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l’autonomisation de la conduite

depuis le 1er mars 2025, il est autorisé de recourir à la conduite automatisée de niveau 3 sur certains tronçons routiers en Suisse. En substance, les conducteurs peuvent désormais utiliser des systèmes de conduite automatisée pour déléguer certaines tâches, soit l’accélération, le freinage et la direction, dans des situations spécifiques, mais ils doivent rester attentifs et prêts à reprendre le contrôle du véhicule à tout moment. Ainsi, les conducteurs restent responsables de leur véhicule. Le recours à cette technologie demeure limité aux tronçons autorisés par les cantons, qui peuvent se tourner vers la Confédération, qui doit établir des instructions sur l’évaluation des tronçons et instaurer un groupe de suivi.

Selon les autorités fédérales, les véhicules automatisés peuvent améliorer la sécurité routière et la fluidité du trafic. Ils offrent également de nouvelles possibilités pour les milieux économiques et les prestataires de services de transport. L’utilisation de tels véhicules pourra notamment être intéressante pour le transport de marchandises, de même que pour effectuer le «dernier kilomètre» dans le cadre du transport de personnes. Le parcage automatisé sera également admis dans des parkings et sur des cases de stationnement définis et signalés à cet effet. Il appartiendra ici aussi aux cantons ou aux communes

sommaire

Les femmes et l’automobile

Ces femmes qui gagnent 4-10

Application ACS

Rechercher une place de stationnement 11

Sport automobile

Rallye du Tessin 11

Rallye du Valais : tradition et innovation 12-13

Technique

Vive le recyclage 15

La tension fait toute la différence 21

Pages juridiques

Délit de chauffard hors excès de vitesse 17

Nouveaux conducteurs : à savoir 19

Simone Gianini, président central de l’ACS

Nouveau chapitre pour le sport automobile ? 22

Johann fumeaux, président ACS Valais

Les bonnes attitudes 23

Pages des sections ACS 24-30

de déterminer ces emplacements. Malgré certains avantages que la conduite automatisée pourra amener, il apparaît que le conducteur restera l’élément clé de la conduite. Ainsi, si certains aspects techniques pourront être délégués à la technologie, la responsabilité demeurera en revanche celle du conducteur, ce qui – d’un point de vue humaniste – est juste.

En conclusion, admettons l’autonomisation de la conduite mais conservons la réflexion autonome.

Ces femmes qui gagnent

Énormément de gomme a brûlé sur les circuits du monde entier depuis

1994, date de la victoire historique de Lilian Bryner aux 24 Heures de Spa-Francorchamps, jusqu’aux récents succès des jeunes Léna Bühler et Karen Gaillard

encore perçu comme un «pré carré» essentiellement masculin, le sport automobile reste dominé par des figures masculines emblématiques. Néanmoins, gommant les vieux préjugés, les femmes sont toujours plus nombreuses à intégrer ce bastion. Depuis plusieurs décennies, des femmes s’imposent sur les circuits du monde entier, démontrant que la performance, le courage et la technique de pilotage ne sont pas réservés aux pilotes masculins. Pionnière suisse de l’ère moderne, Lilian Bryner a montré la voie aux Simona de Silvestro, Natacha Gachnang, Cyndie Allemann et Rahel Frey qui ont quant

à elles dessiné la trajectoire qu’empruntent aujourd’hui Léna Bühler et Karen Gaillard, toutes deux victorieuses cette saison en prototype LMP3 et Porsche Carrera Cup.

UN coMBat PoUr La PerforMaNce, PaS PoUr Le GeNre

De générations différentes, Lilian, Léna et Karen ont en commun cette passion viscérale pour la vitesse, le pilotage et la compétition. Bien qu’elles n’en parlent pas, elles sont également conscientes qu’elles doivent s’impliquer davantage que leurs homologues masculins pour se faire une place. Leurs victoires vont certainement au-delà de l’objectif personnel, elles ont

une portée symbolique pour l’avenir des femmes dans le sport automobile. Elles confirment ainsi que la performance et les compétences ne sont pas reliées à un genre ou un stéréotype. Le sport automobile évolue, certes lentement, mais sûrement. Des structures de soutien tel le projet Iron Dames émergent, les mentalités changent, et des championnats comme la F1 Academy ouvrent de nouvelles portes. La route reste longue, mais avec des figures comme Lilian Bryner, Léna Bühler, Karen Gaillard et les autres, le message devient plus audible. Les femmes ne sont pas là pour participer, mais pour gagner. Elles le prouvent au volant.

lilian bryner, victoire historique

il restera inoubliable, ce 1er août 2004, jour de fête nationale suisse qui a salué la victoire de Lilian Bryner, première femme à remporter les 24 Heures de Spa. Symbolique, la date de cette performance l’est à double titre, puisque l’exploit est accompli avec Enzo Calderari, son coéquipier et futur mari. Au volant de cette Ferrari F550 GT1, Lilian et Enzo ont marqué le début des années 2000, mais auparavant c’est dans le cockpit de différentes Porsche que ce duo a brillé. Concernant Lilian, son

parcours est atypique. Pilote de ligne, elle a découvert le sport automobile en 1991, lors d’une journée de Track Days. Une expérience qui changea le cours de la vie d’une femme exceptionnelle. Dès lors entièrement dédiée au sport automobile, Lilian Bryner s’est distinguée en Porsche Carrera Cup, avant de prendre le volant de 911 RSR (victoire de catégorie aux 24 Heures de Daytona) et 911 GT2 (Championne BPR). Des résultats qui lui permettront de s’imposer au classement mondial de la Porsche

Cup en 1995. On notera également quatre participations aux 24 Heures du Mans. Lilian Bryner n’était pas seulement une femme dans un paddock d’hommes, elle était une pilote rapide, stratégique, respectée par ses pairs. Sa carrière contribue à inspirer d’autres jeunes femmes à croire en leurs capacités et à s’engager sur la voie du sport automobile. Tournant la page de la compétition en 2005, Lilian Bryner est retournée à l’aviation, pour devenir instructrice de vol en hélicoptère.

l ena bühler : victoire au mans !

Née en 1997, Léna Bühler incarne cette nouvelle génération de femmes formées dès le plus jeune âge au haut niveau. Issue du karting, elle fait ses armes en monoplace, avec des débuts en Formule 4 avant de gravir les échelons vers la Formule régionale, puis la F1 Academy, série féminine créée en 2023 pour promouvoir les talents féminins dans les disciplines de promotion vers la Formule 1. Une entrée réussie, puisque Léna clôturera l’exercice à la place de vice-championne. Hélas, le règlement fixant une limite d’âge en F1 Academy, la Vaudoise a changé son fusil d’épaule pour rejoindre les rangs de la F3 en 2024, avant finalement de changer radicalement de voie pour prendre le chemin de l’endurance cette saison. Des débuts effectués dans le peloton des prototypes LMP3 de la série Michelin Le Mans Cup. Grand bien lui a fait, puisque Lena a célébré le meilleur résultat actuel de sa carrière en s’imposant à Road to Le Mans,

une course disputée en lever de rideau des 24 Heures du Mans. Une première marche vers l’objectif de prendre part un jour à la célèbre épreuve mancelle.

en parcourant ton cv, on apprend que tu avais déjà gagné une course au Mans. C’est juste, je ne me rappelle pas vraiment l’année, mais cela fait longtemps, à l’époque où je faisais du kart.

À la suite de cette période karting, tu as suivi une filière monoplace ?

J’ai débuté en 2000 par la F4 en Espagne avec quelques bons résultats, avant de faire le pas vers le championnat FRECA l’année suivante. Une saison plus difficile qui ne m’a pas empêché de disputer le championnat d’Asie de cette même catégorie, avant de retourner à la série européenne. Malheureusement, j’ai déclaré forfait aux alentours de la mi-saison par manque de budget. Des expériences enrichissantes, tant du point de vue de l’expérience que du relationnel, qui m’ont permis d’intégrer la F1 Academy au sein de l’équipe ART Grand Prix. C’était la première saison de ce championnat que j’ai terminé à la place de vice-championne. Malheureusement, je venais d’avoir 25 ans, la limite d’âge pour la F1 Academy. Raison pour laquelle je suis retournée en FRECA, que j’ai quittée avant la fin de la saison.

Un arrêt prématuré, avant cette décision de tourner la page monoplace pour celle de l’endurance ?

J’avais compris en 2022 déjà qu’il fallait me positionner dans une discipline plus en accord avec mon âge. Mais c’est à ce moment que j’ai eu un contact avec Sauber, qui m’a proposé de m’engager en F1 Academy. Malgré mon bon résultat, l’avenir en FRECA était compliqué, et, à 27 ans, la voie monoplace était compromise.

Après plusieurs saisons dans le baquet de ces voitures, j’ai décidé de me tourner vers l’endurance, dont l’avenir est prometteur.

visiblement, tu as fait le bon choix, avec d’excellents débuts dès la première course de Barcelone, où tu marques les esprits en claquant le meilleur temps des essais libres.

Avec mon coéquipier, nous sommes partis en pole position, malheureusement un accrochage nous a repoussés en dernière position, mais nous sommes remontés à la quatrième place finale. Au Castellet, un problème électronique a freiné notre progression. Et puis, à Road to Le Mans, on gagne la course.

les femmes et l’automobile

comment as-tu vécu ce succès sur le grand circuit du Mans, devant tous les acteurs du championnat du monde ?

Tout d’abord un grand soulagement, après être passée si près du podium à Barcelone et au Castellet. Alors, être la première femme à gagner une course de la série Michelin Le Mans Cup au Mans, sur ce circuit mythique, devant

autant de public procure beaucoup d’émotions.

La saison 2025 est en cours. comment vois-tu ton avenir ?

