4 minute read

Le Royaume-Uni désigne Sultana Tafader, musulmane voilée, au rang de « Conseillère de

la Reine Elizabeth »

Sultana Tafadar dénonce la France pour l’interdiction faite aux avocats de porter le hijab devant les tribunaux et la restriction du port du hijab dans les compétitions sportives.

Advertisement

Sultana Tafadar, la première avocate criminelle portant le hijab du Royaume-Uni, qui est également devenue la première femme portant le hijab du barreau pénal à être nommée conseil de la reine, vise à donner l’exemple aux femmes en poursuivant leurs rêves et en atteignant leurs objectifs.

L’autorisation accordée à un extrémiste de droite de manifester, samedi, devant l’ambassade de Turquie à Stockholm où il a brûlé un exemplaire du Coran, a suscité la colère d’Ankara.

Le président turc Recep Tayyip Erdogan a affirmé lundi 23 janvier que la Suède, candidate à l’adhésion à l’Otan, ne pouvait plus compter sur le «soutien» de la Turquie après qu’un militant anti-islam a brûlé un exemplaire du Coran samedi devant l’ambassade de Turquie à Stockholm.

«La Suède ne doit pas s’attendre à un soutien de notre part pour l’Otan. Si vous ne respectez pas les croyances religieuses de la République de Turquie ou des musulmans, vous ne recevrez aucun soutien de notre part», a déclaré le président turc.

L’autorisation donnée à un extrémiste de droite suédo-danois, Rasmus Paludan, de manifester samedi devant l’ambassade de Turquie dans la capitale suédoise a suscité la colère d’Ankara. Sous importante protection policière et à l’abri de barrières métalliques, ce militant anti-islam et anti-immigration a brûlé un exemplaire du Coran.

«Il est clair que ceux qui ont causé une telle disgrâce devant l’ambassade de notre pays ne doivent plus s’attendre à aucune bienveillance de notre part concernant leur demande d’adhésion à l’Otan», a martelé Recep Tayyip Erdogan lors d’un discours télévisé.

Islam de France: un contrôle qui ne dit pas son nom

Jeudi matin, Emmanuel Macron reçoit à l’Elysée les acteurs musulmans des territoires avec lesquels l’Etat a décidé de dialoguer pour réorganiser le culte

Les faits - Les participants au Forum de l’islam de France (Forif) sont conviés jeudi à l’Elysée par Emmanuel Macron dont l’ambition est de redéfinir le dialogue avec les musulmans autour d’un « Islam des Lumières » qu’il appelle – naïvement ? – de ses vœux. Ces participants viendront rendre compte de leurs propositions issues d’un an de concertation réalisée au sein de quatre groupes de travail : aumônerie, droits et gestion des associations exerçant le culte, sécurité des lieux de culte et lutte contre l’islamophobie, professionnalisation et recrutement des imams.

Structurer les relations entre les institutions de la République et le culte musulman sans le crier sur les toits pour ne pas torpiller d’emblée un sujet hautement sensible : telle est la contrainte de l’exécutif qui avance donc avec prudence. Du coup, il n’est question que d’« instance informelle de dialogue », d’« émergence d’acteurs locaux » volontaires et bénévoles. Pas question d’afficher trop la couleur. L’Etat jacobin et les tentatives d’organisation par le haut, de Pierre Joxe, Jean-Pierre Chevènement ou Nicolas Sarkozy avec le Conseil français du culte musulman (CFCM), ont vécu. Place à l’islam local des quartiers, des associatifs et des « bonnes volontés ».

Islam de France : on prend les mêmes et on recommence

Emmanuel Macron reçoit à l’Élysée les membres du Forif, nouvelle instance qui remplace le CFCM. Dignitaires religieux consulaires et Frères musulmans sont toujours présents.

Par Clément Pétreault

On prend les mêmes et on recommence. Emmanuel Macron reçoit jeudi 16 février à l’Élysée les membres du Forif (Forum de l’islam de France), la nouvelle instance qui remplace le défunt CFCM (Conseil français du culte musulman), structure dont les membres n’ont cessé de se quereller et à qui il était notamment reproché une trop grande proximité avec les pays d’origine (notamment l’Algérie, le Maroc ou la Turquie) et les mouvements islamistes, type Frères musulmans…

Mais il n’est pas certain que le Forif change quoi que ce soit sur ces deux derniers points : « L’influence des Frères musulmans et des pays d’origine ne disparaîtra pas avec cette instance, car ce sont les mêmes acteurs qui se réintroduisent dans le Forif », observe un bon connaisseur de l’organisation du culte musulman en France. « Le ministère de l’Intérieur n’est pas dupe, mais au moins il a pu écarter les éléments les plus toxiques et dispose cette fois d’une capacité d’ajustement. Car le pouvoir y est à tout le monde et personne à la fois. C’est un mal pour un bien », commente un peu résigné, cet observateur avisé. Au moins cette fois, il n’y aura pas de blocages…

Relations banques - mosquées : le Forum de l’islam de France dévoile les conclusions de son étude

Le Forum de l’islam de France (FORIF) dont ses participants se préparent à rencontrer le chef de l’Etat jeudi 16 février, dévoile les principales conclusions d’une étude inédite réalisée par le groupe de travail dédié au droit et à la gestion des associations du culte musulman. Celui-ci, qui s’est très tôt emparé du problème de fermetures de comptes bancaires dénoncé par des acteurs musulmans, se veut soucieux de « bâtir une relation durable et de confiance » entre les mosquées et les banques. Zoom sur l’étude.

A la veille de la rencontre organisée au Palais de l’Elysée entre Emmanuel Macron et le Forum de l’islam de France (Forif), le groupe de travail droit et gestion des associations du culte musulman ont décidé, mercredi 15 février, de rendre publiques les conclusions de la première étude que ses membres ont réalisée, comme le dévoilait ici alors Saphirnews.

Cette étude, réalisée avec l’appui du Bureau central des cultes du ministère de l’Intérieur, visait à évaluer, « face aux contraintes de conformité applicables aux banques, les difficultés bancaires rencontrées par les associations du culte musulman, sur la base des réponses de 118 gestionnaires d’associations du culte musulman, issus de l’ensemble du territoire », qui gèrent, pour 60 % d’entre eux, des mosquées fonctionnant exclusivement avec des bénévoles.

This article is from: