En Marche Magazine n°1734

Page 1


É ditorial

Arizona : une attention plus forte sur le système que sur le patient

La pauvreté est la première cause de mauvaise santé. Pourtant, les choix budgétaires du nouveau gouvernement risquent d’aggraver la précarité et de creuser davantage les inégalités sociales en Belgique. Si nous plaidons pour une meilleure efficience du système, cela ne peut pas se faire au détriment des patientes et des patients.

L’accord Arizona entend relever les défis actuels (financement des pensions, politique de l'emploi, etc.), mais les réformes qu’il propose risquent d’éloigner encore de nombreuses personnes de notre système de soins de santé. Les modifications envisagées – réforme des périodes donnant droit à une pension, de l’assurance chômage, de l’enveloppe bien-être pour les petites pensions, de la remise au travail des personnes malades –pénaliseront directement celles et ceux qui ne parviennent pas à mener une carrière professionnelle complète. Ce gouvernement semble assimiler les malades de longue durée à des chômeurs et affiche une méfiance profonde envers tous les bénéficiaires de prestations sociales. Pour la MC, c’est une erreur fondamentale.

Ces réformes auront des répercussions majeures : une précarité accrue, une augmentation des reports de soins, moins de recours aux soins préventifs, et inévitablement, des prises en charge plus tardives entraînant davantage d’hospitalisations. Or, un système de santé durable ne se construit pas en réduisant les protections sociales, mais en investissant dans la prévention et la solidarité.

Pour une approche humaine et solidaire

À la MC, nous plaçons la prévention au cœur de notre action. Prévenir la maladie doit être une priorité absolue. C’est pourquoi nous serons particulièrement attentifs à la mise en œuvre des engagements pris en ce sens et continuerons à défendre une approche humaine et solidaire de la sécurité sociale, pour que la santé reste un droit accessible à toutes et tous.

Malgré ces inquiétudes, certaines avancées méritent d’être soulignées. L’intégration des objectifs de santé comme principes directeurs de la politique de santé publique est une évolution positive. L’idée générale, avec ces objectifs de santé, est donc de structurer la politique de santé publique autour d’un cap clair, mesurable, et orienté vers des bénéfices concrets pour la population. De même, la lutte contre les suppléments d’honoraires, l’extension du tiers payant et le renforcement des soins de santé mentale sont autant de mesures que nous soutenons activement.

Face à ces constats, le gouvernement fédéral devra assumer les conséquences de sa politique. Une politique de santé juste et efficace doit viser à réduire les inégalités de santé et garantir un accès universel aux soins de santé. La MC continuera à plaider pour un système de soins basé sur la solidarité au bénéfice de toutes et tous.

Élise Derroitte

Vice-présidente de la MC

À la MC, nous plaçons la prévention au cœur de notre action. Prévenir la maladie doit être une priorité absolue.

08

Dossier

Sport pour tous : stop aux obstacles !

Sommaire

Échos de l'actu 04

Tour d'horizon de la planète santé.

Dossier 08

Sport pour tous : stop aux obstacles !

Vos droits 14

Quand la contribution alimentaire n'est plus payée.

Remboursements 15

Les aides en cas de maladie chronique.

Chaussée de Haecht 579 - BP 40 1031 Bruxelles 02 246 46 27 enmarche@mc.be - enmarche.be

Besoin de nouvelles vignettes?

Une question liée à votre dossier personnel ?

Contactez la MC au 081 81 28 28 ou via mc.be/contact

Argent 16

Jeunes adultes : comment gérer son budget ?

Ma MC 18

Medi +, la nouvelle assurance facultative.

Société 20

Reconnaître et résister au masculinisme.

Check-up 22

Le mythe des "turbo-cancers".

Santé 23

La drépanocytose, maladie génétique méconnue.

Editeur responsable : Alexandre Verhamme, chaussée de Haecht 579 BP 40, 1031 Bruxelles

Publié par : Visie in beweging vzw Rédactrice en chef : Sandrine Warsztacki

Affilié à l’Union de la presse périodique UPP - Membre de l’Union des Editeurs de la Presse Périodique. Tirage moyen 375.000 exemplaires

20

Société

Reconnaître et résister au masculinisme.

PARUTION : Mensuel.

24

Ma santé au quotidien

Brûlures : les soigner et les éviter.

Ma santé au quotidien 24

Brûlures : les soigner et les éviter.

Jeunes 26

Se réorienter après un échec aux études supérieures.

Alimentation 28

Notre humeur est-elle influencée par notre assiette ?

Votre région 30

Retrouvez les évènements et actualités proches de chez vous.

COUVERTURE : © AdobeStock

PHOTOS : AdobeStock.

MISE EN PAGE : Paf!

IMPRIMERIE : Coldset Printing Partners, Beringen-Paal.

ROUTAGE : Atelier Cambier, Zoning industriel, Première Rue 14 - 6040 Jumet. Une erreur dans votre adresse postale ?

Signalez-le via mc.be/journal ou au 081 81 28 28.

Actualités

8 mars, en marche contre l'Arizona

Cette année, le 8 mars, journée internationale de lutte pour les droits des femmes, appelle à une grève et mobilisation générale pour dénoncer les mesures du nouveau gouvernement jugées "anti-femmes".

Le 13 février dernier, entre 60.000 et 100.000 personnes battaient le pavé à Bruxelles contre les mesures du nouveau gouvernement Arizona. De nombreuses associations de défenses des droits des femmes étaient présentes. Parmi elles, Vie féminine (VF), mouvement féministe, pour qui les mesures du gouvernement Bart De Wever 1er en matière de pension, de remise au travail des malades de longue durée et de limitation du chômage dans le temps risquent de précariser davantage les femmes.

C'est dans un contexte politique national et international inquiétant pour les droits des plus fragilisés dans la société que les associations, les syndicats et collectifs féministes appellent la population à se mobiliser. Voici l’agenda :

Le vendredi 7 mars

Bruxelles : appel général à la grève du Collectif 8 maars. Une "Ride" à vélo débutera à partir de la Place Poelaert. Infos sur 8maars.be

Mons : rassemblement à partir de 17h, au Marché aux herbes. Infos sur Facebook : Manifestation pour les droits des femmes – Quand les femmes s’arrêtent, le monde s’arrête

Le samedi 8 mars

Bruxelles : rassemblement au village féministe à partir de 11h Place de l'Albertine. 15h, départ pour la marche. Infos sur Facebook : Marche Mondiale des Femmes Belgique. Namur : rassemblement et marche féministe à partir de 16h au Parc Léopold.

Charleroi : le collectif Femmes de mars organise une programmation culturelle et citoyenne avant et après la journée du 8 mars. Plus d'infos : femmesdemars.be

Retrouvez également d'autres actions organisées partout en Belgique, notamment avec le mouvement d'éducation permanente féministe "Vie féminine" (viefeminine.be), la Cyclo-parade féministe de Liège (cycloparade.be), etc.

Scans et IRM : l'interdiction

des suppléments d'honoraires confirmée

Depuis décembre 2023, il est interdit aux médecins hospitaliers de facturer des suppléments d'honoraires pour des prestations d'imagerie médicale lourde (CT-scans et IRM) lorsqu'elles sont pratiquées en urgence ou accomplies un jour de semaine entre 8h et 18h en ambulatoire (en dehors d'une hospitalisation donc). Cette disposition a été prise par le précédent gouvernement fédéral dans le but de garantir l’accessibilité de l’imagerie médicale lourde et de supprimer les seuils financiers.

L'Association belge des syndicats médicaux (ABSyM), plusieurs radiologues non conventionnés et sociétés de radiologues avaient demandé l'annulation de cette disposition auprès de la Cour constitutionnelle.

Début février, la Haute juridiction a rejeté ce recours. Elle juge que cette législation ne viole ni le principe d'égalité et de non-discrimination, ni la liberté d'association, ni le droit de propriété, ni l'obligation de standstill (un principe selon lequel le recul de droits ne peut se faire sans justification suffisante).

Concrètement, le patient doit toujours se voir proposer un rendez-vous sans suppléments, et ce dans un délai acceptable sur le plan médical. Le médecin non conventionné peut uniquement facturer un supplément lorsque le patient sollicite expressément la réalisation de l’examen en dehors des heures habituelles, le weekend ou un jour férié. Le patient doit être informé préalablement du montant et confirmer sa demande par écrit.

La santé crève l’écran

Imagésanté, le festival du film dédié aux questions de santé et de bien-être, revient à Liège du dimanche 23 au samedi 29 mars.

Cette nouvelle édition propose une sélection de 22 documentaires explorant des thématiques variées environnement, santé mentale, hôpitaux, vieillissement, et bien d’autres. À travers des approches tantôt intimes, tantôt engagées, ces films invitent à la réflexion. Certaines projections seront suivies de débats, offrant aux spectateurs l’occasion d’échanger avec les équipes des films, des spécialistes de la santé et des représentants d’associations.

imagesante.be

10.000 fois merci !

Les récits de vie inspirent. Malgré les épreuves, il est possible avec le temps, de l’aide, une rencontre... de se relever et de redevenir acteur et actrice de sa santé.

C’est ce qu’inspirations, le podcast d’En Marche souhaite faire entendre à ses auditeurs et auditrices, qui sont aujourd’hui plus de 10.000 à avoir écouté ces histoires riches d’espoir.

Pour ne rater aucun épisode, abonnez-vous à la chaîne En Marche Podcasts via votre plateforme d'écoute favorite.

Sur internet, des psychotropes vendus en toute impunité

Début février, des journalistes du magazine "Investigation" de la RTBF ont révélé comment des sites internet basés aux Pays-Bas, en apparence classiques, permettent de se procurer toutes sortes de psychotropes : benzodiazépines (anxiolytiques), amphétamines et autres

drogues de synthèse, sans aucune prescription médicale.

Dans l'émission, des jeunes en souffrance psychologique dévoilent comment ils sont tombés dans l'addiction. La facilité d’accès, la livraison du colis à domicile, le prix particulièrement bon marché et

Les glaciers des montagnes du monde entier perdent l'équivalent de 314 milliards de tonnes de glace par an, soit 3 piscines olympiques par seconde, conclut une étude d'ampleur fraichement publiée dans Nature ! "Leur fonte entraîne une augmentation des risques géologiques locaux et affecte les écosystèmes marins et terrestres, les ressources régionales en eau douce, ainsi que les cycles globaux de l’eau et de l’énergie", rappellent les auteurs. Les glaciers des Alpes et des Pyrénées figurent parmi les plus touchés.

le matraquage publicitaire poussent à consommer toujours plus.

Les analyses d'échantillons effectuées par le laboratoire de toxicologie du CHU de Liège montrent que ces produits très puissants, d'ailleurs illicites en Belgique, peuvent rapidement provoquer une overdose.

Ce n'est que quelques jours avant la diffusion de l'enquête sur les antennes de la RTBF que les autorités néerlandaises ont annoncé - enfin - l'adoption d'une loi interdisant certains groupes de drogues synthétiques à partir du 1er juillet prochain. Mais la vente de médicaments et psychotropes illégaux sur Internet est en pleine explosion, convient la Police fédérale qui plaide pour une législation internationale et un renforcement des moyens de contrôle.

S'il est difficile d'estimer la popularité de ces sites chez les jeunes Belges, des associations assurent qu'elle est en nette augmentation.

"Jeunes en détresse : l'urgence silencieuse", le reportage de la RTBF (6 février) peut être visionné sur la plateforme Auvio (auvio.rtbf.be).

La qualité de notre environnement se détériore

Malgré les efforts entrepris, l’état de l’environnement en Belgique a continué de se dégrader entre 2019 et 2023, selon le dernier rapport du SPF Santé publique.

Tous les quatre ans, le SPF Santé publique dresse un bilan des politiques environnementales mises en œuvre au niveau fédéral. Son 4e rapport, récemment présenté au Parlement, met en lumière plusieurs enjeux majeurs. La biodiversité figure parmi les plus

Saison 3 PODCAST

Laurence : entre douleurs et errance médicale

Depuis plus 30 ans, Laurence vit avec des douleurs musculaires, articulaires et neuropathiques intenses. Ne sachant les expliquer, les médecins parlent de dépression, de burnout… À 45 ans, elle obtient enfin un diagnostic : elle est atteinte d'Ehler-Danlos, une maladie rare. Depuis, elle porte la voix des nombreux patients de l'ombre, confrontés au manque de reconnaissance.

Retrouvez cet épisode sur enmarche.be ou en scannant ce QRcode.

préoccupants. Par exemple, sur les 381 espèces d’abeilles sauvages indigènes, plus d’un tiers ont disparu ou sont menacées à divers degrés. Bien que l’autorité fédérale ait initié et soutenu l’adoption de la stratégie nationale sur les pollinisateurs 2021-2030, celle-ci reste insuffisante, souligne le rapport.

La mobilité et les transports constituent un autre point noir : les émissions du transport routier dépassent toujours les niveaux de 1990. Et au chapitre santé publique, la pollution de l’air et l’exposition aux substances chimiques dangereuses restent des défis majeurs. Tout n’est cependant pas négatif.

La Belgique affiche des performances supérieures à la moyenne européenne en matière d’utilisation circulaire des

matériaux. Par ailleurs, la capacité de production d’énergie éolienne en mer du Nord a connu une forte expansion, bien que des efforts supplémentaires restent à fournir pour développer cette source d’énergie verte.

"Pour atteindre les objectifs de développement durable des Nations Unies, il est impératif de renforcer les politiques, de suivre plus rigoureusement les indicateurs environnementaux et de maintenir un engagement ambitieux en faveur de la protection de l’environnement", conclut le rapport. Un message clair pour les décideurs.

Le 4e rapport fédéral sur l'environnement est consultable sur health.belgium.be

Médicament importé : pas de surcoût pour le patient

Lorsqu'un médicament remboursé par la sécurité sociale n'est pas disponible sur le marché belge (voir pharmastatut.be), il peut parfois être importé de l’étranger par le pharmacien ou remplacé par une alternative non remboursable.

Jusqu’à la fin de l’année dernière, le patient devait supporter le coût supplémentaire occasionné. Depuis le 1er janvier, lorsqu'il s’agit d'un médicament essentiel inscrit sur une liste spécifique (consultable sur inami.fgov.be), le patient doit uniquement payer le ticket modérateur du médicament indisponible. L'Inami a introduit un mécanisme de compensation pour que le surcoût soit pris en charge par l’industrie pharmaceutique.

Pour toute question sur le remboursement du surcoût d’un médicament essentiel indisponible, se renseigner auprès de son pharmacien.

Tournée végétarienne en mars

Après la Tournée minérale en février, place au Veggie Challenge en mars. Ce défi, proposé par l'asbl ProVeg Belgium poursuit un triple objectif : épargner des vies animales, réduire les émissions de CO₂ et préserver les ressources naturelles, notamment l’eau et les terres cultivables. Chacun peut relever le défi à son rythme : réduire sa consommation de viande, adopter un régime végétarien ou se lancer dans le véganisme.

Pour accompagner les participants, des recettes et conseils pratiques sont proposés sur veggiechallenge.be

Prévention du suicide : éviter l'effondrement

Le Centre de prévention du suicide (CPS) croule sous les appels à l'aide depuis la crise sanitaire. Il constate une détresse croissante des citoyens, en particulier des plus jeunes. En 5 ans, les réponses aux appels sur la ligne d’écoute 0800 32 123 ont doublé.

Les consultations ont augmenté de plus de 50 %. En hausse également le nombre de formations, de sensibilisations mais aussi d'interventions dans les collectivités (dont les écoles) après un geste suicidaire. Les équipes du CPS sont sur tous les fronts en démontrant une complémentarité et une spécialisation essentielles pour la prévention du suicide.

Alors que notre pays est confronté à quelque 2.000 décès par suicide chaque année et que les besoins et sollicitations sont de plus en plus nombreux, le CPS réclame davantage de moyens et de personnel pour lui permettre de poursuivre et de renforcer ses missions d’utilité publique. Au grand public, il demande un soutien, que ce soit via une candidature pour devenir volontaire, un don financier ou un partage des actions.

De leur côté, les hôpitaux confirment et alertent sur une "hausse inquiétante" du nombre d'enfants et d'adolescents admis aux urgences après une tentative de suicide, pour des idées noires ou encore de graves comportements d'automutilation.

Plus d'infos sur preventionsuicide.be

Mars, un mois dédié à la prévention du cancer colorectal

Chaque année, 8.000 nouveaux cas de cancer colorectal sont diagnostiqués en Belgique. Les risques d’être atteint par la maladie augmentent sensiblement à l'approche de la cinquantaine. Si vous avez entre 50 et 74 ans, vous pouvez vous faire dépister gratuitement. Le test est rapide, facile et indolore : vous le réalisez par vous-même, à votre domicile. Il est basé sur la recherche de sang (invisible à l'oeil nu) dans un prélèvement de selles. Une fois réalisé, il suffit de renvoyer le test dans l'enveloppe préaffranchie fournie dans le kit de dépistage. Pour obtenir ce kit, 3 possibilités s'offrent à vous :

• Demandez-le en ligne sur depistagecancer.be/kit

• Demandez-le auprès de votre pharmacien

• Demandez-le auprès de votre médecin généraliste

Plus d’infos sur ccref.org

Consultations par téléphone : fin du remboursement

Depuis la crise du Covid-19, les consultations à distance chez un médecin sont prises en charge par l'assurance soins de santé. Notamment les consultations par téléphone.

Pour faire face à un dépassement budgétaire important, les représentants des médecins et les mutualités ont décidé de de ne plus rémunérer momentanément les médecins pour les consultations qu’ils dispensent par téléphone. De nouvelles modalités sont à l'étude.

Depuis le 15 février, un médecin conventionné ne peut donc plus vous facturer d'honoraire pour une consultation par téléphone. S'il n'est pas conventionné, il peut vous compter un supplément d'honoraire. Mais cela lui est interdit si vous êtes "BIM avantages".

Par contre, les consultations vidéo chez un généraliste ou un spécialiste continuent d'être remboursées. Vous ne devez d'ailleurs payer que le ticket modérateur (votre quote-part).

Le reste de l'honoraire est directement payé au médecin par votre mutualité (c'est le tiers payant). Votre quote-part est de 4 euros (1 euro si vous êtes BIM), à laquelle peut s'ajouter un supplément si le médecin n'est pas conventionné.

Sportifs blessés ou fragilisés ? Qualias

vous accompagne !

Découvrez nos solutions pour continuer votre passion en toute sérénité :

Nos attelles pour genoux, poignets ou chevilles, etc.

Nos lunettes de sport adaptées à votre vue.

Des conseils personnalisés.

23 magasins près de chez vous.

www.qualias.be

Bénéficiez de 15% de réduction en tant qu’affilié MC dans tous nos magasins Qualias

SPORT

Sport et genre : la course à l’égalité

Côté pile, le sport promeut des valeurs universelles. Côté face, les discriminations, notamment envers les femmes, perdurent. Comment briser ce paradoxe et rendre le sport plus inclusif, des podiums à la pratique amateur ?

Texte : Sandrine Warsztacki

Avec 282 athlètes femmes et 289 hommes, les J.O. de Paris ont tenu leur pari : devenir les premières olympiades quasi-paritaires. L’histoire a fait du chemin depuis le début du siècle passé, quand Pierre de Coubertin, père des jeux modernes, déclarait sans sourciller que "une olympiade femelle ne pourrait être qu’inintéressante, inesthétique et incorrecte" (sic) ! La prise de conscience qui anime le monde sportif depuis une dizaine d’années suffira-t-elle à s'affranchir de ce passé misogyne ? Si les sportives n’ont plus besoin comme Bobbi Gidd de se déguiser en homme pour courir le marathon (la discipline n’a été autorisée aux femmes qu’en 1972), les joueuses de beach-volley auront tout de même attendu les J.O. de Londres en 2012 pour avoir le droit de troquer le bikini contre un short...

Un terrain encore inégal

"Fortement associé à la masculinité dans l'inconscient collectif, le sport reste aujourd'hui l'une des institutions les plus inégalitaires de notre société moderne", peut-on lire dans une proposition de résolution fraîchement déposée au Sénat pour promouvoir l’égalité des genres dans le sport. Coauteur du texte, Thierry Witsel, sénateur et père du footballeur Axel Witsel, illustre : "Lors d’un concours de saut à ski en Allemagne cet hiver, le vainqueur est reparti avec un chèque de 3.200 euros, sa collègue avec… un sac de produits de beauté !" La Coupe du Monde de football féminin a attiré 300 millions de dollars en sponsoring. Celle des hommes, 1,7 milliard... Selon l’Institut pour l’égalité des femmes et des hommes, en Belgique, l’écart salarial entre les sportifs et les sportives s’élève à

81 %. Les femmes ne représentent que 6 % des sportifs professionnels, dans 59 % des cas avec des contrats à temps partiel.

