Changeons d'èRe - Le journal 01

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LE JOURNAL DE LA GAUCHE À BOIS-COLOMBES

Changeons d’èRe L A LI B R E EXP R E S S I O N

NO 1 - ÉTÉ 2008 www.changeonsdere.com

Vie scolaire et péri-scolaire

Éditorial

Quelle gestion dans les crèches ?

Changeons d’èRe, et après…

De nouvelles modalités vont modifier les traditionnelles conditions d’accueil des enfants dans les crèches de BoisColombes sud. Traditionnellement, l’accueil de la petite enfance est assuré de l’âge de trois mois à trois ans. Jusqu’à maintenant les enfants restaient dans le même établissement, ce qui permettait au personnel de suivre leur évolution et de les préparer au mieux pour l’arrivée à l’école maternelle. Mais quelle mouche pique donc la municipalité d’imposer, tant aux enfants qu’au personnel, un changement de crèche à l’age de deux ans ? Ainsi, un enfant accueilli jusqu’à deux ans (suite page IV)

Associations

Changeons d’èRe

l’association

Les nombreuses voix que la liste « Changeons d’èRe » a pu rassembler lors des dernières élections municipales n’ont pas suffit à provoquer l’alternance à Bois-Colombes. Mais les candidats de la liste ainsi que de nombreuses personnalités de Bois-Colombes n’ont pas voulu que ces mois de travail et ce projet ambitieux pour Bois-Colombes soient perdus. Ce projet pensé pour faire de Bois-Colombes une ville harmonieuse, écologique et dynamique ne doit en effet pas être mis de côté. De nombreuses idées ont vu le jour. Et il serait dommage que nous n’essayions pas de les mettre en place même depuis l’opposition, alors que c’est possible ! En effet, même si M. Révillon a combattu de nombreux points de notre programme, il était en accord avec beaucoup d’autres. Sur ces derniers, nous impulserons alors l’énergie nécessaire qui peut parfois manquer à l’équipe majoritaire pour lancer ces projets. Sur les autres nous les retravaillerons, et avec l’aide des habitants nous démontrerons à la municipalité qu’ils sont bons pour la ville. Par exemple, même s’il l’avait combattu violemment pendant la campagne, M. Révillon s’est déclaré depuis « pas contre » l’idée de couvrir la gare !!! Tout est donc possible.

Pour une opposition constructive à Bois-Colombes. C’est donc une opposition constructive que nous souhaitons mettre en place face à la majorité municipale. Ainsi, nous avons créé une association de loi 1901 qui sera au centre de notre démarche. Mise en place par des bois-colombiennes et des bois-colombiens, cette association a pour but de travailler à l’amélioration de la ville en proposant des idées neuves et originales. Pour cela, elle mènera des actions sur le terrain avec les personnes concernées par les futurs projets et ainsi, construire ensemble leur ville. Ensuite,elle servira de relais aux élus de la liste Changeons d’èRe lors des conseils municipaux. Bientôt un site internet ouvrira ses portes (www.changeonsdere.fr ) et nous viendrons vers vous sur les sujets qui vous intéressent. Toutefois, comme vous le verrez dans ce premier numéro du journal de l’association, nous avons déjà pas mal de choses à dire et à proposer. Ce journal est là pour ça : vous présenter la vie de l’association, vous donner nos points de vue sur les sujets d’actualité de la ville et vous permettre d’avoir des nouvelles sur l’évolution de BoisColombes ou des informations utiles pour vos démarches.Il vous donnera également les informations nécessaires pour nous contacter et contribuer vous aussi à dynamiser Bois-Colombes. Bonne lecture et à bientôt. Antoine Robert

Changeons d’èRe est une association de loi 1901 qui a été constituée après les élections municipales de 2008. Elle a

Éducation

pour but de réunir des personnes pour

Les événements réinventés ?

