"Demain" N° 08 - Novembre 2020

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CHAMBRE VAUDOISE DU COMMERCE ET DE L’INDUSTRIE 11-2020 N°08

la cvci.ch

ACTUALITÉ TIMEA BACSINSZKY, SPORTIVE D’ÉLITE ET JEUNE DIRIGEANTE DE PME

VOTRE CVCI COMMENT LE BUSINESS CLUB CVCI RESTE EN CONTACT AVEC SES MEMBRES

CAHIER PRATIQUE QUARANTAINE LIÉE AU COVID-19 ET RAPPORTS DE TRAVAIL

POURQUOI L’INITIATIVE « ENTREPRISES RESPONSABLES » DEMANDE L’IMPOSSIBLE AUX PME SUISSES



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ÉDITORIAL NOVEMBRE 2020

Les entreprises sont déjà responsables

TEXTE PHILIPPE CLOUX VICE-PRÉSIDENT DE LA CVCI

Les scrutins cruciaux pour notre économie se succèdent sur le plan fédéral. Après celui du 27 septembre, qui a heureusement abouti au rejet de l’initiative dite « de limitation », celui du 29 novembre se profile, qui porte notamment sur l’initiative populaire « Entreprises responsables ». Là aussi, l’enjeu est considérable.

PHOTO MARIE-FRANCE MILLASSON

SOMMAIRE ACTUALITÉ Agenda de la CVCI....................................... 4 Penser l’entreprise pour demain Timea Bacsinszky est fière de parler de Lausanne................................................. 6 Economie et politique Budget 2021 : vieilles(s) recettes(s), même soupe................................................. 9 « Etre responsable, c’est choisir la voie du contre-projet »........................... 10 Un Parlement fédéral en toute transparence : retour sur trois dossiers.....12 Un guide pour la résilience post-Covid.... 13 Les chiffres du mois.................................. 14

VOTRE CVCI Le « lab » event du Business Club.............. 15 Un stage pas comme les autres..................17 Changement à la tête du département Prestations..................... 19 7e Edition du PVEI..................................... 19 Nos nouveaux membres............................ 20 Nouvelles des membres............................. 21 Se profiler au sein du réseau CVCI........... 21

CAHIER PRATIQUE Fiche juridique N° 227 Quarantaine et rapports de travail.......... 23 Parole d’expert Cyberincidents : la faille est principalement humaine..................... 24

DE PARTENAIRE À PARTENAIRE Conférence Partenaire Infogestion.......... 25 Agenda des partenaires............................. 26

Ce texte part d’une bonne intention : les entreprises qui ont leur siège en Suisse doivent respecter les droits de l’Homme et les normes environnementales à l’étranger. Dans les faits, toutefois, il va beaucoup trop loin : il pose de nombreux problèmes d’applicabilité en faisant peser une menace sur l’emploi et la dynamique économique de notre canton. C’est pourquoi la CVCI vous recommande de le rejeter et de lui préférer le contre-projet indirect, plus adéquat. D’autant plus que la grande majorité des entreprises de ce pays assument déjà leurs responsabilités. Le défaut majeur de cette initiative ? Ses défenseurs affirment que seules les multinationales sont concernées par ce texte. Or c’est faux : les PME seraient également impactées en tant que sous-traitantes de ces mêmes entreprises internationales. Les petites sociétés ne disposent pas des mêmes moyens que les grandes, de sorte que le respect strict de l’obligation de diligence entraînerait pour elles des coûts hors de toute proportion. Importexa, la PME que je dirige, fait déjà beaucoup pour le respect des normes. Elle est labellisée Max Havelaar, Entreprise citoyenne, et certifiée ISO 9001 et 14001 (management environnemental). Nous faisons le maximum pour nous préserver de problèmes vis-à-vis de nos clients (horlogerie, banque, assurances). Je voyage – enfin plus tellement en ces temps de pandémie… – en Tunisie, en Chine, en Inde et en Turquie pour rencontrer nos fournisseurs. Sur place, il existe des usines vitrines qui parviennent à obtenir tous les labels imaginables. Une fois labellisées, elles sous-traitent auprès de sociétés nettement moins recommandables. Certains de ces pays sont gangrénés par la

corruption. Accepter cette initiative constitue donc un réel danger, car il est quasiment impossible de contrôler toutes les activités de nos lointains fournisseurs. C’est la raison pour laquelle les entreprises doivent tendre vers la notion de traçabilité. Dans la nôtre, nous travaillons sur des projets d’accompagnement. Tout n’est certes pas encore parfait, mais nous visons une amélioration graduelle, dont on mesure les progrès tous les six à douze mois. La notion d’accompagnement est très importante. Rien n’est ni noir ni blanc, nous travaillons sur la durée. Les multinationales font elles aussi beaucoup dans les domaines humains et environnementaux. Il existe une vraie prise de conscience du monde de l’économie sur ces questions. Les grandes sociétés ont tout à craindre d’un dégât d’image qui leur coûterait beaucoup plus cher que les engagements pris pour respecter les normes. Il est ridicule de croire que les dirigeants des multinationales sont tous de grands méchants loups, même s’il existe bien sûr quelques… brebis galeuses. Si cette initiative est manifestement excessive, le contre-projet indirect adopté par le Parlement fédéral me paraît en revanche acceptable. Il est plus adapté et concerne des entreprises comptant plus de 500 employés et réalisant un chiffre d’affaires d’au moins 80 millions. Il s’agit d’une étape qui permettrait d’améliorer les processus.


DEMAIN 11-2020

FORMATIONS EXPORT

LE B.A.-BA DE L’EXPORT FORMALITÉS DOUANIÈRES ET NOTIONS D’ORIGINE DES PRODUITS Votre entreprise est amenée à travailler avec des fournisseurs ou des clients suisses et étrangers ? Vous souhaitez croître à l’international ? Pour que vos marchandises traversent les frontières rapidement, elles doivent être accompagnées des documents appropriés. Il vous sera utile de comprendre les différentes procédures douanières, les erreurs à ne pas commettre et leurs conséquences. Vous serez appelé à devoir déterminer l’origine de vos marchandises, à utiliser les Incoterms®, les accords de libre-échange et à établir les documents nécessaires. Cette formation vous propose une vue d’ensemble de tous les sujets liés à l’importation et à l’exportation, afin que vous soyez sûr d’entreprendre les bonnes démarches en toute conformité avec les règles et usages. Par la suite, pour approfondir vos connaissances, une formation spécialisée en six modules peut être suivie en bloc ou à la carte. 05.11.2020 13h30 … 17h00 CVCI 210 francs membres CVCI 300 francs non-membres

ACTUALITÉ AGENDA DE LA CVCI

LES PRINCIPAUX MODES DE PAIEMENT DANS LE COMMERCE INTERNATIONAL FORMATION SPÉCIALISÉE EN EXPORT – MODULE 6 Dans le commerce international comme dans le commerce domestique, l’acheteur doit s’acquitter du paiement de la marchandise et/ou du service dans les termes et prix convenus. Pour faciliter vos échanges commerciaux, il vous sera utile d’utiliser le mode de paiement le plus approprié à chaque situation. Afin de minimiser vos risques et sécuriser vos flux financiers, vous devrez parfois avoir recours à un intermédiaire bancaire. 24.11.2020 09h00 … 16h30 CVCI 400 francs membres CVCI 600 francs non-membres

FORMATIONS JURIDIQUES

ÉCHOS DES TRIBUNAUX EN DROIT DU TRAVAIL

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SALAIRE Connaître les aspects légaux liés à la rémunération des travailleurs : multiples formes du salaire, gratification, suppléments, modalités de paiement, y compris en cas d’incapacité de travail. 17.11.2020 08h30 … 16h30 CVCI 490 francs membres CVCI ou HR Vaud 650 francs non-membres Documentation, repas de midi et pauses-café inclus

DURÉE DU TRAVAIL Règles relatives à la durée du travail : service de piquet, allaitement, repos, pauses, planification d’horaires, heures et travail supplémentaires, travail de nuit, du dimanche, des jours fériés, travail continu, travail en équipes. 01.12.2020 08h30 … 16h30 CVCI 490 francs membres CVCI ou HR Vaud 650 francs non-membres Documentation, repas de midi et pauses-café inclus

Présentation de la jurisprudence récente en droit du travail, avec deux dates à choix. 05.11.2020 16h00 … 18h00 10.11.2020 10h00 … 12h00 ONLINE 100 francs membres CVCI 150 francs non-membres

CONTRAT DE TRAVAIL ET RÈGLEMENT DU PERSONNEL (WORKSHOP) Principaux éléments à insérer dans des contrats de travail et règlements du personnel sous un angle pratique avec un juriste et un spécialiste RH. 12.11.2020 08h30 … 16h30 CVCI 490 francs membres CVCI ou HR Vaud 650 francs non-membres Documentation, repas de midi et pauses-café inclus

RENSEIGNEMENTS ET INSCRIPTIONS POUR LES COURS DE DROIT DU TRAVAIL  Elodie Brechbühler droit@cvci.ch T. 021 613 36 37

RENSEIGNEMENTS ET INSCRIPTIONS POUR LES COURS EXPORT  legal@cvci.ch T. 021 613 35 36 Le programme complet de nos cours est disponible sur : www.cvci.ch/formations Tous nos prix sont indiqués hors taxe. La TVA sera facturée en sus.