Je vais tout d’abord poursuivre cette saison, j’espère avec encore de belles satisfactions, avent de penser à la prochaine. En parallèle, je vais continuer à

me préparer physiquement et psychiquement à La Rochelle, tout en faisant du coaching pour de jeunes pilotes, garçons et filles. Pour la suite, avec mon team AF Corse, l’objectif reste toujours le même, continuer à performer et progresser. Mon but avoué reste à terme de devenir pilote professionnelle et intégrer les rangs d’un constructeur pour piloter en Hypercar.

Karen gaillard, victoire au Red bull Ring

cadette de Léna Bühler, la Fribourgeoise Karen Gaillard, née en 2001, personnifie une relève enthousiaste et déterminée. Formée également à l’école du karting en Suisse, elle progresse rapidement dans les catégories de base, avec une volonté claire : faire de la compétition son métier. De Karen, on peut dire qu’elle se distingue par une approche méthodique, une capacité d’adaptation rapide et un style de pilotage propre et efficace. Lauréate de la sélection Young Driver Challenge en 2019, elle fait ses débuts en voiture de tourisme, avant de remporter un nouveau concours dans la filière endurance, ce qui l’amènera au volant d’un prototype Nova, qui lui permettra de se mettre en évidence et intégrer le projet Iron Dames. Après une saison dans la série Michelin Le Mans Cup dans le baquet d’une Lamborghini Uracan, Karen a intégré cette saison la Porsche Carrera Cup France, dont elle a remporté la sélection juniors. Inscrite en championnat de France et de Suisse, Karen a remporté une première victoire significative sur le circuit du Red Bull Ring.

en parcourant ton cv, on constate que tu n’as jamais emprunté la voie de la monoplace. Il y a différentes raisons qui expliquent ce choix. La première est relative à mon âge : lorsque j’ai commencé le sport automobile, j’avais déjà 17 ans, et surtout je n’avais absolument pas le budget pour emprunter la voie de la monoplace.

Ensuite, remporter la sélection Young Driver Challenge m’a mise dans le baquet d’une voiture fermée, ce qui s’est enchaîné avec l’endurance au volant d’un prototype que je partageais avec un équipier. Mais rien n’est aussi simple qu’il n’y paraît. J’ai saisi plusieurs opportunités qui m’ont aidée à progresser dans le sport.

Justement, parlons de ces opportunités commencées par le Young driver challenge.

Ce prix décrit assez bien mon parcours dans différentes sélections. Après mes débuts, il s’est écoulé quelques mois avant que je me rende au Mans, pour participer à la sélection Filière endurance, que j’ai également remportée. Par

la suite, j’ai été sélectionnée par le team Akkodis ASP, qui recherchait une femme pilote en GT4. Cette fois-ci, j’ai terminé deuxième, mais j’ai beaucoup appris. En parallèle de ces sélections, je courais en Mitjet, puis en prototype. Un parcours qui m’a mise sur le chemin de Rahel Frey et Iron Dames, pour un nouveau test, cette fois avec une Lamborghini GT3. L’essai a été concluant, il m’a permis d’intégrer le projet Iron Dames pour m’engager en 2024 dans la série Michelin Le Mans Cup. Au terme de cette saison, je me suis inscrite à la sélection pilote junior Porsche France, que j’ai gagnée. À la clé, la bourse «pilote Porsche junior» pour disputer la Porsche Cup France et quelques manches de la Porsche Cup Suisse.

on arrive au cœur du sujet : tu signes deux pole positions à Portimão, une victoire et une deuxième place au red Bull ring. Quelles étaient tes sensations après ces résultats ?

C’était très fort, mais différent, parce qu’il y a chaque fois des conditions différentes qui influencent tes sensations. À Portimão, je fais les deux pole positions, mais ça s’est joué sur très peu de choses. Il avait plu, la piste était séchante et j’ai attendu le tout dernier moment pour mettre les slicks. À ce moment, j’étais au-delà de la dixième place, et il restait juste le temps de faire un chrono. Je n’avais que deux tours et aucun droit à l’erreur. Je me sentais bien dans la voiture, mais n’avais aucune idée des conditions de piste en slicks. J’ai improvisé, fait ce que je pensais et ai signé les deux meilleurs temps. Évidemment, cette sensation était exceptionnelle. Je venais de faire ma première pole position. Les courses se sont moins bien passées, mais je me suis rattrapée deux semaines plus tard au Red Bull Ring. J’espérais faire un bon résultat, mais j’appréhendais ce

meeting sur un circuit que je ne connaissais pas. Et surtout, je venais de me fracturer le pied droit la semaine précédente. C’était un handicap, mais pas suffisant pour m’empêcher de rouler. Par contre, je n’avais pas suffisamment de force pour freiner avec ce pied, ce qui m’a forcée à utiliser le pied gauche. Un changement pas si évident, d’autant plus qu’il a fallu refaire un siège, l’original ne permettant pas ce changement. Bref, le challenge était de taille, mais je n’avais pas le choix. Sincèrement, je ne pensais pas être en mesure de gagner. Alors, là encore, les sensations étaient multiples, gagner ma première course, de plus avec ces changements, c’était exceptionnel.

La saison 2025 est en cours, comment vois-tu ton avenir ?

Mon objectif est de continuer à progresser et comprendre cette Porsche GT3 pour l’avenir proche que j’espère encore dans les rangs de la Porsche Cup France, avec Iron Dames et le team CLRT. L’objectif final reste le même, devenir pilote professionnelle.

femmes et métiers de l’automobile

comme dans le sport, le secteur de l’automobile connaît depuis plusieurs années une réelle féminisation. Que ce soit dans la mécanique, le design, l’ingénierie ou encore la vente, les femmes commencent à s’imposer dans des métiers autrefois réservés aux hommes.

L’avenir du secteur automobile, en pleine mutation avec l’électrification et le numérique, offre de nouvelles opportunités aux femmes. Afin de dynamiser cet accès aux métiers de l’automobile, des initiatives sont mises en place pour encourager les femmes à intégrer ce secteur. Notamment par l’encouragement à intégrer les filières professionnelles par les écoles, mais également au travers de témoignages de professionnelles,

puis enfin l’offre de stages en entreprise. L’objectif est très clair : valoriser les carrières féminines existantes et renforcer l’attractivité de ces métiers auprès des jeunes filles, comme en témoignent celles que nous avons rencontrées sur leur lieu de travail. Mais auparavant, il est intéressant de connaître la position de Romain Guéninchault, président de la formation professionnelle des métiers de l’automobile auprès de l’UPSA, et coordinateur des examens finaux.

comment qualifier l’attractivité des métiers de l’automobile auprès des jeunes ?

L’attrait de l’automobile reste essentiellement lié à la passion, mais il est contrebalancé par quelques a priori, tels que la pénibilité physique, la saleté

Romain Guérinchault

«LeS femmeS RePRéSeNTeNT

9 % DeS inGénieurS eN SPorT

AuTomobiLe, mAiS 52 % DeS déciSioNS d’achat AuTo SoNT

PRiSeS PAR DeS FemmeS.»

et ce côté «sous-métier» du fond des ateliers, avec des clichés qu’on a vus chez de vieux garagistes de quartier à la salopette sale au fond du garage. Mine de rien, cette image est difficile à effacer, et c’est ce que nous nous appliquons à faire au travers d’un gros travail d’information. Ce sont des métiers qui restent contraignants, mais valorisés, qui offrent également énormément d’avantages et de possibilités. Un des avantages – et pas des moindres – est l’excellente convention collective, qui permet, après les quatre ans de formation de mécatronicien, de poursuivre un cursus vers un brevet fédéral. Autre point non négligeable, des conditions de rémunérations très intéressantes.

Quel est le nombre d’apprentis inscrits lors de la précédente session ?

En général, ils sont une centaine à débuter la formation et il en reste entre soixante et quatre-vingts inscrits aux examens finaux. Différentes raisons expliquent ce différentiel, comme notamment la jeunesse de

certains candidats sortant du cycle d’orientation, qui ne savaient pas encore vraiment ce qu’ils voulaient faire, ou alors parce qu’ils ont entamé cette formation dictée par le choix de leurs parents. Un «écrémage» normal qui va dans le bon sens.

venons-en au centre de notre sujet, qui concerne l’intérêt de ces métiers chez les filles. combien sont-elles à entamer ces formations ?

Malheureusement, la proportion est très faible. Au terme de la formation, sur les soixante candidats aux examens finaux, nous comptons entre quatre et six femmes. Par contre, ce nombre correspond à celui enregistré lors de l’engagement, ce qui signifie une nettement plus grande constance dans le choix de nos métiers par les filles. Non seulement elles vont au bout, mais elles ont des idées claires sur leur avenir, notamment en enchaînant vers le brevet fédéral. On parle ici de profils déterminés pour ces filles qui ont fait le choix d’évoluer dans des milieux pas forcément dédiés aux femmes, en tout cas dans l’inconscient collectif. On peut expliquer la situation des femmes dans ces formations par le fait que leur choix est vraiment réfléchi, d’où leur détermination.

assistez-vous à une augmentation de l’intérêt des femmes pour les métiers de l’automobile ?

On constate une légère augmentation chaque année, soit une ou deux candidates qui s’ajoutent à la moyenne. Cela signifie que l’information circule et que l’intérêt est amplifié, c’est un bon signe pour l’avenir.

Les candidates sortent-elles directement de l’école obligatoire, ou ont-elles déjà commencé ou terminé une précédente formation ?

Comme dans le cas des garçons, il s’agit d’une mixité entre celles qui sortent directement du cycle d’orientation, et d’autres qui changent de voie après avoir entamé une formation qui ne leur convenait pas.

Qu’en est-il de l’implication des filles dans leurs formations ?

