Echo no 5 2025

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ASSOCIATION DES INTÉRÊTS

D'AÏRE - LE LIGNON

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Tirage

5’000 exemplaires | 6 numéros par an

Rédaction

Merci de faire parvenir vos textes dans les délais donnés ci-dessous à : comite@aiali.ch ou à info@actualpub.ch ou par courrier à AA Actual Pub SA, Av. du Bois-de-la-Chapelle 105-1213 Onex

Réalisation, coordination et rédaction

AA Actual Pub SA | www.actualpub.ch

Photo couverture

Jean-Jacques Finger

Publicité

AA Actual Pub SA

info@actualpub.ch | T 022 342 80 00 Dominique Poupaert | T 022 343 03 43

Éditeur

Association des Intérêts d’Aïre – Le Lignon (AIALI)

Les articles n’engagent que la responsabilité de leurs auteurs. Reproduction autorisée, avec mention de la source.

Comité de rédaction

Alain Gaumann (AG), Annie Marie Girard (AMG), Agnès Hug (AH), Yves Magnin (YM), Daniel Rochat (DR)

Abonnement de soutien

CCP 12-15388-4 (prix libre)

IBAN CH09 0900 0000 1201 5388 4

Comité 2025-2026

Président M. Alain Gaumann

Vice-président M. Daniel Rochat

Secrétaire Mme Béatrice Besse

Trésorière Mme Michèle Finger

Membres du comité 2025-2026

MM. Yves Magnin, Roland Rey-Mermier, Christophe Dulex, Gilles Sempiana comite@aiali.ch

Cotisation annuelle

CHF 40.- minimum

CHF 70.- pour les personnes morales

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Prochaine parution

Vendredi 5 décembre

Dernier délai de remise

des textes : Lundi 24 novrembre 2025

Retrouvez-nous sur internet www.aiali.ch

STEP BY STEP

Ce numéro est essentiellement consacré à l’agrandissement de la Station d’épuration des eaux d’Aïre (STEP) et plus particulièrement à la construction d’un incinérateur pour les boues d’épuration (UVB). En effet, la construction de ce futur incinérateur a suscité beaucoup de réactions dans la presqu’île, notamment en raison de l’émanation des polluants atmosphériques de la cheminée et sa situation géographique (dans une cuvette) sur le site de la STEP.

Notre comité a été interpellé à diverses reprises pour se positionner en vue de la demande d’autorisation de construire de l’incinérateur. Lors de la parution de la demande d’autorisation de construire nous avons fait part de nos observations à l’Office des autorisations de construire (OAC) qui ont été publiées dans l’ECHO No. 3 du mois de juin. Durant cette période nous avons été en contact régulier avec les SIG afin de mieux connaître le projet d’agrandissement de la STEP et plus particulièrement de l’incinérateur.

Devant les difficultés pour le comité de se faire une opinion claire sur un sujet aussi complexe et n’ayant pas les connaissances techniques pour évaluer les risques sanitaires pour la population, nous avons décidé de faire appel à une société indépendante, hors canton, afin d’analyser les valeurs des émissions des fumées. La société ECOSENS à Fribourg a été mandatée pour faire cette analyse.

Dans ce numéro, vous trouverez le rapport d’analyse de cette société ainsi que les réponses de SIG à nos questions posées lors de la phase d’observation de la demande d’autorisation de construire.

Durant cette période, nous avons été en contact régulier avec les autorités de la commune de Vernier qui devaient également se positionner sur ce projet, notamment par un préavis à la demande d’autorisation de construire. Le 27 août, la commune de Vernier a donné un préavis favorable sous conditions, ce qui signifie qu’en cas d’écart entre les relevés et les valeurs limites de rejets, ainsi qu’en cas d’augmentation des teneurs en polluants persistants (dépassement significatif), l’incinérateur devra être arrêté.

Le comité a analysé les différents documents mais souhaite avoir des informations complémentaires, notamment en ce qui concerne la fréquence et le modèle de suivi des émissions polluantes émanant de l’UVB. A ce sujet, une réunion est prévue fin octobre avec les SIG et la société ECOSENS pour un échange sur l’étude effectuée.

Ce sujet est important et votre comité s’investit beaucoup afin de mieux connaître les risques sanitaires qu’il pourrait y avoir pour la population d’Aïre, c’est la raison pour laquelle notre association existe, merci de vous en souvenir et de venir nous rejoindre (envoyez-nous un mail à : comité@aiali.ch ou remplissez le bulletin d'inscription qui était dans les numéros précédents). Ensemble nous sommes toujours plus forts.

Alain Gaumann, président.

JULIEN RAMU

Patinoire du Lignon : 4, 3, 2, 1… Partez !

Le samedi 6 décembre aura lieu le coup d’envoi, pour le renouvellement du projet de la Patinoire

Synthétique du Lignon, projet multiculturel et familial du Contrat de Quartier d’Aïre-Le Lignon.

Rendez-vous à 14h pour l’inauguration en présence des autorités, avec buffet offert, sur la place du Lignon, à côté du kiosque et entre les deux églises, sous la grande tente blanche. Nous espérons, ce jour-là, la visite de Saint Nicolas pour récompenser les petits enfants …

Une occasion pour les habitants de Vernier et d’ailleurs de venir profiter et partager de bons moments de patinage et autres activités familiale en toute convivialité et en partenariat avec le Jardin Robinson et autres associations du quartier.

Soyez les bienvenus !

HORAIRES D’OUVERTURES

Mercredi de 14 h à 18 h.

Vendredi 16 h à 19 h.