faire évoluer Bois-Colombes dans le bon sens. En liaison constante avec les élus de l’opposition, elle sera le moyen aux bois-colombiennes et aux bois-colombiens de se faire entendre.Pour participer à cette association, pour nous soutenir ou simplement pour nous contacter,vous pouvez nous écrire à

Changeons d’èRe BP 33 92270 BOIS COLOMBES ou par email à : contact@changeonsdere.fr

Ils sont, depuis quelques semaines, plusieurs dizaines de milliers à avoir défilé et à défiler encore dans les rues de Paris et en province contre la diminution des moyens et la suppression des postes d’enseignants engagée par le ministre de l’Éducation Nationale Xavier Darcos.La majorité des manifestants n’a pas encore sa carte d’électeur mais certains sont déjà très mobilisés.Quand revient le printemps refleurissent les manifestations.Et ils en sont les acteurs. Les Camusards et Camusardes – noms que se donnent les manifestants du lycée Albert Camus de Bois-Colombes – sont-ils aussi révoltés que le fut l’auteur qui

Numéro 1 – Été 2008 – P. I

donna son nom à leur établissement ? Les tracts qui y circulent ont tous les accents de la lutte : « Mais ceci n’est qu’un début ! Continuons le combat ! » ; le jeu de la communication et des médias est déjà intégré : « Camus s’est déjà bien fait entendre.La preuve,le cortège Camus a fait la une de L’Humanité et est apparu dans Libération ». Mais derrière ce qui ne demeure que des mots et des images,que devrait-il se passer au lycée Camus ? Il n’est, en effet, dans ce tract, fait mention d’aucune revendication propre à l’établissement. Pourtant, les lycéens organisèrent des assemblées générales, bloquèrent l’entrée des élèves quel(suite page II)


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Changeons d’èRe DOSSIER ZAC NORD

La ZAC nord : flou sur la solidarité à Bois-Colombes La ZAC (zone d'aménagement concerté) nord de la ville est un périmètre double. La partie dite Pompidou part de l'angle de l'avenue d'Argenteuil pour s'enfoncer dans la ville jusqu'à la rue Gramme. La partie dite Le Mignon se situe à l'angle des rues Gramme et d'Argenteuil. Une fois ce périmètre établi et voté avec le PLU (Plan local d'urbanisme) en juin 2007, qu'y fait-on? Pour résumer on substitue un bâti à un autre ou dit autrement une population par une autre. e 27 janvier dernier, lors d'une réunion publique en cours de campagne électorale, le Maire a annoncé un programme d’aménagement : agrandissement et amélioration du parc Pompidou, déplacement des tennis de la rue Chefson vers la rue Le Mignon, création de coques commerciales sur l’avenue d’Argenteuil, un nouveau réseau viaire et la destruction de plusieurs centaines de logements, immeubles et pavillons, notamment le bâtiment situé au 38, rue Lépine comportant 118 logements. Plusieurs participants, directement concernés ont appris, stupéfaits, qu’ils allaient déménager, que leur logement allait être détruit. Comment réagit une personne, une famille à cette annonce ? Le mieux pour y répondre est de se poser la question à soi-même. Comment je réagirais si l’on me disait que l’endroit où j’habite depuis deux ans, mais plutôt dans le cas présent, depuis 10, 20, 30 ou 40 ans, allait être démoli. En effet, il existe un aspect humain, d’attachement à son logement, ses voisins, son quartier que l’on apprécie. Il existe également un aspect matériel qui découle de ce

L

type de décision. Si je suis propriétaire combien ma maison ou mon appartement va être acheté ? En général sous le prix du marché, même si des travaux importants viennent d’être réalisés, ce qui signifie que je suis perdant. Si je suis locataire notamment du parc social vais-je être relogé (comme le veut la règle) ? Où (l’office départemental peut reloger à Bagneux, Nanterre, Villeneuve-la-garenne) ? et à quel prix (des logements neufs sont toujours plus chers que des logements anciens) ? À partir des déclarations prononcées on comprend que tous les locataires ne seront pas relogés sur la ville, tant pis pour ceux qui s’éloigneront de leur lieu de travail, qui devront changer leurs enfants d’écoles alors qu’ils n’ont pas fait ce choix… Tout ça pour quoi ? Pour construire davantage de logements dont Bois-Colombes a besoin ? Davantage de logements sociaux indispensables à la solidarité régionale ? Pour construire des équipements ? Pour édifier des immeubles de bureaux afin d’augmenter les recettes fiscales et diminuer la taxe d’habitation (la plus élevée du département) ? Pas vraiment.