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ACTUALITÉ AGENDA DE LA CVCI

FIN DES RAPPORTS DE TRAVAIL Ensemble des règles qui régissent la fin des rapports de travail : fin automatique, résiliation ordinaire/immédiate/abusive, en temps inopportun, abandon d’emploi, congé-modification, licenciement collectif. 03.12.2020 08h30 … 16h30 CVCI 490 francs membres CVCI ou HR Vaud 650 francs non-membres Documentation, repas de midi et pauses-café inclus

SALAIRE EN CAS D’INCAPACITÉ Connaître les aspects légaux liés à la rémunération des travailleurs en cas d’empêchement de travailler : régimes applicables, salaire déterminant, certificat médical et cas particuliers. 08.12.2020 10h00 … 12h00 ONLINE 150 francs membres CVCI ou HR Vaud 200 francs non-membres Documentation, repas de midi et pauses-café inclus

LICENCIEMENT ET PÉRIODE DE PROTECTION Connaître les périodes de protection en cas de licenciement. Nous vous proposons d’analyser ensemble des cas pratiques avec comme objectifs d’identifier les périodes de protection et de déterminer la date de fin du contrat de travail. 15.12.2020 10h00 … 12h00 ONLINE 150 francs membres CVCI ou HR Vaud 200 francs non-membres Documentation, repas de midi et pauses-café inclus

INTERNATIONAL LINK

RELOC’COFFEE BUSINESS CREATION Designed especially for foreign entrepreneurs in Switzerland, this event will cover the basics of work permit, choice of legal structure, recognition of self-employment, company name, commercial register and general tax information. The main presentation will be followed by two testimonials from foreign entrepreneurs who successfully launched their businesses in the canton of Vaud. Each part will also feature a Q & A session. 12.11.2020 10:00am … 12:00pm CVCI Free of charge for partners of International Link members companies’ employees (check with us) 25 Swiss francs for non-members Information and registration: internationallink@cvci.ch

FORUM SWISS DATA FORUM 6 E ÉDITION Cette journée d’échange a pour objectif de présenter des exemples de valorisation, de parler des bonnes pratiques et de partager les questionnements sur les données et leur exploitation. L’accent sera mis sur l’information et sur l’échange pour l’exploitation et la valorisation des données de l’entreprise. Au programme : • « Data Driven Society » pour le meilleur et sans le pire (Solange Ghernaouti, Myret Zaki, Kim Andrée Potvin) • Pourquoi Nespresso a révolutionné le monde du café ? (Eric Favre, Anna-Maria Pessina-Favre) • Stratégie opérationnelle : de la définition à l’exécution, comment gérer les données pour améliorer la performance des opérations (Sébastian Tornassat) • Jouer aujourd’hui, c’est gagner demain : la prospective comme avantage stratégique (Quentin Ladetto) • Digivitis – Histoire de la création d’un produit innovant et des changements amenés à l’entreprise et ses clients (Stéphane Poggi) Important : Cet événement est dédié aux entreprises n’étant pas actives dans le domaine du service informatique (SSII).

24.11.2020 08h30 … 18h00 Lausanne (Hôtel Aquatis) Gratuit Inscriptions et contact : https://m.trivadis.com/fr/swissdataforum/ T. 021 654 24 24

Tous nos prix sont indiqués hors taxe. La TVA sera facturée en sus.


DEMAIN 11-2020

ACTUALITÉ PENSER L’ENTREPRISE POUR DEMAIN

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« Je suis très fière chaque fois que je parle de Lausanne » Championne de tennis, la Vaudoise Timea Bacsinszky prépare son retour à la compétition. Après son passage dans les murs de la CVCI, elle évoque pour « demain » le rapport qui unit le Canton au monde du sport et son riche parcours.

TEXTE JEAN-FRANÇOIS KRÄHENBÜHL JEAN-FRANCOIS.KRAHENBUHL@CVCI.CH PHOTOS SHUTTERSTOCK & ZUZANNA ADAMCZEWSK A-BOLLE

Timea Bacsinszky était l’invitée du Business Club de la CVCI le mois dernier pour parler des liens entre le sport, la culture et le monde de l’entreprise, aux côtés du sommelier Jérôme Aké Béda et du directeur du Théâtre de Vidy-Lausanne Vincent Baudriller. La tenniswoman de classe mondiale, qui a atteint le 9e rang au classement de la WTA, a bien voulu nous accorder un entretien en marge de cet événement. L’occasion de faire le point sur le sport dans le Canton et sur sa carrière. Les sportifs suisses d’élite vous le diront : notre pays n’est pas forcément le mieux armé pour permettre aux jeunes de pratiquer un sport de haut niveau. « Globalement, je pense qu’il y a encore beaucoup de choses à faire en Suisse pour lier sport et études, même si cela est en train d’évoluer, explique Timea Bacsinszky. Personnellement, j’ai eu la chance de pouvoir bénéficier d’allègements scolaires dans les établissements de Belmont-surLausanne et de Pully. Je ne suis pas certaine que toutes les écoles font de même. »

JEUNE DIRIGEANTE DE PME Timea Bacsinszky a le sentiment qu’elle saurait faire passer un message pédagogique aux jeunes. Entraîner pourrait donc constituer une option d’après-carrière.

Grand talent précoce (victorieuse du tournoi des Petits As en 2002 et en 2003 et de son premier tournoi WTA en 2009), la championne a été très vite confrontée au monde du business. « En tant que sportive d’élite, je suis devenue assez jeune une dirigeante de PME sans m’en rendre compte, constate la Vaudoise. On dirige en fait une petite entreprise, on prend des décisions, on endosse des responsabilités, et l’on n’est pas formé pour. Je l’ai intégré des années plus tard. On doit gérer des personnes, avec un paradoxe énorme : on engage un coach, on le paie pour qu’il nous fasse travailler, nous donne des ordres, nous pousse même quand on n’en

a pas envie… Ce rapport est très particulier. C’est d’ailleurs devenu un sujet de plaisanterie avec certains coaches ouverts d’esprit. » Sportivement, Timea Bacsinszky est passée par tous les états d’âme : débuts tonitruants, grave blessure, velléités de réorientation professionnelle, retour au premier plan tennistique, puis nouvelle blessure. Quels espoirs nourrissait-elle à ses débuts ? « C’est difficile à dire, confesse-t-elle, car j’ai réellement pris en main ma carrière à 24 ans. Auparavant, on me disait ce que je devais faire, car j’étais forte dans ce domaine. » Sa blessure à un pied, en 2011, lui a permis de se réapproprier son existence pour échapper à l’emprise que son père avait sur elle. Sans forfanterie, elle se dit « assez admirative » de voir que la petite Timea, avec toutes les contraintes familiales et les entraînements, s’en sortait très bien. Elle parle de résilience. « J’ai lu des ouvrages sur la psychologie de l’enfant, cela me touchait. Puis j’ai entrepris une psychothérapie qui m’a permis d’ouvrir les yeux sur ce parcours et d’en être fière. »

UNE MÉDAILLE INOUBLIABLE La parenthèse forcée suite à la première blessure l’a incitée à abandonner – provisoirement – le tennis au profit d’études à l’Ecole hôtelière de Genève. En 2013, elle entame un stage préparatoire dans un hôtel de Villars : « J’ai adoré, s’enthousiasme-t-elle. C’est un métier que j’aime et dans lequel je pourrais m’engager plus tard. » Mais la fièvre du tennis est plus forte que tout et Timea revient alors au premier plan avec, à la clé, deux demi-finales à Roland-Garros (2015 et 2017), et la médaille d’argent aux JO de Rio aux côtés de Martina Hingis en 2016. L’olympisme, d’ailleurs, qu’est-ce que cela représente pour elle ? « Plus jeune, je regardais toujours les Jeux à la télévision, ce qui me procurait énormément d’émotion. J’ai mis dix jours pour réaliser que j’avais gagné cette médaille. Aujourd’hui encore, j’ai de la peine à y croire tellement c’était hallucinant. Etre dans l’histoire olympique, c’est incroyable. » Partager cet exploit avec Martina Hingis a eu un goût particulier si l’on se souvient des pressions incroyables que Timea a subies dès