Les sénateurs et sénatrices pointent aussi la nécessité de féminiser l'encadrement : entraîneuses, arbitres, gestionnaires de club. Aujourd’hui 14 des 67 fédérations sportives que compte la Belgique francophone sont désormais présidées par des femmes. "Le sport n’a pas l’histoire pour lui, mais il rattrape son retard petit à petit, notamment grâce à la politique qui impose des quotas dans les conseils d’administration (1), commente Florian Giraudo, directeur adjoint de l’AES-AISF, l’association qui fédère le secteur sportif francophone. Mais le recrutement de monitrices reste un grand défi, cela nécessite des politiques volontaristes au sein des fédérations pour faire connaître les formations de coachs auprès du public féminin."

Un besoin d’intimité et de sécurité

Les inégalités de genre se manifestent également chez les "simples" pratiquants. En Belgique, les hommes représentent 70 % des membres de clubs sportifs. Dans un contexte marqué par un manque de ressources — 61 % des clubs souffrent d’un déficit d’infrastructures, souligne l’AES-AISF — l’accès aux équipements n’est pas toujours réparti de manière équitable. Ce déséquilibre s’étend à l’espace public, où les infrastructures urbaines telles que les terrains de football, de basketball, les skate-parks ou les city-stades valorisent davantage des cultures perçues comme "viriles". Le sentiment d’insécurité, le manque d’éclairage, l’isolement de certains équipements, mais aussi la crainte des regards dans des espaces dominés par les hommes, figurent parmi les principaux freins évoqués par la centaine de femmes interrogées à l’occasion d’une récente étude française (2).

Selon l’Eurobaromètre 2018, 44 % des hommes pratiquent une activité sportive au moins une fois par semaine, contre 36 % des femmes. L’écart se creuse chez les 15 à 24 ans : 59 % des jeunes hommes contre 47 % des jeunes femmes. L’arrivée des règles, la poitrine qui se développe, la peur de transpirer... L’adolescence constitue une période charnière où les jeunes filles tendent à abandonner progressivement le sport. "Sous le poids des injonctions à la féminité, c'est un âge auquel il devient plus difficile de s’exposer. Même en l’absence de remarques, ce regard de la société est intériorisé", analyse Aurélie Aromatario, chercheuse en sociologie à l’ULB, spécialisée dans les questions du genre et du corps. Si des aménagements concrets, comme prévoir des douches privées et des tenues adaptées, contribuent à créer des espaces bienveillants, l’inclusivité passe aussi par la sensibilisation des encadrants : "Les jeunes filles, mais aussi les femmes plus largement, ressentent souvent le besoin d’être irréprochables en toutes circonstances et se décourageront plus facilement sous la pression", pointe la sociologue.

"Si l’ouverture du sport à toutes et à tous est aujourd’hui une réalité, il ne faut pas oublier que le sport repose fondamentalement sur un principe de compétition."

Aurélie Aromatario

De la compétition à l’inclusion

La proposition du Sénat pour promouvoir l’égalité des genres dans le sport met en avant une série de politiques à développer: former et outiller les responsables et le personnel des fédérations et des clubs, élaborer des codes de conduite assortis de sanctions pour prévenir le sexisme, veiller à l’inclusivité lors de la rénovation ou de la construction de nouvelles infrastructures, créer un observatoire de l’égalité homme-femme dans le monde du sport pour mesurer les évolutions... À l’issue des auditions, le texte définitif sera transmis aux entités fédérées sous forme de recommandations.

Au-delà des actions concrètes qui peuvent être mises en place, favoriser l’inclusion passe aussi par interroger

L’angle mort des violences

nos représentations. Érigé en modèle d’intégration pour la société, le sport est aussi le miroir des discriminations qui la traversent : sexisme, homophobie, racisme, manque d’inclusivité vis à vis du handicap ... "L’histoire du sport et de ses institutions est marquée par des formes d’exclusion, de sexisme et d’élitisme social. Si l’ouverture du sport à toutes et à tous est aujourd’hui une réalité, il ne faut pas oublier pour autant que le sport repose fondamentalement sur un principe de compétition, rappelle Aurélie Aromatario. Bien sûr, on peut faire du sport pour le plaisir, sans chercher à être le ou la meilleure. Mais cette logique de performance imprègne l’ensemble des pratiques, même lorsqu’il s’agit de loisir. Il faut pouvoir regarder cette réalité en face pour la questionner : selon quels critères évalue-t-on la performance ? Ne pourrait-on pas envisager des pratiques qui hiérarchisent moins, ou autrement ?" Sur le terrain miné des stéréotypes, l’égalité reste, sans conteste, une course de fond.

(1) La loi belge de 2011 impose la présence minimum d’un tiers de représentants de chaque sexe dans tous les CA. Le conseil de l’Europe fixe la barre à 40 % d’ici 2026.

(2) "La pratique sportive dans l’espace public au prisme de l’inclusion des femmes", ’Institut national des études territoriales, 2024

"Tu es forte... pour une fille !" "Une marque m’a refusé un sponsoring car je ne voulais pas faire de photos sexy avec leurs équipements." "Le coach ne supportait pas d’avoir deux filles en couple dans l’équipe, il nous a harcelées et écartées." "J’ai porté plainte contre un entraîneur pour harcèlement sexuel et moral, la fédération l’a protégé" ... Lancée à l’occasion de la Journée internationale des droits des femmes du 8 mars 2021, la campagne #BalanceTonSport, soutenue par un collectif d'une cinquantaine d’actrices et d’acteurs du monde sportif belge, lève un coin du voile sur les violences de genre dans le milieu sportif, allant du sexisme "ordinaire" jusqu’aux faits les plus graves. "Après la diffusion de la vidéo, nous avons reçu de nouveaux témoignages par dizaines" , confie avec émotion la judokate Charline Van Snick, à l’initiative de cette action. Si la campagne a bénéficié d’un certain écho médiatique et politique à l’époque, à l’approche du 8 mars 2025, la championne olympique dresse un constat amer : "Vous vous sentez harcelées parce que des hommes vous sifflent à travers la vitre de la salle ? Pas de problème, on vous déplace à la cave !"

La proposition récemment déposée au Sénat pour promouvoir l’égalité des genres dans le sport enfonce le clou : "La problématique des violences de genre dans le sport demeure largement ignorée. Les données sur le sujet sont quasi inexistantes, et les fédérations comme les clubs sportifs y accordent peu d’attention." Si des actions de sensibilisation voient le jour petit à petit, "les clubs se sentent démunis et peu outillés pour gérer les plaintes liées à des violences" , admet Serge Mathonet, directeur de l’AES-AISF, qui plaide pour la création d’une commission de contrôle externe, similaire à celle mise en place pour le dopage, afin d'assurer un traitement indépendant et rigoureux de ces situations.

SPORT

Bouger pour se soigner

Véritable "médicament", l’activité physique (adaptée) apporte de réels bienfaits sur de nombreuses maladies chroniques. À tel point que certains médecins en prescrivent...

Texte : Barbara Delbrouck

Le Dr Natan Ruiz Legrain consulte à la maison médicale de Houyet, près de Dinant. Depuis quelques mois, en plus de ses ordonnances classiques, le jeune médecin utilise des prescriptions hors du commun... intitulées "sport sur ordonnance". Avec celles-ci, les patients ne doivent pas se rendre à la pharmacie mais dans un centre sportif. Pas question ici de faire n'importe quoi dans un club de fitness. Il s'agit d'activité physique modérée, adaptée à leur pathologie et leurs capacités. Et encadrée par des moniteurs diplômés, formés à la "médecine par l'exercice" (voir encadré). "Au début, quand j'évoque l'idée de leur prescrire de l'activité physique plutôt qu'un médicament, les patients me regardent souvent comme si j’étais fou, raconte le Dr Ruiz Legrain. Mais quand je leur explique tous les bienfaits que ça peut

leur apporter au niveau de la gestion de leur maladie et leur qualité de vie, ils sont assez réceptifs. Cela fonctionne très bien

"Notre corps est conçu pour être en mouvement. Lorsque ce n'est pas le cas, tous les systèmes dégénèrent…"

Dr Boucquiau, médecin spécialisé en santé publique

avec les patients souffrant d'hypertension, de diabète ou en surpoids. Ou encore les personnes anxieuses ou dépressives". S'ils sont partants, les patients s'engagent pour un cycle de 3 mois en groupe, une fois par semaine. "Quelques mois plus tard, les gens sont métamorphosés, confie avec enthousiasme le Dr Ruiz Legrain. Certains patients qui n'étaient pas capables de monter l'escalier jusqu'à mon cabinet viennent à présent sans effort. J’ai des patients hypertendus ou diabétiques chez qui je peux réduire les doses de médicaments... Il y a aussi un grand bénéfice psychologique et social.

L'exercice, un médicament

Des personnes auparavant assez isolées continuent à faire du sport ensemble après la fin du programme."

Un cadre non médical sécurisé

Ces prescriptions originales proviennent de l'asbl "Sport sur ordonnance" (soutenue par l'AVIQ), qui œuvre à développer ce dispositif dans un maximum de communes wallonnes. Le concept : un partenariat entre la commune, qui soutient et coordonne le projet avec un centre sportif, des moniteurs formés à l’activité physique adaptée (APA) ; et les médecins de la région, sensibilisés à prescrire de l'exercice à leurs patients. À la clé, des séances abordables financièrement et sécurisées. Le fait de pouvoir renvoyer vers une structure où ils sauront que les exercices sont adaptés à la condition du patient est rassurant pour les médecins. De même pour les patients, qui ont souvent peur de se blesser ou qu’on leur en demande trop. Pour participer au programme, il faut avoir une pathologie stabilisée et répondre à certains prérequis tels qu’être capable de marcher 30 minutes. Si ce n’est pas le cas, le médecin peut d’abord prescrire des séances de

La littérature scientifique montre bien que l’activité physique régulière réduit le risque de développer toute une série de maladies chroniques, qui explosent dans nos sociétés sédentaires et vieillissantes. Mais aussi qu'elle peut agir comme un traitement à part entière, lorsque la maladie est là Pour obtenir cet effet "médicament", l'exercice doit toutefois être adapté au patient, encadré et structuré, selon les recommandations de "l'exercice medecine", en termes de type d'exercice (endurance, résistance), d'intensité et de régularité. Quelques exemples de bénéfices démontrés :

• Accidents cardiaques (infarctus, AVC) : prévention, meilleure récupération et moins de rechutes

• Hypertension et diabète : suppression ou réduction des doses de médicaments, baisse des complications

• Arthrose, lombalgies chroniques, arthrites inflammatoires : moins de douleurs, amélioration des symptômes

• BPCO, asthme, insuffisance respiratoire : réduction des symptômes, meilleure survie

• Anxiété et dépression : réel effet anxiolytique et antidépresseur

revalidation chez un kiné. "Cette formule offre un entre-deux entre la revalidation physique dans un cadre médical et l'arrivée dans un centre sportif classique", souligne Benoit Massart, président de l'asbl. Sur la prescription, le médecin indique, avec l’accord du patient, la pathologie et les éventuelles précautions. L’asbl a créé des fiches techniques par pathologie à destination des médecins et des moniteurs et elle donne des formations et ateliers aux professionnels de la santé. "Les médecins sont conscients de l’impact bénéfique de l’exercice, mais pas forcément de son ampleur, souligne le Dr Anne Boucquiau, formatrice pour l’asbl. Il faudrait que la prescription d’exercice devienne plus systématique, qu’elle devienne un outil à part entière dans l’arsenal thérapeutique des médecins."

Évolution des mentalités

Pionnier en la matière, le Pr Henri Nielens, professeur émérite à l'UCLouvain, spécialisé en médecine de rééducation et du sport, a commencé à prescrire il y a longtemps de l'exercice à ses patients chroniques douloureux (maux de dos, arthrose, etc.). Pendant ses études de médecine, il est surpris qu'on enseigne si peu l'intérêt de l'activité physique pour de nombreuses affections, alors que les sociétés scientifiques en parlent depuis les années 90. "Le cas de l'arthrose est frappant, partage-t-il. Il y a longtemps eu cette croyance, même chez les médecins, qu'en cas de douleur liée à l'arthrose, il ne fallait plus bouger pour ne pas user d'avantage les articulations. Or, c'est tout le contraire ! Il faut rester actif car c'est le mouvement qui va contribuer à la nutrition des cartilages et freiner la maladie. Même l'impression d'être rouillé le matin s'estompe !" Aujourd'hui, les mentalités ont bien évolué. On assiste à un changement de paradigme, résume l'Inserm dans un rapport d'expertise (1). Dans de nombreuses pathologies chroniques où le repos a longtemps été la règle, on sait à présent que l'activité physique n'aggrave pas mais améliore la maladie, tant qu’on respecte les recommandations. Et ses bénéfices sont d'autant plus grands qu'on l'introduit tôt. Il est même recommandé d’en prescrire avant tout traitement médicamenteux pour certaines pathologies, comme la dépression légère à modérée, le diabète de type 2, l'obésité et l'artérite des membres inférieurs.

"Une activité physique même légère a des effets benefiques sur les taux de cholestérol, de triglycérides, sur la glycémie, la tension artérielle…"

Pr Nielens, médecin spécialisé en rééducation

Retrouver le plaisir de bouger

"Se remettre en mouvement va permettre de rester plus longtemps autonome (être capable de monter un escalier, faire ses courses...) et de continuer à profiter de la vie, notamment au 3e âge, insiste le Pr Nielens. Avec un programme d’exercice adapté, on peut vraiment améliorer la condition physique de personnes sédentaires et "déconditionnées”, assuret-il. J'ai vu des gens qui avaient du mal à traverser un centre commercial commencer peu à peu des marches Adeps de 5 km et finir par marcher 20 km sans soucis !" La clé de succès selon lui : une activité physique vraiment adaptée à ses capacités et où on trouve du plaisir ! Ce qui aura en outre un effet positif sur les douleurs… "Cela permet de sortir de la spirale négative dans laquelle beaucoup de personnes souffrant d'une maladie chronique sont entraînées sans s’en rendre compte. Les patients ne se sentent plus bons à rien, tout juste capables de se trainer d'un fauteuil à l'autre et se replient sur eux-mêmes, ne bougent plus, ce qui aggrave leur maladie et leurs douleurs. En redevenant

actifs, ils se sentent mieux dans leur corps, redéveloppent de la confiance et de l'estime de soi, se sentent revivre, retrouvent du plaisir, bougent plus… ce qui a un impact bénéfique sur leurs douleurs et leur pathologie."

Découvrez des lieux d’activité physique adaptée (APA) sur enmarche.be/sport-ordonnance

(1) "Activité physique. Prévention et traitement des maladies chroniques", Expertise collective Inserm, 2019

Un atout contre le cancer

Pour les personnes devant faire face à un cancer, l'activité physique est particulièrement bénéfique avant, pendant et après les traitements. Elle permet notamment de retrouver plus vite la condition physique perdue à cause des traitements, et ainsi redevenir autonome et actif socialement. Mais aussi de lutter contre les effets secondaires. En particulier la fatigue, sur laquelle aucun traitement médicamenteux ne fonctionne.

Il est toutefois essentiel de se faire encadrer par un professionnel formé en oncologie. La plupart des grands centres hospitaliers proposent à présent de la revalidation oncologique post traitement. Les maisons de ressourcement proposent aussi des séances adaptées après la revalidation.

Découvrez notre article sur le sujet et le témoignage de Julie sur enmarche.be/cancer-sport

Pas de retraite pour les biscotos

Au cours de sa vie, l’être humain perd en moyenne 50 % de sa masse musculaire. Mais même à un âge avancé, faire travailler ses muscles reste envisageable — et même conseillé. Sans pour autant devoir jouer les Schwarzenegger…

Texte : Julien Marteleur

Janvier 2017. À 105 ans, le cycliste Robert Marchand établit un nouveau record du monde sur une piste des Yvelines : il parcourt 22,5 km en une heure. Pour conserver un coup de pédale aussi fringant, le centenaire français se pliait quotidiennement à des exercices de musculation. Idem pour la Canadienne Olga Kotelko, qui s’est mise à l’athlétisme sur le tard – 77 ans, excusez du peu – et détient 23 records du monde dans sa catégorie d’âge… "Le muscle est un élixir de jouvence, résume Malgorzata Klass, kinésithérapeute et professeure en sciences de la motricité à l'ULB. Il sert à tout : se lever d'une chaise, marcher, soulever un objet… C'est un allié indispensable au maintien de l'autonomie chez les seniors." Pour vivre vieux, vivons musclés ? Oui, mais pas n'importe comment !

La lente érosion du temps

À partir de 30 ans, nous perdons du muscle. Ce processus va s'accélérer dramatiquement après 50 ans. Et vers 80 ans, nous pourrons avoir perdu jusqu'à 50 % de notre masse musculaire initiale ! Les fibres musculaires les plus touchées sont les fibres dites 'rapides', utilisées notamment par l’organisme pour fournir des efforts intenses et brefs. Cette fonte musculaire s'explique d'abord par un phénomène physiologique naturel, précise la Pr Malgorzata Klass.

Le vieillissement s’accompagne également d’un ensemble de changements hormonaux et métaboliques. "Le corps devient moins sensible à l’insuline, l’hormone qui régule le taux de sucre sanguin. La masse graisseuse totale a tendance à augmenter et les dépôts de graisses s’accumulent autour des tissus et des organes" , fait remarquer Serge Pieters, diététicien et nutritionniste du sport. Mais perdre du poids ne devrait

ÉnéoSport : ça bouge chez les aînés

ÉnéoSport est l'asbl partenaire d'Énéo, le mouvement social des aînés de la MC. Elle demeure, à ce jour, la seule association sportive spécifique pour les seniors reconnue par l'Adeps. De l'aquagym au yoga, du badminton au cyclo, 26 disciplines rassemblent ainsi près de 21.500 membres de 50 ans et plus répartis au sein de plus de 340 cercles sportifs sur toute la Fédération Wallonie-Bruxelles. Il y en a pour tous les goûts !

Découvrez les activités proposées par énéoSport dans votre région sur eneosport.be • 02 208 09 99 • info@eneosport.be

pas être la seule raison de se (re) mettre au sport : "C'est une excellente chose, mais c'est réducteur : en vieillissant, le manque de muscle peut causer davantage de dommages que la quantité de graisse dans le corps."

Un muscle énergivore

Pour conserver sa masse musculaire, il faut d'abord nourrir ses muscles. Contrairement à ce qu'on pourrait penser, c'est justement avec l'âge que l'appétit musculaire est le plus vorace. "Après 65 ans, la synthèse musculaire s'opère plus difficilement, explique Serge Pieters. De plus, on a tendance à avoir moins faim. Il faut donc augmenter la quantité de protéines dans les repas et conserver un apport suffisant en énergie." Le diététicien conseille de privilégier – avec l'accord de son médecin – les œufs, le lait, le yaourt et les fromages blancs, ou encore les poissons en conserve comme le thon ou les sardines, "car un régime riche en protéines, avec viande rouge ou poisson blanc, peut rapidement s'avérer coûteux." Serge Pieters précise : si l'on se gave de protéines sans bouger le petit doigt, impossible de prendre du muscle ! Pour soigner ses biscotos, pas de secret : il va falloir les bouger…

Une question d'adaptation

Rester musclé, c'est important. Mais attention à ne pas faire n'importe quoi, n'importe comment. "Commencez, avec l'aide d'un professionnel, par évaluer votre condition physique actuelle, en testant votre force, votre stabilité, votre mobilité, ainsi que votre capacité cardiorespiratoire. L'important, c'est de trouver une activité qu'on aime", insiste Vincent d'Harveng, préparateur physique et formateur à l'UCLouvain. Si la vue de la fonte vous effraie, n'insistez pas. La marche est déjà un exercice de renforcement musculaire, à condition qu'elle soit pratiquée sur un dénivelé et à intensité raisonnable. "Il faut qu'il y ait une notion d'effort, sans que cela induise de l'inconfort", ajoute la chercheuse et kinésithérapeute Malgorzata Klass.

Si vous manquez de stabilité, commencez par des exercices d'équilibre, comme rester debout sur une jambe, ou des séances de tai-chi et de pilates. Effectuez des mouvements composés, "c'est-à-dire des exercices qui font travailler plusieurs articulations et muscles à la fois, comme le soulevé de terre et les squats" (voir encadré). Il est recommandé d’augmenter continuellement le poids à soulever ou le nombre de répétitions. "Il faut pouvoir écouter son corps mais pour évoluer, il a besoin d'être continuellement 'malmené' et malheureusement, ce n'est pas en faisant des choses faciles que l'on s'améliore…"

La puissance du quotidien

Cela peut paraître évident, mais exercer ses muscles offre un avantage incontestable sur l'exercice aérobique : le développement de la force. "Cela va aider à la préhension des objets mais surtout à préserver son équilibre et sa posture, afin d'éviter les chutes, qui sont l'une des principales causes de morbidité chez les personnes âgées, souligne Malgorzata Klass. On va aussi augmenter sa capacité à exercer une force rapidement, ce que l’on appelle la puissance. Parce qu'avec le temps, les activités de la vie quotidienne telles que se lever, s’asseoir et monter les escaliers vont demander plus de force et de puissance que d’endurance cardiovasculaire."

