OF - Septembre 2022

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FORÊT

Exploiter une mine d’or d’information

Les ordinateurs de bord des équipements de récolte représentent une petite mine d’or d’information selon les chercheurs.

10 MAIN-D’ŒUVRE

La grande séduction

Produits forestiers Résolu mise sur une vision à long terme pour faciliter l’intégration de plus de 130 travailleurs étrangers, en misant sur le soutien des communautés.

26 RELÈVE

Palmarès des étoiles de la relève forestière 2022

Le magazine Opérations forestières vous présente le palmarès des 10 étoiles de la relève forestières 2022.

4 Champ libre

8 Nouvelles de l’industrie

40 Nouveaux équipements

22 FORÊT

La transition vers le bois court

Dan Fraser a fait la transition vers le bois court pour réduire les dépenses et optimiser les revenus.

36 ÉQUIPEMENT

Revue des démêleurs

Opérations forestières vous présente une revue des démêleurs sur le marché.

Aimad Salmi, Soufyane Jdair, Rachid Derrouich, Mohamed Dahmani, Yassine Zarroudi, et Nassim Driuche accompagnés d’Alexandra Lavoie, Steeve Tremblay et Janic Gaudreault de Résolu.

GUILLAUMEroy groy@annexbusinessmedia.com

La grande valse de la main-d’œuvre

La disponibilité de main-d’œuvre est le plus grand défi auquel l’industrie forestière doit faire face.

La pénurie de main-d’œuvre frappe depuis longtemps, et elle frappe fort. Au départ, plusieurs entreprises semblaient croire qu’elles pouvaient être épargnées. Plusieurs misaient sur le recrutement local. Mais quand un poste n’est pas comblé après un an, puis deux, il faut bien se rendre à l’évidence qu’il faut trouver de nouvelles solutions. Et le recrutement international fait partie de la solution.

Chantier Chibougamau a été une des premières entreprises de l’industrie forestière à miser sur la main-d’œuvre internationale pour combler ses besoins. En travaillant avec la firme RH Recrutement, elle a recruté près de 150 travailleurs philippins au cours des dernières années. Non seulement les travailleurs ont-ils pourvu des postes à l’usine, mais 45 d’entre eux ont aussi fait venir leurs familles, dans le but de s’établir à long terme dans la communauté.

Pour le maintien des usines et de la vitalité des régions, l’apport de travailleurs étrangers amène un souffle nouveau. C’est notamment ce que l’on a pu constater en allant à la rencontre des six nouveaux travailleurs marocains qui venaient de s’installer à Saint-Thomas-Dydime en juillet dernier.

D’une part, les travailleurs doivent être motivés à s’intégrer dans leur nouveau milieu, mais les entreprises doivent aussi faciliter leur intégration. Produits forestiers Résolu a décidé de miser sur une approche modèle en termes d’intégration en mobilisant tous les acteurs du milieu. Les cadres et les employés ont suivi des formations sur la diversité culturelle, les organisations locales sont mises à profit, mais surtout, la communauté est mobilisée pour créer des liens avec les nouveaux arrivants.

Quelques semaines à peine après leur arrivée, ils avaient déjà fait du kayak et de la pêche, par exemple. Et ils faisaient déjà du bénévolat dans les festivals ou pour aider des voisins. Les voisins sont aussi nombreux à passer leur dire bonjour, à les inviter à faire des activités, comme aller à la plage, ou simplement pour leur offrir un transport. Au final, les voisins sont en train de devenir des amis.

Au-delà d’un métier et d’une carrière intéressante, c’est la socialisation qui permettra de s’intégrer durablement dans une communauté. Faire de l’argent, c’est bien, mais sans amis pour en profiter, ça ne vaut pas beaucoup. L’amitié, la camaraderie, l’échange avec l’autre sont les facteurs clés de la rétention de la main-d’œuvre.

D’un point de vue humain, certes, mais aussi d’un point de vue monétaire, car il en coûte plus de 10 000 dollars pour faire venir un travailleur étranger au pays.

Les entreprises et les travailleurs ont tout à gagner à ce que la relation perdure à long terme. À l’heure actuelle, un très grand nombre d’entreprises forestières, tant les grands joueurs que les petites entreprises, se sont tournés vers le recrutement international. Ce bassin de main-d’œuvre représente une opportunité en or pour combler les besoins dans les usines et pour dynamiser les milieux. Tous les acteurs doivent faire en sorte que ce partenariat fonctionne à long terme pour la vitalité de l’industrie forestière, mais aussi pour la vitalité et la diversité des régions.

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Ratification de la convention collective chez Résolu

Produits forestiers Résolu a annoncé la ratification d’une convention collective pour une période de quatre ans par les membres du syndicat Unifor, suite à une entente de principe conclue le 15 juillet. La convention-cadre couvre 1000 employés travaillant dans huit scieries québécoises de la Société.

« Nous sommes heureux d’avoir renouvelé le contrat de travail des employés de cet important secteur d’activité, a déclaré Rémi G. Lalonde,

Le départ d’un grand forestier

président et chef de la direction. L’entente reconnaît leur apport au succès de l’entreprise et assure une stabilité pour nos clients, nos collectivités et les autres partenaires de la Société. »

Les conventions collectives, ratifiées le 22 juillet dernier, couvrent les employés horaires représentés par Unifor œuvrant dans les installations de Résolu de Comtois, Girardville, La Doré, Maniwaki, Mistassini, Normandin, Outardes et Saint-Thomas.

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Guillaume Roy RÉDACTEUR EN CHEF

Opérations Forestières et de scierie 514.425.0025 poste 23 groy@annexbusinessmedia.com

COLLABORATEURS: Myriam Delmaire et Éric R. Labelle.

ÉDITEUR DE GROUPE: Todd Humber

RÉDACTION ET ADMISTRATION: C.P. 51058 Pincourt, Qc Canada J7V 9T3 Tel: 514.425.0025 Fax: 514.425.0068

Le monde forestier a perdu l’un de ses plus grands ambassadeurs avec le départ de l’ingénieur forestier Luc Bouthillier. Plusieurs organisations dont le Conseil de l’industrie forestière du Québec et l’Ordre des ingénieurs forestiers du Québec lui ont rendu hommage. Diplômé en foresterie de l’Université Laval en 1978, titulaire d’une maîtrise en politique forestière en 1985 et d’un doctorat en économie forestière en 1991, Luc Bouthillier est l’un des ingénieurs forestiers le plus connu dans la profession. Son apport à la profession a été non seulement remarquable à titre de professeur, de chercheur et d’ingénieur forestier.Il a aussi été un vulgarisateur hors pair, comme commenté l’actualité québécoise et ce, tant dans des médias ciblant des audiences de professionnels que le public en général.

Résolu vendu aux propriétaires de Domtar

Le Groupe papier Excellence, qui est propriétaire de Domtar, a fait l’acquisition de Produits forestiers Réslo pour un montant évalué à 2,7 milliards de dollars.

« Cette opération permettra à Résolu d’accélérer sa croissance en ayant accès à davantage d’outils, de capitaux et d’occasions pour poursuivre ses ambitions grâce aux ressources combinées du Groupe Papier Excellence, a déclaré Rémi G. Lalonde, président et chef de la direction de Résolu. Il s’agit d’une bonne chose pour les employés et les collectivités au sein desquelles

Résolu exerce ses activités, car nous continuerons à croître d’une manière conforme à nos valeurs fondamentales de responsabilité, de bienveillance et de confiance. »

Selon Michel Vincent, économiste en chef au Conseil de l’industrie forestière du Québec, il faut voir cette acquisition d’un bon œil. « Je ne suis pas dans le secret des dieux, mais les investissements majeurs sont inévitables », lance-t-il. « C’est une excellente nouvelle de voir que des entreprises s’intéressent aux actifs au Québec. Domtar n’achète pas des actifs pour rien, c’est pour investir ».

NOUVELLES

Des exportations records de 12 G$ en 2021

Les exportations de l’industrie forestière québécoise ont atteint un record de 12 milliards de dollars en 2021, soit un montant qui fracasse le record précédent de 10,6 G$, atteint en 2018. De ce nombre, 51 % de la valeur provient des produits du bois, alors que 49 % sont tributaires aux pâtes et papiers. C’est aussi la première fois que les exportations de produits du bois dépassent la valeur des produits du papier.

Ces données ont été révélées dans une étude réalisée par PricewaterhouseCoopers et commandée par le Bureau de promotion des produits du bois du Québec (QWEB). Celle-ci révèle également que l’industrie forestière québécoise a généré des entrées d’argent de 6,8 G$ pour les gouvernements. Selon Jean-François Samray, le président directeur général du CIFQ, les gouvernements engrangent des sommes encore plus grandes avec l’impôt sur le revenu, l’impôt

Un réseau de chaleur de 3,9

sur le profit des sociétés, les taxes de vente, les taxes de production et les revenus parafiscaux.

L’étude a révélé que l’industrie forestière a généré une production de valeur de 27 G$. De plus, ses activités représentent une contribution de 17,8 G$ au produit intérieur brut québécois (PIB). De ce nombre, 60 % de la valeur est associée aux activités de l’industrie, alors que la balance est créée par les fournisseurs et les dépenses de consommation de la main-d’œuvre.

L’industrie forestière a généré 130 000 emplois en 2021, soit une baisse de 12 000 depuis la dernière analyse faite en 2019. Du lot, on compte 67 000 emplois directs. Le salaire moyen dans l’industrie est de 68 000 $ et les revenus d’emploi ont atteint 7,5 G$.