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ACTUALITÉ PENSER L’ENTREPRISE POUR DEMAIN

TIMEA BACSINSZKY GARDE UN SOUVENIR ÉMU DE SA MÉDAILLE D’ARGENT AUX JO DE RIO AVEC MARTINA HINGIS : « AUJOURD’HUI ENCORE, J’AI DE LA PEINE À Y CROIRE TELLEMENT C’ÉTAIT HALLUCINANT. ÊTRE DANS L’HISTOIRE OLYMPIQUE, C’EST INCROYABLE. »

son jeune âge par rapport au parcours de la « princesse de Trübbach ». Une belle histoire. A côté du CIO, le canton de Vaud compte une cinquantaine de fédérations sportives internationales sur son sol. C’est un sujet de grande satisfaction pour l’athlète : « Je suis très fière chaque fois que je parle de Lausanne, avec le CIO, le Musée olympique. Le fait qu’il y ait tant d’organisations montre bien l’esprit ouvert des Romands. Le niveau de vie, l’esprit de la région, les Hautes écoles, le lac Léman : comme cadre, on peut trouver pire », s’amuse-t-elle. Impossible de ne pas aborder les conséquences de la pandémie du Covid-19 pour une sportive d’élite : « C’était particulier pour moi, car j’allais entamer un troisième come-back, après des maux de dos. Quand j’ai repris les entraînements à fond à Swiss Tennis à Bienne, en mars, je n’ai pu faire que quelques séances avant que le centre ne ferme… » Elle a pu continuer à entretenir sa condition physique sur des parcours Vita, mais n’a pas pu toucher une balle avant le milieu du mois de mai. Actuellement, les compétitions reprennent peu à peu, parfois sans public, comme le récent US Open de New York. « Je ne jouerai pas jusqu’à

la fin de l’année, assure la championne, en raison des contraintes actuelles et du côté aléatoire des compétitions. C’est difficile de planifier les tournois, même pour l’année prochaine. Je mets tout en œuvre pour rejouer, mais pas dans n’importe quelles conditions. De plus, sans public, ce n’est pas ce qui me fait rêver le plus. Pour moi, sa présence est plus que souhaitable, il fait partie intégrante d’un événement sportif. Lorsque je regardais l’US Open, je zappais après trois minutes… »

VOLONTÉ DE TRANSMETTRE Aujourd’hui âgée de 31 ans, Timea Bacsinszky peut entrevoir encore quelques belles années au plus haut niveau. La reconversion, elle y pense forcément. Hormis son coup de cœur pour l’hôtellerie (cf. plus haut), elle a le sentiment qu’elle saurait faire passer un message pédagogique aux jeunes. Du coup, entraîner, le cas échéant en collaboration avec Swiss Tennis, pourrait constituer une bonne option pour elle. « Je ne pense pas forcément à l’élite, mais plutôt à faire aimer simplement le tennis à un enfant, soit quelque chose que je n’ai peut-être pas pu vivre toute jeune. Le sport est essentiel pour l’équilibre.» Enfin, elle n’exclut pas de reprendre des études :

« J’ai soif de connaissance et j’envisage une formation, comme un master ou un brevet fédéral dans un domaine. Mais c’est encore de la musique d’avenir. » Lors de « l’Incontournable » du Business Club, elle a parfaitement résumé sa philosophie : « Choisis un métier que tu aimes et tu ne travailleras aucun jour de ta vie. Celle-ci est trop courte, profitons de chaque instant », conclut-elle.


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ACTUALITÉ ÉCONOMIE ET POLITIQUE

Budget 2021 : vieille(s) recette(s), même soupe ! Les années se suivent et… se ressemblent pour le budget du canton de Vaud. Et ce malgré la pandémie, dont on aurait pu légitimement croire que l’impact affecterait plus largement sa santé financière. Le grand argentier a certes annoncé un déficit de 162,8 millions, une première depuis quinze ans. Dans les faits, la réalité s’avère bien moins morose. Le budget 2021 s’inscrit dans la lignée comptable à laquelle le canton nous avait habitué. S’il n’est pas parvenu à présenter l’équilibre de justesse, il se limite cette fois à ne pas dépasser la cautèle du frein à l’endettement. Une limite au-delà de laquelle l’Etat aurait été contraint de prendre des mesures, soit d’assainissement, soit fiscales. Pourtant le canton ne subit pas (encore) de plein fouet cette crise. Une grande partie de ce déficit s’explique d’ailleurs par des décisions indépendantes du Coronavirus : la diminution d’un point d’impôt en lien avec l’accord sur l’AVASAD (40 millions), la reprise d’une part de la facture sociale (25 millions)

et l’augmentation des charges du personnel hors CHUV (64 millions) notamment. La croissance des charges se poursuit donc dans la continuité des années précédentes. Rien ne change, je vous le disais. On pourrait se contenter de se réjouir de cette solidité financière, fruit de l’effort des communes et des contribuables vaudois depuis deux décennies. En effet, du point de vue d’un quotidien régional, « les Vaudois ont avancé de l’argent à l’Etat ». Mais nous reste aujourd’hui un goût amer. Non seulement le canton ne réduit pas son train de vie, puisqu’il enregistre une nouvelle croissance des dépenses courantes de 2,3 % (2,43 % en

2020). 126,3 nouveaux postes administratifs sont ainsi prévus, auxquels il faut ajouter 223,4 ETP dans l’enseignement et la formation ; soit 349,7 au total ! Mais, surtout, une grande partie de cette augmentation ne s’explique pas par des mesures liées au Covid-19. Un seul exemple : le Conseil d’Etat prévoit un modeste soutien supplémentaire à l’économie (+ 7 millions). Les prévisions économiques annoncent pourtant une baisse du PIB d’environ 5 % au niveau vaudois (6,2 % au niveau suisse). A l’heure où l’horizon risque bien de s’assombrir pour les finances en général, l’Etat semble donc surtout soutenir ses propres structures. Le Canton met en avant le fait qu’il a engagé 466 millions dans des mesures liées à la crise du Covid-19. Il convient cependant de préciser que 403 millions de cette somme proviennent d’un préfinancement issu des comptes 2019. On aurait été en droit d’attendre un effort substantiel dans le budget pour couvrir plus largement encore les besoins de l’économie mise à mal, avec une conjoncture économique qui s’annonce difficile en 2021. Les organisations économiques ont d’ailleurs à plusieurs reprises fait des propositions, dont peu ont malheureusement été mises en œuvre par les autorités cantonales. En fin de compte(s), les réserves vaudoises – accumulées à travers l’une des fiscalités les plus lourdes du pays – cachent le « train de vie » du Canton. Le seul fait que le social s’apprête à prendre l’ascenseur n’augure rien de bon pour ses finances. A cette aune, le canton aura bien de la peine à justifier de nouveaux points d’impôt sans passer par un corsetage de la taille de son administration. Voir également nos chiffres du mois en page 14.

TEXTE PHILIPPE MIAUTON PHILIPPE.MIAUTON@CVCI.CH PHOTO SHUTTERSTOCK

Espérons que pour le contribuable vaudois, ce ne sera pas la soupe à la grimace.


DEMAIN 11-2020

ACTUALITÉ ÉCONOMIE ET POLITIQUE

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« Etre responsable, c’est choisir la voie du contre-projet » Les enjeux liés à l’initiative dite « pour des entreprises responsables » ne sont pas simples à cerner. Pourquoi le Conseil fédéral a-t-il décidé de soutenir un contre-projet indirect ? Allant au-delà de la position de principe, Madame la conseillère fédérale Karin Keller-Sutter avance des arguments faisant écho à la réalité du terrain, ici et ailleurs.

Le Parlement rejette l’initiative dite « pour des entreprises responsables » et lui oppose un contre-projet indirect. Ce dernier entrera automatiquement en vigueur en cas de rejet de l’initiative, pour autant qu’il ne soit pas combattu par un référendum. Son ambition est également d’assurer le respect des droits humains et de l’environnement, cela en augmentant les efforts exigés en matière de transparence et de diligence. Le contre-projet précise ainsi clairement les obligations des entreprises et vise particulièrement le travail de enfants et les minerais à risque (l’or par exemple). Il prévoit concrètement que les manquements à ces obligations soient sanctionnés par des amendes. En revanche, il n’expose pas les entreprises suisses à des risques non-maitrisables : elles n’auront pas à assumer en responsabilité civile les erreurs – ou les malversations – commises à l’étranger par des entreprises considérées comme économiquement dépendantes (fournisseurs ou bénéficiaires de prêts par exemple). Cette forme de responsabilité – induite par le texte de l’initiative – serait sans précédent dans le monde et rendrait les entreprises suisses vulnérables aux accusations, aux attaques et au chantage.

Que répondez-vous à ceux qui affirment que le contre-projet aura très peu d’impact sur le terrain ?

Le Conseil fédéral et le Parlement veulent eux aussi protéger les droits de l’Homme et l’environnement. Ils vont donc dans la même direction que l’initiative, mais celleci va trop loin. Le contre-projet renforce les devoirs des entreprises suisses par rapport à aujourd’hui, mais sans les éléments dommageables de l’initiative. Surtout, il n’obligera pas la Suisse à faire cavalier seul. Il est important que nos entreprises luttent à armes égales sur des marchés internationaux très concurrentiels. Ce n’est vraiment pas le moment de prendre de tels risques.

