Demain n° 3 - Juin-Juillet 2025

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ACTUALITÉ

LE PRÉSIDENT DE LA CVCI LANCE

UN APPEL POUR UNE ÉCONOMIE

LIBRE, HUMAINE ET RESPONSABLE

CHAMBRE VAUDOISE

DU COMMERCE ET DE L’INDUSTRIE

JUIN-JUILLET 2025 N°03

VOTRE CVCI CHOISIR

SA CAISSE SOCIALE, C’EST UN VRAI CHOIX

CAHIER PRATIQUE CONSEILS POUR ÊTRE UN EXPORTATEUR À SUCCÈS MALGRÉ LES CRISES SUCCESSIVES

RESSERRONS NOS LIENS AVEC L’UE

L’ouverture reste la voie à suivre face aux crises

Les soubresauts conjoncturels se multiplient ces dernières années. Pour y faire face, l’économie n’a d’autres solutions que de s’ouvrir vers l’extérieur à travers des accords bi- et multilatéraux. Pour la CVCI, le repli sur soi n’est définitivement pas une option !

SOMMAIRE

ACTUALITÉ

Agenda de la CVCI 4

L’innovation, parlons-en !

Au carrefour bourdonnant de l’innovation 6

Economie et politique

« Cette crise est multifactorielle » 9

« Entrepreneurs, levez-vous » ................... 10

Un élan pour les Bilatérales III 13

Chronique AEnEC 14

Chronique economiesuisse 15

Efficience de l’Etat : faire moins avec plus ? 16

Les chiffres du mois 17

VOTRE CVCI

Choix de la FIT PAVE Space 18

Votre caisse sociale, votre choix 19

Nouveaux membres .................................. 20

L’actualité de nos entreprises sous la loupe 22

CAHIER PRATIQUE

Fiche juridique N° 129 (mise à jour)

Réduction de l’horaire de travail 23

Parole d’expert

« M ieux on se connaît, mieux on commerce » 25

DE PARTENAIRE À PARTENAIRE

Agenda des partenaires 26

Droits de douane américains qui font le yoyo, contrecoups de la guerre en Ukraine, franc fort, récession allemande, coûts de l’énergie en hausse, fiscalité confiscatoire : n’en jetez plus ! L es crises qui secouent notre économie se succèdent à une cadence telle qu’on n’en a jamais connue ces dernières décennies. Les résultats de notre enquête conjoncturelle de printemps, disponibles dans un flyer encarté dans la présente édition de votre magazine, en attestent : les causes de ce climat morose sont multifactorielles. Un constat que partage Philippe Cordonier, responsable du bureau romand de Swissmem, à qui nous avons donné la parole dans ce numéro pour faire le point sur la situation dans le secteur de l’industrie tech, elle aussi traversée par des soubresauts à répétition. Une extension des RHT de dix-huit à vingt-quatre mois figure parmi les mesures que les professionnels du secteur préconisent pour passer le cap de la baisse des commandes observée sur ce marché très concurrentiel (lire en p. 9).

Ce contexte instable met maintes PME à rude épreuve. C’est pourquoi la consolidation des conditions-cadres doit être une priorité pour nos gouvernants. C’est notamment le cas à travers la conclusion d’accords commerciaux avec nos partenaires européens et mondiaux, qui sont aussi nos concurrents. Le premier dossier du genre qui vient à l’esprit, c’est évidemment les Bilatérales III, qui promettent de relancer les échanges avec l’Union européenne. Une Europe des 27 qui reste – et de loin – le marché le plus important pour les exportateurs suisses. Les principales Chambres de commerce de ce pays, dont la CVCI, se sont mobilisées pour la concréti -

sation de ces accords. Elles ont mis sur pied début juin une rencontre à Berne pour sensibiliser les milieux politiques à l’aspect éminemment stratégique de ce paquet (lire en page 13). Le chemin qui mène à l’adoption de ces accords bilatéraux s’annonce long et tortueux ; aussi la mobilisation doit-elle être forte dès le début.

Le libre-échangisme s’avère plus que jamais vital pour l’industrie. Il faut reconnaître que le Conseil fédéral se montre plutôt actif dans ce domaine, ainsi qu’en attestent les récents accords signés avec la Malaisie et, plus récemment, l’Inde. Plus d’une quarantaine sont actuellement en vigueur. Le prochain, celui sur le Mercosur, promet de bonnes perspectives commerciales avec les pays d’Amérique du Sud.

S’ouvrir au monde reste définitivement la clé pour faire prospérer notre économie largement exportatrice. Le repli que prônent les adversaires des Bilatérales III n’est pas une option pour la CVCI, qui ne ménage pas ses efforts pour faire entendre sa voix hors de ses murs. Comme le dit dans nos pages François Pugliese, président de notre Chambre, « l ’entrepreneur du XXIe siècle n’est pas un prédateur, il est un pionnier, un créateur. Il crée et maintient des emplois, développe des idées, met du sens, trouve des solutions. Il porte le risque que d’autres fuient, il maintient l’élan et l’énergie créative d’un pays tout entier. »

FORMATIONS JURIDIQUES

LES LUNDIS DIGITAUX DU SERVICE JURIDIQUE

Formation en ligne d’une durée de deux heures, les lundis digitaux ont pour but de se focaliser sur un aspect juridique précis des rapports de travail. La formation se déroule en mode réunion afin de permettre un maximum d’interactivité et de reproduire des conditions proches du présentiel. Chaque lundi digital est indépendant des autres et peut être suivi séparément.

• 25.08.2025 Durée du travail (II)

• 08.09.2025 Durée du travail (III)

Intervenant : A drien Lanvin, juriste CVCI

25.08 & 08.09.2025 14h00 … 16h00 ONLINE

100 francs membres CVCI, HR Vaud, CCIF et CNCI

150 francs non-membres

PROTECTION DES TRAVAILLEUSES ENCEINTES : QUELLES SONT LES ACTIONS À ANTICIPER ?

L’ordonnance sur la protection de la maternité au travail (OProMa) date de 2001. Etesvous au clair avec celle-ci ? L’avez-vous mise en œuvre dans votre entreprise ? Comment vous y prendre ? Q uels sont les points essentiels pour une application conforme pour les parties prenantes (dirigeants d’entreprise, RH, managers, équipes, travailleuses enceintes, spécialistes de la santé au travail, médecins, etc.) ? Q uels sont les points essentiels pour une application efficiente assurant la protection des travailleuses enceintes et allaitantes tout en limitant la désorganisation de l’entreprise et les conséquences associées (impact sur la rentabilité et la productivité, et fuite de personnel qualifié et/ou expérimenté au retour de congé de maternité) ? Événement organisé par la CVCI et Unisanté

11.09.2025

10h00 … 12h00

CVCI

30 francs membres CVCI

50 francs non-membres

FORMATION COMPLÈTE

EN 6 JOURS « V OUS SAUREZ TOUT SUR… LE CONTRAT DE TRAVAIL »

Gérez-vous des collaborateurs ? Travaillezvous dans un département RH ? Avez-vous besoin de revoir ou découvrir les principaux aspects du droit du travail suisse ? L e service juridique de la CVCI propose aux chefs d’entreprise et aux collaborateurs chargés de la gestion de ressources humaines une formation accessible et complète pour permettre de répondre à la plupart des questions rencontrées dans les rapports de travail. Formation complète donnée par modules incluant théorie, exemples et cas pratiques :

• 01.09.2025 Types de contrats et début des rapports de travail

• 02.09.2025 Durée du travail

• 15.09.2025 Rémunération

• 16.09.2025 Vacances, congés spéciaux et certificat de travail

• 0 6.10.2025 Protection de la santé et de la personnalité

• 07.10.2025 Fin des rapports de travail

Responsable de la formation : Mathieu Piguet, responsable du service juridique de la CVCI

Dès le 01.09.2025

08h30 … 17h00

CVCI

2400 francs membres CVCI

3000 francs non-membres

PROTECTION DES DONNÉES POUR LES RH

À l’heure du Big Data, la question de l’autodétermination informationnelle, soit le droit pour tout un chacun d’être maître des informations qui le concernent en pouvant déterminer qui les utilise, les propage et à quelles fins, bat son plein. Après l’Europe et la mise en vigueur du Règlement général sur la protection des données, ce fut à la Suisse de finalement mettre à jour son droit en la matière en révisant sa loi sur la protection des données (LPD), avec toutes les conséquences que cela implique pour les employeurs en particulier.

Intervenant : A drien Lanvin, juriste CVCI

09.09.2025

08h00 … 12h00

ONLINE

250 francs membres CVCI, HR Vaud, CCIF et CNCI

350 francs non-membres

SANTÉ ET SÉCURITÉ AU TRAVAIL

FORMATION EN 6 MODULES

Facteur clé d’attractivité et de performance, la santé et le bien-être des collaborateurs est au centre des préoccupations des employeurs. Comment concilier ces facteurs et les objectifs économiques de l’entreprise ? Comment optimiser la performance globale de l’organisation en intégrant les questions de santé au travail ? L a CVCI, le Centre universitaire de médecine générale et santé publique (Unisanté), Promotion Santé Suisse (PSCH) et la SUVA allient leur savoir-faire et expérience.

Ensemble, les quatre institutions proposent une formation en six modules, destinée à soutenir les cadres dirigeants, les responsables des ressources humaines, ainsi que les praticiens de la santé et sécurité au travail, dans la mise en place d’une gestion de la santé en entreprise. Les participants à la formation en six modules obtiendront 12 crédits de formation continue de la SSST, à raison de deux crédits par module, accompagné d’un certificat pour la formation complète.