Le lièvre et la tortue

Toute activité physique est bénéfique, peu importe l'âge auquel on la pratique. En bougeant son corps, on améliore ses fonctions cardiaques et cognitives, on régule mieux son poids, on réduit le risque de souffrir de certaines maladies chroniques… Cependant, "on a trop longtemps considéré que se maintenir en forme par des exercices aérobiques (course, natation, vélo), était supérieur à la musculation", déplore Vincent d'Harveng. Si l'aérobique est le lièvre, la musculation est la tortue : longtemps moquée et porteuse de clichés, la "gonflette" rattrape son retard sur le marché de la sueur. "Il suffit de pousser la porte de n'importe quelle salle de sport pour constater que la muscu est entrée dans les mœurs, sourit le préparateur physique. C'est une bonne chose, car muscu et effort aérobique sont aussi valables l’un que l’autre pour atteindre le même objectif, c’est-à-dire une bonne forme physique générale."

Des muscles à la maison

Voici 4 exercices simples à pratiquer chez vous (avec l'accord de votre médecin) pour vous renforcer musculairement. Le mot-clé : la régularité. Pratiquez ces mouvements au minimum 3 fois par semaine, en circuit de 30 à 45 minutes, pour des résultats optimaux et durables. Vous devez ressentir l'effort sans pour autant le subir. Pour intégrer plus facilement vos séances dans votre routine quotidienne, fixez un horaire régulier, comme le matin après le petit-déjeuner, et associez les exercices à une activité agréable, comme écouter de la musique par exemple.

1

2 3 4

Squats sur chaise

10 à 15 répétitions.

• Asseyez-vous sur une chaise, les pieds à plat et écartés à la largeur des hanches.

• Levez-vous doucement sans utiliser vos mains, puis asseyez-vous à nouveau.

Pompes murales

10 à 15 répétitions.

• Placez vos mains contre un mur à hauteur d’épaules.

• Pliez les coudes pour approcher le corps du mur, puis repoussez doucement.

Lever de poids légers (ou bouteilles d’eau) 8 à 12 répétitions.

• Prenez un poids léger dans chaque main (ou des bouteilles remplies d’eau).

• Pliez vos coudes pour ramener les poids vers vos épaules, puis abaissez-les lentement.

Le pont

10 à 12 répétitions.

• Allongé sur le dos, les pieds à plat sur le sol et les genoux pliés, soulevez les hanches en contractant les fessiers, puis redescendez.

Adaptez ces exercices à votre niveau et n’oubliez pas de réaliser un échauffement préalable pour préparer vos muscles à l’effort.

Quand la contribution alimentaire n’est plus payée

Après une séparation ou un divorce, près d’un parent sur deux ne reçoit pas ou pas régulièrement la contribution alimentaire due pour ses enfants, d’après la Ligue des familles. Il n’est pas toujours facile de savoir quelle démarche entreprendre.

Texte : Sébastien Culot, asbl Droits Quotidiens

Chaque parent doit satisfaire aux besoins de son enfant selon ses moyens. En cas de séparation ou de divorce, l’obligation d’entretien prend la forme d’une contribution alimentaire qu’un parent (le débiteur) verse chaque mois à l’autre parent (le créancier). À tout moment, un parent peut demander au juge de la famille de fixer le montant de cette contribution alimentaire dans un jugement. La demande peut même être faite pour le passé (arriérés jusqu’à 5 ans).

Bon à savoir : Si le parent débiteur estime que des circonstances nouvelles justifient de revoir le montant de la contribution alimentaire ou de la supprimer, il ne peut pas suspendre d’initiative le paiement. Il doit d’abord retourner devant le juge ou trouver un accord avec l’autre parent.

Le premier conseil à donner au parent qui ne reçoit pas la contribution alimentaire est d’en parler avec un professionnel : avocat, juriste, assistant social. L’aide juridique de première ligne est gratuite et accessible à tous (1). Des permanences se tiennent auprès des barreaux, dans les maisons de justice et de nombreux services sociaux (CPAS, planning familial…).

Le service des créances alimentaires

Le parent qui ne reçoit pas la contribution alimentaire peut s’adresser au Secal, un service qui dépend du SPF Finances. L’avantage est double : ce service est gratuit pour lui. Et l’intervention du Secal lui évite une confrontation directe avec son ancien conjoint ou compagnon.

Le Secal a deux missions :

• Verser au créancier des avances sur les contributions alimentaires futures, avec un maximum de 175 euros par mois et par enfant.

• Récupérer auprès du débiteur les contributions alimentaires impayées (minimum 2 mensualités non payées ou pas intégralement dans l’année qui précède la demande).

Le droit aux avances est automatique pour les enfants mineurs. À partir de 18 ans, elles sont accordées tous les 6 mois à condition que le parent prouve que son enfant est encore scolarisé ou en stage d'insertion professionnelle, et a toujours droit aux allocations familiales.

Attention : Pour que le Secal intervienne, le jugement dans lequel la contribution alimentaire a été fixée doit avoir été porté à a connaissance de l’autre parent par un huissier de justice (ce qu’on appelle la signification). En plus d’une copie de cette signification, le Secal demande une copie originale du jugement (expédition) à se procurer au greffe du tribunal de la famille.

Il ne faut pas hésiter à contacter le Secal au 02 572 57 57 (en introduisant le code 19358) pour demander des explications ou de l’aide avant d’introduire sa demande (2).

La délégation de somme

La délégation de somme permet d’aller chercher directement la contribution alimentaire due par le parent débiteur auprès de son employeur, de la caisse qui lui verse ses allocations de chômage ou de sa mutualité s’il bénéficie d’indemnités d’incapacité de travail.

Cette procédure est plus simple à mettre en œuvre, moins coûteuse et moins risquée qu’une saisie sur salaire. Pas besoin de faire appel à un huissier de justice.

Le créancier doit faire la demande de délégation de somme au juge de la famille qui en fixe les conditions et limites. La demande peut être formulée à deux moments :

• Pendant la procédure de fixation du montant de la contribution alimentaire. Il faut alors prouver que le parent risque de ne pas la payer volontairement.

• Après deux mensualités non payées (consécutives ou non) au cours des 12 mois qui précèdent.

(1) Plus d’infos sur avocats.be

(2) La demande peut être introduite par courrier postal au SPF Finances (formulaire disponible sur fin.belgium.be) ou en ligne via la plateforme MyMinfin.

Quels remboursements en tant que malade chronique ?

Vous souffrez d’une maladie chronique ? Vous avez alors peut-être droit au statut de personne atteinte d’une affection chronique ou à des interventions de l’assurance obligatoire soins de santé (AO).

Texte : Joëlle Delvaux (avec le Point info malades chroniques)

La maladie chronique peut être définie comme une affection qui se prolonge dans le temps, qui ne guérit pas spontanément et dont la guérison est rarement complète. Les maladies chroniques sont un groupe hétérogène de maladies. Il n’existe pas de liste exhaustive. Mais les plus importantes sont les malades cardiovasculaires, les cancers, les maladies respiratoires chroniques et le diabète, qui représentent d’ailleurs les principales causes de décès dans le monde. D’autres maladies chroniques, notamment les problèmes de santé mentale, les conséquences de blessures, l’arthrose, les maladies neurologiques, les maladies hépatiques et les maladies rénales chroniques contribuent également aux problèmes de limitations fonctionnelles. La maladie chronique entraîne souvent des frais de santé élevés.

Le statut affection chronique

Le "statut affection chronique" permet de bénéficier automatiquement d’une réduction de 117,17 euros sur le plafond fixé dans le cadre du maximum à facturer ("MAF malades chroniques"). Dès que les frais médicaux dépassent le montant maximum de l’année en question, la mutualité les rembourse automatiquement, une fois par mois. Il n'y a donc rien à demander ni à faire soi-même.

La mutualité octroie automatiquement le statut affection chronique dans deux situations :

• La personne a au moins 400,20 euros de dépenses de santé par trimestre pendant 8 trimestres consécutifs (2 années civiles). Les dépenses de santé comprennent tant la part prise en charge par l’AO que la part personnelle (les tickets modérateurs mais pas les suppléments d’honoraires).

• La personne bénéficie du forfait malades chroniques. (voir ci-après).

Dans ces deux situations, aucune démarche n'est nécessaire. La personne qui remplit les conditions pour obtenir le statut affection chronique en est informée par la mutualité. Le statut est accordé pour 2 ans et renouvelable d’année en année. Une 3e situation donne droit à ce statut : être atteint d'une maladie rare ou orpheline (cfr. liste Orphanet), et avoir des dépenses élevées en soins de santé (400,20 euros de dépenses de santé par trimestre pendant 8 trimestres consécutifs). Une fois que la mutualité confirme que le critère financier est rencontré, la personne doit lui envoyer une attestation rédigée par un médecin spécialiste notifiant la maladie rare. Dans ce cas, le statut est octroyé pour 5 ans, renouvelable moyennant une nouvelle attestation médicale.

Le forfait malade chronique

Une situation de dépendance et des dépenses de santé élevées donnent droit à une intervention forfaitaire de l'AO. Chaque année, la mutualité verse automatiquement l'aide financière sur le compte de la personne ayant-droit, pour autant que les conditions soient remplies.

Le montant du forfait annuel varie selon la situation de dépendance (entre 383,96 et 767,94 euros en 2025).

Des interventions multiples

D’autres interventions sont accordées par l'AO, en fonction de la pathologie ou des traitements. En voici quelques-uns (la liste n'est pas exhaustive). Il est conseillé d'en parler avec son médecin.

• prix des pansements actifs,

• prix des antidouleurs,

• prises en charge du diabète,

• trajet de soins insuffisance rénale chronique,

• frais de déplacement des patients cancéreux, des patients dialysés et des enfants suivis dans un centre de rééducation fonctionnelle,

• coût du traitement des enfants et adolescents dans un centre spécialisé (maladies chroniques, obésité morbide, séquelles de maltraitance),

• frais des patients atteints du syndrome de Sjögren primaire,

• forfaits pour incontinence,

Sans oublier l'accompagnement personnalisé par un pharmacien de référence.

Point Info Malades chroniques

Consultez de nombreuses informations spécifiques sur mc.be/maladie-chronique. Posez vos questions par e-mail à maladie-chronique@mc.be. Précisez vos nom, adresse légale ou numéro de registre national. Un relais vers votre mutualité sera organisé si nécessaire.

Jeunes adultes : comment gérer son budget ?

Le moment de prendre son autonomie est aussi le moment rêvé pour acquérir de bonnes habitudes financières.

Voici quelques questions clé à se poser pour partir du bon pied.

Texte : Valentine De Muylder

1. Quel est votre rapport à l’argent ?

Nous avons toutes et tous un rapport très personnel à l’argent, souvent lié à notre histoire, et qui peut avoir impact concret sur la manière dont nous gérons nos finances. Se demander comment on se sent face aux questions d’argent est donc un préalable important, confirme Anne Berger, animatrice chez Financité : "L’argent est un sujet relativement tabou dans les familles. On en parle peu. Or ce qui n’est pas explicité n’est pas conscientisé, et on ne se rend pas nécessairement compte des biais qu’on peut avoir." Si vous en ressentez le besoin, peut-être n’est-il pas trop tard pour ouvrir la discussion avec vos parents, leur demander conseil, leur poser vos questions ? "Il y a un manque cruel d’éducation financière de manière générale", estime Anne Berger, qui souligne que cela concerne en particulier les filles.

2. Comment apprendre à gérer son argent ?

Que faire si on se rend compte qu’on ne dispose pas de toutes les clés pour se débrouiller ? S’il ne fallait citer qu’une référence parmi les nombreuses ressources disponibles en ligne, ce serait sans doute wikifin.be (1). Le site d’éducation financière de la FSMA, l’Autorité des services et marchés financiers, constitue une mine d'informations fiables et accessibles sur les questions d’argent, adaptées au contexte belge. Il éclaire de nombreux aspects essentiels à l’acquisition de l’autonomie financière : comprendre sa première fiche de paie, sa déclaration d’impôt, comparer les assurances, les comptes en banque, les produits d’épargne, ou encore s’y retrouver dans les formalités liées à un nouveau logement…

La clé pour s’y retrouver parmi les autres sites, vidéos, applis ou comptes sur

les réseaux sociaux ? L’esprit critique. La personne qui vous informe est-elle compétente ? A-t-elle intérêt à vous vendre quelque chose ? Vous proposet-elle une info nuancée, ou une méthode miracle ?

3. Comment établir votre premier budget ?

Le principe d’un budget est simple : il s’agit d’obtenir une vue d’ensemble de vos revenus et de vos dépenses. Pour réaliser cet exercice, prévoyez un carnet, un tableau numérique ou une appli, selon vos affinités, ainsi qu’un peu de temps pour rassembler les infos.

• Listez vos revenus

Commencez par dresser la liste de vos rentrées d’argent. Il peut s’agir de revenus du travail, de revenus de remplacement (allocations de chômage, aide sociale…), de revenus complémentaires (bourse d’étude, contribution alimentaire, allocations familiales…), ou encore d’une aide familiale. Informez-vous bien sur ce à quoi vous avez droit !

• Listez vos dépenses

Passez en revue toutes vos petites et grandes dépenses, en distinguant les dépenses fixes (loyer, factures d’énergie, abonnement de GSM…) des dépenses variables (alimentation, sorties, vêtements, rendez-vous médicaux…). Pour vous permettre d’évaluer le montant de ces dernières, on conseille de les noter systématiquement pendant au moins un mois.

Bon à savoir

Parmi les dépenses fixes, faites la différence entre celles que vous payez mensuellement, et celles pour lesquelles vous recevez des factures périodiques (trimestrielle, annuelle : facture d’eau, de mutualité, impôts…). Le conseil d’Anne Berger, pour éviter les dérapages ?

Faites l’exercice de "mensualiser" ces dépenses périodiques, c’est-à-dire de calculer et d’intégrer dans votre budget ce qu’elles vous coûteraient par mois. Mettez ensuite de côté chaque mois un montant correspondant, ou passez à un paiement mensuel quand c’est possible.

• Recherchez l’équilibre

Une fois votre budget complété, si vos dépenses vous semblent trop élevées par rapport à vos revenus, examinezles une par une afin de voir si, et où, vous pouvez réaliser des économies. C’est tout l’intérêt de cet exercice : permettre d’objectiver des "impressions" pour prendre de meilleures décisions. Si malgré tout vous ne parvenez pas à l’équilibre, ou que vous êtes amené à vous endetter pour faire face aux imprévus, ne restez pas seul. Adressezvous au CPAS de votre commune ou au service de médiation de dettes le plus proche de chez vous.

4. Épargner, c’est important ?

Se constituer ce qu’on appelle une "épargne de précaution" permet de faire face aux dépenses périodiques, mais aussi aux dépenses imprévues (un souci de santé, un objet à remplacer, une réparation…). En règle générale, on conseille de mettre de côté l’équivalent de

Des outils en ligne peuvent vous aider à établir votre budget. Le site checkyourbudget.be , du Centre d’appui aux services de médiation de dettes de la Région de Bruxelles-Capitale, propose un modèle de tableau à télécharger et des pistes détaillées pour identifier et organiser vos dépenses, ainsi que pour réduire certains coûts. Quant au site wikifin.be , il contient un calculateur de budget. Certaines applis bancaires permettent également d’y voir plus clair en classant par catégories les paiements réalisés chaque mois à partir de votre compte.

trois mois de revenus. "Mais avoir épargné ne serait-ce qu’un mois de revenus permet déjà de faire face aux imprévus", nuance Anne Berger. La règle des "50/30/20", qui consiste à allouer 50 % de son budget aux dépenses essentielles, 30 % aux dépenses de loisirs, et 20 % à l’épargne, circule aussi beaucoup sur les réseaux sociaux. Mais une fois encore, tout dépend des moyens et besoins de chacun.

Le plus important à retenir, résume Anne Berger, dans la mesure du possible, est d’intégrer son épargne dans son budget. "N’attendez pas la fin du mois pour voir ce qui reste. Mettez déjà ne serait-ce que 20€ ou 30€ de côté dès le début du mois.

Si à la fin du mois ça ne passe pas, vous irez les chercher. Mais au moins vous serez conscient qu’ils sont mis de côté."

5. Tenté par l’investissement ?

De plus en plus de jeunes sont tentés d’investir. Pourquoi pas ? Mais Mathieu Saudoyer, porte-parole de la FSMA, met en garde contre certaines dérives liées entre autres aux promesses irréalistes et risquées de certains influenceurs (ou finfluencers) qui s’improvisent conseillers

En couple ? Parlez d’argent !

Pour Anne Berger, de l’association Financité ( financite.be ), le premier conseil à donner aux jeunes couples qui emménagent ensemble, en matière d’argent, c’est d’en parler et de réfléchir sans tarder à des règles de fonctionnement. "Parce qu’au début, tout va bien, on ne veut pas s’embêter avec ça. Mais le temps passe vite et on peut se retrouver pris dans des habitudes qui ne sont pas bonnes pour l’un ou l’autre, avertit-elle. Sur le long terme, ne pas avoir mis les choses à plat peut avoir des conséquences dramatiques, même si elles ne sont pas toujours intentionnelles." Et de conseiller la lecture du livre "Le couple et l’argent" (L’Iconoclaste, 2022), dans lequel Titiou Lecoq décortique la façon dont la gestion des finances dans de nombreux couples, combinée à la persistance dans notre société de phénomènes comme l’écart salarial ou les stéréotypes de genre, finissent par appauvrir les femmes.

financiers sur les réseaux sociaux. Selon une enquête menée par Febelfin, la fédération belge du secteur financier, 25 % des jeunes envisageraient de leur faire confiance… Le sujet est vaste mais quelques conseils de base peuvent être rappelés ici, comme de ne pas confondre épargne et investissement, et donc de toujours conserver une épargne de sécurité. Ou encore diversifier ses investissements et ne jamais rien décider sans bien s’informer.

"Il est absolument crucial d’avoir le réflexe de s’informer, comparer, comprendre ce que l’on fait avec son argent, rappelle Mathieu Saudoyer. Je pense que si une personne fait l’exercice d’établir un budget, elle est déjà sur la bonne voie pour éviter certains problèmes. C’est la première chose que nous conseillons : il faut faire en sorte de disposer d’un bon aperçu de sa situation, pour pouvoir agir en conséquence. Cela semble basique, mais c’est vraiment très important."

(1) Les conseils qui suivent en matière de budget et d’épargne sont en partie inspirés de ce site.

QUELQUES TENDANCES

Près d’1 jeune sur 2 n’en dort pas

Selon la dernière enquête nationale de Febelfin (2023), la fédération belge du secteur financier, 54 % des jeunes de 16 à 24 ans ressentent une aversion pour la gestion de leur argent, et 49 % déclarent perdre parfois le sommeil à cause de leurs finances. "L’argent les préoccupe de manière beaucoup plus forte que les autres tranches d’âge", commente Charline Gorez, porte-parole de l’institution, qui fait le lien entre ces inquiétudes et un certain manque de connaissances financières. Car toujours selon la même enquête, seuls 35 % des jeunes se disent impliqués dans leurs finances, et 68 % bien informés de leur situation. Cette génération, très connectée, n’en est pas moins vulnérable face aux arnaques en ligne, fait encore remarquer Charline Gorez. Ces constats mènent Febelfin à lancer elle aussi des initiatives de sensibilisation, dont un site destiné aux jeunes adultes : financesetmoi.be

Medi +, la nouvelle assurance facultative pour vos soins quotidiens

Vous pouvez maintenant assurer vos soins quotidiens avec la MC, sans limite d’âge et sans franchise, avec Medi + !

En Belgique, il existe trois niveaux de couverture en santé. L’assurance obligatoire : financée par la sécurité sociale, elle est la même pour tous, quelle que soit votre mutualité. Les avantages des mutualités (assurance complémentaire) : financés par les cotisations de l’ensemble des affiliés, ils diffèrent d’une mutualité à l’autre et sont complémentaires à l’assurance obligatoire. Les assurances facultatives : elles permettent à ceux qui le souhaitent de bénéficier d’une couverture plus complète encore, en fonction de besoins spécifiques. À la MC, ces assurances facultatives concernent l'hospitalisation (Hospi +, Hospi +100 et Hospi +200), les soins dentaires (Dento +) et, depuis cette année, les soins ambulatoires (Medi +). Ces assurances sont au libre choix de l’affilié. La prime varie selon l’âge (et, en hospitalisation, selon la couverture souhaitée).

