Neubauer est l’une de ces marques, synonyme de sophistication, d’élégance et d’excellence.
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LA MOBILITÉ AVEC UN GRAND « M »
Bien plus qu’un simple concessionnaire automobile.
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LEILA NEUBAUER
Un succès dans l’air du temps.
40 18-NEUBAUER
32-Elég AN c E
J.M. WESTON
Une référence absolue en matière de souliers, mêlant tradition et modernité avec une rigueur inégalée.
LA BOUTIQUE NEUBAUER
La Première Collection Prêt-à-Porter Neubauer.
50-PR éc ISION
34 52 44 58 62
CHOPARD AUX 1000 MIGLIA
Partenariat historique, qui lie la maison au rallye depuis 1988.
100 FEMMES DE CULTURE MASHANDY
Un nom qui cache une histoire et bien des symboliques.
Célébration de l’excellence féminine dans le monde culturel.
ÉCLATS D’ÉTERNITÉ
Chaque pièce raconte une histoire des maisons de joaillerie les plus prestigieuses.
SOMMAIRE
DÉVELOPPEMENT DURABLE
Conscient des enjeux environnementaux actuels, le groupe s’est engagé dans une démarche éco-responsable.
LA FONDATION MC DONALD’S
WOW SAFARI DE THOIRY
Un moment hors du temps au cœur d’une nature sauvage et préservée.
PARIS TOUT P’TITS
L’association Paris Tout P’tits œuvre en silence mais avec une efficacité remarquable pour apporter une aide essentielle aux familles les plus précaires.
VERENA BRAUSCH
Une approche sculpturale et intuitive, des créations qui oscillent entre design industriel et œuvre d’art.
DES LIEUX PENSÉS POUR DEMAIN
Le Groupe Neubauer déploie une vision innovante de ses espaces.
74-INSPIRATION 94-D é PASSEMENT DE SOI
LE VILLAGE NEUBAUER
L’histoire d’un lieu, reflet de cinq générations.
Depuis 30 ans, la Fondation Ronald McDonald prend soin des familles en rapprochant les parents de leur enfant hospitalisé et en soutenant la parentalité. 68 76 106 66 92 88 82 98 96 102 72 70 64-EN g A g
PARIS COUNTRY CLUB
Un refuge unique aux portes de Paris.
VIRGINIE COUPÉRIE-EIFFEL
Faire battre le cœur de Paris au son des sabots.
L’HÔTEL DU COLLECTIONNEUR
Première piste de padel 5 étoiles de paris.
GRIET VAN MALDEREN
Échappée sauvage au cœur de l’Afrique.
UN CINÉMA CHEZ VOUS
Quand la passion devient un art de vivre.
SOMMAIRE
PI c URIEN
RESTAURANT CHEZ ALBERT
Un hommage, une histoire, un avenir.
GAULT&MILLAU
Véritable référence, il nous entraîne dans les méandres des tendances actuelles et participe à l’évolution de nos expériences de gastronomes avertis.
FRÉDÉRIC ANTON
Retour sur la carrière d’un artisan des saveurs qui a fait de Paris son plus bel atelier.
ROVA CAVIAR
Découvrez une expérience unique conjuguant savoir-faire, respect de la nature et engagements sociaux.
132 136 112 126 122 110 116
LAURENT PERRIER
On plonge dans l’histoire d’une
Maison familiale, intimement liée au caractère de la Champagne et à la vision de l’audacieux Bernard de Nonancourt.
BEACHCOMBER
RESORTS & HOTELS
Forte d’une excellente notoriété et d’un rayonnement international, la marque vise à maintenir et à consolider cette position privilégiée.
ÉDITEUR
Blush Editions
DIRECTEUR DE PUBLICATION
Grégory Ayoun
DIRECTEUR ARTISTIQUE
Yvan Babillon - KYF studio
REDACTEURS
Eduardo Costerg, Eléonore Guerre-Braun, Helena Perdoux-Frances
TRESORS HIDEAWAY
Spécialisée dans le voyage sur mesure, cette agence se distingue par sa capacité à offrir des séjours taillés dans l’exclusivité.
BLUSH EDITIONS 136, cours Emile Zola 69100 Villeurbanne - France www.blush-mag.com
IMPRIMÉ EN EUROPE
Blush Editions remercie chaleureusement Madame Leila Neubauer pour son implication dans la création de ce magazine.
Nous rendons vos fêtes de fin d’année étincelantes
Qu’est-ce qu’une exception ? C’est ce qui échappe à la règle, ce qui se distingue sans chercher à briller, ce qui surprend sans jamais trahir son essence. Chez Neubauer, l’exception n’est pas un objectif : c’est notre nature profonde.
Depuis plus de 120 ans, nous grandissons avec cette volonté d’excellence, de singularité, d’engagement sincère. Nous portons un nom, une histoire, une responsabilité – mais surtout une vision : celle d’un monde où l’élégance ne sacrifie ni l’humain, ni l’environnement. Où la performance rime avec respect. Où la technologie se met au service de la liberté de mouvement, dans toutes ses formes.
Notre force, ce sont nos collaboratrices et collaborateurs. Leur talent, leur implication, leur capacité à innover, à s’adapter, à anticiper. Ce sont eux qui donnent un sens à chaque geste, à chaque service, à chaque projet. Ce sont eux qui incarnent, chaque jour, cette idée d’exception.
À travers ce magazine, nous souhaitons partager avec vous notre énergie, nos convictions, nos inspirations. Donner à voir les visages, les lieux, les idées qui façonnent Neubauer aujourd’hui et préparent celui de demain.
Exception, c’est notre façon de vous dire que nous ne faisons jamais les choses par habitude, encore moins par hasard. Que chaque cliente, chaque client, chaque partenaire est unique. Et que nous mettons tout notre cœur à mériter votre confiance.
Leila Neubauer DirectricegénéraledugroupeNeubauer
chers lecteurs,
Bienvenue dans le premier numéro du magazine Neubauer, une édition placée sous le signe de l’élégance, de l’innovation et de la découverte. C’est pourquoi le Groupe Neubauer nous emmène à la rencontre de partenaires d’exception. Fort de son histoire, de ses valeurs et de sa quête d’excellence, Neubauer a toujours eu à cœur d’offrir à sa clientèle bien plus qu’une simple expérience automobile. C’est dans cette perspective que nous vous invitons à vous imprégner des adresses et des personnalités qui, par leur audace et leur savoir-faire, incarnent le raffinement. Maisons emblématiques, créateurs visionnaires, artisans du mouvement… Chaque partenaire que nous vous présentons dans ces pages a été choisi pour vous inspirer et vous surprendre. À travers ce magazine, nous souhaitons partager avec vous des histoires uniques, celles des femmes et des hommes qui repoussent les limites. Laissezvous guider et plongez dans un univers où passion, innovation et découverte se conjuguent harmonieusement. Bonne lecture, et surtout, belles découvertes.
Grégory Ayoun
Directeurdepublication
NEUBAUER
U N hé RITA g E f AMI l IA l, UNE h ISTOIRE DE MOBI l IT é
Il est des histoires singulières, des histoires que l’on aime raconter, des histoires sans fin qui propulsent les êtres au-delà du temps. Ce type d’histoire, c’est celle que cinq générations de Neubauer écrivent depuis plus de 120 ans. Il y a des noms qui brillent plus fort que d’autres, des marques qui transforment le simple fait de posséder une voiture en une aventure inoubliable. Neubauer est l’une de ces marques, synonyme de sophistication, d’élégance et d’excellence.
Par Eduardo Costerg
S E METTRE EN MOU v EMENT A v E c SON TEMPS
Àla fin du XIXe siècle, Paris est la Ville lumière, le théâtre de toutes les audaces, et Albert Neubauer entreprend et se lance dans les transports hippomobiles. Le succès est très vite au rendez-vous. Visionnaire et talentueux grâce à lui, la saga familiale débute brillamment. L’activité change de nature en quelques décennies seulement.
Jamais dans l’histoire moderne, nous n’assisterons à des révolutions aussi radicales et rapides. Le moteur à explosion bouleverse les modes de transport et les distances. Le monde devient plus vaste. La révolution est en marche. L’automobile connaît alors un essor exceptionnel. C’est à cette époque que l’entreprise Neubauer ouvre son premier garage, le palais de l’automobile. 1914. La France se porte bien, mais la Première Guerre mondiale éclate. Comme beaucoup d’autres, l’entreprise Neubauer est stoppée dans son ascension. C’est au cours de cette période bouleversante que l’entreprise signe déjà l’un de ses faits les plus marquants, en participant aux Taxis de la Marne. Se relever, poursuivre son idéal. À la fin de la guerre, il faut tout reconstruire. La France paie un très lourd tribut en perdant toute son avance technique et sa capacité de production industrielle.
Albert Neubauer mettra plusieurs années pour retrouver le chemin du succès. Plus qu’un simple parcours de vie, c’est dans cette force de conviction et cette espérance que se dessinent les fondements Neubauer. Ne jamais abandonner, s’adapter, poursuivre ses rêves, être visionnaire, suivre une trajectoire ascendante. Le ton est donné pour le siècle à venir. La période qui s’ensuit est celle des années folles, où la joie d’une paix retrouvée rime avec la joie de la vie. Et la douceur de vivre. Chacun inspire à profiter pleinement des évolutions technologiques. L’automobile fait partie intégrante des nouveaux codes de consommation. C’est la raison pour laquelle Albert Neubauer pense à des implantations multiples dans Paris, qui lui permettraient de bénéficier d’une meilleure représentation et proposer des services innovants, tels que l’entretien ou la réparation.
Avec ces nouvelles implantations, la stratégie immobilière fait désormais partie intégrante de l’entreprise. À l’aube de la Seconde Guerre mondiale, Jacques Neubauer, fils d’Albert, prend les rênes de l’entreprise, qui ne vend alors qu’une seule marque de véhicules. C’est le fruit de la rencontre entre deux hommes, qui s’entendent très bien et partagent les mêmes valeurs. Et l’entreprise Neubauer se développe solidement autour de cette alliance. La Seconde Guerre mondiale est un nouveau choc terrible. Résistant de la première heure, Jacques et son fils Gilles montrent de nouveau que la droiture et la combativité font partie des fondements Neubauer. Sorti de cette période noire, la reconstruction prend des années. Les deux hommes s’y emploient, car Gilles seconde maintenant Jacques à la tête de l’entreprise. L’automobile n’est plus un produit élitiste, mais un produit appelé à être vendu à tout un chacun.
Et Jacques Neubauer sait qu’un nouveau modèle de vente va s’imposer. La distribution en masse. Des boutiques exclusivement dédiées à l’exposition de voitures, une véritable innovation à cette époque, donne naissance à ce que l’on appelle encore aujourd’hui des concessions. Neubauer est devenu une véritable marque, un acteur moderne dans la distribution automobile. À tel point que chaque voiture sortant des concessions se voit apposer sur sa malle arrière 8 petites lettres. N . E. U. B. A. U. E. R. Marque de confiance, de modernisme, d’innovation, et c’est toujours le cas aujourd’hui.
L’histoire de la famille Neubauer, c’est avant tout une histoire humaine. Une histoire de partage, une histoire d’entrepreneurs soucieux de transmettre, de créer, de respecter les générations, de respecter les traditions. Avec les années, l’automobile a su se réinventer.
Le charme anglais, le design italien, la technologie allemande. Les années 2000 sont pleines de couleurs et marquent un tournant important dans la stratégie du groupe. Sous l’impulsion de la quatrième génération arrivante, le groupe Neubauer en précurseur s’investit dans le
multimarquisme. Reconnu par tous, le groupe Neubauer travaille désormais avec les plus prestigieuses marques automobiles. Le groupe Neubauer, c’est aujourd’hui 25 marques auto et moto distribuées. Plus de 1000 collaboratrices et collaborateurs, et 51 concessions. La passion, l’implication, la générosité sont à l’origine de tous les succès. Comment ne pas rendre hommage à l’ensemble des équipes d’hier et d’aujourd’hui ? Il faut aussi remercier les partenaires, les clients, dont la fidélité est l’une des plus belles réussites. Nous sommes le fruit de notre histoire, des passeurs de relais qui ont l’honneur de porter et transmettre ce formidable héritage culturel et émotionnel. Nous sommes Neubauer et nous continuerons ensemble à écrire les chapitres de notre histoire.
lA MOBI l IT é A v E c UN g RAND « M »
Bien plus qu’un simple concessionnaire automobile, Neubauer est aujourd’hui un véritable acteur de la mobilité. Parmi les initiatives mises en place par le groupe, on peut notamment citer l’installation de plus de quatre-vingts points de recharge électrique accessibles au grand public : ouverts à toutes et tous, de jour comme de nuit, ces espaces font des concessions Neubauer des partenaires de choix pour les conducteurs de véhicules électriques. Une manière concrète de s’inscrire dans une démarche plus respectueuse de l’environnement, en favorisant l’usage de véhicules propres. Chaque année, ce sont ainsi près de 28 000 litres de carburant qui sont évités.
Au-delà de ces engagements environnementaux, Neubauer innove également pour simplifier le quotidien de ses clients. Le service Drive by Neubauer en est un bon exemple : il permet de déposer ou récupérer son véhicule à tout moment grâce à une borne accessible 24h/24 et 7j/7. Une solution pensée pour s’adapter à tous les rythmes de vie.
Si l’automobile reste le cœur historique de l’activité, Neubauer n’a cessé de diversifier son offre pour accompagner les nouvelles formes de mobilité. L’intégration des deux et trois-roues s’inscrit pleinement dans cette dynamique : un nouvel univers s’ouvre, plus agile, plus urbain, et répondant à une autre manière de se déplacer.
Aujourd’hui encore, Neubauer poursuit son développement avec la même énergie et la même ambition qu’à ses débuts. Dans un monde en perpétuelle accélération, le groupe continue de s’engager pour une mobilité plus simple, plus performante et plus accessible à toutes et tous.
l EI l A NEUBAUER U N SU ccè S DANS l’ AIR DU TEMPS
Dans le monde de l’automobile, il y a des noms qui brillent plus fort que d’autres, des marques qui transforment le simple fait de posséder une voiture en une aventure inoubliable. Le Groupe Neubauer est l’une de ces marques. Fondé il y a plus de 120 ans, le Groupe Neubauer est aujourd’hui synonyme de sophistication, élégance et excellence automobile. Par Helena Perdoux-Frances
Enfin, le Groupe Neubauer ne reste pas insensible à la question de la durabilité. Il s’engage d’ailleurs à la promouvoir dans l’industrie automobile. En mettant en avant des options de voitures électriques et hybrides, en favorisant des pratiques commerciales éthiques et en adoptant des initiatives respectueuses de l’environnement, le groupe s’efforce de faire sa part pour un avenir plus propre.
Leila Neubauer, qui êtes-vous ?
«Une femme forte, droite, courageuse et volontaire. Mais toutes ces qualités n’auraient aucun sens sans la plus importante de toutes, la gentillesse.»
UNE f EMME DANS UN MONDE MAS c U l IN
Une femme qui dirige un groupe automobile est un «homme comme les autres». La distinction de genre s’efface au profit de l’intelligence pragmatique, des compétences et d’une volonté sans failles. Leila Neubauer s’est lancée très jeune dans un monde du travail fait de cette compétitivité particulière à l’achat et à la vente. A 21 ans seulement, elle dirige une entreprise et la fait se développer d’une façon exceptionnelle. Plongée dans une vie active faite de commerce et de voyages, cette femme remarquable a trouvé sa voie. Polyglotte et intraitable en affaires, Leila développe, crée, achète et revend… La rencontre avec son mari, Hervé Neubauer, dévie sa trajectoire et c’est après son 3ème enfant que Leila se tourne vers l’industrie automobile.
De quoi êtes-vous le plus fière ?
Je suis devenue ce que petite-fille je rêvai d’être… une femme d’affaires respectueuse des autres, une mère de famille et une épouse aimante. Petite-fille, j’avais des rêves forts et je suis heureuse de les avoir réalisés, en phase avec mes idéaux.
UN ESPRIT NO v ATEUR
Leila Neubauer n’est pas le genre à s’endormir sur ses acquis. Le monde change, évolue et elle lutte à ses côtés. Pas question d’entretenir un train-train, certes rentable, sans se préoccuper de l’avenir de la marque. Femme forte et engagée, elle avance se bat avec élégance et efficacité. Son positivisme, son amour du succès lui ouvrent les portes sans qu’elle doive les enfoncer. Sa vision de la réussite, portée par des valeurs fortes, accompagne ce groupe automobile et immobilier. Est-ce que le groupe perdure et grandit parce qu’elle est une femme ? Non, il grandit parce qu’elle lui apporte les compétences nécessaires à sa consolidation et à son développement.