Le programme détaillé est disponible ici :

Les inscriptions aux modules individuels (en dehors de l’abonnement) seront possibles dès le 1er juillet 2025

Dès le 18.09.2025 08h30 … 17h00

CVCI

Membres et non-membres : 490 francs la journée 2450 francs les 6 jours

RENSEIGNEMENTS ET INSCRIPTIONS POUR LES COURS DE DROIT DU TRAVAIL

Ma ria-Elena Maris maria-elena.maris@cvci.ch T. 021 613 36 37

LE PROGRAMME COMPLET DE NOS COURS EST DISPONIBLE SUR www.cvci.ch/fr/formations

RÉSEAUTAGE

3 E RENCONTRE ROMANDE ENTRE L’ÉCONOMIE ET LA POLITIQUE

Organisée en partenariat avec l’Union patronale suisse, Philip Morris Switzerland et Le Temps, cette 3e édition de la « R encontre romande entre l’économie et la politique » aura lieu à l’IMD Lausanne. Cette année, les discussions porteront sur les accords bilatéraux et leurs conséquences sur l’économie suisse.

Dans un contexte où notre relation avec l’Union européenne reste un enjeu stratégique, cet événement réunira près de 400 décideurs et acteurs clés pour un échange ouvert et constructif. Avec la présence du conseiller fédéral Ignazio Cassis, chef du Département fédéral des affaires étrangères.

21.08.2025

17h30 … 21h30

IMD (Lausanne)

Gratuit (inscription obligatoire) veronique.maget@cvci.ch

T. 021 613 36 41

PETIT DÉJEUNER « E NJEUX

AUTOUR DE L’INNOVATION

TECHNOLOGIQUE »

Ce petit déjeuner sur le thème de l’innovation technologique sera l’occasion d’échanger sur les outils destinés à aider les PME industriels à innover, les opportunités de développement et pièges à éviter. Innovaud présentera son Programme iNNdustry, lequel accompagne les entreprises dans leur évolution et transformation. FiveCo viendra ensuite présenter quelques-uns des 360 projets que ce bureau d’étude microtechnique a accompagné depuis 23 ans grâce à son équipe d’ingénieurs, mêlant capacité d’innovation et culture industrielle. L’une de ces entreprises, Valentine Fabrique, viendra témoigner et partager son expérience dans cette collaboration.

04.09.2025

17h30 … 21h30

CVCI

Gratuit (inscription obligatoire)

marie.racine@cvci.ch

T. 021 613 36 31

« 5 À 7 » : L’EMPLOYABILITÉ

DES SENIORS

Organisé en partenariat avec Retraites Populaires et en collaboration avec l’Union patronale suisse (UPS), ce « 5 à 7 »dressera un état de situation de l’employabilité des seniors dans les entreprises romandes et présentera une solution de retraite flexible destinée à garder les seniors au sein des entreprises.

16.09.2025

17h00 … 20h00

Bureaux de Retraites Populaires (Lausanne)

Gratuit membres CVCI

35 francs non-membres

marie.racine@cvci.ch

T. 021 613 36 31

LA GOUVERNANCE

DES ENTREPRISES FAMILIALES : PÉRENNITÉ ET TRANSITION

Organisé en partenariat avec le Cercle Suisse des Administratrices (CSDA), cette conférence explorera les pratiques essentielles pour garantir la pérennité des entreprises familiales, en trouvant l’équilibre entre valeurs familiales et exigences économiques. Les experts aborderont la mise en place de structures de gouvernance adaptées pour gérer les transitions générationnelles avec succès, en soulignant l’importance de la formation des héritiers et de la gestion des différences générationnelles.

30.09.2025

17h00 … 20h00

CVCI

50 membres CVCI et CSDA

75 francs non-membres

marie.racine@cvci.ch

T. 021 613 36 31

RENSEIGNEMENTS ET INSCRIPTIONS POUR LES COURS EXPORT

Véronique Maget veronique.maget@cvci.ch

T. 021 613 35 36

LE PROGRAMME COMPLET DE NOS ÉVÉNEMENTS EST DISPONIBLE SUR www.cvci.ch/fr/evenements

FORMATION EXPORT

LE B.A. BA DE L’EXPORT

Introduction aux divers domaines de l’exportation de marchandises, tels que : les procédures douanières, le Système Harmonisé, les règles d’origine préférentielle et non préférentielle, le Swissness, les principaux documents douaniers, les Incoterms®.

24.09.2025

13h30 … 17h00

CVCI

210 francs membres CCI

300 francs non-membres

Documentation et pauses-cafés incluses

INTERNATIONAL LINK

RELOC’COFFEE

HOW TO MANAGE STRESS AT HOME AND AT WORK

In this workshop, Anne Guslandi, a certified professional coach and expatriation expert, will help participants explore how their energy shapes their leadership through the Energy Leadership Index (ELI). With interactive discussions and practical tools, participants will uncover their stress responses and learn how to lead more confidently and effectively in both personal and professional life.

16.09.2025

10:00am … 12:00pm

CVCI

Free for S permit holders, CVCI member companies’ employees and their partners

25 Swiss francs for other participants

Information and registration: internationallink@cvci.ch

Tous nos prix sont indiqués hors taxe. La TVA sera facturée en sus.

Au carrefour bourdonnant de l’innovation

Pensé comme un lieu de rencontre entre médecins, chercheurs, patients et industriels pour accélérer l’innovation médicale, le Genolier Innovation Hub a ouvert ses portes en septembre 2024. Rencontre avec Anna Gräbner, sa CEO.

Pouvez-vous nous parler de la genèse du projet ?

PROPOS RECUEILLIS PAR LAURINE CHIARINI

LAURINE.CHIARINI@CVCI.CH

PHOTOS OLIVIER MAIRE

Le Genolier Innovation Hub réunit les acteurs clés de la santé pour accélérer l’innovation.

Tout est parti d’un constat fait par Antoine Hubert, le fondateur de Swiss Medical Network : beaucoup d’innovations, même prometteuses, n’arrivent jamais jusqu’au patient. En Suisse, 87 % des start-up médicales ne survivent pas. Il y a trop de délais, trop de barrières, et surtout un manque de lien entre les ingénieurs, les start-up et les médecins. On a d’excellents incubateurs, comme à l’EPFL, mais ils interagissent très peu avec le monde clinique. Du côté des hôpitaux, les processus sont longs, hiérarchisés, et souvent dépendants de décisions étatiques. Antoine Hubert

a eu l’idée de créer un lieu où ces mondes pourraient se rencontrer dans un cadre clinique réel, mais sans perturber les soins. Avant même de construire quoi que ce soit, nous avons réuni des industriels, des médecins, des soignants, pour mieux comprendre leurs besoins. Ils ont continué à être impliqués tout au long du processus : ce projet a été collaboratif dès le départ.

Quels sont les principaux objectifs et la mission du hub ?

L’objectif du hub, c’est de faire le lien entre l’innovation technologique et la réalité du terrain. Nous voulons que les idées puissent être testées, adaptées, validées avec ceux qui vont vraiment les utiliser : les médecins, les infirmières, les patients. Pour cela, nous avons créé un véritable environnement clinique, avec tout l’équipement nécessaire. On peut y faire de la recherche, de la formation, tester des installations dans des conditions proches du réel, tout en gardant une grande souplesse. L’avantage, c’est la proximité entre les mondes : ici, un ingénieur n’a qu’à traverser un couloir pour discuter avec un médecin. C’est un lieu de collaboration vivante, où chacun – soignant, chercheur ou patient – peut contribuer à faire avancer la santé.

Au niveau local, comment se passe la collaboration avec les institutions et entreprises vaudoises ?

Les relations avec les acteurs de l’écosystème vaudois sont très actives et constructives. L’EPFL par exemple, avec qui nous avons un partenariat depuis plusieurs années, peut compter sur la mise en relation avec notre réseau, qui comprend plus de 3000 médecins. C’est un vrai levier pour transformer leurs innovations en applications concrètes. Nous travaillons également de manière complémentaire avec le Biopôle : lorsqu’une start-up est encore trop jeune pour une application clinique, c’est vers eux que nous allons l’orienter, et inversement, dès qu’une innovation est prête à être testée en conditions réelles. Nous travaillons aussi avec d’autres structures comme Genilem ou Fongit, au niveau national. L’objectif est vraiment de créer un écosystème fluide, où chaque acteur joue son rôle au bon moment, pour faire avancer l’innovation de manière concrète et collaborative.

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UNE VUE SUR LE MONT BLANC, L’AUDITORIUM IMMERSIF PEUT ACCUEILLIR JUSQU’À 300 PERSONNES.

Avez-vous des exemples de collaboration avec de hautes écoles ou universités dans le canton ?

Tout est encore en construction : c’est un peu comme un enfant qui a encore beaucoup à apprendre et doit grandir. Nous entretenons des liens étroits avec la Clinique de La Source, ainsi que des échanges ponctuels avec le CHUV, souvent à travers des médecins individuellement engagés. Nous avons aussi d’excellents contacts avec la HES-SO, dans le domaine de la santé, et plusieurs projets sont en discussion avec des écoles vaudoises.

Existe-t-il également des services ou des prestations disponibles pour le grand public ou les entreprises, hors secteur médical ?

Oui. Même si l’innovation dans la santé est le cœur de notre activité, le hub se veut un lieu ouvert, vivant et accessible. Entreprises et particuliers y sont déjà régulièrement accueillis pour des événements. Notre auditorium, dont la technologie en fait l’un des plus avancés en Europe, se prête à des événements autant artistiques que culturels ou économiques. Les demandes sont de plus en plus nombreuses, y compris de l’international. Le cadre constitue notre atout principal, avec une vue exceptionnelle sur le lac et les montagnes. Un restaurant sera ouvert, qui sera accessible au public, et notre espace accueille

régulièrement des expositions d’art. L’idée est que les gens viennent pour un déjeuner ou une expo, même s’ils ne sont pas du tout liés au domaine médical. Le hub est un lieu de vie, progressivement reconnu comme tel.

Quels sont les principaux défis que vous rencontrez ?

