En Marche Magazine n°1730

Page 1


Endométriose

Un mal sousdiagnostiqué

Prévention

Utiles les visites médicales à l'école ?

Ma santé au quotidien

Tout savoir sur les rhumes

É ditorial

La santé se décide aussi au niveau local

Les élections communales sont derrière nous. Il faudra désormais veiller à ce que la santé reste aussi une priorité dans les politiques de proximité.

Le 13 octobre, nous nous sommes une nouvelle fois rendus aux urnes. Cette fois, les citoyens ont élu leurs représentants et représentantes au sein des conseils communaux et provinciaux. Il faudra attendre cinq ans et les élections régionales, fédérales et européennes pour réitérer ce devoir citoyen.

D’ici là, notre esprit critique ne doit pas être mis en veille ! Les citoyens, l’associatif et les organisations de la société civile — comme les mutualités — ont le pouvoir, si ce n’est le devoir pour les deux derniers, de veiller à l’actions des élus. Et ce, même au niveau communal.

La MC s’est d’ailleurs mise au travail avec ses volontaires en amont de ce scrutin local. Dans un premier temps, nous avons formulé des revendications relatives aux missions des communes (mc.be/fr/elections-2024).

Lors de réunions, de rencontres citoyennes, d’échanges formels ou informels et souvent de concert avec le tissu associatif local, nos volontaires et nos mouvements ont ensuite eu l’occasion de traduire ces orientations politiques en fonction de la réalité de leurs territoires et de confronter les candidats locaux à l’exigence de faire de la santé une priorité.

À la MC, nous sommes convaincus que les pouvoirs locaux peuvent influencer notre santé. L’aménagement du territoire, la mobilité, le logement ou encore l’enseignement sont autant de politiques qui impactent directement notre bien-être. Ainsi, les communes ont la responsabilité de prendre des décisions éclairées, en tenant compte de leurs conséquences sur la santé de leurs habitants.

Rester à l’écoute

Pour assumer correctement cette responsabilité, l’ensemble des projets locaux doivent être menés en bonne intelligence et en concertation avec la population générale mais aussi avec les publics qui rencontrent des besoins spécifiques et les associations qui les représentent.

Une localité avec des espaces verts, des lieux de convivialité, une mobilité apaisée, une offre de logements qualitative et abordable, des initiatives scolaires en matière de promotion de la santé, etc., constitue certes un environnement propice au bien-être. Mais ce tableau reste incomplet si tous les citoyens ne bénéficient pas des mêmes opportunités de participation à la vie de la cité.

Nous pensons particulièrement aux personnes en situation de perte d’autonomie et aux personnes à mobilité réduite et appelons les décideurs à être à l’écoute de leurs expériences de vie. Pour ces publics, l’action des pouvoirs locaux est particulièrement tangible puisqu’elle agit directement sur l’accessibilité de leur environnement de vie au quotidien. Cela impose aux autorités locales de mettre la santé, et en particulier celle des plus vulnérables, au cœur de leurs préoccupations pour les six années à venir. Du côté de la MC, nous sommes prêts à tout mettre en œuvre pour voir se réaliser l’idéal d’une société démocratique en bonne santé, à tous les niveaux de pouvoir, à commencer par le plus proche du citoyen.

Les autorités locales doivent mettre la santé, en particulier celle des plus vulnérables, au cœur de leurs préoccupations pour les six années à venir.

08

Dossier

Notre eau à la loupe.

Échos de l'actu 04

Tour d'horizon de la planète santé.

Dossier 08

Comment mieux consommer et préserver cette ressource vitale qu’est notre eau ?

Énergie 14

Une prime tarif social pour les installations collectives.

Famille 15

Aider la victime de violences conjugales à porter plainte.

Chaussée de Haecht 579 - BP 40 1031 Bruxelles 02 246 46 27 enmarche@mc.be - enmarche.be

Besoin de nouvelles vignettes?

Une question liée à votre dossier personnel ?

Contactez la MC au 081 81 28 28 ou via mc.be/contact

Seniors 16

Comment bénéficier de la Grapa ?

Soins 17

Bénéficier des remboursements comme personne à charge.

Santé 18

Endométriose : un mal sous-diagnostiqué.

Inclusion 20

Quand handicap et validité cohabitent.

Prévention 22

Utiles les bilans de santé à l'école ?

Editeur responsable : Alexandre Verhamme, chaussée de Haecht 579 BP 40, 1031 Bruxelles

Publié par : Visie in beweging vzw Rédactrice en chef : Sandrine Warsztacki

Affilié à l’Union de la presse périodique UPP - Membre de l’Union des Editeurs de la Presse Périodique. Tirage moyen 375.000 exemplaires

26

Santé

Comment la sédentarité nuit à la santé.

29

Check-up

Les lunettes anti-lumière bleue sont-elles utiles ?

Ma santé au quotidien 24

Tout savoir sur les rhumes.

Santé 26

Les dangers de la position assise.

Santé publique 28

Bien utiliser les antibiotiques.

Check-up 29

Les lunettes anti-lumière bleue sont-elles utiles ?

Votre région 30

Retrouvez les évènements et actualités proches de chez vous.

PARUTION : Mensuel.

COUVERTURE : AdobeStock.

PHOTOS : AdobeStock.

MISE EN PAGE : Paf!

IMPRIMERIE : Coldset Printing Partners, Beringen-Paal.

ROUTAGE : Atelier Cambier, Zoning industriel, Première Rue 14 - 6040 Jumet. Une erreur dans votre adresse postale ?

Signalez-le via mc.be/journal ou au 081 81 28 28.

Actualités

Le site En Marche fait peau neuve !

Depuis le 1er octobre, notre site En Marche s'est offert un tout nouveau design ! Pas d'inquiétude, vous retrouverez vos rubriques habituelles et une navigation similaire, à la même adresse : enmarche.be. Ce relooking vise surtout à rendre votre lecture plus agréable et mieux mettre en lumière nos nouveaux formats web : les podcasts "inspirations", des reportages photo et bien d'autres surprises à venir.

Sur le nouveau site, vous trouverez également un bouton d’abonnement à notre newsletter. Envoyée deux fois par mois, celle-ci reprend une sélection d’articles du magazine dans leur version digitale, ainsi que l’annonce de la sortie du dernier épisode d'"inspirations"...

Curieux ? Venez explorer notre nouvelle interface sur enmarche.be !

Le Sinutab désormais sous prescription

À partir du 1er novembre, certains médicaments contre la congestion nasale, comme le Sinutab et le Sinutab Forte, ne seront plus disponibles que sur ordonnance en Belgique. La raison : ces médicaments contiennent de la pseudo-éphédrine et de l’éphédrine. Si elle peut s’avérer utile en cas de rhinite virale par exemple, la pseudo-éphédrine en particulier, par son action vasoconstrictrice, peut provoquer des effets indésirables graves, tels que des problèmes cardiovasculaires et neurologiques, rappelle l’Agence fédérale des médicaments et des produits de santé (AFMPS). L’organisme alerte aussi sur les fréquents cas de mésusage de ce type de médicaments, dont la posologie est à respecter scrupuleusement. La Belgique était le seul pays européen à encore permettre la vente libre de ces traitements. Depuis l’annonce de cette nouvelle réglementation, la demande de Sinutab a été multipliée par 6 ! L’association de consommateur Testachats, quant à elle, va plus loin et demande un retrait complet de ces médicaments, rappelant que les symptômes du rhume disparaissent naturellement.

Pour en savoir plus sur les rhumes et comment les soigner, retrouvez notre article "Ma santé au quotidien" en p.24 de ce numéro.

Une appli pour évaluer ses risques de cancer

Un radiothérapeute oncologue du CHU de Liège a développé une application innovante, le "calculateur de risque de cancer"(CRC). Cette appli gratuite, basée sur la littérature scientifique, permet d'évaluer ses risques de développer 38 types de cancer dans les dix ans. Une fois l'application chargée, l'utilisateur est invité à compléter un questionnaire fouillé sur son poids, son âge, ses antécédents médicaux, ses habitudes de vie… dont les données — sécurisées — restent stockées sur son téléphone uniquement.

On reçoit ensuite la liste des cancers pour lesquels on est exposé à un risque plus élevé que la moyenne. Et, c’est le plus important, toute une série de mesures à mettre en place pour réduire son profil de risque, comme l'activité physique, l'arrêt du tabac, l'alimentation ou encore le fait de boire suffisamment d'eau… Car avoir un risque plus élevé ne signifie pas qu'on va forcément développer ce cancer ! L'objectif est d'offrir une façon originale de prendre conscience des facteurs sur lesquels il est possible d'agir…

L'application "calculateur risque de cancer" est disponible sur Google Play et l'App Store, en français, anglais et néerlandais.

Comment aborder l’alcool avec ses ados ?

Dans une société où l'alcool est omniprésent, nombre de parents se demandent comment en parler avec leurs enfants.

Les études prouvent que le dialogue parental joue un rôle important dans la prévention, mais comment l’aborder ? Une récente étude de l’ULiège épinglée par Daily Science, magazine en ligne dédié à l’actualité scientifique “made in Belgium”, apporte sa contribution au débat.

Les chercheurs du département de criminologie de l’université liégeoise ont interrogé 1.154 jeunes, âgés de 13 à 23 ans, sur leurs habitudes de consommation et la manière dont ils perçoivent la supervision de leurs parents. L'étude de l’ULiège distingue deux formes d’encadrement parental : la sollicitation et le contrôle. La sollicitation consiste à instaurer un dialogue régulier avec son enfant en le questionnant sur son temps libre, ses fréquentations, sa consommation. Les limites s’établissent via la discussion. Le contrôle, quant à lui, implique la mise en place de règles claires en amont (par exemple: à 16 ans, l'ado peut boire une bière ou un verre de vin, mais pas plus).

Les résultats de l’étude plaideraient pour la seconde approche: fixer des consignes claires en amont s'avèrerait une méthode plus efficace pour prévenir les comportements à risque chez l’adolescent. "Certains parents peuvent penser que dialoguer

"Cystites, partout" pour briser le tabou

Un besoin pressant, une brûlure, parfois même des douleurs intenses… Tout cela pour trois gouttes. Les cystites sont courantes chez les femmes. 50 % des femmes vivent au moins une cystite et 30 % connaissent une récidive. Pourtant, on en parle peu. Sauf Ophélie Bouffil et Jeanne Nabulsi, deux amies et membres du collectif bruxellois Les Microsondes qui en ont beaucoup discuté entre elles et autour d’elles. Après quatre années à plancher sur cette problématique de santé, en septembre dernier, elles ont sorti le podcast "Cystites, partout". Une création collective réalisée avec des expertes du vécu, des professionnels de la santé et du chant... Le podcast, décliné en six épisodes, a été produit par le magazine féministe Axelle et le mouvement des femmes Vie féminine.

À retrouver sur toutes les plateformes d'écoute.

suffit. Mais ce n’est vrai que chez une minorité d’adolescents, capables d’exercer un contrôle très fort sur leurs actions”, commente la chercheuse Cécile Mathys, interrogée par Daily Science. Qui souligne toutefois que la communication n’en demeure pas moins essentielle !

dailyscience.be

1. "Parental Monitoring, Perceived Acceptability of Underage Drinking and Alcohol Use Among Belgian Youth", Journal of Youth and Adolescence, 2024

Lancement de la vaccination automnale

Depuis mi-octobre, la campagne de vaccination contre la grippe et le Covid-19 est lancée, pour protéger les personnes à risque de complications avant que les virus ne se propagent.

Cette double vaccination est recommandée chaque année aux "groupes à risque" :

• Les personnes à risque de complications : plus de 65 ans, immunodéprimées, souffrant d’une maladie chronique, avec un IMC ≥ 40, etc.

• Les personnes travaillant dans le secteur des soins.

• Les personnes vivant dans le même foyer qu’une personne immunodéprimée.

• Les personnes résidant en institution.

Les deux vaccins peuvent être réalisés simultanément. Si pas, il est recommandé de commencer par le vaccin contre le Covid-19. Comme l’année passée, vous pourrez vous les procurer auprès de votre pharmacien sans ordonnance. Les injections peuvent ensuite être réalisées chez votre médecin généraliste ou encore dans les pharmacies qui le proposent.

© Marie Aynaud & Florian Mahieu

3.601

C'est le nombre de produits chimiques qui se retrouvent dans notre corps par l'intermédiaire des emballages alimentaires, selon une étude parue dans The Journal of Exposure Science and Environmental Epidemiology. Plats à emporter, bouteilles d'eau, films plastifiés … La plupart de ces substances proviennent d’emballages en plastique, mais les contenants en papier et le carton recyclé sont aussi pointés par l’étude ! Les aliments riches en matières grasses ou en acidité sont davantage susceptibles de "capter" les substances chimiques contenues dans leurs emballages. Et plus l’aliment est "à l’étroit" à l’intérieur de son emballage, plus les points de contact sont importants et les risques de contamination élevés.

Ce vendredi 18 octobre, un couple de cyclo danseurs a surpris les passants de la Place de l’Ange, à Namur pour lancer la campagne.

Perte d'autonomie : "Et si demain c'était vous ?"

C'est avec cette question percutante qu'Altéo lance sa nouvelle campagne de sensibilisation, visant à alerter le grand public et les décideurs politiques sur l'enjeu crucial de la perte d’autonomie. "Nous sommes tous et toutes concernées par la perte d’autonomie, souligne le mouvement social. Nous allons tous et toutes vieillir. Un accident, une maladie… et la vie peut basculer en une fraction de seconde, pour nous ou l’un de nos proches. Dans ce cas-là, les aides sont essentielles pour continuer à avoir une vie de qualité."

Altéo milite pour une société plus inclusive, où chaque individu, quelles que soient ses ressources financières, puisse choisir de rester à domicile tout en bénéficiant des soins et services nécessaires. Soins à domicile, assistance pour les tâches ménagères, courses, transports adaptés, etc. : ces aides et services sont indispensables pour permettre aux personnes en perte d'autonomie de vivre dignement. Toutefois, malgré les aides publiques, leur coût reste souvent élevé. "Dans cette période où de nouveaux gouvernements se forment, nous insistons sur la nécessité d'un financement à la hauteur des besoins", plaide Émilie De Smet, la Secrétaire politique du mouvement. D'autant plus, rappelle Altéo, qu'avec le vieillissement de la population et l'augmentation des maladies chroniques le nombre de personnes en perte d'autonomie ne cesse d'augmenter.

alteoasbl.be

En incapacité de travail ?

Envoyez vos documents en ligne

P our être indemnisé par la mutualité, le travailleur ou le chômeur en incapacité de travail doit lui transmettre un certain nombre de documents. À la MC, cela peut se faire, le plus souvent, en ligne.

Les principaux documents pouvant être complétés en ligne sont :

• La déclaration d’incapacité de travail, qui permet de transmettre le certificat médical destiné à la mutualité (aussi appelé "Confidentiel") à la MC.

• La feuille de renseignements (pour les salariés), utile à la MC pour calculer les indemnités.

• La demande de reprise du travail à temps partiel, pour obtenir du médecin-conseil l’autorisation de reprendre une activité pendant une incapacité de travail.

Ces formulaires ont été retravaillés pour être plus faciles à remplir. L'envoi en ligne est également plus sûr et

le traitement par le service plus rapide. Bon à savoir : Une fois le dossier introduit auprès de la MC, le salarié ou le chômeur reconnu en incapacité de travail peut suivre l’évolution de son dossier via son espace sécurisé Ma MC. Il y trouvera le statut de sa demande d’indemnités, les documents reçus et ceux qui doivent encore être transmis à la MC. Le premier paiement est versé lorsque le dossier est complet et les indemnités calculées.

Retrouvez ces formulaires dans la rubrique "incapacité de travail" de votre espace sécurisé Ma MC (sur ma.mc.be) ou dans l’app Ma MC (à télécharger sur mc.be/app).

Altéo organise son salon des volontaires

Altéo propose différentes manières de s’engager comme volontaire, dont accompagner des séjours de vacances pour personnes malades ou en situation de handicap. Le salon des volontaires vacances, organisé ce samedi 23 novembre de 10h à 13h à Créagora, sera l’occasion de (re)découvrir le rôle du volontaire vacances, rencontrer les équipes d’Altéo et découvrir l’offre de séjours 2025.

Inscription gratuite mais obligatoire : par téléphone au 081 23 72 37 ou sur alteoasbl.be (rubrique actualité)

© Claudio Morelli

Un

jeune sur deux confronté à des préjugés

Près d'un jeune sur deux (46,5 %) a été confronté à des préjugés et à des discriminations. 29 % déclarent ne pas avoir connaissance de leurs droits, soulignant ainsi l’importance d’une information plus accessible. C’est ce qui ressort du dernier avis du Forum des jeunes, qui a consulté 1.192 jeunes âgés de 16 à 30 ans en Fédération Wallonie-Bruxelles. Intitulé "À l’écoute des jeunes pour une société plus juste et inclusive", le document témoigne de leurs expériences sur l’inclusion, les discriminations et les enjeux dans notre société.

Les jeunes consultés sont issus de divers horizons : jeunes en situation de handicap, des mineurs étrangers non accompagnés, jeunes hors des circuits de l'emploi, de l’enseignement ou de la formation, jeunes LGBTQIA+, etc.

Ces chiffres montrent la nécessité d’agir pour lutter contre les discriminations et favoriser l’inclusion de tous les jeunes, particulièrement les jeunes qui se trouvent à l’intersection de plusieurs minorités.

Retrouvez le guide pratique édité par le Forum des jeunes et le podcast "Voix uniques, voies multiples" sur forumdesjeunes.be > avis. Une matinée d'échange est également organisée le mardi 12 novembre à Bruxelles.

COP 29 : Financer l'action climatique

La COP 29 se tiendra en Azerbaïdjan du 11 au 22 novembre. Enjeu majeur : revoir un nouvel objectif financier pour soutenir les pays vulnérables.

Surnommée la "COP des finances", la COP 29 mettra l’accent sur un enjeu central : le financement climatique, notamment pour soutenir les pays en développement dont les populations sont les premières à subir les effets du dérèglement climatique (incendies, inondations, famines, conflits, etc.)

Pour rappel, un fonds pour les pertes et dommages causés par le changement climatique avait été officiellement lancé lors de la COP 28 afin d'indemniser les pays vulnérables. Mais des détails relatifs à la mise en place de ce fonds doivent encore être définis avant que l’argent ne soit versé aux pays concernés.

Par ailleurs, en 2009, les pays "développés", principaux responsables historiques des effets du dérèglement climatique, s'étaient engagés à financer, à hauteur d’environ 90 milliards d’euros par an d’ici 2020, un plan de soutien pour accompagner les pays en développement dans la lutte contre le réchauffement climatique. Une promesse non tenue que les pays en développement dénoncent. De plus, aujourd'hui, ce montant est largement dépassé par les besoins, qui s'élèvent à plus ou moins à 2.200 milliards d’euros, selon les calculs du Giec. Les Nations unies devront donc redéfinir un objectif financier.

Il sera également question lors de ce sommet pour le climat de renforcer les efforts nationaux en termes de réduction de gaz à effet de serre et définir les stratégies pour y arriver.

Ces négociations se dérouleront dans le contexte particulier des élections américaines et du conflit au Proche-Orient.

À quelle eau se vouer ?

Eau du robinet ou en bouteille ? Prix, goût, qualité, écologie… Chacun a ses raisons pour privilégier l'une ou l'autre.

En Marche fait le point.

Texte : Julien Marteleur

Quand il s'agit d'"or bleu", tous les goûts sont dans la nature. Dans nos pays industrialisés, l'eau coule à flots de nos robinets mais certains se refusent encore à la boire. Le scandale des Pfas qui a secoué une partie de la Wallonie en 2023 a rappelé qu'en dépit des normes et des contrôles, les polluants se sont invités durablement dans notre quotidien. Alors, faut-il préférer l'eau des grandes enseignes, qui apporte son lot de questions en termes d’impact environnemental ? Il y a matière à divergence… Une chose est sûre : en Belgique, l'eau disponible est — sauf incident sanitaire — de qualité !