NOUS NE SOMMES QUE l E RE fl ET DE NOS v A l EURS
Leila Neubauer ne peut pas oublier les siennes, celles qui la portent au quotidien au travail et dans la vie de tous les jours. Le respect, celui porté à la famille, à l’égard des autres, tous les autres… La loyauté envers ses idées, ses engagements… Les références transmises par une éducation, une culture sont un lien indéfectible entre ses origines et la femme qu’elle est devenue. L’envie d’exceller, d’innover, toutes ces qualités intrinsèques à sa vie qu’elle soit professionnelle ou personnelle, participent indiscutablement à la réussite du Groupe Neubauer.
Comment imaginez-vous votre avenir ?
Je l’imagine dans la pérennité… conserver ce que le groupe Neubauer sait si bien faire, entreprendre sans se départir de son originalité. Je souhaite transmettre avec passion le savoir, ce savoir-faire à l’origine d’un sentiment d’appartenance très fort. L’important, à la toute la fin, sera d’avoir su perpétuer un héritage familial.
«Q UA l IT é EST hé TIQUE DE c E QUI EST h ARMONIEU x, g RA c IEU x DANS l A SIMP l I c IT é»
Elég AN c E
Depuis plus d’un siècle, J.M. Weston incarne l’élégance et le savoir-faire artisanal français dans le monde de la chaussure de luxe. Fondée à la fin du XIXe siècle à Limoges, cette marque prestigieuse a su s’imposer comme une référence absolue en matière de souliers, mêlant tradition et modernité avec une rigueur inégalée.
c’est au cœur du Limousin qu’Édouard Blanchard imagine et fonde sa manufacture de chaussures haut de gamme pour hommes et femmes en 1891, dans un environnement propice à l’artisanat du cuir, tradition solidement ancrée dans la région. Rapidement rejoint dans l’aventure par son fils Eugène, ils tournent leur regard vers les États-Unis, symbole de modernité. En 1904, Eugène Blanchard y voyage pour apprendre, pendant trois années, la technique du cousu Goodyear - un procédé de montage qui garantit solidité et réparation facilitée - dans la ville de Weston. De retour à Limoges, Eugène introduit cette technique qui deviendra l’une des caractéristiques emblématiques de la Maison.
Dès 1911, la manufacture innove avec la demi-mesure, une spécificité qui permet d’ajuster la largeur des chaussures pour un confort optimal. Ce modèle de production artisanal, qui réduit le nombre de paires fabriquées par jour pour se concentrer sur la qualité, attire rapidement une clientèle exigeante. C’est en 1922 que la Maison J.M. Weston est officiellement renommée et la marque déposée, avec l’ouverture d’une première boutique, au 98 boulevard de Courcelles, à Paris. Dix ans plus tard, la marque ouvrira une seconde boutique sur la prestigieuse avenue des Champs-Élysées, avant de se tourner vers l’international. Avec le lancement en 1946 de son fameux mocassin 180, devenu l’un de ses modèles iconiques et symbole d’élégance intemporelle, J.M. Weston renforce sa popularité et devient la marque de chaussures haut de gamme incontournable.
U N SA v OIR -f AIRE IN ég A lé
En devenant propriétaire de sa propre tannerie en 1981 - la Tannerie Bastin & Fils, en activité depuis 1892 et spécialisée dans le tannage végétal extra-lent — la Maison détient alors sa principale source de cuir pour les semelles Weston. Une acquisition qui marque la volonté de J.M. Weston de maîtriser la chaîne de production, garantissant ainsi la qualité exceptionnelle de ses cuirs. Ce contrôle de la matière première est une pierre angulaire du modèle de la Maison, qui valorise le travail artisanal et l’excellence française.
En 2007, la manufacture a été reconnue Entreprise du Patrimoine Vivant, un label qui valorise son rôle essentiel dans la préservation des métiers d’art. Avec Marc Durie à sa tête depuis 2021 et Olivier Saillard comme Directeur Artistique, Image et Culture depuis 2018, J.M. Weston conjugue tradition et innovation pour perpétuer un style intemporel. Une autre initiative exemplaire de la Maison : l’École des Ateliers Weston, lancée en 2015, vise à préserver et transmettre son savoir-faire traditionnel. En collaboration avec Pôle Emploi et les Compagnons du Devoir, cette école forme chaque année une dizaine d’apprentis au métier de cordonnier bottier. À travers une formation diplômante d’un an, les étudiants apprennent les techniques artisanales spécifiques à J.M. Weston, du cousu Goodyear au traitement des cuirs rares, pour obtenir un CAP. L’école permet ainsi de soutenir et d’encourager l’artisanat traditionnel, contribuant au renouvellement et à la valorisation de ces métiers rares en France.
U NE AMBITION éc O l O g IQUE
La Maison Weston est aussi, depuis toujours, très concernée par le respect de l’environnement et propose à ses clients des chaussures conçues pour durer, notamment grâce à leur technique du cousu Goodyear, permettant de ressemeler les paires plusieurs fois, prolongeant ainsi leur durée de vie. La marque propose également un service de restauration haut de gamme : plus de 10 000 paires de chaussures sont aujourd’hui restaurées dans l’atelier de réparation de la manufacture J.M. Weston, où elles repassent par chacune des étapes de fabrication d’origine. Par ailleurs, la marque s’engage aussi activement dans une économie circulaire avec son programme « WestonVintage », qui donne une seconde vie aux paires
de chaussures que ses clients ne portent plus. Ce projet vise à réduire le gaspillage et à transmettre un style intemporel à travers des produits durables.
Forte d’un héritage qui repose sur plus de 130 ans de savoir-faire, J.M. Weston est une Maison qui incarne depuis plus d’un siècle l’artisanat d’exception dans la confection de chaussures de luxe. Sa manufacture historique de Limoges emploie aujourd’hui plus de 170 artisans, qui perpétuent des techniques rares et soignées, tandis que l’engagement de la marque pour la durabilité et la transmission du savoir-faire se reflète dans ses initiatives comme l’École des Ateliers Weston, lancée en 2015.
D éc OU v RE z QUE l QUES MOD èl ES DE l A c O ll E c TION
lA P REMI è RE cO ll E c TION
P R ê T - À -P ORTER N EUBAUER
Chez Neubauer, l’histoire s’écrit avec audace, passion et innovation. Depuis plus de 120 ans, le groupe a su évoluer, surprendre et se réinventer tout en restant fidèle à ses valeurs fondatrices. Aujourd’hui, une nouvelle page s’ouvre avec le lancement de la toute première collection de prêt-à-porter signée Neubauer, une aventure familiale portée par Leila Neubauer et ses deux filles, passionnées de mode et de création.
U N U NI v ERS Q UI All IE
S T yl E ET cARA c T è RE
Plus qu’une simple ligne de vêtements, cette collection reflète l’essence même de Neubauer : une harmonie entre tradition et modernité, où chaque pièce est pensée avec soin, élégance et une touche d’audace. Dans un monde en perpétuel mouvement, où les tendances évoluent à un rythme effréné, Neubauer propose une approche différente : une mode intemporelle qui s’affranchit des diktats, mais qui sait aussi capter l’air du temps.
U NE hISTOIRE DE T RANSMISSION ET DE P ASSION
Ce projet est né d’une envie profonde de transmission. Chez Neubauer, le passé est une source d’inspiration qui nourrit l’avenir. Il guide, il façonne une vision moderne et audacieuse, portée par l’envie d’innover et de surprendre. C’est avec cette philosophie que Leila Neubauer et ses filles ont imaginé chaque détail de cette collection. « Créer, transmettre, et partager avec authenticité », voilà l’essence même de ce projet. Une aventure où l’engagement familial prend tout son sens, où l’envie de bâtir ensemble une nouvelle vision de la mode dépasse le simple vêtement.
U NE M ODE vI v ANTE , J O y EUSE ET cO l OR é E
Loin des clichés d’une mode figée et austère, Neubauer propose une collection qui respire l’énergie et la spontanéité. Couleurs vibrantes, matières fluides, coupes modernes : chaque pièce a été pensée pour insuffler du dynamisme et de la personnalité. Avec un regard résolument tourné vers l’aujourd’hui, cette première collection ose jouer avec les contrastes, mêler des pièces élégantes à des touches plus décontractées, et surtout, apporter cette touche de fraîcheur qui fait toute la différence.
U NE Ex P é RIEN c E I N é DITE À Déc OU v RIR
Disponible dès à présent dans plusieurs points de vente en France, en exclusivité sur la boutique en ligne, cette collection invite chacun à s’approprier l’image de Neubauer à travers elle. Une mode qui ne se contente pas d’habiller, mais qui raconte une histoire, celle d’un groupe et d’une famille qui n’ont jamais cessé d’innover et de surprendre. Neubauer continue d’écrire son histoire, avec cette même volonté d’être là où on ne l’attend pas, et toujours au plus près de celles et ceux qui aiment l’élégance, la créativité et la liberté.
INFOS : www.boutique.neubauer.fr
100 fEMMES DE cU l TURE célé BRATION DE
Charlotte Gainsbourg, Zaho de Sagazan, Blanca Li, Fatoumata Diawara… voici quelques-unes des lauréates ayant participé à la dernière édition du prix 100 Femmes de Culture qui a eu lieu au Palais de Tokyo. Pour sa sixième année, l’événement, parrainé par l’actrice et militante Golshifteh Farahani, a rassemblé un jury d’exception.
Par Eléonore Guerre-Braun
créé pour célébrer la diversité des talents féminins et promouvoir leur impact dans des domaines aussi variés que l’art, la littérature, le cinéma, ou encore le patrimoine, «100 Femmes de Culture» est un rendez-vous incontournable du monde artistique et culturel. Il met en lumière les contributions et les parcours inspirants de femmes qui façonnent et réinventent la scène culturelle française.
Le jury du prix a rassemblé un groupe d’expertes et de personnalités influentes du monde culturel, notamment des femmes reconnues pour leur contribution dans divers secteurs créatifs : Bénédicte Epinay, déléguée générale du Comité Colbert ; la danseuse et actrice Marion Barbeau ; l’écrivaine Sophie Fontanel ; Alexia Laroche Joubert, Présidente Banijay France ; la femme d’affaires et collectionneuse d’art contemporain Danièle Marcovici, ainsi que la chanteuse Angélique Kidjo. Entretien croisé avec Stéphan Paris, Directeur Fondateur de l’association Femmes de Culture, et Hélène Fulgence, Présidente de Femmes de Culture et Head of Heritage chez Chanel.
Quelle a été votre inspiration première pour créer l’événement 100 Femmes de Culture ?
L’événement « 100 Femmes de Culture » est né de la volonté de mettre en lumière les femmes qui contribuent de manière significative au secteur culturel, un domaine où elles sont souvent sous-représentées malgré leur impact majeur. Il est crucial de célébrer et de soutenir ces femmes dans leur diversité, qu’elles soient dans des rôles de création artistique, ou de direction d’institutions culturelles. Ce qui a inspiré cet événement est l’idée que les femmes, par leur talent, leur leadership et leur créativité, sont des moteurs essentiels de la culture, et qu’il est temps de leur offrir une plateforme de reconnaissance et de dialogue. De plus, chaque édition permet de sélectionner 100 lauréates, qui viennent densifier un réseau actif et influent, constitué aujourd’hui de 600 personnalités de l’art et des industries culturelles et créatives. Ce réseau crée des synergies nouvelles et renforce la visibilité et l’impact des femmes dans le secteur culturel.
Quels sont les principaux objectifs que vous souhaitez atteindre avec l’événement ?
Les principaux objectifs de l’événement « 100Femmes deCulture » sont multiples et répondent à des besoins spécifiques pour les lauréates et pour l’ensemble du secteur des Industries Culturelles et Créatives. Distinguer, repérer et mettre en valeur les femmes : cet événement cherche à offrir une reconnaissance publique et médiatique aux femmes qui ont un impact significatif dans les Arts et la Culture. Le palmarès annuel permet de donner une visibilité à celles qui, bien souvent, agissent dans l’ombre, et de souligner la diversité des talents et des parcours. Créer un réseau d’amitié, de sororité et de rencontres : l’un des objectifs majeurs est de tisser des liens solides entre ces femmes, en favorisant un réseau actif d’échanges et de soutien. Ces connexions permettent de nourrir des collaborations, des dialogues et des initiatives communes. Partager les activités des membres et faire découvrir leurs lieux : l’événement vise également à offrir une plateforme de mise en relation où les lauréates peuvent partager leurs projets, inviter d’autres membres à visiter leurs lieux de travail ou de création, et ainsi renforcer les échanges autour des pratiques culturelles. Par ailleurs, l’événement continue de sensibiliser les acteurs institutionnels et le grand public sur l’importance d’une plus grande parité dans les instances décisionnelles et de l’inclusivité dans le secteur culturel.
Selon vous, quels sont les principaux défis auxquels les femmes sont confrontées dans le domaine de la culture et de l’art en France aujourd’hui ?
Les femmes dans le domaine de l’art et de la culture en France font face à plusieurs défis majeurs, qui touchent à la fois leur représentation, leurs opportunités et leur reconnaissance :
- Sous-représentation dans les postes de direction : Bien que les femmes soient nombreuses dans les métiers artistiques et culturels, elles restent minoritaires dans les postes de décision, notamment à la tête des grandes institutions culturelles, des maisons d’édition, des musées, ou des compagnies de production. Cette sous-représentation limite leur influence sur les orientations stratégiques et artistiques du secteur.
Stéphan Paris, Directeur Fondateur de l’association Femmes de Culture
- Écarts de salaire et précarité : Comme dans de nombreux autres domaines, les écarts salariaux entre hommes et femmes persistent dans le secteur culturel, avec des disparités qui se creusent encore davantage dans les métiers artistiques, où l’emploi est souvent précaire et irrégulier. Les femmes sont plus touchées par ces formes de précarité, ce qui rend l’accès à une carrière durable plus difficile.
- Stéréotypes de genre : Les femmes doivent encore lutter contre des stéréotypes tenaces qui les cantonnent à certains rôles ou secteurs artistiques. Cela peut freiner leur accès à des formes d’expression ou à des postes traditionnellement associés aux hommes, limitant ainsi la diversité des voix et des perspectives dans l’art et la culture.
- Manque de reconnaissance : Les contributions des femmes dans le domaine de la culture sont souvent sous-évaluées ou moins reconnues que celles des hommes. Cette invisibilisation s’exprime par un manque de couverture médiatique, de récompenses, ou d’expositions consacrées aux femmes artistes ou dirigeantes culturelles.
- Conciliation entre vie professionnelle et personnelle : Comme dans d’autres secteurs, les femmes dans la culture sont confrontées à la difficulté de concilier leur carrière avec leur vie personnelle, notamment en ce qui concerne la maternité et les responsabilités familiales. Cette double charge peut entraîner des freins dans l’évolution professionnelle ou des pauses dans la carrière, qui sont ensuite difficiles à compenser.
En dépit de ces défis, une initiative comme « 100 Femmes de Culture » vise à faire évoluer les mentalités et à créer des espaces de reconnaissance et de visibilité pour les femmes dans ces domaines, en favorisant des réseaux de soutien et de collaboration.
Comment voyez-vous l’importance de la préservation du patrimoine culturel dans la transmission de l’héritage des femmes dans les industries culturelles et créatives ?
La préservation du patrimoine culturel est cruciale pour garantir la transmission de l’héritage des femmes dans les industries culturelles et créatives. Elle contribue à plusieurs objectifs essentiels :
- Rendre justice aux contributions des femmes : les réalisations des femmes ont souvent été sous-évaluées ou invisibilisées dans l’histoire culturelle. En préservant et valorisant ce patrimoine, on rétablit leur rôle fondamental dans la création artistique et culturelle. Cela permet de combler les lacunes historiques et d’offrir une reconnaissance méritée à leurs œuvres.
- Inspirer les futures générations : la préservation du patrimoine des femmes permet de montrer aux jeunes générations que les femmes ont toujours joué un rôle actif et significatif dans la culture. Cela encourage les jeunes talents féminins à s’engager dans les arts et à s’affirmer dans leur créativité.
- Diversifier les récits culturels : intégrer les œuvres et contributions des femmes dans la mémoire culturelle enrichit les récits historiques. Cela introduit une multiplicité de perspectives et permet de mieux comprendre la diversité des expériences humaines. Les récits de femmes apportent une profondeur nouvelle à l’histoire culturelle en mettant en lumière des visions souvent négligées.
- Renforcer l’identité collective : en préservant et en célébrant le patrimoine des femmes, nous renforçons notre identité culturelle collective, en soulignant que la créativité est partagée par toutes et tous. Cela renforce aussi l’idée que l’art et la culture ne sont pas monolithiques, mais qu’ils résultent d’interactions multiples et variées. Laisser un héritage pour l’avenir : conserver le patrimoine des femmes, c’est construire un héritage durable.
En préservant ces œuvres, nous garantissons qu’elles seront redécouvertes et réinterprétées par les générations futures, perpétuant ainsi leur impact culturel.