La taxe à l’exportation sur le bois d’œuvre encore décriée Le Conseil de l’industrie forestière du Québec (CIFQ) dénonce la décision du Dépar-

M$ comme pilier de la bioéconomie à Saint-Félicien

Après plus de deux décennies d’attente, la Ville de Saint-Félicien officialise la construction d’un réseau de chaleur de près de 30 mégawatts d’énergie résiduelle de la centrale de cogénération. Ce réseau permettra d’alimenter d’autres projets liés à la bioéconomie et de générer des dizaines de millions de dollars d’investissements.

Le réseau de chaleur est la pièce maîtresse qu’attendaient d’autres promoteurs pour lancer leur projet, générant des investissements de plusieurs millions de dollars à Saint-Félicien. C’est notamment le cas du Centre

de valorisation de la biomasse (CVB), lequel projette de valoriser 60 000 tonnes de biomasses forestières résiduelles, en récupérant les cimes des arbres en forêt. La demande énergétique du CVB est d’environ 3 MW, ce qui laisse près de 27 MW d’énergie pour d’autres projets.

Chartech, une entreprise ontarienne qui produit du biocharbon, compte pour sa part sur le CVB comme fournisseur de 35 000 tonnes de copeaux de bois, mentionne son président Andrew White. En plus de produire du biocharbon, le procédé permet de produire de l’hydrogène ou

tement du commerce des États-Unis d’imposer des droits compensateurs de 8,59 % sur les exportations de bois d’œuvre par le Canada aux États-Unis. Bien qu’il s’agisse d’une réduction par rapport au taux qui prévalait depuis décembre dernier (17,91 %), cette taxe injustifiée continue de mettre une pression inflationniste sur les prix et a une incidence négative sur l’industrie québécoise en diminuant la compétitivité de l’industrie et en ajoutant de l’incertitude qui nuit aux projets d’investissement. Ottawa compte contester les tarifs douaniers américains sur le bois d’œuvre.

Rappelons que les droits payés par le Canada depuis le début du conflit totalisent près 7 milliards de dollars, dont 1,5 milliard au Québec. Les entreprises ne peuvent donc pas disposer de ces sommes pour moderniser leurs usines, accroître leur production et ainsi contribuer davantage à l’économie du Québec.

du gaz naturel renouvelable, qui serait intégré dans le réseau d’Énergir. Le projet, qui est maintenant évalué à 17 millions de dollars, bénéficierait aussi de l’énergie provenant du réseau de chaleur pour ses procédés.

Ces deux projets, qui sont très avancés, devraient être confirmés très rapidement.

SCIERIE main-d’œuvre

LA GRANDE SÉDUCTION

Produits forestiers Résolu mise sur une vision à long terme pour faciliter l’intégration de plus de 130 travailleurs étrangers, en misant sur le soutien des communautés.

Au mois de juin, six travailleurs marocains sont arrivés à Saint-Thomas-Didyme, dans le nord du lac Saint-Jean, pour travailler à la scierie de Produits forestiers Résolu.

Du nombre, il y a Aimad Salmi, 35 ans, Soufyane Jdair, 29 ans, Rachid Derrouich, 34 ans Mohamed Dahmani, 29 ans, Yassine Zarroudi, 28 ans et Nassim Driuche, 37 ans. Deux autres compatriotes se sont joints à ce groupe au cours des derniers mois.

Certains viennent de la ville, d’autres de la campagne et ils ont des expériences variées. Par exemple, Aimad Salmi a travaillé dans la culture d’olivier, en peinture industrielle et dans le monde de la sécurité. Pour PFR, il occupera un poste de manœuvre à l’usine de rabotage. Nassim Driuche, qui travaillera à la scierie, a pour sa part de l’expérience comme électricien ainsi que dans le monde de la photo et du cinéma. Agriculture, biologie, tourisme, électromécanique font aussi

“LE PROGRAMME MOSAÏQUE EST LE FRUIT D’UN TRAVAIL D’ÉQUIPE OÙ LA COMMUNAUTÉ EST LE CENTRE DE L’ACCUEIL”
- JANIC GAUDREAULT

partie des champs d’expertise des nouveaux arrivants.

« Il y a une pénurie de chance, d’opportunités pour trouver du travail au Maroc », remarque Aimad Salmi. Je suis ici pour travailler et j’espère que ma copine pourra venir me rejoindre dès que possible ». Les cinq autres travailleurs marocains sont célibataires.

Soufyane Jdair rêve pour sa part de s’établir au Canada depuis sa tendre enfance. « Je veux développer ma carrière ici », dit-il. Yassine Zarroudi souligne qu’il veut améliorer son mode de vie tout en découvrant la culture québécoise, alors que Nassim Driuche veut faire de nouvelles expériences tout en faisant progresser sa carrière.

Pour Rachid Derrouich, c’est la stabilité de l’emploi qui l’attire au pays. « Je suis ouvert à découvrir un autre monde, à d’autres activités », souligne-t-il. « Je veux développer mes compétences et ma carrière, pour éventuellement rester ici et redonner à la communauté qui m’a ouvert les bras », note pour sa part Mohamed Dahmani.

Le désir d’émigrer et de bâtir une carrière outre-mer faisait d’ailleurs partie des critères recherchés à l’embauche, afin de maximiser les chances d’établissement à long terme au Canada.

« Pour eux, le plan numéro un c’est de rester, lance Janic Gaudreault, le responsable des ressources humaines chez PFR, avec aplomb. Si ça ne

fonctionne pas comme prévu, le plan B est de retourner à la maison », ajoutet-il devant les nouveaux arrivants, qui approuvent en hochant la tête.

Et pour s’assurer que l’intégration fonctionne, PFR a tout mis en place le programme mosaïque, en incluant la communauté, les organisations locales et les collègues de travail dans sa stratégie.

« Le programme mosaïque est le fruit d’un travail d’équipe où la communauté est au centre de l’accueil, explique Janic Gaudreault. On a fait des présentations sur le Maroc à tous les résidents pour mieux connaître les gens avant qu’ils arrivent. La municipalité et le syndicat de l’usine se sont impliqués. On a formé tous nos gestionnaires et nos employés de sites. C’est un processus global ou chacun à un rôle à jouer pour faciliter la meilleure intégration possible ».

UN DÉPART RÉUSSI

Dès leur arrivée, ils ont pu s’installer dans une maison aménagée pour eux, en plein cœur du village par un promoteur local. Lors de la visite d’Opérations forestières, Janic Gaudreault, Alexandra Lavoie, superviseure des ressources humaines et Steeve Tremblay, surintendant général de l’usine Saint-Thomas étaient aussi présents.

Les organismes locaux, comme Portes ouvertes sur le lac, ont été mis à profit pour faciliter l’intégration des travailleurs, notamment pour gérer la paperasse et pour faciliter l’intégration dans la communauté, pendant les premières semaines.

Chez PFR, tous les gestionnaires ont reçu une formation sur la dualité des valeurs pour assurer une meilleure intégration. En usine, chaque travailleur marocain est jumelé avec un mentor, en plus de recevoir une formation portant notamment sur les normes de santé et de sécurité au travail.

« On apprend tous les jours », note Aimad Salmi. « Résolu ne nous laisse pas tout seul. Si j’ai un problème, je peux utiliser ma radio FM pour « caller » quelqu’un poru avoir de l’aide », renchérit Mohamed en utilisant déjà une expression québécoise teintée d’anglais.

En quelques semaines seulement, les nouveaux arrivants ont réussi à se tisser un réseau au sein de la communauté de Saint-Thomas-Didyme, qui compte 679 âmes. À l’invitation de la mairesse, Sylvie

Coulombe, ils ont fait du bénévolat dans le cadre du marathon de nage en eau libre du Lac-à-Jim.

« On a formé un comité d’accueil pour les nouveaux arrivants dans notre communauté », souligne la mairesse. « On veut leur donner le goût de rester pour qu’ils participent à la revitalisation de la communauté ». Grâce à ce groupe, ils ont aussi fait du kayak et de la pêche. Ils sont aussi allés à la plage avec des résidents, qui tranquillement deviennent des amis. Ils sont allés danser à l’aréna. Ils ont goûté aux mets locaux, comme la tourtière et la poutine. Et au passage, ils souhaitent aussi faire connaître leur culture, en offrant le thé et des mets typiques marocains.

Pour se déplacer au village et à l’usine, on leur a fourni des vélos. Pour faire des courses, ils utilisent les services de transport en commun de Maria Express et ils font parfois appel aux citoyens du village.

En retour, pour aller à la rencontre des gens, le groupe de marocain a même lancé une page d’aide sur Facebook,

pour offrir leur service à la population. « L’accueil des gens est extraordinaire, note Yassine Zarroudi. Tout le monde est sympathique ». « On veut organiser un tournoi de soccer à Saint-Thomas pour créer des liens », renchérit Mohamed Dahmani.

« On veut vraiment que ces employés s’intègrent dans leur communauté et qu’ils s’installent au Québec à long terme », note Janic Gaudreault, avant d’ajouter que le travail d’intégration se poursuivra aussi longtemps qu’il le faudra. Pour optimiser les chances de réussite, l’entreprise a choisi d’adopter les meilleures pratiques d’intégration. « On a un intérêt commun à ce que ça fonctionne », dit-il.

PAPERASSE ET LOGISTIQUE

Il faut compter un montant de près de 10 000 dollars pour accueillir un travailleur étranger temporaire, d’abord pour un contrat de 24 ou de 36 mois. « Ces permis de travail peuvent être renouvelés, explique Janic Gaudreault. Il est possible de demander la résidence permanente

Mohamed Dahmani, 29 ans, a son poste de travail

après avoir passé 24 mois au pays et le processus dure un autre 24 mois. »

Pour plusieurs entreprises, comme c’est le cas pour PFR, l’objectif est toutefois d’intégrer les travailleurs dans leurs équipes à long terme, et de favoriser l’intégration dans la communauté d’accueil.