Au robinet

L'atout-maître : son prix

C'est l'"argument-massue" qui envoie systématiquement l'eau en bouteille dans les cordes : l'eau du robinet est particulièrement économique. Chez nous, le prix de l'eau embouteillée varie entre 0,2 et 2 euros du litre et demi, selon les marques et les enseignes de distribution. Au robinet, elle coûtera en moyenne… 0,075 euros

pour la même quantité, selon les chiffres de la Société wallonne des eaux (SWDE). Soit jusqu'à 300 fois moins cher que l'eau en bouteille ! Et elle est encore plus démocratique à Bruxelles.

C'est du propre !

Nitrates, calcaire, chlore, résidus de médicaments (voir notre article p.10), polluants dans les canalisations… Nombreux sont les composants qui font douter de la qualité de l’eau du robinet. "Pourtant, en Belgique, il s'agit sans doute du produit de consommation courante le plus contrôlé. En termes de présence de pesticides par exemple, nous sommes très loin des limites imposées par les normes européennes", souligne Renaud De Bruyn, expert alimentation chez Écoconso.

Les distributeurs d'eau comme Vivaqua (Bruxelles) ou la SWDE veillent au grain et effectuent plusieurs centaines de milliers d'analyses chaque année. "Les prélèvements s'opèrent à différents endroits, du lieu de captage en sous-sol jusqu'au robinet du consommateur, en passant par les zones de stockage."

Sur notre territoire, trois quarts des réserves d'eaux souterraines

ne nécessitent aucun traitement, en dehors du chlore (pour éviter la présence de bactéries lors du trajet jusqu'au robinet).

Notre eau de distribution est globalement de très bonne qualité et respecte les normes de potabilité établies par l'OMS. Elle ne contient pratiquement plus de métaux lourds et la quantité de nitrates est du même ordre de grandeur que dans les légumes. En résumé, on peut la boire sans crainte, même si ce n'est pas de l'eau "pure".

Pas très clair…

Alors, comment expliquer que dans certaines habitations, l'eau du robinet a parfois cette couleur orangée à la sortie ? "Cela est dû à la présence de particules de fer ou de manganèse, explique

Julie Frère de l'association de consommateurs Testachats. Cela survient parfois en cas de changement de débit dans le robinet. Il suffit de laisser l'eau couler un peu pour qu'elle redevienne claire."

L'eau a un aspect laiteux à la sortie ? Là encore, pas de panique: "Il s'agit généralement d'un changement de température ou de pression dans les canalisations. On peut même parfois trouver de petites bulles, qui disparaissent rapidement." Aucun danger non plus. Attention toutefois, prévient Testachats, à ne pas utiliser directement l'eau chaude du robinet pour préparer le thé, le café ou cuisiner: l'augmentation soudaine de la température pour faciliter la prolifération de bactéries dans les canalisations. Pour la cuisine, mieux vaut partir de l'eau froide et la chauffer sur le feu…

Avec ou sans filtre ?

Chez les "détracteurs" de l'eau du robinet, la question du goût est souvent amenée sur la table. On lui reproche ses effluves de chlore, utilisé comme désinfectant pour rendre l'eau potable. "Le chlore est un volatil. Pour se débarrasser de son goût, il suffit de carafer l'eau pendant une heure avant de la boire", suggère Renaud De Bruyn d'Écoconso. Filtrante, la carafe ? Ce n'est pas forcément une bonne idée, selon le spécialiste : certes, le filtrage va changer le goût de l'eau, mais aussi sa composition! Adieu calcium, magnésium et autres précieux minéraux… Et puis, l'usage d'un filtre (bâton de charbon, billes de céramique, etc.) implique aussi son remplacement régulier, au risque de voir les bactéries proliférer. "Un souci qui peut se produire également avec les adoucisseurs d'eau mal entretenus. Et si vous conservez votre eau du robinet dans une gourde, veillez à remplacer l'eau non bue toutes les 24 heures et à nettoyer régulièrement votre bouteille, quel que soit le matériau." Préférez-la solide, avec un bouchon étanche sans bisphénol A ni phtalates, facile à nettoyer, avec un joint d’étanchéité stable, et d’une contenance adaptée à votre usage.

En bouteille

Verre ou plastique : même combat

Tirons d'emblée sur l'ambulance : dans ce choc des titans aquatiques, l'eau en bouteille perd largement le match écologique. "Les bouteilles en plastique (sans compter les films des packs) sont des emballages polluants, qui doivent être transportés, contrairement à l'eau du robinet ", enchérit Renaud de Bruyn d'Écoconso. Chez Testachats, on considère que consommer l'eau du robinet permet d'épargner l'équivalent de 10 sacs PMC par personne par an. Pour celles et ceux qui pensent qu'une bouteille en verre serait plus écologique, c'est aussi la douche froide : "Pour fabriquer une bouteille en verre,

il faut beaucoup d’énergie, c’est du sable qu’on doit fondre." Plus lourds à transporter (750 grammes en moyenne), ces contenants en verre vont aussi solliciter davantage de véhicules pour les acheminer jusqu'au point de recyclage ou de nettoyage (pour les bouteilles consignées)…

Nanoparticules : mieux vaut prévenir

Autre mauvais point pour l'eau en bouteille : la dégradation du plastique en microparticules qui "migrent" du contenant au contenu. Selon le SPF Santé publique, ces microplastiques contiennent de nombreuses substances chimiques, qui peuvent s'avérer nocives pour la santé humaine en jouant le rôle de perturbateur endocrinien. Ils s’accumulent également sur Terre et polluent les sols et les écosystèmes pendant des décennies, avec des répercussions tout le long de la chaîne alimentaire, jusque dans nos assiettes. En consommant de l’eau en bouteille plastique, nous contribuons directement à cette pollution. Un conseil : mieux vaut respecter la date de péremption présente sur les bouteilles et entreposer celles-ci dans un endroit frais. La chaleur, comme l'acidité et le gras, facilite la migration de résidus.

Minérale ou de source ?

Il n’y pas de grande différence, elles proviennent toutes deux de sources souterraines et ne subissent pas de traitement, mais les eaux de sources peuvent avoir des compositions variables. On peut par exemple, mélanger deux eaux de sources lors de la mise en bouteille, ce qui n'est pas le cas pour les eaux minérales. "Si on manque de magnésium ou de calcium, mieux vaut se tourner vers une eau riche en minéraux. Mais ces eaux minéralisées contiennent aussi naturellement plus de sulfates, ce qui peut provoquer des diarrhées, précise-t-on chez Testachats. On ne les préconise pas non plus pour les personnes qui ont des reins fragiles ou les bébés." Quant aux eaux pétillantes, elles contiennent des bicarbonates qu'on ne retrouve pas dans les eaux plates. C'est notamment utile pour la récupération musculaire. Mais prudence pour les estomacs et intestins sensibles…

Et l'eau de pluie dans tout ça ?

Récupérer et utiliser l’eau de pluie chez soi, c’est économique et écologique. D’autant qu’en Belgique, nous sommes "vernis" : il tombe entre 700 et 1.400 litres d’eau par mètre carré par an selon les régions ! Une citerne d'eau de pluie et une toiture adéquate suffisent souvent pour obtenir un bon "rendement", bien utile pour arroser le jardin, alimenter la chasse des toilettes ou la machine à laver… Mais l'eau de pluie estelle propre à la consommation ?

"Il est possible de la boire, moyennant une installation adéquate, précise Renaud De Bruyn d'Écoconso. Pour un usage domestique, cette source d'eau nécessite déjà d'être filtrée plusieurs fois, notamment pour la débarrasser des impuretés. Pour la potabiliser, il faut ajouter à cela un système à microfiltration avec un filtre en céramique au charbon ou un système 'à osmose inverse', où l'eau passe goutte à goutte à travers une membrane. Mais ce second système a cependant une production très limitée." Enfin, les coûts de telles installations varient, mais il ne faut pas espérer s'en tirer en-dessous de 3.000 euros… Un prix qui mérite considération.

Nos médicaments, ces polluants aquatiques

Si les médicaments ont pour vocation de soigner, quand ils se retrouvent dans nos eaux, ils peuvent devenir nocifs pour la santé et l'environnement.

Texte : Soraya Soussi

Analgésiques (anti-douleurs), anti-inflammatoires, antibiotiques… Les indispensables de notre pharmacie nous sauvent bien souvent la mise quand un mal de tête, de ventre ou une infection plus grave nous empêche de fonctionner. Mais lorsque ces médicaments sont éliminés par nos urines et nos selles dans les toilettes, des résidus polluent notre environnement (cours d'eau, étangs, mers, nappes phréatiques, etc.) malgré le passage des eaux usées par les stations d'épuration. Potentiellement, ces micropolluants sont aussi dangereux pour notre santé. Une vaste étude menée par l'Université de York en 2022 a détecté de nombreuses traces de paracétamol, de caféine, de nicotine, de médicaments contre l'épilepsie et le diabète dans les cours d'eau de 100 pays (1). Les études observent également une plus grande quantité de résidus d'antidépresseurs qui coïncide avec l’augmentation de leur consommation ces dernières années.

Les poissons trinquent

par exemple, dans des situations à risque face à des prédateurs. C’est tout un écosystème qui est déséquilibré.

Un risque pour les humains ?

À l’heure actuelle, aucune étude n’a encore démontré les effets néfastes sur la santé humaine des résidus pharmaceutiques à long terme. Néanmoins, de nombreux scientifiques s’accordent sur leur dangerosité potentielle : risque de perturbation endocrinienne dûe à la présence d’hormones contraceptives ou d’autres types d’hormones ; interaction médicamenteuse incontrôlable dans notre organisme ; altération du système nerveux et immunitaire par la présence de particules traitant les cancers, les dépressions, le diabète, etc.

"Les laboratoires pharmaceutiques pourraient éviter de produire les molécules résistantes aux processus d'épuration et ainsi, réduire drastiquement les risques de pollution",

Patricia Luis Alconero

Les études démontrent que la présence de résidus de médicaments affecte déjà la faune marine. Certaines espèces de poissons ont notamment été touchées aux niveaux hormonal et comportemental. Par exemple, la présence d'œstrogènes des pilules contraceptives dans les eaux féminise des poissons mâles, ce qui met en péril la survie de l'espèce concernée. D'autres animaux marins ont changé leur comportement, suite à l'absorption de résidus d'antidépresseurs. Ils se mettent,

Par ailleurs, une autre catégorie de résidus médicamenteux en particulier inquiète les experts, dont Patricia Luis Alconero, professeure en polytechnique à Louvain-laNeuve et spécialiste des micropolluants : les antibiotiques. "Si des résidus d'antibiotiques ou d’autres substances se retrouvent dans l'environnement, cela signifie que les bactéries, virus, champignons, parasites qui y vivent vont développer une résistance à ces médicaments".

Consommer moins et mieux

Comment limiter les dégâts engendrés par les résidus médicamenteux de toute sorte ? Les chercheurs du monde entier planchent sur la question. Chez nous, des chercheurs du projet "Louvain4water" à Louvain-la-Neuve travaillent sur l'élaboration d'une phase supplémentaire au nettoyage des eaux usées dans les stations d'épuration qui consisterait à faire passer les eaux par un filtre chimique pour se débarrasser de molécules polluantes restantes.

Pour la professeure Patricia Luis Alconero, il faudrait régler le problème à la source. "Si les scientifiques des firmes pharmaceutiques se sensibilisent aux questions sanitaires et environnementales, ils pourraient éviter de produire les molécules résistantes aux processus d'épuration et ainsi, réduire drastiquement les risques de pollution."

Sensibiliser les médecins et la population à une consommation modérée et pertinente d'antidépresseurs, d'antibiotiques ou d'analgésiques comme des opioïdes fait aussi partie des pistes à développer au niveau des politiques de santé publique.

(1) "Santé publique : les produits pharmaceutiques présents dans les rivières menacent la santé mondiale – étude", J. Fisher, bbc.com, février 2022

(2) "Un rapport met en avant une progression de la résistance aux antibiotiques dans les infections bactériennes chez l'être humain et la nécessité de disposer de données plus solides", who.int, décembre 2022

Ne pas en perdre une goutte

Économiser l'eau, c'est bon pour l'environnement comme pour le portefeuille. De petits gestes simples — et pas forcément connus — permettent de faire la différence au quotidien et préserver cette ressource précieuse. Texte : Sandrine Cosentino

Douche vs bain

Une douche de 5 minutes consomme entre 60 à 80 litres d'eau, tandis qu'un bain nécessite 120 litres en moyenne. Récupérer l'eau de la douche dans un seau en attendant qu'elle se réchauffe est un bon moyen d'éviter le gaspillage.

Chasse des WC

Les chasses d'eau classiques contiennent entre 15 litres (pour les plus anciennes) et 6 litres (pour les plus récentes) d'eau potable.

Pour réduire cette quantité, plusieurs solutions existent. Une chasse à double commande permet de choisir d'utiliser seulement la moitié du volume de la cuve en actionnant le petit bouton. Une autre astuce ne nécessitant pas de changer tout le dispositif est de plonger un objet — une bouteille pleine par exemple — dans le réservoir afin de diminuer le volume d’eau disponible. Adapter le flotteur sur sa position la plus basse est une autre manière de rationner la quantité d'eau utilisée. Le débit doit néanmoins rester suffisant. Si la chasse doit être tirée deux fois, la manipulation perd tout intérêt.

Machines rentabilisées

Selon Testachats (1), l’eau est utilisée le plus efficacement lorsque la vaisselle est nettoyée à la machine. Le lave-vaisselle permettrait d'économiser jusqu'à 85 % d'eau. Mais ce chiffre varie fortement d'un foyer à l'autre. Certaines personnes lavent la vaisselle à la main avec très peu d'eau, tandis que d'autres laissent le robinet couler en permanence. Lave-vaisselle, lave-linge… Avant de lancer un programme, s'assurer que la machine est pleine est un bon réflexe pour rentabiliser l'utilisation.

L'étiquette énergie pour les électroménagers indique la consommation d'eau par cycle pour le programme économique. Une donnée à prendre en compte au moment de l'achat d'un nouvel appareil.

Robinet et fuites

Fixer un aérateur d’eau ou un mousseur au robinet permet de diminuer le débit du robinet de 30 à 50 % de façon simple et peu couteuse. Équiper les robinets d'une détection automatique est une solution plus onéreuse mais elle permet de mieux contrôler sa consommation.

Un robinet défectueux gaspille beaucoup d'eau. Une fuite goutte à goutte équivaut à jeter 4 litres d'eau par heure, une chasse d’eau qui fuit jusqu'à 25 litres par heure ! Surveiller régulièrement sa consommation et réparer une fuite rapidement sont essentiels pour ne pas faire exploser sa facture. Une astuce pour détecter les fuites? Regarder le compteur d'eau le soir avant d'aller se coucher et vérifier s'il y a une différence le matin.

L'eau de pluie

L'eau de pluie est utile pour arroser les plantes, laver la voiture, alimenter les toilettes… Récupérer l’eau pour une utilisation ponctuelle au jardin par exemple nécessite peu de matériel. Un bidon connecté aux gouttières suffit. Un système de récupération de l'eau plus performant permet d'en avoir un usage plus intensif pour les toilettes, le ménage et l'hygiène. Une telle installation sera plus couteuse et nécessitera un entretien régulier, mais sera amortie sur 6 à 8 ans (2).

(1) "Qu'est-ce qui revient le moins cher : le lave-vaisselle ou la vaisselle à la main ?", Testachats, mai 2024

(2) "Le matériel nécessaire pour la récupération de l'eau de pluie", écoconso, octobre 2022

Consommation d'eau domestique par poste en Belgique

Un robinet qui goutte 4l par heure

Le nettoyage de la maison 4l par jour

La cuisine 4l par jour

Une chasse d’eau normale 9-12l par chasse

Un robinet ouvert jusqu’à 13l par minute

L’arrosage du jardin 15-20l par m2

Un lave-vaisselle 12-16l par cycle

La vaisselle à la main jusqu’à 45l

Une machine à laver 45-110l par cycle

Une douche 60-80l (5 min)

Un bain 120-150l

Remplir une piscine privée 50.000 à 80.000l

Source : engie.be

Sous les pavés, la ville de demain

Comment rendre les villes plus résilientes face aux inondations et aux vagues de chaleur liées au changement climatique, tout en limitant la pollution des rivières ? Exemple à Bruxelles, où les citoyens se mobilisent pour libérer le cycle de l'eau.

Texte : Valentine de Muylder, Photo : Beata Szparagowska

juillet 2024. En fin d’après-midi, une pluie torrentielle s’abat sur Bruxelles. Et ce n’est pas une façon de parler : en quelques minutes à peine, dans certains quartiers, l’asphalte disparaît sous les flots. Celles et ceux qui ont la chance d’être à l’abri se pressent aux fenêtres, ahuris. Les autres pataugent dans leurs chaussures trempées, tout aussi étonnés.

Plus de pluie et de béton

Cette journée, la plus pluvieuse de l’été dans la capitale, est à l’image des dernières saisons, qui n’ont cessé de battre des records d’humidité. "On mesure la pluie à Bruxelles depuis 1833 et on remarque que les précipitations ont augmenté de 15 % en moyenne, confirme Sophie Vanderschueren, médiatrice scientifique au Musée des égouts, qui consacre actuellement une expo au sort de l’eau de pluie à Bruxelles (voir encadré). En parallèle, on voit également une augmentation de la température, d’environ 2,1°C depuis le milieu du 19 e siècle."

En cause, le changement climatique. "Ce n’est pas un lien très évident, reconnaît-elle. Beaucoup de personnes pensent que 'réchauffement = sécheresse'. Mais c’est plus complexe que ça. Le réchauffement climatique, qui est un phénomène global, impacte également les pluies. Non seulement le fait que l’air se réchauffe crée plus d’évaporation, mais l’air chaud peut contenir plus de vapeur d’eau. Et cette vapeur va inéluctablement devoir retomber sous la forme de précipitations. C’est physique." En ville, cette hausse des températures et des fortes pluies va de pair avec un autre phénomène : la "bétonnisation". Constructions, routes, trottoirs, parkings… Avec le temps, le sol urbain est devenu une véritable dalle imperméable, où le minéral a largement pris le pas sur le végétal. Un exemple parlant : dans une analyse récente sur la place de la nature en ville, Greenpeace Belgique constate qu’à Molenbeek-Saint-Jean, seuls 55 % des bâtiments ont une vue sur au moins trois arbres (1).

Une ressource, pas un déchet

Lorsqu’une goutte de pluie tombe sur un quartier densément peuplé, ses chances d’atterrir dans un petit coin de nature sont donc limitées. "Cela empêche deux processus très importants du cycle naturel de l’eau, poursuit Sophie Vanderschueren. D'abord l’infiltration de l’eau dans le sol, qui est cruciale parce qu’elle permet de recharger les nappes phréatiques et de nourrir un sol vivant. Ensuite l’évapotranspiration, c’est-à-dire l’évaporation de l’eau contenue dans le sol et les végétaux."

À défaut de pouvoir s’infiltrer dans la terre ou s’évaporer dans l’air, une part très importante des eaux de pluie est condamnée à ruisseler en surface. Avec pour conséquence d’augmenter les risques d’inondations et de surcharger le réseau d’égouts, où les

eaux pluviales se mélangent aux eaux usées provenant de nos toilettes, cuisines, ou encore de nos industries… Cette dilution des eaux usées complique le travail des stations d’épuration. En outre, en cas de fortes pluies, elles ne parviennent plus à suivre et la pollution retourne dans les cours d'eau.

Peut-on inverser cette tendance aussi réjouissante qu’un ciel gris et rendre nos villes plus résilientes face aux changements climatiques ? Oui, répond Sophie Vanderschueren, qui invite à considérer l’eau de pluie comme une ressource plutôt que comme un déchet à évacuer : "À Bruxelles, l’administration en charge de ces questions (Bruxelles-Environnement) souhaite gérer la goutte de pluie là où elle tombe. C’est-à-dire lui permettre de s’infiltrer dans le sol, de s’évapotranspirer, ou éventuellement d’être collectée pour un usage domestique." Cette stratégie, qui vise à restaurer le cycle naturel de l’eau pour sortir du "tout-à-l'égout", porte le nom évocateur de "ville éponge" : une ville plus verte, donc plus perméable.