- Mettre en lumière le ressenti et le regard féminin : lorsque les femmes créent des films, des œuvres de fiction ou d’autres formes artistiques, elles partagent non seulement leur talent, mais aussi leur expérience et leur vision intérieure du monde. Cette transmission du ressenti et du regard féminin enrichit le panorama culturel, offrant une compréhension plus profonde de l’expérience humaine. C’est ce regard féminin unique que « Femmesde Culture » souhaite particulièrement soutenir, en donnant aux femmes une plateforme de mise en relation pour s’exprimer pleinement et être entendues.
Quels sont les principaux critères pour choisir les femmes qui figurent parmi les « 100 Femmes de Culture » ? Comment assurez-vous que la diversité des parcours et des secteurs soit représentée ?
Le palmarès des « 100 Femmes de Culture » repose avant tout sur le choix du jury. Ce sont les membres du jury qui proposent et votent pour désigner les lauréates. Nous co-présidons ce jury, dans une démarche de complémentarité des propositions, mais également pour garantir un déroulement fluide des délibérations et éviter tout blocage pouvant nuire à la bonne organisation du prix. Cette année, l’officialisation des 10 catégories nous conduit naturellement à un équilibre sectoriel : Musique, Spectacle vivant, Patrimoine, Art contemporain, Édition – Presse, Médias, Numérique, Cinéma, Arts créatifs et Culture(s). Bien que nous assumions la part de subjectivité inhérente à ces choix, nous rappelons chaque année aux jurées l’importance de proposer des profils qui résonnent avec nos valeurs de diversité et d’inclusivité.
Après le plafond de verre de l’égalité, ce sont ceux de la diversité des origines, des parcours, des territoires et des métiers que nous cherchons à briser, afin de célébrer toutes les formes de talent au sein des industries culturelles et créatives.
Depuis sa création, comment l’événement a-t-il évolué ? Quelles sont les principales transformations que vous avez observées, tant en termes d’organisation que d’impact ?
Depuis sa création, l’événement «100 Femmes de Culture» a connu une évolution significative. Sur le plan organisationnel, l’introduction d’un jury diversifié et la structuration en 10 catégories sectorielles ont permis de renforcer l’équilibre et la représentativité des lauréates. L’association qui porte l’événement s’est dotée d’un Conseil d’Administration actif et engagé, sous la Présidence d’Honneur de Patricia Barbizet, constitué, outre Hélène et moi, de trois Femmes de Culture, Laurence Le Ny, Rosalie Varda et Patricia Stibbe. En termes d’impact, l’événement est passé d’une simple célébration des talents à un prix convoité, notamment pour l’opportunité qu’il offre de rejoindre un réseau influent de 600 personnalités de la culture et des industries créatives. Ce réseau joue un rôle central dans la création de synergies et dans la promotion active de la diversité et de l’inclusivité au sein de la culture. La reconnaissance publique de «100 Femmes de Culture» s’est accrue, portée par les réseaux sociaux et la couverture médiatique d’acteurs spécialisés tels que TV5 Monde, Le Film Français ou encore Le Quotidien de l’Art. Aujourd’hui, ce prix n’est plus seulement un honneur, mais un véritable moteur de changement, soutenant la transformation durable du secteur en faveur de l’égalité et de la diversité.
Une partie du jury, de gauche à droite : Marion Barbeau, Sophie Fontanel, Bénédicte Epinay, Danièle Marcovici, Alexia Laroche Joubert
Le soutien de nouveaux mécènes tels qu’UGGC Avocats, Banijay France ou She Echoes, ainsi que de nouveaux partenaires comme le Groupe Neubauer, Hôtels et Préférence ou encore la marque de cosmétiques Augustinus Bader, témoigne non seulement de la reconnaissance du travail accompli, mais également de la notoriété croissante de ce prix.
Quelles sont les retombées concrètes pour les femmes sélectionnées parmi les «100 Femmes de Culture» ?
Elles sont à la fois multiples et concrètes. Cette reconnaissance offre une visibilité accrue, tant auprès du grand public que des professionnels du secteur culturel. Être distinguée parmi les 100 femmes permet d’intégrer un réseau influent de personnalités, ouvrant ainsi la porte à de nouvelles opportunités, collaborations et partenariats. Plusieurs lauréates ont constaté un impact direct sur leur carrière ou leurs projets. Certaines ont été sollicitées pour des interventions publiques, des conférences ou des collaborations artistiques internationales. D’autres ont bénéficié d’une couverture médiatique plus importante, contribuant à la promotion de leurs œuvres ou à l’obtention de nouveaux financements pour des projets en cours. En outre, l’intégration à ce réseau de femmes influentes renforce la solidarité entre les lauréates, permettant des échanges de bonnes pratiques, des recommandations professionnelles et des cocréations artistiques.
Avez-vous des plans pour élargir l’initiative à une échelle internationale ? Comment envisagez-vous d’exporter ce concept dans d’autres pays ou contextes culturels ?
Nous envisageons effectivement d’étendre l’initiative à l’échelle internationale, à condition de trouver les partenaires financiers adéquats pour soutenir ce développement. Le succès de «100 Femmes de Culture» en France montre qu’il existe un besoin global de reconnaissance des femmes dans les industries culturelles et créatives, et que la diversité des voix féminines mérite d’être célébrée au-delà des frontières.
Pour adapter ce concept à l’international, nous projetons de lancer des éditions locales en tenant compte des spécificités culturelles de chaque région. Chaque pays étant confronté à des défis uniques en matière de parité et de diversité dans la culture, il est essentiel que ces particularités soient reflétées dans les futurs palmarès. À l’ère du numérique, nous explorons également la diffusion de cette initiative à travers des plateformes en ligne. Cela permettrait d’élargir l’accès au prix pour des femmes de diverses régions du monde, tout en renforçant la visibilité internationale des lauréates. Toutefois, nous tenons à souligner l’importance des rencontres en personne. C’est pourquoi, en parallèle du prix, nous organisons 6 à 7 événements chaque année. Rien ne peut remplacer la richesse des échanges lors de rencontres physiques.
Alexia
Laroche
Joubert
«N ETTET é DE c E QUI
EST PR éc IS »
La ville de Brescia vibre une nouvelle fois au rythme des moteurs ; son cœur ne bat plus, il vrombit. « La plus belle course du monde » comme on l’appelle souvent, est sur le point de commencer. Pour la 37e année consécutive, Chopard est sur la ligne de départ des légendaires 1000 Miglia. Ce partenariat historique, qui lie la maison au rallye depuis 1988, est aussi l’occasion de célébrer la grande amitié que partagent le pilote Jacky Ickx et Karl-Friedrich Scheufele, coprésident de Chopard. À bord d’une Mercedes-Benz 300 SL Gullwing, les deux amis s’élancent dans une course contre la montre qui exalte esprit de compétition et sens de la camaraderie, énergie et dynamisme, vitesse et style.
Entre rallye iconique et parade de superbes automobiles, les 1000 Miglia sont semblables à un voyage dans le temps. Même si ses règles ont changé au fil des années, cette tradition ne cesse de fasciner et son nom porte une légende bientôt centenaire. Véritable hommage à l’intrépidité des pilotes d’hier et d’aujourd’hui, les 1000 Miglia exigent une concentration totale et une résistance physique à toute épreuve. « La 1000 Miglia est une course exigeante qui demande une attention constante et ne tolère aucune imprécision. Il s’agit de transmettre, mais aussi d’enseigner, de partager et d’accompagner, afin d’éviter les pièges éventuels et de mener la voiture à la victoire », commente Karl-Friedrich Scheufele. Plus encore, il faut avoir pleinement confiance en sa machine et en ses performances pour avaler, pied au plancher, les 2 200 kilomètres qui séparent Brescia de Rome, aller et retour. Mais outre l’endurance, la tactique, l’habileté au volant et la détermination des pilotes, la beauté des routes italiennes et l’enthousiasme intarissable du public donnent à l’évènement toute son ampleur.
Cette année, quelques quatre cent vingt équipages se sont élancés pour cinq jours de course. On déroule l’asphalte de Brescia à Turin, de Turin à Gênes, de Gênes à Viareggio, avant d’arriver à la ville où mènent tous les chemins. Le défilé des quatre cent vingt et un bijoux automobiles le long de la Via Veneto et leur passage par le Colisée à la tombée de la nuit n’ont pas manqué de faire leur effet ; mais l’heure n’est pas à se pavaner — la course bat son plein et le chronomètre tourne ! Les 1000 Miglia se poursuivent sur les époustouflantes routes toscanes, des rives du lac Trasimène à l’emblématique Piazza del Campo, à Sienne, jusque dans des lieux aussi pittoresques que San Gimignanello et Radda in Chianti. Jour 5 — la fin du voyage approche ; c’est sur la Via Bormioli de Brescia que se tient la ligne d’arrivée. Un dernier défilé sur le quai de Viale Venezia marque la fin de cette épopée. Rendez-vous à présent sur la scène de la Notte Bianca, Piazza della Loggia pour récompenser les héros de cette dernière édition.
U NE AMITI é À l’é PREU v E DU TEMPS
La 1000 Miglia n’échauffe pas seulement l’esprit de compétition, elle fait également la part belle à la camaraderie. La rencontre de Jacky Ickx et Karl-Friedrich Scheufele en est la preuve irréfutable. C’est lors des 1000 Miglia 1989 que le pilote de légende rencontre le coprésident de Chopard ; depuis, ils ont bouclé ensemble plus d’une douzaine de fois « la plus belle course du monde ». Trente-quatre ans plus tard, leur amitié est toujours intacte et s’étoffe au fil des kilomètres. Plus qu’un ambassadeur, Jacky Ickx fait désormais partie intégrante de la famille Chopard ; il en incarne aussi bien l’élégance que l’audace, sans oublier l’amour du défi — son palmarès parle de lui-même.
Pour faire honneur à cette amitié, Chopard imagine deux nouvelles éditions limitées des Mille Miglia Classic Chronograph JX7 : une merveille d’ingénierie qui mêle haute horlogerie et passion automobile. La montre arbore le même bleu nuit que le casque emblématique du pilote belge — accessoire autour duquel se déploie toute la réflexion graphique. Marquant davantage le lien étroit entre la maison horlogère et le monde de la course, toutes les montres Mille Miglia Classic Chronograph JX7 se portent sur un bracelet confectionné en caoutchouc, dont la texture rappelle à s’y méprendre celle des pneus de course Dunlop des années 1960.
Chaque évènement a été marqué par une nouvelle édition de montres chronographes Mille Miglia, devenues de véritables objets de collection. Ce n’est certainement pas un hasard si Chopard demeure, pour la 37e année consécutive, le sponsor et chronométreur officiel de l’évènement. « La plus belle course du monde » dit quelque chose de la maison et de ses valeurs, de son esprit d’aventure et de son ambition ; c’est un rallye qui se vit, plus qu’il ne se raconte.
MBO l E
Revendeur de marque de prestige, Philippe Guilhem est avant tout un artiste au savoir-faire vivement réputé. Créateur dans l’âme, celui qu’on nomme « le joaillier de Megève » s’affranchit des codes traditionnels pour inventer une collection aux influences ethniques, sculptée dans le bronze : Mashandy. Un nom qui cache une histoire et bien des symboliques, que quelques initiés à l’Art et à la joaillerie, s’essaient de comprendre.
Par Eduardo Costerg
fOR c E S c U l PT é E
chaque bijou est le fruit d’un long processus de création avec le client afin de rêver et de penser une œuvre unique et sur-mesure. Un voyage qui débute par la recherche de la pierre précieuse, qui prend forme auprès des clients et des croquis réalisés, jusqu’aux mains expertes de l’atelier français qui façonnent ces œuvres d’art. C’est ce parcours qui confère à chaque création sa sacralité, sa puissance et son aspect brut.
Entre sculpture et joaillerie, nous favorisons l’alliance des contrastes entre l’art du bronze et la puissance de la pierre. Nous considérons nos bijoux comme des œuvres d’art et pour illustrer l’étendue de notre art joaillier, nous faisons le choix d’exposer nos créations uniques au sein des plus grandes galeries d’art au monde. Et pour affirmer cette singularité, chaque création Mashandy possède un numéro unique, un sceau d’authenticité, car les bijoux et créations sont des déclarations, des affirmations d’individualité. Dans un monde où beaucoup s’efforcent de se conformer ou sont à la recherche d’une pièce en vogue, les clients
de Mashandy préfèrent s’assumer différemment, avec des créations sur-mesure, à leur image, constituant des affirmations d’individualité et invitant à l’expression de soi. À travers les bijoux que l’on choisit de porter, chaque pièce devient une forme de langage silencieux, mais éloquente, une expression de soi qui communique notre identité et notre singularité aux yeux du monde. La maison ne se limite d’ailleurs pas à la création de bagues et continue d’exprimer sa créativité avec ses dernières œuvres ; un collier et une manchette réalisée directement à même le bras d’une cliente. Dans cet acte audacieux, nous avons transcendé la simple création pour forger une œuvre qui capture l’essence même de la cliente. Cette pièce, unique, incarne l’esprit de Mashandy : une affirmation audacieuse de soi à travers l’art.
INFOS : PHILIPPE GUILHEM
115 Rue Charles Feige 74120 Megève 04 50 21 66 80 contact@guilhem-joaillier.com www.mashandy.com
’ éTERNIT é
La joaillerie est un art ancien qui allie maîtrise technique, créativité et luxe intemporel. Chaque pièce raconte une histoire unique et reflète l’héritage et l’innovation des maisons de joaillerie les plus prestigieuses.
Par Eduardo Costerg
1.PIA g ET
Bague en or rose grenat spessartite, saphirs jaunes cornalines et diamants
La Maison Piaget célèbre cette année ses 150 ans d’existence en créant une collection virtuose de Haute Joaillerie, qui met en lumière l’extravagance et l’élégance d’un style unique. Rendant hommage à son incomparable travail de l’or et de la couleur, la Maison horlogère et joaillière se réinvente au travers d’une centaine de pièces audacieuses et solaires où la fluidité des manchettes et colliers, le rayonnement des gemmes qui les habillent sont magnifiés par l’excellence de savoir-faire parfaitement maîtrisés.
2. c ARTIER
Bague Juste un Clou en or jaune 750/1000, sertie de 53 diamants brillant pour 0,40 carat
Créé en 1971 par Aldo Cipullo à Cartier New York, le bracelet Juste un Clou s’appelle alors le Nail bracelet. Le Juste un Clou a tout de suite été apprécié pour son design radicalement différent de ce qui se faisait alors. Il incarnait la philosophie du « ready-made » en joaillerie, un concept qui consistait à transformer des objets du quotidien en œuvres d’art portables. Après son lancement initial, le Juste un Clou est devenu un bijou culte, mais il a été retiré de la production pendant plusieurs années. Cependant, en 2012, Cartier a relancé la collection Juste un Clou, modernisant légèrement le design tout en conservant son essence d’origine. La collection existe aujourd’hui en or jaune, rose ou gris, avec une tête de vis pavée ou non pavée et s’enrichit de bagues et de broches, de colliers ou de pendants d’oreilles.
3. BOU ch ERON
Bracelet souple Quatre classique en or jaune, or blanc et or rose 18 carats, PVD marron avec 60 diamants ronds de 5,30 carats
Tout a commencé en 2004 avec une bague. Née de l’association de quatre motifs issus des archives Boucheron et du mélange de trois ors, Quatre est devenue, 20 ans plus tard, l’icône joaillière de la Maison. Pour célébrer les 20 ans de cette collection, le Studio de Création Boucheron a imaginé des créations anniversaires où bagues et bracelets se superposent et s’additionnent, démultipliant les codes de Quatre à l’infini. Boucheron repousse une nouvelle fois les limites créatives et techniques de la collection Quatre avec ce bracelet Classique Edition entièrement articulé. D’une fluidité exceptionnelle, la création sublime tous les codes graphiques de l’incontournable collection Quatre qui devient aussi souple qu’un ruban. Une prouesse technique qui nécessite un emmaillement de plusieurs centaines de pièces et des heures de travail à la main.
PRÉCISION - SHOPPING
1. ch OPARD
Collier Ice Cube en or blanc et rose 18 carats
Le design géométrique emblématique de la collection de bijoux de luxe Ice Cube associe élégance urbaine et modernité. Avec leurs facettes carrées méticuleusement façonnées comme des miroirs de glace, les créations Ice Cube incarnent style, sophistication et glamour. Lancée pour la première fois en 1999, cette collection a rapidement gagné en popularité grâce à ses lignes épurées et à son esthétique unique.
2.MESSIKA
Collier So Move en or rose et diamants 8,18 carats
C’est le motif qui a fait le succès de la Maison Messika : le Move est l’une des écritures joaillères emblématiques de Messika. Avec So Move, le diamant en mouvement prend une dimension nouvelle, plus architecturale, plus statutaire encore. Le Move, habituellement délicat, fin, minimaliste, est réinventé avec des contours architecturaux, puissants. La cage en or s’épaissit, elle se pave de deux lignes de diamants.. Le diamant en mouvement, plus imposant, s’entoure d’un serti précieux qui amplifie son éclat. Cet ensemble au design graphique et affirmé forme le maillon d’une chaîne mode, qui encourage l’expression de soi.