Concernant ce sujet, je vais parler d’un ressenti personnel, parce qu’il n’existe pas de statistiques. On ressent beaucoup plus de motivations chez les filles que chez les garçons, compte tenu du choix qu’elles ont fait d’emprunter ces voies. On l’a dit précédemment, ce ne sont pas encore des métiers communs pour les femmes, et celles qui font ce choix l’ont fait de manière très réfléchie. La détermination est palpable chez les filles, et j’ai un petit exemple à ce sujet. Nous avions besoin de volontaires pour un spot promotionnel sur nos métiers et sur quatre, trois étaient des filles. Les garçons étaient réticents, craignaient que les copains se fichent d’eux, etc. Ce qui n’était pas un sujet pour les filles qui, au contraire, voulaient participer à ce spot pour mettre en avant nos métiers. C’est peut-être lié à une maturité plus précoce chez les filles à ces âges-là. Quoi qu’il en soit, nous nous félicitons de l’intérêt qu’ont les jeunes pour les métiers de l’automobile et notamment les filles, puisque c’est le sujet de cet article.

Laetitia Gapany
Laetitia Gillet

QUi SoNt-eLLeS ?

Peu de jeunes femmes sont en apprentissage, mais c’est sans aucune difficulté que nous en avons rencontré trois, dont une qui a terminé sa formation. Elles ont répondu à ces questions :

1. comment êtes-vous arrivée à ce choix professionnel et qu’est-ce qui vous attire dans ce métier ?

2. Quelle a été la réaction de vos parents ?

3. Quels sont vos projets ?

Laetitia GaPaNY, 21 aNS Troisième année mécatronicien (Amag Lancy) – Passionnée de technologie, attirée par les voitures dès son plus jeune âge.

1. Dès ma scolarité obligatoire achevée, j’ai décidé de ne pas emprunter la voie des études académiques en entrant au collège. J’ai préféré entrer en apprentissage, ce qui, selon moi, ouvre davantage de portes qu’un papier du collège. J’ai fait trois ans d’apprentissage en informatique, que j’ai terminé. Mais ce n’était pas assez manuel, je voulais toucher la technique de mes mains. Pour ça, j’ai commencé par un stage chez Amag, pour confirmer ce que je recherchais. J’ai la passion de la mécanique, et je suis très heureuse d’avoir choisi ce métier de mécatronicien. Je recommande surtout de faire un stage avant de décider de son choix professionnel.

2. Mon père était très fier, parce que c’est un métier qu’il aurait voulu exercer, et ma mère était heureuse, parce qu’elle souhaitait que je fasse un métier que j’aime.

3. Je ne me vois pas rester dans un garage, j’ai l’ambition de devenir ingénieur en mécanique, et pour y arriver, je projette de poursuivre mes études à Bienne, à la fin de mon apprentissage. Le développement de la technologie me passionne et je veux y participer.

Laetitia GiLLet, 18 aNS

Deuxième année carrossier-peintre (Autobritt Carrosserie) – Apprécie le côté créatif et artistique des métiers de la carrosserie et de la peinture.

1. La passion de l’automobile m’a été transmise par mon père, ce qui m’a mise sur la voie de ces métiers. J’ai commencé par deux stages de carrossier-peintre avant de me décider et commencer mon apprentissage à la carrosserie Autobritt. Le terme de carrossier-peintre est un peu trompeur. La formation est essentiellement celle de peintre, seuls quelques petits travaux de réparations de plastiques touchent à la carrosserie. J’adore l’aspect artistique, le jeu des couleurs qui réclame beaucoup de minutie. Pour moi, c’est un métier artistique.

2. Mon père et ma mère étaient très contents pour moi que j’aie découvert ma voie.

3. Après les quatre ans d’apprentissage, il est possible de poursuivre la formation pour passer le brevet. Dans un tout premier temps, je vais essayer de me qualifier pour le championnat genevois des métiers. Plus tard, si je vois les choses en grand, ce serait d’ouvrir mon propre garage. Mon père ferait la mécanique, moi la carrosserie avec un tôlier. Mon père m’a promis de me rejoindre si j’ouvre mon garage. De toute façon, mon but est d’évoluer dans ce monde. J’encourage toutes les femmes passionnées à oser franchir le pas de ces formations dans le domaine de l’automobile.

aLiSoN ZahNer, 28 aNS

A découvert sa passion de l’automobile après un stage en entreprise. Mécatronicienne (Centre Porsche Genève)

1. Ce n’était pas tout simple, après avoir terminé l’école, je me cherchais, je ne savais pas vraiment ce que je voulais faire. Dans un premier temps, j’ai enchaîné les petits boulots, avant de faire un stage au Centre Porsche. C’était le déclic, j’ai découvert ma passion de l’automobile, j’avais trouvé ma voie.

J’ai alors entamé un cursus particulier sur six ans, en commençant par une AFP sur deux ans (attestation fédérale de formation professionnelle), avant un CFC

de mécanicien également sur deux ans, puis un CFC de mécatronicien, toujours sur deux ans.

Après ces six ans, je suis maintenant mécatronicienne, toujours au Centre Porsche des débuts. J’adore mon métier, l’aspect manuel, travailler sur de belles voitures rajoute encore au plaisir. Et, cerise sur le gâteau, je participe aux sorties circuit et à quelques courses de la branche sportive du garage.

2. Mes parents étaient très contents, et pas trop surpris, parce qu’ils savaient que j’étais attirée par ces métiers «d’hommes». Pour moi, il n’y a pas de métiers d’hommes, les femmes ont les mêmes capacités.

3. Passionnée par mon métier et la marque sur laquelle je travaille, j’ai fait les formations en diagnostics et recherches de pannes, parce que je souhaite me spécialiser dans ce domaine.

Alison Zahner

Conseils

à la vente

ce sujet des femmes et l’automobile est si vaste qu’il semble sans limites, mais pour en fixer une, nous conclurons avec la présence féminine dans la vente de voitures. Un métier qui s’ouvre également à ces femmes qui ne craignent pas de mettre le pied dans un univers toujours réputé masculin. Pourtant, les statistiques sont claires : dans le cadre familial, plus de 50 % des ventes dépendent du choix de la femme !

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Q uel parcours vous a amenée à vendre des voitures ?

Cela a débuté lorsque j’étais très jeune, à 19 ans. Ce que j’aimais, c’était le contact avec les gens, et au tout départ, j’étais dans le service aux personnes. Mais je voulais à la fois m’occuper des gens et être dans le commerce. C’est donc la réunion de ces deux choses qui m’ont amenée à ce métier de vente de voitures que j’exerce depuis dix-sept ans.

Pourquoi des voitures ? vous auriez pu vendre d’autres choses pour avoir le contact client.

J’apprécie particulièrement l’accompagnement et le conseil. La voiture répond à un besoin, que ce soit pour se rendre à son travail, se déplacer pour ses loisirs, etc. Ce qui la rend nécessaire.

votre clientèle est-elle plutôt constituée d’hommes ou de femmes ? Difficile d’en faire une statistique, mais j’ai passablement de clientes. Peut-être parce qu’elles se sentent plus en confiance avec une femme. Une belle relation se crée, le contact est facilité et j’aime bien les accompagner dans leur choix. En ce qui concerne la relation avec la clientèle masculine, elle a bien évolué depuis mes débuts. Au départ, les hommes sont plutôt réticents à parler de voitures avec une femme. D’ailleurs, pour l’anecdote, il m’est arrivé quelquefois d’entendre une réponse amusante lorsqu’à l’accueil je propose à un homme de l’aider. On m’a répondu : oui, j’aimerais parler à UN vendeur ! Maintenant, les années et l’expérience faisant, la relation se passe très bien avec les clients masculins. Bien sûr que si l’on me pose des questions très techniques, je ne me fais pas piéger. Je ne suis pas mécanicienne, je me renseigne avant de répondre.

Quelle est votre relation à l’automobile ?

Je ne suis pas spécialement passionnée de voitures, ni de marques. Je vois principalement la voiture comme un outil. Ma vision de femme fait que le véhicule doit répondre à des critères précis de praticité, de confort, d’espace, de fiabilité et de sécurité. Un ensemble d’éléments regroupés dans la marque que je vends.

encouragez-vous les femmes à faire ce métier ?

Sans aucun doute, c’est un métier très intéressant et enrichissant. Nous avons le contact avec des quantités de personnes très différentes. Et surtout, l’accompagnement dans le choix du véhicule qui convient à chacun est très satisfaisant. Le seul bémol, ce sont les horaires de travail «très masculins». Il y a beaucoup d’heures de présence qui nécessitent d’aménager sa vie de famille, garde d’enfants, etc. C’est un métier magnifique.

Fanny Novelle

Rallye du tessin 2025 : nouveau format pour plus de spectacle

Les 26 et 27 septembre, le canton du Tessin accueillera la 27e édition du Rallye du Tessin, un événement majeur du calendrier sportif suisse. Cette année, les organisateurs, sous la direction de Max Beltrami, ont repensé le parcours pour offrir une expérience encore plus immersive aux pilotes et au public.

Le vendredi soir, les voitures seront présentées au public à l’Hôtel Coronado de Mendrisio entre 18 h 30 et 20 h 30, avant le départ de la première spéciale depuis Balerna. Le samedi, la course se jouera sur quatre spéciales chronométrées : deux passages à Isone et deux dans le val Colla.

Ce nouveau format a été conçu pour les passionnés : voir les voitures passer plusieurs fois au même endroit garantit plus de spectacle. De plus, un changement de règlement dans le Championnat suisse de rallye rend chaque épreuve décisive : plus aucun abandon stratégique n’est possible, chaque point comptera. Cela devrait attirer un plateau encore plus compétitif. Parmi les favoris attendus : au moins deux voitures WRCPlus, et Kevin Gilardoni, plusieurs fois vainqueur, qui change de monture pour relever le défi à armes égales.