Pour y parvenir, PFR a travaillé avec des firmes spécialisées, qui « répondent à des normes de classe mondiales », dans le cadre du processus de recrutement international.

Par exemple, PFR a travaillé avec AIPEO Canada pour recruter de la main-d’œuvre au Maroc. Œuvrant dans le domaine du recrutement international depuis 3 ans, AIPEO Canada offre un service clé en main, du recrutement, à l’accueil jusqu’à l’intégration, en plus de s’occuper de la paperasse, en travaillant avec des partenaires du Centre RIRE 2000 et la firme MS Avocats.

La force du service vient du fait que le Centre RIRE est une organisation de solidarité internationale qui travaille en Afrique francophone depuis 26 ans. « On est bien implanté sur le terrain parce que nous sommes un partenaire du milieu,

Chaque nouvel employé, comme Nassim Driuche, a été jumelé à un travailleur de PFR pour la formation.

explique Benoit Songa, le directeur général. Nous connaissons les familles, alors si un jeune homme postule, on peut appeler ses parents pour en savoir plus à son sujet ».

Le volet de recrutement international permet aussi de financer d’autres actions de solidarité internationale. Par exemple, le mandat avec Résolu finance la francisation des femmes au Maroc pour leur permettre de profiter de l’industrie touristique. L’initiative finance aussi des projets pour soutenir les femmes et les jeunes, notamment avec des projets entrepreneuriaux, en République démocratique du Congo.

Selon Benoit Songa, PFR travaille de manière exemplaire pour accueillir les nouveaux arrivants. « Ils ont une vision globale à long terme, dit-il. Ils mobilisent tous les acteurs pour que l’accueil et l’intégration soient réussis. »

MAXIMISER LA DIVERSITÉ

En 2022, ce sont 133 travailleurs étrangers qui intégreront les différentes usines de PFR. De ce nombre, 43 travailleurs ont été déployés au Lac-Saint-Jean, dans les scieries de Girardville (10), de Saint-Thomas-Didyme (8), de La Doré (20) et de Saint-Prime (5). D’autres travailleurs étrangers sont allés à Senneterre, à Maniwaki, Comtois, à La Tuque et à Baie-Comeau.

Et ce n’est qu’un début, car en 2023, près d’une centaine de travailleurs de plus sont attendus. Au mois de juillet, l’entreprise a notamment réalisé une mission de recrutement au Maroc pour pourvoir 74 postes de mécaniciens, d’électromécaniciens, et d’opérateurs pour les scieries et les usines de pâtes et papiers.

Pour PFR, il est important de miser sur la diversité des employés, en incluant davantage de femmes et de minorité visible, mais aussi en misant sur une diversité de la provenance des travailleurs étrangers. « On voulait s’assurer d’avoir des histoires à succès même s’il y a des problèmes dans un pays », lance Janic Gaudreault, en notant que le Maroc a fermé ses frontières pendant quelques mois pendant la pandémie. « Chacun amène une plus-value en fonction de sa culture. On croit beaucoup en la diversité à tous les niveaux », ajoute-t-il.

Étant donné que les firmes de recrutement international se spécialisent dans certains secteurs géographiques, PFR a travaillé avec plusieurs partenaires. Du nombre, on compte RM Recrutement, une firme lancée il y a près de cinq ans par Régis Michaud, un spécialiste des ressources humaines. L’entreprise s’est spécialisée dans le recrutement aux Philippines. « On a recruté près de 1000 travailleurs depuis 2018 et près de 1500 autres sont en processus pour venir travailler ici », dit-il, soulignant que ces derniers viennent au Canada pour améliorer leur qualité de vie.

Avec 45 employés, sa firme offre aussi un service clé en main de recrutement, d’accompagnement juridique, d’accueil et d’intégration. Et comme les Philippins parlent anglais, 10 employés travaillent à plein temps sur la francisation des nouveaux arrivants. « Les travailleurs recrutés pour Résolu reçoivent 200 heures de francisation avant même d’arriver », note Régis Michaud. Des formations sur la culture québécoise et sur la santé et sécurité au travail ont été offertes à tous les nouveaux arrivants.

Jusqu’à maintenant RM Recrutement a facilité la venue d’une cinquantaine de travailleurs pour PFR et de près de 150 travailleurs pour Chantiers Chibougamau. « On est rendu à presque 45 familles installées avec Chantiers Chibougamau, souligne ce dernier. On est en train de bâtir une petite communauté ».

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UN FIER COUP DE MAIN

Les travailleurs marocains viennent combler les problèmes de main-d’œuvre importants à Saint-ThomasDidyme.

« Avant l’arrivée des travailleurs marocains, il nous manquait parfois de monde pour faire le ménage, note le surintendant général de la scierie Steeve Tremblay. À quelques reprises, il a fallu arrêter les opérations pendant 4 à 5 heures en pleine semaine pour faire le ménage. »

L’arrivée de huit nouveaux travailleurs vient toutefois changer la donne, enfin, pour le complexe de Saint-Thomas-Didyme de Produits

forestiers Résolu, qui comprend une unité de sciage et une unité de rabotage. « Ça représente presque l’ajout d’une faction complète à l’usine de rabotage, remarque pour sa part Janic Gaudreault, le responsable des ressources humaines chez PFR. Ça fait toute la différence ».

Après des mois à repousser certaines tâches, comme le sciage du bois non conforme, Steeve Tremblay estime être désormais en mesure de reprendre le dessus sur le travail à effectuer, après une certaine « perte de contrôle » causée par le manque de main-d’œuvre.

Maxime Pépin, l’ingénieur de procédé qui accompagne Opérations forestières lors de la visite de l’usine, est aussi très heureux de l’arrivée des nouveaux travailleurs. « C’est le fun avec les gars parce que crée plein d’échanges dans les deux

Maxime Pépin, ingénieur en procédé, et Steeve Tremblay, surintendant général.

sens, dit-il. Ils apprennent sur le travail et sur le Québec et on en apprend sur leur culture ».

« C’est vraiment un soulagement pour moi et pour tous les travailleurs. Ils sont fiers et ils ont le site à cœur, ajoute le directeur d’usine. De plus, l’arrivée des nouveaux travailleurs permet aux

un convoyeur qui dirige les billes dans 10 cases selon la taille. « On scie par batch ici avec les billes qui ont presque toutes la même taille, note Steeve Tremblay. C’est comme une mitraillette ». L’usine compte sur une vieille ligne de sciage Sawquip, sans sciage courbe, robuste et rapide,

gars de prendre des congés plus facilement. »

Chaque nouvel arrivant a été jumelé à un parrain dans l’usine, pour faciliter leur intégration. La formation se fait en continu et elle s’étalera sur plusieurs semaines pour comprendre les différentes tâches à effectuer tout en respectant les nombreuses règles de santé et sécurité au travail.

PLUS DE 1,75 MILLION D’HEURES SANS BLESSURE

Par ailleurs, l’usine de Saint-Thomas-Didyme ne compte aucune blessure au travail depuis plus de 3000 jours, sois plus de 1,75 million d’heures sans blessure. « La sécurité, c’est la valeur première des boss », lance Steeve Tremblay avec le sourire.

À l’heure actuelle, l’usine, qui compte 99 syndiqués et 15 cadres, fonctionne sur trois quarts de travail de huit heures par jour. Dans un monde idéal, l’usine pourrait fonctionner avec quatre factions… si plus de bois était disponible.

Pour l’instant, l’usine transforme environ 300 000 mètres cubes de bois par année, avec une garantie d’approvisionnement de 280 000 mètres cubes. À l’entrée, on retrouve trois écorceurs, puis

qui permet de scier de grandes quantités de petit bois rapidement. Au final, l’usine sort 24 produits du 1x3 au 2x6 en différentes longueurs. Les trois séchoirs MEC ont une capacité de 90 millions de PMP.

L’usine de rabotage adjacente à l’usine de sciage transforme pour sa part près de 200 millions de pmp par année. En plus du bois séché à Saint-Thomas, elle reçoit aussi le bois des usines de Girardville et de Mistassini. L’usine compte sur une raboteuse Gilbert et d’équipement d’optimisation de VAB Solutions.

En 2023, l’usine a plusieurs projets d’amélioration en vue, notamment l’ajout d’une déchiqueteuse USNR. De plus de nouveaux contrôleurs des plaques pourraient être installés dans les séchoirs.

Des tests de sciage de peuplier faux-tremble seront aussi effectués pour répondre aux besoins d’un nouveau client, et des investissements seront nécessaires pour optimiser le sciage de cette essence.

Au rabotage, les tabliers seront améliorés et des cases seront ajoutées pour augmenter le nombre de produits qui sortent de l’usine. L’ajout d’une empileuse multilongueur est aussi dans les cartons.

AVANT L’ARRIVÉE DES TRAVAILLEURS MAROCAINS, LES OPÉRATIONS DEVAIENT ARRÊTER POUR FAIRE LE MÉNAGE - STEEVE TREMBLAY

L’usine de Saint-Thomas-Didyme transforme près de 300 000 mètres cubes de bois par année.

recherche FORÊT

EXPLOITER UNE MINE D’OR D’INFORMATION

Les ordinateurs de bord des équipements de récolte représentent une petite mine d’or d’information selon les chercheurs.