3. ch AUMET
Pendentif Bee My Love en or rose 18 carats, serti 36 diamants G VS+ taille brillant pour 1,50 carat
Icône de la joaillerie parisienne, la collection Bee My Love s’approprie avec audace le symbole de l’abeille. À l’image d’une ruche bâtie au fil du temps, les alvéoles graphiques se succèdent à l’infini, épurées jusqu’à l’abstraction et sublimées par un savoir-faire unique. Façonné selon une géométrie parfaite, l’or capte et diffuse la lumière sur la face et sur la tranche de chaque alvéole, projetant sur la peau des éclats solaires. Un écho aux origines de la Maison Chaumet et à son fondateur, qui était orfèvre avant de devenir joaillier
lE gROUPE N EUBAUER U N E N g A g EMENT fORT
l’E N v IRONNEMENT 66
Depuis sa fondation, le Groupe Neubauer, n’a cessé d’innover et de se développer dans un secteur en constante évolution. Conscient des enjeux environnementaux actuels, le groupe s’est engagé dans une démarche éco-responsable, visant à concilier performance économique et respect de l’environnement. Nous aspirons à distribuer des véhicules propres et respectueux de notre environnement. C’est pourquoi nous avons développé l’installation de points de charge dans l’ensemble de nos concessions afin de favoriser l’utilisation des véhicules électriques.
Par Eduardo Costerg
U NE PO l ITIQUE DE D év E l OPPEMENT DURAB l E AMBITIEUSE
le Groupe Neubauer a mis en place une politique de développement durable structurée autour de plusieurs axes :
• Réduction de l’empreinte carbone: Les concessions du groupe sont équipées de systèmes de gestion énergétique performants. Nous privilégions l’utilisation de sources d’énergie renouvelables pour nos bâtiments, avec des installations solaires dans plusieurs de nos sites. 69 855 kg d’émissions carbones ont ainsi été réduites depuis le début de l’année 2024.
• Éco-conception et recyclage : Nous favorisons l’éco-conception de nos concessions en utilisant des matériaux durables et en assurant le tri des déchets. En outre, il y a plusieurs années, nous avons mis en place un partenariat avec des entreprises de démontage et recyclage agréées pour collecter et traiter les déchets des véhicules automobiles de toutes marques arrivés en fin de vie dans
les meilleures conditions environnementales. L’objectif était d’atteindre un taux de valorisation de 95 %, avec au moins 85 % de réutilisation des pièces et de recyclages. Voici les résultats de notre collaboration avec le groupe CHIMIREC.
• Promotion des véhicules électriques: Conscient de l’impact du secteur automobile sur l’environnement, le Groupe Neubauer promeut activement la mobilité électrique. Nos concessions proposent un large choix de véhicules hybrides et électriques, tout en soutenant l’installation de bornes de recharge dans les grandes villes. Nous mettons à disposition plus de 80 points de recharge électrique. Disponible 7j/7 et 24 h/24 au public, nos concessions seront vos meilleurs alliés pour recharger votre véhicule dans toutes les situations.
Avec une vision résolument tournée vers l’avenir, grâce à nos actions concrètes et à nos engagements,nous œuvrons à réduire les émissions de CO2 en améliorant les performances environnementales des véhicules de nos clients.
W OW S A f ARI DE Th OIR y
B IEN P l US QU ’ UN z OO
Avec ses espaces vastes, sa faune riche et variée, ses hébergements insolites et son engagement pour le bien-être animal, le Wow Safari de Thoiry est une destination incontournable pour les amoureux de la nature. Un moment hors du temps permettant aux Hommes et aux animaux de se retrouver en harmonie au cœur d’une nature sauvage et préservée. Par Eloise Leray
U N h A v RE DE PAI x POUR l A f AUNE SAU v A g E
deux pas de Paris, le Wow Safari de Thoiry s’étend sur 150 hectares, offrant un véritable sanctuaire à plus de 1500 animaux. Ce parc, l’un des plus grand de France, met un point d’honneur à respecter le bien-être animal. Les grands enclos entièrement végétalisés offrent aux animaux un espace de vie naturel et stimulant, où ils peuvent exprimer pleinement leurs comportements instinctifs. Ici, pas de dressage, les animaux vivent et se reproduisent dans leur environnement. Avec une centaine de naissances chaque année, le parc contribue activement à la sauvegarde d’espèces menacées. Chaque nouveau-né est une belle victoire pour la biodiversité ! C’est notamment le cas de
Tao, le troisième ours à lunettes à naître en France depuis 2022. Suite à la destruction de son habitat naturel, il représente un espoir pour l’avenir de son espèce.
Depuis sa création en 1968, le Wow Safari de Thoiry s’engage à la protection de la faune et de la flore, offrant aux visiteurs une expérience unique au contact des animaux sauvages. Pionnier du safari en France, Thoiry a ouvert la voie à une expérience unique : observer des animaux sauvages en semi-liberté depuis sa voiture. Sur 8 kilomètres de pistes, plus de 200 animaux sont à découvrir, au cours d’une aventure captivante. Après une journée passée au zoo, des hébergements écologiques et réversibles appelés « Les Tanières », offrent une nuit inoubliable au plus près des animaux, sans être vu. Ces hébergements uniques, surplombant la « Réserve Américaine », permettent d’observer loups, ours, bisons et autres prédateurs, en toute discrétion.
A U cœ UR DU M é TIER DE SOI g NEUR
Le Wow Safari de Thoiry ne se contente pas de présenter les animaux : il offre des expériences ludiques et éducatives aux visiteurs de tout âge. Depuis février 2024, la Safari Academy a ouvert ses portes ! Sur les périodes de vacances scolaires, les enfants de 7 à 12 ans, durant 5 jours, pourront endosser le costume de soigneurs animaliers et découvrir les secrets de ce métier hors pair. Au programme : ateliers sur l’éthologie, sensibilisation au bien-être animal, soins, nourrissages, et bien plus encore. Une immersion unique avec des experts du comportement animalier et de la conservation, pour faire comprendre l’importance de la protection de la biodiversité aux plus jeunes.
Le parc organise également une demi-journée dans la peau d’un soigneur ! Nettoyer, nourrir et observer les animaux, voici les tâches qui sont confiées aux enfants au cours de ces quelques heures de découverte. Ils auront le privilège d’apprendre toutes les qualités requises pour être un bon soigneur. L’occasion parfaite de découvrir, d’une façon totalement originale, le quotidien des animaux ainsi que de ce métier qui fait rêver enfants et adolescents.
INFOS : Wow Safari Thoiry 78770 Thoiry
Tél. : 01 34 87 40 67 www.thoiry.net
lA fONDATION Mc D ONA l D ’ S
U N E N g A g EMENT
P OUR
lES E N f ANTS ET lES fAMI ll ES
Depuis 30 ans, la Fondation Ronald McDonald prend soin des familles en rapprochant les parents de leur enfant hospitalisé et en soutenant la parentalité.
l’un des piliers de la Fondation est le réseau de Maisons Ronald McDonald, conçu pour héberger les familles d’enfants gravement malades, hospitalisés loin de leur domicile. Ces maisons permettent aux parents de rester près de leur enfant, un soutien essentiel durant une période éprouvante. La toute première Maison Ronald McDonald a été fondée en 1974 aux Etats-Unis. Aujourd’hui, il existe plus de 380 Maisons Ronald McDonald à travers le monde, dont 10 en France. Les Maisons offrent des chambres confortables et des espaces communs où les familles peuvent partager leur expérience avec d’autres parents dans des situations similaires. En France, plusieurs établissements accueillent chaque année des centaines de familles. Elles sont équipées de tout le nécessaire pour rendre ce séjour le plus agréable possible, dans un cadre chaleureux.
Outre les maisons, la Fondation a également développé les Espaces Familles Ronald McDonald, situés directement dans les hôpitaux. Ces espaces sont conçus pour offrir aux familles un lieu de repos et de détente pendant que leur enfant reçoit des soins. Les parents peuvent y trouver un peu de répit, dans un cadre calme et apaisant, à proximité immédiate de leur enfant. La Fondation McDonald’s ne se limite pas à l’hébergement et au soutien moral. Elle finance également des programmes de santé et des initiatives éducatives pour améliorer le quotidien des
enfants malades. Chaque année, des millions d’euros sont collectés à travers des événements caritatifs, des dons d’entreprises partenaires et, bien sûr, des contributions des clients de McDonald’s.
Des campagnes telles que la «Journée Mondiale de la Maison Ronald McDonald» permettent également de sensibiliser le grand public aux besoins des familles et d’encourager les donations. Les restaurants McDonald’s participent activement à ces campagnes, renforçant ainsi les liens entre la fondation et les communautés locales. Chaque année, la Fondation McDonald’s s’engage dans des projets locaux qui reflètent les besoins spécifiques des communautés qu’elle dessert. En 2023, par exemple, la Fondation a lancé une campagne visant à améliorer l’accès à l’éducation des enfants défavorisés dans plusieurs régions du monde, avec un accent particulier sur les soins pédiatriques.
Les résultats sont éloquents : des milliers d’enfants et de familles bénéficient directement des actions de la Fondation Ronald McDonald chaque année. Qu’il s’agisse d’une nouvelle Maison Ronald McDonald inaugurée ou d’un programme de soutien psychologique mis en place, les impacts sont concrets et mesurables.
PARIS COUNTRY CLUB
BUSINESS & LOISIRS
A 15 min de Paris, un lieu unique
Espace professionnel : télétravail, salles de réunions et lieux de réception pour vos événements
Un club de sport (piscines, padel/ tennis, espace fitness, etc...)
Le restaurant Les Hampton's pour vos déjeuners d’affaires
L’Hôtel 4* Renaissance Paris Hippodrome de Saint-Cloud
PARIS COUNTRY CLUB
P ARIS T OUT P’ TITS
DONNONS l A MEME ch AN c E
A TOUTES l ES EN f AN c ES
Depuis plus de 30 ans, l’association Paris Tout P’tits œuvre en silence mais avec une efficacité remarquable pour apporter une aide essentielle aux familles les plus précaires. En distribuant des produits de première nécessité aux tout-petits, elle incarne la solidarité à l’échelle locale, en agissant au cœur de la capitale.
Par Quitterie Pasquesoone
U NE MISSION D ’ ENTRAIDE :
O ff RIR l’ ESSENTIE l AU x
B é B é S , DE l EUR NAISSAN c E À 18 MOIS
Depuis sa création en 1992, Paris Tout P’tits s’engage auprès des familles les plus vulnérables à Paris, en concentrant son action sur les bébés de leur naissance à 18 mois. La précarité qui touche ces jeunes familles se traduit souvent par un accès difficile aux produits de première nécessité, tels que le lait maternisé, les couches ou encore les petits pots alimentaires. Ces familles sont confrontées à des risques de malnutrition dès le plus jeune âge, qui peuvent entraver le développement futur et l’avenir de ces bébés. Face à cette réalité, l’association distribue chaque année plus de 8 000 colis alimentaires et d’hygiène, garantissant ainsi que les enfants en bas âge bénéficient d’une aide immédiate et concrète. Ces colis, soigneusement préparés, apportent également un soulagement moral aux familles, souvent isolées et en proie à de lourdes difficultés. Chaque geste compte pour offrir un début de vie plus serein aux enfants qui en ont le plus besoin.
D ES A c TIONS c ON c R è TES :
UNE ch A î NE DE SO l IDARIT é
AU SER v I c E DES
TOUT - PETITS
Pour répondre aux besoins grandissants, Paris Tout P’tits s’appuie sur un réseau de bénévoles engagés et de donateurs fidèles. Cette association 100 % bénévole veille à ce que chaque euro donné soit investi dans l’aide alimentaire et d’hygiène des bébés. Grâce à cette chaîne de solidarité, elle parvient à fournir un soutien régulier aux familles. Les bénévoles accueillent au quotidien les familles qui leur sont adressées par les services sociaux, les hôpitaux et les maternités. Les colis sont distribués dans les deux centres de l’Association, situés dans le 18e et le 14e arrondissement de Paris. Ces colis, composés en fonction de l’âge des enfants, sont une véritable bouffée d’oxygène pour des parents qui luttent au quotidien pour offrir à leurs enfants un minimum de bien-être. En plus des produits alimentaires, des articles d’hygiène adaptés aux nourrissons permettent de préserver leur santé et leur confort, tout en soulageant financièrement les parents.
U N EN g A g EMENT P é RENNE :
l A l UTTE c ONTRE l A
PR éc ARIT é IN f ANTI l E
AU cœ UR DE P ARIS
L’action de Paris Tout P’tits s’inscrit dans une démarche durable, avec la conviction que chaque petit geste compte pour lutter contre la précarité infantile. L’Association reçoit des subventions, l’aide de partenaires, mécènes, donateurs fidèles ainsi que sur l’organisation d’événements destinés à lever des fonds. Cette indépendance lui permet de garantir une aide sur mesure. Au fil des années, elle a su tisser des liens étroits avec des partenaires locaux, renforçant ainsi son impact sur le terrain. Paris Tout P’tits continue de grandir, portée par la conviction que chaque enfant mérite une égalité des chances dès sa naissance, quelle que soit sa situation familiale. Cette vision inclusive et résolument tournée vers l’action concrète a permis à l’Association de devenir un acteur incontournable dans la lutte contre la précarité infantile. La proximité avec les familles aidées est également un élément clé du modèle de Paris Tout P’tits, qui se distingue par son approche humaine et bienveillante.
U N APPE l À l A SO l IDARIT é :
ch A c UN PEUT c ONTRIBUER
À SA MANI è RE
Alors que la précarité ne cesse de s’étendre dans les grandes villes, l’action de Paris Tout P’tits prend tout son sens. Que ce soit par des dons financiers, matériels ou en donnant de son temps, chaque contribution permet de faire la différence pour les enfants les plus vulnérables. C’est cette mobilisation collective qui permet à l’association de poursuivre sa mission et de garantir à des milliers d’enfants un départ dans la vie avec une égalité des chances dès les premiers jours de leur vie. Elle invite chacun à se sentir concerné par la situation des plus petits et à s’investir pour leur offrir une enfance digne. Aujourd’hui plus que jamais, l’Association a besoin du soutien de tous pour continuer à grandir et à poursuivre sa mission auprès des plus fragiles.
INFOS : www.paristoutptits.com
«S OU ffl E
c R é ATEUR
QUI ANIME
l ES ARTISTES ,
l ES ch ER ch EURS »
INSPIRATION
vERENA B RAUS ch
S y MBIOSE DES A RTS
Une approche sculpturale et intuitive, des lignes épurées, des créations qui oscillent entre design industriel et œuvre d’art… Verena Brausch réinvente les objets et les espaces du quotidien en explorant l’intersection entre forme, fonctionnalité et esthétique. Rencontre avec une artiste complète et inspirante.
Par Eléonore Guerre-Braun
T E ch NIQUE ET c R é ATI v IT é : l’év EI l ARTISTIQUE DE vERENA B RAUS ch
Après avoir fait des études d’industrie et design, puis de design automobile à l’Université de Munich, Verena Brausch se tourne vers le monde de l’automobile une fois diplômée, et fait ses armes chez BMW et Mercedes-Benz. « Je trouvais que le milieu de l’automobile était très intéressant en termes de design justement, car ce sont souvent des projets ambitieux avec de grandes équipes, beaucoup de techniques différentes à étudier. On touche à tous les métiers. Il y a un très grand processus créatif dans ce milieu, et des moyens qui permettent d’aller au bout du projet, que l’on voit se réaliser ensuite, c’est passionnant. » explique l’artiste.
Après avoir perfectionné son sens du design, sa précision technique et son approche rigoureuse d’un processus de création, Verena Brausch ressent le besoin d’élargir son horizon créatif et sa liberté artistique. C’est lors de son déménagement à Paris qu’elle pense, puis décide de lancer sa marque de design éponyme en 2020, marquant ainsi une transition cruciale dans son parcours. « C’était mon rêve depuis toute petite : avoir ma propre entreprise, ma propre marque. C’était le bon moment ». C’est le début d’une grande aventure artistique.
I NSPIRATION
ET INNO v ATION : UN v O y A g E c R é ATI f
Marquée par ses années de travail dans l’industrie automobile et sensibilisée par une quête d’épanouissement personnel, Verena Brausch fonde ainsi son atelier et ses propres créations qu’elle souhaite minimalistes, intemporelles et sculpturales. « C’est grâce à mes années dans lemondedudesignautomobileetcetteformationcontinueauxproportions,auxlignesetauxprojetsambitieux, quej’aieuunebasesolideetprécisepourdémarrermon activitéd’artisteaujourd’hui.Touslesobjetsquejedéveloppe,c’estaveccettemêmephilosophiequej’aiacquise dansce milieu sispécifique. » Une véritable fusion entre technique et créativité.
