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EDITO En finir avec les complications ! Cher lecteurs Des maillots bleus de l’été aux gilets jaunes de l’hiver, l’année 2018 aura été très contrastée pour les Français qui en auront vu de toutes les couleurs, c’est le moins que l‘on puisse dire.

Donc bonne année à tous ! Je sens que ce millésime 2019 va être inoubliable car nous sommes entrés courant octobre dans une zone de turbulence inattendue qui trouve ses racines dans des décennies de gouvernance approximative – nous avons tous notre responsabilité dans ce fait – et va se prolonger dans des directions que je suis bien en peine d’appréhender. Sans rentrer dans le domaine des revendications sonnantes et trébuchantes, je dois dire que je suis totalement solidaire de ce mouvement à propos du carcan dans lequel nous sommes peu à peu enfermés au quotidien avec des interdictions et obligations légales de plus en plus nombreuses à respecter, contraintes infantilisantes qui expriment un sentiment de défiance à notre égard et font peu de cas de la responsabilité individuelle de chacun.

• SARL au capital de 25 000 euros détenue à part égale par M. Bassigny (gérant) et M. Eloy Jean • Origine du papier : Italie Riva del Garda (distance de l’imprimeur 700 km) • Certification : FSC MIX Credit - GF COC 001242 • Taux de fibres recyclées : 0% • Eutrophisation ou impact sur l’eau : Ptot 10 g/t • Aucun élément perturbateur de recyclage • Et le logo Triman

Malheureusement, je me doute que ces précisions capitalistiques et environnementales essentielles, une goutte d’eau dans un océan de formalités à remplir sous peine d’amende, ne sont rien à côté de tout ce que vous devez subir dans votre activité professionnelle. Je nous souhaite donc pour 2019 la suppression des complications inutiles.

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Ces complications sont innombrables et souvent inutiles et stupides. Pour prendre un petit exemple sans conséquence, les lecteurs qui nous suivent depuis plusieurs années peuvent simplement se référer à notre ours placé au bas de notre sommaire. Ils s’apercevront de son évolution avec l’ajout obligatoire d’informations totalement indispensables que je reprends ici au cas où vous les auriez manquées (malheur se dirait le législateur !).

Frédéric Bassigny

Avant de me mettre au vert pour cette fin d’année, et boire du blanc, du rouge et du pétillant, je vais essayer de vous exprimer mon état d’esprit actuel et à venir pour l’année 2019 en m’abstenant à partir de maintenant de décliner toutes les teintes de l’arc en ciel pour regagner un peu de sérieux dans mes propos.


SOMMAIRE BBI 158 6

Salon

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Zoom

Artibat 2018 pour le Grand Ouest et au-delà

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Philippe de Beco « Je crois à l’indépendance » Legallais en lutte contre la fatigue auditive Fair à la Une FFQ formation professionnelle OPCO

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Stratégie

Spit l’innovation comme force de frappe Armorgard l’entreprise britannique franchit la Manche Bosch le sans-fil à l’heure du 12.0 Ah

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ITW Spraytec

Distribution Les dégrippants multifonctions Les couteaux suisses de la maintenance industrielle

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Dossier

Communication

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Focus

Expoprotection 2018 une édition très animée

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Innovation

Fischer produits de protection incendie Firestop Loctite un stylo applicateur pour le joint liquide 518 Blåkläder gamme multinormes Lightweight

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BBi n° 158 - Décembre 2018

Directeur de la publication : Frédéric Bassigny Tél : 01 30 50 06 62 e-mail : fbassigny@baselopresse.fr Responsable de la rédaction : Frédéric Bassigny Rédactrice en chef adjointe : Dominique Totin Tél : 01 73 75 54 47 e-mail : dtotin@baselopresse.fr Chef de rubrique : Agnès Richard Tél : 01 43 65 38 94 e-mail : arichard@baselopresse.fr Directeur de la publicité : Jean Eloy Tél : 01 40 31 68 51 e-mail : jean-eloy@orange.fr Infographie : Françoise Rouquette Tél : 01 77 04 80 18 e-mail : frouquette@baselopresse.fr Impression : Gyss Imprimeur - 17 rue du Thal - 67210 Obernai - 281138 Tarif de l’abonnement annuel - (9 parutions) : 48 euros - (prix de vente au numéro : 8 euros) BBI Bricolage Bâtiment Industrie est une publication de la société Baselo Presse - 3 square du Velay - 78310 Maurepas, SARL au capital de 25 000 euros détenue à part égale par M. Bassigny Frédéric (gérant) et M. Eloy Jean (RCS de Versailles B 434 215 489) Numéro de commission paritaire : 0423 T 80486 Origine du papier : Italie Riva del Garda (distance de l'imprimeur 700 km) Taux de fibres recyclées : 0% Aucun élément perturbateur de recyclage

Certification : FSC MIX Credit - GF COC 001242 Eutrophisation ou impact sur l'eau : Ptot 10 g/t Dépot légal à parution

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3M

Heco-Schrauben habillage de linéaire modernisé Fronius commander les sources de courant à la voix Knipex prix allemand du Développement Durable 2019 Hultafors roadshow 2019 Snickers et Solid Gear Protection auditive Un risque qui doit se faire entendre

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Terrain

Distridiam - Saint Romain de Colbosc (76) Envergure nationale et ancrage local Bulletin d’abonnement Petites annonces Répertoire des annonceurs

p. 94 p. 92 à 94 p. 94


LES CONDITIONS EXTRÊMES EXIGENT DES SOLUTIONS EXTRÊMES

GLACE, HUILE, CHALEUR, aussi bien dans un bâtiment qu’à l’extérieur vos conditions de travail combinent parfois des expositions antagonistes. L’équipe JALAS® - du groupe Ejendals – a conçu cinq modèles de chaussures et bottines de sécurité particulièrement robustes et adaptées aux conditions extrêmes. C’est en consacrant beaucoup de temps et en écoutant des professionnels tels que vous que notre équipe R&D a conçu cette collection en réalisant près de 40 tests avant d’arrêter des choix techniques définitifs. Ainsi la gamme JALAS® Heavy Duty combine parfaitement les fonctionnalités de protection incontournables tout en assurant un confort ergonomique exceptionnel avec une isolation contre le froid ou la chaleur d’une très grande efficacité. VOUS EN AVEZ PARLÉ, NOUS VOUS AVONS ÉCOUTÉ. www.jalas.com


SALON

Artibat pour le Grand Ouest et au-delà

Valérie Sfartz, directrice du salon : « Proximité et convivialité ont de nouveau fait le succès du salon Artibat ».

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éployé sur une surface d’exposition de 65 000 m2 qui accueillait 1 060 stands, dont 12% d’entreprises étrangères, le salon Artibat a clôturé ses trois jours de rencontres du 24 au 26 octobre dernier sur une affluence proche des 40 000 visiteurs composée à 40% d’artisans du bâtiment et à 13% de prescripteurs et maîtres d’œuvre.

Comme l’entreprise Foussier, d’autres acteurs de la quincaillerie professionnelle exposaient sur Artibat 2018, telles Setin, Boschat Laveix, DFC2, Rubion Master Pro, Comptoir Métallurgique de Bretagne, Faille Industrie, Guedo, Arena Quincaillerie, LVM Ouest.

Cet événement de référence auprès des professionnels du bâtiment et de la construction du Grand Ouest qui tenait ici sa seizième édition, sa cinquième dans l’enceinte du Parc des Exposition de Rennes, a de nouveau affiché une belle dynamique, renforcée par des initiatives bien venues sur le thème de La performance des entreprises avec le Cirq et L’entreprise augmentée. Premier pôle, l’espace Cirq ou « Booster des startups pour la construction » a sélectionné quinze projets innovants qui ont pu bénéficier d’un stand et d’un temps de parole devant un public de professionnels. Deux startups ont été plus particulièrement remarquées et récompensées par des chèques de 2 000 E et 1 000 E, Terra Innova pour son projet de nettoyage des terres souillées des chantiers pour les recycler dans les terrains agricoles et Emoko pour ses technologies de transformation des modèles 3D en simulateurs immersifs interactifs en temps réel. Le second, L’entreprise augmentée, a vu sur 400 m2 des entreprises proposer BBi n° 158

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des projets susceptibles de fortement impacter l’univers du BTP dans des domaines aussi divers que l’agroalimentaire (fourniture de plats chauds lyophilisés), le textile (protection), le numérique, etc. Quoique principalement orienté vers l’activité bâtiment et travaux publics, le salon Artibat concerne également la quincaillerie professionnelle avec la présence parmi les exposants des principaux distributeurs de la place et de nombreuses marques d’outillages et équipements. Ces dernières ont présenté nombre de solutions produits que vous retrouverez dans les pages suivantes, parmi lesquelles quelques innovations particulièrement intéressantes : le système de repérage de points QML800 Spectra Precision, la tourillonneuse DDF40 Mafell, l’ancrage EPI Frénéhard pour toiture à joint debout, le chariot escamotable ToolBox KS Tools, le télémètre Flash Mini 30 Metrica, la version XL du DoorJack de Matador et surtout la cheville mécano-chimique Easymix de Spit.


Une veste et deux pantalons Allround Work Snickers Le groupe belge Hultafors était présent sur le salon Artibat avec sa gamme de vêtements de travail Snickers Workwear. Plusieurs nouvelles pièces sont venues enrichir cette collection dont les trois que nous vous présentons ci-dessous, issues de sa ligne polyvalente Allround Work. La veste d’hiver technique 1102 est fabriquée avec un tissu extérieur Power polyamide 220 g/m2 imperméable (WP 10 000 mm) et respirant (6 000 g/m2/24h), un rembourrage polyester 37,5® 120 g/m2 et une doublure polyamide en maille 3D qui renforce l’isolation côté dos. Elle comporte des manches préformées avec coudes renforcés en Cordura®, poignet élastiqué et passe-pouce, un dos rallongé doté de panneaux extensibles sous les omoplates, un col haut coupevent molletonné, une capuche amovible réglable compatible avec le port d’un casque, et de multiples poches plus des détails réfléchissants. Pour les femmes, le pantalon 6701 Allround Work en Dobbu Pro 69% polyamide 31% coton 250 g/m2 bénéficie d’une coupe moderne avec des jambes préformées et du tissu Cordura® stretch à l’entrejambe pour offrir une grande liberté de mouvement. Il est également veste d’hiver 1102 doté à l’arrière des genoux de la ventilation Mechanical Air Flow™ (ouverture avec une maille en stretch), de protections de genoux KneeGuard Pro avec pli d’extension pour garder les genouillères en place, de renforts en Cordura® (genoux, poches, ourlets) et de plusieurs poches dont deux holsters. Dessiné avec une coupe homme et personnalisé pour le marché français – pas de poche holster – sur le milieu de gamme, le pantalon stretch 6341 est souple et bien ajusté avec son tissu Stretch Twill extensible 47% coton 31% polyester 22% élasthanne. Il intègre des renforts aux genoux en Cordura Stretch, les protections de genoux KneeGuard Pro avec pli d’extension, une zone d’extension maximale quadridirectionnelle à l’arrière des genoux, plusieurs poches et diverses attaches (porte outil Velcro®, boucles, badge).

Vis Heco-Topix-Therm Utilisable sur une surface de toit isolée quel que soit le matériau d’isolation mis en œuvre, la vis Heco-Topix-Therm, de diamètre 8, est formée de deux filets de même pas qui garantissent un vissage à distance avec un écart uniforme entre les contre-lattes et les chevrons. Les forces de compression exercées sont entièrement absorbées par le biais du filet de la vis dans la contre-latte et transmises au chevron, épargnant l’isolant et garantissant une surface de toiture plane. Le vissage se fait toujours à angle droit, sans gabarit, avec un nombre de points de fixation limité du fait du diamètre important de la vis. Cette vis possède l’Evaluation Technique Européenne ATE-11/0284 et est prise en compte par le logiciel Heco HCS 4.0 qui permet d’effectuer différents calculs en fonction du chantier et d’obtenir des justificatifs de mesure. Enfin, associée à la vis HecoTopix-Combi Connect, elle forme un système de fixation global pour les façades et les isolations de toiture.

pantalon femme 6701

pantalon 6341

Tire-volet ING Fixations pour façade ITE Le tire-volet pour larges tableaux, conçu par ING Fixations, est particulièrement adapté aux façades qui ont été isolées par une ITE. Il permet, d’une manière simple, d’ouvrir un volet battant pour le rabattre sur le côté et de le tirer pour le refermer grâce à un système à deux bras reliés par une articulation placée dans le prolongement du gond. En position volet ouvert, le bras extérieur plaque le vantail contre la façade avec notamment un point d’appui situé à proximité du gond dont la pression est garantie par un ressort placé sur le deuxième bras, coté fenêtre. Celui-ci est terminé par une poignée incurvée servant de point de verrouillage sur une patte fixée au tableau. BBi n° 158

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SALON

Tourillonneuse DDF 40 Mafell Remplaçant un modèle datant déjà de 2001, la nouvelle tourillonneuse DDF 40 de Mafell a fait l’objet de nombreuses évolutions dont notamment la capacité de désormais travailler à plat (plaque de base plane), ce qui était impossible avec la machine précédente. Outre cette caractéristique qui facilite grandement le travail du menuisier, la DDF 40 possède une butée pivotante qui est réglable jusqu’à 62 mm en hauteur grâce à une molette et une graduation et est inclinable en continu jusqu’à 90° sous le contrôle d’une vis centrale, ainsi que deux butées actionnées par un bouton rotatif permettant de choisir deux profondeurs de perçage, deux broches de butée à ressort dans la plaque de base afin de réaliser des perçages avec un écart fixe de 15,5 mm par rapport au bord de la pièce d’œuvre, des logements pour des butées supplémentaires… Avec toutes ces possibilités, cette tourillonneuse peut réaliser une multitude de travaux tels la réalisation d’un coin extérieur ou d’une tablette centrale, le perçage d’une rangée de trous, des assemblages à feuillure, de cadres, de baguettes, d’angles en onglet. Côté performances, la DDF 40 a une puissance absorbée de 900 watts et une vitesse à vide de 8 000 tr/min, possède un entraxe de mèches de 32 mm et une profondeur de perçage maximale de 40 mm, accepte des mèches allant de 3 à 12,2 mm de diamètre et pèse 2,8 kg. Ajoutons que la forme de sa poignée autorise trois prises en main différentes.

Valise de présentation Heller

Afin d’aider ses distributeurs à promouvoir ses produits, le fabricant allemand Heller représenté en France par la société Sysco met à la disposition de ses revendeurs partenaires une valise qui reprend l’ensemble de ses outils afin d’en faciliter la présentation en clientèle. Cette mallette comprend ainsi un échantillon représentatif de la gamme avec un vaste choix de forets béton cylindriques, SDS-plus, SDS-max, des burins SDS-plus et SDS-max, un foret Duster avec aspiration des poussières, des forets métaux, des forets pour le grès céram, des mèches bois, une couronne, un trépan, un disque multi-matériaux One For All, des lames pour outils oscillants, des embouts de vissage, etc. Cette valise permettra notamment de parler des gammes récemment introduites au catalogue Heller tels un disque de scie circulaire pour l’aluminium et le bois décliné en quatre versions (pour scie filaire, scie sur batterie, scie sur table, scie à onglet) et l’officialisation de la commercialisation de la ligne des lames Starlock pour outils oscillants Fein.

Ancrage EPI Frénéhard pour toitures à joint debout La société Frénéhard a développé des ancrages EPI pour les toitures, avec des modèles pour les couvertures en bac acier qui se posent à l’aide de huit vis autoforeuses et une bande d’étanchéité, pour les couvertures en fibres-ciment qui se fixent directement sur la pane grâce à trois pointes et aujourd’hui pour les couvertures zinc à joint debout avec une solution qui évite tout perçage. De fait, cet ancrage EPI en forme de U allongé fonctionne sur le principe du bridage en se positionnant directement par-dessus le joint debout. La pression exercée sur les deux ailes du U par un vissage de quatre boulons serrés à 60 Nm par une clé dynamométrique permet d’assurer la fixation et garantir un travail en toute sécurité – à noter que les boulons ne sont pas en contact avec le joint debout pour éviter de le détériorer. Cet ancrage en acier galvanisé est proposé en six finitions teintées.

Leborgne promeut son Décoffreur Nanovib Sur le salon Artibat, la société Leborgne a mis le focus sur son Décoffreur Nanovib déjà présenté sur le dernier Batimat. Cet outil d’une longueur de 1,85 m pour une hauteur de travail maximale donnée de 3,35 m permet de démonter les structures de coffrage sous dalle depuis le sol sans utilisation de plate-forme ; sa surface de frappe est utilisée pour desserrer les étais tandis que la panne intervient dans le décollage des plaques de coffrage. Ces opérations sont effectuées sans que l’opérateur ait à manipuler l’outil à bout de bras juste au-dessus de lui, ce qui peut être dangereux en termes de sécurité et de TMS à l’épaule. BBi n° 158

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Flash Mini 30 Metrica ultra-compact Télémètre professionnel extrêmement compact, ses dimensions sont de seulement 7,5 x 1,5 x 3,4 cm pour un poids de 36 g (sans accu), le Flash Mini 30 de Metrica peut être porté sans gêne dans une poche ou à la ceinture, ce qui le rend particulièrement pratique pour tout professionnel qui est appelé à se déplacer. Cette compacité ne vient pas minorer ses qualités puisque cet appareil de classe 2 possède une portée en intérieur qui peut atteindre 30 m en bonnes conditions de luminosité (10 m en extérieur) avec une précision de ± 3 mm. Il intègre le calcul automatique du volume, de la surface, deux fonctions Pythagore, les mesures en continu et minimum/maximum et peut conserver dix valeurs relevées en mémoire que l’on peut lire sur son écran rétroéclairé à quatre lignes d’affichage. Son énergie provient d’une batterie li-ion rechargeable par câble USB (fourni).

L’atelier mobile MW 1000 Festool Avec l’atelier mobile MW 1000, la société Festool propose une solution pour procurer sur chantier les mêmes conditions de travail qu’en atelier. Cet équipement compact combine en effet trois fonctions : diable de grande capacité doté de grandes roues caoutchoutées pour franchir les obstacles sans difficulté ; plan de travail solide composé d’une plaque perforée et d’un profilé aluminium qui offre de multiples possibilités de serrage et de fixation ; tiroir télescopique qui s’installe sans outils et se règle facilement en hauteur pour recevoir jusqu’à trois coffrets Systainer. En outre, cet atelier mobile dispose pour son rangement et son transport d’une poignée étrier à angle réglable avec grip antiglisse, d’une poignée encastrée à la base et d’une sangle de sécurité. Une fois en place avec ses pieds réglables dépliés, cet établi mobile MW 1000 présente un plan de travail positionné à une hauteur de 90 cm qui peut être agrandi d’une rallonge, disponible en kit ou en accessoires.

Dame à eau Sofop Taliaplast La société Sofop Taliaplast met sur le marché une dameuse manuelle qui intègre un système d’arrosage autonome de façon à garder son socle en permanence humide, précaution qui évite d’utiliser du gasoil sur les enrobés pour éviter toute adhérence. Cet outil, dont l’utilisation ne vient donc pas souiller l’environnement, comporte une base en acier finition époxy de 180 x 180 mm pourvue de quatre angles de rayon différents afin de faciliter l’accès dans les coins et un manche en aluminium de 120 cm d’une contenance de 1,1 litre fermé par un bouchon hermétique en PVC haute pression. A chaque fois que la dame frappe le sol, l’eau versée dans le manche et gardée en suspension par l’effet de vide créé par le bouchon PVC est relâchée en petite quantité par un orifice de ∅ 1 mm pratiqué à la base de l’outil, processus qui maintient le socle humide en permanence.

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Cloueurs pneumatiques Bostitch 50 et 60 mm Bostitch a étoffé sa gamme de cloueurs pneumatiques RLX-CT avec les deux références IC50-1-E pour des clous d’une longueur maximale de 50 mm de diamètres allant de IC60-1-E 1,6 à 2,5 mm et IC60-1-E pour des projectiles d’une longueur maximale de 60 mm de diamètres allant de 2 à 2,65 mm. Ces outils légers et compacts, 2 et 2,58 kg, adaptés aux applications précises et notamment aux travaux de couverture, disposent d’un contrôle de la profondeur d’enfoncement des clous par molette, d’un cache de sécurité anti-projection, d’un magasin équipé d’un plateau mobile réglable selon la longueur des clous, d’un échappement tournant à 360° procurant confort et sécurité.

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SALON

L’Innovation QML 800 Spectra Constitué de deux lasers à faisceaux rouges (existe également en faisceaux verts) et d’une tablette 7’’ pour ses principaux éléments, le set QML 800 Quick Mark Layout Spectra Precision permet de repérer d’une façon quasi-immédiate des points au sol et au plafond nécessaire à l’aménagement des espaces intérieurs. Pratiquement, la première étape consiste à rentrer sur la tablette Android fournie le plan de l’aménagement avec tous les points à prendre en compte. Une fois ceci réalisé, les deux lasers sont installés de part et d’autre de l’espace et on lance la procédure de démarrage qui consiste en la reconnaissance mutuelle de deux lasers par la synchronisation par itération de leurs faisceaux et le repérage de deux points de référence marqués au sol à l’aide d’un joystick virtuel installé sur la tablette. Une fois ce paramétrage de l’espace exécuté, il est alors possible d’indiquer sur la tablette n’importe quelle position dont les coordonnées seront automatiquement matérialisées par le croisement des faisceaux de deux lasers. L’opérateur n’aura plus qu’à indiquer sur sa tablette quel point il désire marquer pour que les rayons soient ainsi redirigés pour se croiser à l’endroit choisi avec une tolérance de seulement 3 mm. Il est alors possible de construire aisément et rapidement des formes les plus simples aux plus compliquées. Des accessoires et procédures sont disponibles pour passer outre les obstacles et les piliers et indiquer clairement le positionnement des points au plafond. Spectra Precision estime à 56% le gain en réduction d’heures de main d’œuvre sur cette phase de repérage avec en plus l’assurance de ne faire aucune erreur de marquage.

Ampere System renouvelle sa gamme de peintures métal Ampere System a refondu son offre de peintures métal Professional Paint en proposant une toute nouvelle ligne de produits qui vient remplacer l’ancienne constituée d’articles de fabrication américaine conditionnés en aérosol de 650 ml et disponibles en seulement sept RAL. Forte aujourd’hui d’une quarantaine de RAL constructeurs et TP et d’une primaire, cette nouvelle gamme fabriquée en France est formulée sur une base glycéro qui procure un séchage rapide et une finition laquée et bénéficie d’une formulation anticorrosion au phosphate de zinc permettant une application directe sur toute surface souillée par la rouille. Ces peintures sont proposées sous trois conditionnement, en aérosol d’une contenance de 520 ml dont le capot est teint au coloris du produit – pouvoir couvrant de 2 m2 – et en pots de 1 et 2,5 kg.

Rainureuse à béton MFE40 Metabo Equipée d’un moteur de 1 900 watts et de meules de ∅ 125 mm, la rainureuse à béton Metabo MFE40 est capable de réaliser des fraisages faisant de 10 à 40 mm de profondeur sur cinq largeurs possibles allant de 9 à 35 mm – et du tronçonnage simple si un seul disque est utilisé. Elle fonctionne en coupe poussée, ce qui offre une visibilité optimale de la ligne de marquage, et bénéficie du démarrage progressif électronique, du système Tacho-Constamatic (TC) donnant une vitesse constante en charge, et du débrayage de sécurité S-automatic en cas de blocage de la meule. Par ailleurs, elle possède un capot robuste en fonte d’aluminium moulée sous pression avec roulettes en caoutchouc et deux poignées de guidage positionnées l’une à l’avant et l’autre arrière. Sa vitesse de rotation en charge nominale est de 4 200 tr/min.

Disque inox Ultracut Leman Le disque inox Ultracut 125 mm qualité Expert proposé par la société Leman se distingue par sa faible épaisseur de 0,75 mm qui lui procure une coupe nette, rapide et précise tout en limitant les bavures et les poussières. Sa finesse permet un usage économique et optimisé sur les machines à batterie et le rend particulièrement adapté aux coupes de précision dans les tôles minces. Il est fabriqué en Europe et est certifié OSA. BBi n° 158

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L’évolution Easymix Spit La cheville mécanochimique Easymix de Spit a été conçue pour fixer d’une façon extrêmement simple et rapide des charges lourdes dans de multiples matériaux, bétons comme maçonneries pleines ou creuses. Particulièrement innovante, cette cheville Easymix comporte une première partie dotée d’une surface extérieure dentelée – à l’image des chevilles plastique traditionnelles – qui lui apporte une première tenue dans le support et en son centre une capsule de résine vinylester, et une deuxième partie en tête ajourée entourée d’un tamis alvéolaire et terminée par une collerette. La mise en œuvre d’une grande simplicité commence en insérant jusqu’à sa collerette la cheville dans le trou de perçage et se poursuit en vissant jusqu’à blocage final un goujon dans la cheville. Durant cette seconde opération, le filetage du goujon en rotation ramène vers l’avant une partie mobile située à l’arrière de la cheville, mouvement qui brise la capsule de résine et force celle-ci à évacuer vers le trou de perçage et sur le côté ajourée à travers le tamis alvéolé pour réaliser le scellement d’une façon aussi efficace dans les matériaux pleins (le tamis alvéolé est compressé) que dans les matériaux creux (le tamis alvéolé est déployée et sert de support à la résine). La troisième étape après durcissement de la résine est la fixation de l’élément à rapporter sur la partie filetée extérieure du goujon. Cette cheville Easymix se pose en un tournemain avec un perçage et un visage avec des performances garanties (agrément Socotec) et n’occasionne aucun déchet sur les chantiers. Elle est déclinée pour les goujons M8 x 40 et M10 x 40 avec, pour cette dernière dimension, une version HDG galvanisée à chaud pour une utilisation en extérieur.

Hauteur de travail de 3,4 m pour la ponceuse Leros Mirka La société Mirka a fait évoluer sa ponceuse murs et plafonds Leros lancée en fin d’année 2017 en lui adjoignant aujourd’hui un bras d’extension de 50 cm qui porte sa hauteur de travail à 3,4 m pour un opérateur de 1m80 travaillant à partir du sol – une rallonge qui démultiplie la zone d’action de cette ponceuse. Rappelons que la ponceuse Leros, d’un poids léger de 3,5 kg et à la tête de ponçage flexible à 180°, a été conçue de façon à procurer à l’opérateur une posture de travail confortable et à utiliser pour l’opération de ponçage l’intégralité de la pression exercée par la tête. Elle est équipée d’un plateau de 225 mm de diamètre doté d’un mouvement orbital de 5 mm et optimisé pour les disques Abranet, plateau dont le pourtour alvéolé crée une zone de dépression qui aspire les particules en suspension pour éliminer les poussières.

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Lignes Multinormes Blakläder Blakläder actualise régulièrement ses gammes de vêtements de protection avec les dernières technologies et étoffe aujourd’hui sa gamme multinormes avec les lignes Inhérent Lightweight (homme et femme) et Inhérent stretch où le retardant flammes est intégré dans les fibres, Heavyweight, Soudure et Retardant flamme (noir, marine et accessoires) – un descriptif de la ligne Lightweight Inhérent est publié page 67 de ce numéro. Blakläder dispose désormais d’un grand choix de vêtements multinormes fonctionnels, confortables et robustes pour satisfaire les besoins des professions à risques. Un tableau de résultats ATPV/EBT/ELIM en fonction des tenues (alliance de différentes couches) a été créé pour faciliter le choix des responsables achats EPI tandis qu’un catalogue dédié est disponible en ligne ou en version papier.

Chaussure charpentier Condor MID par ISM Puma Prioritairement destinée à une clientèle de charpentiers et de couvreurs, la chaussure Condor MID signée ISM Puma possède un embout acier très fin pour passer entre les liteaux, un talon avec décrochage pour facilement caler les pieds et renforcé pour offrir un bon maintien, une semelle Duo PU Rebound 4.0 flexible, amortissante et antidérapante, et une tige en nubuck huilé sans couture sur les côtés dotée d’une doublure BreathActive mariant confort et respirabilité. Ce modèle ESD est c o m m e rcialisé dans les tailles 39 à 47.

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SALON

Malaxeur Flexvolt DCD240 Dewalt Equipé d’une batterie XR Flexvolt 54V, le malaxeur DCD240 Dewalt à mandrin M14 est doté d’un couple de 25 Nm et de cinq vitesses de rotation allant de 225 à 725 tr/min qui permet de l’adapter à la nature des matériaux à mélanger (plâtre, ciment, mortier, crépis, colle à carreaux…) et l’apparente aux machines filaires d’une puissance de 2 000 watts. Au-delà de ces chiffres, ce malaxeur est équipé d’une double poignée ergonomique, d’un système d’absorption des vibrations, d’un interrupteur de verrouillage de sécurité évitant tout démarrage intempestif, d’une transmission en métal qui assure un cycle de travail élevé, et d’une batterie protégée des poussières et des projections de matières par un boîtier. Elle comporte également un minimum de pièces en plastique afin d’éviter les risques de casse. Il est livré avec une turbine spiralée 160 mm, deux batteries et un chargeur.

Perceuse à percussion M18 Milwaukee Fuel 3

Module thermique Flir One Pro Le Flir One Pro proposé par la société Flir est un petit module thermique de 36,5 g à fixer sur un smartphone qui est capable de mesurer les températures de -20°C jusqu’à 400°C (752°F) et ainsi visualiser des problèmes sur des tableaux électriques, des installations de chauffage ou de climatisation, des isolations, etc. Cet appareil, qui effectue ses mesures sur trois points et six zones, possède une résolution thermique 4x supérieure et la technologie de traitement d’image VividIR™ qui optimisent le niveau de détail et la clarté d’image. Il peut résister à une chute au sol d’une hauteur de 1,8 m.

La perceuse à percussion Fuel M18 sans fil M18 ONEPD2-502X de Milwaukee sur batterie 18 V 5.0 Ah Red Lithium, d’une longueur de seulement 185 mm, est équipée d’un moteur sans charbon de nouvelle génération Fuel 3 dont le volume de cuivre a été augmenté de 30% afin d’apporter un surplus de puissance. Elle dispose de deux vitesses mécaniques allant respectivement jusqu’à 550 et 2 000 tr/min à vide tout comme deux cadences de frappe montant jusqu’à 2 000 et 32 000 cp/min. Ses capacités de perçage sont de 45 mm dans le bois et de 13 mm dans le métal et le béton tandis que son couple maximal est de 135 Nm. Ajoutons l’intégration de la connexion One Key, une nouvelle technologie Redlink Plus™ de protection de la batterie et de l’outil contre la surcharge, un indicateur de charge de la batterie, un éclairage led puissant, un mandrin de 13 mm avec mors renforcés au carbure de tungstène et l’essentiel aura été dit.

La perceuse-visseuse sans-fil GSR 18V-60 FC Professional Flexiclick à moteur sans charbon Bosch permet de réaliser de nombreux travaux courants grâce à ses différents adaptateurs. Plus puissante et plus courte de 7 mm que le modèle précédent, cette machine de 140 mm de long intègre le nouveau système Flexiclick 18 Volts qui permet de fixer sur 16 positions différentes (360°) le renvoi d’angle GFA 18-W orientable, court et doté d’une fixation HEX pour des vissages précis près des bords et dans les coins, l’embout angulaire GFA 18-WB pour mandrin à queue rond, le mandrin perforateur 100 % métal GFA 18-M 13 mm, l’embout perforateur GFA 18-B avec mandrin en plastique pour le travail des matériaux délicats, et enfin l’embout perforateur GFA 18-H avec emmanchement SDS-plus pour développer une énergie de frappe d’un joule. Outre cette modularité et divers éléments de sécurité (fonction KickBack Control…), la GSR 18V-60 FC peut être connectée au smartphone de l’artisan pour qu’il personnalise les réglages de la machine selon ses travaux.

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La perceuse-visseuse Flexiclick GSR 18V-60 FC Bosch

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Disque diamant Mega-Line Maxx Silent Flexovit Laser six croix Geo6X SP Geo Fennel Complétant la gamme Geo Fennel sur un cœur de marché, le laser Geo6X SP est équipé de trois têtes déportées qui génèrent des lignes fixes sur 360° de façon à former six croix : quatre à l’horizontale ; deux au sol et au plafond immédiatement visibles car décalées par rapport à l’appareil. Cet équipement doté de têtes en métal et d’aimants en façade et latéral est décliné en trois versions, une première à diodes rouges alimentée par piles AA, une seconde à diodes rouges alimentée par batterie li-ion et une troisième à diodes vertes alimentée par batterie li-ion. Leurs portées sont de 60 m (rouge) et 80 m (vert) et montent respectivement à 120 m et 140 m avec un récepteur. La précision est de ± 2 mm pour 10 m.

L’assistant personnel Screwmagnet Commercialisé par Sysco, le Screwmagnet est un aimant rond de 67 mm de diamètre, extrêmement puissant, qui peut se clipser à la poche d’un pantalon ou toute ceinture et permet de retenir des objets dont le poids cumulé peut atteindre jusqu’à 11,3 kg. Cet accessoire peut ainsi être utilisé à titre professionnel pour avoir à disposition immédiate des outils types tournevis ou marteau et des consommables types vis, embout, forets, etc. A noter que cet aimant en ferrite ne donne lieu à aucun problème avec les stimulateurs cardiaques, défibrillateurs ou cartes magnétiques même s’il reste conseillé de faire preuve de prudence dans son usage. Vendu en conditionnements de douze unités, le Screwmagnet est le premier article d’une offre complète sur l’aimant que pourrait se constituer la société Sysco.

Scie circulaire Multi volt 165 mm Hikoki La scie circulaire à moteur brushless Hikoki C3606DAWRZ sur batterie Multi volt 36 V 2.5 Ah est équipée d’une lame de 165 mm offrant une profondeur de coupe de 66 mm (45 mm à 45°) avec une vitesse à vide de 2 000 ou 4 300 tr/min selon le mode choisi. Elle est dotée du réglage de la profondeur de coupe, du démarrage progressif et de plusieurs sécurités (anti-recul, anti-redémarrage, surcharge) ainsi que d’un éclairage led à haute intensité et d’une semelle en fluorine offrant une protection maximale du support.

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Crédité d’une réduction de 11 dB(A) du niveau sonore par rapport à un disque diamant standard, soit une division par treize du bruit généré lors d’une opération de coupe – testé sur la découpe en plein air d’une dalle de béton de 5 cm d’épaisseur avec un disque 230 mm monté sur une meuleuse – le disque diamant Mega-Line Maxx Silent Flexovit participe à préserver les salariés des nuisances sonores au travail et l’environnement des bruits du chantier. Ce disque dédié à la découpe des bétons, parpaings, granits, bordures de trottoir, bétons armés... se caractérise également par sa technologie haute densité iHD qui rehausse ses performances en termes de vitesse de coupe et de résistance, la hauteur de ses segments (17 mm de haut pour le diamètre 230 mm) et son centre acier spécifique.

Pointes et Vis Simpson Strong-Tie La société Simpson Strong-Tie a présenté à Artibat sa gamme complète Pointes et Vis, une offre complémentaire à ses connecteurs avec une grande variété de revêtements et de filetages couvrant de multiples applications. Ainsi, pour des travaux allant de l’assemblage de charpente à la fixation de petits éléments en bois, les pointes possèdent différents types de revêtement pour des installations en intérieur, en extérieur ou encore en milieu corrosif. De leur côté, les vis sont adaptées aux assemblages bois sur bois ou bois sur métal et utilisables pour la fixation de lames de terrasses ou de connecteurs.