Avec un tracé renouvelé, une organisation soignée et une forte participation, le Rallye du Tessin s’impose comme une référence incontournable du rallye en Suisse.

iNforMatioNS

https:rallyticino.com

l a rechercher une place de stationnement grâce à l’app aCs et share.P

en collaboration avec la start-up internationale Share.P, basée à Zurich, l’ACS a ajouté la fonction « Trouver une place de stationnement » à son app.

Quiconque circule en ville le sait bien : la recherche d’une place de stationnement libre prend souvent beaucoup de temps, et la diminution constante du nombre de places — que, d’ailleurs, l’ACS combat activement --- n’arrange pas les choses. L’app ACS permet désormais de consulter la disponibilité des parkings couverts et d’obtenir des informations supplémentaires. L’intégration de cartes avec géolocalisation, la recherche par texte et la fonction de saisie automatique rendent la recherche d’une place de stationnement plus facile que jamais. Grâce à la connexion pratique au planificateur d’itinéraire, vous pourrez rejoindre votre place de stationnement par le chemin le plus direct.

Mais ce n’est pas tout : l’ACS et Share.P se sont fixés pour objectif de rendre les places de stationnement inutilisées dans les immeubles de bureaux ou les centres commerciaux accessibles aux membres ACS.

Plus de places de stationnement disponibles sans construire de nouveaux espaces : le partage de places de stationnement !

L’offre est encore en cours de développement, mais les places de stationnement déjà disponibles peuvent être réservées directement via l’app ACS. L’accès au parking se fait facilement à l’aide d’un numéro de réservation ou en scannant un code QR. Découvrez l’avenir du stationnement : digital, durable et incroyablement simple.

Vous n’avez pas encore téléchargé l’app ACS ? N’attendez plus !

QR Apple
QR Android

entre tradition et innovation

On ne change pas une équipe qui gagne… ou pas trop : la prochaine édition du rallye international du valais (RIV), encore une fois soutenue par l’acS, proposera à la fois un parcours connu et quelques nouveautés

La soixante-cinquième édition du Rallye international du Valais, qui se déroulera du jeudi 23 au samedi 25 octobre, s’annonce d’ores et déjà prometteuse. La nouvelle équipe aux commandes de la manifestation depuis 2022, 100 % bénévole, ne ménage pas ses efforts pour assurer la pérennité de l’épreuve, dans l’idée de répondre aux multiples défis actuels tout en essayant de lui redonner son lustre des grandes années, lorsque le RIV figurait au calendrier du Championnat d’Europe, attirant de ce fait quelques-uns des plus grands pilotes de rallyes sur les routes valaisannes.

eN NoctUrNe À MartiGNY

Mais respecter la tradition n’empêche pas d’évoluer : «La principale nouveauté de cette édition concerne le programme du jeudi», dévoile ainsi Lionel Muller, président du comité d’organisation. «Il y aura tout d’abord un ‹shakedown›, une épreuve spéciale d’essais, ouverte à tous les concurrents qui auront la possibilité d’y tester leurs machines avant de prendre le départ, sur un parcours tracé aux abords de Martigny. Et puis, le soir, en nocturne, la compétition proprement dite débutera par une super-spéciale en boucle de quatre tours sur un parcours d’environ 2 km, tracé dans la zone industrielle de Martigny.»

C’est un autre clin d’œil aux grandes épreuves internationales, soucieuses d’amener le rallye au plus près d’un large public. Tous les spectateurs n’ont pas forcément l’envie, les moyens ou simplement le temps d’aller se poster dans la montagne pour voir passer les équipages en course.

coPPeNS-roUx PoUr Le titre

Le parcours proposé cette année reste d’ailleurs dans la ligne des dernières éditions. «Bien qu’il ne sera pas dévoilé avant septembre, le programme suivra un découpage traditionnel», précise encore Lionel Muller. «La première journée – le vendredi 24 – se jouera dans la région de Sion, avec trois épreuves spéciales disputées à deux reprises, alors que le samedi verra les concurrents s’expliquer sur les hauts de Martigny.» Ils auront également deux passages à effectuer dans trois spéciales, dont celle dite «des Cols», le sommet – sans jeu de mots – du RIV, avec le passage au col des Planches, quelque chose comme le mythique Turini du Rallye Monte-Carlo qui ouvre chaque année à la fin janvier le Championnat du monde WRC.

Au total, 13 épreuves chronométrées viendront mettre à l’épreuve le talent des équipages, pour quelque 183 km de vitesse pure, ce qui en fait la manche la plus longue du Championnat de Suisse,

La Skoda Fabia Rally2 evo de Mike Coppens – Christophe Roux au contrôle technique. Une revanche à prendre sur le (mauvais) sort de 2024…
Double vainqueur sortant 2023-2024, Jonathan Hirschi ici l’an dernier avec Mélanie Tendille sur Citroën C3 Rally2) — visera-t-il la passe de trois ?
«LA SoixANTe-CiNquième  éDiTioN S’ANNoNCe D’oReS eT Déjà PRomeTTeuSe.»

dont elle sera aussi le cinquième et dernier rendez-vous. Et donc potentiellement décisive dans la course au titre national 2025, bien que largement menée par les Valaisans Mike Coppens – Christophe Roux (Škoda Fabia RS Rally2) avec deux victoires (au Rallye du Chablais et au Bourgogne Côte chalonnaise) et une deuxième place (au Critérium jurassien) dans les trois premiers rallyes de la saison.

PaPa verStaPPeN de retoUr ?

En plus du championnat national 2025, le «RIV powered by ACS» — de son vrai nom — comptera aussi pour deux autres séries européennes : la Mitropa Rallye Cup, qui se dispute principalement en Europe centrale (Autriche, Croatie, Slovénie, Hongrie et Italie), ainsi que l’ERT (FIA European Rally Trophy), l’antichambre du Championnat d’Europe. L’épreuve valaisanne fera office

de dernière et avant-dernière manches de ces deux championnats, donc là aussi importantes pour les points que les concurrents pourront y glaner.

Pour le RIV, c’est évidemment l’occasion de voir le plateau renforcé par des équipages étrangers susceptibles de relever l’intensité de la compétition. «L’ouverture des inscriptions étant fixée à la fin août, il est encore trop tôt pour parler de la participation», prévient Lionel Muller, «mais on sait par exemple que Jos Verstappen (le père du quadruple champion du monde de F1), désormais reconverti avec succès dans les épreuves routières, ainsi que le prince allemand Albert Von Thurn und Taxis, respectivement sixième et troisième l’an dernier en Valais, ont déjà mis le RIV 2025 dans leur plan. Et côté suisse, on attend évidemment la plupart des acteurs du championnat.»

MaGie iNtacte !

À commencer par le grand malchanceux de l’an passé, Mike Coppens, privé d’une possible troisième victoire par une sortie de route. On peut penser également que le Neuchâtelois Jonathan Hirschi, double vainqueur sortant (2023 et 2024), sera tenté de remettre son titre en jeu. Une interrogation qui agite aussi le Jurassien Olivier Burri, recordman absolu des victoires en Valais avec pas moins de neuf triomphes au classement général et quatre autres premières places au classement suisse : il sera également de la partie, «au minimum en tant qu’ouvreur sur une Toyota Yaris WRC2…» précise-t-il, «mais ce n’est pas impossible que j’y sois avec un numéro de courses sur les portières !» Quant au recordman valaisan de l’épreuve, Philippe Roux — cinq succès —, il compte bien s’aligner au départ pour la trente-huitième fois en… 50 ans ! L’ancien descendeur entend juste continuer à se faire plaisir sur les routes de «son» pays : «Et si mon sponsor principal donne le feu vert, ce sera au volant d’une Toyota Yaris WRC2 de l’équipe du Français Stéphane Lefebvre (champion du monde et d’Europe Junior 2014, champion de Belgique 2022) qui sera également au départ.» Autre bonne nouvelle.

Décidément, la magie du RIV ne se dément pas. Et ce ne sont pas les quelque 400 volontaires, tous bénévoles, venus comme chaque année prêter main-forte à l’organisation qui diront le contraire.

Excellents 6es l’an dernier, Jos Verstappen (le papa de…) et Renaud Jamoul (Škoda Fabia RS Rally2) se sont dit conquis par l’épreuve valaisanne.
Comme sur la Streiff de Kitzbühel à ses heures de gloire, Philippe Roux (l’an dernier sur une Porsche 997 GT3 avec Benjamin Betrisey) n’a rien perdu de son bel enthousiasme du haut de ses 72 ans !
Mission (bien) accomplie : la foule au pied du podium d’arrivée dans la halle du CERM, désormais rebaptisée Martigny Expo, centre névralgique du RIV «powered by ACS».
Photos
Baptiste
Aebi

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Vive le recyclage

Le recyclage des matériaux n’est pas une nouveauté, même dans le monde automobile. Aujourd’hui, ce ne sont pas seulement les matériaux innovants qui sont recherchés, mais aussi les méthodes de recyclage des matières premières critiques.

autrefois, les constructeurs automobiles se vantaient volontiers du nombre de vaches qui avaient dû sacrifier leur vie pour les intérieurs en cuir noble. Aujourd’hui, les imitations de cuir vegan, les moulures en bois flotté ou les plastiques à base d’algues sont à la mode. Ce changement d’attitude est dû à l’air du temps, mais aussi à des réglementations strictes et à des objectifs environnementaux, car chaque détail compte dans la réduction des émissions de CO₂.