En tant qu’affilié MC, vous avez donc maintenant la possibilité de souscrire Medi +, une assurance qui vous couvre de la tête aux pieds. Medi + complète les avantages MC en optique, audition, psychologie, consultations médicales et paramédicales, thérapies alternatives, prévention et propose aussi des remboursements pour les soins des pieds. Elle est accessible pour tous les affiliés MC en ordre de cotisation et sans questionnaire médical.

Qu’appelle-t-on soins ambulatoires ?

Les soins ambulatoires sont des soins médicaux du quotidien qui ne nécessitent pas d’hospitalisation classique ou de jour. Ils ont lieu en dehors de l'hôpital (cabinet d'un prestataire de soins par exemple) ou lors d'une consultation ou d'un acte médical en milieu hospitalier. Ce sont des soins quotidiens, donnés par des professionnels de la santé, tels que des médecins, infirmiers, kinés, psychologues, podologues...

Des remboursements cumulables

Les différentes interventions de Medi + sont cumulables entre elles. Elles s'ajoutent aussi aux avantages prévus pour tous les affiliés MC (assurance complémentaire).

Optique

• Jusqu’à 400 € par personne tous les 3 ans pour tout achat de lunettes ou lentilles correctrices, même sans prescription, à tout âge et pour toutes les dioptries.

• Jusqu’à 500 € par personne (250 € par œil), sans limite d’âge, pour toute intervention de chirurgie réfractive visant à corriger un trouble de la vue.

Audition

Jusqu’à 1 200 € pour vos appareils auditifs (600 € par oreille) si ceux-ci bénéficient d’une intervention de l’assurance obligatoire.

Psychologie et sexologie

Jusqu’à 600 € par an (jusqu’à 25 € par séance) et par personne pour la consultation d’un psychologue, orthopédagogue, psychothérapeute ou sexologue reconnu par la MC, avec ou sans remboursement de l’assurance obligatoire.

Consultations médicales et paramédicales

Remboursement total (sauf les suppléments d’honoraires), sans limite d'âge, des consultations et des actes techniques d’un médecin généraliste, spécialiste, kinésithérapeute, logopède ou infirmier à domicile.

Thérapies alternatives et prévention

Jusqu’à 250 € par an et par personne (jusqu’à 25 € par séance ou prestation), au choix parmi :

• vos séances d’ostéopathie, acupuncture, chiropraxie, homéopathie, diététique, auprès de prestataires reconnus

• et vos frais de vaccins, désensibilisants et prises de sang.

Soins des pieds

Jusqu’à 100 € par an et par personne pour, au choix, des soins de pédicurie médicale ou de podologie ou pour l’achat de semelles orthopédiques.

Sous réserve des exclusions et limitations prévues dans les conditions générales de Medi +. Consultez-les sur mc.be/conditions-assurances

Vous pouvez cumulez vos remboursements !

Les montants d’intervention de Medi + s’ajoutent aux avantages MC compris dans votre cotisation. Pour vos lunettes par exemple, vous pouvez donc recevoir jusqu’à 520 € tous les 3 ans (120 € d’avantage MC + 400 € d’intervention Medi +). Pour vos soins psy, vous pouvez recevoir jusqu’à 960 € par an avec la MC (360 € d’avantage MC + 600 € d’intervention Medi +) ! Consultez tous les remboursements sur mc.be/medi

Une assurance pour tous

Fidèle à ses valeurs de solidarité, la MC a pour principe essentiel de n’exclure personne pour cause de maladie préexistante. Vous ne devez donc pas compléter de questionnaire médical. Vous pouvez également souscrire Medi + à tout âge.

Stage d’attente

En cas de nouvelle souscription, le stage d'attente est de 6 mois. Il n'y a pas de stage d'attente si vous aviez déjà une assurance soins ambulatoires similaire au moment de la souscription.

Sans questionnaire médical et sans exclusion pour maladie préexistante

Primes mensuelles 2025

Medi + est accessible à partir de 5,53 € par mois. Elle est gratuite pour les enfants de moins de 7 ans. Vous pouvez choisir de payer par virement (fréquence annuelle) ou par domiciliation (fréquence trimestrielle, semestrielle ou annuelle).

Gratuite jusqu’à 7 ans !

De 0 à 6 ans 0 €

De 7 à 19 ans 5,53 €

De 20 à 34 ans 9,35 €

De 35 à 49 ans 12,32 €

De 50 à 64 ans 16,85 €*

De 65 à 74 ans 22,85 €*

À partir de 75 ans 32,74 €*

* Les primes mentionnées concernent les assurés ayant souscrit Medi + avant l’âge de 50 ans. Si vous souscrivez après votre 50e anniversaire, une majoration sera appliquée.

Vous avez 50 ans ou plus ?

Pour cette première année de lancement de Medi +, il n'y a pas de majoration de prime selon votre âge au moment de la souscription ! N'attendez plus ! Si vous souscrivez au plus tard le 31 janvier 2026 (contrat débutant au plus tard le 1 er février 2026), vous bénéficiez d'une prime non majorée pendant toute sa durée. Pour les contrats débutant à partir du 1er mars 2026, les primes seront majorées pour les personnes de plus de 50 ans.

Pas de tracas administratifs

La plupart des remboursements de l'assurance facultative Medi + sont automatiques sur la base des remboursements que vous demandez à la MC. Vous n’avez pas de démarches supplémentaires à faire !

Plus d’infos et souscription

Pour plus d’infos sur la nouvelle assurance Medi +, consultez mc.be/medi ou demandez la brochure à votre conseiller.

La souscription peut se faire directement en ligne sur mc.be/souscription.

Medi + est un produit de MC Assure, la société mutualiste d’assurances agréée par l’Office de contrôle des mutualités sous le numéro 150/02 pour les branches 2 et 18, distribué par la MC, agent d’assurances, inscrite au registre des intermédiaires d’assurance sous le numéro 1006c. Leur siège social est situé chaussée de Haecht 579 BP40, 1031 Bruxelles.

Vous pouvez trouver la fiche d’information du produit, ainsi que les conditions générales sur mc.be/conditions-assurances.

Le droit belge s’applique au contrat d’assurance. La durée du contrat est à vie.

Document promotionnel non contractuel.

En cas de plainte, vous pouvez contacter le service des plaintes de la MC ( plaintes@mc.be ) ou l’Ombudsman des assurances ( info@ombudsman-insurance.be ).

Reconnaître et résister au masculinisme

Autrefois cantonnée dans d’obscurs recoins du web, l’idéologie masculiniste s’affiche aujourd’hui partout sans complexe. Surtout sur les réseaux sociaux où les ados et (jeunes) hommes y sont exposés plusieurs fois par jour.

Texte : Candice Leblanc, Illustration : Daniel Garcia

Quand Mark Zuckerberg, le patron de Facebook et Instagram, a annoncé en janvier dernier l’arrêt de son programme de fact-checking aux États-Unis et de ses politiques pour la diversité au sein de ses entreprises, il a réclamé "plus d’énergie masculine". De quoi inquiéter les innombrables personnes qui sont déjà insultées, menacées, voire persécutées, en ligne et dans la vraie vie. En premier lieu, les femmes et les minorités sexuelles (1).

Qu’est-ce que le masculinisme ?

Un cran au-dessus de la misogynie ordinaire, le masculinisme peut se définir comme "une idéologie qui consiste à penser les masculinités comme étant en perte de vitesse, en crise, dans une société qui serait moins en leur faveur" (2). Les masculinistes semblent persuadés que le monde est désormais dominé par les femmes et que les hommes n’auraient plus rien à dire… Ces mouvements prônent donc un retour à des valeurs traditionnelles et s’en prennent violemment aux femmes et aux féministes, responsables, selon eux, d’une dégradation de leurs conditions de vie et de leurs droits.

Selon les masculinistes, la sousreprésentativité des femmes aux plus hautes sphères du pouvoir (politique, juridique et économique), les inégalités salariales, les féminicides, la culture du viol et les violences sexistes en général seraient des phénomènes très exagérés, voire inventés par les féministes. Leur objectif est de remettre les femmes à leur place – à la maison et à leur disposition, pour bien faire – et de "reviriliser" les hommes, devenus trop sensibles, trop faibles, trop… féminins.

Comment le masculinisme a envahi le web

Jusqu’à il y a peu, ce type de complotisme était cantonné à quelques forums obscurs du web. Mais depuis le Covid, les discours masculinistes se sont massivement répandus, favorisés par la montée de l’extrême droite et par les algorithmes

des réseaux sociaux (3). Aujourd’hui, il n’est même plus nécessaire de faire une recherche active sur Google : "Il suffit d’être un (jeune) homme et d’avoir un compte sur l’un ou l’autre réseau social pour être automatiquement exposé, plusieurs fois par jour, à du contenu sexiste, des discours masculinistes et de la pornographie – qui en véhicule largement les idées", constate Simon Dubois-Yassa, formateur et chargé de mission Masculinités au Monde selon les Femmes (4). Le phénomène, présent sur tous les réseaux sociaux, a été documenté par plusieurs études.

La manosphère, c’est-à-dire l’ensemble des communautés misogynes et masculinistes actives sur le web, a mille visages. On peut toutefois y distinguer deux catégories – qui se recoupent volontiers. La première regroupe les "idéologues" de tous bords, qui diffusent leurs idées dans une perspective plutôt politique. Les discours masculinistes sont portés par des individus aux convictions très différentes : des sympathisants d’extrême droite, des anticolonialistes, des athées, des croyants de toute confession, des célibataires en mal de sexe (les incels), etc.

La seconde catégorie a une visée plus commerciale. Ce sont les personnes qui s’appuient sur les idées masculinistes et cherchent à manipuler les (jeunes) internautes pour leur vendre quelque chose : jeux vidéo, coaching en séduction, abonnement sportif, stage pour "devenir de vrais mecs", etc.

voire convaincre des internautes qui, au départ, n’y étaient pas sensibles."

Cette radicalisation en ligne a des conséquences concrètes et potentiellement (très) violentes. D’aucuns pointent d’ailleurs l’émergence d’un véritable terrorisme masculiniste. Aux États-Unis, plusieurs auteurs de tueries de masse les ont perpétrés au nom de cette idéologie, suivant ainsi les traces de Marc Lépine qui, en 1989, à l’École polytechnique du Québec, a abattu 14 jeunes femmes. En France, le 1er novembre dernier, les participantes d’une soirée réservée aux femmes ont été visées par des tirs de mortier ! Plus tôt dans l’année, la police française avait arrêté un incel de 26 ans qui projetait un attentat masculiniste durant le passage de la flamme olympique à Bordeaux...

Les masculinistes veulent faire croire à un monde dominé par les femmes… qui n’existe pas.

Une idéologie violente

"Quelles que soient leurs motivations, tous ces gens utilisent les réseaux sociaux pour reconstruire une hégémonie culturelle masculine, analyse Simon DuboisYassa. Ce n’est pas toujours flagrant de prime abord. Les plus malins instillent leurs idées petit à petit. Idées qui, à force d’être répétées, finissent par influencer,

Un fossé se creuse… À un moindre niveau, il est de plus en plus courant d’entendre des garçons, pourtant élevés dans des environnements progressistes et égalitaires, tenir des propos misogynes et avoir des comportements sexistes. En France, le Rapport 2025 sur l’état du sexisme évoque "une polarisation sociale de plus en plus marquée sur les enjeux d’égalité de genre": les Françaises de 15 à 24 ans sont de plus en plus progressistes et leurs homologues masculins de plus en plus réactionnaires. 13 % d’entre eux estiment qu’il est plus difficile d’être un homme dans le monde d’aujourd’hui que d’être une femme… "Non seulement l’idéologie masculiniste minimise, voire justifie les inégalités et les violences dont les femmes sont victimes – ce qui contribue à les perpétuer – mais elle a aussi un impact négatif sur la santé mentale et la vie relationnelle des hommes, commente Simon Dubois-Yassa. En effet, de tels discours sabotent leurs chances de se lier à la gent féminine qui excuse et tolère de moins en moins les propos et violences sexistes."

Ceci dit, les femmes aussi sont visées par l’idéologie masculiniste et certaines y souscrivent. Entre les tradwifes qui prônent et glorifient le retour de la femme au foyer, le courant littéraire et cinématographique de la dark romance qui valorise les hommes violents et les relations toxiques, en passant par les influenceuses d’extrême droite, c’est le même fonds de commerce : il s’agit de vendre cette idéologie patriarcale à coup de cupcakes, de romances "passionnées", de stéréotypes de genre et/ou de racisme larvé.

Contrer les discours masculinistes

Un problème aussi complexe et mondial nécessiterait une réponse politique globalisée. Est-il encore possible d’obliger les plateformes à modifier leurs algorithmes et/ou à modérer leurs contenus ? Au vu de l’actualité, il est permis d’en douter. Cela dit, nous pouvons résister à l’idéologie masculiniste à un niveau interpersonnel. Comment ? En en parlant avec les jeunes ! Voici quelques conseils pour aborder la question et savoir s’ils sont sensibles, voire adhèrent à ces discours.

• Demandez-leur régulièrement comment se passent leurs journées/soirées sur le web, car c’est une partie très importante de leur vie.

• Posez des questions ouvertes. Ne soyez pas condescendant ni jugeant à l’égard de leurs gouts et centres d’intérêt.

• Invitez-les à exercer leur esprit critique. Rappelez-leur qu’il s’agit d’un modèle économique conçu pour capter et retenir l’attention et vendre (de la pub, des biens et services, des idées, etc.). "Les jeunes ont les ressources pour reconnaitre et résister aux tentatives de manipulation ; il faut juste leur donner les 'lunettes' pour les voir !", rappelle Simon Dubois-Yassa.

• Responsabilisez-les sur leurs pratiques en ligne. Internet ne fait que reproduire les injustices de la vie réelle : misogynie, racisme, homophobie, grossophobie, inégalités sociales, etc. Les jeunes peuvent à la fois en être victimes et/ou les perpétuer.

• Si le jeune suit des influenceurs masculinistes, il serait contreproductif de dénigrer ces derniers ou de tenter de les interdire. Essayez plutôt de comprendre ce qui l’attire dans ces contenus. Sans doute se pose-t-il des questions sur

son rapport aux autres et/ou sur son identité qui, pour rappel, est en pleine construction. Le masculinisme offre des réponses simplistes et binaires à des questions complexes. En parler permet d’ouvrir le champ des possibles et d’aider votre enfant ou élève à construire sa propre réflexion.

Pour aller plus loin, nous vous conseillons le livre de Pauline Ferrari, "Formés à la haine des femmes. Comment les masculinistes infiltrent les réseaux sociaux", JC Lattès, 2023

(1) Au sein de l’Union européenne, 7 femmes sur 10 indiquent en avoir été victimes de violences sexistes en ligne. Chez les féministes et les personnes LGBQ+, on frôle les 100 %.

(2) "Alpha mâle. Séduire les femmes pour s’apprécier entre hommes", Mélanie Gourarier, Seuil, 2017

(3) "Qu’est-ce que l’effet terrier du lapin sur les réseaux sociaux ?", Sandrine Warsztacki, septembre 2024

(4) Le Monde selon les Femmes est une ONG active dans la coopération au développement et l’éducation permanente, qui intègre une perspective de genre dans la question des droits humains.

Fake news, greenwashing, idées reçues... Un numéro sur deux, la rubrique Check-up ausculte l'information pour aiguiser votre esprit critique.

Les vaccins à ARNm à l’origine de "turbo-cancers" ?

Répandue sur les réseaux sociaux, la théorie selon laquelle les vaccins contre le Covid pourraient déclencher des cancers fulgurants n’a pourtant aucun fondement scientifique.

Texte : Florence Marot

C’est une question qui revient de temps en temps dans les cabinets médicaux : les vaccins à ARN messager contre le Covid-19 (BioNTech/Pfizer et Moderna) seraientils responsables de l’apparition ou de l’aggravation de certains cancers ? Cette théorie anxiogène, assez courante sur les réseaux sociaux, prétend que la vaccination anti-Covid induirait une augmentation de cas de cancers agressifs, appelés "turbocancers", notamment chez les jeunes. Or, précisons-le d’emblée : cette expression n’a aucune signification médicale.

Business de la peur

Un peu plus de quatre ans après leur mise sur le marché, les vaccins anti-Covid et leurs effets indésirables potentiels continuent d’alimenter de fausses informations sur les réseaux sociaux. Si pour certains, l’adhésion à ces théories est un moyen de donner du sens à un événement traumatisant, pour d’autres il s’agit d’un réel business. Revenus publicitaires, vente de produits alternatifs ou de livres… Certains influenceurs l’ont bien compris : la détresse humaine peut rapporter gros.

S’il est vrai que la pharmacovigilance a mis certains effets indésirables rares en évidence, comme des inflammations cardiaques (myocardite et péricardite), "on n’a pas observé d’augmentation de cancers liés à ces vaccins" , assure le Dr Aspasia Georgala, spécialiste des maladies infectieuses à l’Institut Jules Bordet, un centre de référence dans le traitement des cancers à Bruxelles.

Nos modes de vie sous la loupe

Vaccin

ARNm Vaccin

ARNm

Cette rumeur, apparue peu après les campagnes de vaccination généralisées contre le Covid-19, trouve en partie son origine dans la mauvaise interprétation d’un rapport de cas publié en 2021 par des chercheurs belges. Ces derniers, sans remettre la balance bénéfices-risques de la vaccination anti-Covid en question, suggéraient un possible lien entre une rare accélération d’un lymphome (un cancer du système immunitaire) et l’administration d’une dose de rappel du vaccin de Pfizer. À travers le monde, seuls quelques cas comparables ont été rapportés. Bien que ces observations soient rarissimes, les opposants à la vaccination n’ont pas manqué de s’en emparer pour attiser la peur. Pourtant, ces complications exceptionnelles ne signifient pas que les vaccins à ARNm peuvent déclencher ou accélérer n’importe quel type de cancer, comme l’affirment à tort certains influenceurs avides de clics. Lancés il y a un peu plus de quatre ans, les vaccins anti-Covid font l’objet d’une surveillance continue dans le cadre de programmes de pharmacovigilance nationaux et internationaux. À ce jour, "la rareté des cas décrits par rapport à l’exposition aux vaccins (plusieurs milliards de doses à travers le monde), ne plaide pas en faveur d’une relation de cause à effet", soutient l’Agence fédérale des médicaments et produits de santé (AFMPS).

L’affirmation selon laquelle les cancers touchent de plus en plus de patients jeunes est, elle aussi, à nuancer. "Globalement, il y a une augmentation de l'incidence des cancers, notamment chez les moins de 50 ans. Mais c'était déjà le cas avant le Covid. Ce n'est donc pas depuis que ces vaccins existent que la courbe se serait soudainement accentuée" , abonde le Dr Laurence Buisseret, cheffe ad intérim de la clinique d'oncologie de l'Institut Jules Bordet. Les causes, lorsqu’elles sont identifiables, sont à chercher ailleurs : "Il y a d'une part l'amélioration du dépistage, et d'autre part des facteurs environnementaux comme la pollution de l'air et de l'eau, les pesticides dans l’alimentation, la sédentarité, le vieillissement de la population etc. Tous ces facteurs-là jouent un rôle" , rappelle-t-elle.

La drépanocytose, maladie génétique méconnue

La drépanocytose est une maladie des globules rouges très invalidante qui touche en particulier les Afrodescendants. Depuis 2023, la Fédération Wallonie-Bruxelles a systématisé le dépistage à tous les nouveau-nés.

Texte : Julie Luong

Chaque année dans le monde, 300.000 enfants naissent avec la drépanocytose. En Belgique, elle touche 1 enfant sur 1.500 naissances, ce qui en fait la maladie génétique la plus fréquente (à titre de comparaison, la mucoviscidose touche un enfant sur 2.850 naissances). Pourtant, "c’est une maladie qui reste méconnue, y compris au sein du monde médical", constate le Dr Martin Colard, hématologue à l’Hôpital Universitaire de Bruxelles (Hôpital Érasme) et spécialiste de cette pathologie.

Anomalie des globules

Caractérisée par une anomalie des globules rouges (qui prennent la forme d’une faucille), la drépanocytose se manifeste par des crises douloureuses, en particulier au niveau des membres et du dos. La maladie provoque aussi une vulnérabilité accrue aux infections, de l’anémie (pâleur, fatigue), de l’ictère (yeux jaunes) et des crises vasoocclusives causées par l’obstruction des petits vaisseaux sanguins par les globules anormaux. Actuellement, la prise en charge de la maladie repose essentiellement sur les transfusions et l’hydroxyurée, un médicament de chimiothérapie qui a permis d’améliorer considérablement le quotidien des patients. Néanmoins, l’impact sur la qualité de vie reste majeur : "Aujourd’hui, seules 15 % des personnes drépanocytaires travaillent à temps plein", rappelle Martin Colard.