Alors pourquoi détruire dans ce cas ? Pour faire du logements haut de gamme, sur le modèle des Bruyères, avec notamment des maisons d’architectes autour du futur parc Pompidou. Cette opération appelle une remarque plus large qu’elle-même. La lutte des classes a

(suite de la page I)

Les événements réinventés ? ques heures pendant quelques jours, bien souvent le matin,avant d’aller manifester dans la capitale l’après-midi. En réalité, le vrai blocage – avec cadenas et piquet – dura deux jours, avant, suite à un accord avec l’administration,d’organiser un blocage symbolique qui laissait les élèves libres d’aller en cours. Les professeurs accompagnent leurs élèves dans les manifestations.Mais il n’y aura pas de suppression de postes au lycée puisque les effectifs de l’an prochain augmenteront,alors qu’il devrait y avoir quelques quatorze classes de seconde – soit une de plus que cette année – et treize de première – trois de plus qu’actuellement. « Les effectifs vont augmenter et le nombre de professeurs, lui, n’augmente pas. Finalement, cela revient à supprimer des postes ! »,conclue,avec raison,un professeur qui parle d’« explosion » et de « classes surchargées » dans des locaux anciens peu adaptés à cette nouvelle donne. Sans compter que le départ, à la fin de l’année,

du Proviseur et du Principal-adjoint du lycée laisse un avenir trop imprévisible pour être rassurant. « Nous refusons la surcharge des effectifs », peut-on lire sur le tract. Derrière les mots, il y a des chiffres : selon des calculs faits en divisant le nombre total d’élèves de chaque niveau d’étude par le nombre de classes, la moyenne des effectifs au lycée Camus serait, pour l’année en cours,déjà de trente-quatre élèves par classe en seconde et de trente en premières et terminales générales et c’est ce point particulier qui lie les lycéens et les professeurs lors des manifestations. L’enseignement des langues est lui aussi mis à mal et les professeurs concernés manifestent contre la baisse régulière depuis quelques années du taux horaire hebdomadaire alloué à leur matière. « En terminale S il y avait quatre heures de LV1 [Langue Vivante 1] par semaine il y a de cela six ans seulement », lance un professeur.Il est aujourd’hui de deux heures.

Numéro 1 – Été 2008 – P. II


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Changeons d’èRe Témoignage

C’est vous qui le dites… Habitante du quartier nord de BoisColombes, je suis une des premières concernées par le projet de la ZAC Nord. De quoi s’agit-il ? En résumé, de la destruction de nombreux pavillons ainsi que du grand bloc comprenant 4 escaliers du 38, rue Armand Lépine. Soit rien que pour ce dernier immeuble : 116 familles à déloger, dont moi ! Notre premier problème est le relogement : il y a beaucoup de chance pour que nous soyons relogés en dehors de la ville ou avec un loyer beaucoup plus important. Ce qui est le plus difficile est la légèreté avec laquelle la municipalité gère les personnes concernées. Nous avons en effet appris la décision de détruire la barre lors d’une réunion publique alors qu’aucune concertation n’avait eu lieu auparavant. Lors de cette réunion assurée par M. le Maire et M. Bourgoin, directeur général de l’office HLM, nous avons pu entendre des phrases comme « on ne fait pas d’omelettes sans casser des œufs », ce qui montre bien l’importance que porte ces

