrement à la philosophie du goal oriented care (GOC), qu’on traduit en français par aide et soins orientés sur les objectifs de la personne (Ascop). L’idée est de permettre à la personne de définir elle-même ce qui fait sa qualité de vie et de pouvoir accepter ses choix en proposant des actions réalistes, sans décider ou faire à sa place ce qu’elle peut encore faire."

Des soins centrés sur l’humain "Rester à l’écoute de l’humain et des personnes fragiles est pour moi un enjeu d'avenir essentiel (au singulier, parce que ça fait référence à "rester à l'écoute") En tant qu’ergothérapeute, travailler l'autonomie, en partant des besoins, des demandes de la personne ou de l'aidant, fait partie de notre ADN. On n'est pas là pour traiter un 'Monsieur amputé' ou une 'Madame hémiplégique'. On aide d’abord une personne. Dans notre métier on rencontre beaucoup de gens qui vivent seuls. L’isolement peut avoir une incidence sur les maladies ou le décès. Le contact social est un des piliers de la santé. Nous cherchons à favoriser le lien social, le fait d’être attentif à son voisin, d’aller lui dire bonjour de temps en temps... En ce sens, la prévention est importante. Tout comme la coordination entre les différents maillons de la chaine de soins à domicile : les médecins, les infirmières, les assistantes sociales et les aides familiales..."

Secrétaire générale de la Plateforme francophone du volontariat

"Le volontariat est un acte libre, gratuit et tourné vers autrui, qui bénéficie à la collectivité. C’est donc, en soi, une manière de prendre soin des autres. En Belgique, 8 % de la population a une activité bénévole, et chacun à sa manière prend soin de notre société et de notre quotidien. Certains bénévoles sont actifs dans les hôpitaux, les maisons de repos… D’autres rendent visite à domicile, aident les gens à se rendre à leurs rendezvous, prennent soin des personnes plus fragilisées, apportent une aide médicale hors des hôpitaux, aux personnes en situation migratoire ou sans chez-soi. Plus largement, on peut penser aux bénévoles qui militent pour l’accessibilité des soins, ou qui s’impliquent dans les loisirs, le sport, la culture, l’environnement, l’école de leurs enfants... À condition d’être un acte choisi et motivé par l’envie d’aider les autres ou de défendre une cause, le volontariat peut être bénéfique pour la personne qui s’implique. Mais il peut aussi être une source de fatigue et de stress. C’est pourquoi il est important d’accompagner et de soutenir les bénévoles, d’en prendre soin".

Se mettre en action ensemble "J’aimerais que les mots 'action', 'collectif' et 'sens' résonnent davantage encore dans la société de demain. Pendant la crise sanitaire, lors des

inondations, ou au début de la guerre en l'Ukraine, on a vu à quel point l’envie de se mettre en action pour servir l'intérêt général était présente dans l'humain. C'est rassurant de voir les vagues de personnes qui se mobilisent après des catastrophes, ou de manière quotidienne dans les associations. Ça montre que cette volonté est là. Il faut juste arriver à la capter.

Ces vagues de mobilisation prouvent qu’il y a une volonté d’agir ensemble. Mais il ne faut laisser personne sur le côté. Si on regarde les chiffres du volontariat aujourd’hui, on voit que les hommes sont plus présents que les femmes dans les fonctions dirigeantes, ou que les personnes qui n’ont pas de diplôme s’engagent moins. Je rêve que le volontariat soit un espace accessible à toutes et à tous, moins stéréotypé, avec une diversité de profils .

Enfin, pour que le volontariat garde son sens, il est important de garantir qu’on ne fasse pas appel aux bénévoles pour pallier des pénuries ou un désinvestissement de l'État, en particulier dans le secteur des soins et de la santé."

Béatrice Theben
Milèna Chantraine

La recherche scientifique belge est particulièrement performante. Un numéro sur deux, En Marche met un coup de projecteur sur une découverte made in Belgium qui, peut-être, révolutionnera la santé de demain.

Percée scientifique aux frontières de la mort

Longtemps considérées comme des phénomènes paranormaux, les EMI, ou expériences de mort imminente, fascinent.

Aujourd’hui, des scientifiques de l’Université de Liège pensent avoir percé le mystère.

Texte : Florence Marot

Que se passe-t-il aux frontières de l’au-delà ? Nul ne peut le dire avec certitude. Mais certaines personnes ayant échappé de justesse à la mort rapportent des expériences émotionnelles d’une rare intensité. Elles évoquent un sentiment de profond bien-être, la sensation de quitter leur corps, de retrouver des proches disparus ou d’être attirées par une lumière vive au bout d’un tunnel. Ces récits, qui traversent les époques et les cultures, décrivent tous une expérience de mort imminente.

Pendant longtemps, l’origine des EMI est restée mal comprise, souvent reléguée aux champs du spirituel ou du paranormal. Pour la science, il s’agit d’un domaine d’études relativement récent.

En Occident, le médecin américain Raymond Moody popularise le concept en 1975 dans son best-seller "Life after life" ("La Vie après la vie"). Les premières publications scientifiques apparaissent dix ans plus tard. Cependant, "les recherches restent limitées", observe Charlotte Martial,

neuroscientifique à l’ULiège. "Ce n’est qu’il y a 10-15 ans que l’intérêt scientifique pour les EMI a connu une accélération."

Jusqu’à présent, la fragmentation des études entre plusieurs disciplines n’avait jamais permis d’expliquer totalement le phénomène. En mars dernier, le Dr Martial et ses collègues du Coma Science Group de l’ULiège ont publié un nouveau modèle théorique, "le premier à proposer une explication complète des différents mécanismes psychologiques et neurophysiologiques à l’œuvre lors d’une EMI", souligne la chercheuse. Leur étude est parue dans la prestigieuse revue Nature Reviews Neurology.

Une réponse du cerveau à un stress aigu

Mais que se passe-t-il réellement dans le cerveau lors d’une EMI ? Les chercheurs liégeois ont rassemblé toute la littérature existante sur le sujet. Selon eux, ces expériences seraient induites par une

"cascade de réactions neurophysiologiques et psychologiques, déclenchée par un stress aigu" — comme un arrêt cardiaque, un traumatisme ou des complications lors d’une opération.

Concrètement, "on observe une diminution de l’oxygène dans le cerveau et une activité accrue de différents systèmes de neurotransmetteurs. Ceux-ci (liés entre autres à la sérotonine, la dopamine, la noradrénaline et le glutamate) joueraient un rôle clé dans l’activation de certaines zones cérébrales, qui pourraient expliquer les visions et sensations caractéristiques des EMI", résume le Dr Martial. Certains traits cognitifs, comme la propension à la dissociation (un mécanisme par lequel un individu se distancie de certaines expériences ou émotions traumatisantes), favoriseraient également leur apparition. Pour le Coma Science Group, les EMI pourraient constituer une stratégie de survie. "Cet état de conscience altéré permettrait aux individus de faire face à une situation critique en se plongeant dans une réalité parallèle plus douce", suggère le Dr Martial.

Bouleversement intérieur

Bien que cette nouvelle théorie n’explique pas encore tout, elle ouvre de plus amples perspectives de recherche. "Nous disposons désormais d’hypothèses beaucoup plus précises qu’auparavant, qui peuvent servir de base à de futures études empiriques plus approfondies", se réjouit la chercheuse. Les scientifiques de l’ULiège espèrent également que leurs travaux contribueront à une meilleure prise en charge des patients ayant vécu une EMI. Car "ces expériences entraînent souvent une transformation intérieure profonde, qui peut parfois être difficile à vivre au quotidien", conclut-elle.

Contre l’excision, le rôle crucial des parents protecteurs

Avant le début des vacances d’été, les associations de lutte contre les mutilations génitales féminines lancent une campagne de prévention en faisant appel aux parents des filles à risque d’excision.

Texte : Clotilde de Gastines, Photo : Muhamadou Bittaye (AFP)

Avec le slogan "L'excision s'arrête avec moi", la nouvelle campagne internationale de prévention contre l’excision veut marquer les esprits. Cette année, elle encourage les parents qui ont protégé leur fille de l’excision à prendre la parole sur les réseaux sociaux sous le hashtag #iprotectmydaughter. L’initiative, portée par une cinquantaine d’associations, a donné lieu à des événements partout en Europe et à l’international, le 17 mai dernier, jour du lancement. À Bruxelles, le Gams Belgique (le groupement pour l’abolition des mutilations sexuelles féminines) organisait une conférence de presse au cinéma Le Palace, suivie le 21 mai par un débat au Parlement bruxellois. "J’ai été protégée par mon père, l’excision s’arrête avec moi", témoigne Rokia Bamba, artiste et DJ afroféministe née à Bruxelles de parents originaires d’Afrique de l’Ouest. Dans une vidéo postée sur Instagram dans le cadre de la campagne, elle raconte : "Ma maman a vécu l’excision, elle m’en a parlé assez tôt au moment de ma puberté pour me dire que ça ne risquait pas de m’arriver. Ce qu’elle a subi, elle ne voulait pas que je le subisse. Et mon père a eu cette prise de conscience", dit-elle. Ainsi, quand ils partaient en vacances au Mali, il la gardait toujours à ses côtés pour éviter que les tantes n’organisent une excision.

La campagne cherche à mettre en lumière les différentes stratégies des parents et "nous espérons qu’elle aura un effet boule de neige, explique Aminata Sidibé, la coordinatrice régionale du Gams Belgique pour Bruxelles. Certains s’opposent à leur famille en expliquant par exemple que leur fille est résidente en Belgique, et qu’ils risquent la prison. D’autres font croire que leur enfant est déjà excisée."

Généralement pratiquées sur de jeunes filles avant leur puberté, les mutilations génitales féminines (MGF) englobent tous les actes tendant à retirer ou à léser des parties des organes génitaux féminins sans raison médicale. Or, ces actes ont des conséquences sur leur santé tout au long de la vie.

Des millions à être exposées

Depuis 1990, la probabilité qu’une fille subisse des mutilations génitales a été divisée par trois. Cependant, les MGF restent courantes dans une trentaine de pays à travers le monde, en Afrique, au Moyen-Orient et en Asie. L’OMS estime que chaque année, 4 millions de filles restent exposées à ce risque. Elles seraient 12.000 en Belgique, selon les études de prévalence compilée par le Gams Belgique.

Par ailleurs une tendance inquiète les ONG : la "médicalisation" de la pratique. Alors qu'auparavant, une fille sur 3 était excisée par un professionnel de la santé, elles sont désormais 2 sur 3. "Comme si c’était une institutionnalisation de l’acte, qu’on le considérait comme un acte chirurgical. Or, ce n’est pas du tout le cas. C’est une violation des droits des enfants. C’est une violence faite aux filles et aux femmes et avec des conséquences à long terme", s'indigne Fabienne Richard, directrice du Gams Belgique. Entre 2019 et 2023, l’asbl a inscrit 946 filles pour les protéger de l’excision et accompagné 2.198 filles et femmes ayant subi cette mutilation génitale. Cette année, des parents protecteurs participent aussi à des ateliers en ligne pour se donner des conseils, échanger sur leurs stratégies d’évitement et les tiraillements que leur cheminement de protection provoque.

Saison 3 PODCAST

Maïmouna : libérer la parole autour de l'excision

Maïmouna, originaire de Guinée, partage son témoignage sur l'excision qu'elle a subie étant enfant. Avec courage et sans tabou, elle raconte son parcours, les défis surmontés, et son engagement depuis 2018 dans une association belge qui lutte pour l’abolition de cette pratique encore présente dans certains pays.

En mars 2024, une manifestante tient un panneau “Les MGF s’arrêtent avec moi” devant l’Assemblée nationale de Gambie.

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Plein soleil : comment éviter la surchauffe ?