SALON

Collection Chelsea Evolution Helly Hansen Helly Hansen fait évoluer sa gamme historique de pantalons et shorts Chelsea en coton polyester dans une version Chelsea Evolution qui combine du tissu 79% coton 21% polyester avec du tissu extensible dans toutes les directions 93% polyamide 7% élasthanne ; cette partie en stretch couvre le haut du pantalon jusqu’à mi-cuisse devant et jusqu’au-dessous du genou derrière ; selon les modèles, la densité du tissu varie entre 219 et 295 g/m2 pour le polycoton et 295 et 310 g/m2 pour le stretch. Ces pantalons intègrent une rehausse pour le dos, un triangle d’aisance à l’entrejambe, des renforts en Cordura aux genoux et en bas de jambes avec un ourlet qui permet de gagner jusqu’à 5 cm en longueur, des poches au fond doublé en Cordura. Ils sont proposés avec ou sans surpoches et disponibles dans le seul coloris noir rehaussé par un liseré orange, avant la sortie future d’autres coloris. A noter également dans cette gamme Chelsea Evolution la présence d’une veste d’hiver technique avec membrane triple couche Helly Tech® Performance, doublure thermique Primaloft et poche Life Pocket protégée par deux doublures (veste + poche) afin d’éviter les pertes de charge de batteries causées Pantalon Chelsea par le froid. Evolution

Chariot Matador Door Jack version XL Après avoir sortie en fin d’année 2017 la première version de son chariot M-DoorJack qui permet très facilement de soulever, transporter et positionner une porte pour la regonder, la société Matador a comme prévu fait évoluer son produit pour lui permettre de manipuler des éléments plus imposants que des portes d’intérieur. La seconde version, baptisée XL, permet ainsi de manutentionner des portes d’entrée et des portes techniques ou blindées, voire des plans de travail, grâce à sa capacité de charge de 250 kg (contre 150 kg pour le modèle initial) et son berceau de 114 mm. Rappelons ici pour ceux qui ne connaisse pas cet équipement, et qui donc n’ont pas lu le BBI 146 août-septembre 2017, que le DoorJack est constitué d’un socle étroit monté sur roues relié à un bras de guidage par une articulation, construction qui permet à un opérateur seul de soulever et déplacer des portes en toute simplicité.

veste d’hiver technique Chelsea Evolution

Galva zinc lamellaire 98% Ambro-Sol L’aérosol Zinc 98% Lamellaire 500 ml (réf. Z358) du fabricant italien Ambro-Sol protège les métaux ferreux de l’oxydation et de l’opacification par une couche de résine synthétique avec pigment inhibiteur à base de poudre de zinc pure à plus de 98%. Ce revêtement protecteur à haut poids moléculaire se solidifie chimiquement pour former une surface métallique uniforme d’une grande dureté que l’on peut peindre ou maintenir comme protection finale. Particulièrement indiqué pour les finitions et la réparation de parties galvanisées, ce produit donne une finition gris clair semi-brillante. Séchage à la poussière en 15 minutes et en profondeur en six heures (à 20°C).

Chariot escamotable ToolBox KS Tools La ToolBox de KS Tools est une caisse métallique sur roulettes (deux grandes roues fixes caoutchoutées à l’arrière et deux directionnelles avec frein à l’avant) qui a la particularité de posséder dans ses parois des montants télescopiques reliés entre eux par trois plateaux de rangement. Grâce à cette configuration, ce chariot peut ainsi être utilisé comme un simple coffre de 625 mm de haut lorsque les montants sont repliées, ou comme une servante d’un, deux ou trois étages à nombreux espaces de rangement en fonction du déploiement des montants (hauteur du plateau supérieur 930 mm). Cette ToolBox sécurisée par une serrure à clé bénéficie d’une structure solide, avec l’utilisation pour sa base d’une tôle d’acier d’un millimètre d’épaisseur, la présence de cornières antichoc en caoutchouc à l’avant et à l’arrière, des plans de travail en ABS et des montants télescopiques actionnés par deux poussoirs latéraux. BBi n° 158

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LE SMARTPHONE AVEC ACTION CAM* INTÉGRÉE


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fournitures industrielles

Philippe de Beco – Président du Directoire de Groupe Socoda

« Je crois à l’indépendance » Président du Directoire de Groupe Socoda, Philippe de Beco est notamment l’artisan de la stratégie de développement du groupement d’indépendants, basée sur un nouveau modèle économique plus responsable. Persuadé que les indépendants s’inscrivent dans le futur du commerce BtoB, il est tout aussi convaincu que ces entreprises doivent jouer la carte du collectif en se rassemblant au sein d’un groupement pour asseoir leur croissance et répondre aux enjeux actuels. L’heure est même aux supra-centrales entre groupes d’indépendants.

Quelles sont, selon vous, les principales évolutions de la distribution BtoB depuis 20 ans ? Tout d’abord, évidemment, le mouvement de concentration terrible des entreprises, aussi bien chez les groupes intégrés que chez nous, les indépendants. Pour pouvoir contrecarrer la puissance des groupes intégrés et faire face à la concentration du marché, nous avons mis en place des supra-centrales avec d’autres groupes d’indépendants, Addok sur la partie quincaillerie-outillage, avec Cofaq, et Iris, sur la partie décoration, avec Agir et Jefco. D’ici un an, d’autres supra-centrales verront le jour sur d’autres activités. Par ailleurs, des groupements très spécialisés, par exemple dans le négoce technique, pourraient choisir de s’adosser à Socoda. Le but, c’est qu’en tant qu’indépendants, nous ayons les mêmes conditions que les groupes intégrés. En ce qui concerne l’outillage et l’industrie, les grands groupes historiques réseaux se sont surtout concentrés sur leur expansion en Europe. Néanmoins, aujourd’hui, la charge de Rubix sur le marché français est très forte. Depuis deux ans, nous observons une accélération de cette pression. Je retrouve la situation de 2000 où, dans les matériaux

Philippe de Beco est depuis 1997 le Président du Directoire de Groupe Socoda. Il a commencé sa carrière dans la sidérurgie et la métallurgie avant de prendre la direction d’un négoce en chauffage-sanitaire dans le Nord puis, en 1990, la direction de Guilbert (sanitaire-chauffage-quofi) filiale de Bossu-Cuvelier. En parallèle de son poste de président du directoire de groupe Socoda, il est administrateur de la FFQ (quincaillerie), FGME (électricité), FND (décoration) et membre du CLAB comme suppléant pour la filière électrique. Il est également président de la FNAS, la fédération française des négociants en appareils sanitaires, chauffage, climatisation et canalisations.

de construction, les gros rachetaient le chiffre d’affaires et une présence sur le terrain, et non la réalité de l’entreprise. BBi n° 158

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Chez Socoda, lorsqu’un adhérent décide de vendre, il doit m’en informer par courrier et, le cas échéant, nous avons six mois pour trouver un adhérent capable de le racheter. Mais le problème, c’est que le niveau de la négociation est extrêmement élevé, à cause de l’intérêt des grands groupes. C’est difficile d’aller contre. Toutefois, je suis persuadé que dans 20 ans, il y aura toujours des indépendants. De nombreux jeunes n’hésitent pas à se lancer, la fibre de l’indépendant et la fibre entrepreneuriale vont donc perdurer. Ce sont souvent des personnes qui étaient dans des groupes intégrés et qui veulent créer leur propre boîte. Mais ces derniers doivent s’adosser à une supra-centrale qui doit leur donner les meilleurs prix, l’accès à de nombreux fournisseurs ainsi que tous les services nécessaires comme les grands comptes, le marketing, la formation, la communication, l’information, sans oublier le mieux gérer, la nécessité d’être au courant de tous les changements de réglementation, etc. La data est un autre point marquant de ces dernières années ? Oui. Chez Socoda, nous avions un énorme complexe vis à vis des groupes, en nous disant que nous étions très en retard. Finalement, nous nous apercevons que ce n’est


Socoda Groupe Socoda en chiffres

Répartition du CA par métier

• 200 adhérents • 9 200 collaborateurs • 3 Mds de chiffre d’affaires en euro • 1 000 partenaires fournisseurs • 440 000 clients professionnels • + de 900 points de vente • 2,5 millions de références produit

Le groupe comprend 7 branches organisées en deux départements : Industrie (Aciers, Outils Pro, Négoce Technique) et Bâtiment (SanitaireChauffage-Plomberie, Électricité, Décoration, Matériaux)

pas le cas et que le plein démarrage, c’est maintenant. C’est maintenant qu’il faut investir. Dans trois ans, ce sera trop tard. En ce qui concerne Socoda, nous en sommes déjà au troisième modèle par rapport à notre première base de données dynamique, qui a été initiée en 2000. Le problème aussi c’est d’avoir les hommes. Mais aujourd’hui, nous avons une équipe en place et les moyens de bien nous développer. Au niveau de la centrale, nous avons remis cette année un million d’euros pour le numérique. Et pour les années qui suivent, il ne devrait pas y avoir de freins à l’investissement sur ce sujet, pour que nos adhérents puissent obtenir les meilleures bases de données, les meilleurs outils informatiques leur permettant de disposer d’une vitrinecatalogue sur Internet et de vendre des produits sur catalogues informatiques. Les adhérents attendent avec impatience les sites marchands. C’est en cours de mise en place, nous

Aciers 16  % Outils Pro 15  % Matériaux 4  % Electricité 19  % Industrie 12  % Décoration 12  % Sanitaire-Chauffage-Plomberie 8  % Autres 14  % serons prêts pour notre prochaine assemblée générale, en juin. Dans le cadre de Addok, nous discutons aussi du choix des référentiels. Edoni et Fab.Dis étant compatibles, nous allons nous développer sur Fab.Dis. Ce que je regrette, c’est que dans nos groupements d’indépendants, nous ne soyons pas capables de nous partager le travail. C’est dommage, chacun de son côté fait la même chose que son voisin. Chacun veut garder son pré-carré. Pourtant, la base de travail est la même, quel que soit le secteur. Sur 20 ans, vous observez également l’évolution du magasin ? Aujourd’hui, les magasiniers n’existent plus. Tous sont de véritables vendeurs et accompagnent le client professionnel dans le magasin, ce qu’on ne faisait pas il y a 20 ans. On a dû mettre en place des formations afin qu’ils puissent être aussi performants que les représentants sur la route ou les vendeurs

par téléphone. De même, les magasins des dépôts sont plus attrayants qu’il y a 20 ans, même si on sait que notre clientèle n’est pas une clientèle BtoC. Et même si on dit que le rôle du magasin ne sera plus aussi important dans les années à venir ? Je ne suis pas d’accord. Le rôle du magasin sera toujours aussi important. La vitrine se fera peut-être par Internet mais l’artisan comme l’industriel viendront toujours chercher leur produit dans le magasin. Les professionnels auront toujours besoin d’un conseil, d’un contact avec le vendeur. D’où l’importance du vendeur du magasin. En fait, aujourd’hui, il y a une vitrine virtuelle du magasin via Internet et une vitrine physique, représentée par le vendeur. La disponibilité produit sera également de plus en plus primordiale. Là où l’on s’est tiré une balle dans le pied, c’est le J   +   2   h, J   +   3   h, etc. Tous ces systèmes de livraison immédiate où l’on ne fait pas payer le service et qui coûtent très cher. On s’est fait influencer par les pratiques des pure-players... Les pure-players sont aussi une nouvelle concurrence ? On ne les a pas encore vraiment en tant que concurrence. Aujourd’hui, ils représentent 2 à 3% du marché professionnel. En revanche, dans sa démarche, l’artisan va aujourd’hui d’abord voir sur Internet le produit, le niveau de prix et ensuite il arrive chez le distributeur, avec une pleine connaissance du prix et du produit, comme le fait un particulier. C’est là où il faut mettre en adéquation le

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distribution

fournitures industrielles prix, la disponibilité du produit et le conseil. Les branches Outils Pro et Électricité sont les deux secteurs les plus concernés à l’heure actuelle par la concurrence de la vente en ligne. Sur ces marchés, nous devons donc être plus performants, c’est-à-dire mettre en place des services complémentaires, comme la solution Delcredit, un ensemble évolutif de prestations financières (ducroire et escompte) et de gestion des factures fournisseurs sur un système capable de réaliser des intégrations directes en EDI ou au travers de Web services. Ce système s’inscrit parfaitement dans le « Mieux Gérer » et permet de fidéliser la relation fournisseur/adhérent. Les enjeux actuels sont différents pour les adhérents de la branche Outils Pro et de la branche Industrie ? Pour le département Outils Pro, l’enjeu c’est donc surtout sur la partie amont, les achats. Les indépendants ont besoin de se concentrer pour avoir les mêmes prix qu’un groupe intégré. Ceux qui n’ont pas rejoint un groupement sont devenus parfois des groupes régionaux importants. Mais il leur manque toujours quelques points, qu’ils ne peuvent obtenir qu’avec un supragroupement. Lorsque l’on est en négociation, et que l’on apporte nos conditions et eux leurs conditions, à chaque fois, on s’aperçoit qu’ils ont toujours quelque chose à gagner. La branche Industrie, ce sont des métiers à carte. Et les fabricants ne tiennent pas du tout à ce que leur carte soit distribuée par tout le monde. Nos adhérents du négoce technique enregistrent depuis cinq

Philippe de Beco, Président du Directoire de Socoda a remis à Frédéric Blezel, Directeur du centre de formation des Apprentis d’Auteuil de Loos en Gohelle (62) un don de 4 000 euros, en compensation des émissions carbone de l’organisation de la 11ème Convention groupement. Ce centre forme chaque année 140 jeunes en difficulté sociale et/ou familiale et/ou scolaire et notamment aux métiers du bâtiment, de l’éco-construction et de l’écorénovation.

ans un développement conséquent de leur chiffre d’affaires et sont en prise de parts de marché. C’est le département qui a même les plus forts gains de parts de marché par rapport à l’an dernier. Pourquoi ? Parce que ces négoces sont très spécialisés. Cela leur permet de faire la différence, par rapport aux groupes intégrés, qui ont élargi leurs plans de vente pour devenir très généralistes, avec peut-être aussi un problème de formation des hommes par rapport à la vente des produits techniques. Nos indépendants du négoce technique sont sans doute une cible pour les grands groupes qui cherchent aussi à avoir une réponse spécialisée. Mais tant que ces entreprises continuent à bien se développer, elles n’ont pas intérêt à se faire acquérir par un grand groupe, sachant en plus, que la transmission d’entreprise s’est déjà effectuée et que ce sont surtout des générations

Deux supra-centrales en France Addok, l’alliance entre Cofaq et Socoda représente aujourd’hui plus de 900 points de vente, soit un chiffre d’affaires Achat de 264 Me réalisé sur l’ensemble des marchés professionnels de la construction et de l’industrie, de l’artisan aux grands comptes. Le portefeuille des 128 fournisseurs communs aux deux groupements est en hausse de +6% en 2017, et affiche la même tendance pour 2018. Créée depuis 5 ans, avec Agir et Jefco, Iris Décoration rassemble 330 points de vente pour un chiffre d’affaires de 513 Me, avec 32 fournisseurs référencés.

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de quadragénaires qui sont aujourd’hui à leur tête. Mais ces indépendants doivent s’appuyer sur un groupement, notamment pour répondre aux besoins des grands donneurs d’ordre qui recherchent des distributeurs capables de leur livrer n’importe où en France. Le magasin est une vitrine importante, mais le Réseau Socoda est très hétérogène ? Exact. Mais depuis un certain temps, nous proposons à nos adhérents un catalogue réservé à l’aménagement du magasin, à la signalétique... Notre objectif est que nos adhérents aient un magasin attractif. Moi, je crois au magasin. Un magasin attractif mais pas forcément le même partout ? Non. Les magasins font partie du Réseau Socoda, mais Socoda n’est pas une enseigne. La volonté des adhérents n’est pas d’aller dans le sens d’une enseigne. Il y a quinze ans, ils ont demandé à avoir une bannière commune, mais Réseau Socoda leur suffisait. Est-ce que l’absence d’enseigne nationale pénalise les adhérents ? Non, sauf dans les grands comptes. Le client a parfois du mal à comprendre si le magasin fait partie du réseau ou pas. Il est important que les adhérents affichent leur appartenance au Réseau Socoda pour d’avoir


Socoda une identité commune vis à vis des clients. Ce que la plupart d’entre eux font aujourd’hui. La stratégie du business durable que mène Socoda depuis 15 ans est aussi une marque de différenciation sur le marché ? Socoda a été précurseur sur ce sujet. Le premier plan de développement durable date de 2004 et portait sur l’équité et la diversité. Nous avions, à l’époque, une problématique de recrutement. Nous recherchions 1 200 personnes pour l’ensemble des adhérents ! Nos entreprises manquaient d’une image attractive pour des jeunes... C’est pour cela que nous nous sommes rapprochés des jeunes issus de l’immigration et des quartiers difficiles. Nous étions très en avance. C’était une volonté forte de la part du groupement et tous les adhérents ont suivi. Aujourd’hui, cette diversité dans les équipes est devenue tout à fait classique. Ici, au siège, on compte plus de 75% de femmes par rapport aux hommes et les salaires sont équivalents. Les adhérents accueillent également de plus en plus de femmes dans leurs équipes. Ensuite l’écologie, j’y crois, car c’est le devenir de nos enfants, des générations à venir. Nous venons de calculer le prix carbone de la dernière Convention Socoda et j’ai fait

Des alliances en Europe Fondée en 1995 par l’Allemand E/D/E GmbH, Allemagne et Groupe Socoda S.A., Euro Craft SAS est le 1er groupe de marketing et d’achats B to B pour la construction et l’industrie en Europe. Le volume de ses contrats représente environ 45 millions d’euros. Actuellement, la coopération comprend cinq partenaires européens dans sept pays : Cecofersa (Espagne et Portugal), E/D/E (Allemagne), Groupe Socoda (France), Troy (Royaume-Uni) et Zevij-Necomij (Pays-Bas et Belgique). L’ensemble représente plus de 1 500 revendeurs associés et plus de 3 300 points de vente. Sur son activité électricité, Socoda a également créé, en 1991, une alliance avec Eltkontor et Emma. Imelco (International Marketing Electrical Corporation) est devenue la première force de distribution indépendante en matériel électrique au niveau international, avec 23,5 milliards d’euros de chiffre d’affaires cumulé. Basé à Bruxelles, ce groupement s’est agrandi au cours des années passées et, à présent, réunit quatorze partenaires dans vingt-deux pays. un chèque de 4 000 E de compensation carbone au profit des Apprentis d’Auteuil. C’est aussi une façon de faire prendre conscience à nos équipes de l’importance de l’impact de notre activité sur l’environnement. Mais cela exige une attention constante. En revanche, le point où l’on n’est pas suivi, c’est celui de nos Bourses à l’Innovation. A la base, l’idée était d’accompagner des « Géotrouvetout », des inventeurs de produits innovants issus des équipes de nos adhérents. Finalement, ce sont nos fournisseurs qui ont répondu. J’ai parti-

culièrement apprécié que certaines des entreprises, qui ont reçu une bourse, aient remis le montant de 10 000 E à une association. Mais après l’élan initial, il faut constamment relancer. C’est dommage. L’innovation, la mise en place de produits respectueux de l’environnement, sont cruciales. Même si ce sont des produits avec lesquels on peut moins marger, car les prix d’achat et de vente doivent être compatibles avec le marché. Il y a encore beaucoup de pédagogie à transmettre sur l’importance d’avoir des produits innovants, pérennes, qui

De nouveaux adhérents pour la branche Outils Pro Trois nouveaux adhérents viennent de rejoindre la branche Outils Pro. Sofip’Oise, à Ribecourt-Dreslincourt (60), est un distributeur spécialisé dans le domaine du soudage et de l’abrasif, tout en répondant aux différentes attentes concernant les fournitures industrielles. Aujourd’hui, sa force est la réparation, puis la livraison sur site ou chantier. Le magasin est ouvert aux professionnels comme aux particuliers. Les produits sont exposés et Sofip’Oise réalise des démonstrations sur demande. Outillage On Line, à Marseille (13) est un des leaders de l’outillage sur Internet en France, avec une offre de plus de 9 000 références réparties en dix gammes de produits. Présent depuis onze ans dans le centre de Marseille, Outillage on Line propose via sa plate-forme en ligne une gamme de produits spécialisée dans l’outillage. L’entreprise propose une logistique performante qui lui permet une grande souplesse dans le traitement des commandes, des livraisons effectuées dans des délais toujours de plus plus courts et un service commercial, formé par divers partenaires spécialistes de leur domaine. Gedimo, à Carquefou (44) est né de la fusion en 2005 de la Sté Gedimo Machines à bois et de la Société Renaud Machines à bois. D’origine familiale, ces sociétés sont présentes sur le marché depuis près de 70 ans. Présent sur quatre sites pour rester au plus proche des clients, 8 000 m² de magasins, d’ateliers et de stockage, sa couverture géographique s’étend sur dix départements du Grand-Ouest pour Gedimo et sur la France entière et export pour Renaud, spécialisée dans l’occasion.

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fournitures industrielles s’inscrivent dans notre philosophie de business durable. Nous devons être aussi source de persuasion auprès de nos clients pour bien vendre ces produits. Ils aussi ont du mal à changer... Cette stratégie a-t-elle également contribué à donner une image différente au réseau ? Surtout, cela a donné une image extrêmement positive au sein des entreprises de nos adhérents. Nous comptons environ 9 200 personnes au sein du Réseau. Cela leur a donné un sentiment de fierté, d’autant que nous avons essayé d’associer notre développement à une fondation. Après le Mécénat Chirurgie Cardiaque, l’Opération Maud Fontenoy, nous travaillons avec la fondation des Apprentis d’Auteuil. Je crois beaucoup à ce partenariat, qui donne une chance à des jeunes d’accéder à la formation, et permet aux clients de nos adhérents d’avoir du personnel formé.

Socoda

Socoda est également l’un des rares groupes d’indépendants à avoir un pied à l’international ? Nous avons deux organisations. La première concerne l’électricité, avec Imelco qui représente 17 milliards d’achats en Europe, ainsi qu’aux États-Unis, en Australie et en Russie. La seconde est Euro Craft, pour les marchés de la construction et l’industrie qui, à l’origine, appartenait pour moitié à Socoda et au groupe allemand E/D/E. Nous venons d’ouvrir le capital d’Euro Craft aux membres espagnol, anglais et hollandais. Le nouveau dirigeant est un Allemand, même si le siège est à Paris, chez Socoda. A travers Euro Craft, nous sommes en mesure d’accompagner nos clients dans les pays où sont présents ses membres et nos adhérents travaillent aujourd’hui avec des entreprises étrangères qui ont des chantiers en France. C’est plus compliqué à mettre en place pour les grands comptes. Les pro-

duits ne sont pas partout les mêmes et les prix non plus. Vous serez à la tête de Socoda jusqu’en janvier 2020. Quelles sont les valeurs que les adhérents Socoda doivent, selon vous, continuer à développer ? L’indépendance ! Je le répète, je crois à l’indépendance. Je trouve important également que nos adhérents pratiquent l’équité et la diversité en ce qui concerne le personnel et qu’ils aient la volonté de faire en sorte que notre pays ne soit pas une poubelle. Si nous terminons l’année à +3%, sans tenir compte des augmentations de tarifaires, nous n’attendons pas de croissance extraordinaire pour 2019. Les indépendants doivent donc se regrouper pour mieux se développer. Et nous aurons encore de très belles années devant nous. Propos recueillis par Agnès Richard

Legallais

quincaillerie

En lutte contre la fatigue auditive Convaincu que le bien-être de ses salariés est un facteur de performance de l’entreprise, Legallais s’est attaqué à un nouveau fléau : la fatigue auditive. L’enjeu est réel. Entre 2017 et 2018, le distributeur a connu une forte croissance en passant de 800 à 950 salariés, répartis dans des bureaux collectifs au sein du siège. Il a notamment recruté des commerciaux sédentaires, dont les missions de ventes, conseils et service client ont principalement lieu par téléphone. Malgré la mise en place d’équipements d’isolation phonique tels que les cloisons amovibles, des symptômes de stress, d’irritabilité ou encore des troubles de l’attention ont été observés par l’équipe des Ressources Humaines de l’entreprise. Fin 2016, le service RH de Legallais a ainsi fait appel à Cotral Lab, pour tester sur 10 salariés volontaires sa solution Clear, encore en phase de développement. « Cotral Lab a proposé d’équiper nos salariés de

la solution Clear, où la personnalisation est très poussée, notamment avec des filtrations différenciées selon les oreilles de chaque personnes équipées » explique Sophie Anceau, Responsable de la protection et des affaires sociales chez Legallais. Cette première phase a permis de prendre conscience que cette solution, aussi performante soit-elle, coupait les sujets du test de leur environnement de travail. La deuxième phase a donc principalement eu pour vocation d’améliorer le réglage des niveaux de filtrations acoustiques. L’étude des besoins de chaque salarié a permis de mettre en place des filtreurs pour les bruits de 12 à 17dB. Aujourd’hui, 90 salariés de l’entreprise Legallais sont équipés, y compris dans les pôles logistiques. « Nous sommes en passe de réaliser une deuxième campagne d’implémentation. Nous avons transmis un questionnaire aux personnes déjà équipées et les résultats sont les mêmes qu’à la fin de la première campagne. BBi n° 158

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Legallais cherche à résoudre les problèmes de fatigue auditive de ses salariés.

Pour la seconde campagne, quarante personnes en bureaux collectifs ont souhaité être volontaires. Les premières prises d’empreintes auront lieu début 2019, et aujourd’hui des salariés viennent spontanément nous demander d’être équipés. C’est un vrai succès pour l’amélioration du quotidien de chacun ! » ajoute Sophie Anceau. Potentiellement, 250 salariés en bureaux partagés pourraient être équipés d’ici les prochaines années.



distribution

négoce technique

Fair à la Une Le 20 novembre dernier, le groupement français spécialiste de la transmission de puissance fêtait son 25e anniversaire au cours d’une soirée conviviale qui permit d’évoquer les caractéristiques et les points forts de Groupe Fair et, plus inattendu pour ses participants, de découvrir le plateau des JT de TF1.

T

enue dans le Club privé de la Tour TF1, siège parisien du groupe de communication éponyme, cette soirée conviviale inaugurée par un apéritif de bienvenue puis ponctuée d’un cocktail dînatoire et d’une visite de plateaux d’émissions phares de la chaîne a réuni près de soixante-dix personnes, des représentants de l’ensemble des membres du groupement, d’une trentaine de fournisseurs partenaires ainsi que de cinq des adhérents du réseau européen One (venus d’Italie, du Royaume-Uni, d’Espagne et du Benelux), lequel soufflait quant à lui ses dix bougies ! « Groupe Fair a été fondé par un groupe d’entrepreneurs indépendants à la tête de sociétés familiales régionales, dont plusieurs existent depuis environ un siècle, exerçant le même métier et partageant des valeurs communes. Leur volonté à travers cette création était de mutualiser certaines de leurs actions au sein d’une entité commune pour peser d’un poids plus grand sur leur marché » a d’abord rappelé devant le parterre d’invités le président de Groupe Fair, André Lopez. De même que Sylvie Pierotti, responsable du développement du groupement, celui-ci s’est prêté, avec le concours d’une animatrice, au jeu des questions-réponses pour évoquer la genèse et le développement de Fair selon un plan inspiré du nom d’émissions cultes de la chaîne de télévision (pour en

Les membres de Groupe Fair et certains membres de Groupe One réunis à l’occasion du 25e anniversaire du premier et du 10e anniversaire du second posent ici pour la traditionnelle photo de groupe.

donner deux exemples, on peut citer les avis donnés sur Fair par quelques clients et retransmis sur écran lors de la séquence « The Voice » et les chiffres-clés du groupement commentés à l’occasion de « La météo des chiffres »).

La force du collectif Le business model de Fair basé sur un ancrage local fort, l’expertise d’équipes techniques régulièrement formées et un investissement important dans des stocks de proximité ainsi qu’un service pragmatique totalement orienté vers le client s’est renforcé depuis la création de cette structure. Il a prouvé sa validité tout au long du quart de siècle écoulé à travers la permanence de ses membres sur le marché et la croissance régulière qu’enregistrent ces distributeurs ‘‘big enough to compete, small enough to care’’ pour reprendre un slogan illustratif. Aujourd’hui, le réseau Fair, qualifié par André Lopez de « pharmacien de l’industrie », est déployé sur le territoire national à travers les 77 agences des sept membres du groupement, présentés tour à tour par André Lopez et Sylvie Pierotti au cours de la soirée. L’ensemble représente un effectif de 1 200 collaborateurs dont une force commerciale de 800 personnes, un stock global en régions de 60 ME et sert une clienBBi n° 158

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tèle de quelque 50 000 entreprises générant un chiffre d’affaires global de 290 ME. Employant six collaborateurs permanents, Fair « qui n’agit pas à la place de ses membres mais est un outil au service du développement de chacun d’entre eux » a précisé Sylvie Pierotti, bénéficie d’une organisation transversale qui part des besoins du terrain et qui comprend notamment trois comités dédiés aux achats, au système d’information et aux grands comptes (la clientèle d’industriels multi-sites générant plus de 20% du CA global des membres de Fair) et travaillant notamment à l’optimisation des moyens de nature à permettre au groupement de se différencier sur son marché.

Un modèle étendu à l’Europe Créé en 2008, le réseau européen One fédérant quelque vingt-cinq distributeurs dans dix pays est organisé avec la même simplicité et la même efficacité que Fair qui a d’ailleurs servi de modèle à cette entité codirigée par André Lopez. « Pour Fair comme pour One, le savoirfaire local fait la différence » a affirmé Sylvie Pierotti qui consacre la moitié de son temps à la coordination grands comptes sur un plan européen, « Ainsi, les contrats multinationaux existent généralement d’abord sur


Groupe Fair

CATALOGUE 2019

La nouvelle gamme HYBRIDE Les invités de Groupe Fair ont eu l’occasion d’assister au lancement d’une édition du JT de 20 heures présenté par Gilles Bouleau. Plus tard dans la soirée, ils ont également pu partager un moment convivial avec la présentatrice météo de la chaine, Evelyne Dhéliat, venue se joindre à eux.

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un plan local avant d’être déclinés sur le plan national, puis européen. » Et de citer pour illustrer ces propos le contrat récemment signé avec le groupe agro-alimentaire Camprofrio, d’abord client durant 25 ans de l’adhérent néerlandais de One. Ainsi, à l’instar du regroupement d’acteurs régionaux qui a fait la force de Fair sur le marché national, le rapprochement de groupements ayant un métier, une taille et une stratégie de développement similaires fait celle de One à travers l’Europe. « Ce super-groupement gagne régulièrement en visibilité sur le marché européen pour le bénéfice de ses membres, à l’échelle nationale et locale » – ce dont témoignèrent des responsables de groupements membres de One présents physiquement à la soirée et à travers un duplex – « Mais également dans l’intérêt des fournisseurs partenaires » indiqua le président de Fair qui conclut son intervention en qualifiant le modèle de Fair et de One d’« intelligent », faisant allusion à la forte capacité d’adaptabilité dont il a toujours fait preuve depuis maintenant un quart de siècle. DT

+ les

- Coupe ajustée et préformée - Coupe vent - Thermorégulation

brève Un nouveau président Rubix France Début novembre, Martin Gaarn Thomsen, CEO du Groupe Rubix, a annoncé la promotion de Franck Voisin, précédemment Directeur Général, au poste de Président de Rubix France, qui rassemble les enseignes Orexad et Brammer France. Il succède donc à Pierre Vanstoflegatte, qui devient, à partir de janvier 2019, directeur général délégué de Bouygues Energies et Services. En France, Orexad et Brammer s’appuient sur environ 230 agences, 2 840 collaborateurs et réalisent un chiffre d’affaires de 761 Me. BBi n° 158

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FORMATION PROFESSIONNELLE – OPCO – Michel MOURGUE-MOLINES, Directeur général d’Intergros « Choisir son avenir professionnel » : tous les acteurs impliqués en 2019 Dans sa partie relative à la formation professionnelle et à l’apprentissage, la loi pour « la liberté de choisir son avenir professionnel » vise à anticiper les mutations économiques et sociétales dont les transformations majeures auront des effets importants sur les organisations du travail, les métiers et, en conséquence, les compétences recherchées par les entreprises.

Droit à la formation et transformation de l’apprentissage

contraintes réglementaires supprimées, et le statut de l’apprenti amélioré. Pour distinguer les formations de qualité proposées sur le marché, tous les organismes de formation – y compris les CFA – devront être certifiés par un organisme spécialisé indépendant à partir d’un référentiel de certification nationale. Par ailleurs les résultats obtenus et le niveau d’insertion dans l’emploi seront rendus publics.

Le Compte Personnel de Formation va être rénové et monétisé pour le rendre plus lisible. Chaque actif recevra 500 euros par an et aura accès à une application mobile gérée par la Caisse des dépôts et consignations lui permettant, sans intermédiaire, de décider de son parcours de formation. La loi prévoit de renforcer significativement le Conseil en Evolution Professionnelle tant sur un plan qualitatif que quantitatif. Ce service sera gratuit et accessible à tous. Il sera alimenté par les observatoires prospectifs des branches et aura pour mission d’accompagner les personnes les moins autonomes.

Financement et nouvelle gouvernance Qu’il s’agisse du compte personnel de formation, du conseil en évolution professionnelle, des contrats d’alternance, du développement des compétences des salariés des entreprises de moins de cinquante salariés, ou de la formation des demandeurs d’emploi, les entreprises continueront de contribuer au financement de la formation professionnelle au même niveau que précédemment.

Parallèlement, une transformation très profonde de l’apprentissage va s’engager en donnant une large responsabilité aux branches professionnelles. Elle va modifier le mode de financement des Centres de formation d’apprentis (CFA). Les aides aux entreprises et les procédures seront simplifiées, certaines

LA FÉDÉRATION FRANÇAISE DE LA QUINCAILLERIE A CHOISI SON OPCO Un accord de Branche actuellement à la signature, désigne l’OPCO Services « Wellcom » comme opérateur de compétences de la Branche des commerces de quincaillerie, fournitures industrielles, fers, métaux et équipement de la maison (sous réserve de son agrément définitif au 1er avril 2019). Cet accord majoritaire sera signé par la CFTC et l’UNSA. Les partenaires sociaux de la Branche des commerces de quincaillerie, fournitures industrielles, fers, métaux et équipement de la maison, en prenant acte de la transformation des Organismes Paritaires Collecteurs Agréés (OPCA) en Opérateurs en Compétences (OPCO) au 1er janvier 2019 et de l’obligation de transmettre à l’Administration, au plus tard le 31 décembre 2018, l’accord de désignation de l’OPCO de la Branche, permettent ainsi aux entreprises de la Branche de bénéficier d’une parfaite continuité dans les services qu’ils sont en droit d’attendre d’un OPCO (proximité, implantation territoriale forte, expertise en accompagnement du développement de l’alternance, compétences techniques en matière d’appui aux Branches…) mais aussi d’un développement de ceux-ci sous l’angle de l’innovation par l’expérience d’Opcalia dans l’apport de solutions innovantes aux entreprises. Wellcom a vocation à devenir un OPCO inter-filières des services. Dans une logique de secteur avec une cohérence de métiers et de compétences ou de cohérence d’activité et d’enjeux de société ou de cohérence économique et de clientèle ou encore de cohérence de besoins des entreprises, Wellcom a vocation à agréger des blocs de secteurs ayant des enjeux communs notamment d’emploi, de compétences, de formation, de mobilité et de services de proximité. Consulter le dernier rapport de Branche : www.federation-quincaillerie.fr/rapport de Branche

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Le recouvrement des contributions s’effectuera à compter de 2020 par l’Urssaf. Les fonds seront ensuite affectés par France Compétences aux différents organismes en charge des nouvelles missions. France Compétences est une agence nationale publique qui va remplacer tous les organismes paritaires qui assuraient la gouvernance de la formation professionnelle. France Compétences fonctionnera dans le cadre d’une convention triennale d’objectifs et de performance avec l’État. Ce dernier y associera les organisations patronales et syndicales de salariés ainsi que les régions.

NOUVEAUTÉS 2019 Diable monte-escaliers monte-e aliers motorisé

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Responsabilité des entreprises, mission des Branches et OPCO La responsabilité des entreprises est totalement confirmée à l’appui du plan de développement des compétences, de l’obligation d’assurer l’adaptation des salariés à leur poste de travail et de veiller au maintien de leur employabilité. L’entretien professionnel est là pour en attester. Les branches professionnelles auront à définir les compétences nécessaires pour occuper les emplois d’aujourd’hui et de demain. Elles auront également une responsabilité dans la création des diplômes et des titres professionnels en lien avec l’Éducation nationale. Il leur sera également demandé de développer les certifications professionnelles, par exemple les CQP, en fonction des réalités de l’entreprise. Pour être en mesure d’assumer ces missions essentielles, les branches auront l’appui des opérateurs de compétences (OPCO). Les opérateurs de compétences auront notamment pour mission de financer les contrats d’apprentissage et de professionnalisation, selon les niveaux de prise en charge fixés, avec leur aide, par les branches. Ils apporteront un appui technique aux branches pour établir la gestion prévisionnelle des emplois et des compétences ainsi que pour la certification. Les OPCO assureront également un service de proximité pour accompagner les entreprises dans leurs investissements formation et le pilotage de leurs besoins en compétences.

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La FFQ en quelques mots : La Fédération Française de la Quincaillerie, des fournitures pour l’industrie, le bâtiment et l’habitat représente quelque 2 450 entreprises, 27 500 salariés répartis sur 3 600 points de vente pour un chiffre d’affaires de 12 milliards d’euros. Elle est la seule Organisation professionnelle représentative de la Branche et agit au nom de toutes les entreprises de la profession, quelle que soit leur taille et selon leurs spécificités.