messieurs aux personnes qui vivent ici. La municipalité promet que tout le monde sera relogé, mais n’assure pas que de nouveaux HLM seront construits avant la destruction de ce bloc. Et lorsqu’on lui demande si le relogement se fera aux mêmes conditions, M. Révillon admet que les loyers ne pourront qu’augmenter mais efface le problème par un « les gens pourront payer »… Comme la municipalité a transféré la gestion des HLM de Bois-Colombes au département, les gens pourront effectivement être relogés, mais sur tout le département ! Comment vont-ils faire s’ils se retrouvent à deux heures de leur lieu de travail ? En réalité, la municipalité veut se débarasser de cette « verrue » pour y mettre un projet urbain de luxe au risque de devoir expulser des personnes habitant Bois-Colombes depuis plus de 40 ans. C’est pour cela qu’il faut aujourd’hui se battre pour que les personnes soient traitées humainement et qu’elles ne puissent que être gagnante dans ce projet. Colette Borelli

La ZAC nord au conseil municipal du 27 mai.

Photo : D.R.

changé de camp. Elle a été l’objectif du PC pendant tout le 20ème siècle. Il apparaît clairement qu’elle est devenue l’objectif de la droite du début du 21ème siècle. C’est le cas au plus haut niveau de l’État, c’est le cas à Bois-Colombes. Benoît Aucour

Le maire et son adjoint à l’urbanisme s’engagent à ce que 20 % de logements sociaux soient construits en sus des 116 logements sociaux qui devront être reconstruits. Le maire affirme que les occupants du 38, rue Lépine sont favorables à la destruction du bâtiment, tout le contraire de ce vous pouvez entendre lorsque vous rencontrer les personnes concernées. Le maire a annoncé l’organisation d’une commission

Mais la critique majeure de la réforme reste la suppression annoncée de 11 200 postes dans l’Education Nationale à la rentrée prochaine,dont 8 830 dans l’enseignement secondaire public, décision sur laquelle le ministre a répété qu’il ne reviendrait pas.« Les performances du lycée français, qui coûte si cher, sont médiocres. [Il n’est] pas scandaleux que l’on puisse être 36 ou 37 par classe »,déclarait-il en avril. Puisqu’il ne reste à la jeunesse que l’avenir, n’est-elle jamais aussi belle que lorsqu’elle se bat pour le sien, que lorsqu’elle tord ainsi le cou à ceux qui disent qu’elle est inerte. Et quand cette force est rejointe par ses professeurs, qu’ainsi l’édifice entier de l’enseignement secondaire se fissure ; quand les syndicats d’enseignants se disent « extrêmement déçus » des propositions du gouvernement face à leurs attentes… que faudrait-il faire ? Si gouverner n’est pas plaire, l’obstination du ministre à se détourner, face aux syndicats,

Numéro 1 – Été 2008 – P. III

extra-municipale ouverte aux habitants dont l’objet sera la ZAC nord. Ainsi, il répondra aux questions et effacera (si c’est possible) les doutes et inquiétudes des résidents concernés par la destruction des logements. À ce titre le maire a évoqué des rumeurs qui inquiéteraient inutilement les habitants et a ainsi déplacé l’axe de gravité du problème : ce n’est plus l’opération qui bouleverse la vie des gens, mais des rumeurs…

du problème majeur de la suppression des postes,à ne donner des réponses, encore vagues, qu’à des questions secondaires, ferait-elle montre d’un mépris ou d’une provocation ? Mais il y a pire,dans l’action politique,que l’opiniâtreté à suivre une voie pavée de colère et de crainte : il y a l’inaction,il y a l’indifférence. Car dans le même temps,Yves Révillon s’enferme dans le silence : aucune déclaration,aucune lettre adressée à l’Education Nationale. Qui ne dit mot consent, il se satisfait donc des mauvaises conditions d’enseignement offertes à la jeunesse bois-colombienne… En attendant,les lycéens manifestent encore,brandissant des pancartes « Rendez-nous nos profs ! », « Pas de lycées poubelles », « On préfère travailler tous que travailler plus »…Et au milieu de ces slogans…« Fautil un nouveau mai-68 ? ». Tout le contraire d’un oubli. Tout l’opposé d’une liquidation. Hugo Martin