Chaleur, lumière, activités en plein air… L’été nous invite à bouger, mais il met aussi notre corps à rude épreuve.

Quelques réflexes simples permettent d’éviter le coup de chaud.

Texte : Sandrine Cosentino

L'humain est un être à sang chaud : il maintient sa température autour de 37°C, même quand il fait très chaud ou très froid. Pour y parvenir, il dispose d’un véritable système de régulation, comparable à celui d’une voiture. Le cerveau en est le conducteur. Il contrôle et analyse en permanence les informations liées à la température pour activer au moment adéquat les mécanismes spécifiques à l'autorégulation. Le moteur — le corps — vise à maintenir sa vitesse de croisière constante à 37°C. Et le carburant, ce sont les nutriments que nous mangeons, l’eau que nous buvons et l’oxygène que nous respirons. Mais que se passe-t-il quand le moteur surchauffe et que le conducteur ne parvient plus à le refroidir ? C’est là que le coup de

chaleur peut survenir. Des gestes de prévention, recommandés notamment par la Croix-Rouge de Belgique, permettent de mieux supporter la chaleur sans renoncer aux plaisirs de l’été.

Prévoir, protéger, s'équiper

Consulter la météo avant de prévoir une activité est toujours un bon réflexe, surtout pendant la saison estivale. Mieux vaut éviter les exercices intenses entre 12h et 16h, les heures les plus chaudes de la journée. Les alertes canicules diffusées par les autorités ne doivent pas être prises à la légère.

Revêtir une tenue adaptée — ample, légère, claire — revient à ouvrir les fenêtres ou activer la ventilation dans la voiture :

Activité physique et température élevée : les bons réflexes

Pratiquer une activité physique

Éviter l'effort entre 12h et 16h. Adapter l’intensité des mouvements. Choisir des zones ombragées.

Se préparer avant l'exposition

Appliquer une crème solaire d'un indice de 30 minimum, 30 minutes avant l'exposition. Recommencer toutes les 2h ou après avoir beaucoup transpiré.

S'hydrater

Boire régulièrement de l'eau, même sans sensation de soif, par petites gorgées. Proscrire l'alcool, le café et les boissons sucrées qui déshydratent.

Prévoir un bon équipement Porter des vêtements légers, amples et clairs, des lunettes de soleil, un chapeau.

l'air circule et la chaleur s'évacue. Casquette ou chapeau, lunettes de soleil et crème solaire sont autant d'accessoires indispensables pour profiter du beau temps sans danger.

Fatigue inhabituelle, vertiges, crampes, rougeurs, nausée ou maux de tête sont autant de signaux d’alerte qu'il ne faut pas ignorer (voir encadré).

Les groupes à risque tels que les enfants en bas âge, les personnes âgées ou souffrant d'une maladie chronique et les femmes enceintes doivent redoubler de vigilance dès que le thermomètre grimpe !

Boire avant la soif

Attendre d'avoir soif équivaut à attendre que le voyant rouge du tableau de bord s'affole pour faire le plein. La sensation de soif indique que le corps a déjà commencé à se déshydrater. Mieux vaut anticiper et boire régulièrement de l'eau à petites gorgées, même sans soif.

Mais attention : toutes les boissons ne se valent pas. Certaines peuvent même aggraver la déshydratation. L’alcool agit comme un faux allié : il procure une sensation de fraîcheur, mais il est diurétique et déshydrate. Il perturbe alors la régulation de la température corporelle et altère la perception des signaux d’alerte. Le café aussi peut tromper car il favorise la perte d'eau. Les sodas ou les jus très sucrés sont mal absorbés par l'organisme et peuvent accentuer la sensation de soif. Par contre, en cas d’effort prolongé, une boisson légèrement sucrée et salée peut aider à compenser les pertes en minéraux.

En mouvement, mais de façon adaptée

Bouger, quelle que soit l'activité, fait grimper la température corporelle. Heureusement, notre corps peut compter sur son système de refroidissement naturel : la transpiration. Mais ce mécanisme d’évacuation a ses limites, notamment en cas de fortes chaleurs...ou d’humidité très élevée. L’humidité ne rafraichit pas, au contraire, elle empêche la sueur de s’évaporer. C’est comme essayer de faire sécher une serviette dans une salle de bain pleine de vapeur : elle reste mouillée. Se rafraîchir avec un brumisateur peut aider à faire baisser la température corporelle, à condition d’y associer un courant d’air (naturel ou mécanique comme un éventail) afin de favoriser l'évaporation. Dans la mesure du possible, il vaut mieux privilégier l'ombre pour s'activer. Par ailleurs, les pauses dans des zones ombragées sont très efficaces pour permettre au système interne de se refroidir. Une performance sera toujours moins bonne quand les conditions climatiques sont plus extrêmes. Le corps a besoin de plus de ressources pour se refroidir. Il est alors indispensable d'adapter l'intensité de l'effort, de ralentir le rythme et de s'octroyer des pauses régulières. Tant pis pour le chronomètre !

Et chez soi, du bon sens

Rester à domicile peut être un moyen d'éviter la canicule. Pensez à aérer les pièces tôt le matin ou la nuit, puis à garder les volets et fenêtres fermées pendant la journée pour préserver la fraîcheur. Même à l'intérieur, il reste essentiel de s'hydrater régulièrement, d'adapter son activité, de se rafraichir (linges humides, douche tiède…) et de limiter l’utilisation d’appareils électroménagers qui chauffent l’air ambiant (plaques, four, sèche-linge…). Des repas plus légers et riches en aliments hydratant (fruits, légumes, crudités…) seront particulièrement bienvenus.

COUP DE CHALEUR : SAVOIR LE REPÉRER ET AGIR

S'il n'est pas pris en charge rapidement, le coup de chaleur peut entrainer des complications graves et engager le pronostic vital. Il existe deux formes de coup de chaleur :

Le coup de chaleur "classique", lié à une exposition prolongée à une température élevée, survient le plus souvent chez les personnes fragiles

Le coup de chaleur d’effort apparaît lors d’une activité physique intense et peut toucher des personnes en bonne santé.

À ne pas confondre avec l’insolation, causée par une exposition directe et prolongée au soleil, notamment sur la tête et la nuque.

Elle provoque principalement des maux de tête, des nausées, de la somnolence et peut survenir sans effort physique. Elle reste souvent bénigne mais nécessite malgré tout une vigilance particulière.

Symptômes à surveiller

Tous les signes ne sont pas nécessairement présents. Il est donc essentiel de rester attentif au moindre malaise, surtout chez les personnes âgées, les bébés, les enfants en bas âge, les femmes enceintes, les personnes souffrant d’une maladie chronique, isolées ou sans abri

Signes d'alerte :

• Crampes musculaires, rougeurs au visage, vertiges, mal de tête, vision trouble.

Symptômes aggravants :

• Température corporelle supérieure à 39°C,

• soif intense,

• forte accélération de la fréquence cardiaque,

• confusion mentale, agressivité ou somnolence anormale,

• nausées, vomissements,

• absence de transpiration sur une peau chaude, sèche, rouge et secouée de frissons.

Que faire ?

• Mettre la personne à l’ombre ou au frais, en position allongée.

• Enlever les vêtements superflus, rafraîchir avec un linge humide ou un brumisateur, ventiler.

• Si elle est consciente, lui faire boire de l’eau fraiche ou une boisson légèrement sucrée.

• Même si la personne récupère vite, consulter un médecin.

• Appeler le 112 en cas de perte de connaissance, si les signes sont graves ou ne s’améliorent pas rapidement.

Ce qu'il ne faut pas faire

• Attendre que la situation s’aggrave.

• Donner des médicaments sans avis médical.

• Plonger la personne dans de l’eau glacée (risque de choc thermique).

• Forcer à boire en cas de confusion ou de perte de conscience.

Tiques : petites bêtes, bons réflexes

Parasite de la famille des araignées et des acariens, une tique peut causer une morsure généralement sans gravité mais nécessitant un suivi attentif. En Marche vous dit tout sur cet hôte hématophage (1), pas très sympathique.

Texte : Sandrine Cosentino

DLa période critique pour être mordu s’étend de mars à octobre, avec un pic entre mai et juin.

La période critique pour être mordu s’étend de mars à octobre, avec un pic entre mai et juin. Ces parasites sont surtout actifs au printemps et à l'automne, quand les températures sont propices à leur développement. Ils affectionnent les endroits ombragés, couverts d’une litière épaisse ou densément envahis par les broussailles, les fougères, les herbes hautes. En été, lorsqu’il fait trop chaud ou trop sec, ils se réfugient dans la couche de feuilles mortes ou en-dessous de buissons pour maintenir leur humidité. Pourtant, c’est durant cette saison que Sciensano enregistre le plus de morsures car nous portons des vêtements moins couvrants. "De façon générale, on associe les tiques avec une balade dans les bois, rapporte Tinne Lernout, chercheuse pour Sciensano, l'Institut national de santé en Belgique. Mais grâce aux informations récoltées depuis 2015, nous avons remarqué que de nombreuses personnes sont également mordues dans leur jardin. Une bonne raison d’être aussi vigilant lors du jardinage."

Rester prudent

Pour diminuer les risques d'être victime de cette petite bête, quelques précautions s'imposent :

• Emprunter le plus souvent possible les chemins balisés et éviter le contact avec les buissons et les hautes herbes.

• Porter des vêtements couvrants, de préférence clairs ainsi que des chaussures fermées.

ès que la température se situe entre 7 et 10°C, elle grimpe sur les buissons ou les herbes hautes et attend patiemment qu'une proie passe pour s'y accrocher et prendre son repas sanguin. Elle, c'est la tique. La proie, c'est un animal sauvage, domestique… ou un humain ! Ce parasite rampe et ne s'aventure pas dans les hauteurs boisées, il n'y a donc aucun risque qu'elle saute d'un arbre dans votre cou. Elle peut transmettre certaines maladies, dont la plus connue est la maladie de Lyme. Cependant, la probabilité de tomber malade reste faible.

Mieux la connaître pour mieux s'en protéger

L'espèce la plus courante présente en Europe et en Belgique est la tique dite "du mouton" (Ixodes ricinus). D'après des études menées par Sciensano en 2017 et 2021 (voir encadré), elle est responsable de 99 % des morsures recensées en Belgique, chez l'être humain.

Bien que l’on parle souvent de 'piqûre', il s’agit en réalité d’une morsure, car la tique s’accroche à la peau avec ses crochets pour se nourrir de sang.

• Utiliser des répulsifs à base de DEET par exemple (ingrédient actif utilisé dans les anti-moustiques) sur les zones exposées et renouveler l'application régulièrement. Le pharmacien conseillera un produit adapté à votre situation.

Aucune protection n'est efficace à 100 %. L'animal peut être minuscule, passer sous les vêtements et se déplacer. Il se fixe de préférence dans les zones chaudes et humides du corps. Une inspection minutieuse, après la promenade, est nécessaire, surtout sur la tête, derrière les oreilles, sous les aisselles, autour du nombril, à l’aine, entre les fesses, derrière les genoux et entre les orteils. Il est recommandé de vérifier de nouveau la peau après 24h et 48h.

Comment agir après avoir été mordu ?

Un comité d'experts suit de près l'évolution de la maladie de Lyme en Belgique et met à jour régulièrement un guide de recommandations nationales (2).

Le premier réflexe est de retirer la tique rapidement en utilisant une pince ou une carte (voir encadré). Utiliser de l'huile, de l'éther ou du feu augmente les risques de régurgitation de la tique et donc de transmission de bactéries infectieuses. À proscrire ! La région cutanée affectée devra être soigneusement désinfectée avec un antiseptique.