Pièces de mobilier, éléments d’architecture intérieure… Chaque création signée Verena Brausch est unique, travaillée avec précision et entourée des meilleurs artisans français. « Je suis passionnée par le développement de AàZd’uneoeuvre.Jerepoussetoujoursleslimitesdece quejesaisfairepourcréer,jediversifielesprocessusde fabrication, je travaille main dans la main avec les fournisseurs… » détaille-t-elle.
Dans certaines de ses installations, Verena Brausch explore la relation entre l’espace, le temps et la perception. Elle utilise des matériaux variés, tels que le bois, le métal ou encore le marbre, pour créer des œuvres immersives et une expérience sensorielle et émotionnelle profonde. « Monprocessusdecréationn’estjamais linéaire.Mon projetseconstruitavecletemps,toutn’est pasdécidédèsledébutdelacréation.Jemelaisseporter par mon inspiration au quotidien : la lumière que je vois, les couleurs, la nature, tout ce qui m’entoure. C’est un véritablevoyage. » précise la créatrice.
E
NTRE DESI g N ET PO é SIE
Le travail artistique de Verena Brausch se distingue par une fusion innovante de design industriel et artistique, marquée par une attention particulière aux formes épurées, aux matériaux et à la durabilité. Elle combine des techniques issues du design automobile avec une esthétique minimaliste, réinterprétant des objets du quotidien et des espaces intérieurs. « Jetrouvel’inspirationpartout, toutletemps. » explique-t-elle.
Ses créations visent un équilibre entre fonctionnalité et beauté, explorant des lignes modernes et des textures naturelles. Son approche unique se distingue par une rigueur technique héritée de son expérience dans l’industrie, tout en maintenant une dimension artistique profonde et sensible.
« J’aime retrouver mes créations chez les différents acheteurs. Le design est imaginé par mon esprit, mais c’est son adaptation chez le client, dans son intérieur, qui me passionne. La vision absolument différente et adaptée à la sensibilité de la personne qui possède une de mes créations me fascine. » confie Verena Brausch. « Aujourd’hui, je souhaite essayer de nouvelles choses. Nous agrandissons notre collection avec de nouveaux objets, de nouvelles formes, différents matériaux. Nous pensons également commencer à nous diversifier en imaginant des collections en collaboration avec des marquesplusindustrielles…àsuivre. »
Poétique, l’univers Brausch interroge sur la nature de l’existence, les frontières entre l’imaginaire et le réel.
C’est bien loin des sentiers battus — et de sa Belgique natale — que nous emmène Griet Van Malderen. À pas de loups, sans faire de bruit, on suit la photographe à travers les contrées les plus sauvages d’Afrique et au-delà encore, dans la solitude des dunes du désert namibien comme sous la canopée des forêts équatoriales indonésiennes. Aventurière dans l’âme, amoureuse de grands espaces, Griet suit depuis des années les traces d’animaux aussi majestueux que farouches, à la recherche de la photographie parfaite. Boîtiers de caméra à l’épaule, elle capture des instants uniques — fragments de la vie secrète des bêtes — et met en lumière toute la poésie, la force et la tendresse qui en émanent. La photographe nous brosse le portrait d’une Afrique, pleine de couleurs et de vie qui a fait naître en elle une passion. Plus qu’une rencontre, c’est un voyage…
Quel a été votre premier contact avec la photographie ?
C’est une passion qui a grandi progressivement, au fil de mes voyages en Afrique. Lors du premier safari en famille en Afrique du Sud en 2014, je suis parti avec un tout petit appareil — mes premiers clichés étaient décevants, mais c’est vraiment à ce moment-là que mon amour de l’image est né. D’un voyage à l’autre, je revenais avec un nouveau boîtier, un objectif plus grand, plus lourd aussi, pour faire mieux. Puis, j’ai été confrontée à des problèmes de santé et cela a contribué à remettre ma vie en perspective. J’ai voulu me concentrer davantage sur les choses qui me rendaient heureuse, sur mes passions — je voulais profiter de la Vie tout court. J’ai alors commencé à m’investir plus sérieusement dans la photographie, à capturer mes rencontres avec les animaux sauvages. Et d’un hobby, j’ai franchi le pas pour en faire ma nouvelle profession !
Vous décrivez votre métier de photographe comme un art de vivre : pouvez-vous nous en dire plus ?
Quand je regarde autour de moi, je pense dorénavant photographie : je vois un cliché ou je ne le vois pas. Avec un attachement particulier pour les sujets animaliers, mais plus seulement. Je passe parfois des heures à attendre, à observer, à suivre la trace de l’animal qui m’intéresse. Comme par exemple, au Kenya, une famille
de léopard — une mère et six petits — pendant près d’une semaine. J’ai vécu selon leur rythme de vie, leurs habitudes de chasse, leurs rapports aux êtres humains dont ils percevaient et toléraient la présence. Comprenez bien que tout ceci ne s’improvise pas, ce sont des voyages qui s’organisent. Il faut comprendre comment se déploie le territoire de l’animal, comment celui-ci se déplace, étudier les traces de pas qu’’il laisse, sentir quand il ne vous accepte plus. Mais en fin de compte, tout découle du hasard : parfois, je tombe très vite sur animal qu’il me tient à cœur de photographier, d’autres fois, je reviens bredouille ! Je me souviens être partie au Kenya une semaine, sur les traces d’un léopard noir que je n’ai jamais trouvé. Je suis revenue avec là, plus de chance. C’est une épreuve de patience, mais le jeu en vaut la chandelle. Par ailleurs, lorsque j’ai une idée en tête, je reste focalisée dessus, j’évite de m’éparpiller : si je recherche un éléphant, un Big Tusker — aux défenses particulièrement développées —, j’évite de me laisser distraire par les fauves que je pourrais croiser. Je n’imagine plus mon quotidien sans photographie — c’est impensable ! Le voyage est une douce drogue. J’ai besoin de capter ces instants éphémères — une bonne partie de ma philosophie de vie découle de ça, j’ai appris à voir les choses autrement.
Quelles sont, d’après vous, les caractéristiques de la photo idéale ? À quel moment vous estimez-vous satisfaite d’un cliché ?
La plupart du temps, j’ai la photo en tête, du fait de la lumière, du paysage. À force de voyager, je deviens plus exigeante vis-à-vis de mes projets, plus assurée aussi : je connais de mieux en mieux les situations auxquelles je peux être confrontée, les animaux que je rencontre, qui peuvent me rejeter, et les lieux, les topographies où je peux espérer le meilleur d’un animal. Je me prépare mieux en amont du voyage, de la journée. Lorsque je m’envole pour le Kenya, je sais où et comment me placer pour avoir par exemple une vue imprenable et avec la bonne lumière sur le Kilimandjaro, quel angle je peux exploiter pour espérer rencontrer un troupeau d’éléphants. Mon expérience définit les contours de la photo que je cherche à prendre : je me fie à ce que je connais pour tirer le meilleur parti des paysages, de la lumière, de mes sujets. Il faut aussi attendre — ou espérer — que l’animal que l’on souhaite prendre en photo « pose » comme on le souhaite ; c’est un travail de patience. Il faut le laisser nous sentir. Et l’apaiser. Je sais en appuyant sur le déclencheur que la photo idéale est dans la boîte. je le ressens ! Parfois, il me faut plus de temps, reparcourir les clichés à tête reposée ; je me dis alors : « tiens, finalement celle-ci n’est pas mal du tout. » Je peux aussi répondre aujourd’hui aux attentes de mon possible public tout en essayant de sortir de ma zone de confort. J’aime repousser mes limites et rechercher quelque chose de différent. Je commence à réaliser de plus en plus de portraits d’humains, des détails de peaux ou des scarifications rituelles comme en Éthiopie, et même à Tokyo avec un groupe de Yakuzas. Je cherche à brosser le portrait des gens qui vivent au plus près des traditions, ce qui se fait de plus en plus rare.
Même si je tends à étoffer mon travail autour d’autres sujets, paysagers aussi, les animaux tiennent incontestablement LA place dans mes œuvres. Ces fauves, ces primates, ces pachydermes sensibilisent mon public au respect de la Nature, les incitent à entrer en contact avec elle, à la respecter sans pour autant culpabiliser. La beauté de la Nature, de sa flore, de sa faune est un bien commun — nous l’avons reçu en partage et c’est à nous d’en prendre plus soin.
Comment appréhendez-vous ces rencontres avec le monde sauvage ?
Comme je le disais, avec le plus grand respect possible. D’une part, je suis toujours très entourée lors de mes expéditions par un Ranger. Je ne me mets jamais en danger, je veille toujours à ce que les animaux ne le soient pas non plus. Je m’entoure de guides qui m’aident à ac-
céder aux animaux sans forcer leurs caractères et tempéraments. J’ai la chance parfois de pouvoir approcher les bêtes de très près — j’ai cotoyé des gorilles mâles à moins d’un mètre en Ouganda — mais quand bien même, il faut savoir garder ses distances, faire un pas en arrière au moindre signe de stress de l’animal. Un son, une respiration, un geste peuvent vous inciter à devoir sortir de la zone de confort de l’animal qui toujours avertit. En tant que photographe, décrypter le langage corporel de mes sujets est extrêmement important : si notre présence stresse l’animal, je me retire. Nous ne devons jamais être un facteur de mal-être. C’est en fonction de ces signaux que l’on s’adapte, qu’on approche plus ou moins et que l’on choisit l’objectif idéal. Et puis les bêtes également ont une mémoire : ils sont capables de vous reconnaître et de s’habituer à votre présence au fur et à mesure que vous apprenez à les côtoyer. J’ai particulièrement ressenti mon acceptation par un Silver Back, Rafiki dans la Forêt de Bwindi. Ce respect envers la nature, c’est essentiel pour moi. Aussi, pour appréhender correctement ces rencontres, il faut connaître son sujet, son mode de vie, ses habitudes : certaines périodes sont plus propices que d’autres pour photographier tel ou tel animal, par exemple. Et puis — j’insiste — il faut être capable de dire parfois de soi-même : « Arrêtons, reculons ». Aujourd’hui, avec l’essor qu’ont pris les réseaux sociaux, chacun veut se scénariser afin de poster une image wow. Ce n’est pas sans conséquence sur la vie sauvage ; les gens manquent parfois cruellement de respect aux bêtes et à leur environnement. Je l’ai ressenti l’été dernier dans les eaux des Îles Tonga ou le touriste veut toucher les baleines dans l’eau. Je tiens à éviter cela à tout prix, ce non-respect de l’animal à n’importe prix pour 15 minutes de gloire.
Votre attachement pour vos sujets est palpable. À quel(s) animal(/aux) vous identifiez-vous le plus ?
Quelle rencontre vous a le plus marqué ?
L’un des animaux qui m’a le plus touchée durant mes voyages, c’est le gorille. C’est en suivant une famille pendant plusieurs années de suite que j’ai appris à les connaître. C’est étrange, mais je me sentais très proche d’eux : je voyais naître et grandir les petits, j’approchais les membres du clan de très près. Le mâle dos argenté du groupe était appelé Rafiki ; malheureusement, il a été tué par des braconniers juste avant la fermeture des frontières, au début de la pandémie. J’ai été l’une des dernières à l’avoir vu juste avant le Covid, je me souviendrais toujours de cette dernière rencontre. Il était extrêmement détendu, même en notre présence — nous nous étions « apprivoisés ». Il faut dire qu’être assis dans l’herbe, tout près d’un dos argenté qui vous a accepté et vous fait confiance, c’est très fort — ça suscite immanquablement
le respect. J’ai croisé à nouveau le chemin de cette famille par la suite, mais ça n’était plus pareil ; les dynamiques avaient changé. Sur une note plus gaie, je garde également en mémoire ma rencontre avec un éléphant big tusker que j’ai cherché au Kenya plusieurs jours sous la canicule. Ça m’a pris une semaine pour obtenir une photo de lui : il sentait notre présence et s’enfuyait avant même que nous ne puissions l’apercevoir — le vent ne jouait pas en notre faveur. Je trouve la photo que j’ai prise de cet éléphant très forte, on peut véritablement parler d’une rencontre. Il était beaucoup plus proche de moi que je n’aurais pu l’espérer ; c’était un moment assez exceptionnel.
Après tout ce temps passé à survoler l’Afrique, qu’y aviez-vous observé de plus frappant ?
On voit tellement plus de choses vu d’en haut… En dix ans, par exemple, j’ai vu les paysages changer en Ouganda, à cause notamment de la déforestation : c’est le premier mal en Afrique. Les conflits entre tribus, entre paysans et autorités provoquent le recul de plus en plus de terrains sur l’espace auparavant réservé aux espèces sauvages, et donc sur la faune et la flore régressent. L’équilibre se perd. Des populations animalières faute de nourritures naturelles se rapprochent mortellement des villages. Et en paient le prix cash. Il est clair que c’est justement dans un contexte de déforestation que Rafiki a trouvé la mort. On coupait des arbres sur son territoire. J’imagine qu’il s’est senti menacé et que pour lui
faire face, les exploitants forestiers n’ont pas hésité à le tuer — un pieu en pleine poitrine. La communication autour de ces « incidents » est souvent trouble : on parle de braconnage pour ne pas impliquer les gouvernements à l’œuvre. En tant que photographe, il faut se montrer prudents pour ne pas devenir persona non grata et pouvoir continuer à voyager à travers ce magnifique continent. C’est aussi pour ça que notre engagement auprès d’organisations de protection environnementale est si important : elles peuvent agir et porter notre voix au cœur de conflits où nous, en tant qu’individus, n’avons aucune prise. Malgré tout, l’Afrique ne cessera jamais de m’émerveiller : je ne me lasserais jamais de la diversité des paysages, des dunes aux marécages, en passant par la savane et les forêts tropicales — c’est spectaculaire ! Et puis, évidemment, j’ai été séduit par la faune qui peuple le continent. C’est simple, lorsque j’atterris en Afrique, je deviens quelqu’un d’autre. Il y a, dans la manière d’être, de vivre ici, quelque chose de très simple, et pourtant d’extrêmement enrichissant. C’est aussi une terre d’aventure. Lorsque je pars à la recherche des gorilles, je traverse des forêts denses, je gravis de vieilles montagnes, je marche parfois quatre ou huit heures ! Ce n’est pas toujours une partie de plaisir, mais ça a fait naître une véritable passion en moi. L’Afrique, c’est vraiment quelque chose d’autre — on ne peut pas le dire avec des mots.
INFOS : www.grietvanmalderen.com
U NE NOU v E ll E f A ç ON DE v I v RE l’ E x P é RIEN c E N EUBAUER
Le Groupe Neubauer déploie, sur l’ensemble de ses implantations, une vision innovante de ses espaces, pensée pour répondre aux nouveaux usages, aux attentes de ses clients comme à celles de ses partenaires.
Maisons de marques, concessions nouvelle génération, lieux hybrides associant showroom, services et hospitalité, espaces de flex office ou de coworking : chacun de ces lieux traduit une volonté commune — celle d’offrir des environnements inspirants, évolutifs et tournés vers l’excellence. Conçus pour être plus que de simples points de vente ou d’accueil, ces espaces réinventent la relation au service. Chaque détail y est soigné, chaque ambiance pensée pour refléter les valeurs du Groupe : exigence, proximité, élégance et liberté.
Dans ces lieux d’exception, le Groupe Neubauer repense les parcours, réinvente l’expérience automobile, accompagne les mutations professionnelles, et crée de nouvelles formes de rencontres et d’échanges. Il ne s’agit plus seulement de vendre ou de louer, mais d’accueillir, de faire vivre, de proposer.
Porté par son héritage et son ambition, Neubauer affirme ici son engagement à construire l’avenir : un avenir où l’espace devient vecteur d’émotion, levier de transformation et catalyseur d’opportunités.
U N cIN é MA c h E z vOUS QUAND l A PASSION DE v IENT UN ART DE v I v RE
Imaginez un endroit où chaque soirée dédiée au 7ème art, devient une expérience cinématographique immersive, où le son vous enveloppe et où l’image est si réaliste que vous en devenez un acteur. Ce rêve est accessible grâce à Un Cinéma Chez Vous, une société spécialisée dans la création de salles de cinéma privées à domicile. Son fondateur, Nicolas Dantzer, vous propose de marquer vos vies au sceau de l’Art et Essai.