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FIXATION

STRATÉGIE

L’innovation comme force de frappe Spécialiste de la fixation, avec une offre de systèmes complets opérant sur différentes familles comme le clouage, le chevillage et le scellement chimique, Spit Paslode a retrouvé toute sa dynamique. Forte de ses cinq unités de production drômoises, l’entreprise a renoué avec son ADN de précurseur, en témoigne un programme d’innovations important qui, au-delà des produits et des services, passe également par une stratégie visant à accompagner les distributeurs dans leur transformation, notamment face au digital. L’objectif est clair : renforcer les partenariats avec la distribution pour gagner ensemble des parts de marché sur le direct et faire du magasin un véritable vecteur de business additionnel.

Le siège de Spit Paslode à Bourg-lès-Valence dans la Drôme est un site stratégique du Pôle Construction du groupe ITW en Europe.

C

elle que certains appelaient volontiers la belle endormie s’est bien réveillée. Spit Paslode a même les yeux grands ouverts sur les enjeux auxquels sont confrontées aujourd’hui les entreprises, qu’elles soient industrielles, celles des utilisateurs finaux ou de la distribution. Ancrée dans le territoire drômois, avec ses cinq unités de production, mais tournée aussi vers l’Europe, la société affirme ainsi ses ambitions sur l’univers de la fixation, en s’appuyant notamment sur ses atouts de fabricant, qu’elle a su préserver, et en pratiquant une politique de vente dynamique, soutenue par une stratégie d’innovations sur tous les plans. « Spit s’est créée autour d’un projet, inventer et fabriquer des produits différents qui apportent aux professionnels BBi n° 158

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du bâtiment une réelle valeur ajoutée en termes de gain de temps, de confort, de sécurité et de service. L’objectif est d’avoir la gamme qui se vend et qui apporte le plus de bénéfices aux clients utilisateurs » souligne Ennemond Payen, responsable des ventes pour l’Europe de l’Ouest. Cette région qui comprend la France, le Benelux, l’Espagne, le Portugal et les pays de la Méditerranée, réalise un chiffre d’affaires de 150 millions d’euros, dont 100 ME pour l’Hexagone.

Un ADN de précurseur Spit renoue finalement avec son ADN de précurseur. Créée en 1951 sous le nom de Société de Prospection et d’Inventions Techniques, dont on retient aujourd’hui les initiales formant le nom Spit, l’entre


Spit

LE CHOIX DE LA PERFORMANCE

« Le partenariat avec le distributeur est une grande force car, eux, connaissent parfaitement leurs clients, tandis que nous maitrisons la dimension technique » expliquent Richard Loudin, directeur marketing de Spit Paslode France et Ennemond Payen, responsable des ventes pour l’Europe de l’Ouest.

Le lancement, en 2018, d’un nouveau logo s’inscrit dans cette démarche de renforcement et de rajeunissement de la marque. Avec ce nouveau logo, Spit montre qu’elle est en mouvement vers plus de modernité et d’attractivité.

prise est née d’une innovation, celle d’un ingénieur qui invente le premier outil de fixation utilisant l’énergie de la poudre pour fixer sans effort. Une idée directement inspirée de l’industrie de l’armement qui, appliquée à l’univers de la fixation, se concrétise en un système rapide pour le béton et l’acier, là où n’existaient jusqu’alors que le mortier et le rivetage. Cette solution révolutionne l’univers du bâtiment, le mot « Spiter » entrant même dans le langage professionnel pour désigner le fait de fixer dans le béton à l’aide d’un outil. Sous l’influence de la cheville autoforeuse Spit Roc, cet acronyme se retrouve également dans l’univers de l’escalade, où il signifie le fait de sécuriser les voies... La poudre, technologie historique de Spit, est toujours d’actualité. L’énergie déployée par la poudre est en effet supérieure à celle du gaz ou du pneumatique, ce qui en fait un système encore majeur, utilisé notamment par les façadiers sur les supports en béton et acier. Près de 70 ans après sa création, c’est grâce toutefois à sa gamme complète de solutions que l’entreprise affiche des positions de leader sur la fixation pour le bâtiment, qu’il BBi n° 158

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MÉCANO-SOUDAGE

FONDERIE

AÉRONAUTIQUE

CARROSSERIE

BTP

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STRATÉGIE

FIXATION s’agisse de clouage à poudre et au gaz, de chevilles plastiques, métalloplastiques, métalliques, de scellements chimiques, de visseuses, de perforateurs, d’équipements de forage, de découpe diamant... Entrée dans le giron du groupe américain ITW en 1986, Spit SAS s’appuie sur deux marques pour l’univers professionnel, et donc deux savoir-faire bien spécifiques : la marque Spit pour la fixation dans le béton et la marque Paslode pour la fixation dans le bois. Cette dernière n’est effectivement pas en reste. En 1962, aux États-Unis, elle invente le clouage pneumatique, première solution de fixation bois/bois automatique, avec des systèmes de recharge permettant ainsi faire gagner du temps à l’utilisateur. En 1986, Paslode crée le premier cloueur à gaz, une solution encore plus rapide et autonome qui remplace le clouage manuel ou les équipements pneumatiques. Maîtrisant les technologies gaz et pneumatique, la marque est aujourd’hui leader européen sur le clouage du bois. Au fil des ans, d’autres innovations sont venues enrichir les gammes pour répondre toujours mieux à la demande des grands groupes et des artisans du gros et second œuvre du bâtiment. Comme la Spit Driva, la première cheville pour plaques de plâtre, ou encore dans les années 70, la Spit Epcon C8, première résine Epoxy prête à l’em-

ploi et le premier cloueur à gaz Spit Pulsa 1000 qui initie la fixation autonome de clous sur béton et sur acier, remplaçant le chevillage manuel. Plus récemment, en 2013, le cloueur à gaz Spit Pulsa Insulfast devient la première solution autonome à gaz pour la fixation d’isolants souples et se positionne, là encore, comme une alternative aux chevilles. En 2015, avec la gamme Xtrem, Spit développe une large palette de fixations conçues pour les hautes performances et dédiées aux applications extrêmes, et notamment les zones sismiques.

Un spécialiste de la fixation Cette année, la marque confirme son caractère novateur en révolutionnant l’univers de la résine de scellement, un marché mature qui représente plus de 25% du marché de la fixation en valeur. Associant le meilleur des deux procédés de fixation chimique et mécanique, le système Easymix simplifie la mise en œuvre de charges moyennes dans les matériaux creux, en éliminant l’utilisation d’un pistolet de scellement chimique. La nouvelle cheville Eaysmix se présente alors comme une solution pratique et éco-responsable puisqu’elle ne génère pas de gaspillage. Quant au système chevilleur sans fil SpitBull, également lancé cette

année, il permet de percer, frapper, visser et boulonner une large gamme de chevilles et de vis béton, avec la même machine. Sa polyvalence, son autonomie et son ergonomie favorisent ainsi l’augmentation de la productivité sur les chantiers. Selon la position sélectionnée, l’outil adapte la vitesse et le couple pour garantir les meilleurs paramètres de pose de la fixation à installer. Aussi innovants soient-ils, les outils permettent aussi de tirer l’offre de consommables. Souvent copiés, les consommables de la marque sont pour la plupart protégés par un système captif, qui apporte également des atouts à l’utilisateur. Sur le gaz, par exemple, l’utilisation des cartouches du fabricant sur un cloueur comme le Paslode IM90Ci permet de sécuriser l’opération, d’assurer une traçabilité, d’indiquer rapidement le niveau de gaz et de charge et même contribue à optimiser la quantité de gaz en fonction de la température extérieure. L’électronique de l’outil adapte le dosage du gaz, ce qui permet d’effectuer un maximum de tirs, et ce par tous les temps. « Notre objectif principal, c’est d’apporter à l’utilisateur un gain de temps et plus de confort. Si le produit n’est pas capable de faire gagner du temps à un utilisateur, ce n’est pas un produit Spit Paslode. Pourquoi nous concentrer autant sur le gain de temps ? Parce qu’il est synonyme d’une meilleure productivité,

Rapprocher Spit de ses clients Spit Paslode propose différents supports de communication, conçus pour être de véritables outils d’aide à la vente. Ainsi, la marque a redéfini en 2018 son magazine « Expert », qui, à raison de deux numéros par an, se centre non pas sur les produits mais sur les applications métiers, en mettant en avant une sélection de solutions techniques de fixation dédiées à des métiers ciblés, ses dernières nouveautés, les actualités chantiers, les témoignages de clients... Par ailleurs, des fiches par métier ont été éditées, permettant de préconiser des solutions en fonction des problématiques de chaque professionnel. D’autres services sont en cours de déploiement, basés notamment sur l’implantation, en cours, d’un nouveau CRM. « Cela va nous permettre de nourrir et qualifier nos bases de données clients et pouvoir ainsi adresser des campagnes de marketing direct ciblées et pertinentes autour de nos solutions ad hoc » explique Richard Loudin. Et, dès début 2019, une nouvelle campagne de communication européenne est également annoncée, destinée à renforcer encore plus le lien avec l’utilisateur. « Notre objectif majeur est de rapprocher Spit de ses clients utilisateurs. Spit est un fournisseur de solutions premium mais aussi une société de proximité qui entretient des relations fortes avec ses clients, aussi bien les utilisateurs que les distributeurs. »

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Spit Easymix : un kit de fixation mécano-chimique unique sur le marché Une étude menée par Spit auprès de 210 professionnels révèle que 69% des utilisateurs de résine utilisent le scellement chimique dans des corps creux comme le parpaing et/ou la brique et que 30% des utilisateurs trouvent que l’inconvénient principal, après le coût et la date de péremption, est le gaspillage de la résine. A la suite de ces résultats, le département R&D de Spit a travaillé sur une nouvelle fixation mécano-chimique à la fois solide et durable, permettant de fixer dans les matériaux creux et répondant aux applications les plus courantes en intérieur et extérieur : chauffe-eau, bloc de climatisation, parabole, portail, garde-corps, etc. Constituée d’un tamis alvéolaire, d’une capsule de résine et d’une tige filetée, Easymix élimine l’étape d’injection de scellement chimique dans un tamis. Lors du vissage de la tige filetée, la capsule de résine de scellement chimique, intégrée au corps de la cheville, se brise et la résine vient s’expanser dans le tamis alvéolaire. Le remplissage s’effectue alors de manière homogène et la répartition de la résine permet de reconsolider le matériau fragilisé lors du perçage. Ainsi après le durcissement de la résine, les utilisateurs peuvent fixer l’objet et serrer au couple recommandé. Le système de résine pré-dosée permet d’éviter le gaspillage et réduit les déchets et salissures. donc une source de rentabilité supplémentaire pour nos clients » poursuit Ennemond Payen. Le calcul est simple. La quincaillerie représente moins de 5% des achats d’une entreprise mais est néanmoins incontournable pour la mise en œuvre. « On est à la fois important et rien pour les entreprises, sauf pour celles qui utilisent nos produits tous les jours et pour lesquelles la notion de confort et de productivité est absolument essentielle. » Mais bien que la gamme se soit renforcée, son périmètre n’a pas varié. Spit Paslode n’a qu’un seul credo : la fixation. « Spit est restée fidèle à sa vocation de spécialiste de la fixation, c’est notre ADN depuis toujours. Nous ne sommes pas un gammiste et nous n’avons pas la volonté d’avoir la gamme la plus large possible. Notre priorité est de proposer des produits qui soient adaptés précisément aux besoins d’un métier donné » explique Richard Loudin, directeur marketing France. Et si la gamme intègre des visseuses, des perforateurs et autres rainureuses, ces produits s’intègrent complètement dans la stratégie du groupe d’apporter un système complet aux artisans. « Notre objectif, c’est de promouvoir nos systèmes de fixation. Mais pour fixer, il faut faire un trou, d’où l’importance de proposer les outils nécessaires à cette tâche. Néanmoins, notre offre de machines s’arrête dès que

le trou est réalisé. Nous pouvons alors déployer nos solutions de fixation, telles que les chevilles, les scellements chimiques ou le clouage. »

Un fabricant français et européen Si Spit Paslode se positionne comme un référent technique sur les différents métiers du bâtiment tels que le charpentier-couvreur, l’électricien, le plaquiste, le métallier ou le

maçon, cette ambition s’appuie effectivement sur une maîtrise des technologies et de la conception des produits, avec la présence d’un designer dont la mission est d’optimiser en permanence l’ergonomie des produits pour qu’ils gagnent en confort d’utilisation. De même, tous les produits sont conçus dans le but d’avoir un minimum d’impact sur l’environnement (suppression des matières dangereuses, collecte des déchets chimiques).

SpitBull : gain de temps et de productivité Le SpitBull est un outil sans fil 4 en 1, permettant de percer, frapper, visser et boulonner... Doté d’une batterie 36V 6.2 Ah, il permet de percer plus de 300 trous de diamètre 8x50 mm avec une seule charge de batterie. Par ailleurs, grâce aux accessoires de pose qui ont été spécifiquement développés, l’utilisateur n’a plus besoin de changer d’outil pour implanter une cheville ou une vis béton. Ses quatre accessoires sont dotés d’un emmanchement SW13 (PZ2 avec butée, TORX30/PZ2, SW13 et SW10) et s’installent directement par-dessus le foret pour plus de confort d’utilisation. Les accessoires de frappe Fix et Grip possèdent un emmanchement SDS+. L’utilisateur n’a alors qu’à retirer le foret pour positionner l’accessoire. Ainsi, l’accessoire de frappe Fix facilite et accélère la frappe du goujon par rapport à la méthode de frappe traditionnelle avec un marteau. La polyvalence de ce système de chevillage sans fil, dont l’ergonomie a également été étudiée, répond aux applications de nombreux métiers comme les électriciens, plombiers, charpentiers, menuisiers, plaquistes ou métalliers.

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FIXATION

STRATÉGIE

Valence : un site dédié à l’assemblage des outils Installé dans un bâtiment de 10 000 m², le site industriel de Valence est dédié à l’assemblage des outils. Les composants sont issus de sous-traitants en France et en Europe pour la poudre, et aux États-Unis pour les autres technologies. Les pièces sont contrôlées à leur arrivée, de même que les nouveaux fournisseurs, l’entreprise étant vigilante à ne pas perturber sa chaîne de production avec des produits non conformes à son cahier des charges. Quarante opérateurs travaillent sur ce site, qui intègre également le département SAV pour les outils. Le site comprend au total six lignes, chacune étant dédiée à un type de produit. Elles ont été réaménagées pour répondre à l’augmentation de la cadence des ventes et pour maximiser la productivité. Ce site obéit à une organisation Top 5 et Top 15. Chaque matin, le responsable du site, Alban Wagner, fait un point avec les leaders de chaque ligne, d’abord sur la sécurité, qui est une priorité pour l’entreprise, puis sur ses autres engagements : qualité, productivité, délais, etc. Ensuite, le leader de chaque ligne fait lui-même un point avec son équipe sur les différents indicateurs. C’est lui qui organise son planning de production, en fonction du niveau des stocks pour les produits stockés et des commandes pour les produits spécifiques.

Pour les cloueurs gaz, un système de production en ligne a été mis en place, avec un développement de la polyvalence des opérateurs. Elle s’effectue en ligne droite pour fluidifier la productivité et éviter que les opérateurs ne se gênent entre eux. L’assemblage commence avec les cylindres et pistons, un outil nécessitant environ 200 pièces. 4 000 produits y sont fabriqués annuellement, à destination de toute l’Europe.

L’objectif de ce site est que l’opérateur assemble l’outil de A à Z. Cela permet de mieux le responsabiliser sur la qualité et lui évite aussi de faire toujours les mêmes gestes, au profit de l’ergonomie des postes. Sur cette ligne, les outils sont montés 4 par 4.

L’entreprise Spit SAS est ainsi l’un des axes forts de la branche Construction du groupe ITW, dont le chiffre d’affaires représente 12% au sein du groupe. Son siège de Bourglès-Valence est également un site névralgique de cette branche Construction, qui dispose au total de 14 sites industriels en Europe, tous

certifiés ISO 9001 et ISO 14001. Cela a pour conséquence pour le groupe de pouvoir fabriquer 90% de ses produits en Europe. Un chiffre qui atteint même 94% sur les produits vendus en France sous les marques Spit et Paslode. « Ce qui caractérise la division ITW Construction Europe, c’est la fabrication européenne. Nous déve-

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Ici la ligne des cloueurs à poudre qui comprend deux opérateurs en permanence. 6 000 outils sont produits chaque année sur cette ligne. Issus de la technologie historique de Spit, ces outils permettent des tirs de forte puissance sur le métal et l’acier, des matériaux très durs que ne peuvent atteindre les outils pneumatiques et à gaz, plutôt dévolus au bois et au béton.

A chaque étape, l’opérateur vérifie que les opérations sont effectuées dans le bon ordre, ce qui permet de corriger tout de suite une erreur et de ne pas intervenir une fois que l’outil est terminé. En phase finale, tous les outils sont testés dans une cabine de tirs.

loppons et produisons nos produits en Europe » se félicite Ennemond Payen. Plusieurs des sites de Spit dans la Drôme sont même pilotes dans leur domaine pour le groupe en Europe, avec une R&D associée et des laboratoires de conception et d’essai des produits. Et leurs productions franchissent largement nos frontières, y


Spit

La ligne des outils électriques est la première où des rails ont été mis en place pour favoriser le déplacement des outils. Plutôt que de porter la machine, l’opérateur la fait glisser au cours du montage. Toujours dans ce souci d’ergonomie du poste, des visseuses sont à disposition de l’opérateur, en hauteur.

Ici, quatre opérateurs sur trois lignes dédiées aux outils électriques, comme les rainureuses et perforateurs. 8 000 machines sont produites par an. Le rodage des outils est effectué en bout de chaîne pour faciliter l’imbrication de toutes les pièces.

Sur cette ligne, 26 000 cloueurs à gaz sont produits chaque année. Elle suppose huit opérations en moyenne. Ici, le travail s’effectue soit par îlot, soit en ligne droite. Cette ligne fabrique les cloueurs à gaz de dernière génération Paslode IM90Ci. Avec 35 000 outils fabriqués chaque année, il s’agit du produit phare de l’entreprise. Le cloueur IM90Ci est un concentré de technologie avec une batterie Lithium hauteperformance, le système Start & Go® et le contrôle de l’injection électronique. C’est la seule ligne à travailler en deux équipes, compte tenu des volumes produits. Les volumes de ventes de cet outil connaissant une croissance exponentielle et cette ligne va prochainement être réorganisée pour optimiser sa productivité.

compris au-delà du continent européen. Mais si, chez ITW, la filière industrielle a une vocation européenne, chaque pays a la liberté de faire valoir auprès des sites pilotes ses exigences propres, ne serait-ce que pour s’adapter aux réglementations et aux spécificités de chaque marché. « Nous avons 48 000 clients

Sur chaque ligne, l’outil est marqué d’une étiquette permettant sa traçabilité puis est mis en coffret avant d’être envoyé chez le prestataire logistique.

professionnels en Europe. Nos clients sont français, allemands, belges... Et même au-delà. Cette proximité entre nos usines, notre R&D et nos clients utilisateurs est importante, car le fait d’avoir une R&D de proximité nous permet de développer des réponses spécifiques et adaptées aux différents marchés sur lesquels nous intervenons. Cela peut se BBi n° 158

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constater à plusieurs échelles, ainsi, on ne vend pas les mêmes produits de fixation à Marseille qu’à Lille, puisque les contraintes sont différentes. » Les sites drômois abritent ainsi la R&D du groupe pour les résines, la fixation et les outils. Les outils (cloueurs, rainureuses, perforateurs) sont fabriqués à Valence, tandis que


STRATÉGIE

FIXATION

Bourg-lès-Valence : les solutions de fixation Les fixations métalliques sont produites à Bourg-lès-Valence sur le même site que le siège de l’entreprise. Cette usine, qui s’appuie sur 60 opérateurs, tourne en 3x8 + 2 personnes le week-end et connaît seulement 24 heures d’arrêt. Ce site, dirigé par Salomé Wiart, comprend cinq ateliers, dont les principaux concernent deux produits phares de l’entreprise : la gamme Fix, chevilles à expansion pour charges lourdes dans le béton, produites à 35 millions d’unités par an, et les chevilles à frapper Hit-M, dont 16 millions d’unités sont fabriquées chaque mois. Depuis 1987, les chevilles Spit Fix sont fabriquées par frappe à froid, un métier clé pour Spit. Un opérateur doit être formé pendant plus d’un an pour maîtriser la frappe et le roulage. L’autonomie étant demandée aux opérateurs, ce dernier doit aussi gérer ses commandes de matières premières, le changement de série et donc d’outillage, la résolution des petits problèmes. La pièce est réalisée à partir d’un fil d’acier en couronne, redressé, étiré au diamètre souhaité, puis coupé.

Tous les produits passent par la station de zingage pour obtenir leurs caractéristiques mécaniques, notamment éviter la corrosion. Elle comprend huit postes de zingage. L’équipement intègre une station des eaux, avec un traitement en continu des eaux de rinçage et des contrôles de la qualité de l’eau par échantillonnage une fois par jour.

L’opération du roulage permet d’obtenir le filetage.

les systèmes de fixation et les clous sortent des usines de Bourg-lèsValence. Non loin de là, à Taulignan, toujours dans la Drôme, sont produits les chevilles plastiques, là encore pour toute l’Europe. En octobre, l’usine de fabrication des clous pour béton C6 et HC6 a d’ailleurs enregistré un record de production, avec plus de 55 millions de clous sortis des lignes de fabrication. Une performance qui traduit bien la dynamique des ventes de l’entreprise sur le marché du clouage gaz, avec sa gamme Pulsa P800.

Le lopin est ensuite frappé 4 fois de suite pour obtenir sa forme, dans l’une des trois machines, chacune étant spécifique à un diamètre : 8, 10, et 12/16 mm, qui représentent 80% des produits vendus. La capacité de frappe d’une machine est de 90 à 170 coups, selon les longueurs.

Un modèle hybride L’innovation ne se limite pas aux produits. Spit Paslode ambitionne de renforcer sa proximité avec ses clients, à commencer par les distributeurs, en s’appuyant sur une force commerciale hybride, dont l’objectif est d’accompagner la distribution professionnelle dans son environnement en pleine mutation. Depuis 1999, l’entreprise a effectivement délaissé son modèle de vente directe au profit d’une stratégie commerciale axée exclusivement sur la BBi n° 158

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distribution, à l’exception de l’industrie du bois qui reste basée sur quelques grands clients industriels traités en direct (clouage automatisé). Cette stratégie est sans ambiguïté. Ainsi, la société affirme clairement son choix de ne pas vendre en direct sur Internet, que ce soit chez les pure-players ou les autres places de marché. « Nous considérons que nos partenaires sont ceux qui ont investi dans l’immobilier et qu’il faut leur donner le temps de s’adapter à la nouvelle donne de leur environnement concurrentiel » souligne Ennemond Payen.


Spit L’opération d’assemblage est complètement automatisée. La douille est fabriquée sur le site à partir d’un feuillard, puis elle est découpée, préformée par emboutissage et ensuite sertie dans le corps de la vis. Enfin, l'écrou et les rondelles sont montés sur la tige. Un système de caméra permet de vérifier que tous les éléments sont bien positionnés. L’emballage filmé passe au four, ce qui permet au film de se rétracter. Le robot scanne l’étiquette et positionne les boites sur la bonne palette. Son installation permet aux opérateurs de mieux se focaliser sur les machines d’assemblage et donc de renforcer la qualité de ce processus, tout en diminuant le port des charges. Ce robot s’inscrit dans une démarche d’amélioration continue des usines du groupe.

170 millions de chevilles Hit-M sont produites annuellement. Actuellement, cette ligne travaille en 2x8 mais elle a la possibilité de monter en 3x8.

Pour la fabrication du clou, la ligne de fabrication des chevilles à frapper Hit-M suit le même process que celui de la ligne Fix. Mais le fil de départ est de dimension inférieure, en témoignent des diamètres de 4, 6 et 8 mm, et la frappe s’effectue seulement en deux fois. La partie plastique vient du site de Taulignan. Ici formage des chevilles plastiques sur les clous zingués.

Les boites sont formées automatiquement sur la machine. Les pièces tombent par vibration dans un bol et quand le poids requis est atteint, elles sont mises en boite. Une deuxième vérification par pesée a lieu en sortie de machine.

Depuis son passage en distribution, Spit Paslode n’a pas pour autant coupé avec l’univers des chantiers. L’entreprise s’appuie ainsi sur 80 commerciaux dans l’Hexagone, auxquels s’ajoutent 20 ADV au siège de Bourg-lès-Valence. Leur rôle est de dynamiser la vente en distribution des produits des deux marques, en suivant deux axes : d’un côté les magasins pour les distributeurs qui veulent développer les ventes à l’emporté – ou libre-service – et de l’autre, l’utilisateur final, ce qui a pour effet de renvoyer chez le distri

Le produit fini part directement pour le conditionnement. Cette installation entièrement automatisée est opérationnelle depuis mars 2018. L’étiquette est scannée et la notice adaptée à la référence est mise dans la boîte.

Les produits finis partent tous dans l’entrepôt du prestataire logistique. Ce dernier stocke également les matières premières (bobines de fil, etc.) et les pièces entrant dans la fabrication des produits.

buteur des clients auparavant dévolus à la vente directe. « Une cheville sur trois vendues en France est une cheville Spit. Nous voulons aller chercher les deux tiers restants et notamment les ventes qui échappent aux distributeurs. Nous avons donc deux champs de bataille : le premier est l’utilisateur final que la marque, dans une stratégie « pull », veut attirer dans les points de vente via sa force de vente et ses actions marketing. Le second est le distributeur, avec une démarche « push » qui vise à faire du magasin un vrai vecteur de business, à travers des partenaBBi n° 158

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riats forts. Le distributeur comprend bien que notre association est une grande force car, eux, connaissent parfaitement leurs clients, tandis que nous maitrisons la dimension technique des solutions que nous leur apportons. Notre objectif est donc d’être bien meilleur chez tous nos grands clients, avec nos grands partenaires » confirme Ennemond Payen. Une partie de la force de vente apporte donc son expertise technique sur les chantiers, pour agir dans une démarche de prescription mais aussi pour maintenir le lien


STRATÉGIE

FIXATION entre la marque et les utilisateurs. « L’objectif est de connaître les utilisateurs le mieux possible pour leur apporter les bonnes réponses en termes de services et satisfaire l’ensemble de leurs besoins, exprimés et non exprimés, de façon la plus pertinente possible. » Ce qui permet effectivement à Spit Paslode d’ajuster aussi son offre de services. Ainsi, si l’entreprise dispose de six départements SAV en Europe, dont un en France sur le site de Valence, elle a renforcé son offre de services avec notamment le système de forfaits SAV ChronoSpit. Ce principe repose sur une dépense et un délai maîtrisés, avec une information claire sur le coût du forfait spécifique à l’outil, l’envoi d’un transporteur express pour récupérer l’outil dans les 12 heures et le retour de l’outil réparé, remis en conformité et actualisé, dans les 72 heures, assorti d’une garantie constructeur de 6 mois après réparation. Par ailleurs, Spit a développé depuis plusieurs années une offre de leasing simplifiée, la GPS (Gestion de Parcs Spit) dont les contrats portent à 90% sur les cloueurs. La GPS propose des services associés, avec notamment la gestion du retrait des outils sur le chantier et leur retour dans la foulée de la réparation. « Cette offre de leasing fonctionne bien parce que nous comprenons bien les attentes des utilisateurs que nos équipes côtoient en permanence. »

Actionner sur les ventes Mais pas question non plus qu’un produit Spit ou Paslode reste trop longtemps en stock chez le distributeur, d’où un accompagnement permanent et des actions de trade-marketing destinées à accélérer la rotation des produits. « Sur nos familles, le libre-service représente une bonne partie de la croissance. Nous accompagnons donc nos distributeurs dans la prise de parts de marché en actionnant la revente de nos produits. » Les équipes commerciales qui sont davantage au contact du distributeur ont donc pour mission de renforcer la performance des points de vente. Soutenus par des actions de formation interne destinées à renforcer leurs compétences dans l’accompagnement de la performance du distribu

Spit Des positions fortes en Europe Le groupe ITW opère sur deux grandes familles, le clouage et le chevillage. En ce qui concerne le clouage, le groupe est numéro un en Europe sur la fixation sur bois avec la marque Paslode. Sur l’agrafage du bois, il est second en Europe et leader en Allemagne et en Suisse avec la marque Haubold, qui va passer prochainement sous pavillon Paslode. Sur le clouage béton, Spit est le deuxième acteur en Europe. Pour le chevillage, la marque se situe dans le top 4 en Europe pour tout ce qui est ancrages lourds et chimiques et occupe la deuxième position en France. En ce qui concerne l’ancrage lourd et chimique, Spit est bien représenté dans les bureaux d’études, intervenant dans 37% des notes de calcul. Pour tout ce qui est chevillage léger, ITW est numéro un en France (avec sa marque grand public Red Head) et dans le top 4 en Europe. Le groupe dispose également d’autres marques en Europe, notamment sur le marché des sabots et connecteurs de charpente, avec NKT, leader en Suède et Cullen, numéro un en Grande-Bretagne et 3e en Europe. Le groupe est également un acteur majeur sur le marché des colliers et accessoires pour électriciens, avec la marque Elematic, leader en Italie et à la troisième place européenne.

teur, ils sont en mesure d’aborder avec leurs clients une approche de « category management », autour d’outils clés de gestion comme la notion de stock mort, de rotations, de plan de vente ou plan de stock, de réapprovisionnement, etc. Le tout dans une volonté de veiller à la bonne tenue de l’assortiment, au respect du merchandising et à la disponibilité des produits. « Nous avons avec nos distributeurs un langage innovant grâce à l’expérience du groupe dans d’autres secteurs. Aujourd’hui, il s’agit de prendre en compte la notion de category management chez les distributeurs professionnels, en intégrant leur MDD » souligne Ennemond Payen. « Nous savons que la performance du magasin va devenir stratégique. Mais le plus gros défaut du magasin, c’est le risque de rupture. Le manque à gagner à cause de la non disponibilité du produit est énorme. » Sous leurs allures basiques pour un commerçant, les notions de disponibilité produit, de bonne offre au bon endroit deviennent cruciales avec la montée en puissance de l’ecommerce qui, lui, ne réussit pas à livrer encore en « J zéro »... « Donc si les magasins veulent faire la différence, ils doivent avoir du stock, afin de pouvoir servir leurs clients en temps réel. » De son côté, le marque se structure par rapport à ces enjeux afin de proposer à ses clients des services réacBBi n° 158

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tifs en s’appuyant notamment sur ses plates-formes logistiques. Une commande passée le matin peut ainsi être livrée le soir. Par ailleurs, l’entreprise travaille à apporter différents services à ses distributeurs pour leur donner les moyens de faire face aux enjeux qui sont les leurs aujourd’hui, notamment le développement du digital. « Nous avons bien compris que la donnée était un élément clé et que cela facilitait l’accès de nos distributeurs à la vente en ligne. 99% de nos produits sont référencés dans notre base de données partagée PIM (Product Information Management). Au-delà de notre capacité à partager avec nos partenaires l’intégralité des données autour de nos produits, nous avons la volonté de définir et partager les meilleures argumentations pour les aider à les vendre plus. » Pour la marque, les distributeurs ne s’appuient pas encore assez sur son savoir-faire. « Les distributeurs ont besoin d’être forts sur Internet, mais aussi de faire appel à notre support pour sortir les produits. Vouloir tout faire comme avant ne fonctionne plus, nous devons agir ensemble. Aujourd’hui, nous sommes sur le temps des choix, des alliances véritables. Spit a fait le choix d’investir avec le distributeur, et lorsque nous sommes en mesure de s’appuyer les uns sur les autres, nous observons une accélération des ventes. » Agnès Richard


équipement de chantier

Armorgard

L’entreprise britannique franchit la Manche Armorgard s’implante sur le marché français. Concevant des solutions de stockage sécurisé, des stations de travail et des équipements de manutention destinés à accroître la sécurité, le confort de travail et la productivité sur les chantiers, l’entreprise britannique souhaite se développer à travers la distribution, tout en menant des actions de prescription auprès des utilisateurs.

A

rmorgard, spécialiste britannique des solutions de stockage sécurisé, des stations de travail et des équipements de manutention sur chantier, investit le marché français. Après des premiers contacts avec des professionnels de l’Hexagone, lors du dernier Mondial du Bâtiment, à Paris, en novembre 2017, l’entreprise a ouvert un bureau en France, à Valence (26), qui s’appuie actuellement sur deux personnes. Dès 2019, un entrepôt de stockage sera également implanté dans la Drôme, pour gagner en réactivité de livraison, notamment pour les petites commandes. Les gros volumes seront acheminés depuis le

centre de distribution de 20 000 m2 dont la marque dispose, à Plymouth, en Grande-Bretagne.

Des ambitions internationales Créée en 1989, à Fareham dans le sud de l’Angleterre, Armorgard fait ainsi ses premiers pas bien concrets en dehors de son île natale, le marché français faisant même figure de passerelle pour ensuite aller à la conquête d’autres horizons. « Notre ambition à 5 ans est d’être une marque reconnue mondialement » confirme Abinoham Pantel, Country Manager France.

Armorgard lance une innovation tous les trois mois. Abinoham Pantel, Country Manager France, présente une nouvelle barrière en alu, sur roulettes, destinée à la protection des chantiers, qui arrivera en 2019.

Le coffre de chantier : l’origine de la marque Le best-seller de la marque est le coffre de chantier tuffbank TB2, qui offre des dimensions extérieures de 1185 x 600 x 575 mm. Conçu en acier robuste de 2 et 3 mm et bénéficiant d’une technologie anti-effraction unique, avec un verrou cinq crans à clé ainsi qu’un système de fermeture du couvercle par emboîtement et des charnières renforcées et entièrement soudées, il est pratiquement inviolable. Comme chaque coffre de la marque, il dispose de sa plaque d’immatriculation avec un numéro de série et est livré avec trois clés, sachant que la marque conserve un jeu de clés pendant cinq ans pour plus de réactivité en cas de perte. Pour une utilisation sans risque de fermeture intempestive du couvercle, il est équipé de vérins à gaz robustes et d’une barre de sécurité. Il est adapté pour le passage de fourche des matériels de manutention, l’emplacement pour une fixation aisée des roulettes étant également prévue.

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STRATÉGIE

équipement de chantier

Une solution de stockage de grande contenance Dans sa recherche de solutions permettant de lutter contre le vol sur les chantiers, Armorgard élargit sa gamme de stockages sécurisés et lance Forma-Stor sur le marché français, une solution de stockage modulaire de grande contenance, à partir de 1 x 2 m. Il s’agit d’un container livré en kit, facilement assemblable et rapidement démontable puisqu’il Il a été conçu pour pouvoir être monté par deux personnes, en 10 minutes, avec très peu d’outillage. Il est équipé de passages de fourche pour qu’il puisse être déplacé à l’aide d’un chariot de manutention au gré des besoins et d’anneaux de levage, dans le cas d’un grutage. Contrairement à un container habituel, il peut être utilisé en intérieur et être acheminé au sein de la construction, panneau par panneau, en passant par des ouvertures de dimensions standard. Cette solution permet de gagner un temps précieux en début et fin de journée, en évitant d’aller entreposer des éléments de valeur dans des containers situés à l’extérieur du bâtiment. Grâce à ses serrures à pêne dormant cinq leviers et des emboîtements anti-effraction, Forma-Stor se présente comme la solution en kit la plus robuste du marché.

Un poste de découpe mobile La CuttingStation est un poste de découpe mobile, spécialement conçu pour optimiser et sécuriser le travail de découpes sur site, permettant d’éviter l’utilisation d’une salle dédiée aux découpes. Équipé de roues, ce poste peut être déplacé au gré des besoins et permet ainsi de réduire le temps de manutention. Il intègre une table de sciage, adaptée à la découpe de grandes pièces comme les profilés, bastaings, chemins de câbles ou tuyaux. La table de travail est extensible et permet d’accueillir une scie à onglet ou une scie à métaux. Elle est également étudiée pour faciliter la manipulation de grandes longueurs. Les bras de support ont été pensés pour faciliter le passage d’une configuration à une autre. La CuttingStation est également équipée en série d’un nouveau système d’éclairage offrant un confort visuel accru, d’un revêtement en caoutchouc anti-vibrations et d’une mousse ignifuge acoustique pour réduire le bruit, jusqu’à 20 dB, et limiter les nuisances sonores pour les ouvriers travaillant à proximité. Le poste de travail est également doté d’écrans en PVC pour protéger contre les étincelles et d’une ouverture pour l’installation d’une unité d’extraction et de filtration de l’air afin de réduire les poussières. Les prises électriques sont encastrées afin d’éviter de les endommager lors des déplacements. Un grand coffre de rangement sécurisé, doté d’une serrure anti-effraction, est intégré et permet de ranger les matériels de valeur.