Dans les quatre semaines qui suivent le retrait du parasite, une surveillance est de mise. Il est préférable de prendre une photo, de noter la date et l'endroit touché. Immédiatement autour du contact, une rougeur inflammatoire, non extensive, peut se manifester et disparaître en 48 à 72 heures. Cette réaction à la salive du parasite est généralement sans danger. En revanche, un érythème migrant peut apparaître entre 2 et 30 jours après le contact. C'est le signe le plus courant d'une infection par la bactérie Borrelia.

Un symptôme à surveiller

Un érythème migrant est un anneau rouge sur la peau qui s’étend progressivement, sur 5 à 15 centimètres, à partir de la zone de la morsure. Cette rougeur n’est pas douloureuse et disparaît spontanément en quelques semaines. Cette réaction peut donc passer inaperçue. D'autres symptômes de type grippaux peuvent se manifester tels que de la fièvre modérée, de la fatigue, des douleurs musculaires et des maux de tête. "Mais le virus de la grippe ne circule généralement pas en été, rappelle Tinne Lernout, épidémiologiste chez Sciensano. Ces signaux suspects doivent donc nous alerter d'une possible contamination." Il est alors indispensable de consulter un médecin généraliste rapidement. Si le diagnostic de la maladie de Lyme est confirmé à la suite de l'observation clinique, un traitement par antibiotiques sera prescrit pour une durée de 10 jours.

Certains patients se plaignent de douleurs, de fatigue chronique ou des troubles de concentration persistants et parlent de "maladie de Lyme chronique". Le terme "chronique" peut prêter à confusion, car il laisse penser, à tort, à une infection continue. Aucune étude à ce jour n’a montré que la bactérie Borrelia reste présente dans le corps après un traitement bien conduit. La communauté scientifique parle plutôt de "syndrome postLyme", un phénomène encore mal expliqué, possiblement lié à une réaction du corps à l’infection. Ceci est également observé après d’autres infections. Le sujet reste à l’étude et mérite des recherches plus approfondies.

Aidez la recherche

Depuis 2015, la plateforme citoyenne et scientifique TiquesNet récolte les déclarations de morsures de tiques pour évaluer les périodes et les zones à risque ainsi que l'évolution du phénomène dans le temps. Un baromètre du risque actuel et une carte de Belgique révélant les zones de notifications des morsures sont disponibles sur leur site. Des analyses approfondies des parasites envoyés par les citoyens ont également été réalisées en 2017 et 2021. Une nouvelle vague de tests est en cours. Ces études sur des centaines de spécimens fournis par les citoyens (1.599 en 2017 et 972 en 2021) permettent d'évaluer la prévalence bactérienne et de décider s’il faut adapter les recommandations. Pour signaler une morsure sur un être humain, un petit questionnaire simple et anonyme est accessible sur le site tiquesnet.sciensano.be. Jusqu'au 31 octobre, vous pouvez également aider la recherche en envoyant par la poste la tique chez Sciensano. Les étapes à suivre sont bien détaillées sur le site.

Et les risques de maladie ?

Dans la majorité des situations, une morsure de tique est inoffensive. Tinne Lernout se veut rassurante : le risque d'infection reste faible. "Les analyses réalisées par Sciensano en 2017 et 2021 sur la recherche d'agents pathogènes nous ont permis de déterminer qu'environ 10 % des spécimens adultes et des nymphes sont infectées par la bactérie Borrelia responsable de la maladie de Lyme", révèle-t-elle. Mais une tique porteuse ne signifie pas nécessairement l'infection.

Lors de la succion du sang, la bactérie Borrelia se déplace de l'intestin vers les glandes salivaires de l'animal. Ce phénomène prend entre 12h et 24h. La transmission de la bactérie reste donc faible si ce "suceur de sang" est retiré rapidement. Après une morsure, la probabilité de développer la maladie de Lyme est d’environ 1 à 3 %. "Et même si la bactérie est transmise à l'humain, chez environ la moitié des personnes, l'organisme sera capable de se défendre et la maladie ne se développera pas", affirme la chercheuse. Les autres maladies, comme l'encéphalite à tiques ou le syndrome de l'alpha-Gal, restent très rares en Belgique (à peine quelques cas par an).

Les activités en plein air sont excellentes pour notre santé et notre bien-être. Le risque d'être infecté par une tique ne doit donc pas nous empêcher d'en profiter.

(1) Qui se nourrit de sang.

(2) Guide Borreliose de Lyme 2024, Commission belge de coordination de la politique antibiotique, service public fédéral de santé publique, sécurité de la chaine alimentaire et environnement.

tiquesnet.sciensano.be

Tirer ou tourner ?

De nombreuses informations circulent sur la manière d'enlever une tique. Sciensano prodigue des conseils très simples. Aucun produit ne doit être appliqué sur la bestiole. Il est également important de ne pas comprimer son abdomen pour éviter qu'elle ne régurgite. Certaines notices de pinces indiquent de tourner avant de l'enlever. Cette instruction ne repose sur aucun fondement scientifique. Un seul mouvement, tout droit, suffit à se débarrasser de cet hôte incongru. "Il existe aussi des cartes à tique, évoque Tinne Lernout, chercheuse chez Sciensano. Cela ressemble à une carte bancaire avec deux petites encoches. On la glisse le long de la peau et on tire tout droit. C'est également très pratique à glisser dans son portefeuille."

Réinventer le silence

Entre les voitures, les travaux, les notifications du téléphone, la musique diffusée en continu dans les cafés et magasins... le silence, pourtant essentiel à notre bien-être, est devenu une denrée rare. Et si l’on profitait de l’été pour partir à sa recherche ?

Texte : Julie Luong

Selon l’OMS, en Europe, les pollutions sonores représentent aujourd’hui la deuxième cause de maladies liées à des facteurs environnementaux, juste derrière la pollution atmosphérique. "Les effets du bruit sur la santé sont de deux types, explique Jean-Laurent Simons, expert au service bruit de Bruxelles Environnement. Il y a d’abord les effets auditifs avec des dégradations possibles au niveau de l’oreille. Ceux-là sont les plus irréversibles, avec des pertes d’audition mais aussi des acouphènes. D’un autre côté, il y a les effets sur le sommeil, le stress, la concentration, la santé cardiovasculaire..."

Un rapport de 2020 de l’Agence européenne pour l’environnement (AEE) estime ainsi que 20 % de la population européenne est exposée à des niveaux de bruit de longue durée préjudiciables à sa santé. L’Observatoire du bruit en Île de France a pour sa part montré que dans l’agglomération parisienne, les nuisances sonores entraînaient en moyenne une perte de 10,7 mois de vie en bonne santé. "Il existe essentiellement trois sources de pollution sonore : les transports, les installations techniques (ventilateurs, hottes...) et l’activité de la ville ( bruits de voisinage, les terrasses..)", détaille Jean Laurent Simons Une directive européenne prévoit d’ailleurs que toutes les grandes villes se dotent d’une proportion minimale de "zones calmes". "À Bruxelles, c’est la forêt de Soignes qui joue ce rôle de poumon de calme", détaille Jean-Laurent Simons. Mais certains quartiers restent "carencés" en silence (1).

Un

Le bruit ambiant est un facteur de stress important pour le cerveau humain.

cerveau sous pression

Le bruit ambiant est un facteur de stress important pour le cerveau humain. Comme le souligne Michel Le Van Quyen, chercheur à l’Inserm et auteur de "Cerveau et silence. Les clés de la

créativité et de la sérénité", "l’oreille ne possède pas de paupière, de sorte que ce sens est toujours actif, même pendant le sommeil." L’avantage est que l’ouïe peut nous alerter de jour comme de nuit en cas de danger. "Mais nous payons aujourd’hui le prix de cet avantage primitif : un bruit de fond, même modéré mais permanent, épuise notre cerveau car il l’empêche de baisser sa garde", explique Michel Le Van Quyen. Les environnements bruyants tendent en effet à provoquer chez l’humain (comme chez l’animal) de l’irritabilité et de l’anxiété car pour traiter ces masses d’informations auditives, l’organisme sécrète davantage de cortisol, l’"hormone du stress". Une étude réalisée sur des enfants ayant contracté une bronchite a ainsi montré qu’un niveau de bruit supérieur à 53 dB (soit légèrement plus que le bruit de la pluie) pendant la nuit déclenchait une augmentation anormale du cortisol le matin, associée à une baisse des défenses immunitaires et à une aggravation de l’infection (2). Une autre étude (3) révèle que les capacités de mémoire et de lecture des élèves d’une école de Munich avaient significativement diminué après la construction d’un aéroport à proximité de l’établissement. Ce constat a été confirmé par une vaste étude réalisée sur 2.000 enfants dans 90 écoles aux alentours des aéroports de Londres, Madrid et Amsterdam : non seulement il a été démontré que l’exposition au bruit diminuait les performances scolaires, mais aussi qu’elle était associée à une augmentation du risque de dyslexie (4).

S’entendre penser

"Paradoxalement, les gens incommodés par le bruit s’en protègent souvent à l’aide de sons, observe Michel Le Van Quyen. Écouteurs et casques pullulent de nos jours dans les transports en commun, jusque dans les bibliothèques." Une pratique qui permet de se recréer une bulle sécurisante mais qui, en plus de pouvoir endommager l’oreille interne, a tendance à nous déshabituer du silence et à nous couper de la "petite voix" qui nourrit notre vie intérieure... Pour ce spécialiste du cerveau, le silence est étroitement lié à l’équilibre psychique et à la créativité. C’est grâce

à lui que nous pouvons à nouveau "nous entendre penser". Mais où et comment le trouver dans le brouhaha quotidien ? "Nul besoin de se retirer au fond d’une grotte ou dans un monastère perché au sommet d’une montagne : une simple promenade en forêt suffit", encouraget-il. En effet, le silence dont il est question ici n’est pas une absence totale de sons, mais un silence émaillé des "microbruits" du vivant : craquements de branches, bruissements de feuilles, bourdonnements d’insectes, chant des oiseaux... Au Japon, la pratique du "bain de forêt" a démontré des effets durables sur la santé cardiovasculaire et immunitaire (lire dossier p. 8). Une autre étude a montré qu’une cure au vert de quelques jours permettait d’augmenter de 50 % la performance dans la résolution de problèmes complexes (5). La rêverie ou le "vagabondage mental" favorisé par le silence de la nature permet en effet au cerveau de se livrer à

Des lésions irréversibles

des associations d’idées auxquelles il n’a pas accès quand il est surstimulé. "Il y aurait une sorte de levée de l’inhibition des fonctions exécutives, comme si le sujet abandonnait l’autocensure dont il fait preuve habituellement afin de laisser libre cours à sa créativité", résume Michel Le Van Quyen. Plutôt que de fuir le silence, nous avons donc toutes les bonnes raisons de partir à sa recherche... et de tendre l’oreille à de nouvelles idées.

(1) Cartographie du bruit à Bruxelles sur geodata.environnement.brussels

(2) "Low frequency noise and stress : Bronchitis and cortisol in children exposed chronically to traffic noise and exhaust fumes", H. Ising, H. LangeAsschenfeldt, H. Moriske et al., Noise & Health, 2004

(3) "The Munich aircraft noise study : Cognitive effects on children from before to after the changeover airport", S. Hygge, G. W. Evans, M. Bullinger, Psychological Sciences, 9, 2000

(4) "Aircraft and Road traffic noise and children’s cognition and Health : across study", S. A. Stansfeld, B. Berglund, C. Clark, et al., Lancet, 2005

(5) "Creativity in the Wild : Improving Creative Reasoning through Immersion in Natural Settings", A. Ruth Atchley, D. L. Strayer, P. Atchley, PLOS One, 2012

• L’oreille humaine perçoit les sons entre 0 (seuil d’audibilité) et 120 dB (seuil de douleur). Une valeur de 40 dB correspond au calme d’un musée et 100 dB au bruit de la circulation automobile. Le seuil de risque pour l’audition est situé à 85 dB. Une exposition à ces niveaux élevés, par exemple en écoutant fréquemment et sur de longues périodes de la musique à haut volume, le bruit aura tendance à endommager l’oreille.