Samedi et dimanche 14 h à 19 h.

Soirées spéciales festives, selon calendrier, dès 19 h.

Fermeture le 25 décembre et 1er janvier.

Possibilité d’ouvertures, sur réservation, pour les associations et institutions ainsi que pour des anniversaires !

INFOS PRATIQUES

Patins en location à CHF 2.-

Buvette : boissons et petites restaurations, chaudes et froides à prix modique.

Animations diverses selon calendrier affiché à la Patinoire ainsi qu’au Centre Commercial et diffusées sur certains réseaux sociaux dont le groupe Facebook, Contrat de Quartier Aïre-Le Lignon.

De belles surprises vous attendent pour cette saison hivernale !

Merci aux membres au Jardin Robinson et autres intervenants pour le renouvellement de leurs participations.

Vous avez des idées d’animation à proposer ? Venez en discuter !

Il est encore possible de venir rejoindre le groupe de bénévole. Contactez-nous. ! Infos et renseignements :

Assunta Privet 078 715 04 17

Annie Marie Girard, bénévole pour le projet Patinoire Synthétique.

Réponse des SIG aux observations de l’association AIALI (voir

Écho no 3)

Dans le numéro 3, nous avions reproduit la lettre que nous avions envoyée aux SIG afin d'avoir quelques réponses au sujet de la STEP qui inquiète bon nombre d'entre vous. Nous publions donc leur réponse (en bleu les question posées par nous).

Dans le cadre de la demande d’autorisation de construire DD n°337954/1, l’association AIALI a émis une série d’observations qui ont été transmises à l’OAC, voici quelques éléments de réponse

Mise à jour et extension de la filière du traitement des boues – Rapport d’impact sur l’environnement : Page 91 : niveau d’évaluation des bruits. Il est mentionné : Sur cette base (tableau des émissions sonores), il est

déterminé que les VP sont dépassées sur plusieurs bâtiments et que des mesures d’atténuations complémentaires doivent être mises en œuvre.

Quels seront les moyens mis en œuvre pour diminuer le bruit des installations ? Il a été identifié dans le cadre du projet de l’ouvrage que certains bruits de toiture pouvaient effectivement, sans traitement acoustique approprié, dépasser les valeurs seuils établis par les normes en vigueur.

Le choix précis et les performances de l’isolation acoustique des machines responsables pourront être définis sitôt le modèle de ces dernières connues (lors des études d’exécution), afin de maitriser la nuisance générée. Les mesures de protection acoustique des équipements seront probablement des caissons ou des parois isolantes qui viendront être installés autour des sources de bruit. SIG garantie la tenue des normes acoustiques en tout temps de son installation.

Quelle instance mesurera les nuisances sonores et quelles seront les conséquences en cas de dépassement de celles-ci ?

L’autorisation de construire et d’exploiter les nouveaux ouvrages est assujetti au respect des normes en vigueur, dont les normes acoustiques. Dans de tels cas, il est usuel que SIG soit garant de la conformité de son installation, dont le contrôle a lieu par l’intermédiaire d’un bureau d’acousticien indépendant, sous mandat SIG, qui vient contrôler la conformité de l’installation avant sa réception finale. Dans le cas d’un dépassement des normes, SIG s’engage à renforcer les mesures d’atténuation du bruit jusqu’à la mise en conformité totale de l’installation.

Immission des polluants atmosphériques Page 14 à 18 : Nous constatons que la

dispersion du cône des polluants atmosphériques impacte directement les habitants de la presqu’île suivant la direction du vent et particulièrement le cycle d’orientation du Renard et les des terrains de sports d’Aïre qui se trouvent sous le cône des polluants atmosphériques émanant de la cheminée de l’UVB.

Page 20 : Emissions selon les données fournies, tableau des polluants : Il y a une liste de 12 polluants qui seront émis par la cheminée de l’UVB (valeurs garanties OTV), ce qui est important en terme quantitatif et de nocivité.

L’Etat de Genève peut-il garantir que les émissions de ces polluants, notamment les dioxines et furanes, n’auront strictement aucune incidence sur la santé des habitants de la presqu’île d’Aïre se situant sous le cône de dispersion des fumées, ni sur la faune et la flore environnantes ?

SIG ne se substitue pas à l’Etat de Genève dans cette réponse, mais souhaite via l’exploitation du four d’incinération des Cheneviers partager son retour d’expérience concernant le suivi de l’émission et l’accumulation de dioxines et furanes dans le proche environnement de son incinérateur.

Des campagnes d’analyses de sol menées aux alentours des Cheneviers ont été menées en 2004, 2008, 2019 et 2024. Elles tiennent compte des vents dominants et des vents faibles avec pour objectif d’évaluer l’impact de l’incinérateur sur les concentrations retrouvées dans les sols sur ces deux composés. Les mesures et leurs interprétations sont confiées à des laboratoires et des bureaux indépendants, les rapports ont été diffusés au SABRA, à la Commune et à l’association de riverains locale AVUC ; les résultats ont également été partagés lors de séances spécifiques au public.

Les données d'analyse des Cheneviers ci-contre, montrent, dont un extrait figure ci-dessus, qu’il n’y a pas d’augmentation observée de la concentration en dioxines et furane dans les sols au cours de ces 20 dernières années. A fortiori, un pic momentané de concentration dans le sol ne se maintient pas dans le temps.

Ainsi l’exploitation de longue durée de l’incinérateur des Cheneviers ne conduit pas à une augmentation de ces polluants dans les sols et au fil des ans du fait de son activité.