Par Helena Perdoux Frances
l ’ AUDA c E AU SER v I c E DE l’ ENT h OUSIASME
Derrière Un Cinéma Chez Vous se cache un homme passionné depuis son plus jeune âge. Apprenti dans le domaine de l’automobile, il comprend rapidement que son amour pour les salles obscures, sera le fil conducteur d’une vie guidée par le désir. Malgré un emploi du temps chargé, il reprend des études en soirée et obtient un diplôme d’ingénieur en électricité et électronique. Grâce à ses économies soigneusement accumulées, il s’offre son premier home cinéma. Cette acquisition marque le début d’une aventure un peu folle menée par un homme sage…
N I c O l AS D ANT z ER , l’ ARTISAN DU c IN é MA
À la tête de cette entreprise, Nicolas Dantzer dispense son expertise riche et variée en design d’espaces et en technologies audiovisuelles, à laquelle il ajoute une touche de détermination. Il en est sûr, chaque client mérite un espace qui reflète ses goûts et ses besoins. Son approche centrée sur l’écoute active et la personnalisation permet de créer des cinémas privés sur mesure, alliant esthétique et performance. Chaque élément, panneau décoratif ou meuble technique, est fabriqué pour chaque commande. L’électronique est soigneusement choisie parmi les meilleures marques, tandis que le mobilier et les haut-parleurs sont fabriqués en interne, garantissant une qualité irréprochable. En effet, face aux aléas du marché comme la faillite d’un fournisseur de haut-parleurs spécifiques, ce fondateur, véritable mine d’idées, n’a pas hésité à innover en développant sa propre marque de haut-parleurs.
lE SUR - MESURE , UNE f ONDATION IN é BRAN l AB l E
Chaque projet commence par une compréhension certaine des préférences et exigences d’une clientèle en
attente du meilleur. Du choix des sièges confortables à l’éclairage d’ambiance en passant par l’acoustique de la salle, chacun de ces aspects bâtit les fondations d’une salle de cinéma digne de ce nom. Un Cinéma Chez Vous ne souffre aucun compromis quant au plaisir ; Nicolas Dantzer respecte certes le budget du client mais n’hésite pas à ajouter des options, comme une scène qui reste indispensable à ses yeux pour une expérience réussie. Tout est dit… La relation de confiance établie entre Nicolas et ses clients est primordiale ; elle tient à la qualité des produits mais aussi à un suivi rigoureux et personnalisé.
U NE ENTREPRISE À TAI ll E h UMAINE N ’ E xcl UE PAS l’ E x PORTATION
Cette petite structure permet une flexibilité et une réactivité appréciées par les clients où qu’ils soient… la clientèle francophone -française, suisse et belgeest la première à contribuer à la réputation croissante de l’entreprise.
U NE v ISION DANS l A c ONTINUIT é
Malgré les défis économiques actuels, le marché des salles de cinéma privées reste porteur. Nicolas Dantzer, âgé de 54 ans, n’envisage pas de s’arrêter. Avec le temps, Un Cinéma Chez Vous deviendra une distraction performante, d’un attachement inaltérable, garantissant ainsi la pérennité de son savoir-faire. Un Cinéma Chez Vous n’est pas seulement une entreprise, c’est l’incarnation du plaisir-passion. C’est l’histoire d’un homme qui a su transformer son amour pour le cinéma en une carrière florissante, tout en gardant intacte sa joie de créer et d’innover.
INFOS : 546 rue Nicolas Koechlin FR-68700 Aspach Le Haut Tel : +33 (0)6 33 07 41 73 www.uncinemachezvous.fr
PASSEMENT DE SOI
lE v I ll A g E N EUBAUER , l’h ISTOIRE D ’ UN l IEU ,
RE fl ET DE c INQ gé N é RATIONS
Après avoir relevé les défis de l’après-guerre avec succès, Jacques Neubauer souhaite développer l’implantation et étendre la présence du Groupe. Il s’intéresse alors de très près à Saint-Denis, territoire en pleine mutation, situé à la croisée des grands axes franciliens. Il identifie rapidement le potentiel du boulevard Anatole France et décide d’y établir un nouveau site. Les travaux commencent, portés par une conviction forte : ce lieu est stratégique pour l’avenir.
Par Eduardo Costerg
Entre 1962 et 1965, il confie le projet de construction à son fils, Gilles Neubauer, qui imagine une infrastructure ambitieuse, tournée vers l’avenir. En 1965, Gilles est chargé de définir le modèle de l’« hyper concession automobile » de demain. Inspiré par les grandes infrastructures développées en Allemagne, il dessine les contours d’un bâtiment moderne, conçu pour répondre à une clientèle croissante et à une gamme qui se diversifie. La construction s’achève fin 1967 : la concession de Saint-Denis devient l’une des plus modernes de son époque. Tout au long des années 1970, Gilles Neubauer prend progressivement les rênes des affaires.
À la disparition de Jacques Neubauer en 1977, il poursuit avec détermination l’œuvre entamée à deux, et donne une nouvelle impulsion au développement du Groupe. C’est la quatrième génération qui fait franchir au Groupe une étape décisive : le passage au multimarquisme.
Ce choix stratégique marque l’entrée dans une nouvelle ère : celle d’un Groupe capable de représenter plusieurs marques, avec la même exigence de qualité et de service. Le territoire couvert s’élargit en Île-de-France, du nordouest jusqu’à Paris intra-muros.
En 2017, fort de 120 années d’expérience, le Groupe engage la rénovation complète du site historique de SaintDenis, avec un objectif clair : créer un pôle unique réunissant des marques automobiles de référence et tous les services associés à l’entretien, la réparation et la mobilité. Inauguré en 2020, le Village Neubauer est le fruit de cette ambition. Sous l’impulsion de la cinquième génération, il incarne pleinement la transformation du Groupe : un espace moderne, accueillant, connecté, ouvert à toutes les mobilités — thermiques, hybrides, électriques ou douces. C’est un lieu de vie, de conseil et d’innovation, à l’image d’un Groupe familial qui n’a jamais cessé d’évoluer tout en restant fidèle à ses valeurs.
REN c ONTRE
A v E c v IR g INIE
AU SON DES SABOTS
Tandis que Paris s’apprêtait à célébrer les Jeux Olympiques 2024, quelque chose se tramait du côté du Parc Bagatelle : une fois n’est pas coutume, c’est en face de la roseraie que s’est tenu la 10e édition du Longines Paris Eiffel Jumping, une compétition festive qui réunit chaque année cavaliers hors pair, amoureux des chevaux, épicuriens et curieux de tout horizon. Ce succès, on le doit à Virginie Coupérie-Eiffel ; c’est elle qui tient les rênes. Il faut le dire, dans la famille, les sports équestres sont bien plus qu’une passion, c’est un héritage ! La parole est à elle.
Par Eduardo Costerg
D’où vient votre passion dévorante pour les chevaux ?
Pouvez-vous nous exposer votre parcours ?
Je suis née dans une famille de cavaliers et d’éleveurs, et j’ai grandi au bord de la Dordogne ; là-bas, les chevaux et l’amour de la terre ont constitué les piliers de mon enfance. C’est donc dans l’ordre des choses que je suis devenue moi-même cavalière. Pendant plus de vingt ans, j’ai formé les chevaux de l’élevage ; beaucoup d’entre eux ont d’ailleurs participé aux championnats d’Europe, sous la selle d’autres cavaliers. Puis, après ces années de compétitions, d’entraînement et de commerce — car acheter et vendre des chevaux fait toujours partie du métier —, je me suis lancée dans l’organisation d’évènements équestres. J’ai participé à la création des Gucci Masters avant de fonder mon propre évènement : le Longing Paris Eiffel Jumping. En parallèle, j’ai monté une boîte de consulting — Coupérie-Eiffel Consulting — qui a pour vocation d’accompagner des marques souhaitant se rapprocher du monde équestre. Jusqu’à présent, j’ai pu apporter mon expertise à de grandes maisons — telles que Saint-Laurent —, mais aussi sur le plateau du film Jappelou, de Guillaume Canet ou lors de la création de livres sur l’équitation. Dans le cadre des Jeux Olympiques de Paris 2024, France
Télévision a également fait appel à moi en tant que consultante ; j’ai donc eu la chance de commenter les épreuves qui se déroulent au château de Versailles. Si je devais résumer mon activité en un mot, je dirais que je fais mon affaire de tout ce qui touche de près ou de loin aux chevaux !
En 2024 a eu lieu la 10e édition du Longines Paris Eiffel Jumping : en tant que fondatrice, pouvez-vous nous raconter comment l’évènement est né ?
C’est un évènement qui est né de mon héritage. Il est le point de jonction entre la passion des chevaux qui me vient du côté paternel et la parenté directe à Gustave Eiffel du côté de ma mère. Je pense aussi avoir reçu en partage ce plaisir d’organiser des évènements de mon père, qui a été lui-même créateur du Jumping de Bordeaux avec Jacques Chaban-Delmat. Lorsque je me suis lancée dans cette aventure — et quelle aventure ! —, tout partait d’une chose intimement personnelle que j’ai voulu rendre universelle. En 2013, j’ai pris mon bâton de pèlerin et je suis partie convaincre la maire de Paris de me laisser investir le Champ de Mars, devant la Tour Eiffel, le temps de la compétition. J’avais assisté, une dizaine d’années auparavant, au jubilé de Jappelou qui prenait place sur ce lieu exceptionnel. Ça n’a pas été facile de mener à terme ce projet, mais grâce au soutien de la ville de Paris, le Paris Eiffel Jumping est devenu une réalité. L’idée était vraiment de faire battre le cœur de la ville au son des sabots des chevaux et de créer autour de cet évènement, une effervescence culturelle, artistique, gastronomique tout en restant accessible et ouvert à tous. Si je devais décrire l’évènement en trois mots, ce serait : Sport, fête et amitié. Ça donne tout de suite le ton ! En 2024, en raison des Jeux Olympiques il y a eu un petit changement de décor : les festivités ont pris place à la Plaine de Jeux de Bagatelle. Pour autant, cette dixième édition n’en a pas moins été un franc succès !
De quelle manière le Longines Paris Eiffel Jumping met-il en avant le savoir-faire et l’art de vivre à la française ?
Le Longines Paris Eiffel Jumping ne tourne pas qu’autour de la compétition équestre. Il fait la part belle à la musique, à la culture, aux spectacles équestres, à l’hédonisme — à tout ce qui fait de l’art de vivre à la française ce qu’il est. Une librairie éphémère est installée au village, des expositions créées des passerelles entre l’art et le sport. Chaque année, un nouveau circuit permet aux cavaliers de tout horizon de découvrir un autre visage de Paris et de l’Île-de-France à cheval. C’est très important pour moi de donner vie un évènement familial lors duquel chacun peut trouver son bonheur.
C’est aussi l’occasion de mettre à l’honneur la gastronomie qui tient une place essentielle dans notre culture. Ma sœur, Coco Coupérie-Eiffel, anime tout ce pan de l’évènement. Deux restaurants éphémères proposent aux visiteurs, partenaires et sponsors de déjeuner et de dîner sur place, au bord de la piste de compétition. Depuis la création du Longines Paris Eiffel Jumping, de grands chefs se sont succédé, comme Alain Ducasse et Frédéric Anton. Cette année, c’est au tour de Hélène Darroze de passer derrière les fourneaux. Durant toute la durée de l’évènement, on se sent transporter dans une bulle de bonheur, une parenthèse, loin des soucis du quotidien.
Pouvons-nous dire que l’évènement renoue en quelque sorte avec une tradition équestre française ? Complètement ! Le Longines Paris Eiffel Jumping s’inscrit entre tradition et modernité. La tradition, pour moi, s’exprime par l’ancrage du cheval à la terre, à l’héritage des courses. Entre l’Homme et le cheval, c’est une grande histoire d’amour ; ces animaux marchent à nos
côtés depuis toujours. Ils nous ont permis de nous déplacer, on fait nos guerres, ont cultivé nos champs. Aujourd’hui encore, ils sillonnent nos villes sous les selles de la police montée. Cette notion de tradition prend encore une autre dimension lorsqu’on considère le passé du Champs de Mars, qui a été un champ de courses, puis un terrain d’entraînement militaire. Ici, on prend la mesure de toute l’histoire qui nous lie au cheval et à la terre.
Le Longines Paris Eiffel Jumping porte également un bel engagement associatif : pouvez-vous nous en dire un peu plus ?
Chaque année, nous soutenons une association telle que L’Envol, qui œuvre en faveur des enfants malades, et Hope, qui vient en aide aux femmes atteintes du cancer. Ces deux associations ont recours aux chevaux pour soigner et pour retrouver confiance en soi, pendant ou après une maladie. Plus encore, tout au long de l’évènement, nous mettons en place diverses actions pour accentuer cette dimension associative.
Pouvez-vous nous parler un peu plus en détail du partenariat entre l’évènement et le groupe Neubauer ?
En tant que partenaire de mobilité de l’évènement, le groupe Neubaueur assure le transport des cavaliers jusqu’à la Plaine de Jeux de Bagatelle. Le timing d’un sportif fait partie de son processus, c’est donc extrêmement important que ces trajets se déroulent avec fluidité et ponctualité pour garantir la tranquillité d’esprit des cavaliers. L’évènement n’aurait pas été une telle réussite sans ce système de navette et le professionnalisme du groupe.
lE P ARIS cOUNTR y c l UB
Découvrez un havre de paix unique, où raffinement rime avec détente. Situé aux portes de Paris, le Paris Country Club, partenaire de Neubauer, offre une expérience exclusive pour les amateurs de bien-être, de sport et de convivialité. Tour d’horizon.
Par Quitterie Pasquesoone
U N c ADRE ID é A l POUR S ’év ADER
Niché dans un écrin de verdure à seulement quelques minutes de la frénésie parisienne, le Paris Country Club s’impose comme le lieu parfait pour s’évader et se ressourcer ; en famille ou entre amis. Un club privé qui propose une multitude d’activités et d’installations de premier ordre, toutes conçues pour offrir à ses membres une expérience incomparable. À la clé, de vastes espaces verts, des jardins impeccablement entretenus et des infrastructures haut de gamme qui créent une atmosphère unique. Le club offre une variété de sports, notamment le golf sur un parcours prestigieux, le tennis sur des courts en terre battue et des résines, et même plusieurs piscines extérieures chauffées pour se détendre après une journée active. Chaque installation reflète le souci du détail et l’engagement à fournir une expérience exceptionnelle à chaque visite.
D ES SER v I c ES E xcl USI f S
Le Paris Country Club ne se contente pas de proposer des activités sportives de haut niveau. Il se distingue également par ses services exclusifs qui garantissent un confort absolu à ses membres. Le club house, véritable cœur du club, accueille ainsi ses membres dans une ambiance chaleureuse et sophistiquée. Vous pourrez y déguster une cuisine raffinée au restaurant ou vous détendre dans les salons annexes. Les membres pourront également bénéficier de l’espace télétravail mis à leur disposition toute l’année, d’un cinéma avec des films en avant première et d’infrastructures dédiées à l’accueil des enfants dès leur plus jeune âge ; encadrées par du personnel diplômé.
U NE c OMMUNAUT é UNIQUE
Au-delà des installations et des services, le Paris Country Club se distingue par sa communauté. Rejoindre ce club, c’est ainsi entrer dans un cercle privilégié où l’élégance et la convivialité sont les maîtres-mots. Les membres du club partagent une passion commune pour le raffinement et la qualité de vie, créant ainsi des opportunités uniques de rencontres et d’échanges. Les événements sociaux organisés tout au long de l’année, qu’il s’agisse de soirées thématiques, de tournois sportifs ou de projections privées, permettent aux membres de tisser des liens et de vivre des moments de plaisir et de partage dans un cadre prestigieux. Bien plus qu’un simple club, le Paris Country Club s’impose comme une véritable institution parisienne. La destination idéale pour tous ceux qui souhaitent s’évader du quotidien avec élégance.
INFOS : Paris Country Club 121 rue du lieutenant-colonel de Montbrison 92500 Rueil-Malmaison - France www.pariscountryclub.com
PREMI è RE PISTE DE PADE l
5 é TOI l ES DE PARIS
En janvier 2025, l’Hôtel du Collectionneur installait une piste de Padel éphémère au coeur de ses jardins en collaboration avec 4PADEL. Pour la toute première fois, les Parisiens ont l’opportunité de jouer dans un cadre exceptionnel et vivre une expérience inédite dans l’ambiance Art Déco de l’hôtel.
l U x E ET SPORT
l’Hôtel du Collectionneur est le premier établissement parisien de luxe à mettre en place une piste de padel au milieu de ses jardins. Afin d’assurer une expérience de jeu optimale, l’Hôtel du Collectionneur s’est associé à la marque 4PADEL pour la mise en place de la piste et de coachs qualifiés à la disposition des joueurs sur réservation. Le SPA du Collectionneur p roposait pour les joueurs des soins spécialement adaptés à la pratique du padel. Dans cette année marquée par le sport, cette initiative portée par l’hôtel du Collectionneur permet d’apporter une expérience client inédite et exclusive qui fait de cet établissement un lieu de destination incontournable pour la clientèle Parisienne. En tant que partenaire mobilité de cet évènement, le Groupe Neubauer fournit des véhicules pour le transport des joueurs.
INFOS: 51-57, rue de Courcelles - 75008 Paris +33(0)1 58 36 67 00 www.hotelducollectionneur.com
R ESTAURANT c h E z Al BERT
UN hOMMA g E , U NE hISTOIRE ,
U N Av ENIR
Au cœur du Village
Neubauer, à Saint-Denis, Chez Albert a ouvert ses portes. Mais ce restaurant ne ressemble à aucun autre.