Porteur sain

Résultante d’un phénomène adaptatif face au paludisme, la drépanocytose s’est d’abord répandue dans les territoires historiquement touchés par la maladie, comme l’Afrique centrale, les Caraïbes, l’Inde, le Pakistan, le Bangladesh, et plus largement, le bassin méditerranéen. En Afrique centrale,

environ une personne sur quatre est porteuse saine : elle n’est pas malade mais elle peut transmettre la maladie si elle conçoit un enfant avec un autre porteur sain. Le risque que l’enfant soit malade est alors d’un sur quatre.

Dépistage systématique

Depuis 2023, la Fédération WallonieBruxelles a systématisé le dépistage de la drépanocytose à tous les nouveauxnés grâce au test de Guthrie (dépistage d’une série de maladies congénitales par prélèvement de sang dans le talon du nourrisson). Asymptomatique dans les premiers mois, la maladie rend les bébés particulièrement vulnérables aux infections : des traitements préventifs sont nécessaires. "Il est aussi possible pour les couples de réaliser une consultation préconceptionnelle" , explique Martin Colard.

Sous-groupes sanguins rares et donneurs blancs

"Les patients ont besoin d’être transfusés régulièrement, que ce soit pour leur traitement habituel ou pour faire face aux complications aiguës. Mais aujourd’hui, beaucoup de patients manquent de sang compatible", regrette Martin Colard. Au-delà des grands groupes sanguins, il existe en effet de nombreux sous-groupes sanguins, inégalement répartis dans le monde. Les patients drépanocytaires ont besoin de recevoir un sang du même sous-groupe que le leur, au risque de réactions graves. "Or en Belgique, la majorité des donneurs sont blancs." En 2024, la Croix-Rouge a lancé pour la première fois une campagne d’appel au don de sang à destination des personnes issues des diasporas africaines en Belgique, afin de combler ce manque.

donneurdesang.be/fr/milleraisons

Ces consultations sont particulièrement recommandées si l’un des membres du couple est Afrodescendant. "Lorsqu’un risque existe, on peut proposer un dépistage préimplantatoire dans le cadre d’un parcours PMA. Enfin, si la femme est déjà enceinte, en concertation avec elle et dans les limites de la législation, on peut réaliser un dépistage prénatal pour éventuellement avoir recours à une interruption médicale de grossesse."

Prévenir et soigner les brûlures

Un moment d’inattention, une maladresse, un coup de malchance : les brûlures sont souvent la conséquence d’un "bête accident". Apporter des premiers soins adaptés est essentiel pour favoriser une guérison optimale.

Texte : Julie Luong

1) Redoubler d’attention

Les accidents domestiques sont à l’origine de la plupart des brûlures. "Ce sont les enfants qui tirent sur la nappe ou le set de table et qui renversent une tasse remplie de thé chaud ou une casserole, prend pour exemple Isabelle Danneels, infirmière et coordinatrice à la Fondation des Brûlés. Mais aussi des adultes qui égouttent des pâtes ou des pommes de terre en tenant le couvercle de la marmite en équilibre..." Les fondues, raclettes, friteuses et autres barbecues sont aussi souvent impliqués. "C’est le cas typique des jeunes qui rentrent de soirée un peu saouls, qui ont faim et qui veulent vite se faire une frite ou une fricadelle...". La confection

de confitures est aussi à l’origine de nombreuses brûlures. Depuis la hausse des prix de l’énergie, Isabelle Danneels note par ailleurs une augmentation des accidents de bouillottes : pour les éviter, vérifiez toujours que la bouillotte est en bon état, non fendillée et parfaitement étanche. Faites le vide avant de la remplir. "Gare aussi aux épilations, souligne Isabelle Danneels. Quand on sort la cire du micro-ondes, la température semble parfois correcte, mais une fois qu’on la mélange avec une spatule, il peut y avoir des projections bouillantes." À noter : les coups de soleil sont également une cause fréquente de brûlures du premier et deuxième degrés.

2) Faut-il consulter un médecin ou aller aux urgences ?

Consultez le médecin :

• Si la brûlure excède la taille d’une pièce de 2 euros.

Allez aux urgences ou appelez le 112 :

• Si la brûlure est plus grande que la taille d’une main.

• Si la brûlure concerne un bébé ou un enfant de moins de 6 ans.

• Si la brûlure est du troisième degré.

• En cas de brûlure électrique (en lien avec une source d’électricité) ou chimique (contact avec des produits corrosifs).

1e

2 è +

Brûlure du premier degré :

La peau est rouge, sèche et douloureuse.

Brûlure du deuxième degré superficiel : Présence de cloques contenant du liquide transparent. Rougeur et douleur sous la cloque.

Brûlure de deuxième degré profond : Présence de cloques contenant du liquide transparent. Peau blanche et absence de douleur sous la cloque: les vaisseaux sanguins et les terminaisons nerveuses ont été endommagés.

Brûlure du troisième degré : Peau cartonnée, qui a perdu son élasticité. Coloration blanchâtre, brunâtre ou noire. Absence de douleur. La brûlure atteint parfois les muscles qui se trouvent sous la peau, avec un risque d’infections.

3) Refroidir la brûlure

"La première action à mettre en place, c’est le cooling (refroidissement)", insiste Isabelle Danneels. L’arrosage immédiat de la brûlure avec de l’eau tiède permet en effet de diminuer la température de la peau brûlée et donc d’éviter l’aggravation des lésions. Ce geste simple augmente les chances d’une guérison spontanée, surtout si vous appliquez la règle des "3x20" : faire couler l’eau au moins 20 minutes, à plus ou moins 20 degrés et à environ 20 centimètres de la lésion. Attention, chez les petits enfants, il existe un risque d’hypothermie. Il faut alors limiter le refroidissement à 10 minutes maximum. "On peut aller avec lui dans la douche et le maintenir contre soi pour lui tenir chaud", conseille Isabelle Danneels.

4) Comment réagir face à une brûlure chimique ?

Les brûlures chimiques peuvent être causées par le contact avec des produits d’entretien corrosifs comme un déboucheur de canalisation ou de l’eau de Javel. Elles surviennent aussi parfois en milieu professionnel, notamment dans le secteur du bâtiment. "Les brûlures chimiques sont plus lentes à se manifester – elles évoluent sur 72 heures environ – mais entraînent des lésions plus profondes", souligne Isabelle Danneels. Elles nécessitent d’amener immédiatement la victime sous la douche, de lui faire enlever ses vêtements (ou de les découper) et d’arroser abondamment la brûlure à l’eau tiède pendant 30 à 60 minutes. L’urgence est de diluer et d’éliminer le produit chimique au maximum, tout en évitant autant que possible le contact entre l’eau de rinçage et la peau saine.

5) Comment soigner une brûlure ?

Les brûlures du deuxième degré profond nécessitent de consulter un médecin. Les brûlures du troisième degré nécessitent une prise en charge hospitalière, avec en général des soins pendant six mois et parfois le recours à une greffe de peau.

Les brûlures du premier et deuxième degré superficiel dont la taille est inférieure à une pièce de 2 euros peuvent être soignées à la maison :

• Pour les brûlures du premier degré, appliquez une pommade, un gelcrème hydratant non gras ou de l’huile d’amande douce en couche mince plusieurs fois par jour pendant une semaine.

• Les brûlures du second degré se caractérisent par la présence de cloques. Il est préférable de ne pas les ouvrir/percer, sauf si elles sont trop douloureuses. Dans ce cas, utilisez des aiguilles stériles achetées en pharmacie ou une paire de ciseaux désinfectée avec de l’alcool. Appliquez une couche épaisse de pommade pour brûlures sur une compresse puis placez cette compresse sur la lésion. Fixez-la à l’aide d’un bandage ou pansement élastique. Changez le pansement une fois par jour. Ces brûlures guérissent spontanément en une à trois semaines.

• Quand vous sortez, appliquez une protection solaire (indice 50+) à l’endroit où vous avez été brûlé, idéalement pendant un an et même si la peau est entièrement cicatrisée. Cela permet de prévenir le risque de décolorations disgracieuses.

10.000 PERSONNES HOSPITALISÉES

CHAQUE ANNÉE

Selon la Fondation des Brûlés, en Belgique, environ 120.000 personnes (1,2 % de la population) sont victimes chaque année de brûlures, dont 10.000 qui devront recevoir des soins en milieu hospitalier. Environ 800 de ces patients devront être transférés dans l’un des six centres spécialisés pour brûlés que compte le pays. La moitié de ces patients – soit 400 par an – sont des enfants de moins de 5 ans. "Cette fréquence élevée est attribuée au développement encore incomplet des fonctions motrices et cognitives (conjugué ou non à l'inattention des parents)", explique la Fondation. Bien que l'on ne dispose pas de chiffres officiels, la Fondation estime que le nombre de brûlures a probablement diminué au cours des dernières années, suite aux mesures de plus en plus sévères en matière de protection contre les incendies (utilisation de matériaux ininflammables et installation de détecteurs de fumée) mais aussi de l’efficacité des campagnes de prévention.

Fondation des Brûlés : Asbl Pinocchio (pour les enfants et adolescents brûlés) : vzw-pinocchio-asbl.be

Le moral dans l’assiette : une clef pour la santé mentale ?

Les bénéfices d'une alimentation saine sur la santé physique sont connus. Mais aujourd’hui, il apparaît de plus en plus clairement qu’une alimentation équilibrée permet aussi de préserver sa santé mentale, voire d'améliorer la prise en charge de certains troubles psychiques.

Texte : Julie Luong

Avez-vous déjà remarqué que votre humeur pouvait changer après un repas ? De manière générale, manger réduit l’excitation et l’irritabilité, mais ces effets peuvent varier en fonction de la composition de votre assiette. Ainsi, il a été démontré (1) qu’après des repas riches en glucides et pauvres en protéines, on se sent en général plus calme et somnolent, alors qu’un repas riche en protéines, avec peu de glucides, provoquera l’inverse. La consommation de glucose a quant à elle des effets immédiats sur les zones cérébrales qui contrôlent les émotions et le plaisir, ce qui explique pourquoi la recherche de réconfort nous porte vers les aliments sucrés.

Régime bonne humeur

Au-delà de son impact immédiat sur notre état émotionnel, notre alimentation influence notre santé mentale à long terme. Pour autant, nul besoin de se lancer dans des régimes compliqués : "Une alimentation variée et équilibrée

"Une alimentation variée et équilibrée est clairement la solution adéquate pour diminuer le risque de stress ou d’anxiété."
Patrice Cani, chercheur FNRS

est clairement la solution adéquate pour diminuer le risque de stress ou d’anxiété", résume Patrice Cani, chercheur FNRS à l’UCLouvain et spécialiste des liens entre nutrition, microbiote et santé. Une étude publiée en 2019 (2) sur une cohorte de plus de 30.000 personnes montre que celles dont le régime était le plus proche du régime méditerranéen (voir encadré) avaient 30 % de risques de dépression en moins, tandis qu'une consommation régulière d’aliments gras, sucrés et ultra-transformés augmentait ce risque de 60 %, indépendamment des facteurs socio-économiques associés. En 2017, une étude australienne avait quant à elle démontré(3) l’efficacité de l’implémentation d’un régime de type méditerranéen chez des personnes

souffrant de dépression sévère : 30% d’entre elles avaient constaté u ne rémission complète de leurs symptômes, suggérant que l’alimentation joue non seulement un rôle majeur dans la prévention des troubles de santé mentale mais aussi dans leur traitement. Plusieurs études suggèrent par ailleurs une influence majeure de l’alimentation sur la santé mentale des adolescents (4), un sujet de préoccupation aujourd’hui majeur.

Inflammation, barrière altérée et stress oxydatif

Plusieurs mécanismes — comme l'inflammation, la perméabilité de la barrière intestinale et le stress oxydatif — permettent d'expliquer ce lien entre équilibre alimentaire et santé mentale. Premièrement, l’inflammation : lorsque notre corps subit une agression, le système immunitaire réagit en libérant des substances pro-inflammatoires. Cette inflammation transitoire est un mécanisme de défense utile et nécessaire. Elle permet de lutter contre les infections, d’aider à la cicatrisation des blessures, de réagir à une situation de danger en provoquant un "bon stress", etc. Au contraire, quand cet état inflammatoire devient chronique, il augmente le risque de maladies, comme les maladies cardiaques, le diabète, mais aussi les troubles de santé mentale. Ainsi, 30 à 40 % des personnes souffrant d'une pathologie psychiatrique présenteraient une inflammation "de bas grade". "Cette inflammation de bas grade est difficilement détectable car elle ne provoque pas de symptômes directement visibles, mais elle se caractérise par l’augmentation de cellules inflammatoires comme les cytokines, que nous pouvons mesurer, précise Patrice Cani. Toutes les cellules de l’organisme se sentent alors dans un bain 'stressé'. Or on sait que cette inflammation de bas grade est favorisée par une

alimentation riche en acides gras saturés comme les omégas 6 et faible en acide gras polyinsaturés comme les omégas 3." Par ailleurs, si les "mauvaises graisses" accroissent la quantité de molécules pro-inflammatoires, elles altèrent aussi le fonctionnement des barrières qui protègent certains de nos organes. "Quand la barrière est altérée, elle va laisser passer une série de constituants pro-inflammatoires, au niveau de l’intestin, mais aussi du cerveau lui-même. On parle alors de neuro-inflammation", précise Patrice Cani qui rappelle que "tout est connecté" et que "70 % du système nerveux se trouve dans l'intestin". L’équilibre de ce "deuxième cerveau" se révèle donc essentiel pour notre santé mentale. Ainsi, de nombreux travaux montrent qu’il existe un lien entre les troubles du microbiote, les troubles gastro-intestinaux et la présence de troubles psychiatriques. "Par exemple, les personnes avec un syndrome de l’intestin irritable présentent souvent des symptômes d’anxiété. Dans l’autisme, on trouve aussi fréquemment des troubles gastro-intestinaux", détaille l'expert. Enfin, si une alimentation déséquilibrée a tendance à provoquer une inflammation de bas grade et une perméabilité de la barrière intestinale, elle a aussi tendance à créer un stress oxydatif. "En temps normal, nos cellules produisent des déchets mais elles arrivent à les éliminer. Si elles ne sont pas bien nourries, elles perdent cette capacité : c’est le stress oxydatif, qui est aussi l’une des causes de développement du diabète de type 2 ou des maladies cardiovasculaires", poursuit Patrice Cani.

Des interventions ciblées

En 2013 avec ses collègues de l’UCLouvain, Patrice Cani a réalisé une étude sur une cohorte de sujets dépendants à l’alcool. "L’alcool altère la barrière intestinale. Nous avions montré que chez les personnes en sevrage alcoolique, cette barrière intestinale s’améliorait si elles bénéficiaient d’une alimentation équilibrée pendant les quinze jours de leur hospitalisation. Chez les personnes dont la barrière intestinale ne s’améliorait pas, on remarquait une

persistance beaucoup plus grande d’anxiété, de stress et de craving (envie irrépressible de consommer, NDLR) après l’arrêt de la consommation." Des données qui suggèrent que l’adoption ou le retour à une alimentation équilibrée pourrait significativement améliorer l’humeur, les problèmes de dépendance et le bien-être général. À condition d’être patient. "Il faut souvent attendre plusieurs semaines pour mesurer les effets de certaines modifications alimentaires sur le bien-être", précise Patrice Cani. "L’étude des liens entre alimentation et santé mentale a donné naissance à une discipline émergente, la psychiatrie nutritionnelle", explique de son côté Simon Van Haverbeke, qui réalise en ce moment une thèse dans ce domaine à l’UCLouvain. "Nous savons que l’alimentation des patients dépressifs est généralement moins bonne que dans le reste de la population. Mais est-ce la cause ou la conséquence de la dépression? Souvent, quand on se sent moins bien, on a aussi tendance à moins bien manger... C’est pourquoi nous cherchons à réaliser des études interventionnelles sur des patients hospitalisés pour dépression, afin de prouver que l’alimentation a bel et bien un effet sur les symptômes", explique le chercheur. L’espoir est de parvenir à améliorer de manière significative l’état des patients grâce à des mesures alimentaires personnalisées.

En France, la fondation FondaMental, qui développe des approches innovantes en psychiatrie, a de son côté mis au point l’application Food4Mood, qui fournit des conseils nutritionnels personnalisés pour

Le régime méditerranéen

Le régime méditerranéen se caractérise par :

accompagner les personnes atteintes de dépression. Néanmoins, pour Simon Van Haverbeke, il est aujourd’hui difficile d’aller réellement plus loin que les recommandations habituelles en termes d’alimentation saine... "C’est le but de la psychiatrie nutritionnelle. Mais aujourd’hui, cela demande des moyens énormes en termes d’analyses de données. C’est possible en recherche, mais pas encore dans la pratique clinique", explique-t-il. Le chercheur met aussi en garde contre l’écueil que représente le souci excessif d’avoir une alimentation saine, l’orthorexie:

"Les patients anxieux peuvent plus facilement tomber dans ce trouble. Or, à force d’éliminer de plus en plus d’aliments, ils se retrouvent parfois à ne plus manger grand-chose, ce qui est également délétère."

"On ne pourra pas traiter tous les problèmes psychiatriques par l’alimentation, mais je suis convaincu qu’en jouant sur l’alimentation, la réponse thérapeutique pourrait être améliorée, conclut Patrice Cani. L’ensemble des cellules de notre organisme fonctionne grâce à l’énergie qu’on leur donne: comment faire pousser des fleurs magnifiques sans terreau ?"

(1) "Emotional influences on food choice: Sensory, physiological and psychological pathways", Edward Leigh Gibson, Physiology & Behavior, 2006

(2) "Healthy dietary indices and risk of depressive outcomes: a systematic review and meta-analysis of observational studies", Lassale, C., Batty & al., Mol Psychiatry, 2019

(3) "A randomised controlled trial of dietary improvement for adults with major depression", Jacka, F.N., Opie, R. & al., BMC Med, 2017

(4) "A brief diet intervention can reduce symptoms of depression in young adults", Francis HM, Stevenson RJ & al., PLoS One, 2019

• une consommation importante d’huile d’olive, de fruits, de noix, de légumes et de céréales,

• une consommation modérée de poisson et de volaille,

• une faible consommation de produits laitiers, de viande rouge, de viandes transformées et de sucreries.

Il est aujourd’hui reconnu par l’OMS comme étant le régime qui permet de réduire l’incidence de nombreuses maladies chroniques, comme les maladies cardiovasculaires, le diabète de type 2, l’obésité et le cancer.

Se réorienter après un échec aux études supérieures

Lorsque la session d’examens de janvier s’achève sur un échec, les conséquences sont souvent lourdes : perte de confiance, remise en question du choix de sa filière… Ce moment de crise peut aussi devenir une opportunité pour rebondir. À condition de ne pas rester seul.

Texte : Joelle Delvaux

Ce n’est pas parce qu’on est en échec qu’on est forcément dans la mauvaise filière" , avertit d'emblée Hélène Malengret, psychologue d’orientation au Centre d’orientation et d’information (CIO) (1). Avant toute décision, il est essentiel de réaliser un diagnostic approfondi de la situation. Un échec peut être lié à une mauvaise méthode de travail, une gestion du temps défaillante, des difficultés à s’adapter aux exigences du supérieur, des problèmes personnels, une santé mentale fragile, un manque d’intérêt pour les matières… Il faut donc se poser les bonnes questions : Qu’estce qui a conduit à cet échec ? Mes difficultés sont-elles surmontables avec un meilleur encadrement ou une adaptation de mes habitudes de travail ? Suis-je vraiment intéressé par cette filière ?

(Se) poser les bonnes questions

" Souvent, l’erreur d'orientation provient du fait que l’étudiant n’a pas suffisamment interrogé les représentations qu’il se faisait des études ou du métier choisis."

Hélène Malengret

En Fédération Wallonie-Bruxelles, le 15 février est la date-limite à laquelle un étudiant qui a entamé un parcours d'études supérieures peut décider de se réorienter en cours d'année. "Cette échéance peut induire une certaine précipitation, convient Hélène Malengret, mais elle n’empêche pas de poursuivre la réflexion en profondeur après avoir réajusté le tir et s’être engagé dans un nouveau parcours." En effet, changer d’orientation ne veut pas dire que tous les problèmes sont résolus. La réorientation ne portera ses fruits que si l'étudiant se pose les bonnes questions sur les obstacles et épreuves qui jalonnent son parcours. "Rien n'est facile. Ce n’est pas parce qu’on va aimer les matières que cela sera plus facile, qu’on va réussir. Toutes les études nécessitent des

Des dispositifs et services existent pour aider les étudiants à (re)construire leur projet de formation et de profession.

efforts, de la rigueur, de la persévérance et de la régularité. Inversement, ce n’est pas parce qu’on est capable et qu’on réussit qu’on est à la bonne place. Si l'on ressent un mal-être, c’est peut-être le signe d'une erreur d'aiguillage."

Dans tous les cas, prendre soin de sa santé mentale est prioritaire à toute réflexion sur son projet de formation ou de profession, assure Hélène Malengret. Stress, anxiété, dépression, solitude, assuétudes…, si les difficultés s'accumulent ou sont envahissantes, consulter un psychologue est alors recommandé.