• L’oreille interne est en effet composée d’un certain nombre de cellules dites "ciliées" : grâce à leurs "cils", ces cellules captent les vibrations sonores et les transforment en signaux électriques que le nerf auditif transmet au cerveau. À la naissance, nous possédons environ 20.000 cellules de ce type, un capital non renouvelable qui diminue avec l'âge.

• Les lésions de l’oreille interne sont irréversibles. Elles peuvent provoquer des acouphènes (bourdonnements ou sifflements dans les oreilles), une fatigue auditive (augmentation du seuil d’audibilité) et, à long terme, une perte d’audition.

• Selon des projections de l’OMS, une personne sur quatre dans le monde aura des problèmes d’audition d’ici à 2050. En raison de pratiques d’écoute intensive, plus d’un milliard de jeunes adultes (50 % des personnes âgées de 12 à 35 ans) risquent une déficience auditive permanente.

Silence total

L’expérience du silence total n’est presque jamais possible sauf à entrer dans une chambre dite sourde ou "anéchoïque", à savoir une pièce où l’insonorisation est maximale, grâce à des parois constituées de dièdres (forme géométrique) en mousse ou fibre de verre, qui absorbent les ondes sonores et suppriment les échos. L’expérience est parfois décrite comme angoissante, car elle amène à percevoir les sons provenant de l’intérieur du corps comme les battements de coeur, le flux de l’air dans les poumons, les gargouillis intestinaux... Ce qui tendrait à laisser penser que, même dans une chambre sourde, le silence total n’existe t pas.

A genda

Tout savoir sur l’incapacité de travail

Vous êtes en incapacité de travail ou vous cherchez à vous informer sur la question ? Démarches administratives, aide et soutien, reprise du travail, volontariat… Découvrez les étapes du parcours d’incapacité et échangez avec les différents acteurs impliqués lors de nos séances d’informations.

Dates et lieux :

• le jeudi 12 juin de 9h30 à 12h30 à la MC Wavre, rue Charles Sambon 24

• le jeudi 19 juin de 9h30 à 12h30 à la MC Nivelles, bd des Archers 54

OCARINA

Les loups de mer à Coxyde

Ocarina organise un séjour entre plage, nature et aventure à Coxyde pour les enfants nés entre 2013 et 2016. Au programme : cuistax, piscine, petit train, mini-golf et plein d’autres animations préparées par les volontaires d’Ocarina. Des départs en car sont prévus depuis Nivelles, Namur et Tournai.

Dates : du samedi 19 au samedi 26 juillet

Prix : 495 € 325 € pour les affiliés MC 225 € pour les BIM MC

ocarina.be/les-sejours

Gratuit

Inscription : mc.be/agenda-droits

event.bw@mc.be

0472 36 93 30

WEBINAIRE

Hike d’été à Massembre

Envie de déconnecter et de vous ressourcer en pleine nature ? Participez au Hike d’été à Massembre, un weekend immersif dédié à la randonnée et au bien-être. Que vous soyez un randonneur passionné ou que vous souhaitiez simplement profiter des animations, des ateliers ou de l’air frais, en famille ou entre amis, cet événement est fait pour vous !

Dates : du vendredi 27 au dimanche 29 juin

Lieu : Massembre 84 à 5543 Heer

Prix : à partir de 199,90 € p.p. pour les affiliés MC

Réservation : reception@massembre.be massembre.be

Parents-ados en crise : comment (re)nouer le dialogue ?

Communiquer avec son ado peut représenter un défi... Participez à notre webinaire animé par Sophie Maes, pédopsychiatre. Vous repartirez avec des pistes concrètes pour renforcer votre relation.

La MC au Kidzik d’été

Le Kidzik, festival musical dédié aux petites oreilles de 0 à 10 ans, revient cet été à la Ferme du Biéreau de Louvain-la-Neuve. Cette 16e édition proposera concerts, spectacles pour petits et grands, et de nombreuses activités mettant à l'honneur la créativité des artistes jeune public belges. Le festival a entre autres le plaisir d’accueillir l'avant-première du nouveau spectacle d'À l'aise Blaise, "En cuistax" ou encore l'ultime représentation du poétique et touchant Slap'sTic du Skat Théâtre. Le festival se clôturera en beauté avec "La véritable et authentique histoire du rock" du groupe Chilly Pom Pom Pee, dans une version spéciale pour leurs 15 ans !

kidzik.be

Date : le lundi 16 juin de 20h à 21h30

En ligne (vous recevrez un lien pour vous connecter après votre inscription) Gratuit

Inscription : mc.be/webinaire-cps

La MC sera à nouveau présente et vous offre un accès gratuit à la cour où le village MC regorge de nombreuses animations pour les enfants : château gonflable, grimage, coloriage, vélo smoothie, coin nurserie... Concours à venir : suivez la page Facebook de la MC pour tenter de gagner des places ! mc.be/kidzik

Dates : du vendredi 22 au dimanche 24 août

Lieu : Ferme du Biéreau, avenue du Jardin Botanique à Louvain-la-Neuve

OCARINA

Et si votre ado se formait à l’animation ?

Ocarina organise une formation à l’animation pour les jeunes dès 16 ans. La formation s’étale sur deux ans et donne accès au brevet d’animateur de centres de vacances (BACV) reconnu par la Fédération Wallonie-Bruxelles.

Dates de la prochaine formation théorique en 2025-2026 :

• Congé d'automne : du samedi 25 au mercredi 29 octobre 2025

• Congé de détente : du samedi 14 au mercredi 18 février 2026

Prix : 250 € la première année et 150 € la deuxième année (inclus : le logement, la pension complète, les assurances, le matériel pédagogique…)

Inscription : ocarina.be/les-formations

bw@ocarina.be 067 28 02 30

Jusqu'à 100 €/an remboursés sur la formation à l’animation (BACV) Ocarina pour les affiliés MC. Sous réserve d'accord de l'OCM. mc.be/camps-stages

Horaire de nos agences cet été

Du lundi 30 juin au vendredi 29 août, nos conseillers mutualistes et nos travailleurs sociaux vous reçoivent sans rendez-vous aux horaires ci-dessous.

BRAINE-L'ALLEUD

Conseillers mutualistes

Ouvert le mardi, le mercredi et le vendredi de 9h à 12h30

Service social

Ouvert le mercredi et le vendredi de 9h à 12h30

COURT-SAINT-ÉTIENNE

Fermé du 7 au 21 juillet, du 4 au 8 août et du 18 au 22 août

Conseillers mutualistes

Ouvert le lundi, le mardi et le jeudi de 9h à 12h30

Service social

Ouvert le mardi de 9h à 12h30

JODOIGNE

Fermé du 7 au 21 juillet et du 4 au 15 août

Conseillers mutualistes et service social

Ouvert le mardi et le vendredi de 9h à 12h30

LOUVAIN-LA-NEUVE

Fermé du 21 juillet au 12 août

Conseillers mutualistes

Ouvert le mercredi et le jeudi de 9h à 12h30

Service social

Ouvert le mardi de 9h à 12h30

NIVELLES

Conseillers mutualistes et service social

Ouvert du lundi au vendredi de 9h à 12h30

TUBIZE

Fermé du 21 juillet au 1er août et du 11 au 15 août

Conseillers mutualistes

Ouvert le lundi, le mardi et le jeudi de 9h à 12h30

Service social

Ouvert le lundi de 9h à 12h30

Agir ici pour aider là-bas

Depuis 2015, la MC Brabant wallon soutient Aprosoc, une ONG de droit béninois qui promeut et encadre le développement de mutualités de santé au Bénin. À travers cet investissement, la MC entend soutenir une initiative locale durable qui contribue à améliorer l’état de santé des populations et, en particulier, à améliorer l’accès à des soins de santé de qualité.

Envie de vous engager ? La MC est à la recherche de volontaires motivés pour intégrer son comité de partenariat coopération internationale et protection sociale et renforcer ses actions au Bénin !

mc.be/cooperation • volontariat.bw@mc.be

Tous nos services seront fermés les lundi 21 juillet et vendredi 15 août.

WAVRE

Conseillers mutualistes

Ouvert le lundi, le mercredi et le jeudi de 9h à 12h30

Service social

Ouvert le lund i et le mercredi de 9h à 12h30

Nous contacter ou prendre rendez-vous : Conseillers

mc.be/contact • 067 89 36 36

Service social

mc.be/social • 067 89 36 83

Retrouvez nos horaires toujours à jour sur mc.be/points-de-contact.

A genda

Des vacances pour tous avec Ocarina

Ocarina, organisation de jeunesse de la MC, propose chaque été des séjours et plaines de vacances accessibles et encadrés par des animateurs et animatrices formés. Que ce soit pour partir loin à l’aventure ou passer des journées animées près de chez soi, Ocarina mise sur des activités de qualité, la vie en groupe et un encadrement sûr.

Plaine de vacances à Forest pour les 3-9 ans

Du lundi 14 au vendredi 25 juillet, Ocarina organise une plaine de vacances à Forest pour les enfants de 3 à 9 ans. Au programme : jeux, bricolages, découvertes et grands moments de rire dans un cadre sécurisé et bienveillant.

Le staff d’Ocarina mettra tout en œuvre pour que chaque enfant vive des vacances inoubliables, à deux pas de chez lui.

02 208 09 50 bruxelles@ocarina.be ocarina.be/nos-vacances

Grandir en santé

Vous disposez d'un peu de temps libre ? Vous aimez le contact avec les enfants ? Les consultations ONE sont à la recherche de volontaires d'accueil à Molenbeek, BruxellesVille, Schaerbeek et Laeken.

047 2 19 33 45 • info@grandirensante.be

Juin, le mois des petits déjeuners du numérique avec Énéo

L’intelligence artificielle (IA) par l’asbl Question Santé

Quels sont les impacts de l’IA dans la société et le secteur social-santé en particulier ? Réponses avec Céline Teret et Éric Yvergneaux de Question Santé qui s’appuieront sur deux publications récentes de cette asbl active dans la promotion de la santé et l’éducation permanente : "Intelligence artificielle, l’heureuse révolution ? " et "IA en santé : entre espoir et prudence".

Date : le lundi 16 juin de 10h à 12h (accueil à 9h30)

L’ordonnance Bruxelles numérique

Nouveau décryptage de cette actualité bruxelloise avec Daniel Flinker, de l’asbl Lire et écrire, un des fondateurs du groupe d’associations qui ont porté la voix des citoyennes et citoyens pouvant être impactés négativement par ce décret sur la digitalisation des services publics.

Date : le mercredi 18 juin de 10h à 12h (accueil à 9h30)

Le numérique et moi

Quelle est votre position éthique face au numérique ? Comment vivez-vous la numérisation dans votre quotidien ? Philippe Legros et Andrée Dohmen, deux volontaires Énéo engagés et connectés, partageront leur regard.

Date : le jeudi 26 juin de 10h à 12h (accueil à 9h30)

Lieu : Énéo, bd Anspach 111 (6e étage) à 1000 Bruxelles

Semaine eSanté 2025, le numérique au service de votre santé

Le Réseau santé Bruxellois, en collaboration avec le Collège intermutualiste national et la MC, vous invite à une séance d'information sur la digitalisation dans la santé.

Accessible à tous, cette session interactive suit le parcours fictif d’un patient pour illustrer concrètement les outils numériques disponibles. Elle aborde le fonctionnement des réseaux de santé, le partage sécurisé des données, la simplification administrative par les outils digitaux et l’accès à nos données de santé.

Date : le mercredi 18 juin de 14h à 16h

Lieu : Salle Iris, bd Anspach 117 à 1000 Bruxelles

Gratuit et ouvert à tous, débutants en informatique compris

Inscription obligatoire : esante.eventbrite.be

© Pierre Laurent
Barroo

Webinaire

Parents-ados en crise : Comment (re)nouer le dialogue ?