Lorsque l’UVB sera opérationnel qui mesurera les émissions polluantes et quelles seront les conséquences en cas de dépassement de celles-ci ?

Plusieurs niveaux d’analyses existent concernant le suivi des polluants au rejet de l’incinération.Du point des vues des émissions, soit les fumées en sortie de cheminée, des analyses en continue contrôlent les émissions et participent à l’exploitation de l’incinération. Ces mesures sont faites par l’exploitation de l’incinération, soit SIG. Pour le cas des composés, tel que les dioxines, qui ne disposent pas de moyen technologique pour des analyses en instantané, SIG s’occupe du prélèvement par accumulation d’un échantillon représentatif qui est confié pour analyse à un laboratoire accrédité. Les émissions de l’incinération sont également contrôlées, à raison d’une fois par an, par un laboratoire indépendant sous supervision de l’autorité cantonale. Les résultats de ces analyses sont comparés au processus d’autocontrôle de SIG.

Du point de vue des immissions, soit l’impact de l’incinération au voisinage, toutes les campagnes d’analyses sont confiées à des entreprises indépendantes tierces sous mandat SIG. Les résultats de ces campagnes sont partagés avec le SABRA, la Commune, les associations de riverains, et les riverains. Ces mesures sont diverses et comprennent :

Ä Des analyses de sol à intervalle de temps régulier

Ä Des analyses d’abeille à intervalle de temps régulier

Ä Des analyses de feuille de chêne à intervalle de temps régulier, si le contexte de la presqu’île le permet

Ces mesures peuvent être complétées par des points de prélèvement passifs qui sont installés à certains endroits du voisinage et

Lqui permettent le suivi de composé supplémentaire, tel que les poussières PM10. La campagne de mesures se définie d’entente avec la commune de Vernier.

En cas de dépassement, il s’agit d’en comprendre la cause, et d’en déduire les solutions possibles. Il n’y a pas de réponse universelle à la question des conséquences en cas de dépassement tant les cas peuvent être nombreux et différents. La plage de mesures qui peut être prise allant du simple réglage de l’installation jusqu’à un arrêt de l’usine.

Il s’agit avant tout d’une rigueur d’exploitation quant à la détection de ces évènements, leurs compréhensions et l’établissement des mesures de correction.

Notre association demande qu’un expert en toxicologie indépendant soit mandaté afin de valider les chiffres des éléments polluants émis par l’UVB. Les résultats du rapport devront être communiqués avant la délivrance de l’autorisation de construire. SIG est en discussion avec le SCAHT (Centre Suisse de Toxicologie Humaine Appliquée) afin qu’une étude de justification des VLI (Valeurs limites d’Imission) de l’OPAir soit menée. Le SCAHT est une fondation financée par la Confédération Suisse et soutenue par différentes universités suisses. L’indépendance de cette expertise est

garantie.

Il existe à la connaissance de SIG un historique et une justification scientifique et médical aux valeurs retenues dans l’OPAir quant à l’exposition autorisée d’une population à un rejet d’un incinérateur à l’atmosphère. Il s’agit pour SIG de retracer ce raisonnement et d’apporter la preuve que la norme fédéral OPAir respecte bien la santé de la population.

Les garanties de rejet de l’incinérateur du projet en sortie de cheminée (VLE) étant au global deux fois plus faibles que ce qu’autorise la norme OPAir, et les normes d’immission du projet (VLI) étant respectées, cette démarche assure, sous réserve des conclusions de l’expertise du SCAHT, de l’adéquation du projet avec son contexte urbain et de la préservation de la santé des parties prenantes.

En phase de fonctionnement de l’UVB, les valeurs des émissions des éléments polluants devront être suivies par une entité indépendante qui mesurera régulièrement le taux de celles-ci. En cas de dépassement, cette entité avisera SIG afin que ces derniers procèdent au réglage pour ramener les valeurs des émissions polluantes dans la norme fixée. Si ces valeurs devaient être dépassées à plusieurs reprises, l’UVB devra être arrêté.

'AIALI remercie ses membres de leur fidélité, certains depuis de très nombreuses années, et du paiement de leur cotisation. BIENVENUE aux nouveaux membres. Sans votre soutien cette association n'existerait tout simplement pas. Pensez-y, les membres de son comité vieillissent et leur remplacement deviendra nécessaire dans un proche avenir.

Il a été vu plus haut qu’un laboratoire externe vient contrôler régulièrement les émissions à la cheminée. Cependant par soucis de transparence, SIG précise être les seuls, via son exploitation au quotidien, à pouvoir détecter les problèmes et les dépassements éventuels à l’émission dès leurs survenues. La probabilité que le dépassement ait lieu lors du contrôle annuel de l’entreprise tierce est faible, sauf si l’usine est souvent en dépassement.

Dès lors, les mesures sont définies selon la nature, la fréquence et l’ampleur du dépassement. Le besoin d’arrêt d’un incinérateur se fait en concertation avec les autorités cantonales compétentes. En cas d’arrêt de l’incinérateur, les boues d’épuration peuvent être stockées sur site jusqu’à un mois le temps d’effectuer les travaux correctifs. Dans le cas où le temps nécessaire aux modifications à apporter serait supérieur aux capacités de stockage des boues, le projet s’est également équipé d’une filière d’export des boues, afin de laisser toute latitude aux éventuels travaux à faire. Ce faisant, l’exploitation n’est pas contrainte par la nécessité de tourner en tout temps et toutes conditions.