Il porte en lui une mémoire, une âme, et une vision. Il incarne tout à la fois l’hommage à un fondateur, l’histoire d’une famille, et l’élan d’un projet d’avenir. Chez Albert, c’est d’abord un nom : celui d’Albert Neubauer, fondateur du Groupe en 1905. Lui rendre hommage, c’est rappeler qu’un groupe aussi ancré que Neubauer s’est bâti sur le travail, la vision et l’intuition d’un homme. C’est reconnaître que ce que nous sommes aujourd’hui s’inscrit dans une continuité faite d’exigence, de transmission et de fidélité à des valeurs solides.
Ce restaurant, c’est aussi le fruit d’une vision portée par une femme et un homme, héritiers d’une histoire familiale qu’ils prolongent avec constance et engagement. Leur volonté n’était pas seulement d’ouvrir un lieu de restauration, mais de créer un repère, un symbole, un ancrage. Chez Albert, c’est leur façon de dire merci, de transmettre, et de faire vivre l’esprit Neubauer autrement.
Ce lieu est aussi une promesse : celle de continuer à innover, à rassembler, à faire de chaque espace de vie un espace de sens.
g AU l T&MI ll AU
E xc E ll EN c E , TRADITION ET c ONTEMPORAN é IT é
Ce guide gastronomique que l’on reconnaît à sa couleur jaune, symbole de la gaité et des relations sociales, célèbre certes l’excellence gourmande mais également le raffinement culinaire et un certain art de vivre à la française. Cette alliance du goût et du lifestyle doit beaucoup à la modernité de la démarche. Gault&Millau, véritable référence, nous entraîne dans les méandres des tendances actuelles et participe à l’évolution de nos expériences de gastronomes avertis.
Par Helena Perdoux-Frances
A U f I l DES ANN é ES
lancé en 1969, sous la forme d’un magazine, par Henri Gault, alors grand reporter pour le journal Paris-Presse et par Christian Millau, rédacteur en chef adjoint, Gault&Millau devient, en 1972, le Guide Jaune que l’on connaît tous, encore aujourd’hui. A partir de cette année-là, le Guide France n’a eu de cesse que de recommander près de 2500 établissements par an. Cette édition est complétée par 11 guides régionaux qui promeuvent inlassablement tous ceux qui font de leur terroir, une terre d’exception, qu’ils soient restaurateurs, hôteliers ou artisans. Des milliers d’adresses sélectionnées et recommandées, de l’actualité food quotidienne, des collaborations inédites,… l’ensemble du contenu du Guide est accessible à portée de clic sur son site et ses réseaux sociaux.
Q UE l QUES DATES clé S :
- 1979 offre au Guide sa première licence internationale.
- 1984 voit l’apparition du premier guide du vin.
- 2012 part à la conquête des régions, avec la création des Gault&Millau Tour, événements durant lesquels les meilleurs talents de la cuisine et de la salle de la région sont récompensés et, lancement officiel du guide de la région.
- 2014 lance le dispositif de la Dotation Jeunes Talents, un programme qui accompagne les jeunes chefs dans la création de leur 1er restaurant .
- 2019 réunit les 10 chefs les plus emblématiques et toqués de la gastronomie française, créant ainsi la première Académie Gault&Millau.
- 2022 s’ouvre un peu plus au monde avec un nouveau siège à Genève pour Gault&Millau International.
Enfin, plus proche de nous, 2023 a vu le retour du magazine qui vient compléter le Guide en offrant un regard journalistique aux épicuriens et épicurieux. La nouvelle édition a été dévoilée lors de la cérémonie annuelle de remise des trophées, qui annonce la sortie du Guide France national et, récompense les meilleurs talents de la cuisine et de la salle du territoire. Et en 2024, Gault&Millau déploie une toute nouvelle gamme d’ustensiles de cuisine, pour amateurs et passionnés, disponible en grandes surfaces partout en France.
lA célé BRATION DU g O û T
Pionnier dans la découverte de chefs prometteurs, Gault&Millau met en scène l’importance accordée à la qualité des produits, à l’innovation dans les techniques de cuisson et à l’originalité des recettes… le reflet incontestable d’une approche qui tient plus d’une célébration de la vie que du simple vade-mecum gourmand. Quelques centaines de nouveautés par an, fruits de ce travail phénoménal, ont donné naissance à l’édition 109, rééditée chaque année. Il s’agit d’une mise en lumière de 109 nouveaux restaurants répondant à tous les critères illustrant l’apparition d’une nouvelle cuisine mais également des personnalités encore inconnues du grand public.
Ce Guide iconique ne parle pas seulement de la gastronomie mais aussi d’histoire et de culture qui représentent les fondations de toute recette. Derrière un restaurant, un chef, se cachent des souvenirs, des anecdotes qui n’appartiennent qu’à un seul lieu mis en avant par un seul Homme.
L’art de vivre selon Gault&Millau est une véritable expérience immersive dans l’art de vivre à la française et le bien-être. Que vous souhaitiez développer votre connaissance des vins, profiter d’une belle journée de détente où que vous soyez simplement amoureux des plaisirs de la vie, le Guide vous soumet des suggestions qui font mouche. Cet accent mis sur le lifestyle, va de pair avec une appétence assumée pour les nouvelles tendances. Gault&Millau capture l’air du temps mais a su rester fidèle à ses racines et à la mission qu’il s’est fixée : cultiver les origines du goût.
Fondé il y a plus de 100 ans, le Groupe Neubauer est aujourd’hui synonyme de sophistication, élégance et excellence automobile. Sophistication, élégance, excellence… trois mots qui relient indubitablement le Groupe Neubauer et Gault&Millau. Ces deux acteurs de la scène française et internationale, se retrouvent dans la recherche incontestable de la qualité, de l’originalité et dans la quête constante d’une innovation intelligente. Ces deux entités promeuvent un mode de vie français fondé sur un art de vivre, une manière de penser le plaisir, et sur des valeurs qui ont su évoluer sans jamais céder à la facilité. Gault&Millau est la porte d’entrée vers un monde où la gastronomie et le lifestyle se rejoignent ; mieux encore, c’est une boussole au service de tous les amoureux de la vie.
INFOS : 37-39 rue Boissière, FR-75016 Paris Tél. : +33 1 41 40 99 80 www.gaultmillau.com/fr
f R é D é RI c ANTON lE ch E f QUI MET P ARIS DANS TOUS SES é TATS
S’il manque quelques étoiles dans le ciel de Paris, c’est sûrement celles que Frédéric Anton porte fièrement sur son col tricolore. Depuis son arrivée dans la Ville Lumière, il y a plus de trente ans maintenant, le chef originaire des Vosges s’est hissé jusqu’au plus haut du paysage gastronomique français et mondial — son talent a fait ses preuves. Retour sur la carrière d’un artisan des saveurs qui a fait de Paris son plus bel atelier.
Par Eduardo Costerg
lA c OURSE AU SU ccè S
Bien que fraîchement sorti du Lycée hôtelier de Gérardmer, la cuisine est loin d’être évidence pour le jeune Frédéric Anton, lui qui se rêvait d’abord ébéniste. Cette vocation qui s’est révélée au fil des expériences, à force de travail et de rigueur : après tout, en cuisine, comme en ébénisterie, il est question de transformer la matière. Aussi le chef en devenir fait ses premiers pas auprès de grands chefs, d’abord Gérard Veissière au Capucin Gourmand à Nancy, puis Robert Bardot au Flambard à Lille ou encore auprès de Gérard Boyer aux Crayères à Reims. En 1988, c’est en tant que chef qu’il gagne la capitale, et se voit confier les cuisines du Restaurant Joël Robuchon, avenue RaymondPoincaré. Paris deviendra la scène de tous ses succès !
En 1997, le chef passe derrière les fourneaux du somptueux Pré Catelan, au cœur du Bois de Boulogne. La Maison Lenôtre qui perçoit le potentiel et les qualités de ce jeune chef de 31 ans, lui donne carte blanche. L’institution parisienne a besoin d’un nouveau souffle ; c’est le défi idéal pour mettre à l’épreuve la créativité de Frédéric Anton. Le titre de Meilleur Ouvrier de France qu’il se voit décerner trois ans après son entrée au Pré Catelan ne laisse présager que le meilleur ! La preuve en est : il décroche une deuxième étoile pour le restaurant deux ans seulement après son arrivée et se fait désormais un nom dans le Tout-Paris. Si le jeune chef fait déjà des étincelles, il prône une cuisine sans artifice, complexe sans être compliquée, brillante sans être démonstrative : « Natif des Vosges, région de labeur, j’aime la rigueur et la précision. Ma cuisine se veut simple, savoureuse et raffinée. Je m’attache à faire découvrir des alliances authentiques avec cette philosophie : si la perfection n’est pas de ce monde, il n’y a aucune excuse pour ne pas chercher à l’atteindre. »
Au Pré Catelan, les années passent et l’excellence demeure : pour célébrer sa dixième année en tant que chef de l’établissement, Frédéric Anton, accompagné de toutes ses équipes, décroche une troisième étoile. Dans les assiettes, la créativité exalte sans fin les recettes les plus traditionnelles : des plats en « triptyques » signés de la main du chef entrent dans la légende comme son fameux os à moelle, sa tomate mozzarella ou encore la betterave fondante au comté. Ainsi, le temps suit son cours et de nombreuses distinctions sont depuis venues s’ajouter à la récompense suprême du guide Michelin. Le restaurant fait notamment partie du cercle très fermé des 5 toques Gault & Millau qui distingue une table exceptionnelle, et se situe dans les premières places de « La Liste », le classement des meilleurs restaurants du monde.
Le talent du chef ne tarde pas à lui ouvrir toutes les portes de Paris, y compris celles de l’iconique tour Eiffel. Il reprend en effet les rênes du Jules Verne en 2019 avec Sodexo Live ! et succès ainsi au célèbre chef Alain Ducasse. Depuis là-haut, Frédéric Anton fait rayonner toute la créativité et l’ampleur de la gastronomie française.
D ON J UAN II, NOU v E ll E S EINE c U l INAIRE
En 2021, Frédéric Anton prend la barre du mythique yacht Don Juan II — bateau de la flotte des Yachts de Paris — amarré à quelques pas de la tour Eiffel. Le temps d’une croisière gastronomique intimiste sur la Seine, le chef vous fait faire le tour de son univers de saveurs et d’émotions avec, en toile de fond, le défilé des monuments les plus iconiques dans le ciel changeant du soir. Dans l’atmosphère feutrée du yacht Art déco, le temps semble s’arrêter.
« Jecontinuemonchemindecuisinegastronomique, en gardant mon identité et mon style. Il s’agit de proposer une cuisine d’auteur, à la fois simple et luxueuse, où leproduitdesaisonestmisenvaleurparlesassaisonnements, les sauces et le travail du cuisinier. J’ai la chance incroyable de pouvoir mettre en scène ma cuisine dans des lieux aux empreintes fortes : le Pré Catelan au cœur duBoisdeBoulogne,leJulesVernesurleplusextraordinairedesmonumentsetmaintenantleDonJuanII,surla plus belle avenue de Paris, la Seine. Depuis que j’ai l’opportunitéd’œuvrersurcesuperbeyacht,l’idéedubateau m’anime. Mon ambition est de faire du Don Juan II une adressegastronomiquederéférence.C’estunrestaurant, quialeplusbeaudécordumondepuisqu’ilpermetenplus d’admirerParis.L’assiettedoitêtreàlahauteurducadre ! »
Dans son menu dégustation, Frédéric Anton sculpte les saisons : il décline et interprète les produits de saison dans des plats structurés, qui confirment son talent d’artisan des saveurs. Crabe au parfum de curry, pomme Granny et caviar, langoustine préparée en ravioli, crème de céleri, fine gelée à la feuille d’Or, chevreuil rôti à la truffe d’automne, sauce poivrade ou encore chocolat soufflé chaud et crème glacée au Grué de Cacao. Tout est y pour faire chavirer les papilles au fil de la Seine.
Déc RO ch ER l ES é TOI l ES
AU - DESSUS DE l A
TOUR
E I ff E l
Au deuxième étage de la tour Eiffel, dans les cuisines du Jules Verne, quelque chose se trame. La table vient tout juste de décrocher une deuxième étoile ; pour Frédéric Anton, son Chef Kevin Garcia et leurs équipes, c’est la consécration. Chef étoilé depuis 1997, Frédéric Anton connaît la valeur de cette distinction : « Ce soir, je suis très fier de chacune de ces étoiles et je tiens à partager cettebellerécompenseavecleséquipesduPréCatelan, du Don Juan II et du Jules Verne. La deuxième étoile au Jules Verne a bien entendu une saveur particulière : il y a cinq ans, nous partions d’une page blanche pour écrire un nouveau chapitre de l’histoire du Jules Verne, avec une ambition, voire une obsession : faire de la tour Eiffel une véritable destination gastronomique. Que le monument emblématique de Paris et de la France soit aussi un haut lieu de la gastronomie, c’est important. Ilyavaiteulapremièreétoiledès2020,seulement5mois aprèsl’ouverture.Aujourd’hui,aveccettedeuxièmeétoile auguideMichelin,unepremièredansl’histoiredelatour Eiffel, c’est une très belle reconnaissance de tout le travailaccomplietunencouragementàcontinuerdanscette direction.C’estévidemmentunefiertéetunegrandejoie pourtoutel’équipeencuisineetensalle ».
Le pari est réussi ! En signant une cuisine artistique qui prône le plaisir des sens et sublime produits et saveurs, avec rigueur et précision, afin d’atteindre l’émotion pure, Frédéric Anton fait vivre pleinement l’héritage gastronomique du monument le plus célèbre de France — héritage qui est d’ailleurs au cœur de son histoire depuis son inauguration lors de l’Exposition universelle, en 1889.
P ARIS , TOUJOURS UNE fê TE
Si Frédéric Anton s’est hissé jusqu’aux firmaments de la gastronomie, le chef cache encore bien des atouts dans sa manche. En septembre dernier, il dévoilait son dernier projet La Ferme du Pré. Niché dans une charmante bâtisse de style normand, au cœur du Bois de Boulogne, ce bistrot contemporain offre un contraste saisissant avec l’élégance classique du Pré Catelan. Le lieu s’ouvre sur un jardin champêtre doté d’une grande terrasse pour profiter d’un moment de tranquillité en pleine nature. Ici, la cuisine se veut généreuse et inventive ; elle met en lumière des produits locaux et de saison et s’inspire des classiques du café parisien, et réinterprété avec une touche contemporaine. Une invitation à savourer l’instant présent dans un lieu où tradition et innovation se rencontrent avec élégance, où chaque détail est pensé pour éveiller le plaisir.
INFOS : LE PRÉ CATELAN & LA FERME DU PRÉ Bois de Boulogne, 75 016 Paris leprecatelan.com +33(0)144 144 114
LE JULES VERNE Tour Eiffel, 2ème étage 75007 Paris restaurants-toureiffel.com +33(0)1 83 77 34 34
DON JUAN II 5 Port Debilly, 75 016 Paris donjuan2.yachtsdeparis.fr 01 83 77 44 40
R O v A cA v IAR l’élég AN c E DES PER l ES
NOIRES DE M ADA g AS c AR
Depuis les hauteurs préservées de Madagascar, Rova Caviar s’impose aujourd’hui comme un symbole de luxe et de raffinement dans l’univers de la haute gastronomie. Premier caviar d’Afrique et de l’océan Indien, ses grains exceptionnels séduisent les palais les plus exigeants. Découvrez une expérience unique conjuguant savoir-faire, respect de la nature et engagements sociaux.
Par Quitterie Pasquesoone
U N JO y AU N é DES EAU x PURES DE M ADA g AS c AR
c’est au cœur du lac de Mantasoa, à 1400 mètres d’altitude, que l’aventure Rova Caviar prend vie. Dans cet écrin de nature vierge, loin de toute pollution, la ferme Acipenser élève ses esturgeons avec un soin méticuleux. Depuis 2009, elle produit des caviars d’une qualité exceptionnelle, fruit d’un pari audacieux de trois entrepreneurs français. La pureté des eaux, alimentées exclusivement par les pluies, garantit un environnement idéal pour les poissons, permettant de produire des perles noires de renom international, alliant finesse et délicatesse en bouche.
lE RESPE c T DE l A NATURE ET DES TRADITIONS
Ce qui distingue Rova Caviar, c’est son engagement envers la nature et le bien-être animal. La ferme, certifiée ISO 14001, assure en effet un élevage éthique, respectueux des cycles naturels de ses esturgeons. En maîtrisant chaque étape, de l’élevage à la production des aliments pour poissons, Rova Caviar propose ainsi un produit authentique, sans compromis. Le processus de fabrication du caviar, inspiré des plus grandes maisons, respecte une tradition artisanale où chaque geste compte, de la récolte des œufs à leur salage minutieux.
l ’
E xc E ll EN c E MA lg A ch E À l A c ONQU ê TE DU MONDE
Après avoir séduit les chefs étoilés lors des éditions du SIRHA, Rova Caviar poursuit son expansion dans les établissements les plus prestigieux du monde. Ses partenariats exclusifs avec de grandes maisons telles que le Ritz Paris ou la vodka Béluga témoignent de son positionnement élitiste. Le caviar malgache, qu’il soit dégusté avec du champagne ou du cognac, s’impose comme une référence incontournable, offrant aux connaisseurs une palette aromatique exceptionnelle.