Communiquer avec son ado peut représenter un défi... Participez à notre webinaire "Parentsados en crise" avec la pédopsychiatre

Sophie Maes. Vous repartirez avec des pistes concrètes pour renforcer votre relation.

Date : le lundi 16 juin de 20h à 21h30

En ligne (vous recevrez un lien pour vous connecter après votre inscription)

Gratuit

Inscriptions : mc.be/webinaire-cps

Horaire de nos agences cet été

Ateliers découverte pour les professionnels: les compétences psychosociales

Vous encadrez des collectifs de jeunes et souhaitez améliorer leur bien-être ? Vous êtes curieux de vous imprégner d’une approche reconnue ? Initiez-vous aux compétences psychosociales (CPS) !

Date : le mardi 23 septembre de 9h à 12h30

Lieu : MC Bruxelles-Ville, bd Anspach 117 à 1000 Bruxelles

Prix : 25 €

Public : tout intervenant éducatif qui encadre des collectifs de jeunes

Inscriptions : mc.be/agenda-education

Plus d’infos sur les CPS, le carnet CPS, des vidéos explicatives, d’autres ressources et le calendrier complet des ateliers organisés dans d’autres régions sur mc.be/ competences-psychosociales.

Du lundi 30 juin au vendredi 29 août, nos conseillers mutualistes et nos travailleurs sociaux vous reçoivent sans rendez-vous aux horaires ci-dessous.

ANDERLECHT I Cours Saint-Guidon 7

Conseillers mutualistes

Ouvert le lundi, le mercredi, le jeudi et le vendredi de 9h à 12h30

Service social

Ouvert le jeudi de 9h à 12h30 (sauf les jeudis 31 juillet, 7 et 14 août)

BRUXELLES-VILLE I Boulevard Anspach 113-115

Conseillers mutualistes

Ouvert du lundi au vendredi de 9h à 12h30

Service social

Ouvert du lundi au vendredi de 9h à 12h30 (sauf le lundi 30 juin et les mardis 29 juillet, 5 et 12 août)

IXELLES I Rue Malibran 51

Conseillers mutualistes

Ouvert du mardi au vendredi de 9h à 12h30

Service social

Ouvert le mercredi et le jeudi de 9h à 12h30 (sauf les mercredis 13 et 20 août et les jeudis 24 et 31 juillet, 7 et 14 août)

JETTE I Chaussée de Jette 681

Fermé, reprise le mardi 2 septembre

LAEKEN I Boulevard Emile Bockstael 183

Conseillers mutualistes

Ouvert le lundi, le mardi, le mercredi et le vendredi de 9h à 12h30

Service social

Ouvert le mardi et le jeudi de 9h à 12h30 (sauf les mardis 22 et 29 juillet et 5 août)

SCHAERBEEK I Rue Royale Sainte-Marie 200

Conseillers mutualistes

Ouvert le lundi, le mardi, le jeudi et le vendredi de 9h à 12h30

Service social

Ouvert le mardi et le jeudi de 9h à 12h30 (sauf les mardis 8 et 15 juillet et les jeudis 10 et 17 juillet)

UCCLE I Rue du Doyenné 98

Conseillers mutualistes

Fermé, reprise le lundi 1er septembre

Tous nos services seront fermés les lundi 21 juillet et vendredi 15 août.

Service social

Ouvert le lundi de 9h à 12h30 (sauf les lundis 30 juin, 7 et 14 août)

WOLUWE-ST-PIERRE I Place Dumon 2

Fermé, reprise le lundi 1er septembre

Pour nous contacter ou prendre un rendez-vous

Conseillers

02 501 58 58 • mc.be/contact

Service social

02 501 58 30 • mc.be/social

Autonomie et domicile

02 501 51 30 • mc.be/domicile

Service seniors

081 81 28 29 • mc.be/seniors

C'est encore plus rapide de prendre rendez-vous via Ma MC

En ligne : ma.mc.be

Dans l'app Ma MC (Téléchargez-la sur mc.be/app)

Retrouvez nos horaires toujours à jour sur mc.be/points-de-contact.

A genda

Horaire de nos agences cet été

D u lundi 30 juin au vendredi 29 août, nos conseillers mutualistes et nos assistants sociaux vous reçoivent sans rendez-vous aux horaires ci-dessous.

ANDERLUES

Conseillers mutualistes

Ouvert du lundi au vendredi de 9h à 12h30

Service social

Ouvert le lundi, le mardi, le jeudi et le vendredi de 9h à 12h30

BEAUMONT

Conseillers mutualistes

Ouvert le lundi et le jeudi de 9h à 12h30

Service social

Ouvert le lundi de 9h à 12h30

BINCHE

Conseillers mutualistes

Ouvert le mardi de 13h30 à 16h et le jeudi de 9h à 12h30

Service social

Ouvert le mardi de 13h30 à 16h

CHARLEROI

Conseillers mutualistes

Ouvert le lundi, le mercredi et le vendredi de 9h à 12h30

Service social

Ouvert le lundi et le vendredi de 9h à 12h30

Webinaire Parents-ados en crise :

Comment (re)nouer le dialogue ?

CHIMAY

Fermé les 18 et 25 juillet et le 1er août

Conseillers mutualistes

Ouvert le mardi et le vendredi de 9h à 12h30

Service social

Ouvert le mardi de 9h à 12h30

COURCELLES

Fermé le mercredi 13 août

Conseillers mutualistes

Ouvert le lundi de 13h30 à 16h et le mercredi de 9h à 12h30

Service social

Ouvert le mercredi de 9h à 12h30

GILLY

Conseillers mutualistes

Ouvert le lundi de 13h30 à 16h et le mercredi de 9h à 12h30

Service social

Ouvert le lundi de 13h30 à 16h et le mercredi de 9h à 12h30

GOSSELIES

Fermé les vendredis 18 et 25 juillet et le 1er août

Conseillers mutualistes

Ouvert le mardi et le vendredi de 9h à 12h30

Service social

Ouvert le mardi de 9h à 12h30

La communication avec un ado n’est pas toujours simple : tensions, silences, incompréhensions… Pour vous aider à recréer du lien, la pédopsychiatre Sophie Maes partagera des clés concrètes pour surmonter les blocages et renforcer la relation au quotidien.

Date : le lundi 16 juin de 20h à 21h30

En ligne (vous recevrez un lien pour vous connecter après votre inscription)

Gratuit

Inscriptions : mc.be/webinaire-cps

Tous nos services seront fermés les lundi 21 juillet et vendredi 15 août.

LA LOUVIÈRE

Conseillers mutualistes

Ouvert le lundi, le mercredi et le vendredi de 9h à 12h30

Service social

Ouvert le lundi et le vendredi de 9h à 12h30

NALINNES

Conseillers mutualistes

Ouvert le mardi et le jeudi de 9h à 12h30

Service social

Ouvert le jeudi de 9h à 12h30

SOIGNIES

Conseillers mutualistes

Ouvert le mardi, le mercredi et le vendredi de 9h à 12h30

Service social

Ouvert le mardi de 9h à 12h30

Pour nous contacter ou prendre un rendez-vous

Conseillers

071 54 85 48 • mc.be/contact

Service social

071 54 84 28 • mc.be/social

Autonomie et domicile

071 54 83 88 • mc.be/domicile

Service seniors

081 81 28 29 • mc.be/seniors

Brocante

de la solidarité : réservez

un emplacement

La MC du Hainaut oriental organise une brocante au profit de l'Union technique de la Mutualité du Mali (UTM), pour soutenir l'accès aux soins de santé au Mali, où le système reste fragile. Les fonds récoltés financeront des mutuelles de santé, des microprojets et infrastructures.

Date : le dimanche 3 août de 6h à 18h

Lieu : MC Anderlues, rue du douaire 40 (sur le parking à l'arrière du bâtiment)

Prix : emplacement à 2,50 €/mètre à payer à la réservation sur le compte du DMSR BE97 7785 9711 2049 avec la communication Brocante Anderlues + Nom mc.be/brocante-solidarite-mali 071 23 06 01 event.ho@mc.be

Séance d’info : les soins palliatifs à domicile

Vous ou un proche bénéficiez de soins palliatifs ? La MC et la Plate-forme de concertation en soins palliatifs du Hainaut oriental, vous proposent d'en apprendre plus sur l'accompagnement au quotidien (inconfort et qualité de vie) et sur les aides financières possibles.

Date : le jeudi 12 juin de 14h à 15h30

Lieu : MC Anderlues, rue du douaire 40 (salle 005)

Inscriptions obligatoires : mc.be/agenda-droits

event.ho@mc.be 071 23 06 01

Conférence : l’utilisation de l’IA en médecine

Séance d’info : les soins de santé en fin de vie

La MC et Aide et soins à domicile (ASD) vous invitent à découvrir le Projet de soins planifié et anticipé (PSPA), un outil pour réfléchir à vos souhaits en fin de vie et s’assurer qu’ils soient respectés, même si vous ne pouvez plus vous exprimer.

Date : le mardi 24 juin de 14h à 16h

Lieu : MC Anderlues, rue du douaire 40 (salle 005)

Gratuit

Inscriptions obligatoires :

mc.be/agenda-droits

event.ho@mc.be 071 23 06 01

Caruna : la place des soins dans la société de demain

Notre système de soins est sous pression et a besoin d’évoluer. Pour y parvenir, la MC lance Caruna, un grand débat citoyen qui donne la parole à chacun sur l’avenir des soins dans notre société (plus d’infos dans l’article en pages 20 et 21). Ensemble, nous réfléchirons à des questions essentielles, comme :

• Le temps passé à aider un proche doit-il compter pour votre pension ?

• Vos choix de santé doivent-ils influencer votre accès aux soins ?

• Les personnes en situation de pauvreté doivent-elles être prioritaires ?

L’intelligence artificielle s’intègre peu à peu dans notre quotidien et trouve sa place en milieu médical, jusque dans les cabinets. Pour mieux comprendre les enjeux, le Groupe invalides d’Alteo Hainaut Oriental propose une conférence-débat animée par le docteur Parada, membre de la Société scientifique de médecine générale.

Date : le vendredi 20 juin de 14h à 16h

Lieu : MC Anderlues, rue du douaire 40 (salle 005)

Inscriptions obligatoires : gabriel.charles@outlook.com 0477 64 88 15

Ce moment de dialogue collectif permettra de faire émerger des propositions concrètes, qui seront présentées lors du sommet des soins Caruna le 22 novembre.

Date : le jeudi 26 juin de 14h à 16h

Lieu : MC Anderlues, rue du douaire 40 (salle 005)

Gratuit

Inscriptions obligatoires : mc.be/caruna-ho event.ho@mc.be 071 23 06 01

Retrouvez toutes les activités de la MC sur mc.be/agenda-caruna.

Découvrez le longe côte avec Altéo !

Le longe côte, ou marche aquatique, est une activité douce et revitalisante qui consiste à marcher dans l’eau, jusqu’à hauteur de poitrine. Accessible à tous, cette pratique soulage les articulations, améliore le tonus musculaire, la circulation et réduit le stress. Altéo vous propose une journée découverte encadrée par des spécialistes, accessible à tous, pour bouger en douceur et se détendre.

Date : le samedi 28 juin à 9h (possibilité de covoiturage)

Lieu : Bray-Dunes

Équipement : prévoir un maillot

Inscriptions obligatoires : thierry.lecocq@alteoasbl.be • 0477 39 10 78

Gratuit

A genda

Horaire de nos agences cet été

Tous nos services seront fermés les lundi 21 juillet et vendredi 15 août.

Du lundi 30 juin au vendredi 29 août, nos conseillers mutualistes et nos travailleurs sociaux vous reçoivent sans rendez-vous aux horaires ci-dessous.