Vers une "ville éponge"

Pour y arriver, de nombreux aménagements sont nécessaires. Certains sont basés sur la nature et reposent sur le trio plantessol - eau. Il s’agit de revégétaliser la ville en créant par exemple des toitures vertes, ou encore des jardins de pluie (des petits coins de verdure conçus pour collecter l’eau des voiries ou toitures environnantes). "On ne peut évidemment pas les mettre en place partout, mais ce sont vraiment les solutions à favoriser, explique cette biologiste de formation. Elles favorisent la biodiversité, elles amènent de la fraicheur en ville, ce qui est de plus en plus demandé avec le réchauffement climatique, les plantes vont également stocker le CO2 … "

À côté, des solutions plus techniques permettent également l’infiltration ou le stockage de l’eau. "À Jette, par exemple, il y a des pistes cyclables qui sont conçues en revêtement perméable", illustre la spécialiste. On peut aussi citer l’installation de citernes d’eau de pluie pour récolter les eaux de toiture, ou encore l’utilisation, pour les parkings, de dalles de béton en forme d’alvéoles, avec du gazon au milieu, qui permettent à l’eau de pluie de s’infiltrer.

Expo "Après la pluie"

Intégrée à l’exposition permanente du Musée des égouts, l’expo "Après la pluie " permet de mieux comprendre les enjeux de l’eau en ville, tout en descendant dans l’univers mystérieux des égouts bruxellois... Adaptée aux familles, elle est ouverte jusqu’au 22 juin 2025. museedesegouts.brussels

L’asbl Less Béton mène des projets de végétalisation de l’espace urbain dans différents quartiers bruxellois.

"Il y a beaucoup de solutions qui existent et de plus en plus d’entreprises qui se spécialisent dans ces alternatives", conclut Sophie Vanderschueren. Qui signale que le règlement régional d’urbanisme (RRU ou "good living") est en cours de réforme et qu’en attendant, il n’existe pas ou peu d’obligations. Les choses bougent donc en fonction du "bon vouloir des porteurs de projets". Ce qui pousse de plus en plus de citoyens et citoyennes à se mobiliser pour une meilleure gestion des eaux de pluie, partant du principe qu’il s’agit d’un enjeu collectif (2).

Burins et brouettes

C’est ainsi qu’il y a quelques années, une habitante de Saint-Gilles, interpellée par le phénomène d’îlot de chaleur (3) qui se créait dans son quartier en période de canicule, a créé l’asbl Less Béton (lessbeton.be). Cette petite association mène des projets de déminéralisation et de végétalisation dans différentes communes bruxelloises, avec la participation directe des habitants du quartier, et en dialogue avec les pouvoirs publics ou privés. Cet automne, plusieurs chantiers sont en cours, dont un aux abords de l’école saint-gilloise 4 Saisons, où trois espaces ont été créés ou agrandis pour accueillir de la végétation. Pour les concevoir et les creuser, un groupe d’enfants de 9 et 10 ans, ainsi que leur prof d’éveil, leurs parents et des volontaires ont été directement impliqués. "Il y avait trois groupes, raconte Didier Vander Heyden, architecte et membre de l’asbl. Les 'dépaveurs', les 'brouetteurs' et les 'containeurs'. Les enfants ont travaillé à la main, avec des burins, toujours supervisés par les adultes. Ils ont adoré. Au total, nous avons rempli deux containers."

Les premiers plants viennent d'être mis en terre et déjà les liens sociaux se cultivent autour du projet : "Les gens autour de la place se sont intéressés au chantier. C’est un de nos buts, que les citoyens se réapproprient l’espace public." Et des améliorations concrètes sont perceptibles. "Les bords de la nouvelle fosse sont à fleur, pour que l’eau puisse y ruisseler", fait remarquer Didier Vander Heyden. Et de signaler que de nombreux arbres, en ville, sont encore entourés d’un rebord en béton.

Sous les pavés, ajoute-t-il, les volontaires ont découvert… d’autres pavés, plus anciens. Qu’à cela ne tienne, ils ont continué à creuser, déterminés à mettre la main sur la ville de demain.

L’avenir s’annonce pluvieux

L’Institut royal météorologique (IRM) a estimé l'impact du changement climatique sur la Belgique en fonction de différents scénarios, qui dépendent fortement de nos émissions de gaz à effet de serre. Selon le scénario le plus pessimiste, d’ici 2100, les précipitations moyennes pourraient augmenter de 20 à 30 % en hiver par rapport au début du siècle. Pour éviter cela, il est essentiel de continuer à agir contre les causes du changement climatique.

(1) "Nos villes sont-elles assez vertes ?", octobre 2024, disponible sur greenpeace.org (2) Celles et ceux qui sont propriétaires de leur habitation peuvent également agir à leur niveau, en se renseignant sur le site renature.brussels de Bruxelles-Environnement.

(3) Il s’agit d’un autre effet croisé du réchauffement climatique et de la bétonnisation, qui accentue la chaleur et prive la ville de la fraicheur apportée par la nature.

Une prime pour les ayants-droits privés du tarif social

Depuis le 1er août, certaines catégories de bénéficiaires qui résident dans un logement dont l’installation d’énergie est commune à plusieurs logements peuvent recevoir une prime tarif social chaque trimestre.

Texte : Antoine Hormidas, Énergie Info Wallonie

Le tarif social est un tarif réduit appliqué aux factures de gaz, d'électricité ou de "chaleur" lorsque le titulaire du contrat ou un membre du ménage est considéré comme un "client protégé" par l'État fédéral (lire ci-après qui a droit au tarif social).

Jusqu'il y a peu, avoir un contrat d’énergie individuel pour le logement était nécessaire. Cela excluait en particulier les ménages qui résident dans un immeuble à appartements et partagent une installation d’énergie. De ce fait, bien qu'elles remplissent les conditions d'accès au statut de client protégé, de nombreuses personnes étaient privées d'une réduction sur le coût de leur consommation énergétique. Ce ne sera plus le cas à l'avenir. Une nouvelle loi a introduit une "prime tarif social" pour les installations collectives.

Qui a droit au tarif social (client protégé) ?

Le tarif social est applicable si une ou plusieurs personnes domiciliées à la même adresse :

• reçoit une allocation du CPAS : revenu d’intégration sociale (RIS), aide financière équivalente, avance sur allocation d'aide sociale…,

• reçoit une allocation de la DG personnes handicapées du SPF

Sécurité sociale : allocation de remplacement de revenus, allocation d’intégration…,

• reçoit une allocation octroyée par le Service fédéral des pensions : garantie de revenues aux personnes âgées (Grapa), revenu garanti aux personnes âgées (RGPA)…,

• reçoit une allocation d’aide aux personnes âgées octroyée par une entité fédérée (APA en Wallonie, en Région bruxelloise et en Communauté germanophone, et budget de soins pour les personnes âgées nécessitant des soins en Flandre),

• reçoit un supplément aux allocations familiales pour un enfant porteur d'un handicap ou atteint d'une affection, avec un score minimum de 4 points dans le pilier 1 de l’échelle médico-sociale,

• est locataire d’un appartement social avec une installation collective au gaz naturel ou un réseau de chaleur, et dont l’immeuble est géré par un organisme de logement social. Cette condition donne uniquement droit au tarif social pour le gaz.

Qui peut recevoir la prime tarif social ?

Pour y avoir droit, il faut :

• Être un client protégé (sont exclues les personnes bénéficiant du statut de client protégé au niveau régional (1) ainsi que les personnes qui résident dans un appartement social car elles bénéficient déjà du tarif social pour le gaz).

• Consommer du gaz naturel, de

l’électricité et/ou de la chaleur par un point de raccordement collectif.

• Payer ses consommations telles qu’elles sont facturées (au syndic ou au propriétaire par exemple).

• Introduire la demande de prime au SPF Économie via la plateforme en ligne, par email ou par courrier recommandé (2). Pour ce faire, il faut disposer d'un numéro de référence fourni par le gestionnaire de l’installation collective (3).

La prime est versée tous les trois mois. Le premier trimestre a commencé le 1er juillet dernier. Le montant est variable, calculé en fonction du tarif social révisé chaque trimestre.

(1) Les Régions ont ajouté certaines catégories de clients protégés, mais celles-ci ne permettent pasde prétendre à la prime tarif social.

(2) Plus d'infos auprès du SPF Économie sur economie.fgov.be (énergie) ou au 0800 120 33

(3) Le gestionnaire obtient le numéro de référence après avoir lui-même enregistré l'installation collective sur la plateforme en ligne.

Besoin d’aide pour vos démarches en matière d’énergie ?

N’hésitez pas à contacter :

• À Bruxelles : Infor GazElec, centre d'information bruxellois pour les consommateurs d'électricité et de gaz • 02 209 21 90 • info@gazelec.info • inforgazelec.be

• En Wallonie : Énergie Info Wallonie, service associatif de soutien aux consommateurs wallons d'énergie • 081 24 70 10 • info@energieinfowallonie.be • energieinfowallonie.be

Violences intrafamiliales : aider la victime à porter plainte

Il est parfois difficile pour une victime de violences intrafamiliales de porter plainte. Elle peut avoir peur de parler à un policier, de se sentir jugée, de ce qui va se passer après sa plainte… Des services peuvent l’aider avant, pendant et après la démarche.

Texte : Audrey Ligot, asbl Droits Quotidiens

Service d’assistance policière aux victimes

Avant de porter plainte, la victime peut s'adresser au service d'assistance policière aux victimes (SAPV). Il y a un SAPV dans chaque zone de police.

Le SAPV aide les victimes, les proches ou les témoins d'actes de violence et d'événements traumatisants. Il propose à la victime de :

• l'accueillir, l'écouter et lui apporter un soutien psychologique au moment des violences et juste après,

• l'informer sur ses droits,

• l'orienter vers des services spécialisés,

• la préparer, l’accompagner et la soutenir pour déposer sa plainte… Le SAPV est un service de 1ère ligne. Il propose donc une aide à court terme mais ne reçoit pas les plaintes.

Policier spécialisé au commissariat

La plupart des commissariats ont un agent spécialisé, formé spécifiquement pour aider les victimes de violences intrafamiliales. La victime peut aussi demander d’être entendue par une femme policière. Bon à savoir :

• La victime peut porter plainte dans n’importe quel commissariat. Elle n’est pas obligée d’aller au commissariat de son domicile ou celui du lieu des violences.

• Si la victime explique être victime de violences intrafamiliales, le policier doit rédiger un procès-verbal. Il ne peut pas refuser de prendre sa plainte.

Personne de confiance

Pendant qu’elle porte plainte, la victime peut se faire accompagner par une personne de confiance. Par exemple, un ami, un travailleur social, etc.

Cellule EVA

La victime peut aussi porter plainte auprès d'une cellule EVA (Emergency Victim Assistance). Il existe des cellules EVA dans certaines zones de police, mais pas dans toutes. Les policiers qui travaillent dans les cellules EVA sont formés pour accueillir les victimes de violences sexuelles ou intrafamiliales de manière adaptée et leur éviter une victimisation secondaire. La victimisation secondaire c’est lorsque la victime reçoit des réactions négatives, des attitudes de minimisation ou de l'insensibilité de la part d'une personne ou d'une institution, par rapport à l'acte de violence qu'elle a subi.

La victime peut prendre rendez-vous avec une cellule EVA par téléphone, par mail ou en ligne sur le site internet du commissariat où elle veut porter plainte.

Service d’accueil

des victimes

Après avoir été déposée, la plainte de la victime est transmise au parquet (ministère public). qui décide des suites à donner au dossier. C'est là que l'enquête commence. Pour savoir ce qui va se passer ensuite, la victime peut contacter le service d’accueil des victimes (SAV) d’une Maison de justice. Le SAV peut donner des informations générales sur la façon dont se déroule une procédure judiciaire, sur les droits de la victime. Il peut aussi orienter la victime vers des services spécialisés.

Service

spécialisé

en violences intrafamiliales

La victime peut se faire aider par des services spécialisés. En voici quelques-uns :

• La ligne "Écoute Violences Conjugales" est accessible 24h sur 24 au 0800 30 030. Pour poser des questions et parler de sa situation en toute discrétion. La ligne est anonyme et gérée par des professionnelles et professionnels spécialisés en violences conjuga les.

• Les maisons d'accueil spécialisées en violences conjugales (liste et infos sur ecouteviolencesconjugales.be)

• Le Déclic, service spécialisé dans l’accueil et l’accompagnement des femmes victimes de violences dans le couple (Chimay et Thuin).

• Le service Avevi de l'Association pour le droit des étrangers accompagne les personnes étrangères victimes de violences conjugales.

Il existe aussi une liste d’avocats spécialisés et formés pour aider les victimes de violences intrafamiliales à Bruxelles (barreaudebruxelles.be).

Consultez la rubrique famille sur droitsquotidiens.be

La Grapa, une aide sociale pour les personnes âgées

À partir de 65 ans, la personne qui n'a pas de ressources financières suffisantes pour vivre décemment peut obtenir une allocation d'aide sociale sous conditions. La Grapa — garantie de revenus aux personnes âgées — peut compléter une pension légale très basse.

Texte : Kusuto Naito, service seniors

La Grapa est une aide sociale octroyée par l'État fédéral. C'est l'un des derniers filets de sécurité financière existants pour les personnes qui ont atteint l'âge légal de la pension et n'ont pas de pension légale ou une pension très basse. Pour en bénéficier, une série de conditions sont à remplir :

• Âge : Il faut avoir 65 ans. En raison du relèvement de l’âge de la pension légale, pour accéder à la Grapa, il faudra 66 ans à partir du 1er février 2025 et 67 ans à partir du 1er février 2030.

• Nationalité : Il faut être Belge ou dans une des situations suivantes :

- Être citoyen d’un pays avec lequel la Belgique a signé une convention: Danemark, France, Irlande, Luxembourg, Pays-Bas, Suède, Norvège ou Suisse.

- Être résident de longue durée en Belgique ou dans un pays de l'UE, et avoir droit à une pension légale belge.

- Être reconnu réfugié.

• Résidence : La résidence principale doit se situer en Belgique et la personne doit y habiter effectivement. Le Service fédéral des pensions (SFP) effectue de manière aléatoire des contrôles de résidence au moyen d’un courrier recommandé avec avis de réception. Quelques catégories de personnes ne sont pas soumises au contrôle : les 80 ans et plus, les résidents en maison de repos…

Comment bénéficier de la Grapa ?

Dans la plupart des cas, le SFP examine automatiquement le droit à la Grapa :

• Lorsque la personne arrive à l’âge légal de la pension et que le montant de sa pension est inférieur à la Grapa.

• Lorsque la personne bénéficie d’une pension légale et atteint l’âge légal de la pension.

• Lorsque la personne bénéficie d’une allocation aux personnes handicapées ou d’un revenu d’intégration et atteint l’âge légal de la pension.

Dans toute autre situation, il est nécessaire d'introduire une demande de Grapa auprès du SFP ou de l'administration communale de sa résidence principale. Le SFP examine les ressources de la personne et de son cohabitant éventuel : pensions, revenus, biens immobiliers et mobiliers…

La Grapa en chiffres

Environ 113.000 personnes bénéficient de la Grapa dont 65 % sont des femmes. Pour presque la moitié des bénéficiaires, la Grapa complète une faible pension légale. En effet, le montant de la pension légale est calculé sur la base des revenus professionnels et de la durée de la carrière.

Quel est le montant de la Grapa ?

Le SFP calcule le montant en tenant compte des ressources financières et de la situation familiale. Les montants maximums sont les suivants :

• Personne isolée : 1.549,42 € par mois (montant majoré indexé au 1er mai 2024).

• Personne en situation de cohabitation: 1.032,95 € par mois (montant de base indexé au 1er mai 2024).

Une question, un conseil sur la fin de carrière et la pension ?

Le service seniors de la MC est à votre disposition. Appelez le 081 81 28 29, en semaine de 9h à 12h30, ou envoyez un mail à seniors@mc.be

Des obligations à respecter

La personne qui bénéficie de la Grapa doit déclarer au SFP :

• les séjours à l’étranger au-delà de 5 jours consécutifs. Attention: le nombre de jours passés à l’étranger ne peut pas dépasser 29 jours par an. Il existe deux exceptions à cette limitation, avec obligation de fournir des preuves :

- une admission occasionnelle/temporaire dans un hôpital ou établissement de soins à l'étranger,

- des circonstances exceptionnelles analysées et validées par le SFP.

• tout changement qui peut impacter l'octroi et/ou le montant de l'aide sociale :

- un changement dans la situation familiale (cohabitation légale, décès du conjoint...),

- une modification des ressources financières (revenus, acquisition ou donation de biens immobiliers…),

- une éventuelle période d’internement ou de détention.

Être remboursé des soins lorsqu’on est personne à charge

À certaines conditions, il est possible de bénéficier de l’assurance obligatoire soins de santé en tant que personne à charge d’un titulaire. C'est ce qu'on appelle un droit dérivé. Dans ces situations, il n'y a pas de cotisations personnelles à payer.

Pour pouvoir être inscrit à la charge d’une personne (= le titulaire) qui ouvre le droit à l’assurance obligatoire (AO), il faut impérativement posséder un lien vis-à-vis de cette personne : enfant, conjoint, ascendant ou cohabitant.

C'est ce qu'on appelle la condition de qualité. Ainsi, il existe

4 catégories/qualités de personnes à charge :

1. Le conjoint à charge (marié ou en séparation de fait/de corps).

2. Le cohabitant à charge (en cohabitation légale ou non).

3. L'ascendant à charge

Cette catégorie concerne les parents, grands-parents et autres ascendants du titulaire, ainsi que ses beaux-parents.

4. L'enfant à charge (âgé de moins de 25 ans).

Selon les cas, l'enfant peut être inscrit à charge d’un de ses parents, du conjoint d'un de ses parents, de ses grandsparents ou de la personne avec laquelle il cohabite et qui en assume l’entretien.

Outre la condition de qualité, 3 autres conditions sont à remplir, selon la catégorie à laquelle la personne à charge appartient. Il faut :

• Ne pas avoir un droit personnel acquis aux soins de santé. C'est-à-dire avoir cotisé suffisamment à la sécurité sociale (ex : salarié, indépendant…) ou avoir un statut assimilé (ex : pensionné, chômeur, invalide).

Cette condition concerne toutes les catégories.

• Avoir des revenus personnels inférieurs au plafond trimestriel légal.

Le plafond est de 3.069,11 € (3e trimestre 2024). Sont pris en compte les revenus professionnels et de remplacement. Cette condition de revenus ne s’applique pas à la catégorie 4 (enfants à charge).

• Résider avec le titulaire.

Cette condition s’applique aux catégories/qualités 1 à 3. Elle ne s’applique pas aux enfants inscrits à charge de leurs parents. Sous certaines conditions, le conjoint à charge peut aussi en être dispensé.

Comment s'inscrire en tant que personne à charge ?

Le titulaire doit contacter son conseiller mutualiste qui lui remettra un formulaire de demande d’inscription à compléter et, pour la catégorie/qualité 1 à 3, à lui renvoyer avec une déclaration sur l’honneur listant ses revenus et les éléments de preuve nécessaires.

Que se passe-t-il quand les conditions ne sont

plus remplies ?

La personne à charge qui ne remplit plus au moins une des conditions obligatoires par rapport à sa catégorie perd sa qualité

de personne à charge. Elle doit alors s'inscrire comme titulaire auprès de la mutualité de son choix. C’est notamment le cas lorsque la personne peut bénéficier d’un droit personnel en tant que travailleur ou assimilé (chômeur, travailleur en incapacité, pensionné…) (1).

Si la personne ne peut pas bénéficier d'un droit personnel, elle doit s'inscrire comme titulaire auprès d'une mutualité et payer des cotisations personnelles dont le montant varie selon les revenus de son ménage (2).

(1) Lorsqu'une personne commence à travailler, sa mutualité en est informée via la déclaration Dimona remplie par son employeur. Sa mutualité la contactera pour l'inviter à s'inscrire en tant que titulaire travailleur.

