LA RÉVOLUTION DOUCE DE LA MOBILITÉ LACUSTRE EST EN ROUTE !
CHAMBRE VAUDOISE
DU COMMERCE ET DE L’INDUSTRIE
AVRIL-MAI 2025 N°02
ACTUALITÉ
IL EST PLUS QUE JAMAIS
IMPORTANT D’ENCOURAGER LA FORMATION PROFESSIONNELLE
CAHIER PRATIQUE
LA SANTÉ ET LA SÉCURITÉ DE VOS COLLABORATEURS AU REGARD DU DROIT DU TRAVAIL
ENTREPRENEURIAT, MODE D’EMPLOI
TEXTE PHILIPPE MIAUTON DIRECTEUR PHILIPPE.MIAUTON@CVCI.CH
Vaud a toujours aussi mal à sa fiscalité
La dernière édition de notre étude fiscale confirme hélas une tendance qui n’a que trop duré : le canton de Vaud figure en queue de peloton en termes d’imposition des personnes physiques en comparaison intercantonale, toutes catégories confondues. Il est grand temps de rendre du pouvoir d’achat aux particuliers en baissant leurs impôts. La prospérité vaudoise ne s’en portera que mieux !
SOMMAIRE
ACTUALITÉ
Agenda de la CVCI 4
L’innovation, parlons-en !
MobyFly révolutionne la mobilité lacustre 6
Economie et politique
Une initiative aux relents soviétiques.......9 L’apprentissage, ce n’est pas que « pour les autres » 11
La FONPRO change de président ............ 13
Une femme inspirante à l’écoute de cheffes d’entreprise 15
Quand l’entreprise agit contre le racisme 17
Les chiffres du mois 19
VOTRE CVCI
Choix de la FIT Carewell 21
Nouveaux membres 23
Nouvelles des membres 26
Se profiler au sein du réseau CVCI grâce à une Conférence Partenaire 27
CAHIER PRATIQUE
Fiche juridique N° 248
Protection de la santé et sécurité des travailleurs (II) 28
Parole d’expert
« I l faut surtout être un touche-à-tout » 29
DE PARTENAIRE À PARTENAIRE
Agenda des partenaires 30
C’est devenu un marronnier, mais ses fruits sont toujours aussi indigestes ! L e canton de Vaud reste le plus gourmand de Suisse au niveau de l’imposition des personnes physiques. Ce triste constat ressort de la nouvelle édition de l’étude fiscale comparative de la CVCI, encartée dans la présente édition de « demain ». Sous la pression de l’initiative populaire « 12 % : u ne baisse d’impôt pour tous », lancée notamment par la CVCI en 2023, les autorités cantonales se sont fendues de quelques adaptations qui n’ont de loin pas rendu la fiscalité vaudoise plus attractive.
Il faut rappeler ici que la population du Canton a consenti d’importants efforts depuis plus de vingt ans pour que Vaud retrouve sa prospérité après la douloureuse crise des années 1990. Les revenus d’impôts n’ont cessé d’augmenter depuis 2005 (+79 %). Nos autorités ont ainsi eu maintes occasions d’engager de véritables réformes fiscales depuis lors sans les saisir, alors qu’il accumulait des excédents qui se chiffraient en centaines de millions.
La dette cantonale se situe aujourd’hui à un très bas niveau, et même si les comptes sont passés au rouge clair depuis deux ans, le Canton dispose des moyens nécessaires pour accorder une baisse fiscale substantielle, telle que la demande l’initiative « 1 2 % » des associations économiques. Lanterne rouge en termes d’imposition des personnes physiques, le canton de Vaud souffre aujourd’hui de la comparaison avec d’autres cantons structurellement similaires, comme Berne et Zurich.
Revoir l’imposition des personnes physiques à la baisse constituerait une bouffée d’oxygène pour le pouvoir d’achat de toute la population, à commencer par la classe moyenne. Une telle politique constituerait en outre un levier important pour doper la compétitivité du canton de Vaud, susceptible d’éviter notamment des départs de contribuables et des délocalisations d’entreprises. Le récent « 5 à 7 » sur la fiscalité que la CVCI a organisé en ses murs a montré que cette thématique constituait un sujet de préoccupation majeur pour nos membres.
Je vous invite à détailler notre dépliant fiscal, qui est riche d’enseignements. On y apprend notamment à quel point les propriétaires d’entreprises sont sous pression. Actuellement, l’impôt sur la fortune payé par une personne physique inclut les actions d’entreprises qu’elle détient. L’imposition de ces actions alourdit considérablement les impôts de leurs propriétaires. L’outil de travail ne représente pas en tant que tel une fortune « l iquide » dont l’entrepreneur peut se séparer aisément. Il s’agit d’un facteur de production qui génère des places de travail et qui est source d’un revenu commercial imposable.
L’impôt sur la fortune n’a pas encore vu son taux baisser. Le Conseil d’Etat proposera au Grand Conseil de le réduire de 5 % en deux étapes d’ici à 2027. C’est loin des 12 % proposés par l’initiative des associations économiques. Lorsque nous voterons sur cette dernière, un oui clair s’imposera !
5À7
NEUROSCIENCES : RÉVOLUTIONNER LE MARKETING ET LA PERFORMANCE
Yves François d’aXesslab et James Ingram de Retraites populaires nous montreront comment les neurosciences peuvent transformer le marketing des entreprises. Ils expliqueront l’impact des processus non-conscients et des biais cognitifs sur nos prises de décision et comment Retraites Populaires exploite ces concepts pour rendre les actions marketing plus efficaces et enrichir les interactions avec les clients. Événement organisé en partenariat avec Retraites Populaires.
08.05.2025
17h00 … 20h00, Château de Prangins Gratuit membres CVCI 35 francs non-membres
Iasmin Zachiu veronique.maget@cvci.ch T. 021 613 36 41
INTERNATIONAL LINK
RELOC’COFFEE
DRAW YOUR INSPIRATIONAL CARD!
In this workshop, Gusta van Dobbenburgh, a solution-focused brief coach, uses text-cards with short sentences and mottos to trigger awareness, creativity, and insights for personal and professional improvement. Participants will gain valuable perspectives for problem-solving, decision-making, and enhancing their career journeys.
20.05.2025
10:00am … 12:00pm CVCI
Free for S permit holders, CVCI member companies’ employees and their partners
25 Swiss francs for other participants Information and registration: internationallink@cvci.ch
FORMATION EXPORT
LES INCOTERMS®, LEUR SIGNIFICATION ET USAGE
Les règles Incoterms® définissent les obligations du vendeur et de l’acheteur dans le contrat de vente. Cette formation vous aidera à utiliser les Incoterms® de manière adéquate dans le cadre de contrats commerciaux internationaux ou nationaux, afin de minimiser les risques et maîtriser les coûts d’acheminements.
06.05.2025
08h30 … 12h00, CVCI
210 francs membres CCI
300 francs non-membres
Documentation et pauses-cafés incluses
LES ACCORDS DE LIBRE-ÉCHANGE ET L’ORIGINE PRÉFÉRENTIELLE
Vous souhaitez un meilleur accès aux marchés internationaux pour vos produits ? Vous voulez améliorer votre compétitivité ? L es accords de libre-échange entre la Suisse et certains pays éliminent ou réduisent les droits de douane et les autres obstacles commerciaux de caractère tarifaire. Chaque accord étant différent, il est parfois difficile de s’y retrouver et de les appliquer de manière appropriée.
20.05.2025
09h00 … 17h00, CVCI
400 francs membres CCI
600 francs non-membres
Documentation, pauses-cafés et repas inclus
RENSEIGNEMENTS ET INSCRIPTIONS POUR LES COURS EXPORT
Véronique Maget veronique.maget@cvci.ch
T. 021 613 35 36
LE PROGRAMME COMPLET DE NOS COURS EST DISPONIBLE SUR www.cvci.ch/fr/formations
LE B.A. BA DE L’EXPORT
Introduction aux divers domaines de l’exportation de marchandises, tels que les procédures douanières, le Système Harmonisé, les règles d’origine préférentielle et non préférentielle, le Swissness, les principaux documents douaniers, les Incoterms®.
04.06.2025
13h30 … 17h00, CVCI
210 francs membres CCI
300 francs non-membres
Documentation et pauses-cafés incluses
FORMATIONS JURIDIQUES
PROTECTION DES DONNÉES POUR LES RH
À l’heure du Big Data, la question de l’autodétermination informationnelle, soit le droit pour tout un chacun d’être maître des informations qui le concernent en pouvant déterminer qui les utilise, les propage et à quelles fins, bat son plein. Après l’Europe et la mise en vigueur du Règlement général sur la protection des données, ce fut à la Suisse de finalement mettre à jour son droit en la matière en révisant sa loi sur la protection des données (LPD), avec toutes les conséquences que cela implique pour les employeurs en particulier. Intervenant : A drien Lanvin, juriste à la CVCI.
13.05.2025
08h30 … 12h00, CVCI
250 francs membres CVCI, HR Vaud, CCIF et CNCI
350 francs non-membres
RENSEIGNEMENTS ET INSCRIPTIONS POUR LES COURS DE DROIT DU TRAVAIL
Ma ria-Elena Maris maria-elena.maris@cvci.ch
T. 021 613 36 37
Tous nos prix sont indiqués hors taxe. La TVA sera facturée en sus.
FIN DES RAPPORTS DE TRAVAIL
L’employeur comme l’employé ont le droit de mettre fin à un contrat de travail. Afin que ceci soit fait dans le respect de la loi et en minimisant les risques, le service juridique de la CVCI vous propose cette formation.
Intervenant : M athieu Piguet, responsable du service juridique de la CVCI
22.05.2025
08h30 … 16h30, CVCI
490 francs membres CVCI, HR Vaud, CCIF et CNCI
650 francs non-membres
INTRODUCTION À LA GESTION DES CONFLITS
Dans le monde de l’entreprise, où interagissent des personnes très diverses, les conflits ne sont pas rares. L’employeur, face à des situations délicates, ne doit pas fermer les yeux, mais au contraire, réagir et prendre les mesures adéquates faute de quoi sa responsabilité pourrait être engagée. Comment ? Dans quel cadre juridique ? Avec quels outils ? L a CVCI vous propose d’explorer la prévention et la gestion des conflits, au cours d’une journée de formation.