ATH

Fermé le mardi 22 juillet

Conseillers mutualistes

Ouvert le mardi, le jeudi et le vendredi de 9h à 12h30

Service social

Ouvert le jeudi de 9h à 12h30

BOUSSU

Fermé le mercredi 23 juillet

Conseillers mutualistes

Ouvert le lundi, le mardi et le mercredi de 9h à 12h30

Service social

Ouvert le mardi de 9h à 12h30

COMINES

Fermé le mardi 29 juillet

Conseillers mutualistes

Ouvert le mardi de 13h30 à 16h et le vendredi de 9h à 12h30

Service social

Ouvert le mardi de 13h30 à 16h

DOTTIGNIES

Conseillers mutualistes

Ouvert le mercredi de 13h30 à 16h

Service social

Ouvert le mercredi de 13h30 à 16h

ENGHIEN

Conseillers mutualistes

Ouvert le mardi de 13h30 à 16h

Service social

Ouvert le mardi de 13h30 à 16h

FRAMERIES

Conseillers mutualistes

Ouvert le vendredi de 9h à 12h30

Service social

Ouvert le vendredi de 9h à 12h30

FRASNES

Conseillers mutualistes

Ouvert le mardi de 13h30 à 16h

Service social

Ouvert le mardi de 13h30 à 16h

LESSINES

Fermé le mercredi 6 août

Conseillers mutualistes

Ouvert le mercredi de 13h30 à 16h et le vendredi de 9h à 12h30

Service social

Ouvert le mercredi de 13h30 à 16h

MONS

Conseillers mutualistes

Ouvert du lundi au jeudi de 9h à 12h30

Accueil

(opérations rapides uniquement)

Ouvert du lundi au mercredi de 13h30 à 16h (17h le mardi)

Service social

Ouvert le lundi et le mercredi de 9h à 12h30

MOUSCRON

Conseillers mutualistes

Ouvert le lundi, le mardi, le mercredi et le vendredi de 9h à 12h30

Accueil

(opérations rapides uniquement)

Ouvert du lundi au mercredi de 13h30 à 16h (17h le mardi)

Améliorons ensemble notre système de soins !

La MC vous convie à un moment d’échange autour du futur de nos soins de santé en Belgique, dans le cadre du projet Caruna (plus d’infos dans l’article en pages 20 et 21).

Service social

Ouvert le lundi, le mardi, le mercredi et le vendredi de 9h à 12h30

PÉRUWELZ

Conseillers mutualistes

Ouvert le lundi de 13h30 à 16h et le vendredi de 9h à 12h30

Service social

Ouvert le vendredi de 9h à 12h30

TOURNAI

Conseillers mutualistes

Ouvert du lundi au vendredi de 9h à 12h30

Accueil

(opérations rapides uniquement)

Ouvert du lundi au mercredi de 13h30 à 16h (17h le mardi)

Service social

Ouvert du lundi au vendredi de 9h à 12h30

Pour nous contacter ou prendre un rendez-vous

Conseillers

087 30 51 11 • mc.be/contact

Service social

087 30 51 43 • mc.be/social

Autonomie et domicile

069 25 62 61 • mc.be/domicile

Service seniors

081 81 28 29 • mc.be/seniors

C'est encore plus rapide de prendre rendez-vous via Ma MC

En ligne : ma.mc.be

Dans l'app Ma MC

(Téléchargez-la sur mc.be/app)

Date : le jeudi 12 juin de 14h à 16h

Lieu : MOC Hainaut Centre, rue Marguerite Bervoets 10 à Mons mc.be/agenda-caruna • caruna.be

La MC se relaie pour la vie à Mouscron

Le relais pour la vie est un événement familial et solidaire s'adressant à tous les âges. Inscrivezvous dans l'équipe MC (10 euros par personne) et venez marcher ou courir au profit de la Fondation contre le cancer. Au programme : moments de partage, de bonne humeur, de convivialité et surtout… de solidarité !

Dates : du samedi 28 à 15h au dimanche 29 juin à 15h

Lieu : Parc communal de Mouscron, rue du Beau-site

Prix : 10 €

Inscriptions : mc.be/rplv-mouscron relaispourlavie.be/mouscron

Stand organisé en collaboration avec nos partenaires Énéo, Altéo, Ocarina, Qualias et Aide et soins à domicile (ASD).

Le plein d’aventure à Houffalize

Ocarina organise un séjour "Échappée belge" à Houffalize pour les enfants nés entre 2013 et 2016. Au programme : Adventure Valley, kayak, activités de survie dans les bois et plein d’autres animations made in Ocarina. Départs en car depuis Tournai, Mons et Namur.

Prix : 425 € affilié MC : 255 € BIM MC : 155€

Dates : du samedi 2 au samedi 9 août

ocarina.be/les-sejours/

Bol d’air en pleine nature

Énéo organise un séjour à La Roche-en-Ardenne du 1 er au 6 septembre . Venez respirer l'air pur de nos Ardennes belges et participer aux différentes activités proposées par des animateurs expérimentés (deux excursions comprises).

069 88 37 98 vacances.hainautpicardie@eneo.be

Activités pour parents solo

Cet été, le Relais Familles

Mono et la MC vous invitent à participer à des ateliers gratuits spécialement conçus pour les parents solos. Dès le mois de juin, découvrez une variété d’activités participatives, à vivre en solo ou avec votre enfant : sophrologie, question juridiques, confiance en soi, yoga et sons… Et ce n’est pas tout!

D’autres ateliers vous seront proposés tout au long de l’été, dont une journée à la mer le jeudi 7 août.

Lieu : Cercle ouvrier, Square Cardijn, à Mouscron

mc.be/parent-solo-mouscron

Inscription obligatoire : lindsay.martens@mc.be 0476 82 25 20

Retro Therapy, autour de la maladie d’Alzheimer

L'Alzheimer Café de la MC, la maison de la culture de Tournai et le centre d’accueil de jour de la Vertefeuille, vous convient à la projection du film "Retro Therapy" au cinéma Imagix de Tournai (programmation Art&Essai). Cette comédie belge traite de la démence mentale tout en douceur. La séance sera suivie d’un débat avec le Dr Jacob, neurologue.

Date : le jeudi 19 juin à 20h

Lieu : cinéma Imagix, bd Delwart 60 à Tournai

Billets (à acheter à l’avance) : sur imagix.be, à la billetterie de la maison de la culture ou sur les bornes du cinéma mc.be/alzheimercafe

Accompagnement & Transport : plus que du médical !

Depuis le mois de février 2025, le service

Accompagnement & Transport d’Altéo est aussi disponible pour les transports autres que médicaux. Que vous souhaitiez vous rendre à un spectacle, rendre visite à un proche ou participer à une activité, n’hésitez pas à faire appel aux accompagnateurs volontaires d’Altéo.

Les conditions : être membre MC et Altéo (cotisation de 15 €/an) ou simplement d’Altéo si vos déplacements ne concernent que les activités organisées par le mouvement.

081 23 72 37 info@alteoasbl.be

A genda

Horaires de nos agences pendant les congés d'été

Du lundi 30 juin au vendredi 29 août, nos conseillers mutualistes et nos travailleurs sociaux vous reçoivent sans rendez-vous aux horaires ci-dessous.

ANS

Conseillers mutualistes

Ouvert le lundi et le mardi de 13h30 à 16h

Service social

Ouvert le lundi de 13h30 à 16h

AYWAILLE

Conseillers mutualistes

Ouvert le lundi, le mercredi et le jeudi de 9h à 12h30

Service social

Ouvert le lundi de 9h à 12h30

CHÊNÉE

Fermé du lundi 21 juillet au vendredi 15 août

Conseillers mutualistes

Ouvert le mardi de 13h30 à 16h et le jeudi de 9h à 12h30

Service social

Ouvert le mardi de 13h30 à 16h

FLÉRON

Conseillers mutualistes

Ouvert le lundi et le mercredi de 13h30 à 16h

Service social

Ouvert le mercredi de 13h30 à 16h

HANNUT

Fermé du lundi 21 juillet au vendredi 15 août

Conseillers mutualistes

Ouvert le mercredi de 13h30 à 16h et le vendredi de 9h à 12h30

HERSTAL

Fermé actuellement

HUY

Conseillers mutualistes

Ouvert le lundi, le mercredi et le jeudi de 9h à 12h30

Accueil

(opérations rapides uniquement)

Ouvert le lundi, le mercredi et le jeudi de 9h à 12h30

Service social

Ouvert le lundi et le mercredi de 9h à 12h30

LIÈGE

Conseillers mutualistes

Ouvert du lundi au vendredi de 9h à 12h30

Accueil

(opérations rapides uniquement)

Ouvert du lundi au vendredi de 9h à 12h30 et du lundi au mercredi de 13h30 à 16h

Service social

Ouvert du lundi au vendredi de 9h à 12h30

SERAING

Conseillers mutualistes

Ouvert du mardi au jeudi de 9h à 12h30

Service social

Ouvert le jeudi de 9h à 12h30

Énéo : Débat autour de 'The Truman Show'

Les ciné-débats d’Énéo et du MOC sont de retour pour explorer les mécanismes de la manipulation des masses. Pour cette séance, Énéo vous propose de (re)découvrir The Truman Show, un film qui aborde les prémices de la télé-réalité, la manipulation de l’image et le pouvoir des médias. On y suit

Truman Burbank (Jim Carrey), star sans le savoir d’une émission de télé-réalité depuis sa naissance. Son univers n’est qu’un

Tous nos services seront fermés les lundi 21 juillet et vendredi 15 août.

VISÉ

Conseillers mutualistes

Ouvert le mardi, le jeudi et le vendredi de 9h à 12h30

Accueil

(opérations rapides uniquement)

Ouvert le mardi, le jeudi et le vendredi de 9h à 12h30

Service social

Ouvert le mardi et le jeudi de 9h à 12h30

WAREMME

Conseillers mutualistes

Ouvert le mardi, le mercredi et le vendredi de 9h à 12h30

Accueil

(opérations rapides uniquement)

Ouvert le mardi, le mercredi et le vendredi de 9h à 12h30

Service social

Ouvert le mercredi de 9h à 12h30

Pour nous contacter ou prendre un rendez-vous

Conseillers

081 81 28 28 • mc.be/contact

Service social 04 221 74 22 • mc.be/social

Retrouvez nos horaires toujours à jour sur mc.be/points-de-contact.

immense décor. Peu à peu, il commence à douter et part en quête de vérité.

Date : le jeudi 26 juin de 14h à 17h

Lieu : Espace Culture de Fléron, rue de Romsée 18 Gratuit

Inscriptions (en précisant le nombre de personnes) : 04 232 29 98 liege@eneo.be event.liege@mc.be

Webinaire parents-ados en crise : Comment (re)nouer le dialogue ?

Communiquer avec son ado peut représenter un défi... Participez à notre webinaire "Parents-ados en crise" avec la pédopsychiatre Sophie Maes. Vous repartirez avec des pistes concrètes pour renforcer votre relation.

Rencontre : Tisser des liens, la clé du bien-être

Ces dernières années, l’isolement social s’est aggravé en Belgique, un phénomène accentué par la pandémie. Renforcer l’accès aux services sociaux et les liens communautaires est essentiel pour contrer cette tendance et favoriser une société plus inclusive. La MC, le planning familial d’Aywaille et la Teignouse, associations actives sur le territoire Ourthe-Amblève, veulent réagir !