Il y a plus de 30 ans, le premier ordinateur de bord (ODB) a été installé dans une abatteuse multifonctionnelle. Depuis 1988, la majorité des abatteuses ont un ordinateur, considéré à partir de cette époque comme un équipement de base. Dès leur apparition, les systèmes permettaient la mesure de longueur des billots, mais peu d’entre eux avaient des capteurs permettant d’évaluer le diamètre des tiges. De nos jours, les abatteuses multifonctionnelles ont des ordinateurs évolués

et adaptés aux besoins modernes d’aujourd’hui. Ils permettent de stocker en continu de nombreuses données sur les tiges récoltées (longueur, diamètre, essence), sur les peuplements récoltés et les paramètres de machine. De plus, ces ordinateurs peuvent prédire la section inconnue de la tige et en calculer l’assortiment optimal de produits.

Les données récoltées par les ordinateurs de bord offrent un grand potentiel en termes de communication, d’amélioration des opérations forestières et d’approvisionnement des usines de transformation du bois, en particulier dans nos sociétés modernes où le contexte forestier évolue rapidement.

Cependant avant de pouvoir les utiliser, il est important de comprendre la nomenclature de ces données. La norme mondiale de communication

entre les ODB des abatteuses-façonneuses à tête multifonctionnelle est appelée « Norme pour les données et la communication des machines forestières », avec comme abréviation StanForD. Cette norme a été introduite en 1990 et avec le temps, est devenue dépassée. En effet, plusieurs de ces variables n’avaient plus d’intérêt pour nos besoins forestiers actuels. Mise à niveau en 2011 avec StanForD 2010, ce standard est aujourd’hui utilisé par la majorité des producteurs de machines forestières. La norme est un format basé sur un fichier de type XML avec une interface ouverte, permettant ainsi facilement l’extraction et la lecture des données collectées dans des rapports structurés. StanForD 2010 est ainsi un standard permettant, à l’aide des différents rapports, d’effectuer des analyses approfondies du travail journalier, avec une plus grande traçabilité dans l’ordinateur de la machine. La structure des fichiers est basée sur différents rapports, soit le contrôle, la production, la qualité des données et de surveillance opéra-

tionnelle.

Les données d’ordinateur sont faciles d’accès et rapidement acquises. Malgré tout, les données d’abatteuse-façonneuse à tête multifonctionnelle restent sous-utilisées dans de nombreux pays, notamment au Canada. Les prochains paragraphes décrivent un cas pratique de l’utilisation des données d’ordinateur de bord pour estimer la matière ligneuse non utilisée sur les parterres de coupe dans la région de la Gaspésie.

Selon l’article 152 du Règlement sur l’aménagement durable des forêts du domaine de l’État (RADF) (MFFP, 2018), le volume maximal de matière ligneuse non utilisée (MLNU) est de 3,5 m3/ha pour une coupe totale et 1,0 m3/ha pour une coupe partielle. Cependant, dans chaque région, l’entente de MLNU prise entre les différents partenaires forestiers et le ministère permet de modifier ce volume maximal, en rajoutant les MLNU non désirées (MLNU-ND). Cette entente vient avec l’obligation d’effectuer un inventaire terrain, considéré comme

EN HAUT: Figure 2. Schéma représentant la reconstruction et estimation de la longueur de la tête.

À GAUCHE : Figure 3. Exemple du résultat obtenu à l’aide de l’outil de spatialisation développé selon la norme StanForD et StanForD 2010

particulièrement coûteux (≈50$/ha) par l’industrie forestière. Considérant l’important manque de main-d’œuvre technique, plus précisément en Gaspésie et les marges de profit généralement faibles des compagnies privées, l’objectif général de la recherche était d’estimer le volume de MLNU après des opérations de récolte mécanisée à l’aide des données des ordinateurs de bord des abatteuses multifonctionnelles, pour réduire le coût associé à l’inventaire conventionnel.

Cinq sites de récolte ont été sélectionnés et récoltés par une abatteuse-façonneuse munie d’une tête multifonctionnelle différente. La sélection des têtes multifonctionnelles a été faite en évaluant la proportion de chaque marque, suivant un sondage effectué chez les entrepreneurs en Gaspésie. Trois Ponsse avec OPTI4G comme système embarqué, et deux LogMax, l’une sous Log Mate 500 et l’une sous Log Mate 510, ont été sélectionnées pour récolter chacune un des cinq sites expérimentaux (Figure 1).

Trois inventaires distincts ont été effectués : (1) inventaire avant coupe de sélection; (2) inventaire avant coupe

des arbres études; et (3) inventaire après coupe des produits et débris ligneux des arbres études.

La plus grande problématique lors de l’utilisation des données d’ordinateur de bord pour estimer la matière ligneuse non utilisée était que la section de la tête, au-delà de la dernière bille transformable, n’est pas une information présente dans les données. Pour ça, nous avons effectué la reconstruction de 970 arbres études (460 épinettes blanches et 510 sapins baumiers) et développé des algorithmes pour estimer la section marchande de la tête à 9,1 cm de diamètre.

En intégrant l’estimation de la section commerciale de la tête, nous avons joint nos forces avec le consortium de recherche FORAC pour développer un outil de spatialisation utilisant les rapports de production de StanForD (.pri) et StanForD 2010 (.hpr), les données de GPS ainsi que le contour des secteurs de coupe, afin de permettre la localisation du volume de MLNU par secteur de coupe. Il était important pour nous de développer un outil répondant aux deux

représentent à chacune, environ 50% des abatteuses multifonctionnelles présentes en Gaspésie.

Les fichiers de production .pri (StanForD) n’ont pas d’information de temps par arbre récolté, contrairement aux fichiers de production .hpr. Ainsi, lorsque l’outil utilise un fichier .pri, le volume de MLNU est évalué à l’hectare pour l’ensemble d’un secteur de coupe, alors qu’avec le fichier .hpr, il est possible de localiser par tige le volume de matière ligneuse et ensuite, effectuer une sommation par hectare de MLNU. La figure ci-dessous illustre la différence entre les deux standards de communication.

L’utilisation des données d’ordinateur de bord pour l’estimation de la matière ligneuse non utilisée présente plusieurs avantages. Cette méthode avec les données d’ODB a un coût faible, soit entre 12,3 et 13,2$/ha. Elle permet une réponse plus rapide que l’inventaire forestier et peut permettre d’apporter des correctifs en ciblant les zones problématiques ou des méthodes de récolte inappropriées. De plus, l’utilisation d’un

le temps de déplacement en forêt des techniciens forestiers et ainsi, prévenir des accidents de travail courants.

Il est clair que, dans un contexte opérationnel, notre utilisation des données d’ordinateur de bord demeure généralement superficielle. Pourtant, la plus-value est énorme et s’applique à plusieurs thématiques allant de la prévision de productivité de machine jusqu’à l’estimation de la MLNU!

Nous tenons à terminer cet article sur une note de remerciement. Ce travail n’aurait pas pu voir le jour sans le soutien de l’industrie forestière de la Gaspésie, du ministère des Forêts, de la Faune et des Parcs et des entrepreneurs forestiers et travailleurs qui y ont participé, merci !

Pour plus d’informations, un article scientifique a été publié à ce sujet à l’adresse suivante : https://doi. org/10.3390/f13060945. POUR PLUS D’INFORMATION: www.operationsforestieres.ca

pour : Saguenay-Lac-St-Jean, Chibougamau, Côte-Nord, Mauricie, Lanaudière, Capitale-Nationale, Chaudière-Appalache et Estrie

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Saint-Augustin-de-Desmaures

LA TRANSITION VERS LE BOIS COURT

Dan Fraser a fait la transition vers le bois court pour réduire les dépenses et optimiser les revenus.

Âgé de 43 ans, Dan Fraser travaille dans l’industrie forestière depuis plus de 20 ans. Il a commencé au début de la vingtaine comme opérateur pour des tenues dans la région de Thunder Bay avant de déménager à Longlac où il a continué à travailler pour de grandes entreprises. Il y a environ huit ans, il a lancé sa propre entreprise, Dan Fraser Logging.

« L’entreprise était plus un peu plus grosse il y a quelques années, mais tout est difficile, nota-

mment de trouver des employés », dit Fraser. En conséquence, il a réduit ses effectifs et n’emploie plus que deux autres opérateurs.

La réduction des effectifs n’est pas unique à son entreprise, mais plutôt un symptôme de changements à l’échelle régionale dans l’industrie forestière du nord de l’Ontario, souligne Dan Fraser. Aujourd’hui, il n’y a plus d’entrepreneurs de bois long travaillant dans sa région. Au lieu de cela, les usines emploient des entrepreneurs de bois court, équipés d’abatteuses multifonctionnelles, comme le fait Dan Fraser.

Son employeur est AV Terrace Bay, une usine de pâte kraft blanchie de bois résineux appartenant à Grasim Industries à Terrace Bay, en Ontario. L’usine de pâte à papier utilise des grumes à pâte de neuf pieds, tandis que des grumes de

Dan Fraser a récemment changé ses machines de bois long pour des machines de bois court. Il utilise maintenant une toute nouvelle tête d’abattage Waratah H425X.

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Il y a quelques années, Fraser a changé sa machinerie de bois long pour un kit de bois court, délaissant abatteuses-empileuses, débusqueuses et ébrancheuse pour une abatteuse multifonctionnelle et un transporteur.

« Nous étions dans les années préhistoriques au Canada », dit-il, en précisant qu’il a fait cette progression en deux ans.

Désormais, l’entrepreneur est en mesure de gérer moins d’équipements et de limiter les opérations, sans compromettre les bénéfices. Et c’est exactement ce qui est arrivé, notamment parce que ses frais de carburant ont été coupés de moitié.

Ce changement fait en sorte que Dan Fraser Logging coupera environ 75 000 mètres cubes cette année, une baisse de 25 000 à 40 000 mètres cubes récoltés avec la machinerie pour le bois long.

« Je dirige une équipe un peu plus petite maintenant, dit-il. On coupe un

peu moins de bois, mais au final c’est beaucoup mieux pour moi parce que c’est plus rentable ».