En outre, SIG s’est engagé dans les conditions de l’autorisation de construire et d’exploiter à remettre mensuellement au Service de l’air, du bruit et des rayonnements non ionisants (SABRA) de l’Etat de Genève l’ensemble des résultats du suivi des émissions de l’installation. La transmission régulière des résultats à ce service cantonal, dont une des missions prioritaires est de préserver la santé et la qualité de vie de la population, permettra de vérifier par une autorité externe le respect des valeurs limites définies, ou de signaler tout incident ou anomalie particulière afin de pouvoir y remédier sans délai.

Trafic de camions dans la presqu’île d’Aïre Lors de la présentation publique du projet par SIG le 11 mars 2025, il a été affirmé que, compte tenu de l’incinération des boues sur site, le trafic de camions dans la presqu’île d’Aïre allait fortement diminuer. Seuls les camions transportant le phosphore, sous forme d’acide phosphorique à partir

des cendres d’incinération, seront transportés dans la future usine sur le site de Emmenspitz à Zuchwil qui ne sera opérationnelle qu’en 2030.

Dans la même séance, il a été mentionné que les boues de la station d’épuration de Villette (desservant 80’000 habitants), seront également incinérées à la STEP d’Aïre. Il y aura donc diminution du trafic pour le transport du phosphore à Zuchwil mais un supplément du trafic pour l’incinération des boues de la STEP de Villette, même si les volumes ne sont pas identiques.

N’y a-t-il pas une autre alternative que de brûler les boues d’incinération de la STEP de Villette ailleurs qu’à la STEP d’Aïre ?

Il y a avant tout besoin de reclarifier l’état actuel du transport des boues. Toutes les boues d’épuration des STEP cantonales, dont celles de Villette, arrivent déjà à la STEP d’Aïre sous forme de boues liquides / pâteuses.

Ce choix stratégique de centraliser le traitement des boues à la STEP d’Aïre, mise en œuvre depuis plusieurs décennies, permet à l’ensemble des boues du canton de bénéficier des traitements les plus abouties.

Le projet actuellement en question ne remet pas en cause ce choix stratégique, et ne génère pas l’apport de boues supplémentaires à la STEP. Les mêmes boues des mêmes STEP continuent d’être amenées à la STEP d’Aïre, où elles subissent plusieurs

étapes de traitement avant d’être, soit séchées puis dirigées en cimenterie comme actuellement, soit incinérées dans le four d’incinération à venir.

Les boues de Villette ainsi que des autres STEP cantonales ne représentent qu’environ 20% des boues du canton. Compte tenu de l’admission de ces boues dans la chaîne de traitement globale des boues, il n’est techniquement plus possible de les dissocier du reste des boues et de prévoir un incinérateur dédié.

Il est important de préciser que ceux sont les cendres issues de l’incinération des boues d’épuration qui sortiront à l’avenir de la STEP. Ces camions se dirigeront vers une usine de recyclage du phosphore, à priori celle de Zuchwill, où elles seront traitées pour en tirer de l’acide phosphorique. Il n’y a donc pas de camion d’acide phosphorique au départ de la STEP d’Aïre.

N’y a-t-il pas possibilité de transporter les boues par barge et non par camions ?

L’état actuel et futur du trafic routier générée par la STEP (voir ci-contre) sera intégré au rapport d’impact du projet.

Le projet actuellement en demande de permis de construire diminue bien le trafic de la presqu’île. La technologie actuellement utilisée à la STEP, le séchage des boues, entraine l’export de boues séchées vers la cimenterie d’Eclepens, à raison d’environ 8 mouvements par jour ouvré. L’incinération de boues entraine l’export de cendres ; ces dernières générant un flux de camion

plus restreint de 2 mouvements par jour. En considérant les autres flux propres au projet, on passe de 10 mouvements par jour pour l’état actuel à moins de 3 pour la situation future.

Cependant cette évolution positive du trafic est marginale par rapport au reste du trafic générée par la STEP ; l’essentiel des camions étant dû aux apports de boues externes et de camions cureurs. Cette stratégie de transport, vue au point précédent, n’est pas l’objet de ce projet et de cette demande de permis de construire.

En considérant uniquement le périmètre du projet, un transport par barge pour l’évacuation des cendres d’incinération apparaît disproportionné compte tenu de la fréquence de 2 mouvements par jour nécessaire, soit un aller/retour de véhicule.

N’est-il pas possible de transporter les boues de la STEP de Villette à la cimenterie d’Eclépens, ce qui éviterait d’avoir un nouveau flux de camions trafic dans la presqu’île d’Aïre ?

Comme vu plus haut, les boues de Villette ne représentent pas un nouveau flux de camion sur la presqu’île d’Aïre. Elles sont intégrées dans la chaîne de traitement des boues d’épuration bien à l’amont de leur incinération. Le projet ne modifie par

le trafic des boues de Villette, ni celui des autres STEPs cantonales.

Les boues d’épuration doivent passer par une série d’étape de traitement avant de pouvoir être admises en incinération ou en cimenterie. Ces étapes sont centralisées à la STEP d’Aïre. L’admission directe des boues de Villette, comme des autres boues des STEP cantonales, en cimenterie n’est donc techniquement pas faisable.

L’usine de traitement du phosphore à Zuchwil ne verra le jour qu’en 2030 alors que l’UVB devrait être opérationnel en 2027. Que se passera-t-il avec les boues dans l’intervalle ?

II existe effectivement une situation

intermédiaire où l’incinération de la STEP d’Aïre sera en fonction, alors que l’usine de recyclage du phosphore non opérationnelle. La période concernéeest dépendante de l’avancement de ces deux projets respectifs. Il sera dès lors impossible d’envoyer les cendres d’incinération en recyclage vers l’usine dédiée.