Intervenantes : B arbara Venditti, juriste à la CVCI et Véronique Perroud, avocate et médiatrice
24.06.2025
08h30 … 16h30, CVCI
490 francs membres CVCI, HR Vaud, CCIF et CNCI
650 francs non-membres
ÉCHOS DES TRIBUNAUX EN DROIT DU TRAVAIL
A l’issue de deux heures de présentation des arrêts les plus récents des tribunaux, les participants connaîtront les nouveautés jurisprudentielles en droit du travail, qu’ils pourront appliquer dans leur quotidien professionnel.
12.06.2025
10h00 … 12h00, CVCI
17.06.2025
09h00 … 12h00 ou 16h00 … 17h30
ONLINE
100 francs membres CVCI, HR Vaud, CNCI et CCIF
150 francs non-membres
LES LUNDIS DIGITAUX DU SERVICE JURIDIQUE
Les participants auront la possibilité d’interagir en posant des questions en direct, sans avoir besoin de se déplacer.
16.06.2025
14h00 … 16h00, ONLINE
Durée du travail (I)
Intervenante : Oriane Engel, service juridique de la CVCI
100 francs membres CVCI, HR Vaud, CNCI ou CCIF
150 francs non-membres
CONFÉRENCE
LA GOUVERNANCE
D’ENTREPRISE AVEC LE SOUTIEN D’UN ADVISORY BOARD OU CONSEIL CONSULTATIF
Cette conférence explorera le rôle stratégique des advisory boards ou conseils consultatifs dans le renforcement de la gouvernance d’entreprise. Bien qu’ils ne remplacent pas un Conseil d’administration, leur contribution peut être déterminante, sous certaines conditions. Événement organisé en partenariat avec le Cercle Suisse des Administratrices.
05.06.2025
17h00 … 20h00, CVCI
50 francs membres CVCI et CSDA
75 francs non-membres
Iasmin Zachiu, veronique.maget@cvci.ch T. 021 613 36 41
ENQUÊTE CONJONCTURELLE PRÉSENTATION DES RÉSULTATS
Les résultats de notre enquête conjoncturelle de printemps seront présentés dans le cadre d’événements organisés en partenariat avec différentes associations régionales. Ils auront lieu :
• Lundi 5 mai à 17h au Modern Times Hôtel à St-Légier, avec Promove
• Mardi 20 mai à 17h à Lausanne (lieu à confirmer), avec Lausanne-Région Participation gratuite, mais inscription obligatoire.
Marie-Laure Michel economie@cvci.ch, T. 021 613
FORMATIONS GOUVERNANCE
POUR LES DIRIGEANTS ET ADMINISTRATEURS
Face aux exigences croissantes dans les domaines légaux, environnementaux et sociaux, les entreprises, fondations, associations et coopératives ont besoin de renforcer leurs compétences en matière de gouvernance. Swiss Governance Hub vous propose un nouveau cycle de formations pour mieux comprendre le large spectre de la gouvernance, en maîtriser les notions indispensables afin de réduire les risques pour le membre de conseil d’administration et la société.
Samir Chercher formation@swissgovernancehub.ch T. 021 311 34 90
ACCOMPAGNER LA MISE EN PLACE OU L’AMÉLIORATION D’UN PLAN DE MOBILITÉ AU SEIN DE VOTRE ORGANISATION
La mobilité est désormais un enjeu majeur pour les organisations car elle a des impacts dans de nombreux domaines : environnement, bien-être et santé des collaborateurs, attractivité et image de l’entreprise, impacts économiques. Dans ce cadre, intégrer la mobilité dans la gestion de son organisation devient nécessaire. C’est pourquoi Mobility Management et sanu organisent, en partenariat avec la CVCI, la Chambre de commerce, d’industrie et des services de Genève et les cantons de Vaud et Genève une formation de 5 jours, répartis sur 5 mois, avec coaching personnalisé. Plus d’infos en page 24 de ce magazine.
Dès le 16 septembre 2025
3200 francs – 3000 francs membres
CVCI ou CCIG
Myriam Binggeli
mbinggeli@sanu.ch, T. 032 322 14 33 www.sanu.ch7MTMM-FR
MobyFly révolutionne la mobilité lacustre
Des pendulaires qui « volent » au-dessus de l’eau, réduisant leur temps de trajet avec un bateau zéro émission qui navigue à plus de 50 k m/h : c’est la réalité de demain que propose l’entreprise MobyFly, qui ambitionne de révolutionner la mobilité lacustre. Interview de Sue Putallaz, CEO et co-fondatrice.
prototypes. Nos foils (ailes sous-marines permettant au bateau de se soulever au-dessus de la surface de l’eau lors de déplacements à haute vitesse, ndlr) sont rétractables, permettant de naviguer dans seulement 60 c m d’eau et d’entrer dans n’importe quel port. On parle désormais de « voler » plutôt que de naviguer, en combinant des technologies issues des drones, de l’aviation, du maritime et des véhicules électriques.
Les premiers tests de prototypes ont été effectués dès décembre 2022.
PROPOS RECUEILLIS PAR LAURINE CHIARINI LAURINE.CHIARINI@CVCI.CH PHOTOS MOBYFLY
Les bateaux hydrofoils ont été testés pendant deux ans dans des conditions variées et toutes les saisons.
Le bateau hydroptère n’est pas un concept nouveau. En quoi innovez-vous par rapport à vos prédécesseurs ?
Le terme « Hydroptère » est en fait une marque, alors que nous parlons dans notre cas de bateaux hydrofoils zéro émission. Comparer nos bateaux à foils à ceux des années 1970 revient à comparer une voiture ancienne à une voiture électrique moderne. Nos hydrofoils n’émettent pas de CO2 et ils intègrent une partie digitale et logicielle pour le contrôle de vol. Grâce à la concurrence et aux évolutions technologiques récentes, de nombreuses innovations ont pu être développées sur nos
Comment êtes-vous passés ensuite à la phase d’industrialisation ?
Des tests ont été effectués sur le Léman, au Portugal sur l’océan et sur le fleuve Douro à Porto. Ces tests ont été réalisés dans différentes configurations et saisons, en zone côtière et sous diverses conditions météorologiques, pour voir comment l’électronique et le bateau réagissaient. L’endurance a été testée, la fiabilité et la gestion des vagues, car les conditions sur un lac sont forcément différentes de celles de l’océan. Les bateaux sont construits pour affronter des vagues jusqu’à 1,5 mètre et la version industrielle du MBFY-S peut aller jusqu’à 2 m de vagues en foilant, préservant le confort des passagers alors que les conditions sont défavorables. La limite est en réalité déterminée par le risque que l’opérateur est prêt à prendre à défaut que les autorités lancent un avis de tempête, plutôt que par les capacités techniques.
Quels sont les principaux obstacles à relever pour passer à la production en série de bateaux « volants » zéro émission ?
L’un des premiers obstacles concerne la certification. Actuellement, chaque bateau doit être certifié individuellement, même si les modèles sont tous identiques. Le législateur a toujours un temps de retard sur les dernières avancées technologiques, ce qui ralentit le processus, car la technologie à foil n’est pas encore normée. Nos bateaux ont été testés pendant plus de deux ans, ce qui a permis d’accumuler un grand nombre de données à même de rassurer les autorités sur la sécurité de la navigation, un point qui reste pour nous la priorité absolue.
MobyFly est engagé dans une importante levée de fonds pour accélérer sa croissance. Quels sont les investisseurs-clés déjà impliqués, et quel rôle jouent-ils dans le développement de l’entreprise ?
La dernière levée de fonds vient d’être bouclée. Même si l’enthousiasme est là, les marchés financiers ont ralenti les investissements depuis 2023. Les vrais investisseurs dans la durabilité se font rares. Le contexte financier de 2023-2024 était très difficile, rendant le processus de levée de fonds long et compliqué. Heureusement, une technologie démontrée et un marché clairement défini ont joué en notre faveur. Si nous avions conçu l’hydrofoil maintenant et cherché des fonds aujourd’hui, cela aurait été beaucoup plus compliqué.
Peut-on imaginer qu’à l’avenir, dans l’esprit des gens, la mobilité durable passe aussi par la mobilité lacustre ? Oui, et c’est d’ailleurs le cas déjà en partie sur le Léman. Pour construire du rail, il faut des milliards et des dizaines d’années. Pour investir dans le transport routier, il faut aussi des centaines de millions et une dizaine d’années. En revanche, pour mettre en ser -
vice des bateaux zéro émission, cela nécessite quelques dizaines de millions et trois à cinq ans maximum. Prises bout à bout, les contraintes sont sans commune mesure avec les autres transports en termes d’investissement, de temps et d’entretien. Les bateaux permettent de connecter des points à moindre coût, en reliant par exemple Le Bouveret à Montreux ou Rivaz, qui sont des nœuds ferroviaires. Cela permet de désengorger les routes et de désenclaver les régions à peu de frais. Des entreprises nous ont déjà approchés, intéressées à mettre en place de telles solutions pour leurs employés dans le cadre de leur plan de mobilité.
Comment voyez-vous l’avenir de l’entreprise en Suisse et dans le monde ? Des pays ont-ils déjà manifesté leur intérêt ?
MobyFly est par essence tourné vers l’export avec un marché mondial qui n’est pas limité à la Suisse. Nous sommes une entreprise technologique qui conçoit et livre des bateaux avec tout leur écosystème. Pour la production, nous nous appuyons sur des chantiers navals déjà existants, dans les périmètres d’exploitation de notre technologie. Nous développons la technologie mais ne construisons pas nous-mêmes : des sociétés externes
sont mandatées pour construire les bateaux, qui peuvent ainsi être produits partout dans le monde. C’est un processus plus écologique et rationnel logistiquement, car les bateaux peuvent être fabriqués près de leur lieu d’exploitation, sans nécessiter l’organisation de convois de transports spéciaux.