Comme n’importe quelle start-up, nous évoluons dans une forme d’incertitude permanente. Notre modèle est encore très nouveau : la vision est claire, mais nous restons agiles et réactifs dans les étapes en cours et celles à venir. Même avec une structure solide et des investissements importants, le hub est une jeune organisation qui doit rester souple et être prête à se remettre en question. Un autre défi majeur, c’est la disponibilité des médecins, alors que l’une de nos promesses est justement de permettre aux start-up d’avoir accès à des experts cliniques. Ils sont très sollicités, et tous ne sont pas forcément intéressés par l’innovation. Il faut donc identifier ceux qu’on appelle en interne les « Friends of Innovation » – des praticiens qui ont cette envie de s’impliquer, de partager leur expertise et de collaborer.

Quels sont les projets en cours qui vous enthousiasment le plus ?

Voir l’impact direct sur les patients est très gratifiant : quand quelqu’un me dit que son quotidien s’est amélioré grâce à ce qu’on fait

ici, c’est ma plus grande motivation. Certains projets à portée internationale sont prometteurs, par exemple dans le cadre de collaborations avec l’OMS ou Médecins Sans Frontières. Le hub joue un rôle de facilitateur : on met en lien les bonnes personnes, on accélère les projets utiles, même quand ils ne sont pas développés chez nous. Cette capacité à avoir un impact concret, ici et ailleurs, nous motive chaque jour.

Anna Gräbner est à la tête du Genolier Innovation Hub.

La pression est source de changement

Les tirages diminuent, les attentes augmentent : l’industrie de l’impression est confrontée à des défis majeurs. Schmid-Fehr ne considère pas la numérisation comme une menace, mais comme une opportunité.

Schmid-Fehr AG montre comment l’équilibre entre l’artisanat traditionnel et l’intelligence de processus moderne peut être atteint. Une petite papeterie avec une presse manuelle est devenue une PME solide qui produit aujourd’hui non seulement des imprimés, mais propose également des solutions en conception et en gestion des processus. L’entreprise familiale traditionnelle suisse cherche constamment des moyens de suivre l’évolution des tendances et des technologies.

Les processus d’impression entièrement automatisés dotés d’intelligence artificielle en sont un exemple. Le traitement d’énormes quantités de données en temps réel est crucial. « Sans soutien de l’IA, nous n’aurions aucune chance dans la production aujourd’hui », déclare Schmid.

L’INFRASTRUCTURE

NUMÉRIQUE EST CRUCIALE

Schmid-Fehr a investi très tôt dans une infrastructure numérique moderne. Sans le réseau de Sunrise, il ne serait pas possible d’effectuer des transferts de données rapides, pratiquement en temps réel et avec les faibles temps de latence nécessaires. « L’infrastructure de Sunrise Business est décisive pour nous », déclare Schmid.

Même hors des halls de production, tout doit fonctionner sans accroc chez Schmid-Fehr. Certains des collaborateurs travaillent à domicile et sont souvent en déplacement. Ils ont donc toujours besoin d’un réseau mobile fiable et d’outils de collaboration simples.

Le secteur de l’imprimerie est actuellement marqué par d’importants bouleversements. Parfois, c’est justement la pression qui fait naître les idées les plus innovantes. L’agence interne de design et communication numérique, l’Atelier, représente aujourd’hui une part importante du chiffre d’affaires de Schmid-Fehr. Au lieu de simplement réagir, Goldach a depuis longtemps commencé à concevoir.

SOLUTIONS DE COMMUNICATION ET PACKS SANS SOUCI

TOUT-EN-UN POUR PME

• Su nrise Business lance « PME Ready », une nouvelle gamme spécialement conçue pour répondre aux besoins des petites PME.

• PME Ready Office offre aux entreprises de téléphonie dans le cloud un tarif forfaitaire national et international pour la téléphonie ainsi que l’Internet haut débit.

• PME Ready Mobile Office couvre tout ce qui est nécessaire pour travailler de façon mobile et nomade, par exemple en télétravail.

« C ette crise est multifactorielle »

La conjoncture morose qui persiste pèse sur les entreprises suisses. Le point sur la situation et les perspectives avec Philippe Cordonier, responsable du bureau romand de Swissmem, l’association faitière de l’industrie des machines, des équipements électriques et des métaux.

L’industrie tech suisse souffre de la conjoncture depuis deux ans. Quelles en sont les raisons principales ?

La crise que nous vivons est multifactorielle. Nous subissons une succession de coups durs qu’on n’a jamais connus aussi rapprochés. Il y a eu la crise du Covid en 2020, qui a été suivie d’un fort rebond. Nous sommes partis d’une situation d’arrêt à une surchauffe, ce qui a occasionné une grosse charge de travail et perturbé les chaînes d’approvisionnement. Nous en vivons ces derniers mois le contrecoup. La guerre en Ukraine n’a rien arrangé, car elle a engendré une forte hausse des coûts de l’énergie. A cela s’est ajoutée la crise de l’industrie automobile allemande, entre le « D ieselgate » et les difficultés sur le marché des véhicules électriques, qui n’a pas eu le succès escompté. Il y a aussi la guerre commerciale entre la Chine et les USA. En outre, le franc fort reste depuis dix ans un facteur qui, lui aussi, continue de peser sur notre industrie d’exportation.

Dans quelle mesure les incertitudes régnant autour de la politique douanière américaine pénalise-t-elle les entreprises ?

C’est un élément qui s’ajoute à une problématique globale. Cette incertitude a pour effet que les entrées de commande ont chuté avec le marché américain et au niveau mondial, d’ailleurs. Les tarifs douaniers se monteront-ils à 31 % , à 10 % ou notre gouvernement arrivera-il à négocier un taux de 0 % ? A cela s’ajoute la question de savoir quels seront les taux de nos concurrents. Si Donald Trump taxe les produits de l’UE à 50 % et les nôtres à 0 % , nos entreprises seront avantagées. Nous devrions être fixés début juillet, mais un accord peut survenir avant. A cela se greffe le fait que le dollar s’est lui aussi fortement déprécié, ce qui pénalise nos exportations.

Le Conseil fédéral va faire passer la durée maximale d’indemnisation en cas de réduction de l’horaire de travail (RHT) de 12 à 18 mois dès le 1er août. Est-ce suffisant pour vous ?

Ce prolongement de la durée maximale de perception de l’indemnité à 18 mois sera en vigueur jusqu’au 31 juillet 2026. Le problème, c’est que de nombreuses entreprises ont déjà recouru au chômage partiel et vont arriver au maximum de ce contingent sous peu. C’est pourquoi Swissmem demande au Conseil fédéral de porter ce contingent à 24 mois. Des commissions parlementaires ont adopté dernièrement une motion allant dans ce sens. Les choses pourraient aller vite, cela dépend d’une décision des Chambres fédérales cet été.

En quoi la conclusion de l’accord de libre-échange avec les Etats du Mercosur est-elle une nécessité pour l’industrie ?

Au niveau des conditions-cadres, la multiplication d’accords de libre-échange est une très bonne chose pour l’industrie. Il en existe aujourd’hui une quarantaine en vigueur.

PROPOS RECUEILLIS PAR JEAN-FRANÇOIS KRÄHENBÜHL

JEAN-FRANCOIS.KRAHENBUHL@CVCI.CH

PHOTO SWISSMEM

Swissmem tient à souligner l’excellent travail effectué dans ce domaine par le SECO. L’accord avec la Chine est en cours de renégociation, alors que celui avec l’Inde a été signé. Il pourrait entrer en vigueur rapidement dès que les Chambres l’auront ratifié, sous réserve d’un éventuel référendum. L’Inde, avec ses 1,4 milliard d’habitants, est un marché à fort potentiel pour la Suisse. Nous comptons aussi sur l’accord avec le Mercosur, qui offre de bonnes perspectives commerciales avec les pays d’Amérique du Sud.

La Berne fédérale envisage d’augmenter les cotisations salariales pour financer les crèches et l’AVS. Est-ce tolérable pour Swissmem ?

Non ! I l faut absolument que la Confédération évite de prendre des mesures qui contribuent à augmenter les coûts de production des entreprises, comme celles qui ont trait aux charges sociales. Il faut éviter l’effet arrosoir. Et je rappelle que c’est la prospérité des entreprises qui permet de financer la politique sociale.

Je dirais enfin qu’au-delà des difficultés conjoncturelles que nous rencontrons, le problème du manque de main-d’œuvre qualifiée reste un souci majeur. Notre industrie a besoin de se renouveler. C’est pourquoi nous continuons à faire la promotion des métiers techniques auprès des jeunes pour garder du personnel qualifié en suffisance.

Pour Philippe Cordonier, la durée maximale de perception des RHT doit être étendue à 24 mois.

« Entrepreneurs, levez-vous ! »

Pour une économie libre,

et responsable

humaine

Dans un monde en perpétuelle mutation, où les repères vacillent et les certitudes s’effritent, l’entrepreneur moderne se dresse tel un phare dans la tempête. Il est celui qui, malgré les vents contraires, forge l’avenir avec sang-froid et détermination.

Et pourtant, cette figure essentielle de la société est trop souvent reléguée dans l’ombre.

On l’exige sur tous les fronts :

• D’être résilient face aux crises multiples

• D’être innovant, en avance sur son temps

• D’être durable, et de réinventer ses modèles à chaque législation climatique

• D’être performant, dans un environnement sur-réglementé

• D’être agile, flexible, adaptable, au gré des lois qui changent plus vite que les bilans

• D’investir, sans garantie, ni filet

• D’être exemplaire, tout en étant rentable mais sans jamais trop le montrer.

EN ÉCHANGE, UNE CASCADE

DE CONTRAINTES ET DE PARADOXES

Et que recevons-nous en retour ?