Je pense qu’ils ne se sont pas donné la peine de l’étudier. La transparence est un levier très important pour des entreprises, surtout dans notre monde interconnecté où leur réputation peut être facilement attaquée. Les grandes entreprises internationales y sont attentives. Elles peuvent perdre des clients, des investisseurs et aussi leur attractivité au moment de recruter du personnel. Ajoutons que contrairement à l’initiative, le contre-projet prévoit une sanction concrète : une amende allant jusqu’à 100 000 francs est prévue pour une entreprise qui viole l’obligation de rendre compte de ses activités. Et surtout, le contre-projet crée, lui aussi, des obligations nouvelles pour prévenir le travail des enfants et le commerce des minéraux issus de régions en guerre.

Concrètement, en quoi cette alternative représente-t-elle pour vous une solution plus efficiente que le projet des initiants ?

Si l’initiative était acceptée, serait-il possible de l’appliquer tout en respectant le droit international ?

La grande différence, c’est que ce contre-projet suit une approche coordonnée sur le plan international. Il mise sur les règles existantes en matière de responsabilité. Il faut bien voir qu’une entreprise suisse doit déjà répondre aujourd’hui d’un dommage qu’elle cause à l’étranger. C’est parfaitement normal. Elle le fait dans le respect du droit du pays où elle est active, et des filiales d’entreprises suisses ont d’ailleurs déjà été condamnées à l’étranger, conformément au droit local.

C’est une des faiblesses de l’initiative. Elle prévoit que les entreprises suisses répondent également des fautes commises par d’autres entreprises à l’étranger, par exemple une filiale indépendante ou un fournisseur. C’est tout de même discutable d’être tenu pour responsable d’actes commis par d’autres.

Pourquoi le Conseil fédéral a-t-il décidé de soutenir le contre-projet indirect du Parlement à l’initiative « Entreprises responsables » ? UN CONTRE-PROJET RÉALISTE

sont prises pour prévenir ces risques. Avec la menace d’une amende si elles ne le font pas. L’initiative, elle, ne prévoit pas d’amende. Et ensuite, le contre-projet crée de nouvelles obligations de diligence dans les domaines très sensibles que sont le travail des enfants et les minéraux issus de régions en guerre.

Le contre-projet intervient à deux niveaux. D’abord, il crée de la transparence, en obligeant les grandes entreprises à rendre compte des risques que leurs activités à l’étranger font courir à l’homme et à l’environnement. Elles devront aussi déclarer quelles mesures

Les juges suisses devraient donc se prononcer selon le droit suisse sur des cas complexes où une entreprise étrangère a causé des dommages à l’étranger. La Suisse enfreindrait des principes juridiques internationalement reconnus si elle soumettait explicitement ces cas à sa propre juridiction. Je ne suis pas certaine que ce serait du goût de nos concitoyens si – à l’inverse – un autre pays voulait imposer sa législation à la Suisse.


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ACTUALITÉ ÉCONOMIE ET POLITIQUE

« L’INITIATIVE PLACE TOUTES LES ENTREPRISES SUISSES ACTIVES À L’INTERNATIONAL, PETITES OU GRANDES, SOUS UNE SORTE DE SUSPICION GÉNÉRALE. ELLE LES EXPOSE À UN RISQUE DE PLAINTES ABUSIVES. »

D’un point de vue économique, avez-vous pu chiffrer les conséquences de sa mise en œuvre ?

Quant aux PME suisses, à quels changements concrets l’initiative les exposerait-elle ?

L’initiative affaiblit la place économique suisse. Elle introduit des règles de responsabilité qui n’existent nulle part au monde sous cette forme. Même la France ne connaît pas un tel régime de responsabilité civile. Ces règles exposent les entreprises à des risques importants : si une filiale ou un fournisseur dépendant a causé un dégât, et que l’entreprise suisse fait l’objet de plaintes, ce serait finalement à elle de prouver qu’elle a assumé tous ses devoirs de diligence d’une manière suffisante. Qu’elle a tout fait pour éviter ces dégâts. Certaines entreprises suisses pourraient préférer réduire leurs activités commerciales ou leurs investissements dans les pays où les risques sont élevés, ou alors déplacer leur siège à l’extérieur de la Suisse.

L’initiative concerne en principe toutes les entreprises suisses, c’est-à-dire pas seulement quelques multinationales, mais aussi les PME actives à l’international. Le texte de l’initiative dit simplement que le législateur devra « tenir compte des besoins » des PME qui ne présentent que peu de risque. Les PME ne sont donc pas exclues en tant que telles du champ d’application de l’initiative. Pour contrôler toutes les activités de leurs partenaires commerciaux à l’étranger, elles devraient faire face à de lourdes charges administratives. Je connais suffisamment bien le monde des PME – où j’ai grandi – pour savoir à quel point ces charges peuvent peser.

Certaines multinationales pourraient-elles simplement décider de quitter notre pays ? Ce n’est pas à moi de faire des pronostics ou de donner des conseils aux chefs d’entreprises. Une chose est sûre : l’initiative place toutes les entreprises suisses actives à l’international, petites ou grandes, sous une sorte de suspicion générale. Elle les expose à un risque de plaintes abusives.

Et quelles seraient les conséquences du contre-projet indirect sur ces mêmes entreprises ? Le contre-projet poursuit le même but que l’initiative : protéger les droits de l’homme et l’environnement. Il s’agit d’une solution très helvétique conclue au Parlement. Elle propose des solutions réalistes et raisonnables. L’écrasante majorité des entreprises suisses se comportent aujourd’hui déjà de manière tout à fait responsable. Une grande nouveauté pour les grandes entreprises seraient les

règles en matière de transparence, avec l’obligation de rendre compte des risques et des mesures pour les prévenir. Et bien-sûr, le devoir de diligence particulière et étendue dans les domaines du travail des enfants et des minéraux issus de régions en conflit. Ce devoir de diligence vaudrait pour toutes les entreprises qui sont exposées à des risques dans ces deux domaines sensibles. Et comme je l’ai déjà dit : la réputation est un bien très précieux pour les entreprises. L’information est aujourd’hui instantanée et globale. Les clients, les investisseurs et le personnel ont aussi des attentes concernant le comportement des entreprises. Les entreprises savent qu’elles doivent se comporter de manière responsable. Ne manquez pas la conférence de Mme Keller-Sutter, suivie d’un débat contradictoire, mardi 10 novembre à 18 h au Casino de Morges. Incriptions sur : m www.cvci.ch/evenements

PROPOS RECUEILLIS PAR FANNY OBERSON FANNY.OBERSON@CVCI.CH PHOTO ALESSANDRO DELLA VALLE


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ACTUALITÉ ÉCONOMIE ET POLITIQUE

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Un Parlement fédéral en toute transparence : retour sur trois dossiers UNE RELANCE POUR L’EXPORTATION Contre l’avis de la gauche et de certains sénateurs, le Conseil des Etats est entré en matière sur le projet fédéral visant à réduire à zéro les droits de douanes sur les produits industriels. Cette mesure profiterait à toute l’économie suisse et son effet serait estimé à environ 860 millions de francs par an. La CVCI s’est réjouie de cette décision et suivra de près la suite des travaux parlementaires.

MOINS DE GAZ À EFFET DE SERRE Trois ans après la ratification de l’Accord de Paris, le Parlement a adopté la loi sur le CO2. Le texte prévoit d’introduire des taxes et mesures pour réduire de moitié les émissions de gaz à effet de serre d’ici à 2030 et

limiter le réchauffement climatique à 1,5 degré. La CVCI soutiendra cette réforme climatique favorable à la protection du climat et à la création d’emplois. Le peuple aura toutefois le dernier mot car le compromis fera l’objet d’un référendum.

UNE LOI SPÉCIFIQUE CONTRE LE VIRUS Il aura fallu faire appel à une conférence de conciliation pour mettre sous toit la loi Covid-19. Entrée en vigueur le jour suivant le vote final des Chambres, cette nouvelle loi profitera notamment aux indépendants et employeurs en grande difficulté et cela jusqu’à fin 2021. L’association Amis de la Constitution a toutefois lancé un référendum, inquiète que le droit d’urgence devienne une normalité.

L’Assemblée fédérale a adopté vingt-deux objets durant la session d’automne.

TEXTE ROMAINE NIDEGGER ROMAINE.NIDEGGER@CVCI.CH PHOTO SERVICES DU PARLEMENT 3003 BERNE

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ACTUALITÉ ÉCONOMIE ET POLITIQUE

Un guide pour la résilience entrepreneuriale post-Covid Le laboratoire d’idées ManufactureThinking, conduit par Xavier Comtesse depuis plus de cinq ans, propose un nouvel ouvrage prospectif, Résilience & Innovation, en deux parties. Il invite les entrepreneurs à (re)Penser le futur et à Agir en adaptant les schémas stratégiques habituellement utilisés.