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Changeons d’èRe Courrier des lecteurs Fabrice Peigney Conseiller municipal

Vos élus vous répondent… « Mon boucher cesse son activité fin Juin et n’a trouvé aucun repreneur, malgré une belle clientèle et un emplacement privilégié.Proche de la mairie et des écoles, il est notamment très apprécié des mères de famille et des personnes âgées qui ne peuvent aller faire leurs courses loin de chez elles.Il est probable qu’à la rentrée, nous allons trouver à sa place, une nouvelle agence bancaire ou immobilière ! Ce cas semble assez répandu dans Bois-Colombes où le commerce de proximité disparaît. À la place de ces activités il serait préférable de voir s’installer un poissonnier,de l’artisanat d’art,des restaurants de différentes spécialités, un pub ou lieu agréable pour les jeunes.Que peut-on faire face à cette désertification ? Ne peut-on aider mon boucher à trouver un successeur ? Comment permettre à un jeune de reprendre ce commerce de première nécessité ? Ne peut-on empêcher l’installation

d’une officine parfaitement inutile ? Tous les candidats aux dernières élections municipales et cantonales nous ont promis de favoriser l’installation et le maintien de commerce de proximité, plus particulièrement du commerce « de bouche ». Mais je ne connais pas exactement le rôle et le pouvoir des autorités locales dans ce domaine. Que peuvent faire le maire, le conseiller général,pour tenir leurs promesses ? Je crois qu’une nouvelle réglementation a été instituée récemment. Pourriez-vous m’en dire plus ? » Christian Gallot Depuis des années les communes sollicitent l’Etat pour pouvoir intervenir davantage en matière d’urbanisme commercial.Devant la raréfaction des commerces liés à la concurrence des grandes surfaces, à l’érosion du pouvoir d’achat,au départ à la retraite de professions qui ne font plus

école, les communes ne peuvent que constater les dégâts et l’amertume que suscite ce processus. Ainsi, certains quartiers, Bois-Colombes en est un exemple, voient disparaître leurs commerces ce qui s’avère préjudiciable pour l’animation de quartier et la possibilité pour tous de pouvoir faire ses courses à proximité. L’Etat a répondu à ce problème, en 2005 avec la loi Dutreil II et le décret d’application publié en décembre dernier. Désormais, les communes ont davantage de marges de manoeuvre pour maintenir tel ou tel type d’activités jugé important à tel endroit de la ville. Calée sur le principe de préemption urbain, les communes pourront acquérir (puis céder à un repreneur de leur choix) murs et fonds de commerce des locaux menacés, dans l’objectif de conserver une vie de quartier et d’assurer l’accès du commerce au plus grand nombre.

Que fait Bois-Colombes ? Comme dans beaucoup de villes le Plan local d’urbanisme rend impossible le remplacement d’un commerce par de l’habitat. Mais Bois-Colombes ne s’est pas dotée du nouvel outil d’intervention.Le maire a annoncé que le conseil municipal en délibèrera au conseil municipal de juillet. L’enjeu de la décision aura trait au périmètre que la ville se réserve pour éventuellement intervenir. Le conseil municipal décidera-t-il de retenir une rue ? Un quartier ? Des quartiers ? Qu’en sera-t-il pour les commerces éparpillés sur le territoire et qui n’appartiennent pas un à pôle commercial (qui sont en conséquence les plus précieux pour leurs habitants) ? Les conseillers municipaux d’opposition seront particulièrement attentifs à la cohérence et à la justification de ce périmètre afin de participer à l’amélioration de la qualité commerciale de la ville.