• Une taxation punitive, qui dans le canton de Vaud atteint des niveaux confiscatoires. Le fisc vaudois continue d’imputer à la fortune privée des entrepreneurs la valeur estimée de leur entreprise parfois selon des évaluations abstraites et hors de la réalité, ce qui entraîne une explosion artificielle de l’assiette fiscale.

E n 2022, plusieurs contribuables ont vu des charges fiscales totales dépasser 65 % du revenu net, notamment en raison de la superposition de l’impôt sur le revenu et la fortune (réelle et virtuelle) sans compter les cotisations sociales et les impôts fonciers.

Ce dispositif est aggravé par l’abandon du bouclier fiscal qui, pour certains, atteint des sommets pour ne pas dire des aberrations à plus de 80 voire 100 % d ’impôt. Pourtant inscrit dans la législation vaudoise jusqu’en 2022, ce mécanisme limitait la charge fiscale globale à 60 % . Dépasser ce seuil est un non-sens démocratique dans un pays où la Constitution fédérale bannit explicitement la confiscation patrimoniale.

C ar posons la question simplement : qui accepterait de travailler jusqu’au mois de juillet voire août ou même septembre uniquement pour l’ État ? Quel citoyen, entrepreneur ou salarié tolérerait qu’au-delà de ses efforts et de ses risques, plus de 60 % de sa création de valeur soit absorbé par les prélèvements, sans considération pour ses investissements, ses dettes, ni son engagement pour l’économie locale ? Et pourtant, c’est la réalité vécue par nombre d’entrepreneurs vaudois.

• Une surcharge réglementaire qui asphyxie les structures agiles, notamment les PME, freinant leur capacité d’adaptation alors qu’elles représentent plus de 99 % du tissu économique suisse.

• Un franc suisse fort, qui protège nos importations mais étrangle nos exportations avec un euro à moins 0.95 francs, les industries exportatrices suisses voient leur compétitivité érodée jour après jour.

• Des soumissions publiques basées presque exclusivement sur le prix le plus bas, niant innovation, durabilité, formation, ancrage local ou impact environnemental.

• Des infrastructures vieillissantes, comme les réseaux ferroviaires et énergétiques en retard sur les besoins de l’économie moderne, avec des investissements insuffisants pour assurer la transition numérique et écologique.

LE GRAND PARADOXE CONTEMPORAIN

Ce rejet du profit, profondément ancré dans certaines pensées idéologiques contemporaines, cache un immense paradoxe.

Comment peut-on dénoncer le bénéfice comme immoral… et simultanément s’indigner de la faiblesse des rendements du deuxième pilier ?

Comment exiger une transition écologique, un tissu économique local, éthique, respectueux… et dans le même temps, n’acheter que le moins cher, produit au bout du monde sans critères sociaux ni environnementaux ?

Ce déni de réalité économique est une impasse. Il faut le dire sans détour : i l n’y a pas de retraites dignes sans entreprises florissantes, pas de transition écologique sans capital investi, pas d’état protecteur sans base fiscale solide.

En parallèle, l’introduction du taux d’imposition minimal mondial de 15 % dès 2024, dans le cadre du consensus OCDE, modifie profondément les équilibres fiscaux suisses. Il ne s’agit pas ici de défendre des régimes de faveur, mais de rappeler que la compétitivité fiscale est un levier parmi d’autres pour maintenir en Suisse des entreprises créatrices d’emplois, de formation, de recherche et de revenus fiscaux solides. A titre d’exemple, les sociétés multinationales emploient plus de 1,4 million de personnes en Suisse (26 % de la population active) et représentent, selon un rapport parlementaire datant de 2023, près de 25 % des recettes fiscales totales à l’échelle nationale. De plus, on estime que chaque emploi direct dans une multinationale génère 0.7 emploi indirect.

LIRE

OU RELIRE LES PÈRES FONDATEURS DE L’ÉCONOMIE

Adam Smith, père du libéralisme éclairé, affirmait que « l a richesse des nations » ne pouvait se construire sans moralité et équité.

Karl Marx, souvent brandi comme repoussoir, rappelait l’importance de l’humain au cœur du processus productif. Ce n’est pas le capital en soi qu’il fustigeait, mais sa dérive déshumanisante. Un capitalisme éthique et enraciné pourrait bien être une réponse à ses critiques.

John Maynard Keynes défendait le rôle actif de l’état pour soutenir l’économie, non pour la dominer. Il comprenait que dans les périodes troublées, la puissance publique devait devenir catalyseur de confiance.

Joseph Schumpeter, enfin, magnifiait l’entrepreneur comme le grand acteur du progrès à travers la « destruction créatrice » : celui qui prend des risques pour bousculer l’ordre établi et faire advenir de nouveaux équilibres.

À la croisée de ces pensées, l’entrepreneur contemporain est celui qui prend tout sur ses épaules : le risque, l’inconnu, la responsabilité du futur.

CHANGER LE FUSIL D’ÉPAULE : DU CONSUMÉRISME VERS L’ENGAGEMENT

Le modèle économique basé sur le consumérisme aveugle et effréné atteint ses limites, c’est vrai. Nous devons le repenser, pas pour régresser, mais pour grandir.

Mais ce changement ne peut pas reposer uniquement sur les entreprises. Il implique aussi une prise de conscience des consommateurs, qui doivent pouvoir et surtout vouloir soutenir cette transformation. On ne peut pas vouloir du « M ade in Switzerland », local, éthique et durable... si le seul critère d’achat reste le prix.

L’acte d’achat est un choix délibéré et les politiques doivent en tenir compte en intégrant des critères de durabilité, de valeur ajoutée et de surcroît d’impact territorial global dans les marchés publics, les soutiens financiers et la fiscalité.

VERS UN MODÈLE

RESPONSABLE ET AVISÉ

Il est temps de sortir de la vision binaire du capitalisme triomphant contre le collectivisme planificateur.

L’économie de demain doit s’écrire dans l’équilibre :

• Entre liberté et régulation

• Entre initiative individuelle et solidarité collective

• Entre prospérité et sobriété

• Entre rendement et responsabilité.

L’entrepreneur du XXIe siècle n’est pas un prédateur, il est un pionnier, un créateur. Il crée et maintient des emplois, développe des idées, met du sens, trouve des solutions. Il porte le risque que d’autres fuient, il maintient l’élan et l’énergie créative d’un pays tout entier.

TEXTE FRANÇOIS PUGLIESE, PRÉSIDENT DE LA CVCI

FRANÇOIS.PUGLIESE@CVCI.CH

PHOTO ZUZANNA ADAMCZEWSKA-BOLLE

C’est lui qui prolonge ce qui a fait la force de la Suisse économique :

• Une tradition de responsabilité et de rigueur

• Un tissu de PME familiales ancrées dans les territoires

• Une culture de l’innovation discrète mais constante

• Un respect du travail bien fait et une confiance dans la parole donnée.

C’est l’entrepreneur qui a bâti, au fil des générations, un modèle économique à haute valeur ajoutée, combinant savoir-faire industriel, excellence éducative et stabilité institutionnelle. Un modèle admiré, envié, mais trop souvent tenu pour acquis.

Aujourd’hui, ce modèle ne tiendra que si ceux qui l’incarnent sont respectés, soutenus et reconnus pour ce qu’ils sont réellement : des bâtisseurs pragmatiques d’avenir meilleur.

CONCLUSION : UN APPEL À LA CONSCIENCE COLLECTIVE

Oui, les temps sont incertains. Oui, la complexité nous submerge, mais ce n’est pas une fatalité.

• Entrepreneurs, levez-vous, restez debout, soyez visibles, soyez fiers, vous êtes les architectes du monde de demain.

• Politiques, soutenez-les ; non pas avec des discours, mais par des actes.

• C itoyens, comprenez-les ; ce qu’ils bâtissent aujourd’hui, c’est votre confort de demain.

Il n’y aura pas de futur prospère sans un modèle économique repensé, ancré dans l’harmonie, l’inclusion et la responsabilité.

Ce manifeste est une invitation à sortir des dogmes et à faire renaître l’espérance. Celle d’un monde où économie et humanité ne sont plus en tension, mais en résonance.

Logiciels

Conseil

Nous n’avons pas fait les courses, et alors? „

J’oublie régulièrement de prendre quelque chose, et alors? „

J’ai pas le temps de m’arrêter manger, et alors? „ “

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Un élan pour les Bilatérales III

Les quatre plus grandes Chambres de commerce et d’industrie de Suisse, dont la CVCI, se sont réunies début juin à Berne pour rappeler l’importance stratégique des accords bilatéraux avec l’UE.

Il soufflait comme un vent d’optimisme, le 3 juin dernier à Berne, lorsque la CVCI et trois autres grandes Chambres de commerce et d’industrie du pays ont signé un engagement commun en faveur des Bilatérales III. Ce document, cosigné par une septantaine d’entrepreneurs, a été remis aux parlementaires fédéraux accompagné d’un appel à préserver et à renforcer la voie bilatérale. « À l’approche de l’ouverture de la consultation sur le paquet d’accords avec l’Union européenne, nous voulons envoyer un signal fort sur l’importance que revêtent les Bilatérales III pour l’économie », a relevé Elisabeth Schneider-Schneiter, présidente de la Chambre de commerce des deux Bâle et conseillère nationale (Le Centre, BL).

« PAS UNE CONCESSION À BRUXELLES »

Présent à cet événement, François Pugliese, président de la CVCI, a insisté sur le fait que « les Bilatérales III ne sont pas une concession à Bruxelles, mais un plan économique et social pour la Suisse. Elles garantissent un accès stable au marché intérieur européen, soutiennent notre innovation et assurent l’emploi. » L es Chambres de commerce et d’industrie appellent l’ensemble des forces politiques à faire preuve de responsabilité et à consolider nos relations avec l’Union européenne afin de garantir l’avenir économique de notre pays.