Ne pas rester seul

Poser un diagnostic sur ce qu'on vit, réfléchir à la personne que l’on désire être, questionner ses priorités, faire le point sur ses traits de personnalité, ses centres d’intérêt, ses atouts… le programme est ambitieux pour poser les jalons de sa (ré)orientation. Mais il est indispensable.

Certes, des outils peuvent aider à la démarche. Le CIO en propose d'ailleurs sur son site internet et dans son cahier intitulé "Se réorienter" (2). Mais il faut déjà une sacrée maturité pour entreprendre ce travail de façon autonome. "Rien de tel que d'avoir en face de soi quelqu'un qui pose les bonnes questions, aiguille, alimente la réflexion. Sinon, le risque est de retomber dans les mêmes pièges qu'avant, prévient la psychologue. Souvent, l’erreur d'orientation provient du fait que l’étudiant n’a pas suffisamment interrogé les représentations qu’il se faisait des études ou du métier choisis". Françoise Van Miegroet, coordinatrice à la Formationrelais (lire ci-contre), abonde : "Même lorsque le choix du métier semble clair, aller à la rencontre de personnes qui le pratiquent permet de se rendre compte de la réalité de terrain. De même, il importe d'être au clair sur les filières qui mènent à une profession donnée (université, haute école de type long ou court...).

Nous conseillons toujours aux étudiants de comparer les cursus et les établissements entre eux, d'aller sentir les ambiances lors des cours ou portes ouvertes".

Parent partenaire

De nombreux services et dispositifs aident les étudiants à transformer leurs doutes en choix réfléchis et à faire une pause constructive en attendant éventuellement la rentrée académique suivante. De manière individuelle ou en groupe. Ponctuellement ou pour un temps plus long. "Toutes les hautes écoles et universités disposent de conseillers d’orientation et de services d'aide à la réussite. Ce sont certainement les premières portes auxquelles frapper, quitte à être rapidement réorienté", conseille Hélène Malengret.

La psychologue d’orientation invite aussi les parents à soutenir leur enfant dans cette période de doute, sans être source de pression supplémentaire. "Il est important que les parents questionnent leurs propres attentes et écoutent les aspirations de leur enfant. Nous les encourageons à l’accompagner lors de ses démarches pour entendre les mêmes choses que lui et le soutenir dans son cheminement. Au CIO, nous organisons des ateliers pour aider les parents à mobiliser des attitudes adéquates visà-vis de leur enfant. Pour que celui-ci trouve sa place, celle qui correspond à ses capacités, ses intérêts et au sens qu’il souhaite donner à sa vie."

(1) Plus d'infos sur uclouvain.be/cio-etudiants

(2) "Se réorienter", cahier du CIO n°6, 4 €. En vente sur cio-eboutique.be

Ce sujet vous intéresse ?

Poursuivez la lecture sur enmarche.be/sereorienter

Que faire d’ici la prochaine rentrée ?

Arrêter ses études en cours d’année offre plusieurs mois de liberté. En Marche suggère quelques pistes pour vivre au mieux cette transition, non exclusives l’une de l’autre.

4 étudiants ayant suivi la Formationrelais témoignent.

Leur vécu et leurs conseils aux jeunes qui s'interrogent sur leur choix d'orientation.

La Formation-relais, une boussole pour prendre le large

À Louvain-La-Neuve, la Formation-relais accompagne des étudiants venus de tous horizons sur le chemin de la réorientation. Quelques mois riches d'apprentissages.

Guillaume, Nawelle, Sana, Léna… Chacun et chacune ont leur histoire, leur parcours. Mais tous, à un moment donné, ont remis en question leur choix d’études et éprouvé le besoin de prendre du recul. Tous ont poussé la porte de la Formation-relais pour se faire accompagner. Et tous en sont ressortis mûris, convaincus d’avoir (enfin) trouvé leur voie, et mieux outillés pour démarrer l’année académique suivante.

La formation s’adresse principalement aux jeunes ayant échoué en première année d’études supérieures ou après plusieurs cursus. Elle est également ouverte aux rhétoriciens en possession de leur CESS, souhaitant prendre une année de réflexion avant de se lancer dans le grand bain. Trois sessions sont organisées, débutant chacune à une période d’abandon des études – novembre, février et avril – pour s'achever début juillet. Le programme à temps plein exige une présence à toutes les activités et nécessite de s'y engager pleinement pour porter ses fruits.

Étudiant ? Un métier

"Apprendre le métier d’étudiant" constitue le premier volet du programme : maîtrise de la langue française, acquisition de compétences numériques et bureautiques, sensibilisation aux codes et bonnes pratiques dans l'enseignement supérieur… La méthodologie occupe également une grande place dans les modules, de la prise de notes aux travaux de groupe en passant par la gestion du temps et du blocus.

"De quoi bien les outiller, résume Françoise Van Miegroet, coordinatrice. Sans oublier les questions de santé qui impactent leur vie d'étudiant : sommeil, assuétudes, alimentation, sédentarité…"

La seconde composante du programme concerne le projet personnel de formation et de profession. Accompagnement à la connaissance de soi, échanges entre pairs, interviews de professionnels, élaboration d’un carnet de route, visites d’entreprises et de milieux professionnels variés… alternent avec des entretiens individuels. Une immersion socio-professionnelle sous forme de stages ou de visites complète le tableau d'activités.

"Les échanges en groupe nous permettent de nous rendre compte qu'on n'est pas seuls à traverser des difficultés", assurent nos étudiants témoins. Quant à l'accompagnement individuel, les avis sont aussi unanimes, soulignant à la fois la bienveillance de l’équipe pédagogique et ses exigences. "On devait sortir de notre zone de confort, prendre des rendez-vous, téléphoner à des professionnels, réaliser des stages d'observation. Depuis, je me sens beaucoup moins timide", résume Nawelle.

Un atout pour la réussite

"Au terme de la Formation-relais, la majorité des participants se réengagent dans des études supérieures et réussissent leur première année, se félicite Françoise Van Miegroet. Mais il n'est pas rare que des étudiants se dirigent vers des formations en alternance. De même, il arrive que des étudiants devenus non finançables puissent quand même poursuivre des études supérieures, forts de leur projet de formation et de leur réussite".

La Formation-relais reste un dispositif unique en Fédération-Wallonie Bruxelles. Elle a accompagné plus de 2.000 étudiants en 30 ans. Et elle évolue continuellement pour s’adapter aux besoins des étudiants, aux réalités de l’enseignement supérieur et aux transitions sociétales.

La prochaine session se déroulera du 7 avril au 4 juillet. Droit d'inscription : 400 €. Séance d'information (obligatoire) les vendredis 14 et 28 mars à 17h (inscription en ligne).

Plus d'infos auprès du Centre d’enseignement supérieur de promotion sociale en BW • 010 47 82 49 • cpfb.be

A genda

Vos droits, vos choix : faites le plein d’infos !

La MC organise des conférences sur les droits du patient et les directives anticipées, animées par Johanne Tilman, dans plusieurs agences du Brabant wallon dès le mois de mars.

Conférence : Penser plus tôt à plus tard

Cette conférence sur les déclarations anticipées répondra aux questions suivantes : sur quels sujets peut-on faire connaître ses choix ? Quand et comment rédiger ses déclarations anticipées ? Que disent les lois qui les organisent? Comment s'assurer qu'elles seront connues et respectées ? Comment entamer le dialogue ?

Dates et lieux :

• Le lundi 10 mars à 14h à la MC Wavre, rue Charles Sambon 24

• Le jeudi 10 avril à 14h à la MC Brainel’Alleud, rue Schépers 33

• Le mardi 3 juin à 19h à la MC Nivelles, bd des Archers 54

Conférence : Patients, à vos droits ! La loi sur les droits du patient définit un cadre qui permet d’instaurer un partenariat durable avec vos prestataires de soins afin de garantir la qualité des soins de santé, au travers de 7 droits. En février 2024, la loi a été modifiée pour répondre aux évolutions sociétales des soins de santé. Lors de cette conférence, vous découvrirez quelles sont les principales nouveautés de la loi dans un langage accessible.

Dates et lieux :

• Le jeudi 24 avril à 14h à la MC Nivelles, bd des Archers 54

Rejoignez les sessions sportives de la MC

Inscrivez-vous dès maintenant aux sessions de marche active ou de course à pied organisées par la MC et Promusport partout en Wallonie et à Bruxelles. Les séances débuteront la semaine du 17 mars et seront accessibles dès 12 ans.

"J’ose la marche active" est un programme de marche accessible à toute personne désireuse d’augmenter sa cadence de marche. Les sessions s’organisent sur une période de 8 semaines. Trois niveaux proposés : remise à la marche, débutant ou initié.

Près de chez vous, nos sessions JOLMA sont organisées à : Braine-l'Alleud, Jodoigne, Marbais, Nivelles, OttigniesLouvain-la-Neuve, Thines, Tubize et Wavre.

"Je cours pour ma forme" (JCPMF) est un programme de douze semaines de (re)mise en condition physique par la course à pied pour débutants. L’objectif est de courir 5, 8, 10 km, ou plus. Vous recevrez des fiches pour vous guider lors de vos entrainements libres.

Près de chez vous, nos sessions JCPMF sont organisées à: Braine-le-Château, Ottignies et Nivelles.

mc.be/marche-active • mc.be/jcpmf

• Le lundi 19 mai à 14h à la MC Wavre, rue Charles Sambon 24

• Le mardi 17 juin à 19h à la MC Brainel’Alleud, rue Schépers 33

Inscription : mc.be/droits-du-patient-bw

Un salon dédié à la mobilité douce

La MC sera présente à Bike Brussels, le rendez-vous incontournable de la mobilité active et du voyage à vélo. Plus de 110 exposants présenteront les dernières innovations en e-bikes, cargo-bikes, cyclo-logistique et vélos de voyage. Vous pourrez tester les modèles sur un parcours d’essai intérieur et extérieur, découvrir un large choix d’équipements essentiels et assister à des ateliers et conférences.

Que vous soyez cycliste quotidien, aventurier ou simplement curieux, Bike Brussels est l'événement à ne pas manquer pour découvrir les solutions de mobilité douce et durable liées aux solutions technologiques innovantes.

Dates : du vendredi 21 au dimanche 23 mars

Lieu : Gare Maritime de Tour & Taxis, rue Picard 7 à Bruxelles

Prix : Gratuit pour les affiliés MC avec le code BXMC25

Inscription : bikebrussels.be mc.be/agenda-sport

Gratuit

Vous vivez un deuil difficile ?

Le chemin du deuil peut s’avérer long et difficile. C’est pourquoi la MC et le Réseau 107 BW organisent des ateliers encadrés par des psychologues cliniciens conventionnés.

Ateliers : vivre après le décès d’un proche

En 5 séances, le groupe de soutien a pour objectifs de vous amener à sortir de l’isolement, à accepter les différentes expressions du chagrin et à vous autoriser à revivre après la perte d’un proche.

Dates : les vendredis 14 et 21 mars, 4, 11 et 18 avril de 14h à 16h

Lieu : MC Wavre, rue Charles Sambon 24

Prix : 12,50 €

Inscription : mc.be/agenda-sante-mentale

Ateliers créatifs : carnet de deuil

Perte d’un être cher, de ses capacités physiques, de son travail... En 5 séances, les ateliers vous permettront de mettre en mots, en images, en formes, votre vécu du deuil et d’installer page après page de la sérénité. Le carnet deviendra un véritable livre-objet, contenant artistique du travail psychique réalisé.

Dates : les vendredi 21 et 28 mars, 4, 11 et 18 avril de 13h30 à 15h30

Lieu : MC Nivelles, bd des Archers 54

Prix : 12,50 €

event.bw@mc.be • 0497 54 88 32

Troubles des conduites alimentaires : quel accompagnement ?

Les troubles des conduites alimentaires (TCA) représentent un enjeu de santé publique grandissant en Belgique, touchant principalement les jeunes, notamment les adolescents. Face à cette situation, l'Inami, en collaboration avec les réseaux de santé mentale pour enfants et adolescents, a mis en place un nouveau trajet de soins destiné aux jeunes de 0 à 23 ans souffrant de TCA et n'étant pas hospitalisés. Ce dispositif, entré en vigueur en février 2024, facilite l'accès à des soins diététiques spécialisés et à des équipes pluridisciplinaires pour un suivi ambulatoire adapté. Nous vous invitons à une soirée d'information animée par divers intervenants professionnels où vous pourrez découvrir ce nouveau trajet de soin, les avantages d’une prise en charge pluridisciplinaire ainsi que des outils et informations pour mieux soutenir les personnes confrontées aux TCA.

La séance est ouverte à tous (adolescents, parents, professionnels...).

Date : le lundi 31 mars de 19h30 à 21h30

Lieu : Auditoire Mercator 12 (UCLouvain), place Louis Pasteur 3 à Louvain-la-Neuve

L’entrainement

commence par l’assiette

Une bonne alimentation est essentielle pour atteindre vos objectifs d'entraînement, qu'il s'agisse de performance, de prise de masse, de perte de poids ou simplement de bien-être. Cette conférence a pour but de vous présenter les principes clés pour débuter votre entraînement : définition d’objectifs nutritionnels, bases de l’alimentation équilibrée, heures des repas, hydratation...

La conférence sera animée par Charlotte Stofkooper, diététicienne spécialisée en nutrition sportive.

Dates et lieux :

• Le jeudi 27 mars de 19h à 21h à la MC Wavre, rue Charles Sambon 24

• Le jeudi 10 avril de 19h à 21h à la MC Nivelles, bd des Archers 54

Gratuit

Inscription : mc.be/agenda-alimentation

event.bw@mc.be • 0472 36 93 30.

Inscription : mc.be/agenda-tca

event.bw@mc.be • 0497 54 88 32

Gratuit

A genda

Une

formation dédiée à la manutention

La MC et Solival vous proposent une formation théorique et pratique sur la manutention afin de sécuriser les transferts et protéger votre dos, pour une meilleure maitrise des gestes et des postures. Au-delà des aspects techniques, la séance met aussi l’accent sur le savoirêtre. Respect, écoute et communication sont essentiels pour garantir des manipulations dans le confort et la dignité des personnes aidées.

Les enfants à la découverte du médical

Date : le mercredi 12 mars de 9h30 à 16h

Lieu : Espace Malibran, rue Malibran 51-53 à 1050 Ixelles

Gratuit

Inscriptions : mc.be/agenda-autonomie

Votre enfant appréhende les visites médicales ? Faiteslui découvrir autrement le monde de la santé grâce à la Clinique des Nounours. Cet évènement vise à reproduire le plus fidèlement possible et adaptée aux enfants de 4 à 7 ans, l’atmosphère du monde hospitalier accompagné de leur doudou préféré.

Date : l’après-midi du mercredi 19 mars

Lieu : Clinique Universitaire Saint-Luc, Place Martin V à 1200 Woluwe-Saint-Lambert Gratuit

Inscriptions : clinique-des-nounours.be

Dates : deux lundis après-midi par mois

Des séances de Qi Gong inclusives

Le cercle sportif d'Altéo, Le Pélican, accueille depuis septembre 2022 des séances de Qi Gong adapté aux personnes en situation de handicap. Deux lundis après-midi par mois, ces sessions, dirigées par Martina Dethy, offrent une pause bien-être dans une ambiance bienveillante et conviviale. Accessible à toutes et à tous, le Qi Gong est un art corporel où corps, respiration et concentration s’harmonisent.

Lieu : Box120, bd Emile Bockstael 120 à 1020 Laeken

Inscriptions : bruxelles@alteoasbl.be • 081 237 237 (de 9h à 12h)

Découvrez l’application

Ma MC

Nos services en ligne offrent de nombreuses fonctionnalités qui peuvent vous simplifier la vie. Vous n’êtes pas à l’aise avec le digital? Nous vous aidons à créer votre compte Ma MC et vous expliquons ses fonctionnalités. Ceux-ci n’auront plus de secrets pour vous.

Date : le jeudi 13 mars de 9h à 12h

Lieu : MC Bockstael, bd E. Bockstael 183 à 1020 Laeken

Gratuit et sans inscription

"À Films Ouverts" : le cinéma pour éclairer ou tracer des frontière s

Média Animation organise le festival du film "À Films Ouverts" qui met en lumière l’interculturalité et la lutte contre le racisme.

Altéo, en collaboration avec Énéo, vous propose la projection de 5 films. Chaque séance sera suivie d’un débat qui permettra d’ouvrir la discussion.

Au programme :

• Le vendredi 14 mars à 14h : "L’île rouge" de Robin Campillo

• Le lundi 17 mars à 14h : "Les Barbares" de Julie Delpy

• Le mercredi 19 mars à 14h : "Dounia et la princesse d’Alep" de Mary Zarif

• Le mardi 25 mars à 14h : "Avant que les flammes ne s’éteignent" de Mehdi Fikri

• Le jeudi 27 mars à 14h : "Petites mains" de Nessim Chikhaoui

Lieu : Altéo, bd Anspach 111 à 1000 Bruxelles (6e étage)

Gratuit

Inscriptions : bruxelles@altéoasbl • 081 237 237 (de 9h à 12h)

© Hugues
Depasse

Un salon dédié à la mobilité douce

Bike Brussels, c’est le rendezvous incontournable de la mobilité active et du voyage à vélo. Plus de 110 exposants présenteront les dernières innovations en e-bikes, cargobikes, cyclo-logistique et vélos de voyage. Vous pourrez tester les modèles sur un parcours d’essai indoor et outdoor, découvrir un large choix d’équipements essentiels et assister à des ateliers et conférences.

Que vous soyez cycliste quotidien, aventurier ou simplement curieux, Bike Brussels est l'événement à ne pas manquer pour découvrir les solutions de mobilité douce et durable liées aux solutions technologiques innovantes.

Date : du vendredi 21 au dimanche 23 mars

Lieu : Gare Maritime de Tour & Taxis, rue Picard 7 à 1000 Bruxelles

Prix : Gratuit pour les affiliés MC avec le code BXMC25

Inscriptions : bikebrussels.be

mc.be/agenda-sport

Ateliers découverte pour les professionnels : les compétences

psychosociales

Vous encadrez des collectifs de jeunes ?

Vous souhaitez améliorer leur bien-être?

Vous êtes curieux de vous imprégner d’une approche reconnue ? La MC

vous propose un atelier découverte sur l'approche des compétences psychosociales (CPS).

Les CPS ont été identifiées comme

Rejoignez les sessions sportives de la MC

Inscrivez-vous dès maintenant aux sessions de marche active ou de course à pied organisées par la MC et Promusport partout en Wallonie et à Bruxelles.

Les séances débuteront la semaine du 17 mars et seront accessibles dès 12 ans.

J’ose la marche active est un programme de marche accessible à toute personne désireuse d’augmenter sa cadence de marche. Les sessions s’organisent sur une période de 8 semaines. Trois niveaux proposés : remise à la marche, débutant ou initié.

mc.be/marche-active

Près de chez vous, nos sessions JOLMA sont organisées à: Anderlecht, Forest, Jette, Molenbeek, Uccle et Woluwe-SaintLambert.

Je cours pour ma forme (JCPMF) est un programme de 12 semaines de (re)mise en condition physique par la course à pied pour débutants. L’objectif est de courir 5 km, 8, 10 km, ou plus. Vous recevrez des fiches pour vous guider lors de vos entrainements libres.

mc.be/jcpmf

Près de chez vous, nos sessions JCPMF sont organisées à : Bois de la Cambre, Parc Royal, Evere, Koekelberg et Uccle.

un levier important pour le bien-être des jeunes. Les intervenants éducatifs (enseignants, éducateurs, animateurs, travailleurs sociaux, infirmiers…) ont donc un rôle essentiel à jouer. Ils peuvent soutenir le développement chez le jeune et contribuer à améliorer sa santé mentale, ses relations, sa réussite éducative ou encore à prévenir les conduites à risques.

Date : le jeudi 22 mai de 9h à 12h30

Lieu : MC Anspach, bd Anspach 111 Gratuit

Inscription : mc.be/agenda-education

Pas disponible à cette date ? Des ateliers sont organisés dans d’autres régions.

mc.be/competences-psychosociales

Du changement du côté de nos agences

Dès le lundi 10 mars, notre agence MC La Chasse (Av. de la Chasse 2 à 1040 Etterbeek) fermera définitivement ses portes. Notre boîte à lettres sera encore accessible.

Notre agence MC Stockel (Pl. Dumon 2 à 1150 Woluwe-SaintPierre) ouvre, quant à elle, à nouveau ses portes à cette même date. Rendez-vous sur mc.be/contact pour connaître les horaires de nos agences.

A genda

Rejoignez les sessions sportives de la MC

Inscrivez-vous dès maintenant aux sessions de marche active ou de course à pied organisées par la MC et Promusport près de chez vous. Les séances débuteront la semaine du 17 mars et sont accessibles dès 12 ans.