(2) Plus d'infos sur mc.be/cotisation-resident

Vous avez une question ? Contactez votre conseiller mutualiste. Complétez le formulaire sur mc.be/contact ou appelez le 081 81 28 28 en semaine de 8h30 à 18h (jeudi de 8h30 à 12h30) et le samedi de 9h à 12h.

Bon à savoir

Le jeune qui poursuit ses études au-delà de 24 ans ne peut plus être à charge de ses parents pour la mutualité. Pour conserver le droit aux soins de santé, il est tenu de s'affilier :

• soit comme titulaire sur la base de cotisations sociales suffisantes ou assimilées.

• soit comme titulaire sur la base d’une enquête sur les revenus de son ménage (il payera éventuellement une cotisation en fonction du montant des revenus).

• soit sous une autre qualité de personne à charge (conjoint ou cohabitant s’il est dans les conditions).

L'endométriose en sourdine

Sous-diagnostiquée, sous-financée et sous-étudiée, l'endométriose atteint pourtant une femme sur dix.

Une étude de la MC fait le point sur les réalités de cette maladie.

Texte : Soraya Soussi

Sofia a 35 ans lorsqu'on lui diagnostique un cancer du col de l'utérus. Au cours d'une échographie qui suit cette annonce, on découvre qu'elle a également de l'endométriose sur les ovaires et leurs ligaments. "Je soupçonnais d'en avoir mais je n'avais pas réussi à le prouver", confie-t-elle. Quelques années plus tôt, elle avait pris connaissance de cette maladie chronique sur les réseaux sociaux. Présentant les symptômes évoqués, elle s'était empressée de prendre rendez-vous avec une gynécologue qui l'avait remballée aussi net. "Selon elle, je n'avais pas d'endométriose et c'était normal d'avoir mal pendant les règles, se souvient Sofia. Elle m'a finalement expliqué que les examens pour diagnostiquer une endométriose étaient lourds." Pourtant, il a fallu une simple échographie, chez une autre spécialiste, pour détecter les endométriomes (kystes remplis de sang).

Cet exemple illustre la méconnaissance et le manque d'encadrement du système de soins autour de la maladie. Une récente étude menée par la MC montre que les femmes touchées sont confrontées à une longue errance diagnostique et thérapeutique, et souligne l'urgence de réformer les politiques de santé pour améliorer leur prise en charge.

Lumière sur l'endométriose

L’endomètre est le tissu qui tapisse l’intérieur de l’utérus. C'est sur celui-ci que l’embryon se développe. Quand il n'y a pas de grossesse, cet endomètre est éliminé par le vagin à la fin de chaque cycle menstruel : ce sont les règles. Mais chez les femmes atteintes par la maladie, cet endomètre est anormalement placé en dehors de la cavité utérine, empêchant l’élimination normale du tissu et provoquant des inflammations. D'une femme à l'autre, la maladie peut s’insinuer à des endroits divers. Elle peut toucher les trompes, les ovaires, le péritoine (tissu recouvrant la cavité abdominale), mais aussi atteindre les organes comme l'intestin, le vagin,

l'appareil urinaire, etc. Plus rarement, le tissu peut se former dans la cage thoracique ou le diaphragme, voire se retrouver sous forme de nodules sur les nerfs sciatique et pudendal. Les symptômes les plus courants sont des douleurs intenses durant les règles, des douleurs pelviennes à d'autres moments et une infertilité. Des témoignages font état de douleurs durant les rapports sexuels, de fatigue chronique, de troubles intestinaux et parfois de dépression et d'anxiété. Chaque cas étant unique, des femmes peuvent subir encore d'autres symptômes. À noter que certaines personnes sont asymptomatiques.

Sous-diagnostiquée

Une femme sur dix est touchée par l'endométriose. En moyenne, il faut attendre entre 7 à 10 ans avant de poser un diagnostic. En Belgique, le délai moyen est de 5 ans. La littérature pointe plusieurs facteurs à l’origine de cette errance diagnostique: la présentation clinique complexe, une méconnaissance de la maladie et un examen normé pour la détecter (laparoscopie) qui comprend ses propres risques, est invasif et n’est pas suffisamment accessible aux patientes pour des raisons économiques et géographiques.

Maux croisés, médecins multipliés

Les problèmes de fertilité sont perçus socialement comme un 'problème' qui doit être traité. Ce n’est pas le cas des douleurs menstruelles, qui sont banalisées.

Le délai de diagnostic est plus long pour les femmes dont les douleurs pelviennes sont le symptôme principal par rapport aux femmes rencontrant des difficultés à avoir un enfant. "Les problèmes de fertilité sont perçus socialement comme un 'problème' 'qui doit être traité. Ce n’est pas le cas des douleurs menstruelles chez les femmes, qui sont normalisées dans nos sociétés", déplore Elise Derroitte, vice-présidente de la MC.

En quête d'une solution pour apaiser ses douleurs, Sofia a enchaîné les rendez-vous médicaux. Avant d'obtenir son diagnostic, elle avait consulté deux médecins et quatre gynécologues. "Je devais répéter ce que j'avais à chaque fois. Et on me rabâchait que c'était 'normal de ne pas être bien durant les règles'. Or, je restais clouée au lit de douleur, j'étais épuisée et ma mémoire était véritablement affectée." Tout cela a également eu un impact sur ses relations sociales, affectives et professionnelles. Les femmes ayant été hospitalisées ou en incapacité de travail en 2022 pour motif d’endométriose ont rencontré en moyenne cinq gynécologues différents sur une période de trois ans, montre l’étude MC. Parmi elles, 5 % ont rencontré 12 gynécologues ou plus, alors que la majorité des autres femmes consultent toujours le même gynécologue. Durant le parcours de soins, il est courant, voire nécessaire de faire appel à d’autres spécialistes tels que des anesthésistes, des chirurgiens, des gastro-entérologues, des urologues, ainsi qu’à des infirmières, des kinésithérapeutes, des psychologues, des sages-femmes et des sexologues. "L’endométriose n’est pas une maladie qui peut être soignée par un seul type de médecin, mais elle nécessite la collaboration d’un large groupe de professionnels de la santé. Les cliniques multidisciplinaires de l’endométriose sont indispensables pour une bonne prise en charge", précise Elise Derroitte.

Traitements favorables ?

L'endométriose est, à l'heure actuelle, une maladie incurable. Mais il existe des traitements pour "contrôler" les

symptômes : la chirurgie, les antidouleurs ou anti-inflammatoires, la pilule contraceptive, les progestatifs, les œstrogènes, etc.

Pour Sofia, il a fallu effectuer une ablation de l'endométriome sur l'un de ses ovaires. Mais le kyste est réapparu. "J'ai eu la mauvaise idée de ne pas prendre un médicament quand j'ai senti les douleurs arriver pendant mes règles. Je l'ai regretté…" Des douleurs extrêmes l'ont envoyée aux urgences. Sur place, un médecin lui a donné un Tramadol (une forme d’analgésique puissante et addictive de la famille des opioïdes) pour la soulager. Selon l'étude, 34 % des femmes atteintes d’endométriose ont consommé des opioïdes en 2022. C’est presque 2,5 fois plus que chez les autres femmes. L’utilisation d’anti-inflammatoires et d’autres analgésiques est également nettement plus élevée.

En moyenne, il faut attendre entre 7 à 10 ans avant de poser un diagnostic.

L'étude relève que 25 % des femmes qui sont atteintes d'endométriose ont été en incapacité de travail en 2022, contre 12 % des autres femmes, soit deux fois plus. Cette situation, tout comme la difficulté à trouver un emploi adapté à sa santé (par exemple, un poste assis ou du télétravail), peut mener à une baisse du pouvoir d’achat de ces femmes et à une précarisation.

Peut mieux faire

Le Centre fédéral d'expertise de soins de santé (KCE) a été mandaté en 2023 par le Parlement fédéral afin de mener une évaluation du paysage des soins d'endométriose. Son rapport propose une organisation des soins en deux niveaux : des centres d’expertise et des cliniques au niveau locorégional. Le service d'étude de la MC confirme la nécessité de créer des centres de référence pour l'endométriose

composés d'équipes multidisciplinaires (gynécologues, urologues, chirurgiens, infirmières spécialisées dans l’endométriose, psychologues, médecins spécialistes de la fertilité, radiologues, kinésithérapeutes, etc.). Ces centres spécialisés permettraient de coordonner les soins et de garantir un accès équitable à un traitement de qualité, quel que soit l'endroit où vit la patiente.

Un meilleur encadrement des remboursements, grâce la mise en place de conventions avec l’Inami, permettrait également de soulager financièrement les patientes.

Enfin, l'étude appelle à une meilleure formation des professionnels de santé pour qu'ils soient capables de reconnaître les symptômes de l'endométriose dès les premières consultations et restent à l'écoute de leurs patientes.

Lire l'étude complète "Les trajets de soins de l’endométriose : un parcours de combattantes" sur mc.be/sante-et-societe.

Un symptôme majeur de la maladie est celui de l’infertilité. Les patientes qui désirent un enfant mais qui n'y parviennent pas à cause de l'endométriose sont réorientées vers la procréation médicalement assistée (PMA). L'étude démontre d'ailleurs qu'elles sont aussi logiquement plus susceptibles d'y recourir. 19 % d’entre elles sont passées par l’insémination artificielle ou par la fécondation in vitro entre 2017 et 2023, contre 3 % des autres femmes.

Chérot l'endo !

Outre les dégâts sur la santé, l’endométriose coûte cher aux patientes. Les femmes touchées prennent en charge, en moyenne, 641 euros par an de frais de soins de santé, contre 267 euros par an pour les autres femmes. L'étude révèle que pour celles qui ont été hospitalisées ou en incapacité de travail en raison de l’endométriose en 2022, les coûts étaient de 1.495 euros (en moyenne). Et pour 5 % d’entre elles, les coûts dépassaient même 4.695 euros.

De tels frais posent indéniablement la question de l'égalité d'accès aux soins de santé. "Nous sommes convaincus que les femmes défavorisées sur le plan socio-économique rencontrent des freins financiers, des difficultés géographiques et sociales pour accéder aux soins", déclare Clara Noirhomme, autrice de l'étude.

Logement inclusif : vivre ensemble au-delà des différences

Décloisonner les lieux de vie entre personnes "valides" et en situation de handicap. C’est le concept du logement inclusif, qui se développe sous de multiples visages. À la clé, autonomie malgré le handicap, entraide, convivialité et enrichissement pour tous. Reportage.

Texte : Barbara Delbrouck, Photos : Frédéric Raevens

Nassim, 34 ans, nous accueille chez lui dans un clos niché dans Jette. Une maison neuve qu'il a fait construire, pour qu'elle soit adaptée à ses besoins. Atteint d’une myopathie qui attaque ses muscles, Nassim se déplace en fauteuil roulant depuis ses 12 ans et ne peut plus compter que sur ses mains pour se débrouiller. Il a donc veillé à ce que les portes de sa maison s'ouvrent automatiquement, que les interrupteurs soient placés à hauteur accessible... Ses espaces personnels (chambre, salle de bain, bureau) sont situés au rez-dechaussée. D'un côté, il a accès à un grand jardin et de l'autre, à la salle à manger, qu'il partage avec ses trois colocataires. Logés à l’étage, ceux-ci bénéficient d'un loyer accessible, en contrepartie d'une petite aide à Nassim pour les gestes du quotidien : préparer ses repas, un sac à dos s'il part en déplacement, lui donner un coup de main pour se mettre au lit… Pour les soins, des infirmiers viennent deux fois par jour. Une formule qui lui permet de vivre de manière autonome et abordable malgré son lourd handicap.

Kot inclusif à l'université

Nassim a découvert la "colocation inclusive" lors de ses études à LouvainLa-Neuve où il a vécu deux ans dans un "Kot service". Dans ces kots de l'UCL, 8 étudiants "valides" cohabitent avec une personne en situation de handicap. "C'était comme un kot à projet, mais en moins intense" se souvient Raphaëlle, ancienne "cokoteuse" et colocataire de Nassim à Bruxelles depuis 4 ans. "Notre rôle était juste d'aménager un peu nos habitudes pour que Nassim soit inclus. En observant mes cokoteurs qui vivaient déjà avec lui depuis un an, j’ai acquis peu à peu des automatismes... Bouger la table quand elle lui bloquait le passage, lui faire coucou de temps en temps pour voir s'il

Pierre, Apolline et Nabil vivent en colocation au sein de Riga, un habitat groupé solidaire et inclusif. Découvrez le reportage photo sur enmarche.be

n'avait besoin de rien, laisser le nécessaire à portée..." Cette année-là, Raphaëlle estime avoir plus appris qu’aidé. "En tant que personne 'chanceuse', je n'avais jamais fait l'expérience de la vie des personnes à mobilité réduite. Tu prends vite conscience que rien n'est adapté. Et tu t’interroges : comment ces personnes font-elles pour surmonter tous ces obstacles ? Aussi bien physiquement que psychologiquement ? Au final, je me suis rendu compte à quel point j'étais mille fois moins autonome que Nassim ! Ce gars se débrouillait bien mieux dans la vie que moi grâce à toutes les facultés que la maladie l'a poussé à développer pour rester indépendant et autonome."

Colocation entre personnes avec un handicap

Changement de décor, à Schaerbeek face au parc du Hamoir. Pierre, Apolline et Nabil, âgés d’environ 25 ans, nous ouvrent les portes de leur appartement à l'occasion de leur souper de coloc hebdomadaire. Tous trois sont porteurs d'un handicap mais leurs différences les rendent complémentaires. Pierre et Apolline ont des problèmes de mobilité, tandis que Nabil souffre de troubles autistiques légers. Cette semaine, c'était au tour de Pierre de se mettre aux fourneaux. Comme chaque lundi, une aide familiale est venue à midi pour aider à préparer le repas du soir. Après avoir vécu longtemps dans

une école en internat, en communauté avec d'autres personnes en situation de handicap, l'idée de la coloc a tout de suite plu aux trois jeunes. "J'avais envie de prendre mon indépendance, par rapport à mes parents. Mais je pense que j'aurais déprimé tout seul dans un studio", confie Pierre. La coloc est installée dans l'un des 27 appartements du projet "Riga", un habitat groupé solidaire et inclusif. Dans l’immeuble vivent à la fois des personnes en situation de handicap — qui bénéficient d’un appartement adapté — et des locataires "valides" recrutés via l'agence immobilière sociale de Schaerbeek. À la clé, une communauté d'habitants assez multiculturelle et intergénérationnelle.

Sur place tous les jours, une équipe d’éducateurs fournit de l’aide à la vie journalière à ceux qui en ont besoin et soutient les habitants dans la dynamique de l’habitat groupé, notamment l’organisation d’activités collectives. "Ça m'aide de pouvoir faire appel au bureau Riga, pour du soutien dans mes démarches administratives, témoigne Nabil. Je profite aussi des activités organisées, ça me pousse à faire autre chose que passer mon temps sur les écrans."

Un habitat solidaire et inclusif

Dans le bâtiment, chacun vit dans son appartement, mais l’ambiance s’apparente à celle d’une colocation inclusive à grande échelle : une salle communautaire permet aux habitants de se rassembler. Les enfants jouent librement dans l'immeuble, parfois ils improvisent des courses en chaise roulante... Dans le hall, un panneau intitulé "L’entraide à Riga" permet à chacun d’indiquer ce dont il a besoin ou ce qu’il peut offrir comme coup de main : courses, babysitting, aide aux devoirs, aux trajets, à la cuisine... Grâce à un groupe WhatsApp, les habitants de l’immeuble communiquent facilement au quotidien. "Il y a une ambiance familiale, se réjouit Habiba, habitante et maman de deux petites filles. On se sent en sécurité, on se parle, on s’entraide... Il y a plus de liens comme avant ! Il faudrait reproduire cela partout ailleurs."

Mathilde aide pas mal d'enfants du bâtiment à faire leurs devoirs.

"Prendre un café ensemble et papoter, c'est déjà de l'inclusion",

Benoit Gérard, directeur de Riga

Dans le hall, un autre panneau indique les activités au programme : ateliers cuisine, yoga, chorale, soirée cinéma, sortie à Planckendael… Le projet est ouvert sur le quartier : beaucoup de voisins participent aux activités ou utilisent les locaux de Riga. "On essaie de créer des occasions pour les habitants d'entrer en relation, explique Benoit Gérard, directeur. Parce que finalement l'inclusion passe aussi par là. Avoir sa place dans les relations sociales, prendre un café ensemble et papoter c'est déjà de l'inclusion ! À force de se rencontrer, on finit par banaliser le handicap."

Un modèle à développer ?

Une société plus inclusive et solidaire passerait-elle par le développement de ces structures ? "Il y a une volonté des autorités politiques de les développer mais les fonds publics manquent pour les projets de grande ampleur, assez coûteux", souligne Élodie Cattoor, directrice de Jangada, un autre projet de logement inclusif soutenu par la Cocof et installé à Woluwé sur le site de l'UCL. Du côté de Riga, on s’est tourné vers un partenariat

public-privé, où les travaux sont à charge du propriétaire, pour réduire les coûts. En parallèle de ces projets immobiliers ambitieux, des initiatives à plus petite échelle se développent : des maisons ou appartements où des personnes avec un handicap vivent en colocation, soutenus par une équipe d'éducateurs et en ouverture sur le quartier. Il reste beaucoup de chemin à parcourir pour combler les besoins. De nouveaux types de logement sont à inventer et à développer, afin de donner du choix aux personnes en situation de handicap, autre que la vie en institution ou chez les parents. Et faire tomber les murs…

Découvrez plus d’infos sur le logement inclusif sur enmarche.be

Saison 3 PODCAST

Nassim : le handicap, un atout en entreprise

Du haut de ses 34 ans, Nassim, porteur d’un lourd handicap, a su construire une brillante carrière. En 2023, il est sélectionné dans le programme "Belgium's 40 under 40", comme l'un des jeunes leaders prometteurs, qui façonneront la société de demain. Selon lui, carrière et handicap ne sont pas incompatibles. Au contraire. Ces épreuves de la vie apportent une façon de penser résiliente et originale, qui s’avère précieuse dans le monde du travail.

Retrouvez cet épisode sur enmarche.be ou en scannant ce QR code.

Utiles les bilans de santé à l'école ?

Chaque élève bénéficie d'une suivi médical régulier durant son parcours scolaire. Comment se passent les bilans de santé ? À quoi servent-ils ? La réponse avec des professionnels du terrain.

Texte : Joëlle Delvaux

La visite médicale scolaire, chaque adulte en garde des souvenirs plus ou moins gênés ou amusés. Aujourd'hui, on parle plutôt de bilan de santé individuel. Les objectifs sont multiples : détecter chez l'enfant d’éventuels problèmes de santé qui peuvent influencer ses apprentissages scolaires, faire le point avec lui sur sa santé globale, et assurer le suivi des recommandations du médecin scolaire auprès des parents, dans un esprit de promotion de la santé afin de rendre l'enfant acteur de sa santé.

Le bilan de santé est un service public obligatoire et gratuit en Fédération Wallonie-Bruxelles (FWB). "Chaque enfant, chaque jeune a la chance de bénéficier régulièrement d'un examen médical complet au cours de sa scolarité", précise Lucrèce Lienard, responsable du pôle PSE à l'ONE. Concrètement, pour près de 80 % des enfants, le suivi médical préventif est

assuré par un service de promotion de la santé à l'école (PSE). Seuls les élèves de l'enseignement organisé par la FWB (essentiellement les athénées dans le secondaire) sont suivis par un centre PMS. “Pour une proportion importante d'enfants avec indices socio-économiques bas, c'est la seule occasion de voir un médecin, se félicite Lucrèce Lienard. Le bilan de santé est un outil précieux de lutte contre les inégalités sociales de santé." Isabelle Masquelier, infirmière sociale au PSE du centre de santé de Visé ajoute : "Le plus souvent, lorsque l'enfant a un contact avec le généraliste, c'est parce qu'il est malade. Rares sont les occasions de bilan complet une fois passée la petite enfance."