Date : le lundi 16 juin de 20h à 21h30

En ligne (vous recevrez un lien pour vous connecter après votre inscription)

Gratuit

mc.be/webinaire-cps

Vous vous sentez isolé ou avez envie de faire de nouvelles rencontres ? Venez passer une après-midi d’activités et de découvertes : théâtre, animations… Programme

• 13h30 : Accueil

• 14h : "IS’OLÉ-OLÉ", moment théâtral interactif par Julien Bissot, Joël Michiels et Fred Nicolas

• De 15h à 17h : Visite des stands associatifs et activités

Séjour

Ocarina :

Les légendes du Nord au Danemark

Date : le mercredi 11 juin de 13h30 à 17h

Lieu : Centre récréatif de Remouchamps, rue Marsale 10 mc.be/agenda-societe 04 384 66 99 (Planning familial) event.liege@mc.be

Ocarina organise un séjour en pleine nature dans la région verte du Jutland, mêlant randonnées, activités palpitantes et moments de détente au bord de l’eau avec des grands jeux, des veillées, une journée à Legoland et une visite d'un parc national avec nuit sous tente.

Ce séjour est ouvert aux jeunes nés entre 2008 et 2010 ainsi qu'aux jeunes nés en 2007 ayant moins de 18 ans à la date de retour du séjour.

Dates : du jeudi 10 juillet au dimanche 20 juillet

Lieu : Camp Norager, Aulum, Danemark Prix : 810 € pour les affiliés MC ocarina.be/nos-vacances

Pause-café des aidants proches: communiquer ses besoins, ses limites ?

Les pauses-café des aidants proches vous proposent un espace d’échanges autour d'ateliers axés sur le bien-être. Ces moments chaleureux, animés par une coach, permettent de partager vos expériences, découvrir des astuces pour le quotidien, de souffler et de prendre du recul. Animées par un facilitateur, ces rencontres s’adaptent au rythme du groupe.

Date : le lundi 30 juin de 14h à 16h30

Lieu : Clairière de Fayenbois, avenue d'Aix la Chapelle 60 à Jupille

Inscriptions : mc.be/agenda-aidants-proches

Devenir et naître parents: une journée autour de la naissance

Futurs ou jeunes parents ?

La MC et ses partenaires vous proposent un moment d’échanges et d’informations.

Au programme

• De 10h30 à 11h30 : Premiers jours avec mon bébé, conférence avec Guillaume Midavaine, sage-femme.

• De 13h30 à 14h30 : Le jeu au rythme de mon bébé, conférence avec Nathalie Malmendier, psychomotricienne.

• Toute la journée, stands de différents partenaires

actifs dans le secteur de la naissance : l'Office nationale de l’enfance (ONE), Qualias et son matériel de puériculture, le Relais familles mono, l’asbl Raids et son service de garde d’enfant malade et plus encore...

Date : le samedi 21 juin de 10h à 15h

Lieu : MC Verviers, rue Lucien Defays 77 Gratuit

Inscriptions : mc.be/naissance-verviers

A genda

Ateliers

"Estime de soi"

Je me sens nul. Je n’arrive pas à choisir. Je n’ose pas prendre la parole en public. Je n’ai pas confiance en moi. Les autres y arrivent tellement mieux que moi… Le Centre de Planning familial de Bastogne vous propose cet atelier ouvert à toute personne désireuse de réfléchir et d'obtenir des outils afin de travailler son estime de soi. L'atelier sera animé par Nathalie Davin et Rebecca Thos, psychothérapeutes.

Date : les mardis 5 et 12 août de 9h à 15h30

Lieu : MC Bastogne, rue Pierre Thomas 10r

Prix : 100 € pour l'ensemble des ateliers (réduction possible), prévoir son repas

061 21 36 12

Hike d’été à Massembre

Envie de déconnecter et de vous ressourcer en pleine nature ?

Participez au Hike d’été à Massembre, un weekend immersif dédié à la randonnée et au bienêtre. Que vous soyez un randonneur passionné ou que vous souhaitiez simplement profiter des animations, des ateliers ou de l’air frais, en famille ou entre amis, cet événement est fait pour vous !

Dates : du vendredi 27 au dimanche 29 juin

Lieu : Massembre 84 à Heer (Hastière)

Prix : à partir de 199,90 € p.p. pour les affiliés MC

Réservation : reception@massembre.be massembre.be

WEBINAIRE

Parents-ados en crise : comment (re)nouer le dialogue ?

Communiquer avec son ado peut représenter un défi... Participez à notre webinaire animé par Sophie Maes, pédopsychiatre. Vous repartirez avec des pistes concrètes pour renforcer votre relation.

Date : le lundi 16 juin de 20h à 21h30

En ligne (vous recevrez un lien pour vous connecter après votre inscription)

Gratuit

Inscription : mc.be/webinaire-cps

SÉJOUR ALTÉO

Détente et bien-être à Arlon

Vous souffrez d'une maladie ?

D'une invalidité ? Altéo vous propose un séjour à Arlon pour cocooner et partager, en compagnie d'une équipe formée pour prendre soin de vous. Au programme : ateliers découvertes (huiles essentielles, gym douce, sophro…), balades (marché d'Arlon, tour en vélos adaptés de l'asbl Cheveux au vent), moments de ressourcement en forêt (avec l'asbl Les Aventurines), conférence sur l'alimentation saine…

Dates : du lundi 6 au vendredi 10 octobre

Lieu : Hôtel Ibis Styles à Arlon, drève de l'Arc-en-Ciel 100

Prix : 415 € pour les affiliés MC • 600 € pour les non-affiliés (le prix inclut le séjour à l'hôtel en pension complète et l'ensemble des activités)

Inscriptions : luxembourg@alteoasbl.be • 081 23 72 37

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Horaire de nos agences cet été

Du lundi 30 juin au vendredi 29 août, nos conseillers mutualistes et nos travailleurs sociaux vous reçoivent sans rendez-vous aux horaires ci-dessous.

ARLON

Conseillers mutualistes

Ouvert du lundi au vendredi de 9h à 12h30

Service social

Ouvert le mardi et le vendredi de 9h à 12h30

ATHUS

Conseillers mutualistes

Ouvert les lundis 30 juin, 14 et 28 juillet, 11 et 25 août de 9h à 12h30 ; les mardis 1er, 15 et 29 juillet, 12 et 26 août de 9h à 12h30 et de 13h30 à 16h

Service social

Ouvert les lundis 14 et 28 juillet, 11 et 25 août de 9h à 12h30

BARVAUX

Conseillers mutualistes

Ouvert les lundis 30 juin, 14 et 28 juillet, 11 et 25 août de 9h à 12h30 ; les mardis 1er, 15 et 29 juillet, 12 et 26 août de 9h à 12h30 ; les mercredis 2, 16 et 30 juillet, 13 et 27 août de 9h à 12h30

Service social

Ouvert les mardis 15 et 29 juillet, 12 et 26 août de 9h à 12h30

BASTOGNE

Conseillers mutualistes

Ouvert le lundi, le mardi et le jeudi de 9h à 12h30

Service social

Ouvert le mardi et le jeudi de 9h à 12h30

BERTRIX

Conseillers mutualistes

Ouvert les mercredis 2, 16 et 30 juillet, 13 et 27 août de 9h à 12h30 et de 13h30 à 16h ; les jeudis 3, 17 et 31 juillet, 14 et 28 août de 9h à 12h30

Service social

Ouvert les jeudis 10 et 24 juillet, 7 et 21 août de 9h à 12h30

FLORENVILLE

Conseillers mutualistes

Ouvert les mardis 8 et 22 juillet, 5 et 19 août de 13h30 à 16h ; les mercredis 9 et 23 juillet, 6 et 20 août de 9h à 12h30 ; les jeudis 10 et 24 juillet, 7 et 21 août de 9h à 12h30

Service social

Ouvert les mardis 8 et 22 juillet, 5 et 19 août de 13h30 à 16h

HABAY

Conseillers mutualistes

Ouvert les lundis 7 juillet, 4 et 18 août de 9h à 12h30 ; les mardis 8 et 22 juillet, 5 et 19 août de 9h à 12h30 et de 13h30 à 16h

Service social

Ouvert les lundi 7 juillet, 4 et 18 août de 9h à 12h30

Tous nos services seront fermés les lundi 21 juillet et vendredi 15 août.

LIBRAMONT

Conseillers mutualistes

Ouvert le lundi, le mardi et le jeudi de 9h à 12h30

Service social

Ouvert le mardi et le jeudi de 9h à 12h30

MARCHE-EN-FAMENNE

Conseillers mutualistes

Ouvert le lundi, le mardi et le jeudi de 9h à 12h30

Service social

Ouvert le lundi et le jeudi de 9h à 12h30

VIELSALM

Conseillers mutualistes

Ouvert les lundis 7 juillet, 4 et 18 août de 9h à 12h30 ; les mercredis 9 et 23 juillet, 6 et 20 août de 9h à 12h30 et de 13h30 à 16h

Service social

Ouvert les lundis 7 juillet, 4 et 18 août de 9h à 12h30

VIRTON

Conseillers mutualistes

Ouvert le lundi, le mardi et le jeudi de 9h à 12h30

Service social

Ouvert le mardi de 9h à 12h30

Pour nous contacter ou prendre un rendez-vous

Conseillers

063 21 09 11 • mc.be/contact

Service social

063 21 17 46 • mc.be/social

Autonomie et domicile

063 21 17 26 • mc.be/domicile

Service seniors

081 81 28 29 • mc.be/seniors

C'est encore plus rapide de prendre rendez-vous via Ma MC

En ligne : ma.mc.be

Dans l'app Ma MC (Téléchargez-la sur mc.be/app)

Retrouvez nos horaires toujours à jour sur mc.be/points-de-contact.

A genda

Horaire de nos agences durant les congés d'été

Les agences de Andenne, Beauraing, Couvin et Gembloux seront fermées du lundi 14 juillet au vendredi 15 août.

Du lundi 30 juin au vendredi 29 août, certaines de nos agences adaptent leurs horaires. Tous nos services seront fermés les lundi 21 juillet et vendredi 15 août.

ANDENNE ET BEAURAING

Conseillers mutualistes

Ouvert le mardi et le jeudi de 9h à 12h30

Service social

Ouvert le mardi de 9h à 12h30

CINEY

Fermé le lundi 14 juillet, du lundi 28 juillet au vendredi 1er août, le lundi 4 août, ainsi que du lundi 11 août au vendredi 15 août.

Conseillers mutualistes et service social

Ouvert le lundi et le jeudi de 9h à 12h30

COUVIN

Conseillers mutualistes et service social

Ouvert le mardi de 9h à 12h30

Deux nouvelles

dates

pour découvrir nos avantages 2025

DINANT

Conseillers mutualistes

Ouvert le lundi, mardi et le mercredi de 9h à 12h30

Service social

Ouvert le mardi et le mercredi de 9h à 12h30

GEMBLOUX

Conseillers mutualistes

Ouvert le mercredi et le vendredi de 9h à 12h30

Service social

Ouvert le vendredi de 9h à 12h30

NAMUR

Conseillers mutualistes et service social

Ouvert du lundi au vendredi de 9h à 12h30

PHILIPPEVILLE

Conseillers mutualistes

Ouvert le lundi, le mardi et le jeudi de 9h à 12h30

Depuis le 1er janvier 2025, la MC propose de nouveaux avantages exclusifs : interventions pour l’achat d’un vélo, protections menstruelles, consultations en sexologie et psychologie, audition, prises de sang… Les remboursements pour le sport, la contraception ou les vaccins sont également renforcés. Autre nouveauté : les avantages flexibles, qui s’adaptent à vos besoins, votre vie et vos choix. Tout est pensé pour plus de facilité : moins de documents, remboursement de lunettes sans prescription, suivi simplifié via l’app Ma MC…

Séances info gratuites et ouvertes à tous :

Le mercredi 11 juin, de 14h à 16h à la MC Dinant

Le mercredi 18 juin, de 14h à 16h à la MC Philippeville

Inscriptions : mc.be/agenda-offre-2025 event.namur@mc.be

Service social

Ouvert le lundi et le jeudi de 9h à 12h30

TAMINES

Conseillers mutualistes

Ouvert le lundi, le mercredi, le jeudi et le vendredi de 9h à 12h30

Service social

Ouvert le lundi et le jeudi de 9h à 12h30

Pour nous contacter ou prendre un rendez-vous

Conseillers

081 24 48 11 • mc.be/contact

Service social 081 24 48 38 • mc.be/social

Retrouvez nos horaires toujours à jour sur mc.be/points-de-contact.