Pour conclure, quel message souhaitez-vous faire passer avec l’essor de MobyFly ?
Il nous tient à cœur de remplacer les vieux bateaux énergivores et très polluants par des bateaux propres et économiquement viables. Aujourd’hui, il est possible de démontrer aux clients que, d’un point de vue économique, les bateaux hydrofoils sont moins chers à opérer qu’un bateau classique diesel, tant en termes opérationnels qu’en maintenance, ce qui permet de réaliser de nombreuses économies sur une année. En outre, avec une vitesse de pointe de 50 k m/h, nos clients peuvent capter un nouveau public et accélérer le report modal vers les plans d’eau. Grâce à la technologie, écologie et économie peuvent aller de pair : on ne doit plus être dans un cas de l’une ou l’autre. Réaliser des économies tout en contribuant à la protection de la planète est possible, en offrant en même temps aux utilisateurs une expérience de vol exceptionnelle.
LES FOILS RÉTRACTABLES PERMETTENT DE NAVIGUER DANS 60 CM D’EAU ET D’ENTRER DANS N’IMPORTE QUEL PORT.
Vous avez décidé de créer votre entreprise?
Nous vous y aidons volontiers.
Votre prévoyance professionnelle: Mobilière Fondation de prévoyance.
Agence générale de Lausanne-Nord vaudois
Philippe Paillard
Chemin de Mongevon 2
1023 Crissier
T 021 321 21 21
lausanne-nv@mobiliere.ch mobiliere.ch
Agence Echallens
Route de Lausanne 7 1040 Echallens
Agence Lausanne - centre
Rue Marterey 5 1005 Lausanne
Agence Nord vaudois
Rue de la Plaine 12
1400 Yverdon-les-Bains
Une initiative aux relents soviétiques
L’initiative « p our l’avenir » des Jeunes socialistes, sous couvert de justice climatique, propose l’introduction d’un impôt fédéral de 50 % sur les successions et les donations dépassant une franchise de 50 millions de francs. Les recettes fiscales générées par cette initiative devraient être utilisées pour la transformation écologique de l’économie. Le Conseil national s’est fermement opposé à cette initiative. Quant au Conseil des Etats, il se prononcera en juin prochain. Une votation devrait intervenir avant la fin de cette année. Cette initiative soulève de nombreuses préoccupations quant à ses conséquences économiques et sociales.
UN COUP FATAL AUX ENTREPRISES FAMILIALES
Les Jeunes socialistes entendent introduire un impôt fédéral sur les successions et les donations qui mettrait en péril la transmission d’une entreprise à la génération d’après. Ce texte inique est combattu à juste titre par les milieux économiques. TEXTE ORIANE ENGEL
Loin de cibler uniquement les plus fortunés, cette initiative menace directement les entreprises familiales, qu’elles soient de taille moyenne ou grande. Lors de la transmission d’une entreprise à la génération suivante, les héritiers reçoivent des parts de la société, souvent sous forme de capital investi dans l’entreprise et non de liquidités. Or, le nouvel impôt doit être payé en espèces, obligeant ainsi les héritiers à vendre tout ou partie de leur entreprise pour s’acquitter de cette charge fiscale pour le moins considérable. Concrètement, si une société vaut 100 millions, l’impôt sur la donation s’élèverait à 25 millions. En clair, si ce texte venait à être accepté, le modèle de l’entreprise familiale, dirigée par son propriétaire, viendrait probablement à disparaître engendrant des pertes d’emplois et de savoir-faire. Les chiffres parlent d’eux-mêmes : selon une étude réalisée par PwC, deux tiers des entrepreneurs estiment qu’ils devraient vendre partiellement ou totalement l’entreprise pour payer l’impôt et deux entreprises sur trois
ne pourraient plus, ou partiellement, rester en mains de la famille.
UNE INSÉCURITÉ JURIDIQUE PRÉOCCUPANTE
L’initiative introduit une rétroactivité inédite en prévoyant que l’impôt serait perçu à compter de la date de la votation, bien avant l’entrée en vigueur des dispositions d’exécution. Cette insécurité juridique inquiète les entrepreneurs et investisseurs, incitant les contribuables concernés à quitter la Suisse avant même la date de la votation et dissuade les nouveaux entrepreneurs de s’établir dans le pays. Le Conseil fédéral a qualifié cette clause de « politiquement problématique », soulignant la grande insécurité juridique qu’elle engendre.
LA CLASSE MOYENNE PASSERAIT À LA CAISSE
Contrairement à l’objectif annoncé d’augmenter les recettes fiscales afin de financer la transition écologique, cette initiative pourrait engendrer des pertes fiscales considérables. A l’heure actuelle, le 1 % des contribuables aux revenus les plus élevés contribue à plus de 40 % de l’impôt fédéral direct, soit un montant supérieur à 5 milliards de francs. En ce qui concerne l’impôt cantonal sur la fortune, 53 % des recettes proviennent de ces mêmes contribuables, atteignant près 5 milliards de francs. Avec une imposition confiscatoire de 50 % sur les successions, qui viendrait s’ajouter aux taxes existantes, il faut s’attendre à de nombreux départs de Suisse. Si ces grands contribuables venaient à quitter le pays, les milliards espérés de l’impôt sur les successions s’envoleraient, les taxes ordinaires qu’ils acquittaient disparaîtraient, et les recettes fiscales chuteraient. Le poids de
cette perte serait alors transféré à la classe moyenne, appelée à combler le déficit pour garantir les prestations publiques.
En instaurant un impôt confiscatoire, cette initiative met en péril des milliers d’emplois, réduit l’attractivité de notre pays et incite les entrepreneurs à s’exiler. Le résultat est sans appel : u ne diminution des recettes fiscales qui, finalement, imposerait une charge encore plus lourde à la classe moyenne. Plutôt que de recourir à une fiscalité punitive, misons sur l’innovation et la recherche pour garantir une transition écologique durable.
Une votation devrait intervenir avant la fin de cette année.
prévoir, c’est simple avec notre service de courtage
Le conseil indépendant pour la prévoyance professionnelle et les assurances de personnes. valiant.ch/courtage
Location de véhicules
utilitaires lourds et légers
1724 Le Mouret 1860 Aigle
L’apprentissage, ce n’est pas que « p our les autres »
« Encourager la formation professionnelle » ! Voici une phrase vue et revue, maintes fois énoncée par les autorités ou différentes entités, et pourtant !
Dans le canton de Vaud, le pourcentage de jeunes choisissant l’apprentissage à la sortie de l’école obligatoire reste bas. En 2024, il ne s’élevait qu’à 20,3 % , un chiffre insuffisant, sachant que cette filière est l’un des atouts majeurs de notre pays. Il facilite l’insertion des jeunes dans le marché du travail et constitue un levier inestimable pour lutter contre la pénurie de main-d’œuvre.
Face à ce constat, il ne suffit pas d’affirmer ou de répéter comme un mantra qu’il est nécessaire d’agir, il faut des actes. En septembre 2024, l’Etat de Vaud a présenté différentes mesures articulées autour de trois axes pour communiquer sur la formation professionnelle (axe 1), favoriser les transitions vers des formations certifiantes (axe 2) et soutenir le développement des formations professionnelles en phase avec les besoins du marché du travail (axe 3). Bien entendu, dans ce domaine comme dans les autres, il ne s’agit pas
de tout attendre de l’Etat, car c’est un véritable changement culturel qu’il faut instaurer.
LA CVCI S’INVESTIT
La Chambre vaudoise du commerce et de l’industrie veut y prendre toute sa part. Pour ce faire, elle s’engage depuis plusieurs années dans des manifestations visant à faire en sorte qu’entreprises et jeunes se rencontrent. Deux d’entre elles ont eu lieu ce début d’année : l a Nuit de l’apprentissage et le Salon MINT. La première est une sorte de speed dating entre apprentis et employeurs. Durant toute une soirée, les jeunes ont l’occasion de faire plusieurs brefs entretiens d’embauche avec différents employeurs potentiels. Dans le même esprit, les entreprises peuvent auditionner plusieurs candidats en l’espace de quelques heures.
En 2025 a eu lieu la dixième édition de la manifestation, dont la CVCI est partenaire
depuis le début. Elle a rencontré un franc succès, réunissant une septantaine d’entreprises et plus de 700 jeunes, représentants plus d’un millier de rendez-vous. La force de cette manifestation réside dans son efficacité. En une seule soirée, tant les jeunes que les entreprises peuvent évaluer différents profils d’employeurs et de candidats ce qui représente autant d’opportunités concrètes.
MINT, UN GRAND SUCCÈS
La deuxième est le salon MINT, une manifestation organisée en partenariat avec l’Etat de Vaud et l’EPFL. Il vise à promouvoir les métiers techniques liés aux mathématiques à l’informatique et aux sciences naturelles, avec un accent particulier sur la promotion de ces filières auprès des jeunes filles. Là aussi, plusieurs entreprises membres de la CVCI ont participé et présenté leurs métiers et leur environnement de travail. Cette deuxième édition a rencontré un vif succès avec plus de 13 5 00 visiteurs, dont 11 0 00 enfants, et poursuit cette ambition qui vise à renforcer les liens entre l’école et le monde professionnel.
Au-delà de la mise en avant des métiers techniques, cet événement constitue une contribution à la lutte contre la pénurie de main-d’œuvre. Un sujet majeur, car on estime qu’il manquera près de 300 0 00 travailleuses et travailleurs d’ici dix ans en Suisse. Aussi, toute initiative qui vise à promouvoir la formation aide à faire face à ce défi.
En définitive, l’engagement de la CVCI pour ces deux manifestations s’inscrit dans une même vision : l ’engagement et l’action concrète pour faire se rencontrer la jeunesse et le monde de l’entreprise. Cela répond à la nécessité d’aller au-delà des discours pour préférer les démarches concrètes.