À travers ce changement, le plus grand défi a été de former ses opérateurs. Avec de l’expérience acquise dans le passé pour les abatteuses multifonctionnelles, Fraser a pu former ses employés.

ÉQUIPEMENTS DERNIER CRI

Même avant de changer de style de

Dan Fraser travaille dans l’industrie forestière depuis plus de 20 ans. Il a débuté comme opérateur pour les entreprises de Thunder Bay avant de déménager à Longlac, en Ontario.

récolte, Fraser remplaçait généralement son équipement tous les deux ou trois ans pour suivre les dernières avancées technologiques.

Sa flotte actuelle comprend maintenant un transporteur Eco Log 594E, une abatteuse Link-Belt 3240PHN 2021 avec une toute nouvelle tête d’abattage Waratah H425X, qui a récemment remplacé une tête HTH622B Series-III, également de Waratah.

« C’est une belle tête. C’est très rapide. C’était un peu plus d’apprentissage, même pour moi, simplement parce que c’est une tête d’abattage à 100 % et que c’est un peu différent que la 622 », explique Fraser. « Les 622, c’est une machine de guerre éprouvée de l’industrie forestière, je dirais. La 425 ressemble plus à la conduite d’une voiture de sport.

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C’est un peu plus délicat, mais c’est très rapide. »

Selon Waratah, la tête H425X a une boîte de scie principale «extrêmement résistante» avec un placage en acier renforcé, une protection supplémentaire des composants du moteur d’alimentation et une protection des tuyaux. La tête est conçue pour durer dans la récolte de peuplements mixtes, et en particulier dans le gros bois.

Fraser travaille avec Itec 2000 – un revendeur d’équipement d’exploitation forestière de Thunder Bay qui l’a équipé des machines Eco Log, Link-Belt et Waratah. « Le service avec eux est l’un des meilleurs ici. C’est la principale raison pour laquelle j’ai opté pour ces machines », dit-il.

Le porteur Eco Log 594E est un modèle 2018 que Fraser a acheté en 2019. La machine fera en moyenne environ 22 mètres cubes par chargement sur une distance moyenne de 400 mètres avec une excellente économie de carburant, dit-il. Au cours de la prochaine année, il cherchera à mettre à niveau ce modèle.

UNE VIE DE FORESTIER

À son apogée, Dan Fraser Logging travaillait avec quatre machines, alors qu’un sous-traitant en exploitait quatre autres, avec un total de 12 à 15 employés récoltant au passage entre 150 et 180 000 mètres cubes par an.

« La disponibilité de la main-d’œuvre est un énorme problème ici. J’ai réduit le nombre de machines pendant un an et demi avant de passer à la récolte de bois court », explique Fraser.

Le métier est particulièrement dur à vendre pour les jeunes en particulier. « J’en ai formé pas mal et j’ai donné quelques chances et certains d’entre eux sont partis et sont allés dans d’autres entreprises. Une fois que vous les avez, vous devez vraiment bien les traiter. Il faut rester compétitif pour les garder. Il n’y a plus beaucoup de loyauté dans le bois », dit Fraser.

Maintenir l’équipement neuf et confortable, des salaires équitables, des avantages sociaux et des camions de l’entreprise ne sont que quelques-unes des façons utilisées par Dan Fraser pour rester compétitif.

La proximité des chantiers, à une heure de route de Longlac en moyenne, est un autre avantage, car tous les employés peuvent rentrer chez eux le soir. Avec le nouveau plan de récolte d’AV Terrace Bay, et la capacité de coupe réduite, l’entreprise passera plus de temps sur chaque site de récolte avant de passer au suivant. Avec les hauts et les bas de l’industrie forestière au cours des dernières années, Dan Fraser croit que l’industrie s’installera de manière durable dans le nord de l’Ontario. Les marchés sont solides et il s’attend à ce que l’industrie en profite.

« Je vais toujours bûcher, tant que c’est par ici. J’aime ça. C’est moi et je ne me vois pas faire autre chose. J’ai essayé d’autres choses dans le passé, un peu les sables bitumineux et l’exploitation minière, mais je reviens toujours à la forêt », conclut Dan Fraser.

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PALMARÈS DES ÉTOILES DE LA RELÈVE FORESTIÈRE 2022

Le magazine Opérations forestières vous présente le palmarès des 10 étoiles de la relève forestières 2022.

MARIO LEMAY

MARIO LEMAY, DIRECTEUR D’USINE, BOIS FRANCS BIO SERRA

Mario Lemay a grandi dans le monde du sciage alors que son père gérait la scierie familiale PH Lemay à SaintFrançois-de-Sales au LacSaint-Jean, située tout juste en face de la maison de jeunesse. « J’ai commencé très jeune à travailler dans le monde du sciage », dit-il.

Au Cégep, il choisit d’étudier de faire une technique Transformation des produits forestiers au Cégep de Saint-Félicien. L’entreprise familiale construira une deuxième scierie à l’Ascension, qui sera ravagée par le feu en 1999, puis reconstruite en 2001. Mario y travaillera jusqu’à sa fermeture en 2007, avant de joindre les rangs de Produits forestiers Résolu pendant 12 ans et d’Arbec pour trois ans.

Pendant son séjour chez PFR, il complète une maîtrise en gestion (MBA) à l’Univer-

sité du Québec à Chicoutimi ainsi qu’une formation en amélioration continue, où il sera certifié ceinture noire Lean 6 Sigma.

« J’adore le secteur du sciage parce que je travaille avec des gens motivés pour transformer la plus belle ressource renouvelable », lancet-il. « Notre travail permet de bien cultiver notre grand jardin forestier ».

Depuis un peu plus d’un an, Mario Lemay s’est joint à l’équipe de Bois Francs Bio Serra, anciennement connue tout le nom d’Industries TLT, à Sainte-Monique. « Au cours de la dernière année, on a concrétisé plusieurs projets d’investissements, pour réduire le nombre de décisions humaines et pour optimiser la valeur des produits et des sous-produits », dit-il, en citant des projets de bûches écologiques ainsi qu’un projet-pilote de production de biochar avec Biochar Boréalis. Selon ce dernier, l’industrie est vouée à créer plus de valeur avec le bois disponible.

Au cours des prochains mois, le directeur de l’usine souhaite pourvoir une quinzaine de postes disponibles pour compléter son équipe qui compte 115 personnes à l’heure actuelle. Une équipe de travailleur de la Tunisie est attendue prochainement.

« Il y a un bel avenir pour le secteur forestier et il faut le faire connaître », conclut le passionné.

MARC-OLIVIER LACHANCE, SPÉCIALISTE EN AUTOMATISATION, SMARTMILL BD

C’est une opportunité de stage chez VAB Machines, en 2018, qui a permis à Marc-Olivier Lachance, qui complétait alors une formation de génie mécanique à l’Université Laval, de se familiariser avec le monde de la transformation du bois. « J’ai tout de suite aimé mon tra-

vail », lance le jeune homme de 27 ans qui aime travailler sous la pression.

VAB Machines est par la suite devenu SmartMill, où Marc-Olivier a débuté sa carrière comme chargé de projet, avant de devenir spécialiste en automatisation.

« J’aime sentir que je fais une différence, dit-il. Quand on arrive, la machine ne marche pas et quand on repart, tout fonctionne bien. C’est valorisant ».

« La détermination de Marc-Olivier et son engagement envers le succès de

PAR GUILLAUME ROY
MARC-OLIVIER LACHANCE

joue un rôle crucial en tant que spécialiste en automatisation. Il participe notamment aux activités de conception des systèmes de contrôle, aux activités d’élaboration des interfaces opérateurs en plus d’assurer un support aux clients. »

Depuis son embauche, Marc-Olivier a réalisé de grandes innovations au niveau des machines de l’entreprise avec des technologies modernes et fiables qui répondent au besoin du marché industriel. Il a d’ailleurs implanté un processus de collection de données des systèmes et a instauré l’analyse préventive des comportements des

atisation, heureux d’avoir encore plusieurs beaux défis à relever.

TECHNOLOGIES NUMÉRIQUES ET MARKETING, BID GROUP, 38 ANS

Toujours en quête de défi!

Anne-Marie a grandi à Rivière-du-Loup dans un milieu agricole, tombant en amour avec les ressources naturelles qui l’entourent. Elle commence ses études en microbiologie, mais elle décide de changer de programme. Fille d’action, sportive, l’esprit ouvert à toutes les possibilités

de l’action et où elle pourrait constater rapidement l’impact de son travail sur l’évolution de ce domaine.

Après avoir gradué, elle a travaillé chez Maibec à St-Pamphile comme ingénieure de procédé pendant 4 ans, où elle acquiert une expérience dans les multiples secteurs de l’usine, et plus particulièrement au séchage. Elle participe activement à l’implantation de solutions et des outils de traçabilité modernes de PMP Solutions. Elle joint ensuite l’équipe de Comact, comme ingénieure de procédé, sa tâche est répartie entre le bureau et le chantier. C’est pour elle une

Mais sa soif d’apprendre et d’approfondir ses connaissances n’est pas assouvie. Pour ajouter une corde à son arc, elle entreprend une maîtrise en administration des affaires (MBA), tout en poursuivant sa carrière chez Comact/BID Group.

En 2015, avec sa formation en poche, elle est nommée directrice marketing pour BID. La combinaison de ses connaissances techniques, son expérience en usine et en chantier lui permet d’avoir une vision globale des équipements et des systèmes de l’entreprise. Sa compréhension des clients permet de faire évoluer, avec une orientation

ANNE-MARIE LÉVESQUE

client, certaines technologies avancées de BID. La vie l’amène ensuite chez PMP Solutions, au développement commercial.