La centaine de personnalités présentes à cet événement, dont plusieurs parlementaires fédéraux romands, a signifié, à travers cette rencontre, que la voie bilatérale initiée dès 1999 a largement contribué à la prospérité et à la qualité de vie en Suisse. L’accord conclu en décembre dernier entre Bruxelles et la Confédération permet de préserver ces acquis, tout en apportant une meilleure sécurité juridique et de nouvelles opportunités de collaboration avec l’Union européenne, qui demeure le premier partenaire commercial de la Suisse. Rappelons au passage que la

population suisse a apporté son soutien à la voie bilatérale lors de différents scrutins populaires ces dernières années. Pour les participants au raout du 3 juin, il s’agit désormais d’ancrer cette voie comme modèle de coopération avec l’Union européenne.

NON AU STATU QUO !

Directeur général du Campus Biotech, et membre du Comité de la CVCI, Nicolas Durand a tenu à rappeler que « s ans évolution du cadre réglementaire, notre modèle de coopération avec l’Union européenne est mis en péril par l’érosion progressive des accords bilatéraux ». Un statu quo ferait ainsi perdre graduellement aux entreprises suisses leur accès privilégié au marché intérieur de l’Union européenne, qui compte près de 500 millions de consommatrices et consommateurs.

Adopter les Bilatérales III permettrait de maintenir la libre circulation des personnes, instrument indispensable à l’heure où l’on estime que jusqu’à 460 0 00 postes de travail pourraient manquer dans notre pays d’ici à 2035. « L’accès facilité aux talents en provenance de l’Union européenne est crucial

TEXTE JEAN-FRANÇOIS KRÄHENBÜHL

JEAN-FRANCOIS.KRAHENBUHL@CVCI.CH

PHOTO PASCAL FEIG

pour notre entreprise et notre secteur d’activité », a plaidé Carl Illi, PCA de CWC Textil SA et président de Swiss Textiles. Ce constat vaut aussi pour les secteurs de la santé et de la restauration.

PIB EN HAUSSE MARQUÉE

Les chiffres illustrent mieux que tout discours que notre pays doit une grande partie de sa prospérité aux accords bilatéraux. En 2023, 59 % des exportations suisses de marchandises étaient destinées à l’Union européenne. Depuis la signature du premier paquet d’accords bilatéraux en 1999, le produit intérieur brut (PIB) réel par habitant a augmenté de 25 % en Suisse.

Les CCI rejettent l’isolationnisme auquel nous conduirait le refus d’une actualisation de notre cadre bilatéral. Dire oui à ces accords, c’est dire oui à l’ouverture et à la prospérité.

La démarche initiée par les quatre plus grandes Chambres de commerce et d’industrie du pays est soutenue par de nombreux entrepreneurs et parlementaires fédéraux.

Un gisement d’économies électrisant

Entraînements électriques : cette dénomination un peu floue recouvre des chiffres fort clairs, mais surtout un gros gisement d’économies d’énergie.

Les entraînements électriques (EE) ? Pompes, ventilateurs, compresseurs pour air et froid, et tout autre équipement entrainé par un moteur électrique. C’est 80 % de la consommation électrique dans les industries et 50 % de la consommation totale du pays.

L’Agence de l’énergie pour l’économie (AEnEC) et ses 120 conseillers et conseillères, au front dans les entreprises, sont familiers du gisement d’économies niché dans les EE. L’Agence remet le couvert en ce début d’été avec une page web dédiée, deux interviews et un relais vers le programme INCITE lancé en 2023 par SuisseEnergie.

Nicolas Macabrey, conseiller AEnEC, s’appuyant sur plusieurs centaines d’analyses

et de réalisations depuis quinze ans, situe l’économie d’électricité possible sur les EE entre 20 et 40 % , avec des cas extrêmes à 75 % ! Ce grâce à une approche forcément systémique : c’est l’entier du système, moteurs et machines associées, qu’il faut considérer, en mesurer le fonctionnement, y déceler les pertes principales, mettre en question le dimensionnement, l’ajustement des parties en fonction des besoins réels. Exemple : si le débit d’un ventilateur dépasse le besoin effectif de 25 % seulement, la consommation est doublée ! O u encore : l a meilleure des pompes, si elle fonctionne à un régime pour lequel elle n’a pas été conçue, aura un rendement médiocre, voire pire.

Le Pr Andrea Vezzini, de la Haute École bernoise à Bienne, évalue à 60 % la contribution à l’économie d’énergie d’une telle démarche d’optimisation. A éviter donc : remplacer à l’identique par du neuf sans procéder à ce questionnement global, en risquant de per -

pétuer une configuration inefficace. Penser système, toujours ! Un moteur plus efficient ne contribuera qu’à 10 % , précise le Pr Vezzini ; ajouter 30 % si on passe d’un moteur à vitesse fixe à un équipement à vitesse variable.

Les EE, gros gisement d’économies donc, que le programme fédéral INCITE, proposant méthodes, outils et soutiens spécifiques, permet de creuser résolument. A vos pioches !

m www.suisseenergie.ch/ programmes/incite

m https://enaw.ch/fr/actualite

Mouret

Voie bilatérale avec l’UE : mobiliser les entrepreneurs est indispensable

L’heure est grave. Et, pour une fois, ce n’est ni le fait de Washington ni du franc fort. Un citoyen sur deux estime que le niveau actuel d’immigration est trop élevé en Suisse. Il y voit la cause de la pénurie de logements à des prix abordables, des routes engorgées et des transports publics bondés.

Le niveau d’insatisfaction est supérieur à celui qui avait précédé la campagne sur l’initiative de l’UDC « contre l’immigration de masse », qui avait été acceptée – certes de justesse – en 2014 par 50,34 % des votants. Elle exigeait de dénoncer l’accord sur la libre circulation des personnes et d’introduire des contingents permanents pour les travailleurs européens, y compris les frontaliers.

L’histoire se répète. L’initiative UDC « pas de Suisse à 10 millions d’habitants » sera sou-

mise au peuple l’année prochaine. Dès que dès le seuil des 9,5 millions d’habitants sera atteint, le regroupement familial des travailleurs européens devra être limité (conjoint et enfants ne pourront plus venir). Et dès 10 millions, la Suisse devra résilier la libre circulation, ce qui fera tomber – automatiquement dans les six mois – les six autres accords des Bilatérales I. Mais aussi l’accord Schengen/Dublin en matière de coopération policière et d’asile.

economiesuisse et ses membres, dont la CVCI, mènent la campagne contre cette énième tentative de priver les employeurs de la libre circulation des travailleurs et de la voie bilatérale. La voie royale et sur mesure, que la Suisse a empruntée il y a un demi-siècle, nous donne un accès facilité au marché européen tout en préservant notre souveraineté. Pour convaincre la population, nous avons impé -

rativement besoin que les entrepreneurs et responsables d’entreprises s’engagent – publiquement ou à tout le moins auprès de leur entourage – pour préserver les avantages des Bilatérales : e xportations et importations facilitées, accès à la main-d’œuvre sans bureaucratie. Des relations stables et prévisibles avec nos voisins sont plus que jamais dans notre intérêt, en ces temps de conflits commerciaux et armés.

Efficience de l’Etat : faire moins avec plus ?

La CVCI publiera sa prochaine étude économique à la rentrée politique d’août. Elle a cherché à savoir comment les impôts des Vaudoises et Vaudois sont dépensés. En avant-première, nous vous livrons quelques résultats de cette étude comparative qui donnent à réfléchir.

Mandaté par la CVCI, l’institut Swiss Economics a passé sous la loupe les administrations des cantons de Vaud, Berne et Zurich, qui présentent des similitudes en termes de démographie, de degré d’urbanisation et d’organisation. En réalisant une comparaison intercantonale, la CVCI cherche à savoir si les prestations offertes par le canton de Vaud justifient un niveau si élevé de l’imposition. Les citoyens et les entreprises obtiennent-ils un retour sur investissement adéquat en termes de qualité et d’accessibilité des services publics ? Les ressources sont-elles utilisées de manière efficiente ? L es faits et chiffres présentés dans l’étude démontrent que le canton de Vaud a tout pour bien faire mais qu’il souffre – et ceci dans une proportion plus importante que la moyenne suisse et des deux cantons comparés – de décisions politiques aux effets négatifs et contre-productifs à plusieurs niveaux, fiscalité et sécurité sociale en tête de gondole.

FISCALITÉ

Rien de nouveau sous le soleil. En comparaison intercantonale, la fiscalité vaudoise des personnes physique est élevée tant au niveau de l’impôt sur le revenu que de l’impôt sur la fortune, ce qui fait de Vaud une région peu attractive pour les contribuables individuels. En 2022, environ 74,2 % des recettes fiscales vaudoises proviennent de l’imposition directe des personnes physiques. Se pose alors la question de l’usage fait de ces rentrées fiscales. Toujours en 2022, le canton de Vaud avait des dépenses nettes totales supérieures de 30 % à celles du canton de Berne et de 9 % à celles de Zürich.

SÉCURITÉ SOCIALE

L’étude montre que les dépenses nettes par habitant pour la sécurité sociale sont nettement plus élevées dans le canton de Vaud qu’à Berne et à Zurich et qu’elles augmentent de manière plus marquée. Mais est-ce que l’argent arrive à celles et ceux qui en ont besoin ? Par exemple, la part des paiements effectifs aux bénéficiaires dans le total des dépenses nettes de l’aide social et l’asile est nettement plus faible dans le canton de Vaud que dans les autres cantons. Dans celui de Vaud, cela représente 38 % des dépenses du domaine « a ide sociale et domaine de l’asile », contre 62 % et 44 % d ans les cantons de Berne et de Zurich respectivement.

Toutefois, tout n’est pas à remettre en question. Le canton de Vaud peut se montrer efficient, particulièrement dans le domaine de la formation.