Accueil collectif et entretiens privés

La plupart du temps, les élèves se rendent par classe au service PSE. L'accueil

en groupe est un moment important. "On veille à les mettre à l'aise et en confiance. On lève de fausses craintes", explique Brigitte Martin, infirmière sociale coordinatrice du PSE libre de Brainel'Alleud. Par exemple : non, ils ne sont pas pesés devant les autres. Ils peuvent même demander de ne pas connaître leur poids. Non, ils ne doivent plus faire pipi dans un petit pot. "On explique aussi ce que le médecin va observer et pourquoi, en passant en revue les parties du corps. C'est l'occasion de faire de la pédagogie et de transmettre des messages de santé." L'organisation des bilans de santé diffère de la maternelle à l’enseignement supérieur. Mais d'une façon générale, l'élève passe d’abord chez l’infirmière ou l'infirmier qui prend son poids, mesure sa taille, évalue sa vue et son audition. Ensuite, il est reçu par le ou la médecin scolaire qui réalise un examen clinique adapté à son

âge, en tenant compte des points d’attention relevés dans le questionnaire médical complété au préalable par les parents. Un questionnaire papier dont le remplissage répétitif s’avère souvent fastidieux, regrettent les professionnels de la santé. Qui plaident ardemment pour centraliser les bilans de santé et données de vaccination des enfants sur une plateforme commune (en respectant la protection des données).

Une consultation

courte mais intense

"Le temps consacré en moyenne à chaque enfant est assez court, moins de dix minutes, admet le Dr Alexandra Gallez, coordinatrice médicale au PSE Hainaut Picardie. Mais la qualité de l'entretien compte avant tout. Et je prends plus de temps si nécessaire. En tout cas, la plupart osent poser des questions et aborder les sujets qui les préoccupent".

Adeline Vaneste, infirmière au PSE de Visé, abonde. "Lorsqu'on pèse et mesure les filles, beaucoup s'inquiètent de savoir si elles ne sont pas trop grosses. Les garçons sont davantage préoccupés par leur taille. Le plus souvent, on les rassure en leur montrant leur courbe. Cela étant, on constate que le surpoids et l'obésité s'installent chez des enfants de plus en plus jeunes".

Des problèmes détectés à temps

Au cours de sa scolarité, l'enfant passe 6 bilans de santé obligatoires : en 1ère et 3e maternelle, en 2e et 6e primaire, en 2e et 4e secondaire. S'y ajoute, en 4e primaire, un examen de la vue (sans visite du médecin). Par ailleurs, l'étudiant inscrit dans l'enseignement supérieur non universitaire est aussi tenu de passer un bilan. Tous ces bilans sont utiles, estime la Dr Alexandra Gallez. De par leur régularité, ils permettent de détecter rapidement des problèmes de santé et de suivre leur évolution. Par ailleurs, chaque tranche d'âge a ses examens spécifiques ou points d'attention particuliers. Par exemple :

• En 1ère maternelle, l'examen de la vue permet de détecter l'amblyopie (ce qu'on appelle l'œil paresseux). "Ce problème est de plus en plus fréquent, s'inquiète Isabelle Masquelier. Il doit être dépisté avant 6 ans si on veut que le traitement (pose d'un cache) soit efficace et que l'enfant ne perde pas la vue d'un œil".

• En 3e maternelle, le médecin s'intéresse en particulier au développement de l'enfant, à son langage. Il s'agit de repérer d’éventuels risques de troubles d’apprentissage avant le passage à l’école primaire.

• En 4e primaire, l'examen de la vue permet souvent de détecter la myopie, un trouble aussi en hausse.

• En 6e primaire, l'attention est portée sur la croissance, les signes de puberté, les anomalies testiculaires chez les garçons… C'est le moment aussi du rattrapage vaccinal pour la rubéole, la rougeole et les oreillons, effectué au moment du bilan lorsque les parents ont donné leur accord (1).

"Le bilan de santé est un outil précieux de lutte contre les inégalités sociales de santé",

Lucrèce Liénard

• En 2e et 4e secondaire, le panel s'élargit, tenant compte des problèmes et préoccupations des adolescents : les menstruations, le sommeil, les assuétudes, les troubles alimentaires… La vaccination contre le papillomavirus humain (HPV) prend place aussi dans le calendrier vaccinal autour de 13-14 ans.

Un suivi, un accompagnement À l’issue du bilan de santé, les conclusions du médecin scolaire reprenant les points de l’examen clinique de l'enfant sont transmises aux parents, avec éventuellement des recommandations. Dans le cadre de la médecine préventive, le médecin scolaire ne prescrit jamais de traitement.

Un outil de santé publique ?

Lorsqu'un problème de santé est identifié chez l'enfant (trouble de la vue ou de l'audition, caries dentaires, surpoids, souffle cardiaque, anomalies testiculaires, etc.), le médecin scolaire invite les parents à se rendre chez le médecin traitant, chez un médecin spécialiste (ORL, ophtalmologue…), un dentiste ou un orthodontiste, selon les cas. Les parents sont invités à renvoyer au service PSE le document complété par le prestataire de soins consulté. Si, après quelques mois, le service n'a pas eu de retour, il les recontacte.

"Souvent les parents nous remercient de les avoir alertés sur un problème, parfois grave”, précise Pierre Squifflet, directeur du service PSE libre du Brabant wallon. Informer et conseiller les parents pour qu'ils sachent que faire, qui consulter et comment bénéficier des soins nécessaires, font partie intégrante du travail des équipes PSE. Éventuellement, un bilan préventif spécifique peut être proposé et un suivi rapproché de l'enfant assuré avec l'accord de la famille.

"Le bilan de santé, c'est un service universel essentiel à la population, conclut Christine Rigaut, directrice du service PSE Hainaut Picardie. L'élève qui ne vient pas à un bilan est reconvoqué. Il est important de faire le maximum pour suivre tous les enfants et n’en laisser aucun dans la nature".

(1) Les PSE ont aussi comme mission de réaliser gratuitement la vaccination aux âges recommandés.

Grâce aux bilans de santé, on devrait disposer d'une mine d'informations sur l'évolution de la santé et du bien-être des enfants et des jeunes en FWB. Malheureusement, il n'en est rien. Une des missions de l'ONE est pourtant de recueillir les données sanitaires provenant du suivi médical scolaire et d'en tirer des enseignements utiles pour contribuer à définir les besoins en santé et éclairer les politiques de prévention et de promotion de la santé à mener. Les raisons qui expliquent ces manquements sont multiples, à la fois techniques, budgétaires et politiques. En attendant, et faute de moyens suffisants en personnel et en temps pour de nombreux services PSE (1), les équipes assurent tant bien que mal une autre de leurs missions, qui consiste à programmer et animer des actions de promotion de la santé dans les écoles. En tenant compte notamment des problèmes de santé fréquemment rapportés par les médecins scolaires. Et avec une attention particulière à la santé mentale.

(1) Les services PSE de l'enseignement libre fonctionnent avec environ 2 fois moins de subsides que les services PSE provinciaux et communaux (qui bénéficient de financements complémentaires à celui de l'ONE) et avec 3 fois moins de subsides que les centres PMS, financés via l’enseignement. Une discrimination dénoncée dans une étude menée par des analystes et chercheurs en 2021 (ADE, Spiral).

Rhume : un mal à prendre en patience

Infection virale bénigne, un rhume dure en général une à deux semaines. S’il ne requiert pas de traitement spécifique, il existe des gestes simples pour soulager les symptômes et réduire les risques de transmission.

Texte : Julie Luong

Peut-on éviter d’attraper des rhumes ?

En moyenne, on considère qu’un adulte en bonne santé doit affronter entre 2 et 3 rhumes par an. Causés par plus d’une centaine de virus différents, les rhumes sont favorisés par la saison hivernale et le confinement dans des lieux fermés. Bien sûr, certains individus échappent à toutes les infections quand d’autres les enchaînent... "Il est vrai que si l’on est plus fatigué, plus stressé, que l’on a une moins bonne hygiène de vie, cela peut rendre le système immunitaire plus défaillant",

rappelle le Dr Jimmy Fontaine, généraliste à Tubize et médecin responsable du pôle communication de la Société scientifique de médecine générale (SSMG). Un patient qui fume peut, par exemple, avoir plus de rhumes et/ou des rhumes qui durent plus longtemps.

Améliorer son hygiène de vie contribue donc à diminuer son risque de tomber malade. Par ailleurs, si vous avez l’impression d’être constamment enrhumé, vous souffrez peut-être d’une rhinite allergique et non infectieuse. Plus fréquente au printemps ("rhume des

foins"), la rhinite allergique peut en effet se manifester aussi en hiver et parfois se combiner à une rhinite d'origine infectieuse.

Faut-il consulter son médecin ?

Un rhume est une infection virale courante et sans danger. Il se manifeste par une congestion nasale, une difficulté à respirer par le nez, un écoulement nasal, des éternuements, une toux légère, un mal de gorge, une voix enrouée, des maux de tête (céphalées), une sensation de fatigue et parfois une fièvre inférieure à 38,5.

En cas de maux de têtes et/ou de fièvre, privilégiez le paracétamol.

Lavez-vous régulièrement les mains pour éviter la transmission à votre entourage.

Contre la congestion nasale, utilisez du sérum physiologique. Évitez de respirer de la fumée de tabac.

Buvez beaucoup d’eau et/ ou de la tisane pour fluidifier les sécrétions. Prenez éventuellement un bonbon pour soulager la sensation d’irritation.

Ces symptômes disparaissent spontanément en une à deux semaines et il n'est généralement pas nécessaire de consulter son médecin. En revanche, s’ils persistent plus longtemps et/ou s’aggravent, il est conseillé de prendre un avis médical. "Chez les adultes, les signaux qui doivent alerter sont une fatigue vraiment intense, des douleurs qui se prolongent ou un essoufflement qui peut indiquer une pneumonie, détaille le Dr Jimmy Fontaine. Il y a en effet des cas de surinfections bactériennes. Mais beaucoup de gens confondent l’essoufflement – qui est le fait de manquer d’air au moindre effort – avec le fait de ne pas pouvoir respirer par le nez, ce qui est normal en cas de rhume !"

Une attention particulière doit être portée à l’évolution du rhume chez les personnes avec des maladies chroniques, cardiaques ou qui prennent des immunosuppresseurs.

"Pour les personnes à risque, la vaccination contre la bronchiolite, la grippe, le Covid et la pneumonie a son rôle à jouer pour prévenir les éventuelles complications du rhume."De même, la vigilance est de mise chez les tout-petits. "Un nourrisson de moins de trois mois qui fait de la fièvre doit être amené aux urgences" , indique le Dr Jimmy Fontaine.

Peut-on raccourcir la durée d’un rhume ?

"En tant que généraliste, on est toujours un peu étonné d’entendre des patients nous dire qu’ils viennent nous voir pour que leur rhume ne s’aggrave pas... Malheureusement, il n’existe pas de traitements pour éviter une surinfection ou pour réduire la durée d’un rhume", raconte le Dr Jimmy Fontaine. Rappelons notamment que les antibiotiques ne sont pas efficaces contre les rhumes (causés par des virus), puisqu’ils permettent uniquement de lutter contre certaines bactéries.

La patience est en réalité le seul remède

qui ait fait ses preuves contre le rhume, une vertu que nous avons souvent du mal à mobiliser. "Dans nos sociétés, nous sommes souvent pressés comme des citrons... Il faut se montrer performant et pour beaucoup de gens – qu’ils aient des métiers à responsabilité ou des métiers très physiques –, c’est difficile de tourner au ralenti", observe le médecin.

Comment soulager les symptômes ?

Si aucun médicament ne permet de guérir le rhume, il est possible de diminuer la fièvre et les douleurs en prenant du paracétamol, en respectant bien les doses conseillées. Évitez en revanche les anti-inflammatoires, qui présentent plus de risques d’effets secondaires. "Les anti-inflammatoires sont éliminés par les reins: il faut donc déjà s’assurer d’avoir une bonne fonction rénale. Ces médicaments peuvent aussi donner plus de symptômes gastro-intestinaux : inconfort, nausées, ulcères... Il existe par ailleurs des risques d’interactions médicamenteuses."

Les comprimés contre les symptômes du rhume qui contiennent des vasoconstricteurs (substances qui rétrécissent les vaisseaux sanguins) peuvent également avoir des effets secondaires graves, comme des infarctus ou des accidents vasculaires cérébraux. "C’est rare, mais est-ce que ça vaut la peine de s’exposer à ce risque en prenant un médicament qui certes soulage, mais ne guérit pas ?", invite à réfléchir le Dr Jimmy Fontaine. Gare aussi à l’utilisation prolongée (plus de 5 jours) des vasoconstricteurs par voie nasale (sprays décongestionnants) qui peut entraîner une rhinite chronique : la sensation de nez bouché risque alors de devenir permanente... "Privilégiez le sérum physiologique" , conseille le médecin.

COMMENT ÉVITER

LA TRANSMISSION ?

"Les gestes que l’on avait appris pendant le Covid permettent aussi d’éviter de se transmettre un rhume" , rappelle le Dr Jimmy Fontaine. À savoir :

• Éternuer dans le pli du coude.

• Bien se laver les mains à l’eau et au savon ou avec un gel hydroalcoolique, en particulier après avoir éternué, avant les repas, après avoir été aux toilettes, en rentrant de l’extérieur.

• Utiliser des mouchoirs en papier et les jeter après utilisation.

• Nettoyer les surfaces qui ont été salies par les éventuelles projections lors des éternuements (tables, bureaux, téléphones, claviers, écrans...)

• Porter un masque, en particulier quand on est en contact avec des personnes à risque.

• Limiter les contacts avec les nouveau-nés, les personnes âgées ou les personnes immunodéprimées.

Rester assis, une position "dangereuse" ?

Rester assis trop longtemps favorise les maladies chroniques et les décès prématurés. Le risque augmente particulièrement à partir de 6 à 7 heures quotidiennes dans cette position. Des données qui incitent à saisir toutes les occasions de se lever !

Texte : Julie Luong, Illustration : Daniel Garcia

Quand on veut être en bonne santé, il faut bouger. Selon les recommandations de l’OMS, les adultes devraient pratiquer au moins 150 minutes d’activité d’intensité modérée par semaine (par exemple au moins 30 minutes de marche par jour) ou 60 minutes d’activité d’intensité intense (course à pied, fitness, natation, etc.).

Néanmoins, les données récentes montrent que faire de l’exercice physique ne suffit pas à préserver sa santé – et en particulier sa santé cardiovasculaire : encore faut-il ne pas rester assis toute la journée ! "On peut être à la fois actif et sédentaire, détaille Vitalie Faoro, professeure à la faculté des sciences de la mobilité à l’ULB. Aujourd’hui, nous avons des études longitudinales qui ont bien montré qu’on doit distinguer ces deux facteurs."

Chauffeurs contre contrôleurs

Dès les années 50, un épidémiologiste britannique, Jeremy Morris, avait relevé la différence frappante entre la santé des chauffeurs et celle des contrôleurs travaillant dans les "double-deckers" , les fameux bus rouges de Londres. Non seulement les infarctus étaient deux fois moins fréquents parmi les contrôleurs –qui montaient et descendaient chaque jour 500 à 750 marches – mais ils étaient aussi moins mortels (1). "Dans les années 80, d’autres études ont montré que le risque cardiovasculaire augmentait dès 3 heures quotidiennes passées assis devant un écran" , poursuit Vitalie Faoro. Pour chaque heure supplémentaire, le risque augmente en moyenne de 18 %. Après 6 ou 7 heures de sédentarité quotidienne, ce risque devient significatif. En 2017, une autre étude réalisée auprès de quelque 8.000 personnes de plus de 45 ans soulignait aussi l'importance de faire des pauses régulières : ce sont les personnes à la fois très sédentaires (≥12,5 h par

jour) et durant de longues périodes ininterrompues qui courent le risque de mortalité le plus élevé (2).

Or, selon l’Enquête de Santé 2018, le Belge de plus de 15 ans passe en moyenne 6 heures par jour en position assise. Une sédentarité que le sport peut en partie compenser, mais pas aussi aisément qu’on ne pourrait le croire... "Les sportifs qui font 7 heures d’écran par jour ont un risque quasi équivalent à des personnes qui ne pratiquent pas de sport, mais qui ne sont jamais devant un écran non plus" ,

compare Vitalie Faoro. En d'autres termes, une heure de sport pourrait contrebalancer 7 heures passées devant un écran. Mais les personnes qui présentent le risque cardiovasculaire le plus faible sont celles qui font du sport... tout en passant peu de temps assis devant l’ordi ou la télé.

Dépense énergétique minimale

Diminuer son "temps assis" est aujourd’hui considéré comme une priorité de santé publique. En 2008, l’OMS a

déclaré la sédentarité comme un facteur de risque indépendant et majeur de maladies non transmissibles et comme la quatrième cause de décès prématuré dans le monde. Elle est aussi vue comme le premier facteur de risque modifiable, devant le tabagisme. "On recense une quinzaine de maladies liées à la position assise : maladies cardiovasculaires, diabète, problèmes rénaux, mais aussi certains cancers comme ceux du côlon ou du sein par exemple", poursuit Vitalie Faoro.

Plusieurs facteurs expliquent cette nocivité de la position assise. "Premièrement, la sédentarité implique une faible activité des muscles, donc une dépense énergétique réduite et une accumulation de lipides. Or l’obésité et le diabète de type 2 sont des facteurs de risque cardiovasculaire, détaille la spécialiste.

Deuxièmement, la sédentarité endommage nos artères, car, en position assise, le cœur pompe très peu. La position elle-même comprime certains organes comme le côlon. Troisièmement, la sédentarité a un impact sur le système nerveux. On a tendance à être plus tendu, plus stressé, ce qui peut favoriser les maladies cardiovasculaires."

Homo smartphonicus

"Les sportifs qui font 7 heures d’écran par jour ont un risque quasi équivalent à des personnes qui ne pratiquent pas de sport, mais qui ne sont jamais devant un écran", Vitalie Faoro

Bien sûr, nos modes de vie modernes, organisés autour des écrans et des transports motorisés, encouragent cette position. Pourtant, "nous ne sommes pas faits pour rester assis" , résume Vitalie Faoro. "Depuis la révolution industrielle et encore davantage depuis la révolution technologique et l’ère de l’'homo smartphonicus', nous avons diminué en moyenne de moitié nos dépenses énergétiques..." Notre organisme, lui, continue à fonctionner peu ou prou comme au temps de la chasse et de la cueillette, lorsqu’il lui fallait stocker de l’énergie "au cas où" la nourriture viendrait à manquer... Évidemment, il ne s’agit pas de bannir la position assise de notre vie. Dans toutes les sociétés, on s’assoit pour prendre les repas, raconter des histoires, etc. Le problème, c’est la quantité de temps que nous passons dans cette position... et ce que nous y faisons !

dépressifs ou anxieux. "L’état dépressif pousse, de manière animale, à se mettre en retrait et à observer, ajoute encore Vitalie Faoro. On perd le goût de prendre des risques par rapport au monde qui nous entoure. La position assise est d’ailleurs assez similaire à la position fœtale : c’est une position très archaïque." Or on sait que l’activité physique a prouvé son efficacité pour lutter contre les dépressions légères à modérées... Là encore, il s’agit donc de briser le cercle vicieux. En commençant par se mettre debout.

(1) "Coronary heart-disease and physical activity of work". Morris, J. N., Heady, J. A & al., Lancet, 1953

(2) "Patterns of Sedentary Behavior and Mortality in U.S. Middle-Aged and Older Adults: A National Cohort Study. ", Diaz, K. M., Howard, V & al., Annals of internal medicine, 2017

(3) "Passer sa vie assis est une addiction", Courrier international, octobre 2023

Limiter son temps assis au quotidien

Par ailleurs, la position assise accélère la dégradation des articulations, donc l’arthrose et les troubles musculosquelettiques. Moins sollicités, les muscles perdent également de leur volume et de leur élasticité. "Il y a un effet de cercle vicieux, alerte Vitalie Faoro. Assis derrière un écran, on sous-sollicite certains muscles, mais on en sursollicite d’autres, par exemple ceux qui referment la cage thoracique. Un travailleur qui va poser ses coudes sur son bureau sollicitera moins ses muscles paravertébraux (qui se trouvent le long de la colonne), essentiels à la structure ostéoarticulaire. Or un muscle sous-sollicité devient plus 'coûteux' à l’effort : sur le long terme, ce travailleur aura donc tendance à moins bouger..."