Revenue dans le giron de BID en 2020, Anne-Marie met chaque jour à l’épreuve son expérience sur le terrain et les connaissances techniques acquises au fil des années dans son rôle de VP des technologies numériques et marketing.

« J’aime les défis que l’on doit relever tous les jours, dit-elle. La numérisation des opérations permettra d’amener l’industrie à un autre niveau de performance. »

« Son parcours de carrière est remarquable et unique, souligne pour sa part son collègue Simon Potvin, le vice-président exécutif et chef de l’exploitation pour la transformation du bois chez BID Group. Parions qu’elle inspirera d’autres jeunes ingénieurs, notamment des femmes, à explorer toutes les opportunités qui s’offrent à eux dans l’industrie forestière ».

Native de Pont-Rouge, dans Portneuf, Émilie n’avait jamais envisagé de travailler en lien avec le secteur forestier lorsqu’elle a fait ses études en comptabilité à l’Université Laval. Une offre d’emploi chez Arbec, en Mauricie, près de la demeure de son conjoint est toutefois venue changer les perspectives de carrière. « J’ai développé une passion pour le bois d’œuvre que je ne connaissais pas avant », souligne la jeune femme de 26 ans.

Au cours des dernières années, elle s’est notamment familiarisée avec les différents aspects du métier, dont productivité, le rendement et la qualité de la fibre, tous des facteurs qui influencent la rentabilité de l’entreprise.

« J’apprends des choses tous les jours », souligne la passionnée qui a eu Paul Grondin comme mentor. En tant que contrôleur, elle

n’hésite pas à aller au fond des choses, de comprendre les opérations et les différents rouages du métier. À pied levé, elle a répondu à l’appel pour occuper la fonction de directrice du département, un défi qu’elle a su relever avec brio, souligne Alex Dessureault, le directeur général des ressources humaines chez Arbec.

« Elle est impliquée activement dans l’amélioration de nos processus et la performance financière de nos installations, remarque-t-il. Il est plaisant de la côtoyer, car son intérêt pour notre industrie la pousse à toujours aller au-devant et approfondir ses connaissances des différents acteurs et services impliqués dans nos opérations. Elle n’hésite jamais à assumer un plus grand leadership au sein du département des finances et réussi, malgré sa jeune expérience, à promouvoir un bel esprit d’équipe et un positivisme autour d’elle. »

Le travail d’Émilie est fort apprécié de ses collègues et de la haute-direction. « Nous

sommes choyés de pouvoir compter sur elle », conclut-il.

NICOLAS DUSSAULT, ACTIONNAIRE DIRIGEANT, FABRÉMA

Diplômé en génie mécanique au Cégep de Lévis, Nicolas a toujours voulu avoir sa propre entreprise bien à lui dans son domaine, afin d’améliorer les machines dans les scieries au Québec.

Ayant grandi avec un père qui avait lui-même sa propre compagnie de fabrication de machinerie jusqu’en 2001, Nicolas, très jeune à cette époque, a développé un intérêt pour le même domaine. Il passait son temps à vouloir apprendre un peu de toute l’usine et était déjà à l’écoute de ses mentors. Trop jeune pour prendre les rênes de l’entreprise à son père, il a fait son propre chemin quelques années plus tard.

C’est en 2018, âgé de 34 ans, que Nicolas s’est joint au Groupe Rémabec, en devenant actionnaire dirigeant de Fabréma, une entreprise qui

ÉMILIE CÔTÉ
NICOLAS DUSSAULT

C’est avec fierté que BID Group encourage et soutient la relève forestière. Au cours des dernières années, ce sont plus de 30 employés de moins de 40 ans spécialisés dans la transformation du bois qui se sont joints à l’équipe de BID pour relever de nouveaux défis. Grâce à son personnel motivé et dynamique, BID joue un rôle décisif dans l'industrie. Merci à la relève !

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À la recherche d’une nouvelle carrière ? Faites partie d’une entreprise qui est un leader mondial dans l'industrie de la transformation du bois. Imaginez relever des défis déterminants pour votre carrière dans une entreprise qui place vraiment les gens au premier plan. Imaginez collaborer à des projets percutants avec des professionnels partageant vos idées et vos valeurs... Dites bonjour à BID.

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opère dans le domaine de la fabrication et distribution de pièces et d’équipements pour l’industrie forestière et la conception et fabrication d’équipement mécanique.

Nicolas a débuté son entreprise afin de venir en support aux usines d’Arbec, Bois d’œuvre. Il a donc acheté une bâtisse existante de 7200 pi2 pour ensuite investir dans chaque outil et chaque machine puisque cette bâtisse n’avait rien du tout. Il a commencé à zéro! Il a donc embauché une dizaine d’employés avec peu d’expérience dans les 6 premiers mois.

« J’aime aider les clients à trouver des solutions pour améliorer la performance de leurs usines, tout en réduisant les besoins de main-d’œuvre et en améliorant la sécurité »,

F É L I C I T A T I O N S

dit-il.

Par la suite, il a embauché des gens d’expérience, et il a combiné le tout afin de bâtir une très belle équipe. Aujourd’hui, il compte sur près de 25 employés pour combler les besoins des usines d’Arbec, mais aussi des clients partout au Québec, et en Amérique du Nord. En 2021, il a fait l’agrandissement de sa bâtisse pour obtenir 16 000 pi2 de surface.

« Nicolas n’a pas peur de se salir les mains et continu de vouloir améliorer son entreprise. C’est un fonceur, il n’a jamais compté les heures, et il a persévéré dans son rêve », soutient Éric Bouchard, vice-président chez Rémabec, fier du chemin parcouru par son collègue et partenaire d’affaires.

MARC-ANDRÉ DESPINS, DIRECTEUR GÉNÉRAL, COOPÉRATIVE FORESTIÈRE DU HAUTSAINT-MAURICE

Marc-André est comptable professionnel agréé de formation et œuvre en tant que Directeur général de la Coopérative forestière du Haut-Saint-Maurice, un entrepreneur général clé en main qui offre des services de voirie, récolte et transport de 450 000 m³ de bois annuellement, en plus d’effectuer des travaux sylvicoles avec la filiale Aménagement forestier Vertech.

Dans ses tâches quotidiennes, il s’occupe à planifier, organiser, contrôler et diriger l’ensemble des départements de ressources humaines, financier et matériel. En tout et partout, il supervise plus de 170 employés, un moteur économique fort important dans le Haut-St-Maurice.

La Coopérative est également partenaire minoritaire de l’usine de sciage, Produits forestiers Mauricie (PFM) dont Marc-André siège sur le conseil d’administration en tant que vice-président.

Marc-André est très fier

de travailler dans l’industrie forestière qui s’est positionnée comme un acteur majeur dans la lutte au réchauffement climatique et accepte volontiers de relever les défis générés par un des régimes forestiers les plus stricts au monde en termes de lois et règlements.

« Les défis sont nombreux et complexes, mais c’est un secteur stimulant où la technologie peut jouer un grand rôle pour améliorer les opérations », souligne l’homme qui voit un énorme potentiel avec le virage vers la foresterie 4.0. Étant lui-même père de trois jeunes enfants, il accorde beaucoup d’importance à l’environnement et au patrimoine forestier que nous léguerons aux générations futures.

Marc-André s’implique également dans sa communauté en siégeant sur le conseil d’établissement de l’École forestière de La Tuque en tant que président, sur l’important projet de Bioénergie La Tuque ainsi que certains autres conseils d’administration.

« Il est un fervent promoteur du développement continu au sein de l’entreprise permettant à tous d’améliorer leurs habilités, en favorisant

MARC-ANDRÉ DESPINS

le virage 4.0, en participant à développer de nouveaux secteurs d’activité en lien avec l’industrie forestière », souligne Sandra Van Doorn, responsable des ressources humaines pour la coopérative.

KIM-PRISCILLIA PLANTE, SUPERVISEURE

RÉCOLTE,

BOISACO

Après avoir fait une formation en éducation spécialisée, Kim-Priscilla Plante a choisi de travailler dans le secteur forestier pour travailler dans la nature… tout comme l’ont fait son père et son grandpère avant elle. Mais elle a dû relever plusieurs défis pour se former, car plusieurs programmes manquaient d’étudiants pour lancer une cohorte. La femme native de Forestville a finalement complété

sa formation professionnelle au CFP de l’Est-du-Québec, à Causapscal, où elle est tombée en amour avec le métier.

« Dès son embauche en mai 2015 comme technici-

Nicolas Dussault

Actionnaire-dirigeant, Fabréma

Le Groupe Rémabec est très fier de compter Nicolas parmi nos étoiles de la relève forestière. Leader et passionné, Nicolas est un entrepreneur et un employeur de choix!

enne forestière chez Boisaco, nous avons remarqué son grand sens des responsabilités et son éthique de travail irréprochable. Elle a su rapidement nous convaincre par

sa motivation qu’elle pourrait assurément relever le défi de devenir une superviseure en récolte », Benjamin Dufour.

L’année suivante elle est devenue assistante-superviseuse, avant d’occuper le poste de superviseure quelques mois plus tard.

Depuis ce temps, elle est devenue une superviseure aguerrie et est un modèle de rigueur et de dévouement pour ensemble des membres de l’équipe, remarque Benjamin Dufour.

En plus de gérer de façon régulière 3 équipes de récolte, elle s’assure que les suivis de récolte géomatique soient réalisés de manière rigoureuse. Elle a aussi collaboré étroitement à la mise en place de l’utilisation des formulaires électroniques pour l’ensemble

KIM-PRISCILLIA PLANTE

des suivis relatifs aux opérations forestières.