Damian Chiossone et Xavier Comtesse revisitent les classiques que sont le Business Model Canevas (Y. Pigneur & A. Osterwalder) et la chaîne de valeurs (M. Porter), sous le prisme de la gestion et de l’exploitation des données. La crise du Covid-19 ayant accéléré la digitalisation de nombreux secteurs d’activités, ne pas inclure les aspects data – au sens large – lors des révisions de vos modèles d’affaires pourrait bien s’avérer une erreur fatale. Vos concurrents ou un nouvel entrant le feront tôt ou tard… Ce livre a pour objectif d’alimenter les modèles d’affaires par une approche dynamique qui exprime la révolution digitale actuelle, représentée par le passage de l’environnement 1.0 (partenaires) à 2.0 (e-clients), puis à 3.0 (IoT-data) et, enfin, 4.0 (IA-algorithmes).

Xavier Comtesse Xavier Comtesse

Cette approche permet à tout(e) chef(fe) d’entreprise de cibler ses actions de transformation en prévision de l’ère nouvelle qui émerge sous nos yeux. Toute la chaîne de valeur est concernée, de la stratégie à son exécution, des ressources aux processus : achats, production (et qualité), maintenance, ventes, marketing, service (relation-client). Dès lors, par quel bout s’atteler à la tâche ? Cet ouvrage permet justement de retravailler votre stratégie et vos processus à partir de modèles validés et connus, et de comprendre comment

Resilience / innovation

AGIR (2 E PARTIE)

GEORG

Xavier Comtesse et Damian Chiossone

Resilience / innovation

De manière large, cette première partie constitue une réflexion collective sur le (re)nouveau

Sous la direction de Xavier Comtesse

GEORG

56 auteurs ont joint leurs plumes – numériques – pour donner naissance à cette partie de l’ouvrage, qui traite de leurs analyses et perceptions des enjeux présents pour préparer le futur des entreprises. Divisé en six chapitres, ce livre aborde : • le tsunami digital, du data driven business à l’intelligence artificielle comme force transformationnelle ; • le cadre juridique, ou comment gérer les aspects éthiques et légaux ; • la culture digitale en entreprise et les nouveaux modes de consommation ; • la transformation technologique, de la conscience écologique aux besoins de connectivité ; • les impacts macroéconomiques, les nouveaux écosystèmes, modèles d’affaires, etc. ; • les perspectives d’avenir, de la formation à l’usine du futur.

Le livre est disponible chez Payot. Plus d’informations sur : m www.manufacturethinking.org

GEORG

PENSER (1 RE PARTIE)

économique, dont les facettes seront durables, circulaires, locales, fractales et digitales. Elle propose de nombreuses pensées émergentes dans un monde en profonde transformation. Beaucoup de nouvelles idées y sont ainsi développées avec passion.

Le vernissage de cet ouvrage s’est déroulé le 10 octobre dernier simultanément dans cinq librairies Payot (Lausanne, Genève, Neuchâtel, Fribourg et Sion).

ISBN 978-2-8257-1126-2

Comme un « vecteur d’intelligence collective », ManufactureThinking, dont la CVCI et plusieurs autres chambres de commerce romandes sont parties prenantes, a porté ces dernières années les thématiques de la transition numérique et de l’émergence d’une nouvelle économie, qui lui est liée. Le groupe est composé de personnalités des mondes industriel, économique, technologique et scientifique. L’addition de tant de compétences et d’expériences dans des secteurs d’activités très variés a fait naître l’idée de ce livre collectif lors d’un voyage de fact finding au Swissnex de Boston, en 2019.

les données sont un levier de création de valeur pour vos clients et vos actionnaires. In fine, c’est aussi toute une culture du travail, du management des connaissances, du leadership et des modèles de compensation qui doit s’adapter.

TEXTE RAPHAËL THIÉBAUD RAPHAEL.THIEBAUD@CVCI.CH

GEORG


DEMAIN 11-2020

ACTUALITÉ LES CHIFFRES DU MOIS

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Les finances cantonales La fortune réelle du canton de Vaud s’élève à 4,4 milliards en incluant les réserves latentes. Ce dernier possède donc une marge de manœuvre financière solide pour faire face à la crise. DETTE NETTE DU CANTON (en millions de francs) La dette du canton a fortement diminué au cours des 15 dernières années. 10000 8649 8000 6968 5879

6000

4055

4000

2960 2450 1910

2000

1430 785

575

705

775

825

875

975

475 2013

2014

2015

2016

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2018

2019

0 2004

2005

2006

2007

2008

2009

2010

RECETTES FISCALES DU CANTON SELON LE TYPE D’IMPÔT, 2018 L’impôt sur le revenu et sur la fortune représentent les 3/4 des recettes fiscales 3.2 %

2.1 %

2011

2012

DÉPENSES CANTONALES La prévoyance sociale et l’enseignement regroupent les dépenses les plus importantes dans les comptes cantonaux

0.1 %

1.70

1.28

3.63

3.9 %

3.87

4.0 %

4.79 28.26

11.4 %

7.27

TOTAL

POUR

6297.3 MILLIONS

100 FRANCS

7.43

DE FRANCS

DÉPENSÉS

75.2 %

28.21 13.56

■ ■ ■ ■ ■ ■ ■

Impôt sur le revenu et la fortune Impôt sur le bénéfice et le capital Impôt sur les gains en capital Taxe sur les véhicules à moteur Droits de mutation et timbre Impôt sur les successions et donations Autres impôts

SOURCES : ETAT DE VAUD, STATISTIQUE VAUD

■ ■ ■ ■ ■ ■ ■ ■ ■ ■

Prévoyance sociale Enseignement et formation Santé Economie publique Sécurité publique Finances et impôts Administration générale Trafic Culture, sport, loisirs, églises Protection de l’environnement et aménagement du territoire


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VOTRE CVCI SERVICES ET PRESTATIONS

Le « lab » événementiel du Business Club Un printemps confiné, un été très particulier et une reprise en dents de scie : tous les secteurs professionnels, comme les personnes privées, sont impactés et soumis aux consignes sanitaires. Pour un club centré sur le réseautage professionnel, comment gérer les relations et l’événementiel ? Le Business Club de la CVCI partage avec vous ce qu’il a testé – et vécu – ces derniers mois. Habituellement, le Business Club planifie son calendrier événementiel avec six à douze mois d’avance. Face au coronavirus, comme tant d’autres, nous avons été contraints de renoncer, repousser ou repenser nos événements en présentiel. Cette période a d’abord été mise à profit pour échanger avec les adhérents. Il était évident qu’il fallait maintenir le lien entre les entreprises, permettre aux entrepreneurs de partager leurs expériences et de rester au fait de l’actualité. Entre avril et mai, nous avons donc pensé et mis en place pour eux nos premiers webinaires, puis deux événements de réseautage – organisés tout début juillet – ont réunis des participants en présentiel, dans le respect des gestes barrière. L’occasion de noter que l’envie et le besoin de se retrouver moins « virtuellement » étaient bien réels. La date et le thème de l’« Incontournable » du Business Club étaient fixés depuis fin 2019. Nous avions prévu de discuter du thème « Sport Culture – Pourquoi choisir ? » et l’événement avait été pensé en présentiel, le mardi 15 septembre. Nos intervenants, venant d’univers culturels ou sportifs, avaient pour mission de révéler les liens entre leur parcours et celui du métier d’entrepreneur. Cet événement – le grand événement de l’année pour le Business Club – devait réunir Jérôme Aké Béda, sommelier et Maître d’Hôtel, commentateur humoristique pour la Fête des Vignerons 2019, Timea Bacsinszky, joueuse de tennis professionnelle – meilleur classement mondial : WTA 9, et Vincent Baudriller, responsable théâtral, directeur du Théâtre de Vidy. Comment « repenser » l’événement ? Comment en conserver l’esprit sans se réunir comme nous le faisons chaque année ?

UN « INCONTOURNABLE » INÉDIT Parce qu’une bouffée d’oxygène nous semblait plus nécessaire que jamais en cette période anxiogène, nous avons décidé de confirmer le thème et les orateurs prévus initialement, sans y ajouter de lien avec la crise sanitaire. Restait la question de la forme : maintenir l’événement en présentiel, en limitant le nombre d’invités et en imposant le port du masque ? Opter pour un événement virtuel au risque de ne pas pouvoir proposer l’apéritif traditionnel et de perdre la convivialité des discussions ? Envisager l’événement au format hybride ? Nous l’avons tous vécu dans nos activités : la période de crise est complexe, caractérisée par la fluctuation de la situation, un manque de visibilité mais aussi de temps, alors que ce dernier aiderait à pondérer les différentes options. Dans le cas qui nous concerne, nous avons pris la décision de faire de cet événement un test qui permettrait de récolter des informations sur les préférences événementielles de nos adhérents. Notre choix s’est donc arrêté sur un format d’événement 100% virtuel, qui représentait la solution la plus sûre et la plus confortable pour le public Business Club.

se voir. Ensuite, l’envoi d’une « Apéro Box », reçue par notre public un jour avant l’événement, rendait possible l’apéritif que nous proposons en conclusion de chacun de nos « Incontournables » !

