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Les Assises contre le racisme s’ouvrent le 29 avril
from D3Mag
by DouniaNews
RAPPEL - COMMUNIQUE DE PRESSE – 22 mars 2021
Le 21 mars est la Journée internationale pour l’élimination de la discrimination raciale. L’occasion de rappeler que, 40 ans après l’adoption de la loi visant à réprimer le racisme et la xénophobie, les discriminations et le racisme sont des questions qui continuent à tarauder notre société. Le Parlement bruxellois a décidé de s’en saisir en organisant à partir de la fin du mois prochain des Assises contre le Racisme et toutes les formes de discriminations raciales.
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Le Président Rachid Madrane avait en effet proposé en juin dernier au Bureau élargi du Parlement que l’assemblée bruxelloise organise sous sa houlette (vu le caractère transversal de la question) des Assises de lutte contre le racisme, qui verraient les associations compétentes en matière de lutte contre le racisme et les différentes formes de discriminations raciales, les pouvoirs publics, des représentants des différents secteurs publics et privés, et des experts débattre ensemble de la situation en Région bruxelloise et des solutions possibles. Les discriminations raciales subies par les Bruxelloises et Bruxellois, dans toute leur diversité, que ce soient la xénophobie, l’antisémitisme, l’islamophobie, l’afrophobie ou encore l’asiaphobie seront abordées.
Tous les intervenants sont invités à être parties prenantes à une réflexion large sur la question des discriminations racistes dans les différentes dimensions des compétences de la Région bruxelloise et à l’élaboration de recommandations pour développer, à terme, un plan régional de lutte contre le racisme, qui s’inscrira dans le plan interfédéral de lutte contre le racisme, piloté par la Secrétaire d’État chargée de l’Égalité des Chances, Nawal Ben Hamou. Ce plan mettra à contribution l’ensemble des membres du Gouvernement bruxellois.
La séance inaugurale des Assises se tiendra le 29 avril en matinée, au Parlement bruxellois.
Le Président du Parlement, Rachid Madrane, la Secrétaire d’État chargée de l’Égalité des Chances, Nawal Ben Hamou, et différents acteurs de la lutte contre le racisme y poseront le cadre des débats et préciseront les objectifs et les attentes de ces Assises.
La façon dont la séance se tiendra devra encore être précisée en fonction de l’évolution de la situation sanitaire.
Les Assises s’articuleront ensuite autour de six panels de discussion sur les thématiques suivantes, liées aux travaux de commissions permanentes du Parlement bruxellois :
• Économie, emploi et fonction publique
• Logement
• Prévention et sécurité
• Social, santé et accès aux services
• Mobilité, urbanisme et aménagement du territoire
• Statistiques, données, études et objectivation des constats
Lors de la séance de clôture, le Parlement fera une synthèse des travaux, émettra ses recommandations et proposera une résolution à transmettre au Gouvernement et instances concernées.
Pour Rachid Madrane : «A la veille de la Journée internationale pour l’élimination de la discrimination raciale, il est bon de rappeler que nous devons veiller chaque jour à ce que chacune et chacun puisse trouver sa place et s’épanouir dans la petite ville-monde qu’est Bruxelles, sans être en butte aux discriminations. Notre Assemblée est par essence le lieu du débat démocratique : à ce titre, elle a évidemment vocation à être ouverte sur la société et en prise avec les questions brûlantes qui se posent à nous».
«Bruxelles, ce sont 184 nationalités qui se côtoient tous les jours. Cette diversité fonde aussi la richesse de notre Capitale. Toutefois, cette multiculturalité est encore trop souvent synonyme de préjugés et/ou de discriminations. Les Assises contre le racisme, c’est l’occasion d’avancer collectivement avec les parlementaires et le monde associatif sur l’un des enjeux de la législature : la lutte contre le racisme sous toutes ses formes. Je me réjouis du lancement des Assises dont les recommandations seront autant de fils conducteurs du futur plan bruxellois de lutte contre le racisme» précise encore Nawal Ben Hamou.