« J’aime me promener en forêt en faisant la tournée des entrepreneurs, dit-elle. C’est satisfaisant d’enligner les machines pour découper et jardiner la forêt ».

ÉTIENNE PILON, CHERCHEUR, FPINNOVATIONS

La forêt réserve parfois bien des surprises. Pour Étienne Pilon, c’est un cours de garde-chasse à l’école de foresterie de Duchesnay qui l’a fait plonger dans le monde forestier. « Avant de faire les cours de garde-chasse, on devait faire les cours de foresterie et c’est comme ça que j’ai trouvé ma vocation », souligne l’homme qui est devenu chercheur pour FPInnovations, il y a près d’un an.

Pour y arriver, il a également complété un baccalauréat en génie forestier à l’Université Laval. Après sa formation, il a travaillé pour

la Fédération québécoise des coopératives forestières. Au fil du temps, il a développé une solide expérience sur différents logiciels embarqués (Ponsse, Waratah, Logmate) et une maîtrise des verniers électroniques et une connaissance approfondie de l’aspect pratique des standards StanForD classic et 2010.

« Au début, en faisant de l’inventaire forestier, j’adorais l’idée d’être seul dans le bois où presque personne n’avait jamais été. Aujourd’hui, j’aime tirer le maximum de la ressource forestière grâce aux données disponibles dans les ordinateurs embarqués », note l’homme de 32 ans.

Avec Internet qui est maintenant disponible en forêt, l’industrie forestière est en pleine révolution, et avec son équipe de travail, il veut outiller les entrepreneurs forestiers et les transformateurs à en tirer pleinement profit, en misant sur des formations et le transfert technologique.

« On a la recette pour connaître les inventaires en bord de route en temps réel bord, avec l’information sur chaque tige, alors on doit se structurer pour s’en servir »,

note le chercheur qui travaille sur l’Offensive de Transformation Numérique supportée par le ministère de l’Économie et de l’Innovation, financé par Ottawa et Québec.

« Étienne est un acteur clé pour l’industrie afin de générer un vrai impact sur le secteur et faire avancer l’industrie dans la transformation numérique. », souligne son collègue chercheur Sylvain Volpé.

FRANÇOISE GAGNÉ FRANÇOISE GAGNÉ, VICE-PRÉSIDENTE, ENTREPRISE FORESTIÈRE F.G. BROCHU INC.

39 ANS

C’est le grand amour qui a mené Françoise Gagné à devenir actionnaire et entrepreneure en foresterie. « Quand j’étais jeune, j’étais plus du type Greenpeace, mais à force de côtoyer mon mari, j’ai appris plein de choses sur l’industrie forestière et l’importance de bien jardiner la forêt », souligne la femme de 39 ans qui travaille au sein de l’Entreprise Forestière F.G. Brochu depuis 10 ans. Plus récemment, elle a racheté les parts des parents de son mari, Michael Brochu, pour devenir copropriétaire. « Je crois beaucoup en mon mari et je suis aussi très ambitieuse, alors on se complète bien et on fonce toujours dans la même direction », dit-elle.

ÉTIENNE PILON

En plus de s’occuper des tâches de bureau et de comptabilité, François magasine les pièces et elle gère les ressources humaines de l’entreprise qui compte une dizaine d’employés. L’entreprise travaille avec trois abatteuses, deux Tigercat 855 E et une Komatsu 931 roues et deux transporteurs 895 de Komatsu.

« Je monte dans le bois dès aussi souvent que possible », ajoute la femme qui est devenue une passionnée, qui a d’abord étudié en esthétique, avant de compléter une formation en comptabilité. Plus récemment, elle s’est même inscrite dans un DEP en abattage et façonnage des bois. « Je veux pouvoir aller bûcher pour remplacer les gars pendant les vacances », dit-elle.

Ces deux garçons, de 15 et 12 ans, sont par ailleurs très intéressés à prendre la relève de l’entreprise familiale.

Michael Brochu tient à souligner l’appui et la force de sa conjointe, qui a combattu six cancers au cours de la dernière décennie. « Elle me soutient depuis des années même avant d’acheter les parts de mes parents. Elle est toujours prête à venir au bois me porter des pièces ou venir me prêter main-forte, malgré les nombreux cancers qu’elle a eus, parce qu’elle croit beaucoup en nous et notre entreprise », dit-il.

« Je ne vais pas me laisser abattre par la maladie », souligne pour sa part Françoise, qui fait preuve d’une résilience remarquable.

MAXENCE OTIS, ENTREPRENEUR FORESTIER, FORESTIER MAXENCE OTIS

Nous tenons à féliciter Marc-André pour sa nomination parmi les Top 10 de la relève forestière!

C’est avec un immense plaisir que nous soulignons ton travail, ton implication et ton expérience professionnel qui font en sorte que tu mérites grandement cette belle distinction.

Au nom de toute l’équipe de la Coopérative forestière du Haut St-Maurice,

Avec un père camionneur forestier, Maxence Otis a d’abord choisi de faire diplôme d’études collégiales en Technologie forestière. Pendant ses études, il a travaillé en forêt, comme reboiseur, puis comme opérateur. « Quand j’ai goûté aux opérations forestières, je ne voulais plus rien savoir du travail de technicien », lancet-il aujourd’hui. Il complète alors un diplôme d’études professionnelles en abatage et façonnage des bois à Dolbeau-Mistassini, avant de se trouver un emploi en forêt. « Je ne voulais pas rester employé toute ma vie et j’ai proposé à mon patron de lui acheter des parts, dit-il. Comme il a refusé, j’ai décidé de lancer ma propre entreprise». C’est ainsi que Forestier Maxence Otis a vu le jour, il y a quatre ans, alors que Maxence avait seulement 20 ans!

Aujourd’hui, le forestier possède deux kits d’abattage (des abatteuses Tigercat et Cat, munies de têtes Ponsse H7 HD et des transporteurs Komatsu et Logset). Et il est

toujours aussi passionné. « C’est beaucoup de travail, mais c’est une maudite belle job, dit-il. On est toujours dehors, ça sent bon, c’est beau et on voit des paysages différents tous les jours ».

Comme c’est le cas pour presque tous les entrepreneurs, la main-d’œuvre est son principal défi. À l’heure actuelle, il compte sept employés, mais idéalement, il lui en faudrait un huitième, pour compléter le chiffre de nuit sur une des abatteuses.

« Il travaille d’arrache-pied depuis maintenant 4 ans pour faire croître son entreprise, mais aussi la passion pour le domaine de la foresterie, souligne sa conjointe Maude Tremblay. Il n’hésite pas à redonner aux suivants en donnant la chance à d’autres jeunes d’apprendre le métier. Patient, travaillant, généreux et dévoué, rien ne peut l’arrêter. »

Maxence entrevoit l’avenir d’un bon œil, car il voit un vent de changement où l’entraide est plus présente qu’auparavant. De plus, la société semble plus consciente de l’importance de la ressource bois et de la foresterie responsable.

MAXENCE OTIS

NOUVEAUTÉ – FARMA , des grues

L’équipe FARMA est fière de vous présenter sa nouvelle gamme de grues, X-CEL. FARMA X-CEL est une toute nouvelle gamme de grues, dont les modèles ont été conçus en acier haute résistance pour une utilisation intensive. Des grues professionnelles abordables disponibles en différentes tailles : C5,0, C8,0 et C10,2. Les grues affichent un centre de gravité bas, une position de stationnement compacte et une géométrie de mouvement optimisée. Les flexibles et les cylindres sont bien protégés et toutes les grues sont équipées de puissantes tourelles. Grâce à leur géométrie de mouvement optimisée et à leur format compact, les grues de la gamme FARMA X-CEL s’adaptent aussi bien aux remorques forestières qu’aux déchiqueteuses à bois.

C10.2

ÉQUIPEMENT démêleurs

DES MACHINES PERFORMANTES POUR BIEN DÉMÊLER LE BOIS

Opérations forestières vous présente les fournisseurs de démêleurs de planches et de billes.

S. HUOT

S. Huot conçoit des démêleurs à paliers pour qu’ils soient robustes, efficaces, durables et qu’ils nécessitent peu d’entretien.

Les démêleurs 3-18 et 4-24 peuvent être adaptés pour démêler des tiges de 8 pi jusqu’à 60 pi, et ce, qu’elles soient droites, tordues ou noueuses. Ils démêlent jusqu’à 45 tiges par minute.

Les démêleurs à paliers de S. Huot inc. se distinguent de ceux de la concurrence parce qu’ils sont très compacts et il y a plus d’espace disponible sous l’équipement pour faire le nettoyage.

INOTECH

En place depuis maintenant 40 ans, Inotech possède une grande expertise dans la conception d’équipements dans le domaine de la transformation du bois, avec de multiples solutions de démêlage autant pour les billes que pour des pièces de bois sciées.

Les démêleurs sont conçus sur mesure en fonction des besoins des clients. De multiples options peuvent être ajoutées selon les différentes réalités.

Par exemple, Inotech offre en option des dis-

S. HUOT

AU SERVICE DE VOTRE SUCCÈS

RÉSULTATS INSTANTANÉS SUR LA PRODUCTIVITÉ DE L’USINE

CONCEPTION ADAPTÉE AUX BILLOTS ET AUX ARBRES EN LONGUEUR

OPÉRATION ET ENTRETIEN SIMPLIFIÉS ET SÉCURITAIRES

OPTIMISATION DU GAP ENTRE LES BILLOTS DISPONIBLE

LE DÉMÊLEUR À BILLOTS

(STREAM FEEDER) EST EFFICACE, ROBUSTE ET FIABLE!