ment prioritaire à Bois-Colombes des personnes dont les logements seront détruits, ainsi que sur une réelle concertation avec les habitants dans l’aménagement du projet final. Du côté de Smirlian, nous refusons l’idée d’une nouvelle voie de circulation automobile (Projet en opposition avec le PLU adopté récemment) et demandons la création d’un axe de circulation douce réservé aux piétons et aux vélos. Sur cette même zone,nous souhaitons voir privilégier l’aménagement de terrains sportifs et d’espaces verts, renonçant de fait à une nouvelle densification urbaine via la construction de pavillons ou d’immeubles. Nous avons là une occasion unique de créer une zone de respiration urbaine dans cet espace réservé aux sports, aux jeunes et à la promenade dans un environnement protégé (Collège, Gymnases, Espace Schiffers, Écoles Jules Ferry et St Exupéry, Lycée Balavoine). Nous n’avons pas le droit de la rater.

Afin de débattre de ces projets, nous attendons la création rapide de groupes de travail extra communaux permettant un échange riche d’idées associant,notamment aux élus,des représentants de riverains ou d’associations. Au-delà de ces deux projets, nous n’oublions pas l’effort à réaliser auprès des jeunes pour leur fournir les moyens de s’épanouir dans la ville (lieux de rencontre, culture, sport, accès à l’emploi, …) Par ailleurs, le développement de la participation des habitants aux décisions sera rappelé au Maire avec comme objectif la création de conseils de quartier. Enfin, nous nous battrons pour qu’enfin la pression fiscale appliquée aux habitants diminue, les recettes apportées par les entreprises permettent ce nécessaire rééquilibrage.Le groupe « Changeons d’èRe » sera celui d’une opposition constructive et vigilante. Vous pouvez compter sur nous et notre détermination.

Quelle gestion dans les crèches ?

Vie municipale par Alain Lime

dans une crèche, devra changer d’établissement pour la 3ème et dernière année. Le projet dont il est question ici, combattu pour des motifs professionnels par le personnel et par l’encadrement, n’apporte rien : Mépris des arguments pédagogiques, absence de dialogue social, aucune garantie pour le personnel, mise en place à la hussarde. L’ultime justification de la municipalité concernerait le redéploiement des personnels vers d’autres crèches de Bois-Colombes en raison des difficultés rencontrées à procéder aux recrutements de nouvelles auxiliaires de puériculture, rien à voir donc avec le projet pédagogique.Le projet est à ce point rejeté, qu’une partie du personnel d’une des crèches concernées envisage de demander sa réintégration auprès du Conseil Général des Hauts-de-Seine. Hervé Ganchon

Poursuivons notre démarche

Changeons d’èRe LA LIBRE EXPRESSION est édité par l’association Changeons d’èRe

Je tiens tout d’abord, au nom de toute la liste « Changeons d’èRe », à remercier tous ceux qui nous ont apporté leur confiance lors du vote du 9 Mars. Le nouveau conseil mu-

nicipal élu, nous souhaitons servir l’intérêt général des Bois-Colombiens dans le développement d’une ville solidaire, accueillante, vivante et harmonieuse. Certains dossiers centraux ont occupé le débat et fondés nos projets durant la campagne, parmi lesquels deux sujets d’actualité : • La réhabilitation du quartier Nord. • L’aménagement de la zone environnant le Gymnase Smirlian. Nous entendons poursuivre notre démarche sur ces sujets en faisant valoir notre point de vue. Concernant Le Quartier Nord,notre attention reste portée sur le relogeDirecteur de la publication Franck Puygrenier f.puygrenier@changeonsdere.fr Rédacteur en chef Antoine Robert a.robert@changeonsdere.fr

Rédacteurs permanents Hugo Martin h.martin@changeonsdere.fr Benoît Aucour b.aucour@changeonsdere.fr

Conception graphique Atwazart/Patrick Perrin

N° INPI En cours

Tirage 7 500 exemplaires

Numéro 1 – Été 2008 – P. IV

Impression Impression Durable

Ne pas jeter sur la voie publique – Journal imprimée sur papier Cyclus Print – Qualité environnementales – 100 % recyclé Ange Bleu

(suite de la page I)


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