Cette situation correspond au cas actuel des incinérations de boues déjà en fonction en Suisse. Dans ce cas les cendres, résidus inertes, sont envoyées dans les décharges appropriés à leurs compositions. Cela n’a pas d’impact pour la presqu’île d’Aïre puisque le transport de cendres reste le même en termes de fréquence et de quantité, seule la destination des camions change.

C'est un artiste qui essaie de transmettre des messages bienveillants et vous rappeler que tout peut être possible. J'aime dessiner sur des encombrants, pour y laisser des messages d'espoir, ainsi que dessiner des lieux emblématiques de notre canton, Genève.

Avec mon art, j'essaie d'apporter à ma façon une sorte de guérison, ne serait-ce qu'un sourire, parce qu'au fond mon but c'est ça.. que mon art soit thérapeutique pour toi qui lit ça.

Évaluation des émissions des polluants de l'incinérateur de la SEP d'Aïre

Comme mentionné dans l’editorial voici le rapport de l’expert indépendant, la société ECOSENS SA à Fribourg évaluant les émissions des polluants des fumées de l’incinérateur.

Compte tenu de la complexité technique du rapport, nous avons demandé à la société ECOSENS de nous faire un résumé dudit rapport.

Pour les personnes qui souhaitent obtenir le rapport complet, vous pouvez l’obtenir en nous envoyons un mail à l’adresse : comité@aiali.ch

RÉSUMÉ DU RAPPORT ECOSENS

L’extension de l’usine d’incinération des boues d’épuration prévue répond aux exigences strictes de l’ordonnance sur la protection de l’air (OPair) ainsi qu’aux normes européennes relatives aux « meilleures techniques disponibles » (MTD).

Afin de vérifier les conclusions du rapport d’impact sur l’environnement (RIE), l’association des riverains AIALI a chargé un bureau d’études indépendant, Ecosens SA sis à Fribourg, de réaliser un deuxième avis, notamment sur les émissions atmosphériques et leur propagation.

Les résultats le confirment : les valeurs d’émission de l’installation sont inférieures aux limites légales pour tous les polluants recensés. La modélisation de

la répartition des polluants atmosphériques montre également que les immissions supplémentaires sont très faibles en moyenne annuelle, tant par rapport aux valeurs limites que par rapport à la pollution de fond existante.

Les pollutions à court terme (par exemple sur 30 minutes ou 24 heures) n’ont toutefois pas été calculées, car cela ne faisait pas partie de l’expertise convenue avec le Service Genevois de la protection de l’air (SABRA).

Bien que la hauteur de la cheminée défini dans le projet (33 mètres) permette de répondre aux exigences, la hauteur

proposée par Ecosens AG, à savoir 37.5 mètres, pourrait améliorer la dispersion des gaz d’échappement dans l’air ambiant, limitant ainsi la concentration de polluants au sol. SIG réévaluera ce point lors de l’étude d’exécution.

Même si toutes les hypothèses du modèle n’ont pas pu être vérifiées en détail (voir raisons ci-dessus), ce deuxième avis montre que l’extension de l’installation n’aura pas d’impact significatif sur la qualité de l’air dans la région. Du point de vue de la qualité de l’air, il n’y a donc aucune objection au projet.

En conclusion, les émissions issues de l’incinération des boues d’épuration des SIG à Aïre sont sans danger du point de vue de la qualité de l’air, il n’y a donc aucune objection au projet.

Thiago BiolleyM. Sc. Sciences de la Terre Directeur filiale Fribourg

Au Lignon, dans les souffles de la cité

(suite de notre dernier numéro)

A chaque lieu ses histoires

Après avoir traversé le passage entre la salle des fêtes et la crèche, je propose au groupe de continuer quelques marches plus loin. Un terrain de foot apparaît à notre droite, puis, presque au détour, un bâtiment bleu et gris. Aucun panneau, aucune enseigne – un lieu discret, que peu de participant·es reconnaissent au premier regard. Je propose une pause, et je commence à raconter. Ce bâtiment, c’est La Carambole. Quand je suis arrivée au Lignon, on m’a souvent parlé – parfois avec un petit sourire, parfois sur un ton plus inquiet – des «jeunes du quartier». Les termes variaient, mais souvent le discours portait une connotation négative. On évoquait des tensions, des incidents passés, une réputation parfois lourde. Ces paroles faisaient écho à un imaginaire collectif qui dépasse le Lignon lui-même, et qui touche plus largement les grands ensembles et la jeunesse des quartiers populaires.

Mais justement, si je me suis arrêtée devant la Carambole, c’est parce que ce lieu raconte aussi une autre histoire. A la fin des années 1990 et dans les années 2000, le quartier a connu des périodes de turbulence. Pourtant, les habitant·es ne sont pas resté·es silencieux. Il y a eu des mobilisations locales: la Charte citoyenne, le projet Mieux vivre à Aïre-Le Lignon, des actions éducatives dans les écoles et des lieux d’accueil. La Carambole en fait partie. Je partage alors avec le groupe ce que les habitant·es m’ont confié: vu de l’extérieur, cet espace a pu être perçu comme marginal. Mais à l’intérieur, il a toujours été traversé par des liens, des projets, des formes de solidarité discrètes. En discutant au fil de ma recherche, j’ai appris qu’avant de s’appeler La Carambole, ce lieu portait un autre nom: Disco Bulle. Dans les années 1980, c’était un repère pour les jeunes du quartier – un lieu de musique, de premières rencontres, de souvenirs joyeux. Sur Facebook, une personne raconte: «Le samedi après-midi, on allait au centre de rencontre d’Aïre. Au sous-sol, il y avait une petite disco, Bulle bien sûr, avec une partie disco et une autre où on jouait à la carambole. Et le toit servait pour la luge en hiver… Que de souvenirs!» A ce moment de la balade, une personne dans

le groupe sourit. Elle reconnaît l’endroit: elle y venait quand elle était adolescente. Ce souvenir spontané rappelle combien la marche et le récit peuvent raviver une mémoire en dormance. Ce sont ces fragments-là que je cherche à faire émerger pendant la promenade.