FORMATION

Le canton de Vaud affiche des résultats plutôt satisfaisants pour les dépenses liées à la scolarité obligatoire, en comparaison de Berne et de Zurich. Sur le plan de l’efficience économique, Vaud affiche les dépenses nettes par élève les plus faibles, ce qui en fait le canton le plus efficient. Néanmoins, l’orientation après la scolarité obligatoire pourrait être améliorée. De nombreux élèves se dirigent vers le gymnase avec un taux d’échec plus élevé que dans les deux autres cantons. La formation professionnelle est trop souvent reléguée au second plan lors du choix de carrière. La CVCI le déplore, car les besoins de l’économie en matière de relève et de disponibilité de main-d’œuvre qualifiée sont criants, notamment dans l’industrie.

DES PISTES DE RÉFLEXION POUR DES ACTIONS CONCRÈTES

Vaud peut se montrer efficace dans l’allocation de certaines ressources, mais il peut mieux faire. L’étude met en lumière un potentiel d’optimisation des dépenses publiques, particulièrement dans le domaine de la sécurité sociale. Une réévaluation de la fiscalité et des niveaux de financement, ainsi qu’une amélioration des pratiques administratives pourraient permettre une meilleure allocation des ressources tout en maintenant un haut niveau de service public.

Rappelons que la bonne santé économique d’un canton ne va pas de soi. Elle dépend de différents paramètres, en priorité la dimension fiscale. Aussi les problématiques soulevées par l’étude sont autant de pistes de réflexion et d’action pour améliorer les facteurs qui font la prospérité d’un canton. La CVCI invite vivement le politique et l’Etat à lire l’étude dans son entier dès sa publication en août prochain.

La promotion économique en 2024

PAVE Space : vers une nouvelle génération d’engins spatiaux

La conquête spatiale est désormais une conquête d’« espace » pour nombre d’entreprises désireuses d’y installer leur site industriel, avec un coût lié à l’envoi d’un kilogramme dans l’espace bientôt inférieur à 100 dollars.

Dans ce contexte extrêmement porteur, PAVE Space développe une nouvelle génération d’engins spatiaux, autonomes et mobiles, fournissant les services essentiels à la construction et à l’entretien de ces sites industriels sur orbite. Un objectif jalonné d’étapes, que PAVE Space est en train de mettre en place notamment grâce au prêt Tech Seed de 100 0 00 francs octroyé par la FIT en 2025.

L’ESPACE, UN ENVIRONNEMENT UNIQUE POUR LE DÉPLOIEMENT DE SITES INDUSTRIELS

Ensoleillement continu, terrain de jeu infini, gravité nulle… l’espace offre de nombreux atouts pour de multiples secteurs qui ont commencé – ou songent – à y implanter leur site industriel.

C’est au cœur de ce contexte porteur que PAVE Space s’inscrit. Depuis quelques mois, l’entreprise développe un savoir-faire spécifique en matière de véhicule spatial autonome.

Née de l’association « Gruyère Space Program » – créée pendant leurs études à l’EPFL –, l’entreprise PAVE est cofondée et opérée par la même équipe, qui a grandi au fil de années avec des talents internationaux.

LA PREMIÈRE MISSION DE PAVE SPACE, LA MOBILITÉ

« A ujourd’hui, certains satellites peuvent mettre jusqu’à neuf mois pour atteindre leur orbite finale, neuf mois pendant lesquels ils ne génèrent aucun revenu », explique Julie Böhning, CEO de PAVE. « Nous voulons ré -

TEXTE LAURE BRUTTIN-FRANCK

LAURE BRUTTIN-FRANCK@CVCI.CH

PHOTO PAVE SPACE

duire ce délai à seulement 24 heures. » Par ces mots, Julie résume parfaitement la première mission de PAVE.

Car bien que l’ambition de l’entreprise soit de transformer l’ensemble de l’écosystème spatial, l’équipe adopte une approche pragmatique et itérative. « Notre premier objectif est de mettre en orbite un kick stage (kick pour « i mpulsion »), un véhicule de 20 tonnes conçu pour assurer la liaison entre l’orbite basse, où le lanceur dépose le satellite, et l’orbite finale » détaille la CEO. Le principal défi technique de ce système réside dans la propulsion, un domaine dans lequel PAVE compte bien faire la différence.

L’équipe vise un lancement commercial dès 2029, ouvrant la voie à un déploiement de satellites plus rapides et plus flexibles.

LE SOUTIEN DE LA FIT

Le prêt Tech Seed de 100 0 00 francs octroyé par la FIT vise à soutenir le développement de la mission que s’est fixée PAVE Space, en permettant notamment de créer le premier prototype du moteur du véhicule. Après une première levée de 2 millions de francs, PAVE Space espère lever 20 millions l’année prochaine. Ces étapes sont donc cruciales à la réalisation de cet objectif.

Plus d’informations : m https://pave.space

PAVE Space développe une nouvelle génération d’engins spatiaux fournissant les services essentiels à la construction et à l’entretien des sites industriels sur orbite.

Votre caisse sociale, votre choix

Pour les indépendants et entreprises, adhérer à une caisse sociale est une obligation, mais cela ne signifie pas qu’aucun choix ne s’offre à vous ! Penchez-vous sur ces 5 points-clés et optez pour une caisse qui gérera au mieux les cotisations AVS, AI, APG, assurance-chômage (AC) et allocations familiales (AF). En 2025, le transfert d’une caisse à une autre est possible s’il est annoncé d’ici à fin août.

1.

PRIVILÉGIER

UN SERVICE DE QUALITÉ À TAILLE HUMAINE

C’est un point essentiel vu le nombre de questions qui peuvent se poser par rapport aux prestations sociales ! Pensez aux règles d’exonération, aux allocations familiales, aux prestations de maternité, paternité ou de service militaire, aux retraites ou pré-retraites – merci AVS 21 ! –, aux spécificités qui concernent les travailleurs transfrontaliers… Avoir la possibilité d’adresser des questions directement par mail ou téléphone, à des spécialistes qui connaissent votre dossier, voilà un vrai « plus ». Cela fait gagner du temps et favorise les délais de traitement courts. Que les collaborateurs puissent personnellement s’adresser directement à la Caisse – comme c’est le cas au sein des caisses de la CVCI –, pour obtenir des réponses et explications en plusieurs langues, est également appréciable.

2. PENSER AUX FACILITÉS

ADMINISTRATIVES OFFERTES

Du service personnalisé par téléphone à la plateforme de e-Services mise à disposition, tout compte quand le nombre d’heures manque dans vos journées. Avoir accès aux dossiers et transmettre les requêtes via une plateforme online simplifie les démarches. Les e-Services proposés par les caisses de la CVCI donnent également accès en ligne à tous les décomptes et toutes les décisions, avec une intégration directe à Swissdec. Sur demande de l’employeur, certaines caisses acceptent également de verser directement les prestations aux salariés (l’employeur restant légalement responsable) ; cette simplification administrative allège réellement les employeurs qui en profitent à la CVCI. Pour la facturation aus-

si, un décompte unique des cotisations AVS/ AP/APG et Allocations familiales leur simplifie les choses, tout comme les factures eBill.

3. COMPARER

LES TAUX ET LA RAPIDITÉ DE TRAITEMENT DES AF

Pour les allocations familiales, chaque année, chaque caisse sociale peut adapter le taux qu’elle propose. En général, les caisses privées adoptent un taux proche de celui de la Caisse cantonale (2,62 % en 2025). Elles ont en effet intérêt à rester concurrentielles. La Caisse d’allocations familiales CVCI affiche ainsi cette année un taux à 2,65 % . Le grand atout du service de la CVCI : s a taille et son agilité lui permettent d’assurer un délai de traitement court et des versements d’allocations répondant aux attentes des entreprises comme de leurs employés.

4. VÉRIFIER LA HAUTEUR

DES FRAIS ADMINISTRATIFS

Réduire les frais administratifs est le but de tout indépendant et entreprise. Dans un même canton, les caisses sociales pratiquent des frais différents pour leurs affiliés. Il semble donc logique de choisir une caisse offrant des frais réduits, par exemple via un taux dégressif calculé sur la masse salariale annuelle, tel celui proposé par la Caisse AVS de la CVCI (ses taux vont de 0,175 % à 0,020 %). Pour les indépendants par exemple, les frais y sont de 1 % des cotisations AVS, ce qui est avantageux même pour les petits revenus. Autre aspect à envisager : les taux de groupe. Côté Caisses CVCI, à travers le cumul des masses salariales de toutes les entités d’un groupe, chaque société profite du même « t aux de groupe » bien plus favorable.

5. S’ASSURER QUE LES PRESTATIONS COUVRENT TOUS LES CANTONS

Quand une entreprise compte des collaborateurs dans plusieurs cantons, il est vraiment plus pratique que les allocations de tous puissent être gérées par la même caisse. Il y a ainsi notamment un seul interlocuteur pour les taux et les prestations. Sans oublier que privilégier un service à taille humaine et réduire la lourdeur administrative s’avère le meilleur des calculs. Les Caisses sociales de la CVCI accueillent et maîtrisent la gestion des dossiers d’entreprises établies à travers toute la Suisse, une expérience et offre précieuse, notamment pour les groupes.

Pour en savoir plus, rendez-vous sur le site des caisses sociales de la CVCI où les tarifs sont détaillés en toute transparence :

m www.avscvci.ch

UN NOUVEAU GÉRANT À LA CVCI

Dès le 1er juillet 2025, Jérôme Gindrat sera le gérant des Caisses AVS/AI/APG et Allocations familiales (AF) de la CVCI. Il succède ainsi à Eric Sirat, qui a souhaité donner une orientation différente à sa carrière et que la Direction de la CVCI, son Comité, ainsi que les Comités AVS et AF remercient chaleureusement pour son professionnalisme et son précieux engagement au sein de la Chambre, puis de ses Caisses sociales. Riche d’une large expérience, Monsieur Gindrat a été Chef du service des cotisations de la Caisse de compensation du Jura durant dix ans. Il a ensuite rejoint l’OCAS – Office cantonal des assurances sociales –à Genève en tant que Responsable du Service employeurs de 2014 à fin juin 2025. Il siégeait par ailleurs au sein de son Conseil d’administration.