J’ose la marche active (JOLMA) est un programme accessible à toute personne désireuse d’augmenter sa cadence de marche. Les sessions s’organisent sur une période de 8 semaines. Trois niveaux proposés : remise à la marche, débutant ou initié.

Près de chez vous, nos sessions JOLMA sont organisées à : Aiseau-Presles, Arquennes, Binche, Buvrinnes, Chimay, Courcelles, Erquelinnes, Fleurus, Houdeng-Goegnies, La Louvière, Le Roeulx, Les Bons Villers, Lobbes, Loverval, Luttre, Marcinelle, Montignies-Saint-Christophe, Montignyle-Tilleul, Morlanwelz, Seneffe, Thuin, Vellereille-les-Brayeux et Viesville.

Venez

découvrir

quel volontariat est fait pour vous

La MC du Hainaut Oriental et ses asbl partenaires organisent leur salon du volontariat. Se sentir utile, s’investir dans un projet social, occuper son temps libre, élargir ses horizons : toutes les raisons sont bonnes pour se lancer. Quel que soit votre âge, vos centres d’intérêt ou votre disponibilité, de nombreuses missions vous attendent. Venez rencontrer des professionnels et des volontaires actifs pour explorer les différentes formes de volontariat et trouver celle qui vous convient le mieux. Les partenaires présents: Altéo, Énéo, énéoSport, Ocarina, Horizons Mutu et Promusport.

Date : le lundi 24 mars de 16h et 19h

Lieu : MC Anderlues, rue du Douaire 40

Gratuit

Inscription : mc.be/salon-volontariat-anderlues

Je cours pour ma forme (JCPMF) est un programme de 12 semaines de (re)mise en condition physique par la course à pied pour débutants. L’objectif est de courir 5 km, 8 km, 10 km ou plus. Vous recevrez des fiches pour vous guider lors de vos entrainements libres.

Près de chez vous, nos sessions JCPMF sont organisées à : Anderlues, Beaumont, Binche, Braine-le-Comte, Châtelineau, Courcelles, Gerpinnes, La Louvière, Marcinelle, Monceau, Montigny-le-Tilleul, Thuin et Wanfercée-Baulet.

mc.be/marche-active • mc.be/jcpmf

Conférence : l’entraînement commence à table

Une bonne alimentation est essentielle pour atteindre vos objectifs, qu'il s'agisse de performance, de prise de masse, de perte de poids ou simplement de bien-être. Lors de cette conférence, découvrez les fondamentaux d’une alimentation équilibrée pour optimiser votre entraînement :

• Pourquoi pratiquer une activité physique ?

• Pourquoi et comment bien s’alimenter ?

• Bouger et manger : comment trouver le bon équilibre ?

• Décryptage des idées reçues véhiculées par la publicité et les tendances "healthy"

• L’alimentation au service du sport : quels objectifs et quels bénéfices ?

• Hydratation et nutrition avant, pendant et après l’effort

Nous aborderons également des notions essentielles comme la glycémie, la pyramide alimentaire, la composition d’une assiette équilibrée, la qualité des aliments, les sources d’énergie, ainsi

que la différence entre nutritionniste et diététicien.

La conférence sera animée par Pierre Garin, diététicien nutritionniste responsable du service diététique aux cliniques universitaires Saint-Luc.

Date : le jeudi 27 mars à 19h

Lieu : MC Anderlues, rue du Douaire 40

Infos et inscription obligatoire : mc.be/agenda-alimentation • event.ho@mc.be

© Pierre-Laurent Barroo

Plein d’activités chez Énéo !

Énéo vous propose un large éventail d’activités pour apprendre, échanger et se divertir dans une ambiance conviviale et enrichissante. Découvrez les événements à venir et rejoignez-nous :

Théâtre "La femme dans tous ses états"

Les ateliers Énéo La Louvière et Les Louvaillants vous invitent à un spectacle vibrant en hommage à la diversité et à la force intérieure des femmes. Une représentation inspirante à ne pas manquer !

Date : le samedi 8 mars à 20h

Lieu : Centre Culturel Le Sablon, Place de Carnières 36 à 7141 Morlanwelz

Infos et réservations : sablon@morlanwelz.be

Prix : 12 € en prévente, 15 € sur place

Paiement : BE96 0682 1349 4805 (communication : Énéo + nom)

Conférence sur la politique régionale

Adeline Baudson, secrétaire générale du MOC Charleroi-Thuin, analysera la dernière déclaration de politique régionale. Un échange organisé par Énéo Thudinie et

Réflexion sur le volontariat

Altéo, en collaboration avec le CEFOC, propose un groupe d’échange pour questionner le sens de l’engagement volontaire dans un monde en crise. À travers 10 rencontres, les participants partageront leurs expériences et élargiront leurs perspectives grâce à des apports théoriques. Deux séances d’information sont déjà programmées.

Date : le lundi 17 mars de 9h30 à 12h à la salle 002

Date : le mardi 8 avril de 13h30 à 16h à la salle 003

Lieu : MC Anderlues, rue du Douaire 40

Prix : 6 € (selon vos possibilités, une caisse sera disponible sur place)

Infos et inscription : vanessa.dellapiana@cefoc.be • ho@alteoasbl.be • 0498 71 86 21

le Groupement Chimay-Momignies pour mieux comprendre les enjeux politiques actuels et futurs.

Date : le mardi 18 mars à 9h15

Lieu : Hall polyvalent de Thuin, drève des Alliés 124 à 6530 Thuin

Infos : pierre.dejardin@skynet.be • 0471 54 11 10

Date : le jeudi 20 mars à 18h

Lieu : Salle de la Soque, rue de la Soque 12 à 6460 Chimay

Infos : marcel.bourguignon@skynet.be • 0499 86 23 66

Initiation à la marche nordique

Le Cercle Nordic Sambre propose une session d’initiation à la marche nordique sur six semaines. Une première séance "découverte" gratuite est organisée pour vous permettre de tester cette activité excellente pour la santé.

Date : du 27 mars au 8 mai

(tous les jeudis à 9h15, sauf jours fériés)

Lieu : Bois du Grand-Bon-Dieu, rue de Biesme à 6530 Thuin

Infos et inscriptions : josiane.meirlaen@skynet.be

Tarif : 40 € pour les 5 séances

Conditions : certificat médical requis (formulaire énéoSport)

Atelier et dépannage numérique

Le CGCET propose des cours adaptés à tous les niveaux pour mieux maîtriser l’informatique et les outils numériques. Un service de dépannage est aussi disponible pour résoudre vos problèmes techniques.

Date : tous les jeudis de 13h à 16h

Lieu : Cure des Bonniers, Chemin Vert 71 à 6540 Lobbes

gestion.cgcet@gmail.com • 0474 18 40 09

Réduction sur les lits médicalisés chez Qualias

Tout le mois de mars, les lits électriques 90 x 200 cm sont en promotion pour les affiliés de la MC. Plus de renseignements dans nos magasins Qualias de Anderlues, Beaumont, Courcelles, La Louvière, Montigny et Soignies, au 071 15 99 15 ou sur qualias.be.

City-trip à Gand pour les 13-15 ans

Ocarina organise un séjour sur le thème du street art à Gand du 7 au 10 mai. En quatre jours, votre ado découvrira les rues et bâtiments pittoresques de la ville. L'opportunité parfaite pour rencontrer des jeunes de son âge ! Au programme : visite de la ville et du château des Comtes, atelier graffiti, sortie bowling et piscine entre autres.

ocarina.be/nos-vacances

A genda

Bien dans ma retraite, une vie après le travail

L’arrivée de la pension soulève de nombreuses questions et provoque son lot d’émotions. Pour vous accompagner dans cette étape cruciale de votre vie, Énéo vous invite à un moment d'échange et de partage. Vous y découvrirez des outils pour préparer au mieux cette transition importante. Les ateliers seront coconstruits, adaptés aux attentes du groupe et accompagnés de témoignages et/ou des experts invités.

Mes ressources

Nous aborderons les questions financières liées à la retraite : quelles conditions et démarches dois-je prévoir lors du passage à la retraite ? Quel sera l’impact sur mes revenus et mes dépenses ? etc.

Vie affective et psychologique

Après le travail, qu’est-ce que la retraite représente pour moi ? Nous discuterons de la vie sociale (nouveaux amis), familiale et affective (vie de couple) ... Quelles

Vous avez changé, vos avantages aussi !

La MC renouvelle ses avantages et services en profondeur et vous propose de les découvrir lors d’une séance d’informations : des nouveautés exclusives, des remboursements augmentés, la possibilité de choisir ce qui vous correspond grâce aux avantages flexibles et encore plus de facilité. Découvrez comment la MC s’engage pour votre santé, votre bienêtre, avec des solutions sur mesure, des avantages adaptés à vos besoins, et le soutien de nos partenaires médico-sociaux grâce à leurs conseils personnalisés.

Date : le mardi 25 mars à 18h30

Lieu : Frameries (Espace CoworCœur, Rue Ferrer 104 D)

mc.be/agenda-offre-2025 • 069 88 37 01

sont mes peurs liées au changement ? Comment anticiper, me positionner et communiquer sur mes émotions en lien avec cette nouvelle vie ?

Ma santé et bien-être

Nous mettrons la santé à l’honneur en développant les éléments-clés d'un vieillissement "réussi". Comment promouvoir les comportements favorables à une bonne santé physique et mentale ou à une vie relationnelle sereine et épanouie ?

Mes projets en mouvement

Comment faire mes propres choix ? Quelles activités, projets entamer ? Que faire du temps qui nous est offert ? Enéo vous proposera une série de pistes et un temps de réflexion.

Dates et lieux :

• les jeudis 27 mars, 3, 10 et 17 avril de 17h30 à 21h à Mons

Découvrez l’app Ma MC à Mouscron et Tournai

Nos services en ligne offrent de nombreuses fonctionnalités qui peuvent vous simplifier la vie. Vous n’êtes pas à l’aise avec le digital ? Nous vous aidons à vous connecter et vous expliquons tout ce que propose notre app !

Dates et lieux :

• le mercredi 12 mars, de 14h30 à 16h30 à Mouscron

• le mercredi 26 mars, de 14h30 à 16h30 à Tournai

Rendez-vous dès 13h30 si vous souhaitez de l’aide pour créer votre compte !

Inscriptions obligatoires (nombre de places limité) : 069 88 37 98 (Mouscron) • 0478 67 05 27 (Tournai) • mc.be/agenda-education

• les jeudis 27 mars, 3, 10 et 17 avril de 17h30 à 21h à Mouscron

• les mardis 25 mars, 1er, 8 et 15 avril de 17h30 à 21h à Tournai

Prix : 30 € pour le cycle complet (avec repas)

eneo.be/bien-dans-ma-retraite • 069 88 37 98

Rejoignez les sessions sportives de la MC

Inscrivez-vous dès maintenant aux sessions de marche active ou de course à pied organisées par la MC et Promusport près de chez vous. Les séances débuteront la semaine du 17 mars et sont accessibles dès 12 ans.

"J’ose la marche active" est un programme de marche accessible à toute personne désireuse d’augmenter sa cadence de marche. Les sessions s’organisent sur une période de 8 semaines. Trois niveaux proposés : remise à la marche, débutant ou initié.

Près de chez vous, nos sessions JOLMA sont organisées à Basècles, Bléharies, Colfontaine, Comines, Estaimpuis, Kain, Leuze-en-Hainaut, Mouscron, Nimy et Saint-Denis.

"Je cours pour ma forme" est un programme de douze semaines de (re)mise en condition physique par la course à pied pour débutant. L’objectif est de courir 5, 8, 10 km, ou plus. Vous recevrez des fiches pour vous guider lors de vos entrainements libres.

Près de chez vous, nos sessions JCPMF sont organisées à Antoing, Ath, Comines, Enghien, Kain, Péruwelz et Tournai

mc.be/marche-active • mc.be/jcpmf

Aide et Soins à Domicile rejoint la MC à Tournai

Le siège social d'Aide et Soins à Domicile

Hainaut Picardie a déménagé le 16 janvier dernier sur le site de la MC à Tournai (Saint-Brice).

Cette décision stratégique répond à plusieurs objectifs : optimiser les espaces

"Et toi, t’en penses quoi ?" : formation pour les professionnels de la jeunesse

"Et toi, t’en penses quoi ?" est un outil mis gratuitement en ligne par la MC pour soutenir les intervenants éducatifs (enseignants, éducateurs, formateurs…) dans l’animation de débats avec des adolescents de 14 à 18 ans. Il propose une méthodologie spécifique, des supports théoriques et des capsules vidéo pédagogiques pour aborder plus de vingt thématiques bienêtre et santé. Cet outil vous aide à créer un espace serein pour permettre aux jeunes de développer leur esprit critique.

Date : le mardi 11 mars de 13h à 16h30

Lieu : MC Ath, rue de Dendre 33

Public : tout intervenant éducatif

Gratuit

mc.be/agenda-education • mc.be/et-toi • et-toi.be

City-trip à Gand pour les 13-15 ans

Votre ado est fan de street art ou voudrait s’y essayer ? Ocarina organise un séjour sur ce thème à Gand du 7 au 10 mai. Durant quatre jours, il découvrira cette pépite belge aux rues et bâtiments pittoresques qui abritent aujourd'hui de nombreuses activités pour les étudiants. L'opportunité parfaite pour rencontrer des jeunes de son âge et visiter une ville belge enviée par le monde entier ! Au programme : conquête de la ville, atelier graffiti, visite du château des Comtes, sortie bowling et piscine, entre autres.

ocarina.be/nos-vacances

de travail, renforcer les synergies entre ASD, la MC et les autres acteurs du secteur ; et améliorer leur visibilité vis à vis des bénéficiaires. Leur mission reste inchangée : accompagner au mieux les personnes en perte d'autonomie, en garantissant des soins et une aide

adaptée à domicile.

ASD remercie chaleureusement toutes les personnes qui ont contribué à cette transition.

© Pierre-Laurent
Barroo
© Ocarina

A genda

Festival ImagéSanté : la santé sur grand écran

Le Festival ImagéSanté est bien plus qu'un simple festival de cinéma. Cet événement international, organisé à Liège et soutenu par la MC, vise à rendre la santé et ses enjeux accessibles au plus grand nombre.

Les documentaires, en provenance des quatre coins du monde, offrent un regard croisé entre cinéma, science et santé et sont projetés chaque jour dans les cinémas liégeois. Des ateliers pédagogiques destinés aux étudiants (futurs médecins ou professionnels de la santé mais aussi de l’enseignement secondaire) et des conférences grand public aborderont les grands enjeux contemporains en matière de santé : inclusion, égalité des genres, santé mentale, surmédicalisation… ImagéSanté retransmet également en direct une trentaine d'opérations chirurgicales. De quoi se confronter sans filtre à la réalité du personnel soignant.

La MC tout au long du festival Un jury composé de volontaires de la MC, d’Altéo et Énéo décernera ainsi le prix "Engagement citoyen et Santé", récompensant le film illustrant le mieux comment l’engagement des volontaires a un impact positif sur la société comme sur eux-mêmes.

Rejoignez les sessions sportives de la MC

Le jeudi 27 mars à 10h, rendez-vous en ligne pour une émission MC autour de la santé mentale des jeunes sous l'angle de la prévention, avec des experts et des témoignages de jeunes. Plus d’infos sur mc.be/agenda-societe.

Dates : du dimanche 23 au samedi 29 mars

Lieux : Cinémas Le Parc, Churchill et Sauvenière à Liège Inscriptions : mc.be/agenda-societe

CONCOURS

La MC vous offre des places pour assister à 6 projections de films ! mc.be/agenda-societe

Inscrivez-vous dès maintenant aux sessions de marche active ou de course à pied organisées par la MC et Promusport partout en Wallonie et à Bruxelles.

Les séances débuteront la semaine du 17 mars et sont accessibles dès 12 ans.

J’ose la marche active (JOLMA) est un programme de marche accessible à toute personne désireuse d’augmenter sa cadence de marche. Les sessions s’organisent sur une période de 8 semaines. Trois niveaux proposés : remise à la marche, débutant ou initié.

Près de chez vous, les sessions JOLMA sont organisées à : Alleur, Angleur,Esneux, Hannut, Hermalle-sous-Argenteau, Héron, Liège (Boverie), Liège (Sart-Tilmant), Marchin, Seraing, et Waremme.

mc.be/marche-active

Je cours pour ma forme (JCPMF) est un programme de 12 semaines de (re)mise en condition physique par la course à pied pour débutants. L’objectif est de courir 5, 8, 10 km ou plus. Vous recevrez des fiches pour vous guider lors de vos entrainements libres.

Près de chez vous, nos sessions JCPMF sont organisées à : Angleur, Aywaille, Roclenge et Waremme

mc.be/jcpmf

Manifest’Animation : une expo intergénérationnelle

Énéo, mouvement de la MC dédié aux aînés, possède un "Manifeste" permettant de s’orienter vers différentes actions du mouvement. Pour illustrer ce manifeste, un groupe de volontaires s’est associé aux élèves de l'école supérieure des arts Saint-Luc de Liège.

Les seniors ont confié aux jeunes leur vécu et la place qu’Énéo avait prise dans leur vie. Les étudiants ont transcrit ces témoignages dans des mini-bandes dessinées et des films d’animation. L’ensemble de ces créations sont à découvrir lors de cette exposition.

Dates : du jeudi 20 février au mercredi 19 mars de 9h à 12h (fermé le weekend)

Lieu : MC Liège, place du XX Août 38 04 232 29 98 • liege@eneo.be

Pause-café des aidants proches : échange, détente et écoute

Vous accompagnez une personne en perte d'autonomie ? Prenez une pause et venez prendre soin de vous.

Les pauses-café des aidants proches vous proposent un espace d’échanges et de rencontres autour d'ateliers axés sur le bien-être. Ces moments chaleureux, animés par une coach certifiée en épanouissement personnel et professionnel, permettent de partager vos expériences, découvrir des astuces pratiques pour le quotidien, de souffler et de prendre du recul.

Pour Nancy Wollseifen, l’animatrice de ces ateliers, "l’aidant proche, c'est vraiment la personne qui accompagne quelqu'un en difficulté, qui a besoin de soutien au quotidien. C'est important pour elle de se retrouver avec d'autres personnes, de se rendre compte qu'on n'est pas seul à vivre ça."

Nancy ajoute : "Quand on est aidant proche et qu'on se met à disposition de quelqu'un pour l'accompagner et l'aider, il y a besoin d'avoir des moments aussi pour soi, pour venir refaire le plein d’énergie."

Prendre soin de soi pour prendre soin de l’autre

C’est également l’occasion d’apprendre à s’écouter, prendre le temps de la pause. "Prendre soin de soi, ce n'est pas moi d'abord, mais c'est moi aussi. C'est un apprentissage : pour pouvoir prendre soin de l'autre, c'est nécessaire de prendre soin de soi", précise l’animatrice.

Les pauses-café thématiques aborderont également des sujets qui vous tiennent à cœur autour de vos émotions, de vos

(Re) découvrez tout ce que l’app Ma MC peut faire pour vous

Le digital, ce n'est pas votre truc ?

Pourtant, nos services en ligne pourraient vous simplifier la vie ! Il suffit parfois d'un petit coup de pouce pour se lancer.

Avec l’app Ma MC, vous pouvez suivre vos remboursements et paiements d'indemnités, demander une intervention, gérer vos données, commander des documents (vignettes, carte européenne), prendre rendez-vous et même souscrire une assurance !

Au programme, découverte de l'app, installation et création de compte Ma MC.

Cet atelier s'adresse à un public ayant une connaissance en informatique de base, disposant d'un smartphone, tablette ou pc.

Date : mardi 1er avril de 10h à 12h30

Lieu : MC Liège, place du XX Août 38

Inscription : mc.be/agenda-droits • 04 232 29 01 (de 9h à 12h et de 14h à 16h)

sentiments. "Même si nous abordons des sujets qui peuvent être lourds et compliqués, les pauses-café se déroulent toujours dans la bonne humeur", rassure Nancy.

Dates :

• Lundi 31 mars : "Emotions et culpabilité"

• Lundi 30 juin : "Gestion de la culpabilité"

• Lundi 25 août : Thématiques définies selon les besoins exprimés

• Lundi 24 novembre : Thématiques définies selon les besoins exprimés De 14h à 16h30

Lieu : La Clairière de Fayenbois • Avenue d'Aix-la-Chapelle 60 à Jupille

Inscriptions : mc.be/agenda-aidants-proches • 0497 25 00 80

Vous habitez à proximité de Verviers ?

Un atelier "Découvrez l'App Ma MC" est organisé également dans la région.