Disco Bulle, puis La Carambole, fait partie de ce que l’on appelait les maisons de quartier de première génération à Genève, pensées pour encourager la vie collective dans les grands ensembles. Aujourd’hui encore, ce lieu continue d’accueillir des jeunes. Et récemment, un reportage télévisé a mis en lumière l’initiative de sept jeunes du Lignon, qui ont décidé ensemble de gravir le Mont-Blanc. En visitant ce lieu et en évoquant son histoire, je voulais montrer combien ces espaces peuvent être porteurs d’ambivalences: parfois stigmatisés, souvent essentiels, ils racontent à la fois des tensions sociales et des formes de sociabilité, de lien et d’appropriation urbaine. Dépasser les étiquettes permet d’écouter les trajectoires et les possibles qui y prennent vie.

En descendant vers le Rhône, à l’écart du béton, le Lignon révèle un visage moins connu. Là, entre les arbres et les chants d’oiseaux, un espace surprend: le Jardin Robinson. Niché au bord de l’eau, ce lieu semble suspendu entre ville et campagne, rurbain. On y retrouve cabanes en bois, brouettes, outils, et surtout une liberté rare. Les enfants du quartier le connaissent bien. Ce jardin, c’est leur terrain d’expériences. Mais il est aussi bien

plus qu’un simple espace de jeu. Son histoire raconte une autre manière de faire la ville: depuis les années 1980, des habitant·es se sont mobilisé·es pour créer un lieu à leur image, vivant, accessible. C’est une initiative née «par le bas», avant que les politiques participatives ne deviennent tendance. La rénovation récente du jardin a suscité débats et résistances: fallait-il préserver son esprit brut ou le rendre plus conforme aux normes actuelles? Ce lieu cristallise une tension car rénover, ce n’est pas seulement construire; c’est aussi négocier des mémoires, des pratiques et des affects.

Juste au-dessus, un autre repère dialogue silencieusement avec le jardin: la Grande Tour du Lignon. Visible à des kilomètres, elle incarne la modernité d’après-guerre, mais aussi une mémoire plus difficile. Pendant longtemps, elle a été marquée par des épisodes douloureux – des récits discrets, parfois tus, mais bien présents dans la mémoire locale. Dans les années 1980, une silhouette rouge est apparue, peinte clandestinement tout en haut de la tour. Depuis, une légende urbaine s’est tissée autour de cette présence, comme un écho discret aux trajectoires de celles et ceux qui ont choisi de laisser ici leur dernier souffle. En 2015, une pétition citoyenne intitulée Plus jamais a été lancée par des habitant·es, réclamant la sécurisation des accès. Cette mobilisation a permis de lever un tabou, tout en ouvrant un débat essentiel sur la prévention du suicide, en particulier chez les jeunes. L’association Stop Suicide a été auditionnée à cette

occasion, soulignant combien la question reste actuelle et sensible. En marchant entre le Jardin Robinson et la Grande Tour, on mesure l’ambivalence de ce quartier: des lieux de vie, d’invention, de liens, mais aussi de blessures, de récits en creux. La balade devient alors un espace de narration collective, pour faire émerger des histoires enfouies, construire des ponts entre générations et ouvrir la voie à d’autres futurs.

Nous terminons la balade à la Ferme du Lignon, autour de quelques produits locaux. Une pause simple, mais pleine de sens: ici, les saveurs prolongent les récits, et le territoire se laisse goûter autant qu’il se raconte.

Nerea Viana Alzola Doctorante en sociologie, Université de Genève et LASUR-EPFL.

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Le

Permis, s’il vous plait !

Madame J s’interroge sur les vérifications à entreprendre lorsqu’elle confie son véhicule à des tiers.

Première précaution, il faut réaliser que confier les clefs de son véhicule à un tiers ne permet pas de qualifier de vol s’il se l’approprie, faute de bris de la possession. Il s’agit alors d’un abus de confiance, pas forcément couvert par les assurances.

Deuxième précaution, il faut s’assurer que ce tiers dispose du permis pour le conduire.

L’art. 95 al. 1er let. LCR punit d’une peine privative de liberté de trois ans au plus ou d’une peine pécuniaire quiconque met un véhicule automobile à la disposition d’un conducteur dont il sait ou devrait savoir s’il avait prêté toute l’attention commandée par les circonstances qu’il n’est pas titulaire du permis requis.

Cette infraction suppose, d’une part, que l’auteur mette à disposition le véhicule et, d’autre part, qu’il le fasse en faveur d’une personne qui n’est pas titulaire du permis requis. Mettre à disposition suppose un comportement actif mettant effectivement un conducteur non titulaire du permis requis en situation de conduire le véhicule.

Le plus souvent, ce résultat est atteint techniquement par la remise de la clé de contact, d’un badge ou, pour les entreprises de partage de véhicules (car-sharing), au moyen d’une carte de membre, d’un code ou d’une application mobile, après que le véhicule a été libéré pour l’utilisateur.