TEXTE ANTOINE MÜLLER
ANTOINE.MULLER@CVCI.CH
PHOTO ARC PHOTO
Le conseiller d’Etat Frédéric Borloz et le directeur de la CVCI Philippe Miauton inaugurent le salon Mint à l’EPFL.
En cette période agitée, parlons de résilience
La résilience, essentielle dans le monde professionnel, aide à surmonter les difficultés et à rester efficace. Comment la développer et quels sont ses avantages au quotidien ?
Elle repose sur l’acceptation. Reconnaître les échecs ou les moments de doute est une étape essentielle pour se relever. En prenant le temps de comprendre ce qui a mené à ces situations, il devient possible d’en tirer de précieux enseignements.
Chaque individu a la capacité de surmonter des épreuves et de rebondir après une période difficile. La résilience permet de transformer les obstacles en opportunités d’apprentissage et de croissance.
Adopter une approche proactive et positive ainsi qu’un esprit ouvert et flexible permet d’orienter la recherche de solutions, plutôt que d’être submergé par les problèmes. Cette méthode favorise l’innovation et l’exploration de nouvelles voies pour surmonter les défis.
Le soutien social joue aussi un rôle important : communiquer avec ses équipes, solliciter des conseils et partager ses ressentis aide à se reconstruire et à mettre en perspective les difficultés rencontrées.
En conclusion, elle repose sur l’introspection et l’aptitude à avancer malgré les obstacles. Développer cette compétence permet de transformer les difficultés en opportunités de croissance personnelle et collective.
Sodey Sàrl offre des formations personnalisées, des accompagnements, du coaching ainsi que des conseils en ressources humaines pour les individus et les entreprises.
Sophie Dey sophie@sodey.ch
T. 079 206 65 62 www.sodey.ch
Bienvenue pour un séminaire ou un accompagnement personnalisé
Céline Renaud & Co T +41 79 312 02 65 info@celinerenaud.ch www.celinerenaud.ch
1400 Yverdon-les-Bains 024 424 84 84
info@votreimprimeur.ch www.votreimprimeur.ch
La FONPRO change de président
Depuis le 1er avril 2025, la FONPRO a une nouvelle présidente. Stéphanie Grimm a été nommée par le Conseil de la Fondation cantonale de la formation professionnelle en qualité de présidente. Découvrez son portait.
« Un poil stressée » a-t-elle avoué en début de rencontre. Non pas par le poste qu’elle se réjouit d’occuper, mais plutôt par le tourbillon de la vie qui parfois la mène par le bout du nez, mais qui renforce ses convictions quotidiennes. Stéphanie Grimm, fraichement nommée présidente de la FONPRO, a accepté de les partager avec nous pour vous.
STÉPHANIE GRIMM
« FAN DE LA FORMATION »
En place depuis 2013 chez Prométerre comme responsable de la formation initiale et jeunesse, maman de quatre enfants, Stéphanie Grimm connait bien la formation professionnelle. Par le récit de ses enfants apprentis et les retours des entreprises formatrices qu’elle côtoie au quotidien. C’est une évidence pour elle, en tant que promotrice de la formation professionnelle, la FONPRO doit être aux côtés des entreprises « p our les accompagner dans l’envie de former les jeunes à l’avenir ». Stéphanie Grimm nous a confié être « fan de formation » – r ires. Elle vibre pour ça. Ainsi la représenter, en faire un ADN supplémentaire à ses activités, la réjouit énormément. Cela entourée d’un Conseil composé de profils variés et aux compétences fortes pour mener à bien les missions de la Fondation.
QUELLES SONT DONC SES MISSIONS ?
La FONPRO est régie par la loi cantonale sur la formation professionnelle dont les objectifs sont clairs : soutenir par des contributions financières tous les acteurs de la formation professionnelle certifiante et encourager des projets innovants. Le but est bien de soutenir les entreprises formatrices afin de leur éviter une charge financière supplémentaire trop lourde qui pourrait les décourager à former des apprentis.
Presque 12 0 00 apprentis sont financés chaque année par le fonds. « Nous en sommes fiers et notre défi est de maintenir ces coûts acceptables pour les entreprises ». D’importantes révisions sont annoncées au niveau fédéral afin de faire face aux nouveautés technologiques, à l’évolution des métiers et à la nécessité de combler des pénuries d’apprentis dans certains secteurs. Ces changements organisationnels entraîneront des répercussions dans les cantons et sur leurs pratiques, notamment concernant le financement des cours interentreprises. Mais l’effet ne doit pas uniquement être top-down. En tant que maillon financier, la FONPRO tire régulièrement la sonnette d’alarme auprès des faîtières pour dénoncer le décalage entre subventions et réalités des coûts. Ces derniers ne peuvent pas être uniquement à la charge des entreprises. Au-delà d’un défi, il s’agit d’une tension dormante à surveiller de près, nous dit Stéphanie Grimm.
QUELS SONT LES AUTRES DÉFIS
MAJEURS DE LA FORMATION PROFESSIONNELLE ?
La nouvelle présidente en liste quatre qu’il lui semble important de relever à ce jour.
• Au niveau national, l’évolution des ordonnances de formation liée à l’évolution des métiers et des nouvelles technologiques ;
• Au niveau cantonal, la pénurie d’apprentis dans certains secteurs, renforcée par des idées reçues sur l’apprentissage ;
• Au niveau des entreprises, l’état financier des entreprises en raison de la conjoncture ;
• Au niveau de la FONPRO, le maintien des coûts des cours interentreprises.
PROPOS RECUEILLIS PAR
ROMAINE NIDEGGER
ROMAINE.NIDEGGER @CVCI.CH
PHOTO MARC DÖBLER
EN FONCTION DE CETTE LISTE, QUELLES SONT VOS PRIORITÉS D’ACTION ?
La FONPRO a établi une stratégie 2030 présentée au Chef de Département. « Nous avons regardé dans le rétroviseur pour comprendre le chemin parcouru et le reste à faire ». Valoriser l’apprentissage reste l’objectif majeur du Conseil. Vient s’ajouter la volonté d’être reconnu certes, mais surtout entendu sur la place comme un acteur solide de prestations. Cette vision prévoit plusieurs axes d’actions dont l’arrivée dès 2025 d’une nouvelle plateforme pour le financement des cours interentreprises selon les articles 32 et suivants de la loi cantonale. La FONPRO veut devenir un facilitateur de premier appel pour les demandeurs et les formateurs. Mission qui se voit parfois freinée par une loi cantonale contraignante. Stéphanie Grimm souhaite pouvoir agir dans un rayon d’actions plus large que ce que permet l’actuelle loi. « Nous voulons être force de proposition ». La FONPRO prévoit bien de se faire entendre auprès du Canton lors de la révision de la loi.
« Nous voulons être une force de proposition », explique Stéphanie Grimm.
À vous de voter!
Le Prix SUD a pour ambition de récompenser une s ta rt-up suisse dont le cœ ur du modèle d'affaires est basé sur un produit ou un service durable.
Découvrez sur nos plateformes la vidéo de présentation des nalistes, Yuon Control, Emissium et Fabas, et votez dès maintenant pour votre coup de coeur.
Clôture des votes: 4 mai 2025
Pour plus d'informations et déposer votre candidature, rendez-vous sur : https://events.letemps.ch/prix-sud
Une femme inspirante à l’écoute de cheffes d’entreprise
Line Pillet a le goût d’entreprendre et elle le partage généreusement avec nous juste après avoir passé le flambeau de la présidence de l’association Femmes PME Suisse romande à Laurence Jobin. Retour sur une rencontre remarquable.
LINE PILLET, EN DEUX MOTS
Exercice difficile. Line Pillet est femme dirigeante, sans chichis, active dans la recherche en entrepreneuriat et management. Valaisanne. A l’écoute d’autres femmes romandes, dirigeantes de PME. Connectée aux mondes politique et économique. La thématique des femmes lui tient particulièrement à cœur. Active dans le milieu associatif depuis 20 ans. Créatrice de ponts. A l’origine du brevet fédéral de spécialiste en gestion de PME. Elle ne fait pas que du business. Elle œuvre à répondre aux besoins des femmes en les encourageant à certifier leurs acquis professionnels. Line Pillet, c’est tout ça mais bien plus encore. Depuis fin mars, c’est aussi l’ancienne présidente de l’association Femmes
PME Suisse romande.
LA PARTICULARITÉ DE FEMMES
PME SUISSE ROMANDE
Femmes PME n’est pas juste un réseau, c’est une communauté de femmes entrepreneurs et propriétaires de PME régionales. Actives dans des secteurs d’activités différents, ces femmes partagent le risque financier, l’envie de se développer, de voir leur entreprise et leurs équipes grandir. Dans ce réseau de confiance, elles partagent des valeurs communes de crédibilité, solidarité et pérennité. Le tout en gardant des liens forts avec les autres acteurs d’un tissu économique compétitif et en constante évolution auquel il faut savoir faire face.
LES DÉFIS ACTUELS
DES CHEFFES D’ENTREPRISE
L’équilibre entre vie privée et la direction de l’entreprise restera le défi majeur d’une femme, que l’entreprise soit petite, grande
ou familiale. Il n’y a pas de recettes. Des bonnes pratiques s’échangent, des femmes aux parcours inspirants savent conseiller, mais chacune doit trouver son chemin. Parfois, l’équilibre ne s’atteint pas et tout part à 300 % . Savoir gérer son temps et prioriser sont des thématiques que l’association aborde souvent. La gestion d’une petite entreprise permet souvent une meilleure maitrise, a contrario d’une grande qui nécessite plus de processus et de ressources, ajoutant de la complexité au 300 %
Le développement de l’entreprise, et corollairement son financement, est un défi supplémentaire sur lequel Femmes PME travaille et tente de répondre aux interrogations de ses membres. A quel moment veut-on grandir ? Avec quels moyens ? Comment accéder à des fonds d’investissements, un monde où les femmes restent encore rares ?