• Un premier temps destiné à la création de votre compte Ma MC (de 13h à 14h) (facultatif : uniquement pour les personnes qui n'ont pas encore de compte)

• Un second temps où les formateurs vous expliqueront toutes les fonctionnalités accessibles et comment les utiliser (de 14h à 15h30)

Date : vendredi 28 mars de 14h à 15h30

Lieu : MC Verviers, rue Lucien Defays 77

Inscriptions : mc.be/agenda-droits

A genda

Rejoignez les sessions sportives de la MC

Les séances débuteront la semaine du 17 mars et sont accessibles dès 12 ans. Nos sessions J'ose la Marche Active sont organisées à Arlon, Bellefontaine, Bertrix, Guirsch, La Roche-en-Ardenne, Marche-en-Famenne et Vielsalm. Nos sessions Je Cours Pour Ma Forme sont organisées à Arlon et Freylange.

mc.be/marche-active • mc.be/jcpmf

©

Sein’biose :

se reconstruire autrement

Se reconstruire après un cancer du sein passe souvent par la chirurgie esthétique. Mais une alternative plus poétique, plus symbolique rencontre un succès grandissant : la reconstruction par tatouage artistique. Un geste fort pour transformer une cicatrice en un message porteur de sens.

En octobre 2025, le projet Sein’biose (Marche-en-Famenne) permettra à plusieurs femmes de bénéficier gratuitement d’une reconstruction par tatouage. Le projet recherche également des tatoueuses intéressées de rejoindre cette formidable aventure humaine.

Candidates et tatoueuses peuvent déposer leur candidature jusqu’au 30 mars : seinbiose.be/contact.

Salon "Famille et Parentalité"

Il rassemble tous les organismes, associations, services dont ont besoin les futurs et jeunes parents. La MC sera présente pour répondre à vos questions et vous faire gagner des cadeaux.

Date : le samedi 5 avril de 10h à 16h

Lieu : Bertrix Hall - Rue de Renaumont 15

Gratuit

Infos : bertrix.be

L'éducation positive, jusqu'où aller ?

Dans le cadre du salon "Famille et Parentalité", cette conférence de Bruno Humbeeck présentera différentes pistes permettant de soulager le parent et de soutenir le développement de l’enfant face à l’hyper-parentalité.

Date : le vendredi 4 avril à 18h

Lieu : Centre culturel de Bertrix – Place des 3 Fers, 9 Prix : 5 €

Inscriptions : ccbertrix.be • 061 41 23 00

Un pas après l'autre vers Compostelle

Pendant trois mois, Brice Haeck a marché depuis l’Ardenne belge jusqu’à Saint-Jacquesde-Compostelle en Espagne. Muni de sa caméra, il a recueilli le ressenti d'autres marcheurs, de villageois, d'hospitaliers croisés sur son chemin. En découle un documentaire inspirant, "Les oiseaux de passage". Altéo vous propose plusieurs projections, en compagnie du réalisateur et de plusieurs marcheurs expérimentés. Vous pourrez échanger avec eux sur les bienfaits physiques, psychologiques et spirituels de la marche.

Dates et lieux : le vendredi 14 mars à 18h45 (MC Libramont), le jeudi 20 mars à 19h15 (Ciné Patria Virton), le vendredi 28 mars à 18h45 (MC Marche-en-Famenne).

Prix : 6 €, gratuit pour les membres Altéo.

Inscriptions : luxembourg@alteoasbl.be • 081 23 72 37

Altéo recherche des volontaires pour co-construire un projet de randonnée accessible à tous, notamment aux personnes en situation de handicap ou atteintes de maladies de longue durée. Intéressés ? Contactez Altéo Luxembourg.

Semaine du bonheur

Pour la journée mondiale du bonheur le 20 mars, la MC et le Centre de Planning familial Arlon-Bastogne vous proposent plusieurs activités qui vous feront du bien.

Pause détente : des techniques simples de relaxation

Des techniques faciles et rapides peuvent vous donner un réel coup de boost : le yoga des yeux, la respiration consciente, les mouvements doux, la relaxation guidée…

Date : le lundi 17 mars à 19h

Lieu : MC Arlon - rue de la Moselle 7-9

L'estime de soi et ses quatre piliers

Vous ressortirez avec des outils pratiques pour vous reconnecter à vous-même, renforcer votre confiance et cultiver une vision positive de vous-même.

Date : le mardi 18 mars à 18h30

Lieu : Centre de Planning familial Arlon - rue de Bastogne 46 À la rencontre de votre Ikigaï

Grâce à l'Ikigaï, vous ferez un voyage extraordinaire à la découverte de vous-même : qu'est-ce qui vous fait vibrer ? Où puisez-vous votre énergie ? Qu'est-ce qui vous fait avancer ? …

Date : le mercredi 19 mars à 18h

Lieu : MC Arlon - rue de la Moselle 7-9

Joie et détente : le yoga du rire

Le rire libère les tensions, donne de l'énergie et favorise la confiance en soi. Le corps ne fait pas la différence entre un rire simulé et un rire naturel. Lâcher-prise garanti !

Date : le jeudi 20 mars à 18h30

Lieu : MC Arlon - rue de la Moselle 7-9

Prix : 5 €/atelier

Inscriptions : mc.be/agenda-bien-etre • 063 37 31 01

Astuces en cuisine

La Slowlife

Une conférence pour prendre conscience de l'importance de s'écouter, de ralentir le rythme et de prendre du temps pour soi.

Date : le mercredi 2 avril à 19h30

Lieu : MC Arlon - Rue de la Moselle 7-9

Gratuit

Inscriptions : mc.be/agenda-bien-etre • 063 37 31 01

Une alimentation saine et diversifiée est essentielle pour maintenir son énergie au quotidien, pour prévenir certaines pathologies et pour être bien dans sa tête. Mais le principe même de cuisiner sainement ne peut devenir source de stress et de charge mentale ! Alimentation équilibrée, habitudes de vie saines, conservation des aliments, produits de saisons, organisation du temps en cuisine… La MC vous propose une conférence pour y voir plus clair et gérer la cuisine au quotidien de manière plus sereine. elle sera organisée en soirée aux quatre coins de la province.

Dates et lieux : à partir du 25 mars à la MC de Libramont, d'Arlon, de Bastogne et de Marche-en-Famenne

Gratuit

Inscriptions : 063 37 31 01 • mc.be/agenda-bien-etre

Remise à niveau du code de la route

Pas toujours aisé de suivre toutes les évolutions du code de la route, surtout quand on a passé son permis il y a 30 ans, voire plus! Énéo vous propose une petite remise à niveau, interactive et conviviale.

Dates et lieux : à partir du 12 mars à Habay-la-Neuve, Bastogne et Arlon.

Gratuit

Infos : eneo.be/agenda • 063 37 31 98

A genda

Rejoignez les sessions sportives de la MC

Inscrivez-vous dès maintenant aux sessions de marche active ou de course à pied organisées par la MC et Promusport partout en Wallonie et à Bruxelles.

Les séances débuteront la semaine du 17 mars et sont accessibles dès 12 ans.

J’ose la marche active (JOLMA) est un programme de marche accessible à toute personne désireuse d’augmenter sa cadence de marche. Les sessions s’organisent sur une période de 8 semaines. Trois niveaux proposés : remise à la marche, débutant ou initié.

Près de chez vous, nos sessions JOLMA sont organisées à : Andenne (Seilles), Anhée, Anseremme, Auvelais, Beauraing, Ciney, Franière, Gesves, Hastière, Jambes, Mettet, Namur, Sombreffe, Spy, Velaine-Sur-Sambre.

Je cours pour ma forme (JCPMF) est un programme de douze semaines de (re)mise en condition physique par la course à pied pour débutants. L’objectif est de courir 5 km, 8, 10 km, ou plus.

Patient partenaire

La MC organise une rencontre entre patients et experts de la santé sur un sujet essentiel, celui des patients partenaires. Comment un patient peut devenir un véritable acteur de son parcours de soin ? Comment renforcer le lien entre la personne soignée et les professionnels de santé ? À travers les regards croisés, cette rencontre sera l’occasion : de mieux comprendre ce qu’être patient partenaire ; d’entendre le témoignage inspirant d’une personne engagée dans cette démarche ; d’éclairer le concept sous un angle théorique mais aussi au regard de différentes expériences au sein de notre réseau médico-social.

En tant que membre de la MC, votre présence et votre expérience sont précieuses pour enrichir cette réflexion et favoriser la vision de la MC à une approche plus participative des soins.

Date : le jeudi 20 mars à 19h

Lieu : Centre de Formation de Bouge, chaussée de Louvain 510 à Bouge (derrière la CSC) • Auditoire (-1) ; Parking accessible

Infos et inscriptions : mc.be/patient-partenaire • secretariat.namur@mc.be • 081 23 67 07

Vous recevrez des fiches pour vous guider lors de vos entrainements libres.

Près de chez vous, nos sessions JCPMF sont organisées à : Anseremme, Godinne, Hastière, Havelange, Jambes, La Bruyère, Loyers, Mettet, Namur, Philippeville, Spy, Tamines, Vedrin. mc.be/marche-active • mc.be/jcpmf

Découvrez les "Balades Nature" avec Altéo

Profitez du plaisir de prendre l’air en pleine nature dans la région namuroise grâce à Altéo et ses "Balades Nature". Les parcours, de 3 à 4 km, sont accessibles à tous. À partir de la mi-avril, ces randonnées conviviales vous permettront de partir à la découverte du milieu, de sa faune et de sa flore, avec l’aide d’un animateur nature. Grâce aux repérages effectués lors de ces randonnées, c’est également l’occasion pour le groupe de vérifier l’accessibilité des lieux et d’interpeller les autorités compétentes pour intervenir en cas de besoin.

Dates et lieux :

• le jeudi 17 avril à Floreffe

• le jeudi 22 mai à Malonne

• le jeudi 26 juin à Ermeton

Horaire : de 13h à 17h

Prix : 5 € - départ de la MC Namur (rue des Tanneries 55) avec la camionnette Altéo ou 2 € par vos propres moyens (rendez-vous au départ de la randonnée).

Infos et inscriptions : info@alteoasbl.be • 081 237 237

• le jeudi 31 juillet à Durnal

• le jeudi 28 août à Mont-Godinne

• le jeudi 25 septembre à Namur

ÉnéoSport

vous invite au

"Printemps de la Marche"

Quatre cercles de marcheurs vous invitent à (re)découvrir leur belle région dinantaise autour d'une thématique originale. L’objectif de cette formule printanière 2025 est de proposer des marches variées, ludiques, culturelles, gustatives, avec un accueil soigné et un retour convivial et gourmand. Tout cela pour favoriser un maximum de liens et un éveil des sens !

Au programme :

• le vendredi 21 mars : "l’éveil de la nature" avec Nordic Haute Meuse – 6 et 10 km

Inscriptions : nordichautemeuse@gmail.com • 0479 24 97 35

• le mercredi 9 avril : "Découverte des sentiers d’art" avec Les Courlis de Natoye - 5 et 10 km

Inscriptions : bernadettegraux01@gmail.com • 0472 70 62 31

• le jeudi 15 mai : "Tourne Miel" avec Les Marcheurs Mosans –7 km

Inscriptions : brigitte.j.dasse@gmail.com • 0475 43 79 91

• le mardi 10 juin : "En Celles avec Saint Hadelin" avec Les Inusables de Ciney – 8 km

Inscriptions : agnes.leclercq@hotmail.com • 0473 83 05 73

Horaire : accueil à 13h30, départ des marches à 14h

Prix : 5€ par marche à payer en liquide sur place, comprenant le café et la collation.

Inscriptions obligatoires auprès du cercle qui organise la marche souhaitée (au plus tard 15 jours avant la marche) Plus d'infos via eneosport.be/agenda

Envie de partir en séjour avec Énéo ?

Vous avez envie de vous évader en groupe, en toute sécurité, dans une ambiance conviviale tout en découvrant de nouveaux horizons ? Énéo vous invite à découvrir ses prochains séjours, entièrement conçus et accompagnés par des volontaires. Au-delà de simples vacances, c'est une invitation à vivre une expérience authentique, 100% Énéo :

Nieuport, séjour +80 ans du lundi 14 au vendredi 18 avril

Évasion à la Côte d’Opale du lundi 5 au vendredi 9 mai

Pré-en-bulles à la recherche d’accueillant(e)s volontaires

L’asbl Pré-enBulles est un lieu d’accueil et de rencontre enfantsparents dédié aux enfants de 0 à 3 ans accomplis, accompagnés d’un parent ou d’un adulte proche. Il s’inspire de la Maison Verte de Françoise Dolto. Le lieu est ouvert les jeudis matin et les 1 ers et 3 èmes mardis du mois après-midi à Jambes, Rue de Dave 262/2.

Vous avez une bonne capacité d’écoute, de soutien, d’empathie et d’attention à l’autre ?

Vous êtes intéressé par la petite enfance et la parentalité ?

Vous êtes disponible minimum deux demi-journées par mois ?

N’hésitez pas à envoyer votre candidature pour devenir volontaire au Pré-en-Bulles !

Un défraiement est prévu ainsi que la prise en charge partielle des frais de déplacement. Formation continue possible.

Plus d’infos : préenbulles.be • 0474 72 00 45

Intéressé ? Envoyez un texte vous présentant et qui décrit vos motivations à Colette GODFRIN • lepreenbulles@outlook.com

Témoignages d’anciens participants :

"Voyage très bien organisé. Beaucoup de visites intéressantes. Guidé magnifiquement. Très bonne ambiance et convivialité dans tout le groupe. Donne l’envie de refaire un autre voyage".

"Première expérience de voyage avec Enéo. Je suis vraiment enchantée.

Champagne, sur les pas de Dom Pérignon, du lundi 12 au mardi 13 mai

Bretagne du sud, revivre une expérience dans un camping en Mobil-Home, du vendredi 16 au samedi 24 mai

Le groupe était super et les journées passaient terriblement vite. J’avais besoin de me vider l’esprit. Je suis vraiment requinquée".

"Merveilleux accompagnateur dès le départ. Tout le temps à l’écoute, toujours prêt à aider. Très chaleureux, avec énormément d’humanité et d’humour".

Infos et inscriptions : eneo.be/catalogue-vacances ou demandez la brochure à vacances.namur@eneo.be ou 081 23 67 09 (du lundi au mercredi matin de 9h à 12h).

A genda

Rejoignez les sessions sportives de la MC

Inscrivez-vous dès maintenant aux sessions de marche active ou de course à pied organisées par la MC et Promusport partout en Wallonie et à Bruxelles.

Les séances débuteront la semaine du 17 mars et sont accessibles dès 12 ans.

J’ose la marche active (JOLMA) est un programme de marche accessible à toute personne désireuse d’augmenter sa cadence de marche. Les sessions s’organisent sur une période de 8 semaines. Trois niveaux proposés : remise à la marche, débutant ou initié.

Près de chez vous, nos sessions JOLMA sont organisées à : Aubel, Herve, Jehanster, Limbourg, Stavelot et Verviers.

mc.be/marche-active

Je cours pour ma forme (JCPMF) est un programme de 12 semaines de (re)mise en condition physique par la course à pied pour débutants. L’objectif est de courir 5 km, 8 km, 10 km, ou plus. Vous recevrez des fiches pour vous guider lors de vos entrainements libres.

Près de chez vous, nos sessions JCPMF sont organisées à : Henri-Chapelle, Trois-Ponts et Xhendelesse.

mc.be/jcpmf

Découvrez l’app Ma MC

Le digital, ce n'est pas votre truc ? Nos services en ligne peuvent vous simplifier la vie ! Il suffit d'un petit coup de pouce pour se lancer.

Avec votre app Ma MC, vous pouvez suivre vos remboursements et paiements d'indemnités, demander une intervention, gérer vos données, commander des documents (vignettes, carte européenne), envoyer votre certificat d'incapacité de travail, prendre rendez-vous et même souscrire une assurance !

Lors de cet atelier,, des formateurs patients et pédagogues vous proposeront une formation en deux temps :

• De 13h à 14h : création de votre compte Ma MC (facultatif : uniquement pour les personnes qui n'ont pas encore de compte)

• De 14h à 15h30 : explication des différentes fonctionnalités

Date : le vendredi 28 mars de 13h à 15h30 ou de 14h à 15h30 (voir plus haut)

Lieu : MC Verviers, rue Lucien Defays 77

Gratuit

Inscriptions : mc.be/agenda-education • 0477 89 37 28

Comment entreprendre sa retraite ?

Saviez-vous qu'un Belge sur trois seulement prépare sa retraite ? Pourtant, ce moment charnière de la vie mérite toute notre attention. La retraite, c'est l'occasion de tourner la page du monde du travail et de ses contraintes pour entrer dans un monde de liberté. Mais sans préparation, cette liberté peut vite se transformer en un grand vide.

Participez à cette conférence organisée par Énéo, le mouvement social de la MC dédié aux aînés, et découvrez comment bien préparer votre retraite !

Pierre Degand, fondateur de Séquoia Ways, abordera des aspects essentiels, souvent méconnus ou sous-estimés, pour vous aider à anticiper cette transition en toute sérénité.

Date : le vendredi 28 mars à 18h30

Prix : 12 € (8 € pour les membres Énéo) - Apéro offert

Lieu : MC Verviers, rue Lucien Defays 77

Inscription : eneo.be/agenda • verviers@eneo.be • 087 27 96 88

Atelier découverte pour les professionnels: les compétences psychosociales

Vous encadrez des jeunes en collectif ? Vous souhaitez améliorer leur bien-être? Vous êtes curieux de vous imprégner d’une approche reconnue ? Initiez-vous aux compétences psychosociales!

Date : le mardi 10 juin de 13h à 16h30

Lieu : MC Verviers, rue Lucien Defays 77

Public : tout intervenant éducatif qui encadre des jeunes en collectif

Inscriptions : mc.be/agenda-education

Plus d’infos sur les compétences psychosociales, le carnet CPS, des vidéos explicatives et d’autres ressources : mc.be/competences-psychosociales

Pas disponible à cette date ? Des ateliers sont organisés dans d’autres régions

Et si votre ado se lançait dans l’animation ?

Ocarina, l’organisation de jeunesse partenaire de la MC, organise chaque année une formation à l’animation, destinée aux jeunes dès l’âge de 16 ans. À l’issue de celle-ci, le participant obtient un brevet d'animateur reconnu par la Fédération Wallonie-Bruxelles.

Devenir animateur ou animatrice, c’est un parcours en plusieurs étapes sur deux ans. Chaque étape se compose d’une semaine de formation en résidentiel et de deux semaines de stages pratiques durant les vacances scolaires.

Dates : du 5 au 12 juillet (formation théorique)

Lieu : Institut SFX II, rue de Francorchamps 12 à Verviers Prix : 140 €

Inscriptions : ocarina.be/se-former • verviers@ocarina.be • 087 27 96 60

Israël - Palestine : Comprendre l’embrasement du conflit

Plus d’un an après l’attaque du Hamas et le début de la guerre à Gaza, la situation ne cesse d’empirer pour les populations palestiniennes tandis que l'État hébreu reste dans une posture très délicate au Moyen-Orient.

Cette conférence avec Didier Leroy, chercheur auprès du Centre d'études de sécurité et défense (CESD), revisitera les épisodes martiaux qui ont transformé le paysage périisraélien et la nature des adversaires de Tsahal, l’armée de l’État d’Israël, depuis 1948.

Date : le mardi 25 mars de 17h45 à 20h

Lieu : Malmundarium de Malmedy, place du Châtelet 10

Gratuit

Inscriptions : 0484 30 99 12 • leysten@mocliege.org

Cyclo-choco : un défi sportif et solidaire

WSM, l’ONG du MOC et partenaire de la MC, organise le Challenge Cyclo-choco solidaire au départ de Limbourg : une opportunité unique de combiner sport, gourmandise et solidarité pour une cause importante.

Enfourchez votre vélo et défiez-vous, par équipe de 4 personnes, dans un décor vallonné sur un parcours de 100, 60 ou 20 km.

Votre participation et les dons (parrainages) récoltés viendront soutenir le travail des organisations sociales d’Asie, d’Afrique et d’Amérique latine qui luttent pour un travail décent et une protection sociale universelle, notamment dans la filière du cacao. Au programme également : une balade familiale, un atelier chocolat et une activité vélo avec la MC !

Date : le samedi 5 avril dès 10h

Lieu : Centre sportif de Limbourg, rue Wilson 38

Frais de participation : 20 € par personne et 500 € de parrainage pour le groupe

Inscriptions : action.wsm.be

Demander cet avantage ? Facile et rapide avec l’app Ma MC !

Vélo Jusqu’à 150 €

Paul n’a pas toujours été à l’heure au boulot...

Vous avez changé, vos avantages aussi !

Recevez jusqu’à 150 € pour l’achat d’un vélo, classique ou électrique, neuf ou d’occasion ! mc.be/velo

Turn static files into dynamic content formats.

Create a flipbook
Issuu converts static files into: digital portfolios, online yearbooks, online catalogs, digital photo albums and more. Sign up and create your flipbook.