DE NOUVEAUX FORMATS À PEAUFINER Au final, le public a joué un grand rôle dans la qualité de la réunion. Nos invités ont profité du « chat » pour se saluer, commenter et poser des questions durant la conférence. Leurs interactions ont rendu l’événement aussi vivant qu’en présentiel. Le format virtuel, tel qu’il a été proposé, paraît certes perfectible. Nous avons par exemple noté de cadrer les interventions avec plus de dynamisme, ou encore d’offrir la possibilité d’utiliser des « chatrooms » qui faciliteraient les échanges en plus petit comité. Le contexte sanitaire nous pousse tous, au quotidien, à envisager nos activités avec créativité, à enrichir les formules habituelles de travail, de collaborations et de rencontres en s’appuyant sur des technologies devenues de plus en plus usuelles au fil des mois. Pour le Business Club de la CVCI, cela se traduira par d’autres innovations, des rencontres créées en fonction de l’actualité et du public, en imaginant les meilleures options pour offrir également des parenthèses de convivialité.

LA CONVIVIALITÉ COMME CHALLENGE Dans notre réflexion, il était clair que nous souhaitions garder une « touche » Business Club et rendre ce rendez-vous digital aussi plaisant qu’en présentiel. Le format de la conférence, en situation de « Réunion Zoom » et non de webinaire, a été privilégié afin que le public et le panel d’intervenants puissent

TEXTE SOPHIE PELLET SOPHIE.PELLET@CVCI.CH PHOTO ZUZANNA ADAMCZEWSK A-BOLLE


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VOTRE CVCI SERVICES ET PRESTATIONS

Un stage pas comme les autres Une expérience virtuelle en Chine : c’est ce qu’ont vécu les vingt étudiants de l’édition 2020 de l’ICL Cup. Ils ont livré leurs projets pour une entreprise active en Chine en travaillant à distance avec leur groupe de travail. Ce qui ne les a pas empêchés de développer des compétences nouvelles. Les étudiants et les apprentis suisses ont très peu de possibilités d’effectuer un stage à l’étranger pendant leur cursus normal. L’ICL Cup, une initiative du groupe Integrate Chinese Life, leur donne l’opportunité de développer leurs compétences et leur maturité par une expérience professionnelle dans une entreprise active sur le marché chinois (voir encadré).

En tant qu’entreprise, vous pouvez participer de plusieurs façons : • En soumettant un projet en lien avec votre activité en Chine et en supervisant le groupe de travail ; • En parrainant un étudiant ou un apprenti de votre entreprise ou votre région ; • En offrant cette chance aux enfants de votre personnel ou de vos clients.

L’ÉDITION 2020 SE RÉINVENTE

DES PROJETS VARIÉS ET FORMATEURS

A cause de la pandémie et de l’impossibilité de voyager en Chine, l’édition 2020 a dû se réinventer. Le programme est devenu virtuel : les vingt participants romands ont appris à travailler à distance, en anglais, avec les entreprises basées en Chine et leur équipe de projet. Analyse de situation, commerce en Chine, e-learning, management digital et production de vidéo comptaient parmi les nombreuses compétences développées. En parallèle à leur travail de groupe, des activités culturelles et linguistiques ont été organisées pour leur faire découvrir différentes facettes de cet immense pays.

QUELS SONT LES AVANTAGES POUR LES ENTREPRISES ? Grâce à l’ICL Cup les entreprises hôtes obtiennent les ressources d’une équipe qualifiée et motivée pour réaliser un projet précis. Elles bénéficient d’un regard nouveau sur leurs problématiques et obtiennent de la visibilité par le biais des relations publiques et des médias sociaux. Les étudiants étant supervisés par ICL, les entreprises sont déchargées de toutes les tâches administratives.

Obtenir une image claire des canaux d’e-commerce, créer un kit pour les start-up et les PME suisses désirant pénétrer le marché chinois, réaliser une étude de marché, former des employés ou encore établir des fiches d’information avec un QR code : les projets réalisés pour les six entreprises hôtes étaient aussi variés qu’instructifs. Iulia Rumeous, participante cette année, témoigne : « Je suis très reconnaissante pour les connaissances et les compétences que j’ai acquises au cours de ce projet et je le recommanderais à 100 % à quiconque souhaite étendre ses connaissances générales, ren-

contrer des gens extraordinaires et découvrir une culture différente. » Pour les étudiants, participer à un stage ICL donne l’occasion d’ajouter une expérience professionnelle à leur CV, de sortir de leur zone de confort et de développer des compétences nouvelles. Plus d’informations sur ICL et l’ICL Cup : m www.integratechineselife.com

QU’EST-CE QUE L’ICL ? Fondée en 2014 par Bastien Dumont et Patrick Devereux, deux amis ayant effectué leurs premiers pas en Chine à l’âge de 18 et 19 ans, ICL s’efforce de rendre l’Empire du Milieu plus accessible aux jeunes du monde entier, et en particulier aux Suisses. Ils acquièrent une vision internationale et améliorent leurs chances d’obtenir un emploi après leur formation. La Fondation de la CVCI appuie des actions d’intérêt général utiles au développement de l’économie. Par son soutien à l’ICL Cup, elle œuvre à l’amélioration des qualifications professionnelles des jeunes Vaudois.

TEXTE CHRISTINE GESSENEY CHRISTINE.GESSENEY@CVCI.CH PHOTO SHUTTERSTOCK


© UBS 2020. Tous droits réservés.

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VOTRE CVCI NOUVELLES DES MEMBRES

Changement à la tête des Prestations La Direction de la CVCI compte un nouveau membre. A la suite du départ de Christine Walter-Luz, jusqu’ici responsable du service prestations, la Direction a le plaisir de vous annoncer l’arrivée de Vincent Dubi. En fonction depuis début octobre, il remplacera Christine Walter-Luz, au titre de directeur adjoint. Responsable des prestations, Vincent Dubi accompagnera les équipes dans le développement de services utiles aux entreprises, en y apportant notamment son expérience marketing. Il pilotera par ailleurs la transformation digitale de la CVCI. Agé de 49 ans, Monsieur Dubi possède une large expérience dans la transformation digitale et commerciale. Il connaît particulièrement bien la diversité du monde des entreprises. En effet, il a aussi bien officié chez un opérateur téléphonique, qu’au sein d’une start-up et d’une compagnie aérienne, occupant différentes fonctions ma-

nagériales. Il a par ailleurs travaillé durant huit ans comme directeur marketing pour Genève Tourisme, assurant notamment son importante transformation digitale. Arrivée en 2008, c’est une page qui se tourne pour Christine Walter-Luz et pour la Chambre. En douze années, elle aura commencé comme responsable des événements avant d’occuper le poste de responsable du département prestations et directrice-adjointe de la CVCI. Elle a, durant cette période, sillonné le canton et fait profiter nos membres et les entreprises de la région de son caractère chaleureux et enthousiaste, contribuant à les mettre en réseau. Elle officiera désormais, entre Zurich et la Suisse romande, comme directrice de la Fondation des donateurs d’Avenir Suisse. Un think tank dans lequel elle saura amener tout le dynamisme que nous lui connaissons. Plein succès à eux deux !

Christine Walter-Luz et Vincent Dubi, passage de témoin au sein du département Prestations de la CVCI.

TEXTE PHILIPPE MIAUTON PHILIPPE.MIAUTON@CVCI.CH PHOTO ZUZANNA ADAMCZEWSKA-BOLLE

7e édition du Prix Vaudois des Entreprises Internationales TEXTE LAURINE CHIARINI LAURINE.CHIARINI@CVCI.CH PHOTO JEAN-BERNARD SIEBER

Les gagnants 2019 : Plumettaz, Fromagerie Le Maréchal et SCHOTT (Suisse), entourés du Conseiller d’Etat Philippe Leuba, du directeur du DEV Jean-Frédéric Berthoud et de la directrice de la CVCI Claudine Amstein.

L’édition 2020 du PVEI devra s’adapter au contexte actuel, mais elle aura bien lieu. A l’ère du Covid, cela ne va pas sans poser son lot de défis organisationnels. Organisé depuis 2014, le PVEI a pour but de mettre en lumière les entreprises actives sur la scène internationale pour leur contribution au rayonnement du canton de Vaud. Chaque année, ce sont plus de 300 personnes qui assistent à une cérémonie au cours de laquelle trois entreprises sont distinguées : une suisse, une étrangère et un prix spécial du jury. Le cocktail dînatoire qui suit constitue un moment de réseautage particulièrement apprécié entre chefs d’entreprises, représentants de multinationales et autorités locales. Cependant, dans les circonstances actuelles, impossible de prévoir une édition dans son format habituel. Malgré tout, les co-organisateurs ont décidé que, quelle que soit l’évolution de la situation sanitaire, la 7e édition du PVEI sera maintenue.