A cela s’ajoute les transformations technologiques et digitales. Line Pillet constate le réel besoin des femmes de monter en compétences sur ces questions, plus que chez les hommes. Femmes PME a souhaité notamment démystifier l’intelligence artificielle pour mettre en confiance ses membres et leur proposer des outils pratiques pour qu’elles puissent s’approprier ces nouvelles technologies. Mission réussie.
APRÈS DIX ANS D’EXISTENCE, DES PRIORITÉS REDÉFINIES ET DES DÉFIS À RELEVER
Les dix premières années ont été le temps nécessaire pour la naissance et la croissance de l’association. Femmes PME compte de nombreux partenaires apportant des fonds complémentaires pour pouvoir s’organiser et constituer un fonds de roulement en plus
PROPOS RECUEILLIS PAR ROMAINE NIDEGGER
ROMAINE.NIDEGGER@CVCI.CH
PHOTO ZUZANNA ADAMCZEWSKA-BOLLE
des cotisations. Ces dernières années, l’association a beaucoup grandi. Aujourd’hui elle compte plus de 400 membres avec de plus en plus de besoins et de demandes. Pour y répondre, l’association romande organise plus de 50 ans activités par an telles que visites d’entreprises, ateliers thématiques ou conférences. Choix stratégique de 2024, le périmètre d’actions a été redéfini en raison d’enjeux financiers. Femmes PME est mûre et a souhaité voler de ses propres ailes, nécessitant de repenser son système de cotisations. La cadence a donc été revue à la baisse dans le but de garder le niveau de qualité des événements proposés. C’est un moment charnière pour l’association dont les reins doivent rester solides pour demeurer.
MOT DE LA FIN APRÈS SIX ANS DE PRÉSIDENCE
En plus de pouvoir soutenir ces femmes dirigeantes, c’est l’énergie positive qui se dégage des rencontres. Contribuer au développement du tissu économique auprès de femmes qui ont les pieds sur terre, conscientes des défis et enjeux que toute PME peut connaitre, a énormément plu à la présidente sortante. Ces femmes, parfois dans l’ombre, ont leur place dans l’économie et l’association œuvre tous les jours pour représenter sa communauté.
Dès 2025, Femmes PME et la CVCI se réjouissent de collaborer pour offrir aux femmes actives vaudoises la possibilité d’acquérir ou de valider des compétences en gestion de PME.
Plus d’informations sur : m www.femmespme.ch/formation
IA et production vidéo : a lphazoom fait le point
L’émergence de l’intelligence artificielle générative bouleverse en profondeur les méthodes de création audiovisuelle. Aujourd’hui, il est possible de concevoir un scénario, générer un storyboard, synthétiser des voix réalistes ou produire une vidéo entière à partir de simples instructions textuelles. Ces avancées, loin de remplacer la créativité humaine, offrent aux professionnels de nouveaux outils puissants pour repousser les limites de la narration visuelle.
Grâce à des outils comme Runway, Open AI 4o ou DALL·E de ChatGPT, Kling AI et bien d’autres, il est possible de produire des contenus rapidement. Bien maîtrisés, ces outils garantissent un niveau de qualité impressionnant.
Le montage et la postproduction bénéficient également de puissants assistants IA : découpe automatique, transcription de voix et génération de sous-titres ou suppression d’éléments indésirables deviennent plus accessibles et rapides. Des « deepfakes » de plus en plus réalistes permettent le remplacement de visages ou de voix, avec des usages variés allant du cinéma au marketing personnalisé.
MAIS CHEZ ALPHAZOOM, NOUS SAVONS AUSSI QUE
LA TECHNOLOGIE N’A DE SENS
QUE LORSQU’ELLE EST MISE
AU SERVICE D’UN MESSAGE
JUSTE, D’UN STORYTELLING FORT ET D’UNE ÉTHIQUE RESPONSABLE.
C’est pourquoi nous accompagnons nos clients dans un usage raisonné de l’IA, respectueux des droits et des identités.
En résumé, l’IA générative bouleverse les codes traditionnels de la vidéo, mais impose de nouveaux cadres techniques, juridiques et moraux.
Créer de l’émotion, innover avec sens, produire avec précision : c’est notre vision de l’audiovisuel augmenté.
Eric Perren alphazoom Sàrl
Production audiovisuelle
Renens T. 021 635 05 06
www.alphazoom.ch
Quand l’entreprise agit contre le racisme
Le racisme est encore une réalité, dans le monde travail comme ailleurs. Mettre en place des mesures d’action à l’interne profite aux entreprises comme à celles et ceux qui en font l’âme. Bashkim Iseni, délégué à l’intégration de la Ville de Lausanne, souligne l’importance de l’engagement de chacun, au-delà de la Semaine d’actions contre le racisme (SACR) dont la CVCI était partenaire.
La prise de conscience, voilà le premier pas : le racisme existe au sein de l’entreprise. Mais cela étant dit, concrètement, comment le prévenir voire le « gérer » ? B ashkim Iseni travaille notamment sur cette question au sein Bureau lausannois pour les immigrés (BLI) et à travers son engagement en matière d’intégration dans la région. « Travailler de concert avec les entreprises est la clef pour faire évoluer les choses et dépasser un certains nombre de préjugés et stéréotypes, souligne-t-il. Il ne faut pas que le sujet soit tabou mais, au contraire, que la parole se libère, notamment pour déconstruire le racisme inconscient qui peut tous nous habiter. »
DES VALEURS ET DES ACTES
Ouvrir le dialogue se révèle ainsi essentiel. Et pour l’encourager, les entreprises peuvent afficher clairement leur engagement et leurs valeurs. Certaines communiquent une déclaration de principe contre les discriminations et le racisme à l’interne. D’autres mettent en place une politique de sensibilisation de tous les collaborateurs, et de formation continue des managers – pour les aider à identifier les cas et à les traiter. Concrètement, pour prévenir et gérer ces situations, un ou plusieurs référents peuvent également être désignés, ou encore une personne de confiance interne et/ou externe. Enfin, des campagnes de communication interne, ainsi qu’une « m arche à suivre » destinée aux témoins et aux victimes, permettent de libérer la parole, en assurant à chacun protection et confidentialité.
« Dans la pratique, on constate qu’expliquer ce qui n’est pas tolérable est essentiel, confirme
Bashkim Iseni. Quant aux PME, elles ont beaucoup à gagner à travers une culture d’entreprise respectueuse, qui ne tolère pas les discriminations, que ce soit en termes d’identification et de fidélisation des collaborateurs et collaboratrices à l’interne ou encore en termes d’image. »
Certaines entreprises le font à travers leur règlement, en s’assurant que tout nouvel employé en prenne connaissance dès son engagement. En matière de sensibilisation des collaborateurs, la CVCI intervient également au sein des entreprises qui lui en font la demande, selon un modèle adapté aux problématiques rencontrées. Cela n’a rien d’anecdotique, puisque parmi les devoirs de l’employeur figurent la protection et le respect de la personnalité du travailleur, mais aussi l’obligation de prendre des mesures pour protéger notamment sa santé et son intégrité personnelle (art.328 CO).
DES ENTREPRENEURS OUVERTS
« Ces dernières années, nous avons constaté des évolutions très positives en matière d’intégration et de prévention du racisme, se réjouit Bashkim Iseni. Les entreprises sont pragmatiques et usent de leur liberté pour mettre en place des idées nouvelles, dont les collectivités peuvent même parfois s’inspirer. La diversité croissante au sein du tissu économique comme des entrepreneurs euxmêmes rend aussi les acteurs plus réceptifs à cette problématique et conscients du côté « w in-win » – pour les personnes comme pour l’entreprise – de sensibiliser et mettre en place une culture respectueuse de chacun. »
REMISE DU PRIX DIVERSITÉEMPLOI-FORMATION
Le 21 mai 2025, de 18h à 20h30, à l’Hôtel de Ville de Lausanne. Avec notamment la conférence : « Permis B, C, L… Comment s’y retrouver en tant qu’employeuse ou employeur ? », par Laurine Jobin (association asile.ch)
Créé par la Ville de Lausanne et son Bureau lausannois pour les immigrés, ce prix récompense une entreprise lausannoise qui contribue, par des actions concrètes et exemplaires, à l’intégration professionnelle des personnes migrantes.
Infos et inscriptions : m www.lausanne.ch/prix-diversite
Au-delà de la Semaine d’actions contre le racisme – organisée par le BLI à Lausanne –, c’est au quotidien, à travers nos politiques d’entreprises, en étant attentifs à en débattre et à ne pas banaliser les discriminations, que nous pouvons tous participer à ne pas les laisser émerger.
Pour plus d’infos sur les formations/ sensibilisations que peut proposer la CVCI, contactez droit@cvci.ch.
Pour plus d’infos sur la SACR : m www.lausanne.ch/racisme
TEXTE FANNY OBERSON
Fiscalité vaudoise
Les revenus fiscaux ont augmenté de près de 80 % depuis 2005, passant de 3,9 à 6,9 milliards de francs. La lourde imposition des personnes physiques a permis à l’Etat vaudois d’engranger des bénéfices substantiels année après année et de réduire presque complètement sa dette. Retrouvez le détail de ces informations dans le dépliant joint à ce numéro.
Création d’entreprise et prévoyance
Créer une entreprise en Suisse nécessite de comprendre les assurances sociales : l’AVS est obligatoire, tandis que le 2e pilier dépend du statut des travailleurs.
En Suisse, l’assurance vieillesse et survivants (AVS) est obligatoire pour toute personne qui vit ou travaille en Suisse dès le 1er janvier suivant son 17e anniversaire, respectivement le 20 e anniversaire pour les étudiants. Cette cotisation est essentielle pour garantir une protection de base en matière de retraite et de prestations aux survivants.
En ce qui concerne le 2e pilier, l’affiliation dépend de votre statut personnel et de l’organisation choisie lors de la création de votre entreprise. Si vous êtes indépendant, vous pouvez cotiser facultativement. Cette option vous permet non seulement d’épargner
pour votre retraite, mais également d’assurer les risques tels que l’invalidité et le décès. De plus, dans le cas où vous employez des collaborateurs soumis à l’assurance obligatoire, il vous est possible de vous affilier avec eux aux mêmes conditions.