Bien dans ma retraite

La pension pointe le bout de son nez et avec elle, son lot d’interrogations et d’émotions. Énéo invite les futurs et jeunes retraités à prendre le temps de préparer ce passage du monde professionnel à leur vie personnelle active. Le programme, coconstruit avec les participants, s’articule autour de quatre thèmes principaux : ressources et finances, santé et bien-être, projets en mouvement et vie affective. Ceux-ci seront plus ou moins approfondis selon les attentes du groupe.

Dates : les samedis 6 et 20 septembre de 10h à 16h (repas sandwiches prévu, suivi d’un drink)

Lieu : MC Namur, rue des Tanneries 55

Prix : 30 € par personne (+ l’affiliation à Énéo)

Inscriptions : eneo.be/agenda (filtre : Province de Namur) 081 24 48 13 namur@eneo.be

Attention, le nombre de place est limité ! Inscription au cycle complet uniquement.

Améliorons ensemble notre système de soins !

Les soins ne sont pas un coût ou un défi technique, mais une valeur fondamentale qui définit la manière dont nous vivons ensemble. Dans le cadre du projet

Caruna (plus d’infos dans notre article en pages 20 et 21), nous vous invitons à un moment de dialogue en groupe sur ces questions essentielles.

Webinaire "Parents-ados en crise :

Comment (re)nouer le dialogue ?"

En tant que parent, la communication avec votre ado peut représenter un défi : malentendus, tensions, silences... Vous souhaitez maintenir le dialogue et l’aider à se construire malgré une relation difficile ? Participez à notre webinaire pour mieux comprendre les obstacles liés à la communication.

La Dr. Sophie Maes, pédopsychiatre et thérapeute de famille, vous fournira des pistes concrètes à mettre en pratique pour renforcer au quotidien votre relation.

Date : le lundi 16 juin de 20h à 21h30

En ligne (vous recevrez un lien pour vous connecter après votre inscription)

Gratuit

Inscriptions : mc.be/webinaire-cps

Phillipeville - Dinant

081/84 46 32

081/84 13 40

Date : le mercredi 18 juin à 18h

Lieu : MC Namur, rue des Tanneries 55 mc.be/agenda-caruna caruna.be

Envie de partir en séjour avec Énéo ?

Vous avez envie de vous évader en groupe, en toute sécurité, dans une ambiance conviviale ? Partez à la découverte de nouveaux horizons lors de notre séjour détente à Nieuport à l'hôtel Sandeshoved situé sur la digue. Profitez d'une palette variée d'activités en journée et en soirée, des nombreux établissements de la digue et de la proximité de la mer.

Dates : du lundi 1er au vendredi 8 septembre

Inscriptions : eneo.be/catalogue-vacances vacances.namur@eneo.be 081 23 67 09 (du lundi au mercredi matin de 9h à 12h)

Besoin d’aide à la mobilité

?

Nos experts viennent chez vous !*

Qualias, c’est aussi :

√ Orthopédie

info.bandagisterie@qualias.be WWW.QUALIAS.BE

√ Matériel pour vous déplacer : fauteuils, scooters, rollators...

√ Bandagisterie

√ Vêtements de contention & compression

√ Prothèses mammaires… et bien plus encore !

* sur prescription médicale

Le saviez-vous ?

Dans le cadre de son partenariat avec Énéo, la MC accorde, à ses membres en ordre de cotisation à l’assurance complémentaire, une réduction de 50 € sur le prix des séjours. Ces mêmes membres, s’ils sont titulaires du statut BIM, bénéficient en outre d’une réduction complémentaire de 50 €. Chaque membre a droit à ces réductions sur deux séjours par an maximum.

Infos dans nos magasins Qualias à Namur - Tamines

A genda

Caruna : la place des soins

dans la société de demain

Notre système de soins traverse des défis majeurs. Pour l’améliorer, nous avons besoin de vous ! La MC lance un projet citoyen visant à donner la parole à tous sur des thématiques liées aux soins dans notre société, afin d'échanger et de proposer des solutions ensemble (plus d’infos dans l’article en pages 20 et 21).

Dans ce cadre, rejoignez-nous au débat organisé à Verviers et faites entendre votre voix pour un meilleur système de santé !

Date : le mardi 10 juin de 18h à 20h

Lieu : MC Verviers, rue Lucien Defays 77

Inscriptions : mc.be/agenda-caruna

Conférence : Premiers jours avec mon bébé

Premier bain, portage, implication du co-parent... Comment prendre soin de votre bébé et répondre à ses besoins durant ses premiers jours de vie ? Avec Guillaume Midavaine, sage-femme.

Date : le samedi 21 juin de 10h30 à 11h30

Lieu : MC Verviers, rue Lucien Defays 77

Inscriptions : mc.be/naissance-verviers

Conférence : Le jeu au rythme de mon bébé

En compagnie de Nathalie Malmendier, psychomotricienne, découvrez comment chaque interaction, chaque sourire et chaque mouvement peut devenir une opportunité d'apprentissage et de connexion.

Date : le samedi 21 juin de 13h30 à 14h30

Lieu : MC Verviers, rue Lucien Defays 77

Inscriptions : mc.be/naissance-verviers

Atelier : Jusqu'à Windows 11

Découvrez Microsoft Windows, son historique, ses versions et ses fonctionnalités principales avec les notions importantes comme le système d'exploitation, les concurrents, les fonctionnalités de base.

Date : le jeudi 19 juin de 10h à 12h

Lieu : MC Verviers, rue Lucien Defays 77

Prix : 7 € • 5 € pour les membres Énéo

Inscriptions : verviers@eneo.be • 087 27 96 88

Webinaire Parents-ados en crise

Comment (re)nouer le dialogue ?

Communiquer avec son ado peut représenter un défi. Participez à notre webinaire "Parents-ados en crise" avec la pédopsychiatre Sophie Maes. Vous repartirez avec des pistes concrètes pour renforcer votre relation.

Date : le lundi 16 juin de 20h à 21h30

En ligne (vous recevrez un lien pour vous connecter après votre inscription)

Gratuit

Inscriptions : mc.be/webinaire-cps

Devenir et naître parents: une journée autour de la naissance

Le samedi 21 juin, la MC et ses partenaires proposeront un moment d’échanges et d’informations aux jeunes et futurs parents. C’est dans ce cadre que sont organisées les conférences ci-contre. Venez découvrir aussi les stands de différents partenaires: l'Office nationale de l’enfance (ONE), Qualias et son matériel de puériculture, le Relais familles mono, l’asbl Raids et son service de garde d’enfant malade Babatchoum, le Centre régional de la petite enfance (CRPE), Ocarina (organisation de jeunesse de la MC), La Traversée et ses livres jeunesse, la caisse d’allocations familiales Camille, l’Agence wallonne pour la sécurité routière (AWSR), les conseillers de la MC...

Date : le samedi 21 juin de 10h à 15h

mc.be/naissance-verviers Entrée gratuite

Une plaine Ocarina cet été : ce n'est pas trop tard !

Ocarina, l'organisation de jeunesse de la MC, propose des plaines pour les enfants de 2,5 à 12 ans pendant les vacances d'été. Les équipes d'animation sont prêtes à accueillir votre enfant pour une belle aventure estivale ! Il reste encore quelques places (principalement pour les 7 à 12 ans) :

• Welkenraedt : du lundi 21 au vendredi 25 juillet (ouvert le 21/07) et du lundi 28 juillet au vendredi 1er août

• Charneux : du lundi 4 au vendredi 8 août

• Lierneux : du lundi 28 juillet au vendredi 1er août et du lundi 4 au vendredi 8 août

• Waimes : du lundi 11 au vendredi 15 août (ouvert le 15/08)

• Gemmenich : du lundi 11 au vendredi 15 août (ouvert le 15/08) et du lundi 18 au vendredi 22 août

Le repas chaud et les fruits sont compris.

ocarina.be/les-plaines

Le plastique, pas fantastique !

Renforcer les liens familiaux : des ateliers pour parents solos et ados

La relation entre parents et adolescents peut être complexe. Les enjeux sont nombreux : compréhension, communication, respect. Le Relais familles mono, entouré de ses partenaires, l’asbl Impactes et Coop’Osons, propose aux parents et aux ados un espace de confiance, où chacun est libre de s’exprimer et tente d’améliorer la communication. Cela se traduit par un programme varié d’activités: animations nature, bains de forêt, jeux de société…

Retrouvez les prochains rendez-vous.

Tour d'horizon de la vie incroyable du plastique, d'où il vient, et surtout, ce qu'il devient.

Date : le mercredi 9 juillet de 13h30 à 16h

Lieu : MC Verviers, rue Lucien Defays 77 Gratuit

Horaire de nos agences cet été

Les relations parents-ados, c’est du boulot

Des ateliers pour vous aider à instaurer une communication plus sereine.

Dates : les mercredis 11 juin, 17 septembre, 15 octobre, 12 novembre et 10 décembre de 14h à 16h

Inscriptions : mc.be/parent-solo-verviers

Tous nos services seront fermés le lundi 21 juillet et le vendredi 15 août.

Du lundi 30 juin au vendredi 29 août, nos agences adaptent leurs horaires.

VERVIERS

Conseillers mutualistes

Ouvert du lundi au vendredi de 9h à 12h30

Service social

Ouvert les lundis, mardis et vendredis de 9h à 12h30

MALMEDY

Fermé du lundi 28 juillet au lundi 18 août

Conseillers mutualistes

Ouvert du lundi au vendredi de 9h à 12h30

Service social

Ouvert les lundis et jeudis de 9h à 12h30

EUPEN

Conseillers mutualistes

Ouvert du lundi au vendredi de 9h à 12h30

Service social

Ouvert le vendredi de 9h à 12h30

WELKENRAEDT

Conseillers mutualistes

Ouvert le lundi 30 juin, les jeudis 3 juillet et 28 août et les vendredis 4 juillet et 29 août de 9h à 12h30

Service social

Ouvert le lundi 30 juin et les vendredis 4 juillet et 29 août de 9h à 12h30

HERVE

Conseillers mutualistes

Ouvert les lundis 30 juin, 18 et 25 août de 13h30 à 16h, les mardis 1er juillet, 19 et 26 août et les mercredis 2 juillet, 20 et 27 août de 9h à 12h30

Service social

Ouvert les mercredis 2 juillet, 20 et 27 août de 9h à 12h30

Pour nous contacter ou prendre un rendez-vous

Conseillers

087 30 51 11 • mc.be/contact

Service social

087 30 51 43 • mc.be/social

SPA

Conseillers mutualistes

Ouvert les mardis 1er juillet et 26 août et les jeudis 3 juillet et 28 août de 9h à 12h30

LA CALAMINE

Conseillers mutualistes

Ouvert les lundis 30 juin, 7 juillet et 25 août de 13h30 à 16h, les mardis 1er, 8 juillet et 26 août, les jeudis 3, 10 juillet et 28 août et les vendredis 4, 11 juillet et 29 août de 9h à 12h30

Service social

Ouvert les jeudis 3 et 10 juillet et 28 août de 9h à 12h30

Pierre n’a pas toujours dû tendre l’oreille…

Vous avez changé, vos avantages aussi !

Jusqu’à 400 € de remboursement en plus pour vos appareils auditifs (200 € par oreille), s’ils bénéficient d’une intervention de l’assurance obligatoire.

mc.be/audition

MC. Avec vous pour la vie.

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