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Fondée par Paul Mitchell, un spécialiste du travail de la tôle, rejoint depuis par ses quatre fils au sein de l’entreprise, la société arrive en France avec les valeurs qui ont fait son succès de l’autre côté de la Manche. Armorgard est aujourd’hui une référence sur le marché britannique, reconnue même comme leader, avec 50 000 produits vendus annuellement, auprès des loueurs et des distributeurs professionnels, notamment ceux qui commercialisent de l’outillage, soit au total un chiffre d’affaires de 20 millions d’euros. « Armorgard a enregistré une forte croissance ces dernières années. Son chiffre d’affaires a triplé en 7 ans. » Concevant, à l’origine, des coffres sécurisés, la marque a étendu sa réflexion aux postes de travail (unités et plates-formes de travail), à la manutention de charges lourdes et au stockage de produits dits hasardeux. Depuis 2012, elle a fait le choix d’externaliser la fabrication de ses produits, en Lituanie et en Pologne, avec des usines qui travaillent à 100% sur son cahier des charges. A l’heure du brexit, l’implantation d’une structure en France se révèle d’ailleurs comme un atout pour accéder directement aux produits sans passer par la Grande-Bretagne... « L’objectif de l’entreprise est de s’intéresser à l’utilisateur plutôt qu’investir sur la production, pour se consacrer à la R&D et au suivi des besoins des utilisateurs sur le chantier » poursuit Abinoham Pantel. Et en termes d’innovation, Armorgard n’est pas en reste puisqu’elle essaie de sortir un produit nouveau tous les trois mois.

Une réponse aux exigences des entreprises L’offre d’Armorgard s’inscrit directement dans les problématiques qui animent aujourd’hui les grands utilisateurs, qu’il s’agisse de sécurisation, d’ergonomie, de productivité. « Sur les chantiers, la recherche d’efficacité est une véritable priorité. Avec des délais de plus en plus courts et des prix souvent étudiés au plus juste, les entreprises doivent tout mettre en œuvre pour optimiser leur travail et gagner du temps. La totalité des solutions Armorgard a été conçue


Armorgard avec cette problématique à l’esprit. Les coffres et armoires de rangement peuvent être équipés de roulettes afin de permettre une mise en route du chantier rapide et d’optimiser le rangement en fin de journée. De la même manière, les équipements de manutention manuelle permettent de gagner un temps précieux en évitant la pénibilité habituelle de l’approvisionnement et de la manutention sur site. Les stations de travail sont également pensées pour accroître le confort, la sécurité et la productivité des employés. » Des exigences que l’entreprise connaît bien puisque, dans une démarche de prescription, elle se rend sur les chantiers pour bien prendre en compte les besoins des utilisateurs. « Notre équipe de développement produits échange activement avec les utilisateurs pour améliorer les produits existants et en développer de nouveaux, mais toutes les demandes d’achat sont transmises à un distributeur. Notre pari est d’aller au contact des utilisateurs sur les chantiers pour qu’ils connaissent nos produits et de former les distributeurs à nos produits pour qu’ils puissent porter ces solutions sur les chantiers. Nos produits ne sont pas des consommables. Armorgard ne s’engage que sur des produits qui apportent de la valeur aux utilisateurs. » Agnès Richard

Un milliard volé sur les chantiers Une entreprise sur deux serait victime, chaque année, d’au moins un vol au cours de l’année écoulée : petits équipements électroportatifs, outils divers, matériaux et métaux de valeur. Même si de nombreux dispositifs sont mis en place sur les chantiers pour en assurer la sécurité, le problème reste réel. Tous les corps de métiers sont concernés et les entreprises de toutes tailles sont visées. Le coût de ces vols est colossal. La Fédération française du bâtiment (FFB) a estimé, il y a quelques années, qu’il dépassait 1% du chiffre d’affaires global du secteur du bâtiment, soit largement plus d’un milliard d’euros, sans compter les pertes indirectes liées aux pénalités de retard de livraison.

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STRATÉGIE

outillage électroportatif

Le sans-fil à l’heure du 12.0 Ah L’innovation a toujours été l’un des piliers du développement de Bosch, axée aujourd’hui sur les outils sans-fil, avec notamment le lancement d’une nouvelle génération de batteries intégrant le 12.0 Ah, la connectivité et les services, la santé et la sécurité au travail ainsi que les systèmes associant les outils et les accessoires. Soucieuse de renforcer sa proximité auprès de ses clients, la marque a également rejoint le programme VIPros.

La marque renforce sa palette de services, l’une des clés de la fidélisation clients, en proposant par exemple le prêt relais outillage, la réparation hors garantie, la location longue durée ou encore le SAV direct, accessible 7j/7 et 24h/24. L’artisan demande un retour du produit défaillant via un formulaire en ligne sur le site boschprofessional. com. L’outil doit être déposé dans un point relais ou dans un bureau de poste. Ce service est gratuit pour tous les outils pris en charge en garantie. En dehors de la garantie, le devis est consultable en ligne et le client a la possibilité de régler par carte bancaire en toute sécurité.

L

a France est un pays majeur pour le groupe Bosch. Elle représente la 3e région d’Europe, avec le Benelux, qui lui est désormais rattaché. Réalisant un chiffre d’affaires 2017 de 3,2 milliards d’euros en hausse de 5,2%, Bosch France s’inscrit d’ailleurs peu ou prou dans la dynamique du groupe, dont les ventes globales se sont élevées sur la même période à 78,1 milliards d’euros, en progression de 6,8%. La branche Biens de consommation, qui intègre l’activité PowerTools, représente 18,4% de cet ensemble, en hausse de 4,5%. Pour Bosch, l’Hexagone est aussi un pays de production et de développement, où le groupe dispose de 23 sites, dont 11 de R&D. Sur le plan commercial, toutes ses activités y sont également représentées : la

« Le virage stratégique du groupe se réalise donc aussi en France » explique Heiko Carrie, président de Bosch France.

Mobilité (anciennement automobile), l’Industrie (Rexroth), les Techniques pour les énergies dans les bâtiments

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et bien entendu les Biens de consommation. « Depuis 1905, nous fabriquons en France pour l’automobile. A partir du moment où l’on trouve un modèle performant, un pays high cost, comme la France, fonctionne y compris dans l’industrie traditionnelle » se félicite Heiko Carrie, Président de Bosch France. Avec 7 500 collaborateurs, Bosch est même le principal employeur allemand de ce côté du Rhin. « Le virage stratégique de notre groupe se réalise donc aussi en France » poursuit-il en rappelant que 55 millions d’euros ont été investis en 2017, soit un total de 530 millions d’euros depuis 2010, consacrés à la transformation de la filiale française. L’entreprise est d’ailleurs engagée au sein de la French Fab et de l’Alliance pour l’industrie du futur (AIF). « Nous sommes notamment en train d’investir des sommes


Bosch importantes pour le digital. Cela concerne tous les domaines d’activité. »

L’utilisateur au cœur de la cible En ce qui concerne le marché de l’outillage électroportatif, le groupe continue sa progression grâce notamment à sa stratégie d’innovations qui le conduit à lancer une centaine de nouveautés chaque année. Ses ventes enregistrent une hausse de 6%, observée sur un marché mondial dynamique, fort d’un chiffre d’affaires de 4,7 milliards d’euros, en hausse de 5% en 2017. L’innovation s’appuie aujourd’hui sur quatre piliers : les outils sans-fil, la connectivité et les services, la santé et la sécurité au travail ainsi que les systèmes associant à la fois les outils et les accessoires. « Notre axe, c’est l’utilisateur. Nous nous positionnons non plus comme un fournisseur de produits mais de solutions. L’artisan veut optimiser son temps. A nous de lui faciliter la tâche, de le rendre plus efficace » résume Grégory Toy, responsable marketing Outillage Profes sionnel.

Bosch capitalise sur la technologie carbure que le fabricant maîtrise dans ses propres usines. La technologie carbure est présente sur le nouveau foret SDS max-8X, les nouvelles scie sabre Endurance et sur les scies trépans Endurance for Heavy Duty qui disposent d’une profondeur élevée pouvant atteindre 60 mm et une durée de vie 20 fois supérieure par rapport à leurs homologues en bi-métal.

Côté sécurité et santé, d’abord, les outils Bosch intègrent des solutions de protection mécaniques et électriques, qu’il s’agisse de systèmes de débrayage, anti-vibrations, frein magnétique, protection anti-redémarrage... Figurant parmi les leaders dans la fabrication de capteurs, la

marque s’appuie sur les technologies développées au sein du groupe, notamment la division automobile, pour offrir aux artisans des outils plus sûrs et plus faciles à maîtriser. Parmi les fonctions qui utilisent des capteurs innovants combinés à des systèmes mécaniques et électriques,

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STRATÉGIE

outillage électroportatif citons le Kickback Control qui permet de réduire le risque de blessures dû à la rotation subite de l’outil. À ce jour, vingt-cinq outils électroportatifs de la gamme professionnelle en sont pourvus. À l’échelle mondiale, la marque a vendu plus de 4 millions d’outils électroportatifs professionnels équipés de cette fonction. Utilisant également des capteurs, le système Drop Control garantit l’arrêt immédiat de la machine dès qu’elle tombe au sol. Le premier outil électroportatif doté de cette fonction au monde est la meuleuse angulaire GWS 18V-125 SC Professional, qui combine les fonctions Kickback Control et Drop Control. La marque intègre également dans sa démarche de préservation de l’utilisateur la gestion de la poussière, avec une gamme complète d’outils et d’équipements pour l’aspiration des résidus de perçage. Les perforateurs GBH 18V-36 Professional et GBH 18V-26 F Professional sont toutefois les premiers perforateurs 18 volts à aspiration active intégrée.

Une nouvelle génération de batteries Représentant aujourd’hui plus 58% du chiffre d’affaires de l’outillage électroportatif, le sans-fil est évidemment plus que jamais au cœur des enjeux. Il prend une nouvelle dimension avec l’avènement de la nouvelle génération de batteries ProCor 18 V qui s’appuie sur une nouvelle technologie de cellules haute-densité lithium, générant plus de puissance pour le même encombrement. « Nous maîtrisons les parties électronique et conception de la batterie, cela joue notamment au niveau de la gestion de la chaleur dégagée » explique Grégory Toy. Cette nouvelle solution se décline entre trois versions de 4.0, 8.0 et 12.0  Ah. La batterie ProCore18V 4.0  Ah dispose d’une structure monocouche qui la rend beaucoup plus petite et légère, de 40% environ, par rapport à la batterie standard à deux couches de 4.0 Ah. Elle offre pourtant les mêmes performances, ce qui est appréciable pour les travaux à bras levés. Le modèle Performance ProCore18V 8.0 Ah offre, lui, un éventail plus large d’applications,

Bosch lance les batteries haute performance ProCore18V 4.0, 8.0 et 12.0 Ah 18 volts, les plus compactes du marché. Elles combinent une nouvelle génération de cellules présentant une capacité plus élevée et une nouvelle conception de batterie basée sur une évolution de la technologie CoolPack 2.0, ce qui garantit un courant de sortie supérieur dans un format très compact. Ainsi, par exemple, la ProCore18V 8,0 Ah offre environ 90% d’énergie supplémentaire comparativement aux batteries 18 volts classiques.

prenant notamment en compte les besoins des travaux plus énergivores. Sa puissance est en effet comparable à celle d’un appareil de 1 600 watts fonctionnant sur secteur. Quant à la batterie Endurance ProCore 18V 12.0 Ah, elle convient aux applications particulièrement exigeantes, souvent dévolues aux appareils filaires, comme les perforateurs sans-fil, meuleuses angulaires ou scies circulaires. Dotées également de la technologie CoolPack, ces batteries permettent de réaliser des travaux de puissance pendant longtemps, sans nuire à leur durée de vie. La dissipation de la chaleur est maximisée par l’action combinée de plusieurs composants : le boîtier ainsi que les dissipateurs internes qui enveloppent complètement chaque cellule sont en polyéthylène haute-densité ; le matériau utilisé et la conception spéciale, qui offre une plus grande surface active, optimisent la dissipation de la chaleur ; la conception de la batterie ne ménage aucun espace libre où la chaleur émise pourrait s’accumuler. En outre, les connecteurs de cellule en cuivre, améliorés, offrent une résistance plus faible et donc plus de puissance. Pour permettre à l’utilisateur de gagner encore en productivité, ces batteries peuvent être associées au nouveau chargeur Gal 18V-160 C Professional, annoncé comme le plus rapide et le premier connecté au monde pour des batteries 18 volts. Il affiche un courant de charge de seize BBi n° 158

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ampères, permettant par exemple un chargement de la batterie ProCore 18V 12.0 Ah à 80%, en environ 35 minutes, soit deux fois plus vite que le modèle Gal 1880 CV Professional. Quatre modes de charge sont possibles, de particulièrement doux pour la batterie à très rapide.

20 appareils connectés La connectivité est également à l’ordre du jour. Bosch TrackMyTools se présente comme une solution intelligente de gestion de parc d’outils en donnant les moyens au chef d’entreprise de connaître la position des outils et d'être renseigné sur leur date de maintenance. Des notifications automatiques l’informent, jour après jour. Cette solution comprend des modules Bluetooth faciles à installer sur les outils quels que soient le matériel (outillage électroportatif ou non) et la marque ainsi qu’un logiciel simple à utiliser. « Bosch a pensé cette solution en se concentrant sur l’expérience utilisateur. Grâce à une interface optimisée et simple, les chefs d’entreprise ont une vue d’ensemble précise et rapide de tous leurs équipements. De plus, des fonctions de paramétrage, de recherche, de filtrage, de cartographie et de calendrier facilitent les activités quotidiennes à tous les niveaux : pas d’outils introuvables, pas de perte de temps. » Dans cette application informatique, l’affichage et le fonctionnement de la vue cartographique permettent une localisation rapide des machines,


Bosch l’affectation de plusieurs outils à un employé ou à un véhicule a été prévue, une fonction calendrier donne une vision claire des échéances à venir, une notification est envoyée au moment de partir sur un chantier si un outil assigné n’est pas dans le véhicule. D’ici la fin de l’année, la gamme connectée comprendra une vingtaine d’outils, sachant qu’à terme l’ensemble des produits seront connectés.

Plus de proximité La marque témoigne aussi de sa volonté d’être plus proche de ses clients, sur le terrain, notamment, où elle participe à quelques 300 événements (journées techniques, salons...). Elle s’appuie sur neuf démonstrateurs et neuf camions en mesure de former les utilisateurs. Une cellule grands comptes a également été mise en place pour des actions de prescription et aider le distributeur à répondre aux besoins de cette catégorie de clients. Par ailleurs, Bosch table sur les recommandations de ses utilisateurs et organise désormais des campagnes de marketing digital. Les nouvelles machines sont mises à

Bosch TrackMyTools est une solution intelligente de gestion de parc d’outils qui donne au responsable une vue globale et claire de ses équipements : position actuelle des outils, à qui ils ont été attribués ou encore quand doit être effectuée la maintenance.

disposition de professionnels qui devront donner leur avis sur les produits testés. Par ailleurs, Bosch rejoint la plateforme VIPros qui réunit une trentaine d’industriels de secteurs complémentaires du bâtiment. Dédiée aux artisans et complémentaires aux actions menées auprès des distributeurs, cette plate-forme digitale vise à les informer sur les nouveautés

produits, à leur proposer des formations et services, à dynamiser les liens qu’ils ont avec les industriels, tout en encourageant le trafic dans les points de vente et l’accompagnement des équipes sur le terrain. « En adhérant au programme VIPros, Bosch souhaite renforcer ses contacts directs et l’échange d’informations avec les artisans du bâtiment, pour mieux les accompagner. » Agnès Richard

Un télémètre laser connecté Le GLM 120 C Professional Bosch est le premier télémètre laser connecté avec caméra intégrée. Doté d’un viseur numérique avec fonction zoom, il répond à la problématique des professionnels qui ont parfois des difficultés à identifier, avec précision, le point laser d’une mesure en extérieur à cause d’une mauvaise luminosité (plein soleil, ombre…) ou sur de longues distances. L’utilisateur peut ainsi voir rapidement où se situe la cible et viser avec précision le point de mesure, même avec une luminosité difficile, et ce jusqu’à 120 m de distance. L’appareil photo, d’une résolution de 5 Mo, enregistre jusqu’à 700 images et affiche à l’écran les 50 dernières images, les valeurs mesurées et la date des prises de vue. Associé à l’application Measuring Master, cet équipement facilite la prise de mesure, le transfert et la sauvegarde des données. Son grand écran couleur à contraste élevé assure une lisibilité maximale, sous tous les angles de vue et quelles que soient les conditions de lumière.

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Heco-Schrauben

communication

VISSERIE

Habillage de linéaire modernisé Le fabricant de vis Heco-Schrauben a développé de nouveaux habillages de gondoles avec des joues et des bandeaux associés pour mettre en valeur ses produits dans les linéaires de ses revendeurs. Cet ensemble pour gondoles modulaires de 1 et 1,25 m de large accueillant jusqu’à six tablettes en deux profondeurs différentes, droites ou inclinées, est constitué de quatre éléments complémenKakemono taires. Heco-Topix Le premier est un panonceau aimanté qui surmonte le linéaire et peut prendre trois formes, soit un message institutionnel sur la marque, soit un focus sur un produit, soit une présentation combinée de plusieurs produits. Selon l’infrastructure du magasin, ce panonceau peut céder la place à un caisson lumineux. Le second désigne des kakemonos qui se positionnent

Etiquettes à la demande sur bandeau identifié par un code couleur

Panonceau institutionnel

de part et d’autre de la gondole et dont le recto et le verso peuvent être personnalisés à travers un choix effectué parmi sept propositions ou lignes de produits. Le troisième est l’identification des tablettes du linéaire par des bandeaux différenciés par leur code couleur, à savoir le jaune pour les vis Heco-Unis, le violet pour les Heco-Fix, le vert pour les

Heco-Topix et le gris pour les vis béton Multi-Monti. Ces couleurs sont par ailleurs reprises dans le catalogue de la marque, les panonceaux et les kakemonos. Enfin, le fabricant allemand édite individuellement les étiquettes à porter sur ces bandeaux selon les références que le revendeur commercialise dans son magasin.

Kratos Safety

aNTICHUTE

Application de maintenance KS-One L’application gratuite KS-One mise en place par Kratos Safety permet de gérer les opérations d’identification et de vérification sur les équipements antichute de la marque demandant des contrôles périodiques. Ces matériels sont systéma-

tiquement identifiés par un QR code qui ouvre en premier lieu l’accès à la fiche article, à la déclaration de conformité et au manuel d’utilisation téléchargeable en pdf dans la majorité des langues européennes. Un deuxième niveau permet d’enre-

gistrer les produits avant la première utilisation avec rappel automatique de la date du contrôle périodique et de les affecter nominativement. Un troisième niveau d’informations, accessible uniquement par login et mot de passe aux contrôleurs habilités par Kratos Safety, permet à ces derniers de réaliser les opérations de vérifications obligatoires afin de garantir un service après-vente de qualité à l’utilisateur final. Trois écrans de l’application KS-One Kratos indiquant « matériel conforme » feu vert, « matériel à enregistrer » feu orange et « matériel non conforme » feu rouge.

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Fronius

soudage

Le fabricant de générateurs de soudage Fronius, l’Institut Universitaire de technologie de HauteAutriche FH OÖ, et le cabinet conseil LIFEtool spécialisé dans l’aide technologique apportée aux personnes handicapées se sont rapprochés autour d’un projet de recherche visant à commander les systèmes de soudage à la voix. Ce programme intitulé WIFI – Welding Interaction in Future Industry consistait à développer des solutions d’interaction alternatives pour le domaine du soudage industriel destinées à aider les soudeurs et toutes personnes dont la force est amoindrie ou présentant une paralysie des bras et des jambes. L’objectif était de mettre au point une nouvelle forme

de saisie par la voix qui permettrait de commander les sources de courant, sans avoir à utiliser ses mains. Avec la contribution de deux groupes cibles, les trois partenaires ont ainsi créé une commande vocale pouvant être utilisée pour les systèmes de soudage industriels en tant que complément de la souris d’ordinateur à commande vocale de LIFEtool. Dès lors, le process de soudage peut être effectué de façon efficace par des personnes en situation de handicap qui ont ainsi accès à de nouveaux domaines d’activité.

crédit photo Christopher Dunker/BKA

Commander les sources de courant à la voix

Remise des prix Wintec à Vienne, de gauche à droite : Karl Kaser (LIFETool), Mirjam Augstein (FH OÖ), Beate Hartinger-Klein (Ministre des Affaires Sociales) et Helmut Friedl (Fronius International).

Ce dispositif a été récompensé par un des trois prix Wintec 2018 du Ministère fédéral autrichien du travail, de la santé, des affaires sociales et de la protection des consommateurs.

Frénéhard & Michaux

accès en hauteur

Une plaquette qui inspire confiance Parallèlement à la plaque groupe Frénéhard intitulée « Plus haut, plus loin », Frénéhard & Michaux a également édité son document de présentation qui reprend son credo « La hauteur en confiance ». Ce dépliant rigide de belle facture présente la société, ses marques, ses engagements, son marché avec les applications afférentes et, dans une double page centrale, toutes les proposi-

tions produits de son offre visualisées in situ sur un schéma figurant l’ensemble de la chaîne de déplacement du sol au toit. Concrètement, le dessin représente un bâtiment accueillant toutes les solutions Frénéhard & Michaux du garde-corps permanent jusqu’aux prestations d’audit en passant par les EPI, les échelles à crinoline, les PIRL, etc. soit un total de douze catégories.

NOS SOLUTIONS 12

Garde-corps permanents toits plats et balcons

11

Garde-corps temporaires sur toiture et bas de pente

10

Équipements de Protection Individuelle (EPI)

9

Ancrages fixes et mobiles, lignes de vie

8

Protections de lanterneaux

7

Passerelles et sauts de loup

6

Echelles à crinoline

5

Echafaudages fixes, roulants, sur consoles et parapluie

ÊTRE EN CONFIANCE Tous les jours, des milliers de personnes font confiance à nos produits pour accéder, se déplacer et travailler en hauteur. Cette confiance nous oblige et nous motive. Elle guide nos projets et nos décisions à chaque instant.

Voici l’idée que nous nous faisons chez Frénéhard & Michaux de la « Hauteur en Confiance® » :

la conception sur-mesure, la formation, la location, la pose et le suivi de chantier ; – Participer à l’élaboration des normes de sécurité au sein des organismes nationaux et européens de normalisation ; – Offrir une qualité de produits et de services sans concession sur la base d’une politique industrielle « made in France ».

– Proposer une offre complète de produits en adéquation avec les recommandations des organismes de prévention ; – Conseiller nos clients sur les meilleures solutions à mettre en oeuvre, incluant l’audit, le conseil,

UN RISQUE RÉEL

12 6

7

10 % des accidents du travail sont dus aux chutes de hauteur. Elles représentent la 3e cause d’accidents du travail, la 2e cause de décès et la 2e source de journées de travail perdues par incapacité temporaire.

8

(source : INRS)

5

4

Monte-matériaux

3

Echelles et échelles de toit

2

Marchepieds, escabeaux, PIRL

9

10

11

5

10

3

2

5 1 4

1

Audit, conseil, conception, formation, location, pose et suivi

brèves Meule présentoir Zircon La société Sysco va déployer chez les revendeurs de la marque de détecteurs Zircon qu’elle représente en France un nouveau meuble de présentation qui permettra de

tester les capacités des matériels in situ. Sur la tablette supérieure sera rattachée le détecteur MetalliScanner MTX qui permet notamment de cartographier les armatures métalliques. Les clients pourront le faire coulisser sur le plateau et vérifier par euxmêmes les capacités de cet outil ou d’un autre scanner. La partie inférieure accueillera sur BBi n° 158

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trois côtés une zone de stockage par broches. Blakläder sponsor mondial Après la Premier League anglaise de football où Blakläder est visible sur les barrières en bord de terrain par d’énormes marquages led, la marque suédoise s’offrira une visibilité supplémentaire lors du prochain le Décembre 2018

Championnat du monde de handball masculin 2019. Sponsor officiel de la compétition qui se déroulera en Allemagne et au Danemark, elle sera visible sur tous les matchs.


Knipex

communication

outillage a main

Prix allemand du Développement Durable 2019 Le fabricant d’outils à main Knipex, grand spécialiste des pinces pour l’industrie et le bâtiment, s’est vu décerner le Prix allemand du Développement Durable 2019 – Moyennes entreprises par la Fondation allemande pour le développement durable. Ce prix est décerné depuis 2008 en collaboration avec le gouvernement fédéral à des entreprises qui associent une réussite économique exemplaire à la responsabilité sociale et à la protection de l’environnement et qui encouragent ainsi l’idée d’une société durable d’une manière particulière. Concernant sa décision, le jury a été très explicite dans l’exposé de ses motivations : « Knipex produit exclusivement sur son site allemand de

Wuppertal, malgré la pression sur les prix exercée par la concurrence étrangère, et crée des emplois attrayants pour les personnes de tous niveaux de qualification grâce aux formations engagées, des structures de garde d’enfants ainsi que la transparence et la participation. Les procédés de production, par ailleurs très énergivores, sont constamment perfectionnés en mettant l’accent sur les cycles fermés des matériaux afin de réduire la consommation d’énergie et de promouvoir les énergies renouvelables. Par ailleurs, la société Knipex assume une responsabilité globale : par exemple, la plantation de 32 700 arbres en Egypte prévient de la désertification et favorise la biodiversité. » A noter que Knipex a déjà remporté l’Eisen de l’engagement socié-

Ralf Putsch, associé gérant, et Yann de Tonquédec, directeur France, recevant pour Knipex le 11e prix allemand du Développement Durable.

tal lors du dernier salon Eisenwaren 2018 pour ces mêmes actions environnementales au sens large.

WD-40

MAINTENANCE

Guide de l’utilisateur professionnel toujours le lubrifiant multifonction et une sélection d’aérosols de la ligne Specialist. Diverses informations complémentaires sont ajoutées sur l’étendue de la gamme et le nouveau multifonction à diffuseur flexible métallique et repositionnable.

La marque WD-40 a édité sous forme de dépliant un Guide de l’utilisateur professionnel qui décline ses produits selon cinq typologies de métiers (bâtiment, collectivités, maintenance industrie, auto poids lourds, agriculture motoculture) avec des propositions qui comprennent

WeeSafe

vêtements de protection

Fiche métier BTP sur les combinaisons jetables La société WeeSafe, spécialiste des vêtements de protection chimique à usage court, conçoit, normalise et produit une gamme complète de vêtements jetables de catégorie 3. Elle a édité à l’intention des utilisateurs finaux et de ses partenaires distributeurs une fiche métier Bâtiment et Travaux publics recto verso qui recouvre l’ensemble des professions de ce secteur confrontés aux

risques chimiques. Cet outil pédagogique décline par métiers les risques encourus face aux poussières et aux liquides en indiquant à chaque fois la tenue de protection adéquate parmi ses combinaisons WeeCover avec ou sans la protection contre l’amiante (poussières), ainsi que WeePro type 5-6, WeePro Max Plus type 4b-5b-6b, et WeeJet 3b-4b-5b-6b (liquides). BBi n° 158

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Hultafors

PROTECTION DE LA PERSONNE

Roadshow 2019 Snickers et Solid Gear

crédit photo Barbara Meimeth

Pour l’année 2019, la division Snickers (vêtements) et Solid Gear + Toe Guard (chaussures) du groupe Hultafors désormais dirigée en France par Hendrik Vonck – également en charge du marché belge – va investir pour se rapprocher de ses distributeur et utilisateurs, notamment à travers l’organisation d’un roadshow sur le deuxième semestre. Conçue avec deux conteneurs accueillant une partie magasin avec cabine d’essayage et permettant de réaliser des animations, voire des shows, cette opération qui illustre l’ambition du groupe sur le marché français permettra de toucher de façon dynamique le public cible des deux marques.

brève Le Sepem ouvre 2019 avec son édition nordiste La 31e édition du salon Sepem Industries se tiendra du 29 au 31 janvier prochain à

Douai, l’une des premières localisations de cette manifestation créée il y a douze ans. S’adressant aux décideurs des

usines de la région Nord, elle regroupera 719 exposants (contre 691 lors de la précédente édition en 2017) sur 17 000 m² d’exposition au

Parc Gayant Expo de la ville. Après Douai, deux éditions du Sepem Industries 2019 se tiendront à Toulouse en mars, puis à Angers en octobre.

Hall 7000 - stand J16

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FOCUS

Une édition très animée

La dernière édition du salon Expoprotection confirme que l’équipement de protection de la personne, la prévention et la gestion des risques est au cœur des préoccupations des entreprises. Une dynamique également stimulée par les fournisseurs de ce secteur qui savent faire preuve d’innovations.

L

a 27e édition du salon Expoprotection, dédié à la prévention et à la gestion des risques, qui s’est déroulée du 6 au 8 novembre, à Paris, dans le Pavillon 1 du Centre des Expositions de la Porte de Versailles, semble susciter une satisfaction unanime. Les allées étaient, il est vrai, bien remplies, les stands aussi bien entendu, arborant d’ailleurs souvent des espaces conséquents et bien agencés pour valoriser des solutions innovantes, toujours nombreuses. Selon les chiffres des organisateurs, Reed Expositions, 785 exposants

étaient présents, dont 300 nouveaux, ce qui a conduit à un renouvellement de l’offre constituant notamment l’un des motifs de satisfaction des visiteurs. L’offre du salon, axée sur les secteurs liés aux risques professionnels et industriels représentait la plus forte part des entreprises présentes, avec 490 exposants annoncés, soit 12,5% de plus que lors de la précédente édition en 2016. Ils étaient issus de trente-huit pays, tout d’abord d’Allemagne, de Belgique, de Chine, d’Espagne, d’Inde, d’Italie et du Royaume-Uni. La partie dédiée aux risques Malveillance et

Les internationaux en légère hausse 20 088 visiteurs uniques ont été recensés sur trois jours par Reed Expositions, soit une fréquentation stable par rapport à 2016. Parmi ces derniers, 83% de Français et 17% d’internationaux, cette catégorie étant en hausse de 2 point par rapport à l’édition précédente, issue principalement d’Italie, de Belgique, de Grande-Bretagne, d’Espagne, de Suisse. Du côté des visiteurs français, 43% d’entre eux viennent des régions, tout particulièrement des départements du Rhône, du Nord, de la Seine-Maritime, de l’Oise ou encore des Bouches-duRhône.

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Incendie est stable, accueillant 285 entreprises venues à la rencontre de leurs clients et prospects. Ainsi, même si les chiffres du visitorat ne sont pas en hausse, en témoignent 20 088 visiteurs uniques, ce qui traduit une certaine stagnation (-0,2% vs 2016), avec une moyenne de 6 700 visiteurs uniques par jour, ces derniers se sont révélés des contacts de qualité. Cette manifestation confirme son rôle incontournable auprès des responsables achat et sécurité, auxquels elle permet de gagner du temps, réunissant à la fois des expertises, à travers les conférences, et des innovations.

300 nouveautés Preuve du dynamisme des fournisseurs de ce marché estimé à 28,2 milliards d’euros, selon l’Atlas de la Sécurité 2018, quelque 300 nouveautés produits, solutions et services ont été dévoilées sur ces trois


Les Trophées d’Expoprotection - Trophée d’argent : Solidur pour Infinity classe 3 Composé de Cordura, de Kevlar, de Coolmax et de Lycra, le pantalon Infinity offre une protection de Classe 3 pour les utilisateurs de tronçonneuses.

de l’utilisateur, lui fournit une énergie supplémentaire et l’assiste lors d’efforts physiques. Il se met en place en quelques secondes et accompagne l’utilisateur lors de mouvements de flexion vers l’avant ou lors de transport de charges.

- Trophée d’or : CleanAir pour Ultimate GX® Il s’agit de la toute première tenue étanche ventilée à masque panoramique intégré et à double surpression CleanAir. Dédiée au désamiantage, cette solution, simple à mettre en œuvre sur tous les chantiers et à faible coût, offre une liberté et une autonomie au porteur tout en lui assurant le niveau de protection et le confort des tenues étanches ventilées.

- Trophée de bronze : Hutchinson pour Hut’ By Hutchinson Monté/démonté en moins de 10 minutes, Hut’ est un abri de secours autonome, polyvalent et tout en un conçu pour la gestion de crises, pour l’évacuation de personnes ou en tant que salle de repos / base arrière pour les équipes en intervention. Mentions spéciales - Iturri pour Laevo 100% mécanique et fonctionnant sans batterie, l’exosquelette Laveo est un dispositif qui s’adapte à la morphologie

- Univet France pour VisionAR Dédié notamment aux domaines industriels et professionnels dans le but d’améliorer les performances des opérateurs tout en leur protégeant les yeux, le concept VisionAR intègre sur des lunettes de sécurité la technologie holographique de Sony qui permet de projeter sur l’écran de protection des informations pertinentes sans interférer avec le champ visuel du porteur.

jours. Pas de révolution mais la confirmation des grandes tendances observées depuis plusieurs années, notamment sur l’offre chaussures, casques de sécurité et anti-chute que nous abordons dans cette première partie du compte-rendu que nous consacrons à Expoprotection. Ainsi, sur les chaussures, les modèles se font toujours plus légers et souples, s’enfilant quasiment

comme des chaussettes, avec de surcroît nombre de semelles antifatigue et à renvoi d’énergie. De même, les gammes féminines se développent, pouvant même être un vecteur de communication pour les marques qui contraste avec les images viriles de ces dernières années. Et la basket règne en maître, incitant le porteur à la porter à la ville comme sur son lieu de travail.

La protection se débarrasse également de ses contraintes dans les anti-chutes et les casques de protection, rapides à mettre en œuvre et confortables, jouant même la carte de l’accessoirisation pour les casques. Tout contribue à aider les salariés à mieux prévenir les risques liés à leur environnement de travail en supportant au mieux le port de ces équipements.

Pour le palmarès de la catégorie Risques Professionnels et Industriels, le jury composé d’une dizaine d’experts utilisateurs finaux a étudié cette année les dossiers d’une soixantaine de candidats.

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FOCUS Run-R nouvelle version chez Heckel Heckel enrichit sa gamme best-seller Run-R de six nouveaux modèles, quatre chaussures basses S1P et deux chaussures S3 (déclinaison du même modèle en versions tige haute et basse) équipées d’une semelle blanche reprenant les codes du sportswear urbain. Fabriquées eu Europe, ces nouvelles chaussures largement inspirées du running et du trail en termes de design et de performances techniques conjuguent légèreté, respirabilité et confort. Elles sont équipées d’une semelle en PU2D et d’une semelle de propreté en microfibre perforée sur le dessus et mousse à cellules ouvertes en dessous offrant une excellente capacité d’absorption et d’évacuation de la transpiration. Des absorbeurs de chocs protègent à l’avant et à l’arrière ces chaussures équipées d’une zone de massage au niveau de la voûte plantaire. Les modèles bas sont pourvus d’une languette avec soufflet stretch anti-intrusion de matériaux procurant un confort proche de celui d’un chausson. Ultra-respirants, les quatre modèles S1P possèdent une tige colorée en textile mesh respirant avec film PU résistant à l’abrasion. Les résultats de tests ont montré que 95% de la transpiration était évacuée, les 5% restants se trouvant dans la tige et non pas dans la chaussette (par ailleurs, à la fin des tests, la température enregistrée à l’intérieur de la chaussure était inférieure d’environ 2°C par rapport à d’autres modèles S1P de la même catégorie). Les deux modèles S3, Run-R 600 high et low (à gauche sur la photo), tout à fait conformes au slogan de la marque ‘‘Performance with style’’ sont particulièrement adaptés aux environnements humides. Ils sont équipés d’une tige en cuir premium hydrofuge, languette incluse, offrant une excellente résistance à la pénétration de l’eau.

Une campagne de lancement originale A l’occasion du lancement des nouvelles chaussures Run-R, un film de présentation de la gamme a été réalisé sur les toits de Paris, en collaboration avec Hit the Road, un collectif d’artistes français unissant dans la réalisation de performances sportives et visuelles des athlètes du mouvement et des cinéastes/vidéastes/photographes qui collaborent régulièrement avec des marques internationales dans l’univers du sport et de l’outdoor. L’histoire d’un jeune grutier qui se rend au travail façon « Parkour » montre de façon impressionnante les points forts de la gamme. Les photos et vidéo de la campagne sont relayées sur les réseaux sociaux, notamment Facebook, Instagram et Linkedin.