Contacts presse :
Pour le Parlement bruxellois :
Vanessa Despiegelaere (Présidence) – vdespiegelaere@parlement.brussels – 0476 76 37 30
Marie Strowel (Service Communication et Relations extérieures) – mstrowel@parlement.brussels – 0474 92 01 40
Pour la Secrétaire d’Etat chargée de l’Egalité des Chances :
Annaïk De Voghel – 0472 71 99 31
Le Baron Francis Delperée, Président de l’Association « LES AMIS DU MAROC »
M. Mohammed Ameur,
Ambassadeur du Royaume du Maroc auprès du Royaume de Belgique et du Grand-Duché de Luxembourg ont le plaisir de vous convier à la Conférence-débat sur le thème :
• Avec la participation de :
• Mme Ilham Kadri, CEO de SOLVAY
• Mme Amina Lemrini, Militante et Présidente fondatrice de l’Association Démocratique des Femmes du Maroc (ADFM)
• Mme Simone Susskind, Militante associative et Femme politique
• Mme Neila Tazi, Parlementaire et Présidente de la Fédération des Industries Culturelles et Créatives (FICC)
• Mme Amal El Fellah Seghrouchni, Présidente Exécutive du Centre International d’Intelligence Artificielle du Maroc Ai Movement
• M. Driss El Yazami, Président du Conseil de la Communauté Marocaine à l’Etranger (CCME) et ancien Président du CNDH
• Mme Fatiha Saïdi, Ecrivaine
Le débat sera animé par Mme Hakima Dermouch, Journaliste
Le Mercredi 15 mars 2023 à partir de 18h00
Hôtel de Ville de Bruxelles
Salle Gothique, Grand-Place, 1000 Bruxelles
Contexte : parmi les mouvements sociaux qui ont marqué la société marocaine durant les trois dernières décennies, le mouvement de défense des droits des femmes occupe une place de choix. Des progrès considérables ont été accomplis dans divers domaines, consacrés dans la dernière constitution et dans de nombreux chantiers de réformes. Cependant, plusieurs défis restent à relever et des réformes majeures demeurent nécessaires pour consolider les acquis, parer aux insuffisances et renforcer le rôle de la femme marocaine comme acteur de progrès et de modernité dans un Maroc en Mouvement.
Réservation obligatoire avant le 01/03/2023 sur le lien suivant : http://bitly.ws/A2uM
Grâce à l’exceptionnelle donation du couple franco-libanais Claude et France Lemand, l’IMA se hisse désormais au premier rang des musées d’art arabe moderne et contemporain dans le monde occidental. Soit l’occasion idéale de procéder au réaménagement de ses espaces et de repenser totalement le discours scientifique qui sous-tend ses galeries d’exposition.
Quoi de commun, de prime abord, entre une plaque funéraire de la première moitié du IIIe siècle exhumé sur le site de Palmyre (Syrie), un feuillet du Coran en lettres d’or sur fond bleu du Xe siècle provenant de Kairouan (Tunisie), une composition onirique et sensuelle de l’artiste algérienne Baya, une peinture engagée du peintre marocain Mahi Binebine, ou bien encore cette Femme-Oiseau taillée dans un marbre blanc par la sculptrice jordanienne Mona Saudi ? Qu’elle soit antique ou contemporaine, réalisée à des fins rituelles ou profanes, chacune de ces œuvres, conservées dans les collections de l’Institut du monde arabe à Paris, éclaire l’une des innombrables facettes de la créativité artistique dans le monde islamique.
L’IMA des Lumières
Grâce à l’extrême générosité de Claude et France Lemand, collectionneurs passionnés et infatigables des artistes de la diaspora et de la scène artistique arabes, l’IMA se dote d’une collection unique dans le monde occidental qui l’oblige à reconsidérer davantage encore son rôle de musée de référence et de réflexion sur cette partie du monde trop souvent incomprise et caricaturée. C’est avec cette pointe de lyrisme dont il est coutumier que Jack Lang, en lice pour un nouveau mandat, se plaît à évoquer ce futur « IMA des Lumières » s’ouvrant à d’autres disciplines, telles la philosophie, la poésie, les sciences, l’économie, la gastronomie, le sport, ou bien encore la mode…
(Vidéo à voir)
• L’Institut du monde arabe est un institut culturel français consacré au monde arabe. Il est situé au cœur du Paris historique, dans le 5ᵉ arrondissement, sur la place Mohammed-V, entre le quai Saint-Bernard et le campus Pierre et Marie Curie. Wikipédia
• Adresse : 1 Rue des Fossés Saint-Bernard, 75005 Paris, France
• Horaires : Ferme à 19:00
• Téléphone : +33 1 40 51 38 38
• Architectes : Gilbert Lézénès, Pierre Soria, Martin Robain, Jean-François Galmiche, Rodo Tisnado, Jean-François Bonne
• Création : 30 novembre 1987
• Président : Jack Lang
L’IMA de Paris se veut vitrine de l’art contemporain arabe
L’Institut du monde arabe de Paris va faire sa mue en 2023 avec l’ambition de devenir l’un des centres mondiaux de l’art contemporain et moderne arabe, laissant les arts de l’Islam au Louvre ou au British Museum.
A la fois centre culturel et vitrine diplomatique, l’Institut du monde arabe est financé à hauteur de 12 millions d’euros chaque année par le ministère français des Affaires étrangères.
L’institution va recevoir six millions d’euros, étalés sur trois ans, du ministère pour réaliser d’importants travaux de réno- vation. «Ces travaux, ça fait des années qu’on les attend», se félicite Jack Lang, son président.