C’est pourquoi de nombreux constructeurs misent depuis longtemps déjà sur des matériaux durables, au début surtout dans les parties non visibles de la voiture, par exemple pour l’isolation ou le rembourrage des sièges en lin, chanvre, kenaf, papier ou cellulose. Entre-temps, les matériaux recyclés ont également fait leur apparition dans les zones visibles et tactiles de l’habitacle : là où le cuir, les bois tropicaux ou les plastiques expansés dominaient autrefois, on trouve aujourd’hui de plus en plus d’alternatives durables.

dePUiS LoNGteMPS La NorMe

Le constructeur californien Fisker a été un pionnier dans ce domaine. Son modèle Karma, présenté en 2011, combinait un

toit en cellules solaires avec une peinture à base d’eau, des incrustations en résidus de bois issus de chablis et du velours recyclé à l’intérieur. Le fondateur de l’entreprise, Henrik Fisker, croyait en un public de voitures de sport soucieux de l’environnement, mais l’entreprise a fait faillite peu après.

Aujourd’hui, ces détails sont la norme, en particulier dans les voitures électriques. Dans de nombreux modèles, les panneaux de porte sont fabriqués à partir de bouteilles en PET recyclées, les housses de siège à partir de fils recyclés ou les incrustations à partir de déchets de liège. L’accent est mis sur l’économie circulaire, car lorsqu’un matériau peut être utilisé plusieurs fois, son empreinte carbone diminue considérablement. Cela permet également de préserver des ressources précieuses.

SoUveNt MieUx QUe LeS exiGeNceS Même les matières premières critiques peuvent aujourd’hui être recyclées. La batterie du SUV électrique BMW iX, par exemple, contient jusqu’à 50 % de nickel recyclé, tandis que le boîtier de la batterie est composé à 30 % d’aluminium recyclé. Dans l’ensemble, une nouvelle BMW est aujourd’hui composée en moyenne d’environ 30 % de matériaux recyclés, et cette proportion devrait passer à 50 % d’ici à 2030.

Même après la fin de vie d’une voiture, de nombreux matériaux critiques sont réintroduits dans le cycle. Aujourd’hui, plus de 90 % d’une grande batterie haute tension d’une voiture électrique peuvent être recyclés, y compris les terres rares. Et bien sûr, le reste de la voiture est également recyclé autant que possible : en Europe, les voitures modernes doivent atteindre un taux de recyclage de 85 % et un taux de valorisation de 95 %. De nombreux constructeurs dépassent déjà ces objectifs. Après tout, l’économie circulaire améliore non seulement le bilan environnemental, mais aussi la structure des coûts.

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l e délit de chauffard en dehors de l’excès de vitesse important

À l’heure où l’accès à des véhicules puissants est nettement plus simple qu’à l’époque, en particulier chez les jeunes conducteurs, et à l’heure où les –mauvaises – influences de certains vidéastes sur certaines plateformes internet sont omniprésentes, il nous paraissait judicieux de rappeler le système applicable en matière de délits de chauffard.

Les délits de chauffard sont généralement associés aux excès de vitesse importants, car il s’agit sans doute du type d’infractions le plus courant dans ce domaine.

À cet égard, il existe la «règle des 40, 50, 60, 80». Il s’agit des dépassements de vitesse considérés comme particulièrement importants et qui donnent lieu à un délit de chauffard tant sur le plan pénal que sur le plan du retrait du permis de conduire (volet administratif). Ces dépassements de vitesse se rapportent respectivement aux zones 30 km/h, 50 km/h, 80 km/h et plus de 80 km/h.

Or, en matière de délits de chauffard, d’autres comportements sont clairement punissables à ce titre et ce en dehors des excès de vitesse importants. Pour rappel, la loi fédérale sur la circulation routière (ci-après : LCR) stipule à son art. 90 al. 3 LCR ce qui suit s’agissant de l’infraction et du volet pénal :

Celui qui, par une violation intentionnelle des règles fondamentales de la circulation, accepte de courir un grand risque d’accident pouvant entraîner de graves blessures ou la mort, que ce soit en commettant des excès de vitesse particulièrement importants, en effectuant des dépassements téméraires ou en participant à des courses de vitesse illicites avec des véhicules automobiles est puni d’une peine privative de liberté d’un à quatre ans.

En ce qui concerne l’aspect retrait du permis de conduire, l’art. 16c al. 2 let. abis LCR rappelle les notions précitées d’excès de vitesse particulièrement importants, de dépassements téméraires et de courses de vitesse illicites.

Par Johann Fumeaux, avocat, président de l’ACS Valais

Ce qui nous intéresse ici, ce sont précisément les cas de figure autres que les dépassements de vitesse importants. À cet égard, la loi fait mention des dépassements téméraires ou des courses de vitesse illicites. Ce qu’il faut savoir, c’est que ces deux cas de figure, aux côtés des dépassements de vitesse importants, ne sont que des exemples ! En d’autres termes, le législateur, à son art. 90 al. 3 LCR, a prévu uniquement une liste exemplative et non exhaustive de trois comportements appréhendés (ATF 142 IV 137). Ainsi, d’autres cas peuvent également entrer en ligne de compte. L’art. 90 al. 3 LCR pose deux conditions objectives, soit la violation d’une règle fondamentale de la circulation routière et la création d’un grand risque d’accident pouvant entraîner de graves blessures ou la mort, sans qu’une mise en danger concrète pour la santé ou la vie de tiers ne soit pour autant nécessaire.

Ainsi, l’on s’aperçoit que, sur le principe, beaucoup de comportements pourraient potentiellement être constitutifs d’un délit de chauffard, à condition que les réquisits ci-dessus soient réalisés. Selon la jurisprudence, peut par exemple tomber sous le coup d’un délit de chauffard le fait de rouler

à contresens sur l’autoroute si d’autres circonstances permettent d’atteindre le degré de gravité requis par la norme de l’art. 90 al. 3 LCR. La présence d’alcool ou d’autres substances incapacitantes, conjuguées à d’autres infractions, pourra également jouer un rôle aggravant permettant de retenir la réalisation d’une infraction de délit de chauffard (cf. sur ces questions arrêt du Tribunal fédéral 6B _1326/2022). À noter encore que les «rodéos routiers» et les «courses-poursuites» figurent également parmi les comportements principalement visés par l’art. 90 al. 3 LCR.

En somme, l’information principale à retenir est que les délits de chauffard ne sont pas limités aux dépassements de vitesse particulièrement importants, aux dépassements téméraires ainsi qu’aux courses de vitesse illicites. Tout comportement intentionnel (le dol éventuel suffit) impliquant une violation d’une règle fondamentale de la circulation routière avec création d’un grand risque (le danger abstrait qualifié suffit) d’accident pouvant entraîner de graves blessures ou la mort peut relever du délit de chauffard et entraîner les sévères sanctions que l’on connaît. Notre mot d’ordre : respectez les règles !

une parenthèse magique à goodwood

Chers membres de l’ACS Family,

Nous voilà déjà à la mi-saison, en pleine pause estivale. En tant que pilote junior Porsche France, j’ai signé, sur cette première partie de saison, un podium en catégorie Rookie en Porsche Carrera Cup France, deux pole positions, ainsi qu’une victoire et une deuxième place en Porsche Sports Cup Suisse. Et juste avant la pause, j’ai eu la chance de vivre un moment complètement fou : participer à Goodwood Festival of Speed, l’un des plus grands festivals de sport auto au monde.

J’y étais avec Iron Dames, en partenariat avec Porsche. Le moment le plus marquant ? Piloter la 911 GT3 RS «Dua Lipa Rennstall», designée par Dua Lipa

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elle-même, avec cette pop star à mes côtés comme passagère pour la montée du Hill Climb ! Cette voiture est maintenant mise aux enchères pour soutenir la Sunny Hill Foundation, une organisation qui œuvre pour l’éducation et la culture au Kosovo. Au-delà du volant, j’ai aussi eu la chance

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d’échanger avec des grands noms du sport auto, comme Alain Prost, et plein d’autres pilotes incroyables. Côté piste, j’ai conduit la 911 GT3 R utilisée dans le nouveau film F1 avec Brad Pitt – oui, la vraie voiture du tournage ! J’ai également pris le volant de la voiture de course des Iron Dames engagée en ELMS, d’une GT3 RS équipée du kit Manthey, et même –pour la toute première fois – d’une voiture électrique : la Taycan Turbo GT, avec un launch control à couper le souffle.

Merci à tous ceux qui rendent ces moments possibles ! Je vous souhaite une bonne fin d’été et vous donne rendez-vous les 20-21 septembre pour la reprise du championnat à Valencia. J’ai hâte de continuer à tout donner !

Karen

Photo Alexis Goure

Prêt(e) pour la route – à l’essai :

Ce que les nouveaux conducteurs et conductrices doivent savoir

en Suisse, toute personne qui obtient pour la première fois le permis de conduire de la catégorie B reçoit un permis de conduire à l’essai (durée trois ans, cf art. 15a, al. 1 de la loi sur la circulation routière). Pendant cette période, les nouveaux conducteurs et conductrices sont soumis à des règles particulièrement strictes. Même des infractions mineures peuvent avoir de graves conséquences. Il est donc d’autant plus important de bien connaître la loi – et de la respecter scrupuleusement.

Le permis à l’essai n’est pas une phase de test, mais une période d’évaluation légalement réglementée. Durant cette période, les autorités vérifient si la personne est apte à conduire durablement un véhicule motorisé. Conformément à l’art. 15a, al. 3 LCR, la période probatoire est prolongée en cas d’infraction moyennement grave ou plus grave (par ex. accident, conduite en état d’incapacité selon l’art. 16c LCR).