Zenit Evo de Jalas Après la collection Zenit lancée en 2010, Jalas, la marque de chaussures de sécurité d’Ejendals, faisait découvrir sur son stand Zenit Evo une collection dont les chaussures sont équipées de la seconde génération de semelle externe en RPU, un polyuréthane spécifique vaporisé en plusieurs couches et non pas injecté pour améliorer le grip de la semelle et lui confèrer une meilleure résistance à l’abrasion. Les six chaussures S1, S1P et S3 Zenit Evo, de type sneakers, épousent le pied comme Zenit Evo Easyroll une chaussette grâce à un chaussant particulièrement ergonomique et le recours à des (S3 SRC) matériaux de pointe et possèdent une excellente respirabilité grâce à une empeigne et Jalas®7138 une doublure en tricot sans coutures. Elles bénéficient également d’un nouveau système d’amortissement des chocs dus à la marche. Repris à la collection Zenit, ce système comporte sept couches superposées dont quatre sont réunies dans une semelle de propreté amovible. Ces chaussures très légères à la semelle intermédiaire en PU et cambrion asymétrique en plastique possèdent un embout en aluminium et, pour les modèles S1P et S3, d’une protection antiperforation en textile composite traité au plasma (PTC).

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FOCUS

Gamme connectée chez Parade La marque du groupe Eram lançait officiellement Parade Connect, une gamme de chaussures de sécurité connectées équipées des technologies Dati Modèle Icomix (dispositif d’alerte pour le travailleur isolé) et Géofencing (sécurisation de zones). Grâce à l’intégration d’un dispositif électronique captant les mouvements du porteur, la chaussure détecte les chutes et envoie automatiquement un message d’alerte sur un cloud sécurisé, sans nécessiter aucun autre système. Le dispositif mis en œuvre comporte une antenne LoRa, un GPS et différents capteurs de mouvements (gyroscope, accéléromètre). La chaussure intègre également un vibreur qui, en cas de détection par le Modèle Ironix système électronique d’un mouvement anormal suivi d’une perte de verticalité ou d’une immobilité, émet des vibrations pour demander au porteur si l’alerte envoyée est justifiée. Le porteur dispose alors de quelques secondes pour arrêter les vibrations. Sans réponse de sa part, le dispositif appelle automatiquement la chaîne de responsables définie par l’entreprise pour organiser les secours dans les plus brefs délais. Une fois l’alerte prise en compte par un membre de la chaîne, une vibration est émise dans la chaussure pour rassurer le porteur. En cas de besoin, l’alerte peut également être déclenchée volontairement par le porteur par une gestuelle spécifique. La chaussure possède une autonomie de trois mois minimum sans avoir besoin de recharger la batterie délivrant l’énergie nécessaire aux dispositifs embarqués. La solution Parade Connect est disponible sur abonnement (coût mensuel de 35 euros) intégrant la chaussure connectée, la détection automatique de chute, l’envoie des alertes en moins de 20 secondes aux équipes de secours et l’accès à une plate-forme intégrant l’ensemble les données. A ce jour, la gamme Parade Connect intègre huit modèles de chaussures S1P et S3 à tige basse ou haute en cuir et/ou synthétique mesh avec une semelle anti-perforation hybride en textile et acier au talon pour la protection du système électronique.

Diamond d’Uniwork Le fabricant italien Uniwork présentait sur son stand la gamme Diamond composée de cinq modèles de chaussures de sécurité à tige basse ou moyenne normées S4 CI HRO SRC, dont la chaussure Blooj, présentée en image. Ces sneakers Diamond en cuir velours ou microfibre avec empiècement Cordura, très confortables, possèdent une doublure indémaillable, une première de propreté Unisoft avec trois zones dotées d’un insert en fibre végétal, d’un cambrion pour la voute du pied, d’un absorbeur anti-chocs en gel et d’une semelle d’usure en PU et gomme. Côté protection, elles possèdent une lame anti-perforation textile Armateak protégeant 100% de la plante du pied et un embout en fibre de verre Unicomop qui ne conduit ni le chaud ni le froid. Elles sont disponibles du 36 au 47.

Blooj

Technologie anti-fatigue i-daptive® de Base Les chaussures de la collection Kaptiv de l’Italien Base sont équipées d’une semelle en PU2D et caoutchouc très résistante à l’abrasion et bénéficiant de la technologie I-daptive® brevetée qui absorbe l’énergie produite par l’impact de K-Step S1P HRO SRC (laçage) la marche avant de la dissiper puis de la restituer en partie, en fonction de la vitesse et du mouvement du pied. Durant tout le cycle de la marche, le pied est maintenu dans le bon axe, même sur terrain irrégulier, pour soulager les articulations et K-Walk S1P HRO SRC (quick lace) réduire le risque de blessure. Les dix modèles à tige basse (à l’exception d’une unique chaussure) Kaptiv, SIP ou S3, possèdent une tige en tissu ou en nubuck, une doublure antibactérienne, un embout de protection en aluminium et un insert anti-perforation K-Rush S1P HRO SRC (Boa®) non métallique Fresh’n Flex. Comme on peut le voir sur les modèles présentés en illustrations, trois modes de fermeture existent dans cette collection, le laçage traditionnel, le mode quick lace et la fermeture Boa®. BBi n° 158

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FOCUS

Chaussure femmes Diadora spéciale agro-alimentaire Donnée par marque italienne comme la nouveauté Diadora absolue de la saison, la chaussure Run II EVO, destinée aux femmes travaillant dans le secteur agro-alimentaire, est équipée de la technologie D-Light. Présente dans toute la collection Run de la marque, cette Run II EVO technologie repose sur une semelle intermédiaire injectée dans un mélange fait d’un polyuréthane de nouvelle génération, plus léger que le composé traditionnel, qui maintient le niveau d’amorti, favorise un chaussant confortable et possède un effet antifatigue. Cette chaussure basse S2 SRC ESD disponible à partir du 35 (et jusqu’au 48) bénéficie également d’une tige en tissu U-Micro, une microfibre spéciale résistante à la lumière et 30% plus légère que le tissu standard et d’une semelle de propreté amovible, respirante et antibactérienne avec charbons actifs. Proposée en deux variantes classiques, noire et blanche, la chaussure Run II EVO est par ailleurs équipée d’une semelle d’usure en PU compact anti-abrasion, d’une doublure en polyester et d’un embout de protection en acier.

Collection SP-Light Work pour Lemaitre

Brodequins Footwear Flex chez Mascot

Lemaitre se lance dans la chaussure de travail avec la collection SP-Light Work, développée pour les conducteurs et l’artisanat, qui comprend des modèles offrant différents niveaux de protection. Véritable basket, le modèle Ralph O3 ESD protège ainsi contre la perforation, tout en libérant le travailleur de la contrainte de l’embout. Il existe en versions basse et haute pour un très bon maintien au niveau de la cheville qui prévient le risque d’entorses. Le laçage permet un ajustement parfait au pied. Ces deux versions se caractérisent également par leur souplesse, bien adaptée à des flexions fréquentes, et leur légèreté : 450 g pour le modèle haut, 390 g pour le modèle bas. Par ailleurs, ce modèle bénéficie des avantages de la semelle en caoutchouc nitrile / EVA, assurant une réception en douceur et un amorti dynamique. Le design de la semelle SP-Light allie souplesse et stabilité, critères compatibles avec un chaussant à la fois confortable et fiable. La semelle assure une très bonne résistance à la glisse sur sols carrelés SRA : glissement à plat vers Ralph 03 ESD l’avant 0,50 / glissement du talon vers l’avant 0,51.

Les brodequins de sécurité F0129-947 s’inscrivent dans la collection Mascot® Footwear Flex, qui se caractérise par la sensation de liberté apportée aux pieds. En effet, grâce à une cambrure multifonction brevetée par le fabricant, le pied est soutenu et stabilisé à l’arrière de la chaussure, notamment sur des surfaces inégales ou lors de stations prolongées sur une échelle, et dispose ainsi de suffisamment de place pour se mouvoir à l’avant. Ces chaussures sont également équipées d’une semelle intérieure avec soutien optimal au niveau du talon. La semelle extérieure deux-composants en PU/PU offre une excellente absorption des chocs, et la partie avant de la chaussure se plie avec souplesse en même temps que le pied. Par ailleurs, en ce qui concerne plus précisément ce modèle, le revêtement extérieur est en Cordura® ultrarésistant, la coque est en composite et donc entièrement dépourvue de métal. Elle est certifiée ESD, DIN EN 61340-4-3: 2002 + DIN EN 61340-5-1: 2008.

Première chaussure femme Haix Déclinaison d’une version unisexe, la chaussure de sécurité Black Eagle Safety 40.1 GTX Ws Low est le premier modèle féminin développé par le fabricant allemand Haix. Commercialisée en teinte gris et menthe et sur l’éventail de tailles 36 à 40,5 (3 1/2 à 7 UK), cette chaussure reprend les caractéristiques de la collection Black Eagle Safety avec un embout de protection ultra-léger en fibres plastique, une semelle anti-perforation Kevlar, une tige en combinaison microfibres/textile avec doublure interne en GoreTex® Extended, le système de laçage rapide Smart Lacing par tirage, une semelle de confort Vario Wide fit disponible en trois épaisseurs différentes, une semelle intermédiaire PU et une semelle extérieure en caoutchouc. Normée S3 HRO HI CI WR SRC. BBi n° 158

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Jalroche, une chaussure Jallatte tout terrain Conçue pour faire face à des situations imprévisibles et à de fréquents changements d’environnement, la chaussure S3 Jalroche de Jallatte, de type rando, possède une tige (hauteur de 13 cm) en cuir pleine fleur épais avec un confortable matelassage en mousse en partie haute, des protections au niveau des malléoles et du tendon d’Achille et une languette en cuir doublée et matelassée pour une meilleure protection du coude-pied associée à deux soufflets latéraux pour éviter toute intrusion de matériaux à l’intérieur de la chaussure. Un sur-embout en cuir résistant à l’abrasion et une remontée en PU sur l’avant pied pour une meilleure protection contre les chocs complètent cette tige. La semelle de marche équipée du système Vibram CI HI WR HRO SRC de Jalroche est en caoutchouc avec couche confort en Softane™ thermique isolante et couche de contact avec le sol en Néotril®, très résistante aux chocs et à la chaleur de contact, autonettoyante et munie de crampons profonds. Cette nouvelle chaussure Jallatte est également équipée d’un contrefort pour un bon maintien de l’emboîtage du talon, d’une doublure chausson intégral en Gore-Tex® imperméable, coupe-vent et isolante thermiquement qui laisse respirer le pied, d’un système de fermeture à cinq paires de passe-lacets non métalliques et lacet hydrofuge noir, d’une première de propreté antistatique complète absorbant les chocs et l’énergie produite par l’impact du pied lors de la marche. Elle possède un embout de protection large en polymère 50% plus léger que l’acier et une première de montage et intercalaire anti-perforation FleXtane™ By Jallatte antistatique en composite couvrant 100% de la plante du pied.

Concentré de technologie chez Aimont L’offre d’Aimont, une marque distribuée par Jallatte, s’enrichit d’Avanger, un modèle S3 SRC sans métal possédant une tige en tissu Hypertex hydrofuge, d’une résistance à l’abrasion, d’une souplesse et d’une légèreté particulièrement élevées, autant de qualités conférées par la technologie Putek® récemment développée et basée sur des fils techniques directement imbriqués dans le tissu (des résultats de tests d’abrasion réalisé sur le tissu Hypertex ont montré une résistance environ six fois plus élevée que celle du tissu Cordura 1000 couramment utilisé pour des produits de qualité supérieure). Cette tige se complète d’un talon et d’un dessus de tige en Stark®, un matériau anti-abrasion. Cette chaussure possède une semelle Diamont en PU bi-densité BASF de dernière génération absorbant les chocs talonniers, avec remontée en PU sur l’avant-pied. Parmi les autres caractéristiques concourant à la performance de la chaussure, on relèvera un Avanger intercalaire anti-perforation couvrant la totalité de la plante de pied, un embout de sécurité en matériau synthétique, une doublure des quartiers en maille 3D associant une mousse pour la protection et le confort et une structure ouverte pour la ventilation périphérique du pied, une première de propreté Vento-Plus® anatomique et antistatique à structure alvéolée pour une meilleure circulation de l’air.

Covepro déploie la gamme des chaussures Amblers Créditée d’un fort développement notamment soutenu par une progression des référencements en vêtements Caterpillar et chaussures Timberland Pro, la société Covepro affiche une croissance d’environ 15% sur le deuxième semestre de l’année 2018. Désormais organisée avec une logistique déportée chez un logisticien pour absorber les contraintes liées à sa croissance, avec parallèlement la mise en place d’un processus d’approvisionnement destiné à sécuriser ses références best sellers, l’entreprise introduit aujourd’hui les chaussures Amblers pour améliorer son mix produit et proposer une alternative milieu de gamme à ses marques leaders. Lydia Lydia et Sophie sont deux modèles S1P SRC faisant partie de la gamme Amblers. La chaussure Lydia possède une tige haute en cuir lisse enduit avec un col matelassé en PU et une doublure intérieure mesh, un embout composite et une lame anti-perforation non métallique. Sa semelle d’usure est en PU double densité et sa semelle amovible en PU injecté. La chaussure Sophie possède une tige basse en nubuck enduit avec un col matelassé et une doublure intérieure mesh, un embout et une lame anti-perforation Sophie en acier. Sa semelle d’usure est en caoutchouc et sa semelle amovible en EVA.

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U-Power adopte la technologie Tapis anti-fatigue Le service R&D du fabricant italien U-Power a mis au point une ligne de chaussures spécialement conçue pour réduire la fatigue des personnes travaillant de longues heures en position Raptor Carpet debout et/ou souffrant de douleurs lombaires, articulaires, cervicales ou encore liées à une circulation sanguine ralentie. Les chaussures de sécurité de cette nouvelle gamme sont équipées d’une semelle intermédiaire bénéficiant de la technologie Red-Carpet (elle a donné son nom à cette nouvelle collection) qui repose sur le recours à un polyuréthane spécial de BASF, semblable à celui utilisé pour les tapis antifatigue, capable d’absorber et de soulager le stress corporel en réduisant les traumatismes liés à une position de travail statique prolongée. Les tiges des chaussures Red Carpet (modèles S1P et S3) sont semblables à celle des chaussures de la gamme Red Lion. A titre d’exemple, nous vous présentons en image Raptor Carpet, une chaussure S3 SRC à la tige Hypertex en Putek®, exceptionnellement résistante à l’abrasion (selon des tests d’abrasion réalisés selon la méthode d’essai de la norme EN 388 pour les gants de protection, une tige Hypertex résisterait à un million de cycles d’abrasion). Outre sa semelle intermédiaire Red Carpet® en PU expansé souple, ce modèle existant dans les pointures 38 à 48 est équipé d’une doublure respirante, d’une semelle d’usure en PU anti-abrasion et d’une semelle de confort anatomique Memory+Gel avec trous d’aération et absorbeur de chocs au talon.

E L B A T R O F M O C P E KE IT’S 6 P.M.

Modèle Le Mans Grey / Safe Knit Collection BY PANTHERSAFETY.IT

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Giasco lance la basket Las Vegas Le modèle Las Vegas S1 se présente comme la première basket de travail avec une zone de gel au-dessous du talon. Giasco a effectivement développé un gel spécifique, nommé G-Gel, placé au-dessous du talon, permettant de réduire le stress lié à l’impact et de libérer l’énergie pendant la marche. Cette chaussure fait partie de la ligne City, qui se caractérise par des modèles pouvant être portés dans de nombreuses situations de travail mais aussi pendant les loisirs, grâce à une attention particulière portée au design de la tige et à une semelle en polyuréthane double densité antistatique, résistante à l’hydrolyse ISO 5423:92, aux hydrocarbures et à l’abrasion, anti-choc et antidérapante SRC. Ce nouveau modèle se distingue par sa légèreté, son confort et son look jeune.


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Semelle connectée pour chaussures Gaston Mille Le fabricant français Gaston Mille a mis au point, en partenariat avec la société TRAXxs, la semelle connectée XSole® PTI. Pensée pour la protection du travailleur isolé, cette semelle amovible à glisser dans une chaussure de sécurité pour faire de celle-ci un epi connecté permet au porteur de communiquer avec ses collègues ou un poste centralisé, même s’il a les mains occupées. En cas de perte de verticalité de l’utilisateur, de SOS volontaire ou d’autres situations de danger, la semelle connectée XSole® PTI équipant la chaussure transmet automatiquement l’alerte et la localisation du porteur au service sécurité (la vie privée des salariés est préservée, la géolocalisation étant disponible uniquement en cas d’alerte). L’équipement GSM/GPRS embarqué et la connectivité multi-opérateurs, garantissent une qualité de service et une couverture optimale en exploitant tous les opérateurs disponibles. Le dispositif intègre un récepteur multi-GNSS (GPS, Galileo…) qui a déjà fait ses preuves sur des automobiles de marques haut de gamme. En cas d’alerte, la semelle communique sa position à intervalles réguliers pour Principaux types localiser rapidement l’employé en danger. d’alertes déclenchées En cas de détection d’une situation non conventionnelle, l’utilisateur ressent une vibration dans sa chaussure. Pour empêcher l’envoi de l’alerte, il lui suffira alors de - Perte de verticalité : Le capteur taper 3 fois du pied. En intérieur des bâtiments, la précision de la localisation peut détecte une position non conventionnelle, une pré-alerte est être encore améliorée par des balises XSpot® Bluetooth. déclenchée sous forme de vibration Pour recharger une semelle XSole® PTI, il suffit de poser le chargeur Qi dans la discontinue. Sans réponse à la préchaussure. alerte, la semelle envoie Configurable selon les besoins de l’entreprise et diversement administrable (assoautomatiquement l’alerte. ciation semelles/porteurs, gestion des groupes…), le système avec interface de - SOS volontaire : En cas supervision intuitive (envoi d’alertes par SMS, e-mail et notification) équipant la d’agression, de blessure légère ou pour demander de l’aide, le porteur semelle connectée s’accompagne de services multi-supports (smartphone, PC, déclenche un SOS invisible en tablette et possibilité d’accès direct à l’API). effectuant un simple mouvement A ce jour, les quatre modèles de la gamme CasualGrip (Mars, Pluton, Neptune et prédéfini du pied. Cassiopée) peuvent être équipés d’une semelle XSole PTI, l’espace intérieur de ces - Alerte évacuation : En cas de chaussures Gaston Mille ayant une hauteur suffisante pour accueillir la semelle risque, le responsable sécurité d’un site peut envoyer une alerte à tous sans changement du chaussant. les porteurs équipés qui ressentiront La mise en œuvre d’une chaussure Gaston Mille ainsi connectée grâce à la une vibration prolongée. semelle XSole® PTI nécessite un abonnement mensuel de 15 euros.

ISM Puma lance la chaussure Fuse TC Green

Une gamme élargie pour les 40 ans de S.24

Le modèle Fuse TC Green d’ISM Puma est une chaussure adaptée pour la logistique, l’industrie, les travaux intérieurs, le second œuvre, le personnel encadrant, grâce à sa légèreté, sa souplesse et à l’absence de partie métallique. Elle est effectivement dotée d’un embout en fibre de verre et d’une semelle anti-perforation souple FAP®. Sa semelle Duo-PU natural FlexMotionTM, avec élément iCELL, est également très flexible, amortissante et anti-dérapante. L’assise du pied bénéficie de la technologie evercushion® BA, qui procure une bonne absorption des chocs dans la zone du talon. La tige est conçue dans un matériau microfibre solide avec Sandwich-Mesh respirant. Cette chaussure est certifiée ESD, Vegan et DGUV.

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A l’occasion de ses quarante ans, S.24 agrandit sa gamme autour de son best-seller, le modèle Zéphir S1P, en proposant une version plus moderne et high-tech : le modèle Sirocco S1P. Cette version plus sportive du Zéphir S1P sera, entreautres, équipée d’une tige tricotée nouvelle génération (S-KNIT) qui mêle résistance à l’abrasion et respirabilité. Autres nouveautés, les trois modèles S1P (Sirocco, Zéphir et Levant) seront déclinés en version S3 WR (Belharra, Jaws et Waimea) avec membrane imper-respirante. La membrane rend la chaussure entière résistante à la pénétration de l’eau, tout en conservant les attributs de respirabilité. Pour faciliter la lisibilité de la gamme, S.24 a mis en place un code couleur : rouge pour le S1P, bleu pour le S3.

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RUN-R 510

S1P SRC

RESPIRANTES LÉGÈRES FLEXIBLES

UVEX HECKEL s.a.s | 44, rue d’Engwiller | La Walck | 67350 VAL DE MODER | Tél. +33 388 07 61 08 | Fax +33 388 72 51 06 | E-Mail contact.france@uvex-heckel.fr

www.heckel.fr


FOCUS

Active System et Arctic Grip Grisport

Modèle 705200 S3 SRC

Sur le salon Expoprotection, le fabricant italien Grisport a exposé un vaste choix de prototypes de chaussures de sécurité bénéficiant de sa technologie Active System, déjà intégrée dans plusieurs de ses modèles Outdoor, exposition qui a permis de quantifier le ressenti des clients avant la finalisation de la gamme resserrée sur les modèles qui ont suscité le plus d’intérêt. Ce terme Active System désigne une construction de semelle composée de bas en haut d’une semelle extérieure antistatique et antidérapante caoutchouc ou PU, d’une semelle intermédiaire souple en PU intégrant une pièce en mousse qui agit comme stabilisateur et absorbeur de chocs, une lame anti-perforation textile, une première au charbon actif anti-odeur et assainissante avec recyclage de l’air, et enfin la semelle amovible. Pour le marché français, dont le développement est confié à la société Seeds, cette dernière a fait le choix de commercialiser deux chaussures de cette série Active System. La première normée S3 SRC possède une tige en nubuck gris ornée de motifs gaufrés et une semelle extérieure en PU injecté. La seconde normée S3 HRO HI SRC a une tige synthétique et une semelle extérieure Vibram en caoutchouc. Les deux disposent d’un embout aluminium. Autre technologie mise en avant par Grisport, les inserts antidérapants Arctic Grip développés par son partenaire Vibram résistent parfaitement au froid et offrent des performances élevées sur les sols glacés et glissants. Intégrés dans les semelles – Grisport en positionne sept de deux formes différentes au design propre à la marque –, ces inserts procurent une forte tenue au sol sans avoir recours à des crampons. Ici aussi, le fabricant italien a présenté plusieurs prototypes afin de déterminer sa gamme finale parmi lesquels semelle Arctic Grip Grisport Seeds fera son choix de modèles destinés à la France.

Chaussures Kapriol à semelle Michelin K-375 Le Mans La société Kapriol a élaboré trois nouvelles chaussures à partir de la semelle K-375 née de sa collaboration avec les designers de Michelin Technical Soles. Caractérisée par sa résistance et sa capacité à s’adapter aux différents sols en intérieur comme en extérieur, cette semelle est dessinée avec des rainures antidérapantes autonettoyantes, une pointe renforcée, et bénéficie du procédé Safety Heel Lock qui maintient le pied en position naturelle sur les obstacles. Elle est antidérapante et résiste à la chaleur jusqu’à 300°C. Ces trois chaussures baptisées du nom d’un circuit automobile déclinent trois niveaux de qualité, le plus important relevant du modèle Le Mans normé S1 P SRC HRO ESD. Cette chaussure bénéficie d’une tige en Flyknit, matériau largement utilisé dans le domaine du sport pour ses qualités de légèreté, de respiration, de résistance et d’élasticité, tige complétée d’une doublure air mesh, d’une languette matelassée avec soufflet anti-poussière, d’un renfort au talon, d’une empeigne protégée par du TPU et d’une pointe renforcée. Les chaussures Silverstone et Estoril diffèrent de ce premier modèle par leur norme S3 SRC HRO ESD et leur tige en microfibre, Estoril au design moins élaboré ne disposant pas non plus de protection TPU sur Silverstone l’avant-pied. Estoril

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Modèle 705007 S3 HRO HI SRC

construction Active System

Chaussure souple J14AK S1P SRC alba&n La chaussure alba&n J14AK S1P SRC commercialisée par Difac possède une semelle PU antidérapante avec lame anti-perforation textile et embout acier et une tige en suède et tissu avec doublure respirante. Un empiècement rétro-réfléchissant est intégré au niveau du talon. Disponible dans les tailles 37 à 47.


JANVIER 2019. MILLENIUM PREMIUM.

MADE IN FRANCE PAR GASTON MILLE.

DESIGN ET PERFORMANCE

Vivez l’expérience Premium Lignes racées et conception française : l’exigence est au service de ce nouveau modèle. Première sur-chaussure de sécurité à être Metal Free - son embout nouvelle génération en fibre de verre est 20% plus résistant que l’embout traditionnel en acier. Unique sur le marché des EPI, la semelle d’usure est en bi-densité, alliant très forte adhérence et résistance à l’abrasion languette haute protection contre les chocs et coupures. Pensé et fabriqué par Gaston Mille, ce nouveau produit de sécurité ponctuelle est l’alliance parfaite pour une expérience haute performance.

WWW.GASTONMILLE.COM


FOCUS

Chaussures iconiques Dr. Martens Reprenant la forme d’une chaussure iconique de la marque, le modèle professionnel Dr. Martens 1460 SR Slip Resistant est doté d’une tige en cuir pleine fleur épais, résistant et malléable avec laçage à 8 œillets et doublure respirante. Sa semelle cousue Goodyear à coussin d’air et surpiqûre jaune de structure Grip-Trax™ résiste à l’usure et à la traction sur les surfaces glissantes grâce à sa composition mariant un PVC très souple à un élément en caoutchouc composite robuste. Sa semelle intérieure Softwair™ possède une structure en relief qui facilite la circulation de l’air sous le pied et absorbe l’humidité pour éviter les 1460 SR mauvaises odeurs. Par ailleurs, le rembourrage et les inserts en mousse à mémoire de forme situés à l’avant du pied et au talon aident à absorber la pression exercée en cas de station debout prolongée. Ce modèle est proposé en noir industriel et en rouge cerise et décliné version basse sous la référence 1461 SR. On peut également signaler dans la même lignée iconique la botte modèle 2976 SR à ouverture latérale élastiquée. Plus féminine, la chaussure Maple ST Steel Toe est une botte de travail classique de couleur grise avec coque en acier normée SB SRA E. La tige avec doublure respirante et languette rembourrée est fabriquée dans un cuir souple adapté à un usage professionnel. Elle est thermocollée et cousue sur une semelle PVC antidérapante avec surpiqûre visible. La semelle Maple ST intérieure en polyuréthane SoftWair™ vient compléter cette construction pour favoriser la circulation de l’air et renforcer l’amorti au niveau de la cheville et sur l’avant du pied. Dr. Martens propose également des modèles Maple avec ouverture latérale par zip dans les deux coloris noir et teck.

Modèle Panther pour conditions extrêmes Le fabricant italien Panther intègre Verdi dans sa collection Anatomic, une chaussure S3 sans métal à tige en nubuck hydrofuge avec sur-embout anti-abrasion. Elle est équipée d’une semelle d’usure WR CI HI HRO SRC en caoutchouc, d’une semelle intercalaire en polyuréthane expansé assurant le maximum de confort et d’absorption des chocs, d’une première de propreté thermoformée, en feutre et aluminium, spécialement conçue pour isoler les pieds du froid (jusqu’à –20°C) et d’une doublure à membrane respirante et membrane thermorégulatrice maintenant une température corporelle constante et renforçant encore la protection du pied contre le froid et la chaleur. Verdi Verdi bénéficie également d’une semelle anatomique permettant un appui complet du pied (métatarse, voûte plantaire et talon) pour un confort renforcé. Directement injectée dans la semelle intercalaire, cette semelle anatomique conserve ses qualités dans le temps, à la différence des semelles amovibles dont les qualités diminuent progressivement sous l’effet de l’usure. Côté protection, cette nouvelle chaussure de fabrication italienne possède un embout en fibre de verre athermique et léger et une semelle anti-perforation en composite multicouche. La chaussure Verdi, d’un poids inférieur à 600 g est disponible du 38 au 48.

Casque Kask

Casque Spectrum avec sur-lunettes et porte-badge

Kask, fabricant de casques italien présent sur le marché des sports et des loisirs ainsi que sur celui de la protection individuelle, du sauvetage et du secours présentait sur son stand plusieurs de ses réalisations dont le Zenith, un casque ventilé pourvu d’une coque externe en polypropylène, d’une calotte interne en polystyrène et d’un bandeau antitranspiration. Réglable aussi bien en hauteur qu’en largeur, ce casque léger (400 g) et confortable bénéficie du système Easy Click pour un montage rapide de diverses protections du visage interchangeables (écran et visière de protection transparents, écran de protection grillagé). Il est proposé en cinq coloris : blanc, noir, jaune, rouge et orange.

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La compagnie Centurion a ajouté une fonctionnalité supplémentaire à son casque de sécurité avec sur-lunettes intégrées Spectrum, équipement fabriqué en ABS et répondant aux exigences de protection de classe B contre les impacts, en proposant en option un nouveau système de porte-badge livré installé. Ce dispositif, qui permet d’identifier immédiatement les personnels sur les chantiers, est fixé à l’aide d’un adhésif haute-qualité résistant à 40 kg de traction et bénéficie d’un verrouillage facile offrant un maximum de sécurité. Ce casque Spectrum avec porte-badge est commercialisé par la société PIP.

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Casques Vertex et Strato de Petzl Bénéficiant d’un nouveau design, les casques Vertex et Strato de Petzl disponibles à partir du mois d’avril 2019 s’accompagnent d’une large gamme d’accessoires faciles et rapides à installer grâce à un système d’inserts et au système d’attache latéral Easyclip concernant les visières. Convenant au travail en hauteur et au sol et certifiés selon les normes en vigueur en Europe, aux USA, au Canada, en Russie et en Australie, ils offrent un port confortable grâce aux systèmes Centerfit (réglage permettant un centrage parfait du casque sur la tête) et Flip&Fit (positionneProtège-nuque ment immédiat du tour de tête en position basse) dont ils sont pourvus. Ils Version haute peuvent aussi s’équiper de la jugulaire amovible Dual réglable par clip sur visibilité et ventilée du casque Strato. deux positions, en mode résistance élevée pour limiter le risque de perte du casque lors d’une chute en cas de travail en hauteur ou en mode résistance faible pour limiter le risque d’étranglement en cas d’accrochage du casque lors d’un travail au sol. Strato, un casque plus particulièrement destiné aux cordistes dont la coque interne est conçue en polypropylène expansé et polystyrène expansé pour plus de légèreté, est disponible en quatre couleurs standard. Très confortable avec sa coiffe textile six points et d’une utilisation plus polyvalente, le casque Vertex est quant à lui proposé en sept couleurs stanVisière Vizen avec dard. Tous deux sont déclinés en version ventilée (volet coulissant ajustable) et système Easyclip en version haute visibilité (ventilation et haute visibilité pouvant cohabiter sur un même casque). Casque Vertex avec Parmi les accessoires complétant les gammes Vertex et Strato figurent, jugulaire Dual, visière Vizir et protège-visière outre la jugulaire Dual ainsi que des tours de tête et mousses de confort, des (clipsés par système protections pour casques, protège-nuque, porte-badge, deux visières de protection Easyclip), lampe des yeux dont une teintée, une visière complète de protection contre les risques Tactikka (glissée dans l’insert du protègePorte-badge d’arc électrique, Vizen, et une autre spéciale élagage, Vizen mesh. visière).

Solution d’évacuation Lift Res-Q Kratos La solution Lift Res-Q de Kratos Safety est un système autoévacuateur qui permet de descendre d’une grande hauteur (300 m) une personne ou deux personnes d’un poids cumulé maximum de 225 kg à une vitesse contrôlée à 0,8 m/s par son système de frein automatique séparé de la chambre de la corde. Dans son premier mode d’utilisation, c’est-à-dire en fonction auto-évacuation, cet équipement est accroché en partie haute à un ancrage fixe et la corde terminée par un connecteur est raccordée à la personne à évacuer. Une fois que celle-ci s’est arrimée, elle n’a plus qu’à se laisser glisser vers le sol et sa vitesse sera automatiquement régulée. Dans le deuxième mode d’utilisation, c’est-à-dire en fonction sauvetage, le connecteur placé en bout de corde est accroché en partie haute et le sauveteur descend en étant directement relié dispositif. Il contrôle son déplacement grâce aux deux freins extérieurs intégrés au mécanisme jusqu’à s’arrêter au niveau de la personne à secourir. Une fois relié à celle-ci, il se soulève avec elle pour la déconnecter de son système antichute, soit manuellement soit à l’aide d’une visseuse électrique que l’on peut connecter au niveau du volant du Lift Res-Q. Il peut alors s’évacuer ainsi que la personne secourue vers le bas ou vers le haut, toujours manuellement ou avec la visseuse. Toujours dans le domaine de l’auto-évacuation mais plus anecdotique, signalons que Kratos Safety a également ajouté à son catalogue une échelle de corde d’une longueur de 6 mètres.

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De nouveaux habits pour la Cagoule Kapio S13 Weltek La société Weltek a présenté sur Expoprotection son casque de soudage Kapio® S13 introduit sur le marché en milieu d’année. Il est aujourd’hui disponible dans l’ensemble des versions graphiques de la série Kapio®, notamment les récents habillages Yellow et Camouflage, et va également être combiné au nouKapio S13 Yellow veau serre-tête à double harnais et Gangster nuque flexible de la marque pour offrir un confort maximum. Rappelons que cette cagoule dispose de visions latérales et d’une technologie de cristaux liquides qui fait bénéficier le soudeur d’un champ de vision d’une très grande clarté et d’une restitution quasi parfaite des couleurs et des contrastes. Par ailleurs, son champ de vision extra-large de 100  x  67  mm répond aux classes optiques élevées 1/1/1/2 et sa teinte de soudage est réglable de DIN 5 à 8 et de DIN 9 à 13 – fonction meulage disponible. Sa garantie est de 3 ans.

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Sofop met l’Orizon® aux couleurs de l’industrie Sofop Taliaplast présentait sur Expoprotections sa nouvelle génération de casques de protection pour l’industrie Orizon® déjà commercialisée depuis quelques mois et récompensée début mars par un Sacre Socoda. Ce casque avec coque et visière en PE HD est doté d’un harnais avec 6 points d’ancrage et intègre une coiffe textile pour procurer plus de confort au porteur ainsi qu’un tour de tête avec garniture frontale de 37 cm qui absorbe la transpiration, garantissant, encore une fois, un meilleur niveau de confort. Son serre-nuque est équipé d’une molette crantée à crémaillère sans débrayage facile d’utilisation qui permet d’assurer un excellent maintien même lorsque la tête est penchée, grâce à l’appui très bas sur la nuque réglable de 53 à 61 cm. La lunette de protection escamotable est compatible avec le port de lunettes correctrices. Ce casque dispose également d’une zone de ventilation réglable pour aérer la tête selon la chaleur accumulée sous la coque. Son porte-badge, à clipser en ABS, est d’un format étudié pour recevoir les badges d’accès, les cartes de visite et les cartes BTP ou toute autre signalétique d’identification personnelle. Enfin, ses bandes rétro-réfléchissantes contribuent à une plus grande visibilité par temps sombre ou lors de travaux de nuit (visibilité à 360°). Caractéristique très intéressante, le casque Orizon® propose 64 combinaisons de couleurs déclinées à partir de 8 teintes de coque et 8 teintes de visière. Notons également la présence d’une étiquette de traçabilité à l’intérieur du casque.

Casque double-norme EVO®5 Dualswitch™ JSP

Casque électricien avec écran facial Sibille Factory La société Difac introduit dans son offre le casque électricien avec écran facial E-Shark Sibille Factory normé EN 50635 1000 V. Le casque en lui-même comporte une calotte extérieure et intérieure ABS, un harnais textile noir interchangeable, un bandeau frontal absorbant et anti-transpirant amovible, une boucle automatique sur jugulaire et des zones de clipsage pour fixer des accessoires. L’écran en polycarbonate d’une épaisseur de 1,5 mm, d’une qualité optique 1 permettant un port permanent sans déformation visuelle, protège contre les particules lancées à grande vitesse, les impacts à moyenne énergie, les projections liquides et l’arc électrique de court-circuit.

Fabriqué dans l’une des usines britanniques de JSP, le casque EVO®5 Dualswitch™ sorti l’été dernier (voir BBI n°154) est un des rares casques à être certifié aux deux normes EN397 et EN12492 sur le même certificat. Grâce à un système de switch, il est effet possible de changer la force de résistance de la jugulaire pour pouvoir répondre à la norme pour le casque de chantier EN397 et à la norme EN12492 pour le travail en hauteur. Faisant partie de la gamme de casques EVO, ce casque est compatible avec tous les accessoires disponibles sur le casque Evolite : porte badge avec option porte-lampe, coquilles antibruit SonisSonis®, lunettes intégrée Evospec® et bandes réfléchissantes CR2. Il convient bien aux travailleurs qui doivent allier les exigences du travail au sol et du travail en hauteur, comme les métiers des énergies renouvelables, de l’électricité industrielle, de la toiture, de la charpente métallique, etc. Au lieu de changer d’équipement ils ont la possibilité de garder le même casque sans risque pour les deux activités.