"Les études montrent que la position assise derrière les écrans est plus nocive que la position assise si l’on est en train de lire, car lire apporte de l’évasion, de la quiétude, indique Vitalie Faoro. Les stimulations nerveuses sont beaucoup plus contrôlées, plus stables, moins 'toxiques'."

Mais voilà, comme l’ont pointé certains experts (3), aujourd’hui, nous sommes nombreux à être tout simplement "addicts" à la position assise : "Nous sommes conditionnés à trouver cette position confortable, rassurante, en particulier quand on est dans un état de fatigue cérébral et qu’on se sent plus vulnérable" , commente la spécialiste. Voilà pourquoi, même après une journée de bureau, de nombreux travailleurs ne rêvent que d’une chose : trouver une place assise dans le train puis se lover dans leur canapé... Une "addiction" qui cache parfois des affects

• Choisir une chaise normale et non à roulettes pour son bureau

• Se lever pour passer ses appels

• Aller trouver ses collègues plutôt que de leur téléphoner ou de leur écrire un mail

• Se procurer un pédalier pour mettre sous le bureau

• Adopter le bureau assis-debout, qui permet de changer de position au cours de la journée

• Installer un podomètre sur son smartphone et essayer d’atteindre 7.000 à 10.000 pas par jour

• Proposer à ses amis de discuter en marchant plutôt qu’autour d’un verre

• Prendre systématiquement les escaliers plutôt que l’ascenseur

• Descendre du bus un arrêt plus tôt

Du bon usage des antibiotiques

Les antibiotiques permettent de guérir et de sauver des vies. Mais leur mauvais usage augmente le risque que des bactéries deviennent résistantes à ces médicaments. Comment bien utiliser les antibiotiques pour qu'ils restent efficaces ?

Texte : Campagne d'information de l'Inami

Qu’est-ce qu’un antibiotique ?

Les antibiotiques sont des médicaments qui s’attaquent aux bactéries qui nous rendent malades. Ils ne sont d’aucune utilité face à un virus. Les antibiotiques sont donc inutiles en cas de grippe, de Covid-19, de VRS (virus respiratoire syncytial), de rhume, de bronchite aiguë et contre la plupart des formes d’infections de la gorge et de l’oreille.

Qu’est-ce

qu’une bactérie ?

Une bactérie est une minuscule créature composée d’une seule cellule. Elle peut survivre seule et se multiplier seule. Il est possible de lutter contre les bactéries à l’aide d’antibiotiques, qui vont les empêcher de se développer

Les bactéries sont notamment à l’origine des pneumonies, des méningites bactériennes, des infections de plaies ou de certaines infections de la gorge et de l’oreille.

Comment utiliser les antibiotiques ?

Si votre médecin vous prescrit des antibiotiques, suivez attentivement ses instructions. Prenez la bonne dose au bon moment et ne sautez

jamais une prise. Respectez toujours le traitement tel que prescrit jusqu'au bout, même si vous vous sentez mieux.

Il vous reste des antibiotiques dans la boite après avoir terminé votre traitement ? Ramenez-les à votre pharmacien. Ne les gardez jamais pour une prochaine fois.

Quels

sont les

inconvénients des antibiotiques ?

Nous utilisons encore trop souvent des antibiotiques quand ce n’est pas nécessaire et, de plus, nous ne suivons pas toujours correctement le traitement prescrit. Les bactéries deviennent alors moins sensibles à certains antibiotiques. Conséquence : il est de plus en plus difficile de bien traiter les maladies graves et de sauver des vies! À l'hôpital par exemple, les interventions chirurgicales deviennent plus risquées. En utilisant les antibiotiques de manière responsable, chacun peut contribuer à ralentir ce phénomène qui menace notre santé à toutes et tous.

Comment me soigner au mieux quand

je suis malade ?

Si vous êtes malade, consultez votre médecin généraliste et discutez avec lui du meilleur traitement possible. Si le médecin vous prescrit des médicaments, il vous précisera s'il s’agit d’antibiotiques et si ce traitement est la meilleure solution pour vous. Informez-vous sur les doses et les heures de prise correctes. Quoi qu’il en soit, reposez-vous et restez à la maison si vous êtes malade. Si vous avez attrapé un virus, il faut attendre que la maladie passe d'elle-même. Vous pouvez éventuellement prendre un antidouleur ou un médicament contre la fièvre pour combattre les symptômes, mais la prise d’antibiotiques n’est d’aucune utilité dans ce cas.

Enfin, de manière préventive, garder une bonne hygiène (laver ses mains, tousser dans son coude…) est également une bonne habitude à adopter pour éviter que les maladies ne se propagent.

Source : gebruikantibioticajuist.be/fr

Devenez gardien des antibiotiques !

La résistance aux antibiotiques est une menace majeure. Il est plus difficile de pratiquer des opérations chirurgicales et de traiter avec succès des maladies graves lorsque les antibiotiques ne fonctionnent plus. Pour lutter contre la résistance, chacun peut agir et devenir un Antibiotic Guardian.

Comment ? Surfez sur antibioticguardian.com/french et optez pour un engagement simple quant à la manière dont vous ferez un meilleur usage des antibiotiques. Vous contribuerez ainsi à ce que nous puissions continuer à sauver des vies grâce aux antibiotiques à l’avenir.

Parlonsantibiotiques.be

"

Fake news, greenwashing, idées reçues... Un numéro sur deux, la rubrique

Check-up ausculte l'information pour aiguiser votre esprit critique.

Lunettes anti-lumière bleue : écran de fumée ?

De plus en plus d'opticiens proposent des verres censés protéger nos yeux de la lumière bleue. Pourtant, les connaissances scientifiques actuelles ne permettent pas d'affirmer ni l'efficacité ni la nécessité d'un tel dispositif.

Que vous passiez de longues heures devant l’ordinateur, utilisiez votre smartphone, regardiez la télévision ou jouiez à des jeux vidéo, nous avons la protection anti-lumière bleue qu’il vous faut." Une promesse faite par un professionnel de l'optique. Il est tentant de se procurer ce type de lunettes, d'autant que des discours inquiétants ont envahi les médias, affirmant que la lumière bleue met en danger notre santé oculaire. Mais cette précaution est-elle vraiment nécessaire ? Si oui, les lunettes sont-elles le moyen le plus efficace de diminuer notre exposition à la lumière bleue ? Une réponse en camaïeu… de bleu évidemment !

Les couleurs de l'arc-en-ciel

La lumière que nous voyons est un spectre électromagnétique composé des sept couleurs de l'arc-en-ciel correspondant à différentes longueurs d'onde. Chaque source de lumière, comme la lumière naturelle du soleil ou les lumières artificielles des lampes ou des écrans, émet ces couleurs en proportions différentes. La lumière émise par les écrans (ordinateurs ou smartphone) et les ampoules LED est très riche en bleue. Cette source est critiquée pour ses effets potentiels sur nos yeux : fatigue oculaire et dégradation de la rétine. Elle pourrait aussi provoquer des maux de tête et avoir un impact sur notre sommeil. "Mais la source la plus importante de lumière bleue est le soleil", dédramatise la docteure Lavinia Postolache, ophtalmologue à l'Hôpital universitaire de Bruxelles et professeure hospitalier.

Intensité limitée

"Les écrans sont plutôt considérés comme sûrs pour nos yeux", affirme l'ophtalmologue. Un rapport européen du comité scientifique abonde dans ce sens (1) : "Des études montrent que le rayonnement des écrans LED […] est inférieur à 10 % de la valeur limite de

sécurité fixée pour protéger la rétine de toute lésion. Ils ne présentent donc aucun danger pour les yeux dans des conditions normales d’utilisation." Un autre paramètre important : la lumière directe du soleil est environ un million de fois plus intense qu'un écran très lumineux.

La lumière bleue joue également un rôle important dans notre rythme chronobiologique : elle permet le bon fonctionnement de notre cycle veille-sommeil, mais est nuisible pour l’endormissement le soir. "Rester devant un écran le soir trompe notre cerveau et cela peut engendrer des troubles du sommeil, met en garde la docteure Postolache. Le mieux est d'éviter les écrans au moins une heure avant de dormir."

Un gadget ?

Au vu de ces éléments, l'Académie américaine d'ophtalmologie (2) ne recommande pas de lunettes spécifiques car aucune étude n'a démontré jusqu'ici que la lumière bleue des écrans comporte des risques pour les yeux. Les lunettes n'auraient aucun effet positif sur notre vision. Que choisir (l'équivalent français de Testachats) a mesuré la différence entre l'intensité lumineuse émanant d'un ordinateur sans, puis avec des verres incolores filtrants. Le temps d'exposition de "gagné" est de moins de 20 % (3). Une efficacité très limitée dûe à un phénomène physique basique : pour absorber efficacement

cette lumière, il faut un verre jaune, explique Sylvie Zanier, professeure agrégée de physique à l'Université de Grenoble (4). D'autres études devront néanmoins venir compléter les connaissances scientifiques pour mieux comprendre les impacts potentiels de faibles doses de lumière bleue tout au long de la vie.

1) "Opinion on Potential risks to human health of Light Emitting Diodes (LEDs)", Comité scientifique des risques sanitaires, environnementaux et émergents, juin 2018 (2) "Digital Devices and Your Eyes", Daniel Porter, novembre 2023

(3) "Lumière bleue, pas de quoi voir rouge !", Que choisir, Fabienne Maleysson, mars 2019

(4) "Des verres de lunettes incolores qui filtrent la lumière bleue : (comment) est-ce possible ?" 1, 2, 3 Couleurs !, 22 novembre 2018

Les lunettes au placard ?

Certaines personnes témoignent que les lunettes anti-lumière bleue les aident. Le Dr Lavinia Postolache n'est pas totalement contre ce dispositif, le confort visuel étant très personnel. Mais elle insiste sur le fait que ce n'est pas un remède miracle, ni scientifiquement prouvé, et qu'il existe d'autres moyens efficaces de prévenir la fatigue oculaire : s'écarter de l'écran, regarder plus souvent au loin, diminuer la luminosité des écrans, ne pas travailler face à une fenêtre. Et rappelle : "Si les symptômes persistent, il est important de vérifier auprès d'un professionnel qu'un problème de vue ne doit pas être corrigé."

A genda

ATELIERS

L’impact du stress sur les habitudes alimentaires

Vous êtes parent d'un adolescent et vous vous questionnez sur la manière dont il s’alimente ? Vous êtes perdu face à toutes les informations diffusées dans les médias ou sur les réseaux sociaux? Vous vous inquiétez de la place que prend l’alimentation dans votre quotidien ? Vous souhaitez en apprendre davantage sur l’impact du stress sur vos habitudes alimentaires ? La MC, en collaboration avec le Réseau 107, organise un atelier gratuit encadré par Marine Systermans, diététicienne-nutritionniste et Emmylou Depaepe, psychologue-psychothérapeute. L'atelier se veut interactif, ludique et bienveillant. Chaque participant pourra déposer son expérience et son ressenti.

Dates et lieux :

• Les lundis 4 et 18 novembre de 19h30 à 21h30 à la MC Wavre, rue Charles Sambon 24

CONFÉRENCE-DÉBAT

Le Conseil consultatif communal des aînés, c’est quoi ?

Le Conseil consultatif communal des aînés ou CCCA est l’organe qui représente les personnes aînées habitant sur le territoire d’une commune. Il a pour mission de débattre des enjeux communaux afin de fournir aux autorités communales des propositions en vue de développer des actions politiques répondant aux préoccupations et aux besoins des aînés.

En 2025, un tiers des citoyens aura plus de 65 ans. Il est primordial que les aînés puissent établir ou maintenir des interactions permanentes avec les élus locaux. Et c’est notamment au travers des CCCA que ce lien peut se nouer. Mais toutes les communes ne disposent pas de ce dispositif… Après les élections communales, quelle sera sa place ?

Énéo Brabant wallon vous invite à sa conférence-débat. Venez découvrir ce que sont les CCCA, quels sont leurs rôles et comment vous pouvez vous y intégrer.

Intervenante : Edwine Goldoni, animatrice MOC-CIEP

Date : le jeudi 28 novembre de 10h à 12h30 (accueil dès 9h30)

Lieu : MC Nivelles, boulevard des Archers 54 bis Gratuit

Inscriptions : eneo.be/agenda

brabantwallon@eneo.be • 067 89 36 55

• Le lundi 2 décembre de 19h30 à 21h30 à la MC Nivelles, boulevard des Archers 54

Inscriptions : mc.be/agenda-alimentation

event.bw@mc.be

Formation : premiers secours pédiatriques

Comment appeler les secours spécialisés?

Comment établir l’état de conscience ?

Comment pratiquer la réanimation cardiopulmonaire chez un bébé ou un jeune enfant ? Comment désobstruer un bébé ou un jeune enfant ?

La MC organise des formations gratuites aux gestes de premiers secours pédiatriques, en partenariat avec la CroixRouge. La formation de 3h comprend la théorie et des exercices pratiques. À la fin du cours, une attestation et une brochure seront remises aux participants.

Dates et lieux :

• Le mardi 10 décembre de 19h à 22h à la MC Nivelles, boulevard des Archers 54

• Le samedi 14 décembre de 10h à 13h à la MC Wavre, rue Charles Sambon 24

• Le mardi 17 décembre de 19h à 22h au CAPJ d’Orp-Jauche, rue Brigadier Laurent Melard 21

Inscriptions : mc.be/agenda-soins

event.bw@mc.be

Ateliers sur le thème du deuil

La MC organise deux cycles d’ateliers sur le thème du deuil, en collaboration avec le Réseau 107.

Atelier : vivre après le décès d'un proche

Cet atelier de soutien collectif, répartis sur cinq séances, a pour objectifs de vous aider à sortir de l'isolement, accepter les différentes expressions du chagrin et de vous autoriser à revivre après la perte d'un proche.

Dates : les jeudis 7, 14 et 21 novembre, 5 et 12 décembre de 14h à 16h

Lieu : MC Wavre, rue Charles Sambon 24

Prix : 12,50 €

Ateliers créatifs : carnet de deuil

Que vous ayez perdu un être cher, vos capacités physiques, votre travail, ces cinq ateliers créatifs vous offrent un espace pour exprimer votre vécu à travers l’art et les mots. Le carnet de deuil que vous réaliserez servira de support artistique pour accompagner votre travail psychique.

Dates : les vendredis 22 et 29 novembre, 6, 13 et 20 décembre de 13h30 à 15h30

Lieu : MC Nivelles, boulevard des Archers 54

Prix : 12,50 €

Inscriptions : mc.be/agenda-sante-mentale

event.bw@mc.be

ÉNÉO

Salon du numérique

Nous vivons dans un monde de plus en plus numérisé, un nouvel environnement qui a ses avantages et ses inconvénients. Mais si l’outil numérique semble incontournable, il laisse sur le côté celles et ceux qui ne peuvent ou ne savent pas s’en servir, que ce soit pour des raisons de matériels ou de compétences.

Le lundi 18 novembre, Énéo Brabant wallon organise son tout premier salon du numérique, afin d’informer et d’accompagner les aînés à rester branchés. Favoriser l’inclusion numérique est un enjeu essentiel pour notre mouvement.

Au programme :

• 10h15 – 11h15 : Le baromètre de maturité numérique des citoyens wallons, que nous apprend-il ? Par Olivier Ruol, expert senior de l’Agence wallonne du numérique.

• 11h15 – 12h45 : Sensibilisation à la sécurité informatique. Par Véronique et Éric, assistants numériques volontaires Énéo Brabant wallon.

• 13h15 – 14h : Les intérêts de l’identité numérique, application itsme. Par Robert, assistant numérique volontaire Énéo Brabant wallon.

• 14h – 15h : Les espaces publics numériques (epn), c’est quoi ? pour qui? Par Éric Blanchart, chargé de missions à Technofutur TIC, coordinateur des Espaces publics numériques de Wallonie.

• 15h – 16h : S’interroger sur l’intelligence artificielle (ia). Par Céline Teret, journaliste Question santé asbl.

Date : le lundi 18 novembre de 10h à 16h15 (accueil à partir de 9h30)

Lieu : Aula Magna, place Raymond Lemaire 1 à Louvain-la-Neuve

PLANNING FAMILIAL DE NIVELLES

Action Sida

À l’occasion de la journée mondiale de lutte contre le Sida, le centre de planning familial de Nivelles organise une matinée portes ouvertes (visite des locaux, activités ludiques et distribution de goodies), le vendredi 29 novembre de 10h à 13h.

Des dépistages gratuits seront également possibles les vendredis 22 novembre et 6 décembre (uniquement sur rendezvous) et le vendredi 29 novembre de 14h à 18h (sans rendez-vous).

planningnivelles.be • 067 21 72 20

Parking gratuit (150 places) situé juste en face de l’entrée (salle des congrès, niveau -1) ou parking "Grand place" payant. Accessible aux PMR.

Inscriptions obligatoires : eneo.be/agenda

brabantwallon@eneo.be • 067 89 36 55

Gratuit

A genda

Conférence dédiée aux troubles de l’apprentissage

Distrait ? Déconcentré ? En difficulté à l'école ? Avez-vous déjà entendu ces termes au sujet de votre enfant ? Vous vous posez des questions par rapport à sa scolarité et vous pensez qu’il a peut-être un trouble de l’apprentissage ? TDAH, dyslexie, dyscalculie, dysorthographie... Venez vous informer et découvrir des outils pour l’aider ! La conférence "Découvrons nos dysférences" sera animée par Martin Colleu, neuropsychologue expert dans les troubles de l’apprentissage.

Les participants à la conférence pourront également s’inscrire à un atelier (choix entre 2 dates) présentant une vingtaine d’outils spécifiques aux différents profils.

La MC se relaie pour la vie à Bruxelles

La MC se mobilise le samedi 9 et le dimanche 10 novembre au Relais pour la vie de Bruxelles.

Le Relais pour la vie est un évènement familial et solidaire où des équipes se relayent pour marcher ou courir pendant un total de 24 heures, symbolisant ainsi le combat mené par les patients et leurs proches contre la maladie.

Inscrivez-vous dans l'équipe MC (10 €/personne) et venez marcher ou courir au profit de la Fondation contre le cancer. Des animations diverses sont prévues.

Date : le mardi 5 novembre de 18h à 20h30

Lieu : Lycée Mater Dei, avenue de l’Aviation 72 à 1150 Woluwe-Saint-Pierre Gratuit

Inscriptions : mc.be/agenda-education

Atelier : le partage électronique de vos données de santé

La MC, Altéo et Énéo vous invitent à un atelier sur le partage électronique des données de santé. Comment consulter vos données de santé ? Comment donner ou retirer votre consentement à un prestataire ? Adélie Jonckheere, experte en innovation digitale à la MC, répondra à toutes ces questions.

Vous pouvez aussi rejoindre notre équipe de bénévoles et tenir le stand MC.

Et si vous ne pouvez pas être présent le jour J, sachez que vous pouvez soutenir les Relais pour la vie en faisant directement un don sur leur plateforme.

Date : du samedi 9 à 14h au dimanche 10 novembre à 14h

Lieu : Stade Fallon, chemin du Struykbeken 1 à 1200 Bruxelles

Gratuit

Inscriptions : relaispourlavie.be pour l'inscription à la course

• mc.be/rplv-bruxelles

• event.bxl@mc.be

Cet atelier est accessible uniquement aux personnes habitant Bruxelles. Il est indispensable de venir à l’atelier avec son propre ordinateur ou sa tablette.

Date : le mercredi 20 novembre de 13h30 à 16h30

Lieu : Énéo, bd Anspach 111 à 1000 Bruxelles

Gratuit

Inscriptions : mc.be/agenda-droits • 02 501 58 13 (de 9h à 12h30)

Webinaire : des clés pour une relation harmonieuse avec votre ado

L’adolescence est une période marquée par de nombreuses transformations tant au niveau physique qu’émotionnel. Durant cette période, les parents peuvent faire face à des difficultés relationnelles avec leur ado.