Si vous êtes salarié de votre propre entreprise et que votre rémunération annuelle dépasse 22 6 80 francs, l’affiliation est obligatoire. Cela s’applique également à vos employés si leur salaire dépasse ce seuil.
Bien que les nouvelles entreprises optent souvent pour une prévoyance minimale pour des raisons budgétaires, il est judicieux d’adapter les prestations au fur et à mesure que votre entreprise se développe. En tant qu’employeur, vous pouvez améliorer les couvertures pour l’invalidité et le décès ou augmenter l’épargne pour offrir de
meilleures prestations de retraite. Un 2e pilier attractif est considéré comme un salaire indirect, renforçant ainsi votre attractivité en tant que recruteur.
En optimisant votre stratégie de prévoyance, vous assurez non seulement votre avenir, mais vous vous positionnez également comme un employeur de choix.
Christophe Cavin
Responsable du service entreprises et institutions m www.retraitespopulaires.ch
Carewell : une marketplace au service du staffing dans les soins
Cette jeune entreprise vaudoise créée en 2024 s’attaque à la pénurie de personnel de santé, avec une plateforme connectant les besoins des structures de soin au personnel qualifié mobilisable. Carewell a récemment obtenu un prêt de 50 0 00 francs de la Fondation pour l’innovation et la technologie (FIT) pour la soutenir dans cette mission.
La Suisse, comme beaucoup d’autres pays, est confrontée à un problème de pénurie de personnel de santé, avec près de 12 0 00 personnes qualifiées manquantes dans les hôpitaux et autres institutions, avec des taux d’absences dans les structures de soins de l’ordre de 20 %
Une réserve de soignants sous-exploitée existe pourtant : les plus de 60 0 00 professionnels ayant quitté le secteur de la santé. Nombre d’entre eux seraient prêts à reprendre une activité, à condition qu’elle soit flexible et adaptée à leurs besoins. Mais pour les établissements de santé, mobiliser ces renforts reste un défi. Outre les traditionnelles agences d’intérim, ils doivent gérer leurs propres pools internes, ces viviers de soignants disponibles pouvant être appelés en renfort en cas de besoin. Or, sans outil adapté, cette gestion devient un casse-tête administratif : le suivi des dis -
ponibilités, l’attribution des missions et la coordination des affectations sont souvent réalisés manuellement, entraînant une perte de temps et un manque d’efficacité.
C’est pour cela que Carewell a développé sa plateforme, avec un objectif clair : simplifier et optimiser la gestion des remplacements en offrant une solution unique aux institutions pour trouver du personnel aussi bien dans leur pool interne qu’à l’externe en cas de besoin supplémentaire.
Co-fondée par Josselin Meylan, Soazig Olivin, Mathieu Dubois et Fabian Mösli, Carewell repose sur trois piliers : u ne marketplace, un algorithme basé sur l’intelligence artificielle qui crée des correspondances entre les besoins des employeurs et les profils mobilisables, et des activités de soutien pour la rétention des talents.
« Notre système réduit les délais de remplacement, améliore la gestion des plannings et donc la qualité des soins, tout en offrant aux soignants la possibilité de choisir des missions qui correspondent à leurs disponibilités et préférences », explique Josselin Meylan. Carewell ne se voit pas comme une simple plateforme de recrutement. « Nous voulons accompagner les soignants avant, pendant et après chaque mission, en leur offrant une flexibilité totale, un accompagnement personnalisé et une interface ergonomique qui simplifie leur quotidien », décrit-il.
Actuellement, Carewell est en cours de lancement sur la Côte vaudoise et offre des emplois pour les infirmières et les infirmiers, les assistant·e·s en soins et santé communautaire (ASSC), les aides-soignant·e·s et les assistant·e·s socio-éducatifs (ASE).
L’ambition est de rapidement élargir l’offre à d’autres régions suisses et, pour ce faire, l’entreprise peut compter sur le soutien financier de la FIT, qui, après lui avoir accordé en 2024 une bourse Digital Grant de 20 0 00 francs, a renouvelé sa confiance avec un prêt Digital Seed de 50 0 00 francs.
Cet apport financier, accompagné d’une levée de fonds pré-seed, permettra à Carewell d’accélérer son développement technologique, avec en particulier l’ajout d’une app mobile. Le soutien de la FIT permettra aussi de construire des structures solides pour soutenir la croissance de Carewell.
Plus d’informations : www.carewell.ch
TEXTE JULIE BOCQUEL & LAURE BRUTTIN-FRANCK
JULIE.BOCQUEL@FONDATION-FIT.CH
PHOTO JULIE FIT
L’équipe de Carewell développe une plateforme pour faire face à la pénurie de personnel de santé.
Aujourd’hui plus que jamais il est primordial de prendre les bonnes décisions quant au choix de vos locaux ou aux changements à anticiper. Notre équipe spécialisée et expérimentée possède une excellente connaissance du marché dans la vente et la location de surfaces, halles et terrains.
Nous n’avons pas fait les courses, et alors? „
“ “ J’oublie régulièrement de prendre quelque chose, et alors? „
J’ai pas le temps de m’arrêter manger, et alors? „
NOS AUTOMATES L’ESPRIT LIBRE, PARTOUT
Un Tout-O-Mat donne vie à votre envie d’offrir le confort et une meilleure qualité de vie.
Nos formules à la carte : location, mise à disposition gratuite, vente.
Boissons fraîches et snacks Magasin automatique
Distributeur de café et boissons chaudes
La CVCI souhaite la bienvenue à ses nouveaux membres
ADMINISTRATION SCOLAIRE ET UNIVERSITAIRE
ASSISTAD, JENNIFER BART
1264 Saint-Cergue
T. 077 492 78 57
https://assist ad.ch
AGRO-ALIMENTAIRE
TERRA VESTIS SA
1025 St-Sulpice
Etienne Demaurex
T. 079 647 22 16
ASSURANCES
MÉRILLAT CONSULTING
1010 Lausanne
Joachim Mérillat
T. 079 936 41 95
https://j-merillat.com
COACHING
MYENTOURAGE SÀRL
1003 Lausanne
Yan Delgado
T. +35 056 00 02 65
STARTUP-DOC SÀRL
1806 Saint-Légier-La-Chiésaz
M arco Rüedi
T. 079 715 37 25
COMMERCE DE DÉTAIL
LA RÔTISSERIE DE LUTRY
SÀRL
1095 Lutry
Paolo Gervasi
T. 021 210 49 08
COMMUNICATION
LIIP SA
1003 Lausanne
T homas Botton
T. 026 588 03 36 www.liip.ch
CONSEIL AUX ENTREPRISES
AJ MEIJER CONSEILS SÀRL
1347 Le Sentier
A rjen Meijer
T. 079 392 42 17
B-INSPIRED PARTNERS
SÀRL
1260 Nyon
Mandy Bronsil
T. 076 321 74 33
www.b-i n spired.ch
SWISSAWA SÀRL
1018 Lausanne
Eric Maire
T. 079 818 30 25 www.s wissawa.com
UNEO VAUD SÀRL
1003 Lausanne
David Gaudin
T. 022 301 81 57 ht t ps://uneo.ch
CONSEIL EN MANAGEMENT
HAZBI AVDIJI
1585 Salavaux
T. 079 369 97 94
BUSINESSKEYS
1610 Châtillens
Sa ndra Schweighauser
T. 079 622 93 49
CONSTRUCTION
NRO GROUPE SA
1197 Prangins
Nathanaël Rossi
T. 079 219 17 82
https://nro-groupe.com
0 À 9 SÀRL
1018 Lausanne
Semsudin Etemi
T. 079 530 03 84
www.0 a9.ch
COSMÉTIQUES
M ELINDA SCHUMACHER
1184 Luins
Melinda Schumacher
T. 079 389 88 88
DESIGN GRAPHIQUE
VOLSCOPE SÀRL
2014 Bôle
Aurélien Rochat
T. 079 345 09 11
https://vol scope.ch/
ENVIRONNEMENT ET ÉNERGIES RENOUVELABLES
AVIA VOLT SA
1052 Le Mont-sur-Lausanne
Andrea Charpilloz
T. 052 724 01 60
https://aviavolt.ch/
INVERT SÀRL
1113 St-Saphorin-sur-Morges
Monika Przeor
T. 078 625 55 39
www.invert-geoscience.com
EXPORT
SOCIÉTÉ DES PRODUITS
LAITIERS DAMALP SA
1400 Yverdon-les-Bains
A nthony Margot
T. 024 425 81 52
HÔTELLERIE ET HÉBERGEMENT
DRBC OPÉRATION SA
1874 Champéry
Raphaël Waterschoot
T. 076 399 76 27
ICT
N-POWER SA
1006 Lausanne Luisa Helms
T. 076 576 44 08
PULSEC SA
1008 Prilly
Vincent Matécat
T. 078 333 65 25
https://pulsec.swiss/
IMMOBILIER
IMMOBILIÈRE DU GREY SA
1009 Pully
Jacques Richoz
T. 021 721 08 60
SOCIÉTÉ IMMOBILIÈRE
MAGALI SA
1009 Pully
Jacques Richoz
T. 021 721 08 60
SI LA PIRRAZILINALE SA
1009 Pully
Jacques Richoz
T. 021 721 08 60
SI PARC MONT GOULIN
(B C, E, F, G, I) SA
1009 Pully
Jacques Richoz
T. 021 721 08 60
LOGICIELS INFORMATIQUES
GLOBAZ SA
2340 Le Noirmont
Nicolas Thévoz
T. 032 957 60 00
www.g lobaz.ch
MATIÈRES PREMIÈRES
ENBW ENERGIE BADENWÜRTTEMBERG AG
8002 Zürich
Luciana Mendez Lagane
T. 058 792 91 00
www.enbw.com
NETTOYAGE
PRIMAVERA-MULTINET SÀRL
1018 Lausanne
David Martinucci
T. 076 722 61 64
www.primavera-multinet.ch
RECHERCHE ET DÉVELOPPEMENT
V ADVANCED TECHNOLOGY SA
1350 Orbe
Serge Rusillon
T. 024 436 22 02
RECRUTEMENT
SIGMA SUISSE SA
1228 Plan-les-Ouates
Sarah Dussan
T. 022 920 30 00 https://sigm a.tech/
RESTAURANT
CLUB HOUSE GOLF DE LAVAUX
DE SIMONE MIGNONE
1070 Puidoux
Simone Mignone
T. 076 602 53 29 w ww.golflavaux.ch
SÉCURITÉ CIVILE
ESSENTIAL SECURITY SÀRL
1040 Echallens
Bastian Kündig
T. 079 625 41 63
SERVICES À LA PERSONNE
ELDY SA
1110 Morges
Gabriel Champrenaud
T. 079 250 09 73
SERVICES AUX CONSOMMATEURS
LA BONNE COMBINE, SOCIÉTÉ COOPÉRATIVE
1008 Prilly
Christophe Inäbnit
T. 021 624 64 74
TECHNOLOGIES ET SERVICES DE L’INFORMATION
DATA SOLUTIONS THÜLER
1024 Ecublens
David Thuler
T. 079 578 84 44
SUNFLOWER GRID SA
1820 Montreux
Jérémy Giorgini
T. 076 707 78 91
VÉTÉRINAIRE
ASSOCIATION BOULIES & CO
1515 Neyruz-sur-Moudon
Isabelle Dupraz
T. 079 958 58 00
https://bouledogueattitude.ch/
L’actualité de nos entreprises sous la loupe
Chaque mois, la CVCI donne l’occasion à ses membres de communiquer sur leurs activités et sur leur actualité.