Casquettes anti-heurt Surflex La société Victoire et Cie commercialise sa marque de casquettes anti-heurt Surflex basée sur une coque rigide en ABS échancrée au niveau des oreilles qui protège le porteur lorsque sa tête vient heurter des objets durs et statiques. Plusieurs modèles sont proposés dont le modèle Air+ avec coque ventilée sur les côtés, casquette textile nylon maintenue par une bande scratch et visière de 5, 3 ou 1 cm. Cette dernière dimension sans influence sur le champ de vision a été récemment ajoutée pour répondre aux demandes d’entreprises des secteurs de l’automobile et de l’énergie pour leurs collaborateurs qui travaillent en intérieur sous des matériels potentiellement dangereux tels des châssis de voiture ou des compteurs. Autre évolutions récentes, les casquettes anti-heurt Surflex peuvent recevoir une jugulaire en option tandis que l’éclairage led amovible, déjà proposé pour cette ligne de produits, est désorcasquette bonnet à led mais disponible pour les bonnets. Air+ 1cm

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FOCUS

Le harnais PRD de MSA Safety avec dispositif d’auto-sauvetage MSA Safety a conçu un système breveté de harnais intégré pour l’auto-sauvetage. Ce dispositif individuel de sauvetage, léger et discret, est contenu dans un petit sac à dos, fixé à un harnais complet, conçu pour être utilisé conjointement à un système de protection anti-chute ou un point d’ancrage. En cas de chute, le harnais Latchways PRD® (Personal Rescue Device®) suspend l’utilisateur et lui permet ensuite de descendre doucement jusqu’au sol, de manière contrôlée. Le système comprend une bobine de corde en aramide de 20 m qui est relâchée à une vitesse contrôlée par le biais d’un mécanisme de freinage intégral. Pour assurer une intégrité mécanique totale constante, il est conçu à partir de composants de qualité, avec un nombre limité de pièces mobiles. Ce harnais peut être associé à la perche de récupération Latchways. Si l’utilisateur est incapable d’effectuer un sauvetage individuel, un tiers peut activer le deuxième mécanisme intégré de déclenchement de la descente. La longueur totale de la barre est de 800 mm, lorsqu’elle est rétractée et de 3 400 mm, lorsqu’elle est déployée.

La solution Work Station Beal Déjà présente dans l’offre Beal depuis quelque temps, l’offre Work Station de ce spécialiste de l’antichute était présentée sur Expoprotection avec toutes ses déclinaisons. Destinée à sécuriser et optimiser le rangement de l’outillage lors de travaux sur corde pour éviter les mauvaises postures, réduire les gestes parasites et prévenir les pertes d’objets, cette solution trouve sa base dans une ceinture à laquelle peuvent être rattachés de nombreux accessoires tels des seaux, des poches, des sangles et une plaque aimantée. La marque propose ainsi plusieurs seaux – dont une référence transparente – adaptés à diverses configurapoches Genius Triple tions avec différentes tailles et contenances pour outils courts ou longs, plus un couvercle ; ces seaux comportent des mini porte-matériel en extérieur pour connecter d’autres accessoires. Elle commercialise également des poches de rangement (poche simple ou ensemble de trois poches), des sangles extensibles qui évitent la chute d’outils et une plaque aimantée qui peut être accrochée en plusieurs endroits (harnais, ceinture, rambarde…) pour maintenir de façon temporaire des outils sécurisés par une sangle.

harnais Protecta

seau Long Tool Bucket, longueur 35 cm, contenance 5 litres

sangle Air Leash, charge 500 g, extension 150 cm

Fonctionnalités accrues pour le harnais Protecta de 3M Particulièrement destiné aux secteurs de la construction et de la maintenance, le harnais Protecta de 3M dispose de nouveaux indicateurs de chute, identifiés par une étiquette, pour faciliter les inspections annuelles et avant chaque utilisation. L’un est placé à l’avant du harnais et l’autre à l’arrière. Par ailleurs, les points d’accroches sont aussi mieux visibles. L’utilisation de ce harnais Protecta est confortable grâce au porte-longe intégré et à la sangle pectorale avant, abaissée, qui permettent de ne pas être gêné par la liaison lors d’un travail devant soi. Très résistantes à l’eau et aux taches, ses sangles noires offre une durée de vie prolongée, y compris lors de travaux effectués dans des environnements salissants. BBi n° 158

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Batterie 18V High Output 12,0 Ah Milwaukee lance sa nouvelle batterie 18V High Output 12,0 Ah, compatible avec l’ensemble des 135 outils de la plate-forme M18™. Offrant 50% de puissance en plus, augmentant de 33% l’autonomie et réduisant de 50% la surcharge par rapport à une batterie 9,0 Ah RedLithium-Ion™, elle convient aux applications les plus exigeantes. En outre, sa nouvelle construction diminue les risques de surchauffe lors des travaux lourds, ses nouvelles cellules RedLithium™ High Output™ sont plus puissantes, tandis que la nouvelle génération d’électronique intelligente Redlink™ qui assure la

communication entre l’outil et la batterie contribue à améliorer les performances dans les conditions les plus extrêmes, jusqu’à -28,8C°. La marque en profite pour lancer de nouveaux outils énergivores dont les performances, en termes de puissance et de capacités de coupe, sont optimisées grâce à cette batterie comme la meuleuse d’angle M18 Fuel™ Flag230XPDB-121C. Elle est capable de réaliser jusqu’à 68 coupes dans des tubes en acier inoxydable de ∅ 42 mm. Sa poignée ergonomique AVS anti-vibrations, son revêtement

Avec la batterie 18V High Output 12,0 Ah, la puissance et les capacités de coupe sont optimisées aussi bien dans le béton, le métal et le PVC.

Softgrip et la gâchette non verrouillable type homme mort assurent une sécurité maximale et un grand confort d’utilisation. Par ailleurs, les disques se changent facilement et sans outil grâce à l’écrou Fixtec.

OUTILLAGE - Pferd

Système micromoteur MIM STG2S 3/600 Le nouveau système micromoteur MIM STG2S 3/600 est destiné à être utilisé dans de nombreux domaines et notamment la fabrication d’outils et de moules. Il est composé d’une unité de commande qui, selon l’application et les exigences, peut être combinée à divers porte-outils et commandée (en option) par une pédale Vario régulant la vitesse de rotation de l’outil. Délivrant une puissance de 150 W (260 W en puissance absorbée), cet outillage permet d’utiliser des fraises sur tige HSS ou en carbure, des meules sur tige, des outils de ponçage fin et de polissage, des petits outils diamant et CBN ainsi que des brosses industrielles. Le réglage en continu de la vitesse de rotation de 1 000 à 60 000 tr/min per-

met de s’adapter précisément aux paramètres d’application respectifs en fonction de l’outil, du matériau à usiner et de la tâche d’usinage. Cette large plage de vitesse permet non seulement de remplacer de nombreuses machines pneumatiques, mais également de supprimer l’infrastructure coûteuse, complexe et rigide d’une alimentation en air comprimé. Selon la marque, les coûts d’exploitation de l’entraînement peuvent être réduits jusqu’à 66%. De leur côté, les porte-outils ne nécessitent aucun entretien et leur moteur brushless se caractérise par une concentricité et une stabilité de vitesse élevées. Leur interrupteur marche/arrêt, immédiatement accessible ainsi qu’une construction

Le système micromoteur MIM STG2S 3/600 de Pferd se présente comme une alternative économique et polyvalente aux machines pneumatiques à grande vitesse.

légère et mince et des broches rallongées permettent de travailler confortablement. Ils sont proposés au choix avec des dispositifs de serrage rapide, force de serrage élevée ou dispositif de serrage classique.

brèves Clé à chocs Racing 1/2” KS Tools Avec son mécanisme de frappe haute performance, un couple de desserrage de 1 200 Nm et un couple de serrage réglable sur les trois positions 350, 550 et 610 Nm, la clé à chocs

pneumatique Racing 1/2” de KS Tools répond aux besoins des professionnels pour des travaux intensifs. Son ergonomie, avec des dimensions de 180 x 190 mm, et un poids 2,1 kg, liée à un corps en aluminium facilitent son utilisation à une main et sa maniabilité. BBi n° 158

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Dronco allonge la durée de vie de ses disques La boite métallique PowerPack de Dronco by Osborn permet une présentation attractive du produit en magasin et lui procure ensuite un rangement très pratique doublé d’une protection optimale. En version LifetimeDécembre 2018

Plus, les boîtes sont scellées de manière hermétique pour préserver la fraîcheur des disques jusqu’à la première ouverture. Le processus naturel de vieillissement des disques est stoppé et leur durée de vie est augmentée de plus de 30%.

innovation

Outillage électroportatif - Milwaukee


innovation

COLLES ET MASTICS - Fischer

Gamme Firestop de produits de protection incendie

Fischer lance ce mois de janvier 2019 une nouvelle gamme de produits visant à limiter la propagation du feu via les murs, les sols ou les passages de gaines. Adaptés à tous les matériaux, béton, béton cellulaire, maçonnerie, plaque de plâtre, les produits Firestop peuvent être utilisés aussi bien lors de la conception d’ouvrage que dans la réhabilitation de bâtiments. Cette gamme comprend des solutions de scellement et d’étanchéité résistantes au feu, comme des mastics intumes-

cents, des silicones, des revêtements élastomère, des mousses polyuréthane, des mortiers ainsi que des colliers. Tous ces produits ont été testés selon les normes européennes et internationales et possèdent un ATE (Agrément Technique Européen).

Dans le domaine de la sécurité passive, Fischer a développé la gamme Firestop qui comprend des produits de protection contre les incendies.

Nettoyage - Kimberly-Clark Professional

Le chiffon industriel Wypall X60 Spécialiste de l’hygiène, KimberlyClark Professional réinvente son chiffon industriel best-seller Wypall dans une version X60 encore plus performante et polyvalente que la génération précédente. Destiné à l’essuyage léger des surfaces et des petites pièces industrielles, ce chiffon bénéficie d’un process de fabrication avec un écrasement moindre des fibres, réduction qui permet de multiplier les poches d’air dans la matière et donc d’améliorer les capacités d’absorption. En outre, ce procédé procure une épaisseur et une douceur sensiblement supérieures, une meilleure préhension et une

souplesse accrue facilitant l’essuyage des petites pièces. Pensé pour l’application de lubrifiants, de diluants et de solvants, le chiffon Wypall X60 intègre la technologie HydroKnite d’absorption rapide des graisses, des huiles et des salis-

sures importantes et possède une durée de vie prolongée symbolisée par le X de sa dénomination (eXtended life). Enfin, il est rinçable et réutilisable ce qui permet de réduire les consommations. Les essuyeurs Wypall X60 sont disponibles en bleu et en blanc en bobines prédécoupées ou en formats pliés sous pochette ou en boîte distributrice. A noter qu’en complément de ce lancement, KimberlyClark Professional sort un nouveau conditionnement en boîtes transportables d’une contenance de 126 et 200 chiffons hermétiquement protégés.

Etanchéité - Loctite

Un stylo applicateur pour le joint liquide 518 Le joint liquide 518 Loctite est un produit d’étanchéité plane de résistance moyenne conçu pour être utilisé sur les plans de joints rigides en fonte, aluminium et acier. Liquide, il est plus fiable que les joints prédécoupés car il remplit la totalité des jeux (jusqu’à 0,25 mm) et des rugosités et maintient durablement la tension de serrage. En outre, il forme un

joint souple et chimiquement résistant sans se déchirer et permet un démontage facile des pièces même après une longue utilisation. Usuellement commercialisé en cartouche d’une contenance de 300 ml, ce joint liquide 518 est désormais proposé par Loctite conditionné dans un stylo applicateur d’une contenance de 25 ml BBi n° 158

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pour faciliter son emploi. Il suffit de presser sur un bouton poussoir pour saturer en liquide l’applicateur mousse sous forme de rouleau qui servira à déposer le produit sur son support. L’application est facile, uniforme et élimine le gaspillage.


NOUVEAU

Vêtements de protection - Blåkläder

Gamme multinormes Lightweight La marque suédoise élargit sensiblement son offre en vêtements multinormes et en présente les différentes collections existantes sur un catalogue spécifique disponible en ligne. Les deux modèles présentés (dont un pantalon en deux coloris contrastés et inversés) figurent parmi les vêtements de la gamme Multinormes Lightweight destinés aux hommes comme aux femmes pour les rendre très visibles dans toutes les conditions de luminosité (EN ISO 20471) et leur apporter une protection contre les petites projections de métal en fusion (EN ISO 11611), un bref contact avec la chaleur de toutes natures et des flammes (EN ISO 11612 & EN ISO 14116), des décharges électrostatiques (EN 1149-65), de légères pulvérisations de produits chimiques (EN 13034) et les dangers d’un arc électrique (EN 61482). Les vêtements de cette gamme sont fabriqués à partir d’un tissu inhérent, ce qui signifie que le retardateur de flamme fait partie intégrante de la structure de la fibre et ne peut être ni usé ni lavé. Cette caractéristique rend les vêtements retardant flamme inhérents durables, légers, confortables et protecteurs de façon permanente (le lavage industriel est recommandé).

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CONFORT TOUT TERRAIN Surprotection avant – renfort talon. Tige extra haute avec fermeture à glissière YKK. Spécialiste des surfaces non stabilisées.

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Extraits de la gamme Multinormes Lightweight, la veste réf. 4089 qui possède notamment des manches pré-pliées et un dos rallongée et le pantalon multipoches (dont poches genouillères) avec renforts cordura®, présenté dans les deux coloris disponibles (réf. 1588 pour le jaune/marine et 1488 pour les tons inversés avec couleur bleue en partie supérieure).

brève PIRL légère F Pliant 60 Duarib La plate-forme pliante F Pliant 60 de Duarib pèse 11,6 kg et non 22,6 kg comme malencontreusement indiqué dans le BBI 157 (p 44), ce qui en fait bien un produit maniable et léger. Dont acte. BBi n° 158

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WWW.PUMA-SAFETY.COM


ZOOM

Les dégrippants multifonctions

Crédit photo : ITW Spraytec

Produits à large spectre d’utilisations, comme leur dénomination l’indique, les dégrippants multifonctions, presque toujours conditionnés en aérosols, gagnent en sécurité d’utilisation et en efficacité tout en se montrant plus respectueux de l’environnement. Présents dans tous les circuits de la distribution professionnelle servant les industries et les artisans et souvent considérés comme des produits d’appel, contrairement aux dégrippants spécifiques plus en adéquation avec la notion d’applications professionnelles, ces dégrippants polyvalents qui font l’objet d’actions commerciales nombreuses figurent au top des ventes de la famille des aérosols techniques. Il faut sans doute y voir notamment la conséquence de l’importance grandissante accordée à la maintenance des outils et équipements pour allonger la durée de vie de ces derniers et réaliser des économies.

Crédit ITW Spraytec

Les couteaux suisses de la maintenance industrielle P

our bien fonctionner et être correctement protégé des poussières, salissures et autres particules indésirables, tout système mécanique nécessite une lubrification. Assurée par diverses catégories de produits, celle-ci réduit le risque de panne et de blocage. Elle prolonge également la durée vie d’un système mécanique,

les corps gras ayant la propriété de protéger les supports sur lesquels ils sont appliqués. Chaque type de protection, d’effort et de liaison mécanique requiert une lubrification particulière, raison pour laquelle il existe trois grands types de produits de lubrification : les lubrifiants, les graisses et les huiles. Se rangeant dans la catégorie des BBi n° 158

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huiles lubrifiantes, les dégrippants, qu’ils relèvent de la catégorie des multifonctions faisant plus particulièrement l’objet de cet article ou des dégrippants spécifiques, sont généralement utilisés lors d’opérations ponctuelles dans le cadre de la maintenance industrielle pour aider au démontage ou à l’assemblage de pièces et s’avèrent particulièrement



ZOOM CRC Industries

Molydal

Sodise

KF5

TopTen

Dégrippant multifonction Remplissage à 95% de produit actif Formule enrichie au PFTE Gaz propulseur : CO2 Diffuseur exclusif double spray

Dégrippant multifonction Pénètre très rapidement jusque dans les moindres porosités du métal. Compatible avec la plupart des caoutchoucs et plastiques. N’attaque pas les peintures.

Green de Soditech

utiles lorsque ces dernières sont bloquées. Il faut toutefois distinguer les dégrippants d’autres huiles lubrifiantes entrant dans un process de production, huiles de coupe et autres, dont ils diffèrent par les formulations, les caractéristiques techniques et les conditionnements, de même que par les volumes de vente qu’ils génèrent. Sous peine d’énoncer certaines évidences, on rappellera qu’une cause majeure du grippage des pièces est la rouille, laquelle est engendrée par la corrosion du métal provoquée par divers paramètres dont l’humidité et une ambiance saline, mais aussi des réactions chimiques engendrées par certains produits ou encore le simple contact métal contre métal et, de manière générale, tout ce qui est de nature à dégrader la surface d’une pièce. Le grippage peut concerner d’autres matières que le métal, et notamment le plastique, il se traduit alors par des grincements désagréables.

Cinq fonctions principales Constituant la base d’un dégrippant multifonction, les huiles lubrifiantes qui sont dotées d’une faible tension superficielle ont la capacité de déplacer l’eau et de s’infiltrer dans les moindres interstices pour pénétrer la rouille et la casser, en quelque sorte, ce qui permet aux pièces de se débloquer sans déploiement de force physique. Ainsi, un dégrippant multifonction est un produit qui lubrifie, chasse l’humidité (une action souvent désignée sous la locution d’effet ‘‘water repellent’’), dégrippe mais aussi nettoie et protège de la corrosion. A ces

cinq fonctions de base, reconnues comme caractérisant l’action d’un dégrippant multifonction, s’en ajoutent parfois d’autres dans les descriptifs des produits mais qui relèvent d’abord du marketing. En ce qui concerne la fonction nettoyage, une action qui peut paraître surprenante s’agissant d’un produit huileux de couleur plus ou moins foncée, on précisera qu’il s’agit plus de chasser les impuretés d’une pièce que de réaliser un véritable nettoyage auquel sont dédiés les produits spécifiques que sont les nettoyants et les dégraissants. La polyvalence d’un dégrippant multifonction en fait un produit au large spectre d’utilisations (tant professionnelles que domestiques) liées au dégrippage et à la lubrification, et vers lequel se tournent les utilisateurs à titre curatif mais aussi préventif. C’est par exemple assez fréquemment le cas des métalliers soucieux de protéger de la corrosion des pièces stockées dans des endroits humides. Selon plusieurs fabricants d’un avis concordant, le multifonction serait utilisé d’abord pour le dégrippage puis pour la lubrification, suivis des fonctions suppression de grincements désagréables et protection anticorrosion.

L’aérosol, le conditionnement-roi Les multifonctions en aérosols, de même que les dégrippants spécifiques (un encadré de cet article y est consacré), sont présents sur le marché depuis près de soixante ans. Au fil des années, ce conditionnement s’est imposé pour l’ensemble BBi n° 158

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Dégrippant multifonction Solvant issu de la chimie végétale Formulation facilement biodégradable Décape de nombreuses matières Egalement disponible en aérosol de 500 ml et en bidon de 5 l.

des produits de maintenance industrielle utilisés de manière ponctuelle, dégrippants y compris, à condition que leur viscosité s’y prête. Depuis déjà de longues années, l’aérosol, dont nous évoquerons les avantages plus loin, a largement distancé les bidons, vaporisateur à pompe et autres burettes, quant à elles tombées en désuétude. En matière de dégrippants multifonctions commercialisés sur les circuits de la distribution professionnelle, les aérosols de 650 ml, soit 500 ml nets, l’emportent, suivis par des aérosols de contenance légèrement inférieure (les 500 et 400 ml nets). Des modèles plus petits existent, mais ils concernent généralement les produits présents dans les circuits grand public. Le WD-40, le multifonction historique du marché, est par exemple proposé en 400 et 200 ml sur les circuits grand public et en 500 et 600 ml dans les enseignes du marché professionnel. On ouvrira ici une parenthèse en précisant qu’un certain flou règne sur le marché quant à la contenance réelle des aérosols, laquelle est rarement indiquée de manière visible sur les boîtiers des aérosols (il n’est que de se référer aux produits montrés dans cet article). Malgré la forte domination du conditionnement en aérosols, les dégrippants multifonctions sont toutefois disponibles sur le marché de la distribution dans d’autres conditionnements et notamment en bidons (5 l et 25 l) relevant du petit vrac. Concernant la vente directe de produits de lubrification aux entreprises utilisatrices, on mentionnera qu’elle ne concerne quasiment pas les dégrip


Les dégrippants multifonctions Pluho Soluce Bio d’Aexalt Dégrippant lubrifiant polyvalent Base végétale Remplissage à 97% de produit actif Gaz propulseur ininflammable (N2O) Faible odeur Point éclair > 130°C Egalement proposé en vaporisateur sans gaz propulseur et en bidon de 5 litres.

ITW Spraytec Multi 10 de Jelt Dégrippant multifonction Formulation efficace sur toutes les pièces mécaniques (tous régimes de fonctionnement). Pouvoir de pénétration rapide lui permet d’atteindre les endroits difficiles d’accès Lubrifiant protecteur, antistatique, hydrofugeant, bactéricide, fongicide Traitement de longue durée pour les matériels soumis à des conditions climatiques difficiles

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pants mais qu’elle porte essentiellement sur les graisses et lubrifiants, dans ce cas commercialisés dans des volume importants (fûts de 200 litres, voire containers de 1 000 litres) et par des acteurs le plus souvent différents de ceux qui sont tournés vers la distribution.

L’huile, paramètre essentiel de la qualité L’huile servant de base à la formulation d’un dégrippant, multifonction ou spécifique, représente une proportion importante de la composition finale qui dépasse généralement les trois-quarts de son volume. Elle est le plus souvent d’origine minérale, issue du pétrole, mais peut aussi être d’origine végétale, voire synthétique ou semi-synthétique (mélange entre une huile minérale et une huile synthétique), même si ces deux dernières catégories, les plus coûteuses, intervienne très rarement dans la formulation des dégrippants aux dires des fabricants. La qualité des huiles minérales entrant dans la composition des BBi n° 158

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ZOOM dégrippants, laquelle détermine très largement celle du produit final, est liée au pétrole brut utilisé, à son degré de raffinage et au processus de transformation mis en œuvre en vue de l’obtention d’un produit final au pouvoir mouillant élevé et à la viscosité faible. Les huiles minérales sont classées dans des catégories de 1 à 5, le chiffre le plus élevé correspondant aux huiles les plus raffinées (on notera que plus une huile est raffinée, plus elle est claire) offrant les performances les plus élevées, s’approchant de celles des huiles synthétiques eu égard à divers aspects dont la résistance à la charge ou à des températures extrêmes. Traditionnellement orienté vers des huiles de groupe 1, le marché français évoluerait toutefois vers une qualité croissante aux dires de nos interlocuteurs.

LB 8040™ de Loctite est une huile minérale formulée spécialement pour débloquer des pièces rouillées, corrodées, ou grippées par choc thermique. Le dégrippant Soppec à très fort taux de pénétration a une action antihumidité et anticorrosion.

L’huile lubrifiante Monoflex 2059 de Lubrication Engineers, autorisée dans le secteur alimentaire, (USDA H2), dégrippe rapidement toutes les pièces.

Véhiculer et améliorer la formulation Les additifs à l’huile de base jouent eux aussi un rôle important en conférant au produit final des caractéristiques et propriétés spécifiques. Liquides ou solides, ils peuvent ainsi améliorer l’indice de viscosité, la résistance aux températures élevées ou basses, la résistance à l’humidité, l’adhérence aux pièces du dégrippant ou encore la longévité de l’action de ce dernier. Paraffine, détergents, dispersants, anti-oxydants et autres substances peuvent être ajoutés à l’huile de base pour améliorer les performances du produit final. Parmi les additifs couramment utilisés, on peut citer le PTFE (commercialisé sous plusieurs marques dont Téflon®, un polymère technique possédant une

excellente résistance thermique et un très faible coefficient de frottement), le silicone (forte puissance hydrophobe qui protège de la rouille et évite aux résidus de se coller sur les pièces), le graphite (il améliore le taux pénétration de pénétration du dégrippant) ou encore le bisulfure de molybdène (MoS2) aux nombreuses qualités (antiadhérant, il favorise le dégrippage des pièces et résiste aux températures élevées). Pour l’anecdote, on indiquera que Molydal tire son nom du bisulfure de molybdène qu’il a fait entrer dans ses formulations dès le début des années 1960. Entrent également dans la composition d’un dégrippant des solvants, dont la teneur en chlore est de moins en moins élevée. Indispensables, ces solvants permettent de mélanger les composants et de véhiculer les agents actifs du produit.

Des dégrippants spécifiques Les dégrippants spécifiques se différencient des multifonctions, outre le fait qu’ils sont mono-fonction et ne couvrent donc pas un champ d’utilisations aussi vaste, par une performance supérieure. Comme les multifonctions, les dégrippants spécifiques sont composés d’une huile de base, de solvants et d’additifs, mais de natures souvent différentes et, surtout, dans des proportions différentes. Ils comportent généralement moins de composants hydrophobes et anti-corrosion qu’un multifonction. Contrairement aux dégrippants multifonctions, les dégrippants spécifiques ne sont généralement pas utilisés à titre préventif et ont une action qui ne se prolonge pas dans le temps. Leur efficacité tient essentiellement à une capacité de pénétration supérieure et, pour certains produits agissant par choc thermique, à celle de faire descendre la température du support sur lequel est pulvérisé le dégrippant à une température très basse (inférieure à -30°C et parfois à -40°C) qui ‘‘casse’’ la couche de rouille. Certains produits relevant de cette dernière catégorie sont capables de dégripper des pièces ayant subi une corrosion si importante qu’aucun multifonction ne pourrait en venir à bout, aux dires d’un fabricant qui évoque un dégrippant de sa gamme en précisant d’ailleurs qu’il est vendu avec une brosse pour parachever le travail. Parmi les dégrippants spécifiques figurent également des lubrifiants alimentaires certifiés NFS-H1, autorisés en cas de contact accidentel avec les aliments, ou NFS-H2, autorisés dans le secteur alimentaire, mais pas dans les contacts avec les aliments (donc non utilisables dans les zones de production). Ces dégrippants alimentaires suscitent un intérêt croissant auprès d’industries ne relevant pas de l’agro-alimentaire (comme les industries pharmaceutiques et textile) qui apprécient les qualités d’adhérence des produits certifiés NFS et leur aspect de couleur blanche. Sur le marché des produits destinés à l’industrie, on peut remarquer que les fabricants spécialisés cherchent généralement à se différencier à travers une offre en dégrippants spécifiques, des produits à plus forte valeur ajoutée que les multifonctions, souvent proposés par des marques plus généralistes plutôt positionnées sur des produits aux applications standardisées.

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Les dégrippants multifonctions

Gaz propulseur ininflammable ou pas Depuis l’interdiction des gaz chlorofluorocarbonés (CFC) puis celle, plus récente, des hydrochlorofluorocarbonés (HCFC) menaçant la couche d’ozone, la liste des gaz nécessaires à la propulsion d’un produit en aérosol se limite à quatre ou cinq gaz ininflammables et un nombre encore plus limité de gaz inflammables. Pour ce qui est des dégrippants multifonctions et spécifiques, deux gaz sont principalement utilisés.

Le Butane Propane (en réalité du GPL spécialement désodorisé pour cette application), possède une bonne solubilité dans la plupart des produits. Sa faible pression interne (2,5 bar) permet le recours à des boîtiers de faible coût. Son inconvénient majeur tient à sa forte inflammabilité – le point éclair d’un liquide propulsé au butane propane, soit la température à partir de laquelle il peut s’enflammer au contact d’une source de chaleur (flamme, étincelle…) étant proche de -60°C –, mais le recours à ce gaz propulseur est, dans certains cas, dicté par des impératifs techniques.

Pour évoquer l’une de ces contraintes, on mentionnera la charge (l’épaisseur) de certains produits requérant la puissance de propulsion du butane-propane, supérieure celle de l’anhydride carbonique (CO2), l’autre gaz le plus utilisé pour les dégrippants en aérosols. De source naturelle, ce dernier gaz comprimé, incombustible, inerte, utilisable dans tous les environnements (y compris alimentaires ou médicaux) est ininflammable, un atout de poids du côté de la sécurité. En outre, « Le faible volume de CO2 nécessaire à la propulsion d’un dégrippant, quelque

LUBRIFIANT MULTI-FONCTION, MULTI-POSITION Dégrippe les mécanismes corrodés, rouillés, coincés, gelés… Equipé du système de diffusion professionnel 2 positions: diffusion large / diffusion précise. Agit rapidement. Lubrifie efficacement. Protège de l’humidité en laissant un film anti-rouille pour une protection continue (action durable et préventive). Tube diffuseur intégré pour une application précise et nette. Valve progressive.

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Dégrippant multifonction Résiste aux hautes températures Adapté à toutes les surfaces Diffusion à 360° Jet large et jet ciblé Point éclair inférieur à 0°C

Lubrifiant multifonction Propulsé au butane-propane Action durable et préventive Double diffusion, large et précise Existe dans des contenances diverses

Dégrippant multifonction Réservé à l’usage industriel Gaz propulseur ininflammable Ne contient pas de silicone Haut pouvoir de capillarité Point éclair > 55° C

15 ml pour un aérosol de 500 ml nets, permet de mettre à la disposition de l’utilisateur un volume important de produit actif, en l’occurrence 485 ml dans l’exemple donné » explique-t-on chez CRC Industries France, un acteur majeur du marché des aérosols techniques. Un commentaire qui donne l’occasion d’attirer l’attention sur le fait que connaitre la quantité précise de produit actif disponible dans un aérosol permet de connaître le coût réel du produit.

De l’importance du système de diffusion La domination de l’aérosol en matière de conditionnement d’un dégrippant, évoquée plus haut, s’explique par les nombreux atouts de ce contenant composé d’un boîtier en acier ou en aluminium surmonté d’un système de diffusion du contenu. Olivier Bortot, Marketing Manager chez ITW Spraytec, rappelle les plus de l’aérosol qui relèvent aussi bien de son aspect pratique que de sa performance technique : « Léger et facile à emporter partout, l’aérosol ne risque pas de se renverser, contrairement au bidon. Prêt à l’emploi, il reste totalement hermétique, sans risque de rester ouvert, pour conserver longtemps ses qualités. Son mode de diffusion ciblée le rend aussi plus performant qu’un produit conditionné sous forme de bidon grâce à une meilleure pénétration du produit sur le support. » Thierry Mongrelet, responsable commercial et marketing de CRC Industries France, souligne que « deux paramètres principaux conditionnent la performance d’un dégrippant en aérosol, la formulation du produit, bien sûr, et le diffuseur équipant l’aérosol ».

Sur ce dernier point, les systèmes conçus par les fabricants de produits de lubrification en aérosols ont évolué vers une sophistication plus grande et, aujourd’hui, les aérosols sont tous conçus, ou presque, pour une vaporisation du produit dans toutes les positions et à 360°. Le diffuseur simple qui permet, pas une simple pression du doigt, d’actionner la valve de l’aérosol pour déclencher un jet de produit d’une amplitude unique est aujourd’hui remplacé sur les produits de plusieurs marques par un diffuseur 2 en 1 dont le premier modèle, sauf erreur de notre part, a été lancé par WD-40 il y a une douzaine d’années pour son dégrippant multifonction éponyme. Ce concept de diffuseur 2 en 1 permettant l’émission d’un jet large ou d’un jet étroit (pour une diffusion ciblée du produit) en changeant la position du tube prolongateur (il rend également inutile le capot de l’aérosol) vient tout juste de faire l’objet d’une amélioration par CRC Industries (pour son dégrippant au téflon®) qui a renforcé la fiabilité et la sécurisation du système en écartant tout risque de déclenchement intempestif d’un jet de produit. De son côté, WD-40 a innové une nouvelle fois en remplaçant le tube prolongateur en plastique d’un tube métallique flexible offrant la possibilité de cibler les pièces les plus inaccessibles (cf. la présentation du produit dans l’article).

L’éco-conception, une lame de fond L’interdiction déjà mentionnée de certains gaz et celle de certaines substances, imposée par le règlement européen REACH pour mieux protéger la santé humaine et l’environneBBi n° 158

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ment des risques liés aux substances chimiques, de même que la diminution progressive du chlore dans les solvants, ont contribué à diminuer le caractère nocif des dégrippants en aérosols dont plusieurs fabricants relèvent qu’ils sont loin d’être les plus nocifs parmi ceux qui interviennent dans la maintenance industrielle. Certains fabricants d’aérosols techniques ne se sont pas contentés du seul respect de la réglementation actuelle et ont développé des produits qui apportent une réponse aux utilisateurs soucieux d’utiliser des produits qui préservent la santé humaine et respectent mieux l’environnement, même si la qualification de ‘‘produits verts’’ est sans doute encore prématurée. Des dégrippants, toutes catégories confondues, existent aujourd’hui avec le seul pictogramme de sécurité concernant l’inflammabilité (un caractère qui ne dépend pas uniquement du gaz utilisé) et il en existe même (rares il est vrai) n’ayant aucun pictogramme de sécurité. La biodégradabilité de tels produits est elle aussi devenue une réalité depuis déjà d’assez nombreuses années, même si comme on tient à le préciser chez CRC Industries, « la biodégradabilité à 100% n’existe presque jamais et, en vertu d’une norme européenne, le taux de dégradabilité doit être précisé sur un laps de temps donné ». Quoi qu’il en soit, l’éco-conception d’aérosols techniques élaborés à partir d’huiles synthétiques à base d’esters ou d’huiles végétales gagne régulièrement du terrain depuis une dizaine d’années, particulièrement en ce qui concerne les produits destinés à la maintenance et/ ou aux usages en extérieur, la plupart des ateliers de production étant équipés de systèmes de récupération et


LUBRIFIANT DÉGRIPPANT

Les dégrippants multifonctions WD-40 WD-40 Flexible

SOLUTIONS DE LUBRIFICATION INDUSTRIELLE

Produit multifonction historique de la marque en 600 ml Sans silicone ni aucun additif attirant la poussière ou la saleté Spray Multiposition avec valve à 360° Application large ou précise Tube flexible en métal de 18 cm pour atteindre les zones inaccessibles Evite le démontage des pièces et le surdosage du produit

Bardahl BD50 Cobra Dégrippant multifonction Constitué d’une huile de base synthétique et d’un système d’inhibiteurs organiques Légèrement parfumé Point éclair : 61°C Conserve ses qualités 36 mois dans son emballage d’origine non ouvert.

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de retraitement des huiles et graisses usagées. Selon la plupart des acteurs du marché, il s’agit même d’une tendance de fond, « Les réglementations dans ce domaine se faisant toujours plus contraignantes pour arriver sans doute un jour à des produits réellement verts » indique Olivier Bortot, d’ITW Spraytec, qui constate, au même titre que d’autres acteurs impliqués dans une telle démarche et notamment CRC Industries, PluhoAexalt ou encore Molydal, que « la suspicion qui existait quant à la performance de produits plus respectueux de l’environnement tend à disparaître ». Reste toutefois la problématique du prix, les produits éco-conçus étant commercialisés à un prix aujourd’hui encore sensiblement supérieur à celui des autres, dans le domaine de la lubrification et du dégrippage comme dans tout autre.