Au vu des limitations strictes imposées par la pandémie, le PVEI aura lieu cette année en format hybride, avec un nombre limité de participants sur place et une retransmission en direct. Malgré les inévitables adaptations logistiques qui influencent à leur tour la communication, l’organisation et le déroulement de la soirée, maintenir un événement qui se veut pérenne et incontournable du calendrier de la vie économique vaudoise permet d’envoyer un signal fort : même dans des circonstances particulièrement difficiles, le Prix permet de mettre en avant des entreprises qui redoublent d’efforts, s’adaptent rapidement et savent se montrer inventives. La 7e édition du PVEI aura lieu le 3 décembre 2020. Le nombre de place étant fortement limité au vu des circonstances, l’événement sera pour la première fois retransmis en direct sur internet. m www.cvci.ch/services/ internationallink/pvei


DEMAIN 11-2020

VOTRE CVCI NOUVEAUX MEMBRES

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La CVCI souhaite la bienvenue à ses nouveaux membres BANQUES, FINANCE

IT, DIGITAL, WEB

PRESTATIONS DE SERVICE

GALA CAPITAL SA

STRONG.NETWORK SA

1040 Villars-le-Terroir Finance, trading pour compte propre Armando Gonteri T. 021 881 13 33

1400 Yverdon-les-Bains Informatique Laurent Balmelli T. 076 348 38 61 https://strong.network

SABRINA BENEZET SÀRL

IMMOBILIER, CONSTRUCTION, GÉNIE CIVIL

TRANSPORT, LOGISTIQUE

1003 Lausanne Détectives privés T. 079 545 72 99 www.sabrinabenezet.ch

NEOCREDIT.CH AG 3014 Bern Financement d’entreprise Torsten Schittenhelm T. 031 539 19 35 www.neocredit.ch

FLY 4 ALL SA AM3 OFFICE SA

BIEN-ÊTRE, SPORT THE GREATEST BOXING COMPANY 1027 Lonay Salle de sport, cours collectifs de boxe Fahde Berkaoui T. 077 963 47 21

COMMUNICATION, PUBLICITÉ

1053 Cugy VD Immobilier Marthe Amy, T. 078 653 20 14 www.am3office.ch

CONCEPT SUISSE DE CONSTRUCTION SA 1012 Lausanne Entreprise générale Hector Nunez T. 079 885 80 95 www.schwizerbaukoncept.ch

WISECHAIN PROPERTY SA HYMN DESIGN SÀRL 1003 Lausanne Stratégie de marque, branding, communication Alexandre Henriques , T. 021 311 30 05 www.hymn.design

2000 Neuchâtel Immobilier Mickael Gemmet T. 032 558 86 88

INDUSTRIE, TECHNOLOGIES CONSULTING, ACCOMPAGNEMENT, RH MMA ADVISOR MARTIAL MARGUERON 1110 Morges Conseil en entreprise, stratégie digitale et formation T. 079 219 38 00 www.martialmargueron.com

WIN2B1 CONSULTING, HELEN FATKULBAYANOVA 1110 Morges Consulting, leadership coaching T. 079 855 70 88

ORYL PHOTONICS SÀRL 1004 Lausanne Développement, production, commercialisation d’instruments de mesure Oryl Tarun T. 022 706 90 80 www.orylphotonics.com

1189 Saubraz Mobilité maritime Corentin Legris T. 079 881 00 25 www.fly4all.ch


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VOTRE CVCI NOUVELLES DES MEMBRES

L’actualité de nos entreprises sous la loupe Chaque mois, la CVCI donne l’occasion à ses membres de communiquer sur leurs activités et sur leur actualité. LE CABINET VON ROHR & ASSOCIATES INTÈGRE LE GROUPE DRYDEN : UNE TRANSITION DANS LA CONTINUITÉ La société Von Rohr & Associates, créée en 1993, intègre désormais le Groupe Dryden avec la volonté de pérenniser ses valeurs fondatrices. Nick Dryden reprend la direction opérationnelle en tant que Managing Director, alors qu’Eva von Rohr continuera à présider le Conseil d’administration. Von Rohr & Associates continuera à opérer en tant que marque indépendante, tout en développant des synergies entre les deux sociétés. Nick Dryden a fondé la société éponyme de Dryden

Associates SA en 2008, spécialisée dans des prestations fiscales, comptables et d’administration des salaires aux entreprises internationales en Suisse ainsi qu’aux particuliers. Von Rohr & Associates SA, s’est durablement positionnée comme la marque de référence dans les domaines de l’Outplacement, du Coaching et de la Gestion du changement en Suisse romande. Cette transition s’inscrit dans la continuité d’une stratégie visant à perpétuer et à développer une marque singulière au sein d’une structure à taille humaine. Elle entend consolider son cœur de métier et contribuer activement à soutenir le tissu économique suisse romand, en particulier, face aux nouveaux enjeux conjoncturels résultant de la crise sanitaire de COVID-19.

Nick Dryden, Managing Director de Von Rohr & Associates.

RUBRIQUE COORDONNÉE PAR ZUZANNA ADAMCZEWSK A-BOLLE ZUZANNA.BOLLE@CVCI.CH

m www.vonrohr.net

PHOTO AURÉLIEN BERGOT

Se profiler au sein du réseau CVCI grâce à une Conférence partenaire TEXTE ZUZANNA ADAMCZEWSK A-BOLLE ZUZANNA.BOLLE@CVCI.CH PHOTO SHUTTERSTOCK

Donner une conférence thématique peut vous aider à profiler les compétences et l’expertise de votre entreprise dans un domaine ciblé. La Conférence partenaire de la CVCI est une prestation clé en main qui vous propose un accompagnement complet.

La Conférence partenaire peut se dérouler : • en présentiel dans nos locaux ou dans un lieu de votre choix, ou • en ligne, en mode webinaire. Vous gérez le contenu des présentations ainsi que les orateurs. La CVCI vous conseille sur le format et s’occupe de l’organisation, de la promotion de la Conférence partenaire et de l’accueil des participants lors de l’événement. La Conférence partenaire est un événement durant lequel vous – ou vos partenaires – apportez du contenu de qualité aux participants par des présentations techniques, des études de cas ou des témoignages de clients. Ainsi, vous vous distinguez dans votre domaine par votre expertise. Avec l’objectif de maximiser votre impact, la CVCI vous apporte le soutien nécessaire durant la phase de préparation. Renseignements : T. 021 613 36 13 www.cvci.ch/conference_partenaire


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CAHIER PRATIQUE FICHE JURIDIQUE N° 226

Quarantaine liée au Covid-19 et rapports de travail DROIT DU TRAVAIL La quarantaine soulève de nombreuses questions juridiques en lien avec les rapports de travail. La présente fiche a pour but d’en traiter les principales.

I. LA QUARANTAINE, QU’EST-CE-QUE C’EST ? La loi sur les épidémies (LEp) prévoit différentes mesures pour lutter contre les maladies transmissibles de l’homme, parmi lesquelles la quarantaine et l’isolement. La première vise les personnes présumées malades, la seconde celles dont l’infection est établie (art. 35 LEp). Toutes deux sont ordonnées par l’autorité cantonale compétente (VD : Office du médecin cantonal). Dans les deux cas, la personne concernée doit rester confinée à son domicile, ce qui l’empêche de se déplacer pour se rendre à son lieu habituel de travail, mais pas de travailler si son activité s’y prête (télétravail) et si son état de santé le lui permet. Actuellement, la quarantaine peut être ordonnée dans deux situations : soit en cas d’exposition au coronavirus suite à un contact non sécurisé avec une personne infectée (sur appréciation de l’Office du médecin cantonal), soit d’office à l’arrivée en Suisse après un séjour dans un Etat ou une zone présentant un risque élevé d’infection selon la liste publiée par le Département fédéral de l’intérieur (exception : frontaliers), à moins de bénéficier d’une dérogation prévue par l’art. 4 de l’ordonnance COVID-19 mesures dans le domaine du transport international de voyageurs.