DINA, THE SWISS IT COMPANY : LA NOUVELLE RÉFÉRENCE
DES SERVICES IT EN
SUISSE
Nouvelle ère pour les services IT en Suisse romande : C ISEL Informatique SA et neo technologies SA ont dévoilé leur nouvelle marque commune, Dina. Cette identité allie excellence et innovation pour définir le nouveau standard premium des services informatiques. La marque réunit plus de 50 ans d’expertise et offre une gamme complète de services pour adresser les défis des entreprises : cloud, sécurité, ERP, infrastructure. Avec plus de 200 collaborateurs, 50 millions de francs de chiffre d’affaires et 4 succursales (FR, VD, GE, VS), Dina conjugue performance, proximité et innovation, au service des enjeux numériques des entreprises suisses. Sa mission : accompagner les entreprises vers l’avenir et leur offrir la liberté d’innover en toute sérénité.
m www.dina.ch
UN DÉPART, UNE ARRIVÉE, TEKHNE RÉAFFIRME
SON ENGAGEMENT
POUR L’EXCELLENCE
Tekhne Management SA, fondée il y a plus de 25 ans, s’est imposée dans la gestion de projets de construction complexes ou d’envergure. Aujourd’hui, Jean-Daniel Beuchat, cofondateur-clé, prend sa retraite, et Cédric Albert rejoint la direction. Créée en 1988 par René Braune, Jean Daniel Beuchat et Eric Baeni, l’entreprise a toujours accompagné Maîtres d’ouvrages et architectes, menant plus de 200 mandats en Suisse romande. Jean-Daniel Beuchat a marqué l’essor de Tekhne, notamment par sa contribution personnelle à l’ouverture du bureau de Fribourg, par sa vision architecturale et son pragmatisme. Cédric Albert, nommé directeur en décembre 2024, apporte une expérience variée dans le secteur privé et public. Diplômé en architecture et convaincu par l’architecture durable, il prône la rénovation et le respect de l’existant, tout en misant sur une gestion humaine et collaborative.
m www.tekhne.ch
RUBRIQUE COORDONNÉE PAR ZUZANNA ADAMCZEWSKA-BOLLE ZUZANNA.BOLLE@CVCI.CH
PHOTOS ELISE REBIFFÉ, DR & ISTOCK
Jean-Daniel Beuchat, Tekhne SA.
Cédric Albert, Tekhne SA.
Se profiler au sein du réseau CVCI grâce à une Conférence Partenaire
Donner une conférence thématique peut vous aider à profiler les compétences et l’expertise de votre entreprise dans un domaine ciblé. La Conférence Partenaire de la CVCI est une prestation clé en main qui vous propose un accompagnement complet.
La Conférence Partenaire peut se dérouler :
• en présentiel dans nos locaux
• en ligne, en mode webinaire ou
• en mode hybride (simultanément en présentiel et on-line).
Vous gérez le contenu des présentations ainsi que les orateurs. La CVCI vous conseille sur le format et s’occupe de l’organisation, de la promotion et de l’accueil des participants lors de l’événement.
La Conférence Partenaire est un événement durant lequel vous – ou vos partenaires –apportez du contenu de qualité aux participants par des présentations techniques, des études de cas ou des témoignages de clients. Ainsi, vous vous distinguez dans votre domaine par votre expertise. Avec l’objectif de maximiser votre impact, la CVCI vous apporte le soutien nécessaire durant la phase de préparation.
Renseignements :
zuzanna.bolle@cvci.ch, T. 021 613 36 13 m www.cvci.ch/conference_partenaire
Une Conférence Partenaire vous permet de maximiser votre impact.
Quartier vivant - commerces attractifs au pied des appartements
Situation idéale - Lausanne à 3 minutes en transports publics
Flexibilité - surfaces de bureaux semi-aménagées dès 200m2
Découvrez les possibilités
Protection de la santé et de la sécurité des travailleurs (II)
DROIT DU TRAVAIL
I. PRÉAMBULE
Pour protéger la santé des travailleurs, l’employeur est tenu de prendre toutes les mesures dont l’expérience a démontré la nécessité et dont l’état de la technique permet l’application, pour autant qu’elles soient adaptées aux conditions d’exploitation de l’entreprise. Les mesures concernées sont celles qui sont nécessaires pour préserver les travailleurs des dangers menaçant leur intégrité personnelle, tant sur le plan technique que sur le plan organisationnel. La concrétisation de cette obligation implique d’identifier les dangers présents dans l’entreprise pour la santé et la sécurité des travailleurs, le cas échéant et un besoin, en faisant appel à un médecin ou un autre spécialiste de la sécurité au travail (ci-après-désigné : « MSST »).
Les différentes mesures entrant en ligne de compte sont examinées dans la fiche juridique 202 à laquelle il est renvoyé pour plus de détails. Les développements qui suivent concernent l’identification des dangers et l’obligation de l’employeur de faire appel à un MSST.
SOLUTION INDIVIDUELLE : APPEL À UN MSST
L’obligation de l’employeur de faire appel à un médecin du travail ou à un autre spécialiste de la sécurité au travail existe en cas de dangers particuliers – lesquels dépendent du risque d’accident et maladie professionnels et du nombre de personnes occupées – dans une situation où l’employeur ne dispose pas des connaissances requises pour garantir la sécurité des travailleurs
L’identification des dangers particuliers dans l’entreprise se fait au moyen de la Directive MSST (Annexe I), qui contient une liste de dangers particuliers pour la santé et la sécurité des travailleurs, tels que les travaux comportant un risque de chute, le déplacement manuel de charges lourdes, les dangers d’incendie et d’explosion, ou encore le bruit dangereux pour l’ouïe. Une entreprise est réputée disposer des connaissances requises pour garantir la sécurité des travailleurs lorsqu’elle
emploie elle-même ou mandate un ou plusieurs MSST, et/ou lorsqu’elle adhère à une solution interentreprise approuvée par la Commission fédérale de coordination pour la sécurité au travail (« C FST »), et/ou lorsqu’elle met en œuvre des documents développés par des MSST (brochures, listes de contrôle), en référence à la Directive MSST (Annexe IV).
L’entreprise qui ne dispose pas des connaissances requises pour garantir la sécurité des travailleurs, et au sein de laquelle des dangers particuliers ont été identifiés, définira alors la taille de l’entreprise, à savoir le nombre de travailleurs occupés, pour déterminer le caractère facultatif ou obligatoire de l’appel à un MSST, soit respectivement, de la justification des mesures prises.
(A) APPEL OBLIGATOIRE
L’employeur dans l’entreprise duquel existent des dangers particuliers et qui occupe ≥ 10 travailleurs doit être en mesure de justifier l’appel à un MSST (solution individuelle) ou de démontrer les mesures prises (solutions par branches, solutions par groupes d’entreprises ou solutions types) en réglant à cet effet les compétences et les déroulements relatifs à la sécurité au travail ; s i l’entreprise compte < 10 travailleurs, l’employeur doit pouvoir démontrer les mesures prises par des moyens simples (listes de contrôle, pièces et procès-verbaux, documents de formation, renseignements oraux).
(B) APPEL FACULTATIF
L’employeur dans l’entreprise duquel n’existent pas de dangers particuliers et qui occupe ≥ 50 travailleurs règle à cet effet les compétences et déroulement relatifs à la santé et sécurité au travail ; l ’entreprise qui occupe < 50 travailleurs doit satisfaire aux obligations générales des art. 3 à 10 OPA.
la mettre en œuvre dans son entreprise. De telles solutions par branches, approuvées par la CFST et soutenues par les partenaires sociaux, sont établies collectivement par secteur d’activité (électricité, pâtisserie-boulangerie, industrie horlogère, etc). Elles garantissent l’accès à des spécialistes et mettent à disposition des entreprises des manuels de sécurité, des listes de contrôle et des formations notamment. Il existe par ailleurs et dans certains cas des solutions par groupe d’entreprises, qui s’adressent le plus souvent à des grandes entreprises, avec des filiales dans différents lieux en Suisse, qui font le choix d’utiliser en commun un système de santé et sécurité standardisé pour toutes les unités du groupe.