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TOP TEN Lubrifiant-Dégrippant Multifonction BUSE MULTIPOSITION JET PUISSANT ET PRÉCIS BON RAPPORT/QUALITÉ PRIX LUBRIFIANT PROPRE TOUTES SURFACES TRÈS PÉNÉTRANT HYDROFUGEANT PROTECTION DES MÉTAUX SANS SILICONE

Un marché très bataillé Si le dégrippant multifonction enregistre vraisemblablement le plus fort volume de ventes sur le marché des aérosols techniques, il n’est sans doute pas le produit qui génère le BBi n° 158

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WWW.MOLYDAL.COM ZAET, 221 RUE PAUL LANGEVIN, 60740 SAINT MAXIMIN, FRANCE TÉL : +33 (0)3 44 61 76 76


ZOOM chiffre d’affaires le plus important (l’absence totale de chiffres concernant les ventes de cette famille de produits nous oblige à ne pas être totalement affirmatif). Les volumes très importants fabriqués par WD-40, l’incontestable leader du marché du multifonction (et sans doute loin devant tous les autres acteurs de ce marché), permettent à l’industriel américain de pratiquer des prix modérés, l’ensemble des acteurs du marché ne pouvant guère faire autre chose que s’aligner sur ces prix, même si quelques produits multifonctions

Les dégrippants multifonctions d’une qualité et d’une technicité élevées échappent en partie à ce phénomène. Concepteurs de formulations, spécialistes des aérosols, spécialistes de la maintenance industrielle et industriels au spectre d’activités encore plus large proposent presque tous au moins un dégrippant multifonction, un produit qu’il est impossible de ne pas avoir à sa gamme. Incontournable dans la gamme des aérosols, le dégrippant multifonction est un produit à forte rotation, souvent considéré comme un produit d’appel et un support pour véhiculer l’image

d’une marque, répondant à une logique de vente assez différente de celle qui régit les autres produits de lubrification. Les opérations promotionnelles, mises en avant dans les magasins à grand renfort de présentoirs, dépliants détaillant toutes les utilisations possibles du produit, box carton et autres actions commerciales, sont couramment pratiquées, de même que l’échantillonnage qui, en donnant à l’utilisateur l’occasion de tester le produit, est sans le meilleur moyen de faire reconnaître ses qualités. Dominique Totin

Un trio d’Américains à la tête du marché de la distribution L’américain WD-40 a sur le marché des dégrippants multifonctions une position extrêmement forte. Présente dans 180 pays sur tous les circuits de distribution où elle est « archi-leader », la marque qui fabrique et commercialise son produit éponyme dont le nom signifie Water Displacement 40th formula (40e essai !) est présente depuis le début des années 1960 en France où les produits fabriqués dans ses usines européennes sont commercialisés par la filiale française. Bénéficiant d’une notoriété extrêmement forte auprès de toutes les catégories d’utilisateurs, la marque qui fut longtemps mono-produit, outre son produit-phare commercialisé sous diverses formes et contenances selon les circuits, propose également une gamme de produits de maintenance spécifiques, WD Specialist, comprenant un dégrippant. CRC Industries, une société créée en 1958 et aujourd’hui membre du groupe américain Berwind, s’arroge sans doute la seconde place du marché de la distribution. Ce fabricant d’envergure mondiale spécialiste des produits chimiques pour la maintenance et la réparation qui possède des usines dans diverses régions du monde (en Grande Bretagne et en Belgique en ce qui concerne l’Europe), réalise un CA proche de 300 Me – dont environ 80 Me réalisés en Europe –, grâce à la vente de quelque 4 000 formules. Dirigée par Eric Prioux, CRC Industries France commercialise exclusivement à la distribution professionnelle trois marques, Kontact Chimie sur les marchés de l’électricité et de l’informatique, CRC, la marque internationale et KF, issue du rachat d’une entreprise française dans les années 1990, une marque essentiellement implantée dans les circuits de la quincaillerie/fourniture industrielle français. Avec 4 millions d’aérosols CRC et KF vendus en France chaque année, CRC Industries France détiendrait environ 25% des parts de marché des aérosols techniques en France et a récemment exprimé sa volonté de renforcer encore cette pénétration du marché. A travers les marques KF et CRC, l’offre de CRC Industries France en dégrippants est complète, avec notamment un multifonction KF qui génère les ventes les plus importantes et des produits spécifiques sur différents niveaux de gamme dont des produits certifiés NSF, un

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dégrippant à choc thermique et un produit biodégradable qui se range dans la gamme EPP (environmentally Preferred Products) de KF, lancée en 2011. ITW, un groupe industriel américain important créé au début du siècle dernier, spécialiste des systèmes industriels, matériaux et produits de haute technicité est quant à lui présent sur le marché des consommables pour l’industrie à travers sa division Fluids à laquelle est rattachée la filiale française ITW Spraytec, du nom d’un fabricant ardennais rachetée par le groupe. Cette filiale conçoit, fabrique dans son usine ardennaise et commercialise sur le marché français exclusivement les produits en aérosols de la marque Jelt. Par ailleurs, elle distribue sur différents marchés européens, dont la France, d’autres marques du groupe ITW dont Rocol, au positionnement haut de gamme. En matière de lubrifiants-dégrippants, l’offre d’ITW Spraytec se compose pour Jelt de deux dégrippants multifonctions, un dégrippant spécifique, un dégrippant biodégradable (extrait d’une gamme éco-conçue lancée il y a 6 ans) et deux produits alimentaires certifiés NFS. Un dégrippant effet choc thermique et un produit haut de gamme certifié NFS sont également commercialisés sous la marque Rocol. Ces groupes américains représentent à eux trois une part sans doute très importante du marché étudié dans cet article mais d’autres acteurs y sont bien sûr positionnés. On peut ainsi citer la société familiale française Molydal qui existe depuis 1958 et qui conçoit dans son laboratoire de l’Oise les produits d’une gamme traduisant une préoccupation forte de développement durable, mais aussi Orapi (en partie tournée vers la vente directe), Loctite, Rust Oleum et Soppec (deux spécialistes des peintures en aérosols), Ambro-Sol, un fabricant italien présent en France depuis à peine deux ans et qui affiche des ambitions de conquête de parts de marché sur différents marchés et d’autres encore dont vous retrouverez la présentation de produits dans les pages de cet article. Les spécialistes de la vente en direct que sont Würth et Berner sont eux aussi présents sur le marché des dégrippants, mais ils sortent du champ de nos préoccupations surtout axées sur les marques présentes dans les réseaux de la distribution professionnelle.

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PROTECTION DE LA PERSONNE

Crédit PIP - Helberg

DOSSIER

Protection auditive

Un risque qui doit se faire entendre Les bruits au travail peuvent causer des pertes d’audition irrémédiables. Jugé, encore trop souvent, peu stratégique par les entreprises qui ne proposent pas toujours le protecteur adapté à leurs équipes, ce risque devrait bénéficier d’une sensibilisation grandissante, liée notamment à la directive de 2016 qui entre en application en 2019. Ainsi, ce risque évolue de la Catégorie II à Catégorie III, prenant en compte son aspect irréversible. Loin d’être saturé en termes de taux d’équipement et offrant des solutions variées en fonction des problématiques, le marché de la protection auditive a donc encore de beaux jours devant lui, d’autant que les solutions communicantes offrent aux porteurs des fonctionnalités qui leur permettent de travailler efficacement en toute sécurité, avec, à la clé, des gains de productivité.

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L

e bruit au travail est reconnu comme la troisième maladie professionnelle en France, avec un coût moyen d'indemnisation évalué à environ 100 000 euros, soit un total annuel pour les surdités reconnues comme étant d'origine professionnelle de 100 millions d'euros par an. Et ceci ne prend pas en compte les répercussions dans la vie quotidienne du travailleur dont l’ouïe est endommagée, avec son cortège d’irritations, d’hypertensions, d’insomnies, de manque de concentration, d’anxiété, d’acouphènes, de bourdonnements... Des troubles qui handicapent d’ailleurs l’opérateur bien avant le diagnostic de perte d’audition et qui, au-delà du bien-être de la personne, génèrent inévitablement une baisse de productivité, du stress, des changements de comportement et sont même susceptibles de créer des acci-


PROTECTION DE LA PERSONNE

DOSSIER

MSA

Coquilles Left/Right pour casque

Les coquilles individuelles Left/Right, un concept breveté par MSA, sont spécialement conçues pour l´oreille droite et l´oreille gauche et compensent la position asymétrique des oreilles sur la tête. Fins et souples, les coussinets permettent un ajustement optimal et améliorent également le confort de l´utilisateur. Par ailleurs, la largeur des coquilles laisse de la place à l´oreille afin de s'adapter à toutes les tailles et formes d´oreilles. Le système de fixation de la coquille repose sur trois positions fermes (travail, pause, transport/stockage), sachant qu'en position pause, l'absence de contact avec les oreilles évite tout écho. Ces coquilles sont disponibles en trois niveaux d'atténuation différents : Low (25dB), Medium (28dB) et High (31dB). Chaque niveau est identifié par une couleur.

dents du travail. Le coût social des accidents du travail liés au bruit (masquage des signaux d’alerte, détournement d’attention) a été estimé à 1,1 milliard d’euros, selon une étude du ministère des Affaires Sociales datant de 1983, selon laquelle 10% des accidents du travail seraient provoqués par des nuisances sonores sur le lieu de travail. Certes, les chiffres datent mais les fléaux liés à un niveau sonore excessif au travail sont encore aujourd’hui pointés un peu partout. Selon l’agence européenne pour la sécurité et la santé au travail, 40 millions d’ouvriers, sur le vieux continent, sont exposés à des bruits nocifs et 13 millions d’entre eux souffrent de troubles de l’audition. La réglementation est claire. A partir de 80 décibels, le risque sur l’audition est réel. Les ateliers industriels et les chantiers de construction ne sont pas les seuls concernés. Les open-spaces, les centres commerciaux, les gares, les stations de métro, etc. peuvent également soumettre une personne à une exposition sonore excessive, à cause d’un niveau de bruit constant. Dès 60 ou 70 dB, une gène peut être ressentie, entrainant déjà stress et manque de concentration. Une enquête Ifop/ JNA, parue en 2016, révèle qu’environ 6 millions de Français en activité professionnelle perdraient plus de 30 minutes de temps de travail par jour à cause du bruit et des nuisances sonores. Ce qui représenterait une perte de productivité d’environ

23 milliards par an, un phénomène qui peut donc toucher tous les secteurs d’activité et tous les types de poste.

Un seuil de 80 db(A) pendant 8 heures Depuis 1963, le code du Travail reconnaît le bruit comme cause de maladie professionnelle et les différentes directives européennes Bruit définissent les valeurs d’exposition à partir desquelles l’employeur a obligation de protéger ses travailleurs exposés, soit le seuil maximum de 80 dB(A) pendant 8 heures depuis 2006. Il doit donc leur proposer des solutions de protection adéquates qui peuvent être d’ordre organisationnel avec la réduction du temps d’exposition pour le travailleur concerné, passer par la réduction du

bruit à la source lorsqu’elle est techniquement possible (encoffrement des machines bruyantes, panneaux acoustiques, caisse insonorisée...) et bien entendu par le port de protection individuelle. Cette prise en compte suppose évidemment de mesurer le niveau sonore auquel sont exposés les salariés, sachant qu’il existe plusieurs types de bruits, qui se différencient en fonction de leur fréquence exprimée en Hertz (Hz) et de l’intensité du son exprimée en décibel (dB), et d’évaluer leur temps d’exposition. Données complexes dans l’industrie et dans la construction sachant que le travailleur peut être confronté à un bruit continu, mais aussi à des sons intermittents avec cycles ou à des sons à impulsion qui peuvent augmenter subitement de 20 dB(A). Des appareils de mesure sont évidemment disponibles sur le marché, des plus simples ou plus normalisés. Les niveaux sonores sont généralement exprimés en dB(A), ce qui traduit ce qui est perçu par l’oreille. Si un risque de perte auditive existe à partir d’une exposition à 80 dB(A) pendant huit heures par jour, un salarié travaillant sur une machine générant 86 dB(A) mettra tout autant en danger son audition s’il reste exposé pendant plus de deux heures. Et une exposition d’une heure à 89 dB(A) est tout aussi nocive ! L’échelle de bruit étant logarithmique, à chaque fois que l’on ajoute 3 dB, on divise le temps par deux. Un son de 88 dB(A) est donc deux fois plus élevé qu’un son de 85 dB(A). Et si une ambiance sonore

Des seuils à ne pas dépasser Les niveaux sonores inférieurs à 80 dB(A), avec une exposition prolongée, peuvent provoquer fatigue, stress, anxiété, troubles de l’attention du sommeil, cardiovasculaires, hypertension, fatigue auditive qui se manifeste par des bourdonnements ou des sifflements (acouphènes), perturber la communication, la concentration, détourner l’attention... et conduire à des accidents du travail. Au-dessus de 80 dB(A), le bruit peut provoquer des sifflements d’oreille et une baisse temporaire de l’audition toutefois réversible en quelques jours ou semaines à condition de ne pas être de nouveau exposé durant cette période. À partir de 140 dB(A), un bruit soudain peut entraîner une surdité brutale totale ou partielle, réversible ou non Source : INRS (Institut national de recherche et de sécurité)

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Protection auditive de 92 dB(A) suppose un temps d’exposition de 30 min, avant dégradation de l’ouïe, cette durée est seulement de 15 min à 95 dB(A) et donc de 7,5 min à 98 dB(A)... Un tel niveau sonore n’est pas exceptionnel puisque le bruit émis par une perceuse ou une tondeuse se situe autour de 80-100 dB(A) alors que l’utilisation d’une scie circulaire, d’un marteau piqueur, d’une débroussailleuse ou encore d’équipements dans un atelier mécanique ou de chaudronnerie élève l’ambiance à 100-130 dB(A).

Des risques sous-estimés En 2003, le rapport Sumer recense trois millions de salariés exposés à un bruit supérieur à 85 dB(A). Si les enjeux sont manifestes, la protection auditive fait pourtant partie des risques qui, actuellement, sont les moins bien pris en compte par les entreprises, y compris d’ailleurs par les salariés eux-mêmes. Peut-être parce qu’un perte auditive se répercutait jusqu’alors plutôt en une maladie professionnelle qu’en un accident du travail contrairement à des projections dans les yeux, des problèmes respiratoires ou encore une chute ? Par ailleurs, le risque auditif est insidieux. Les cellules ciliées de l’oreille interne se détruisant petit à petit, la perte d’ouïe est rarement immédiate mais commence à se manifester à travers des symptômes comme les fameux sifflements dans l’oreille. En revanche, si elle n’est pas mortelle, elle est irréversible. Les pertes d’audition ne se récupèrent jamais. Preuve de cette sous-estimation des risques, la protection auditive fait figure de petit Poucet en termes de marché. L’étude de MSI Reports indique que les fabricants ont réalisé en France en 2014 sur le marché de la protection de la tête (masques respiratoires, casques, lunettes, protections auditives) un chiffre d’affaires global de 441 millions d’euros HT sur ce secteur dont 77 millions d’euros pour les protections auditives, loin derrière les protections respiratoires (266 millions d’euros), à quasi égalité avec les protections oculaires (79 millions d’euros).

JSP Casque anti-bruit personnalisable Sonis® Compact Conçue par l’équipe R&D de JSP, en partenariat avec un centre de recherche leader en acoustique au RoyaumeUni, la gamme de protections auditives Sonis™ permet d’obtenir une atténuation sonore jusqu’à 37dB. Toute la gamme est fabriquée chez JSP, à Oxford au RoyaumeUni. Le modèle Sonis® Compact se distingue par des coquilles très fines et légères et un SNR32. Avec des bras réglables en acier et des coussinets fabriquées à partir de matériaux sur-mesure, le Sonis® Compact assure une bonne répartition de la pression pour un meilleur confort lors de port prolongé. Il est disponible en version standard grise, en haute-visibilité orange et en coquilles pour casque, de façon à répondre à tous les besoins. Pour les entreprises qui sont soucieuses d’une forte identité visuelle, JSP offre la possibilité d’ajouter le logo client sur les coquilles, à partir de 40 pièces. Le fabricant propose également de choisir la couleur exacte pour la fabrication des coquilles, par exemple du même bleu que les vêtements de travail. Le cas échéant, il conseille de porter ses anti-bruits sur les casques de protection de la marque pour garantir le niveau d’atténuation.

Un risque de catégorie III Quel que soit son périmètre, ce marché dans l’industrie progresse doucement, non stimulé en France par le nombre d’oreilles à protéger, le phénomène des délocalisations ayant réglé une bonne part de ce problème dans l’Hexagone, mais du fait d’une sensibilisation croissante à ce risque. L’enjeu n’est d’ailleurs pas tant l’équipement des travailleurs, généralement tous dotés de protecteurs dans l’industrie, mais la prise de conscience de la nécessité d’une protection adaptée et bien portée. L’évolution dans la réglementation doit favoriser ce changement d’état d’esprit. En 2016, une nouvelle réglementation européenne place la protection auditive non plus en catégorie II (risques importants) mais en catégorie III, c’est-à-dire dans la même catégorie de risques que la protection respiratoire et la protection anti-chute (risques graves à effets irréversibles ou mortels). La nouvelle directive, qui devrait entrer en application en mars 2019, implique pour les fabricants des procédures de contrôles de qualité continu plus rigoureuses, concernant notamment le contrôle de la qualité des produits ou l’assurance qualité de l’ensemble du processus de fabrication. Un nouvel emballage BBi n° 158

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CE figurera également sur le produit ou sur son emballage. De leur côté, les entreprises utilisatrices devront s’assurer que chaque protection auditive utilisée respecte les mesures de la nouvelle réglementation européenne, que la protection auditive a été sélectionnée correctement (arrêté du 11 décembre 2015) et qu’elle est portée convenablement. Ce qui doit aussi attirer leur attention sur la réalité du niveau d’atténuation annoncé par le protecteur, la prise en compte du port de plusieurs EPI, des lunettes ou un casque non adaptés pouvant diminuer le niveau de protection et, la base sans doute, la nécessité de faire une étude poste par poste.

Bien choisir, bien porter Occasion donc pour les spécialistes du secteur de souligner que la protection contre les bruits nocifs doit être prise au sérieux et qu’il est nécessaire d’appliquer dès aujourd’hui les modalités de sélection précisées dans l’arrêté de décembre 2015 pour choisir le niveau d’atténuation d’une protection auditive. Par ailleurs, la formation des ouvriers quant à la sélection appropriée des équipements de protections individuelle fait déjà partie des


DOSSIER

PROTECTION DE LA PERSONNE exigences de la Directive 89/656/CEE relative à l’utilisation des EPI. En matière de protection auditive, un équipement mal porté ou enlevé à mauvais escient peut réduire à néant la protection. Conformément à la fameuse règle logarithmique, un retrait du protecteur pendant 2 minutes correspond à une perte de 23% de son efficacité journalière. La moindre négligence peut donc être dommageable. Dans un environnement à 100 dB(A), un protecteur auditif enlevé deux minutes, à plusieurs reprises, peut ainsi, en cumulé, se résumer au bout de la journée à une absence de protection. Pas simple évidemment pour l’employeur qui non seulement doit fournir aux salariés des équipements adaptés et s’assurer que les protecteurs sont portés mais aussi vérifier l’efficacité des mesures de prévention. En développant son programme « Science of Safety » 3M s’est donné pour mission d’accompagner les entreprises en insistant sur trois points : la sélection du bon protecteur, la nécessité d’une formation au port et à la maintenance de l’EPI et l’importance de s’assurer de son bon ajustement. La marque a conçu le système de validation Dual-Ear E-A-Rfit™ permettant de mesurer les atténuations à l’intérieur de l’oreille du travailleur, de vérifier ainsi que la protection est adéquate et de lui prouver l’intérêt de porter correctement des protections. Ce système peut générer également des attestations.

Bien choisir le protecteur anti-bruit (arrêté de décembre 2015) • Dimensionné par rapport au niveau de bruit : atténuation suffisante, pas de surprotection • Adapté à l’activité : ne pas dégrader la communication, garantir la communication, entendre les signaux de danger (alarme, chariots…), environnement (poussières, chaleur, produits chimiques, stockage...) • Conforme aux exigences de l’utilisateur : confort, facilité de mise en place, compatibilité avec les autres EPI.

Autre démarche, mais toujours dans l’objectif de signaler au porteur s’il est bien ou mal protégé, le Français Earsonics, qui figure d’ailleurs comme la première entreprise de ce secteur à pouvoir afficher sur ses produits le label Origine France Garantie, a lui mis au point l’Earpad Control dB1, un protecteur intraauriculaire qui intègre un dosimètre. L’utilisateur est ainsi averti en temps réel si son exposition au bruit dépasse le seuil journalier autorisé, un outil appréciable lorsque la cartographie exacte du bruit n’est pas exactement connue.

Attention à la surprotection En fonction de sa conception, des matériaux utilisés et de sa capacité à « fermer » l’oreille ou le conduit auditif de manière étanche, chaque type de protection dispose d’une valeur d’atténuation, appelée SNR (single number rating), qui repose sur la moyenne pondérée de l’affaiblissement sur toutes les fréquences

mesurées utilisé en Europe. Selon les modèles proposés, les niveaux d’affaiblissement certifiés CE vont généralement de 21 à 36 ou 37 dB(A) de SNR. Autrement dit, une protection auditive ayant une valeur SNR de 33 dB abaissera ainsi un niveau sonore de 100 dB(A) à 67 dB(A), ce qui correspond à un seuil satisfaisant. Pour faciliter le repérage, certaines protections auditives sont dotées d’un bandeau de couleur, identifiant leur valeur SNR et les niveaux de bruits auxquelles elles sont adaptées. Les valeurs d’atténuation dépassent rarement les 37 dB(A). Toute surenchère s’avérerait même dangereuse. D’une part, les niveaux sonores que les protecteurs seraient alors susceptibles de diminuer sont tellement élevés que le seul équipement auriculaire ne serait pas suffisant. D’autre part, dès 39 dB(A), le porteur d’un EPI auditif est confronté à une sorte de seuil qui implique que le bruit ne passe alors plus par l’oreille mais à travers le corps. Sur-

Earpad Control dB1

Earsonics

L’ Earpad Control dB1 est la première protection auditive avec dosimètre intégré dédiée aux secteurs d’activités confrontés quotidiennement à des expositions sonores supérieures à 85 dB(A) de moyenne. Se composant de deux oreillettes, d’un boîtier équipé d’un dosimètre intra-auriculaire et d’une alarme, il analyse l’intensité sonore directement dans les oreilles de l’utilisateur, protection intra-auriculaire mise, et l’avertit en temps réel si son exposition au bruit dépasse le seuil journalier autorisé. Il est donc en mesure de répondre à toutes les normes de sécurité auditive pour le travail en extérieur, car il permet d’adapter, en fonction du bruit ambiant, la juste protection, notamment dans des lieux ou il ne peut pas y avoir de cartographies de bruits. Il bénéficie du Correcteur Loudness Intégré (brevet Earsonics) qui permet à l’utilisateur de ne pas être isolé et d’interagir avec l’extérieur, grâce à une correction, en fréquence, d’un signal audio, afin d’obtenir un son subjectivement plus puissant et équilibré lors d’une écoute à bas volume. Pour un meilleur confort, il est proposé avec un large choix d’embouts, et pour les cas les plus complexes, un embout moulé est réalisable. Une version « Casque » a été conçue et développée pour répondre au besoin des salariés équipés. Un compartiment étanche permet au boîtier de ne pas être exposé aux poussières et à l’eau. D’un rangement simple, cette version permet d’associer plusieurs EPI, casque et protecteurs auditifs.

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Protection auditive tout, l’ensemble des fabricants et organismes de prévention soulignent le risque de surprotection. Le niveau résiduel sous le protecteur ne doit pas être trop faible. Selon la norme EN 458, il ne doit jamais être inférieur à 70 dB (A). Il s’agit de ne pas isoler totalement le salarié de son environnement sonore en lui permettant de communiquer avec les autres salariés et de percevoir des signaux avertisseurs de danger, comme une alarme ou un appareil de manutention.

Passifs ou actifs Les équipements de protection auditive individuelle se classent de deux façons. La première différencie les systèmes intra-auriculaires (insérés dans le conduit auditif comme les bouchons) et extra-auriculaires (au-dessus de l’oreille, comme les coquilles ou casques anti-bruit). La seconde repose sur une distinction entre systèmes dits passifs ou actifs, que la protection soit intra ou extra-auriculaire. Aujourd’hui, la majorité des protec-

Bouchons Hi-com

uvex

Les bouchons Hi-com uvex présentent un niveau d’atténuation de 24 dB pour éviter les risques de surprotection dans les environnements proches de la norme (80 dB). Permettant de réduire le bruit à l’intérieur du conduit auditif, ils n’empêchent pas une excellente reconnaissance vocale, ce qui préserve toute communication, assure une vigilance permanente et une meilleure productivité. Conçus en mousse PU et dotés d’un design spécifique, ils exercent une très faible pression à l’intérieur du conduit auditif, ce qui favorise leur acceptation et assure un confort de port même sur une longue durée. Ils s’insèrent facilement, leur embout élargi facilitant la manipulation.

tions utilisées par les entreprises ont un fonctionnement passif. Elles bloquent le son avant sa pénétration dans le conduit auditif. D’autres protections sont définies comme actives. Equipées d’électronique, elles apportent des fonctionnalités supplémentaires comme le filtrage de certains bruits et la possibilité d’échanges avec l’extérieur. Selon MSI Reports, les solutions passives représentent un chiffre d’affaires d’environ 73 ME, contre environ 4 ME aux équipements actifs.

Bruit et travail Aujourd’hui plus de trois millions de salariés sont exposés à un bruit supérieur à 85 dB(A). Une exposition qui s’est amplifiée : en 2003, 18% des salariés supportaient des bruits d’une intensité supérieure à ce seuil, contre 13% en 1994. Les expositions de longue durée (plus de 20 h par semaine) sont stables. Elles concernent 6% des salariés. Les ouvriers et plus particulièrement les ouvriers qualifiés avec une augmentation de 2% sont les plus concernés. Certains secteurs d’activité exposent au bruit plus de la moitié de leurs salariés : l’industrie du bois et du papier, la métallurgie et la transformation des métaux, la construction et l’industrie des produits minéraux. Sur le plan du rapport bruit/ communication, selon une enquête du Ministère du Travail menée en 1998, sur 13,5 millions de salariés, 21,3% déclarent ne pas pouvoir entendre une personne qui leur parle ou ne pouvoir l’entendre que si elle élève la voix. Si plus d’un salarié sur cinq se déclare ainsi gêné pour communiquer avec un collègue, situé à proximité, cela permet de penser qu’un sur cinq serait exposé à des bruits trop intenses. Le bulletin épidémiologique des armées déclare chaque année environ 900 cas de traumatismes sonores aigus. En ce qui concerne les jeunes, une étude menée en 1997 estimait que 18% de la classe d’âge 18-24 ans étaient exposés à un travail bruyant (bruits excessifs, supérieurs à 85 dB(A), pendant plus de six mois). Conséquence : à âge égal, 6 dB de pertes supplémentaires à 4 kHz par rapport à ceux non exposés à un travail bruyant. Même si le nombre de surdités professionnelles reconnues annuellement a décru depuis 1990, ce chiffre est indéniablement sousestimé. Source : Enquête Sumer 2003

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Bouchon jetable Inscrit principalement dans les solutions passives (même s’il existe de façon récente des bouchons actifs), le bouchon auriculaire domine largement les volumes de vente globaux de la protection auditive, avec trois leaders, 3M, Honeywell et Uvex. Historiquement, il est aussi le premier. D’ailleurs, Homère dans l’Odyssée mentionne que l’équipage d’Ulysse s’est servi de bouchons d’oreilles en cire pour éviter d’être distrait par le chant des Sirènes... Aujourd’hui, les matières ont évidemment évolué. Le bouchon auriculaire se décline en différentes catégories, à commencer par les modèles jetables. En mousse polyuréthane généralement, ce type de bouchon se malaxe dans la main pour se transformer en un cylindre très fin qui s’insère dans le conduit auditif, avec des mains propres bien entendu. Après insertion, il se dilate pour fermer le conduit de manière étanche. A usage unique, ce bouchon doit être changé dès que l’utilisateur le retire de son oreille. Ce qui suppose, lors d’une journée de travail, d’un minimum de deux paires par jour. Le bouchon jetable représente donc des volumes considérables pour une valeur unitaire souvent faible mais qui, à la fin de la semaine, peut représenter un certain coût. Ce type de bouchons est notamment préconisé pour les visiteurs.

Ou réutilisable Il existe aussi des bouchons réutilisables, un peu plus durs, en silicone TPE ou en PVC. Proposés en


DOSSIER

PROTECTION DE LA PERSONNE plusieurs tailles pour mieux s’adapter à la morphologie du conduit auditif, avec des sortes de collerettes successives qui assurent l’obturation, ces derniers se lavent sous l’eau après chaque utilisation, les marques préconisant de les conserver deux à quatre semaines ou une cinquantaine de fois. Ils se rangent, après lavage, dans une petite boite. Une autre catégorie d’équipements concerne les bouchons à tige. La mousse est ainsi guidée dans le canal auditif à l’aide d’une tige, ce qui évite que les mains soient en contact avec la partie qui touche le conduit, tout en offrant le confort d’une matière malléable. Également réutilisable, ce type de protection peut être utilisé pendant une semaine. Il serait en hausse, alors que la version réutilisable classique est en déclin et que le jetable standard est stable. Les bouchons jetables ou réutilisables bénéficient toutefois d’innovations, liées au confort, un travail sur la matière permettant de les introduire plus facilement et d’estomper certains bruits désagréables à l’oreille (comme les bruits internes du corps). Uvex, par exemple, avec son modèle Hi-com, a travaillé également sur sa forme pour que la pression sur le conduit auditif soit la plus faible possible, au profit d’un confort du port, notamment sur une longue durée, ainsi que sur la facilité de manipulation. Certains fabricants cherchent également à travers le design de leurs produits, à préserver les basses fréquences, ce qui permet d’entendre un son voisin. De son côté, avec l’Earpad Universel, Earsonics a conçu un bouchon doté d’une technologie d’atténuation qui vient compenser les zones de fréquences les moins amplifiées par l’action naturelle de l’oreille. Ainsi, il atténue plus fortement dans la fréquence de résonance de l’oreille, car elle est plus sensible, et moins fortement sur le reste du spectre pour compenser ce que l’oreille a naturellement envie d’entendre lorsque le son est atténué. L’idée est de baisser le niveau sonore, tout en favorisant une perception naturelle de l’environnement et même un bien-être chez l’utilisateur. Rappelons aussi que certains opérateurs ont l’habitude

PIP/Hellberg

Secure™ Passif Headband

Dépourvu de partie métallique, le casque passif Secure™ Passif Headband permet de passer les portiques de sécurité en toute tranquillité. Léger mais robuste, son port est confortable grâce notamment à la forme amincie de l’étrier des coques, qui offre une stabilité accrue tout en réduisant les risques d’accrochage, des contours de mousse qui préservent un espace large pour l’oreille, des coussinets doux avec remplacement facile en un « clic » et un coussin de serre-tête confortable avec un système de remplacement « snap in » là encore facile et rapide. Télescopique, le seul point de réglage de taille augmente le confort, la stabilité et la tenue dans le temps. Sa finition brillante contribue à lui donner un design moderne. La gamme se décline en trois niveaux d’atténuation, 26, 30 et 33 dB, identifiables par des entretoises de couleur. Les pièces d’usure sont disponible en option. de travailler au son de la machine, d’où l’importance de ne pas être coupé de tout bruit et que le son accessible soit fidèle. Les bouchons sur-mesure, réalisés par des spécialistes, sont réalisés à partir d’une empreinte d’oreille du futur utilisateur, ce qui exige une organisation spécifique qui échappe souvent aux distributeurs. Fabriqués en silicone ou en résine acrylate, ces protecteurs sont équipés de filtres acoustiques passifs qui permettent d’offrir un niveau d’affaiblissement adapté à l’utilisateur et à son exposition sonore. Ils laissent donc passer certaines fréquences, notamment celles de la parole. Ces bouchons moulés doivent évidemment êtres nettoyés après utilisation. L’investissement est plus important que pour les autres types de bouchons, mais les porteurs apprécient notamment leur confort. Néanmoins, certains experts estiment qu’il est difficile de connaître le niveau réel d’atténuation sonore effectivement provoqué dans l’oreille et que le recours à une matière qui n’est pas inerte ne protège pas forcément l’utilisateur dans la durée. La matière peut se contracter ou se dilater à la chaleur ou au froid. De même, le canal auditif de la personne évolue en fonction du moment de la journée et des températures extérieures, pouvant provoquer une douleur ou ne plus assurer BBi n° 158

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une bonne étanchéité au bruit. Ce que réfutent les spécialistes qui indiquent que ces modifications sont de l’ordre du micron... Les bouchons à façonner ou préformés peuvent également être reliés par un arceau généralement en matière plastique à placer sous le menton ou derrière la tête, dont l’objectif est de presser les bouchons dans l’oreille. Leur utilisation est en général réservée aux usages intermittents et de courtes durées. Là encore, des innovations sont apparues avec des modèles d’arceau souple, contenant un absorbeur de sons, ce qui atténue les effets désagréables de résonance quand le porteur se cogne. A noter que les bouchons se dotent également de couleurs vives, rouges, vert fluo, pour être bien visibles de loin. Pas tant pour assurer la haute-visibilité du porteur mais pour donner les moyens, au chef d’équipe de bien vérifier que le protecteur est porté. Certains bouchons et leur cordon affichent des coloris bleus, pour ceux qui travaillent dans l’agro-alimentaire.

Savoir pousser le bouchon Aussi simple en apparence soit le bouchon, sa mise en place peut présenter des difficultés, au risque que


Protection auditive la protection soit inefficace. La mise à disposition de bouchons doit donc être systématiquement accompagnée d’une formation à leur mise en œuvre. Les organismes liés à la santé au travail (INRS, Carsat, Cram...) diffusent d’ailleurs un poster, également téléchargeable sur les sites web des fabricants, décrivant le bon geste. Autrement dit, la seule façon d’insérer correctement un bouchon consiste pour le porteur à passer le bras derrière sa tête pour obturer l’oreille opposée. Par ailleurs, certaines personnes ont un conduit auditif très coudé ou étroit, qui rend difficile voire impossible le passage du premier coude et donc la mise en place d’un protecteur de type bouchon. Dans ce cas, l’utilisation de coquilles ou casque anti-bruit apparaît plus appropriée. Un casque antibruit se compose effectivement de deux coquilles qui recouvrent totalement l’oreille, reliées entre elles par un arceau central ajustable en métal ou en plastique qui passe sur le dessus de la tête pour assurer le maintien. Ces coquilles peuvent également être montées sur un casque de protection de la tête. Néanmoins, les casques anti-bruit ne sont pas pour tous la panacée. Ils ne sont pas toujours confortables lors de fortes températures et certains travailleurs ne supportent pas la pression exercée sur la tête lors d’un port de longue

3M™ Peltor™

durée. Certaines marques préconisent également les coquilles pour des utilisations temporaires, en raison de leur facilité de mise en œuvre, et pour des applications liées au bâtiment, le port de bouchons s’accommodant mal de mains équipées de gants et d’un environnement de poussières et autres salissures. Ajoutons que le casque est aussi apprécié par les responsables qui peuvent, là encore, vérifier d’un seul coup d’œil que leurs équipiers portent bien un EPI auditif, même si là encore ce n’est pas un gage de protection performante, notamment dans le cadre d’associations avec d’autres EPI. Des branches de lunettes trop épaisses ou des coquilles mal ajustées sur un protecteur de la tête peuvent générer des fuites de l’ordre d’une dizaine de dB(A). L’enjeu devient important à l’heure où les entreprises tendent de plus en plus à ce que les protections portées sur les casques soient non seulement compatibles, mais certifiées ensemble. Ainsi, pour garantir le fait que les coquilles respectent bien, dans les conditions réelles, la valeur d’atténuation annoncée, y compris lors du port d’un casque, certains fabricants comme JSP préconisent l’association de leurs casques de protection de la tête avec leurs casques anti-bruit. Toutefois, des adaptateurs existent sur le marché pour faciliter cette adéquation, lorsque l’entreprise utilisatrice ne

veut pas changer son parc de casques de protection de la tête, sans bien entendu, offrir la garantie de l’atténuation. Pour y remédier, 3M suggère de son côté une liste de modèles de casques avec lesquelles ont été testées ses solutions de protections auditives. En revanche, la marque, qui propose également des lunettes de protection, associe également la performance de ses anti-bruits à un modèle de protection oculaire précis.

Des coquilles confortables Si le marché de la protection passive est annoncé plutôt stable, les coquilles seraient, elles, en hausse de 3% pour un marché de l’ordre de 15 millions d’euros (selon MSI). Dépourvues d’électronique, les coquilles passives peuvent toutefois, sur certains modèles et à travers leur conception, filtrer certains bruits, permettant, comme certains bouchons, l’atténuation de basses fréquences. Les fabricants continuent d’ailleurs à investir dans les casques passifs, cette protection étant souvent largement adaptée à la mission du travailleur, par exemple pour celui qui travaille sur un poste fixe sur une chaîne. Les principaux efforts portent sur le confort (ce dont bénéficient aussi les casques actifs), avec des équipements qui jouent la carte de la légè-

Protections intra-auriculaires intelligentes EEP-100

Intra-auriculaires, les protections auditives 3M™ Peltor™ EEP-100 sont équipées de la technologie à modulation sonore qui permet à l’utilisateur d’entendre autour de lui les sons inférieurs à 82 dB, de communiquer avec les personnes à portée de voix, tout en étant alerté par un bruit de machine anormal ou des signaux d’alarme. Elles sont également conformes à la norme IP 54, ce qui leur permet d’être utilisables en extérieur quelle que soit la météo, du fait de leur résistance à la pluie. Petits et légers, ces protecteurs peuvent être portés sous un protecteur de tête ou un appareil respiratoire. Pour une meilleure adaptation à l’environnement, trois niveaux de modulation sont possible. Le niveau -6 dB restitue l’environnement à l'entour pour plus de confort et ne pas avoir un bruit de fond en permanence. Le niveau 0 dB restitue le niveau sonore à l’identique. Le niveau +6 dB est adapté aux environnements plus silencieux car il amplifie les sons que le porteur souhaite entendre. Le design du microphone permet de minimiser les nuisances liées au vent. D’une utilisation intuitive, ces bouchons se règlent simplement grâce à leur bouton on/off, qui permet aussi de choisir entre les trois volumes d’écoute. Ils se rechargent automatiquement dès qu’ils sont rangés dans leur boîtier connecté à un câble USB, fourni, et garantissent une protection constante, quel que soit le niveau de batterie. Différentes tailles d’embouts sont fournies pour s’adapter à tous les conduits auditifs.