II. LES PRINCIPALES SITUATIONS RENCONTRÉES ET LEURS CONSÉQUENCES 1. Retour d’un séjour dans une zone présentant un risque élevé d’infection Il convient de distinguer deux situations aux conséquences différentes : a) Si le travailleur se rend dans une région qui figure sur la liste des zones à risques, la quarantaine subie à son retour en Suisse sera considérée comme fautive, ce qui le privera d’un droit à l’allocation perte de gain COVID-19 (APG COVID-19). Dans ce cas, l’employeur n’aura pas à verser le

salaire pendant la quarantaine, sous réserve d’un télétravail possible et accepté par l’employeur. Le travailleur s’expose en outre à des sanctions disciplinaires. b) Si la région de destination n’est déclarée zone à risque qu’une fois le travailleur sur place, ce dernier peut alors prétendre à l’APG COVID-19 à son retour, sauf s’il est en mesure d’effectuer du télétravail. A notre avis, l’employeur n’a aucune obligation salariale complémentaire (voir ch. 2 ci-dessous). 2. Contact non sécurisé avec une personne infectée Pour autant que la quarantaine soit imposée par l’autorité cantonale compétente, le travailleur bénéficie dans ce cas de l’APG COVID-19, sauf s’il est en mesure d’effectuer du télétravail. L’indemnité journalière couvre le 80 % du salaire, avec un plafond fixé à 196 francs par jour. L’employeur n’a aucune obligation de compléter l’indemnité à hauteur de 100% du salaire. Se pose par contre la question de savoir si l’employeur doit garantir le 80 % effectif du salaire pour les revenus supérieurs au plafond APG. Tel n’est pas le cas selon nous. L’APG COVID-19 résulte en effet d’un droit d’urgence financé par l’Etat et n’est pas assimilable à une prestation d’assurance obligatoire pour laquelle des cotisations sont versées. L’art. 324b CO ne devrait donc pas s’appliquer. 3. « Auto-quarantaine » de l’employé Le travailleur peut être amené à rester à la maison en cas de symptômes et/ou dans l’attente des résultats d’un test. Cette situation n’ouvre pas de droit à l’APG COVID-19 et le salaire reste dû aux mêmes conditions qu’une incapacité de travail pour cause de maladie. L’employeur peut toutefois exiger une prestation de télétravail, pour autant que l’activité et l’état de santé du travailleur le permettent. A noter que le travailleur qui décide de rester chez lui par simple crainte d’être contaminé n’a pas droit à son salaire, à moins que l’employeur n’ait pas pris les mesures de protection nécessaires sur le lieu de travail. 4. Employé testé positif au COVID-19 Le travailleur est mis en isolement et ne peut donc se rendre à son lieu de travail.

S’il est asymptomatique ou ne souffre que de symptômes légers qui ne l’empêchent pas de travailler, rien ne s’oppose à ce qu’il fasse du télétravail. Dans le cas contraire, ou si le télétravail n’est pas possible, il se trouve dans une situation d’incapacité de travail et doit être rémunéré selon les conditions prévues par son contrat ou la loi (art. 324a CO). L’APG COVID-19 n’est d’aucun secours dans ces situations. 5. Enfant malade ou en quarantaine / fermeture d’école ou de garderie Si un enfant de moins de 12 ans est mis en quarantaine ou en cas de fermeture temporaire de l’école ou la garderie fréquentée, un de ses parents pourra bénéficier de l’APG COVID-19, après un délai d’attente de 3 jours. Le salaire peut être dû durant ces 3 jours aux conditions prévues par l’art. 324a CO. Tel sera également le cas si l’enfant a contracté le virus. Dans cette situation, le droit à l’APG COVID-19 ne sera ouvert que si le parent est lui-même mis en quarantaine (voir ch. 2 ci-dessus). 6. Vacances et quarantaine Les contraintes imposées par une quarantaine paraissent difficilement compatibles avec l’atteinte du but de repos des vacances. Les jours de vacances coïncidant avec une période de quarantaine devraient donc être restitués au travailleur. Nous considérons par ailleurs qu’une période de quarantaine sans télétravail doit être prise en considération pour le calcul de réduction du droit aux vacances au sens de l’art. 329b CO. 7. Protection contre les licenciements : application de l’art. 336c CO ? Les cas de protection étant listés de manière exhaustive à l’art. 336c CO, le travailleur ne bénéficie de cette protection (nullité du licenciement ou suspension du délai de congé) que s’il est effectivement malade. La quarantaine ne saurait dès lors être considérée comme une période de protection.

TEXTE SERVICE JURIDIQUE, DROIT@CVCI.CH


DEMAIN 11-2020

CAHIER PRATIQUE PAROLE D’EXPERT

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Cyberincidents : la faille est principalement humaine L’éditeur Proofpoint aurait intercepté plus de 35 000 tentatives de détournement de salaires basées sur l’envoi de courriel de phishing durant le 1er semestre 2020. Un certain nombre de ces tentatives au sein d’universités suisses ont été couronnées de succès. Le préjudice financier serait très important. Il s’agit en premier lieu d’une faille humaine… tant dans la démarche, qu’au niveau technique. Ce type de fraude a été qualifié de « cyberattaque ». Pour ma part, je préfère présenter le phishing comme une forme d’escroquerie (par astuce) aux termes de l’art. 146 du Code pénal, ou comme une démarche d’ingénierie sociale, plutôt que comme une « attaque informatique » à proprement parler. Avec la nuance que dans le cas du phishing, la « victime » porte une part de responsabilité dans le succès (ou l’insuccès) de l’attaque, du fait qu’elle transmet ses données d’accès. Néanmoins, il existe aussi un autre type de faille humaine dans la manière dont l’ergonomie du système a été pensée : c’est pourquoi l’authentification forte devrait être obligatoirement activée sur les comptes donnant accès à des données sensibles, de même que toute modification concernant ce type de données devrait faire l’objet de l’envoi d’un message d’information, par courriel et par SMS, au détenteur du compte. Il semble que ça n’ait pas été le cas.

(URL) sur lequel ils vont cliquer. Pourtant, ces connaissances fondamentales font partie des bases de la « littéracie numérique ». Cette dernière représente l’adaptation de nos connaissances du monde physique aux spécificités du numérique, tant dans le domaine privé que professionnel. Dans le cas du phishing, des arnaques au président ou de l’ingénierie sociale, c’est la combinaison d’un esprit critique et de connaissances informatiques qui permet d’identifier les fraudes, l’un ne va pas sans l’autre. C’est avant tout une question d’éducation et de formation des employés et dirigeants.

d’identifier cette signature. L’authentification forte). • Préparer des documents informatifs à mettre en ligne sur le site ou à communiquer par courriel en cas d’incident (aux médias, clients, autorités, etc.). Éventuellement, préparer aussi des vidéos courtes qui apportent une explication claire et simple sur l’incident. • Avoir défini des outils et stratégies d’achat d’espaces sur les médias sociaux et dans les moteurs de recherche (cela permet de communiquer une information en se basant sur des critères sociaux démographiques). • Avoir pris contact en amont avec une société spécialisée dans la cybersécurité et l’analyse des cyberincidents et des traces informatiques. Ces quelques mesures permettent déjà de réduire la portée d’un tel incident. Néanmoins, le point central reste la formation de tous les employés, quelle que soit leur position hiérarchique.

LES ENTREPRISES DOIVENT ÊTRE PRÊTES

UNE QUESTION D’ÉDUCATION

De plus, si elles ne veulent pas avoir à gérer les dommages collatéraux de ce type de cyberincidents sur leur réputation, les entreprises doivent aussi mettre en place des scénarii de réponse pour le cas où elles y seraient confrontées. À savoir (non exhaustif) :

Le courrier électronique existe depuis cinquante ans, donc bien avant la naissance du Web vers 1992… Néanmoins, il semble qu’une grande partie des utilisateurs éprouvent encore des difficultés à identifier clairement une adresse de courriel ; ou à être conscients que le protocole du courrier électronique est peu sécurisé ; et qu’il est simple d’usurper l’adresse de courriel d’un tiers pour faire un envoi en son nom ; ou encore à avoir la capacité de comprendre et « lire » ce lien internet

• Sensibiliser l’ensemble du personnel en amont (connaissance des termes technique, ainsi que des modes opératoires). Et sur les termes à utiliser pour communiquer sur l’incident avec les clients et partenaires. • Mettre en place des procédures (techniques et informationnelles) de sécurisation des canaux de communication et des comptes (utilisation de signatures certifiées, formation des clients sur la manière

TEXTE STÉPHANE KOCH VICE-PRÉSIDENT D’IMMUNIWEB

Stéphane Koch est vice-président d’ImmuniWeb, un fournisseur mondial de tests de sécurité des applications web, mobiles et de gestion des surfaces d’attaque. Il est aussi consultant et formateur dans les domaines de la sécurité de l’information, la gestion de crise et l’utilisation des médias sociaux.


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DE PARTENAIRE À PARTENAIRE CONFÉRENCE PARTENAIRE

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Editeur Chambre vaudoise du commerce et de l’industrie (CVCI), avenue d’Ouchy 47, CP 315, 1001 Lausanne T. 021 613 35 35, F. 021 613 35 05 cvci@cvci.ch, www.cvci.ch Rédaction Zuzanna Adamczewska-Bolle, Laurine Chiarini, Julien Guex, JeanFrançois Krähenbühl, Philippe Miauton, Romaine Nidegger, Fanny Oberson, Mathieu Piguet, Serge Sahli, Raphaël Thiébaud et Patrick Zurn. Gervaise Defago (rédactrice responsable) Conception BuxumLunic, Avenue Charles Dickens 6, 1006 Lausanne, www.buxumlunic.ch Imprimeur PCL Presses Centrales SA Acquisition de partenaires Urbanic Régie publicitaire, Chemin de SousMont 21, 1008 Prilly, T. 079 278 05 94, info@urbanic.ch Tirage 4500 exemplaires Parution 4e semaine du mois


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