La Direction de la CVCI se réjouit de le voir rejoindre ses équipes pour relever les défis actuels et à venir, toujours au service des membres et affiliés.

La CVCI souhaite la bienvenue à ses nouveaux membres

AÉRONAUTIQUE ET AÉROSPATIALE

PAVE SPACE SA

1022 Chavannes-près-Renens

Joanne Bonnet

T. 076 547 90 97 https://pave.space/

ARTS

CREA PARTAGE

1009 Pully

Fiona Gobbo

T. 078 667 55 95

https://creapa rtage.ch/

ASSURANCES

JANEAI SA

1110 Morges

Hella Tuimil

T. 078 732 74 04 www.jane.ch

AUTOMOBILE

DIB EXPORT SÀRL

1205 Genève

Carlos Fernandes

T. 079 904 45 74

G-SPORT SÀRL

1316 Chevilly

Gilles Sommer

T. 079 819 06 79

BIENS ET ÉQUIPEMENTS POUR LES ENTREPRISES

MOBIL GALMAR SA

1027 Lonay

Florian Davesne

T. 021 635 39 09 www.mobilwerke.ch

BIOTECH

FONDATION CAMPUS

BIOTECH GENEVA

1202 Genève

Nicolas Durand

T. 058 201 02 50

https://c ampusbiotech.ch/

CHIMIE

AI.QIMIA SÀRL

1003 Lausanne

Jules Eggli

T. 078 933 85 66

BRIGHTANK SA

1025 St-Sulpice

K evin Turani-I-Belloto

T. 076 217 03 23 ht tps://bright ank .co/

CONSEIL AUX ENTREPRISES

ADVISUM CONSULTE SÀRL

1006 Lausanne

Christian Petit

T. 079 3 04 03 00

AXXUN EVALUA SÀRL

1033 Cheseaux-Lausanne

Hanael Sfez

T. 079 712 00 81

https://ax xun.ch/

LG-COOPES

1040 Echallens

Luciano La Gennusa

T. 079 851 92 15 https://lg-coopes.ch/

OK PME - DAMIEN

CHENEVARD

1808 Les Monts-de-Corsier

T. 079 755 24 42

SYLVIE MAKELA

1006 Lausanne

Sylvie Makela

T. 078 735 11 03

CONSEIL EN MANAGEMENT

GPTW SWITZERLAND AG

8005 Zurich

Patrice Brun, T. 044 244 31 16 www.greatpl acetowork.ch

IGNEA SÀRL

1269 Bassins

Michel Heitzmann, T. 079 352 17 69 www.ig nea.ltd

PAWLAK CONSULTING 1297 Founex

Michel Pawlak

T. 078 890 51 52 www.pawlak.ch

DESIGN GRAPHIQUE

FANY’FABRYK, FANNY PONCET 1554 Villarzel

T. 079 847 14 70

ÉDITION

GENERALMEDIA SA

1007 Lausanne

Olivier Di Natale

T. 021 721 20 20 www.generalmedia.ch

ENVIRONNEMENT ET ÉNERGIES RENOUVELABLES

AGRIVOLT SA

1066 Epalinges

Jonas Roch

T. 079 579 32 51

FINANCE

ASPARI & CO HOLDING SA

1607 Palézieux

Hiwa Khoshek-Daman

T. 021 635 48 18

https://aspariandco.com/

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MANUFACTURE DOMINIQUE

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L’actualité de nos entreprises sous la loupe

Chaque mois, la CVCI donne l’occasion à ses membres de communiquer sur leurs activités et sur leur actualité.

SPRINT VOTRE IMPRIMEUR

CÉLÈBRE 20 ANS D’HISTOIRE, DE PASSION ET D’INNOVATION

Fondée en 2005 par Gérard Sonney, Sprint votre imprimeur célèbre cette année ses 20 ans d’activité. L’entreprise, solidement ancrée à Yverdon-les-Bains, est née du sauvetage d’un pan important du patrimoine local : l’ancienne imprimerie du Journal d’Yverdon, menacée de fermeture après le rachat de la SAJY par le groupe Corbaz, puis par Edipresse.

Gérard Sonney décide alors de relancer l’activité sous un nouveau nom, Sprint, avec la volonté de préserver un savoir-faire historique tout en modernisant l’approche du métier. Très vite, l’imprimerie se fait un nom pour sa réactivité, la qualité de ses réalisations et sa proximité avec les acteurs économiques, associatifs et institutionnels de la région.

En 2016, ses deux fils, Cédric et Thierry Sonney, reprennent les rênes de l’entreprise familiale. Leur arrivée marque une nouvelle phase de développement : modernisation des équipements, diversification des prestations, renforcement de l’engagement écologique et intégration des nouvelles technologies d’impression.

Aujourd’hui, Sprint votre imprimeur accompagne une clientèle fidèle et variée : collectivités, entreprises, commerçants, associations et particuliers. L’entreprise reste fidèle à ses valeurs : un service humain, de qualité, et ancré dans son territoire.

À l’occasion de cet anniversaire, la direction tient à remercier chaleureusement ses collaborateurs, partenaires, fournisseurs et clients qui ont contribué à faire de Sprint une imprimerie dynamique et durable. L’avenir s’annonce prometteur, porté par l’innovation, l’expérience… et l’esprit de famille.

m www.votreimprimeur.ch

NOUVELLE GÉNÉRATION À LA TÊTE D’API : NATHANEL BORROS

Fondée à Lausanne il y a 35 ans par Maxime Borros, la société API entre dans une nouvelle phase de développement. Depuis le 1er janvier 2025, Nathanel Borros, fils du fondateur, a repris la direction de l’entreprise familiale.

Spécialisée en IT, gestion des systèmes et conseil, API accompagne collectivités, grandes entreprises et PME en Suisse romande.

Fort de dix ans d’expérience, Nathanel a rejoint API en 2022. Il a dirigé le département Développement & Innovation, puis a repris la direction commerciale. En 2024, il pilote l’acquisition de DatArt, cabinet expert en conseil et solutions SAP. Tourné vers l’avenir, Nathanel Borros ambitionne de renforcer la présence d’API en Suisse romande et de concentrer sa croissance sur quatre secteurs clés : f inance, immobilier, santé et ingénierie.

API emploie aujourd’hui une centaine de collaborateurs à Lausanne et Genève, et poursuit sa mission : mettre la technologie au service de l’économie régionale.

m www.api.ch

Nathanel Borros, CEO d’API.

jeunes patrons Cédric et Thierry Sonney.

Les

Réduction de l’horaire de travail

ASSURANCES SOCIALES

I. GÉNÉRALITÉS

L’assurance-chômage peut verser des indemnités en cas de réduction temporaire de l’horaire de travail (RHT), lorsque cette réduction est due à des facteurs d’ordre économique, à des mesures prises par les autorités ou à d’autres motifs indépendants de la volonté de l’employeur, si l’on peut admettre que cela permette de maintenir les emplois concernés. On parle communément aussi de « c hômage partiel ». Le 14 mai 2025, le Conseil fédéral a renouvelé la prolongation de douze à dixhuit mois la durée maximale de perception des indemnités en cas de réduction de l’horaire de travail, afin de permettre aux entreprises de bénéficier d’une meilleure sécurité de planification. La prolongation est désormais étendue jusqu’au 31 juillet 2026.

II. DROIT À L’INDEMNITÉ

Les travailleurs tenus de cotiser à l’assurance-chômage ou qui n’ont pas encore atteint l’âge minimum de l’assujettissement aux cotisations AVS, dont la durée normale du travail est réduite ou l’activité suspendue, ont droit à l’indemnité.

N’ont en revanche pas droit à l’indemnité :

• les travailleurs qui n’acceptent pas la réduction de leur horaire de travail ;

• les travailleurs dont les rapports de travail sont résiliés ;

• les travailleurs au service d’une organisation de travail temporaire ;

• les travailleurs qui ont un contrat de travail de durée déterminée ;

• les apprentis ;

• les travailleurs dont la réduction de l’horaire de travail ne peut être déterminée ou n’est pas suffisamment contrôlable ;

• le conjoint de l’employeur, occupé ans l’entreprise de celui-ci ;

• les personnes qui fixent les décisions que prend l’employeur – ou qui peuvent les influencer considérablement – en qualité d’associé, de membre d’un organe dirigeant de l’entreprise ou encore de détenteur d’une participation financière à l’entreprise ; i l en va de même des conjoints de ces personnes qui sont occupés dans l’entreprise.

III. PERTE DE TRAVAIL À PRENDRE EN CONSIDÉRATION

La perte de travail est prise en considération lorsqu’elle est inévitable et due à des facteurs d’ordre économique. De plus, elle doit être d’au moins 10 % de l’ensemble des heures normalement effectuées par les travailleurs de l’entreprise. Pour chaque période de décompte, un délai d’attente de trois jour au plus, fixé par le Conseil fédéral, est déduit de la perte de travail à prendre en considération.

Une perte de travail n’est pas prise en considération lorsque :

• elle est due à des mesures touchant l’organisation de l’entreprise, telles que travaux de nettoyage, de réparation ou d’entretien, ou à d’autres interruptions habituelles et réitérées de l’exploitation, ou encore à des circonstances inhérentes aux risques normaux d’exploitation que l’employeur doit assumer,

• elle est habituelle dans la branche, la profession ou l’entreprise, ou est causée par des fluctuations saisonnières de l’emploi,

• elle coïncide avec des jours fériés, est provoquée par les vacances de l’entreprise ou que l’employeur ne la fait valoir que pour certains jours précédant ou suivant immédiatement des jours fériés ou des vacances d’entreprise,

• l a réduction de la durée du travail est causée par un conflit collectif de travail au sein de l’exploitation dans laquelle travaille l’assuré.

