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L’ex-bourgmestre de Schaerbeek poussé à la démission par son épouse entre deux
from D3Mag
by DouniaNews
Policiers
VIDEORoger Nols avait quitté la politique du jour au lendemain le 23 mai 1989, après 29 ans passés à la tête de la commune bruxelloise. Son départ avait été motivé par des raisons de santé. L’un de ses anciens échevins vient de révéler dans ses mémoires les réels motifs de son départ, pour le moins cocasses.
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image : Roger Nols & JM Lepen
Hi han
On a beau être attentif, on ne peut pas tout remarquer. Contrairement à une idée couramment admise, je ne suis pas Pic de la Mirandole: je ne sais pas tout. Pour commencer, je ne sais pas si cet aveu – certes un peu douloureux – ne va pas vous inciter à cesser aussitôt la lecture de cette infolettre, pire, de vous en désabonner. Quoi? Rebuffat fait du réchauffé, à présent! Où va-ton, je vous le demande un peu! Et moi je vous réponds aussitôt: à Schaerbeek, commune de la Région bruxelloise, que les plumitifs de jadis appelaient la cité des ânes non pas par esprit de moquerie mais parce qu’aux temps jadis, avant que Bruxelles ne déborde sur les riants pâturages environnants, Schaerbeek était bel et bien réputé pour ses élevages d’ânes. Autrement dit, à Schaerbeek, plus d’un âne s’appelait Martin, mais un seul porta le nom de Nols, Roger pour sa maman.
Venu du libéralisme et y retourné, passé au FDF du temps de sa splendeur et finalement échoué au Front national, l’homme se distingua par quelques facéties du meilleur goût. Bourgmestre de Schaerbeek, il arriva à l’hôtel de ville à dos de chameau, pour prédire ce qui allait arriver au terme du grand remplacement. Et pourtant, le grand remplacement, il y avait lui-même grandement contribué. Venu de Wallonie, il contribua avec quelques dizaines de milliers d’autres à chasser la population autochtone (flamande, quoi) et à remplacer les équidés par des bourgeois francophones. Il eut l’idée géniale de créer à la maison communale un guichet unique destiné aux néerlandophones. Apartheid? Nenni valet: faciliter la vie aux citoyens flamands, jurait-il.
À l’époque où Léopold II est remplacé par Annie Cordy six pieds sous terre (ils y sont tous les deux, notez bien, mais je parle du tunnel reliant la Koekelique de Baselberg au centre-ville), il était temps de s’interroger sur la pertinence de laisser l’infâme dans la galerie des bourgmestres, où leurs bustes leur accordent l’immortalité. Comme les tenants de la thèse, c’est notre histoire, il faut l’assumer, et les tenants de l’effaçage, arrêtons les honneurs, ça suffit, ne se départageaient pas, un compromis génial – il n’y a que les Belges pour en trouver de tels – s’est dessiné: oui, on laisserait la statue, mais on la retournerait. Sans bonnet d’âne, le feu bourgmestre méditera face au mur sur l’ingratitude humaine. Et tant qu’on y est, retournons aussi le buste de Léopold II qui tiens tiens – coïncidence? Je ne crois pas – se trouvait à côté de son bureau.
Texte © Jean Rebuffat
Le document est de piètre qualité, comme le mec sur le chameau, soit dit au passage, mais il est authentique.
Mise en ligne, expédition de la lettre, régie générale, nourriture des chameaux et tout le tintouin, Jean-Robert Hanssens.
Le port du masque restera obligatoire dans les établissements de soins jusqu’au 23 mai
Un arrêté a été pris en ce sens la semaine dernière par le collège réuni de la commission communautaire commune (Cocom), après analyse de la situation Covid à Bruxelles, nous indique France Dammel, la porte-parole de la Cocom, confirmant une information de la RTBF.be.
Il faudra donc continuer à porter le masque dans les hôpitaux, les pharmacies et les cabinets médicaux. La décision des autorités de santé fait suite à l’analyse de la situation du Covid à Bruxelles, notamment un taux d’incidence de 30 cas pour 100.000 habitants et un taux de positivité de 12%. La Région totalise un peu plus de 504.000 cas.