En cas de deuxième infraction de même gravité, le permis est en principe retiré (art. 16c, al. 2 LCR) – la personne devra repasser entièrement l’examen, et un nouveau permis ne pourra être délivré qu’après un an au minimum, assorti d’une évaluation psychologique du comportement au volant (EPCV). Seules les personnes ayant respecté les règles durant la période probatoire obtiennent ensuite le permis définitif (art. 15a, al. 4 LCR).

aLcooL et droGUeS : toLéraNce

Zéro dèS Le PreMier tra Jet

Les nouveaux conducteurs et conductrices sont soumis à une interdiction totale d’alcool : un taux de 0,1 ‰ suffit pour constituer une infraction selon l’art. 2a, al. 2, let. b de l’ordonnance sur les règles de la circulation routière (OCR). Cette infraction entraîne une prolongation de la période probatoire, et en cas de récidive, un retrait du permis. La consommation de drogues a des conséquences encore plus graves. Selon l’art. 91, al. 2 LCR, la conduite en état d’incapacité due à des stupéfiants constitue une infraction pénale. Si une personne est contrôlée sous l’emprise de drogues, elle risque :

• un retrait immédiat du permis (au moins trois mois, selon art. 16c ou 16d LCR);

• une évaluation médicale et psychologique (EMP);

• une évaluation psychologique du comportement au volant (EPCV);

• des amendes (dès CHF 500);

• ainsi que des sanctions pénales, surtout en cas de mise en danger d’autrui.

téLéPhoNe PortaBLe :

iNterdictioN de Le MaNiPULer

Téléphoner au volant sans dispositif mains libres est considéré comme une distraction punissable, surtout s’il en résulte un accident : cela peut être qualifié de violation grave des règles de la circulation (art. 90, al. 2 LCR). Les nouveaux conducteurs et conductrices doivent s’abstenir totalement de manipuler leur téléphone pendant la conduite – l’usage est uniquement autorisé via un kit mains libres homologué. En cas d’accident, le permis à l’essai peut être retiré immédiatement.

excèS de viteSSe : Perte

dU PerMiS et PeiNe de PriSoN

Un excès de vitesse important – par ex. rouler à 100 km/h au lieu de 50 km/h en localité – est considéré comme un délit de chauffard selon l’art. 90, al. 3 LCR. Les conséquences minimales sont :

• retrait du permis pour deux ans au minimum;

• peine privative de liberté d’au moins un an (avec ou sans sursis);

• inscription au casier judiciaire.

Pour les nouveaux conducteurs, cela signifie l’annulation définitive du permis, avec possibilité de le repasser uniquement après une évaluation approfondie.

coUrS WaB : oBLiGatoire et À SUivre daNS LeS déLaiS

Tous les nouveaux conducteurs et conductrices doivent suivre un cours de formation complémentaire (cours deux phases) dans les douze mois suivant l’obtention du permis à l’essai (art. 27 de l’ordonnance sur l’admission à la circulation routière – OAC). Si le cours n’est pas suivi dans les délais, le permis est retiré, même sans infraction au code de la route. Il est donc recommandé de s’inscrire et suivre le cours le plus tôt possible.

Imprudence avec conséquences : petits délits, gros effets

Même de petites infractions (par ex. couper un virage, stop glissé, refus de priorité sans mise en danger, léger excès de vitesse) peuvent entraîner un avertissement pendant la période probatoire. Plusieurs avertissements peuvent se cumuler et entraîner le retrait du permis (art. 16a LCR).

coNdUite et PerMiS d’éLève : rèGLeS StricteS PoUr L’accoMPaGNaNt

Toute personne conduisant avec un permis d’élève doit être accompagnée d’une personne qualifiée. Cette personne doit avoir : • au moins 23 ans; être titulaire du permis de conduire catégorie B depuis au moins trois ans;

• ne plus être en période probatoire (art. 15, al. 1 LCR).

Toute infraction à ces conditions peut entraîner des poursuites pénales et des mesures administratives.

coNcLUSioN : aSSUMer SeS reSPoNSaBiLitéS – SaUver deS vieS

La période probatoire n’a pas pour but de punir, mais d’améliorer la sécurité routière. En respectant les règles, on protège sa propre vie, celle des autres usagers – et son permis.

À reteNir :

• Pas d’alcool ni de drogue au volant

• Pas de téléphone sans mains libres

• Respect des limitations de vitesse

• Suivi du cours deux phases dans les délais

• Tuning uniquement légal avec homologation officielle

l’incroyable histoire de l’alfa Romeo mutante carrossée par Zagato

c’est l’incroyable histoire de cette Alfa Romeo mutante carrossée par Zagato, unique rescapée parmi trois exemplaires transformés en 1957. Nées illégitimes et plus performantes que les voitures d’usine, elles joueront un rôle primordial sur l’évolution des modèles sportifs de la marque. Sans le savoir encore, la

genèse de ce livre se situe en 1987 à Aschaffenburg (D) lorsque l’auteur a vu pour la première fois cette Giulietta inconnue. C’est le retour en Suisse avec une restauration exemplaire qui redonnera son vrai visage à la 02488. En 2021 elle retrouve les circuits et la seule raison de son existence : la compétition !

Communication

l a tension fait toute la différence

400, 800 ou même 1000 volts ? La tension des batteries des voitures électriques continue d’augmenter. Quels en sont les avantages ?

Les différences sont frappantes. Une Smart #5, par exemple, se recharge ultrarapidement avec une puissance pouvant atteindre 400 kW, tandis qu’une Peugeot e-5008 recharge sa batterie beaucoup plus lentement, avec seulement 160 kW – pourtant, ces deux modèles sont neufs, de taille similaire et dans la même gamme de prix. La tension de la batterie est ici déterminante : alors que la Smart dans cet exemple repose sur une technologie 800 volts, la Peugeot est basée sur une architecture 400 volts.

Plus la tension est élevée, plus la puissance transmise est importante pour un courant identique. Si un système de 400 volts permet d’atteindre une puissance de charge maximale de 200 kW sur une borne de recharge avec un courant habituel de 500 ampères, cette puissance double avec un système de 800 volts, du moins en théorie. Mais une tension plus élevée présente d’autres avantages : l’efficacité est meilleure, car les pertes de chaleur sont moindres, les câbles peuvent être plus fins, ce qui réduit le poids, et le refroidissement de la batterie est plus facile. De plus, une voiture électrique à haute tension est généralement plus performante.

400  K i Lo M ètre S e N ci NQ M i NU te S De nombreux constructeurs tels que Hyundai/Kia, Porsche, Audi ou Volvo proposent depuis longtemps déjà des modèles équipés d’une technologie 800 volts. Mercedes et BMW s’apprêtent également à en commercialiser. Mais il est possible d’aller encore plus loin. Le constructeur américain Lucid utilise déjà une plateforme de 925 volts. La marque chinoise BYD a présenté une architecture de 1000 volts. La puissance de charge ainsi obtenue peut atteindre

1360 kW : avec une borne de recharge adaptée, une voiture pourrait ainsi «faire le plein» en cinq minutes pour parcourir 400 kilomètres. Une Porsche Taycan de 800 volts a besoin de 20 minutes pour cela. Mais une tension plus élevée présente également des inconvénients. Les chargeurs, les onduleurs ou l’isolation des câbles haute tension sont nettement plus chers dans un système à 800 volts que dans un système à 400 volts. De plus, de nombreuses bornes de recharge rapide fonctionnent toujours à 400 volts. Si une voiture à 800 volts ne peut pas s’adapter, elle ne peut pas se recharger sur ces bornes. Cependant, de nombreux exploitants de parcs de recharge sont déjà en train de se moderniser.

La tension va donc continuer à monter. Il semble que la technologie 800 volts, jusqu’à présent réservée au segment haut de gamme, va se généraliser aux segments moins chers, car elle est en quelque sorte la clé de l’utilisation quotidienne de la mobilité électrique. En effet, beaucoup de ceux qui ne souhaitent pas encore passer à la propulsion électrique invoquent comme raison principale l’autonomie limitée ou le temps de recharge trop long. Une tension de bord plus élevée peut dissiper ces inquiétudes.

un possible nouveau chapitre pour le sport automobile en suisse

Après 70 ans, le Conseil des États a suivi le Conseil national et approuvé la levée de l’interdiction des courses sur circuit en Suisse, ouvrant ainsi un nouveau chapitre pour le sport automobile. Par Simone Gianini, président central de l’ACS

L’ordonnance correspondante devrait entrer en vigueur le 1 er  juin 2026. Elle se trouve actuellement en consultation. Mais que signifie concrètement la fin de cette interdiction qui aura marqué plusieurs générations ?

En 1955, à la suite d’un grave accident au Mans qui a coûté la vie à 84 personnes, la Suisse a interdit les courses sur circuit. Au cours des sept dernières décennies, plusieurs tentatives pour lever cette interdiction ont échoué. Même les deux courses de Formule E organisées en Suisse – à Zurich en 2018 et à Berne en 2019 – n’ont pu se tenir qu’avec des autorisations spéciales.

Depuis 1955, la sécurité des courses automobiles a considérablement progressé. Les circuits et les véhicules bénéficient aujourd’hui de technologies de pointe qui réduisent significativement les risques. De plus, la Suisse est l’un des deux seuls pays au monde où une telle interdiction est encore en vigueur. C’est pourquoi le

Parlement a décidé en mai 2022 que les courses sur circuit devraient à nouveau être autorisées en Suisse. L’ordonnance révisée en conséquence – actuellement en consultation avec d’autres modifications – devrait entrer en vigueur le 1er juin 2026. Il ne faut toutefois pas s’attendre à ce que des courses de Formule 1 aient lieu chez nous à l’avenir. Non pas parce que les véhicules thermiques seraient exclus de cette levée, mais simplement parce que notre pays ne dispose plus de l’infrastructure nécessaire pour accueillir

de tels événements, après tant d’années sans circuits permanents. En revanche, l’avenir pourrait voir émerger des courses plus modestes – voitures de tourisme, GT ou encore compétitions monomarques en séries électriques.