La remise purement factuelle des clés ou des moyens techniques d’accès au véhicule ne suffit toutefois pas encore à circonscrire la notion de mise à disposition.

L’auteur doit avoir cédé l’usage du véhicule, soit avoir donné son accord pour que la personne mise en situation de conduire le fasse ou tout au moins avoir pris le risque que le conducteur se passe de cet accord. Dans la règle, la remise des clés peut être comprise comme l’assentiment donné par acte concluant à la conduite du véhicule. Tel n’est toutefois pas nécessairement le cas.

La remise des clés du véhicule peut avoir d’autres buts, tant pour celui qui les remet que pour celui qui les reçoit, soit de permettre à ce dernier d’accéder à l’intérieur du

véhicule, par exemple pour y procéder à un contrôle ou une réparation ou encore pour y prendre ou y déposer un objet.

La vente du véhicule exclut une mise à disposition, parce que le vendeur abandonne alors tout pouvoir de disposition sur l’automobile et ne répond plus de sa mise en circulation, contrairement à la course d’essai, le prêt, la location ou le car sharing. Il est vraisemblable que le leasing doive être assimilé à la vente.

A priori, rendre les clefs de son véhicule inaccessibles n’est pas une exigence. Compliquer substantiellement l’accès aux clés du véhicule se révélerait difficile à mettre en œuvre pour des raisons simplement pratiques et de conformité aux usages, singulièrement, dans un contexte professionnel, par exemple dans les entreprises comme les garages où les employés doivent avoir accès aux clés des clients pour effectuer des contrôles et des réparations, même s’il n’est pas nécessaire de mettre le véhicule en circulation.

Déterminer si la personne à qui le véhicule est mis à disposition est ou non objectivement titulaire du permis nécessaire ne pose, en règle générale, pas de difficulté particulière.

Il n’incombe a priori pas à celui qui met un véhicule à disposition de contrôler le respect de l’ensemble des conditions et restrictions, telles que le port de lunettes. Que le conducteur ne porte pas son permis suisse sur lui n’est pas suffisant, car la police peut en vérifier en tout temps la validité.

Lorsque le conducteur en provenance de l’étranger n’est pas en mesure de présenter un document valable, respectivement en vigueur, il devient un conducteur dont l’autorisation de conduire ne peut être reconnue et qui n’est donc pas autorisé à conduire un véhicule en Suisse, compte tenu de

l’impossibilité, respectivement les difficultés de vérifications par la police.

Il faut vérifier le permis de conduire à l’essai car s’il est devenu caduc, il est assimilable à un retrait du permis de conduire, à la différence du permis à l’essai devenu échu, car cela correspond du non-respect de formalités ne tendant pas exclusivement à garantir la sécurité du trafic, mais à améliorer les compétences du conducteur.

Sur le plan subjectif, il incombe concrètement à celui qui met un véhicule à disposition de se renseigner sur la titularité et la validité du permis adéquat par le bénéficiaire. Lorsque la première personne ne connaît pas la seconde, il s’impose, en règle générale, d’exiger la présentation physique du document.

L’étendue du devoir de contrôle n’est pas identique lorsque l’auteur met des véhicules à disposition d’inconnus à titre professionnel (location ou car sharing, p. ex.), entre proches et familiers ou encore dans le contexte professionnel, lorsque la disposition d’un véhicule est laissée à un employé. De manière générale, plus les rapports de confiance sont étroits, plus l’exigence de contrôle pourra être atténuée, voire supprimée.

S’il incombe à l’employeur d’inviter un employé lors de son engagement à produire son permis de conduire, une simple assurance orale peut suffire par la suite lorsque le responsable connaît son employé et tant qu’aucune circonstance ne suggère que la situation aurait pu changer. L’employeur doit pouvoir compter sur le fait que son employé l’informera d’un changement survenu. Faut-il toutefois être prudent si le document indique une date de caducité. Dans une telle configuration, l’employeur est présenté est informé d’emblée du fait que la situation ne sera pas pérenne. Il doit prendre les mesures adéquates afin de contrôler que son employé a obtenu le renouvellement du permis de conduire à l’échéance et, si tel n’est pas le cas, qu’il renonce à laisser un véhicule à sa disposition.

Les explications qui précèdent démontrent la nécessité de vérifier l’existence d’un permis lorsque l’on confie son véhicule à un tiers en sachant qu’il va en faire usage. Ce n’est pas pour rien que les entreprises de location de véhicules exigent une copie du permis de conduire.

Par Yves Magnin, Avocat

Porteous : ralentir, réfléchir, préparer la nouvelle année

Le froid s’installe doucement sur les quais du Rhône. Novembre invite à ralentir le pas et à rentrer au chaud. À Porteous, la belle saison se clôt en douceur, entre chantiers de préparation hivernale, accueil de la dernière résidence artistique de l’année, réflexions partagées, soupe et marrons chauds.

L’air se rafraîchit, la lumière se fait plus basse, et Porteous s’apprête à entrer dans sa saison d’hibernation. Après un été vibrant et un automne foisonnant, le rythme des événements ralentit pour l’hiver, le chauffage des espaces n’étant pas encore au rendez-vous. Moins de moments publics, moins de passage, mais une énergie souterraine : celle de la réflexion, du soin et de la préparation pour une nouvelle année. Si les portes se ferment un peu, les idées, elles, continuent de circuler. Novembre marque le début de la saison des décisions et des rêveries, celle où l’on prend le temps

d’imaginer les futurs possibles, d’accueillir les propositions et de semer les graines des projets à venir.