Avec son engagement pour la qualité, le respect de l’environnement et sa volonté de sublimer le terroir malgache, Rova Caviar continue d’écrire l’histoire des perles noires de Madagascar, en s’inscrivant parmi les meilleurs producteurs de caviar au monde.
INFOS : www.rova-caviar.com
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l AURENT PERRIER U NE h ISTOIRE DE f AMI ll E ,
DE TERROIR ET D ’ AUDA c E
Le temps allié au génie est source de prodiges, Laurent-Perrier en a la conviction. Depuis plus de deux cents ans, le domaine conjugue amour du terroir, patience, exigence et savoir-faire pour donner vie à des vins sans pareil. On plonge dans l’histoire d’une Maison familiale, intimement liée au caractère de la Champagne et à la vision de l’audacieux Bernard de Nonancourt — car il faut de l’audace pour mettre en bouteille toute la richesse et la noblesse de cette terre d’exception.
Par Eduardo Costerg
U NE M AISON
AU x c OU l EURS
DE l A c h AMPA g NE
Sous les vignes de la Maison Laurent-Perrier, c’est le cœur d’un terroir séculaire qui bat, un terroir généreux et plein de caractère dont le monde entier connaît le nom : la Champagne. Porteuse d’une histoire vieille de deux cents ans, la Maison a toujours su faire preuve d’innovation et d’audace pour tirer son épingle du jeu. Aujourd’hui, elle est l’une des plus fières représentantes de la tradition champenoise et sa réputation d’artisane de l’excellence n’est plus à démonter.
Mais plus qu’une histoire de terroir et de savoir-faire, Laurent-Perrier est aussi une affaire de famille. Fondée en 1812, au milieu des vignes de Tours-sur-Marne, la Maison ne portera le nom de Veuve Laurent-Perrier que lorsque Mathilde-Emilie Perrier, veuve du Chef de Cave Eugène Laurent, reprend les rênes de cette Maison en 1887. Un demi-siècle plus tard, en 1939, Marie-Louise de Nonancourt, veuve et mère de quatre enfants, acquiert le Domaine Laurent-Perrier. Au retour de la guerre, son fils, Bernard de Nonancourt, entame un exigeant apprentissage, de la vigne à la cave. Sa perspective unique sur la viticulture, son esprit d’avant-garde et son intérêt pour l’art de l’assemblage le conduiront en 1959 à la révolution
Grand Siècle, un grand vin de Champagne composé de trois millésimes. En 1968, neuf ans après que la première Itération de Grand Siècle a vu le jour, la Maison opère un autre tour de force. Si à l’époque le champagne rosé n’est pas très en vogue, Bernard de Nonancourt fait preuve d’une infatigable créativité pour renverser la vapeur et ouvrir la voie à une nouvelle génération de champagne. Laurent-Perrier développe alors la maîtrise du savoir-faire très particulier et rare de la macération et crée Cuvée Rosé, l’expression la plus riche et la plus subtile du Pinot Noir. Le champagne rosé gagne enfin ses lettres de noblesse.
De succès en succès, Bernard de Nonancourt trace les grandes lignes qui définissent le style Laurent-Perrier — la fraîcheur, l’élégance, la pureté — et hisse au rang de signature de la Maison Grand Siècle et Cuvée Rosé. Malgré la disparition de ce visionnaire, le Directoire, uni autour de ses deux filles, Alexandra Pereyre de Nonancourt et Stéphanie Meneux de Nonancourt fête en 2012 le bicentenaire de la Maison, dans un élan jamais interrompu.
Au-delà des grands noms qui font la fierté du domaine, Laurent-Perrier c’est aussi un engagement sans failles auprès du terroir qui fait sa richesse. Si aujourd’hui, la filière Champagne a pour objectif à horizon 2030 d’avoir 100 % des surfaces certifiées, en intervenant sur trois domaines principaux, le Groupe Laurent-Perrier obtient en février 2018 la certification Viticulture Durable en Champagne (VDC) et la certification Haute Valeur Environnementale (HVE). Aussi, pour faire face aux enjeux écologiques actuels et dans le cadre de sa stratégie environnementale pour son vignoble et sur la totalité de ses parcelles, la Maison s’engage à maîtriser sa production de déchets, tant liés à la production de vins qu’aux emballages des produits, en favorisant le recyclage et s’attache aussi à minimiser sa consommation d’eau, d’électricité et de gaz sur son site de production.
gRAND S I ècl E
RE c R é ER l’ ANN é E PAR f AITE
L’épopée de Grand Siècle commence au sortir de la Seconde Guerre mondiale, alors que la France se construit et connaît un essor économique assez extraordinaire. Tandis que la demande concernant des produits d’excellence — notamment les Cuvées de Prestige — redouble, l’ensemble des Maisons de Champagne s’évertuent à créer des vins millésimés, issue d’une seule vendange exceptionnelle. Bernard de Nonancourt — qui tient alors les rênes de la Maison Laurent-Perrier — décide d’emprunter un autre chemin : en fervent défenseur de l’assemblage, il donne vie à une Cuvée de Prestige issue de différentes d’années millésimées. Il est ainsi convaincu de pouvoir recréer une année parfaite, un champagne d’une qualité remarquable, supérieure à ce que la nature peut offrir avec un seul millésime.
En 1956, c’est le début des expérimentations : Bernard de Nonancourt fait assembler les vendanges des années 1952, 1953, et 1955 — ne provenant que de Chardonnay et de Pinot Noir des meilleurs secteurs, et de onze Grands Crus de la Champagne. C’est ainsi que la première Itération de Grand Siècle voit le jour ; au temps, à présent, de faire sa part.
Un tel assemblage de différentes années millésimées dans une même bouteille est une prouesse. En soixantedix ans, la Maison Laurent-Perrier n’a dévoilé que vingt-six itérations. Grand Siècle est le seul à proposer un champagne de cet acabit, ce qui vaut à celui-ci un statut d’exception dans la catégorie des Cuvées de Prestige.
La confection de chaque Itération s’apparente d’un travail d’alchimiste : trois millésimes à la complémentarité parfaite sont assemblés. À chaque assemblage, les pourcentages de composition sont remaniés en fonction des arômes que la Maison cherche à révéler, s’appuyant sur le savoir expert du Chef de Cave, Michel Fauconnet. Pour mettre au point sa dernière Itération No 26, Laurent-Perrier est resté fidèle à la vision de Bernard de Nonancourt. La Maison donne vie à un vin complexe, aromatique, empreint d’une grande fraîcheur où elle est allée chercher des notes d’agrumes qui apportent une délicieuse vivacité.
LAGNONU HÔTEL CINQ ÉTOILES Domaine d’Agnone, Coti-Chiavari 20138 lagnonu.fr
B EA chc OMBER R ESORTS & hOTE l S
Beachcomber Resorts & Hotels, le plus important groupe hôtelier mauricien, se distingue par une collection de huit hôtels à l’île Maurice. Forte d’une excellente notoriété et d’un rayonnement international, la marque vise à maintenir et à consolider cette position privilégiée. Cela implique de s’appuyer sur trois piliers fondamentaux : l’expérience client, le développement durable et la marque employeur.
Par Helena Perdoux-France
D éc OU v ERTE D ’ UNE Il E
M AURI c E AUT h ENTIQUE
la mise en avant de la culture locale est également un indicateur puissant du niveau de perfection attendu par une clientèle exigeante. Beachcomber l’a bien compris et grâce à ses spectacles signatures, Wild Island et Tropical India, le patrimoine musical, historique et gastronomique de Maurice, sans oublier les instants d’humanité procurés par les rencontres avec les enfants mauriciens, sont mis en valeur.
U NE v ISION , UN f UTUR
L’expérience client est au cœur de la vision de Beachcomber. Elle commence dès la réservation et se poursuit jusqu’au moment du check-out. Lors du Beachcomber Annual Forum qui s’est tenu fin 2023, l’accent a été mis sur l’enrichissement constant de cet élément fondamental, par l’innovation et la digitalisation. Le groupe s’engage à offrir des séjours fondés sur l’authenticité, l’émotion et l’inattendu afin de répondre aux attentes croissantes de clients friands d’aventures sur mesure. Par ailleurs, la demande pour des voyages respectueux de l’environnement est en hausse. Beachcomber s’engage pleinement pour le développement durable, avec ses 52 Engagements Environnementaux et Sociétaux conçus pour adopter au mieux les meilleures pratiques en termes d’écoresponsabilité et préciser ainsi les mesures mises en place dans ses hôtels. Confiance, Humain, Esprit d’équipe, Mauricien, Innovation, Service, Savoir-Faire, et Solidité… huit valeurs constantes qui imprègnent les relations de Beachcomber avec ses clients, ses employés et les communautés locales, lui assurant l’excellence dans son domaine. P AS D ’ A v ENIR SANS RESPONSABI l IT é
En 2024, le groupe franchit une étape importante en intégrant le Stock Exchange of Mauritius Sustainability Index (SEMSI) et en célébrant le 25ème anniversaire de la Fondation Espoir Développement Beachcomber (FED), première fondation de Maurice lancée en 1990. De plus, Beachcomber affiche un objectif pour cette année, à la fois simple et ambitieux : recevoir la prestigieuse certification EarthCheck Gold, un programme mondial d’accréditation environnementale, pour l’ensemble des hôtels du groupe. Trois de ses établissements en sont déjà accrédités… Paradis Beachcomber Golf Resort & Spa, Dinarobin Beachcomber Golf Resort & Spa et Beachcomber House.
Quatre autres ont été certifiés Gold pour la toute première fois cette année… Royal Palm Beachcomber Luxury, Canonnier Beachcomber Golf Resort & Spa, Mauricia Beachcomber Resort & Spa et Shandrani Beachcomber Resort & Spa. Cette certification devrait concerner l’ensemble de la collection d’hôtels d’ici le mois de juillet 2024.
R E l E v ER l ES D éf IS , A ll ER P l US l OIN
Beachcomber tient compte de l’enjeu du recrutement en promouvant les opportunités et la richesse de l’industrie hôtelière auprès des jeunes générations. Sa campagne «marque employeur» met d’ailleurs en avant les parcours inspirants des employés du groupe. En effet, l’hôtellerie est une industrie profondément axée sur les relations humaines ; Beachcomber met donc un point d’honneur à valoriser ses employés, respectueusement nommés Artisans. La campagne «Faces of Happiness» vise à renforcer l’engagement envers ces derniers, à fidéliser les équipes et à attirer de nouveaux talents. Le succès de Beachcomber depuis sa création en 1952, repose sur le savoir-faire et le savoir-être de ses Artisans, et la marque employeur vise à mettre en lumière ces qualités exceptionnelles.
é v O l UER , IN l ASSAB l EMENT
Notamment depuis la pandémie mondiale du COVID-19, les clients aspirent à des séjours qui vont au-delà de l’hébergement parfait, et souhaitent vivre des parenthèses authentiques et émouvantes. Beachcomber répond à cette demande avec des offres innovantes promettant évasion, détente et reconnexion. Dans un monde hyperconnecté, le digital est indispensable. Beachcomber enrichit son excellence opérationnelle par des outils numériques intégrés dans tout le parcours client, offrant simplicité et fluidité. Beachcomber se distingue des autres chaînes hôtelières non seulement par la précellence de ses établissements et la qualité premium de ses services, mais aussi par l’engagement de ses équipes à créer du bonheur. Les Artisans de Beachcomber incarnent cette promesse d’un quotidien qui doit tout à la magie.
INFOS : www.beachcomber-hotels.com
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TRESORS h IDEAWA y
l’ E xc EPTION D ’ UNE v IE
Dans un monde où le voyage est devenu le synonyme d’une évasion peu élitiste, plutôt que celui de la découverte, Tresors Hideaway redéfinit le sens du mot exploration et lui redonne ses lettres de noblesse. Spécialisée dans le voyage sur mesure, cette agence se distingue par sa capacité à offrir des séjours taillés dans l’exclusivité, alliant délicatesse dans l’élégance et personnalisation totale.
Par Helena Perdoux Frances
Vol panoramique en hélicoptère, préparation du pique-nique et au-delà de Sossusvlei
vO y A g ER SUR MESURE
Que vous vous demandiez quelles pourraient être les étapes nécessaires à votre fabuleux voyage en Inde ou bien comment trouver les meilleurs lodges de la Namibie, ne cherchez plus… Tresors Hideaway le fait pour vous. Suivez le guide !
Ex P é DITION
EN A NTAR c TIQUE
Il y a moins d’un siècle, l’Antarctique était le domaine des explorateurs et des baleiniers. Aujourd’hui, rejoindre le « dernier continent » implique toujours de relever de nombreux défis, lesquels, s’ils requièrent des compétences et une expertise certaines, offrent des récompenses à la hauteur de l’effort. Les icebergs sculptés, les étendues de banquise, les vastes glaciers et les montagnes enneigées… tout autant de paysages parmi les plus sauvages de la planète. Tresors Hideaway vous propose cette aventure unique en collaboration avec White Desert. Ce partenariat ajoute au spectaculaire, un confort d’hébergement non négligeable dans des camps alliant réconfort et durabilité. Voyager extrême dans le respect de la planète… le luxe suprême.
U NE v IE SAU v A g E EN R WANDA
Découvrir l’immensité du Parc des Virunga reste l’expérience ultime. Ce parc national des volcans représente une surface de plus de 160 km2, située au nord-ouest du Rwanda.Des expériences de vie sauvage inoubliables vous attendent au Wilderness Bisate Lodge. Sa localisation idéale en a fait l’une des meilleures destinations pour ceux qui rêvent de pister les gorilles de montagne dont l’espèce est en voie de disparition. Outre la découverte de la culture locale, le Wilderness Bisate Lodge, élu « Meilleur lodge de safari en Afrique » en 2022, propose le confort de villas privées dont l’architecture s’inspire des traditions royales rwandaises. Adopter la philosophie de Dian Fossey pour grandir, même un instant.
lE R AJAST h AN OU l A v IE
DE M A h ARAJA h À v OTRE PORT é E
À voir et à revoir incontestablement, l’Inde reste un enchantement entretenu par des hôtels somptueux et une grande richesse culturelle. Un séjour à Amanbagh, magnifique hôtel situé dans une région paisible, reste une immersion totale dans l’architecture moghole. Niché dans les collines Aravalli, Amanbagh est un ancien pavillon de chasse, transformé en un havre de paix, entouré de temples et de forteresses anciennes.
De la ville de Bhangarh, datant du XVIIe siècle, au fort d’Ajabgarh, en passant par la ville du temple de Neelkanth et les étendues sauvages de la réserve de tigres de Sariska, l’environnement de l’Amanbagh révèle une beauté saisissante. Quand le romantisme rejoint l’exploration.
lE yU c ATAN OU v RE l ES PORTES DU PATRIMOINE MONDIAl
Le Chablé Yucatàn accueille tous les amateurs du bienêtre dans ses villas de luxe, leurs piscines privées et son incroyable spa. Cet établissement hôtelier, conçu dans l’opulence de la modernité et le charme de la tradition, vous immerge dans la culture du Yucatan. Ses visiteurs sont immédiatement plongés dans une expérience authentique qui mêle harmonieusement nature et confort, liés par l’esprit du lieu. Des anciennes ruines mayas d’Uxmal, classées au patrimoine mondial de l’UNESCO, à la délicieuse cuisine des cérémonies mayas… le luxe, la tranquillité et la culture se sont alliés pour votre plus grand plaisir. À la recherche d’un bien-être exclusif…
lA N AMIBIE OU l E l U x E PERDU D ’ ADMIRER l E TEMPS QUI PASSE
Le désert de Namibie est l’expérience luxueuse de la découverte d’un paysage désertique spectaculaire. Prenez une tasse de sable, laissez-la s’oxyder pendant quelques millions d’années et puis soufflez doucement vers le sudouest, prenez du recul et admirez le plus vieux désert de la création ! Situé entre mines de diamant et réserves animalières, le Sossusvlei Desert Lodge vous offre une échappée extraordinaire. Ses dix villas, aux vastes baies vitrées donnant sur un panorama désertique, vous permettent d’observer les étoiles directement depuis votre lit et mettent à votre disposition un télescope afin de profiter de l’exceptionnelle clarté du ciel nocturne. Le pouvoir de séduction du luxe authentique. Au travers de voyages sur mesure combinant abondance, discrétion et écoresponsabilité, Tresors Hideaway vous dédie des moments uniques aux quatre coins les plus extraordinaires du monde. Une exploration du mieux-vivre.
ENGAGEMENT - PERSÉVÉRANCE
PASSION POUR L’INNOVATION
ADAPTABILITÉ - DIVERSITÉ
ESPRIT D’ENTREPRENDRE ET DE PERPÉTUER L’HÉRITAGE D’EXCELLENCE