Ce nouveau chapitre du sport automobile offre aussi d’autres opportunités. À l’avenir, les pilotes pourraient par exemple renoncer à de longs trajets à l’étranger pour leurs entraînements et leurs courses. Les circuits pourraient accueillir des stages de conduite dans un cadre sécurisé afin d’améliorer la sécurité routière. Enfin, des essais de véhicules à motorisations alternatives pourraient être réalisés, apportant un soutien précieux à la recherche dans ce domaine stratégique pour notre pays.

Ce nouveau chapitre du sport automobile ouvre donc de nombreuses possibilités, y compris dans le cadre de notre passion automobile.

Votre président central

l es bonnes attitudes (Partie

2)

Dans

le cadre du magazine Auto no 316 d’avril/mai 2024, je démarrais

une rubrique sur les bonnes attitudes au volant. Il est désormais

l’occasion pour moi de poursuivre cet article tout en vous livrant quelques exemples concrets de comportements à adopter au quotidien lorsque nous sommes au volant.

Johann Fumeaux, avocat, président de l’ACS Valais

avant d’en venir à ces quelques illustrations, je tiens à relever que l’ACS Valais a mis sur pied en ce début d’année 2025 avec Permis.ch (par M. Grégoire Praz et M. Jean-Daniel Moulin) des cours de mise à jour au niveau de la théorie du permis de conduire. L’intérêt pour ce type de cours, dispensés gratuitement, a été vif et demeure continuellement présent. Un constat a été fait : les participants, pour la plupart des conducteurs plus âgés au bénéfice d’un permis de conduire depuis quelques décennies, n’avaient pas les connaissances sur les nouvelles règles en matière de circulation routière. Il n’est toutefois aucunement question de leur faire des reproches : la circulation routière évolue sans cesse et ces conducteurs n’ont simplement pas été formés à ces innovations et changements.

Ce qui peut toutefois inquiéter, c’est que passablement de jeunes et nouveaux conducteurs montrent rapidement «un relâchement» au volant. Et pour cause. Une fois le permis en poche, l’on peut facilement considérer que le plus dur est fait et que le «Saint Graal» a été obtenu. Avec une application au volant qui s’amenuise rapidement… En bref, l’examen a été réussi et l’on en vient à penser qu’il n’est dès lors plus nécessaire de respecter

scrupuleusement tous les enseignements dispensés dans le cadre de la formation au permis de conduire.

Or, et c’est le message que je souhaite mettre en exergue, la conduite est une affaire quotidienne qui ne se limite pas à l’examen du permis de conduire. Le respect des règles, en particulier les «règles basiques», et les bonnes attitudes au volant doivent être constants !

Voici ci-après quelques exemples, étant précisé que d’autres illustrations feront encore l’objet d’un prochain article :

Utilisez l’indicateur comme si vous faisiez votre examen pratique du permis de conduire. Pour certains conducteurs, l’utilisation de l’indicateur paraît tout simplement ringarde. Ou d’une importance marginale. Or, outre le fait de parasiter la circulation et sa lecture, l’absence d’indicateur peut régulièrement conduire à l’accident.

Observez et lisez les panneaux de circulation routière. Qu’on le veuille ou non, cela

ne va pas de soi. L’observation est primordiale lorsque l’on effectue les leçons de conduite. C’est un message central transmis par le moniteur d’auto-école. Or, la lecture de la signalisation (notamment au niveau des limitations de vitesse) ne se voit souvent plus accorder l’attention voulue. En somme, il faut éviter de rouler la tête trop dans le volant et être plus attentif à tout l’environnement.

Ne roulez pas trop lentement. Naturellement que les limitations de vitesse doivent être respectées. Il n’est pas question ici de vous suggérer d’aller trop vite. Thème moins connu et mois récurrent, le fait de rouler trop lentement peut toutefois causer son lot de problèmes, notamment en provoquant des dépassements dangereux. L’idéal, c’est effectivement de rouler à la vitesse autorisée, ce si les conditions de circulation le permettent.

Ne freinez pas sur l’autoroute avant de sortir de cette dernière. Une voie de sortie et de décélération est précisément prévue pour cela !

À suivre.

n euchâtel

MProchains événements de conduite sportive

ettez-vous dans la peau d’un pilote et prenez le volant d’une monoplace Formule Renault 2.0 durant un stage sur le Circuit Club de Magny-Cours le 22 septembre 2025 !

Cet événement est idéal pour découvrir la monoplace mais aussi pour s’améliorer avec les conseils des instructeurs expérimentés et tout cela dans un environnement sûr et organisé de manière professionnelle.

Ou alors vous souhaitez progresser dans le pilotage avec votre propre voiture ? Nous vous proposons, toujours en collaboration avec Sports-Promotion, des journées de roulage «Track Days» sur le circuit de Mirecourt les 30 septembre et 1er octobre 2025.

Les membres ACS bénéficient d’un rabais spécial pour le 125e anniversaire de notre section neuchâteloise !

Retrouvez toutes les informations sur la page de nos événements via le code QR. Le nombre de places est limité pour chaque événement, ne tardez donc pas à vous inscrire !

Cours de conduite actuelle pour tous !

vous êtes titulaire d’un permis de conduire et vous souhaitez remettre votre conduite à niveau, tout en vous mettant à jour sur les nouvelles lois et règles de la circulation routière ? Alors ce cours est fait pour vous ! En collaboration avec l’ACS Neuchâtel, vous pouvez suivre un cours accompagné par un professionnel moniteur et instructeur du Conseil suisse de la sécurité routière.

Profitez d’un tarif exceptionnel de CHF 50.– si vous êtes membre ACS et domicilié dans le canton de Neuchâtel !

Le cours de conduite actuelle est au prix de CHF 220.–, réduction de CHF 50.– pour les membres ACS et remise de CHF 120.–du SCAN pour les personnes domiciliées dans le canton de Neuchâtel.

aU ProGraMMe de cette MatiNée

• 60 minutes de théorie, conduite d’aujourd’hui, giratoires, zones 30, trottoirs traversants et conduite écologique

• 2 x 20 minutes de pratique sur un parcours mixte

• Bilan de la mise en pratique et réponses à vos questions

• Collation offerte

• Attestation de cours

ProchaiNeS dateS 2025 : 17 septembre • 1er octobre 3 décembre • 17 décembre

Si vous êtes intéressés par un cours de conduite actuelle, vous pouvez nous joindre par téléphone : au 032 725 81 22 ou par e-mail en écrivant à acs.neuchatel@acs.ch.

Vous trouverez également plus d’informations sur notre site internet en scannant le code QR.

Passion Cars & Coffee une journée magnifique et de la magie plein les yeux

Magnifique rassemblement automobile qui s’est déroulé le dimanche 22 juin dans la magique cour du château de Colombier. Plus de 200 voitures plus originales et belles les unes que les autres se sont déplacées de toute la Suisse, et ont offert un spectacle haut en couleur à tous les visiteurs venus admirer ces belles mécaniques. En effet, un grand nombre d’amateurs de voitures étaient heureux de se rassembler autour d’un bon café et de partager sur leur passion commune, l’automobile.

Restez connectés avec nous, et ne manquez pas les dates des prochains Passion Cars & Coffee 2026, qui sont déjà en cours de planification. Retrouvez toutes les informations au sujet de ces événements sur notre site internet.

exposition aCs sur l’aérodrome de neuchâtel

Superbe journée ensoleillée durant les portes ouvertes de l’aérodrome de Neuchâtel à Colombier le samedi 5 juillet. En partenariat avec le garage Robert, nous avons eu la chance de présenter le toute nouvelle Renault 4 100% électrique. Merci à toutes les personnes qui sont venues nous rendre visite !

Prochaine ouverture de notre coNcoUrS 125e anniversaire le jeudi 28 août durant notre traditionnelle sortie sur le circuit de Lignières !

g enève

Psalon de la voiture vintage 2025

our la troisième année consécutive, notre section sera présente à la cinquième édition du Salon des voitures vintage du vendredi 3 octobre au dimanche 5 octobre.

Cette année, la manifestation se déroulera à la route de Malagnou 69 à Genève, à 700 m de la gare des Eaux-Vives.

Une cinquantaine de voitures vintage sera exposée ! Invitée d’honneur : Line Piguet, Alias Talon Pointe sur les réseaux sociaux.

Nous vous attendons nombreux sur notre stand avec plein de cadeaux à gagner !

«diteS-Le avec deS fLeUrS»

En toutes occasions

Livraison sur toute la Suisse,dès 30 frs Service 7 jours sur 7 de 6h à 22h

www.bouquets-fleurs.ch

téléphone 077 976 28 86

Email: info@bouquets-fleurs.ch

Café du Levant

Stéphane Taffonneau

Un restaurant au cœur du village d’Aire-la-Ville, avec un cadre «bistrot», une véranda, et une terrasse charmante.

Rue du Vieux-Four 53 │1288 Aire-la-Ville

Réservations : 022 757 71 50 ou à The Fork (la Fourchette) Ouvert du mercredi au samedi, midi et soir

#CaféDuLevant #Gourmandise #BistrotVibes #cafedulevant #AireLaVille #TurbotEspagne #CuisineGourmande #SaveursLocales #RestaurantGastronomique @foodographygva

Voitures de luxe volées en suisse

depuis quelques semaines, des voitures de luxe sont régulièrement dérobées chez des concessionnaires en Suisse alémanique et plus récemment dans le canton de Vaud. Les voleurs trouvent facilement les clés qui sont parfois laissées à proximité des véhicules. Ils s’en emparent, font démarrer le moteur, prennent la fuite et tentent de gagner la France où ces voitures sont ensuite revendues. Les auteurs de ces vols sont pour la plupart de nationalité française, jeunes et parfois mineurs. Ils sont très déterminés et n’hésitent pas à circuler sur les autoroutes du pays à des vitesses très élevées.