Comment préserver une relation harmonieuse avec son ado ? Comment l’accompagner en tant que parent pour lui permettre de se développer au mieux ?

Ce webinaire vous apportera des clés concrètes pour vous y aider. Deux intervenants se succéderont :

• Une collaboratrice du domaine Prévention et promotion santé de la MC vous parlera de l’importance des compétences psychosociales pour le bien-être des jeunes et du rôle des parents dans leur renforcement.

• Le psychopédagogue Bruno Humbeeck vous fournira une série de conseils à partir de situations concrètes. Des pistes à mettre en pratique au quotidien pour le bien-être de chacun et une relation apaisée au sein de la famille.

Des séances de Qi Gong inclusives

Le cercle sportif d'Altéo, Le Pélican, accueille depuis septembre 2022 des séances de Qi Gong adapté aux personnes en situation de handicap. Deux lundis après-midi par mois, ces sessions, dirigées par Martina Dethy, offrent une pause bien-être dans une ambiance bienveillante et conviviale. Accessible à toutes et à tous, le Qi Gong est un art corporel où corps, respiration et concentration s’harmonisent.

Dates : deux lundis après-midi par mois

Lieu : Box120, bd Emile Bockstael 120 à 1020 Laeken

Inscription : bruxelles@alteoasbl.be • 081 237 237 (le matin)

Date : le mardi 26 novembre de 20h à 21h30

Inscriptions : mc.be/webinaire-cps

Quelques jours avant l'événement, nous vous enverrons un lien par e-mail pour vous connecter au webinaire.

Aquarelle pour un retour à soi

Cette technique d’expression procure un sentiment de bien-être grâce à la concentration qu’elle suscite autour d’une création personnelle. Les peintures créées lors de ces ateliers proposés par Altéo pourront se transformer en petits tableaux, marque-pages, étiquettes cadeaux, cartes de vœux de fin d’année.

Il n’y a pas de prérequis pour participer. Que vous vous soyez déjà essayé à l’aquarelle ou que vous n’en ayez jamais eu l’opportunité, vous êtes les bienvenus.

Dates : deux vendredis après-midi par mois

Lieu : Altéo, bd Anspach 111 à 1000 Bruxelles

Inscription : michelcormond@ alteoasbl.be • 081 237 237 (le matin)

Devenez volontaire écoutant

Vous souhaitez faire partie d'une équipe de personnes engagées et solidaires, soutenir quelqu'un en difficulté, développer vos capacités d'écoute ?

Rejoignez l'équipe d'écoutants de Télé Accueil, le numéro d’appel généraliste et gratuit 107, qui permet à quiconque de trouver en permanence quelqu’un à qui parler, dans l’anonymat et la bienveillance. Télé-Accueil fournit aux candidats bénévoles une solide formation à l'écoute.

02 538 49 21 • tele-accueil.be/bruxelles

Gratuit

A genda

Diabète : faites-vous dépister gratuitement

Le diabète de type 2 est une maladie caractérisée par une hyperglycémie chronique, c’est-à-dire par un taux trop élevé de glucose (sucre) dans le sang. Mais parce qu’il s’accompagne rarement de symptômes à ses débuts, le diabète de type 2 peut passer inaperçu. Or, un diabète non traité peut entrainer de graves problèmes de santé. C’est pourquoi, la MC et ASD proposent des sessions de dépistages gratuites et sans rendez-vous. L’infirmière réalisant les dépistages pourra prodiguer des conseils adaptés en fonction du résultat.

Dates et lieux

Région de Beaumont

En collaboration avec ASD et le Plan de cohésion de la ville de Beaumont

• Le mardi 12 novembre de 15h à 18h : pharmacie Mathieu à Rance, Grand'rue 60

• Le mercredi 13 novembre de 15h à 18h : pharmacie de Sivry, Grand'Place 7

• Le jeudi 14 novembre de 15h à 18h : pharmacie de Strée, chaussée de Charleroi 145

• Le vendredi 15 novembre de 15h à 18h : magasin Qualias de Beaumont, rue Germain Michiels 17

• Le samedi 16 novembre de 9h à 12h : pharmacie De Coninck à Beaumont, rue Madame 4

ATELIER

Compétences psychosociales

La MC, en collaboration avec Ocarina, vous invite à découvrir l'approche fondée sur les compétences psychosociales. Les CPS se définissent comme "la capacité d'une personne à répondre avec efficacité aux exigences et aux épreuves de la vie quotidienne". L’atelier s’adresse aux intervenants éducatifs qui désirent comprendre pourquoi et comment renforcer ces compétences.

Que vous soyez enseignants, directeurs d'école, éducateurs, animateurs, travailleurs sociaux, infirmiers ou encore bénévoles, vous pouvez aider les jeunes à développer leur CPS pour améliorer leur santé mentale,

En collaboration avec Solidaris et RLM Région centre

• Le samedi 9 novembre de 10h à 15h : Galerie Cora de La Louvière, rue de la Franco-Belge 228 Gilly

• Le mercredi 13 novembre de 13h30 à 17h : agence MC de Gilly, chaussée Impériale 50 Soignies

En collaboration avec la ville de Soignies, CHR Haute-Seine et d'autres partenaires

• Le jeudi 14 novembre de 9h à 16h : CHR Haute Senne à Soignies, chaussée de Braine 49

• Le jeudi 14 novembre de 9h à 14h : agence MC de Soignies, rue de Mons 16

mc.be/agenda-soins

leurs relations sociales, leur scolarité ou encore à prévenir les conduites à risques.

Au programme : l’importance des CPS pour le bien-être des jeunes, le rôle de l’intervenant éducatif dans leur renforcement et des échanges entre participants autours de leurs réalités professionnelles.

Prérequis : il est demandé aux participants de prendre connaissance du contenu théorique développé lors des journées CPS 2023, présenté sur la page mc.be/competences-psychosociales.

Date : le jeudi 21 novembre de 9h à 12h30

Lieu : agence MC La Louvière, rue du marché 2

Inscriptions : mc.be/agenda-education event.ho@mc.be

La Louvière
Gratuit

Conférence avec Bruno Humbeeck

La MC d’Anderlues accueille Bruno Humbeeck, docteur en psychopédagogie, pour une conférence sur la violence, un phénomène souvent banalisé et pourtant omniprésent dans notre société. Il décryptera les mécanismes de la violence qui jalonne notre quotidien, et particulièrement celui des jeunes. Bruno Humbeeck nous guidera vers des approches concrètes pour mieux gérer ces situations difficiles, construire des relations apaisées et retrouver la sérénité.

Date : le jeudi 21 novembre de 18h30 à 21h

Lieu : MC Anderlues, 40 rue du Douaire (salle 5)

Gratuit

Inscription obligatoire : mc.be/agenda-éducation • event.ho@mc.be

Découverte de jeux de société en famille

Venez découvrir des jeux de société pour tous les âges (3 à 99 ans) avec les animateurs de la ludothèque La maison jouette d'Estinnes. Profitez de cette belle occasion pour tester des idées de cadeaux de fin d'année et pour partager un moment convivial en famille. Jeux en bois, grimages pour les enfants et goûter seront également au programme.

Date : le dimanche 17 novembre de 14h à 18h

Lieu : rue Roi Albert 40, 7120 Rouveroy

Gratuit

Inscription souhaitée : mc.be/agenda-education

Vieillesse ennemie : théâtre sur la maltraitance des aînés

La MC Anderlues vous invite à découvrir le Théâtre action "Vieillesse ennemie". Cet événement, ouvert à tous et particulièrement aux seniors, aborde avec sensibilité et humour un sujet tabou : la maltraitance envers les aînés.

À travers plusieurs scènes courtes, les spectateurs assistent à des situations de la vie quotidienne pouvant mener à des actes de maltraitance. Après chaque scène, le public peut interagir avec les personnages, poser des questions et tenter de comprendre les dynamiques sous-jacentes. Cette approche interactive permet de souligner l’importance du dialogue et la complexité des relations humaines.

Une intervenante de Respect Seniors sera également présente pour enrichir les échanges et établir des liens avec les réalités du terrain. Cette pièce originale et percutante aborde les défis du maintien à domicile et de la fin de vie.

Date : le lundi 9 décembre de 14h à 16h30

Prix : 4 € pour les affiliés MC • 6 € pour les non-affiliés

Inscriptions : mc.be/agenda-autonomie • event.ho@mc.be • 071 23 06 01

A genda

Garder la forme grâce au sport : conseils pour une pratique sans risque

La MC vous propose une conférence et des échanges animés par Philippe Godin (professeur émérite à l'UCLouvain) afin de mieux comprendre les bienfaits physiques, sociaux et psychologiques de l’activité sur la santé.

Tout le monde s'accorde pour dire que l'activité physique permet de brûler des calories. Notre invité abordera l'influence de certains facteurs dans ce métabolisme (l'âge, le genre, etc.). Il s'intéressera également à la nature de l'activité, l'intensité, la fréquence pour arriver à un résultat positif sur la santé. Lors de cette soirée, notre invité vous accompagnera

dans votre réflexion et tâchera de répondre à vos questions.

Dates et lieux :

Le jeudi 14 novembre à 19h à Tournai (Haute Ecole Condorcet, rue Paul Pastur 73)

Le mercredi 11 décembre à 19h à Mouscron (Cercle ouvrier, square Cardijn)

Le jeudi 12 décembre à 19h à Mons (FUCAM, chaussée de Binche 151)

Inscriptions :

mc.be/agenda-sport • 069 25 62 03

Trucs et astuces pour réduire vos frais de santé

Et si vous réduisiez votre facture de santé ? La MC vous propose un moment d'information pour vous présenter des trucs et astuces afin de réduire vos frais de santé très facilement.

Qu’est-ce que la sécurité sociale ? Quel est le rôle d’une mutualité ? Comment fonctionne le remboursement des médicaments ? Est-il possible de payer ses médicaments moins chers? Qu’est-ce qu’un dossier médical global ? Qu’est-ce que l’intervention majorée ? Quels sont les dispositifs prévus par l’Inami pour payer moins et qui peut en bénéficier ? Comment savoir si un médecin respecte les tarifs légaux ? Faut-il prendre

"Audace(s)" : les aînés osent… la vie sans chaîne ! Énéo, mouvement social des aînés de la MC, organise son festival de cinéma "Audace(s)", un moment de réflexion sur la vie des aînés et leur épanouissement.

Parce que chacun suit sa voie et que l’épanouissement est essentiel à tous les aspects de la vie, Énéo vous propose une sélection audacieuse de films abordant la question de la santé, du lieu de vie, de la vie affective, de la liberté, de l’identité et de l’engagement.

La soirée d’ouverture du festival aura lieu au centre Marius Staquet de Mouscron le lundi 18 novembre. La soirée de clôture aura lieu quant à elle au cinéma l’Écran à Ath le vendredi 22 novembre.

Dates : du lundi 18 au vendredi 22 novembre

Lieux : Ath, Blaton, Comines, Mons, Mouscron, Saint-Ghislain et Tournai

Prix : tarifs et réductions fixées en fonction des lieux de programmation

069 88 37 98 • eneo.be/agenda

une assurance privée? Autant de questions et beaucoup d’autres auxquelles nous répondrons lors de cette séance d'information.

Date : le mardi 19 novembre à 18h

Lieu : Celles, administration communale, rue Parfait 14 Gratuit et ouvert à tous (affilié MC ou non, citoyen de la commune ou non) mc.be/sante-moins-cher-celles

©Pexels

Conférence sur le mutisme sélectif

Le centre de logopédie Le Lien, partenaire de la MC, vous convie à sa conférence sur le mutisme sélectif.

Votre enfant ne parle pas à l’école ? Et si ce n’était pas de la timidité ? Le mutisme sélectif est une incapacité régulière de l’enfant à parler avec d’autres enfants et/ou adultes dans certains contextes sociaux, comme l'école le plus souvent alors qu’il est parfaitement capable de parler à la maison, une fois en confiance.

Cette séance d’information se donnera sous forme d’une conférence animée par Jenna Duponchelle. Jenna est la maman d’un petit garçon ayant souffert de mutisme sélectif jusqu’à ses

Ciné-conférence : "Un p'tit truc en plus"

À l'occasion de la journée internationale des personnes handicapées, Altéo organise la projection du film à succès "Un p'tit truc en plus". Le film sera suivi d'une conférence pour échanger autour des thématiques du handicap, de l'accessibilité et de l'inclusion. Que vous soyez concerné de près ou de loin par le handicap, ou simplement intéressé par la thématique, venez nombreux participer à cette projection pour repartir avec des idées et des perspectives nouvelles sur l’inclusion !

Date : le mardi 3 décembre à 18h

Lieu : Tournai, Imagix, boulevard Delwart 60

Prix : 8,50 €

0473 52 10 71 • tournai@alteoasbl.be

Les solutions MC face à la perte d'autonomie

La MC, en partenariat avec Altéo et Énéo, vous propose une rencontre thématique pour présenter les différentes solutions MC qui existent face à la perte d'autonomie.

Des solutions pratiques et concrètes existent à la MC. Nous vous présenterons ainsi le service Autonomie & Domicile de la MC et ses missions, Qualias, Aide et soins à domicile, Vitatel, Solival et le Centre de coordination pour le maintien à domicile de Mouscron.

Date : le mercredi 27 novembre de 17h30 à 19h30

Lieu : Cercle Ouvrier de Mouscron, square Cardijn (entrée via le parking MC)

Gratuit

Inscription souhaitée : mc.be/autonomie-mouscron • 0498 70 51 02

5 ans. Elle est à l’initiative de la création d’une association afin de rendre visible le combat de tous ces enfants. L’asbl Mutisme sélectif Belgique a pour but de sensibiliser les parents, les écoles et les professionnels de la santé (pédopsychiatres, (neuro) pédiatres, psychologues, logopèdes…) au mutisme sélectif, un trouble de l'anxiété trop méconnu chez nous. Un enfant sur 140 souffre de mutisme sélectif, soit en moyenne un enfant par école.

Que vous soyez parent, instituteur ou tout autre professionnel de la petite enfance ou de la santé, vous voyagerez entre témoignage et avancement des thérapies existantes et éprouvées dans le domaine.

Date : le jeudi 7 novembre de 19h à 21h

Lieu : Cercle Ouvrier de Mouscron, square Cardijn (entrée via le parking MC)

Gratuit et ouvert à tous 056 39 16 11 • centre.lelien@gmail.com

Sensibilisation au diabète

Aide et Soins à domicile organise une matinée de sensibilisation autour du diabète.

Lors de cette rencontre, les éducateurs en diabétologie seront à votre disposition pour vous donner le maximum d’informations concernant cette maladie. Il vous sera possible de procéder à un test de glycémie sur place.

Dates et lieux :

• le jeudi 14 novembre de 9h à 12h30 dans les agences

MC à Ath (rue de Dendre 33), Mons (chaussée de Binche 101), Mouscron (rue Saint-Joseph 8) et Tournai (rue Saint-Brice 44)

• Le vendredi 15 novembre de 9h à 12h30 dans l'agence MC de Comines (rue de Wervicq 14)

A genda

Conférence : Vivre c’est vieillir

Nous percevons la vieillesse négativement car ce mot déclenche dans nos sociétés une charge émotionnelle associée à la fin de vie. Pourtant, rien de plus normal que de vieillir : vivre, c’est vieillir.

Vieillir, c’est se préparer aux conséquences de l’âge sur notre vie.

Vieillir, c’est accepter le changement et être un acteur, une actrice de ce changement.

Après la pluie : ciné-débat

La MC et le Centre culturel de Chênée vous invitent à la projection de "Après la pluie", un documentaire poignant sur les inondations survenues dans la vallée de la Vesdre et de l'Ourthe en 2021. Elle sera suivie d’un débat en présence de l’un des réalisateurs, Jérémy Parotte, et de Marc Elsen et Véronique Hensgens, psychologues de première ligne.

Date : le jeudi 28 novembre à 19h30

Lieu : Centre Culturel de Chênée, rue de l’Église 1

Gratuit

Inscription : mc.be/agenda-environnement

Une projection de "Après la pluie" aura également lieu le mercredi 20 novembre à Trooz. Plus d’infos sur mc.be/agendaenvironnement.

Vivre c’est vieillir : exposition photos

L’exposition "Vivre c’est vieillir" vous invite à découvrir la beauté et la dignité de nos aînés dans l’intimité de leur quotidien, à travers les regards sensibles et artistiques de cinq photographes.

Date : du jeudi 21 novembre au mercredi 18 décembre

Lieu : Résidence Loriers à Hannut, rue d’Avernas 20

Vieillir, c’est prendre conscience que des événements difficiles peuvent survenir et conduire à des situations compliquées. Le maître mot est alors "prévoir".

La MC organise une conférence animée par Bernard Feltz, docteur en philosophie, membre du Collège supérieur de la santé, et par Joseph Jeanfils, docteur en sciences biologiques.

Date : le jeudi 21 novembre à 19h30 (accueil à 19h) • Vernissage de l’exposition photos à 21h

Lieu : Résidence Loriers à Hannut, rue d’Avernas 20

Gratuit

Inscriptions : mc.be/agenda-societe • pcs@hannut.be • 019 51 93 86

CinéCocoon : votre sortie avec

bébé !

La MC, en collaboration avec les Grignoux, propose une séance cinéma pour les parents et bébés de 0 à 10 mois. Cette séance est adaptée pour les tout petits : lumière tamisée, volume sonore réduit, table à langer et chauffe biberon à portée. Pas de stress si votre enfant gazouille ou pleure, vous ne serez certainement pas les seuls !

Pour cette séance, venez découvrir le film "L’art d’être heureux" de Stefan Liberski, avec Benoît Poelvoorde, Camille Cottin et François Damiens.

Synopsis : Jean-Yves Machond, peintre mondialement méconnu et globalement malheureux, décide un jour de changer de vie. Il va chercher l’inspiration dans une petite ville normande, afin de concevoir un chef-d’œuvre qui lui vaudra enfin gloire et reconnaissance éternelle. Mais sa rencontre avec les artistes locaux, du chaleureux Bagnoule à l’habile Cécile, va quelque peu le faire dévier de son chemin et le mettre face à son rêve le plus profond : celui d’être un homme heureux, tout simplement.

Date : le vendredi 22 novembre, accueil à 9h (projection à 9h30)

Lieu : cinéma Sauvenière à Liège, Place Xavier-Neujan 14 Gratuit

Inscriptions : mc.be/agenda-parents

"Prête-moi ton docteur" : ciné-débat

À l’initiative des conseils des ainés (CCCA) de Amay, Huy et Verlaine, en collaboration avec le groupe d’action locale (GAL) "Je suis Hesbignon" et le Centre culturel d’Amay, la MC vous invite à la projection du documentaire "Prête-moi ton docteur" de Léa Demirdjian et Fabrice Launay. Lauréat du label "Film d’utilité publique", le long métrage explore la pénurie de soignants dans les zones rurales.

Le film sera suivi d’un débat animé par Michaël Salme (Énéo) et Edwine Goldoni (MOC) sur l’accès aux soins de santé dans nos régions et le maintien à domicile des aînés en perte d’autonomie.

Avec la participation de :

• Christine Magnien, coordinatrice des soins à domicile à l’ASD,

• Stany Boehmer, Centre de services à domicile (CSD),

• Pauline Mignon, référente santé, et Nathalie Boucher, responsable action locale à la MC,

• Dr Alice De Pryck, médecin généraliste à Verlaine.

Date : le mardi 26 novembre à 14h (accueil à 13h30)

Lieu : Centre culturel d’Amay, rue Entre-Deux-Tours 3

Entrée libre

Inscriptions (avant le 13/11) : mc.be/agenda-societe • event.liege@mc.be • 085 31 24 46 (Centre culturel)

POUR LES PROFESSIONNELS DE LA JEUNESSE

"Et toi, t’en penses quoi ?" : formation

Webinaire : des clés pour une relation harmonieuse avec votre ado

Comment préserver une relation apaisée avec son ado?

Comment l’accompagner en tant que parent pour lui permettre de se développer au mieux ?

