Conseil municipal du 07 juillet 2006

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Celui qui l'a loué pour une Twingo, comme vous le dites, puis achète un 4x4 faisant 1 m de plus, doit trouver une place ailleurs ! M. le Maire.- Aujourd'hui, tout le monde va dire « Cela ne me gêne pas de sortir en marche arrière », mais si demain il y a un blessé ou un mort, le maire sera tenu pour responsable puisqu'il est interdit de sortir d'un parking en marche arrière. M. LIME.- J'entends votre remarque, qui est légitime, mais si la Ville signe un bail... M. le Maire.- Entre ce que souhaitent les gens et ce qu'il est possible de faire, il y a une marge. M. LIME.- A propos de l’élément de sécurité sur la rue, avec les ralentisseurs, avez-vous pu aborder ce point ? M. VINCENT.- Non ! M. LIME.- La prochaine fois, avant de m'associer à vous dans un vote, je réfléchirai mieux ! M. le Maire.- De toute façon, dites-vous bien que des problèmes de ralentisseurs rue Victor Hugo, ce ne sera pas une décision communale. Je vous rappelle que c'est une voie départementale, où circulent également des bus. Ce n'est pas aussi simple que vous le pensez, d'arriver à obtenir l'accord de la RATP pour créer des ralentisseurs. De plus, au niveau départemental, pour les faire bouger, ce n'est pas si simple, puisqu'ils savent très bien qu'ils vont effectuer de gros travaux avec le collège et que pour l'instant, ils n'ont pas envie de tout modifier dans cette rue. M. LIME.- Je reviens à ce que je disais tout à l'heure, sous peine de me répéter. Quand on prend des engagements devant 70 personnes, suivis d’un vote, on ne peut pas dire non comme vous venez de le dire, Monsieur VINCENT… M. VINCENT.- Je n'ai jamais pris d'engagement sur des ralentisseurs, Monsieur LIME, ne me faites pas dire ce que je n'ai pas dit, premier point. Deuxième point, M. le maire l’a dit, nous sommes dans un fonctionnement démocratique puisque nous ne sommes pas tout à fait d'accord ensemble sur une finalité de nombre de places. En revanche, le point sur lequel nous sommes parfaitement en phase et parfaitement d'accord, et aussi avec vous, c'est qu'il y aura une augmentation du nombre de places. Seulement, maintenant, nous discutons par rapport à un règlement à mettre en place, des petites voitures, des grosses voitures, marche avant, marche arrière. C'est de l'intendance, qui à mon goût ne va pas assez vite, je suis d'accord. En revanche, sur les ralentisseurs, pitié, ne me faites pas dire ce que je n'ai pas dit. Je n'ai jamais pu m'engager sur une décision qui ne m'appartient pas ! M. LIME.- D’accord. M. le Maire.- Nous n’avons pas réglé cet aspect, parce que ce n'est pas nous qui pourrons le régler ! C'est cela le problème. Dire que nous avons soumis le problème de la sécurité rue Victor Hugo, c'est autre chose... M. LIME.- Nous serons, de toute façon, contraints à cette sécurité, puisqu'un collège va ouvrir. C'est inacceptable que des voitures passent à 80 ou 100 km/h dans cette rue. M. le Maire.- Ne dites pas cela, j'y passe souvent, c'est n'importe quoi ! M. LIME.- Sans polémique aucune, Monsieur VINCENT, premièrement, quand on répond non, cela ne veut pas dire qu'on analyse, mais qu'on refuse. Dites-moi que vous traitez le dossier, qu'il est plus long que prévu, je veux bien l'entendre, suis prêt à comprendre, par définition je ne suis pas obtus. Si vous me dites non, cela veut dire que c'est un non-retour sur le sujet et qu'on ne l'aborde plus. Si vous dites non, je considère qu'il n'y aura jamais de ralentisseur et que cela ne vous intéresse pas.


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