II. SOLUTIONS PAR BRANCHES OU PAR GROUPE D’ENTREPRISE
Une alternative à la solution individuelle est d’adhérer à une solution par branche et de
TEXTE SERVICE JURIDIQUE DROIT@CVCI.CH
« I l faut surtout être un touche-à-tout »
Lancer une entreprise nécessite un grand nombre de qualités : être polyvalent, avoir de la curiosité et ne pas craindre l’effort, car on finit par faire mille choses différentes. Les conseils de Christophe Barraud, coach en développement d’entreprise chez Genilem.
Est-ce que fonder une entreprise en Suisse nécessite un accompagnement ? Pas forcément. Il reste que ceux qui recourent à un accompagnement s’en sortent mieux statistiquement, car ils prennent moins de risques et sont moins victimes d’une faillite précoce. Il s’agit d’un état d’esprit : accepter de se faire challenger, de confronter ses idées avec d’autres points de vue. Après coup, il convient de trier parmi les opinions des coaches qui sont plus ou moins fondées. Certains conseils peuvent être inapplicables, car le spécialiste ne voit la personne que quelques heures sans être impliqué dans le projet. Des aspects peuvent lui échapper. S’il est nécessaire de se confronter à un autre avis, il est important de garder un esprit critique par rapport à ce qu’on entend. Il faut savoir prendre des décisions. Le vrai risque concerne ceux qui vont rester enfermés dans leur idée, en se disant qu’ils ont raison.
De quelles aides financières peut bénéficier un futur entrepreneur dans le Canton ?
Dans le canton de Vaud, il existe passablement de soutiens financiers possibles. Cela dépend du niveau de maturité du projet : stade d’idée, entreprise déjà créée, etc. Genilem propose sur son site Internet un mapping d’écosystèmes qui résume une partie des aides existantes en Suisse. Celles-ci sont souvent conditionnées au domaine de l’entreprise : tech, digital, santé, innovation, etc. Le Service de la promotion de l’économie et de l’innovation (SPEI) propose un certain nombre de soutiens. La plupart du temps, il s’agit d’un appui initial avec du cash. C’est le cas de la Fondation pour l’innovation et la technologie (FIT), qui accorde ensuite des prêts remboursables. J’encourage les gens à
prendre part à des concours comme PERL ou Start, dotés de quelques dizaines de milliers de francs. Un bon coup de pouce pour démarrer.
Quelles sont les principales démarches à entreprendre pour se lancer ?
Avant de songer à effectuer des démarches administratives, comme trouver la forme juridique adéquate ou lever de l’argent, les entrepreneurs en herbe devraient aller chercher du soutien auprès de proches et, surtout, sonder leurs clients potentiels. Faire une étude de marché pour voir si son produit répond à un besoin me paraît indispensable. Il existe à ce propos le « mom test », un ensemble de règles et de questions qui permettent de tirer des informations utiles à son business (voir sur le site de Genilem)
La forme juridique choisie revêt-elle une grande importance ? Il s’agit d’un choix très important qui aura des effets sur la suite du développement de l’entreprise. Le choix d’une raison individuelle (RI), par exemple, ne permet pas de bénéficier d’apport d’investisseurs, car il n’y a pas de parts. Il faut aussi songer aux questions de responsabilité légale et financière : avec une RI, on répond de tout. Une société anonyme (SA) ou une société à responsabilité limitée (Sàrl) ajoute une couche de protection sous la forme du montant de capital investi au début. Le choix de la forme juridique est en soi assez vite tranché : e xiste-til une stratégie de croissance forte, un besoin d’investissements ou pas ? A côté des trois formes précitées, il existe aussi les associations ou les fondations, qui imposent d’autres contraintes. Cela reste lié à sa vision de l’entreprise et à sa stratégie.
PROPOS RECUEILLIS PAR JEAN-FRANÇOIS KRÄHENBÜHL JEAN-FRANCOIS.KRAHENBUHL@CVCI.CH
Existe-t-il un profil-type du futur chef d’entreprise ?
Ce n’est pas donné à tout le monde, mais il n’y a pas à dire vrai de profil magique. Il convient de garder à l’esprit plusieurs éléments : être entrepreneur est évidemment plus risqué que d’être un employé salarié, on doit être à l’aise avec cette idée. Il ne faut pas être une tête brûlée, mais prendre un risque tout en sachant le mesurer. Il faut une motivation forte et une possibilité de le faire : i l y a des périodes de vie qui font qu’on n’est pas dans la bonne configuration (santé, famille, problèmes financiers). Une stabilité initiale est importante. Je dirais qu’il faut surtout être un touche-à-tout, polyvalent, avoir de la curiosité et ne pas craindre l’action car on finit par faire mille choses différentes, en particulier si on ne dispose pas d’une grosse équipe au démarrage. Pour un individualiste forcené, ce modèle fonctionne, mais il est lourd et bien souvent difficile à maintenir sur la durée : le risque de burnout est élevé. Il faut savoir fédérer autour de soi. Il existe dans ce milieu des gens qui apportent un appui sans attendre rien en retour, style advisory board. Savoir s’entourer est capital !
m www.genilem.ch
La CVCI organise le 23 mai prochain, en partenariat avec Genilem, un cours destiné à maîtriser les obligations légales de votre projet d’entreprise.
Inscriptions via le site : m www.cvci.ch
FORMATIONS
SCORE MANAGEMENT
Dans un contexte où les interactions humaines deviennent de plus en plus distantes, SCORE Management organise à la CVCI un nouveau cursus conçu pour y remettre du SENS, que ce soit à l’interne entre collaborateurs ou à l’externe dans les relations avec des clients ou des partenaires. Le tout pour servir l’efficience, notamment commerciale, de l’entreprise, mais aussi ses enjeux communicationnels et réputationnels.
Posture commerciale & Relation Clients :
• le 05.05.2025 Niveau 1 - Profilage et alignement clients, 9h-17h
• le 21.05.2025 Niveau 2 - Techniques de questionnement, 9h-17h
• le 18.06.2025 Niveau 3 - Objections et réclamations, 9h-17h
Dès le 05.05.2025
CVCI
T. 078 655 62 30 www.score-management.ch/formation eric@score-management.ch
SMACA
SMACA SA vous propose un extrait de ses formations continues par la pratique pour l’industrie et les service
• dès le 05.05.2025 Nouveauté - Conduite de projet Lean (Green Belt) (4 jours)
• dè s le 08.05.2025 Nouveauté - Six Sigma Green Belt (7 jours)
• les 13 & 16.05.2025 Cotation ISO-GPS
• les 09 & 23.05.2025 Nouveauté - Planification de production,
• le 13.06.2025 Organiser des essais croisés inter laboratoire (ISO/CEI 17043:2023)
• les 20 & 27.06.2025 Animer un chantier 5S
Dès le 05.05.2025
Yverdons-les-Bains
T. 021 637 67 55 www.smaca.ch info@smaca.ch
INSTITUT ARIAQ
L’Institut Ariaq organise, à Yverdon-lesBains, des formations reconnues par le SECO, l’OFSP et l’AEAI :
• le 21.05.2025 Auditeur interne – sensibilisation
• dès le 22.05.2025 Répondant et opérateur qualité – TQ-Base (6 jours)
• le 23.05.2025 Management de l’énergie – ISO 50001
• dè s le le 10.06.2025 Lean Yellow Belt PRODUCTION – 3 jours dès le 10.06.2025
Dès le 21.05.2025
Yverdon-les-Bains
T. 024 423 96 50
www.ariaq.ch
support@ariaq.ch
IT4FUTURE
Le programme d’accompagnement IT4Change vise à former les décideurs et les professionnels des métiers de l’IT, de la RSE et du développement durable aux enjeux du Numérique Responsable pour leur permettre d’ancrer le numérique dans leur stratégie de durabilité.
Un programme unique réservé aux entreprises vaudoises.
• les 03 & 06.06.2025 Impacts du numérique et enjeux du Numérique Responsable, 9h-17h
• les 12.06.2025 & 13.11.2025 Stratégie Numérique Responsable, 9h-12h30
• les 17 & 18.09.2025 Évaluation de l’empreinte et indicateurs du Numérique Responsable, 9h-17h
• le 09.10.2025 Écoconception de services numériques et accessibilité web, 9h-17h
• le 30.10.2025 Achats IT responsables et cycle de vie du matériel, 9h-17h
• le 20.11.2025 Posture de référent·e Numérique Responsable : communiquer, sensibiliser et convaincre, 9h-17h
TABLE RONDE INSTITUT FOR SUSTAINABLE IT & IT4FUTURE
Institut for Sustainable IT & IT4Future organisent à Lausanne le « Sustainable IT Day » pour les organisations suisses. A l’heure du tout numérique et de la nécessaire transition des entreprises, le Sustainable IT Day souhaite éclairer sur les impacts sociaux et environnementaux du numérique, en offrant un espace d’échange et de réflexion sur ces sujets, tout en présentant les moyens d’actions à disposition des organisations pour contribuer à façonner le Numérique de demain !
27.05.2025
Impact Hub, Lausanne
T. 079 702 74 97
Loïc Volery loic.volery@isit-ch.org
https://sustainableitday.org/ IMPRESSUM
Editeur
Chambre vaudoise du commerce et de l’industrie (CVCI), avenue d’Ouchy 47, CP 315, 1001 Lausanne
T. 021 613 35 35 cvci@cvci.ch, www.cvci.ch Rédaction
Zuzanna Adamczewska-Bolle, Laurine Chiarini, Oriane Engel, Jean-François Krähenbühl, Antoine Müller, Romaine Nidegger, Fanny Oberson et Patrick Zurn. Gervaise Defago (rédactrice responsable)
Conception
BuxumLunic, avenue Charles Dickens 6, 1006 Lausanne, www.buxumlunic.ch
Assureur de référence en Santé et Prévoyance, le Groupe Mutuel propose des solutions de prévoyance sur mesure et performantes. Protégez vos collaborateurs tout en leur constituant une solide retraite en alliant sécurité, performance et durabilité. Préparer l’avenir ? Ça commence aujourd’hui et ça dure toute la vie.