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DOSSIER

PROTECTION DE LA PERSONNE reté, à travers la diminution du poids et du volume des coquilles, tout en gardant les mêmes niveaux de performance (l’atténuation étant notamment due à la mousse à l’intérieur des coquilles). Ils travaillent également sur la pression exercée sur la tête avec des solutions qui visent à mieux répartir la charge, grâce à la présence de mousse sur l’arceau, et des réglages multi-positions pour assurer un positionnement parfait. La forme ergonomique des coquilles, allant jusqu’à l’asymétrie chez MSA Safety, a également pour vocation de mieux épouser le contour de la tête. Le choix des matières joue également tout son rôle pour assurer le confort (mousse et enveloppe de la mousse) et résister à la transpiration. Certains proposent même des coussinets en gel. Des kits de rechange (collerettes, coussinets des coquilles) sont proposés en consommables, ré-ajustables parfois aisément sur la coquille grâce à des clips, le porteur pouvant percevoir facilement que son équipement a retrouvé sa fonction protectrice. Preuve, sans doute, que ces produits entrent de plus en plus

dans les entreprises, apparaissent également des casques anti-bruit pouvant être mis aux couleurs de l’entreprise, dotés de couleurs hautevisibilité et même a-magnétiques, chez PIP/Hellberg, ce qui permet au porteur de garder son protecteur en toute circonstance.

L’actif pour bien entendre Dès que le salarié a tendance à soulever sa coquille ou retirer son bouchon pour communiquer avec son entourage, même une paire de secondes, ou parce qu’il sent son téléphone vibrer, les spécialistes estiment que les limites de la communication passive sont atteintes. Le porteur s’expose alors, plus ou moins brièvement, à un niveau sonore élevé qui, comme on l’a vu, peut anéantir les effets de la protection. La solution peut résider dans le fait de sortir de la zone bruyante. C’est sans doute mieux pour l’oreille de la personne concernée mais incontestablement moins bien en termes de productivité puisqu’il s’agit de quitter son poste de travail, de se rééquiper, de revenir... En

Un enjeu croissant Selon une enquête menée en octobre 2018 par l’association JNA et l’Ifop, près de six actifs en activité professionnelle sur dix se disent personnellement gênés par le bruit et les nuisances sonores sur leur lieu de travail (59%), dont 19% « souvent ». Cette perception augmente (+7 points vs. 2017), ce qui confirme l’importance croissante de cet enjeu. Contrairement aux idées reçues, une nette majorité des salariés des secteurs des services (54%) et de l’administration (60%) sont eux aussi gênés par le bruit à leur poste de travail. Le ressenti est plus largement partagé chez : les 18-24 ans (65%), que les pratiques et comportements exposent plus aux problèmes auditifs, notamment la puissance d’écoute de la musique sur oreillettes ou casque, fréquemment utilisés sur le lieu de travail ; les ouvriers (69%), dont les conditions de travail exposent plus aux nuisances sonores ; les habitants de l’agglomération parisienne (68%). C’est avant tout la qualité du travail fourni qui est impactée pour près des 72% des interviewés gênés par le bruit et les nuisances sonores. Par ailleurs, une majorité des personnes gênées souligne aussi les impacts négatifs sur sa santé au travail en général : le comportement (fatigue, nervosité, agressivité, lassitude), pour 83% d'entre eux, et l’équilibre général de la santé (somnolences, maux de tête, anxiété...), pour 69% d'entre eux. Le problème spécifique que constitue l’apparition de troubles auditifs (bourdonnements d’oreilles, hypersensibilité au bruit, surdité) touche 57% des actifs occupés qui se disent gênés par le bruit et les nuisances sonores sur le lieu de travail.

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admettant que le travailleur n’a pas déjà retiré sa protection en traversant l’usine. Pire, des environnements de travail peuvent se révéler dangereux, si le travailleur n’a pas la possibilité d’entendre une alarme ou un engin derrière lui. De plus, l’opérateur peut être entravé dans sa mission s’il doit partager des informations avec des co-équipiers. En France, les solutions actives de protection se développent à partir du moment où l’entreprise utilisatrice en comprend bien les atouts. Les coûts d’achat sont il est vrai quatre à vingt fois plus élevés qu’un modèle passif.

La voie sur d’autres fonctionnalités En fait, les systèmes de protection auditive actifs permettent à la fois de protéger l’audition et d’apporter d’autres fonctionnalités, essentielles au besoin du travailleur, en laissant passer quelques fréquences qui permettent de ne pas être complètement isolé et de communiquer avec son voisin. Premier niveau, certains casques proposent une modulation sonore pour les salariés qui n’ont besoin que d’une écoute simple de leur environnement, solutions moins coûteuses que les équipements communicants complets et qui peuvent inciter les entreprises à passer d’un équipement passif à un début de solution active. Chaque coquille est équipée d’un micro qui capte les bruits de l’environnement et vient les restituer à l’intérieur, avec l’assurance qu’en aucun cas les 80 dB(A) ne seront dépassés. Si un utilisateur parle au porteur, l’utilisateur l’entend et peut échanger, de même qu’il reste sensible aux alarmes. L’écoute semble quasiment naturelle. Cette première démarche communicante peut ensuite se combiner avec d’autres fonctionnalités, comme la possibilité d’être relié aux autres porteurs sur un réseau de communication interne avec différents canaux de communications programmés (talkie-walkie), écouter une radio FM intégrée et bien entendu disposer du Bluetooth pour prendre un appel téléphonique ou bénéficier d’une fonction MP3 pour


Protection auditive

Une étude communiquée par 3M, menée par des chercheurs du programme de Génie civil de l’Université de Lund en Suède, dans le contexte d’un projet de construction, révèle que lorsque des solutions de protection auditive communicante sont utilisées, le temps d’immobilisation critique de l’équipe de travail test diminue de près de 50%, pour une moyenne de 17 minutes par journée travaillée de huit heures. L’économie atteint environ 37 heures dans le cadre d’un projet d’infrastructure courant de 26 semaines. Dans l’ensemble, l’équipe de travail a constaté que l’utilisation des radiocommunications avait contribué à l’amélioration du rendement de son travail, tout en la faisant bénéficier d’une meilleure perspective globale du déroulement des opérations sur le chantier. écouter de la musique en streaming. Ce qui peut être appréciable pour des travailleurs isolés et même dans les usines, lorsque la présence d’écouteurs risque d’affaiblir la protection lorsqu’ils dépassent des casques. La qualité de l’électronique participe incontestablement à ce confort. Quand un son arrive, il ne doit évidemment pas être coupé. Pour les spécialistes, soutenus par l’INRS, les solutions électroniques sont jugées ainsi comme les seules à offrir une réelle protection en cas de besoin de communication. Leur atout est notamment de permettre au travailleur de garder en permanence sa protection. Des batteries longue durée favorisent également un port en toute sécurité. Assurant une tâche pleinement maîtrisée, préservant le contact le cas échéant entre équipiers même sur des distances de plusieurs mètres, les mains restant libres et sans temps d’arrêt pour aller donner des directives, les protections auditives communicantes se présentent aussi comme un facteur de productivité. Une étude menée en Suède, est communiquée par 3M, portant sur l’impact des solutions de protection auditive communicante sur la productivité, dans le contexte d’un projet de construction (cf. encadré), montre que ces solutions ont permis de réduire de moitié les temps d’arrêt, soit un gain d’une semaine sur un chantier de 26 semaines. Une incidence qui n’est pas neutre lorsque les entreprises travaillent avec de faibles marges. Au-delà des coquilles, 3M a lancé, il y a un an et demi, le premier bou

chon électronique, dont la seconde génération a été proposée sur le salon Expoprotection. Ce bouchon est alors doté d’un module électronique, qui permet à l’utilisateur d’entendre les sons inférieurs à 82 db, de communiquer avec les personnes de son environnement et de capter des signaux d’alarme. Moins encombrants qu’un casque antibruit, ces bouchons se combinent notamment parfaitement avec des équipements comme de la ventilation assistée qui ne permet pas l’emploi de coquilles.

Un marché à investir Dans cet univers de la protection auditive, la Suède se présente comme la patrie de l’anti-bruit, notamment dans le casque communicant. Une concentration liée au fait que des salariés de Peltor, l’acteur de référence aujourd’hui dans le giron de 3M, ont quitté leur entreprise d’origine pour créer Sordine, acquise depuis par MSA Safety, ou encore Hellberg, distribué par PIP Europe. De même, l’usine de fabrication de bouchons à oreilles d’Uvex, se situe du côté de Malmoe, suite à un rachat effectué par l’entreprise allemande. Ces acquisitions permettent aux marques du secteur de tirer leur épingle du jeu dans un petit marché, considéré encore comme non stratégique face aux mastodontes que représentent les chaussures, les vêtements ou encore les gants. La plupart des acteurs majeurs de cet univers sont des spécialistes de la protection globale du travailleur, à BBi n° 158

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Crédit 3M

Un gain de productivité

l’instar de 3M, Honeywell et Uvex, ou plus précisément de la protection de la tête comme MSA qui positionne la protection auditive comme un complément de cet environnement. Positionné uniquement sur les casques anti-bruit, passifs et actifs, le Suédois Hellberg s’appuie lui en France sur l’offre de PIP Europe, en mesure de déployer d’autres solutions de protection comme les gants ou les lunettes. Ce qui permet aussi à plusieurs de ces intervenants de proposer des équipements de protection auditives adaptés à d’autres EPI, avec un niveau d’atténuation clairement établi lorsque les deux équipements, issus de la même marque, se combinent. Le développement de la protection auditive passe notamment par des investissements pédagogiques importants pour bien expliquer les bénéfices des solutions nouvelles aux entreprises. Avec un bénéfice plus facilement perceptible que les équipements passifs, les solutions communicantes permettent aussi aux distributeurs de se positionner comme des spécialistes de la protection, de surcroît sur des produits à plus forte valeur ajoutée. Certaines marques travaillent sur des présentoirs avec des casques en démonstration, fournissant à l’utilisateur l’occasion de tester le port de la protection et de lever les différents freins. L’idée est aussi de valoriser la protection auditive dans d’autres rayons, notamment l’outillage. Pourquoi ne pas sensibiliser à cette protection, par exemple, lors de l’achat d’une disqueuse ? Agnès Richard


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bâtiment & FI Spécialisée à l’origine dans la distribution des outils diamantés, Distridiam commercialise aux utilisateurs finaux une offre diversifiée qui répond aux besoins des professionnels de secteurs différents, et notamment du BTP et de la maintenance industrielle. Récemment installé dans ses nouveaux locaux de Saint-Romain de Colbosc, l’entité normande devenue le fer de lance de Distridiam, le distributeur accélère son développement.

Envergure nationale et ancrage local A

vant de se lancer dans l’aventure de la création d’entreprise, James Allouche a passé une vingtaine d’années au sein d’entreprises importantes, Hilti, Wagner France et Saint-Gobain Abrasifs, où il occupa notamment les fonctions respectives de DG à l’international, Directeur Général et Directeur Commercial France. Même s’il reconnaît que ces expériences professionnelles l’ont souvent aidé à faire les bons choix dans la conduite de sa propre entreprise, une structure de taille modeste telle qu’il la qualifie lui-même, il explique que « le désir de voir rapidement les résultats concrets des actions mises en œuvre a joué un rôle dans la décision de créer mon entreprise, au même titre que celui d’animer une structure à taille humaine

où l’esprit d’équipe et la convivialité des rapports s’instaurent plus facilement que dans une grande entreprise ». James Allouche crée donc Distridiam en 2002. Unique collaborateur pour un temps de cette entité spécialisée dans la vente d’outils diamantés aux entreprises du BTP, James Allouche qui bénéficie d’une excellente connaissance des produits et de la clientèle du marché sur lequel est positionnée Distridiam, comptera très vite parmi ses clients les acteurs majeurs du secteur visé comme Colas, Veolia ou encore Eurovia. Les produits fournis par le distributeur français à sa clientèle répartie sur l’ensemble du territoire sont quant à eux fabriqués par Toolgal, un industriel israélien spécialiste des outils diamantés depuis maintenant BBi n° 158

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plus de 65 ans et dont Distridiam distribue, encore maintenant, les produits en exclusivité sur le marché français. Cette gamme complète d’outils diamant (disques, couronnes, plateaux, chaînes…) s’allonge d’une offre de meules de tronçonnage et d’ébarbage porteuses de marques réputées sur le marché avec lesquelles Distridiam a noué un partenariat.

L’outil diamanté et l’abrasif au cœur d’une offre diversifiée Pour répondre au besoin exprimé par ses clients dans des produits complémentaires à l’offre initiale de Distridiam, le distributeur s’engage


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L’équipe de l’agence de Saint-Romain de Colbosc dirigée par James Allouche (au premier plan sur la photo), le DG de Distridiam, et Véronique Obert (en haut de l’escalier), la directrice de l’agence également en charge de la nouvelle activité Location de matériels.

après plusieurs années d’existence dans une démarche de croissance externe. Ainsi, entre 2010 et 2015, l’entreprise rachètera trois entités. La première à entrer dans son giron sera Normandie Fixations, un spécialiste de la visserie boulonnerie distribuant à des professionnels répartis sur l’ensemble du territoire, via ses deux bureaux commerciaux d’Evreux et Alençon, une gamme complète de visserie-boulonnerie approvisionnée auprès de divers acteurs européens de cette spécialité. En 2011, c’est au tour d’Equilaté-

L’ensemble de l’offre de Distridiam est présenté dans deux catalogues, le catalogue général du distributeur et un document spécifique dédiée à son activité FI.

Un exemple des actions commerciales que le distributeur mène régulièrement avec l’un ou l’autre de ses fournisseurs.

ral, un spécialiste de la protection individuelle basé en région lyonnaise de venir élargir la proposition faite par Distridiam. A l’instar de cette dernière entité et de Normandie-fixations, la clientèle d’Equilatéral est nationale et composée d’utilisateurs professionnels. Si l’on tient compte de l’activité Fourniture Industrielle que nous allons maintenant évoquer, le distributeur décline à ce jour une offre composée de quelque 35 000 références relevant principalement des familles suivantes : les outils dia-

mantés qui, aux yeux du DG de Distridiam sont dans l’ADN de l’entreprise, et les abrasifs ; les fixations et plus particulièrement la visserieboulonnerie ; la protection individuelle ; l’outillage à main et l’outillage électroportatif ; l’équipement de l’atelier.

La FI depuis 2015 Avec le rachat à René Feuilloley en 2015 de Sonefi (les fidèles lecteurs de BBI se souviendront peut-être d’un article dédié à cette FI publié au

Une soirée conviviale avec cocktail dinatoire et orchestre a réuni le 15 novembre dernier à l’occasion de l’inauguration officielle de la nouvelle agence Distridiam quelque 130 personnes, fournisseurs, clients et collaborateurs de Distridiam, ainsi que des représentants de la Communauté de communes Caux Estuaire.

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bâtiment & FI

Un libre-service assisté de 350 m² Les deux vendeurs affectés au libre-service de l’agence Sonefi by Distridiam, dont le responsable du magasin Daniel Jean, sont deux passionnés des produits relevant de la quincaillerie et de la fourniture industrielle en mesure d’orienter le client recherchant un conseil vers la meilleure solution. Comme le dit Daniel Jean, dans le libre-service, la vente est très assistée ! Enregistrant quotidiennement une cinquantaine de passages en caisse de professionnels de diverses catégories (artisans, collectivités locales, agriculteurs, entreprise du BTP et de l’industrie de tailles diverses, dont des usines du secteur de la pétrochimie implantées dans la région), le libre-service présente environ 11 000 références relevant de la fourniture industrielle et de la quincaillerie (comme les fixations) de manière très lisible pour la clientèle, sur des racks hauts de 1,50 m semblables à des armoires ouvertes et leurs rayonnages, fabriqués sur plans par le spécialiste français Manorga. Comme l’ensemble de l’activité commerciale de Distridiam menée localement, le libre-service est sujet à des poussées saisonnières, particulièrement lors des arrêts des usines pétrochimiques de la région pour maintenance, prévus de nombreux mois à l’avance et auxquels il convient pour le distributeur de Saint-Romain de Colbosc, d’être fin prêt…

Le mobilier spécialement fabriqué pour le libre-service contribue à faciliter le choix des visiteurs en présentant l’offre d’une manière très lisible.

printemps 2014), Distridiam franchit une étape importante de son développement. En intégrant la fourniture industrielle de Saint-Romain de Colbosc créée par M. et Mme Lenabour en 1988 (l’année du début de la construction du Pont de Normandie à l’origine de l’essor de Sonefi), Distridiam acquiert un ancrage local fort et bénéficie, outre d’un nouveau savoir-faire, de la notoriété élevée sur toute la région havraise de ce spécialiste de la fourniture industrielle. Suite à cette opération de croissance externe, Distridiam se structure en un groupe composé de trois entités spécialisées dans l’outil diamanté et l’abrasif, le vissage-bou

L’un des deux vendeurs du libre-service se tient généralement à l’accueil du libre-service pour répondre à toute demande des clients.

Tête de gondole dédiée à la spécialisation historique de Distridiam, les outils diamantés et les meules de tronçonnage.

lonnage et la fourniture industrielle respectivement dénommées Piranhium, Pirafix et Sonefi, la structure spécialisée dans la protection individuelle étant alors intégrée à l’activité fourniture industrielle. Après une période de consolidation consécutive aux rachats, Distridiam a récemment réalisé un investissement de près d’un million d’euros, essentiellement consacré au déménagement-agrandissement du site romanais. Implantée depuis quelques mois dans la ZA de SaintRomain de Colbosc sur un terrain de 3 000 m² et installée dans des locaux refaits à neuf, fonctionnels et constituant un cadre de travail agréable – BBi n° 158

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la direction de Distridiam accordant une grande importance au confort de travail des collaborateurs –, l’agence désormais désignée sous le nom de Sonefi by Distridiam, occupe une superficie couverte de 700 m² dont une moitié environ est occupé par un libre-service assisté (cf. encadré ci-dessus).

Sonefi by Distridiam … Depuis le début de l’année 2018, Sonefi de même que Piranhium et Pirafix ont été totalement intégrées à Distridiam dont elles constituent désormais les départements spécialisés, leurs anciennes dénomina-


Distridiam - Saint Romain de Colbosc (76)

Cette partie du rayon fixation donne une assez bonne idée de la modularité du mobilier de présentation (broches seules, tablettes droites, tablettes inclinables...).

Un corner EPI avec cabine d’essayage, visible en partie du cette photo, a tout récemment été mis en place.

Une vue des rayons outillage électroportatif et outillage à main (ci-contre) où, comme c’est également le cas dans les autres rayons, sont proposées trois ou quatre marques de forte notoriété.

tions devenant donc caduques. Toutefois, considérant la complémentarité et la forte synergie existant entre les différents métiers de Distridiam, et aussi par souci de clarification visà-vis de la clientèle, la direction de l’entreprise composée du tandem James Allouche et Véronique Obert, arrivée chez Distridiam en septembre 2017 en tant que directrice de l’agence normande, a choisi de regrouper sous une bannière et un site uniques l’ensemble des activités du distributeur dont le siège social demeure toutefois domicilié en région parisienne, à Clichy, où James Allouche a conservé un bureau d’où il pilote le développement de la PME

familiale, « En collaboration étroite avec Véronique Obert qui partage ma vision de l’avenir de l’entreprise et en qui j’ai une totale confiance. J’ai d’ailleurs plaisir à rendre hommage ici à son implication et à ses compétences qui ont permis à Distridiam de prendre une nouvelle envergure » tient à souligner James Allouche avant de préciser, concernant Sonefi « Il aurait été dommage de faire disparaître rapidement le nom d’une enseigne très réputée auprès des entreprises de la région. C’est pourquoi nous avons adopté la dénomination de Sonefi by Distridiam, avant de communiquer dans un avenir plus ou moins rapproché sous le seul nom de Distridiam ». BBi n° 158

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… Navire amiral de l’entreprise Outre l’équipe de dix commerciaux itinérants répartis sur le territoire national (avec une couverture totale, à l’exception du grand Est), dont les deux spécialistes de la visserie-boulonnerie, ex-collaborateurs de Normandie Fixations basés en Normandie, l’effectif restant du distributeur, soit quatorze personnes, est regroupé sur le site de SaintRomain de Colbosc. Parallèlement aux activités liées à la distribution de fournitures industrielles dirigée vers une clientèle d’artisans, d’entreprises de tailles


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bâtiment & FI

Les bureaux en open-space des commerciaux sédentaires, au-dessus du libre-service assisté.

diverses relevant des secteurs du bâtiment et de l’industrie mais aussi de l’agriculture et de collectivités locales implantée sur un rayon de quelque 25 km autour de SaintRomain de Colbosc, le site romanais abrite également le stock à partir duquel sont préparées les commandes livrées à la clientèle, nationale et locale, du distributeur. Au total, répartie entre une réserve de 160 m² et les rayons du libre-service, la marchandise stockée, soit la quasitotalité de l’offre du catalogue de l’enseigne s’élevant à environ 35 000 références, représente une valeur de quelque 800 Ke (dont une centaine de milliers d’euros dans le libre-service). Le stock est régulièrement approvisionné par les fabricants et importateurs-distributeurs reliés à l’activité FI (dont l’EPI), l’usine israélienne d’outils diamantés ainsi que des fabricants et autres spécialistes de la visserie-boulonnerie. Une fois préparées, les commandes destinées aux clients implantés hors de Normandie, une clientèle qui génèrent environ 60% du CA global du distributeur, quittent chaque jour l’agence pour rejoindre à J+1 ou J+2 leurs destinataires aux quatre coins de l’Hexagone à raison de 2 à 8 palettes jour, acheminées par les trois transporteurs sous-traitants partenaires du distributeur. Les commandes destinées à la clientèle locale (laquelle représente donc 40% du CA, ventes en emporté comprises), sont quant à elle livrées par la propre camionnette du distribu

Le jour de notre venue, une formation produit était dispensée par un fabricant à plusieurs commerciaux du distributeur dont les référents techniques pour la FI et l’EPI. De telles formations se tiennent régulièrement dans l’agence de Saint-Romain de Colbosc.

teur et assez souvent déposées chez leurs clients par les commerciaux eux-mêmes.

Expertise et esprit d’équipe L’une des caractéristiques de l’équipe de l’agence romanaise de Distridiam est la forte implication de ses collaborateurs qui, pour la plupart, travaillent de longue date dans cette entité au turn-over particulièrement faible. Cette motivation de l’équipe placée sous la direction de Véronique Obert et composée de deux vendeurs magasin, deux personnes à la réception des marchandises, mise en stock et préparation des commandes, deux comptables et sept commerciaux (quatre commerciaux itinérants pour la FI sur le département de la Seine-Maritime et trois sédentaires travaillant en liaison avec l’ensemble de la force commerciale itinérante du distributeur) résulte en grande partie du mode de management du DG et de la responsable d’agence. Basé sur la prise en compte de chaque collaborateur de l’entreprise qui, pour plusieurs d’entre eux, ont bénéficié d’une promotion interne, et sur l’instauration d’une ambiance de travail conviviale citée par chacun des membres de l’équipe avec qui nous avons échangé à l’occasion de notre visite dans l’agence, ce management plaçant l’humain au cœur du développement de l’entreprise a permis l’instauration d’un esprit d’équipe réel, BBi n° 158

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pour le meilleur service rendu au client. Du côté des vendeurs du libre-service et des commerciaux du distributeur, on peut relever l’excellente connaissance des produits que possèdent ces professionnels régulièrement formés par les fournisseurs. Parmi eux, quatre référents techniques ont acquis une expertise particulière dans les grandes spécialités du distributeur que sont les outils diamantés, la visserie-boulonnerie, la protection individuelle et la fourniture industrielle. Ces ‘‘hommes produits’’ (dont une femme pour la protection individuelle) sont ainsi en mesure d’apporter leur soutien dans leur domaine d’expertise aux autres membres de l’équipe commerciale à toutes les étapes précédant la concrétisation d’une vente, y compris chez le client.

Service et proximité Le service rendu au client est l’une des préoccupations majeures du distributeur comme l’illustre notamment l’organisation depuis une dizaine d’années de formations sur la sécurité et l’environnement liés à l’utilisation des outils diamantés. Animées par l’expert outils diamantés de l’entreprise, voire par James Allouche lui-même, ces formations incluant théorie et pratique prennent la forme d’une journée réunissant chez un client une dizaine de participants. « Distridiam a été le premier à mettre en place ce type d’action au


Distridiam - Saint Romain de Colbosc (76) niveau national. A ce jour, cette formation a bénéficié à un millier de professionnels à travers le pays et je dois reconnaître que cette action a largement participé à établir la réputation de l’entreprise sur ce marché. » Au chapitre des services, il faut aussi citer la livraison express des commandes sur un rayon d’environ 25 km autour de l’agence incluant Le Havre et Pont-Audemer, voire jusqu’à Rouen, assurée par le propre véhicule de l’entreprise. Par ailleurs, la livraison des produits du catalogue du distributeur est garantie sous 24 à 48 h, partout en France. Pour dépanner ses clients, la découpe de tiges filetées est proposée par Distridiam, un service apprécié notamment des raffineries de pétrole implantées dans une région qui compte la plus importante de France. La proximité forte de leur clientèle de la part des commerciaux, au téléphone ou sur la route (les commerciaux itinérants sont tous équipés d’outils connectés pour pouvoir répondre à toutes leurs demandes avec précision et rapidité) relève elle aussi de la notion de service qu’entend développer Distridiam. Un service souvent teinté de convivialité comme lors des traditionnels « cafécroissant » organisés chaque jeudi matin. Une occasion d’échanges entre les clients et les vendeurs du magasin et parfois aussi avec les fournisseurs puisque, une fois par mois en moyenne, un partenaire de Distridiam vient y présenter des nouveautés et/ou faire des démonstrations.

La montée en puissance de la location de matériels de chantier Depuis l’automne 2017, Distridiam a encore élargi sa gamme de savoir-faire visant à satisfaire l’ensemble des besoins de ses clients d’un nouveau métier, la location de matériels de chantier. Une quinzaine de mois plus tard, la directrice de l’agence s’annonce satisfaite des débuts du distributeur dans cette

La carte des implantations des entreprises de location de matériels de chantier avec lesquelles Distridiam a conclu des accords montre que ce service récemment développé par le distributeur est accessible à ses clients pratiquement partout en France.

Répartition du CA de Distridiam par métiers CA 2018 : 4,1 ME Location matériels chantier

Outils diamantés

18%

35%

17% Visserieboulonnerie

30% Fournitures industrielles

activité qu’elle a mise en place et qu’elle gère elle-même, avec l’assistance d’un des commerciaux sédentaires de l’agence. Un très bon départ qui n’étonnera personne lorsque l’on aura indiqué que Véronique Obert a créé et exploité durant plusieurs années une entreprise de location de matériel de chantier en région parisienne. « Formée au départ d’un noyau de clients qui avaient eu l’occasion de travailler avec moi dans mon ancienne vie professionnelle, la clientèle s’est rapidement élargie à des entreprises de la région » expose Véronique Obert qui, en quelques mois, a réussi à bâtir un réseau de partenaires sous-traitants, des entreprises régionales spécialisées dans la location de ce type de matériel, couvrant la quasi-totalité du territoire. « Nous ne sommes peut-être pas les moins chers du marché, mais nous garantissons à nos clients un service très qualitatif (devis dans l’heure, respect des délais, dépannage sous 2 h ou échange sous 24 h…) ». Une proposition qui a déjà séduit certaines grandes entreprises comme FM Logistic, l’un tout premiers acteurs internationaux de la logistique.

Conquérir des parts de marché Le travail accompli en une quinzaine de mois par la directrice de l’agence de Saint-Romain de Colbosc ne s’arrête pas là. Dès son arrivée BBi n° 158

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chez Distridiam, elle s’est également attelée à rationaliser l’offre du distributeur en réduisant un nombre pléthorique de plus de 1 000 fournisseurs à moins de 200. « Je considère un fournisseur avant tout comme un partenaire capable de nous accompagner, dans les bons moments comme dans les moins bons, et nous avons établi un partenariat étroit avec une quarantaine d’entre eux ». Au cours des mois passés, le site internet du distributeur a également été entièrement refondu. Aujourd’hui, Distridiam dispose d’un outil de travail moderne et fonctionnel qui lui donne une image de modernité attractive, d’une bonne santé financière (James Allouche se plait à évoquer la bonne notation accordée par la Banque de France à son entreprise) ainsi que des moyens humains lui permettant de partir à la conquête de nouvelles parts de marché avec un optimisme de bon aloi. James Allouche et Véronique Obert se sont fixé des objectifs de hausse de CA qui concernent chacun des métiers de Distridiam et qui devraient porter le CA 2019 de l’entreprise à plus de 5 Me, soit une croissance de quelque 25 points par rapport à 2018. Une augmentation forte qui ne semble toutefois pas irréaliste si l’on en juge par l’évolution rapide et le développement soutenu qui ont été ceux de Distridiam au cours des toutes dernières années. Dominique Totin


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Chef de secteur B to B (H/F) Grand Ouest Etabli depuis 40 ans dans l’outillage à main, les sociétés familiales WILMART SAS et CORI SARL, sont des acteurs nationaux reconnus sur le marché du négoce B to B de la quincaillerie professionnelle et de la fourniture industrielle.

MISSION : Rattaché(e) au Directeur commercial, vous êtes notre atout commercial sur votre secteur. Après une formation et un parcours d’intégration, vous avez pour objectif de : - Développer, animer et gérer un réseau de distribution déjà existant ; - Développer votre portefeuille par la prospection et la fidélisation des clients ; - Analyser le besoin et proposer une ou plusieurs solutions adaptées ; - Négocier dans le respect de notre politique commerciale ; - Assurer un suivi de vos actions (relance devis, rapport de visite, remontées d’information ; - Mettre en route les matériels, les régler.

Elles recherchent, dans le cadre de leur développement leur commercial sur le secteur Grand Ouest. Il évoluera sous la responsabilité du directeur commercial et en relation directe avec son binôme ADV au siège. Sa mission consistera : • Au suivi du portefeuille de clients existant dans les canaux suivants : FI et Quinc. professionnelles • A l’optimisation des plans de vente • A la prospection de nouveaux points de ventes Le candidat justifiera d’une expérience commerciale terrain. La connaissance de l’environnement B to B dans l’outillage auprès de la FI est un atout. Nous apprécierons les candidats autonomes et ambitieux pour développer un secteur majeur de la société.

Rémunération fixe suivant compétence et expérience / Prime sur Objectif. Véhicule / Ordinateur portable / Téléphone mobile. Formation Bac + 2 ; au-delà de la formation, l’expérience et la connaissance de la distribution B to B ainsi que de l’anglais seront des plus. Vous avez un grand intérêt pour les produits techniques, vous devez pouvoir faire de la maintenance (réglages, détections de pannes, dépannage premier niveau). Organisé(e), autonome, sens de l’écoute, du commerce et de la relation clients. Disponible pour des déplacements hebdomadaires sur l’ensemble du secteur géographique France Nord ou France Grand Ouest et participation à des salons professionnels. Véritable homme de terrain, vous êtes orienté(e) « résultats » et votre dynamisme fait de vous une référence pour nos distributeurs.

Compétences requises : • Formation : Bac+2, Bac+3 - Master issu d’une formation technique ou commerciale. • Maîtrise du mix produit et négociations tarifaires • Bonne maîtrise du Pack Office. Rémunération : Salaire Fixe + prime sur objectif + véhicule de fonction 5 places + Package informatique + Mutuelle Le poste est basé en région L’équipe au siège, jeune, nouvellement en place a l’ambition et les moyens de relever d’importants challenges. Le bien être des salariés est un élément fort de notre culture d’entreprise.

Envoyer CV lettre de motivation, prétentions, expériences à contact@easyweld.fr

Merci d’adresser votre candidature à Sophie Paris sophie@wilmart.fr

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Premier producteur et leader français pour les postes à souder recherche

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HAIX® Group est leader dans la fabrication de chaussures fonctionnelles haut de gamme et innovantes dans les domaines suivants: pompiers, forces de l’ordre, armée, services de secours, industries, forestier, chasse et street wear. Pour renforcer notre équipe, nous cherchons dès à présent un/une

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Entreprise : Avec plus de 640 collaborateurs, à travers le monde, le groupe GYS est en France l’acteur majeur, dans la fabrication et la commercialisation de trois gammes de produits, à destination des particuliers et professionnels : • Générateurs de soudage/coupage, • Chargeurs de batterie, • Matériel de levage et réparation en carrosserie automobile. La marque GYS est reconnue pour la qualité, la technicité de ses produits et pour une qualité de service de premier ordre. Afin de commercialiser ses produits, le groupe GYS s’appuie sur un réseau de partenaires/distributeurs identifiés.

Vos missions sont les suivantes : > > > >

Assurer le développement du secteur EST de la France L‘acquisition de clients nouveaux Gérer, suivre, fidéliser et développer un portefeuille de clients Développer l‘image de la marque auprès des clients et prospects > Animer, former et organiser l‘assistance technique auprès de nos partenaires distributeurs > Assurer un reporting régulier à votre supérieur hiérarchique

Missions et responsabilités : Rattaché à la Direction Commerciale Industrie France, vous garantissez de façon autonome le développement du chiffre d’affaires de votre secteur géographique, à ce titre : • Vous entretenez et suivez un portefeuille clients existant auprès des canaux de distribution suivants : fournitures Industrielles et spécialistes soudage ; • Vous animez et conseillez votre réseau de partenaires ; • Vous veillez à la bonne application de la politique commerciale et contribuez à maintenir notre réputation.

Votre profil > Doté(e) d‘une formation technique et/ou commerciale, ainsi que d‘années d‘expérience professionnelle dans les secteurs de la fabrication ou de la distribution des EPI > Enthousiaste à distribuer des produits innovants > Organisé(e) et orienté(e) résultats, vous démontrez d‘excellentes compétences relationnelles > A l‘écoute, curieux et disponible, vous souhaitez vous investir dans une société à taille humaine et aux valeurs fortes, pour contribuer à son développement > Capacité à s‘organiser et à se motiver de manière autonome > Pratique courante de l’anglais des affaires (écrit et parlé) > À l‘aise avec MS-Office > Déplacements réguliers

Profil requis : • De formation commerciale ou technique de type BAC+2 (avec expérience), nous apprécierons la motivation et la ténacité des candidats souhaitant rejoindre une société moderne et dynamique. • Une bonne connaissance du domaine du soudage est exigée.

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G&B FISSAGGI SRL, société industrielle Italienne depuis de 40 ans, présente en Europe avec 5 sièges commerciaux, fabricant de fixations en nylon, acier et chimique.

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Spécialisée auprès des distributeurs Professionnels/ quincailleries, fournitures industrielles, négoces matériaux et de construction, déjà implantée en France RECHERCHE:

de formation technique, BAC Pro ou BAC+2. Une première expérience dans un poste similaire serait un plus.

UN AGENT COMMERCIAL MULTICARTES Pour le secteur suivant : SECTEUR PARIS IDF Départements 75-77-78-91-92-93-94-95-60

Qualités requises : Autonome, structuré, persuasif, persévérant, grande aisance à l’oral Capable d’assurer des démonstrations avec des machines électroportatives Avantages : Fixe + commissions. Véhicule de démonstration, ordinateur et téléphone portable fournis

En lien direct avec la direction et le coordinateur pour développer et prospecter les distributeurs de votre secteur.

Votre mission est nationale. Un positionnement de votre domicile au centre de la France serait souhaité, idéalement Lyon.

Merci d’adresser votre candidature à vittoria@gebfissaggi.com - carlu.philippe@neuf.fr

Merci d’envoyer votre CV, votre lettre de motivation à la revue BBI 42 rue de la Py, 75020 PARIS, sous le n°565 qui transmettra.

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