Avant ce repli hivernal, le collectif Foehn s’installe en résidence à Porteous. Au fil de leurs recherches et expérimentations, le collectif habite les espaces intérieurs, y insufflant souffle et chaleur à travers leur pratique. Lors de la résidence le collectif propose diverses interventions performatives, avant de clôturer leur séjour avec un finissage le 15 novembre.

La saison 2025 tire aussi sa révérence avec trois journées de bouclage des chantiers, placées sous le signe de la convivialité et de la préparation à l’hiver : les mercredi 5, jeudi 6 et vendredi 7 novembre, de 10h à 17h. Ces journées seront ponctuées d’un repas chaud partagé à midi. Au programme : ranger les dispositifs estivaux, protéger le matériel extérieur,

couper les arrivées d’eau, consolider ce qui doit l’être. Dans le même élan, il s’agira d’aménager les espaces intérieurs pour les rendre plus chaleureux, plus propices au travail administratif et aux rencontres de réflexions. Enfin, pour conclure ces journées, vendredi 7 novembre à 15h, tout le monde est invité à partager une brassée de marrons et une soupe de potiron, un moment simple, collectif et réconfortant. Durant cette période de ralentissement, nous imaginons déjà la saison prochaine. Les propositions de projets pour le printemps et l’été sont d’ores et déjà les bienvenues, n’hésitez pas à nous écrire !

porteous.ge | @porteous____ contact@porteous.info

Ceci est bien plus qu’un

t   yau.

C’est aussi un élément du réseau genevois de chauffage à distance .

Un réseau qui permet de réduire jusqu’à 80 % les émissions de CO₂ liées au chauffage des bâtiments raccordés, en valorisant progressivement les ressources renouvelables et de récupération de notre territoire : incinération des déchets, biomasse, géothermie, chaleur industrielle.

, la solution locale pour limiter notre dépendance aux énergies fossiles.

en images :

sig-ge.ch/video-geniterre

Risotto au citron et Saint Jacques

Pour 4 personnes

Un bac de St Jacques congelées

Farine

1 citron

2 cs de sucre

Huile neutre

1 oignon haché fin

200.gr. de riz

1 bouillon cube poulet ou légume

Beurre

Eau Pour 4 personnes

Décongeler les noix sur du papier ménage afin d'absorber complètement l'eau

Dans une casserole mélanger env. 50% du zeste de citron. son jus et le sucre. laisser mijoter quelques minutes et réserver.

Faire revenir l'oignon (translucide) dans l'huile , ajouter le riz, mélanger 2 minutes , émietter le cube puis ajouter hors du feu l'eau , mijoter durant 20 minutes, puis ajouter une tranche de beurre ainsi que la moitié du zeste et jus, brasser réserver.

Dans une poêle , chauffer 50 % d'huile, 50 % de beure (si les St Jacques sont grosses les trancher en deux puis les fariner légèrement à l'aide d'une passoire à thé).

Saisir les noix 2/3 minutes. saler, poivrer, garnir les assiettes préchauffées avec le risotto , disposer dessus les noix , napper avec le solde de zeste, jus sucré.

Magnifique travail de maturité Le relais des jeunes Genevois

Noam et Marius, deux jeunes du collège de Saussure, ont développé une idée qui au départ pouvait sembler téméraire. Organiser un événement sportif de relais le jeudi 11 septembre 2025 (jeûne genevois). Le thème était de proposer une journée de courses relais en équipe de deux pour allier le sport et le partage.les jeunes relayeurs et inviter des coureurs à courir à deux.

La logistique a été importante : trouver l’endroit -ce fut Le stade d’athlétisme des Evaux-, obtenir l’autorisation de la Commune d’Onex, trouver des sponsors, créer l’association des joyeux relayeurs, motiver des jeunes bénévoles pour cette première aventure inédite qui ont porté le tee-shirt violet au nom de l’association. Un buffet était organisé avec évidemment des tartes aux pruneaux. Le défi a été d’avoir un soutien technique pour mesurer les temps de chaque équipe. Un DJ annonçait les informations. Les organisateurs ont constitué deux parcours 4800 m. et 10400 m. avec plusieurs dizaines d’équipes.

L’événement a été un grand succès avec plus de 130 coureurs et un réel enthousiasme des participants et du public. Une journée réussie avec en prime du soleil. Un concept qui va certainement faire

école, et on espère que chaque année la course des joyeux relayeurs sera au programme du jeûne genevois.

POUR PLUS DE DÉTAILS www.joyeuxrelayeurs.ch

Le coin des petites annonces

Si vous avez quelque chose à vendre, à titre privé, des cours ou des services – non professionnels – à proposer, si vous désirez faire du troc, pour déclarer votre flamme ou pour une demande spécifique, n'hésitez pas à utiliser cet espace mis gratuitement à votre disposition.

Pour faire paraître votre petite annonce, envoyez votre texte (maximum 200 caractères – espaces compris) ainsi que vos éventuelles photos à la rédaction de l'Echo : par e-mail à :

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Avenue du Bois-de-la-Chapelle 105 - 1213 Onex mail : info@actualpub.ch

Délai matériel : (cf. éditorial).

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Votre jeu

Le sudoku contient neuf lignes et neuf colonnes, soit 81 cases au total. Vous devez remplir les cases vides avec des chiffres de 1 à 9 en veillant toujours à ce qu'un même chiffre ne figure qu'une seule fois par colonne, une seule fois par ligne, et une seule fois par carré de neuf cases.

Réponse du dernier numéro.

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