La police invite les propriétaires et les concessionnaires de ces véhicules à faire preuve de la plus grande prudence. Elle leur recommande :

• de placer les clés de leurs véhicules dans un endroit sécurisé;

• d’équiper, si possible, les véhicules d’un dispositif d’immobilisation électronique, d’un traceur GPS;

• de bloquer les issues des concessions avec des éléments physiques;

• d’installer des alarmes et des caméras de vidéosurveillance;

• pour les particuliers, de ne pas indiquer les coordonnées lors de la mise en vente de leur véhicule sur internet, mais plutôt de convenir d’un lieu de rendez-vous.

Police cantonale vaudoise

annonces de manifestations

• US Meeting d’Oron-la-Ville

• Swiss classic british car meeting

Vaud

f ribourg

ARallye-balade – samedi 6 septembre 2025

près le succès retentissant de l’édition 2023, l’Automobile Club de Suisse – Section Fribourg revient avec la 2e édition de son rallye-balade !

Passionnés d’automobile, amateurs de belles routes et curieux en quête de découvertes : cet événement est fait pour vous.

UNe JoUrNée UNiQUe

SUr LeS roUteS !

Des paysages à couper le souffle

Une ambiance chaleureuse et festive

Des échanges entre passionnés.

Une expérience accessible à tous les conducteurs.

ProGraMMe

08 h 30

Réception, café–croissant au restaurant

Chez l’Oscar à Bulle.

09 h 30

Départ pour traverser le Pays-d’Enhaut.

12 h 00

Repas de midi à l’Auberge de la Couronne à Yvorne

acS fribourg

Case postale 37 1701 Fribourg

T +41 26 341 80 20

acs.fribourg@acs.ch

acS vaud

Ch. des Gavardes 7

CP 136 | 1073 Savigny

T +41 21 331 27 22

acs.vaud@acs.ch

Vous

14 h 30

Visite fort de Chillon partie non ouverte au public

17 h 00

Arrivée à Châtel-Saint-Denis au Motor

Show et remise de prix souvenir

18 h 00

Fin officielle du rallye-balade et visite libre de l’exposition de véhicules et animations sur place selon programme

Inscrivez-vous dès maintenant ! date samedi 6 septembre 2025

acS Genève

Ch. de Grange-Collomb 4 1212 Grand-Lancy

T +41 22 342 22 33

acs.geneve@acs.ch

acS centrale

Wasserwerkgasse 39

3000 Berne 13

T +41 31 328 31 11

info@acs.ch

2 possibilités :

acS Neuchâtel

Avenue de la Gare 2

2013 Colombier

T +41 32 725 81 22

acs.neuchatel@acs.ch

acS Section Berne

Helvetiastrasse 7 3005 Berne

T +41 31 311 38 13

info@acsbe.ch

iNScriPtioNS JUSQU’aU 28 août

Rejoignez-nous pour une journée inoubliable sur les routes.

Prix (Par voiture avec une personne) CHF 100.–* / accompagnant·e + CHF 50.–* * Non-membre ACS : + CHF 20.–

Ce prix inclut : café-croissant, apéritif, repas de midi avec dessert (sans boissons alcoolisées), visite et prix souvenir.

https://www.acs.ch/fr/sections/fribourg/ BiLLetterie

https://my.weezevent.com/rallye-balade-2025

acS Les rangiers

Avenue de la Gare 50

2800 Delémont

T +41 32 422 33 22

acs.lesrangiers@acs.ch

hotLiNe

acS valais

Rue du Scex 33

1950 Sion

T +41 27 322 11 15

acsvalais@acs.ch

+41 31 328 31 11

NUMéro de déPaNNaGe +41 44 283 33 77

a) devenez membre de l’acS et bénéficiez de prestations dès chf 80.- par an :

• Défense de vos intérêts en tant qu’automobiliste.

• Dépannage 24/7 (en fonction de votre adhésion).

• Prestations de club (conseil juridique et technique, licence de concurrent collective, …).

• Avantages exclusifs auprès de nos nombreux partenaires et notamment : carte visa classic gratuite !

Informations : 022 343 0 343 ou sur www.acs.ch ou cliquez sur le qr-code ci-dessus.

b) Souscrivez un abonnement sans devenir membre de l’acS : chf 54.- pour 6 numéros (1 an) │ CHF 97.- pour 12 numéros (2 ans), Envoyez un mail à : info@actualpub.ch en indiquant vos coordonnées, paiement sur facture.

l’aCs Valais vous invite à une brisolée royale pleine de magie !

cet automne, l’ACS Valais, en collaboration avec le Club AAA, vous convie à un moment chaleureux et convivial : une traditionnelle brisolée royale. L’événement aura lieu au moulin de Samblanet à Martigny, où châtaignes, viandes séchées et fromages du terroir régaleront les gourmets.

date : 19 octoBre 2025 apéritif offert : au moulin dès 11 h 15. repas : à partir de 12 h 00. a nimation  : un magicien rythmera le repas et émerveillera petits et grands !

Prix MeMBreS de L’acS :

• Adultes : CHF 50.– (hors boissons)

• Enfants : CHF 25.– (hors boissons)

Une belle occasion de partager un moment gourmand, en famille ou entre amis, dans une ambiance automnale et festive.

iNScriPtioNS

par e-mail : acsvalais@acs.ch

ou depuis notre site internet :

acs.ch/valais/evenements

Pour suivre toutes les activités de l’aCs Valais :

vivez «Rush» sous les étoiles : une soirée cinéma à plein régime pour les fans de F1.

Le samedi 13 septembre 2025, les passionnés de sport automobile ont rendez-vous au Centre L2-VS SA, route de la Cimenterie 1, à Saint-Maurice (VS), pour une soirée unique : un cinéma drive-in en plein air avec la projection du film culte Rush, retraçant la légendaire rivalité entre Niki Lauda et James Hunt.

Organisé par l’association Drivin’Ladies, avec le soutien de l’ACS, cet événement promet une atmosphère conviviale et immersive, au cœur de l’univers de la Formule 1.

fiLM diffUSé : «rUSh»

LieU : ceNtre L2-vS Sa

Route de la Cimenterie 1, 1890 Saint-Maurice

oUvertUre deS PorteS 18 h 30

Animations, bar et foodtrucks sur place

déBUt dU fiLM : 20 h 30

Prix d’eNtrée chf 25.– Par voitUre Peu importe le nombre d’occupants.

avaNtaGe acS

Les membres de l’ACS bénéficient d’un rabais de CHF 5.– grâce au code promo ACS-2025.

Une belle occasion de vivre une soirée hors du temps, entre amis ou en famille, dans une atmosphère rétro et passionnée.

iNfoS et réServatioNS acs.ch/valais/evenements

l es Rangiers

dl a technique au service des apprentis conducteurs

epuis le 1er juillet 2025, l’examen pratique du permis de conduire en Suisse s’adapte à la réalité technologique des véhicules modernes. Les apprentis doivent désormais prouver qu’ils savent non seulement utiliser les aides à la conduite, mais aussi reconnaître les situations où ces systèmes doivent être désactivés. Voici quelques exemples : Le régulateur de vitesse adaptatif, l’assistant de maintien de voie («line assist»), l’utilisation des essuie-glaces, les détecteurs d’angle mort ou encore les fonctions de désembuage font partie des compétences attendues. Il ne s’agit plus seulement de savoir conduire, mais de savoir gérer les interfaces «homme-machine» du véhicule. Cela implique aussi de connaître les limites de ces systèmes et de rester maître de la conduite en toutes circonstances.

L’objectif est clair : mieux préparer les futurs conducteurs à évoluer dans un environnement routier où la technologie assiste, mais ne remplace pas la vigilance humaine. Ce virage pédagogique est salutaire, car il valorise une conduite active, responsable et informée.

Cependant, cette évolution soulève un enjeu important : la quasi-disparition de l’apprentissage sur boîte manuelle. Aujourd’hui, plus de 90 % des élèves passent leur permis sur une voiture automatique, de plus en plus souvent électrique. Cela signifie qu’ils n’ont plus aucune notion du choix des rapports de vitesses, ni les techniques du frein moteur, pourtant essentielles dans certaines situations, notamment en descente et en virages.

Prenons l’exemple d’une voiture automatique thermique engagée dans une forte pente. Si elle reste en sixième ou septième vitesse, le conducteur risque de freiner longuement, ce qui entraînera une surchauffe et un endommagement des freins, voire une perte de maîtrise en virage. Un conducteur formé à la boîte manuelle saura rétrograder, si nécessaire, y compris sur une voiture automatique pour utiliser le frein moteur. Un élève formé uniquement en automatique ne fera peutêtre pas le lien entre le rapport engagé et le comportement du véhicule.

Quant aux véhicules électriques, ils simplifient encore davantage la tâche, en ralentissant automatiquement dès qu’on relâche l’accélérateur à l’approche d’un carrefour ou d’un virage. Utile, certes, mais cela peut donner l’illusion qu’on maîtrise la conduite alors qu’on n’a jamais appris à doser un freinage.

C’est pourquoi il est essentiel que la formation automobile reste équilibrée : oui, les technologies doivent être intégrées dans l’enseignement, mais sans négliger les bases fondamentales de la conduite. Car une fois le permis en poche, nombre de jeunes conducteurs se tourneront vers des véhicules thermiques plus anciens, parfois manuels, pour des raisons de budget. Mieux vaut qu’ils soient préparés.

Former un conducteur, ce n’est pas seulement l’amener à réussir un examen. C’est lui donner les outils pour devenir autonome, responsable et capable de s’adapter à toutes les situations, avec ou sans assistance.

Prochaine parution :

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