Cette enveloppe fait suite au don en 2018 du collectionneur Claude Lemand et de son épouse France de plus de 1.800 oeuvres, dont des grands noms comme l’Algérien Abdallah Benanteur, le Syrien Youssef Abdelké ou l’Américano-libanaise Etel Adnan.
Florence Bergeaud-Blackler publie « Le Frérisme et ses réseaux, l’enquête » aux éditions Odile Jacob. Ce livre décrypte la stratégie du mouvement islamiste issu de l’internationalisation du mouvement des Frères musulmans. Florence Bergeaud-Blackler montre comment il étend son emprise au cœur même des sociétés européennes en s’appuyant sur leurs institutions ou en subvertissant les valeurs des droits de l’homme. Extrait 2/2.
En Europe, il existe quelques partis explicitement islamiques, mais ils sont très rares. À l’exception de quelques-uns comme le parti Islam en Belgique, Sharia4Belgium ou encore l’Union des démocrates français musulmans, ils empruntent généralement des intitulés banalisés de groupes, mouvements ou coalitions pour la défense de droits et de valeurs, comme la Coalición por Melilla en Espagne, le Parti de l’égalité, de la paix et de l’amitié (DEB) en Grèce, le Mouvement des droits et des libertés (HÖH) en Bulgarie, le Nouveau Mouvement pour l’avenir (NBZ) d’Autriche ou, en France, Parti égalité et justice6 . Dans les démocraties européennes, le frérisme préfère à la création de partis l’infiltration d’institutions, d’associations culturelles, éducatives ou sportives, de lutte contre le racisme et les discriminations. De cette façon, ils économisent leurs ressources, alimentant de petits groupes de pression, pour atteindre ainsi toutes les couches sociales et tous les secteurs de la société. Les réseaux sociaux leur donnent une audience considérable, certainement disproportionnée par rapport au nombre de ces militants actifs.

Double peine rétablie en France
Note De Synthese
Les étrangers qui commettent une infraction en France s’exposent non seulement aux peines prévues par la loi pour cette infraction, mais peuvent également être renvoyés dans leur pays d’origine, à la suite d’un arrêté d’expulsion ou d’une peine d’interdiction du territoire.
L’arrêté d’expulsion constitue une mesure administrative. Il est pris sur la base de l’article 23 de l’ordonnance du 2 novembre 1945 relative aux conditions d’entrée et de séjour des étrangers en France, qui permet l’expulsion pour une durée indéterminée de tout étranger dont la présence sur le sol français constitue « une menace grave pour l’ordre public », l’administration se fondant fréquemment sur les condamnations pénales pour apprécier cette menace. L’article 25 de l’ordonnance de 1945 prévoit plusieurs catégories d’étrangers auxquels la procédure d’expulsion ne peut s’appliquer : il s’agit essentiellement d’étrangers qui ont des liens étroits avec notre pays (résidence prolongée en France, mariage avec un ressortissant français, existence d’enfants de nationalité française...). Toutefois, en cas de « nécessité absolue pour la sûreté de l’État ou la sécurité publique », l’expulsion peut être prononcée à l’encontre d’un étranger appartenant à l’une des catégories protégées.
Dans le champ politique partisan, les Frères utilisent ce qu’on peut appeler des « partis coucous », des nids dans lesquels, comme la femelle coucou, ils déposent leurs œufs pour les faire nourrir et protéger par d’autres.
Quand ils soutiennent des partis musulmans comme l’Union des démocrates musulmans (UDM) en France, parti lié au CCIB (qui a pris le nom de CCIE après son interdiction en France dans une association sans but lucratif sous régime belge), c’est pour mieux faire oublier leurs activités discrètes dans les partis coucous comme le sont en France certaines sections des partis La France insoumise et Europe Écologie Les Verts.
Par ailleurs, en vertu de l’article L 131-30 du code pénal, les tribunaux peuvent condamner les étrangers coupables d’un crime ou d’un délit à une peine d’interdiction du territoire. Elle peut être prononcée à titre définitif ou pour une durée limitée. Il peut s’agir de la peine principale, mais elle constitue le plus souvent une peine complémentaire. Elle entraîne la reconduite du condamné à la frontière, le cas échéant après qu’il a purgé sa peine de prison, puisque l’interdiction du territoire est suspendue pendant la durée d’exécution de celle-ci.
Instaurée dans le droit français par la loi du 31 décembre 1970 sur la lutte contre la toxicomanie, l’interdiction du territoire visait à l’origine les étrangers condamnés pour les infractions les plus graves à la législation sur les stupéfiants. Son champ d’application a été progressivement étendu à quelque 200 infractions définies par le code pénal (atteintes aux personnes, atteintes aux biens commises avec violences, atteintes aux intérêts fondamentaux de la nation...), par le code du travail ou par l’ordonnance de 1945 sur les étrangers.
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