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positifs pour retirer les pièces en double autant en largeur qu’en épaisseur dans un même taquet, un combo de système de préalignement avant le démêleur, une vitesse variable pour rattrapage de taquet vide ou pour réduire l’écart lorsqu’une pièce ou une bille est plus courte, un dispositif à la tête pour faire retomber les pièces à plat pour éliminer les interventions des opérateurs, ainsi que plusieurs inclinaisons et profils différents selon la matière à procéder.

www.inotechcanada.com

BID

Le poussoir de planches de BID a été conçu afin d’assurer un alignement parfait des planches avant qu’elles soient présentées au démêleur ou transférées dans une courroie.

Lorsqu’il est installé devant une courroie de transport, le poussoir de planche de BID achemine un maximum de planches, à chacun des cycles, tout en évitant de les croiser les unes par-dessus les autres et ainsi éviter des problématiques de blocage en aval. Sa vitesse est constamment

modulée pour suivre celle de la courroie de transport afin d’assurer un approvisionnement fluide et constant, maximisant ainsi le volume de production.

Lorsqu’il est installé devant un démêleur, sa fonction consiste à présenter les planches avec un alignement optimal et de défaire les amoncellements qui pourraient s’être créés en amont et ainsi réduire les risques de croisements et d’obliques, tout comme les amoncellements hors normes, qui sont des facteurs majeurs de perte de temps.

JAMEC

USNR

Depuis des décennies, USNR dessine, manufacture et installe des démêleurs à pallier pour billots et bois. Les modèles USNR incluent une construction ultra résistante et sont offerts dans une gamme complète de configurations.

Le démêleur à billots Pinnacle est un démêleur à pallier double-action qui reçoit les billots de l’entrée, les séparent et les livrent un par un au convoyeur de sortie. Le chargement de sortie est contrôlé pour éliminer les risques des dédoublements.

Le démêleur à pallier pour bois scié d’USNR, avec sa conception brevetée, positionne le bois pour éliminer des planches de travers et gère le volume des pièces dans la zone du démêleur pour faciliter le chargement. Les planches non alignées sont redressées et le bon chargement évite des blocages en douceur.

USNR offre la conceptualisation, l’ingénierie, les équipements mécaniques, l’optimisation et le contrôles PLC en plus du service constant et durable pour vos opérations.

usnr.com

JAMEC

Jamec conçoit, fabrique et installe des démêleurs de planche dans les usines de sciage et de rabotage. Chaque démêleur est produit sur mesure afin de s’adapter à l’environnement et au besoin du client.

Du 1x3 à 2x12 en passant par le 3x3 et le 4x4, l’efficacité de l’équipement est assurée par un système de leviers ajustables permettant la gestion de l’accumulation à l’intérieur des attachements. Ceci optimise l’alimentation des chargeurs 1x1, des empileuses et des raboteuses.

Les démêleurs Jamec sont aussi munis d’un système d’auto synchronisation minimisant les interventions à risques d’accident et les pertes de temps.

Finalement, robustesse, productivité et douceur de fonctionnement sont des atouts importants pour ce type de machine et on les retrouve avec Jamec.

CARBOTECH

Avec LE STREAM, Carbotech élargit son offre de service dans l’industrie du bois en contribuant à l’entrée de billots, avec un démêleur à billots efficace et robuste.

En plus de sa haute cadence en continu ainsi que sa robustesse, LE STREAM profite d’un tout nouveau système de

gestion d’espacement entre les billots, ce qui permet aux clients d’atteindre des niveaux supérieurs de productivité et de profitabilité. Le STREAM FEEDER fonctionne dans n’importe quelle essence de bois et peut opérer jusqu’à des cadences de l’ordre de 60 billots/minute. Carbotech offre des démêleurs de planches adaptés aux produits et aux vitesses de production : simple ou double, à tête arrondie ou non, à chaînes indépendantes ou reliées par paires, le manufacturier adapte l’équipement selon

les projets. Généralement, les démêleurs de Carbotech sont équipés de chaînes accélératrices et des rouleaux égalisateurs, pour assurer une alimentation de constante de la ligne d’éboutage ou d’empileuse.

www.carbotech.ca

POUR PLUS D’INFORMATION: www.operationsforestieres.ca

Chez S. Huot inc., nos démêleurs à palier sont toujours conçus, fabriqués et installés pour répondre aux besoins et aux exigences de votre scierie. Nous sommes reconnus pour ça.

Nous offrons aussi des systèmes de tronçonnage optimisé, des convoyeurs à billes, des convoyeurs à biomasse et bien plus encore.

NOUVEAUX produits

Tigercat lance une tête d’abattage-ébranchage pour les machines à roues

Dans le cadre de la stratégie globale de Tigercat de fourniture de systèmes de récolte de coupe à longueur préétablie complets, l’entreprise a lancé la nouvelle tête d’abattage-ébranchage 534. Avec un poids de base à partir de 1 380 kg, la 534 est adaptée à l’abatteuse-façonneuse 1165 de Tigercat et pensée pour une productivité optimale sur les plages de diamètre de bille de 150 à 500 mm.

La roue de mesure est actionnée hydrauliquement pour maintenir un contact permanent et réduire l’usure des composants. La mesure du diamètre est standard sur les bras de rouleaux et les bras de couteaux avant pour une meilleure précision.

Le système hydraulique efficace est réglé pour fournir des performances optimales avec l’abatteuse-façonneuse 1165.

La 534 est une tête à trois roues munie d’un design de bras de rouleaux triangulaire. Ses quatre bras d’ébranchage en acier moulé, associés à un couteau avant fixe et un couteau arrière, fournissent une excellente qualité d’ébranchage.

La 534 est la première tête d’abattage-ébranchage Tigercat à utiliser le nouveau système de commande D7 Tigercat. L’interface utilisateur est simple et intuitive et accessible avec un grand écran tactile de 305 mm. De nombreuses options de système permettent d’obtenir différents niveaux de rapports de production.

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SCA et Scania présentent le premier camion forestier électrique au monde

Pour renforcer davantage la chaîne de valeur durable, SCA et Scania ont développé le premier camion forestier électrique au monde d’une capacité de 80 tonnes. L’objectif de SCA est de rendre l’ensemble de la chaîne de valeur sans énergie fossile.

La solution de véhicule développée par Scania en étroite collaboration avec SCA et l’institut de recherche Skogforsk s’inscrit dans la transition vers un transport durable. « Le camion forestier à batterie de 80 tonnes montre que même les transports très lourds peuvent être électrifiés. Le partenariat avec SCA, est une première démonstration de ce qui est possible, est un signal clair qu’il est possible d’électrifier même les transports lourds. Un changement de rythme est nécessaire pour rendre la Suède exempte de fossiles à temps et atteindre l’objectif de l’Accord de Paris », déclare Fredrik Allard, responsable de la mobilité électrique chez Scania.

« Un camion forestier électrique est le symbole de quelque chose d’assez cool. Le transport du bois a été présenté comme quelque chose qu’il ne sera peut-être jamais possible d’électrifier. L’évolution de ces dernières années et ce que nous présentons aujourd’hui avec SCA montre à quel point l’évolution s’ef-

fectue à la fois en termes de véhicules et de batteries », déclare Allard.

Le nouveau camion forestier électrique représente une autre étape innovante sur le chemin vers une société sans énergie fossile et peut être conduit avec un poids total de 64 tonnes sur les routes publiques et de 80 tonnes sur les routes privées.

OPINION Le dernier mot

JEAN-FRANCOIS

Lavoie

PROPRIÉTAIRE JFLSERVICES

Mobilisation des acteurs forestiers pour une bonne cause

JFLServices et ses partenaires d’affaires ont amassé 10 000$ pour venir en aide à la Maison Halte-Secours de Dolbeau-Mistassini.

Suite à la perte d’un être cher il y a quelques années, dans un contexte de violence conjugale, je me suis lancé le défi de faire le Swissman (Ironman) en Suisse et d’amasser de l’argent pour aider la Maison Halte-Secours de Dolbeau-Mistassini dans ses actions à aider ces femmes aux prises avec des problèmes de violence.

Le Swissman est un l’un des triathlons les plus difficiles de la planète. Après des mois d’entraînement intensif, le 25 juin 2022 je réalisais mon rêve. Ce triathlon a été pour moi une épreuve mentalement éprouvante et émotive. Après 3.8 km de natation, j’ai commencé le vélo pour plus de 180 km de montée avec 2 cols hors catégories et plus de 3 800 m de dénivellation. Cette épreuve fut tellement difficile que je me suis demandé si j’étais

capable de continuer jusqu’ à la fin.

Ensuite, j’ai amorcé le 42 km de course en marchant avec une montée de 200 m, et après je me suis mis à la course et cela jusqu’à la fin. Ma conjointe a couru avec moi les 10 derniers km. Ça m’a pris 18h50 pour réussir cet exploit et j’étais le seul participant du Québec.

Cette expérience m’a marqué à vie. D’avoir ma famille avec moi et qui m’a encouragé jusqu’à la fin, c’était juste wow. Je tiens à remercier chaleureusement les généreux commanditaires, VAB Solutions, Interfor, Scierie Girardl, Scierie LacSaint-Jean, Produits forestiers Petit-Paris, Boisaco, Dépanneur Chiasson, Scierie Landrienne, JF Fan Club, Famille, proches et amis, qui ont crû en moi pour la réussite de ce triathlon extrême. Grâce à vous, la Maison Halte-Secours pourra continuer sa mission de soutenir ces femmes vivant de la violence conjugale.

Jean-François Lavoie a réalisé un défi de taille pour lever des fonds pour une bonne cause.

La multifonctionnelle H457 et le transporteur F848 de Weiler

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Productivité optimale

Bénéficiez d’une cabine ergonomique et spacieuse avec une excellente visibilité pour optimiser vos opérations.

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