IV. MONTANT DE L’INDEMNITÉ

L’indemnité s’élève à 80 % de la perte de gain prise en considération. Elle doit être avancée par l’employeur et versée au jour de paie habituel. La perte de gain correspond au dernier salaire contractuel (y compris 13e salaire, suppléments pour travail du dimanche ou de nuit, etc.) versé avant le début de la réduction de l’horaire, jusqu’à concurrence de la limite supérieure du gain maximum assuré, soit 12 350 francs par mois.

V. DURÉE MAXIMUM DE L’INDEMNISATION

Selon les dernières mesures prises par le Conseil fédéral applicables en l’état jusqu’au 31 juillet 2026, l’indemnité est versée pendant une période maximale de 18 mois. Ce délai commence à courir le premier jour de la première période de décompte (d’un mois) pour laquelle l’indemnité est versée.

VI. OBLIGATIONS DE L’EMPLOYEUR

L’employeur doit annoncer par écrit, au moins 10 jours à l’avance, la réduction de l’horaire de travail prévue à l’Inspection cantonale du travail. Ce préavis devra être renouvelé au minimum 10 jours avant l’échéance de l’autorisation précédente. Il doit aussi faire valoir le droit à l’indemnité à une caisse de chômage après chaque période de décompte, mais au plus tard dans les trois mois suivants, même si l’autorité cantonale n’a pas encore rendu sa décision ou que l’employeur a contesté sa décision. L’employeur doit prendre à sa charge l’indemnité durant le délai d’attente et payer intégralement, pendant la réduction de l’horaire de travail, les cotisations aux assurances sociales prévues par les dispositions légales et contractuelles (AVS, AI, APG, AC, AA, LPP, allocations familiales, etc.) sur une base salariale à 100 % . L’employeur est autorisé à déduire du salaire des travailleurs l’intégralité de la part des cotisations qui est à leur charge.

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«

M ieux on se connaît, mieux

on commerce »

Comme tant d’autres entrepreneurs, Philippe Cloux, directeur général et président d’Importexa, voit les crises mondiales défiler les unes après les autres et prend de plein fouet les annonces américaines en matière de droits de douane. Résiliente face aux chocs, son entreprise trouve des alternatives, mais jusqu’à quand ? Retour sur les conseils d’un expert en matière d’exportation.

L’augmentation des droits de douane voulue par Donald Trump déstabilise l’économie mondiale. Quelles conséquences pour une entreprise exportatrice comme la vôtre ?

Depuis le début de l’année, 15 % des prises de commandes sont perdus et 20 % l iées à l’exportation sont soit à l’arrêt, soit reportés à 2026. Le chiffre d’affaires n’est pas perdu, mais figé. Notamment pour des projets horlogers. La situation globale de l’entreprise n’est pas dramatique, mais ne doit en aucun cas perdurer, ni s’aggraver.

De quels leviers disposez-vous pour contrer une telle politique ?

Peu voire aucun. Notre activité reste du commerce, à savoir une négociation entre un vendeur et un acheteur. En cas d’incertitudes, tout se fige. Nous espérons rapidement que la tension redescende et qu’un changement s’opère dès septembre afin de relancer nos activités. Notons qu’une réaction à l’interne des Etats-Unis n’est pas impossible. Instaurer des taxes, c’est une chose, mais cela sous-entend que le prix des produits américains augmente et indirectement crée de l’inflation. Donald Trump a promis aux américains une augmentation du pouvoir d’achat. L’inverse pourrait se produire. Le jeu est particulièrement risqué. Ce n’est qu’une question de temps. En attendant, nous faisons le dos rond et nous nous tournons vers les marchés suisse et européen.

Quels écueils avez-vous rencontré ces dernières années sur le marché international ? 2015, le franc fort fut pour nous une crise économique majeure. A la suite des annonces de la BNS, les affaires se sont immédiatement gelées, sans aucune visibilité. Nos stocks valorisés en € la veille perdaient 20 % e n une nuit. Puis dès 2017, les affaires sont reparties, c’était fantastique. Mais le covid est arrivé et a touché l’entier du commerce : u ne crise que personne n’avait jamais vécue, ajoutée à celle du franc fort.

Parce que fort mais également valeur refuge, le franc suisse nous péjore encore et toujours terriblement sur le marché international. Nos concurrents allemands et italiens, tout autant touchés par les crises mondiales, deviennent aussi compétitifs que nous.

Le Conseil fédéral diversifie les accords bilatéraux aux quatre coins du monde. Est-ce une bonne politique à vos yeux ? Oui. D’un point de vue économique, diversifier les accords bilatéraux est une stratégie positive dans un monde de plus en plus instable. On ne peut dépendre que d’un ou deux partenaires. La Suisse est souple et s’adapte face à un marché global en constante évolution. Cette diversification nous rend agile et stimule l’innovation.

Concernant l’Europe, enfin un peu de visibilité ! E lle reste notre partenaire économique fondamental. Un chef d’entreprise a besoin de visibilité pour planifier, organiser et réinvestir. Cette avancée va faire du bien à beau -

coup d’entreprises. Notre rôle est aussi de maintenir des contacts proches avec nos politiques suisses, mais également voisins par des entretiens et des visites d’entreprises.

Conseils pour être un exportateur à succès ?

En premier, miser sur la qualité suisse. Le swissness est une marque forte à l’international. On doit offrir des services et des produits irréprochables si on veut vraiment se différencier car on ne pourra jamais se battre contre un prix bas.

Bien connaitre le marché cible serait le second. Travailler avec des partenaires à l’étranger nécessite de voyager, de les rencontrer et analyser leurs besoins, leurs normes et fonctionnement locaux. Mieux on se connaît, mieux on commerce. On ne peut pas seulement être un producteur suisse et se contenter d’avoir des super produits. Il faut aller à la rencontre des partenaires et connaitre leur marché.

Vient ensuite l’optimisation des coûts. Produire au prix le plus juste et le plus compétitif possible reste un challenge mais faisable. Cela passe par une optimisation de la chaîne de valeur. La performance s’atteint par une automatisation de nombreuses tâches. Le prix suisse de l’heure de travail nous déprécie face à l’UE. Optimiser des coûts, c’est maximiser des heures. C’est là où l’administration nous complique la tâche. Remplir des documents sont des heures improductives.

Finalement j’ajouterais qu’investir dans l’innovation reste primordial pour un pays comme la Suisse. Notre seule ressource est la matière grise, donc développons-la tout en s’appuyant sur des organismes de soutien tels que les Chambres de commerce.

FORMATIONS

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SMACA SA vous propose un extrait de ses formations à l’agenda 2025 :

• le 20.08.2025 Les bases du LEAN (White Belt)

• le 21.08.2025 Pratique de l’AMDEC

• l e 22.08.2025 et le 05.09.2025 Maitriser les achats : outils et techniques indispensables

• le 02.09.2025 Métrologie de base

• d ès le 03.09.2025 Conduite de projet LEAN Production (Yellow Belt) (4 jours)

• dès le 29.09.2025 Déployer votre Leadership avec le Process Communication Model® (3 jours)

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INSTITUT ARIAQ

L’Institut Ariaq organise, à Yverdon-lesBains, des formations reconnues par le SECO, l’OFSP et l’AEAI :

• dès le 26.08.2025 Ordonnanceur logistique (8 jours)

• dè s le 26.08.2025 Gestionnaire logistique (3 jours)

• dè s le 04.10.2025 Contrôleur qualité TQ1 (12 jours)

• le 04.10.2025 Management de l’environnement ISO

• dès le 16.10.2025 Lean Green Belt Production (9 jours)

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T. 024 423 96 50 www.ariaq.ch support@ariaq.ch

SCORE MANAGEMENT

« Je vends un produit ». « Je vends un service » Une phrase banale qui pourtant exige de vous d’exercer 2 métiers. L’un concerne votre expertise produit / service, cela va de soi. Et l’autre votre capacité à les vendre. Normalement sur le premier, pas de problème. Où en êtes-vous du second ?

Les entreprises tendent à l’oublier : #VENDRE est un métier, ce n’est pas inné, cela s’apprend. D’ailleurs à quand remonte votre dernière formation 100 % vente ?

Ce cours collectif TECHNIQUE DE VENTE, organisé par SCORE Management, porte sur le déroulement d’un RDV client en face à face.

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La Suva organise à Lausanne une formation intitulée « D ynamisez la performance de votre entreprise avec la STPS : u n levier stratégique pour améliorer la rentabilité et l’acquisition de talents »

Rejoignez notre formation stratégique pour comprendre comment intégrer efficacement la gestion de la sécurité et protection de la santé au travail (STPS) à la stratégie de votre organisation et dans ses objectifs financiers et RH.

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Editeur Chambre vaudoise du commerce et de l’industrie (CVCI), avenue d’Ouchy 47, CP 315, 1001 Lausanne, T. 021 613 35 35, cvci@cvci.ch, www.cvci.ch, Rédaction Zuzanna Adamczewska-Bolle, Simon Baudraz, Stéphanie Carnal, Laurine Chiarini, Jean-François Krähenbühl, Romaine Nidegger, Fanny Oberson, Marie Racine. Gervaise Defago (rédactrice responsable), Conception BuxumLunic, avenue Charles Dickens 6, 1006 Lausanne, www.buxumlunic.ch, Imprimeur Sprint votre imprimeur SA, Acquisition de partenaires Urbanic Régie publicitaire, avenue Edouard Dapples 54, 1006 Lausanne, T. 079 278 05 94, info@urbanic.ch, Tirage 4500 exemplaires, Parution Six fois par année

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