Ce webinaire vous apportera des clés concrètes pour vous y aider. Deux intervenants se succéderont :

• Une collaboratrice du domaine Prévention et promotion santé de la MC vous parlera de l’importance des compétences psychosociales pour le bien-être des jeunes.

• Le psychopédagogue Bruno Humbeeck vous fournira une série de conseils à partir de situations concrètes et des pistes à mettre en pratique au quotidien pour le bien-être de chacun et une relation harmonieuse au sein de la famille.

Date : le mardi 26 novembre de 20h à 21h30

Gratuit

Inscriptions : mc.be/webinaire-cps

Quelques jours avant l'événement, nous vous enverrons un lien par e-mail pour vous connecter au webinaire.

"Et toi, t’en penses quoi ?" est un outil mis gratuitement en ligne par la MC pour soutenir les intervenants éducatifs dans l’animation de débats avec des adolescents de 14 à 18 ans. L'outil propose une méthodologie spécifique, des supports théoriques et des capsules vidéo pédagogiques pour aborder plus de 20 thématiques bien-être et santé. En participant à la formation, vous pourrez expérimenter l'outil à travers des mises en situation. Ces jeux de rôle mettront en scène des situations complexes qui peuvent être rencontrées lors d'une animation.

Date : le jeudi 21 novembre de 13h à 16h30

Lieu : MC Liège, place du XX Août 38

Public : tout intervenant éducatif

Gratuit

Inscriptions : mc.be/et-toi • et-toi.be

Erratum : nouveau magasin

Qualias Optique à Angleur

Dans le dernier numéro de notre magazine, nous vous informions de l’ouverture d’un nouveau magasin Qualias Optique à Liège (route du Condroz 475 à Angleur).

Une erreur s’est glissée dans l’horaire communiqué : le magasin d’optique vous accueille du lundi au vendredi de 10h à 12h30 et de 13h à 18h.

qualias.be • 04 277 08 81

A genda

Familles mono-parentales

Réduire ses coûts pour être en bonne santé

La santé est bien plus que l'absence de maladie. Elle est aussi influencée par nos revenus, notre logement, notre culture, nos modes de vie... Cet atelier formatif et informatif destiné aux parents solos vous expliquera les nombreux avantages qu'il vous est possible d'obtenir en Belgique.

Ciné-débat

Projection du film documentaire de Rino Noviello "Moins & Mieux, vers une société post-croissance". À partir d'initiatives citoyennes, ce film nous questionne. Une croissance infinie dans un monde fini est-elle possible ? Quel monde souhaitons-nous ? Le film sera suivi d'un débat avec l'asbl Les Amis de la Terre. Un événement organisé par Énéo, le Ciep, la bibliothèque de Bastogne et Âgo asbl.

Date : le mardi 26 novembre à 20h

Lieu : Centre Culturel de Bastogne, rue du Sablon 195

Inscriptions : bibli.bastogne@bibli.cfwb.be • 061 21 69 80

Vous repartirez également avec des trucs et astuces ! Tout cela avec l'aide du service social de la MC.

Dates et lieux :

• le vendredi 8 novembre (de 13h30 à 16h) à la MC Bastogne, rue P. Thomas 10r

• le vendredi 15 novembre (de 13h30 à 16h) à la MC Marche-en-Famenne, avenue du Monument 8A1

• le lundi 25 novembre (de 13h30 à 16h) à la MC Libramont, rue des Alliés 2

• le vendredi 29 novembre (de 13h30 à 16h) la MC Arlon, rue de la Moselle 7-9

• le mardi 3 décembre (de 17h à 19h) à la MC Virton, place P. Roger 1 Gratuit

Inscriptions : mc.be/agendaparents • 063 37 31 01

En partenariat avec le Relais familles mono et le Plan de relance de la Région wallonne.

Briser l'isolement

Notre mouvement Altéo propose différents espaces de rencontre dédiés aux personnes malades ou en situation de handicap. Il est possible d'y passer une journée ou un après-midi en compagnie de nos volontaires pour briser le train-train quotidien. Il reste quelques places dans les lieux suivants :

Permanences juridique pour les parents solos

Des questions sur une séparation?

Une pension alimentaire à gérer?

Un problème avec un logement ou des factures ? Prenez contact gratuitement avec un juriste !

• Une permanence téléphonique est accessible tous les mercredis de 14h à 17h : 0471 65 32 20.

• Une permanence physique (en accès libre et ouverte à tous) vous est proposée à la MC de Marche-en-Famenne (avenue du Monument 8A1) aux dates suivantes : les jeudis 21 novembre et 19 décembre de 9h30 à 12h.

• Differt : les lundis (toute la journée) ou un jeudi sur deux (l'après-midi),

• Vielsalm : les jeudis (après-midi),

• Bertrix : un vendredi sur deux (toute la journée),

• Bastogne : les mardis (après-midi) ou une journée complète par mois.

alteo.luxembourg@alteoasbl.be • 081 23 72 37

Dépistages gratuits du diabète

En Belgique 1 personne sur 15 est diabétique. Et 1 personne diabétique sur 3 ne sait pas qu’elle est atteinte de la maladie. Non dépisté à temps, le diabète peut avoir des conséquences graves sur notre santé. Plus tôt il est détecté, plus tôt il est possible de mettre en place un traitement pour le stabiliser.

Tout au long du mois de novembre, nous vous proposons des séances gratuites de dépistage du diabète dans plusieurs villes de la province.

En quoi consiste le dépistage ?

Un stand d'information sera mis à votre disposition. Vous serez invité à compléter un questionnaire pour déterminer votre profil de risque. Des infirmières de notre partenaire Aide & Soins à Domicile testeront votre glycémie (taux de sucre dans le sang) en prélevant une petite goutte de sang sur votre doigt.

Le dépistage est accessible librement (sans rendez-vous) et ouvert à tous.

Dates et lieux :

• Arlon : le jeudi 14 novembre (salon Solid’Arlon)

• Virton: le vendredi 15 novembre (Agence MC)

• Marche-en-Famenne : le lundi 18 novembre (marché)

• Bertrix : le jeudi 21 novembre (marché)

• Bastogne : le samedi 23 novembre (marché)

Gratuit

Patients et soignants : construisons ensemble notre santé

Pour obtenir des soins de santé de bonne qualité, il est primordial d'être acteur de sa santé. Les patients qui

posent des questions et s'assurent de comprendre les réponses ont tendance à obtenir des diagnostics plus

Altéo recherche des volontaires

• Pour accompagner ses bénéficiaires vers des lieux de soins en province de Luxembourg et dans d'autres provinces.

• Pour soutenir l’activité d’un groupe d'animation ou de rencontre local.

rapides et plus précis, ce qui améliore la prise en charge de la pathologie. Cette conférence vous fournira des conseils pratiques à utiliser avant, pendant et après votre rendez-vous médical pour vous assurer d'obtenir les meilleurs soins possibles. Elle abordera également la notion de partenariat patient-soignant, l’organisation des soins, l'enseignement, la recherche, la relation patient-soignant et le concept de littératie (capacité d'accéder, de comprendre, d'évaluer et d'utiliser l'information en vue de prendre des décisions concernant sa santé).

Date : le mercredi 20 novembre à 9h30

Lieu : MC Marche-en-Famenne, avenue du Monument 8A1

Gratuit

Inscriptions : mc.be/agenda-soins • 063 37 31 01

A genda

CinéCocoon : Votre sortie avec bébé !

La MC, en collaboration avec le Caméo de Namur, propose une séance cinéma pour les parents et bébés de 0 à 10 mois. Ces séances originales permettent aux jeunes parents de sortir de leur bulle, d’entretenir leur vie sociale et culturelle.

Il est parfois difficile de sortir de chez soi dans les premiers mois de vie de l’enfant: on a peur de déranger avec les pleurs, d’être jugé ou tout simplement de ne pas disposer du matériel nécessaire.

Concrètement, ces séances sont adaptées pour les tout petits : lumière tamisée, volume sonore réduit, table à langer et chauffe biberon à portée. Pas de stress si votre enfant gazouille ou pleure, vous ne serez certainement pas les seuls! La séance se déroule en matinée et sera suivie d’un moment de partage autour d’une boisson offerte.

Pour la séance CinéCocoon de novembre, venez découvrir le film "L’art d’être heureux" de Stefan Liberski, avec Benoît Poelvoorde, Camille Cottin et François Damiens.

Synopsis : Jean-Yves Machond, peintre mondialement méconnu et globalement malheureux, décide un jour de changer de vie. Il va chercher l’inspiration dans une petite ville normande, afin de concevoir un chef-d’œuvre qui lui vaudra enfin gloire et reconnaissance éternelle. Mais sa rencontre avec les artistes locaux, du chaleureux Bagnoule à l’habile

Agenda des ateliers à destination des familles mono

Parent solo ? Vous cherchez du soutien, vous souhaitez échanger avec d'autres parents ou simplement passer un moment convivial ? Découvrez les activités et services dédiés aux familles monoparentales en Région wallonne.

Le Relais familles mono est une initiative financée par le plan de relance de la Région wallonne. Dans différents coins de Wallonie, 19 travailleurs sociaux sont implantés au sein de différents centres de services sociaux, mutualité et associations.

À Dinant et Philippeville, des actions collectives et communautaires destinées aux familles monoparentales sont développées en collaboration avec la MC.

Cécile, va quelque peu le faire dévier de son chemin, et le mettre face à son rêve le plus profond: celui d’être un homme heureux, tout simplement.

Date : le vendredi 22 novembre, accueil à 9h (projection à 9h30)

Lieu : Cinéma Caméo, rue des Carmes 45-49 à Namur

Gratuit

Inscriptions obligatoires : mc.be/agenda-parents

Notre agenda en un coup d’œil :

• Le mercredi 13 novembre : Atelier tri des déchets

• À partir du mercredi 13 novembre : Séances collectives "Se reconstruire après la séparation"

• Les vendredis 22 et 29 novembre : Atelier menuiserie avec Les Débrouillardes pour réaliser son propre sapin de Noël

• Le lundi 2 décembre : Atelier "L’épuisement parental, parlons-en !"

• Le vendredi 6 décembre : Atelier pour créer ses produits ménagers naturels

Tous nos ateliers sont 100 % gratuits !

• Le lundi 23 décembre : Atelier "Récupérer ses vieux jeans pour créer du neuf !"

Inscriptions : mc.be/agenda-parents

Plus d'infos sur nos événements "parents solo" : Ingrid Rouard pour l'arrondissement de Dinant : ingrid.rouard@mc.be

Nathalie Durant pour l'arrondissement de Philippeville : nathalie.durant@mc.be

Pour en savoir plus sur le projet Relais familles mono : fdss.be/relais-familles-mono

Énéo invite les 50 ans et plus à voyager !

Passez le réveillon de Noël à Nieuport du lundi 23 au jeudi 26 décembre et plongez dans l'ambiance fraternelle des fêtes de fin d’année avec Énéo.

Les volontaires d’Énéo proposent également un séjour raquettes au cœur du Jura, du lundi 3 au samedi 8 février 2025. Une place sera laissée aux novices via des sorties de niveau modéré et les plus sportifs ne seront pas oubliés.

Vous préférez le ski ? Séjournez à Montalbert-la-Plagne du

Être parent aujourd’hui, un fameux défi !

La MC, en collaboration avec Psynam, organise un nouveau cycle d’ateliers à destination de parents d’enfants rencontrant des difficultés d’apprentissage.

Vous vous posez des questions concernant votre rôle de parent face aux apprentissages de votre enfant ? Vous vous sentez dépassé, épuisé, perdu ? Vous n'êtes pas seul. Ce cycle de quatre ateliers, encadré par deux neuropsychologues, Shanon Romnée et Colline Murinni , offre un espace pour échanger sur vos réalités, renforcer votre sentiment de compétence, sortir de la théorie pour embrasser les défis du quotidien. Les sessions seront coconstruites avec les participants, sous le regard bienveillant des thérapeutes. L'engagement à tous les ateliers est requis. Le nombre de places est limité.

Dates : les mercredis 13 et 20 novembre, 4 et 11 décembre de 9h30 à 11h30

Lieu : Maison médicale Becquet Medic, rue Alfred Bequet 8 à Salzinnes

Prix : 10 € pour le cycle

Inscriptions : mc.be/cycle-parents-namur

samedi 8 au samedi 15 mars 2025. Vous skierez en groupes par niveau, tous les jours, dans un esprit de convivialité. Aucune activité n'est organisée durant la journée par Énéo pour les non-skieurs.

Énéo organise également un séjour spécial "Grand Âge" pour les 80 ans et plus, du lundi 14 au vendredi 18 avril 2025. Profitez de quelques jours de détente en bordure de mer. L’équipe d’animation vous proposera des activités adaptées à votre rythme. Ce séjour est réservé prioritairement aux membres Énéo nés en 1945 ou avant. Les personnes qui les accompagnent sont les bienvenues.

Le saviez-vous ?

Dans le cadre de son partenariat avec Énéo, la MC accorde à ses affiliés une réduction de 50 € sur le prix des séjours. Ces mêmes affiliés, s’ils sont titulaires du statut BIM, bénéficient en outre d’une réduction complémentaire de 50 €. Chaque affilié a droit à ces réductions sur deux séjours par an maximum.

Inscriptions : vacances.namur@eneo.be • 081 24 48 97 du lundi au mercredi de 9h à 12h • eneo.be/catalogue-vacances

A genda

Après la pluie : ciné-débat

La MC et Wamabi vous invitent à la projection de "Après la pluie", un documentaire poignant sur les inondations survenues dans la vallée de la Vesdre et de l'Ourthe en 2021.

Elle sera suivie d’un débat en présence des réalisateurs et de Marc Elsen, psychologue de première ligne du Réseau de santé mentale de l’Est.

Date : le jeudi 7 novembre à 20h

Lieu : Moviemills de Malmedy, av. de la Libération 1a Prix : 5 €

Inscriptions : mc.be/agenda-environnement • malmedy@wamabi.be • 080 79 99 30

Ados et scolarité : des pistes pour une relation plus sereine

Comment soutenir nos ados dans leur parcours scolaire parfois tumultueux ? Comment, sans s’épuiser, les aider à devenir des adultes épanouis, indépendants et responsables ?

Anne Solheid, coach scolaire et parentale (Écoute & Dire), partagera des pistes pour améliorer la communication et préserver une relation harmonieuse. Des astuces pratiques et concrètes seront proposées pour faciliter la communication, gérer les frustrations et encourager la coopération.

Date : le mardi 19 novembre de 19h30 à 21h30

Lieu : MC Verviers, rue Lucien Defays 77 Gratuit

Inscriptions : mc.be/agenda-parents

Webinaire : des clés pour une relation harmonieuse avec votre ado

L’adolescence est une période marquée par de nombreuses transformations tant au niveau physique qu’émotionnel. Durant cette période, les parents peuvent faire face à des difficultés relationnelles avec leur ado.

Comment préserver une relation harmonieuse avec son ado ? Comment l’accompagner en tant que parent pour lui permettre de se développer au mieux ?

Ce webinaire vous apportera des clés concrètes pour vous y aider. Deux intervenants se succéderont :

• Une collaboratrice du domaine Prévention et promotion santé de la MC vous parlera de l'importance des compétences psychosociales pour le bien-être des jeunes et du rôle des parents dans leur renforcement.

• Le psychopédagogue Bruno Humbeeck vous fournira une série de conseils à partir de situations concrètes et des

pistes à mettre en pratique au quotidien pour le bien-être de chacun et une relation apaisée au sein de la famille.

Date : le mardi 26 novembre de 20h à 21h30

Gratuit

Inscriptions : mc.be/webinaire-cps Quelques jours avant l'événement, nous vous enverrons un lien par e-mail pour vous connecter au webinaire.

Petit déjeuner solidaire à Verviers

Chaque année, We Social Mouvement, l’ONG du MOC, organise un petitdéjeuner solidaire à Verviers pour soutenir le CNCD-11.11.11. Débutez votre journée en dégustant un déjeuner santé composé de bons produits locaux et/ou issus du commerce équitable dans une ambiance conviviale et solidaire !

Date : le j eudi 28 novembre de 8h à 10h

Lieu : MC Verviers, rue Lucien Defays 77

Inscriptions : mc.be/agenda-societe

Prochaines activités pour les parents solos

La MC organise régulièrement des activités pour les parents solos, en collaboration avec le Relais

Familles mono de Verviers et avec le soutien du Plan de relance de la Région wallonne. Découvrez les prochaines activités !

Parentr'Aide : café papote des parents solos verviétois

Parentr’Aide est un groupe d’entraide bienveillant et dynamique pour échanger avec d’autres familles mono. Différentes thématiques y sont abordées : les relations entre parents et enfants, la place des familles mono dans la société, les loisirs comme bouffée d’oxygène, le bien-être de mon enfant...

Dates : les mercredis 6 et 27 novembre et 18 décembre de 9h à 11h30

Tri et prévention des déchets

Découvrez des astuces simples et efficaces pour réduire vos déchets et consommer de façon plus responsable.

Date : le vendredi 8 novembre de 9h à 13h

Création de produits ménagers naturels

Cet atelier de fabrication de produits d’entretien naturels vous permettra de fabriquer vous-même des produits adaptés à vos besoins et de faire des économies.

Date : le vendredi 6 décembre de 9h à 13h

Lieu : MC Verviers, rue Lucien Defays 77

Gratuit

Inscriptions : mc.be/parent-solo-verviers • 0475 82 87 82

Ça ne mange pas de pain !

Comment favoriser ma santé, mon environnement et l’économie de mon territoire en consommant une alimentation durable ? Énéo Verviers, en collaboration avec le Ratav (Réseau alimentterre de l’arrondissement de Verviers) tentera de répondre à cette vaste question.

Un atelier pratique vous permettra de confectionner votre propre levain.

Date : le jeudi 28 novembre de 14h à 17h

Lieu : MC Verviers, rue Lucien Defays 77

Participation libre

Matériel à emporter : 2 gros pots de type "confiture" et tissu pour les refermer

Inscriptions : verviers@eneo.be • 087 27 96 88

Du sport pour tous avec Altéo

Altéo, le mouvement social de personnes malades, valides et handicapées, organise de nombreuses activités sportives accessibles à toutes et à tous dans la région de Verviers.

Altéo met l’accent sur le sport comme vecteur d’intégration sociale des personnes en situation de handicap. Les activités proposées s’adaptent au rythme de chacun :

• Une journée sportive est organisée chaque mois. La prochaine journée multisports aura lieu le jeudi 7 novembre à Fléron et une journée handifoot le jeudi 21 novembre au RFC Seraing.

• Des cours d’aquagym ont lieu les lundis (1 er et 3 e lundi du mois) de 18h à 19h30, dans les locaux de la Cité de l’Espoir à Andrimont.

• Des cours de tennis de table se déroulent chaque jeudi de 18h à 20h à l’école Don Bosco à Verviers.

Prix : 140 € par an pour l’aquagym ou le tennis de table (possibilité d’échelonnement)

alteoasbl.be • 0478 15 44 26 • 081 23 72 37 • verviers@alteoasbl.be

Altéo recherche des volontaires

Altéo est constamment à la recherche de volontaires pour prendre du recul sur les enjeux de société. Dans le cadre d’un nouveau projet sur l’autonomie, les profils suivants sont particulièrement recherchés:

• des personnes en situation de handicap vivant seules et pouvant témoigner des difficultés rencontrées pour avoir accès aux aides et au logement.

• des aidants proches ayant traversé différentes étapes liées à l’accident d’un proche.

• des personnes disposant d’une grande habitation et pouvant libérer de l’espace pour y loger des personnes dans le besoin, en semi-autonomie, par exemple.

• des personnes vivant en colocation avec des personnes porteuses de handicap.

Vous vous reconnaissez dans l’un de ces profils ?

Contactez Altéo Verviers : 0478 15 44 26 • 081 23 72 37 • verviers@alteoasbl.be

Turn static files into dynamic content formats.

Create a flipbook
Issuu converts static files into: digital portfolios, online yearbooks, online catalogs, digital photo albums and more. Sign up and create your flipbook.